• Harcèlement sexuel chez les Jeunes Socialistes : 8 femmes accusent - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/11/14/harcelement-sexuel-chez-les-jeunes-socialistes-8-femmes-accusent_1610032

    Huit femmes brisent la loi du silence et accusent Thierry Marchal-Beck, ancien président du MJS, d’agressions sexuelles. Un comportement répété entre 2010 et 2014, parfois en public, et que beaucoup de cadres connaissaient. Révélations.

    Socialistes et parisiens, deux camarades boivent un verre après le boulot, un soir d’octobre. Voilà une semaine que le scandale Weinstein a explosé, révélant les témoignages de femmes agressées sexuellement depuis plus de vingt ans. Sur un coin d’écran allumé dans le troquet, les deux anciens membres du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) captent le visage d’Emma de Caunes, qui a elle aussi décidé de sortir de son silence contre le producteur américain. Les deux amis se réjouissent en trinquant  : aux Etats-Unis, en France, partout, la parole des victimes se libère. « Il y en a un qui doit pas être bien en ce moment, c’est Thierry Marchal-Beck », ajoute l’un d’eux en guise de toast, avant de ­passer à autre chose. De 2011 à 2013, Thierry Marchal-Beck dirigeait le MJS, l’organisation de jeunesse du Parti socialiste. Et c’est lui que huit femmes accusent aujourd’hui de faits pouvant être qualifiés de harcèlement et d’agressions sexuelles, entre 2010 et 2014. Huit victimes qui brisent la loi du silence, même si Libération a pu recenser au moins quatre cas supplémentaires. Dans leur grande majorité, ces faits sont prescrits et n’ont pour l’instant pas fait l’objet d’un dépôt de plainte, même si deux victimes y réfléchissent.

    Toutes ont été militantes ou cadres du MJS. Quelques-unes le sont encore, à Paris ou en province. Pour certaines d’entre elles – une minorité –, cela a commencé par des relations sexuelles consenties avec celui que la planète socialiste appelle « TMB ». Jusqu’au jour où il a dérapé. Contacté par Libération, l’intéressé se dit « sidéré » par l’objet de notre enquête, refusant de se livrer « à un exercice biaisé de questions-réponses ». L’ancien dirigeant socialiste explique qu’il se tient « naturellement » à la disposition de la justice et se « réserve le droit d’engager toute procédure ». Récit, chronologique, d’une ascension et d’une dérive qu’il appartiendra à la justice de démêler.

    « Je ne pouvais plus m’en sortir »

    Hiver 2010. Les élections européennes ne se sont pas mal terminées pour la gauche. Après des années de militantisme à l’Union nationale ­lycéenne (UNL) et au MJS, Thierry Marchal-Beck est entré dans l’équipe de direction de l’organisation de jeunesse, où il est chargé du projet et des relations extérieures. Il vit donc à Paris, où il rencontre Lise (1), qui y milite. Ils se plaisent et, au début, leur relation est consentie. « Ensuite, je ne pouvais plus m’en sortir », relate la jeune femme. La liaison bascule dans le harcèlement. TMB se fait pressant, ne lâche plus Lise, la couvre de SMS. Sur des motifs réels ou factices, le jeune ­dirigeant convoque la secrétaire nationale chez lui plutôt qu’au siège du PS. « J’ai dû le masturber pour m’en débarrasser. Il disait  : "Comme tu as dit oui une fois, tu ne peux plus dire non maintenant." » Cette pression incessante prend fin à l’été 2010, quand Lise rencontre son compagnon. L’agression et les souvenirs de Lise s’estompent. « Ce n’est qu’avec l’affaire Baupin (2), cinq ans plus tard, que j’ai réalisé ce qui m’était vraiment arrivé  : on était clairement dans un abus de pouvoir, explique l’ancienne cadre. A chaque affaire de harcèlement, ce qui m’est arrivé ressurgit. Je m’interroge sur mon statut de victime et mon incapacité à réagir. »

    « Je veux qu’il s’arrête »

    En 2011, Aurore est membre des instances nationales du MJS. Une relation amoureuse s’installe avec TMB, qui n’est pas encore président. Mais chacun sait déjà qu’il le deviendra lors du prochain congrès, en novembre. Comme Aurore vient de province, ils se voient quand elle « monte » à Paris. En sortant du bureau national du MJS, rue de Solférino, un soir du printemps 2011, Aurore veut rejoindre l’appartement qu’on lui prête dans la capitale. Sans TMB cette fois  : Aurore ne veut pas, ne veut plus. Mais lui s’impose et attrape la valise de la visiteuse. « Je la porte, je te raccompagne », assène-t-il, entraînant Aurore boire un verre dans le quartier tout proche de Saint-Michel. A chaque étape ensuite – se dire au revoir, faire le code d’entrée, monter jusqu’à l’appartement –, Aurore explique au futur président que la soirée s’arrête là, qu’il doit partir et la laisser. Mais il la suit jusque dans le couloir de l’immeuble. « Devant la porte de l’appartement, il me plaque contre le mur, commence à m’embrasser de force, raconte-t-elle. Je mens et je dis qu’un de mes cousins dort à l’intérieur. Il ne peut plus entrer. Pour ne pas que cela aille plus loin, je me sens obligée de lui faire une fellation. Je veux qu’il s’arrête, que son harcèlement s’arrête. Il part tout de suite après. »

    « Mon ascension s’est arrêtée net »

    Entre 2010 et 2011, tout va changer pour Marie. En 2010, elle est une jeune pousse socialiste prometteuse, pressentie pour prendre la tête de sa fédération départementale, en banlieue parisienne. Tout le monde chante ses louanges. A la même époque, elle a le « béguin » pour TMB. A la base, c’était un « jeu de séduction consenti des deux côtés », dit-elle sept ans plus tard. Sauf que Marie ne franchira jamais la ligne jaune  : elle est en couple et n’entend pas tromper son compagnon. TMB, en revanche, tentera sa chance en permanence, faisant balader sa main sous sa jupe, entre autres. Marie dit et redit non. Courant 2011, le scénario prend une tournure politique. « J’apprends par des camarades bienveillants que le futur président se répand sur mon état psychologique supposé instable dans les instances nationales, relate l’ancienne militante qui poursuit des études de droit en parallèle. En fait, plus je disais non, plus il disait à tout le monde que je n’étais pas digne de confiance. » Du coup, Marie est lâchée par la direction, qui semble se ranger à l’avis de TMB sur sa personnalité. Elle alerte plusieurs responsables nationaux, expliquant que le futur patron du MJS est « dangereux pour les femmes et pour l’organisation ». Mais en novembre 2011, Thierry Marchal-Beck est intronisé. « Et là, mon ascension dans le mouvement s’arrête net », se souvient Marie. Ni proposition ni promotion  : plus rien jusqu’au départ de TMB, en 2013. Marquée, la jeune femme part étudier à l’étranger. A son retour, elle quitte le MJS et s’installe en province.

    « Sa voix n’a pas changé »

    Une après-midi, fin 2011, juste après l’élection de TMB à la présidence du MJS, Diane, responsable fédérale en province et membre du bureau national, fait le point avec le président dans son bureau, situé sous les combles à Solférino. Pendant qu’il lui parle, d’un ton égal, Thierry Marchal-Beck ferme la porte subrepticement derrière elle et enlève sa ceinture, raconte-t-elle. « Sa voix n’a pas changé pendant qu’il faisait ça », témoigne aujourd’hui la jeune femme. Tout se passe très vite  : « un quart ou une demi-seconde » plus tard, TMB a ouvert sa braguette. « Il prend ma tête, l’approche de son sexe pour m’obliger à lui faire une fellation. Je le repousse très fort, je l’insulte et je pars en courant. » Quelques jours après la scène, ils se recroisent et TMB « fait comme si de rien n’était », se souvient-elle, ­claquant même la bise à sa camarade. « Et après, comme d’habitude, il monte à la tribune pour dire combien il faut protéger les femmes parce qu’il est un grand féministe. C’était surréaliste », estime Diane six ans plus tard.

    « Il agissait sans se soucier des témoins »

    Louise, militante francilienne du MJS, n’avait, elle, jamais croisé le président du mouvement jusqu’à cette rencontre de jeunes socialistes à Bruxelles, mi-décembre 2012. 300 militants de toute l’Europe ont rallié pour l’occasion la capitale de la Belgique. Le samedi 15 décembre, une tournée des bars s’organise. La troupe fait halte au Floris Bar, spécialisé dans les absinthes et situé impasse de la Fidélité. Quittant la piste de danse, Marchal-Beck arrive à la table de Louise par derrière, plaque ses mains sur ses seins et les malaxe devant ses amis qui assistent, bouche bée, à la scène, de face. « Je me retourne et je réalise qui est en train de me faire ça, raconte l’ancienne militante francilienne. On ne se connaît pas, il arrive et il me pelote vigoureusement. » Devant la réaction de la tablée, le président du MJS lâche son emprise et tourne les talons. « Avec le recul, je me suis dit que ce qu’il avait fait était totalement dingue, il agissait sans se soucier des témoins », souffle Louise.

