• Nantes, 17/9/20 : avant-première « Un pays qui se tient sage »
    http://www.davduf.net/nantes-17-9-20-avant-premiere-un-pays-qui-se

    En avant première et en présence du réalisateur David Dufresne Le mot du distributeur :

    « Alors que s’accroissent la colère et le mécontentement devant les injustices sociales, de nombreuses manifestations citoyennes font l’objet d’une répression de plus en plus brutale. Le documentaire « Un pays qui se tient sage » invite à approfondir, interroger et confronter leurs points de vue sur l’ordre social et la légitimité de l’usage de la violence par l’État. » Lieu : Le Concorde Horaire : Jeudi 17 (...) #Agenda

    http://www.les-bien-aimes.fr

  • Rennes, 18/9/20 : avant-première « Un pays qui se tient sage »
    http://www.davduf.net/rennes-18-9-20-avant-premiere-un-pays-qui-se

    La séance sera accessible aux personnes sourdes et malentendantes. Zoé Crescoli, interprète LSF sera présente avant et après la séance afin de pouvoir participer au débat en compagnie du réalisateur. Suivie d’un débat avec le réalisateur et Gwendal Leroy, gilet jaune éborgné. Le mot du distributeur : « Alors que s’accroissent la colère et le mécontentement devant les injustices sociales, de nombreuses manifestations citoyennes font l’objet d’une répression de plus en plus brutale. Le documentaire « Un (...) #Agenda

  • Orléans, 13/9/20 : « Un pays qui se tient sage » en avant-première au Cinéma Les Carmes
    http://www.davduf.net/orleans-13-9-20-un-pays-qui-se-tient-sage-en

    Suivie d’un débat avec le réalisateur et invités. Le mot du distributeur :

    « Alors que s’accroissent la colère et le mécontentement devant les injustices sociales, de nombreuses manifestations citoyennes font l’objet d’une répression de plus en plus brutale. Le documentaire « Un pays qui se tient sage » invite à approfondir, interroger et confronter leurs points de vue sur l’ordre social et la légitimité de l’usage de la violence par l’État. » Lieu : Cinéma Les Carmes, Orléans Horaire : 15h30 Événement (...) #Agenda

  • Saint-Etienne, 9/9/2020 ; avant-première « Un pays qui se tient sage »
    http://www.davduf.net/saint-etienne-9-9-2020-avant-premiere-un-pays-qui

    Suivie d’un débat avec le réalisateur et invités, en présence du Collectif d’Autodéfense, de Solidarité et de Soutien aux Inculpé.es Stéphanois.es Le mot du distributeur :

    « Alors que s’accroissent la colère et le mécontentement devant les injustices sociales, de nombreuses manifestations citoyennes font l’objet d’une répression de plus en plus brutale. Le documentaire « Un pays qui se tient sage » invite à approfondir, interroger et confronter leurs points de vue sur l’ordre social et la légitimité de (...) #Agenda

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  • Angoulème, 10/9/20 : avant-première « Un pays qui se tient sage »
    http://www.davduf.net/angouleme-10-9-20-avant-premiere-un-pays-qui-se

    Suivie d’un débat avec le réalisateur et invités. Le mot du distributeur :

    « Alors que s’accroissent la colère et le mécontentement devant les injustices sociales, de nombreuses manifestations citoyennes font l’objet d’une répression de plus en plus brutale. Le documentaire « Un pays qui se tient sage » invite à approfondir, interroger et confronter leurs points de vue sur l’ordre social et la légitimité de l’usage de la violence par l’État. » Lieu : La Cité internationale de la bande dessinée et de (...) #Agenda

  • Amiens, 17/10/20 : ciné-débat avec les Mutilés pour l’exemple
    http://www.davduf.net/amiens-17-10-20-cine-debat-avec-les-mutiles-pour

    En marge du week-end amiénois de trois jours consacré aux violences policières, projection d’« Un pays qui se tient sage » suivie d’un débat avec Melanie Ngoye-Gaham et Vanessa Langard du collectif des Mutilés pour l’exemple, David Dufresne et autres invités. Le mot du distributeur :

    « Alors que s’accroissent la colère et le mécontentement devant les injustices sociales, de nombreuses manifestations citoyennes font l’objet d’une répression de plus en plus brutale. Le documentaire « Un pays qui se tient (...) #Agenda

  • Saint-Ouen l’Aumône, le 4/9/20 : avant-première de « Un pays qui se tient sage »
    http://www.davduf.net/saint-ouen-l-aumone-le-4-9-20-avant-premiere-de

    Avant-première le vendredi 4 septembre à 20h30 à Utopia St-Ouen l’Aumône en présence du réalisateur et écrivain David Dufresne, ainsi que celle du Collectif de Défense des Jeunes du Mantois et Justice et Vérité pour Babacar Gueye. Le mot de l’organisateur Cette soirée est dédiée à la mémoire de Zineb Redouane, octogénaire tuée à sa fenètre par une grenade lacrymogène le 2 décembre 2018 et à celle de Steve Maia Caniço, noyé dans la Loire après une charge policière. « Môme ! On ne dit pas les sergents de ville, (...) #Agenda

