Coronavirus et discriminations en Chine : l’Afrique monte au créneau
#Covid-19#migrant#migration#Chine#discrimination#Africains
▻https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/04/15/coronavirus-et-discriminations-en-chine-l-afrique-monte-au-creneau_6036664_3
Face au Covid-19, des Africains discriminés en Chine et une diaspora inquiète
#Covid-19#migrant#migration#Chine#Africains#discrimination#diaspora
►https://www.france24.com/fr/20200414-chine-covid-19-africains-victimes-discrimination-diaspora-inquiet
Guangzhou réaffirme l’équité du traitement des étrangers_china.org.cn
Guangzhou est le seul port commercial de Chine, qui est resté ouvert pendant 2000 ans, résultant en une composition large et complexe de résidents étrangers. D’après le maire, plus de 86000 étrangers vivaient à Guangzhou au 25 décembre 2019, dont 13652 ressortissants africains. Au 10 avril, près de 50000 résidents étrangers n’avaient toujours pas pu retourner à Guangzhou du fait de l’épidémie. La ville compte donc actuellement 30768 résidents étrangers, dont 4600 Sud-Coréens, 4553 Africains et 2987 Japonais.
#Covid-19#Chine#Canton#Africains#migrant#migration
▻http://m.china.org.cn/orgdoc/doc_1_31445_1588858.html
Guangzhou est le seul port commercial de Chine, qui est resté ouvert pendant 2000 ans, résultant en une composition large et complexe de résidents étrangers. D’après le maire, plus de 86000 étrangers vivaient à Guangzhou au 25 décembre 2019, dont 13652 ressortissants africains. Au 10 avril, près de 50000 résidents étrangers n’avaient toujours pas pu retourner à Guangzhou du fait de l’épidémie. La ville compte donc actuellement 30768 résidents étrangers, dont 4600 Sud-Coréens, 4553 Africains et 2987 Japonais.
Guangzhou traite tous les étrangers arrivant dans la ville de manière égale
Selon les chiffres officiels, à la date du 10 avril, Guangzhou comptait 30.768 habitants étrangers. Les cinq pays d’origine ayant le plus grand nombre de ressortissants à Guangzhou sont la République de Corée, le Japon, les Etats-Unis, le Canada et la Russie. Un total de 4.553 Africains, soit 14,8% de la population étrangère, vivent dans cette ville.
#Covid-19#Chine#Canton#étrangers#migrant#migration#confinement#Africains
▻http://french.china.org.cn/china/txt/2020-04/12/content_75922465.htm
Coronavirus : sale temps en Chine pour les Africains de Canton
Conséquence : les autorités ont dû tester ou placer en quarantaine quelque 2.000 personnes avec lesquelles ils avaient été en contact, a rapporté un média d’Etat.
Canton a jusqu’au dernier bilan établi jeudi fait état de 114 cas « importés ». Parmi eux figurent 16 Africains, le reste étant des ressortissants chinois.
Une statistique qui n’a toutefois pas freiné la suspicion à l’égard de la communauté africaine de la ville.
Plusieurs Africains racontent à l’AFP avoir été chassés de leurs logements, puis refusés dans des hôtels.
#Covid-19#Chine#migrant#migration#Canton#Africains#xenophobe
▻https://www.lepoint.fr/monde/coronavirus-sale-temps-en-chine-pour-les-africains-de-canton-11-04-2020-2370
Les Africains en Chine, face aux discriminations lors de la lutte contre le Coronavirus, répond Pekin.
非洲人被指在华遭遇“防疫歧视” 北京回应
#Covid-19#migrant#migration#Chine#africains#discriminations
▻https://www.dwnews.com/%E4%B8%AD%E5%9B%BD/60174930/%E6%96%B0%E5%86%A0%E8%82%BA%E7%82%8E%E9%98%B2%E6%8E%A7%E9%9D%9E%E6%B4%B2%E4%
#Achille_Mbembe : peut-on être étranger chez soi ?
