• Une vraie #souveraineté_alimentaire pour la #France

    Le mercredi 6 décembre 2023, la FNSEA sortait du bureau d’Elisabeth Borne en déclarant fièrement que l’État abandonnait son projet de taxer l’usage des pesticides et des retenues d’eau. Cela vient conclure une séquence historique. Le 16 novembre déjà, l’Europe reconduisait l’autorisation du glyphosate pour 10 ans. Et, six jours plus tard, abandonnait aussi l’objectif de réduction de 50 % de l’usage des pesticides à l’horizon 2030.

    Comment en est-on arrivé là ? La question a été récemment posée dans un rapport de l’Assemblée nationale. En plus du #lobbying habituel de la #FNSEA et de l’état de crise permanent dans laquelle vivent les agriculteurs et qui rend toute #réforme explosive, la question de la souveraineté alimentaire – qui correspond au droit d’un pays à développer ses capacités productives pour assurer la sécurité alimentaire des populations – a joué un rôle clé dans cette dynamique.

    La souveraineté alimentaire est ainsi devenue, depuis la crise du Covid et la guerre en Ukraine, l’argument d’autorité permettant de poursuivre des pratiques qui génèrent des catastrophes écologiques et humaines majeures. Il existe pourtant d’autres voies.

    Le mythe de la dépendance aux #importations

    De quelle souveraineté alimentaire parle-t-on ? Les derniers chiffres de FranceAgrimer montrent que notre « #dépendance aux importations » – comme aiment à le répéter les défenseurs d’un modèle intensif – est de 75 % pour le blé dur, 26 % pour les pommes de terre, 37 % pour les fruits tempérés ou 26 % pour les porcs.

    Mais ce que l’on passe sous silence, c’est que le taux d’#autoapprovisionnement – soit le rapport entre la production et la consommation françaises – est de 148 % pour le blé dur, 113 % pour les pommes de terre, 82 % pour les fruits tempérés et 103 % pour le porc. Le problème de souveraineté alimentaire n’en est pas un. Le vrai problème, c’est qu’on exporte ce que l’on produit, y compris ce dont on a besoin. Cherchez l’erreur.

    D’autres arguments viennent encore se greffer à celui de la souveraineté, dans un monde d’#interdépendances : la #France serait le « grenier à blé de l’Europe », il faudrait « nourrir les pays du Sud », la France serait « une puissance exportatrice », etc.

    Au-delà de l’hypocrisie de certaines de ces affirmations – en effet, les #exportations des surplus européens subventionnés ont détruit tout un tissu productif, en Afrique de l’Ouest notamment – il ne s’agit pas là d’enjeux liés à la souveraineté alimentaire, mais d’enjeux stratégiques et politiques liés à la #compétitivité de certains produits agricoles français sur les marchés internationaux.

    Comprendre : la France est la 6e puissance exportatrice de #produits_agricoles et agroalimentaires au monde et elle entend bien le rester.

    Voir la #productivité de façon multifonctionnelle

    S’il ne faut évidemment pas renoncer aux objectifs de #productivité_alimentaire nationaux, ces derniers gagneraient à être redéfinis. Car comment évoquer la souveraineté alimentaire sans parler des besoins en #eau pour produire les aliments, de la dépendance aux #énergies_fossiles générée par les #intrants de synthèse, de l’épuisement de la #fertilité des #sols lié à la #monoculture_intensive ou encore des effets du #réchauffement_climatique ?

    Comment évoquer la souveraineté alimentaire sans parler des enjeux fonciers, de l’évolution du #travail_agricole (25 % des #agriculteurs sont en passe de partir à la retraite), du #gaspillage_alimentaire – qui avoisine les 30 % tout de même – des #besoins_nutritionnels et des #habitudes_alimentaires de la population ?

    La #productivité_alimentaire doit dorénavant se conjuguer avec d’autres formes de productivité tout aussi essentielles à notre pays :

    – la capacité de #rétention_d’eau dans les sols,

    – le renouvellement des #pollinisateurs,

    – le maintien des capacités épuratoires des milieux pour conserver une #eau_potable,

    – le renouvellement de la #fertilité_des_sols,

    – la régulation des espèces nuisibles aux cultures,

    – ou encore la séquestration du carbone dans les sols.

    Or, il est scientifiquement reconnu que les indicateurs de productivité relatifs à ces services baissent depuis plusieurs décennies. Pourtant, ce sont bien ces services qui permettront de garantir une véritable souveraineté alimentaire future.

    La #diversification pour maintenir des rendements élevés

    Une revue de littérature scientifique parue en 2020, compilant plus de 5000 études menées partout dans le monde, montrait que seules des stratégies de diversification des #pratiques_agricoles permettent de répondre à ces objectifs de #performance_plurielle pour l’agriculture, tout en maintenant des #rendements élevés.

    Les ingrédients de cette diversification sont connus :

    – augmentation de la #rotation_des_cultures et des #amendements_organiques,

    – renoncement aux #pesticides_de_synthèse et promotion de l’#agriculture_biologique à grande échelle,

    - réduction du #labour,

    - diversification des #semences et recours aux #variétés_rustiques,

    - ou encore restauration des #haies et des #talus pour limiter le ruissellement de l’#eau_de_pluie.

    Dans 63 % des cas étudiés par ces chercheurs, ces stratégies de diversification ont permis non seulement d’augmenter les #services_écosystémiques qui garantissent la souveraineté alimentaire à long terme, mais aussi les #rendements_agricoles qui permettent de garantir la souveraineté alimentaire à court terme.

