• Farming and knowledge monocultures are misconceived
    http://www.scidev.net/global/agriculture/opinion/farming-and-knowledge-monocultures-are-misconceived.html

    To generate more sustainable pathways to equitable and healthy food production and access, agricultural diversification is needed, with food-supply systems decentralised and a move towards more localised networks.

    This includes the strategic reorientation of agricultural research and development towards varied local conditions and needs, and towards farmers’ knowledge — a global science for the public good.

    #agrobusiness #paysannerie #agroécologie #alimentation #faim

  • L’agro-écologie transformée en cheval de Troie de l’industrie - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article4551

    Le ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll a surpris tout le monde lorsqu’il a annoncé, le 18 décembre 2012, que l’#agroécologie devenait l’objectif de sa nouvelle politique agricole. Jusqu’à ce jour, l’agroécologie était plutôt classée du côté des alternatives marginales.

    Héritière des principes de base de l’agriculture biologique définis par l’Ifoam [1] avec ses trois piliers “ technique, social et territorial ”, théorisée par le scientifique américain Miguel Altieri, mise en pratique sous cette dénomination dans de nombreux pays d’Amérique du Sud et à Cuba, enseignée en Espagne à l’université de Cordoue, elle est devenue récemment un axe important du projet politique de La Via Campesina, association mondiale de petits paysans.

    Mais l’agroécologie de l’INRA se différencie nettement des principes de base d’IFOAM et du projet politique de La Via Campesina : tout comme pour l’agriculture biologique réglementée par l’Europe, elle élude totalement le pilier social. Seuls restent un ensemble de techniques et l’environnement.

    Ces techniques doivent améliorer les relations génotype/environnement, ce qui pérennise la domination de la biologie moléculaire « avec un peu d’#OGM et de #pesticides lorsque nécessaire ». Le social, ce sont les communautés humaines, les petits paysans et leurs savoirs dits “ traditionnels ” qui disparaissent, remplacés par le seul savoir scientifique chargé de « rationaliser les pratiques des agriculteurs » [3].

    Quant à l’environnement qui englobe désormais les territoires, il s’agit de calculer la valeur d’un ensemble de nouveaux “ services écosystémiques ” susceptibles d’être mis en marché dans un marché global, par définition coupé de tout lien à tel territoire plutôt qu’un autre !

    #agriculture #société #agrobusiness

  • Climat et géo-ingénierie : des technologies pour garantir la mainmise de l’Homme sur la nature ?

    Expérimentée de façon illégale et sans régulation, introduite en bonne place dans les prochains rapports du GIEC, la géo-ingénierie gagne ses galons de respectabilité, promue comme un panier de technologies visant à lutter contre les dérèglements climatiques par quelques scientifiques et investisseurs.
    Pour un état des lieux aussi complet que possible, voici une interview de Joëlle Deschambault, de ETC Group, organisation internationale travaillant sur les technologies émergentes et qui alerte la société civile internationale, les médias et les décideurs politiques sur les dangers et conséquences néfastes encourus en cas de déploiement de la géo-ingénierie.

    http://alter-echos.org/justice-climatique/climat-et-geo-ingenierie-des-technologies-pour-garantir-la-mainmise-de-

    #agroécologie, #algues, #arbres, #bien commun, #Bill_Gates, biodiversité, #carbone, #climat, #dérèglements_climatiques, #ensemencement_des_océans, #environnement, #Etats-Unis, #ETC_Group, #expérimentations, #forum_social_mondial, #gaz_à_effet_de_serre, #géo-ingéniérie, #GIEC, #modifications_génétiques, #moratoire, #nature, #ONU, #Richard_Bronson, #Royal_Society, #Royaume-Uni, #technologies, #Virgin

  • #climat et géo-ingénierie : des #technologies pour garantir la mainmise de l’Homme sur la #nature ?
    http://alter-echos.org/justice-climatique/climat-et-geo-ingenierie-des-technologies-pour-garantir-la-mainmise-de-

    Depuis des années, #ETC_Group, une organisation internationale travaillant sur les technologies émergentes, alerte la société civile internationale, les médias et les décideurs politiques sur les dangers et conséquences néfastes encourus en cas de déploiement de la géo-ingénierie. Promue comme un panier de technologies visant à lutter contre les #dérèglements_climatiques par quelques scientifiques et investisseurs, la géo-ingénierie gagne ses galons de respectabilité tout en étant expérimentée de façon (...)

