Crise du logement : face à la pénurie de locations, les dossiers falsifiés deviennent monnaie courante
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/12/28/crise-du-logement-face-a-la-penurie-de-locations-les-dossiers-falsifies-devi
Dans les zones tendues, là où le fossé entre l’offre et la demande s’est creusé, trafiquer ses fiches de paie est souvent perçu comme le seul moyen de décrocher un appartement. Un phénomène qui touche désormais des personnes disposant d’un #revenu confortable.
La législation interdisant la mise en location des logements les plus mal isolés et énergivores (« passoires thermiques ») et la vague de transformations d’appartements en #meublés_touristiques, alimentée par le succès d’#Airbnb, participent au grippage du marché. Si bien que, en septembre, le site immobilier Particulier à Particulier (PAP) a vu ses offres de locations chuter de 15 % au niveau national (− 17 % en Ile-de-France), tandis que la demande progressait de 17 % (et de 20 % en région parisienne). Les agences Guy Hoquet reçoivent encore aujourd’hui plus de cent appels dans l’heure lorsqu’elles affichent une nouvelle annonce en Ile-de-France.
Chez Guy Hoquet, on expérimente aujourd’hui dans les agences volontaires la solution Vialink, qui, par le biais d’un outil d’intelligence artificielle, permet de vérifier plus d’une centaine de points de contrôle en croisant les bulletins de salaire, l’avis d’imposition, la pièce d’identité ou encore les données publiques disponibles, comme celles de Societe.com. Pour rétablir la confiance entre #locataires et #propriétaires, une start-up d’Etat, dénommée DossierFacile, offre également aux propriétaires une vérification de certaines pièces, notamment l’authentification de l’avis d’imposition. A chaque fois, il s’agit aussi bien de lutter contre les faux dossiers vendus clés en main sur Internet par des escrocs pour quelque 180 euros que de pister les retouches artisanales sur Word ou sur Photoshop.
#logement #pénurie #loyer #agences-immobilières #IDF #Paris #faux_dossiers #falsification #IA
]]>#Recherche : les tours de #passe-passe d’#Emmanuel_Macron
Le chef de l’Etat s’est targué d’un #bilan flatteur en matière d’investissement pour le monde de la recherche, en omettant des #indicateurs inquiétants et des promesses non tenues, tout en vantant une #concurrence délétère.
Devant un parterre de plusieurs centaines de scientifiques, le 7 décembre, à l’Elysée, le président de la République, Emmanuel Macron, était à l’aise, volontaire, et « en compagnonnage » avec la communauté académique, comme il l’a confessé. Mais c’est moins en passionné de science qu’en magicien qu’il s’est en fait comporté, escamotant ce qui ne rentrait pas dans son cadre, multipliant les tours de passe-passe, sortant quelques lapins du chapeau, pour aboutir à transformer les flatteries adressées à son auditoire en cinglantes critiques. Au point de faire « oublier » un autre discours célèbre, celui de Nicolas Sarkozy en janvier 2009, qui avait lâché : « Un chercheur français publie de 30 % à 50 % en moins qu’un chercheur britannique. (…) Evidemment, si l’on ne veut pas voir cela, je vous remercie d’être venu, il y a de la lumière, c’est chauffé… »
Premier tour de magie classique, celui de l’embellissement du bilan. Comme une baguette magique, son arrivée en 2017 aurait mis fin à des années de « #désinvestissement_massif ». Sauf que cela ne se voit pas dans le critère habituel de la part du PIB consacrée en recherche et développement (R&D), qui est restée stable depuis le début du premier quinquennat, à 2,2 %. Les estimations indiquent même une baisse à 2,18 % pour 2022.
Cela ne se voit pas non plus dans la part des #publications nationales dans le total mondial, dont il a rappelé qu’elle a baissé, sans dire qu’elle continue de le faire malgré ses efforts. Même les annexes au projet de loi de finances pour 2024 prévoient que cela va continuer. Pire, côté bilan, compte tenu de l’inflation, la « magique » #loi_de_programmation_de_la_recherche de 2020 donne en fait des #moyens en baisse aux #laboratoires l’an prochain.
Avec plus de « réussite », le président de la République a littéralement fait disparaître du paysage 7 milliards d’euros. Il s’agit de l’enveloppe, dont se prive volontairement l’Etat chaque année, pour soutenir la recherche et développement des entreprises – le #crédit_d’impôt_recherche – sans résultat macroéconomique. La part des dépenses de #R&D des #entreprises ne suit pas la progression du crédit d’impôt recherche. Mais il n’est toujours pas question d’interroger l’#efficacité du dispositif, absent de l’allocution, comme celle des mesures sur l’#innovation, le 11 décembre à Toulouse.
Autre rituel classique des discours, faire oublier les précédents. Le chef de l’Etat l’a tenté à deux reprises sur des thèmes centraux de son argumentaire : l’#évaluation et la #simplification. Dans son allocution de 2023, il regrette qu’en France « on ne tire toujours pas assez conséquence des évaluations », quand en novembre 2019, pour les 80 ans du CNRS, il critiquait « un système mou sans conséquence ». Entre ces deux temps forts, il a nommé à la tête de l’agence chargée des évaluations son propre conseiller recherche, #Thierry_Coulhon, qui n’a donc pas réussi à « durcir » l’évaluation, mais a été nommé à la tête du comité exécutif de l’Institut polytechnique de Paris.
Il y a quatre ans, Emmanuel Macron promettait également la « simplification », et obtenu… le contraire. Les choses ont empiré, au point qu’un rapport publié en novembre du Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur enjoint au CNRS de lancer une « opération commando » pour régler des #problèmes_administratifs, qu’un médaillé d’argent, ulcéré, renvoie sa médaille, et que le conseil scientifique du #CNRS dénonce les « #entraves_administratives ».
L’#échec de la #promesse de simplifier pointe aussi lorsqu’on fait les comptes des « #annonces » concernant le « #pilotage » du système. Emmanuel Macron a prévu pas moins de cinq pilotes dans l’avion : lui-même, assisté d’un « #conseil_présidentiel_de_la_science » ; le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche ; le « ministère bis » qu’est le secrétariat général à l’investissement, qui distribue des milliards jusqu’en 2030 sur des thématiques pour la plupart décidées à l’Elysée ; auxquels s’ajoutent les organismes de recherche qui doivent se transformer en « #agences_de_programmes » et définir aussi des stratégies.
Au passage, simplification oblige sans doute, le thème « climat, biodiversité et société durable » est confié au CNRS « en lien naturellement avec l’#Ifremer [Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer] pour les océans, avec l’#IRD [Institut de recherche pour le développement] pour le développement durable » ; enfin, dernier pilote, les #universités, qui localement géreront les personnels employés souvent par d’autres acteurs.
Finalement, le principal escamotage du magicien élyséen consiste à avoir parlé pendant une heure de recherche, mais pas de celles et ceux qui la font. Ah si, il a beaucoup été question des « meilleurs », des « gens très bons », « des équipes d’excellence » . Les autres apprécieront. Le Président promet même de « laisser toute la #liberté_académique aux meilleurs », sous-entendant que ceux qui ne sont pas meilleurs n’auront pas cette liberté.
Cette #invisibilisation et cette #privation_de_droits d’une bonne partie des personnels fonctionnaires sont d’une rare violence symbolique pour des gens qui, comme dans d’autres services publics, aspirent à bien faire leur métier et avoir les moyens de l’exercer. Ces derniers savent aussi, parfois dans leur chair, quels effets délétères peuvent avoir ces obsessions pour la #compétition permanente aux postes et aux moyens. Et accessoirement combien elle est source de la #complexité que le chef de l’Etat voudrait simplifier.
La « #révolution », terme employé dans ce discours, serait évidemment moins d’accélérer dans cette direction que d’interroger ce système dont on attend encore les preuves de l’#efficacité, autrement que par les témoignages de ceux qui en bénéficient.
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/12/21/recherche-les-tours-de-passe-passe-du-president-macron_6207095_3232.html
#ESR #Macron #France #université #facs
Les #Agences_de_l’eau en mode essorage
Indépendantes de l’État, ces structures décisives dans la gestion de la ressource sont pourtant l’objet de multiples #pressions pour financer le #lobby agricole.
Depuis quelques jours, les grands acteurs des guerres de l’eau en France jouent aux chaises musicales. On a ainsi vu mercredi dernier, le 6 décembre, #Arnaud_Rousseau, le président de la #FNSEA (#Fédération_nationale_des_syndicats_d’exploitants_agricoles), annoncer lui-même depuis le perron de Matignon que le gouvernement renonçait d’une part à taxer les agriculteurs qui polluent les sols et les eaux en utilisant des #pesticides et d’autre part à augmenter la #redevance de ceux qui irriguent tant et plus. La Première ministre, Élisabeth Borne, s’est contentée d’observer sagement la scène. Ce mardi, à Rennes, d’autres agriculteurs ont exprimé leur colère. Ils ont manifesté et même occupé des bâtiments de l’État pour demander, entre autres, l’arrêt du glyphosate et la taxation des pesticides. Évidemment, ils étaient pour la plupart affiliés à la Confédération paysanne. Ils revendiquaient surtout le paiement de plusieurs dizaines de millions d’euros de subventions qui leur ont été promis et qui doivent financer des mesures agro-écologiques dans leurs fermes. Le grand perdant de ce jeu de chaises musicales, où chacun semble prendre une place inattendue ? Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, qui n’a visiblement aucune assise. Il laisse la parole à la FNSEA, et il laisse – vous le verrez, c’est un document que se sont procuré Les Jours – son homologue chargé de l’Agriculture, Marc Fesneau, lui remonter les bretelles sur un dossier qui concerne pourtant de très près l’environnement et des établissements publics dont il a la charge, les Agences de l’eau.
Pour comprendre cette situation, il faut vous présenter un peu plus ces mastodontes aussi importants que méconnus. La France compte six Agences de l’eau, dont les territoires sont délimités en fonction de l’écoulement des eaux : chacune règne sur un grand bassin hydrographique. Les personnes qui connaissent bien ces assemblées – et elles sont plutôt rares – en sont fières et les surnomment les « parlements de l’eau ». Car, en théorie, ces agences dotées d’un budget conséquent – plus de 12 milliards d’euros sur la période 2019-2024 – sont indépendantes de l’État et gérées par des collèges représentants tous les utilisateurs de la ressource : consommateurs, collectivités, industriels, agriculteurs, pêcheurs… Chacun de ces acteurs finance le budget des Agences via des taxes appelées « redevances » et, ensemble, ils doivent parvenir à concilier trois objectifs de plus en plus difficiles à atteindre : que chacun dispose de suffisamment d’eau, que les cours d’eau et les êtres qui y vivent soient en bonne santé, mais aussi que l’eau soit suffisamment peu polluée pour pouvoir être bue par tous.
Depuis au moins une décennie, ces belles intentions sont largement mises à mal. En 2015, un rapport de la Cour des comptes dénonçait déjà le noyautage des Agences de l’eau par ceux qui la polluent – les industriels, notamment –, ainsi que par ceux qui en usent tant qu’ils en sont les plus grands consommateurs du pays : les agriculteurs… qui parfois polluent aussi. Le rapport pointait notamment le poids de plus en plus important pris par la FNSEA dans les décisions concernant la ressource. La situation ne s’est pas améliorée depuis. Un autre rapport de la même Cour des comptes, publié en juillet dernier et consacré à la gestion de l’eau face au changement climatique, regrettait, lui, que les redevances soient réparties de façon extrêmement inégale. Les consommateurs paient plus de 70 % des taxes via leur facture d’eau, quand les agriculteurs irrigants ne payent que 6 % de ces redevances et les agriculteurs consommateurs de pesticides à peine 4 %. Une situation d’autant plus injuste que l’impact de l’agriculture sur le coût de l’eau est de plus en plus grand : peu à peu, on se rend compte que l’eau potable est ainsi très largement contaminée par les résidus de pesticides, et que la dépollution va coûter une fortune aux collectivités.
En prime, beaucoup d’agents et responsables des Agences de l’eau ont l’impression qu’on tape dans leurs caisses. Car depuis les années 2010, l’État a régulièrement décidé de ponctionner leur budget pour financer des mesures censées être favorables à l’environnement. Avec des conséquences lourdes sur les moyens de ces établissement mais aussi sur la taille des couleuvres à avaler : en 2018 a par exemple été instaurée une « contribution financière des Agences de l’eau à l’Agence française pour la biodiversité et à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage » d’un montant de 20 millions d’euros. Une somme qui permettait de compenser la perte de budget de ce dernier Office due à la promesse présidentielle – celle-là même qui avait poussé Nicolas Hulot à la démission – de diviser par deux le prix des permis de chasse. C’est ainsi que l’argent des parlements de l’eau a depuis été utilisé pour faciliter la pratique du fusil en milieu rural.
En avril dernier, le même Emmanuel Macron a annoncé du côté du lac de Serre-Ponçon, dans les Hautes-Alpes, son « plan eau », censé porter des objectifs de sobriété. Cette feuille de route, que Les Jours décrivaient comme très favorable aux agriculteurs (lire l’épisode 2, « Tu cherches un plan eau près de chez toi ? »), devait en partie être financée via les deux taxes auxquelles le gouvernement vient donc de renoncer. Une annulation vécue comme une injustice de trop pour le président du comité de bassin de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, Thierry Burlot (pourtant ex-candidat macroniste aux régionales). Il se dit « abasourdi » : « On a construit ce plan eau pendant des mois. On s’était mis d’accord sur le financement, de façon collective. On a imaginé une taxe sur les pesticides qui, au regard du coût de la pollution, est franchement minime. Et on découvre que la FNSEA est allée négocier seule à Paris, dans le dos de tout le monde. On découvre qu’ils ne veulent même pas payer pour financer un plan dont ils sont de très loin les plus grands bénéficiaires. C’est trop, cette décision va générer beaucoup de tension. »
À Rennes, l’élu PS et vice-président d’Eau du bassin rennais Ludovic Brossard tance : « On n’est même plus face à du renoncement, on est face à un choix idéologique du gouvernement de soutenir le fonctionnement actuel de l’économie agricole plutôt que de donner une réponse aux enjeux environnementaux. » Du côté des agents de ces Agences, la déception est tout aussi grande. Élue au Syndicat national de l’environnement (SNE-FSU), Delphine Jacono déplore qu’« une fois de plus, on constate un arbitrage au profit des intérêts agricoles et au détriment de l’intérêt général. Ces taxes sont prévues pour abonder des budgets, mais doivent aussi faire changer les pratiques. Y renoncer est dommageable pour tout le monde ».
Et ce n’est pas le seul dossier financier chaud qui divise les Agences de l’eau et le monde agricole. Les agents rennais de la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt l’ont découvert ce mardi en voyant débarquer une centaine d’agriculteurs en colère. L’objet de leur courroux est né de plusieurs échanges épistolaires entre membres de la majorité. Fin octobre, une flopée de parlementaires bretons écrivent au ministre l’Économie Bruno Le Maire et à Marc Fesneau. Ils alertent : des agriculteurs de la région se sont engagés à prendre dans leurs exploitations des « mesures agro-environnementales et climatiques » (Maec) en échange de subventions, et ils attendent leur dû. Victimes de leur succès, ces aides ont explosé les plafonds prévus. Près de 3 000 agriculteurs bretons attendraient aujourd’hui un montant global de 53 millions d’euros. Qui peut les payer ?