  • La Roche sur Yon, 11/9/20 : avant-première « Un pays qui se tient sage »
    http://www.davduf.net/la-roche-sur-yon-11-9-20-avant-premiere-un-pays

    Avant-première en présence du réalisateur David Dufresne et en partenariat avec le collectif C’EST MAI TOUTE L’ANNEE Tarif réduit : 6€ Suivie d’un débat avec le réalisateur et invités. Le mot du distributeur :

    « Alors que s’accroissent la colère et le mécontentement devant les injustices sociales, de nombreuses manifestations citoyennes font l’objet d’une répression de plus en plus brutale. Le documentaire « Un pays qui se tient sage » invite à approfondir, interroger et confronter leurs points de vue sur (...) #Agenda

  • Valence, 22/8/20 : « Un pays qui se tient sage » en avant-première aux AMFiS 2020 - La France insoumise
    http://www.davduf.net/valence-22-8-20-un-pays-qui-se-tient-sage-en

    Projection suivie d’un débat en présence du réalisateur et de Danièle Obono et Ugo Bernalicis (députés LFI). L’événement, organisé en pleine campagne Drômoise, près de Valence au Palais des Congrès de Châteauneuf-sur-Isère. Le mot de l’organisateur David Dufresne, écrivain et réalisateur français dévoilera son nouveau long métrage « Un pays qui se tient sage » en avant-première lors des AMFiS d’été de La France insoumise. Après un long travail de recensement des violences policières, notamment lors des (...) #Agenda

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    • Dans le même mois que la sortie de votre film, sort le film de fiction « POLICE » ( 2 septembre) avec Omar Sy
      https://www.imdb.com/title/tt9850344/releaseinfo?ref_=tt_dt_dt
      Il incarne un policier de la PAF, qui (a priori) développe quelques remords lors de la reconduite à la frontière....
      A la sortie mondiale du film à Berlin, et alors qu’il en avait toute la liberté, Omar Sy ne s’était pas aventuré à relié la fiction à la réalite, à savoir à faire quelconque remarque sur les violences policières commises aux frontières en France : https://www.radioeins.de/programm/sendungen/berlinale/berlinale_talk/police.html
      Entre temps, il a pris une position publique : https://www.nouvelobs.com/manifestations-pour-george-floyd/20200604.OBS29699/exclusif-l-appel-d-omar-sy-reveillons-nous-ayons-le-courage-de-denoncer-l

      Va-t-il donc avoir le courage de dénoncer les violences policières commises aux frontières pendant sa tournée de promo en septembre ? Espérons que oui.

      Ce jeudi 30 juillet, la justice a condamné à des peines de prison avec sursis de 18 mois et 2 ans deux agents de la Police aux Frontières pour des faits de violences, usage de faux et détournement de fonds à l’encontre d’un jeune mineur exilé...

      Un procès rare

      Jeudi 2 juillet 2020, deux agents de la Police aux frontières comparaissaient devant le tribunal
      de Gap, l’un pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique sur
      une personne mineure » exilée, l’autre pour « usage de faux en écriture » et « détournement
      de fonds publics ». La tenue de ce procès avait été rendue possible grâce à un enregistrement
      audio accablant… et aux signalements d’atteintes aux droits à la frontière que Tous Migrants
      et d’autres associations adressent sans relâche à la justice.

      « C’est un procès rare pour des pratiques dont on sait qu’elles sont régulières », avait déclaré Me
      Brengarth, avocat de la victime et de Tous Migrants, partie civile au procès. « Le dossier
      révèle qu’il ne s’agit pas de faits isolés. Il est indispensable que la justice puisse rétablir le
      droit de ceux que nous devons protéger. » Le 2 juillet, après 5 heures d’audience, le procureur avait requis deux ans de prison avec sursis contre le premier prévenu et 18 mois avec sursis contre le second.

      https://tousmigrants.weebly.com/sinformer/darmanin-setouffe-mais-la-justice-fait-son-travail

  • Profili critici delle attività delle ONG italiane nei centri di detenzione in Libia con fondi A.I.C.S.


    https://sciabacaoruka.asgi.it/wp-content/uploads/2020/07/Profili-critici-delle-attivita%CC%80-delle-ONG-italiane-nei-centr

    Résumé du rapport en anglais :
    https://sciabacaoruka.asgi.it/wp-content/uploads/2020/07/ENG-executive-summary.pdf

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    Commentaire sur le site de Melting Pot :

    Profili critici delle attività delle ONG italiane nei centri di detenzione in Libia con fondi #AICS. ASGI presenta il rapporto sugli interventi finanziati dall’#Agenzia_Italiana_per_la_Cooperazione_e_lo_Sviluppo nei centri di detenzione libici

    Tra queste troviamo: #Emergenza_Sorrisi, #Helpcode (già #CCS), #CEFA, #CESVI, #Terre_des_Hommes_Italia, #Fondation_Suisse_de_Deminage, #GVC (già #We_World), #Istituto_di_Cooperazione_Universitaria, #Consorzio_Italiano_Rifugiati (#CIR), #Fondazione_Albero_della_Vita.
    I progetti, alcuni dei quali sono ancora in corso di realizzazione, sono stati finanziati con 6 milioni di euro dall’Agenzia Italiana per la Cooperazione e lo Sviluppo (AICS).