    « Je me souviens de tout »

    Blandine a également fait le déplacement à Bruxelles. Elle est membre du MJS Paris, une fédération vitrine représentant 20 % des effectifs de l’organisation nationale. Thierry Marchal-Beck est le « suivi » de la « fédé » de Paris  : son référent politique. Au courant de tout, l’œil sur tous. Comme Louise, Blandine ne le connaît pas personnellement. Comme Louise, elle le croise dans le couloir d’un bar bruxellois, ce ­samedi 15 décembre 2012  : « Il m’a plaquée dans un coin, passant ses mains sous mon tee-shirt, sur mes seins, mon ventre, mon dos et m’expliquant que j’avais tellement bu que de toute façon je ne me souviendrai de rien le lendemain. Malheureusement si  : je n’étais pas saoule et je me souviens de tout. » La jeune femme se dégage et raconte immédiatement la scène à ses responsables fédéraux. « Ce qui s’est passé était une agression inacceptable, confirme l’un d’eux, contacté par ­Libération. J’ai récupéré Blandine choquée et on est partis. » La jeune militante décide de ne pas porter plainte mais parle ouvertement de ce qui lui est arrivé dans les instances du MJS. « Pour que ça change. » Ce qui revient aux oreilles du président, qui pique une colère, expliquant qu’il n’a rien fait et qu’on cherche à lui nuire.

    « Ah, tu portes des bas »

    En 2013, Vanessa s’apprête, elle, à prendre la tête de sa fédération, en province. Une rencontre – la première – est organisée avec le président du mouvement, le 28 février, en marge d’une réunion publique où se pressent toutes les huiles socialistes du département. Sur le mode de la plaisanterie, le responsable de Vanessa la prévient que TMB est plutôt porté sur la chose. Un peu collant pendant le pot de l’amitié, Marchal-Beck termine en lui pinçant les fesses. La voilà sur ses gardes. Elle en parle à son responsable, que Libération a joint et qui confirme. Quelques mois plus tard, Vanessa est à Paris pour un conseil national du MJS, fin 2013. En sortant des toilettes, elle tombe sur TMB qui place sa main, d’autorité, sous sa jupe. « Ah, tu portes des bas », glisse-t-il selon elle. « Je le regarde dans les yeux sans pouvoir bouger, se souvient Vanessa, qui n’avait jusque-là décrit ce moment qu’à une seule personne en trois ans. Il remonte sa main entre mes jambes vers mon sexe et ajoute "oh, et un string". Cette phrase reste gravée en moi. Je ne porte plus de bas  : chaque fois j’y pense. » Elle se débat et sort fumer une cigarette, sans parler de ce qui vient de lui arriver. Pendant des mois, elle va occulter la scène. Ce n’est qu’en recroisant TMB le 3 mai 2014, pour une soirée en banlieue parisienne consacrée aux élections européennes, que tout lui revient en mémoire. Ce soir-là, le président du MJS tentera de forcer une autre militante dans les toilettes du Pavillon Baltard. Devant son refus, il finira par se contenter d’exhiber son sexe, selon plusieurs responsables du MJS ayant recueilli son récit à l’époque et avec lesquels Libération a échangé.

    « Il était violent »

    Depuis la campagne présidentielle de 2012, Hélène en pince pour TMB. Elle le connaît depuis 2009. Il était d’ailleurs le « suivi » de la fédération de province dont elle était animatrice fédérale. Pendant la campagne de Hollande, « on était plus souvent ensemble que chez nous. Il y avait beaucoup de [rapports] consentis, mais des sentiments partagés, ce ­serait beaucoup dire », estime aujourd’hui l’ancienne cadre du MJS. Deux ans plus tard, à l’été 2014, de l’eau a coulé sous les ponts  : Hélène s’apprête à quitter le mouvement et organise sa soirée d’adieu. Loin des regards, même modus operandi que celui décrit par la plupart des jeunes femmes qui accusent TMB  : il la plaque contre un mur, tente de l’embrasser de force et passe ses mains sous son tee-shirt. « Il n’était pas entreprenant, simplement violent. » Hélène tente de le raisonner puis le repousse avant de rejoindre ses amis. En silence.
    Laure Bretton

    Et ici son portrait :
    http://www.liberation.fr/france/2017/11/14/tmb-militant-precoce-et-presse_1610110

    A 32 ans, Thierry Marchal-Beck, ancien président des Jeunes Socialistes et ex-collaborateur de Benoît Hamon, a grimpé les échelons en se fondant sur l’écologie et… le féminisme .

    Abientôt 32 ans, Thierry Marchal-Beck a milité pendant plus de la moitié de sa vie. D’abord à l’Union nationale lycéenne (UNL) puis au Mouvement des jeunes socialistes (MJS), au sein duquel il participe à 17 ans à la campagne 2002 de Lionel Jospin. Originaire de Lorraine, il a étudié à Sciences-Po Lille et plusieurs années aux Etats-Unis, observant la campagne de Barack Obama. De retour en France, il intègre la direction du MJS en 2009, où il sera chargé du projet et des relations extérieures de l’organisation de jeunesse du PS, qui dispose d’une très large autonomie et d’un budget propre depuis 1993. Les deux piliers programmatiques de « TMB », son surnom-acronyme en interne, seront l’écologie et le féminisme. « Je suis féministe, car l’égalité est au cœur du combat socialiste », professe-t-il sans arrêt.

    En 2011, il succède à Laurianne Deniaud à la présidence du mouvement après avoir piloté « Les jeunes avec Aubry » pendant la primaire socialiste. Hollande investi, le MJS se range derrière le « candidat normal » et TMB se retrouve souvent à chauffer les salles pendant la campagne de 2012. La gauche peut l’emporter, Hollande parle de jeunesse dans tous ses discours. « C’était la belle époque du MJS », relate un ancien permanent du mouvement. La page Facebook de Thierry Marchal-Beck regorge de photos prises avec les ténors du PS : d’Ayrault à Aubry en passant par Cambadélis, Désir et Montebourg.

    Pour beaucoup, TMB est un homme politique précoce et brillant, mais ils sont aussi nombreux à raconter quelqu’un de dur et extrêmement exigeant. En janvier 2014, il effectue un stage d’un mois au cabinet de Benoît Hamon à Bercy avant de devenir son chef de cabinet adjoint au ministère de l’Education. Cent quarante-sept jours plus tard, Hamon quitte le gouvernement et TMB la scène médiatique, faisant des apparitions sporadiques dans les médias. En 2015 et 2016, il passe dans le privé, travaillant successivement pour Alliance 7, la fédération de l’épicerie, et le Syndicat du chocolat. Pendant la présidentielle, il intègre l’équipe de campagne de Hamon où il s’est d’abord occupé du projet, notamment les questions sociales, puis de la mobilisation, particulièrement pour l’outre-mer.
    Laure Bretton

    Militant féministe, il n’y a pas mieux finalement comme couverture. Moi perso, si je me passe en revue les gars qui m’ont gravement fait galérer dans la vie, la plupart se disait féministes lol C’est pour ça que maintenant quand un mec me dit ça, direct je me mets en mode « alerte activée »

    #MJS #harcèlement #agressions_sexuelles #TMB #femmes

  • Harcèlement sexuel à l’hôpital : « On ne dit pas non au médecin, c’est comme ça » - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/10/29/harcelement-sexuel-a-l-hopital-on-ne-dit-pas-non-au-medecin-c-est-comme-c

    Claude, médecin hospitalier, dénonce la toute-puissance de ses collègues masculins dans un univers qu’il décrit comme extrêmement rigide et normé, où les rapports sont très sexués et l’esprit carabin, évoqué à tout bout de champ.

    Claude est médecin hospitalier. La cinquantaine flamboyante, il coche tout le tableau clinique du mâle à l’accomplissement socio-économique exemplaire. Pourtant il ressent, sans jamais avoir osé le formuler devant ses collègues, un profond malaise quant à la nature des rapports humains qui s’exercent à hôpital. Un univers qu’il décrit comme extrêmement rigide et normé, bâti sur une interprétation stricte, pour ne pas dire pire, du sens de la hiérarchie, des codes et d’une prétendue « fraternité ».

    Claude déplore « le corporatisme conservateur et traditionaliste » qui régit sa profession. Une profession qu’il compare à « une guilde moyenâgeuse » capable de lui infliger « quelques sanctions pour avoir interrogé publiquement le rapport que les médecins entretiennent au vivant en général, et en particulier à cet autre qui n’est pas eux ». Raison pour laquelle il demande l’anonymat.

    « Des médecins caricatures d’eux-mêmes »

    Il y a, estime-t-il, « plusieurs mécanismes en jeu » dans la carrière d’un médecin hospitalier, qui convergent vers l’opportunité répétée, constante et incontestée, d’une prise de pouvoir sur l’autre, en particulier sur le corps de l’autre. « Dès les premières années de fac, on nous explique qu’un médecin est un surhomme, doté d’une force de travail hors norme et dépouillé de toute émotion. » Dans un univers où le non-dit est érigé en loi, « vous comprenez très vite qu’à défaut d’être surpuissant et sans émotion, il vaut mieux s’en donner l’air ». Un mensonge originel qui engendre « des médecins caricatures d’eux-mêmes ».

    Claude décrit l’hôpital comme le ferait un éthologue. Il raconte des espèces qui se déplacent en meute, se reniflent et se croisent parfois. Une jungle où, d’instinct, chacun sait de qui il est autorisé à soutenir le regard. Au sommet de cette chaîne alimentaire : le médecin. Il a, juge-t-il, « un rapport à la fois hypersexualisé et désincarné au vivant, qui se traduit dans les relations interprofessionnelles ». A cela se superposent un fonctionnement et des catégories très genrés. « L’image du mec en blouse qui débite des blagues grivoises devant lesquels les infirmières en cercle doivent se pâmer même si elles trouvent ça grossier et inapproprié est une réalité » confesse-t-il. Il se souvient d’une « scène où un chirurgien qui s’apprêtait à opérer a dit, devant toute l’équipe, "elle est bien roulée la petite" au sujet de sa patiente. Il y avait des femmes dans la pièce, mais personne n’a relevé ».