L’#Afrique doit être la première à libérer les circulations, à élaguer les frontières héritées de la colonisation, à refonder entièrement la politique des visas d’un pays à l’autre du continent. Pour ne plus dépendre des diktats de l’Europe et fonder enfin un droit à l’#hospitalité.
De nos jours, l’une des manières de vulnérabiliser des millions de gens est de les empêcher de bouger.
De fait, la structuration contemporaine de notre monde est de plus en plus fondée sur une répartition inégale des capacités de mobilité et de circulation, ainsi que de cette ressource qu’est désormais la vitesse.
De ce point de vue, l’Afrique est doublement pénalisée, du dehors comme du dedans.
Elle est pénalisée du dehors parce que les Africains ne sont les bienvenus nulle part dans le monde. Il n’y a pas un seul pays au monde où des Africains ou des gens d’origine africaine arrivent, peu importe par quels moyens, et sont accueillis au son des tambours et des trompettes. Partout où ils font leur apparition, ils sont les plus exposés à toutes sortes d’entraves, à l’incarcération et à la déportation (1). En vérité, très peu de pays au monde veulent des Africains ou des personnes d’origine africaine parmi eux.
Elle est pénalisée du dehors parce qu’un nouveau régime global de mobilité est en train de se mettre en place. Il participe d’une nouvelle partition de la Terre. Il est une dimension fondamentale de la nouvelle course pour la domination du cosmos (des régions polaires, des océans, des déserts, des continents extraterrestres).
Un pacte continental
Ce nouveau régime de gouvernement des mobilités humaines repose sur des dispositifs de sécurité qui sont de plus en plus électroniques, biométriques, de plus en plus militarisés. Ces dispositifs sont aussi et de plus en plus somatiques, dans le sens où leurs cibles principales, ce sont des corps rendus abjects, jugés de trop, qui ne comptent pas, et que l’on est en droit de neutraliser. De gré ou de force, ces corps sont donc appelés à déguerpir des espaces qu’ils occupent.
Ce nouveau régime repose enfin sur l’externalisation des frontières. Ainsi de l’Europe dont les frontières s’étendent désormais bien loin de la Méditerranée. En étendant ses frontières au-delà de la Méditerranée et en les rendant mobiles, l’Europe cherche en réalité à abroger la souveraineté des Etats africains sur la gestion de leurs populations, qu’il s’agisse de la gestion du nombre (d’où la relance des débats sur la démographie africaine) et de la gestion des mouvements (qui peut bouger, qui ne doit pas bouger, qui ne peut bouger qu’à certaines conditions).
Mais l’Afrique est aussi pénalisée du dedans par le fait que nous sommes le continent au monde qui compte le plus grand nombre de frontières internes. C’est ici que la taxe sur la mobilité est la plus chère au monde. Il faut donc élaguer les frontières.
Libérer les circulations est devenu un impératif. Il y va non seulement de la survie de millions de nos gens, mais aussi de la réaffirmation de notre souveraineté. Comment le faire de façon pragmatique ?
Il faut rouvrir le débat sur le principe de l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation. Ce principe fut ratifié par les Etats africains en 1963 au moment de la fondation de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Ce faisant, les Africains endossèrent la partition du continent opérée lors de la conférence de Berlin en 1884 par les puissances européennes.
Il faut rouvrir ce débat dans la mesure où ce principe d’intangibilité, qui était supposé consacrer la souveraineté des Etats nationaux, est désormais un facteur d’émasculation de cette souveraineté dans le contexte des politiques antimigratoires poursuivies par l’Europe.
Il faut le rouvrir non pas pour abolir dans l’immédiat les frontières héritées de la colonisation, mais pour définir des étapes concrètes visant à atteindre cet objectif d’ici à 2050.
Nous avons besoin de définir, pour nous, notre propre politique migratoire. Celle-ci ne doit pas dépendre des diktats de l’Europe. Ceci exige la mise en place d’un pacte continental sur les migrations intra-africaines. L’objectif de ce pacte serait de transformer le continent en un vaste espace de circulation pour tous ses enfants.