    Les sérieux atouts de l’agriculture biologique

    Parmi les pratiques de diversification qui ont fait leurs preuves à grande échelle en France, on retrouve l’agriculture biologique. Se convertir au bio, ce n’est pas simplement abandonner les intrants de synthèse.

    C’est aussi recourir à des rotations de cultures impliquant des #légumineuses fixatrices d’azote dans le sol, utiliser des semences rustiques plus résilientes face aux #parasites, des amendements organiques qui nécessitent des couplages culture-élevage, et enfin parier sur la restauration d’un #paysage qui devient un allié dans la lutte contre les #aléas_naturels. La diversification fait ainsi partie de l’ADN des agriculteurs #bio.

    C’est une question de #réalisme_économique. Les exploitations bio consomment en France deux fois moins de #fertilisant et de #carburant par hectare que les exploitants conventionnels, ce qui les rend moins vulnérables à l’évolution du #prix du #pétrole. En clair, l’agriculture biologique pourrait être la garante de la future souveraineté alimentaire française, alors qu’elle est justement souvent présentée comme une menace pour cette dernière du fait de rendements plus faibles à court terme.

    Au regard des éléments mentionnés plus haut, il s’agit évidemment d’un #faux_procès. Nous sommes autosuffisants et nous avons les réserves foncières qui permettraient de déployer le bio à grande échelle en France, puisque nous sommes passé de 72 % du territoire dédié aux activités agricoles en 1950 à 50 % en 2020. Une petite partie de ces surfaces a été artificialisée tandis que la majorité a tout simplement évolué en friche, à hauteur de 1000 km2 par an en moyenne.

    Par ailleurs, le différentiel de rendement entre le bio et le #conventionnel se réduit après quelques années seulement : de 25 % en moyenne (toutes cultures confondues) au moment de la conversion, il descend à 15 % ensuite. La raison en est l’apprentissage et l’innovation dont font preuve ces agriculteurs qui doivent en permanence s’adapter aux variabilités naturelles. Et des progrès sont encore à attendre, si l’on songe que l’agriculture bio n’a pas bénéficié des 50 dernières années de recherche en #agronomie dédiées aux pratiques conventionnelles.

    Relever le niveau de vie des agriculteurs sans éroder le #pouvoir_d’achat des consommateurs

    Mais a-t-on les moyens d’opérer une telle transition sans réduire le pouvoir d’achat des Français ? Pour répondre à cette question, il faut tout d’abord évoquer le #revenu des #agriculteurs. Il est notoirement faible. Les agriculteurs travaillent beaucoup et vivent mal de leur métier.

    Or, on oublie souvent de le mentionner, mais le surcoût des produits bio est aussi lié au fait que les consommateurs souhaitent mieux rémunérer les agriculteurs : hors subventions, les revenus des agriculteurs bio sont entre 22 % et 35 % plus élevés que pour les agriculteurs conventionnels.

    Ainsi, le consommateur bio consent à payer plus parce que le bio est meilleur pour l’environnement dans son ensemble (eau, air, sol, biodiversité), mais aussi pour que les paysans puissent mieux vivre de leur métier en France sans mettre en danger leur santé.

    Par ailleurs, si le consommateur paie plus cher les produits bio c’est aussi parce qu’il valorise le #travail_agricole en France. Ainsi la production d’aliments bio nécessite plus de #main-d’oeuvre (16 % du total du travail agricole pour 10 % des surfaces) et est très majoritairement localisée en France (71 % de ce qui est consommé en bio est produit en France).

    Cette question du #travail est centrale. Moins de chimie, c’est plus de travail des communautés humaines, animales et végétales. C’est aussi plus d’incertitudes, ce qui n’est évidemment pas simple à appréhender pour un exploitant.

    Mais il faut rappeler que le discours sur le pouvoir d’achat des français, soi-disant garanti par le modèle hyper-productiviste de l’agriculture française, vise surtout à conforter les rentes de situations des acteurs dominants du secteur agricole. Car les coûts sanitaires et environnementaux de ce modèle sont payés par le contribuable.

    Rien que le #traitement_de_l’eau, lié aux pollutions agricoles, pour la rendre potable, coûte entre 500 millions d’euros et 1 milliard d’euros par an à l’État. Or, ce que le consommateur ne paie pas au supermarché, le citoyen le paie avec ses #impôts. Le rapport parlementaire évoqué plus haut ne dit pas autre chose : la socialisation des coûts et la privatisation des bénéfices liés aux #pesticides ne sont plus tolérables.

    Le bio, impensé de la politique agricole française

    Une évidence s’impose alors : il semblerait logique que l’État appuie massivement cette filière en vue de réduire les coûts pour les exploitants bio et ainsi le prix pour les consommateurs de produits bio. En effet, cette filière offre des garanties en matière de souveraineté alimentaire à court et long terme, permet de protéger l’eau et la #santé des Français, est créatrice d’emplois en France. Il n’en est pourtant rien, bien au contraire.

    L’État a promu le label #Haute_valeur_environnementale (#HVE), dont l’intérêt est très limité, comme révélé par l’Office français de la biodiversité (OFB). L’enjeu semble surtout être de permettre aux agriculteurs conventionnels de toucher les aides associés au plan de relance et à la nouvelle #PAC, au risque de créer une #concurrence_déloyale vis-à-vis des agriculteurs bio, d’autant plus que les #aides_publiques au maintien de l’agriculture biologique ont été supprimées en 2023.