    « Intolérance à la frustration »

    Cette toute-puissance des médecins est incontestée, y compris par ceux sur qui elle s’exerce. « Il m’est arrivé de demander à des infirmières comment elles vivaient le fait d’être maltraitées psychiquement et verbalement par d’autres médecins, toutes ont minoré en disant "c’est le métier qui veut ça"ou "il ne voulait pas dire ça", "c’était pour rire". » Au quotidien, il note qu’il n’est pas rare d’entendre des « mon petit » ou « ma jolie » sans que ça n’interpelle personne. Ce rapport très sexué, « on l’observe aussi entre médecins et internes ». Selon lui, « on s’adresse plus volontiers à une interne femme avec le champ lexical de la séduction ». Et « elle ne le contestera pas », assure-t-il, parce que sa note de stage ou son affectation en dépendent. Il y a donc, a priori, une soumission et une acceptation totale face au médecin, qui renforce, clame-t-il, « l’intolérance à la frustration ». « On ne lui dit pas non, c’est comme ça » assène Claude, hébété. Quand « en tant qu’homme, je fais observer à un collègue que ses blagues, ses sous-entendus ou son attitude sont limites, il invoque l’esprit carabin et répond qu’on est comme ça, nous les médecins ». Reste pour Claude cette question irrésolue malgré des années à scanner le corps médical : « Mais c’est qui, ce "on" ? »

    La règle de base : que vous soyez patients ou salariés, fuyez l’hôpital…
    #hôpital #sexisme #agressions_sexuelles #hiérarchie #harcèlement

  • Retour sur le questionnaire et les témoignages : l’identification de violences sexuelles encore mal connues, les interactions sexuelles à coercition graduelle – Sexisme et Sciences humaines – Féminisme
    https://antisexisme.net/2017/10/27/coercition-graduelle

    Il y a un peu plus d’une semaine, j’ai lancé un appel à témoignages intitulé : « actes de domination non consentis durant des interactions sexuelles désirées et consenties ». Il a eu un succès retentissant, puisqu’en moins de 24h, j’avais collecté plus de 200 témoignages.

    A l’heure où j’écris ces lignes, c’est plus de 300 réponses que j’ai reçues à mon questionnaire.

    Je commence cet article en adressant un chaleureux merci à toutes les personnes qui l’ont complété. J’apporte également tout mon soutien à celles qui y ont exprimé leur souffrance, car beaucoup de témoignages sont vraiment très durs. Si vous pensez avoir été victime de viol ou d’agression sexuelle, vous pouvez appeler la ligne d’écoute gratuite et anonyme dédiée à cela : 0 800 05 95 95. Je rappelle au passage que, selon la loi française, les fellations et les pénétrations de l’anus et du vagin par des doigts, le pénis ou des objets, constituent des viols si elles sont commises par violence, contrainte, menace ou surprise.

    Pour l’instant, je n’ai eu le temps d’analyser précisément que 100 témoignages, en particulier parce que beaucoup sont très détaillés et relatent de multiples expériences. Je pense néanmoins que cela est suffisant pour vous faire un premier retour de ce qui ressort de ce questionnaire. Bien entendu, je compte lire et analyser l’ensemble des témoignages ultérieurement.

    #domination_masculine #violences_sexuelle #viol #agressions_sexuelles #hétérosexualité

  • Harcèlement sexuel : Condé Nast lâche le photographe Terry Richardson - Culture / Next
    http://next.liberation.fr/mode/2017/10/24/harcelement-sexuel-conde-nast-lache-le-photographe-terry-richardson_

    Avec cette décision du prestigieux groupe de presse américain, le glas pourrait bien avoir sonné pour la star des shootings de mode, accusé à de multiples reprises de harcèlement sexuel et déjà blacklisté par plusieurs titres.

    La nouvelle est tombée via le Telegraph : le groupe de presse américain Condé Nast International (Vogue, GQ et Glamour) ne travaillera plus avec Terry Richardson. La décision a été signifiée lundi à l’ensemble des collaborateurs par un mail comminatoire et solennel du vice-président James Woolhouse : « Je vous écris à propos d’une affaire importante. Condé Nast ne souhaite plus travailler avec le photographe Terry Richardson. Tous les shootings qui ont été commandés ou tous les shoots réalisés mais pas encore publiés doivent être supprimés et remplacés par du nouveau contenu. Pouvez-vous s’il vous plaît confirmer que cette directive va être appliquée à votre marché immédiatement. » Une opération commando qui était escomptée depuis longtemps.

    On peut se trimballer, notoirement, l’étiquette de « prédateur sexuel », et continuer son chemin (pervers) pépère. C’est la preuve éclatante qu’a apportée pendant une bonne dizaine d’années le photographe américain Terry Richardson aka « le Weinstein de la photo ». De 1990 jusqu’à tout récemment, « Oncle Terry » faisait partie des chouchous des magazines (Rolling Stone, Vice, i-D, Vogue, Vanity Fair…), qui lui commandaient des séries de mode mais aussi des portraits « people », et des marques de luxe (Gucci, Miu Miu, Hugo Boss…) qui lui ont souvent confié de juteuses campagnes publicitaires.

    Eclaireuse

    La bonne étoile de Richardson, héraut du porno chic, de l’image crue dans le fond (pauses provoco-cochonnes) comme la forme (flash), l’a protégé même une fois que des témoignages à charge ont commencé à tomber dans le domaine public. C’était en 2010, avec la mannequin et actrice danoise Rie Rasmussen en éclaireuse, qui accusait : « Il choisit des filles jeunes, les manipule pour qu’elles se déshabillent et prend des photos d’elles dont elles auront honte. Elles ont trop peur de refuser parce que leur agence leur a trouvé ce job et qu’elles sont trop jeunes pour avoir le courage de leurs opinions. » Plus directe, sa consœur Jamie Peck détaillait au site féministe Jezebel : « Je ne suis pas sûre de comment il s’y est pris pour me conduire jusqu’au canapé, mais à un moment il a fortement suggéré que je touche son terrifiant pénis. » Une séance de masturbation s’en serait suivie au terme de laquelle un assistant d’« Oncle Terry » lui aurait tendu une serviette.

    Créatrice de bijoux anglaise, Alice Louise avait lancé dans la foulée sur le site Change.org une pétition intitulée « Grandes marques : arrêtez de solliciter le délinquant sexuel présumé et pornographique Terry Richardson comme photographe. » En avril 2014, après un nouveau pataquès impliquant le mannequin Emma Appleton, le vent a commencé à franchement tourner pour le grand gars à chemise de bûcheron, moustaches, rouflaquettes et grandes lunettes : Vogue Etats-Unis l’a retiré de son carnet de commandes. Mais cette fois, c’est le groupe Condé Nast dans sa totalité qui jette l’éponge. Du lourd. A 52 ans, le tout récent père de jumeaux, voit le vivier de ses clients autrefois ravis de s’encanailler, se réduire à peau de chagrin… en même temps que la nasse se referme sur lui.

    Lui ça fait longtemps qu’il y avait beaucoup, beaucoup de trucs dégueulasses qui tournaient sur ses agissements. Que c’est long mon dieu pour qu’il y ait des réactions, quand il y en a !

    #harcèlement_sexuel #agressions_sexuelles #Richardson #mode #photographie

  • La justice laisse à l’abandon une plainte contre #Georges_Tron
    https://www.mediapart.fr/journal/france/101017/la-justice-laisse-l-abandon-une-plainte-contre-georges-tron

    L’ancien ministre et maire de Draveil doit comparaître en décembre devant les assises de Bobigny, poursuivi pour le viol de deux ex-employées communales. Il est aussi accusé de #Harcèlement_moral par son ancienne assistante parlementaire. Mais six ans après la première dénonciation, les juges s’apprêtent à clore ce dossier sans avoir interrogé l’élu.

    #France #agressions_sexuelles #Lucile_Mignon

  • #Viol d’un #enfant : « notre loi protège les agresseurs »
    https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/23019-Viol-d-un-enfant-notre-loi-protege-agresseurs/amp

    Un enfant ne veut pas d’un acte sexuel. Les gens n’ont pas le courage de se représenter une fillette de 11 ans avec un pénis d’adulte dans la bouche. Ils ne veulent pas imaginer ce qu’est le vagin d’une petite fille, pénétré par celui d’un adulte de 28 ans. Il y a un déficit de la représentation. Pourtant, dit comme ça, c’est assez clair ?

    Toute l’attention est fixée sur le consentement de cette fillette. On ne met pas le projecteur sur l’adulte de 28 ans, père de deux enfants. Lui savait parfaitement ce qu’il faisait. Il s’agit ni plus ni moins de #pédocriminalité.

    • C’est très dur de porter plainte, les SDF ne sont pas les bienvenues dans les commissariats. Ce sont les hôpitaux qui m’ont reçue qui ont souvent porté plainte à ma place.
      Anne Lorient

      Les centres d’hébergement d’urgence, qui accueillent ces femmes pour une courte durée, ne sont pas sans risque pour les femmes sans-abri.

