#aidez_les_journalistes

  • « Un drame familial, aboutissant à la mort d’une personne, s’est produit en pleine rue à Grenoble vers 10 h 15, mercredi 26 novembre. »

    Quant la presse est complice des pires machos et se refuse encore et toujours a nommer la violence sexiste par son nom.
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/11/26/fusillade-mortelle-en-pleine-rue-a-grenoble_4529571_3224.html

    –----

    http://www.crepegeorgette.com/2014/06/26/il-na-pas-supporte-quelle-quitte

    #drame_familial #féminicide #misogynie #sexisme

    • 18/11/2014
      Tarn : deux morts dans un drame familial à Graulhet
      Une mère de 2 enfants aurait été abattue par son beau-père
      http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/2014/11/18/tarn-deux-morts-dans-un-drame-familial-graulhet-594262.
      –---
      15/11/2014
      Drame familial dans les Pyrénées-Orientales : deux enfants et leur mère retrouvés morts
      http://www.sudouest.fr/2014/11/15/drame-familial-dans-les-pyrenees-orientales-deux-enfants-et-leur-mere-retro
      –----
      11/11/2014
      Une adolescente tuée et son jumeau blessé dans un probable drame familial
      Le beau-père des jumeaux, qui était séparé de leur mère depuis quelques jours
      http://www.ledauphine.com/france-monde/2014/11/11/une-adolescente-tuee-et-son-jumeau-blesse-dans-un-probable-drame-familia
      –----
      04/11/2014
      Drame familial dans le canton de Berne : trois morts sur un parking
      Un homme aurait abattu son ex-femme, qui s’était remariée il y a deux mois, ainsi que son nouveau mari, avant de mettre fin à ses jours.
      http://www.lalsace.fr/actualite/2014/11/04/drame-familial-dans-le-canton-de-berne-trois-morts-sur-un-parking
      –----

    • Annik Houel, Patricia Mercader et Helga Sobota. Psychosociologie du crime passionnel. À la vie, à la mort. PUF, Paris, 2008, 234 pages - Cairn.info
      http://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2010-1-page-213.htm

      Le chapitre III, intitulé « Une politique sexuale du genre », part de l’idée que pour rendre compte du crime dit passionnel, c’est la notion d’appropriation des femmes telle qu’elle a été théorisée par Colette Guillaumin qui est la plus pertinente (p. 62). D’un point de vue social, les hommes qui tuent dans la sphère privée sont des hommes « sociologiquement ordinaires ». Mais, sous couvert de normalité, ces couples se caractérisent par un durcissement assez net de l’asymétrie qui régit les relations privées entre homme et femme (p. 64). On peut ainsi, à travers l’étude des mobiles, montrer leur dissymétrie « selon une vectorisation de genre » (p. 64). Les hommes tuent une femme qui les quitte ou menace de le faire ou encore une femme qui les trompe, alors que, chez les femmes, dominent comme mobiles la mésentente ou les violences conjugales ; en somme, les hommes tuent pour garder leur femme et les femmes pour se débarrasser de leur conjoint (p. 66). Mais, par-delà leur sexe, ces criminel-le-s partagent, d’une part, une problématique de dépendance et, d’autre part, la pauvreté de la symbolisation (p. 67). Les femmes, comme les hommes, ont vécu leur enfance dans un environnement autoritariste et inégalitaire, avec des mères « maternalistes », uniquement centrées sur leur rôle maternel exercé selon un mélange d’emprise et de négligences, et des pères autoritaires, violents, à qui on ne peut pas parler. Ce système sociétal, dans lequel ils ont grandi, a eu une influence considérable sur leur évolution subjective. Il a entraîné, pour les femmes, un véritable interdit de s’appartenir et d’investir la sphère culturelle et sociale et, pour les hommes, une contrainte d’obéir aux canons de la virilité, avec son « idéologie du travailleur » (p. 143) et une adhésion rigide à des valeurs traditionalistes dans lesquelles la violence masculine est finalement légitime (p. 72). Ces criminel-le-s n’ont d’autre choix que d’être comme leur père ou comme leur mère, ils sont « malades de la politique duale du genre » (p. 79).