Dans un courrier que « Les Jours » se sont procuré, Marc Fesneau exige de Christophe Béchu que les Agences de l’eau sortent le chéquier. Encore
Cette missive a été bien reçue et entendue par Marc Fesneau. Selon un document que Les Jours se sont procuré, ce dernier a renvoyé quelques jours plus tard la patate chaude à Christophe Béchu. Son courrier évalue les besoins de financements à 143 millions d’euros à l’échelle nationale et se termine ainsi : « Cette insuffisance de financement provient des Agences de l’eau qui sont sous votre tutelle. » En clair, Marc Fesneau veut encore que lesdites agences sortent le chéquier. Il l’a fait savoir directement à leurs dirigeants, précise Thierry Burlot : « Marc Fesneau a invité les présidents de comité de bassin il y a un mois pour nous le dire. On n’était pas au courant de cet arbitrage, on ne savait pas que c’était à nous de le payer. Je vais être tout à fait clair sur ma position : je suis favorable au financement des Maec. Mais je ne peux pas les payer. On ne peut payer que si on a de l’argent dans la caisse. »
Sur le terrain, on avance enfin un autre argument, de poids : il faudrait veiller à ne pas subventionner tout et n’importe quoi sous la pression du ministère de l’Agriculture. Un anonyme contrôleur de la Politique agricole commune (PAC), qui a évalué de très nombreux dossiers de Maec, détaille : « Les Maec sont censées inciter à un changement de pratiques et compenser une perte de rendement. Une partie sont très intéressantes, mais dans une majorité de dossiers, on finance des pratiques déjà existantes ou pas forcément pertinentes. » Delphine Jacono, du SNE-FSU, confirme qu’« il y a Maec et Maec, avec des ambitions environnementales très variables ». Elle alerte donc sur le fait que « faire du saupoudrage indifférencié serait une nouvelle atteinte aux objectifs environnementaux et climatiques ».
Thierry Burlot, qui craint que l’affaire ne décourage les agriculteurs partisans d’un changement de modèle, se veut, lui, beaucoup plus conciliant avec les Maec. Quant à Ludovic Brossard, qui est allé à la rencontre des agriculteurs en colère ce mardi, il assure que la grande majorité de ces exploitants s’engagent dans des mesures vraiment intéressantes pour l’environnement. « Ces agriculteurs se disent qu’il leur manque des millions d’euros et que quelques jours plus tôt la FNSEA a été écoutée en déversant du lisier sur les préfectures. Forcément, ils se disent que les choses marchent comme ça. » Mais n’est pas la FNSEA qui veut : ce mardi soir, les agriculteurs de la Confédération paysanne ont été évacués avec force par la police.
►https://lesjours.fr/obsessions/eau-guerres/ep9-agences-eau-fnsea
#eau #France #lobbying #agriculture #industrie_agro-alimentaire #indépendance #irrigation #pollution #taxe #glyphosate #Confédération_paysanne #subventions #agro-écologie #Marc_Fesneau #Christophe_Béchu #cour_des_comptes #eau_potable #prix #coût #contamination #dépollution #plan_eau #économie_agricole #mesures_agro-environnementales_et_climatiques (#Maec)
« Les vers de terre sont des alliés plus précieux que le glyphosate pour la santé de notre planète et de ses habitants »
À l’aube du 50e anniversaire de son utilisation en France, le sort du #glyphosate est entre les mains de la Commission et des Etats membres de l’Union européenne. Le débat sur sa #toxicité pour l’homme et l’environnement est réel entre les autorités « compétentes », qui ont statué que le glyphosate ne présentait pas de « domaine critique de préoccupation », et les scientifiques, qui s’alarment et déclarent qu’il y a urgence à prendre en compte les données disponibles qui montrent le contraire.
Sous nos pieds, des milliards de petits animaux doivent suivre ces débats avec anxiété ! Les vers de terre sont aux premières loges lors des applications de pesticides. Quels sont les impacts du premier d’entre eux, le glyphosate, sur ces discrets travailleurs des sols, qui participent à leur fertilité, à leur perméabilité et à la régulation du cycle de l’eau ?
Un examen de la littérature scientifique sur les effets du glyphosate sur les #vers_de_terre permet d’identifier plus de 60 études, publiées entre 1982 et 2022. Que font nos sociétés de toute cette connaissance ? Pas grand-chose. Depuis plus de vingt ans, les agences européennes chargées de l’évaluation des risques ne tiennent pas compte de toutes les études scientifiques disponibles, nombre d’entre elles mettant en évidence des effets négatifs du glyphosate – ou des herbicides contenant du glyphosate –, sur les vers de terre.
Plus de 30 études académiques sur le glyphosate
En 2002, lorsque le glyphosate apparaît sur la liste des molécules autorisées à l’échelle de l’Union européenne, seuls deux tests réglementaires, menés par les firmes agrochimiques elles-mêmes, figuraient dans le dossier d’autorisation officielle. Or des études scientifiques menées en conditions réalistes – sols naturels, espèces présentes dans les sols agricoles – montraient déjà des dommages sur les tissus des vers de terre et des effets négatifs sur leur croissance, occasionnés par des produits à base de glyphosate.
En outre, les deux tests cités dans le dossier étant « protégés » par le secret industriel, il n’est pas aisé d’y avoir accès. Mais pourquoi protéger des données qui concernent l’humanité tout entière ? Comment expliquer que nous, qui sommes exposés à ces molécules, ne puissions pas avoir accès à l’information sur leur dangerosité pour l’environnement ?
En 2017, lors du dernier processus de renouvellement de la licence du glyphosate, seuls sept tests réglementaires ont été utilisés comme support pour l’évaluation des risques sur les vers de terre – tests là encore protégés, sans accès public aux données. Et ce, alors que plus de 30 études académiques sur le sujet étaient disponibles à cette date dans la littérature scientifique.
Des tests non conformes à la réalité des sols agricoles
En 2023, dans le cadre de l’expertise européenne, pilotée par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), quelque 140 études ont été examinées sur cette question cruciale. Parmi elles, seulement deux concernaient les vers de terre, et elles n’ont finalement pas été considérées dans le rapport rendu à l’été 2023.
Parmi les tests obligatoires que les producteurs de pesticides doivent effectuer avant la mise sur le marché de leurs produits figurent les tests sur des vers… de compost. Donc les pesticides sont testés avant autorisation sur des vers qui sont absents des zones où seront épandus les produits en question. Ce biais n’est pas anodin : une étude de 2013 a montré que ces vers de compost étaient jusqu’à quatre fois moins sensibles aux pesticides que les vers de terre réellement présents dans les sols agricoles !
Ce n’est pas tout : ces tests réglementaires évaluent les effets à court terme (vingt-huit jours) d’une application d’un seul pesticide dans du « faux sol » (du sol artificiel). En réalité, nos travailleurs de la terre sont exposés à un cocktail de molécules appliqué plusieurs fois par an pendant de nombreuses années. La ressemblance avec la réalité n’est pas flagrante, et le manque de réalisme des tests obligatoires peut expliquer pourquoi ils ne peuvent permettre de révéler les effets observés dans la nature.
Des effets délétères sur l’ADN et la reproduction des vers de terre
Il est vrai que les vers de terre ne meurent pas suite à une exposition unique au glyphosate ou à un produit à base de glyphosate. En revanche, de nombreuses études réalisées dans des conditions de laboratoire relativement réalistes (vers de terre présents en sols agricoles, sols naturels, dose recommandée) montrent sans équivoque des effets délétères sur l’ADN, la croissance, la reproduction et le comportement des vers de terre, notamment. Des effets qui peuvent survenir après une seule application de glyphosate, à la dose recommandée.
Les résultats observés sur un temps court en laboratoire sont corroborés par des études de long terme sur le terrain, qui mettent en évidence une diminution du nombre de vers de terre dans des parcelles traitées au glyphosate. Cette analyse sur le glyphosate rejoint les conclusions de l’expertise scientifique collective PestiEcoTox, conduite par l’Inrae et l’Ifremer, sur les effets des pesticides sur la biodiversité et les services écosystémiques.
Ainsi, il faut bien comprendre que si les vers de terre ne meurent pas, leur comportement peut être altéré, ils ne grandissent ni ne se reproduisent normalement, ce qui conduit à une diminution progressive de ces alliés inestimables de la fertilité de nos sols ! Ces données précieuses, fiables et non protégées justifieraient à elles seules de ne pas renouveler la licence du glyphosate. En d’autres termes, de l’interdire.
Pour un changement de paradigme socio-économique
Il ne s’agit pas de nier les difficultés qu’une telle interdiction poserait aux agriculteurs, premières victimes de cette situation. Il est difficile de sortir de la dépendance à ces molécules.
La solution pour sortir de ce dilemme réside sans doute, pour une grande part, dans un changement de paradigme socio-économique : meilleure rémunération des agriculteurs pour les services de préservation de la nature qu’ils pourraient offrir à la société, meilleur accompagnement technique pour sortir de l’#agrochimie, développement de fonds mutuels d’assurance, développement de l’#agroécologie…
Il y a urgence : du glyphosate, on en retrouve dans plus de 70 % des sols agricoles de France. Il ne fait aucun doute que les vers de terre sont des alliés plus précieux que le glyphosate pour une agriculture durable et pour la santé de notre planète et de ses habitants !
Les premiers signataires de la tribune : Céline Pelosi, directrice de recherche à Inrae, écologue, écotoxicologue des sols et géodrilologue ; Marcel B. Bouché, directeur de recherche retraité, écologue, épistémologue et géodrilologue ; Gaspard Koenig, écrivain, auteur de Humus (éditions de L’Observatoire) ; Christophe Gatineau, géodrilologue de terrain et auteur de l’Éloge du ver de terre (Flammarion).
Retrouvez la liste des signataires ▻https://webdata.emmah.paca.inrae.fr/uploads/signataires-glyphosate-vers-de-terre.pdf
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/12/les-vers-de-terre-sont-des-allies-plus-precieux-que-le-glyphosate-pour-la-sa
]]>L’agence Fitch dégrade la note de la France à AA– sous l’effet de l’« impasse politique » et des « mouvements sociaux »
▻https://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2023/04/29/l-agence-fitch-degrade-la-note-de-la-france-a-aa-sous-l-effet-de-l-impasse-p
L’agence Fitch dégrade la note de la France à AA– sous l’effet de l’« impasse politique » et des « mouvements sociaux »
L’une des quatre principales agences chargées d’évaluer la solvabilité de l’Etat déplore « un risque pour le programme de réformes de Macron ». Bruno Le Maire y voit une « appréciation pessimiste ».
Par Elsa Conesa et Audrey Tonnelier
Publié aujourd’hui à 02h41, modifié à 02h46
C’est un camouflet financier, mais aussi politique pour Emmanuel Macron. Vendredi 28 avril dans la soirée, Fitch, l’une des quatre principales agences chargées d’évaluer la solvabilité de l’Etat français, a abaissé d’un cran la note de la France, à AA– avec perspective stable. En cause, non seulement la trajectoire de dette et de déficit du gouvernement, jugée sujette à caution, mais aussi « l’impasse politique et les mouvements sociaux [parfois violents] » que connaît le pays, a indiqué l’agence dans un communiqué. Ces derniers « constituent un risque pour le programme de réformes de Macron et pourraient créer des pressions en faveur d’une politique budgétaire plus expansionniste ou d’un renversement des réformes précédentes », déplore Fitch.
Continuer à lutter jusqu’à ce que l’action politique de ce gouvernement soit décrédibilisée dans ses fondamentaux mêmes. Politiser la finale de la coupe de football, politiser le 1er mai, politiser le tour de France, politiser le 14 juillet, politiser les jeux, politiser tout. Décidément, on ne tourne pas la page, vraiment.
On en a ras-le-bol de ces danses du ventre obscènes visant à séduire les investisseurs. Il faut au contraire qu’ils prennent leur jambes à leur cou et qu’ils désertent le territoire. Grand bien nous fera le spectacle de l’écroulement de l’économie !
Macron, en tant que tel, on s’en fout. Il n’est que le maître d’œuvre actuel, parmi d’autres, d’un système à dézinguer.
]]> Les États-Unis mettent hors service une société israélienne de logiciels d’espionnage Moon of Alabama
▻https://www.moonofalabama.org/2021/07/us-takes-down-israeli-spy-software-company.html#more
▻https://lesakerfrancophone.fr/les-etats-unis-mettent-hors-service-une-societe-israelienne-de-lo
Un certain nombre de journaux, dans le monde entier, parlent aujourd’hui ►https://www.theguardian.com/world/2021/jul/18/revealed-leak-uncovers-global-abuse-of-cyber-surveillance-weapon-nso-gr de la société de piratage israélienne NSO qui vend des logiciels d’espionnage [nommés Pegasus, NdT] à divers régimes. Ce logiciel est ensuite utilisé pour espionner les téléphones des ennemis du régime, des adversaires politiques ou des journalistes qui déplaisent. Tout cela était déjà bien connu, mais l’histoire a pris un nouvel essor puisque plusieurs centaines de personnes qui sont espionnées peuvent maintenant être nommées.
La façon dont cela s’est produit est intéressante ▻https://www.washingtonpost.com/gdpr-consent/?next_url=https%3a%2f%2fwww.washingtonpost.com%2finvestigations%2fin :
Les téléphones sont apparus sur une liste de plus de 50 000 numéros concentrés dans des pays connus pour surveiller leurs citoyens et également connus pour avoir été clients de la société israélienne NSO Group, un leader mondial dans le secteur, en pleine expansion et largement non réglementé, des logiciels d’espionnage privés, selon l’enquête.
La liste ne permet pas de savoir qui y a inscrit les numéros, ni pourquoi, et on ignore combien de téléphones ont été ciblés ou surveillés. Mais l’analyse technique de 37 smartphones montre que beaucoup d’entre eux présentent une corrélation étroite entre les horodatages associés à un numéro de la liste et le déclenchement de la surveillance, dans certains cas aussi brève que quelques secondes.
Forbidden Stories, une organisation de journalisme à but non lucratif basée à Paris, et Amnesty International, une organisation de défense des droits de l’homme, ont eu accès à cette liste et l’ont partagée avec certains journaux, qui ont effectué des recherches et des analyses supplémentaires. Le Security Lab d’Amnesty International a effectué les analyses techniques des smartphones.
Les chiffres figurant sur la liste ne sont pas attribués, mais les journalistes ont pu identifier plus de 1 000 personnes dans plus de 50 pays grâce à des recherches et des entretiens sur quatre continents.
Qui aurait pu dresser une telle liste pour la donner à Amnesty et à Forbidden Stories ?
