• Plus de 10 000 Afghans vivant aux Etats-Unis pourraient être expulsés après la révocation de leur statut de protection
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/14/plus-de-10-000-afghans-vivant-aux-etats-unis-pourraient-etre-expulses-apres-

    Plus de 10 000 Afghans vivant aux Etats-Unis pourraient être expulsés après la révocation de leur statut de protection
    Par Jacques Follorou
    Pour Donald Trump, l’Afghanistan des talibans, mis au ban de la communauté internationale, est devenu un pays comme les autres. « Nous avons passé en revue la situation avec l’ensemble de nos partenaires gouvernementaux, elle s’est améliorée sur le plan de la sécurité et son économie s’est stabilisée », a estimé, lundi 12 mai, la ministre américaine de la sécurité intérieure, Kristi Noem. Cela justifie, selon elle, la révocation du statut de protection temporaire (TPS) de plus de 10 000 réfugiés afghans, dont beaucoup ont travaillé avec les Etats-Unis pendant les vingt ans de présence américaine sur le sol afghan. Cette décision entraîne une expulsion automatique, effective dès le 12 juillet.
    Cette mesure vient s’ajouter à d’autres annonces visant, notamment, 124 000 Afghans lors de la suspension décrétée, le 27 janvier, par le président Trump, du programme de réinstallation des réfugiés, le temps, a-t-il dit, de réévaluer « l’intérêt des Etats-Unis ». Parmi eux figurent des mineurs non accompagnés en attente de retrouver leurs proches, des membres de familles de militaires américains et des Afghans menacés de représailles pour l’aide apportée à Washington pendant la guerre. Seuls ceux titulaires d’un visa spécial d’immigrant restent, en théorie, libres d’aller aux Etats-Unis, mais le département d’Etat ayant coupé le financement de leur transport depuis un pays tiers, les vols de 1 660 personnes ont été annulés en janvier.
    La ministre a précisé que « cette révocation sert l’intérêt national puisque les données montrent que certains bénéficiaires de ce statut ont fait l’objet d’enquêtes pour fraude et menaces à notre sûreté publique et à notre sécurité nationale ». Si la suspension du programme de réinstallation des réfugiés fait l’objet de recours juridique devant les tribunaux, l’annulation du TPS ne semble pas, dans l’immédiat, susceptible d’être frappée d’appel.
    Les autorités talibanes n’ont cessé, depuis leur retour au pouvoir, en août 2021, d’inviter leurs ressortissants vivant à l’étranger à rentrer en Afghanistan et de renforcer les entraves aux sorties du pays. Cette décision vient satisfaire les attentes des mollahs afghans dont le régime de terreur est régulièrement dénoncé par la communauté occidentale. Les pays autoritaires, Russie, Chine ou Iran, entretiennent des relations cordiales avec Kaboul.
    De leur côté, les pays occidentaux renouent, discrètement, des contacts diplomatiques avec les talibans. Des ambassadeurs européens ou scandinaves se rendent régulièrement dans leur capitale. S’ils condamnent les atteintes aux droits humains, notamment faites aux jeunes filles et aux femmes, ils privilégient désormais un rapprochement au nom de la sécurité régionale et de la crainte de mouvements migratoires.
    Cette décision s’inscrit, par ailleurs, dans un large mouvement de désengagement des Etats-Unis depuis la publication, le 20 janvier, d’un décret de Donald Trump instituant une pause de quatre-vingt-dix jours dans l’aide à l’étranger afin d’évaluer « son efficacité et sa cohérence avec la politique des Etats-Unis ». En Afghanistan, l’aide alimentaire d’urgence (nourriture, nutrition et soins de santé maternelle et infantile), le dépistage de la tuberculose, les programmes d’éducation pour les filles et les formations en ingénierie, artisanat ou agriculture pour celles-ci ont été stoppés. Seules les bourses aux étudiants afghans suivant des cours en ligne et à ceux inscrits dans des universités à l’étranger ont été maintenues.
    Alors que Washington justifie la révocation du statut de protection temporaire des réfugiés par la normalisation du pays, la porte-parole du département d’Etat, Tammy Bruce, déclarait, le 8 avril, que la suppression des aides avait pour but d’« atténuer l’ingérence des talibans ». Elle s’appuyait sur les travaux de l’inspecteur général spécial pour la reconstruction de l’Afghanistan (Sigar) – chargé par le Congrès américain de veiller sur l’emploi des fonds publics –, indiquant, en mai 2024, qu’au moins 10,9 millions de dollars d’aides (9,8 millions d’euros) avaient été détournés, par la force, par les islamistes afghans. Entre la mi-2021 et le 31 mars, les Etats-Unis ont été, de loin, le principal bailleur de fonds de l’Afghanistan avec, selon le Sigar, 3,83 milliards de dollars d’aide humanitaire et au développement. Au cours du seul trimestre 2025, 120 millions de dollars ont encore été déboursés. Une manne qui a permis, selon la Banque mondiale, de stabiliser la monnaie et l’économie du régime taliban.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#afghanistan#expulsion#politiquemigratoire#protection#droit#sante

  • En Afghanistan, pourquoi les talibans interdisent désormais de jouer aux échecs

    Les talibans ont déjà banni les compétitions de MMA et les femmes n’ont plus le droit de rentrer dans les salles de sport.