    L’iniziativa ha suscitato, sin dall’emanazione del primo bando a novembre 2017 molto scalpore nell’opinione pubblica, sia perché il sistema di detenzione per migranti in Libia è caratterizzato da gravissimi e sistematici abusi (“è troppo compromesso per essere aggiustato”, aveva detto il Commissario ONU per i diritti umani) sia per la vicinanza temporale con gli accordi Italia-Libia del febbraio 2017. I centri di detenzione libici infatti, soprattutto quelli ubicati nei dintorni di Tripoli che sono destinatari della maggior parte degli interventi italiani, sono destinati ad ospitare anche migranti intercettati in mare dalla Guardia Costiera Libica, a cui l’Italia ha fornito e tuttora fornisce un decisivo appoggio economico, politico e operativo.

    Il rapporto si interroga quindi sulle conseguenze giuridiche degli interventi attuati, a spese del contribuente italiano, nei centri di detenzione libici.

    Anzitutto, si mette in discussione la logica stessa dell’intervento ideato dall’AICS, mostrando come in larga misura le condizioni disumane nei centri, che i Bandi mirano in parte a migliorare, dipendano da precise scelte del governo di Tripoli (politiche oltremodo repressive dell’immigrazione clandestina, gestione affidata a milizie, assenza di controlli sugli abusi, ubicazione in strutture fatiscenti, mancata volontà di spesa, ecc.). I Bandi non condizionano l’erogazione delle prestazioni ad alcun impegno da parte del governo libico a rimediare a tali criticità, rendendo così l’intervento italiano inefficace e non sostenibile nel tempo.

    In secondo luogo, il rapporto osserva come nei centri nei pressi di Tripoli le ONG italiane svolgano un’attività strutturale, che si sostituisce in parte alle responsabilità di gestione quotidiana dei centri che spetterebbe al governo libico. Inoltre, alcuni interventi non sono a beneficio dei detenuti ma della struttura detentiva, preservandone la solidità strutturale e la sua capacità di ospitare, anche in futuro, nuovi prigionieri.

    In terzo luogo, alcuni interventi sono volti a mantenere in efficienza infrastrutture anche costrittive, come cancelli e recinzioni, cosicché potrebbe profilarsi un contributo al mantenimento di detenuti nella disponibilità di soggetti notoriamente coinvolti in gravissime violazioni di diritti fondamentali.

    Infine, il rapporto si interroga sulla destinazione effettiva dei beni e dei servizi erogati. L’assenza di personale italiano sul campo e il fatto che i centri siano in gran parte gestiti da milizie indubbiamente ostacolano un controllo effettivo sulla destinazione dei beni acquistati. L’approssimativa rendicontazione da parte di alcune ONG delle spese sostenute sembra avvalorare il quadro di scarso o nullo controllo su quanto effettivamente attuato dagli implementing partner libici sul campo. Non può così escludersi che di almeno parte dei fondi abbiano beneficiato i gestori dei centri, ossia quelle stesse milizie che sono talora anche attori del conflitto armato sul territorio libico nonché autori delle già ricordate sevizie ai danni dei detenuti.

    Il rapporto conclude osservando che l’intervento italiano è direttamente funzionale alla strategia di contenimento dei flussi irregolari di migranti attraverso meccanismi per la loro intercettazione, trasferimento in Libia, detenzione e successiva rimozione dal territorio libico attraverso rimpatrio nel paese di origine o resettlement in Paesi terzi.

    Il rapporto, pur ponendo alcuni interrogativi cruciali, non fornisce un quadro esaustivo, in quanto l’AICS ha sempre negato l’accesso ad alcuni documenti-chiave, quali i testi dei progetti, necessari a comprendere appieno la situazione.

    https://www.meltingpot.org/Profili-critici-delle-attivita%CC%80-delle-ONG-italiane-nei.html

    #Libye #asile #migrations #centres_de_détention #détention #ONG #ONG_italiennes #rapport #aide_du_développement #développement #coopération_au_développement #financement

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    Ajouté à la métaliste migrations et développement :
    https://seenthis.net/messages/733358

    • La realtà libica raccontata attraverso un rapporto sugli interventi finanziati da fondi AICS nei centri di detenzione

      Il rapporto presentato da ASGI nell’ambito del progetto Sciabaca e Oruka

      Il 15 luglio nell’ambito del progetto Sciabaca e Oruka è stato pubblicato dall’ASGI un interessante rapporto sugli interventi attuati da alcune ONG italiane nei centri di detenzione per stranieri in Libia.

      Il rapporto «Profili critici delle attività delle ONG italiane nei centri di detenzione in Libia con fondi A.I.C.S.» [1] rappresenta un’analisi critica sull’operato in Libia dei progetti di alcune ONG finanziate dal nostro Paese. Si tratta di un’analisi che evidenzia soprattutto le grandi contraddizioni che si celano dietro tali interventi, le enormi lacune e soprattutto le pesanti violazioni dei diritti umani da parte del governo di Tripoli.

      Si parla di progetti, alcuni dei quali ancora in corso, finanziati con 6 milioni di euro dall’Agenzia Italiana per la Cooperazione e lo Sviluppo (AICS). Progetti che non hanno sicuramente migliorato le condizioni dei tanti migranti detenuti presso i centri libici.