    #Justice_Climatique #agroécologie #algues #arbres #bien_commun #Bill_Gates #biodiversité #carbone #ensemencement_des_océans #environnement #Etats-Unis #expérimentations #forum_social_mondial #gaz_à_effet_de_serre #géo-ingéniérie #GIEC #modifications_génétiques #moratoire #ONU #Richard_Bronson #Royal_Society #Royaume-Uni #Virgin

  • TV5MONDE : Agriculture française : l’exemple à ne pas suivre pour l’Afrique
    http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/Agriculture-2013/p-24537-Agriculture-francaise-l-exemple-a-ne-pas-suivre-pour-l-Afrique.htm

    Depuis le Grenelle de l’environnement de 2007 les résultats pour aller vers une « autre agriculture » se font attendre. La France s’est pourtant engagée à atteindre 20% de sa surface agricole cultivée en agro-écologie (agriculture bio, sans produits chimiques) à l’horizon 2020, et 6% en 2012 : il n’y a aujourd’hui que 3% de surface agricole utile cultivée en bio, et à peine 10% des agriculteurs (propriétaires de petites exploitations pour la plupart), se sont convertis aux méthodes agricoles non-intensives. Dans le même temps, les demandes des grandes exploitations agricoles pour légaliser l’utilisation de plantes transgéniques (de type OGM, Organismes Génétiquement Modifiés ) s’accentuent sous la pression des multinationales avec leur lot de promesses de rentabilité décuplée.

    Le modèle agricole français, européen, est celui de la monoculture, de l’épuisement des terres et des technologies compensatrices (tels les OGM générant des pesticides) des effets pervers d’une activité en réalité plus proche de l’industrie que de l’agriculture. Si ce modèle permet encore d’alimenter les populations européennes et d’exporter, les conséquences à moyen et long termes sur la santé, la perte de goût des aliments, les qualités nutritives en baisse, la disparition des terres fertiles sont réelles et ne peuvent être écartées. Le modèle occidental de l’agriculture intensive est à bout de souffle.

    Etonnamment, en Afrique de l’Ouest, ce modèle occidental est contesté depuis plusieurs années et des alternatives s’y développent. Le donneur de leçon du nord serait-il inspiré d’aller voir du côté de ses ex-colonies du sud ?

  • Marc Dufumier : « Les produits peu chers nous coûtent en fait très cher »
    http://www.20minutes.fr/article/1109127/marc-dufumier-les-produits-peu-chers-coutent-fait-tres-cher

    Les produits peu chers nous coûtent en fait très cher, par exemple en épuration des eaux, en sécurité sociale pour la santé, pour se débarrasser des algues vertes en Bretagne… Ce sont des impôts que nous payons déjà. Il faudrait rémunérer les agriculteurs pour qu’ils se convertissent et se maintiennent dans une agriculture plus respectueuse de la santé et de l’environnement. De plus, il faudrait plus largement une redistribution plus égalitaire des revenus en France : soit on parvient à faire en sorte que les couches modestes voient leur pouvoir d’achat s’accroître, soit on rend les aides de la PAC plus incitatives sur le volet environnemental.

    #aptonyme #agroécologie
    #alimentation #agroalimentaire #multinationales #agrobusiness #environnement #travail #eau

  • Fortes inégalités des #revenus entre #éleveurs et #céréaliers :

    La publication, en décembre 2012, par le ministère de l’#agriculture, des revenus moyens d’un exploitant agricole selon son secteur d’activité, a jeté une lumière crue sur la situation. Céréaliers et betteraviers caracolent en tête, avec un #record historique compris entre 72 000 et 80 000 euros en 2012. Quand les éleveurs d’ovins et de bovins ferment la marche à 15 000 euros. Rarement, le différentiel aura été aussi marqué.

    Les céréaliers ont bénéficié de la fièvre qui s’est emparée des #cours des céréales, mais aussi du #colza, depuis l’été 2012. Une envolée qui pèse à l’inverse dans les comptes des éleveurs. « Il y a un an, j’achetais mes protéines, c’est-à-dire du colza, à 230 euros la tonne ; début 2013, je les ai payées 410 euros la tonne », témoigne Gérard Durand qui élève 70 vaches laitières en Loire-Atlantique.