      #genre

    • #Glissement_sémantique, #novlang, pour masquer cette #culture_du_viol et cette propension à toujours considérer comme immuable la soit-disante faiblesse des femmes et la violence des hommes en les faisant surgir d’un ordre naturel abscons (d’où la sacralité de cet ordre ou sa religiosité originelle pour poser des lois et trier en hiérarchisant le chaos mental qui découle du non ordre de la nature, dans tous les cas, non conscientiser ce processus aboutie à ces névroses sectaires de défenseurs de non-dits religieux que l’on voit en marche dans le fond de la scène politique, tenants de valeurs pourries mais aux croyances naturelles) mais un ordre des choses qui sied aux tenants du pouvoir mais aussi à ceux dont les neurones se mettent au pas du genre masculin (et ce quelque que soient leurs sexes) pour qui il vaut mieux que rien ne bouge ni ne soit réinterroger. D’où les dérives possibles et misérablement actuelles qui tiennent la nature biologique comme le plus beau des ordres en refusant de voir que nous sommes d’abord des constructions sociales dans des rapports de force et de domination ayant d’abord peur de faire crouler l’édifice des certitudes. Mais comment les dominants pourraient-ils s’interroger sur un ordre qui ne les questionnent pas ? Un rempart pour éviter de s’interroger sur nos modes de société. J’ai bien entendu aussi sexisme ordinaire pour remplacer maltraitance sexuelle , et ce de la bouche d’une jeune femme qui ne pouvait que refuser qu’on évoque la violence latente qui prédomine dans les rapports hommes femmes pour balayer devant les pas de son maître présent. Ce qui en dit long sur l’incapacité devenue obligation à accepter une réalité de violence telle qu’il faut même se soumettre et émettre un vocabulaire cousu de mensonges, ce qui revient à se faire disparaitre en tant qu’être, en tant que femme.

      Alors la compréhension donne assez de force pour refuser que cet ordre tacite et masculin des mots érigé en négation de l’autre continue d’être employé.

    • Merci @touti pour l’extrait de « Psychosociologie du crime passionnel. À la vie, à la mort. »
      les hommes tuent pour garder leur femme et les femmes pour se débarrasser de leur conjoint

      Elles (les femmes) sont notamment à l’origine des trois quarts (70%) des divorces contentieux et personne ne s’est penché sur ce phénomène de société

      http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/11/07/01016-20111107ARTFIG00732-quand-les-femmes-decident-le-divorce.php

      –-----
      « disparaitre en tant qu’être, en tant que femme. »
      J’ai l’impression que c’est un des principe de base de la féminité en patriarcat. S’habituer à l’effacement de soi. De la fillette qu’on écoute pas, à la veille qui se doit d’être invisible avec sa petit pension et son petit chat. Si une femme doit être visible, c’est dans sa période de fécondité et en relation avec l’agrément masculin(1), comme le harcelement de rue le montre bien.
      Dans mes préoccupation actuel sur l’historicité des femmes, hier j’avais mis un truc à ce sujet sur mon blog des Atheniennes http://ecole-athena.blogspot.fr/2014/11/la-legende-noire.html

      Ca se croise avec l’idée que les femmes sont des marmites(2), que s’échangent les hommes pour qu’elles leur fassent des fils(3). Les femmes n’ont pas de noms, passant de celui du père à celui du mari. Là dans les crimes misogynes que j’ai trouvé du mois de novembre en cherchant juste 5 minutes, combien de ces femmes portaient le nom de leur bourreau ?

      Je ressort au passage le tag #droit_aquis_lésé
      http://seenthis.net/messages/104808

      –-------------------------------------------
      (1) La dessus j’avais été très troublé par cette phrase entendu dans plusieurs conférences féministes : « les lesbiennes ne sont pas des femmes » ca viens de Monique Wittig que je ne connais pas mais ca me semble être cette idée que les femmes sont une valeur sur le marché hétérosexuel et quant elles n’ont pas cette valeur elles ne sont pas des femmes, mais des filles, des vieilles, des lesbiennes, des moches, des grosses...