NSO est l’une des sociétés israéliennes utilisées pour mettre sur le marché le travail de l’unité de renseignement militaire israélienne, 8200. Les « anciens » membres de 8200 sont employés par NSO pour produire des outils d’espionnage qui sont ensuite vendus à des gouvernements étrangers. Le prix de la licence est de 7 à 8 millions de dollars pour 50 téléphones à espionner. C’est une affaire louche mais lucrative pour cette société et pour l’État d’Israël.
NSO nie les allégations selon lesquelles son logiciel est utilisé pour des objectifs malsains en racontant beaucoup de conneries ►https://www.nsogroup.com/Newses/following-the-publication-of-the-recent-article-by-forbidden-stories-we-wa :
Le rapport de Forbidden Stories est rempli d’hypothèses erronées et de théories non corroborées qui soulèvent de sérieux doutes sur la fiabilité et les intérêts de leurs sources. Il semble que ces "sources non identifiées" aient fourni des informations qui n’ont aucune base factuelle et sont loin de la réalité.
Après avoir vérifié leurs affirmations, nous démentons fermement les fausses allégations faites dans leur rapport. Leurs sources leur ont fourni des informations qui n’ont aucune base factuelle, comme le montre l’absence de documentation à l’appui de nombre de leurs affirmations. En fait, ces allégations sont tellement scandaleuses et éloignées de la réalité que NSO envisage de porter plainte pour diffamation.
Les rapports affirment, par exemple, que le gouvernement indien du Premier ministre Narendra Modi a utilisé le logiciel de NSO pour espionner ▻https://thewire.in/government/rahul-gandhi-pegasus-spyware-target-2019-polls le chef du parti d’opposition, Rahul Gandhi.
Comment NSO pourrait-elle nier cette allégation ? Elle ne le peut pas.
Plus loin dans la déclaration de NSO, la société se contredit ►https://www.nsogroup.com/Newses/following-the-publication-of-the-recent-article-by-forbidden-stories-we-wa sur ces questions :
Comme NSO l’a déclaré précédemment, notre technologie n’a été associée en aucune façon au meurtre odieux de Jamal Khashoggi. Nous pouvons confirmer que notre technologie n’a pas été utilisée pour écouter, surveiller, suivre ou collecter des informations le concernant ou concernant les membres de sa famille mentionnés dans l’enquête. Nous avons déjà enquêté sur cette allégation, qui, une fois encore, est faite sans validation.
Nous tenons à souligner que NSO vend ses technologies uniquement aux services de police et aux agences de renseignement de gouvernements contrôlés dans le seul but de sauver des vies en prévenant la criminalité et les actes terroristes. NSO n’exploite pas le système et n’a aucune visibilité sur les données.
Comment NSO peut-elle nier que le gouvernement saoudien, l’un de ses clients reconnus, a utilisé son logiciel pour espionner Jamal Khashoggi, puis l’assassiner, en disant qu’il « n’exploite pas le système » et « n’a aucune visibilité sur les données » ?
Vous ne pouvez pas prétendre à la fois a. recueillir des informations et b. n’avoir aucun moyen de les recueillir.
Mais revenons à la vraie question :
• Qui a la capacité de dresser une liste de 50 000 numéros de téléphone dont au moins 1 000 ont été espionnés avec le logiciel de NSO ?
• Qui peut faire « fuiter » une telle liste à ONG et s’assurer que de nombreux médias « occidentaux » s’en emparent ?
• Qui a intérêt à faire fermer NSO ou du moins à rendre ses activités plus difficiles ?
La concurrence, je dirais. Et le seul véritable concurrent dans ce domaine est l’Agence nationale de sécurité [la NSA, NdT] étatsunienne.
Les États-Unis utilisent souvent le « renseignement » comme une sorte de monnaie diplomatique pour maintenir les autres pays dans une situation de dépendance. Si les Saoudiens sont obligés de demander aux États-Unis d’espionner quelqu’un, il est beaucoup plus facile d’avoir de l’influence sur eux. Le NSO gêne cette activité. Il y a aussi le problème que ce logiciel d’espionnage de première classe que NSO vend à des clients un peu louches pourrait bien tomber entre les mains d’un adversaire des États-Unis.
La « fuite » à Amnesty et Forbidden Stories est donc un moyen de conserver un certain contrôle monopolistique sur les régimes clients et sur les technologies d’espionnage. (Les Panama Papers étaient un type similaire de « fuite » parrainée par les États-Unis, mais dans le domaine financier).
Edward Snowden, qui était autrefois un partisan convaincu de la NSA mais qui en a divulgué des documents parce qu’il voulait qu’elle respecte la loi, soutient cette campagne :
Edward Snowden @Snowden - 16:28 UTC - 18 juil. 2021 ▻https://twitter.com/Snowden/status/1416797153524174854
Arrêtez ce que vous êtes en train de faire et lisez ceci. Cette fuite va être l’histoire de l’année : ►https://www.theguardian.com/world/2021/jul/18/revealed-leak-uncovers-global-abuse-of-cyber-surveillance-weapon-nso-gr
Edward Snowden @Snowden - 15:23 UTC - 19 juil. 2021 ▻https://twitter.com/Snowden/status/1417143168752095239
Il y a certaines industries, certains secteurs, contre lesquels il n’y a aucune protection. Nous n’autorisons pas un marché commercial pour les armes nucléaires. Si vous voulez vous protéger, vous devez changer la donne, et la façon dont nous le faisons est de mettre fin à ce commerce.
Guardian : Edward Snowden demande l’interdiction du commerce de logiciels espions dans le cadre des révélations sur Pegasus ►https://www.theguardian.com/news/2021/jul/19/edward-snowden-calls-spyware-trade-ban-pegasus-revelations
Edward Snowden semble vouloir dire ►https://www.theguardian.com/news/2021/jul/19/edward-snowden-calls-spyware-trade-ban-pegasus-revelations que NSO, qui ne vend ses logiciels qu’aux gouvernements, devrait cesser de le faire mais que la NSA devrait continuer à utiliser cet instrument d’espionnage :
Dans une interview accordée au Guardian, M. Snowden a déclaré que les conclusions du consortium illustraient la manière dont les logiciels malveillants commerciaux avaient permis aux régimes répressifs de placer beaucoup plus de personnes sous une surveillance invasive.
L’opinion de Snowden à ce sujet est plutôt étrange :
chinahand @chinahand - 17:28 UTC - 19 juil. 2021 ▻https://twitter.com/chinahand/status/1417174487678656527
Fascinant de voir comment M."La surveillance étatique américaine est la plus grande menace pour l’humanité" s’énerve sur le fait qu’un peu de surveillance étatique est apparemment externalisée à un entrepreneur privé par des acteurs étatiques de niveau moyen et bas.
Edward Snowden @Snowden - 17:06 UTC - 19 juil. 2021 ▻https://twitter.com/Snowden/status/1417168921472405504
Lisez les articles sur les fonctionnaires de Biden, Trump et Obama qui ont accepté de l’argent du groupe NSO pour enterrer toute responsabilité, même après leur implication dans la mort et la détention de journalistes et de défenseurs des droits dans le monde entier !
WaPo : Comment les assoiffés de pouvoir de Washington ont profité des ambitions de NSO en matière d’espionnage ▻https://www.washingtonpost.com/gdpr-consent/?next_url=https%3a%2f%2fwww.washingtonpost.com%2ftechnology%2f2021%2
Le tumulte créé dans les médias par les révélations concernant NSO a déjà eu l’effet escompté ▻https://www.vice.com/en/article/xgx5bw/amazon-aws-shuts-down-nso-group-infrastructure :
Amazon Web Services (AWS) a fermé l’infrastructure et les comptes liés au fournisseur israélien de logiciels de surveillance NSO Group, a déclaré Amazon dans un communiqué.
Cette mesure intervient alors que des médias et des organisations militantes ont publié de nouvelles recherches sur les logiciels malveillants de NSO et les numéros de téléphone potentiellement sélectionnés pour être ciblés par les gouvernements clients de NSO.
"Lorsque nous avons appris cette activité, nous avons agi rapidement pour fermer l’infrastructure et les comptes concernés", a déclaré, dans un courriel, un porte-parole d’AWS à Motherboard.
Cela fait des années qu’AWS est au courant des activités de NSO. NSO a utilisé CloudFront, un réseau de diffusion de contenu appartenant à Amazon :
L’infrastructure de CloudFront a été utilisée pour déployer les logiciels malveillants de NSO contre des cibles, notamment sur le téléphone d’un avocat français spécialisé dans les droits de l’homme, selon le rapport d’Amnesty. Le passage à CloudFront protège aussi quelque peu NSO contre des enquêteurs ou d’autres tiers qui tenteraient de découvrir l’infrastructure de l’entreprise.
"L’utilisation de services en nuage protège NSO Group de certaines techniques de balayage d’Internet", ajoute le rapport d’Amnesty.
Cette protection n’est plus valable. NSO aura bien du mal à remplacer un service aussi pratique.
Israël s’en plaindra, mais il me semble que les États-Unis ont décidé de faire fermer NSO.
Pour vous et moi, cela ne réduira que marginalement le risque d’être espionné.
Moon of Alabama
Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone
#nso #NSA #israel #Amnesty #police #agences_de_renseignement #Edward_Snowden #CloudFront #surveillance #pegasus #spyware #écoutes #smartphone #journalisme #hacking #sécuritaire #espionnage #géolocalisation #jamal_khashoggi #Forbidden_Stories #Amazon #Amazon_Web_Services #AWS
#USA #CloudFront
#Finance
"Le défaut grec éclipse le krach boursier chinois" ▻http://geopolis.francetvinfo.fr/le-defaut-grec-eclipse-le-krach-boursier-chinois-68685
Ce que cachent les soubresauts financiers de la #Chine, par Michel Aglietta (Le Monde diplomatique, octobre 2015)
►http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/AGLIETTA/53963
#Asie_Chine #Asie
"Chine : le gouvernement ne parvient pas à endiguer la chute des Bourses" ▻http://www.latribune.fr/economie/international/chine-le-gouvernement-ne-parvient-pas-a-endiguer-la-chute-des-bourses-4904
"Bientôt des yuans dans toutes les poches ?"
▻http://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/DING/53198
Chine : une chaîne de Ponzi à 7,6 milliards de dollars mise au jour
▻http://www.latribune.fr/economie/international/chine-une-chaine-de-ponzi-a-7-6-milliards-de-dollars-mise-au-jour-547524.h
Chute du promoteur immobilier chinois Evergrande et risques pour l’économie mondialeLE 06 OCTOBRE 2021
▻https://www.lafinancepourtous.com/2021/10/06/chute-du-promoteur-immobilier-chinois-evergrande-et-risques-pour-
"A la veille d’une nouvelle crise financière..."
▻http://www.capital.fr/enquetes/economie/a-la-veille-d-une-nouvelle-crise-financiere-1051218#4kbemZKWvbd3sJR7.99
« Vous avez aimé la crise financière de 2008, vous allez adorer la prochaine » ►http://www.lenouveleconomiste.fr/vous-avez-aime-la-crise-financiere-de-2008-vous-allez-adorer-la-p
"La nouvelle crise arrive"
▻http://alternatives-economiques.fr/blogs/harribey/2015/07/23/la-nouvelle-crise-arrive/#more-447
"Le retour des crises bancaires ? Andorre est au bord de la catastrophe" ▻http://www.express.be/business/fr/economy/le-retour-des-crises-bancaires-andorre-est-au-bord-de-la-catastrophe/212435.htm
"Le Crédit Agricole veut se lancer dans la titrisation de crédits immobiliers" ▻http://www.lesechos.fr/journal20150326/lec2_finance_et_marches/0204215307968-le-credit-agricole-veut-se-lancer-dans-la-titrisation-de-cred
"L’automne de tous les dangers !"
▻http://www.latribune.fr/opinions/editos/l-automne-de-tous-les-dangers-503565.html
Ca vaut ce que ça vaut :
La crise économique mondiale s’aggrave. Attention, 11 indicateurs critiques viennent d’être déclenchés ! | BusinessBourse
▻http://www.businessbourse.com/2015/12/07/la-crise-economique-mondiale-saggrave-attention-11-indicateurs-criti ! ( By Michael Snyder ▻http://theeconomiccollapseblog.com/archives/alarm-bells-go-off-as-11-critical-indicators-scream-the-glo )
« L’activité économique ralentit partout dans le monde. Un grand nombre de signes indiquent que nous nous trouvons exactement là où nous étions juste avant le grand krach de 2008. » ;
–"Les défauts sur les créances de sociétés ont atteint leur niveau le plus élevé depuis la dernière récession. Ceci est un énorme problème parce que l’endettement des entreprises aux États-Unis a presque doublé depuis seulement la dernière crise financière." ;
–"En 2008, les prix des matières premières s’étaient effondrés juste avant que les marchés financiers suivent. A la fin du mois dernier, l’indice Bloomberg des matières premières avait atteint un plus bas de 16 ans." ;
–"Si on regarde ce qui s’est passé en 2008, vous verrez que les obligations pourries(junk bonds) s’étaient effondrées. C’est important car à l’époque, les obligations pourries(à haut rendement) avaient commencé à chuter avant les marchés financiers, et actuellement, ils ont chuté à leur niveau le plus bas depuis la dernière crise financière." ;
–" Selon John Williams, de shadowstats.com, les vrais chiffres montreraient que l’économie américaine a toujours été en récession depuis 2005."