    NTERNATIONAL – Une activité qui ferait l’objet d’« enjeux religieux ». Le gouvernement taliban a ajouté à sa liste des activités interdites les échecs, assimilés jusqu’à nouvel ordre à un jeu d’argent contraire à la loi sur les mœurs.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/03/16/etre-femme-en-afghanistan-ou-quand-chanter-en-public-devient-un-crime/#comment-66934

    #international #afghanistan

  • L’impossible printemps des Afghanes exilées à Lille
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2025/04/21/l-impossible-printemps-des-afghanes-exilees-a-lille_6598390_4500055.html

    L’impossible printemps des Afghanes exilées à Lille
    Par Ghazal Golshiri
    Célébré le premier jour du printemps en Afghanistan, Norouz, le Nouvel An perse, est par essence porteur d’espoir. Mais, depuis septembre 2021, Maryam, Sakineh, Atiyeh et Jamila le fêtent loin de leur terre. Les quatre femmes ont fui le pays peu après la chute de Kaboul. En France, elles tentent de se reconstruire et assistent impuissantes au sort de leurs compatriotes, restées captives des talibans. Maryam Gholamali a disposé des plantes partout dans son appartement : dans la salle de bains, sur sa bibliothèque, au bord des fenêtres, sur sa table, et même à l’extérieur, devant sa porte d’entrée. « A Kaboul aussi, j’en avais plein. Elles ressuscitent en moi la joie de la vie », confie l’Afghane de 34 ans, exilée à Lille depuis la prise de pouvoir des talibans, en août 2021. Son studio, installé dans un ancien hôpital reconverti par la mairie en hébergements pour demandeurs d’asile, dans le quartier du Grand Palais, est baigné de lumière. « Je me suis battue pour avoir le logement le plus lumineux possible », glisse-t-elle. (....)

    #Covid-19#migration#migrant#france#afghanistan#asile#sante#santementale#genre#violence

  • « Les talibans me tueront » : le Pakistan procède à des expulsions massives d’Afghans vers leur pays d’origine
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/18/les-talibans-me-tueront-le-pakistan-procede-a-des-expulsions-massives-d-afgh