Des expériences ont déjà cours et vont dans ce sens, notamment dans plusieurs parties de l’Afrique de l’Ouest.
Dans l’immédiat, il nous faut déclarer un moratoire sur les déportations. Il nous faut mettre un terme à la longue histoire des déportations et des déplacements forcés sur ce continent. Il faut arrêter les déportations. Nous devons, en ce siècle, mettre un terme à cette horrible pratique qui aura confiné les Africains à ne jamais se déplacer que dans des chaînes. Il faut désenchaîner les corps noirs, arrêter de les souiller, et ouvrir, pour nous-mêmes, une nouvelle page de notre longue lutte pour l’affranchissement et la dignité.
Plus concrètement encore, nous devons procéder à une refonte générale de la politique des visas à l’intérieur de l’Afrique. Les nouvelles technologies nous permettent, par exemple, de passer à un nouveau stade où chaque détenteur d’un passeport africain qui voyage à l’intérieur du continent se verrait octroyer un visa à l’arrivée.
Il nous faut encourager les Etats à passer des accords réciproques qui permettent d’abroger les visas entre eux.
Cette phase de détente devrait ouvrir la voie à des changements plus structurels et à long terme. Elaguer puis moderniser les frontières, dans le sens de les rendre plus fluides, afin qu’elles puissent favoriser le passage et la flexibilité.
Un énorme travail est à faire de ce point de vue en matière de modernisation des régimes d’identité. Que d’ici à 2050 chaque Africain puisse disposer d’un acte de naissance, d’une carte d’identité, bref de documents biométriques virtuellement infalsifiables. Si au passage un tel effort aboutit à élargir le champ des surveillances, ce sera le modique prix à payer pour intensifier les circulations internes.
Aller au-delà des lumières
Le recours aux nouvelles technologies nous permettra également de mettre en place des bases de données que les Etats pourront partager entre eux dans le but de diminuer les risques, car ceux-ci existent. En matière d’échanges commerciaux, l’une des priorités est l’instauration de postes douaniers uniques qui permettraient d’alléger la contrebande aux frontières.
L’Afrique doit sortir du paradigme de la clôture et de l’enfermement qui anime la politique antimigratoire de l’Union européenne. Nous devons aller au-delà des notions héritées des Lumières, à l’instar du « droit d’hospitalité ». En matière de traitement des étrangers et des hôtes, nos traditions philosophiques ont toujours reposé sur un socle anthropologique élargi. Le sociologue marocain Mehdi Alioua a ainsi montré comment, dans les oasis du désert saharien, une tradition multiséculaire d’hospitalité a longtemps prévalu.
Elle reposait sur une agriculture qui soutenait cette hospitalité. Faute de palmiers, arbres fruitiers et légumineuses étaient mis à contribution. Une partie des récoltes était toujours épargnée. Des protéines et calories étaient réservées pour les voyageurs, mais aussi les oiseaux et les insectes qui arrivaient à l’improviste, surtout en cas de disette.
Que dire du droit à une demeure (right of abode) inscrit dans la Constitution ghanéenne ? Il s’agit du droit à un abri, le droit sinon à un chez-soi, du moins à un lieu que l’on peut habiter en tout repos.
Dans le cas ghanéen, les bénéficiaires d’un tel droit sont essentiellement des personnes de descendance africaine dont les ancêtres furent autrefois déportés à l’époque de la traite des esclaves. Il s’agit donc de personnes qui, à un titre ou à un autre, sont nos parents, des êtres humains avec lesquels nous lient des liens de parenté lointains et, au besoin, fictifs. Ces parents ne sont pas des allogènes. Mais ils ne sont pas non plus des autochtones ou des natifs d’un lieu.
