• La politique de lutte contre l’#immigration_irrégulière

    À la suite d’une première publication en avril 2020, qui portait sur l’intégration des personnes immigrées en situation régulière et sur l’exercice du droit d’asile, la Cour publie ce jour un rapport consacré à la politique de #lutte_contre_l’immigration_irrégulière, et notamment aux moyens mis en œuvre et aux résultats obtenus au regard des objectifs que se fixe l’État. À ce titre, la Cour a analysé les trois grands volets de cette politique : la #surveillance_des_frontières, la gestion administrative des étrangers en situation irrégulière sur le territoire national et l’organisation de leur retour dans leur pays d’origine. Il convient de souligner que ce rapport a été inscrit à la programmation des publications de la Cour plusieurs mois avant la présentation du projet de loi au Conseil des ministres puis au Parlement en février 2023, et qu’il a été réalisé et contredit avant la loi immigration de décembre 2023.

    https://www.ccomptes.fr/fr/publications/la-politique-de-lutte-contre-limmigration-irreguliere

    #cour_des_comptes #France #migrations #rapport #frontières #contrôles_frontaliers #efficacité #contrôles_systématiques_aux_frontières #coopération_transfrontalière #Frontex #surveillance_frontalière #force_frontière #sans-papiers #OQTF #éloignement #renvois #expulsions #rétention #détention_administrative #renvois_forcés #laissez-passer_consulaires #aide_au_retour #retour_volontaire #police_aux_frontières (#PAF) #ministère_de_l'intérieur #chiffres #statistiques

    ping @karine4

    • #Pierre_Moscovici s’explique sur le report de la publication de la Cour des comptes sur l’immigration irrégulière : « Je n’ai rien cherché à dissimuler »

      Plusieurs élus ont dénoncé une entrave volontaire au débat démocratique. Auprès de « CheckNews », le président de la Cour des comptes se défend et dit qu’il n’a « rien cherché à dissimuler ».

      Un timing qui interroge. Le 4 janvier, soit deux semaines après la #commission_mixte_paritaire (#CMP) qui s’est réunie pour l’examen de la loi immigration sur fond de crise politique sévère – et qui a finalement abouti à l’adoption d’un texte plus dur que la version initiale proposée par le gouvernement – la Cour des comptes a publié son rapport sur la politique de lutte contre l’immigration irrégulière.

      Ses conclusions dressent notamment le bilan médiocre de la politique migratoire de l’Etat. Et pointent une « stratégie globale illisible et incohérente » de l’Intérieur. Mais au-delà du propos, c’est aujourd’hui le choix de son président, le socialiste Pierre Moscovici, de repousser la publication de ce rapport, qui se retrouve sous le feu des critiques. A l’origine, le texte devait en effet être publié le 13 décembre. C’était sans compter, deux jours plus tôt, sur la motion de rejet de l’Assemblée, qui a ouvert la voie à une CMP.

      Lors de sa présentation du rapport, Moscovici a expliqué qu’il n’avait pas souhaité que ce texte « puisse interférer en quoi que ce soit avec un débat passionné voire passionnel ».

      Le lendemain, il revient sur ce choix, et défend sur LCI une « décision prise personnellement et que j’assume totalement. La Cour publie ses rapports quand elle le veut. Nous avions programmé de le faire le 13 décembre. C’était le surlendemain du vote sur la motion de rejet de la loi sur l’immigration. Je sais pas si vous imaginez un tel rapport qui sort à ce moment-là, trois jours avant la commission mixte paritaire ? Qu’est-ce qu’on aurait dit ? Certains, à droite ou à l’extrême droite, auraient dit : “Quel scandale, rien ne marche, il faut être beaucoup plus dur”. Les autres : “Déjà ça ne marche pas, donc on n’a pas besoin d’une loi”. »
      « Je n’ai pas voulu que ce rapport soit déformé »

      Face au présentateur Darius Rochebin qui lui oppose qu’il s’agit là du fondement du « débat démocratique », Pierre Moscovici répond : « Oui, mais nous étions dans une crise politique, dans un moment où les arguments rationnels se faisaient peu entendre. Je n’ai pas voulu que ce rapport soit déformé et je n’ai pas voulu interférer avec un vote sous pression. »

      Ce dimanche 7 janvier, ils sont nombreux à s’indigner davantage de cette justification. A droite, Laurent Wauquiez appelle à la démission de Pierre Moscovici, dénonçant un « manquement grave à notre démocratie et aux obligations les plus élémentaires qui s’imposent à la Cour des comptes ». De son côté, Rachida Dati estime que « Pierre Moscovici a utilisé son pouvoir personnel pour priver le Parlement d’éléments factuels pour légiférer sur l’immigration ».

      Des critiques auxquelles se joignent certaines voix de gauche. Le député LFI Thomas Portes parle ainsi de « magouilles d’un autre âge » et d’un « mépris profond pour les citoyens et les élus ». Quant à Antoine Léaument, élu insoumis aussi, il déplore des « propos incroyables du président de la Cour des comptes » qui « a décidé de garder cachée une information qui pouvait être d’utilité publique ».

      « Je n’avais pas d’autres choix »

      Pierre Moscovici, joint par CheckNews ce dimanche matin, note que ces critiques ne proviennent ni de « toute la droite, ni de toute la gauche ». Sur le fond, contrairement à sa justification initiale du 4 janvier (où il indiquait qu’il ne souhaitait pas que la publication « puisse interférer en quoi que ce soit avec un débat passionné voire passionnel »), il indique aujourd’hui que le 13 décembre, date à laquelle le rapport devait être initialement publié, « le débat était clos par la motion de rejet ».

      Et de préciser : « Il n’y avait plus de débat parlementaire mais une crise politique, à dénouer par une procédure particulière. Si le rapport avait été publié comme prévu, il y aurait eu un déluge de réactions qui n’auraient pas alimenté le débat mais les passions. L’institution est là pour éclairer les citoyens, pas pour nourrir les controverses entre partis pendant une CMP. Je n’avais pas d’autre choix. Les mêmes qui poussent des cris d’orfraie auraient assuré que la Cour des comptes ne laissait pas le parlement travailler librement, et lui auraient reproché de s’immiscer dans sa souveraineté. Aucune de nos analyses n’aurait été reprise sereinement. Mes raisons sont de bon sens, je n’ai rien cherché à dissimuler : j’ai simplement joué mon rôle en protégeant l’indépendance, la neutralité et l’impartialité de l’institution que je préside. Ces critiques de mauvaise foi montrent aujourd’hui en quoi la publication du rapport le 13 décembre aurait simplement nourri la violence du combat politique. »

      https://www.liberation.fr/checknews/pourquoi-pierre-moscovici-a-t-il-differe-la-publication-du-rapport-de-la-

  • «Sie haben eh keine Chance auf Asyl in der Schweiz»

    Eine Video-Animation, die offenbar afrikanischen Asylbewerbern die Heimkehr schmackhaft machen will, wurde vom Staatssekretariat für Migration einfach ins Ukrainische übersetzt. Nur: Diese staatliche Rückkehrhilfe gilt für Flüchtlinge aus der Ukraine gar nicht.

    Ein kleiner Zeichentrickfilm sorgt für grosse Empörung. Das Staatssekretariat für Migration (SEM) will mit einem vierminütigen Erklärvideo unerwünschte Asylbewerber dazu bewegen, in ihre Heimat zurückzukehren. Unter den Adressaten sind auch ukrainische Flüchtlinge.