    « Les talibans me tueront » : le Pakistan procède à des expulsions massives d’Afghans vers leur pays d’origine
    Par Carole Dieterich (New Delhi, correspondance)
    Le Pakistan se livre à une redoutable chasse aux migrants afghans. Ces dernières semaines, celle-ci s’est considérablement intensifiée, prenant des airs de véritable traque. « La police ne pose pas de questions, s’ils pensent que vous avez l’air afghan, alors ils vous embarquent », confie Ahmed Jawad. D’origine afghane, il a obtenu la citoyenneté pakistanaise dans les années 2000, ce qui le protège d’une possible expulsion. Sa sœur et sa famille, qui n’ont jamais obtenu le précieux sésame, ont trouvé refuge dans son appartement. « Ils sont arrivés la peur au ventre », relate M. Jawad.
    Rien que depuis le 1er avril, près de 60 000 Afghans ont déjà traversé la frontière pour retourner dans leur pays d’origine, selon les chiffres de l’Organisation internationale pour la migration (OIM). Ces retours massifs pourraient concerner environ 1,6 million de personnes cette année, estime l’agence des Nations unies.
    En octobre 2023, Islamabad a lancé la première phase d’un programme d’expulsion visant des centaines de milliers de migrants et de réfugiés afghans, en commençant par s’attaquer aux personnes sans papiers. Les Afghans sont arrivés au Pakistan, légalement et illégalement, par vagues successives depuis l’invasion soviétique de l’Afghanistan, en 1979. Actuellement, quelque 3 millions d’entre eux seraient établis au Pakistan. « Bien qu’ils vivent ici depuis des décennies, les Afghans du Pakistan sont devenus des étrangers du jour au lendemain », regrette Ahmed Jawad.
    Après des mois de calme relatif, la deuxième phase de ce programme draconien a débuté le 1er avril. Cette fois-ci, quelque 800 000 Afghans ont vu leur carte de résidence pakistanaise annulée. L’étau va continuer à se resserrer : à partir du 30 juin, les 1,3 million d’Afghans inscrits auprès du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés verront eux aussi leur permis invalidé.Cette répression est largement alimentée par les tensions croissantes entre Islamabad et les talibans. Le Pakistan, qui a connu une recrudescence des attaques islamistes et séparatistes, accuse l’Afghanistan d’abriter sur son territoire des groupes, comme le Tehreek-e-Taliban Pakistan, dont l’objectif est de mener des attaques sur le sol pakistanais. Frappé par une crise économique et politique, le gouvernement pakistanais a fait des migrants afghans des boucs émissaires. « Nous prenons ces mesures parce que les Afghans sont liés au terrorisme et au narcotrafic », a affirmé Talal Chaudhry, vice-ministre de l’intérieur pakistanais, début avril.
    Des milliers d’Afghans ont néanmoins fui l’Afghanistan pour échapper aux persécutions des talibans. Ils ont rejoint le Pakistan voisin pour demander l’asile auprès d’ambassades ayant quitté Kaboul après la chute du pays aux mains des talibans, en août 2021.
    Zakia P., 26 ans, est partie en octobre 2022, menacée par le régime taliban pour avoir participé à des manifestations pour les droits des femmes et des filles. En attendant de pouvoir être accueillie par un pays tiers, peut-être le Brésil, elle vivait à Rawalpindi, dans le Pendjab. Après deux descentes de police, elle a choisi de se cacher avec sa famille. « Je ne suis pas sortie depuis plus d’un mois et depuis ma chambre, je n’arrive à apercevoir que quelques rayons de soleil par jour, confie-t-elle. C’est comme vivre dans une prison. »
    Une fois aux mains de la police pakistanaise, il n’existe plus aucun recours pour les Afghans, qui sont envoyés dans un centre de rétention avant d’être conduits à la frontière et remis aux autorités afghanes. « Une fois qu’une personne est arrêtée et envoyée dans un centre de rétention, il n’y a quasiment aucun moyen de la contacter et encore moins de l’en sortir, explique Saeed Hussain, un anthropologue spécialiste des migrations, installé à Karachi. Si vous êtes placés dans un centre de rétention, vous serez, à quelques exceptions près, inévitablement déportés dans les quarante-huit heures, il n’existe aucune procédure, aucun recours légal, personne n’est même présenté à un magistrat. »
    Les militants des droits humains accusent également les forces de sécurité pakistanaises de harcèlement et de racket à l’encontre des Afghans. « Les Afghans sont appréhendés dans les cafés, les restaurants et les magasins où ils travaillent, et ensuite des vidéos de ces arrestations circulent sur TikTok », dénonce Saeed Hussain, qui regrette le spectacle qui en est fait. « Les talibans refusent de nous laisser vivre en paix, et ici la police a ordre de nous renvoyer », indique Samia, 30 ans, mère de quatre enfants, qui espère elle aussi pouvoir se rendre au Brésil ou ailleurs. « Les talibans m’ont clairement dit que, s’ils mettent la main sur moi, ils me tueront ainsi que ma famille. Je me fais aussi beaucoup de souci pour l’avenir de ma fille de 3 ans », poursuit-elle.
    Depuis leur retour au pouvoir, les talibans ont imposé un « apartheid de genre », selon les termes de l’ONU. La scolarisation des filles, au-delà du primaire, est interdite, et la liste des interdictions qui frappent les femmes n’a cessé de s’allonger depuis 2021. Celles-ci ne sont plus autorisées à faire entendre leur voix en public. Même les fenêtres dans les espaces domestiques fréquentés par les femmes ont été bannies. A l’instar de Samia et Zakia, une soixantaine de militantes des droits humains forcées de fuir l’Afghanistan après avoir défendu le droit des filles et des femmes à l’éducation sont menacées d’être renvoyées en Afghanistan, selon une pétition de Change.org, qui a récolté près de 500 000 signatures.
    D’autres, comme Murtaza Ali, 24 ans, sont nés au Pakistan et ne connaissent rien de l’Afghanistan où ils sont menacés d’être renvoyés. Le jeune homme de 24 ans a vécu toute sa vie à Karachi. Pour autant, il ne bénéficie d’aucune reconnaissance officielle et encore moins de la citoyenneté pakistanaise. « Ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne viennent nous chercher. Mais que ferons-nous en Afghanistan ? Nous ne connaissons personne là-bas. Comment allons-nous survivre ? », interroge-t-il. Entre le 15 septembre 2023 et le 12 avril 2025, plus de 900 000 personnes ont déjà été rapatriées vers l’Afghanistan depuis le Pakistan, selon l’ONU.

    #Covid-19#migrant#migration#pakistan#afghanistan#expulsion#droit#sante#genre

  • La Cour suprême de Russie retire les Talibans de la liste des organisations terroristes interdites

    La Cour suprême de Russie a retiré sa désignation des talibans comme organisation terroriste, a rapporté l’agence de presse russe contrôlée par l’État, TASS, le 17 avril.