      (2) Voire ici sur le #principe_de_la_marmite
      http://seenthis.net/messages/132696

      (3) Une belle illustration de la préciosité des fils pour les machos AOC, sur l’article de Libé sur les 40 ans de l’IVG :

      Jean Foyer, député de la majorité de droite, monte à la tribune. « Le temps n’est pas loin où nous connaîtrons en France ces "avortoirs", ces abattoirs où s’entassent des cadavres de petits hommes et que certains de mes collègues ont eu l’occasion de visiter à l’étranger. »

      La beauté de la grammaire française je m’y ferais jamais.
      http://www.liberation.fr/societe/2014/11/26/la-bataille-de-simone-veil-pour-le-droit-a-l-avortement_1149560

    • les hommes tuent pour garder leur femme et les femmes pour se débarrasser de leur conjoint

      Ah oui @mad_meg, ça te saute aux yeux aussi cette phrase ?
      J’ai fait une recherche et l’actualité corrobore cruellement cette phrase : plusieurs femmes ont dernièrement tué leur conjoint pour se défendre. Cela n’empêche pas la justice française de leur coller de plus lourdes peines que pour les hommes, comme si à cet endroit aussi il fallait obliger les femmes à encore subir.

      Elles (les femmes) sont notamment à l’origine des trois quarts (70%) des divorces contentieux et personne ne s’est penché sur ce phénomène de société

      Je viens d’écouter la vidéo d’Eliane Viennot que tu as mis sur ton blog, et entre autres choses passionnantes qu’elle raconte, son long parcours pour accéder à l’université, donc oui… les phénomènes de société liés aux femmes sont des sujets de recherche oubliés, tout comme les études historiques. Cf Patronnes et mécènes en France à la Renaissance http://genrehistoire.revues.org/384

      « disparaitre en tant qu’être, en tant que femme. »

      Dans mes préoccupation actuel sur l’historicité des femmes, hier j’avais mis un truc à ce sujet sur mon blog des Atheniennes ▻http://ecole-athena.blogspot.fr/2014/11/la-legende-noire.html

      Oui, ça recroise complètement le sujet !
      D’autant que le mode de disparition des femmes dans l’histoire de france est tout à fait méconnue et tabou, comme le raconte E. Viennot dans la vidéo http://www.elianeviennot.fr/FFP-livres.html avec cette invention de la Loi salique.
      http://seenthis.net/messages/301058
      J’ignorais que les français se vantaient de n’avoir pas de femmes au pouvoir en politique et avaient étendu ces lois à la famille et au privé !

      Je trouve très intéressant de voir le traitement de ces féminicides actuels et des violences faites aux femmes sous l’éclairage de l’histoire de la disparition consciente et programmée des femmes et des filles de la vie publique. D’ailleurs la langue française définit une femme publique comme prostituée, ce qui témoigne encore de la difficulté à choisir son devenir.

      Les femmes n’ont pas de noms, passant de celui du père à celui du mari.

      Et méfiance car l’anonymat est lié à la folie me soufflait il y a peu une copine psychanalyste. Est-ce la raison qui permet de traiter celles qui tentent de s’émanciper d’hystériques ?
      Et le vocabulaire employé comme le nom à effacer comme toute ces représentations symboliques racontent encore la disparition voulue et annoncée de la femme en tant que personne. Voire également la mythologie autour de la femme construit de mystères et d’inconnu autour d’un sexe qui ne se voit pas, ou ne veut pas se voir. À ce propos, la première échographie de clitoris date de … 2008 !
      http://www.liberation.fr/societe/2013/03/29/odile-buisson-le-point-gyneco_892403

      Et quant au corps, celui-ci n’existe souvent qu’en tant que trace du masculin…

    • C’est pas tout à fait le même problème, mais il faudrait faire une charte plus étendue qui prennent aussi en compte les violences conjugales et aider ces journalistes à ne plus confondre accident domestique, drame famillial et crimes contre les femmes, féminicides, violences misogyne.