    La décision récente de l’État de retirer son projet de #taxe sur l’usage des pesticides créé aussi, de facto, un avantage comparatif pour le conventionnel vis-à-vis du bio. Enfin, rappelons que la Commission européenne a pointé à plusieurs reprises que la France était le seul pays européen à donner moins de subventions par unité de travail agricole aux céréaliers bio qu’aux conventionnels.

    Ainsi, un céréalier bio français reçoit un tiers de subventions en moins par unité de travail agricole qu’un céréalier conventionnel, alors qu’en Allemagne ou en Autriche, il recevrait 50 % de #subventions supplémentaires. En France, l’État renonce aux taxes sur les pesticides tout en maintenant des #charges_sociales élevées sur le travail agricole, alors que c’est évidemment l’inverse dont aurait besoin la #transition_agroécologique.

    Que peuvent faire les citoyens au regard de ce constat déprimant ? Consommer des produits bio malgré tout, et trouver des moyens de les payer moins cher, grâce par exemple à la #vente_directe et à des dispositifs tels que les #AMAP qui permettent de réduire le coût du transport, de la transformation et de la distribution tout autant que le gâchis alimentaire, les variabilités de la production étant amorties par la variabilité du contenu du panier.

    Les agriculteurs engagés pour la #transition_écologique, de leur côté, peuvent réduire les risques associés aux variabilités naturelles et économiques en créant de nouvelles formes d’exploitations coopératives combinant plusieurs activités complémentaires : élevage, culture, transformation, conditionnement et distribution peuvent être organisés collectivement pour mutualiser les coûts et les bénéfices, mais aussi se réapproprier une part significative de la #chaîne_de_valeur laissée aujourd’hui au monde de l’agro-industrie et de la grande distribution.

    Il ne s’agit pas d’une #utopie. De nombreux acteurs essaient de faire émerger, malgré les résistances institutionnelles, ces nouvelles pratiques permettant de garantir la souveraineté alimentaire de la France à long terme.

    https://theconversation.com/une-vraie-souverainete-alimentaire-pour-la-france-220560
    #foncier #industrie_agro-alimentaire #alimentation #collectivisation
    #à_lire #ressources_pédagogiques

  • Le bio peut-il nourrir la planète ? | www.natureandmore.com
    https://www.natureandmore.com/fr/all-about-organic/le-bio-peut-il-nourrir-la-planete

    - En Europe et Amérique du Nord : avec de bonnes conditions de culture, et un usage présumé élevé d’engrais et de pesticides, le rendement du bio est 60 à 100% celui du conventionnel, selon la culture.
    – Dans le second monde : avec des conditions de culture mitigées et un usage présumé plus irrégulier d’engrais et de pesticides, le rendement du bio est 92 à 100% celui du conventionnel, selon la culture.
    Dans le tiers-monde : avec des conditions de culture difficiles, des intrants faibles, dans les zones d’agriculture vivrière, le rendement du bio est 100 à 180% celui du conventionnel.

  • Arbres et champignons. Détail people amusant, Francis Martin est un ancien bon copain de classe de mon père quand ils faisaient leurs études de bio, qu’il a redécouvert le mois dernier justement en l’entendant à la radio, puis en allant le voir à une rencontre sur son livre. :D

    Sous la forêt, de Francis Martin
    https://www.franceinter.fr/emissions/les-savanturiers/les-savanturiers-09-fevrier-2019

    Les alliances entre les arbres et les champignons
    https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre/la-tete-au-carre-17-janvier-2019
    http://rf.proxycast.org/1526373672191795200/10212-17.01.2019-ITEMA_21953954-2.mp3

    Sous la forêt : pour survivre il faut des alliés
    https://www.mollat.com/livres/2282007/francis-martin-sous-la-foret-pour-survivre-il-faut-des-allies

    #arbres #forêt #champignons #biologie #microbiologie #sol #agronomie #INRA #radio #France_Inter #audio
    @odilon

  • Liban : #graines de guerre

    Ali Shehadeh a fui Alep et la guerre en laissant derrière lui l’un des trésors les plus précieux de #Syrie : une collection de plus que 140.000 variétés de graines capables de nourrir une région confrontée au réchauffement climatique.
    Ces semences appartenaient à l’#ICARDA, le #Centre_international_de_recherche_agricole_pour_les_zones_arides. Quand les combats se sont rapprochés d’Alep, les agronomes ont lancé une opération désespérée pour sauver leur collection. Entre les groupes armés, les enlèvements, les bombes, ils ont réussi à exfiltrer presque toutes leurs graines hors de Syrie. Direction le Pôle Nord et la réserve mondiale de semences de #Svalbard. C’est une arche de #biodiversité unique au monde, un coffre-fort de glace qui conserve une copie de secours de toutes les cultures indispensables à l’humanité. Aujourd’hui les scientifiques syriens en exil font le voyage au Pôle Nord pour récupérer leur collection et la replanter à partir du #Liban et du #Maroc.

    Cette histoire du conflit syrien dépasse le temps des hommes et des régimes. La #biodiversité est en effet devenue une victime collatérale de cette guerre. Mais l’espoir existe, au bout d’un long voyage. L’équipe d’Arte Reportage a suivi les agronomes de la plaine de la Bekaa aux neiges éternelles du Svalbard.


    https://info.arte.tv/fr/liban-graines-de-guerre

    #Liban #agriculture #film #documentaire #semences #banque_de_graines #conservation #agronomie #Plaine_de_la_Bekaa #changement_climatique #climat #diversité_génétique #recherche #herbier #sécurité_alimentaire #réfugiés_syriens

    cc @reka @odilon

  • #Pesticides : quand le #privé administre la recherche publique québécoise | ICI.Radio-Canada.ca
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1086727/cerom-mapaq-agriculture-ministere-pesticides-grains-overbeek-recher

    Une note interne accablante du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du #Québec (MAPAQ) et une dizaine de témoignages obtenus par Radio-#Canada révèlent une crise sans précédent dans la recherche publique en #agronomie.