    Cette décision a été prise à l’issue d’une séance à huis clos initiée par le bureau du procureur général.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/03/01/le-cout-de-la-paix-pour-la-russie-par-anna-colin-lebedev-autre-texte/#comment-66442

    #russie #afghanistan

  • Quatre mille Afghans ont été expulsés du Pakistan au début d’avril, un chiffre en forte hausse
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/08/quatre-mille-afghans-ont-ete-expulses-du-pakistan-au-debut-d-avril-un-chiffr

    Quatre mille Afghans ont été expulsés du Pakistan au début d’avril, un chiffre en forte hausse
    Des Afghans traversant la frontière ont raconté au cours des derniers jours à l’AFP être partis sans avoir pu emporter la totalité de leurs affaires ou de leur argent, tandis que d’autres sont pris dans des rafles et emmenés directement à la frontière sans avoir pu rassembler leurs effets. En outre, depuis des mois, des militants des droits humains signalent harcèlement, racket et brimades des forces de sécurité pakistanaises à l’encontre des Afghans.
    « Les Afghans ne sont pas autorisés à prendre leurs affaires », et « des familles sont séparées par ces arrestations, car il n’y a pas de mécanisme par famille » accuse Moniza Kakar, avocate à Karachi, la plus grande ville du Pakistan, auprès de l’AFP. « Mon seul crime, c’est d’être Afghan », se désole Chah Mahmoud, de retour en Afghanistan au point de passage de Torkham. « J’avais des papiers, ils les ont déchirés », dit-il.
    Le gouvernement taliban a également dénoncé, mardi, les « violences » infligées aux Afghans durant la nouvelle campagne massive d’expulsions du Pakistan, accusant son voisin d’utiliser ces migrants « à des fins politiques ». « La maltraitance infligée par les pays voisins est inacceptable et intolérable », a affirmé le ministère des réfugiés et du rapatriement afghan sur le réseau social X, déplorant l’absence d’accord pour faciliter les départs.
    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En Afghanistan, la fin de l’aide américaine a déjà entraîné la fermeture de 206 centres de santé
    Actuellement, environ 3 millions d’Afghans vivent au Pakistan : 800 000 ont vu leur carte de résidence pakistanaise annulée en avril, tandis que 1,3 million ont encore un permis de séjour jusqu’au 30 juin parce qu’ils sont inscrits auprès du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés ; les autres n’ont pas de papiers.
    « Nous regrettons vivement que des réfugiés afghans soient soumis à des violences », affirme encore le ministère, à Kaboul. « Tous les réfugiés devraient avoir la possibilité de prendre avec eux leur argent, leurs affaires et leurs biens », ajoute-t-il. Interrogé par l’AFP, le ministère de l’intérieur pakistanais a assuré mardi avoir « donné des consignes strictes pour faciliter le retour des citoyens afghans, et ordonné que personne ne subisse d’abus au cours de ce processus ». A la fin de 2023, Islamabad avait déjà expulsé plus de 800 000 Afghans, accusés de semer le trouble au Pakistan, pays englué dans le marasme politique, économique et la violence. Jusqu’à 1,6 million d’Afghans pourraient être expulsés en 2025, selon les chiffres de l’OIM

    #Covid-19#migrant#migration#afghanistan#pakistan#expulsion#sante#sante#crise#rapatriement#crise#HCR#OIM

  • Droits et liberté : Les femmes sous les talibans (+ autre texte)

    « Je les ai suppliés, ma fille était en train de mourir » : les règles des talibans en matière d’escorte masculine tuent les mères et les bébés.

    Selon des expert·es, l’obligation pour les femmes d’être accompagnées d’un homme en public bloque l’accès aux soins de santé et contribue à l’augmentation des taux de mortalité.

    C’est au milieu de la nuit que Zarin Gul a réalisé que sa fille Nasrin devait se rendre à l’hôpital le plus rapidement possible. Le mari de sa fille était parti travailler en Iran et les deux femmes étaient seules avec les sept enfants de Nasrin lorsque celle-ci, très enceinte de son huitième enfant, a commencé à ressentir de fortes douleurs.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/04/08/droits-et-liberte-les-femmes-sous-les-talibans

    #feminisme #afghanistan

  • ‘I begged them, my daughter was dying’: how Taliban male escort rules are killing mothers and babies | Women under the Taliban

    The Guardian

    https://www.theguardian.com/global-development/2025/apr/03/i-begged-them-my-daughter-was-dying-how-taliban-male-escort-rules-are-k

    Rights and freedom

    The need for women to be accompanied by a man in public is blocking access to healthcare and contributing to soaring mortality rates, say experts

    Sana Atif, Freshta Ghani, Ruchi Kumar and Zuhal Ahad

    It was the middle of the night when Zarin Gul realised that her daughter Nasrin had to get to the hospital as soon as possible. Her daughter’s husband was away working in Iran and the two women were alone with Nasrin’s seven children when Nasrin, heavily pregnant with her eighth child, began experiencing severe pains.

    Gul helped Nasrin into a rickshaw and they set off into the night. Holding her daughter’s hand as the rickshaw jolted over the dirt road, Gul says she prayed they would not encounter a Taliban checkpoint.

    #afghanistan
    #droit_des_femmes

  • Afghanistan : l’ONU regrette l’espoir brisé des filles privées d’école pour la 4e année consécutive

    La Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) a exprimé, mercredi, sa « profonde déception » face à l’interdiction de l’éducation secondaire des filles pour la quatrième année consécutive dans ce pays d’Asie centrale.