      "Elles refusent d’aller dans des centres d’hébergement mixtes, car elles ne se sentent pas en sécurité. Il y a eu des viols à l’intérieur même de ces ’refuges’."
      Agnès Lecordier

      Certains centres sont réservés uniquement aux femmes. “Mais il y en a très peu. Seulement quatre où cinq à Paris", accuse Agnès Lecordier. Pourtant, cela semble à certains travailleurs sociaux indispensable pour se reconstruire. "Retrouver confiance, pour ces femmes, passe par le fait qu’il n’y ait pas de menace. Et l’homme, pour une femme victime d’agression, est forcément une menace", argue Samuel Coppens.

      Il y a 38% de femmes parmi les SDF et 5 centres pour elles à Paris. Je vais allé voire combien il y a de SDF à Paris et combien de centres mixtes ou réservés aux hommes.

      Pourtant, pour Karine Boinot, la reconstruction de ses femmes passe par la fixation dans un lieu de vie et le suivi psychologique. « C’est un long processus, souffle-t-elle, certaines sont aidées par les rencontres qu’elles peuvent faire, des bénévoles et des professionnels. » Mais toutes n’ont pas les moyens d’être prises en charge dans ces structures. « La prise en charge, quand il y en a une, n’est pas la même partout, nuance une source anonyme. Certains centres se contentent de fournir des lits sans considération aucune de la dimension psychologique. » Les centres d’hébergement sont gérés par des associations, elles-mêmes financées par l’Etat ou les dons.

      « Au Samu social, vu le budget qui nous est alloué par l’Etat, on ne peut pas financer des groupes de paroles ou un suivi psychique. On est obligé de se tourner vers des dons », regrette Samuel Le Maguer. Il déplore que cette reconstruction après les agressions ne soit pas la priorité de l’Etat. « Tous les efforts ont été faits sur le bâti au détriment du cadre humain », abonde Samuel Coppens. Pourtant, difficile de s’en sortir pour ces femmes « abîmées », « en morceaux » sans que leur souffrance soit prise en compte.

      Et sur les 5 centres d’hébergement l’accès à des psy et gyneco semble rare... Sur 5 centres ca laisse songeuse.

      #viol #SDF #femmes #domination_masculine #police #injustice


    • https://www.francebleu.fr/infos/societe/le-nombre-de-sdf-augmente-de-50-en-10-ans-denonce-la-fondation-abbe-pierr

      28.800 SDF à Paris dont 41% de femmes soit 11808 femmes SDF à Paris. Pour 4 ou 5 centres qui ne font pas tous du suivi psy ou médical. (source Insee donné plus bas)

      En 2012 il y avait 2555 places d’hébergement pour les femmes et seulement 650 places sont dites « déstinées aux femmes victimes de violences ». Ce sont les chiffres pour l’Ile-de-france, Paris représente 40% de ces places. Soit 1022 places pour 11808 femmes SDF. Et c’est des chiffres qui concernent l’hivers, donc il y a beaucoup moins de places que ca en vrai.

      http://www.drihl.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/femmes-a-la-rue-plus-de-2-500-places-d-hebergement-a1443.html
      La rethorique gouvernemental est un vrai poème :

      A ces places, s’ajoutent les places mobilisables dans les centres mixtes (près de 11 000 places). Comme pour l’ensemble des publics fragiles, l ’Etat veille à ce qu’aucune femme ne reste à la rue .

      C’est à pleuré. Il est sympa le gouvernement de filer 11000 places pour être hébergées et violées aux femmes SDF !

      Depuis 2012 c’est largement pire, et les budgets baissent pour les assos. Le texte sur le site du gouv parle d’ailleurs des fermetures de centres pour les femmes.

      Ce week-end, le centre de la rue du Louvre, géré par Emmaüs, sur un site mis à disposition par la Ville de Paris, a fermé ses portes. Pour accompagner cette fermeture, un hébergement stable a été trouvé pour 39 femmes. Le 115 a pris le relais pour 4 d’entre elles.

      S’agissant du centre Jean Rostand d’Ivry-sur-Seine, 52 places destinées aux femmes y ont été réservées cet hiver. Lors de la fermeture de ce centre, prévue le 31 mai prochain, les femmes qui y seront hébergées bénéficieront d’une proposition adaptée à leur situation personnelle. Elles s’inscriront dans le cadre du plan d’action présenté par le préfet de région le 19 mars dernier, qui prévoit la mobilisation de toutes les ressources disponibles pour trouver des solutions d’accueil et de relogement (hébergement, intermédiation locative, logement social etc.) afin d’accompagner la sortie de la campagne hivernale.

      Je vais voire si je trouve des states plus récentes. @simplicissimus you’re welcome.

    • Paris : un nouveau foyer pour femmes SDF vieillissantes - Le Parisien
      http://www.leparisien.fr/paris-75013/paris-un-nouveau-foyer-pour-femmes-sdf-vieillissantes-06-01-2017-6534081.

      Ouvert depuis le 10 décembre, le foyer, fraîchement relooké — « ça a été fait au pied levé ! On a tous bossé comme des fous ! » — propose ses chambres à 59 femmes, orientées par le SIAO (service intégré de l’accueil et de l’orientation d’Urgence sociale). « Elles ont toutes un lourd passé à la rue et des pathologies physiques et psychiques, précise Marianne Storogenko. Le premier matin, on leur a demandé si elles avaient bien dormi. L’une d’elle m’a répondu : Je n’ai pas bien dormi ! J’étais trop bien, trop heureuse. J’avais bien chaud ! ». Pham, 51 ans, qui a erré de foyer en hébergement précaire, sort de sa chambre et résume souriante son nouveau toit : « Confort et sécurité, tout ce qu’il faut ».

      Le bâtiment en briques, propriété de la ville de Paris, 900 m2, était un immeuble de bureaux vide depuis 18 mois... « Cette visite ministèrielle, insiste Marianne Storogenko, c’est pour dire aussi qu’à Paris, il y a encore des bureaux vacants et que personne ne doit être à la rue ».

      –-------

      Voila l’étude de l’Insee de 2012 sur les SDF de Paris
      Dans l’agglomération parisienne, un sans-domicile sur trois a un emploi - INSEE Ile-de-France à la page
      https://www.insee.fr/fr/statistiques/1294484

      Dans l’agglomération parisienne, 31 % des sans-domicile ont un emploi, 36 % sont au chômage et le tiers restant est inactif. En province, seulement un sans-domicile sur cinq travaille. Ils occupent des emplois peu qualifiés et ont des conditions de travail précaires. La moitié des sans-domicile de l’agglomération parisienne travaille à temps partiel et deux cinquièmes d’entre eux souhaitent travailler plus. Les femmes et les étrangers sont davantage concernés par ces situations. Trois sans-domicile au chômage sur cinq le sont depuis plus de deux ans et un quart n’a aucun revenu. Leurs démarches pour trouver un emploi ne leur permettent pas de décrocher un entretien d’embauche.

      #SDF #hébergement #logement

    • Elles vivent seules. Elles sont pauvres. Dans certains cas, ce sont de nouvelles immigrantes ignorantes de leurs droits. Dans tous les cas, ce sont des femmes qui n’ont ni la force, ni les connaissances, ni l’argent pour empêcher ou fuir une des pires invasions qui soient, celle de leur appartement.

      #agressions_sexuelles #voyeurisme #exhibitionnisme #intimidation
      http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/actualites/201706/26/01-5110961-quand-le-proprio-sinvite-dans-la-douche.php
      source : http://sisyphe.org/spip.php?article5391
      come from : https://sisypheinfo.wordpress.com

  • A Backlash Builds Against Sexual Harassment in Silicon Valley - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/07/03/technology/silicon-valley-sexual-harassment.html

    Several other start-up investors have also issued mea culpas for not doing enough to prevent sexual harassment, with some around the world beginning to strategize over how to avert the episodes in the first place. The New England Venture Capital Association, a trade group, last week invited its members to sign an anti-discrimination and sexual harassment statement. In Australia, start-up entrepreneurs also issued a statement condemning the behavior.

    For years, the start-up and venture capital industry — which is predominantly male — has been immune to criticism about its behavior because the industry has created immense wealth by churning out hit companies, such as Facebook, Snap and Uber. The backlash now suggests that those successes are no longer enough to excuse the anything-goes conduct of some investors and entrepreneurs.

    With more women willing to speak openly about harassment and discrimination, Kate Mitchell, a founder of a Silicon Valley venture firm, Scale Venture Partners, said the industry was facing “a tipping point.”

    “The fact this behavior is pervasive and what we know seems to be the tip of the iceberg has made us understand the difficulty and reality of our challenge,” Ms. Mitchell said. “Actions need to be more aggressive and more all encompassing than what I previously thought.”

    #Silicon_Valley #agressions_sexuelles #idéologie_californienne

  • Les chiffres de la honte : 32 agresseurs, 339 victimes
    https://www.mediapart.fr/journal/france/200317/les-chiffres-de-la-honte-32-agresseurs-339-victimes

    C’est le fruit d’un an d’enquête : 25 évêques français, dont cinq sont toujours en poste, ont méthodiquement couvert pendant des années 32 auteurs d’abus sexuels, qui ont laissé derrière eux 339 victimes présumées. Un Spotlight français.