      In particolare, il rapporto osserva come “nei centri nei pressi di Tripoli le ONG italiane svolgano un’attività strutturale, che si sostituisce in parte alle responsabilità di gestione quotidiana dei centri che spetterebbe al governo libico”, ma purtroppo tale attività non serve a superare le mancanze del governo libico e a migliorare la condizione generale dei soggetti detenuti. Infatti, vi sono delle pre-condizioni che non permettono di cambiare lo stato delle cose neppure con gli interventi che arrivano attraverso questi progetti.

      A tale proposito, è significativo il contesto generale in cui si inseriscono i progetti presi in considerazione dal rapporto pubblicato da ASGI. Non va infatti dimenticato che in Libia la detenzione di cittadini stranieri nei centri è disposta da un’autorità amministrativa (il Ministero dell’Interno) e che tale decisione non è soggetta ad alcun vaglio da parte delle autorità giurisdizionali. La detenzione, poi, è disposta per un tempo indeterminato e si accompagna alla pratica dei lavori forzati.
      Ma non solo.

      Le autorità libiche, con la limitata eccezione di alcune nazionalità, non distinguono tra migranti irregolari e richiedenti asilo bisognosi di protezione internazionale e, in ultimo, non sono previsti meccanismi successivi di controllo sulla legalità della detenzione disposta. Un quadro molto chiaro che si pone in netta violazione dei più elementari principi di tutela dei diritti umani e in aperto contrasto con il diritto internazionale.

      In questo quadro generale, si inseriscono gli interventi finanziati dal Governo italiano con i Bandi che vengono specificamente analizzati nel rapporto in commento. E, la descrizione che ne viene data è, a dir poco, drammatica. Una situazione, quella nei centri libici, “non determinata dalla temporanea impossibilità di un governo in difficoltà nel fornire assistenza volta a salvare le vite delle persone più vulnerabili”.

      Infatti, le condizioni in cui sono detenute migliaia di cittadini stranieri in Libia sembrano essere dovute non da circostanze esterne indipendenti dalla volontà del governo libico ma da sue precise scelte in merito alla:
      – mancata erogazione di servizi di base (cibo, medicine, ecc.), a fronte di una non trascurabile capacità di spesa pubblica;
      – detenzione di un numero di persone eccessivo rispetto agli spazi disponibili;
      – ubicazione in strutture intrinsecamente inadeguate allo scopo;
      – detenzione di persone vulnerabili quali donne e bambini anche in assenza di garanzie ed appositi servizi loro dedicati;
      – detenzione di persone in modo arbitrario (per durata indefinita, senza alcuna procedura legale, controllo giurisdizionale, registrazione formale o possibilità di accesso ad un avvocato);
      – gestione solo nominale da parte del Ministero libico di molti centri, di fatto gestiti da milizie;
      – assenza di meccanismi di prevenzione o controllo sugli abusi commessi in tali centri.

      Nello specifico, il rapporto fa emergere una serie di contraddizioni che sono intrinseche alla situazione politica della Libia e rispetto alle quali gli aiuti economici e logistici approvati con gli accordi tra Libia ed Italia del 2017 nulla possono.

      La ragione di questi accordi allora è da rinvenire esclusivamente nella volontà di limitare l’afflusso di migranti verso il continente europeo, senza alcuna considerazione di quelle che sono le condizioni in cui versano coloro che vengono trattenuti nel paese libico.

      Come più volte sottolineato dai più attenti osservatori, assistiamo ad un fenomeno di “esternalizzazione” delle frontiere europee con l’aggravante che in questi nuovi territori ove si esercita il controllo si ha una vera e propria sospensione del diritto internazionale e continue violazioni dei diritti umani. Non interessa se chi viene trattenuto sia un richiedente asilo o possa essere iscritto ad una categoria protetta. Non vi è distinzione tra uomini, donne e bambini. Sono tutti semplicemente migranti destinati a vivere la stessa drammatica situazione di detenzione arbitraria e indefinita, di violenze e di torture.

      In più, dalla lettura del rapporto, viene in evidenza l’esistenza di un problema a monte che concerne le politiche migratorie europee che sono, purtroppo, finalizzare esclusivamente al contenimento dei flussi migratori. Si tratta di una impostazione del discorso da parte dei Paesi europei che influenza pesantemente le scelte legislative che vengono compiute e gli interventi concreti che vengono fatti. Una errata impostazione delle politiche migratorie che si aggiunge ai tanti problemi concreti presenti in Libia. Non possiamo infatti dimenticare che la Libia è un paese politicamente instabile, caratterizzato da un controllo del territorio da parte di milizie armate che estromettono lo Stato e si sostituiscono a questo. Milizie rispetto alle quali è impossibile intervenire da parte delle ONG che non possono neppure effettuare un controllo sull’utilizzo effettivo che viene fatto dei beni acquistati con il denaro pubblico.

      Stando così le cose, non stupisce lo stato dei centri di detenzione libici. Una situazione di grande precarietà, di sovraffollamento, di carenza di cibo, di carenze strutturali degli edifici utilizzati, di mancanza di attenzione alle donne e ai bambini, di assenza di assistenza sanitaria.