    « La MANUA se dit profondément déçue que, pour la quatrième année consécutive, les autorités afghanes de facto aient à nouveau refusé l’accès des filles à l’enseignement secondaire », déplore dans un communiqué, la mission onusienne, relevant que cette mesure « ne fera qu’aggraver la crise humanitaire, économique et des droits de l’homme en Afghanistan ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/03/16/etre-femme-en-afghanistan-ou-quand-chanter-en-public-devient-un-crime/#comment-65957

    #international #afghanistan

  • Grèce : abandonnés par leur passeur, des migrants font naufrage en mer Égée, un mort - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/63562/grece--abandonnes-par-leur-passeur-des-migrants-font-naufrage-en-mer-e

    Grèce : abandonnés par leur passeur, des migrants font naufrage en mer Égée, un mort
    Par La rédaction Publié le : 24/03/2025
    Un homme a été repêché inconscient samedi soir au large de l’îlot de Farmakonissi, en mer Égée. Quatre personnes ont également été hospitalisées. Les autres migrants secourus, tous Afghans, ont été transférés dans le centre d’accueil de Leros. Selon les témoignages des rescapés, leur passeur les a abandonnés au large avant de rebrousser chemin vers la Turquie.
    La police portuaire grecque a annoncé dimanche 23 mars avoir trouvé un migrant mort au large de l’îlot de Farmakonissi en mer Egée. Les autorités ont aussi secouru dix-huit personnes abandonnées par leur passeur en provenance des côtes proches turques."L’homme a été repêché inconscient samedi soir au large de Farmakonissi tandis que trois enfants, accompagnés d’une personne du groupe, ont dû être transférés à Athènes où ils ont été hospitalisés", a indiqué à l’AFP une responsable du bureau de presse des gardes-côtes sans donner plus de détails."Le reste des rescapés, 14 Afghans au total, ont été transférés sains et saufs dans le camp d’accueil de Leros", une île proche, selon cette responsable.
    Selon les témoignages des rescapés, leur passeur les a abandonnés samedi soir au large des côtes d’Agathonissi avant de rebrousser chemin vers la Turquie. Les gardes-côtes effectuent des recherches depuis samedi soir pour s’assurer qu’il n’y a pas de personnes portées disparues parmi le groupe de migrants.
    Plus de 2 000 morts en 2024
    Situées aux confins du sud-est de l’Europe, en Méditerranée orientale, les îles grecques sont un passage habituel pour migrants et demandeurs d’asile en provenance surtout de l’Asie et du Moyen-Orient et à destination de l’Europe occidentale.Les victimes sont fréquentes lors de cette traversée périlleuse comme sur l’ensemble de la Méditerranée, l’une de principales routes migratoires où 2 452 décès ont été documentés en 2024, selon l’ONU.Sept personnes sont mortes au large des côtes ouest de la Turquie, ont annoncé le 17 janvier 2025 les autorités turques. Les victimes sont tombées à l’eau alors que les gardes-côtes turcs tentaient d’intercepter leur embarcation pneumatique. Deux semaines avant ce drame, huit personnes avaient trouvé la mort dans un autre naufrage au large de Rhodes. Vingt-six avaient alors été secourues par les autorités grecques.Le 14 décembre 2024, cinq migrants ont péri dans le naufrage de leur embarcation au large de la Crète, ont annoncé les gardes-côtes grecs. Une quarantaine de personnes seraient aussi portées disparues. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 62 000 migrants sont arrivés en Grèce (par terre et mer) sur l’ensemble de l’année 2024.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#turquie#mediterranee#afghanistan#routemigratoire#mortalite#leros#rhodes#meregee#sante

  • Repousser des gens vers le danger

    Comme les lecteurs de cette newsletter le savent bien, la situation des droits humains en Afghanistan est épouvantable et le pays fait face à une catastrophe humanitaire.

    Les autorités pakistanaises en sont sans aucun doute bien conscientes. Pourtant, elles ont malgré tout forcé des réfugiés afghans à retourner en Afghanistan.

    En janvier, le ministère de l’Intérieur pakistanais a annoncé que les Afghans sans titres de séjour officiels devaient quitter les villes d’Islamabad et de Rawalpindi sous peine d’expulsion. Même les Afghans en possession de documents en ordre, censés leur permettre de rester au Pakistan, comme la carte de preuve d’enregistrement, doivent partir avant le 30 juin.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/03/des-milliers-dafghanes-ayant-fui-lenfer-taliban-sont-dans-les-limbes-au-pakistan-et-en-iran-la-france-peut-et-doit-les-accueillir-en-urgence/#comment-65754

    #international #pakistan #afghanistan

  • Pakistan : Les renvois forcés d’Afghans les exposent à la persécution et à la misère

    Les autorités pakistanaises devraient mettre fin aux expulsions et aux pratiques policières coercitives, tant que les abus des talibans persisteront