    [...]

    Le CÉROM est financé à 68 % par le ministère de l’#Agriculture. Pourtant, son conseil d’administration est entièrement dominé par le privé. Parmi les membres avec droit de vote, on retrouve :

    . trois représentants des Producteurs de grains du Québec ;

    . deux représentants de la COOP fédérée, plus important fournisseur de #semences et de #pesticides au Québec ;

    . un représentant de la compagnie Synagri qui vend pesticides, semences et #engrais ;

    . une productrice de grains indépendante ;

    . une consultante en gestion.

    Le MAPAQ n’a pas le droit de vote au conseil d’administration, son représentant n’est qu’un « invité » qui peut agir comme conseiller.

    • Le personnage central de notre enquête s’appelle Christian Overbeek. Il est connu pour défendre dans les médias l’utilisation des pesticides et pour avoir critiqué le renforcement du contrôle des insecticides « tueurs d’abeilles », annoncé par le gouvernement provincial le 19 février.

      Christian Overbeek est président des Producteurs de grains du Québec, qui représentent 11 000 producteurs. Il est également président du conseil d’administration du Centre de recherche sur les grains (CÉROM), une institution publique dont une partie des recherches vise à réduire l’utilisation des pesticides qui nuisent à l’environnement.

      Le CÉROM est financé à 68 % par le ministère de l’Agriculture. Pourtant, son conseil d’administration est entièrement dominé par le privé.

      Je profite de ce post pour demander à Monsieur Christian Overbeek si il dort bien la nuit et s’il arrive à regarder avec bienveillance des enfants dans les yeux en pensant à leur avenir ?
      Je dis ça parce qu’en fait, je suis toujours perplexe du fonctionnement psychologique des responsables de l’effondrement de l’humanité. Quelle vengeance veut-il assouvir ? abandonné enfant ou interdit de masturbation dans sa chambre voire victime d’humiliation (moins de saumon fumé que les autres ou de moins bonne qualité comme sarko le racontait). Il doit bien y avoir une raison cachée pour devenir un #assassin à grande échelle ? Dans quelle petite roue son cerveau est-il resté coincé ?

      Voici quelques propos menaçants et arriérés qu’il peut tenir malgré sa bonne bouille de gros bœuf

      Les producteurs de grains à la rencontre des consommateurs | EnBeauce.com
      https://www.enbeauce.com/actualites/opinions/301672/les-producteurs-de-grains-a-la-rencontre-des-consommateurs

      Nous demandons aux consommateurs de prendre conscience de la nature hautement compétitive de la production de grains au Québec. En ce sens, toute nouvelle contrainte gouvernementale liée aux préférences des consommateurs, si elle n’est pas accompagnée des investissements nécessaires, aurait un impact négatif sur notre économie. Ultimement, c’est toute notre société qui y perdrait au change.

      Après, j’avoue que j’aime bien lire ce genre d’aveu qui en d’autres termes sonnent plutôt comme « on a la trouille que les consommateurs ne ferment pas leur gueule »

  • Géographies en mouvement - Des #tomates à faire rougir les agronomes - Libération.fr
    http://geographiesenmouvement.blogs.liberation.fr/2016/08/16/des-tomates-faire-rougir-les-agronomes

    Comme si cela allait de soi pour les contribuables, Xavier Beulin, patron de la #FNSEA, réclamait le 10 août dernier pour les agriculteurs un énième plan d’aides alors que le marché peine à réguler l’#économie_agricole. L’occasion de regarder les solutions alternatives.

    Le cas de Pascal Poot commence à être connu et commenté jusqu’aux journaux télévisés. Mais il faut encore le faire connaître si on veut sauver l’#agriculture du désastre environnemental et financier dans lequel la FNSEA l’a mise depuis plusieurs décennies . Et renvoyer dans leurs labos les « ingénieurs » de l’#INRA co-responsables de cet effondrement de notre agriculture. Imaginez une région caillouteuse comme peut l’être le Languedoc, sur les hauteurs de Lodève. Pas d’eau l’été, des trombes à l’automne, une région frisquette l’hiver. Pourtant, le #Conservatoire_de_la_tomate de #Pascal_Poot est un défi à la science agronomique. Un jardin de cocagne sans système d’arrosage, ni engrais ni pesticides, ni tuteur, ni entretien. Des milliers de plants donnant au bas mot 20 kg de tomates par pied ! Comment s’y prend-il ?

    #agronomie

  • Dans les Yvelines : beau comme un stade de foot dans un jardin classé
    https://www.mediapart.fr/journal/france/030416/dans-les-yvelines-beau-comme-un-stade-de-foot-dans-un-jardin-classe

    À Grignon, près du château de Versailles, l’État met en vente 300 hectares de parc et un château du XVIIe siècle dans le cadre de l’aménagement du plateau de #Saclay. Le site, aujourd’hui consacré à l’enseignement et à la recherche en #Agronomie, pourrait être acheté par le #PSG pour y construire un centre d’entraînement. Mais dans ce dossier sensible, les zones d’ombre sont nombreuses.