Il existe donc dans nos traditions des bases pour élargir le débat contemporain sur les migrations et le sortir des impasses philosophiques d’une Europe qui tourne en rond. Le droit à l’hospitalité suppose un visiteur qui vient d’ailleurs, qui n’est pas un parent, qui est un allogène, et un hôte, un autochtone, qui le reçoit, l’héberge et au besoin prend soin de lui. Ce droit est supposé bénéficier non seulement aux visiteurs, mais aussi aux réfugiés, à ceux et celles qui fuient une menace. Dans ses considérations sur la paix perpétuelle, Kant affirme que ce droit à l’hospitalité est un droit universel.
Il est inconditionnel dans le sens où, à supposer qu’un étranger frappe à notre porte et demande à rentrer, nous sommes dans l’obligation de lui ouvrir la porte et de lui accorder un abri si, en le renvoyant chez lui, il risque de perdre sa vie. Kant précise cependant que nous ne sommes pas obligés de faire de cet étranger un membre à part entière de notre communauté. Son séjour parmi nous ne peut pas être permanent par définition. Ce séjour est appelé, à un moment donné, à prendre fin car il est de la nature de l’étranger de devoir repartir à un moment donné.
Le droit ghanéen à une demeure peut être élargi au-delà des parents réels ou fictifs. Le rêve est que chacun puisse affirmer : « Le chez-moi, c’est le cosmos. » C’est l’ensemble de l’univers dont je suis l’un des habitants parmi d’autres habitants. Alors que notre monde devient chaque jour plus petit et que le temps nous est désormais compté, il nous faut réhabiliter cette appartenance première à l’univers. Elle doit primer sur l’appartenance seconde à un Etat territorial donné.
▻https://www.liberation.fr/debats/2019/11/13/achille-mbembe-peut-on-etre-etranger-chez-soi_1763182
#Mbembe #frontières #ouverture_des_frontières #immobilité #vulnérabilité #vulnérabilisation #immobilisation #capacité_de_mobilité #capacité_de_circulation #Africains #contrôles_frontaliers #corps #externalisation_des_frontières #externalisation #frontières_internes #liberté_de_mouvement #liberté_de_circulation #souveraineté #colonisation #intangibilité_des_frontières #déportation #visas #régimes_d'identité #circulation_interne #droit_d'hospitalité #droit_à_une_demeure (#right_of-abode) #chez_soi #chez-soi
En lien avec le thème de #faire_monde :
Le rêve est que chacun puisse affirmer : « Le chez-moi, c’est le cosmos. » C’est l’ensemble de l’univers dont je suis l’un des habitants parmi d’autres habitants. Alors que notre monde devient chaque jour plus petit et que le temps nous est désormais compté, il nous faut réhabiliter cette appartenance première à l’univers. Elle doit primer sur l’appartenance seconde à un Etat territorial donné.
ping @karine4
Cinq ans après, Ferguson, Missouri, reste hanté par la terreur policière
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/090819/cinq-ans-apres-ferguson-missouri-reste-hante-par-la-terreur-policiere
Le 9 août 2014, un jeune homme noir de dix-huit ans était tué par la police à Ferguson, Missouri. Au cœur des États-Unis, la mort de Michael Brown allait déclencher des mois de révolte et faire résonner les mots « Black Lives Matter » dans le monde entier. La répression policière fut massive. Cinq ans plus tard, des décès d’activistes non élucidés alimentent les rumeurs.
#Etats-Unis #Africains-Américains,_Etats-Unis,_suprémacistes_blancs,_violences_policières,_racisme,_Noirs,_Missouri,_Ferguson,_black_lives_matter,_Saint_Louis,_A_la_Une
Fresque à l’Assemblée nationale à Paris...
Cette #fresque trône dans mon lieu de travail, l’@AssembleeNat. C’est censé est un truc commémoratif. Imagine-t-on des Juifs représentés ac l’imagerie antisémite pour une commémoration ? Ces traits sont des caricatures issus d’une longue tradition européenne. C’est + qu’une honte
ping @reka
« Dans les nouvelles aventures de l’art » de Willem chez Cornélius, il y a une planche sur les frères Di Rosa et oui ! Ils sont deux, Hervé & Richard. (1959 et 1963) Peintres français issus de la Figuration Libre, ils se disputent en 1999 par voie judiciaire la paternité de leur oeuvre commune.