    #France #agressions_sexuelles #Conférence_des_évêques_de_France #église #évêque #pédophilie #prêtres

  • Violences sexuelles : le député Denis Baupin est sauvé par la prescription - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060317/violences-sexuelles-le-depute-denis-baupin-est-sauve-par-la-prescription

    Plusieurs des femmes ayant témoigné contre Denis Baupin estiment dans un communiqué qu’« il y a eu un avant l’affaire Baupin et il y aura surtout un après ». « Si les faits ne sont pas poursuivis, la société, elle, a compris. Et c’est bien plus important, écrivent Isabelle Attard, Sandrine Rousseau, Elen Debost et Annie Lahmer, conseillère régionale d’Île-de-France. Aucun parti politique ne pourra plus prétendre ignorer ce fléau quotidien qui va du sexisme ordinaire aux violences sexuelles. La honte change de camp. »

    Elles concluent par un appel aux candidats à la présidentielle : « Nous sommes heureuses et fières que nos témoignages à visage découvert aient pu contribuer à mettre en lumière et sur la place publique des agissements que l’on voudrait croire d’un autre temps. Nous appelons plus que jamais les candidats à la présidentielle à mettre au cœur de leurs projets la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes et contre toutes les violences faites aux femmes. »

    À l’Assemblée, un référent “harcèlement” a été mis en place par le président Claude Bartolone et un guide de « bonne conduite » devrait être distribué aux députés de la prochaine mandature. Mais dimanche encore, la veille de la publication du communiqué du parquet sur l’affaire Baupin, une députée racontait au JDD : « J’ai reçu une assistante en pleurs dans mon bureau. Elle ne supportait plus les gestes déplacés de son patron. C’était une fille qui voulait faire carrière en politique, qui avait de l’ambition. Quand je lui ai proposé de l’accompagner chez le référent, elle m’a dit : “Certainement pas ! Si ça se sait, je suis cramée.” Et elle avait raison. » Selon cette parlementaire, la collaboratrice n’aurait jamais retrouvé de travail au sein du groupe, si elle avait témoigné.

    #feminisme #agressions_sexuelles #politique

  • Une série de scandales sexuels pousse Israël à l’introspection RTBF - AFP - 12 Janvier 2017

    Une succession de révélations sur des agressions sexuelles imputées à des officiels haut placés force Israël à s’interroger sur la persistance d’attitudes rétrogrades chez certains hommes, aujourd’hui confrontés à des femmes qui osent davantage parler.

    Le cas le plus retentissant est celui de Moshé Katzav, président d’Israël de 2000 à 2007, tout juste sorti de prison fin décembre après cinq ans de détention pour viols.

    Au cours des derniers mois, un général, un haut responsable gouvernemental et un député ont été mis en cause.

    Le général Ofek Buchris a démissionné en juillet 2016 après avoir été inculpé de viol.

    Il a conclu avec la justice un accord de plaider-coupable en vertu duquel il devrait éviter la prison en reconnaissant en contrepartie avoir eu une relation consentie avec une subordonnée —ce qui est interdit au sein de l’armée— et avoir eu à l’égard d’une autre une conduite inappropriée pour un officier.

    L’accord a provoqué la colère d’une partie de l’opinion publique, semblant refléter une tendance se généralisant à ne plus accepter de tels agissements.

    Quatre jeunes femmes et anciennes soldates ont ainsi publié une vidéo qui a rencontré un franc succès sur les réseaux sociaux.

    Intitulée « les filles de Buchris », la vidéo plaque sur une ancienne chanson contre la guerre de nouvelles paroles dénonçant l’esprit de corps de l’armée dans de telles circonstances, ainsi que le flot d’insultes déversé par des internautes sur les plaignantes.
    ’Viande pour officiers’

    Ces internautes sont comme « un troupeau de moutons aveugles suivant leur chef » , chantent les jeunes femmes en uniforme.

    « Nous ne sommes que de la viande pour les officiers » , disent-elles encore.

    . . . . . . . . . . . . . . .
    La suite :
    http://www.rtbf.be/info/societe/detail_une-serie-de-scandales-sexuels-pousse-israel-a-l-introspection?id=950068

    #viols #armée #Israël #tsahal #Femmes #agressions_sexuelles

  • Les #agressions_sexuelles de #Cologne et Hambourg à l’épreuve de l’ère « post-vérité »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/241216/les-agressions-sexuelles-de-cologne-et-hambourg-l-epreuve-de-l-ere-post-ve

    Le profil de l’auteur présumé de l’attentat du 19 décembre à Berlin, dont la demande d’asile aurait été rejetée en juin, fait resurgir la polémique, incessante depuis les agressions de Cologne et de Hambourg il y a un an, sur les rapports entre #réfugiés et criminalité.

    #International #Allemagne

    • https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/les-combattantes-sortir-des-violences-faites-aux-femmes-44#

      « Ce qui s’est passé, ne s’est pas passé seulement à Cologne. Ça s’est passé dans plusieurs villes en Allemagne. Ça s’est passé dans plusieurs villes en Europe, simultanément. C’est un élément important et qui a été peu pris en compte, et le fait qu’on parle de Cologne est une manière aussi d’oublier cette simultanéité. »

      ( Eric Fassin)

    • #paywall #violences_masculine #radio

      Je découvre que cette manière de harceler sexuellement les femmes en foule porte un nom : « taharrush gamea »

      L’expression arabe transcrite taharrush ginsy ou taharoch gensi5 (تحرّش جنسي taḥarruš ǧinsī « harcèlement sexuel ») ou taharrush gamea6 (d’après la prononciation égyptienne avec [ɡ] dur de l’arabe تحرش جماعي taḥarruš ǧamāʿī « harcèlement collectif »7), ou taharrouch8 recouvre l’ensemble des violences faites aux femmes. C’est un mot grossier au sens mouvant qui désignait à l’origine les molestations et viols d’enfants ainsi que les violences sexuelles envers les femmes et les enfants, le plus souvent dans la sphère privée (domicile) ou semi-privée (école), puis prend en Égypte en 2006 le sens de harcèlement mais aussi celui d’agressions sexuelles de groupe. Cette expression est inspirée par les initiatives internationales pour les droits des femmes d’après Angie Abdelmonem9, et a été utilisée en arabe dans la seconde moitié des années 2000 en Égypte10. D’autres usages en ont été faits pour désigner des agressions sexuelles collectives dans d’autres pays arabes puis en Europe pour désigner des agressions sexuelles dont les coupables présumés sont supposés venir de tels pays

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Agression_sexuelle_de_masse

      Au sujet de l’article de wikipédia le #male_gaze de la rédaction de l’article est exemplaire :

      À la fête de Mardi gras de Seattle en février 2001, des témoins ont vu des groupes d’hommes peloter des femmes, leur arracher leurs vêtements et apparemment les pénétrer avec leurs doigts.

      "À la fête de Mardi gras de Seattle en février 2001, des témoins ont vu des groupes d’hommes attoucher sexuellement des femmes, leur arracher leurs vêtements et les violer."
      #euphémisation #androcentrisme #wikipédia #vocabulaire #culture_du_viol #racisme #fémonationalisme #instrumentalisation #déni

  • Plus d’égalité n’épargne pas aux femmes la violence sexiste
    http://fr.myeurop.info/2016/11/30/plus-d-galit-n-pargne-pas-aux-femmes-la-violence-sexiste-14891

    Daniel Vigneron

    La #France est l’un des pays d’Europe où la violence contre les femmes est très répandue. La situation est encore pire dans la Scandinavie égalitaire car l’émancipation féminine engendre des risques supplémentaires.

    Comme chaque année, la « journée internationale pour l’élimination de la violence faite aux femmes » instaurée par l’ONU en 1999 s&rsqu lire la suite

    #EUROFOCUS #Allemagne #Belgique #Danemark #Espagne #Finlande #Italie #Pays-Bas #Pologne #Roumanie #Suède #agressions_sexuelles #binge_drinking #égalité_hommes-femmes #RFI #violences_conjugales #violences_faites_aux_femmes #viols

  • Au moins 960 militaires agressés sexuellement depuis un an Le Devoir - 28 novembre 2016 12h36 - Mélanie Marquis

    Le patron des Forces armées canadiennes (FAC) s’est dit « extrêmement déçu » des résultats d’un sondage démontrant que l’inconduite sexuelle au sein des rangs de l’armée demeure aussi prévalente un an après la publication du rapport Deschamps.
 
    Selon cette enquête de Statistique Canada réalisée entre avril et juin derniers, environ 960 membres des FAC ont déclaré avoir été victimes d’une agression sexuelle au cours des 12 mois précédents.

Le sondage rendu public lundi lève aussi le voile sur l’ampleur du phénomène chez les femmes : plus du quart d’entre elles, soit 27,3 %, ont affirmé avoir été victimes d’agression sexuelle au moins une fois depuis leur enrôlement au sein des FAC.

 « Je suis extrêmement déçu » , a laissé tomber le chef d’état-major Jonathan Vance en conférence de presse au quartier général de la Défense nationale, à Ottawa, lundi.


    . . . . .
    L’enquête réalisée auprès de 43 000 membres des Forces armées canadiennes, soit environ 43 pour cent de l’effectif total, révèle par ailleurs que quatre membres sur cinq de la force régulière ont vu, entendu ou vécu des comportements sexuels discriminatoires.