    Bien qu’il soit moins dépendant que d’autres, puisqu’il produit sur son exploitation des céréales et de la luzerne, il dit « être sur la corde raide », alors que le prix du lait reste stable, voire s’érode. « Pour les céréales, on a connu deux chocs depuis 2007, avec des fortes hausses et des fortes baisses des cours, mais aujourd’hui il est moins question de volatilité que de niveau qui reste élevé, au-dessus de 200 euros la tonne », estime Thierry Blandinières, directeur général de la coopérative Maïsadour.

    Source : http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/02/22/coup-de-blues-chez-les-eleveurs_1836947_3234.html

    Et l’encadré sur la même page sur le problème de la prise en compte de l’#environnement et des #inégalités pour les aides de la politique agricole commune de l’Union européenne.

    Repeindre la #PAC en vert

    Une politique agricole commune (PAC) repeinte en vert. C’était le souhait du commissaire européen à l’agriculture, Dacian Ciolos. Bruxelles avait même joué le jeu de la consultation des citoyens européens. A ses yeux, ce budget, le plus important de l’Europe, ne pouvait se justifier que si le respect de l’environnement, une répartition plus juste des aides et un soutien aux jeunes désireux de s’installer, accompagnaient le projet agricole des Vingt-Sept.

    Au gré des discussions entre gouvernements, et commissions parlementaires, le vert pâlit, constatent les écologistes. Le compte à rebours est lancé. D’ici à juin, la PAC pour les années 2014-2020 sera dessinée. Difficile ensuite de modifier l’épure. Restera-t-il une touche de vert dans le tableau ? Pour maintenir la pression sur le pinceau, les ONG veulent ouvrir le débat. Eviter qu’il ne se déroule en catimini, entre initiés.

    La Fondation Nicolas Hulot a lancé une campagne, « I Field Good », pour sensibiliser les Français – ils contribuent chacun en moyenne à hauteur de 100 euros par an pour l’agriculture européenne. La campagne se veut « positive ». Loin de la stigmatisation de l’agriculteur-pollueur. On se souvient de l’émoi qu’avait causé, il y a deux ans, la publicité choc de France Nature Environnement, lors du Salon de l’agriculture. Oubliés, l’épi de maïs OGM sur la tempe ou l’image des algues vertes. Place aux ambassadeurs de l’#agroécologie, un thème cher au ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll.

    « Produire autrement ? C’est possible », nous disent Christophe, céréalier dans la Marne ou Quentin, éleveur bio dans la Loire. Ils parlent du mur technique auxquels ils se sont heurtés dans la logique du produire plus. De l’impasse économique, quand le coût des engrais, des pesticides ou du soja ne cesse de croître. Ils évoquent le regard des autres. Aujourd’hui, ils sont fiers d’être agriculteurs.

  • La France, modèle mondial de l’#agroécologie ? - Lettre ouverte à Stéphane Le Foll - Basta !
    http://www.bastamag.net/article2849.html

    Une #agriculture plus écologique nécessite plus de main d’œuvre et plus de paysans, de nombreuses études concernant l’agriculture biologique le démontrent. Or en France, c’est l’inverse qui se produit. La réduction et le vieillissement de la population agricole est inquiétante : l’agriculture française a perdu 160 000 paysans entre 2000 et 2010, soit 21 % de sa population active [1]. C’est la plus forte hémorragie sociale toutes professions confondues ! Oserez-vous affirmer que le nombre de paysans doit continuer à diminuer ou au contraire déclarer avec nous que c’est en stimulant les installations et les systèmes autonomes paysans que nous pouvons inverser la tendance pour devenir le « modèle mondial de l’agroécologie » et « produire autrement » ?