▻https://seenthis.net/messages/777966
Ne pas oublier que cette fresque est aussi sexiste et elle diffuse des fake news sur l’histoire française.
#sexisme #intersectionnalité #suffrage #historicisation #invisibilisation
A (ré)écouter, ce reportage radio en 4 épisodes sur l’esclavage dans les Antilles françaises :
►https://seenthis.net/messages/780964
@cdb_77 merci d’avoir recopié le post, cette personne est Manon Monmirel Je regrette juste d’avoir été sur cette bouse de twitter pour le savoir. Et supporter de voir la haine des commentaires qui suivent, digne des forums de la dépêche du midi, un flot éructé d’irréductibles racistes et sexistes très fier d’eux.
Elle est pas belle cette fresque qui illustre un article sur l’abolition de l’esclavage sur le site de l’assemblée nationale ???
1794 : la première abolition
▻http://www2.assemblee-nationale.fr/14/evenements/2016/abolition-de-l-esclavage-1794-et-1848/1794-la-premiere-abolition
Fresque d’Hervé Di Rosa installée, au Palais Bourbon, dans la galerie d’accès aux tribunes du public
Quelle honte merde ! #racisme_d'état
Son dessin me disait quelque chose, mais juste pour replacer dans le cadre général : dans ses dessins, les personnages ont tous cette bouche d’où qu’ils viennent, c’est un gimmick propre à ce mec depuis toujours (comme d’autres ce sont les gros nez patate, etc) :
Sauf que dans ce cadre là, avec des personnages très noirs, etc, ça fait carrément blackface, et ils auraient dû prendre en compte ce contexte pour la perception que pourront avoir les gens.
Je crois pas au hasard @rastapopoulos
Je trouve très douteux qu’on commande à ce mec une fresque sur l’abolition de l’esclavage quand on connait son trait.
Oula oui ca passe pas du tout dans ce contexte ! Et même Di Rosa a été maladroit sur ce sujet, il aurait fallu un vilain blanc esclavagiste à grosse lèvre qui pleur pour qu’on comprenne que c’est pas une caricature raciste.
Fresque d’Hervé Di Rosa installée, au Palais Bourbon, dans la galerie d’accès aux tribunes du public - © Assemblée nationale
Oui @odilon c’est ce que je dis, quand on sait qu’il dessine comme ça, ensuite un dessin c’est pas interprété pareil suivant le contexte où il se trouve, et qui le regarde, donc vu qu’ils savent ça, soit il aurait pas fallu prendre ce dessinateur… soit dans le dessin lui-même il aurait fallu des éléments qui font que des blancs aussi ont la même tête ou autre truc qui permet de comprendre que c’est pas une blackface, comme le dit @mad_meg . Mais donc oui c’est pas du tout du tout le bon choix pour ce contexte.
En fait il y a un blanc à grosse lèvres un peu plus loin, avec une fake news sexiste sur le suffrage universel !
En France, alors que les hommes obtiennent le droit de vote « universel » en 1848, les femmes devront attendre 1944 pour l’obtenir et 1945 pour l’exercer pour la première fois.
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_de_vote_des_femmes#En_France
Je voie qu’on parle de ces blackfaces aussi sur l’oiseau bleu
▻https://twitter.com/MariannesNoires/status/1113130513047478274
Le Di Rosa c’est en place depuis 1991 ! Il est grand temps de demander à Nadia Valentine de le recouvrir
De mon coté je m’occupe de leur immonde tapisserie
►https://ecole-athena.blogspot.com/2019/04/blackface-et-fakenews-au-palais-bourbon.html
#abjection : racisme décomplexé et colonialisme en mode « no limit ». Ça craint ...