      Comment les journalistes peuvent-ils parler des violences sexuelles : proposition de charte
      http://www.crepegeorgette.com/2014/11/19/charte-journalisme-viol

    • Drame familial présumé dans l’Oise : trois personnes, dont une adolescente, décédée
      http://www.liberation.fr/societe/2014/12/23/drame-familial-presume-dans-l-oise-trois-personnes-dont-une-adolescente-d

      Un homme a tué sa compagne et la fille de celle-ci avant de se suicider dans leur pavillon de Trumilly (Oise), petite commune au sud de Compiègne, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
      Les premières constatations privilégient l’hypothèse d’un drame familial, sous réserve de vérifications, a expliqué le parquet de Senlis, confirmant des informations de la presse locale.

      L’habitant, un quadragénaire, selon la presse, aurait tué sa compagne et à l’adolescente de 16 ans dans la nuit par arme à feu puis appelé les gendarmes en fin de matinée lundi pour prévenir de son geste et annoncer qu’il allait se donner la mort. Il s’est suicidé avant l’arrivée des gendarmes.

    • On n’arrête pas le progrès dans la presse française : Aujourd’hui le « Drame Passionnel »

      C’est visiblement un « drame passionnel ». Ce jeudi matin, un homme est entré en trombe vers 10 heures dans une supérette de Nice (Alpes-Maritimes) et a ouvert le feu avec un fusil de chasse. La caissière, une femme de 45 ans, est décédée, rapporte Nice-Matin.

      http://www.leparisien.fr/faits-divers/nice-il-tue-la-caissiere-d-une-superette-et-se-suicide-29-01-2015-4489111

    • Drame familial près de Pau : un père tue sa fillette avant de se donner la mort
      http://www.liberation.fr/societe/2015/10/04/drame-familial-pres-de-pau-un-pere-tue-sa-fillette-avant-de-se-donner-la-

      Un homme de 33 ans a tué sa fillette de 3 ans avant de se donner la mort, samedi à Billère, près de Pau, selon le vraisemblable scénario d’un drame familial aux raisons encore inconnues, a-t-on appris dimanche de source judiciaire.

      C’est la mère, absente du domicile au moment des faits, qui a donné l’alerte samedi vers 18H30, en trouvant la porte de l’appartement familial verrouillée de l’intérieur. Après avoir forcé l’entrée, les pompiers ont découvert les corps du père et de la fillette.

  • Entretien avec #John_McTiernan, un cinéaste au bord du gouffre - Cinéma - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/cinema/john-mctiernan-un-cineaste-au-bord-du-gouffre,116716.php

    En 2015, j’envisage sérieusement de quitter les #États-Unis, dont le régime politique est devenu illégal. Nous avons aujourd’hui plus de prisonniers qu’en Corée du Nord, plus de policiers qu’en Allemagne en 1938. Il n’y a plus de procès avec un jury aux États-Unis. Si vous demandez un procès équitable, avec un jury, vous passerez plus de temps en prison que si vous avouez un meurtre. Et je parle d’expérience. [Sa voix s’effondre] Ceci vaut pour les hommes blancs. Les Noirs et les Hispaniques sont encore moins bien traités.

    L’itw est nulle mais pas ce que dit Mc Tiernan #cinema #plo @lucile (meilleure itw dans SoFilm apparemment)

  • La France coupée d’Internet ?
    http://lemonde.fr/a-la-une/article/2014/08/14/christian-de-balorre-bouclier-contre-les-cyberattaques_4471928_3208.html

    Il y a pourtant une personne qui travaille sur le scénario catastrophe, pour mieux en prévenir les dégâts. Il s’appelle Guillaume Valadon. Au sein de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (#Anssi), il pilote une cellule d’experts chargée en quelque sorte de dire si la France pourrait être coupée d’#Internet

    (...) Autre risque : celui d’une dépendance de l’étranger. L’équipe de Guillaume Valadon a cartographié les 1 270 opérateurs de l’Internet en France et les relations qui existent entre eux. Ainsi 81 opérateurs seraient « pivots », donc stratégiques, pour la France, dont 34 étrangers. Si huit parmi ces derniers devenaient indisponibles, l’impact serait « lourd » sur notre pays, pointe un rapport de ces experts, en juillet 2013.