    #France #AgroParisTech #Climat #Ecologie #Grand_Paris #Île-de-France #INRA

  • Agritrop devient archive ouverte institutionnelle - Libre accès à l’information scientifique et technique
    http://openaccess.inist.fr/?Agritrop-devient-archive-ouverte

    La base de données des publications du CIRAD, Agritrop, devient l’archive ouverte institutionnelle. Avec plus de 90 000 références et 12 000 documents en texte intégral, en recherche agricole et développement rural des pays du Sud, cette nouvelle version offre un accès libre et gratuit à la production scientifique du CIRAD.
    D’autres centres de recherche proposent leur archive institutionnelle comme l’INRA (ProdINRA), l’INRIA (HAL-INRIA), l’IFREMER (Archimer), l’IRD (HAL-IRD) et l’INSERM (HAL-INSERM).

    #archives_ouvertes #agronomie

    • Et en effet je me procure une copie et découvre avec stupéfaction juste après le passage sur la suspicion de fraude aux produits phytosanitaires-espagnols-interdits-en-France, mes Bourguignon flanqués du journaliste qui sont restés dans la première fosse avec la caméra, après que tout le monde soit parti, pour dire juste le contraire de ce qu’ils avaient professé quelques minutes plus tôt, avec la même assurance, mais avec la mine contrite et désolée qui accompagne les mauvaises nouvelles : les pauv’gars ils foutent tout en l’air et pour des générations ma bonne dame !! L’appellation est bien entendu citée, située, manipulée.

      L’ensemble ne dure heureusement pas, mais la méthode est pour le moins détestable et illustre bien les réserves émises ici-même : on prend des pigeons pour faire d’une pierre deux coups et dire n’importe quoi sur n’importe quel sol, et même les deux si ça arrange !! (Ce serait beaucoup plus cher et fatigant de rechercher des sols effectivement massacrés pour illustrer un reportage).

      La rupture est donc consommée, je ne suis plus fan du tout des Bourguignon, car j’estime que les limites de l’honnêteté ont été allègrement franchies.

    • Merci.
      Je commençais aussi à avoir des doutes sur les apparitions pro ou médiatiques de c bourguignon. Des sols en bio et permaculture qui crachent leurs poumons après quelques années, des sols en conventio-raisonné qui gardent leur rythme de croisière et sont plein du turricules... Suffisamment pour vouloir regarder plus loin.

    • A vrai dire, le paysage est en train de changer, pour moi, sur ce sujet. Au début, j’avais seulement épinglé la forme : le discours catastrophiste et peu nuancé du bonhomme, qui m’agaçait. Ici, c’est encore d’autre chose qu’il s’agit : carrément des grosses bêtises sur le fond. C’est plus grave. Je suis tombée des nues en lisant le témoignage de Nathalie Caumette.

      On va voir la suite mais quand on sait que mon premier billet sur le sujet date de trois ans et qu’il suscite toujours plus de réactions, je me demande où ira celui-ci...

  • Le déclin massif des insectes menace l’agriculture

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/06/24/le-declin-massif-des-insectes-menace-l-agriculture_4444051_3244.html

    Au total, les experts du TFSP ont passé en revue quelque 800 études publiées dans la littérature savante sur ces insecticides. Ils en ont tiré sept longues synthèses thématiques sur leurs modes d’action, leur devenir dans l’environnement, leurs impacts sur divers organismes, etc.

    Ces molécules (imidaclopride, thiaméthoxame, clothianidine, mais aussi fipronil) se partagent aujourd’hui environ 40 % du marché mondial des insecticides agricoles et représentent un marché de plus de 2,6 milliards de dollars (1,9 milliard d’euros). Elles se distinguent d’abord des précédentes générations par leur toxicité, 5 000 à 10 000 fois celle du célèbre DDT, par exemple.

    Leur mode d’application est également différent. Ces produits sont en effet non seulement appliqués en pulvérisation, mais sont aussi utilisés en traitement des sols et en enrobage des semences, dans le cadre d’une utilisation systématique et préventive.

    Une variété d’autres espèces importantes pour les écosystèmes est également affectée par ces substances. En particulier, les micro-organismes du sol et les lombrics, animaux essentiels au maintien de la fertilité des sols. L’ensemble des informations rassemblées par le TFSP ayant été publié, reste à comprendre comment des effets d’une telle magnitude ont pu demeurer si longtemps sous le radar des autorités sanitaires – à l’exception de l’Europe, qui a commencé, en 2013, à prendre des mesures. « Aujourd’hui, le savoir est fragmenté, juge Maarten Bijleveld. Il n’y a plus de généralistes. »

    Le diagnostic de François Ramade est plus sévère. « La recherche en agronomie est sous la tutelle des pouvoirs publics, qui sont généralement soucieux de ne pas gêner l’activité économique et donc l’emploi, estime-t-il. De plus, les agences de sécurité sanitaire ne se sont guère préoccupées de ce problème car ces substances ne posent pas de graves problèmes pour l’homme. Il n’en reste pas moins qu’elles finiront par avoir un impact économique négatif important. »

  • De l’incongruité des pratiques agricoles et alimentaires du XXIe siècle
    http://www.laviedesidees.fr/De-l-incongruite-des-pratiques.html

    Ce discours a été prononcé par le Surintendant européen du territoire et de l’alimentation à l’occasion des XXVIIIe Causeries d’Oulan-Bator, qui se sont tenues en Mongolie du 9 au 13 juillet 2112. Il rappelle – avec indulgence – les errements de la civilisation prébatorienne : destruction de la biodiversité, technolâtrie, misère de l’#agroforesterie, #surpêche, pauvreté de l’#alimentation.

