L’OIM et Harvard lancent une étude sur les flux migratoires en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale | Organisation internationale pour les migrations
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Genève - En collaboration avec le Centre François-Xavier Bagnoud pour la santé et les droits de l’homme de l’Université de Harvard, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) lance une étude conjointe intitulée « See migration like water : An Analysis of IOM Flow Monitoring Survey Data on Migration Flows in West and Central Africa ». Le rapport analyse les flux migratoires et les vulnérabilités des migrants lors de leurs périples à l’intérieur et au départ de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale.
La région de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale offre de nombreux exemples de schémas migratoires dynamiques, notamment une longue histoire de flux migratoires infrarégionaux et interrégionaux divers. La complexité et l’évolution rapide des caractéristiques de la mobilité dans la région, associées à l’émergence de nouveaux défis et risques, comme la COVID-19, aggravent les risques le long des itinéraires migratoires et laissent de nombreux migrants sans protection.
Le rapport appelle à une compréhension globale et contextualisée des vulnérabilités des migrants à travers les itinéraires migratoires les plus populaires d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale - en examinant les facteurs de risque et de protection aux niveaux individuel, familial, communautaire et structurel.L’étude est fondée sur les données du suivi des flux de la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM recueillies auprès de plus de 110 000 migrants, à travers 38 points de transit dans 7 pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale. En outre, des données qualitatives issues d’entretiens avec des experts menés en 2020 éclairent l’impact de la COVID-19 sur les périples des migrants et leur bien-être.
Cette étude conjointe s’inscrit dans le cadre d’un effort plus large de l’OIM pour recueillir et diffuser des données empiriques solides sur les dynamiques et les vulnérabilités migratoires afin de soutenir les progrès vers le renforcement de la migration sûre, notamment pour soutenir la mise en œuvre du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières et réaliser les Objectifs et cibles de développement durable (ODD) liés à la migration.
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]]>Les Nations unies en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale sont préoccupées par la vulnérabilité accrue des migrants en pleine COVID-19 | Organisation internationale pour les migrations
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Le Réseau régional des Nations Unies sur les migrations et le Comité exécutif régional des Nations Unies sur la COVID-19 en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale s’inquiètent pour le bien-être de millions de migrants à travers la région en pleine crise de COVID-19. Bien qu’ils soient confrontés aux mêmes menaces sanitaires de la COVID-19 que tout autre être humain, les migrants peuvent être exposés à un niveau de vulnérabilité plus élevé lié à la discrimination et à l’exclusion dans leurs conditions de vie et de travail ou dans leur accès aux services de base, notamment les soins de santé. Dans ces circonstances difficiles, les migrants peuvent être exposés à des exactions et d’autres violations des droits de l’homme.
Plus de 30 000 migrants sont actuellement bloqués aux frontières et plus de 2 000 attendent une aide dans des centres de transit surpeuplés où ils sont exposés à un risque accru d’infection par la COVID-19. Depuis l’apparition de l’épidémie dans la région, des milliers de personnes ont été abandonnées dans le désert par les passeurs et les trafiquants le long des itinéraires migratoires. Certains ont été expulsés, mettant leur vie et leur santé en danger, tandis que d’autres sont victimes de discrimination, de discours haineux et de xénophobie.
Alors que les gouvernements d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale prennent des mesures préventives telles que la fermeture des frontières pour protéger leurs pays de la propagation de la COVID-19, les migrants, y compris ceux en situation irrégulière, peuvent être touchés de manière disproportionnée, incapables d’accéder aux soins de santé, aux services sociaux ou de se protéger. En outre, la fermeture des frontières limite davantage les possibilités de migration régulière, y compris le retour, tout en obligeant les migrants à emprunter des itinéraires migratoires plus dangereux et en les exposant au risque d’être exploités, extorqués ou maltraités.
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]]>ENTRETIEN AVEC… Aboubakry Ngaïdé, député Afrique centrale, sur le rapatriement : « Des gens qui attendent 50 000 F ne peuvent se payer un billet d’avion » | Lequotidien Journal d’informations Générales
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C’est dans ce contexte, justement, que nos compatriotes qui sont majoritairement des commerçants dans ces pays sont restés pendant deux à trois mois sans travailler. Naturellement, à force de consommer sans avoir des rentrées d’argent, on ne peut tenir longtemps. C’est ce qui leur est arrivé puisqu’ils ont épuisé leurs économies, s’il leur en restait encore. C’est une situation très difficile et je peux vous dire qu’il y en a qui souffraient d’autres maladies avant le Covid-19 et qui voulaient rentrer au Sénégal.
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