    Cf. #sécurité_informatique #résilience

    Série d’été du Monde en 5 épisodes (celui-ci est le dernier) sur les ouvriers d’Internet, ceux qui font/entretiennent l’#infrastructure.

  • #aidez_les_journalistes à parler des services secrets français, et de libertés (s’ils savent encore ce que c’est).

    Les services de renseignement (Direction générale de la sécurité extérieure, Direction centrale du renseignement intérieur, Direction du renseignement militaire, Direction de la protection et de la sécurité de la défense) font l’objet pour la première fois d’un rapport parlementaire.

    Le titre en est

    Pour un État secret au service de notre démocratie

    Internet y reprend la place qui doit faire peur : « Dans 80 % des affaires terroristes, il n’y a parfois qu’Internet, il faut que les services puissent surveiller Skype et le Wi-Fi, ce n’est pas le cas »

    • Beuh non justement. A part sur le site médias des armées et sur la dépêche du midi, je ne vois pas grand chose à mettre en lien…

    • Ah tiens, libé a quand même sorti quelque chose, mais ça passe au travers du prisme de l’affaire Merah, et comme toujours, la question des atteintes aux libertés n’est pas évoquée alors qu’elle est au centre même du dispositif de manipulation.
      http://www.liberation.fr/politiques/2013/05/14/renseignement-un-mission-parlementaire-prone-le-renforcement-du-controle_

      Intitulé « Pour un +État secret+ au service de notre démocratie », le rapport de 200 pages vise à « légitimer l’action de la communauté du renseignement pour sécuriser ses moyens, protéger ses personnels et contrôler son usage », ont expliqué à la presse Jean-Jacques Urvoas (PS), président de la commission des lois, rapporteur de ce texte avec Patrice Verchère (UMP)

    • Merci @fil, comme je suis très paresseuse, j’ai arrêté ma souris sur ceci, c’est déjà goutu. (page 191)

      La DGSE a déjà fait un pas en ce sens : pour la première fois de son histoire, elle a patronné la publication d’un ouvrage en collaboration avec la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA) du ministère de la défense et la maison d’édition Nouveau Monde. Préfacée par Daniel Cordier et Erard Corbin de Mangoux, l’étude de l’historien Sébastien Albertelli retrace l’histoire du BCRA, l’ancêtre du service extérieur (1). Pour réaliser ce travail, le chercheur a bénéficié de l’aide de la DGSE en matière de photographies et d’archives. Le directeur général du service explique ainsi une démarche qu’il rattache à la diffusion de la culture du renseignement : « Il est du devoir de la DGSE de participer à la politique de mémoire du ministère de la défense et de soutenir les actions allant dans ce sens, à condition qu’elles soient méthodologiquement incontestables et qu’elles ne mettent pas en péril ce qui fait l’essence même d’un service de renseignement efficace. Même si elle est étroite, la voie existe entre une nécessaire ouverture aux chercheurs et la préservation du secret (2) ».

      #open_data chez les services secrets, c’est du lourd ça coco.

    • #mouaaoauaoauhhahaaa

      Il est inadmissible que les préfets puissent trouver plus d’informations sur internet, voire dans la presse régionale que dans les productions des services départementaux chargés d’assurer l’information du Gouvernement.

  • #aidez_les_journalistes à trouver un autre terme a décliner dans toutes les langues plutôt que "usine à bébé", "baby factory", “xưởng đẻ”, "fábrica de bebês ", "Pabrik Bayi", "fabbrica di neonati".

    Sachant que "Maison des horreurs" est déjà pris.

    On pourrait nous faire croire que la vie ouvrière produit de façon normale des êtres à revendre, ainsi utiliser "usine à bébé" pour décrire le calvaire d’adolescentes enfermées et violées en banalise la pratique en acceptant par ce vocabulaire de transformer ces femmes en simples matrices au service du capital.