    L’article : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/485790/au-moins-960-militaires-ont-ete-agresses-sexuellement-depuis-un-an

    #Canada #Agressions_sexuelles #viol#culture_du_viol#viols#sexisme#violences_sexuelles#violence #domination #patriarcat #armée

  • Au Brésil, cinq #agressions_sexuelles par heure en 2015

    Au Brésil, qui compte 204 millions d’habitants, 45.460 cas d’agressions sexuelles ont été dénoncés l’année dernière, une violence redoutée par 85% des #femmes brésiliennes, selon un sondage de l’Institut Datafolha réalisé à la demande de l’ONG (FBSP).

    http://www.courrierinternational.com/depeche/au-bresil-cinq-agressions-sexuelles-par-heure-en-2015.afp.com
    #viol #Brésil #violences_sexuelles

  • Propos grossiers et main sur le genou, les politiciennes suisses décrivent le sexisme ambiant - Le Temps

    https://www.letemps.ch/suisse/2016/10/17/propos-grossiers-main-genou-politiciennes-suisses-decrivent-sexisme-ambiant

    Propos grossiers et main sur le genou, les politiciennes suisses décrivent le sexisme ambiant

    La vidéo qui montre Donald Trump tenant des propos très misogynes a libéré la parole des femmes jusque dans les sphères politiques suisses. L’ancienne conseillère nationale Aline Trede a ainsi décrit comment le maire de Berne lui avait posé la main sur le genou

    #viols #culture_du_viol #agressions_Sexuelles

  • Vers un procès dans l’affaire Preynat
    https://www.mediapart.fr/journal/france/131016/vers-un-proces-dans-l-affaire-preynat

    La Cour de cassation vient de rejeter le pourvoi en cassation formé par la défense du père Preynat. Une victoire pour les victimes de ce prêtre lyonnais, accusé d’agressions sexuelles sur mineurs. Une sixième victime se serait également constituée partie civile.

    #France #affaire_Preynat #agressions_sexuelles #Bernard_Preynat #église #Justice #religion

  • De nouveaux témoignages accablent Mgr #anatrella (Mediapart)
    http://www.wereport.fr/articles/de-nouveaux-temoignages-accablent-mgr-anatrella-mediapart

    Quatre nouveaux témoins se sont confiés à Mediapart sur les #thérapies déviantes de Tony Anatrella, prêtre parisien éminent, conseiller au #Vatican et “psy de l’Église”. Dix ans après les premiers signalements, le religieux est de nouveau accusé d’abus sexuels sur majeurs. « J’ai peur que nous soyons trop. » Trop de victimes de Mgr Anatrella, alerte Fabien*, dans...

    #Articles #Pédophilie_dans_l'Eglise #Société #agressions_sexuelles #attouchements #cardinal_vingt-trois #Paris #psychiatre #Religion

  • Avis pour une juste condamnation sociétale et judiciaire du #viol et autres #agressions_sexuelles - Haut Conseil à l’#Égalité entre les #femmes et les hommes
    http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/violences-de-genre/travaux-du-hcefh-70/article/avis-pour-une-juste-condamnation

    Le 5 octobre, le Haut Conseil à l’Égalité a publié et remis à la Ministre des Familles, de l’Enfance et des #Droits_des_femmes et à la Présidente de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité de l’Assemblée nationale, son Avis pour une juste condamnation sociétale et judiciaire du viol et autres agressions sexuelles. http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/hce_avis_viol_2016_10_05-2.pdf

    Le viol – agression sexuelle avec pénétration – est un phénomène massif, et pourtant encore peu dénoncé et peu condamné : parmi les dizaines de milliers de victimes, environ 1 sur 10 porte plainte, et seule 1 plainte sur 10 aboutira à une condamnation. Le viol est un crime sexiste : la quasi-totalité des agresseurs sont des hommes quand l’immense majorité des victimes sont des femmes et des enfants. Enfin, le viol est une arme de destruction des femmes comme en témoignent les conséquences nombreuses qu’il génère chez ses victimes, tant physiques que psychiques.

    Cinq raisons principales expliquent cette réalité inacceptable : une tolérance sociale qui peut valoriser la « #culture_des_violeurs » et laisse peser la responsabilité sur les victimes ; une écoute insuffisante des femmes ou enfants victimes, notamment parce que les professionnel.le.s ne sont pas assez formé.e.s pour les accueillir, les protéger et les accompagner de manière adaptée ; des défaillances dans le recueil et la préservation des preuves conduisant à ce que de nombreuses affaires soient classées sans suite ; des délais de prescription inadaptés aux violences sexuelles et aux conséquences du choc post-traumatique qui peuvent souvent retarder longuement la révélation des faits ; la minimisation du viol du fait de sa fréquente « correctionnalisation » (le viol, un #crime, est déqualifié en délit).

    Les membres du Haut Conseil à l’Égalité appellent à se mobiliser à tous les niveaux pour changer la donne. Des recommandations opérationnelles à court terme ainsi que des propositions d’actions concrètes s’adressent aux pouvoirs publics, aux professionnel.le.s en contact avec les victimes, aux journalistes comme aux victimes et à leurs proches. L’Avis du HCE et ses recommandations s’articulent autour de cinq leviers essentiels : la sensibilisation de la société ; la formation des professionnel.le.s ; l’accueil, la protection et l’accompagnement des victimes ; le traitement judiciaire ; l’éducation et la protection des jeunes.

    Parmi les 12 recommandations formulées par l’institution consultative indépendante, une forte attention est portée à la question de la prévention par le biais d’une 1ère campagne gouvernementale de sensibilisation consacrée au viol, ou encore à la mise en œuvre effective à l’école de l’éducation à la sexualité. Par ailleurs, considérant que parmi les victimes de viols et de tentatives de viol, 59% l’ont été pour la 1ère fois avant leurs 18 ans, et qu’en l’état actuel du droit les juges doivent avoir à caractériser le défaut de consentement y compris chez les #enfants, le HCE recommande, à l’instar de ce qui existe dans nombre de pays voisins, l’instauration d’un seuil d’âge - 13 ans - en dessous duquel les mineur.e.s sont présumé.e.s ne pas avoir consenti à un acte sexuel avec une personne majeure. Pour les #mineur.e.s de 13 à 18 ans le droit actuel continuerait de s’appliquer.

    Enfin, des expériences probantes en France et à l’étranger montrent que lorsque l’accueil et la prise en charge d’urgence des victimes de viols sont adaptés, les taux de plainte sont multipliés par trois. En conséquence, le HCE recommande de faciliter le parcours des victimes (prise en charge sans dépôt de plainte préalable ; professionnel.le.s coordonné.e.s et formé.e.s ; meilleure conservation des preuves ; remboursement des soins médicaux, notamment psychologiques ; accès au droit à l’indemnisation…).

    #justice

  • Agressions sexuelles en réalité virtuelle (L’ADN)
    http://www.ladn.eu/inspiration/in-vivo/agressions-sexuelles-en-realite-virtuelle

    La question du #consentement et la réalité virtuelle… à pleurer.

    Là où le jeu devient franchement gênant, c’est qu’il permet d’agresser sexuellement les femmes, toutes virtuelles soient-elles, qui peuplent l’île. Oui, agresser sexuellement : elles expriment leur refus, leur volonté de voir le joueur les laisser tranquilles, et pendant ce temps le but est de trouver un moyen de leur toucher le nichon ou de voir ce qu’il y a sous leur culotte.

    #éducation_des_garçons #jeux_vidéos #culture_du_viol #sexisme

    • En fait, le vrai but du jeu c’est de mettre la trique à de jeunes (ou moins jeunes) mâles qui sont en période de famine sexuelle. Mais pourquoi sont-ils en période de famine, me direz-vous ? A 75 % parce qu’ils se comportent comme des goujats. En fait ce jeu, c’est du porno déguisé. Rien à voir avec le consentement.

      Éducation des garçons ? euh ...

    • @sombre
      La « famine sexuelle » comme tu dit est toujours au masculin et fait partie de la culture du viol.
      Montrer aux garçons qu’il est amusant de toucher les seins-fesses-soulever la jupe des filles/femmes fait partie de la culture du viol.
      Croire qu’il est « triquant » d’humilier sexuellement les filles et les femmes, de les forcer contre leur consentement, est vraiment grave.
      Ceci fait partie de l’éducation des garçons, les filles ne sont pas éduqué à cela et cette éducation donne les moyens et l’habitude aux garçons et plus tard aux hommes de dominer-opprimer-humilier les filles et plus tard les femmes.

      On apprend pas aux filles à s’amuser à tripotter les couilles des garçons et on ne leur propose pas de jeux vidéos dans lesquel elles sont invité à s’amuser à les humilié sexuellement.
      On apprend pas aux filles qu’elles sont en famine sexuelle - expression extrèmement sexiste. Les garçons ne sont pas en famine sexuelle, il n’y a pas de famine sexuelle, c’est une invention patriarcale pour justifier le viol et la prostitution.

      Et le mot « goujat » est un bel euphémisme pour dire qu’on leur apprend à dominer les filles et à les humilier.
      Enfin pour le consentement ca serais pas du luxe que tu t’informe un minimum sur ce que c’est... tripoter une fille ou une femme contre son consentement ca à un rapport avec le consentement !

      Je te conseil de lire attentivement ce poste ; https://seenthis.net/messages/523508

      #déni #domination_masculine #macho_de_gauche

    • @mad_meg

      On apprend pas aux filles à s’amuser à tripotter les couilles des garçons et on ne leur propose pas de jeux vidéos dans lesquel elles sont invité à s’amuser à les humilié sexuellement.

      Ah oui, j’avais pensé à écrire ça ... mais est-ce que ce type de jeu plairait aux filles ?

      On apprend pas aux filles qu’elles sont en famine sexuelle - expression extrèmement sexiste. Les garçons ne sont pas en famine sexuelle, il n’y a pas de famine sexuelle, c’est une invention patriarcale pour justifier le viol et la prostitution.