A l’aube d’un cataclysme monétaire et financier, par Michel Santi -
▻http://www.michelsanti.fr/?p=6472
Une chute catastrophique déclenche pour la première fois la fermeture des Bourses chinoises — RT en français
▻https://francais.rt.com/economie/13154-bourses-chinoises-ferment-apres-chute
#Chine #Crise #Finance #Crise_financière #FED #Monnaie
Tous aux abris face à la crise qui vient ? Pourquoi le "plus jamais ça" de l’après-désastre financier de 2008 s’est transformé en mini-réformes préventives | Atlantico.fr
▻http://www.atlantico.fr/decryptage/tous-aux-abris-face-crise-qui-vient-pourquoi-plus-jamais-apres-desastre-fi
-"Si les discours qui ont suivi la crise financière mondiale de 2007-2008 étaient remplis d’alarmisme et de volonté de réformer de fond en comble le système bancaire, la réalité politique et économique a grandement édulcoré tout embryon de révolution de ce point de vue-là. A tel point qu’une nouvelle crise de grande ampleur pourrait bien voir le jour prochainement." ;
–"En tout cas, tous les éléments d’un nouveau maelstrom financier sont réunis : des acteurs privés (aux Etats-Unis, en Europe, au Japon, en Chine) surendettés, des cours financiers complètement découplés de l’économie réelle et qui, tôt ou tard, subiront une correction. Si cette dernière est brutale, les Etats occidentaux auront beaucoup moins de marges de manoeuvre budgétaires pour sauver le secteur bancaire qu’en 2008. Et les deux grands émergents que sont la Chine et le Brésil, qui sont déjà dans une situation délicate, seront vraisemblablement emportés dans la tourmente. De sorte que l’on peut se demander d’où viendra le moteur productif susceptible d’enrayer la chute de l’économie mondiale tout entière dans la récession." ;
–"J’ai rendu, en juin dernier, un rapport au Parlement européen sur le coût présumé du prochain krach bancaire en zone euro." ;
–"le rapport européen Liikanen de 2012 a fait des recommandations extrêmement raisonnables en matière de séparation bancaire. Séparer les départements liés aux banques de crédit et de dépôt (la banque au coin de votre rue) et les banques d’investissement est une mesure que chaque pays peut prendre à l’échelon national, sans en référer à Bruxelles, et qui résoudrait, disons, la moitié des problèmes que nous pose la finance aujourd’hui. Cela supprimerait en effet la garantie publique implicite dont jouissent les banques « mixtes », qui cumulent ces deux types de métiers (deux métiers qui n’avaient jamais été réunis dans un même établissement avant le début des années 1990). En effet, l’Etat étant légalement contraint de se porter garant des comptes de dépôts des citoyens, est obligé de voler au secours d’une banque mixte qui menace de faire faillite. Cette garantie implicite permet aux banques concernées d’emprunter à des prix bradés sur les marchés (une rente qui n’a tout juste rien à voir avec l’efficacité présumée d’un secteur concurrentiel), et les incite à prendre des risques insensés, sachant fort bien qu’elles ont une assurance tout risque qui s’appelle le contribuable. (C’est d’ailleurs le même mécanisme qui est sous-jacent à la crise grecque : les banques françaises et allemandes ont prêté entre 2001 et 2010 des sommes absurdes à ce tout petit pays, sachant pertinemment qu’il serait incapable de rembourser, mais comptant bien sur le contribuable européen pour payer à la place des Grecs, ce qui a fini par arriver. Ces sont les Etats, la France notamment, qui ont prêté à la #Grèce pour lui permettre de rembourser sa dette aux banques. De sorte qu’à présent, c’est à nous que les Grecs doivent de l’argent.)" ;
–"Le bilan de BNP-Paribas avoisine le PIB de la France... et c’est sans compter les positions hors-bilan de cette même banque sur les marchés d’actifs dérivés, qui représentent environ vingt fois le PIB français." ;
–"nous ne sommes pas à l’abri d’une réédition d’un krach financier analogue à celui de 2008. L’oeil du cyclone peut se trouver en Chine mais il peut aussi provenir de la dette des étudiants nord-américains, par exemple : elle s’élève à 1500 milliards de dollars, et il est clair que ces étudiants ne pourront pas la rembourser si le marché du travail américain ne leur offre pas des postes suffisamment nombreux et bien rémunérés - ce qui suppose une forte croissance. La tempête peut aussi être provoquée par la faiblesse du prix du pétrole. Un baril à 30$ met en grande difficulté la Russie aujourd’hui mais s’il persiste à ce niveau ou, pire, diminue encore, cela ferait plonger la plupart des pays exportateurs du Sud et pourrait déstabiliser fortement le fragile équilibre macro-économique qui permet aujourd’hui aux pays émergents de tirer l’économie mondiale hors de la déflation."
’Un tsunami de défaillances sur dettes va s’abattre sur le monde’. Audrey Duperron - Express [FR]
▻http://fr.express.live/2016/01/21/37303
"White critique les politiques de "QE" menées par les grandes banques centrales au lendemain de la crise financière, dont il dit qu’elles ont encouragé l’endettement et créé des bulles de crédit dans le monde entier, ce qui signifie que le problème des dettes excessives a gagné les pays émergents. “Les pays émergents faisaient partie de la solution après la crise Lehman. Maintenant, ils font aussi partie du problème”, a-t-il dit.
Les prédictions de White sont d’autant plus menaçantes qu’il fait partie d’une minorité d’experts qui ont averti l’Occident de l’imminence d’une très grave crise financière entre 2005 et 2008."
Finance. Les Bourses prises dans une spirale baissière | Courrier international
▻http://www.courrierinternational.com/une/finance-les-bourses-prises-dans-une-spirale-baissiere
▻http://zinc.mondediplo.net/messages/8349#message8732
Sommes-nous en train d’assister à un krach boursier des banques ? - Express [FR]. Audrey Duperron
▻http://fr.express.live/2016/02/08/38178
-"Jeudi, les actions de la banque Credit Suisse se sont écroulées à leur niveau le plus faible en 24 ans dans un contexte de volatilité des marchés, de faiblesse de la croissance mondiale, et d’intérêts de base négatifs, rapporte le Financial Times. Credit n’est pas la seule dans la tourmente : la Deutsche Bank et l’UBS ont toutes deux publié des résultats décevants pour le 4e trimestre 2015." ;
–"les 90 plus grands établissements financiers américains ont perdu près de 330 milliards de dollars de valeur boursière cumulée depuis le début de cette année. Les banques Morgan Stanley, Citigroup et Bank of America ont toutes trois vu s’évaporer un cinquième de leur capitalisation."
Deutsche Bank : demain la faillite de l’Etat allemand ? | AlterEco+ Alterecoplus #Allemagne
▻http://www.alterecoplus.fr/deutsche-bank-demain-la-faillite-de-letat-allemand/00012196
Deutsche Bank : un dilemme cruel pour Angela Merkel
▻http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/deutsche-bank-un-dilemme-cruel-pour-angela-merkel-602687.html
De quoi la Deutsche Bank est-elle le nom ?
▻http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/de-quoi-la-deutsche-bank-est-elle-le-nom-550364.html
"Pour remplir leurs engagements, les banques allemandes investissent à tout va dans ce qui rapporte le plus. Et qui, donc, est le plus risqué. Les subprimes aux Etats-Unis, bien sûr, mais aussi l’immobilier irlandais et espagnol ou la dette publique grecque. Les milliards des excédents allemands viennent alimenter des bulles qui explosent les unes après les autres entre 2007 et 2010. Parfois, on n’hésite pas à franchir certaines limites. Deutsche Bank, là encore, est en première ligne, comme les nombreux scandales, du Libor au financement illicite des pays sous embargo étasunien dans lesquels elle a été condamnée, l’a montré."
"Lorsque la crise financière survient, le secteur financier allemand est clairement un des plus exposés. Et ce n’est pas un hasard. L’Etat fédéral doit oublier ses principes (qu’au besoin il a pourtant utilisé lorsque cela l’arrangeait dans les autres pays de la zone euro) : il vient au secours des banques. Commerzbank et Dresdner Bank fusionnent en janvier 2009 grâce au renflouement de Berlin qui prend 25 % du capital de la nouvelle entité. En juin 2009, la banque Hypo Real Estate, de taille équivalente à Lehman Brothers, est nationalisée"
"Ce sauvetage a permis de réduire la facture de la crise pour la Deutsche Bank, qui n’a pas fait appel directement à l’Etat. D’autant que, fortement exposée aux dettes périphériques, elle a bénéficié de l’appui du gouvernement allemand et de la BCE qui ont tout fait pour éviter une restructuration de la dette irlandaise, et ont repoussé suffisamment celle de la dette grecque pour que la Deutsche Bank puisse vendre ses titres (en grande partie, du reste, à la BCE, dans le cadre du programme appelé SMP en 2010-2011)"
"il ne fait aucun doute aux acteurs du marché que Berlin ne la laissera pas aller à la faillite. Il y aura alors sauvetage de la Deutsche Bank. Mais comment renflouer un tel colosse ? L’union bancaire interdit les renflouements directs par l’Etat, mais l’Allemagne acceptera-t-elle de faire payer les créanciers et les déposants de Deutsche Bank ? Entre sauver l’union bancaire et sauver son modèle économique, le choix devrait être rapide. On cherche cependant d’autres solutions. La dernière rumeur de marché veut que la BCE rachète des titres bancaires... Le gouvernement allemand, si opposé aux rachats de titres par la banque centrale, y trouverait soudain un certain charme. La « culture de la stabilité » serait alors bien oubliée..."
"Deutsche Bank n’est qu’un symptôme : celui d’un modèle économique néfaste et dangereux, mais pourtant érigé en référence dans la zone euro. Et celui d’un système financier européen qui n’a pas été aussi maîtrisé qu’on le croyait et qui continue à s’appuyer sur la garantie implicite des Etats. Si l’on en finit avec Deutsche Bank, une autre banque prendra le relais. La menace sur la stabilité n’est pas toujours où Wolfgang Schäuble et Jens Weidmann voudraient qu’elle soit. Tant que les excédents allemands ne se réduiront pas, c’est la stabilité économique de l’Europe qui sera en danger."
Deutsche Bank, le prochain Lehman Brother ?
▻http://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-economique/deutsche-bank-le-prochain-lehman-brother
#Crise_financière #Crise_bancaire
"Quand le Brexit a gagné, certains se sont demandés si on allait vers un moment Lehman, finalement non. Cette fois, ce sont les difficultés de la Deutsche Bank qui ravivent cette inquiétude, et il y a beaucoup plus de souci à se faire que pour le Brexit, car la banque allemande coche toutes les cases pour remplacer dignement Lehman Brother."
" Depuis des mois, Berlin fait la leçon aux « mauvais élèves » de la zone euro sur ses banques et exige l’application du nouveau processus de résolution de l’union bancaire européenne qui rejette l’aide publique après la participation des déposants, créanciers et actionnaires. L’Italie a donc dû trouver une solution bancale et provisoire pour « sauver » Monte dei Paschi di Siena cet été devant le refus obstiné de Berlin de lui accorder une dérogation. Cet attachement au nouveau système a une fonction pour la stratégie allemande en Europe : elle permet de repousser la mise en place du « troisième pilier » de l’union bancaire, autrement dit la garantie paneuropéenne des dépôts de moins de 100.000 euros."
"Quelques jours avant la faillite de Lehman Brothers, la Deutsche Post, propriété de l’Etat fédéral, acceptait de vendre la Postbank, la banque postale, troisième réseau de banque de détail du pays, à Deutsche Bank. Un accès direct à l’épargne des ménages allemands qui a sauvé la banque en 2008-2009. En 2010, le « sauvetage de la Grèce » était en réalité un sauvetage de Deutsche Bank, dont le bilan regorgeait de titres helléniques et qui a pu les céder à bon compte avec l’aide du programme SMP de la BCE pour échapper quasiment à la faillite de 2012 de l’Etat grec."
BILD : "La Deutsche Bank n’est pas parvenue à trouver un accord avec les Américains" - Express [FR]
▻https://fr.express.live/2016/10/10/deutsche-bank-echec-negociations-justice-americaine
« la Deutsche Bank a été pendant longtemps engagée en permanence dans toutes sortes de scandales mafieux : elle est partie prenante dans plus de 6.000 procès à travers le monde. La plupart portent sur des suspicions de fraude sur des taux d’intérêt ou la manipulation des taux de change.
Un stress-test récent de la BCE montre que la Deutsche Bank – comme ABN Amro et Société Générale – ont exactement 3 euros de capital pour 100 euros engagés. La plupart des experts préconisent un taux de 10 pour 100. »
Coucou, c’est moi, la crise financière, je suis de retour… : Reflets
►https://reflets.info/coucou-cest-moi-la-crise-financiere-je-suis-de-retour
Dix ans après la crise, où en est-on ? | ARTE Info
▻http://info.arte.tv/fr/dix-ans-apres-la-crise-ou-en-est
"Aujourd’hui, plusieurs signaux inquiètent les économistes, et leur font craindre une nouvelle crise. Aux Etats-Unis, la crise immobilière des « subprimes » a laissé place à la dette étudiante, une bulle qui ne cesse de grossir. Au niveau mondial, certaines pratiques très risquées et peu réglementées ont continué de se développer. Explications."
CADTM - La montagne de dettes privées des entreprises sera au coeur de la prochaine crise financière. par Eric Toussaint
▻http://www.cadtm.org/La-montagne-de-dettes-privees-des
« Dans le monde réel, les entreprises capitalistes empruntent du capital sur les marchés financiers ou auprès des banques centrales pour racheter leurs actions en Bourse afin d’augmenter la richesse de leurs actionnaires et donner l’impression que la santé de l’entreprise est excellente »
« Les entreprises empruntent pour acheter des créances. Elles achètent des produits structurés composés de crédits octroyés à d’autres entreprises ou à des particuliers. Elles achètent surtout des obligations émises par d’autres entreprises privées ainsi que des titres publics. »
« Le marché des dettes à risque s’amplifie »
« pour financer ces achats de dettes, Apple comme les autres entreprises ont emprunté »
« lorsque les taux d’intérêts montent, la valeur des titres de dette des entreprises baisse »
Et si les banques craquaient à nouveau ? - L’Express L’Expansion
▻https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/et-si-les-banques-craquaient-a-nouveau_2070517.html
« Le projet d’union bancaire, et notamment la mise en place d’un système de garantie des dépôts des particuliers en cas de faillite qui serait financé par les banques, et non par les contribuables, est toujours dans les limbes. L’Allemagne s’y oppose »
Les clients institutionnels retirent 1 milliard de dollars par jour de la #Deutsche_Bank - Express Dominique Dewitte 17 juillet 2019
▻https://fr.express.live/deutsche-bank-bank-run
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CADTM - Enterrées, les leçons de la crise ! par Finance Watch
►http://cadtm.org/Enterrees-les-lecons-de-la-crise
« Imaginez que vous vous soyez endormi, longtemps endormi, juste après la crise de 2008 … et que l’on vous réveille le 30 septembre 2015, jour où la Commission Européenne présente son nouveau Plan d’Action pour une Union des marchés de capitaux. Vous n’en croiriez pas vos yeux, mais il s’agit bien de raviver des techniques financières telles que la titrisation, qui ont pourtant joué un rôle majeur dans la crise. Et la relance de la titrisation n’est que l’une des propositions du Plan d’Action qui nous posent des problèmes »
"Attention danger ! Le projet d’Union des marchés de capitaux de la Commission européenne doit être stoppé !" ►http://www.marianne.net/les-eco-att/attention-danger-projet-union-marches-capitaux-commission-europeenne-doit-
"Menace sur la régulation financière"
►http://www.alternatives-economiques.fr/menace-sur-la-regulation-financiere_fr_art_1389_73337.html
"Avis de dérégulation financière en Europe" - Les Dessous de Bruxelles
par Frédéric Lemaire
►http://www.dessousdebruxell.es/spip.php?article228
-"Huit ans après la crise financière, le temps n’a jamais été aussi favorable à la finance et aux banques dans l’Union européenne. Les timides initiatives de régulation financière avancées après la crise sont déjà remises en cause. Et de nouvelles initiatives de dérégulation financière s’apprêtent à voir le jour, dans le cadre du projet d’Union des marchés de capitaux(...). Au risque de préparer les catastrophes financières de demain."