    Mesdames, Messieurs,

    Notre humanité a connu, au siècle dernier, une crise et une mutation dont le seul précédent digne de comparaison est la grande révolution néolithique. Nos ancêtres eurent à faire face à la fois aux dérèglements #climatiques, à l’épuisement des ressources fossiles (le #pétrole, incontournable pour produire des engrais azotés, les phosphates) et à la demande de production d’agro- ou bioénergie, énergies issues de la biomasse, comme le bois, l’éthanol issu des sucres ou l’huile. Il s’en est suivi des tensions sociales, voire géopolitiques, pour l’accès à l’#eau, à la terre, à la #biodiversité ou tout simplement à la nourriture. C’était là le fond de la grande crise des années 2020 dont vous avez tous entendu parler et qui s’est heureusement conclue par le fameux traité d’Oulan Bator, qui façonna de façon décisive le monde actuel auquel il donna d’ailleurs son nom d’« ère batorienne ».

    Si vous reprenez les textes de l’époque, disons ceux produits entre 1970 et 2020, vous constaterez en effet qu’il y eut alors un immense débat, moins sur la nécessité de la transition qui s’imposait à tous, que sur la nature de cette #transition. Vous m’excuserez de caricaturer les choses, mais, compte tenu des limites de temps, je dirai qu’il y avait globalement deux grandes positions.

    La première nous apparaît, avec le recul, totalement incroyable et fantaisiste, et je vous surprendrai sans doute encore plus en vous disant qu’elle eut longtemps la faveur des décideurs et de l’opinion. Mais je tiens à vous rappeler l’état primitif de la conscience politique et morale de l’âge industriel prébatorien. Cette position reposait sur l’idée que l’ensemble des problèmes seraient résolus en perpétuant la logique qui les avait favorisés ! Il s’agissait de s’appuyer sur des innovations techniques (#biotechnologie, #géo-ingénierie, biologie synthétique, grands #barrages, clonage, fermes verticales dans des grandes tours, etc.) développées et contrôlées par une #oligarchie d’entreprises privées, quoique très liées aux États. Bien sûr, l’avantage de cette proposition était d’éviter toute réforme en profondeur des modes de vie et de la gouvernance du système.

    S’il est si important de rappeler les termes de ce projet, que l’on peut qualifier de « technolâtre », c’est que notre société a fait un choix opposé. C’est la deuxième option. Considérez en effet un instant notre mode de gestion de la biodiversité. Au contraire du projet de centralisation et de normalisation à outrance (c’est la logique des clones), la plupart des plantes et des animaux domestiques que nous cultivons et élevons sont sélectionnés sur un mode décentralisé et diversifié en réseau, impliquant des stations de sélection locales et des maisons des #semences, qui animent elles-mêmes des réseaux de paysans-sélectionneurs.

    Vous voyez apparaître sur l’écran une photo de la Beauce datant de 1990. Je dis bien la Beauce, car ceux qui connaissent ce pays actuellement croiront plutôt qu’il s’agit d’une image prise par un de nos satellites sur quelque planète hostile. Eh bien oui, mesdames et messieurs, au moment même où des projets délirants prétendaient « biotiser » la planète Mars en y implantant une vie primitive en vue d’hypothétiques colonisations, les hommes dégradaient toute forme d’#écosystème élaboré dans ces plaines si fertiles de la région parisienne. Ils prétendaient créer sur Mars ce qu’ils avaient détruit sur la Terre. Et sachez pourtant que la #civilisation_industrielle prébatorienne considérait ces terres comme les plus prospères !

    Si vous imaginez ce qu’était alors l’état de nos territoires, le degré de dégradation biologique qui les affectait dans leur ensemble, vous pourrez vous représenter l’effort considérable de nos prédécesseurs pour inverser cette tendance mortifère et couvrir d’un vert manteau la terre dénudée. Pardonnez-moi ce lyrisme, mais la question est absolument capitale. Il a fallu une réforme profonde de nos systèmes psychologiques, économiques, techniques et fiscaux pour retrouver le potentiel détruit. Nous sommes les héritiers – et les heureux bénéficiaires – de cet effort sans précédent, et nous nous devons d’en conserver soigneusement les avantages pour nos enfants.

    Mais, me direz-vous, que mangeait-on en ce temps-là ? L’alimentation a connu un appauvrissement stupéfiant dans le premier quart du siècle dernier. L’alimentation mondiale tenait à une poignée de productions : #blé, #maïs, canne et betterave à sucre, riz, #soja et #palmier_à_huile. Seuls les trésors d’imagination et de technicité de l’#agro-industrie permettaient de recréer par les couleurs et odeurs de synthèse un faux-semblant de diversité. Les animaux étaient soumis au même régime. Des #vaches ne mangeaient jamais d’herbe, des #porcs jamais de glands et des #poulets jamais d’insectes. Maïs, soja, sels minéraux : telle était alors pour tous la triade miracle.

    Quel contraste avec notre politique vigoureuse visant à utiliser au mieux la #biomasse fixée par le territoire ! Ces merveilleux systèmes associant production de chênes de qualité et élevage de porcs, que nous nommons Dehesa et qui nous semblent si évidemment performants, ne se trouvaient plus qu’en Espagne et sur une surface qui n’excédait guère 20 000 kilomètres carrés. Faute d’une attention soutenue et d’une recherche de qualité – notamment sur la fructification des chênes –, cette Dehesa n’avait d’ailleurs que peu de chose à voir avec celle que nous avons aujourd’hui sous les yeux.