    #Nigeria #esclavage #viol #femme #adolescentes #captivité #le_meilleur_des_mondes

    • Esclavagisme.

      Et complicité des associations d’aide à l’adoption dans les pays notoirement gangrénés par le capitalisme organisé (et autorisés à déposer les dollars gagnés dans les gentilles banbanques de Wall Street)

      Puisque je suppose qu’il faut faire une hiérarchie de valeurs entre l’exploitation sexuelle et l’exploitation tout court

    • Je tique aussi sur cette euphémisme d"usine à bébés". L’esclavage des femmes n’as encore pas le droit a être nommer. L’esclavage « sexuel » on le déguise en prostitution (un sois-disant métier) et l’esclavage « gestatoire » on le grime en « usinage », comme ça pas besoin de parler de viol, de séquestration, de torture et de barbarie. Ces femmes sont encore déshumanisé, elles sont des usines à et pas des personnes, encore une fois. Dans le même genre le meurtre sexiste est appeler crime passionnel ou drame familiale, et je ne mentionne pas le « devoir conjugale » qui désigne un droit au viol insitué.
      En passant dans cet article du monde sur le sujet
      http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/05/11/nigeria-la-police-libere-17-adolescentes-retenues-dans-une-usine-a-bebes_317
      Il est mentioné que les bébés sont vendu à deux tarifs différents

      on leur avait offert entre 25 000 et 30 000 naira (191 dollars) selon le sexe de leur bébé

      Le journal ne prend même pas la peine de préciser quel est le sexe le plus côté en bourse.
      Sinon ça me fait penser a cette vidéo
      http://m.youtube.com/#/watch?v=aN_4zA6RjPQ&desktop_uri=%2Fwatch%3Fv%3DaN_4zA6RjPQ
      « Il existe deux modèles qui décrivent essentiellement la façon dont les femmes sont socialement contrôlées et sexuellement utilisées : le modèle du bordel et celui de la ferme. »

    • @bp314 :

      Puisque je suppose qu’il faut faire une hiérarchie de valeurs entre l’exploitation sexuelle et l’exploitation tout court

      On va dire que tu ne fais pas de provocation volontaire...
      La hiérarchisation c’est toi qui l’évoques. Il n’y a pas besoin de hiérarchiser des causes. Par contre on peut prioriser des luttes quand on n’a pas le choix. Quand les « secouristes » sont moins nombreux que les victimes, oui, il faut faire des choix désagréables.

      En l’occurrence, entre une situation d’exploitation où tu trimes toute la journée mais où tu peux encore envisager d’avoir un bébé avec un être aimé, et une situation d’exploitation où tu te fais engrosser et où ta vie affective et sentimentale est niée, comprend que la seconde situation soit encore plus grave et urgente à abolir, non ?
      Quand tu vois que les médias semblent incapables de prendre la mesure de la gravité de cette situation, il est légitime de se demander s’ils sont capables d’empathie avec ces femmes, pour comprendre de quoi cette exploitation les ampute.

      @mad_meg : Oui ici aussi les mots sont importants.
      Si les médias parlent « d’usines à bébé » en désignant ces femmes, ce terme choquant et provocateur semble pertinent pour mettre en évidence l’horreur du concept et lutter contre l’indifférence.
      Si les « usines à bébé » sont les maisons qui abritent ces femmes, ça change tout. Les femmes ne sont pas explicitement évoquées, elles sont donc aussi niées aussi par les médias. Elles ne sont que les machines invisibles de cette usine.
      Comme si le scandale résidait plus dans le fait qu’on mette des machines dans des usines pour faire des bébés, que dans le fait qu’on voit les femmes comme des machines à enfanter..

    • Ce que je veux dire est que l’exploitation est toujours une chosification d’autrui, quelle que soit la forme qu’elle prenne.

      Une fois admis le droit à disposer d’autrui comme chose, d’une manière ou d’une autre, il devient naturel de chercher toutes les manières différentes dont on peut employer autrui à son profit. C’est ainsi qu’une forme d’exploitation en entraine une autre, toutes prenant leur source dans la même pensée, qui est le déni de l’humanité d’autrui.