–"Les lobbies financiers ne se contentent plus de bloquer, avec l’aide de gouvernements complaisants, les timides réformes menées sous l’égide de l’ancien commissaire Michel Barnier : il s’agit désormais de reprendre la marche en avant de la dérégulation financière. Pour cela, ils peuvent compter sur la nouvelle Commission : son président Jean-Claude Juncker, ancien Premier ministre du Luxembourg et paradis fiscal notoire ; et son commissaire aux services financiers Jonathan Hill, fondateur d’une entreprise de lobbying financier, Quiller Consultants. "
–"Avec une proposition phare : la titrisation des prêts bancaires. " ; « c’est cette technique qui a largement contribué à la crise financière de 2008, en incitant les banques à adopter des comportements risqués dans l’octroi des crédits. Elle a participé au développement d’un système financier parallèle non régulé (shadow banking system), qui favorise la création de bulles financières de crédit. »
Finance, Bruxelles rallume la mèche, par Frédéric Lemaire & Dominique Plihon (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
►http://www.monde-diplomatique.fr/2016/01/LEMAIRE/54461
Les entreprises dans l’engrenage de la finance, par Cécile Marin (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
►http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/engrenagefinance
-"M. Hill lui-même admet exagérer le bénéfice de son projet pour les petites entreprises afin d’amadouer les gogos — comprendre : les citoyens européens. « Si les PME sont mises en avant dans le débat européen, révèle-t-il devant un auditoire trié sur le volet, c’est parce qu’elles sont perçues comme un élément important de l’économie et qu’il est plus facile de convaincre le public avec des propositions qui les renforcent (6). » " ;
–"Pour financer ces activités parfois hautement spéculatives, les banques ont besoin d’argent frais. Elles pourront désormais se tourner vers la Banque centrale européenne (BCE), qui a décidé d’accepter les crédits titrisés comme garantie en échange de liquidités. Ce soutien de la BCE à la titrisation prétend stimuler le crédit vers l’« économie réelle »" ;
–"Protégée des regards du public par la technicité du sujet, la Commission européenne réunit tranquillement les ingrédients d’une nouvelle crise majeure. D’autant que le développement de l’union des marchés de capitaux s’inscrit dans un contexte de démantèlement des maigres avancées obtenues depuis 2008." ;
–"l’UMC cumule les handicaps. Son fondement même repose sur un diagnostic erroné, puisque la Commission écarte d’emblée l’une des principales causes de la stagnation économique dans l’espace européen : les politiques d’austérité budgétaire et salariale. Comme le démontrent de nombreuses enquêtes, dont celle de la BCE auprès des PME (10), les entreprises n’investissent pas faute de débouchés, par suite d’une demande déprimée par les politiques restrictives."
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#UE #Finance #Union_des_marchés_de_capitaux
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#Crise_financière2007/2008 #Crise_des_subprimes
Crise financière mondiale débutant en 2007 — Wikipédia
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_financi%C3%A8re_mondiale_d%C3%A9butant_en_2007#Sauvetage_du_sect
Crise des subprimes — Wikipédia
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_des_subprimes#Des_plans_de_sauvetage_dans_de_nombreux_pays
Introduction - Crise financière 2007-2008 : les raisons du désordre mondial - Dossiers - La Documentation française
▻http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/crise-financiere-2007-2008/introduction.shtml
Chronologie - Crise financière 2007-2008 : les raisons du désordre mondial - Dossiers - La Documentation française
▻http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/d000041-crise-financiere-2007-2008-les-raisons-du-desordre-mondial/chronologie
« Nous ne sommes pas un protectorat américain », par Andrés Manuel López Obrador (Le Monde diplomatique, avril 2017)
►https://www.monde-diplomatique.fr/2017/04/LOPEZ_OBRADOR/57385
#Etats-Unis_Trump #Mexique
« Après la crise de 2008, par exemple, Washington a orchestré le sauvetage des organismes financiers en faillite en leur versant plus de 16 000 milliards de dollars entre 2008 et 2013, au détriment de la population. Quelques années plus tard, le gouvernement américain a cherché à réduire le fardeau de la dette en amputant les services publics de 85 milliards de dollars (El País, 26 février 2013). On estime que la dette américaine atteint désormais 17 000 milliards de dollars, cependant que, entre 2005 et 2012, 14 287 687 personnes ont été expulsées de leur logement. »
Les remèdes toxiques à la crise financière, par Cédric Durand (Le Monde diplomatique, février 2017)
▻http://www.monde-diplomatique.fr/2017/02/DURAND/57130
#Economie
"le 2 avril 2007, la New Century Financial Corporation sombrait"
" Au cours de l’hiver 2008-2009, les pays riches ont mobilisé l’équivalent de 50,3 % de leur produit intérieur brut (PIB) — leur production de richesse annuelle — pour tenter de ranimer un système financier au bord de l’apoplexie (1). Recapitalisations ou prêts exceptionnels aux banques en difficulté, émission de liquidités supplémentaires pour relancer le crédit, rachats d’actifs toxiques qui grevaient les bilans des établissements financiers"
"Incapables de générer une dynamique suffisamment autonome, les économies en développement n’enregistrent pas de meilleurs résultats. En 2016, la Chine connaît son plus faible taux de croissance depuis 1990, tandis que le PIB se contracte en Russie et au Brésil, confirmant le positionnement périphérique de ces deux pays dans le capitalisme mondial."
"Depuis 2010, les pays du G7 ont amputé leurs dépenses publiques, réduisant leurs déficits d’une moyenne de 6,6 % en 2009 à 2,7 % en 2015"
"Comme l’a montré le chercheur Mark Blyth (5), les arguments invoqués par M. Rehn ne résistent cependant pas à l’examen"
"Le drame grec aurait pu achever de convaincre les hésitants : depuis 2010, le pays a tranché dans ses dépenses sans que sa situation économique s’améliore. Mais rien n’y fait : l’austérité demeure la principale boussole des dirigeants politiques.
Conséquence de ce choix, les États se privent des moyens d’intervenir sur le front macroéconomique, laissant les banques centrales agir seules"
"En décembre 2016, le taux d’intérêt exigé par les investisseurs pour acquérir de la dette française à cinq ans était négatif (autour de — 0,28 %) ; à dix ans, il s’établissait autour de 0,65 %. Dans le même temps, l’augmentation des prix à la consommation (l’inflation) s’élevait en France à 0,7 % par an (8)."
"L’action des banques centrales — et notamment celle, tardive, de la Banque centrale européenne (BCE) — a tari la source de la spéculation sur les dettes souveraines, à l’origine de la mutation de la crise des subprime en crise de l’euro"
" Qu’ont fait les entreprises de ces sommes ? Une note publiée en octobre 2016 par le groupe Edmond de Rothschild répond à la question (non sans une certaine candeur) : « Les entreprises ont fait deux choix : tout d’abord, augmenter les dividendes, et ensuite, effectuer des rachats d’actions"
" l’abondance de crédit profite aux actionnaires, sans se traduire par le moindre frémissement de l’investissement."
"si la hausse des taux engagée aux États-Unis s’accélérait, elle provoquerait une tout aussi rapide augmentation des défauts sur les crédits, susceptible de contaminer le système financier, puis l’économie dans son ensemble. La faiblesse de la rémunération des créances d’État a également conduit certains investisseurs à acquérir des actifs de plus en plus risqués. De fil en aiguille, de nouvelles bulles se sont formées, qui éclateraient en cas de hausse soudaine des taux. Comme le résume l’American Enterprise Institute, l’un des principaux think tanks patronaux outre-Atlantique, la situation est alarmante"
"Comme le notait dès les années 1940 l’économiste Michał Kalecki, « la fonction sociale de la doctrine d’“assainissement des finances publiques” est de faire dépendre le niveau d’emploi de la “confiance” (13) ». Cette doctrine donne la main aux milieux d’affaires, toute politique venant contrarier leurs desseins se voyant sanctionnée par une baisse de l’investissement et de l’emploi."
"un gouvernement peut intervenir pour obtenir le plein- emploi, à la seule condition qu’il assure la couverture des importations par des exportations. Les « experts » liés à la finance et à l’industrie écartent cette option"
"La crise de 2007 a accéléré le phénomène de concentration des acteurs économiques"
"Des investisseurs institutionnels géants comme BlackRock, State Street et Capital Group contrôlent 10 à 20 % de la plupart des grandes entreprises américaines, y compris lorsqu’elles se trouvent en concurrence les unes avec les autres. Ces actionnaires imposent des stratégies uniformes visant à maximiser les retours à court terme tout en limitant les investissements."
" Paul Sweezy, suggère que la monopolisation nourrit la financiarisation et la stagnation"
"Le camp de l’émancipation affronte désormais deux adversaires"
La crise de 2007, une tragédie en quatre actes | Alternatives Economiques. Par SANDRA MOATTI
▻https://www.alternatives-economiques.fr/crise-de-2007-une-tragedie-quatre-actes/00079852
« Les finances publiques ont, elles aussi, encaissé une partie du choc. En 2011, les dettes publiques des pays avancés atteignent en moyenne 100 % du PIB, 30 points de plus que quatre ans auparavant ! Une partie de ce gonflement est imputable au sauvetage des banques. Selon les estimations du Fonds monétaire international (FMI), les soutiens au secteur financier avaient coûté rien que jusqu’en 2012 environ 5 % de leur PIB aux pays avancés, déduction faite des sommes déjà remboursées. Certains pays ont cependant payé un prix nettement plus fort pour les folies de leurs banques : l’équivalent de 40 % du PIB en Irlande ! Encore ne s’agit-il là que des sommes dépensées jusqu’à présent, sans compter les garanties apportées par les Etats sur les titres émis par les établissements financiers ni les nouvelles injections de capital public qui pourraient être nécessaires. »
« ue faire ? Première solution : repasser le mistigri aux autres Etats membres. Mais les traités prévoient que chaque Etat est responsable de ses propres dettes et ne peut être renfloué par les autres. Deuxième solution : faire racheter la dette par la banque centrale, dont le pouvoir de création monétaire est illimité, comme l’ont largement fait les Etats-Unis et le Royaume-Uni depuis le début de la crise. Mais, là encore, les traités interdisent la monétisation des déficits publics. Reste à faire assumer les pertes par les créanciers. Mais l’intégration des marchés financiers européens est telle – les banques de chaque pays détenant de gros paquets d’obligations publiques de l’ensemble des autres Etats – qu’un défaut souverain est susceptible de précipiter un nouveau cycle infernal de pertes bancaires. »
« Pendant près de trois ans, les Européens se sont enferrés dans cette triple impossibilité et ont laissé ce qui n’était qu’une crise localisée à de petits pays périphériques dégénérer en crise de la zone euro. »
« Ils ont voulu croire que l’austérité drastique à laquelle se soumettent les Etats calmerait les marchés »
Vers une nouvelle crise financière ? Philippe Lamberts- International - LeVif.be
▻http://www.levif.be/actualite/international/vers-une-nouvelle-crise-financiere/article-opinion-746061.html
"une véritable « marche arrière » réglementaire est actuellement à l’oeuvre, dont le vote intervenu ce jeudi en séance plénière du Parlement constitue certainement la manifestation la plus emblématique. Un majorité d’eurodéputés s’est en effet prononcée en faveur de la relance du marché de... la titrisation ! Oui, vous avez bien lu.
Officiellement, le texte adopté - qui fait l’objet d’un accord conclu avec les ministres européens des Finances - vise à soutenir davantage le financement de l’économie réelle, en incitant les banques à octroyer plus de crédits aux Petites et Moyennes Entreprises (PME). Pourtant, la Banque centrale européenne (BCE) reconnaît elle-même que l’accès au financement constitue le « problème le moins important » pour les PME de la zone euro."
« La relance de la titrisation au sein de l’Union européenne constitue un signal très alarmant. Elle démontre combien les leçons de la crise financière de 2007 n’ont pas été tirées par nos dirigeants politiques. »
10 ans après l’éclatement de la crise les financiers se portent bien, les peuples un peu moins !
▻http://www.cadtm.org/10-ans-apres-l-eclatement-de-la-crise-les-financiers-se-portent-bien-les
« En Grèce, une récente étude universitaire a démontré les liens évidents entre mesures d’austérité et accroissement spectaculaire du taux de mortalité dans le pays, un taux dont la croissance a dépassé de cinq fois celle de la moyenne européenne durant la même période. [5] »
« En Espagne, on estime à 800.000 les familles qui ont perdu leur logement pour cause d’insolvabilité alors qu’au même moment, le gouvernement grec s’est engagé face à ses créanciers à vendre aux enchères 135.000 logements d’ici 2021. »
Dix ans après la crise financière, les ingrédients du choc (Le Monde diplomatique, septembre 2018)
▻https://www.monde-diplomatique.fr/dossier/krach2008
L’arène nue : Faut-il s’attendre à une crise financière majeure ? Réponses avec J.M. Naulot
▻https://l-arene-nue.blogspot.com/2018/10/faut-il-sattendre-une-crise-financiere.html
"je ne crois pas, mais je peux naturellement me tromper, à la répétition de Lehman, à savoir la faillite d’un grand établissement. Le 15 septembre 2008, la décision de laisser tomber Lehman a été désastreuse. Du jour au lendemain, tout s’est arrêté dans la finance. Les banques ne prêtaient plus, craignant de ne jamais être remboursées et surtout de ne plus pouvoir se financer. L’impact sur l’économie réelle a été immédiat. Derrière le discours très moralisateur tenu à l’époque par les autorités américaines et par un certain nombre de banquiers aux Etats-Unis et en Europe, à savoir « il faut faire un exemple », il y avait en réalité un discours qui l’était beaucoup moins : « il faut faire tomber un concurrent » ! C’était une folie. De fins observateurs ont remarqué que le secrétaire au Trésor américain, Henry Paulson, avait fait toute sa carrière chez Goldman Sachs et qu’il en avait été président pendant huit ans. Les mêmes ont également observé que le lendemain de la chute de Lehman, il décidera cette fois de sauver AIG en apportant 180 milliards de dollars. Or, Goldman Sachs avait des engagements très importants sur AIG. Grâce à cet apport, AIG fera un chèque de 12 milliards de dollars à Goldman Sachs quelques mois plus tard ce qui évitera à cette banque d’être en grande difficulté…"
" Certains dirigeants politiques, et parfois certaines agences de notation, cherchent toutefois à faire peur en agitant la menace d’une forte augmentation de la dette en cas de sortie de l’euro. Ils laissent planer le doute sur l’application de la Lex Monetae qui dit qu’en matière monétaire ce sont les décisions nationales qui s’appliquent aux investisseurs. Tout Etat est libre de changer de monnaie et de rembourser sa dette dans sa nouvelle monnaie. Le Code monétaire et financier affirme, à son article premier, que « La monnaie de la France est l’euro ». L’euro n’est pas une devise étrangère, c’est la monnaie de chaque pays. Si l’Italie sort de l’euro, elle remboursera sa dette en lires avec un montant inchangé, quel que soit le montant de la dévaluation. Il ne faut pas faire de l’euro un enjeu politique et raconter n’importe quoi. Il faut raisonner en termes de droit international et en termes économiques. "
"Pour que l’euro soit un succès, il fallait deux choses : que les politiques convergent, notamment dans les domaines social et fiscal, et qu’il existe une solidarité financière entre l’Allemagne, grande bénéficiaire de l’euro, et les autres pays."