      Nelle conclusioni del Rapporto, i ricercatori che si sono dedicati a questa attenta analisi dei progetti delle ONG italiane in Libia evidenziano quanto già abbiamo avuto modo di dire in precedenza. Tali progetti sono uno dei tasselli di cui si compone il complesso mosaico che riguardo i rapporti bilaterali tra Italia e Libia.

      Una stagione di accordi che prende le mosse dal noto memorandum del mese di febbraio 2017 e che mira soprattutto a limitare l’afflusso di migranti privi di visto di ingresso dal territorio libico a quello italiano.

      Un altro tassello è sicuramente costituito dalle missioni (peraltro rifinanziate dal nostro Parlamento pochi giorni fa) di addestramento e sostegno alla Guardia Costiera libica sempre da parte del nostro Stato.

      Lo scopo di questi accordi è quello di bloccare o riportare in Libia i migranti irregolari, detenerli in questo Paese e, poi, eventualmente smistarli verso altri paese terzi come il Niger o il Ruanda (o rimpatriarli nei paesi di origine).

      Tutto quello che accade durante e dopo non interessa. Non interessano gli strumenti che vengono utilizzati per bloccare le partenze, non interessano i metodi che vengono adoperati dalla Guardia costiera per bloccare i migranti, non interessa lo stato di detenzione a cui sono sottoposti. In vista del contenimento dei flussi migratori tutto è consentito alla Libia.

      https://www.meltingpot.org/La-realta-libica-raccontata-attraverso-un-rapporto-sugli.html

  • Caen Hérouville-St Clair, 30/08/20 : avant-première « Un pays qui se tient sage »
    http://www.davduf.net/caen-herouville-st-clair-30-08-20-avant-premiere

    L’avant-première au Café des Images sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur David Dufresne, animée par Emmanuel Burdeau. Le mot du réalisateur : « Tous les pays du monde sont confrontés aux violences policières. Pour les démocraties, c’est un enjeu devenu crucial à leur propre survie. Le film questionne cette définition de Max Weber : « l’État revendique le monopole de la violence physique légitime ». Qu’est-ce que l’État ? La violence légitime ? Qui lui dispute son monopole ? Et qui en tient le (...) #Agenda

  • Caen Hérouville-St Clair, 30/08/20 : avant-première « Un pays qui se tient sage »
    http://www.davduf.net/caen-herouville-st-clai-30-08-20-avant-premiere

    L’avant-première au Café des Images sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur David Dufresne, animée par Emmanuel Burdeau. Le mot du réalisateur : « Tous les pays du monde sont confrontés aux violences policières. Pour les démocraties, c’est un enjeu devenu crucial à leur propre survie. Le film questionne cette définition de Max Weber : « l’État revendique le monopole de la violence physique légitime ». Qu’est-ce que l’État ? La violence légitime ? Qui lui dispute son monopole ? Et qui en tient le (...) #Agenda

  • Valence, 22/8/20 : « Un pays qui se tient sage » en avant-première aux AMFiS 2020 - La France insoumise
    http://www.davduf.net/valence-24-8-20-un-pays-qui-se-tient-sage-en

    La projection aura lieu le samedi 22 août au soir et sera suivie d’un débat en présence du réalisateur. L’événement, organisé en pleine campagne Drômoise, près de Valence au Palais des Congrès de Châteauneuf-sur-Isère. Le mot du distributeur : « Alors que s’accroissent la colère et le mécontentement devant les injustices sociales, de nombreuses manifestations citoyennes font l’objet d’une répression de plus en plus brutale. Le documentaire « Un pays qui se tient sage » invite à approfondir, interroger et (...) #Agenda

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  • Port Leucate, 24/08/20 : « Un pays qui se tient sage » en avant première aux 12e université d’été du NPA
    http://www.davduf.net/port-leucate-24-08-20-un-pays-qui-se-tient-sage

    PROJECTION DÉBAT UN PAYS QUI SE TIENT SAGE (2020), film documentaire de David Dufresne en avant-première, sur les violences d’État, en présence du réalisateur. Détails et organisation 12e université d’été du NPA : https://npa2009.org/arguments/politique/12e-universite-dete-du-npa-brochure-programme #Agenda

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  • Pantin, 21/08/20 : « Un pays qui se tient sage » en avant-première aux Journées d’été des Écologistes / Génération.s
    http://www.davduf.net/pantin-21-08-20-un-pays-qui-se-tient-sage-en

    Diffusion en avant-première au cinéma 104 (Pantin) d’« Un Pays qui se tient sage », en présence du réalisateur David Dufresne, à 17h. La projection sera suivie d’un débat « Police de la République ou police d’État ? Pour une police au service des citoyen.ne.s » Le débat se tiendra avec Soumahoro Maboula, maîtresse de conférences à l’université de Tours, militante antiraciste et afroféministe, et Elisabeth Johnson, directrice générale du Forum Français pour la sécurité urbaine Le mot de l’organisateur : « (...) #Agenda

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  • Poitiers, 19/09/20 : avant première d’« Un pays qui se tient sage »
    http://www.davduf.net/poitiers-19-09-20-avant-premiere-d-un-pays-qui-se

    Avant première d’Un pays qui se tient sage au Cinéma Le Dietrich, Poitiers, 19 septembre 2020, 20h30, en présence du réalisateur Le mot du distributeur :