    Im Filmchen ist ein dunkelhäutiger Mann zu sehen. In der ukrainischen Version wird er Bohdan Petrenko genannt. Da er «eh kaum eine Chance auf Asyl in der Schweiz» habe, rät man ihm auf der Beratungsstelle heimzukehren. Man erklärt ihm, er habe bei freiwilliger Rückkehr in die Heimat ein Recht auf finanzielle Unterstützung, wenn er aus einem visapflichtigen Land stamme. Grenze sein Land zudem nicht an den Schengen-Raum, habe er sogar Anspruch auf die Finanzierung eines Business-Projekts.
    Video in vielen Sprachen, auch auf Ukrainisch

    Das Video wird in mehreren Sprachen gezeigt. Das SEM stellt peinlicherweise auch die ukrainische Version auf seinen offiziellen Youtube-Kanal. Dies bleibt nicht ohne Reaktion. Ukrainische Flüchtlinge wenden sich irritiert an die ukrainische Anwältin Elina Iakovleva. Diese weist nun in einer Stellungnahme auf Ungereimtheiten hin.

    Als Erstes sei das Video politisch unkorrekt, schreibt Elina Iakovleva, da die Hautfarbe der Ukrainer weiss sei. Zweitens erhielten Ukrainer nicht Asyl, sondern den Schutzstatus S. Und die Ukraine habe durchaus Grenzen zum Schengen-Raum, etwa mit der Slowakei, Polen und Ungarn. Ukrainer bräuchten zudem kein Visum, um in die Schweiz einzureisen.
    «Botschaft des SEM ist zynisch und grausam»

    Und überhaupt, wie könne man vornehmlich Frauen und Kinder nahelegen, in ein Land zurückzukehren, das von einem Drittland angegriffen wird, in dem Bomben fallen und Frauen vergewaltigt werden? «Die Botschaft des Videos ist zynisch und grausam», so die Anwältin.

    In einem Blick-Interview zum Anlass der bevorstehenden Ukraine-Konferenz in Lugano TI stellt der ukrainische Botschafter Artem Rybchenko (38) klar: «Unsere Leute müssen nur für eine gewisse Zeit weg vom Krieg. Sie wollen schnell wieder nach Hause zurückkehren. Das ist wichtig zu wissen. Es ist eine ganz andere Situation als jene vieler anderer Flüchtlinge in der Schweiz.» Er habe persönlich in seiner Heimat gesehen, dass viele Frauen mittlerweile heimgekehrt seien, «die Familien wollen wieder zusammenkommen».

    Eine peinliche Panne

    Blick fragt beim SEM nach. Dort wird die Publizierung des Videos als Panne bezeichnet. «Wir nehmen das Video vom Netz, weil es tatsächlich verwirrend ist», verspricht Mediensprecher Daniel Bach. Es würde zwar gleich am Anfang darauf hingewiesen, dass es um Asylsuchende gehe. «Dennoch, wir schauen, dass die Ukrainerinnen und Ukrainer zu diesem Thema korrekt und vor allem klar informiert werden», so Daniel Bach weiter.

    An der Rückkehrhilfe aber hält er fest: «Es gibt vereinzelt Personen, die aus der Ukraine in die Schweiz geflüchtet sind und hier den Status S beantragt haben, jedoch wieder in ihre Heimat zurückkehren wollen. Wenn sie diese Rückkehr nicht selber organisieren und finanzieren können, können sie sich an die Rückkehrberatungsstelle (RKB) des Kantons wenden, und diese kann bei der Organisation der Rückreise helfen. Im Einzelfall kann die RKB beim SEM eine finanzielle Unterstützung in Bezug auf die Reisekosten beantragen.»

    https://www.blick.ch/schweiz/peinliches-fluechtlingsvideo-des-sem-sorgt-bei-ukrainern-fuer-empoerung-sie-ha

    #aide_au_retour #Suisse #asile #migrations #IOM #OIM #SEM #réfugiés #propagande

    • Greece quarantines Ritsona migrant camp after finding 20 corona cases

      A migrant camp north of the Greek capital Athens has been placed under quarantine after 20 asylum seekers there tested positive for the novel coronavirus.

      The developments occurred after a 19-year-old female migrant from the camp gave birth in hospital in Athens, where she was found to be infected. Authorities then conducted tests on a total of 63 people also staying at the government-run Ritsona camp outside Athens, deciding to place the facility under quarantine after nearly a third of the tests came back positive. Meanwhile, health officials will continue to conduct tests on residents of the camp.

      The infections observed at Ritsona camp are now the first known cases among thousands of asylum seekers living across Greece, with most staying in overcrowded camps mainly on the Aegean islands. The Ritsona camp, however, is located on the Greek mainland, roughly 75 kilometers northeast of Athens, housing about 3,000 migrants.

      Quarantine and isolation at Ritsona

      The Greek migration ministry said that none of the confirmed cases at Ritsona had showed any symptoms thus far. However, in a bid to protect others, movement in and out of the Ritsona camp, will be restricted for at least 14 days; police forces will monitor the implementation of the measures.

      According to the Reuters news agency, the camp has also created an isolation area for those coronavirus patients who might still develop symptoms.

      ’Ticking health bomb’

      Greece recorded its first coronavirus case in late February, reporting more than 1,400 cases so far and 50 deaths. The country’s official population is 11 million. Compared to other EU countries at the forefront of the migration trend into Europe such as Italy and Spain, Greece has thus far kept its corona case numbers relatively low.

      However, with more than 40,000 refugees and migrant presently stuck in refugee camps on the Greek islands alone, the Greek government has described the current situation as a “ticking health bomb.”

      Aid organisations stress that conditions in the overcrowded camps are inhumane, calling for migrants to be evacuated from the Greek islands. Greek Prime Minister Kyriakos Mitsotakis that Greece was ready to “protect” its islands, where no case has been recorded so far, while adding that he expects the EU to do more to help improve overall conditions in migrant camps and to assist relocate people to other EU countries.

      “Thank God, we haven’t had a single case of Covid-19 on the island of Lesbos or any other island,” Mitsotakis told CNN. “The conditions are far from being ideal but I should also point out that Greece is dealing with this problem basically on its own. (…) We haven’t had as much support from the European Union as we want.”

      https://www.infomigrants.net/en/post/23826/greece-quarantines-ritsona-migrant-camp-after-finding-20-corona-cases

      #camp_de_réfugiés #asile #migrations #Athènes #coronavirus

    • Greece quarantines camp after migrants test coronavirus positive

      Greece has quarantined a migrant camp after 23 asylum seekers tested positive for the coronavirus, authorities said on Thursday, its first such facility to be hit since the outbreak of the disease.

      Tests were conducted after a 19-year-old female migrant living in the camp in central Greece was found infected after giving birth at an Athens hospital last week. She was the first recorded case among thousands of asylum seekers living in overcrowded camps across Greece.

      None of the confirmed cases showed any symptoms, the ministry said, adding that it was continuing its tests.

      Authorities said 119 of 380 people on board a ferry which authorities said had been prevented from docking in Turkey and was now anchored off Athens, had tested positive for the virus.

      Greece recorded its first coronavirus case at the end of February. It has reported 1,425 cases and 53 deaths, excluding the cases on the ferry.

      It is the gateway to Europe for people fleeing conflicts and poverty in the Middle East and beyond, with more than a million passing through Greece during the migrant crisis of 2015-2016.