"les dysfonctionnements annoncés par les économistes qui doutaient des avancées fédérales avant la création de l’euro se produisent : mouvements des capitaux en direction des zones les plus attractives sur le plan fiscal et sur le plan des coûts de production et de la tradition industrielle, monnaie sous-évaluée pour certains pays (de 15% pour l’Allemagne selon le FMI) et surévaluée pour d’autres (de 12% pour la France), déséquilibres des paiements courants (en vingt ans l’Allemagne est passée de l’équilibre à un excédent de 8% du PIB), désindustrialisation (production industrielle : -10% en France en depuis 2000, + 35% en Allemagne), émigration des jeunes du Sud vers le Nord. Économiquement, socialement et politiquement, cette évolution est explosive."
La prochaine crise...
Omar Aktouf, Professeur titulaire à HEC Montréal, chroniqueur chez POUR, nous décrit les 5 bulles qui nous menacent.
▻https://www.facebook.com/pour.press/videos/vb.761506467280582/350819535510172/?type=2&theater
Subprimes : Goldman Sachs achète la fin des poursuites pour cinq milliards
▻http://www.rtbf.be/info/economie/detail_etats-unis-immobilier-goldman-sachs-solde-des-poursuites-pour-5-06-milli
Jeux, Wall Street, castes, riches, (Le Monde diplomatique, septembre 2016)
►http://www.monde-diplomatique.fr/2016/09/A/56205
« d’éminents juristes de la Deutsche Bank ont pantouflé et rétropantouflé entre la banque et la SEC »
Amende de 14 milliards de dollars : la Deutsche Bank rattrapée la crise des subprimes - France 24
▻http://www.france24.com/fr/20160916-etats-unis-deutsche-bank-subprimes-amende-justice-cdo-banque-cris
"elle cherchait frénétiquement à vendre ses CDO d’un côté, et misait sur leur effondrement de l’autre.
Dès 2006, Greg Lippmann, le patron des traders de la Deutsche Bank incarné par Ryan Gosling dans le film « The Big Short », se doute que le marché de l’immobilier américain va s’effondrer à cause des crédits hypothécaires accordés trop libéralement à des acheteurs qui n’ont pas les moyens de rembourser leurs dettes (les subprimes). Il avertit à plusieurs reprises ses supérieurs et obtient le droit de… miser sur l’effondrement de ce système."
Le poison des taux d’intérêt négatifs
ar Frédéric Lemaire & Dominique Plihon
▻https://www.monde-diplomatique.fr/2019/11/LEMAIRE/60936
–- #Monnaie #Finance
Le Bitcoin ne devrait pas changer le monde, mais la blockchain pourrait bien s’en charger. Par David Glance
►http://theconversation.com/le-bitcoin-ne-devrait-pas-changer-le-monde-mais-la-blockchain-pourr
Les #Cryptomonnaies : une révolution pour la coopération internationale ? - Equal Times María Crespo
►https://www.equaltimes.org/les-cryptomonnaies-une-revolution?lang=en
L’administration Biden et les cryptomonnaies : vers une régulation fédérale ?Briefings de l’Ifri, 3 novembre 2021 #Environnement #Energies
▻https://www.ifri.org/fr/publications/briefings-de-lifri/ladministration-biden-cryptomonnaies-vers-une-regulation-federale
Les #agences_immobilières_sociales dans la tourmente | by Les #analyses du #RBDH | Nov, 2020 | Medium
▻https://inforbdh.medium.com/les-agences-immobili%C3%A8res-sociales-dans-la-tourmente-bea05fc320
La conclusion :
La décision de contenir la progression des AIS intervient alors que le secteur est convoité par des investisseurs et #promoteurs qui lui confient du #logement neuf en masse. Des logements pas trop chers, construits, pour la plupart, dans des communes où le prix du terrain reste relativement bas. Des occasions qui se raréfient aussi. En imposant un plafond strict aux AIS, elles ne pourront simplement plus s’engager pour ces grands ensembles. Des opportunités supplémentaires pour le #logement_social, engagé dans une politique d’acquisition de logements neufs, clés sur porte ? La secrétaire d’état fait du renforcement de la politique d’acquisition une ligne forte et prioritaire du futur plan d’urgence. C’est probablement une des données de l’équation, tant la production de logement social public est pénible à Bruxelles.
]]>Automated suspicion: The EU’s new travel surveillance initiatives
This report examines how the EU is using new technologies to screen, profile and risk-assess travellers to the Schengen area, and the risks this poses to civil liberties and fundamental rights.
By developing ‘interoperable’ biometric databases, introducing untested profiling tools, and using new ‘pre-crime’ watchlists, people visiting the EU from all over the world are being placed under a veil of suspicion in the name of enhancing security.
Watch the animation below for an overview of the report. A laid-out version will be available shortly. You can read the press release here: ▻https://www.statewatch.org/news/2020/july/eu-to-deploy-controversial-technologies-on-holidaymakers-and-business-tr
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Executive summary
The ongoing coronavirus pandemic has raised the possibility of widespread surveillance and location tracking for the purpose of disease control, setting alarm bells ringing amongst privacy advocates and civil rights campaigners. However, EU institutions and governments have long been set on the path of more intensive personal data processing for the purpose of migration control, and these developments have in some cases passed almost entirely under the radar of the press and civil society organisations.
This report examines, explains and critiques a number of large-scale EU information systems currently being planned or built that will significantly extend the collection and use of biometric and biographic data taken from visitors to the Schengen area, made up of 26 EU member states as well as Iceland, Liechtenstein, Norway and Switzerland. In particular, it examines new systems being introduced to track, analyse and assess the potential security, immigration or public health risks posed by non-EU citizens who have to apply for either a short-stay visa or a travel authorisation – primarily the #Visa_Information_System (#VIS), which is being upgraded, and the #European_Travel_Information_and_Authorisation_System (#ETIAS), which is currently under construction.
The visa obligation has existed for years. The forthcoming travel authorisation obligation, which will cover citizens of non-EU states who do not require a visa, is new and will massively expand the amount of data the EU holds on non-citizens. It is the EU’s equivalent of the USA’s ESTA, Canada’s eTA and Australia’s ETA.[1] These schemes represent a form of “government permission to travel,” to borrow the words of Edward Hasbrouck,[2] and they rely on the extensive processing of personal data.
Data will be gathered on travellers themselves as well as their families, education, occupation and criminal convictions. Fingerprints and photographs will be taken from all travellers, including from millions of children from the age of six onwards. This data will not just be used to assess an individual’s application, but to feed data mining and profiling algorithms. It will be stored in large-scale databases accessible to hundreds of thousands of individuals working for hundreds of different public authorities.
Much of this data will also be used to feed an enormous new database holding the ‘identity data’ – fingerprints, photographs, names, nationalities and travel document data – of non-EU citizens. This system, the #Common_Identity_Repository (#CIR), is being introduced as part of the EU’s complex ‘interoperability’ initiative and aims to facilitate an increase in police identity checks within the EU. It will only hold the data of non-EU citizens and, with only weak anti-discrimination safeguards in the legislation, raises the risk of further entrenching racial profiling in police work.
The remote monitoring and control of travellers is also being extended through the VIS upgrade and the introduction of ETIAS. Travel companies are already obliged to check, prior to an individual boarding a plane, coach or train, whether they have the visa required to enter the Schengen area. This obligation will be extended to include travel authorisations, with travel companies able to use the central databases of the VIS and ETIAS to verify whether a person’s paperwork is in order or not. When people arrive at the Schengen border, when they are within the Schengen area and long after they leave, their personal data will remain stored in these systems and be available for a multitude of further uses.
These new systems and tools have been presented by EU institutions as necessary to keep EU citizens safe. However, the idea that more personal data gathering will automatically lead to greater security is a highly questionable claim, given that the authorities already have problems dealing with the data they hold now.
Furthermore, a key part of the ‘interoperability’ agenda is the cross-matching and combination of data on tens of millions of people from a host of different databases. Given that the EU’s databases are already-known to be strewn with errors, this massively increases the risks of mistakes in decision making in a policy field – immigration – that already involves a high degree of discretion and which has profound implications for peoples’ lives.
These new systems have been presented by their proponents as almost-inevitable technological developments. This is a misleading idea which masks the political and ethical judgments that lie behind the introduction of any new technology. It would be fairer to say that EU lawmakers have chosen to introduce unproven, experimental technologies – in particular, automated profiling – for use on non-EU citizens, who have no choice in the matter and are likely to face difficulties in exercising their rights.
Finally, the introduction of new databases designed to hold data on tens of millions of non-citizens rests on the idea that our public authorities can be trusted to comply with the rules and will not abuse the new troves of data to which they are being given access. Granting access to more data to more people inevitably increases the risk of individual abuses. Furthermore, the last decade has seen numerous states across the EU turn their back on fundamental rights and democratic standards, with migrants frequently used as scapegoats for society’s ills. In a climate of increased xenophobia and social hostility to foreigners, it is extremely dangerous to assert that intrusive data-gathering will counterbalance a supposed threat posed by non-citizens.
Almost all the legislation governing these systems has now been put in place. What remains is for them to be upgraded or constructed and put into use. Close attention should be paid by lawmakers, journalists, civil society organisations and others to see exactly how this is done. If all non-citizens are to be treated as potential risks and assessed, analysed, monitored and tracked accordingly, it may not be long before citizens come under the same veil of suspicion.
►https://www.statewatch.org/automated-suspicion-the-eu-s-new-travel-surveillance-initiatives
#vidéo:
▻https://vimeo.com/437830786
#suspects #suspicion #frontières #rapport #StateWatch #migrations #asile #réfugiés #EU #UE #Union_européenne
#surveillance #profiling #database #base_de_données #données_personnelles #empreintes_digitales #enfants #agences_de_voyage #privatisation #interopérabilité
ping @mobileborders @isskein @etraces @reka
Unprecedented immobility ? The case of stranded Filipino migrant nurses - COMPAS
#Covid-19#migrant#migration#Philippine#coince
▻https://www.compas.ox.ac.uk/2020/unprecedented-immobility-the-case-of-stranded-filipino-migrant-nurses
What does the COVID-19 crisis mean for aspiring migrants who are planning to leave home?
]]>Le gouvernement veut créer un #fichier pour les malades du coronavirus
Le projet de loi du gouvernement prévoit la création d’un fichier spécifique rassemblant les noms des #malades du #Covid-19 ainsi que de leurs contacts. Et ce « sans le consentement » des personnes concernées.
Comment assurer le #suivi des malades du Covid-19 et des personnes qu’ils ont croisées ? C’est pour répondre à cette question que le gouvernement entend créer un nouveau fichier, prévu par le projet de loi prorogeant l’#état_d’urgence_sanitaire, qui devrait être examiné par les parlementaires les 4 et 5 mai.
L’article 6 du texte prévoit en effet que soient rassemblées dans un même fichier toutes les informations susceptibles d’aider à la reconstitution, par des « #brigades » d’#enquêteurs_épidémiologiques, des #relations de chacun. Le fichier, non anonyme, devrait ainsi contenir l’#identité des malades et les résultats de leurs #examens_biologiques, mais aussi plus largement la liste des personnes croisées au cours des derniers jours – car « présentant un #risque_d’infection » -, leur #adresse et leurs #déplacements. Et ce afin d’opérer, peut-on lire dans le texte du gouvernement une « #surveillance_épidémiologique aux niveaux national et local ».
Plusieurs administrations auront accès aux données
Le nouveau fichier, qui n’a aucun lien avec l’application de #traçage #StopCovid, dont Olivier #Véran a annoncé qu’elle ne serait pas prête le 11 mai, abritera ces #informations, d’abord collectées par le #médecin_traitant puis par les « brigades » de l’#Assurance_maladie. Des #données_personnelles extrêmement sensibles qui seront ensuite mises à la disposition non seulement des professionnels de santé en charge du suivi des personnes malades, mais aussi de plusieurs administrations comme le #ministère_de_la_santé, le service de santé des #armées, l’Assurance maladie et les #Agences_régionales_de_santé.
Le dossier est d’autant plus sensible que les données dont il est question sont en partie couvertes par le #secret_médical. « Comme lorsque nous consultons un confrère à propos d’un patient ou lorsque nous envoyons à l’Assurance maladie les motifs médicaux d’arrêt de travail, nous serons dans le cadre d’un #secret_médical_partagé », assure le docteur Jacques Battistoni, président du premier syndicat de médecins généralistes, #MGFrance. Les #généralistes seront chargés de collecter les premières informations sur le « #premier_cercle » fréquenté par un malade dans le fichier. Ils ont d’ailleurs reçu un courrier en ce sens, jeudi 30 avril, signé par Nicolas Revel, le patron de l’Assurance maladie.
« Je comprends que ce système puisse impressionner, car il contient des #informations_sensibles et personnelles, mais c’est un moindre mal. Il me semble vraiment indispensable si l’on ne veut pas que l’#épidémie reparte », souligne le docteur Battistoni.
Une transmission de données « sans le #consentement des personnes »
Autre question sensible, au cœur de ce nouveau fichier : la #transmission_des_informations qu’il contient sera opérée « sans le consentement des personnes intéressées », peut-on lire dans le projet de loi gouvernemental. Une précision qui inquiète plusieurs observateurs, comme le président de l’#Union_française_pour_une_médecine_libre (#UFML), le docteur Jérôme Marty. « Le consentement est l’un des socles de la médecine. Le fait de ne pas demander le consentement de son patient pour constituer un fichier est sans précédent. La situation d’#urgence ne peut pas tout justifier », alerte-t-il.
« Imaginez le scandale si nous avions fait ce genre de fichiers pour le sida, poursuit-il. Cela pose un problème #éthique et déontologique important. » Ce praticien réclame l’avis Conseil de l’Ordre sur le sujet, mais aussi celui du Comité national d’éthique, de l’Académie de médecine, de la Cnil et du Conseil constitutionnel.
« Garde-fous »
« Que signifie cette absence de consentement ? », interroge quant à lui l’avocat Thierry Vallat. Ce spécialiste des données personnelles estime que des « #garde-fous » devront ainsi être nécessaires. « Il faut définir très précisément qui collectera les informations, la liste des informations précises, qui pourra y avoir accès et surtout pour combien de temps », insiste l’avocat. Sur ce dernier point, le gouvernement prévoit la disparition du fichier « au plus tard » un an après la promulgation de la loi.
Mais surtout, l’avocat s’inquiète d’éventuelles #fuites de données. « Nous sommes dans un contexte exceptionnel où les services de l’État agissent très rapidement, et risquent de ne pas avoir le temps de sécuriser ce nouveau fichier. Or les données de santé font régulièrement l’objet de fuites, et elles sont extrêmement convoitées », estime-t-il.
Dans l’ensemble, l’architecture de ce nouveau dispositif demeure assez floue. Et pour cause : il devrait ainsi être précisé, après coup, par un #décret d’application. Ce qui permettra de consulter la Cnil sur ce nouveau fichier. Jusqu’à maintenant, la Commission indépendante n’a en effet pas été sollicitée sur ce dossier sensible.