      Malgré tout je peux t’assurer que, personnellement, je connais ce syndrome de manque. Mais comme je suis une personne bien élevée et de surcroît extrêmement timide, je me débrouille « autrement ».
      #je_suis_malade_mais_je_me_soigne

      Et le mot « goujat » est un bel euphémisme pour dire qu’on leur apprend à dominer les filles et à les humilier.

      Je te propose « gros/petits/vieux cons libidineux » ...

      Je suis d’accord avec l’article que tu mentionnes en ce qui concerne la culture du viol et le consentement d’une personne à avoir des relations sexuelles avec une autre mais on dirait que tu ne comprends pas toujours mes intentions. C’est vrai que je m’exprime souvent de façon abrupte et elliptique mais tu t’énerves vite me semble-t-il.

      Pour faire obstacle à la culture du viol, les féministes ont imaginé une culture du consentement, où le consentement est valorisé. Dans une telle culture, il est primordial de s’assurer du consentement d’une autre personne avant de la toucher. On comprend que le consentement doit être continu, répété, clairement affirmé, et que la communication est donc nécessaire entre deux partenaires.

      Cela me paraît tellement évident.

    • C’est vrai que je m’énerve. C’est parce que je suis de l’autre coté du viol que toi et de l’autre coté du consentement et de l’autre coté de la misère sexuelle.

      C’est comme si tu était un patron bourgeois et que tu reprochait à un prolétaire au chômage de s’énerver quant tu lui parle de tes graves problèmes d’ISF et du fait que tu va avoir du mal cette année à partir en famille à Courchevel pendant 3 semaines.

    • Le fait que je sois un mâle me place donc du mauvais côté du viol. Admettons. Mon sexe (que je n’ai malheureusement pas choisi) me cantonne à n’être que compatissant envers mes « sœurs » qui sont potentiellement victimes. Je déconstruis pourtant mon éducation genrée qui aurait voulu faire de moi « un homme, un vrai ».
      Il y a longtemps, j’ai rencontré une fille du même âge que moi qui avait subi un viol. Elle était dans la colère contre les hommes qui, pensait-elle, étaient tous des violeurs potentiels. Cette colère elle me l’a fait partager : j’ai eu des envies vengeresses contre les connards qui lui avaient fait ça et j’ai eu honte pour mes congénères mâles. Seulement, on ne peut pas rester éternellement dans cette colère. Dénoncer, appuyer là où ça fait mal, c’est bien. Mais me comparer à un « patron bourgeois », là, je trouve que tu exagères. Mais bon, c’était sûrement un artifice de rhétorique.

    • Bah moi je parle de politique et toi tu me parle de toi. Si on parle de politique par rapport aux classes sociales je pense que tu comprend qu’il y a pas de temps à perdre à rassurer les gentils patrons pour leur dire qu’ils sont gentils. Ils profitent de privilèges et c’est de ca qu’on veux parlé.

      Tu dit qu’il y a une « famine » sexuelle chez les garçons. Pourtant la plus part des garçons ont des mains et peuvent s’en servir pour se masturber alors en quoi sont ils affamés ?

      Ici @heautontimoroumenos donne un exemple très claire de la construction de cette éducation masculine à la domination sexuelle des femmes et ton premier commentaire à été de nier ceci :

      En fait ce jeu, c’est du porno déguisé. Rien à voir avec le consentement.

      Éducation des garçons ? euh ...

      Et après tu as parlé de toi, qui est timide et gentil. Mais il y a des patrons timides et gentils tout comme toi et c’est pour ca que j’utilise cette comparaison parceque dans ce rapport d’oppression là tu comprend.
      Parler de ton cas c’est une dépolitisation du sujet et la misère (ou famine) à mes yeux elle est du coté des filles et des femmes qui sont violés, agressées, harcelées.
      Ce que tu appel misère sexuelle des garçons, les féministe appelent ca « male entitlement ».
      Tu dit que : En fait ce jeu, c’est du porno déguisé. Rien à voir avec le consentement.
      Mais il se trouve que le porno a tout à voire avec le consentement, car les femmes dans le porno ne sont pas consentantes (elle consentent à l’argent pas au sexe). C’est comme si un patron disait que ses ouvriers consentais au travail de nuit.
      Alors quant tu dit cette phrase sur le porno, sur ce jeu, sur le consentement et que tu nie que ce jeu est un moyen (parmis d’autres) pour apprendre aux garçons qu’ils ont droit aux femmes, qu’ils ont droit à l’accès aux corps des femmes et tu montre que tu as un point de vue de dominant (qui pense à ces problèmes de ski à courchevel).
      Tu dit aussi « mais est-ce que ce type de jeu plairait aux filles ? » pour moi c’est justement un problème car les filles on ne leur apprend pas à jouer à cela alors que les garçons on leur apprend et comment on leur apprend :
      – en leur disant qu’ils ont de la misère sexuelle
      – en les encouragant à trouver drole d’agresser des filles et des femmes
      – en leur donnant du porno
      – en leur donnant des prostituées
      – en leur disant qu’ils ont un droit aux corps femmes

    • @mad_meg et @aude_v : salut !

      On m’avait déjà dit que je ne savais pas communiquer mais je ne pensais pas que c’était aussi grave.

      Reprenons tout ça dans l’ordre :
      Vous me reprochez de parler de « famine sexuelle pour les garçons » (« jeunes ou moins jeunes mâles » comme je l’ai écrit dans mon commentaire). Vous pensez que je « trouve triquant » d’humilier sexuellement les filles et les femmes.
      Je parle de « famine sexuelle » comme d’autres parlent de « misère sexuelle », c’est tout. Que vous me disiez que c’est une notion construite culturellement sur une vision sexiste, j’en suis convaincu. Cela ne voulait pas dire que je m’arroge le droit de harceler des femmes (male entitlement) ou de les violer lorsque j’éprouve cette sensation.
      Vous me reprochez d’affirmer que ce jeu est « du porno déguisé » comme si j’étais dans l’approbation d’une telle démarche de la part des concepteurs de ce jeu. Où ai-je écrit que j’appréciais leur démarche. Au contraire je voulais dénoncer le mercantilisme de ce genre de producteurs qui justement profitent de la mauvaise éducation des garçons et, qui plus est, reçoivent l’approbation de la société tout entière, au détriment des femmes qui elles ne sont pas autorisées à s’amuser à mettre la main au paquet de ces messieurs car, non vraiment, ça fait « mauvais genre ».
      Je vous remercie pour le conseil de m’informer sur le consentement (et que même « ce ne serait pas du luxe »). Mais pourquoi imaginez-vous un instant que je serais capable de passer outre ce consentement si j’ai envie d’avoir une relation sexuelle avec une femme ? Là encore, quand ai-je dit cela ? Qu’est-ce qui vous permet d’interpréter dans ce sens ce que j’ai écrit.
      Et en quoi ai-je nié l’idée de @heautontimoroumenos quand j’écris « en fait, ce jeu c’est du porno déguisé. Rien à voir avec le consentement. ». Ce que je dis c’est ce que j’ai pensé : ce jeu joue sur les même ressort que la pornographie : humiliation des femmes, droit des hommes à disposer quand bon leur semble du corps des femmes, que les « actrices » porno sont tout sauf consentante mais bien au contraire exploitées, c’est ça que je voulais dire.
      « Éducation des garçons ? Euh ... » : là, c’était juste un trait d’ironie de voir relié cet article à ce tag, tellement il me semblait plus pertinent de substituer le mot « éducation » par « celui de « perversion ».

      Donc voilà pour la première partie à partir de laquelle tout a commencé à partir en vrille.

      Ensuite, (non, je ne reviendrai pas sur le patron frustré de ne pouvoir partir à Courchevel, comparaison qui, somme toute, m’a plutôt amusé), vous me reprochez de « parler de moi alors que vous, vous parlez de Politique ». Pourquoi devrais-je en concevoir une quelconque gêne ? D’autres ici le font sans que ça ne pose trop de problèmes. Et à ce propos,je ne pense pas qu’on puisse faire de la politique « hors-sol ». Si on s’investit politiquement, c’est qu’on a subi soi-même des humiliations, des injustices ou qu’on a été révoltés par les injustices subies par d’autres personnes ou groupes de personnes. Je ne comprends pas pourquoi je devrais taire mes expériences de la vie.
      Vous me prétendez « gentil » : qu’est-ce qui dans mon discours vous permet de penser que je suis « gentil ». Le fait que je sois révolté par ce qu’a dû subir la fille dont je parlais ? Je vous rassure, je n’ai pas essayé de la séduire en me montrant « gentil ». On a même failli s’engueuler sur des thèmes que je retrouve ici dont (entre autre) « TOUS les hommes sont des violeurs potentiels ».

      Merci pour le texte mis en lien "seenthis". Je l’ai lu avec attention et ça m’a rassuré : je ne corresponds à aucun critère définissant un mec « gentil » selon son auteure. Je n’ai même jamais osé inviter une femme à boire un verre (un seul) ou un café à la terrasse d’un bistrot.

      Que j’ai parfois des « pulsions sexuelles », ça me regarde (et c’est peut-être ma pathologie qui veut ça mais je me soigne) mais je n’ai jamais cru un instant que cela m’autorisait à proposer un plan cul à une femme ni à la traiter de sale pute si elle refusait.