      Any movement in and out of the once-open Ritsona camp, which is 75 km (45 miles) northeast of Athens and hosts hundreds of people, will be restricted for 14 days, the ministry said. Police would monitor movements.

      The camp has an isolation area for coronavirus patients should the need arise, sources have said.

      Aid agencies renewed their call for more concerted action at the European level to tackle the migration crisis.

      “It is urgently needed to evacuate migrants out of the Greek islands to EU countries,” said Leila Bodeux, policy and advocacy officer for Caritas Europa, an aid agency.

      EU Home Affairs Commissioner Ylva Johansson said it was a stark “warning signal” of what might happen if the virus spilled over into less organised facilities on the Greek islands.

      “(This) may result in a massive humanitarian crisis. This is a danger both for refugees hosted in certain countries outside the EU and for those living in unbearable conditions on the Greek islands,” she said during a European Parliament debate conducted by video link.

      More than 40,000 asylum-seekers are stuck in overcrowded refugee camps on the Greek islands, in conditions which the government itself has described as a “ticking health bomb”.

      Prime Minister Kyriakos Mitsotakis has said Greece is ready to protect its islands, where no case has been recorded so far, but urged the EU to provide more help.

      “The conditions are far from ideal but I should also point out that Greece is dealing with this problem basically on its own... We haven’t had as much support from the European Union as we wanted,” he told CNN.

      https://www.reuters.com/article/us-health-coronavirus-greece-camp/greece-quarantines-camp-after-migrants-test-coronavirus-positive-idUSKBN21K

    • EU : Athens can handle Covid outbreak at Greek camp

      The European Commission says Greece will be able to manage a Covid-19 outbreak at a refugee camp near Athens.

      “I think they can manage,” Ylva Johansson, the European Commissioner for home affairs, told MEPs on Thursday (2 April).

      The outbreak is linked to the Ritsona camp of some 2,700 people who are all now under quarantine.

      At least 23 have been tested positive without showing any symptoms. Greek authorities had identified the first case after a woman from the camp gave birth at a hospital earlier this week.

      “This development confirms the fact that this fast-moving virus does not discriminate and can affect both migrant and local communities,” Gianluca Rocco, who heads the International Organization for Migration (IOM) in Greece, said in a statement.

      Another six cases linked to local residents have also been identified on the Greek islands.

      Notis Mitarachi, Greece’s minister of migration and asylum, said there are no confirmed cases of the disease in any of the island refugee camps.

      “We have only one affected camp, that is on the mainland, very close to Athens where 20 people have tested positive,” he said.

      Over 40,000 migrants, refugees and asylum seekers are stuck on the islands. Of those, some 20,000 are in Moria, a camp on Lesbos island that is designed to house only 3,000.

      It is unlikely conditions will improve any time soon with Mitarachi noting major changes will only take place before the year’s end. He said the construction of new camps on the mainland first have to be completed.

      “We do not have rooms in the mainland,” he said, when pressed on why there have been no mass evacuations from the islands.

      He placed some of the blame on the EU-Turkey deal, noting anyone transferred to the mainland cannot be returned to Turkey. Turkey has since the start of March refused to accept any returns given the coronavirus pandemic.

      Despite the deal, Mitarachi noted 10,000 people had still been transferred to the mainland so far this year. He also insisted all measures are being taken to ensure the safety of the Greek island camp refugees.

      In reality, Moria has one functioning faucet per 1,300 people. A lockdown also has been imposed, making any notions of social distancing impossible.

      He said all new arrivals from Turkey are separated and kept away from the camps. Special health units will also be dispatched into the camps to test for cases, he said.

      Mitarachi is demanding other EU states help take in people, to ease the pressure.

      Eight EU states had in early March pledged to take in 1,600 unaccompanied minors. The Commission says it expects the first relocations to take place before Easter at the latest.
      The money

      Greece has also been earmarked some €700m of EU funds to help in the efforts.

      The first €350m has already been divided up.

      Around €190m will go to paying rental accommodation for 25,000 beds on the mainland and provide cash assistance to 90,000 people under the aegis of the UN refugee agency (UNHCR).

      Another €100m will go to 31 camps run by the International Organization for Migration. Approximately €25m will go to help families and kids on the islands through the UNHCR.

      And €35m is set to help relocate others out of the camps and into hotels.

      The remaining €350m will go to building five new migrant centres (€220m), help pay for returns (€10m), support the Greek asylum service (€50m), enforce borders (€50m), and give an additional €10m each to Frontex and the EU’s asylum agency, Easo.

      https://euobserver.com/coronavirus/147973

      –-----

      Avec ce commentaire de Marie Martin, reçu via la mailing-list Migreurop, le 03.04.2020 :

      Des informations intéressantes issues de l’article de Nikolak Nielsen, paru dans EuObserver aujourd’hui sur les fonds de l’UE dédiés à l’accueil et aux transferts depuis les hotspots.

      C’est assez paradoxal de voir la #Commissaire_européenne affirmer que le Grèce pourra gérer un éruption du Covid19, laissant presque penser à un esseulement de la Grèce.

      En vérité, l’article indique, chiffres à l’appui, que plusieurs actions sont financées (700M euros dédiés dont 190M pour le UNHCR afin de payer des hébergements à hauteur de 25 000 lits sur la péninsule et de l’assistance financières à 90 000 personnes réfugiées).
      Ces #financements s’ajoutent aux engagements début mars membres de relocaliser des mineurs isolés dans d’autres pays de l’UE (8 Etats membres).

      Toutefois, si l’UE ne fait donc pas « rien », les limites habituelles au processus peuvent être invoquées avec raison : #aide_d'urgence qui va essentiellement au #HCR et à l’#OIM (100M pour l’OIM et les 31 camps qu’elle gère et 25M d’aide pour les familles et les enfants dispatchés sur les îles, via le UNHCR), 35M serviront à soutenir la relocalisation hors des camps dans des #hôtels.

      Le reste des financements octroyés s’intègrent dans la logique de gestion des #hotspots :

      350M euros serviront à construire 5 nouveaux centres
      10M pour financer les retours
      50M pour soutenir l’administration grecque dédiée à l’asile (sans précision s’il s’agit de soutien à l’aide juridique pour les demandeurs d’asile, d’aide en ressources humaines pour l’administration et l’examen des demandes, ou du soutien matériel dû dans le cadre de l’accueil des demandeurs d’asile)
      10M pour #Frontex
      10M pour #EASO

      #retour #aide_au_retour #renvois #expulsions #argent #aide_financière #IOM

  • Entre expulsion et retour volontaire, la frontière est fine

    Une nouvelle sémantique s’est construite au sein de l’Union européenne : celle du « retour volontaire » des migrants irréguliers. Découvrez sur le blog « Dialogues économiques » l’analyse du politologue #Jean-Pierre_Cassarino, qui travaille depuis de longues années sur la #migration_de_retour et met en garde contre l’utilisation abusive du terme « #retour » dans le discours politique.

    À l’heure des fake news et des décodex, les mots prennent des tournures ambivalentes. Langue de bois et autres artefacts langagiers construisent, au-delà des mots, des murs. Des murs qui n’ont plus d’oreilles et brouillent notre compréhension. Derrière cet appel incessant au « retour », résonnent les mots de Patrick Chamoiseau : « Ils organisent le fait que l’on n’arrive jamais1 ».