    Après de vrais progrès au XXe siècle, on était allé beaucoup trop loin dans la même direction, sans avoir le courage ou l’idée de sortir de l’ornière. On mangeait trop de #viande de qualité médiocre, trop de sucre, trop de sel. Il s’ensuivait une perte de #fertilité, des #maladies_cardiovasculaires, du #diabète, de l’#obésité, etc. Étrange civilisation que la civilisation prébatorienne, où la mauvaise alimentation allait de pair avec une surmortalité évitable ! Obnubilée par les maladies bactériennes, qu’elle réussit à prévenir avec succès (du moins momentanément), cette civilisation en oublia toutes les autres dimensions du lien entre santé et alimentation. Il y avait, dans tout l’espace public – je dis bien dans tout l’espace public, jusque dans les établissements scolaires – des distributeurs de boissons et d’aliments surchargés en sucre et en sel !

    Nous n’avons pas seulement diminué la quantité moyenne de viande consommée, nous avons surtout appris à la moduler dans le temps. Ainsi, si les enfants et les adolescents continuent de consommer de la viande, nous diminuons rapidement cette quantité à partir de trente ou quarante ans, selon les âges et les professions.[...] Il m’arrive de rencontrer des mouvements végétariens stricts qui me demandent pourquoi nous n’avons pas interdit la viande purement et simplement. À ceux-là je rappelle que notre élevage n’est pas dépourvu de qualités agronomiques et également paysagères. C’est partout un élevage raisonné et bien intégré que nous avons promu. Dans certains territoires particulièrement frais, voire froids et humides, favorables à une pousse abondante de l’herbe, l’élevage demeure le meilleur mode de valorisation des surfaces. Si donc nous avons cessé de faire de l’élevage pour l’élevage et d’accumuler #surproduction et #pollution, nous n’avons pas renoncé à l’élevage partout où celui-ci nous paraissait bénéfique tant d’un point de vue agricole que paysager. Certes, les produits animaux sont redevenus des produits semi-festifs. Mais il vaut mieux savourer en petites quantités un bon fromage avec des amis que d’avaler quotidiennement et précipitamment à la cantine un succédané lacté dépourvu de saveur.

    J’en viens, pour terminer, au #poisson et autres produits aquacoles. Vous raffolez tous de la carpe, ce « cochon des étangs » que nous préparons sous un nombre incroyable de formes. Au point que le mot carpe est désormais synonyme de « poisson » pour beaucoup d’entre vous. C’est en effet un poisson d’eau douce que nous élevons dans les nombreux étangs que nous entretenons. Rappelons que ces étangs jouent un rôle fondamental aussi bien en réserves d’eau et en lieux d’épuration, qu’en réserves de biodiversité et d’#agronomie ! Vidés tous les sept ans, ils offrent trois ans d’excellentes récoltes. Au début du XXIe siècle pourtant, cette culture des étangs et des poissons d’eau douce était résiduelle, sauf en Asie, dans les cultures de rizière. C’est bien simple : le poisson d’eau douce avait quasiment disparu, au profit du poisson de mer. Mais la surpêche avait presque vidé les océans. Quant à l’élevage de poissons tels que les saumons, le remède était pire que le mal. Le saumon étant carnivore, il fallait pêcher toujours plus de poisson pour élever les saumons. C’est un peu comme si nous avions mangé du tigre et raflé régulièrement tous les animaux de la jungle pour nourrir nos tigres d’élevage !

    Ce sont paradoxalement les problèmes climatiques et le problème des réserves en eau qui nous ont amenés à réfléchir à des modes intelligents de retenues d’eau. Quitte à construire des barrages, pourquoi ne pas en faire également des lieux de production piscicole ? Ainsi, dans un lieu donné, plutôt que de faire un seul grand bassin, il est apparu qu’il valait mieux en faire toute une série, reliés entre eux et permettant une exploitation raisonnée. L’obligation alors émise, pour toute demande de construction d’une retenue, de fournir une capacité de production piscicole a profondément changé la logique des aménagements. Au lieu de créer quelques grands barrages, profonds, lourds d’entretien, concentrés en un lieu, nous avons constitué un système hydraulique #décentralisé, complexe, flexible, d’une grande #résilience et hautement productif ! C’est à lui que nous devrons le délicieux pâté de carpe au coulis de groseille avec sa mousse de châtaigne qui constitue l’entrée de notre repas.

    et aussi #permaculture #agroécologie #aquaculture #paysannerie #prospective

  • Jeu sans frontières : Déni de la Vache folle qui rit au nez et nous pète le méthane de tourteaux de soja. Sam Telam
    http://lesazas.org/2014/04/21/jeu-sans-frontieres-deni-de-la-vache-folle-qui-rit-au-nez-et-nous-pete-le-m

    La Justice sansfraise réclame un NON LIEU, 18 ans aprés le scandale des vaches cannibales nourries aux farines animales..
    Evidemment l’ UFC Que choisir, partie de ce procés abracadabrantesque,ne compte pas en rester là.

    #politique #agronomie

  • La #Cour_suprême se range encore du côté de #Monsanto
    http://affaires.lapresse.ca/economie/agroalimentaire/201401/15/01-4728957-la-cour-supreme-se-range-encore-du-cote-de-monsanto.php

    Ce groupement voulait empêcher les poursuites du géant de l’#agronomie en cas de contamination par erreur de leurs champs par des cultures transgéniques.

    La haute Cour, qui s’était déjà rangée du côté de Monsanto en mai 2013, a rejeté, #sans_commentaire, la requête de dizaines de fermiers pratiquant la culture bio et conventionnelle ainsi que des producteurs de semences organiques, qui réclamaient que le groupe américain s’engage à ne pas poursuivre les propriétaires des cultures de soja, coton, maïs, qui auraient été génétiquement modifiées par les vents ou des pluies.