  • « On peut nourrir 10 milliards d’humains en bio sans défricher un hectare » - Terra eco
    http://www.terraeco.net/On-peut-nourrir-10-milliards-d,47024.html

    L’université anglaise de l’Essex a réalisé en 2006 une synthèse sur 57 pays et 37 millions d’hectares. Elle conclut que les rendements sont 79 % plus élevés en agriculture bio dans les zones tropicales. Le Programme des Nations unies pour l’environnement évaluait en 2008 que le passage en bio en Afrique permettrait de doubler les rendements. Olivier de Schutter, rapporteur des Nations unies pour le droit à l’alimentation, écrivait en 2010 : « Pour nourrir le monde, l’agroécologie surpasse l’agriculture industrielle à grande échelle. »

    #bio #agroécologie #écologie

  • AGROÉCOLOGIE : QUELLE TRANSITION POUR L’AGRICULTURE À L’HORIZON 2050 ?

    http://www.tv5.org/TV5Site/emission/emission-15-Ecran_vert.htm?epi_id=444&x=16&y=9

    Erosion des sols, pollution des nappes phréatiques, destruction de la biodiversité : l’agriculture intensive est un danger pour l’environnement.
    Non seulement ce constat n’est plus à démontrer mais le système productiviste manifeste des signes d’essoufflement avec une baisse de
    rendements tel que, l’utilisation de produits chimiques est indispensable pour éviter l’appauvrissement des sols. Pour ralentir les ravages de l’agriculture intensive sur les écosystèmes on a développé deux types de réponses : ce qu’on appelle l’agriculture « raisonnée » où l’on tente de limiter l’utilisation des engrais et des pesticides et puis, l’agriculture biologique qui bannit le recours aux produits chimiques.

    Aujourd’hui en France, seul 2% de la surface agricole utile (SAU) est cultivée en bio. A l’automne 2007, la conférence dite du « Grenelle de l’Environnement » s’est fixée comme objectif de porter ces surfaces à 2O% en 2020 : comment y parvenir ? Cette question n’est pas une affaire de pays riche et développé. Les agriculteurs des pays du sud voient les cours de leurs productions diminuer sur les marchés internationaux et ils s’interrogent sur les « bons conseils » que leur ont soufflés, pendant des années, la FMI et la Banque Mondiale.

    Pour sa cinquième édition Ecran Vert ouvre le dossier de l’agroécologie avec cette question : quelle transition pour l’agriculture à l’horizon 2050 ? Nous irons à Madagascar pour comprendre les difficultés des agriculteurs qui ont opté pour le système des plantations sous couvert végétal. Au Japon, où le riz fait intrinsèquement parti de la culture nationale, des rizières sont redevenues 100% bio grâce à l’utilisation de certaines variétés de canards. Cultiver des salades au sixième étage d’un immeuble spécialement aménagé , cela vous fait sourire ? C’est pourtant sur ce type de projet que planchent des architectes canadiens et français qui cherchent à répondre au problème de raréfaction des terres cultivables.... Sur le plateau d’Ecran Vert, le débat s’enflamme à plusieurs reprises sur la crise alimentaire, ou le rôle des OGM dans l’agriculture d’aujourd’hui.

    #agroécologie, #agriculture, #biodiversité, #environnement, #Ecran_Vert, #développement_durable

  • Bande annonce les moissons du futur
    http://robin.blog.arte.tv/2012/09/04/bande-annonce-les-moissons-du-futur

    Je suis heureuse de mettre en ligne sur mon Blog la bande annonce de mon nouveau film Les moissons du futur, qui sera diffusé sur ARTE, le 16 octobre, à 20 heures 40.

    Faites circulez l’information et la vidéo !

    Par ailleurs, je publie le texte qui constitue la 4ème de couverture de mon livre Les moissons du futur. Comment l’#agroécologie peut nourrir le monde, qui sera en librairie le 8 octobre (Une coédition La Découverte/Arte-Éditions)

  • S’initier à l’agroécologie : mode d’emploi | Agnès Rousseaux et Ivan du Roy (Basta !)
    http://www.bastamag.net/article2556.html

    Avis aux jardiniers en herbe, aux paysans et aux citoyens curieux : cet été, Basta ! vous initie à l’agroécologie. Ou comment apprendre à se passer de pesticides, à dépenser beaucoup moins d’eau, à planter en hiver sans chauffer ses serres, à semer sans payer de redevances à l’agrobusiness, tout en produisant ce que l’on souhaite pour se nourrir. Visitez avec nous la ferme expérimentale de l’association Terre et Humanisme, installée au cœur de l’Ardèche, véritable laboratoire des techniques agroécologiques. Reportage et vidéos. Source : Basta !