    Les autorités pakistanaises ont intensifié la pression sur les réfugiés afghans pour qu’ils retournent en Afghanistan, où ils risquent d’être persécutés par les talibans et sont confrontés à des conditions économiques désastreuses.
    La situation des droits humains en Afghanistan n’a cessé de se détériorer depuis la prise de pouvoir par les talibans. Les personnes qui retournent dans ce pays y sont confrontées au chômage, à un système de santé défaillant et à une forte baisse de l’aide étrangère.
    Le Pakistan devrait mettre fin aux renvois forcés et aux expulsions d’Afghans. Les talibans devraient mettre fin aux abus et délivrer des documents d’identité à toutes les personnes revenues dans le pays. Les autres gouvernements devraient s’abstenir de renvoyer quiconque vers l’Afghanistan, compte tenu du risque d’abus dans ce pays.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/03/des-milliers-dafghanes-ayant-fui-lenfer-taliban-sont-dans-les-limbes-au-pakistan-et-en-iran-la-france-peut-et-doit-les-accueillir-en-urgence/#comment-65719

    #international #pakistan #afghanistan

  • Être femme en Afghanistan, ou quand chanter en public devient un crime

    Alors que l’ONU a célébré en fanfare, la semaine dernière, la Journée internationale des femmes, l’envoyée de l’organisation en Afghanistan a mis l’accent, lundi, sur un jalon bien plus sombre, l’approche du quatrième anniversaire d’une loi interdisant l’accès des femmes afghanes à l’éducation.

    Lors d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la situation en Afghanistan, Roza Otunbayeva a souligné l’ampleur des restrictions imposées aux femmes du pays, après trois ans et demi de régime taliban.

    + Rohullah Taheri : La résistance secrète des femmes afghanes face au patriarcat religieux

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/03/16/etre-femme-en-afghanistan-ou-quand-chanter-en-

    #feminisme #afghanistan

  • APPEL de NEGAR, de la CFDT et de Solidarité laïque pour le lancement de la campagne « Libérez le savoir » – 2025, 21 mars (17h30-21h30) auditorium de l’Hôtel de ville de Paris

    Paris, le 6 mars 2025

    Cher·e ami·e de NEGAR-Soutien aux femmes d’Afghanistan,

    Depuis le 15 août 2021, jour où les milices terroristes talibanes se sont emparées de l’Afghanistan, il s’est écoulé 3 ans et 7 mois.

    3 ans et 7 mois pour installer une dictature terroriste intégriste qui a pour moteur premier la haine des femmes et comme objectif leur invisibilisation et leur disparition de l’espace public.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/01/26/afghanistan-le-procureur-de-la-cpi-requiert-des-poursuites-pour-persecution-liee-au-genre/#comment-65484

    #international #afghanistan

  • Prise de Kaboul en 2021 : où en sont les femmes afghanes ?

    En Afghanistan, depuis la prise de Kaboul très médiatisée de 2021, les femmes afghanes font face aux répressions des talibans. Or, le sujet semble avoir disparu des plateaux TV. Le point sur leur condition en 2025.

    En Afghanistan, dans le silence international, les femmes continuent de se battre pour conserver le peu de droits qui leur restent, adhérant activement à des mouvements de contestation.

    Alors que sonne 2025, les améliorations demandées par les femmes sont encore bien loin d’être entendues. Pour leur donner plus de visibilité, entretien croisé avec les porte-paroles Marwan Marof Arwin de Women’s and Children Strengthen Welfare Organization et Sabira Abkhari de l’Afghan Women for justice movement.

    https://mrmondialisation.org/kaboul-talibans-femmes-afghanistan-2025

    #international #afghanistan

  • Mandat d’arrêt proposé contre des dirigeants talibans pour des crimes sexistes

    La Cour pénale internationale (CPI), basée aux Pays-Bas, a annoncé jeudi qu’elle demandait l’arrestation de deux chefs talibans pour leur rôle dans des crimes à caractère sexiste.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/01/26/afghanistan-le-procureur-de-la-cpi-requiert-des-poursuites-pour-persecution-liee-au-genre/#comment-64889

    #international #afghanistan #cpi

  • N’abandonnons pas les journalistes afghans !

    En Afghanistan, journalistes et médias indépendants sont persécutés par les talibans. Depuis la France, le Syndicat National des Journalistes (SNJ) est engagé aux côtés des consœurs et confrères qui tentent d’échapper à cette dictature. Ces trois dernières années, le syndicat a accompagné et soutenu plus de 180 journalistes réfugiés en France. Beaucoup d’autres, privés de liberté et menacés de mort dans leur pays, espèrent les rejoindre.
    Mais ils se heurtent depuis quelques mois à une porte fermée. Les refus de visas d’entrée en France deviennent la norme. Leur dernier espoir : un recours devant le tribunal administratif.
    Le SNJ appelle donc tous les défenseurs de la liberté de la presse et des droits humains à se rassembler le mardi 28 janvier, à 10h, devant le Tribunal Administratif de Nantes, pour exiger que la France continue à accueillir les journalistes afghans.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/10/20/afghanistan-on-est-en-suspens-ni-morts-ni-vivants/#comment-64673