Aaah, la figuration libre, personne n’a jamais osé dire que c’était de la merde des années 80 avec des types qui cherchaient le filon en sautant sur toutes les opportunités de caser leur caca, comme pour les DiRosa. Je me fais ce petit plaisir, tralala.
Ah voilà c’est parce que j’ai été au MIAM à Sète ya quelques années que ça me disait bien quelque chose (moi et la mémoire des noms…). Yavait des trucs intéressants au MIAM quand même hein. La même journée au musée Paul Valery tout en haut, on avait vu une très grande exposition Miro… c’était autre chose.
Aah les années 80… personnellement, depuis le collège déjà, je suis pour un autodafé d’au moins 75% de tout ce qui s’est fait durant cette décennie. :D
L’artiste ne veut pas se justifier :
►https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/sete/accuse-racisme-artiste-setois-herve-di-rosa-reagit-vive
Di Rosa dit ;
Cette œuvre est une fresque de deux fois 20 mètres de long. « On m’avait demandé de choisir deux lois qui me paraissaient essentielles. Pour moi, c’était le vote des femmes et l’abolition de l’esclavage. La peinture que vous voyez le plus souvent représente 1/10ème de la totalité de l’œuvre. »
Pour le vote des femmes c’est raté aussi.
Causerie de l’ADAGP sur cette fresque de Di Rosa intitulée « Quelles sont les nouvelles formes de censure dans l’Art ? »
▻https://www.youtube.com/watch?v=Rd9DP47w-30
Pas vu non plus @mad_meg mais je trouve impressionnant ce retour lexical de la censure .
J’aurai préféré « comment l’art défend l’indéfendable » / « où se cache l’art d’extrême droite ? » / « l’art qui pue est-il de l’art ? » / « Est-ce interdit de questionner l’art ? » / « L’art raciste est-il un art ? » /
J’ai plein de titres de conférences&débats tout prêts tout chauds !
Car en fait non, ce n’est pas de la censure, ni un autodafé, c’est juste une question : ça vous gêne pas de passer tout les jours devant un truc qui insulte l’humanité ?
Nous sommes en 2019, et on ose encore nous servir cela...
Vu en Italie.
#Caffè_medaglia_d'oro #colonialisme #noirs #racisme #café #Africains #image #représentation
Participation active du #Maroc à la réunion des ministres des #AE #africains et #nordiques
▻https://www.marocafrique.info/mafrique/i/22854663/participation-active-du-maroc-la-reunion-des-ministres-des-ae-africai
▻https://cmsphoto.ww-cdn.com/resizeapi/87cea37458c7c97b03e17624e62206a5ff9edd7b/3200/-1
Il pourrait s’agir de #Mohammed_Soudani, devenu #réalisateur :
Nato nel 1949 a El-Asnam, in Algeria, Mohammed Soudani è emigrato 30 anni fa in Ticino, dove è diventato uno dei registi cinematografici e televisivi svizzeri più apprezzati e creativi. Al microfono di Sinceramente parla delle sue vivissime e produttive “radici doppie”.
Mohammed Soudani
Mohammed Soudani est né en 1949 à Orléansville (aujourd’hui Chlef) en Algérie d’une famille d’origine malienne. Après sa scolarité en Algérie, il fait ses études à l’institut des hautes études cinématographiques (IDHEC) à Paris. En 1980, Mohammed Soudani complète sa formation comme directeur de la photographie aux États-Unis. Il est chef-opérateur sur les longs métrages de Sidiki Bakaba et Roger Gnoan M’Bala en Côte d’Ivoire.
La denuncia di don Zerai (Habeshia): migranti africani discriminati a beneficio dei siriani
Fondatore Habeshia, anche eritrei e somali fuggono dalle guerre ma per l’Europa non hanno gli stessi diritti
▻http://www.adnkronos.com/fatti/cronaca/2015/09/08/denuncia-don-zerai-habeshia-migranti-africani-discriminati-beneficio-dei-
#asile #migrations #réfugiés #catégorisation #Syriens #Africains #discrimination
Fièvre jaune, court métrage #animé de Ng’endo Mukii
Comment se fait-il que les femmes africaines se sentent fréquemment « un peu mal dans leur peau » ? Faut-il y voir l’impact de la publicité qui suggère qu’une peau claire serait plus belle que la leur ?
