#agence_française_pour_la_biodiversité

  • L’Agence française pour la #biodiversité victime de la sécheresse budgétaire
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    Les 21 mars dernier, Nicolas Hulot s’indignait devant les députés : le jour même, le dernier mâle rhinocéros blanc du Nord mourait au Kenya ; des scientifiques annonçaient la veille qu’un tiers des oiseaux ont disparu en 17 ans dans les campagnes françaises ; et en octobre, une étude avait constaté la baisse, en trente ans, de 80 % des insectes en Allemagne.

    « Cela ne provoque pas de la peine, pas de la colère, mais de la honte, lançait le ministre de la Transition écologique et solidaire devant l’Assemblée nationale. Il y a des tragédies invisibles et silencieuses dont on s’accommode tous les jours. Je veux un sursaut d’indignation. »

    Afin de défendre la biodiversité, le ministre dispose d’un nouveau bras armé : l’#Agence_française_pour_la_biodiversité (#AFB). Prévue par la loi Biodiversité de 2016, elle doit être à la protection de la biodiversité ce qu’est l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables. Son rôle est de connaître, protéger, et même « reconquérir » la biodiversité en France. L’AFB a été créée en janvier 2017, et vient donc de fêter sa première année. Mais ses moyens ne semblent, pour l’instant, pas à la hauteur de l’indignation du ministre.

    « Jamais un nouvel établissement public n’avait été installé en lui ajoutant de telles compétences, mais en maintenant ses moyens constants », regrettent les #syndicats des agents dans un communiqué publié fin janvier. Ils y fustigent « un état-major tétanisé par la #Cour_des_comptes », de nombreux « problèmes administratifs » et une explosion des #risques_psychosociaux.