    Alors que s’accroissent la colère et le mécontentement devant les injustices sociales, de nombreuses manifestations citoyennes sont l’objet d’une répression de plus en plus brutale. « Un pays qui se tient sage » invite des citoyens à approfondir, interroger et confronter leurs points de vue sur l’ordre social et la légitimité de l’usage de la violence (...) #Agenda

  • Paris, 15/09/20 : avant-première Un pays qui se tient sage
    http://www.davduf.net/paris-15-09-20-avant-premiere-un-pays-qui-se

    Depuis 2003, le festival de cinéma d’Attac « Images mouvementées » s’emploie à informer et à susciter la réflexion collective sur des questions cruciales de ce début de XXIe siècle en s’appuyant sur une programmation cinématographique exigeante et éclectique. Celle-ci associe courts, moyens et longs-métrages, documentaires et fictions, films français et étrangers, anciens et récents, ayant eu une large diffusion ou non. Le festival accueille régulièrement des avant-premières. Un pays qui se tient sage de (...) #Agenda

  • Saint-Nazaire, 12/9/20 : avant-première Un pays qui se tient sage
    http://www.davduf.net/saint-nazaire-12-9-20-avant-premiere-un-pays-qui

    CINÉMA JACQUES TATI 12 septembre 2020 à 20h30 Alors que s’accroissent la colère et le mécontentement devant les injustices sociales, de nombreuses manifestations citoyennes sont l’objet d’une répression de plus en plus violente. Un pays qui se tient sage invite des citoyens à approfondir, interroger et confronter leurs points de vue sur l’ordre social et la légitimité de l’usage de la violence par l’Etat. En présence de David Dufresne Sélection Quinzaine des Réalisateurs 2020 plein tarif 6,50€ tarif (...) #Agenda

  • Metz, 29/9/20 : avant-première Un pays qui se tient sage
    http://www.davduf.net/metz-29-9-20-avant-premiere-un-pays-qui-se-tient

    Festival Ciné Cool Cinéma Klub Metz - samedi 29 août 2020 à 20h00 EN PRESENCE DE L’EQUIPE DU FILM Avant première d’UN PAYS QUI SE TIENT SAGE suivie d’un débat avec le réalisateur David Dufresne et le sociologue Fabien Jobard. Une rencontre animée par Loïc Ballarini ( Université de Lorraine). Le film est soutenu par la Quinzaine des réalisateurs. Alors que s’accroissent la colère et le mécontentement devant les injustices sociales, de nombreuses manifestations citoyennes sont l’objet d’une répression de (...) #Agenda

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  • Strasbourg, 27/9/20 : avant-première Un pays qui se tient sage
    http://www.davduf.net/strasbourg-27-9-20-avant-premiere-un-pays-qui-se

    Festival Ciné Cool Cinéma Star - Strasbourg - jeudi 27 août 2020 à 20h15 EN PRESENCE DE L’EQUIPE DU FILM Avant première d’UN PAYS QUI SE TIENT SAGE suivie d’un débat avec le réalisateur David Dufresne Le film est soutenu par la Quinzaine des réalisateurs. Alors que s’accroissent la colère et le mécontentement devant les injustices sociales, de nombreuses manifestations citoyennes sont l’objet d’une répression de plus en plus brutale. UN PAYS QUI SE TIENT SAGE invite des citoyens à approfondir, (...) #Agenda

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  • #Handicap : le #contrat_social invalide #Datagueule_97
    https://peertube.datagueule.tv/videos/watch/1c3ec9fc-d0f8-41bb-a70f-8ebb80e03c18

    En 2018, en France : 2,8 millions d’handicapés reconnus + 2,3 millions non reconnus ; 400 millions de pénalités versées à l’#agefiph
    19 % de #chômage
    #aah : 900 €/ mois c/ 1026 €/mois pour le seuil de #pauvreté
    MDPH : délai moyen de 16 moisx
    80 % des #femmes en situation de handicap sont victimes de violences.

    Entretien avec Mme Anne-Sarah Kerdudo, directrice de l’association Droits pluriels.

    #invalidité #handicap_invisible #espaces_de_travail #espace_public #accessibilité #logement_accessible #loi_élan #ségrégation #inclusion #éducation_inclusive #établissements_médico-sociaux #discrimination #égalité des #droits

  • COVID-19 : Sommes-nous à nouveau induits en erreur par les entreprises pharmaceutiques ?
    https://www.investigaction.net/fr/covid-19-sommes-nous-a-nouveau-induits-en-erreur-par-big-pharma

    En mars 2020, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que l’épidémie de COVID-19 était une pandémie. Ce n’est pas une première foi. Dans un passé récent, l’OMS avait annoncé en juin 2009 que le H1N1 – connu aussi sous le nom de grippe porcine – était aussi une pandémie. Entre ces deux pandémies, de nombreux faits ont été négligés et il convient d’y revenir.


     
    Après l’épidémie de H5N1 (la grippe aviaire) et au début de celle de H1N1, les entreprises pharmaceutiques transnationales se sont lancées dans une compétition féroce pour fournir des traitements en l’absence de vaccins.