      Quant à toi @aude_v, je me fous comme d’une guigne que tu m’offres un de tes « petits gâteaux » pour ma magnanimité ( ??? en quoi ai-je là encore montré que je l’étais ?). Je n’ai pas besoin de « bon point » pour ne pas me « comporter comme un salaud ». Et si un jour j’avais envie de me comporter comme tel, je me passerais de ta permission. Je n’ai jamais eu besoin de directeur-trice de conscience.

      Le problème avec vous deux, c’est que vous allez vite en besogne pour prêter des intentions à des gens que vous ne connaissez que par quelques bribes écrites sur le Net. Donc si vous n’y voyez pas d’inconvénients, je vais retourner à ma triste condition de mâle potentiellement violeur victime de son éducation sexiste et à l’indécrottable mentalité embourbée dans les valeurs du « male entitlement » le plus détestable en vous souhaitant bonnes luttes pour promouvoir les valeurs du féminisme et sortir vos sœurs de l’emprise sordide du patriarcat. Que chacun-e retourne dans sa niche, dans l’entre-soi, bien à l’abri dans son cocon, les sales mecs phallocrates d’un côté de la barrière et les braves femmes exploitées de l’autre côté. Une chose me rassure, c’est qu’avec de braves petites soldates comme vous, la frontière restera bien gardée.

    • Non tu rêve pas @francoiscarmignola1
      @aude_v et moi sommes des féministes qui desservons la cause.

      @sombre tu t’exprime très bien, le problème viens de ta position de dominant qui regarde la question du genre avec ses yeux de dominant et parle avec des mots de dominant.

      C’est l’occasion de ressortir pour la 500000eme fois ce texte :

      Il y a un moment où il faut sortir les couteaux. C’est juste un fait. Purement technique. Il est hors de question que l’oppresseur aille comprendre de lui-même qu’il opprime, puisque ça ne le fait pas souffrir : mettez vous à sa place.
      Ce n’est pas son chemin. Le lui expliquer est sans utilité. L’oppresseur n’entend pas ce que dit son opprimé comme langage mais comme un bruit. C’est la définition de l’oppression [….] L’oppresseur qui fait le louable effort d’écouter (libéral intellectuel) n’entend pas mieux. Car même lorsque les mots sont communs, les connotations sont radicalement différentes.
      C’est ainsi que de nombreux mots ont pour l’oppresseur une connotation-jouissance, et pour l’opprimé une connotation-souffrance.
      Ou : divertissement-corvée. Ou loisir-travail. Etc.
      Aller donc communiquer sur ces bases. »

      C’est ainsi que la générale réaction de l’oppresseur qui a « écouté » son opprimé est, en gros : mais de quoi diable se plaint-il ? Tout ça c’est épatant.

      Au niveau de l’explication, c’est tout à fait sans espoir. Quand l’opprimé se rend compte de ça, il sort les couteaux. Là on comprend qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Pas avant.

      Le couteau est la seule façon de se définir comme opprimé. La seule communication audible.[…]

      Christiane Rochefort

      #incommunicabilité #langage #sortir_les_couteaux #sans_espoir #dominant #oppresseur_masculin #féministes_hystériques #féministes_qui_desservent_la_cause

      Ce texte a aussi sa place ici :
      "Trois raisons de cesser d’accuser les féministes d’être « sur la défensive » "
      http://decolereetdespoir.blogspot.fr/2016/09/trois-raisons-de-cesser-daccuser-les.html

      #tone_policing

      et pour finir ce texte me semble aussi fort à propos :
      "Vouloir que les hommes comprennent, cette entrave à nos luttes"
      http://www.commentpeutonetrefeministe.net/2016/05/10/feminisme-hommes-pedagogie-viol-harcelement-militantisme

      Bonne lecture.

    • Merci @biggrizzly J’avais pas voulu me servir du rapport d’oppression racial ne sachant pas si @sombre comprendrait. C’est pour ca que j’avais choisi le patron qui parle de ses problèmes d’ISF pour essayé d’utiliser un rapport d’oppression qu’il devrait mieux connaître pour l’aider à comprendre ce qu’est être un homme dans le patriarcat. Mais il n’a absolument rien compris et à pris cela pour une plaisanterie et se prend pour une victime.

      je vais retourner à ma triste condition de mâle potentiellement violeur victime* de son éducation sexiste et à l’indécrottable mentalité embourbée dans les valeurs du « male entitlement » le plus détestable en vous souhaitant bonnes luttes pour promouvoir les valeurs du féminisme et sortir vos sœurs de l’emprise sordide du patriarcat. Que chacun-e retourne dans sa niche, dans l’entre-soi, bien à l’abri dans son cocon, les sales mecs phallocrates d’un côté de la barrière et les braves femmes exploitées de l’autre côté.

      Je vais tenté une traduction :

      je vais retourner à ma triste condition de blanc potentiellement agresseur victime de son éducation raciste et à l’indécrottable mentalité embourbée dans les valeurs du « néo-colonialisme » le plus détestable en vous souhaitant bonnes luttes pour promouvoir les valeurs de l’anti-racisme et sortir vos sœurs et frères de l’emprise sordide de l’ethnocentrisme blanc. Que chacun-e retourne dans sa niche, dans l’entre-soi, bien à l’abri dans son cocon, les sales blancs racistes d’un côté de la barrière et les braves racisé·e·s exploitées de l’autre côté.

      je vais retourner à ma triste condition de patron potentiellement oppresseur victime de son éducation bourgeoise et à l’indécrottable mentalité embourbée dans les valeurs du « classisme » le plus détestable en vous souhaitant bonnes luttes pour promouvoir les valeurs du communisme et sortir vos sœurs et frères de l’emprise sordide du patronat exploiteur. Que chacun-e retourne dans sa niche, dans l’entre-soi, bien à l’abri dans son cocon, les sales patrons exploiteurs d’un côté de la barrière et les braves prolétaires exploitées de l’autre côté.

      *dire que les violeurs sont « victime de leur éducation sexiste », c’est bien un point de vue de dominant. Les violeurs ne sont victimes de rien, ce sont les victimes des violeurs qui sont victimes. Les hommes ne sont pas victimes de leur éducation sexistes, comme les blanc·he·s ne sont pas victimes de leur éducation raciste et les bourgeois·es ne sont pas victime de leur éducation classiste. Ce sont les femmes, les personnes racisées et les personnes de classes sociales défavorisées qui sont victimes de l’education sexiste-raciste-classiste. Faut arreter de toujours faire passer les dominant pour des victimes et accusé les dominé·e·s d’opprimé les pauvres dominants avec leur « ton policing ».

      #renversionite #inversion_patriarcale
      voire aussi : https://seenthis.net/messages/422488

    • Bonjour.

      Non, je n’étais pas en train de bouder dans mon coin. J’avais pas mal de choses à faire et je n’ai pas vraiment eu le temps de préparer une réponse. Toutefois ...

      Méfiance @mad_meg : reprendre les propos d’un troll comme @francoiscarmignola1 pour étayer ton propos peut s’avérer dangereux. Et en fait, non, je n’ai jamais dit que @aude_v et toi desserviez la cause du féminisme (qui suis-je d’ailleurs pour prétendre qui sert ou qui dessert la cause du féminisme ?) et je ne vous traite pas non plus de « bonnes femmes chtarbées ». Donc, laissons ce monsieur à ses rêves hantés par les méchantes sorcières.

      Merci @biggrizzly pour son lien « seenthis ». Et oui j’avais également pensé à ce rapprochement entre la lutte des femmes et celle des personnes racisées.

      Je lis et relis vos commentaires et vos textes mis en lien dès que j’ai un moment à moi et j’essaie d’en prendre de la graine.

      Même si cet échange un peu rude m’a posé question (mais je ne vais pas chialer non plus), je continuerai à m’intéresser aux luttes féministes ainsi qu’à celles de tou-te-s les opprimé-e-s de ce monde quand bien même ma position d’homme blanc européen ne me permettra pas toujours d’appréhender à sa juste mesure les combats qui sont les leurs.

  • Protéger le #personnel_humanitaire contre les #violences_sexuelles

    Selon un nouveau rapport, 16 pour cent seulement des organisations d’aide humanitaire ont des politiques appropriées pour gérer les affaires d’#agressions_sexuelles contre leur personnel et un cas de sévices sexuels sur 10 est rapporté et correctement traité.


    http://www.irinnews.org/fr/analyses/2016/08/19/prot%C3%A9ger-le-personnel-humanitaire-contre-les-violences-sexuelles
    #viol #culture_du_viol #aide_humanitaire

  • Au Mexique, des violences sexuelles pour forcer les femmes aux « aveux » | Amnesty International France
    http://www.amnesty.fr/Nos-campagnes/Stop-Torture/Actualites/Au-Mexique-des-violences-sexuelles-pour-forcer-les-femmes-aux-aveux-18703

    Nous avons enquêté sur les cas de 100 femmes arrêtées au Mexique qui révèlent un problème endémique.

    La plupart de ces #femmes ont déclaré qu’elles avaient subi des #agressions_sexuelles, des coups, des décharges électriques, des palpations et des #attouchements en détention et durant les #interrogatoires. Dans une grande majorité, elles ont été accusées d’infractions liées au crime organisé ou au trafic de stupéfiants. Beaucoup ont été présentées aux médias comme des « criminelles », après qu’on les ait forcées à « avouer ». La plupart d’entre elles viennent de familles pauvres et sont donc dans l’incapacité de s’offrir une défense digne de ce nom.

    #violences_sexuelles #tortures #Mexique