▻http://www.arte.tv/guide/fr/049374-000/fievre-jaune?autoplay=1
La réalisatrice Ng’endo Mukii s’intéresse à la couleur de peau et au concept de race. Au fil du temps, les représentations et théories auxquelles ces notions sont associées ont évolué. D’après Ng’endo Mukii, le décalage « topographique » entre l’illusion de la beauté et la réalité déforme notre perception de la couleur de la peau et du corps. A l’heure de la mondialisation, les canons de beauté sont uniformisés, ce qui altère l’image que les gens ont d’eux-mêmes. Dans certains pays d’Afrique, des femmes tentent d’atteindre cet idéal esthétique en utilisant des crèmes éclaircissantes.
Réalisatrice, scénariste, animatrice et monteuse, Ng’endo Mukii est originaire du Kenya. En Afrique, elle a fréquenté une école catholique avant d’aller étudier au Royal College of Art de Londres. En 2012, elle termine brillamment sa formation avec « Fièvre jaune », son film de fin d’études.
#colorisme #hierachie #couleur #africains #femmes #noirs #peau #corps #ressal
Aminata Soumaoro, la semeuse de grève de Château-d’Eau
Originaire de Guinée-Conakry, Aminata était la plus jeune des dix-huit coiffeurs et manucures du 57, boulevard de Strasbourg, à Paris, qui ont « grévé » pendant dix mois pour la paie et les papiers. Depuis la victoire en avril, elle commence à esquisser son avenir en France.
▻http://www.humanite.fr/aminata-soumaoro-la-semeuse-de-greve-de-chateau-deau-581410
#femmes #luttes #france #africains-européens
Les artistes africains contemporains prêts à conquérir le monde
Des expositions à succès comme « Beauté Congo » à la Fondation Cartier, des noms connus tel #Chéri_Samba : les artistes africains contemporains ont le vent en poupe et devraient vite côtoyer les meilleurs créateurs occidentaux dans les grandes galeries et lors d’événements internationaux.
L’un des traits les plus frappants de « Beauté Congo » (jusqu’au 15/11) est l’incroyable diversité des oeuvres : aquarelles délicates d’Albert Lubaki, photos en noir et blanc de la vie nocturne à Kinshasa dans les années 50 de Jean Depara, peintures politiquement subtiles de Chéri Samba, immenses maquettes de villes imaginaires de Bodys Isek Kingelez (décédé en 2015), portraits superposant les motifs de JP Mika.
Comment, les #africains sont capables de faire autre chose que de l’#art_brut !!! Incroyable, non ? Allez encore un effort et nous allons nous apercevoir qu’en plus il y a des différences entre l’art du Mozambique et celui de la Tunisie (pardon, la Tunisie c’est le maghreb et pas l’Afrique.
Dois-je également souligné qu’ici, c’est le concept occidental de l’art qui est appliqué. Vous me direz que c’est le seul qui compte, c’est lui qui fait le #marché_de_lArt.
African-American Life, Double-Exposed - NYTimes.com
▻http://lens.blogs.nytimes.com/2015/04/17/african-american-life-double-exposed/?_r=0#
The late 1930s image by Eliot Elisofon shows Zack Brown taking a picture of two dapper African-American men on a Harlem street. It challenged the then-dominant view of black urban life, focusing on dignity instead of suffering, self-possession instead of defeat, happiness instead of sorrow. Mr. Elisofon’s picture also reminds us of the powerful role of photography in African-American life, how the medium — and black photographers — helped reshape the image of a people.