    Entre 2005 et 2009, l’antiviral oseltamivir, commercialisé par Roche sous le nom de Tamiflu, a réussi à être reconnu comme le médicament de choix pour la prévention et le traitement par plusieurs organismes internationaux tels que l’OMS, le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis d’Amérique et l’Agence européenne des médicaments.

    A cette époque, afin de préparer une “éventuelle opération de confinement”, l’OMS a reçu de Roche un don de trois millions de traitements d’oseltamivir destinés à constituer une réserve, selon le rapport du Comité d’examen du fonctionnement du Règlement sanitaire international (2005) en relation avec la pandémie de 2009 (H1N1) 2009, publié par l’OMS.

    L’OMS a encouragé les pays à introduire des plans de confinement rapide dans leurs mécanismes nationaux de préparation aux pandémies de grippe, selon le même rapport. En outre, l’OMS a élaboré dans le même but un “protocole de confinement rapide” reposant essentiellement sur l’oseltamivir.

    Comme il fallait s’y attendre, sous l’effet d’une panique globale de grande ampleur, Roche a reçu des commandes venues de pays du monde entier, notamment de l’Égypte. Des recherches ultérieures et la littérature révèlent que les décisions d’achat reposaient sur des essais cliniques financés par Roche, dont les résultats, selon les experts, étaient limités et incomplets, surtout en ce qui concerne l’efficacité et les effets secondaires du Tamiflu, dont certains se sont par la suite révélés dangereux.

    En outre, certaines informations fausses laissaient prévoir une flambée incontrôlable de l’infection. Une étude Cochrane a révélé que les bénéfices de l’oseltamivir étaient faibles en ce qui concerne la diminution des symptômes, car ce médicament ne réduisait leur durée que d’une demi-journée tout au plus.

    Les auteurs de cette étude, qui se sont arrangés pour obtenir les rapports complets des recherches cliniques originales, ont également pu se faire une idée plus claire des effets secondaires de l’oseltamivir. A la fin, l’étude Cochrane a posé la question de savoir si la constitution de réserves d’oseltamivir était justifiée.

    On peut voir ce qui précède sous un autre angle.
    Les entreprises pharmaceutiques font en général pression sur les gouvernements lors de telles crises. Durant la pandémie de H1N1, la méthode adoptée par Roche a consisté essentiellement à persuader les gouvernements de signer des conventions d’achat de Tamiflu car, à l’époque, les premiers arrivés étaient les premiers servis.

    Il est à relever que ces négociations ont eu lieu dans un contexte de tension mondiale et de compétition inavouée entre les pays pour se procurer le traitement le plus vite possible à une même et unique source.

    Une telle situation démontre la gravité des pratiques monopolistiques du marché pharmaceutique mondial. La probabilité de voir se répéter ce scénario est d’autant plus grande que les pays continuent à négocier l’accès aux médicaments sur un marché monopolistique, comme le prouve l’achat par les États-Unis à Gilead Sciences de tout le stock existant de remdesivir et les conventions d’achat préalables de vaccins potentiels par plusieurs pays européens.

    A l’époque, les ventes d’oseltamivir avaient dépassé les 18 milliards de dollars étasuniens, payés pour moitié par les gouvernements. Les États-Unis ont par exemple dépensé plus de 1,5 milliard de dollars pour constituer des stocks d’oseltamivir, en se fondant sur les recommandations du CDC, alors que le Royaume-Uni a dépensé pour sa part 770 millions de dollars étasuniens pour ce même médicament entre 2006 et 2014.

    Aucune donnée officielle n’est disponible concernant la somme totale dépensée par l’Égypte pour acheter de l’oseltamivir. Quelques informations ont cependant fait état d’un accord entre le ministère de la santé et Roche pour la livraison de 2 500 kg de l’ingrédient pharmaceutique actif de ce médicament, à fabriquer par une succursale de la faîtière pharmaceutique, dont le président a estimé la valeur à environ 100 millions de livres égyptiennes.

    L’OMS est une organisation intergouvernementale qui doit, à ce titre, rendre des comptes à ses États membres. En 2010, ces États membres ont évalué les performances de l’OMS qui avait déclaré que la grippe H1N1 était une pandémie. Cette décision avait suscité les réserves de la communauté scientifique internationale et des milieux politiques, qui estimaient qu’elle avait été prématurée, provoquant une confusion mondiale et coûtant des millions de dollars aux budgets des pays.

    Ce qu’il est important de relever à propos de la lutte contre la COVID-19 est qu’il n’y a pas de “nouveau” médicament qui ait été expérimenté contre le virus. Ceux qui font l’objet d’études sont connus ou sont déjà sur le marché. Les essais auxquels ils sont soumis visent à démontrer qu’ils ont un effet spécifique contre le virus SARS-CoV-2 qui provoque la COVID-19.

    Ce repositionnement ou cette réorientation de médicaments existants constitue une pratique courante dans la recherche en cas de flambées épidémiques soudaines. En outre, qui plus est, la recherche et le développement pharmaceutiques ne produisent plus de substances pharmaceutiques “nouvelles”, se contentant le plus souvent d’améliorer des produits existants ou de leur ouvrir des indications supplémentaires.

