#ahmed_saadawi

  • « Il y a toujours une nation irakienne »
    La défaite de Daech à Mossoul pourrait tourner la page du communautarisme en Irak | Paris planète
    http://paris-international.blogs.la-croix.com/la-defaite-de-daech-a-mossoul-pourrait-tourner-la-page-du-communautarisme-en-irak/2016/10/24
    Entretien avec #Ahmed_Saadawi

    « Il y a toujours une nation irakienne »

    Y a-t-il toujours une nation irakienne susceptible de resurgir des cendres de 35 ans de guerre ? « Bien sûr », répond Ahmed Saadawi. « Certes, le contexte politique n’est pas idéal, mais les gens ordinaires ont une formidable énergie, vitalité, envie de vivre et de sortir de l’impasse. En 2003, quand les Américains ont renversé Saddam Hussein, tout le monde revendiquait son appartenance religieuse. Ce n’est plus le cas. C’est parfois comme un travail de deuil, mais beaucoup ont compris qu’on ne pourra réunir le pays sur un socle confessionnel ou ethnique et que le communautarisme ne fournira aucune solution nationale ».

    « A Bagdad, les populations se côtoient tous les jours »

    « A Bagdad, notamment, les ethnies et les confessions ne sont pas séparées par des murs. Les populations se côtoient tous les jours. On vit les uns avec les autres dans les hôpitaux, les souks, les universités… Dans la rue, on ne connait pas l’appartenance confessionnelle de celui avec qui on marche sur le trottoir. Et on ne s’en préoccupe pas. Commence à émerger une conscience nationale par-dessus les communautés. C’est elle qui va permettre de peser sur les gouvernants et de changer les choses ».

  • Les histoires macabres qui ont inspiré l’idée de Frankenstein à Bagdad
    The son of Baghdad who fathered Iraqi Frankenstein | Arts & Ent , Culture | THE DAILY STAR
    http://www.dailystar.com.lb/Arts-and-Ent/Culture/2016/Oct-01/374628-the-son-of-baghdad-who-fathered-iraqi-frankenstein.ashx
    #Ahmed_Saadawi

    The idea for his book is rooted in what has been Iraq’s grim reality for years. Saadawi recounted two specific incidents that shocked him and inspired him to write “Frankenstein in Baghdad.”

    One was in the city of Baqouba when Al-Qaeda in Iraq – nowadays Daesh (ISIS) – kidnapped a man, killed him, and chopped his body into pieces. “They dropped each piece in a different part of Baqouba ... When the city woke up, each neighborhood saw a different body part,” he said. “They made the whole city see the body simultaneously. What criminal genius!”

    The other moment that stuck with him was also at the height of last decade’s civil war, when hospitals were overwhelmed by the sheer volume of bodies being brought in after bombings.

    The fridges were overflowing and bodies simply lined the corridors. Saadawi told of how one exhausted forensic team “lost their humanity.”

    “One day someone came asking about his brother ... they told him that all the bodies had already been collected by their families, except for these pieces,” he said. “There were mismatched, unclaimed ... body parts and they told him to assemble a man from them and take it away.”