  • #Documentaire d’une heure sur les #Bourguignon passé sur France 3.

    Voyage entre #sols et #terre ! Claude et Lydia Bourguignon
    http://www.youtube.com/watch?v=8KMqAqF_HvE

    Je n’avais pas entendu parlé de ce documentaire grand public. Je ne sais pas à quelle heure c’est passé cela dit…
    Après tant d’années à presque parler dans le vide, ils sont enfin de plus en plus reconnus. Il serait temps.

    #agronomie #Claude-Bourguignon #Lydia-Bourguignon #agriculture #blé #vers #écologie

    • 12:40

      On ne fait plus une agriculture en fonction des sols, on fait une agriculture en fonction des traders.

      28:10

      Si 80% des agriculteurs se mettaient au semis direct et au couvert du sol, il n’y aurait plus de problème de Co2

      49:50

      Si vous voulez nourrir la planète, il vous faudra revenir à une agriculture paysanne.

      –-----

      Attention les sous-titres Youtube et l’accent alsacien ne font pas bon ménage !

      30:17
      – Une petite question là, j’ai un client qui voudrait chercher de la chlorure de potasse chez toi, je sais que normalement vous en avez à Montbrun aussi, est-ce que toi tu as un stock suffisant ?
      Sous-titres youtube correspondant : des questions ont reçu m depuis rome il ne s’agit là que de potentiels doivent tous les coups on avait un moral d’acier que ce soit et ce qui suffit d’un peu de soleil, le festival.

  • La directive européenne #nitrates, entrée en vigueur le 12 décembre 1991, a pour but de protéger les réserves d’#eau en surface et en sous-sol en limitant l’usage des nitrates, présents dans les engrais #agricoles et les déjections animales, et en imposant des périodes d’interdiction d’épandre ces engrais qui doivent être dûment stockés.

    Elle impose aussi aux États membres de surveiller leurs eaux et de définir celles atteintes, ou susceptibles de l’être, par la pollution par les nitrates. Mais selon la Commission, vingt ans après, la France ne s’y conforme toujours pas totalement. La Commission européenne a alors poursuivi Paris, le 27 février 2012, devant la Cour de justice de l’Union pour n’avoir pas pris des mesures suffisamment efficaces et rapides contre cette pollution.

    Bruxelles avait déjà adressé une mise en garde à la France le 26 octobre 2011, à la suite de quoi Paris avait modifié sa réglementation. « Mais la lenteur des progrès et l’insuffisance des changements proposés ont conduit la Commission à transférer le dossier » à la Cour de justice, a souligné la Commission.

    « L’#agronomie ne se décide pas depuis un bureau », explique Dominique Barrau, secrétaire général du premier syndicat des agriculteurs en France. Selon lui, au nom du principe de précaution, la France s’est fixé des objectifs intenables de teneurs en nitrates, sur lesquels l’Europe demande aujourd’hui des comptes. Producteur de #lait dans l’Aveyron, il dénonce en particulier la disposition qui interdirait tout épandage de #fumier sur les terrains d’une pente supérieure à 7 % pour protéger les points de captage d’eau. Ou la capacité obligatoire de stockage du lisier et de fumier, qui vient subitement de doubler.

    Le président de la fédération d’Ile-de-France, Damien Greffin, traduit aussi l’exaspération des adhérents : « On nous a contraints à des investissements très lourds, en dizaines de milliers d’euros. Puis un nouveau ministre arrive et les règles changent : il n’y a aucune logique de continuité d’un ministre à l’autre », dénonce-t-il. Pour lui, « les nouvelles mesures édictées à l’emporte-pièce sur la protection des captages reviendraient à sortir 3 millions d’hectares de la production agricole. »

    La fédération #France nature #environnement, pour qui « l’intérêt général prévaut sur quelques agriculteurs », rappelle que « de nombreux assouplissements ont déjà été mis en œuvre ces dernières années : relèvement des seuils d’autorisation pour les élevages intensifs, suppression des enquêtes publiques pour les regroupements d’installation, augmentation des plafonds d’épandage de lisier ».
    La Fédération indique en outre qu’"un millier de captages ont été abandonnés en France ces dernières années et qu’une quinzaine de départements sont touchés par les marées vertes", concluant qu’il est « indispensable que l’État protège l’eau et applique enfin la directive européenne de 1991 ».

    Source : http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/01/16/qu-est-ce-que-la-directive-nitrates-denoncee-par-les-agriculteurs_1817648_32

    #FNSEA #FNE #Agriculture

  • Claude Bourguignon, Où va le monde ?

    Nous observons une chute régulière et constante de l’activité biologique des sols.

    http://www.youtube.com/watch?v=CGZtf_Srkqo

    Une petite vanne à l’encontre de l’#INRA pour commencer suivi d’une explication sur « comment on bousille la planète méthodiquement ».

    Et il n’aime ni l’#agro-industrie, ni la #revolution_verte

    L’agriculture n’est pas intensive par mètre carré, elle est intensive par paysan.

    #biologie #agronomie #biomasse

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Bourguignon

  • #INDONÉSIE • Retour au bon sucre rouge, écolo et responsable | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/2012/09/10/retour-au-bon-sucre-rouge-ecolo-et-responsable

    Supplanté pendant des années par le #sucre blanc produit à grande échelle, le sucre rouge issu du palmier aren est pourtant connu pour sa saveur incomparable. Grâce à un projet à la fois écologique et social, la production de ce sucre renaît dans l’archipel.

    #écologie