    • Une réponse à cet article que n’avait peut-être pas encore assez de recul sur l’arnaque aux bénévoles qu’il induit :
      « TERRE ET HUMANISME » :
      NOTRE VISITE CHEZ DES AGROECOLOGUES ARDECHOIS

      http://afis-ardeche.blogspot.fr/2012/09/humanisme-notre-visite-chez-des.html?m=1

      Le 19 juillet 2012, le site Bastamag publiait un article d’Agnès Rousseaux et d’Ivan Du Roy, intitulé : « s’initier à l’agroécologie : mode d’emploi ».
      Cet article fait l’éloge d’une ferme expérimentale, le mas de Beaulieu, de l’association « Terre et Humanisme », situé en Ardèche sur la commune de Lablachère et qui existe depuis 1998.

      Au total, quel bilan tirer de cette petite visite fort instructive, en tous cas beaucoup plus que l’article de Bastamag qui, nous le savons désormais, présentait une vision complètement fantasmée de la réalité ?

      Ce sont manifestement l’amateurisme et l’idéologie qui prévalent en ces lieux, avec une petite touche de croyances ésotériques pour finir de décrédibiliser l’entreprise.
      Dans la présentation initiale qui nous a été faite par le chargé de communication, la ferme agroécologique se présentait comme étant à la fois un lieu de production et d’expérimentation :

      - en termes de production, le résultat nous a semblé plutôt désastreux. Au point que la présentation initiale , qui évoquait le rapport De Schutter18

      - et la possibilité de nourrir la planète avec les méthodes de l’agroécologie, nous est apparue rétrospectivement d’une prétention frisant l’indécence.

      - en termes d’expérimentation, le résultat est là aussi confondant, voire désarmant, puisque les animateurs n’ont tout simplement aucune notion de la moindre procédure expérimentale rigoureuse qui leur permettrait de valider quelque expérimentation que ce soit.
      Après avoir constaté sur place la réalité de la situation, on en est que d’autant plus sidérés de retrouver en ligne sur le site de l’Express une interview du "directeur" de Terre et Humanisme, qui ose prétendre que "nous avons de bons résultats avec nos potagers." ,et que "les agricultures bio et biodynamique donnent de meilleurs résultats que l’agriculture conventionnelle." 19
      Au Mas de Beaulieu, l’ image donnée est celle d’une aspiration à l’autosuffisance alimentaire, avec même l’ambition de nourrir la planète avec ces méthodes. En réalité, il n’en est rien, et le centre expérimental n’arrive à afficher ses très maigres résultats que sur la base d’un apport massif d’aide extérieure, que ce soit sous forme d’argent [stagiaires, donateurs, souscripteurs], de recours systématique et généralisé à du travail gratuit, et d’intrants venus de l’extérieur. Ces derniers sont soit achetés avec les deniers des donateurs — en ce qui concerne la fameuse paille, omniprésente et le terreau de semis pour préparer tous les jeunes plants qu’ils utilisent dans les jardins, mais aussi qu’ils vendent —, soit offerts par d’autres agriculteurs – en ce qui concerne le fumier-. Avant de nourrir la planète, il faudrait donc que Terre et Humanisme soit déjà un minimum capable de se nourrir par elle-même avec ses propres efforts, ce qui est très très loin d’être le cas.

      Par contre le Mas de Beaulieu est assez rationnel si l’on considère qu’il n’est pas une « ferme », mais un outil de communication. Il faut le considérer comme une vitrine de l’association. S’il était bien agencé, si en 10 ans T&H en avait fait un terrain d’expérience agronomique cohérent avec les contraintes que cela implique, ils perdraient certainement leur fond de commerce et leurs bénévoles.
      Or, là, le Mas représente exactement ce que le « curieux » vient chercher. Une pseudo modernité (écolo-filtration et récupération d’eau…), et la nature dans un bordel bien organisé.... enfin, "bien" n’est pas le bon mot ! Et en plus, on peut y voir ou faire des expériences.
      Si l’on prend « expérience » dans le sens de ce qu’un gamin expérimente en salle de classe, et si "production" veut dire que les graines germées ont fait des pousses.

      L’article est vraiment très long et très étayé...

      #écologie #agroécologie #agriculture et #arnaque au #bénévolat #Pierre_Rhabi