    #international #afghanistan

  • Afghanistan : Le Procureur de la CPI requiert des poursuites pour persécution liée au genre

    Deux hauts responsables talibans sont nommément accusés de ce crime contre l’humanité dans sa demande de mandats d’arrêt

    (La Haye) – Les requêtes déposées par le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) aux fins de délivrance de mandats d’arrêt à l’encontre de deux hauts dirigeants des talibans constituent un pas important en faveur de la justice pour les graves abus commis à l’égard des femmes et des filles en Afghanistan, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Les requêtes déposées par le Procureur le 23 janvier 2025 sollicitent que soit examinée la responsabilité pénale du chef suprême des talibans, Haibatullah Akhundzada, et du président de leur Cour suprême, Abdul Hakim Haqqani, pour le crime contre l’humanité de persécution liée au genre.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/01/26/afghanistan-le-procureur-de-la-cpi-requiert-de

    #feminisme #afghanistan #cpi

  • Afghanistan : Les talibans ont intensifié leur répression en 2024

    De nouvelles lois et règlements ont aggravé les abus à l’encontre des femmes et des filles

    (Bangkok) – La situation des droits humains en Afghanistan s’est encore détériorée en 2024, les talibans ayant intensifié leur répression à l’encontre des femmes, des filles et des minorités religieuses, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui dans son Rapport mondial 2025. Les autorités talibanes ont arrêté des journalistes et des détracteurs du gouvernement et imposé de sévères restrictions à l’activité des médias. La crise économique que connaît l’Afghanistan a rendu 23 millions de personnes dépendantes d’une assistance humanitaire, affectant les femmes et les filles de manière disproportionnée.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/08/17/afghanistan-les-talibans-resserrent-letau-apres-trois-ans-au-pouvoir/#comment-64441

    #international #afghanistan

  • Le gouvernement français signe l’abandon des journalistes afghans

    Le Syndicat des Avocat.es de France (SAF) exprime sa profonde indignation face aux refus de visas opposés par les autorités françaises à des journalistes afghan.es en danger, actuellement en exil en Iran et au Pakistan.

    Depuis la prise de pouvoir des talibans en août 2021, les journalistes afghan.es, défenseurs.es de la liberté d’informer, sont devenu.es des cibles privilégiées de persécutions. Contraint.es de fuir leur pays, ils et elles vivent dans des conditions de grande précarité en Iran et au Pakistan, exposé.es à des menaces permanentes, sans perspective de protection durable.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/10/18/les-maladies-et-la-malnutrition-frappent-lafghanistan-pays-en-proie-a-la-penurie-deau/#comment-64440

    #international #afghanistan

  • A human being is more delicate than a flower and tougher than a rock

    RADA AKBAR:

    FATIMA WOJOHAT:

    This famous Afghan saying eloquently expresses a duality in human nature—our remarkable resilience in facing adversity, yet our vulnerability to spiritual and emotional wounds. It speaks to the strength we find in survival and the pain we endure in the process.

    I often heard this saying growing up, especially from my mother and the women in my family, whose lives truly reflected its meaning. Years of relentless war have taught every family the harsh realities of loss, displacement, fleeing from one conflict to another, forced to start from scratch, sometimes repeatedly. When the Taliban took over Afghanistan in August 2021, many Afghans had to flee, leaving behind homes, loved ones, dreams, and sometimes even their identities. Packing one’s boxes—putting dreams, hopes, and struggles in boxes smaller than before—requires immense resilience.

    For artists who had to flee, these losses expanded to include their art, incomplete art pieces, and even their ideas.

    Since the Taliban takeover, Afghan women have organized civic resistance. They have taught us creative ways to resist. Despite the egregious new laws and policies sexualizing and objectifying women’s voices, women continue to sing and recite poetry, both inside the country and throughout the diaspora.

    Women artists, much like the women protesters who marched with the slogan “bread, work, freedom,” play a vital role in shaping this grassroots movement. As we mark the 16 Days of Activism against Gender-based Violence, an annual global campaign ending on December 10, Human Rights Day, we honor Afghan women artists in exile who protest through their work, who voice their beliefs through the art they create with patience, creativity, and passion.