    Contrôles aux frontières, centres de détention, identification par empreintes digitales ou encore quotas d’expulsions ont fleuri dans tous les pays européens. Ces dispositifs ont germé sur le terreau fertile des discours sur le « retour » des migrants, diffusés dans les États membres et au sein de l’Union européenne.

    Avec la première vague migratoire venue des Balkans, cette nouvelle terminologie s’est affirmée au cours des années 1990 au point de devenir hégémonique aujourd’hui. Basée sur la dichotomie entre « #retour_volontaire » et « #retour_forcé », elle a été accréditée par l’#Organisation_internationale_pour_les_migrations (#OIM). Elle prend corps dans divers mécanismes comme « l’#aide_au_retour_volontaire » en France qui propose aux migrants irréguliers de retourner dans leur pays moyennant #compensation_financière.

    À travers une multitude d’entretiens réalisés en Algérie, au Maroc et en Tunisie avec des migrants expulsés ou ayant décidé de rentrer de leur propre chef, Jean-Pierre Cassarino, enseignant au Collège d’Europe et titulaire de la Chaire « Études migratoires » à l’IMéRA (Marseille), en résidence à l’IMéRA et enseignant au Collège d’Europe (Varsovie) revient sur l’utilisation trompeuse de ces catégories.

    La #novlangue du retour forcé/retour volontaire

    Dans 1984, George Orwell construisait une véritable novlangue où toutes les nuances étaient supprimées au profit de dichotomies qui annihilent la réflexion sur la complexité d’une situation. C’est oui, c’est non ; c’est blanc, c’est noir ; c’est simple. Toute connotation péjorative est supprimée et remplacée par la négation des concepts positifs. Le « mauvais » devient « non-bon ». Dans le livre d’Orwell, cette pensée binaire nie la critique vis-à-vis de l’État et tue dans l’œuf tout débat.

    Aujourd’hui, les instances internationales et européennes produisent un #discours_dichotomique où le retour volontaire se distingue du retour forcé. En 2005, le Conseil de l’Europe, écrit dans ses « Vingt principes directeurs sur le retour forcé » : « Le retour volontaire est préférable au retour forcé et présente beaucoup moins de #risques d’atteintes aux #droits_de_l’homme. C’est pourquoi il est recommandé aux pays d’accueil de l’encourager, notamment en accordant aux personnes à éloigner un délai suffisant pour qu’elles se conforment de leur plein gré à la décision d’éloignement et quittent le territoire national, en leur offrant une #aide_matérielle telle que des #primes ou la prise en charge des frais de transport, en leur fournissant des informations détaillées dans une langue qui leur est compréhensible sur les programmes existants de retour volontaire, en particulier ceux de l’Organisation internationale des migrations (OIM)2. »

    Pour Jean-Pierre Cassarino, la #coercition s’applique pourtant dans les deux cas. L’Allemagne par exemple, considère l’Afghanistan comme un pays sûr. Elle a signé un accord avec ce dernier pour le « retour » volontaire et forcé des Afghans en situation irrégulière. Mais « les migrants qui ont été expulsés d’#Allemagne ont été forcés d’accepter le retour volontaire », explique Jean-Pierre Cassarino. Un des interrogés afghans témoigne ainsi : « On m’a demandé de signer et j’étais en détention, je ne voulais plus rester enfermé, j’avais peur ». Dans ce cas, parler de « retour volontaire » affirme un aspect positif. C’est un mécanisme politique plus facilement accepté par le public.

    Pour l’OIM, le retour volontaire concerne la personne qui signe une #déclaration dans laquelle elle accepte de retourner dans son pays. Dans ce cas et en règle générale, on lui offre le billet de retour. À l’inverse, dans le cas du retour forcé, la personne est contrainte, par ordre de la préfecture, de quitter le territoire. Elle est souvent accompagnée d’une #escorte de #rapatriement qui est coûteuse pour le gouvernement. Le retour volontaire n’est pas qu’une question sémantique, c’est aussi une question financière. On estime entre 10 000 et 15 000 euros une #reconduite_forcée à la frontière contre 2 000 à 4 000 pour un retour volontaire3. Dans tous les cas, dans cette dichotomie, la décision individuelle du migrant compte de moins en moins.

    Que se cache-t-il derrière le mot retour ?

    Peut-on utiliser le même mot pour un #migrant_rapatrié dans un pays en guerre, pour celui qui est renvoyé parce qu’illicite et pour celui qui décide, de sa propre initiative, de revenir au pays ? Difficile de nier l’aspect pluriel du retour migratoire.

    Jean-Pierre Cassarino explique comment la terminologie du « retour » s’assimile à l’#expulsion, par #manipulation_politique. Il se réfère à Albert Camus. Dans L’homme révolté, Camus plaide pour la #clarté_terminologique, parce qu’il ne faut pas « pactiser avec la propagande ». « Si une personne est expulsée de son pays elle n’est pas ‘retournée’ au pays. Les chercheurs travaillent de fait sur l’expulsion quand ils parlent de retour. »

    « Éjecté volontaire » ou « déplacé poétique », écrit l’écrivain Patrick Chamoiseau pour faire contrepoids.

    Retour pour le développement ?

    L’ampleur qu’a pu prendre « le retour » dans les instances internationales repose aussi sur la promotion du #développement dans les pays d’origine. Jean-Pierre Cassarino et son équipe de chercheurs ont interrogé 700 migrants tunisiens de retour en questionnant l’influence de l’expérience migratoire sur l’#entreprenariat. En mars 2014, un partenariat avait été signé entre la Tunisie et l’Union européenne pour faciliter l’acquisition de #compétences aux jeunes Tunisiens afin de leur permettre, une fois rentrés, de « développer des activités économiques rentables ».

    Qu’en est-il dans les faits ? Les migrants qui se sont insérés facilement dans le marché du travail avaient achevé leur séjour migratoire par eux-mêmes en affirmant leur souhait de revenir au pays. Qu’ils aient fini leurs études, qu’ils veuillent créer leur entreprise ou qu’ils aient atteint leurs objectifs en France, tous ont pu réunir les opportunités, le temps et les ressources nécessaires pour construire un projet de retour. Ici le « retour volontaire » prend tout son sens. Jean-Pierre Cassarino parle de cycle migratoire « complet ».

    Mais tous les migrants n’ont pas eu cette chance. La décision relève parfois d’un choix par défaut. Une socialisation difficile, des problèmes familiaux ou la précarité peuvent pousser la personne à rentrer à contrecœur. Pire, l’expérience migratoire peut être brutalement interrompue par une obligation à quitter le territoire. Pour ces migrants qui ne peuvent achever leur cycle (qu’il soit incomplet ou interrompu), de sérieuses difficultés se présentent sur la route du retour. Ils ont beaucoup plus de mal à s’insérer dans le monde professionnel.

    En approchant le retour par la complétude des #cycles_migratoires, Jean Pierre Cassarino montre qu’il n’y a pas qu’une façon de revenir et que la durée du séjour a des conséquences sur le développement dans le pays d’origine. C’est un appel à repenser les usages politiques et sémantiques du « retour » ; à remettre en question des notions qui s’inscrivent dans les inconscients collectifs. C’est un rappel à ce que Václav Havel écrit dans Quelques mots sur la parole : « Et voilà justement de quelle manière diabolique les mots peuvent nous trahir, si nous ne faisons pas constamment preuve de prudence en les utilisant ».