▻https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Sante/Le-gouvernement-veut-creer-fichier-malades-coronavirus-2020-05-03-12010923
#coronavirus #France #loi #déontologie
ping @etraces @isskein
Les salariés en arrêt de travail pour garde d’enfants et les personnes vulnérables vont passer au chômage partiel
▻https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/04/17/les-salaries-en-arret-de-travail-pour-garde-d-enfants-et-les-personnes-vulne
Les 2,1 millions de salariés se trouvant actuellement en arrêt de travail pour garde d’enfants ou en raison de leur vulnérabilité au Covid-19 seront placés en activité partielle à partir du 1er mai.
Plus de 2 millions de Français sont concernés par la mesure. Les salariés se trouvant actuellement en arrêt de travail pour garde d’enfants ou en raison de leur vulnérabilité au Covid-19 (qui présentent donc un risque accru de développer des formes graves de la maladie) seront placés en activité partielle à partir du 1er mai.
Ces salariés percevront ainsi une indemnité à hauteur de 70 % du salaire brut, soit environ 84 % du salaire net. Ces montants seront portés à 100 % du salaire pour les salariés rémunérés au niveau du smic. Le basculement est prévu dans un amendement du gouvernement qui sera discuté vendredi à l’Assemblée, dans le cadre de l’examen du projet de budget rectificatif. Ce changement de régime « ne concerne pas les travailleurs indépendants, les fonctionnaires et les agents contractuels de droit public en arrêt de travail », a précisé le gouvernement.
Depuis le début du confinement, le 17 mars, les personnes qui ne peuvent pas télétravailler et doivent garder leurs enfants, pouvaient se mettre en arrêt maladie et touchaient des indemnités journalières à hauteur de 90 % du salaire brut. Le même système s’applique aux salariés (ou leurs conjoints) dits vulnérables, qui ont notamment une affection de longue durée. Ces derniers sont près de 400 000 et les arrêts pour garde d’enfants concernent 1,7 million de personnes, selon des chiffres communiqués par le ministère du travail.
Eviter la baisse des indemnités journalières
Selon le ministère du travail, ce nouveau système va permettre d’éviter le problème du passage au bout d’un mois des indemnités journalières à 66 % pour les personnes ayant entre un an et cinq ans d’ancienneté (au bout de quarante jours entre cinq et dix ans d’ancienneté, et cinquante jours pour plus de dix ans d’ancienneté).
Par ailleurs, « on ne pouvait pas demander aux seuls employeurs de supporter le coût », notamment ceux à la tête de petites entreprises, car ils paient des cotisations sur le complément employeur des indemnités journalières, ce qui risquait « d’accélérer des faillites », a expliqué l’entourage de la ministre du travail, Muriel Pénicaud.
Les entreprises pourront déclarer de manière individuelle ces salariés. Celles qui n’ont pas fait de demande de chômage partiel jusqu’à présent devront le faire. Une ordonnance sera prise en ce sens afin « d’individualiser » le chômage partiel, après avis conforme du CSE (comité social et économique) ou du conseil d’entreprise, ou après accord collectif. Actuellement, 9 millions de salariés sur quelque 20 millions sont en chômage partiel.
11,1 millions de salariés payés hors emploi.
#arrêt_de_travail #chômage_partiel #arrêt_de_travail_pour_garde_d’enfants #revenu_garanti #pénurie_de_main_d'oeuvre #pognon_de_dingue
]]>These 90 Army posts have contaminated drinking water
▻https://www.militarytimes.com/news/your-military/2019/09/11/these-90-army-posts-have-contaminated-drinking-water
Exposure to the chemicals ― found in firefighting foam used not only in vehicle or aircraft incidents on military bases, but in numerous training drills over decades ― has been linked to #cancer and other health issues.
Though the Army is following #EPA regulations, according to the EWG, their 70 ppt guideline is “70 times higher than the 1 ppt safe level found by some independent studies and endorsed by EWG,” according to the organization’s release. “Some states have set limits ranging from 11 ppt to 20 ppt.”
[...]
“ The Pentagon has cited EPA’s failure to designate PFAS as ‘hazardous substances’ under the federal Superfund law as one reason for its refusal to clean up #PFAS contamination,” according to the release.
#Substances_alkylées_per_et_polyfluorées #forever_chemicals #eau #Agences_de_dérégulation #pentagone #toxiques #santé #carcinogènes #états-unis
#leadership
Signature d’une convention entre le #CNRS et la Direction du #renseignement_militaire
Suite à l’appel attentats-recherche lancé le 18 novembre 2015 par le CNRS, ce dernier et la Direction du renseignement militaire ont mis en place une #collaboration concrétisée par la signature d’une #convention entre les deux parties le jeudi 30 mai 2018. A l’origine de ce partenariat, qui va aujourd’hui bien au-delà, les sciences humaines et sociales dont l’expertise de terrain des chercheurs permet une vision complète de situations géostratégiques complexes. Retour sur ce partenariat avec #Fabrice_Boudjaaba, directeur adjoint scientifique de l’Institut des sciences humaines et sociales.
►http://www.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/signature-dune-convention-entre-le-cnrs-et-la-direction-du-renseignement-milita
#recherche #université #militarisation_de_la_recherche #armée #SHS #sciences_humaines_et_sociales #France
cc @isskein @tchaala_la @marty @daphne
Olivier De Schutter sur le glyphosate : « La santé des Européens est en danger » Céline Biourge - RTBF - 12 Décembre 2017
▻https://www.rtbf.be/info/societe/detail_olivier-de-schutter-sur-le-glyphosate-la-sante-des-europeens-est-en-dang
Pour l’ancien rapporteur de l’ONU sur le droit à l’alimentation et professeur de droit à l’UCL, invité de Matin Première, « les Etats, mais aussi le #Parlement-européen peuvent attaquer le règlement d’exécution de la Commission européenne » concernant la prolongation du #glyphosate.
« D’abord ce règlement viole le #droit-à-la-santé, le droit à l’environnement, il viole le principe de précaution : en l’absence d’incertitude scientifique quant à l’impact du glyphosate, il faut s’abstenir de le réautoriser c’est aussi simple que çà ! », a déclaré sur nos antennes Olivier De Schutter.
« Il y a une mise en danger très clair de la santé des Européens »
Pour lui, le caractère #cancérigène du glyphosate a été conclu par un groupe d’experts qui dépend de l’Organisation mondiale de la santé ( #OMS ) et qui travaille sous l’égide du Centre international de recherche contre le #cancer .
« Ce sont des #experts qui travaillent de manière tout à fait indépendante, qui se basent sur les études scientifiques indépendantes, qui ont abouti à cette conclusion que le glyphosate était probablement #cancérigène pour l’Homme », précise-t-il. « Et c’est en dépit de cette conclusion que l’Union européenne avance tête baissée vers le renouvellement des autorisations d’écouler sur les marchés européens le glyphosate et donc je pense qu’il y a une mise en danger très clair, consciente, de la santé des Européens dans ce dossier ».
L’Union européenne nie le citoyen
Olivier De Schutter estime qu’il y a aujourd’hui « une véritable mise en cause du principe de démocratie dans l’ #Union-européenne ».
Le traité de Lisbonne (adopté en 2007, entré en vigueur en 2009) permet les initiatives citoyennes européennes, « si un million au moins de citoyens et Européens sur sept Etats membres au moins, signent une demande que la Commission européenne avance telle ou telle proposition, la #Commission-européenne doit répondre. Et la Commission européenne a reçu cette #initiative-citoyenne européenne ’Stop glyphosate’ qui a recueillie, à ce jour, 1,3 million signatures et la Commission européenne au lieu de répondre sur le fond, va de l’avant avec une proposition qui va à rebourd de ce que cette initiative demande. Donc pour moi, il y a une véritable mise en cause du principe de démocratie dans l’Union européenne ».
C’est une des raisons pour lesquelles un Etat pourrait contester la prolongation du glyphosate devant la justice européenne. ▻https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_un-etat-pourrait-contester-la-prolongation-du-glyphosate-devant-la-justi
En tout cas, c’est un des arguments importants que le Parlement européen, les Etats membres qui veulent annuler cette décision, peuvent mettre en avant. Très clairement, le traité sur l’Union européenne donne au citoyen le droit d’introduire une initiative citoyenne européenne. C’est privé ce droit de tout effet utile, de toute effectivité que de prendre une décision sans même répondre sur le fond aux arguments que cette initiative met en avant", explique-t-il.
Il rappelle d’ailleurs qu’ « il y a quand même huit Etats, dont la Belgique, qui ont voté contre le renouvellement du glyphosate et j’espère que ceux qui ont déclarer leur opposition vont agir devant la justice européenne. J’espère aussi qu’au Parlement européen, une majorité va se trouver pour attaquer cette décision devant la justice européenne ».
L’incompréhensible soutien des #agences-européennes
L’ancien rapporteur de l’ONU sur le droit à l’alimentation affirme que l’OMS se retrouve « un peu isolée » dans ce dossier.
« Et ce qui est tout à fait choquant, c’est que les agences européennes qui sont censées veiller sur la santé des Européens, l’Autorité européenne de la sécurité des aliments (EFSA), et l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA), ont toutes les deux conclu à l’absence de nocivité du glyphosate ».
Cela s’explique, selon Olivier De Schutter, par le fait que « ces agences prennent en compte les études faites par Monsanto, par les scientifiques de #Monsanto, sans mettre en doute l’indépendance avec laquelle ces études sont développées ; et en accordant à ces études le même crédit qu’à des études scientifiques indépendantes. Ce que refuse de faire l’OMS. La vraie différence entre ces différentes agences, c’est que l’OMS, elle, ne prend en compte que les études faites par les scientifiques indépendants et refuse de s’en remettre aux documents que lui remet l’industrie ».
« Il est dans l’intérêt de #Bayer que Monsanto puisse continuer d’écouler ses produits »
Olivier De Schutter confirme que le vote de l’Allemagne a été déterminant dans cette décision de l’Europe de prolonger le glyphosate.
Et ceci s’explique par cela : « Monsanto est en train d’être racheté par Bayer pour 66 milliards de dollars, c’est une somme très considérable qui va donner à ce nouveau Bayer-Monsanto une place absolument dominante dans le secteur de l’agrochimie ».
Pour lui, il n’est donc « pas étonnant » que le ministre #allemand de l’Agriculture, Christian Schmidt (CSU) ait voté en faveur du renouvellement du glyphosate. # « C’est l’intérêt évidemment de Bayer que de ne pas racheter une coquille vide », explique-t-il. « Donc le produit phare de Monsanto qui est le #Roundup est à base de glyphosate et bien entendu, il est dans l’intérêt de Bayer que Monsanto puisse continuer d’écouler ses produits ».
« Donc ce vote du ministre allemand de l’Agriculture, contre le vœux de la coalition allemande actuellement au pouvoir, ce qui dans n’importe quelle démocratie fonctionnant normalement aurait dû amener Christian Schmidt à démissionner, aussitôt, ce vote peut s’expliquer sans doute par la défense d’intérêts stratégiques allemands », _ précise-t-il.
« Cela montre une certaine myopie des gouvernements »
A la question de savoir comment on en est arrivé là, #Olivier-De-Schutter répond : _ « Le problème, c’est que l’on raisonne toujours dans le court terme comme s’il n’y avait pas d’alternatives à explorer, pour que dans le long terme, on aille vers des systèmes alimentaires plus durables. C’est choquant et cela montre une certaine myopie des gouvernements, comme d’ailleurs des entreprises. On ne peut pas continuer d’investir dans un système #agroalimentaire qui dépend autant des #énergies-fossiles, qui émet autant de #gaz-à-effet-de-serre, et qui, en plus, porte atteinte à la santé des hommes et des femmes ».
« Les véritables alternatives existent » *
Pour le professeur de droit à l’UCL, on en est là « parce qu’on n’explore pas les véritables #alternatives qui pourtant existent et qui ont montré leur efficacité ».
Lui-même travaille au sein d’un groupe d’experts internationaux (iPES FOOD) pour développer ces alternatives et il affirme que l’ « on peut très facilement réduire de manière significative l’usage de pesticides et d’engrais chimiques par des méthodes culturales, des cultures associées, des légumineuses, de l’agroforesterie, des méthodes de contrôle biologique qui permettent d’utiliser moins de #pesticides en s’assurant que les cultures se protègent les unes des autres ».
Mais pour cela, « il faut un changement de mentalité chez les agriculteurs », précise-t-il.
Il rappelle d’ailleurs que l’alimentation et l’agriculture jouent un rôle vital dans la lutte contre le #réchauffement-climatique : « Les systèmes alimentaires c’est pratiquement un tiers des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale. L’agriculture en elle-même, c’est 12-13%. Et les sols aujourd’hui ne fonctionnent plus bien comme puits de carbone. Ils pourraient être utilisés, exploités, de manière beaucoup plus compatible avec les changements climatiques », conclut-il.
]]>#Eau rage, eau des espoirs ! #Datagueule 67
#eau_potable #assainissement #maladie_hydrique #choléra #diarrhée #toilettes #agriculture #eau_cachée #dessalement #séisme #catherine_carré #bien_commun #patrimoine #loi_sur_l'eau #industrie #pesticides #produits_pharmaceutiques #épuration
#curatif c/ #préventif
#environnement #agences_de_l'eau #modèle_économique #droit_humain #coca-cola #Mexique #Turquie #hydroélectricité #véolia #régie_publique #privatisation
Le débat sur la prostitution s’est embourbé dans l’idéologie du libertarisme.
La #prostitution est également un exemple marquant de la confusion qui règne entre les concepts de liberté personnelle et commerciale.
Les partisans de l’industrie en parlent souvent comme d’une forme de liberté individuelle, une activité consensuelle entre adultes ou même une extension du concept d’orientation sexuelle.
Le principe allégué est qu’en supprimant la #stigmatisation_sociale entourant la prostitution, l’on résoudra miraculeusement tous les autres problèmes qui lui sont associés.
L’amalgame du #libertarisme et d’un féminisme régressif axé sur l’identité personnelle mène à une étrange contradiction : les individus et entreprises auraient le droit de faire tout ce qu’elles veulent mais il serait interdit aux femmes d’avoir la moindre réflexion critique au sujet de ces choix.
« Faire parader des femmes en sous-vêtements dans l’espoir d’être choisie est dégradant et humiliant et ne devrait jamais être légal. De plus, la très petite quantité d’argent que vous gagnez par #client dans un #bordel après que les gestionnaires ont pris leur quote-part signifie que vous devez voir beaucoup d’hommes par jour, l’un après l’autre. »
Pourquoi alors voit-on les organisations de #travailleurs_du_sexe si désireuses de valider ce modèle s’il profite aux bordels et non aux #prostituées ? Beaucoup ont fait valoir que ces organisations ont été investies par des #propriétaires_de_bordels et d’#agences_d’escorte. Par exemple, Douglas Fox dirige une agence d’escortes et c’est un des principaux militants de l’International #Union_of_Sex_Workers.
Il est vraisemblable que ces organisations sont plutôt des groupes de pression visant à protéger l’industrie, et non les femmes prostituées.