    Today, we are featuring #Rada_Akbar, a conceptual artist, and #Fatima_Wojohat, who creates art with chalk and digitally. Both artists, who create despite being uprooted from their homeland, have messages of hope for girls and women inside Afghanistan, whose lives may feel cut off from art and the creative world.

    https://www.hrw.org/feature/2024/12/11/human-being-more-delicate-flower-and-tougher-rock

    #afghanistan #femmes #art #art_et_politique #femmes_afghanes #dessins

    ping @reka

  • La Suède souhaite durcir les règles concernant les dépôts de demandes d’asile - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/61794/la-suede-souhaite-durcir-les-regles-concernant-les-depots-de-demandes-

    La Suède souhaite durcir les règles concernant les dépôts de demandes d’asile
    Par La rédaction Publié le : 18/12/2024
    Le gouvernement suédois a annoncé mardi un projet de loi qui limiterait la possibilité pour les demandeurs d’asile déboutés de déposer une nouvelle demande. Ils ne pourront pas redemander une protection internationale sans avoir quitté le pays auparavant. Élu grâce au soutien de l’extrême droite, le gouvernement suédois a fait de la lutte contre l’immigration sa priorité.
    C’est un nouveau tour de vis concernant la politique migratoire en Suède. Le gouvernement suédois a annoncé mardi un projet de loi qui limiterait la possibilité pour les demandeurs d’asile déboutés de déposer une nouvelle demande sans avoir quitté le pays, souhaitant ainsi lutter contre la « clandestinité ».
    Plus de sept demandes d’asile sur dix sont rejetées, mais un « nombre considérable » de personnes restent pourtant sur le territoire, a déclaré Johan Forssell, ministre de la politique de migration et d’asile, lors d’une conférence de presse.Pour y remédier, la nouvelle législation propose que ces décisions restent valables pendant cinq ans à compter du départ de la personne du pays.
    Le texte prévoit aussi d’empêcher les demandeurs déboutés de solliciter un permis de séjour pour travail tout en restant en Suède.
    Cette réforme doit encore être validée par le Parlement, mais le gouvernement souhaite une entrée en vigueur dès avril prochain.
    Le gouvernement de centre-droit - une coalition minoritaire soutenue par les Démocrates de Suède, un parti anti-immigration - est arrivé au pouvoir en 2022 avec comme promesse de lutter contre l’immigration.
    En vertu de la législation actuelle, une demande d’asile rejetée et une décision d’expulsion deviennent caduques au bout de quatre ans après leur entrée en vigueur, que la personne ait quitté le pays ou non. Si la demande est rejetée, « vous devez quitter le pays », a lancé Johan Forssell, ajoutant que le système actuel permet aux demandeurs d’asile déboutés de faire réexaminer leur dossier,
    Une règle qui encourage certains à « entrer dans la clandestinité » pendant quatre ans avant de déposer une nouvelle demande sans avoir quitté la Suède, a-t-il déploré.
    Selon le gouvernement, environ 25 % des demandes d’asile déposées en 2023 provenaient de personnes dont les refus précédents avaient atteint ce délai de prescription.La Suède a accueilli un grand nombre de personnes souhaitant immigrer sur son sol depuis les années 1990, principalement en provenance de régions en proie à des conflits, notamment d’ex-Yougoslavie, de Syrie, d’Afghanistan, de Somalie, d’Iran et d’Irak.En 2015, pendant la crise des migrants en Europe, la Suède a accueilli 160 000 demandeurs d’asile, dont beaucoup de Syriens, soit le taux d’accueil le plus élevé par habitant dans l’Union européenne. Le pays cherche aujourd’hui à pousser un maximum de personnes d’origine étrangère à quitter le pays. La coalition de droite au pouvoir a notamment proposé en septembre d’augmenter le montant de l’aide au retour volontaire des migrants dans leur pays d’origine. Le gouvernement souhaite le faire passer à 30 000 euros par personne. Plus récemment, la Suède s’est jointe à plusieurs autres pays européens pour annoncer, quelques heures seulement après la chute de Bachar al-Assad en Syrie, la suspension des demandes d’asile pour les Syriens.

    #Covid-19#migrant#migration#suede#asile#politiquemigratoire#sante#syrie#afghanistan#somalie#iran#irak#retour

  • Une journée afghane à Lyon : rompre le silence

    La première fois que l’association lyonnaise Femmes Contre les Intégrismes est venue en aide à des Afghanes, c’était en 2001… Près d’un quart de siècle plus tard, vendredi 29 novembre 2024, et dans le cadre des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, l’association a organisé une journée de solidarité dans le cadre de son programme « Libres de corps et d’esprit ». L’esprit de résistance est toujours là, bien que si peu audible dans le fracas du monde actuel.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/10/20/afghanistan-on-est-en-suspens-ni-morts-ni-vivants/#comment-63634

    #international #afghanistan

  • Afghanistan : l’ONU dénonce l’interdiction aux femmes de poursuivre des études médicales

    Le Bureau des Nations Unies pour les droits de l’homme (HCDH) a dénoncé jeudi l’interdiction faite aux femmes en Afghanistan de suivre des cours dans des établissements médicaux privés.
    Cette interdiction « est un nouveau coup direct porté par les autorités de facto aux femmes et aux filles afghanes. Il s’agit de la dernière d’une longue série de mesures discriminatoires parrainées par l’État visant les femmes et les filles dans les domaines de l’éducation, du travail et autres », a dit une porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), Ravina Shamdasani, dans une déclaration à la presse.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/10/20/afghanistan-on-est-en-suspens-ni-morts-ni-vivants/#comment-63617

    #international #afghanistan