    Références :
    – Cassarino, Jean-Pierre (2014) « A Reappraisal of the EU’s Expanding Readmission System », The International Spectator : Italian Journal of International Affairs, 49:4, p. 130-145.
    – Cassarino, Jean-Pierre (2015) « Relire le lien entre migration de retour et entrepreneuriat, à la lumière de l’exemple tunisien », Méditerranée, n° 124, p. 67-72.

    https://lejournal.cnrs.fr/nos-blogs/dialogues-economiques-leco-a-portee-de-main/entre-expulsion-et-retour-volontaire-la
    #expulsion #retour_volontaire #mots #sémantique #vocabulaire #migrations #asile #réfugiés #dichotomie #prix #coût

    Autres mots, @sinehebdo ?
    #migration_de_retour
    #migrant_rapatrié
    « #éjecté_volontaire »
    « #déplacé_poétique »

    ping @_kg_ @karine4

  • La #fermeture_des_frontières empêche le #retour des migrants africains au pays

    En Europe, quand on parle de migrations africaines, on fait souvent référence aux arrivées de migrants, moins au fait qu’ils pourraient rentrer volontairement dans leur pays d’origine.

    Ces hommes et femmes sont la plupart du temps associés à des individus fuyant la misère et la guerre, recherchant des conditions de vie meilleures et n’ayant aucune intention de retourner d’où ils viennent. Quand les décideurs politiques européens parlent de « retour », ils font référence aux expulsions de migrants en situation irrégulière ou aux programmes incitant à un retour définitif, avec l’idée de décourager toute migration à venir.

    Tout cela laisse croire que la plupart des migrants africains voudraient s’établir définitivement en Europe et qu’aucun ne souhaiterait rentrer au pays, à moins d’y être contraint. Pourtant, l’éventualité d’un retour est toujours présente et fait partie de la #stratégie_de_mobilité de tout migrant. La migration est une #circulation et non un aller simple dans un sens ou dans l’autre. Le plus souvent, c’est le migrant qui décide de se mettre en mouvement.

    Des retours effectifs nombreux

    Les enquêtes « Migrations entre l’Afrique et l’Europe », menées à la fin des années 2000, ont montré que, à leur arrivée en Europe, de nombreux migrants envisageaient seulement une #migration_temporaire et avaient l’intention de #repartir. Ainsi, la moitié des migrants sénégalais et congolais arrivés en Europe entre 1960 et 2009 projetaient de rentrer dans leur pays d’origine.

    Les retours effectifs vers l’Afrique ont été nombreux. Après 10 ans, 20 % des Sénégalais et 40 % des Congolais qui avaient migré en Europe avaient effectué un retour au pays d’une durée d’un an ou plus, ou y étaient revenus temporairement avec l’intention de s’y installer.

    En fait, la grande majorité des retours sont décidés spontanément ou volontairement par les migrants eux-mêmes. Ils ne rentrent pas parce qu’ils y ont été forcés ou encouragés par les autorités du pays d’accueil. Seuls 11 % des Sénégalais et 3 % des Congolais ayant effectué un retour l’imputent à l’absence de titre de séjour régulier en Europe.

    Préparer soi-même son retour

    Les programmes d’#aide_au_retour « volontaire » (bien que ce choix résulte plutôt de contraintes) ne dissuadent pas de revenir en Europe. Les migrants circulent et les retours peuvent donner lieu à de nouvelles migrations si l’installation n’a été ni voulue ni préparée. C’est le cas, par exemple, de ceux dont le séjour en Europe a été trop court pour qu’ils puissent acquérir suffisamment de ressources pour réussir leur réinstallation réussie au pays d’origine. La part des Sénégalais de retour qui repartent en Europe est impressionnante : au bout de 10 ans, un peu moins de la moitié sont repartis pour l’Europe.

    Les migrants sont bien plus susceptibles de rentrer dans leur pays et d’y rester lorsqu’ils ont eux-mêmes préparé leur retour. Si on connaît mal la réalité statistique des retours décidés et mis en œuvre par les migrants dans le monde (rares sont les pays d’origine et de destination à enregistrer les migrations de retour), on cerne mieux les motivations de retour des migrants africains depuis les enquêtes biographiques MAFE. Particulièrement riches, ces enquêtes ont collecté des informations sur les parcours de vie des migrants, notamment sur leur trajectoire migratoire, leur vie familiale et professionnelle et leur expérience administrative en Europe et en Afrique.

    Les enquêtes MAFE montrent, enfin, que les politiques restreignant l’accès des migrants à l’Europe, même si elles sont accompagnées de programmes d’aide au retour « volontaire », ont un effet négatif sur les retours. Plus il est difficile de migrer vers l’Europe, moins les migrants retournent dans leur pays d’origine. Ils anticipent les difficultés de réinsertion dans un pays qu’ils ont parfois quitté depuis longtemps. Quand la situation du pays d’origine est instable et les conditions de vie difficiles, comme c’est le cas pour les Congolais partis après la crise de 1990, les migrants qui rentrent au pays le font le plus souvent à condition d’avoir l’assurance de pouvoir repartir.

    Les restrictions à l’immigration interrompent cette circulation et découragent les retours en poussant les migrants à s’installer définitivement en Europe. Un paradoxe sur lequel les décideurs pourraient méditer.

    https://theconversation.com/la-fermeture-des-frontieres-empeche-le-retour-des-migrants-africain
    #migration_circulaire #aller_et_venir #migrations #Afrique #Europe #retour_volontaire #mobilité #préjugés

  • #Les_Mohamed

    #Jérôme_Ruillier nous fait (re)découvrir l’#histoire de l’#immigration maghrébine à travers des témoignages poignants (en trois parties : les pères, les mères, les enfants), qui rendent compte de la quête d’identité et des effets au quotidien du racisme.

    – Comme il y a un après Maus d’Art Spiegelman qui a révolutionné les consciences, il y aura désormais un après Les Mohamed
    – Une réflexion sur la France d’aujourd’hui, ses évolutions, son métissage, ses peurs, ses nouvelles revendications d’égalité et de justice sociale
    – Un regard d’auteur courageux dans lequel Ruillier n’hésite pas à se mettre en scène avec ses propres doutes, ses interrogations


    http://editions-sarbacane.com/les-mohamed
    #BD #livre #migrations #Algérie #guerre_d'Algérie #France #accords_d'Evian #travailleurs_immigrés #enracinement #contingents #OS #ouvriers_spécialisés #boucs_émissaires #colonialisme #colonialisme #regroupement_familial #solitude #Renault #industrie_automobile #île_Seguin #chaîne_de_montage #syndicat #alphabétisation #analphabétisme #indifférence #retraite #aide_au_retour #nationalité #citoyenneté #second@s #Algérie #Maroc #Douai #Houillère #extractivisme #charbon #mines #Sagenorpa #logement #baraquements #baraques #travail #accidents_de_travail #souffrance #solitude #Givors #guerre_d'Algérie #loi_Stoléru #identité #ZUP #foyer #foyer_de_célibataires #Montfermeil #violence_domestique #sexualité #liberté #arabophobie #discriminations #racisme #xénophobie #mariage_forcé #alphabétisation #cours_d'alphabétisation #cité_de_transit #barbelé #frontières_urbaines #frontières_intra-urbaines #brigade_spéciale #HLM #Nanterre #bidonville #voile #aide_au_retour #17_octobre #police #violences_policières #marche_des_beurs #résistance

    • v. aussi :

      Some EU states will offer in-kind support, used to set up a business, training or other similar activities. Others tailor their schemes for different countries of origin.