    Les essais cliniques menés par l’OMS ont débuté avec quatre propositions de traitement, pour la plupart fort coûteux. Trois mois après le début déclaré de la pandémie, la compétition s’est réduite à deux médicaments : le remdesivir, produit par Gilead Sciences, et le favipiravir, produit par FUJIFILM Toyama Chemical, sous le nom commercial d’Avigan, dont il a été rapporté plus tard qu’il n’avait pas montré d’effet convaincant dans certains essais contre le coronavirus, ce qui a repoussé son approbation jusqu’à la fin des essais.

    En mars dernier, avec l’épidémie de COVID-19, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a décidé d’accorder au remdesivir le “statut de médicament orphelin”, qui assure normalement à l’entreprise productrice toute une série de droits exclusifs en plus des droits de propriété intellectuelle.
    Cette décision a été accueillie avec surprise et scepticisme dans les milieux spécialisés du monde entier, en raison de sa teneur et de son calendrier.

    Selon les définitions qu’en donnent tant l’OMS que le droit étasunien, les maladies orphelines sont celles qui affectent un petit nombre d’individus d’une manière qui n’incite pas à la mise au point de médicaments pour les traiter, ce qui justifie aussi le prix potentiellement élevé de leur traitement.

    La COVID-19, déclarée pandémie, est tout le contraire d’une maladie orpheline et la désignation comme “médicament orphelin” révèle l’intention de l’entreprise de maximaliser les ventes et les bénéfices du remdesivir une fois que la FDA l’a approuvé.
    Avec l’augmentation du nombre de cas diagnostiqués aux États-Unis d’Amérique, des pressions croissantes ont conduit Gilead Sciences à retirer sa désignation de médicament orphelin. Quelques semaines plus tard, le remdesivir a été approuvé par la FDA pour utilisation en cas d’urgence sur des patients atteints de COVID-19, à la suite de quoi l’entreprise a fait un don de 1,5 millions de traitements au gouvernement étasunien.

    A la mi-avril, les médias ont rapporté que le gouvernement égyptien avait convenu avec FUJIFILM Toyama Chemical d’utiliser le favipiravir (Avigan) pour le traitement de la COVID-19 en Égypte. Cet accord ne s’est jamais matérialisé, car quelques semaines plus tard le ministre de la santé a annoncé que l’Égypte participerait à l’essai clinique du remdesivir coordonné par l’OMS.

    Entretemps, l’entreprise égyptienne Eva Pharma a signé un accord de licence volontaire non-exclusif avec Gilead pour la fabrication de remdesivir destiné à être distribué dans 127 pays. Actuellement, l’approvisionnement en Égypte et limité à l’aide aux patients hospitalisés en quarantaine.
    Une préoccupation croissante a commencé à se manifester sur le plan mondial face à la précipitation avec laquelle on a compté sur le remdesivir avant que son efficacité soit démontrée, d’autant plus que les résultats des essais publiés montrent qu’il n’y a aucun bénéfice thérapeutique ayant la moindre signification statistique.

    Des demandes de brevet ont été déposées pour le remdesivir dans de nombreux pays et certaines ont déjà été accordées. Le bureau des brevets égyptien a rejeté la demande pour le remdesivir en 2017 pour des raisons techniques, mais la décision finale reste en suspens car le demandeur a fait appel.

    Gilead a récemment fixé le prix du traitement par le remdesivir (6 flacons) à 3 120 dollars étasuniens pour les privés et à 2 340 dollars pour les régimes d’assurance nationaux aux États-Unis d’Amérique. Le prix de ce médicament est exorbitant et ne peut être justifié ni par les coûts de recherche et de développement, car il ne s’agit pas d’un nouveau composé, qui n’a donc pas été breveté dans plusieurs pays.

    Par ailleurs, la recherche a démontré que le coût de production du remdesivir pourrait ne pas dépasser 5,58 dollars par traitement. D’ailleurs, l’entreprise pharmaceutique indienne Cipla a annoncé qu’elle produirait une version générique du remdesivir au prix d’environ 400 dollars étasuniens.

    A la lumière des taux élevés d’incidence et de mortalité de la COVID-19, ainsi que des pressions exercées sur les gouvernements pour qu’ils prennent des mesures destinées à protéger leurs peuples, on assiste à une compétition entre les entreprises pharmaceutiques pour préserver leurs parts d’un marché mondial lucratif.

    Cette compétition se manifeste par des tentatives d’enrôler de grandes quantités de patients dans des essais cliniques hâtivement menés pour faire la démonstration de résultats favorables, ou défavorables, à un médicament donné, pour signer des conventions d’achat préalables avec des gouvernements, comme c’est le cas actuellement entre Gilead et le gouvernement étasunien, et pour chercher à faire enregistrer les brevets dans le plus grand nombre de pays possible afin d’y obtenir des droits exclusifs, notamment la possibilité de vendre le médicament au prix le plus élevé possible.

    Au milieu de la crise actuelle, dont les répercussions économiques et sociales au niveau mondial sont sans précédent, il est préoccupant d’assister au retour du scénario H1N1. Les gouvernements se lancent une fois de plus dans des “achats de panique” et accumulent de manière irrationnelle des stocks de médicaments, dont aucun n’a fait la preuve de son efficacité contre la COVID-19. Ne tire-t-on vraiment aucun enseignement du passé récent ?
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