This evocative photograph appears in “Through the African American Lens,” the first in a four-volume series, “Double Exposure” (NMAAHC/Giles), devoted to the collection of more than 15,000 photographs compiled by the Earl W. and Amanda Stafford Center for African American Media Arts at the Smithsonian’s National Museum of African American History and Culture in Washington.
Immigration : les #Africains délaissent l’#Europe pour le #Maroc
Le Maroc est de longue date une terre de transit pour les migrants venus d’Afrique subsaharienne en quête de « l’eldorado » européen.
▻http://afrique.lepoint.fr/economie/immigration-les-africains-delaissent-l-europe-pour-le-maroc-22-11-20
#migration #pays_de_transit #pays_de_destination #Destination_Maroc #migration_Nord_Sud
Entre Hongkong et Canton, le rêve chinois des entrepreneurs africains
▻http://www.lemonde.fr/economie/video/2013/09/24/entre-hongkong-et-canton-le-reve-chinois-des-entrepreneurs-africains_3483596
▻http://www.dailymotion.com/video/x153gng_entre-hongkong-et-canton-le-reve-chinois-des-entrepreneurs-afri
Dans le sud de la Chine, des milliers d’Africains alimentent le commerce vers leur continent d’origine. Au moins vingt mille d’entre eux se sont par exemple installés à Canton, à la poursuite du rêve chinois, alors que le commerce entre leur continent et la Chine se développe. Leur nombre est faible par rapport au million de Chinois qui résident en Afrique, mais ces immigrants jouent un rôle clé dans le commerce entre les deux pays.
Dans un pays où les préjugés sont monnaie courante, être un entrepreneur africain peut se révéler difficile. Mais les hommes d’affaires apportant leurs compétences - et leur argent - aident à combattre ces stéréotypes.
Une concurrence accrue et la hausse des coûts de la main-d’œuvre font que tous ne réussissent pas. Mais la communauté, dont l’arrivée à Canton date des années 1990, dispose d’un réseau de soutien qui permet à chacun d’avoir de l’ambition.
#Chine
des milliers d’ #Africains alimentent le commerce vers leur #continent d’origine
« Depuis la création d’Israël en 1948, c’est environ 90.000 #juifs éthiopiens qui ont... »
▻http://levant.tumblr.com/post/59669617267
“Depuis la création d’Israël en 1948, c’est environ 90.000 juifs éthiopiens qui...
#israel #ethiopiens #ethiopie #afrique #alya #migrations #racisme #falashmoras #africains #societe #integration #assimilation #immigation
Japon : ces « gaijin » africains qui réussissent
Ils viennent du Burkina, du Niger ou du Sénégal. Au Japon, un pays pas forcément très accueillant, ils ne sont que des « gaijin », des étrangers. Pourtant, certains s’en tirent professionnellement très bien.
▻http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2741p052.xml0
#Japon #gaijin #africains #migrants #migration #travail #emploi #réussite
#WATTSTAX - 1972 - Rufus Thomas - Breakdown
Concert donné le 20 août 1972 au #Los_Angeles Coliseum, pour commémorer le 7e anniversaire des émeutes noires de 1965 de L.A et dont il fut tiré un film.
Je ne peux m’empêcher d’ajouter le lien vers la vidéo de The Bar-kays @ Wattstax :
►http://www.youtube.com/watch?v=U1n8Zt--s3o
« I’m a son of a bitch ! » :)
Pour info presque tous les membres de ce groupe ont disparu dans l’accident d’avion d’Otis Redding en 1967... ▻http://fr.wikipedia.org/wiki/The_Bar-Kays
Mais ne t’empêche pas, seenthis est bien là pour partager. merci donc. Ouch Otis Redding avait 26 ans, jamais imaginé qu’il était aussi jeune, le papi du pop.
Courte vidéo sur les Rabbit Foot Minstrels (show in the American South between 1900 and the late 1950s), la formation dans laquelle fut Rufus Thomas à ses débuts, jusqu’à 1500 people (si mon anglais ne me fait pas défaut), wow ! Caravane de camions, Blackfaces de noirs par des noirs, moonwalking …