      Some others offer cash handouts, but even those differ vastly.

      Sweden, according to a 2015 European Commission report, is the most generous when it comes to cash offered to people under its voluntary return programme.

      It noted that in 2014, the maximum amount of the in-cash allowance at the point of departure/after arrival varied from €40 in the Czech Republic and €50 in Portugal to €3,750 in Norway for a minor and €3,300 in Sweden for an adult.

      Anti-migrant Hungary gave more (€500) than Italy (€400), the Netherlands (€300) and Belgium (€250).

      However, such comparisons on cash assistance does not reveal the full scope of help given that some of the countries also provide in-kind reintegration support.

      https://euobserver.com/migration/140967

  • Je pensais avoir archivé sur seenthis un article (au moins) qui montrait qu’une partie des personnes rapatriées (#retours_volontaires), par l’#OIM (#IOM) notamment, du #Niger et de #Libye vers leurs pays d’origine reprenaient la route du Nord aussitôt...
    Mais je ne retrouve plus cet article... est-ce que quelque seenthisien se rappelle de cela ? ça serait super !
    #renvois #expulsions #migrations #réfugiés #retour_volontaire

    J’étais presque sûre d’avoir utilisé le tag #migrerrance, mais apparemment pas...

    • #merci @02myseenthis01, en effet il s’agit d’articles qui traitent du retour volontaire, mais non pas de ce que je cherche (à moins que je n’ai pas loupé quelque chose), soit de personnes qui, une fois rapatriées via le programme de retour volontaires, décident de reprendre la route de la migration (comme c’est le cas des Afghans, beaucoup plus documenté, notamment par Liza Schuster : https://www.city.ac.uk/people/academics/liza-schuster)

    • Libya return demand triggers reintegration headaches

      “This means that the strain on the assistance to integration of the country of origin has been particularly high because of the success, paradoxically of the return operation,” said Eugenio Ambrosi, IOM’s Europe director, on Monday (12 February).

      “We had to try, and we are still trying, to scale up the reintegration assistance,” he said.

      Since November, It has stepped up operations, along with the African Union, and helped 8,581 up until earlier this month. Altogether some 13,500 were helped given that some were also assisted by African Union states. Most ended up in Nigeria, followed by Mali and Guinea.

      People are returned to their home countries in four ways. Three are voluntary and one is forced. The mixed bag is causing headaches for people who end up in the same community but with entirely different integration approaches.

      “The level of assistance and the type of reintegration assistance that these different programmes offer is not the same,” noted Ambrosi.

      https://euobserver.com/migration/140967
      #réintégration

      Et une partie de cet article est consacrée à l’#aide_au_retour par les pays européens :

      Some EU states will offer in-kind support, used to set up a business, training or other similar activities. Others tailor their schemes for different countries of origin.

      Some others offer cash handouts, but even those differ vastly.

      Sweden, according to a 2015 European Commission report, is the most generous when it comes to cash offered to people under its voluntary return programme.

      It noted that in 2014, the maximum amount of the in-cash allowance at the point of departure/after arrival varied from €40 in the Czech Republic and €50 in Portugal to €3,750 in Norway for a minor and €3,300 in Sweden for an adult.

      Anti-migrant Hungary gave more (€500) than Italy (€400), the Netherlands (€300) and Belgium (€250).

      However, such comparisons on cash assistance does not reveal the full scope of help given that some of the countries also provide in-kind reintegration support.

    • For Refugees Detained in Libya, Waiting is Not an Option

      Niger generously agreed to host these refugees temporarily while European countries process their asylum cases far from the violence and chaos of Libya and proceed to their resettlement. In theory it should mean a few weeks in Niger until they are safely transferred to countries such as France, Germany or Sweden, which would open additional spaces for other refugees trapped in Libya.

      But the resettlement process has been much slower than anticipated, leaving Helen and hundreds of others in limbo and hundreds or even thousands more still in detention in Libya. Several European governments have pledged to resettle 2,483 refugees from Niger, but since the program started last November, only 25 refugees have actually been resettled – all to France.

      As a result, UNHCR announced last week that Niger authorities have requested that the agency halt evacuations until more refugees depart from the capital, Niamey. For refugees in Libya, this means their lifeline to safety has been suspended.

      Many of the refugees I met in Niger found themselves in detention after attempting the sea journey to Europe. Once intercepted by the Libyan coast guard, they were returned to Libya and placed in detention centers run by Libya’s U.N.-backed Government of National Accord (GNA). The E.U. has prioritized capacity building for the Libyan coast guard in order to increase the rate of interceptions. But it is an established fact that, after being intercepted, the next stop for these refugees as well as migrants is detention without any legal process and in centers where human rights abuses are rife.

      https://www.newsdeeply.com/refugees/community/2018/03/12/for-refugees-detained-in-libya-waiting-is-not-an-option

      #limbe #attente

      #réinstallation (qui évidemment ne semble pas vraiment marcher, comme pour les #relocalisations en Europe depuis les #hotspots...) :

      Several European governments have pledged to resettle 2,483 refugees from Niger, but since the program started last November, only 25 refugees have actually been resettled – all to France.

    • “Death Would Have Been Better” : Europe Continues to Fail Refugees and Migrants in Libya

      Today, European policies designed to keep asylum seekers, refugees, and migrants from crossing the Mediterranean Sea to Italy are trapping thousands of men, women and children in appalling conditions in Libya. This Refugees International report describes the harrowing experiences of people detained in Libya’s notoriously abusive immigration detention system where they are exposed to appalling conditions and grave human rights violations, including arbitrary detention and physical and sexual abuse.

      https://www.refugeesinternational.org/reports/libyaevacuations2018

      #rapport

      Lien vers le rapport :

      The report is based on February 2018 interviews conducted with asylum seekers and refugees who had been evacuated by UNHCR from detention centers in Libya to Niamey, Niger, where these men, women, and children await resettlement to a third country. The report shows that as the EU mobilizes considerable resources and efforts to stop the migration route through Libya, asylum seekers, refugees and migrants continue to face horrendous abuses in Libya – and for those who attempt it, an even deadlier sea crossing to Italy. RI is particularly concerned that the EU continues to support the Libyan coast guard to intercept boats carrying asylum seekers, refugees and migrants and bring them back to Libyan soil, even though they are then transferred to detention centers.

      https://static1.squarespace.com/static/506c8ea1e4b01d9450dd53f5/t/5ad3ceae03ce641bc8ac6eb5/1523830448784/2018+Libya+Report+PDF.pdf
      #évacuation #retour_volontaire #renvois #Niger #Niamey

    • #Return_migration – a regional perspective

      The current views on migration recognize that it not necessarily a linear activity with a migrant moving for a singular reason from one location to a new and permanent destination. Within the study of mixed migration, it is understood that patterns of movements are constantly shifting in response to a host of factors which reflect changes in individual and shared experiences of migrants. This can include the individual circumstance of the migrant, the environment of host country or community, better opportunities in another location, reunification, etc.[1] Migrants returning to their home country or where they started their migration journey – known as return migration—is an integral component of migration.