L’offre de ces organisations au #grand_public est en effet extrêmement attrayante : nous n’avons pas à traiter la prostitution comme un problème, il nous suffit de laisser le #marché_libre faire son travail.
▻http://www.morningstaronline.co.uk/a-5077-The-prostitution-debate-has-become-mired-in-libertarian-
▻http://ressourcesprostitution.wordpress.com/2016/09/15/le-debat-sur-la-prostitution-sest-embourbe-dans-li
traduction @tradfem
▻http://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2016/09/21/le-debat-sur-la-prostitution-sest-embourbe-dan
►http://tradfem.wordpress.com
Comment maximiser l’usage de l’eau en agriculture ? Veolia et la FNSEA préparent une loi…
▻http://www.eauxglacees.com/Comment-maximiser-l-usage-de-l-eau
Le jour même où la Cour des comptes dénonçait le scandale de l’accaparement des Agences de l’eau, et partant de la politique de l’eau, par des intérêts catégoriels, Xavier Beulin et Antoine Frérot annonçaient benoîtement qu’ils allaient faire changer la loi afin de pouvoir maximiser l’usage de l’eau au plus grand profit de l’agriculture productiviste. Ce n’est pas un gag des Yes men, tout juste l’ordinaire de la gestion de l’eau en France… Xavier Beulin, président de la FNSEA et Antoine Frérot, P-DG de (...)
]]>Logement de 1,56 m2 : la propriétaire et l’agence condamnées - Libération
▻http://www.liberation.fr/societe/2014/03/24/deux-condamnations-pour-la-location-d-un-logement-de-156m2_989782
Selon le décret du 30 janvier 2002, un logement décent doit disposer d’une surface habitable au moins égale à 9 m2 et une hauteur sous plafond d’au moins 2,20 m, soit un volume habitable de 20 mètres cubes au minimum.
En 2010, près de 177 445 logements du parc privé en Ile-de-France étaient considérés comme potentiellement indignes, selon l’Agence régionale de santé.
1000 euros de préjudice morale, c’est vraiment un cadeau pour des #agences_immobilières qui s’engraissent grassement sur le dos de la misère. J’en ai vu beaucoup des locations pour étudiants qui ne font pas 5m2. Et parfois, comme à Clichy-la-garenne les services de la mairie ne font pas leur boulot (hygiène et sécurité) pour obliger les gros propriétaires (par exemple de 80 immeubles) à améliorer les conditions de logement, pire, ils plombent les démarches des locataires, certains impôts ont l’air de plus rapporter que d’autres…
]]>Les agences de notations disent-elles vrai sur ceux qu’elles notent ? - France Info
▻http://www.franceinfo.fr/economie/le-vrai-du-faux/les-agences-de-notations-disent-elles-vrai-sur-ceux-qu-elles-notent-12374
▻http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/12/04/1237497/images/ressource/RTR3DE5A.jpg
L’enquête
Elle a été menée sur huit mois, entre février et octobre 2013. L’autorité des marchés européens s’est chargée d’évaluer ces agences qui elles-mêmes évaluent à longueur d’année.
L’enquête relève un certain nombre de défauts dans leur fonctionnement susceptibles « de compromettre la qualité, l’indépendance et l’intégrité des rapports ».
Manque d’indépendance
Dans au moins une agence, l’ESMA a observé que des hauts dirigeants sont intervenus dans le processus de notation, en plus de l’analyste qui était chargé du travail. Des consignes ont été données. C’est ennuyeux car cela pose le problème de l’indépendance du jugement porté sur une société ou un pays.
Analystes trop jeunes et manque de temps
Par ailleurs, les agences de notations confient parfois des responsabilités importantes à des analystes trop jeunes, trop récemment recrutés. Le manque de temps et la précipitation sont également pointés du doigt dans certains travaux des agences de notation.
Confidentialité menacée
Enfin, les notes doivent normalement rester secrètes avant publication. Mais l’ESMA a remarqué que parfois les informations peuvent être communiquées à des tiers, ce qui fait planer le risque de délit d’initié.
De plus, les délais de publications d’une note sont parfois trop longs (plus de 5 jours) ce qui fait courir des risques de fuites.
Monopole
Même si le travail des agences est aujourd’hui pointé du doigt, il sert à de nombreux agents économiques. Mais quand ceux qui notent sont à leur tour mal notés, cela fait réfléchir, surtout quand ces trois agences anglo-saxonnes sont en situation de monopole sur leur activité.
#économie
#agences-de-notations
#Standard-and-Poor's
#Fitch
#Moody's
#ESMA (enquête de l’Autorité européenne des marchés financiers)
Les agences de notation mises à l’index par le régulateur européen, Actualités
▻http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203161522369-les-agences-de-notation-mises-a-l-index-par-le-regulateur-eur
Manque d’indépendance, conflit d’intérêt, absence de confidentialité, des ressources allouées insuffisantes. L’autorité des marchés financiers européens (ESMA) n’hésite pas à tacler, dans un rapport publié ce matin, les trois plus grandes agences de notation (Fitch, Moody’s et S&P). En cause, le processus de notation des Etats.
Entre février et octobre 2013, le régulateur a mené une enquête sur la gouvernance et l’organisation des activités de notation de la dette souveraine. Au cœur des critiques, plusieurs thématiques :
1. l’indépendance et les conflits d’intérêt
Les manquements peuvent compromettre la qualité des notations. Et cela en raison du risque de l’implication de certains analystes senior ou membres du comité de direction dans le processus de notation et à la fois dans le processus commercial. Si le régulateur est conscient que pour qu’une note soit de bonne qualité, il peut être nécessaire que des seniors y regardent de près, il faut que les agences définissent clairement les rôles de ces derniers pour que les notes sont bien attribuées en toute indépendance. Parfois, aussi, des membres des services de la communication se retrouvent impliqués dans les notes. Quant à l’évaluation du processus de notation dans les agences, elle n’est pas toujours réalisée par des personnes totalement indépendantes.....
#économie
#agences-de-notation
#Fitch
#Moody’s
#S&P
#ESMA, le régulateur européen
La voix de la finance - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
►http://www.fakirpresse.info/La-voix-de-la-finance.html
« Quand j’ai rejoint Moody’s fin 1997, raconte Mark Froeba, ancien dirigeant au sein de la branche produits dérivés, devant le Sénat américain, la pire crainte d’un analyste était de contribuer à l’attribution d’une note qui serait fausse, de causer des dégâts à la réputation d’exactitude de Moody’s, et de perdre son travail en conséquence. Quand j’ai quitté Moody’s (en 2008), la pire crainte d’un analyste était qu’il fasse quelque chose qui lui permettrait d’être désigné comme responsable d’avoir mis en danger la part de marché de Moody’s, de causer du tort à son chiffre d’affaire ou de dégrader les relations de Moody’s avec ses clients »(Le Monde, 2 juin 2010).
Qui paie l’orchestre choisit la musique.
]]>S&P relève la note de crédit de l’Egypte | Reuters
▻http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5N0J014S20131115
Standard & Poor’s a revu en
hausse, vendredi, sa note sur la dette souveraine de l’Egypte,
en jugeant que Le Caire avait suffisamment de moyens de
financement en devises internationales pour faire face à ses
besoins à court terme.
Les agences de notation n’aiment pas les démocraties, relire cet édito Medea (4 fév 2011) ▻http://www.medea.be/2011/02/la-revolution-n%e2%80%99a-pas-la-cote
]]>Standard and Poors perd aussi son Triple A
▻http://www.marianne.net/Standard-and-Poors-perd-aussi-son-Triple-A_a233778.html
▻http://www.marianne.net/photo/art/default/976246-1157043.jpg?v=1384275528
L’une des trois agences venait de retirer à la France la fameuse note de crédit AAA. Pour l’ancien monarque, la nouvelle était grave. Depuis des mois, Nicolas Darkozy s’était rabattu sur le maintien de ce Triple A comme le meilleur des bilans, la meilleure des notes, la plus grande des satisfactions.
« La méchante agence Standard and Poor’s dégradait la France à AA+, tout en épargnant l’Allemagne et même la Belgique. Nicolas Sarkozy, l’homme aux 650 milliards de dette supplémentaires, avait perdu son Triple A. »
L’antisarkozysme était si fort, de gauche à droite, qu’il ne lui restait plus que cela. Un vendredi 13 janvier, Standard and Poors avait donc retiré à la Sarkofrance son fameux hochet.
Vendredi 8 novembre 2013, la même agence récidive, plus modestement mais tout aussi sûrement. La France y perd son « + » pour descendre du AA+ au tout simple AA.
L’explication est double : primo, le ras-le-bol fiscal généralisé qui s’exprime un peu partout dans le pays rendrait impossible toute nouvelle levée d’impôt. Secundo, l’équipe Hollande ne ferait pas suffisamment d’économies budgétaires.
"Nous estimons que les réformes engagées dans les domaines de la fiscalité, du secteur des biens et services et du marché du travail n’amélioreront pas sensiblement les perspectives de croissance de la France à moyen terme, et que la persistance d’un taux de chômage élevé affaiblit le soutien populaire en faveur de nouvelles mesures d’envergure en matière de politique budgétaire et de réformes structurelles, explique l’agence. Nous pensons également que la faible croissance économique limite la capacité du gouvernement à consolider le redressement des finances publiques. (...) Nous ne percevons pas de plan d’ensemble pour redéfinir les dépenses publiques pour dégager un potentiel de croissance."Standard and Poor’s
La décision de SP a attiré nombre de critiques et finalement pas mal d’indifférence.Le gouvernement lui-même a raillé la nouvelle, de façon trop polie chez Pierre Moscovici, de façon cinglante chez Arnaud Montebourg.
]]>Le grand (dés)ordre monétaire s’impose aux Assemblées du FMI. | Démystifier la finance
▻http://finance.blog.lemonde.fr/2013/10/13/le-grand-desordre-monetaire-simpose-aux-assemblees-du-fmi
▻http://www.zcommunications.org/media/graphic/1296/view/238.jpg?1253756417
Washington s’était mis aux couleurs du jour : triste, morne, privé de ses musées et de ses parcs, pluvieux et froid. Une zone pluvieuse est restée au-dessus de la capitale américaine pendant les trois jours de ces réunions. Le climat économique et monétaire était en effet lugubre.
L’inquiétude sur la dette américaine.
Meme si l’hypothèse d’un défaut de paiement de la trésorerie des Etats-Unis est évoquée, c’est pour repousser cette situation dont les conséquences mondiales seraient catastrophiques. Je ne crois pas que l’irresponsabilité politique sera à ce point suicidaire.
Le parti républicain est de plus en plus déchiré : Le Président (républicain) de la Chambre des Représentants n’ose même plus mettre au vote une résolution qui approuverait le budget et augmenterait le plafond d’endettement. Les modérés de son propre camp la voteraient, tant est forte leur colère de voir le Grand Old Party piégé par les extrémistes du Tea Party.
Dans les milieux internationaux, des questions de plus en plus persistantes sont ouvertement posées. A l’inquiétude chinoise -le premier créancier des États-Unis- fait écho la question de Mohamed El Erian, le patron du fonds obligataire PIMCO : devons nous nous habituer à une crise d’instabilité tous les ans aux Etats-Unis ?
Lors d’un débat organise par APCO, la firme internationale de communication et de stratégie, auquel j’ai participe, je me suis fermement opposé aux anciens parlementaires (mes collègues de l’International Advisory Council d’APCO). Convaincus que le problème se résoudrait, ils traitaient les conséquences américaines et mondiales de la fermeture de l’Etat fédéral comme une escarmouche politique, en toute complaisance et irresponsabilité.
Le Fonds Monétaire International divisé et dépassé.
La structure des institutions dites de « Bretton Woods » est ouvertement mise en question par les pays émergents. Avec la moitié des voix pour 10% des habitants de la planète, le FMI, de même que son institution-sœur, la Banque Mondiale, ne peut plus prétendre à une autorité sur l’ordre monétaire mondial. Créé à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il ne répond plus aux rapports de force, qu’ils soient politique ou économique, de la planète.
Les déclarations de Christine Lagarde, son Directeur General, sur les erreurs commises en Grèce et ailleurs, ont inutilement mis de l’huile sur le feu au sein de l’Eurozone. Cherche-t-elle a se dédouaner par rapport aux pays émergents ?
Le FMI, disait le Gouverneur de la Banque Centrale du Nigeria, est une institution qui est devenu un repoussoir tant il est inacceptable de continuer à imposer un ordre monétaire occidental au reste du monde.
Certaines révisions ont eu lieu, mais le fait que l’Europe, un de ses piliers, est devenu un continent assisté par le FMI, affaiblit la voix occidentale. Il n’est plus possible de continuer à gérer l’ordre monétaire mondial sans donner aux grands pays émergents un poids plus proche de la réalité présente. .
#économie
#FMI
#Lagarde.
#dette-américaine
#agences-de-notation
#Banque-Centrale-Europeenne
#deficit-budgetaire-americain
#Draghi
#emploi
#Etats-Unis
#Europe
#federal-reserve
#France
#Grece,
#Italie
Dimitri Messinis, l’œil franc-tireur
▻http://fr.myeurop.info/2013/10/01/dimitri-messinis-l-il-franc-tireur-12318
Effy Tselikas
En #Grèce, (...)
#Médias #Portraits #actualité #agences_de_presse #Associated_Press #Journalisme #photo #photographie #photojournaliste #portrait
]]>Automating Border Control/Custom Check Points to Enhance Efficiency and Security
The record number of travelers moving around the world and the increase in international trade has unfortunately been met with decreasing public sector budgets to process this new volume. Border control agencies are grappling with this challenge: how can agencies expedite people across border faster – while enhancing security – as resources and budgets are shrinking?
▻http://blogs.unisys.com/2013/06/13/automating-border-control-custom-check-points-to-enhance-efficiency-an
#frontière #contrôle #contrôles_frontaliers #agences_de_contrôle_des_frontières #sécurité
]]>#Notation #financière : #inspiration #spéculative ou #alerte ?
►http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1729
Une #veille du #système #financier qui monétise les #emprunts .
Les #agences de notation financière se prononcent sur les #budgets des #Etats, les #fonds des #entreprises ainsi que sur des #opérations ponctuelles et localisées. Et ce, comme bon leur semble. Elles montrent une radiographie du fort l’intérieur dissimulé, d’acteurs économiques et institutionnels inhibées sous des carapaces faites de responsabilité.
L’acte manqué de S&P qui dégrade la France - Coulisses de Bruxelles, UE
►http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2011/11/lacte-manqu%C3%A9-de-sp-qui-d%C3%A9grade-la-france.html
Cette bourde, sur laquelle S&P a promis de faire toute la lumière, tombe au plus mauvais moment pour les agences de notation : mardi, la Commission doit rendre public un projet de règlement qui renforce fortement leur contrôle. Celles-ci estiment que l’exécutif européen va beaucoup trop loin et s’apprêtent à batailler contre ce nouveau texte. L’encore fausse dégradation de la France, qui ne plaide pas en faveur de leur professionnalisme, ne va pas leur faciliter la tâche…
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