      Return migration is defined by the International Organization for Migration (IOM) as the act or process of going back to the point of departure[2]. It varies from spontaneous, voluntary, voluntary assisted and deportation/forced return. This can also include cyclical/seasonal return, return from short or long term migration, and repatriation. Such can be voluntary where the migrant spontaneously returns or assisted where they benefit from administrative, logistical, financial and reintegration support. Voluntary return includes workers returning home at the end of their labour arrangements, students upon completion of their studies, refugees and asylum seekers undertaking voluntary repatriation either spontaneously or with humanitarian assistance and migrants returning to their areas of origin after residency abroad. [3] Return migration can also be forced where migrants are compelled by an administrative or judicial act to return to their country of origin. Forced returns include the deportation of failed asylum seekers and people who have violated migration laws in the host country.

      Where supported by appropriate policies and implementation and a rights-based approach, return migration can beneficial to the migrant, the country of origin and the host country. Migrants who successfully return to their country of origin stand to benefit from reunification with family, state protection and the possibility of better career opportunities owing to advanced skills acquired abroad. For the country of origin, the transfer of skills acquired by migrants abroad, reverse ‘brain drain’, and transactional linkages (i.e. business partnerships) can bring about positive change. The host country benefits from such returns by enhancing strengthened ties and partnerships with through return migrants. However, it is critical to note that return migration should not be viewed as a ‘solution’ to migration or a pretext to arbitrarily send migrants back to their home country. Return migration should be studied as a way to provide positive and safe options for people on the move.
      Return migration in East Africa

      The number of people engaging in return migration globally and in the Horn of Africa and Yemen sub-region has steadily increased in recent years. In 2016, IOM facilitated voluntary return of 98,403 persons worldwide through its assisted voluntary return and re-integration programs versus 69,540 assisted in 2015. Between December 2014 and December 2017, 76,589 refugees and asylum seekers were assisted by humanitarian organisations to return to Somalia from Kenya.

      In contexts such as Somalia, where conflict, insecurity and climate change are common drivers for movement (in addition to other push and pull factors), successful return and integration of refugees and asylum seekers from neighbouring countries is likely to be frustrated by the failure to adequately address such drivers before undertaking returns. In a report titled ‘Not Time To Go Home: Unsustainable returns of refugees to Somalia’,Amnesty International highlights ongoing conflict and insecurity in Somalia even as the governments of Kenya and Somali and humanitarian agencies continue to support return programs. The United Nations has cautioned that South and Central parts of Somalia are not ready for large scale returns in the current situation with over 2 million internally displaced persons (IDPs) in the country and at least half of the population in need of humanitarian assistance; painting a picture of returns to a country where safety, security and dignity of returnees cannot be guaranteed.

      In March 2017, the Kingdom of Saudi Arabia ordered all undocumented migrants to regularize their status in the Kingdom giving them a 90-day amnesty after which they would face sanctions including deportations. IOM estimates that 150,000 Ethiopians returned to Ethiopia from Saudi Arabia between March 2017 and April 2018. Since the end of the amnesty period in November 2017, the number of returns to Ethiopia increased drastically with approximately 2,800 migrants being deported to Ethiopia each week. Saudi Arabia also returned 9,563 Yemeni migrants who included migrants who were no longer able to meet residency requirements. Saudi Arabia also forcibly returned 21,405 Somali migrants between June and December 2017.

      Migrant deportations from Saudi Arabia are often conducted in conditions that violate human rights with migrants from Yemen, Somalia and Ethiopia reporting violations. An RMMS report titled ‘The Letter of the Law: Regular and irregular migration in Saudi Arabia in a context of rapid change’ details violations which include unlawful detention prior to deportation, physical assault and torture, denial of food and confiscation of personal property. There were reports of arrest and detention upon arrival of Ethiopian migrants who had been deported from Saudi Arabia in 2013 during which the migrants were reportedly tortured by Ethiopian security forces.

      Further to this, the sustainability of such returns has also been questioned with reports of returnees settling in IDP camps instead of going back to their areas of origin. Such returnees are vulnerable to (further) irregular migration given the inability to integrate. Somali refugee returnees from Kenya face issues upon return to a volatile situation in Somalia, often settling in IDP camps in Somalia. In an RMMS research paper ‘Blinded by Hope: Knowledge, Attitudes and Practices of Ethiopian Migrants’, community members in parts of Ethiopia expressed concerns that a large number of returnees from Saudi Arabia would migrate soon after their return.

      In November 2017, following media reports of African migrants in Libya being subjected to human rights abuses including slavery, governments, humanitarian agencies and regional economic communities embarked on repatriating vulnerable migrants from Libya. African Union committed to facilitating the repatriation of 20,000 nationals of its member states within a period of six weeks. African Union, its member states and humanitarian agencies facilitated the return of 17,000 migrants in 2017 and a further 14,000 between January and March 2018.[4]
      What next?

      Return migration can play an important role for migrants, their communities, and their countries, yet there is a lack of research and data on this phenomenon. For successful return migration, the drivers to migration should first be examined, including in the case of forced displacement or irregular migration. Additionally, legal pathways for safe, orderly and regular migration should be expanded for all countries to reduce further unsafe migration. Objective 21 of the Global Compact for Safe, Orderly and Regular Migration (Draft Rev 1) calls upon member states to ‘cooperate in facilitating dignified and sustainable return, readmission and reintegration’.

      In addition, a legal and policy framework facilitating safe and sustainable returns should be implemented by host countries and countries of origin. This could build on bilateral or regional agreements on readmissions, creation of reception and integration agencies for large scale returns, the recognition and assurance of migrant legal status, provision of identification documents where needed, amending national laws to allow for dual citizenship, reviewing taxes imposed on the diaspora, recognition of academic and vocational skills acquired abroad, support to vulnerable returnees, financial assistance where needed, incentives to returnee entrepreneurs, programs on attracting highly skilled returnees. Any frameworks should recognize that people have the right to move, and should have their human rights and dignity upheld at all stages of the migration journey.

      http://www.mixedmigration.org/articles/return-migration-a-regional-perspective

    • Reçu via la mailing-list Migreurop, le 20.09.2018

      Niamey, le 20 septembre 2018

      D’après des témoignages recueillis près du #centre_de_transit des #mineurs_non_accompagnés du quartier #Bobiel à Niamey (Niger), des rixes ont eu lieu devant le centre, ce mardi 18 septembre.

      A ce jour, le centre compterait 23 mineurs et une dizaine de femmes avec des enfants en bas âge, exceptionnellement hébergés dans ce centre en raison du surpeuplement des structures réservées habituellement aux femmes.

      Les jeunes du centre font régulièrement état de leurs besoins et du non-respect de leurs droits au directeur du centre. Certains y résident en effet depuis plusieurs mois et ils sont informés des services auxquels ils devraient avoir accès grâce à une #charte des centre de l’OIM affichée sur les murs (accès aux soins de santé, repas, vêtements - en particulier pour ceux qui sont expulsés de l’Algérie sans leurs affaires-, activité récréative hebdomadaire, assistance légale, psychologique...). Aussi, en raison de la lourdeur des procédures de « #retours_volontaires », la plupart des jeunes ne connaissent pas la date de leur retour au pays et témoignent d’un #sentiment_d'abandon.

      Ces derniers jours certains jeunes ont refusé de se nourrir pour protester contre les repas qui leur sont servis (qui seraient identiques pour tous les centres et chaque jour).
      Ce mardi, après un vif échange avec le directeur du centre, une délégation de sept jeunes s’est organisée et présentée au siège de l’OIM. Certains d’entre eux ont été reçus par un officier de protection qui, aux vues des requêtes ordinaires des migrants, s’est engagé à répondre rapidement à leurs besoins.
      Le groupe a ensuite rejoint le centre où les agents de sécurité du centre auraient refusé de les laisser entrer. Des échanges de pierres auraient suivi, et les gardiens de la société #Gadnet-Sécurité auraient utilisé leurs matraques et blessé légèrement plusieurs jeunes. Ces derniers ont été conduits à l’hôpital, après toutefois avoir été menottés et amenés au siège de la société de gardiennage.

      L’information a été diffusée hier soir sur une chaine de télévision locale mais je n’ai pas encore connaissance d’articles à ce sujet.

      Alizée

      #MNA #résistance #violence

    • Agadez, des migrants manifestent pour rentrer dans leurs pays

      Des migrants ont manifesté lundi matin au centre de transit de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Ce centre est situé au quartier #Sabon_Gari à Agadez au Niger. Il accueille à ce jour 800 migrants.

      Parmi eux, une centaine de Maliens. Ces migrants dénoncent la durée de leurs séjours, leurs conditions de vie et le manque de communication des responsables de l’OIM.


      https://www.studiotamani.org/index.php/magazines/16726-le-magazine-du-21-aout-2018-agadez-des-migrants-maliens-manifest
      #manifestation #Mali #migrants_maliens

  • L’OIM a aidé près de 100 000 migrants à rentrer chez eux et à se réintégrer en 2016

    Aujourd’hui, 11 juillet, l’OIM, l’Organisme des Nations Unies chargé des migrations, a rapporté avoir aidé 98 403 migrants à rentrer chez eux volontairement en 2016. Cette aide a été fournie dans le cadre des programmes d’aide au retour volontaire et à la réintégration (AVRR) de l’OIM et mise en avant dans leurs derniers rapports intitulés « Assisted Voluntary Return and Reintegration 2016 Key Highlights » (en anglais).

    Cela représente une augmentation de 41 pourcent par rapport à 2015, année durant laquelle 69 540 migrants ont reçu une aide au retour et à la réintégration. Les personnes originaires de 110 pays aidées en 2016 ont été rapatriés vers 161 pays et territoires d’origine.

    https://www.iom.int/fr/news/loim-aide-pres-de-100-000-migrants-rentrer-chez-eux-et-se-reintegrer-en-2016
    #aide_au_retour #OIM #IOM #renvois #expulsions #retour_volontaire (oui oui...) #asile #migrations #réfugiés

    Lien vers le #rapport :
    http://www.iom.int/sites/default/files/our_work/DMM/AVRR/AVRR-2016-Key-Highlights.pdf
    cc @i_s_ @reka

  • C’était le 16 janvier 2015, et j’accompagnais une famille au #Secrétariat_d'Etat_aux_migrations (#SEM) à Berne, en #Suisse... la famille avait son deuxième entretien pour l’asile...
    Voici ce qu’il est possible de trouver dans le hall où des dizaines de personnes attendent pour leur entretien d’asile :

    des dizaines de #brochures en de dizaines de langues sur l’#aide_au_retour... encourageant ! sic.

    cc @isskein @reka

  • L’#Allemagne lance un programme d’#aide_au_retour pour des migrants

    Afin de répondre à l’afflux de migrants, Berlin lance un programme de 150 millions d’euros, qui sera étalé sur 3 ans. Ces mesures d’aide concerneront des demandeurs d’asile originaires d’#Irak, d’#Afghanistan, et des pays des #Balkans

    https://www.letemps.ch/monde/2016/12/09/lallemagne-lance-un-programme-daide-retour-migrants

    #asile #migrations #réfugiés #renvoi #expulsion

  • Le #retour_volontaire assisté : ses implications sur les #femmes et les #enfants

    Les programmes de retour volontaire assisté renvoient souvent des femmes et des enfants dans des endroits où règnent l’#insécurité et l’#incertitude. L’analyse de cette pratique au Royaume-Uni met en exergue les problèmes qui lui sont inhérents et la nécessité de réexaminer ce type de programme.

    http://www.fmreview.org/fr/solutions/encinas.html
    #aide_au_retour #renvoi #expulsion #asile #migrations #réfugiés #UK #Angleterre

  • Un film de #Mahmoud_Zemmouri en #1981
    http://www.larevuedesressources.org/un-film-de-mahmoud-zemmouri-en-1981,2830.html

    Introduction : sur l’immigration en #France et sur le film La France aux premières années 1970 connaît l’afflux de l’immigration commencée à la fin des années 1960. C’est la quête de travail au moment du plein emploi dans l’industrie, concernant les demandeurs en provenance des anciens pays colonisés appauvris, du Maghreb et de l’Afrique, et très secondairement le début d’une émigration de l’Europe balkanique, pour un partage avec ceux restés au pays. Mais aussi, pour ceux qui en même temps aspirent à se (...)

    Chroniques et contes de l’Agora

    / #Cinéma, #Algérie, France, #XXe_siècle, #Immigration, #Aliette_G._Certhoux, 1981, #Culture, #Aide_au_retour, Mahmoud Zemmouri, #Prends_10_000_balles_et_casse-toi, #Fennec_Production, Comédie (...)

    #Chroniques_et_contes_de_l'Agora_ #Comédie_dramatique

  • #eco_mentoring
    Faciliter la réintégration sociale et professionnelle de jeu­nes migrants en #Tunisie

    Ce projet permettra à des jeunes migrants tunisiens volontaires d’acquérir des compétences en vue de réaliser un projet d’avenir dans leur pays d’origine. Ces jeunes suivent une #formation dans un #métier_vert, notamment le #recyclage des déchets. Ils bénéficient d’un #accompagnement personnalisé par un mentor et un conseiller pendant tout le processus.

    http://www.ssiss.ch/fr/eco_mentoring
    #Suisse #aide_au_retour #migration #renvoi #mentoring

  • Les rêves d’émigration sont tenaces

    TUNISIE • Les jeunes du Sud tunisien ont les yeux rivés sur l’eldorado européen. La Suisse tente de les dissuader, mais elle table surtout sur les perspectives de développement à long terme.

    L’association Nour bénéficie d’une modeste subvention de la coopération suisse (50 000 fr.) pour développer un programme de sensibilisation auprès des jeunes de Tataouine. Elle confronte Youssef et Moez au témoignage de Mohammed, 30 ans, qui est revenu après une année cauchemardesque en Grèce. Il était parti en avril 2010 grâce à un réseau qui avait organisé son voyage via la Turquie. Arrivé en Grèce, il a fait un bref passage dans un centre de détention puis il a été livré à lui-même à Athènes. Une fois ses maigres ressources épuisées, il s’est débrouillé. « Je ne me suis pas contenté de faire les poubelles, avoue-t-il. Pour survivre, j’ai volé et trafiqué du haschich. A ma famille, je déclarais que tout allait bien ». Après plusieurs tentatives infructueuses de départ pour la France avec des papiers de séjour falsifiés, il a fini par renoncer. Il est revenu à Tataouine en mars 2011.

    http://www.lecourrier.ch/106809/les_reves_d_emigration_sont_tenaces

    #émigration #migration #dissuasion #Tunisie #Suisse #stopper_l'immigration #Tataouine #association_Nour #sensibilisation #Grèce #aide_au_retour