• https://spaceweather.com

    ’UNPRECEDENTED’ STARLINK REENTRIES: What goes up, must come down—which could be a problem when you’re launching thousands of satellites. Since 2018, SpaceX has placed more than 7,000 Starlink satellites into Earth orbit, and now they are starting to come down. In January alone, more than 120 Starlinks deorbited, creating a shower of fireballs.

    “The sustained rate of daily reentries is unprecedented,” says Jonathan McDowell, an astronomer at the Harvard Center for Astrophysics who tracks satellites. “They are retiring and incinerating about 4 or 5 Starlinks every day.”

    Planners have long known this would happen. First generation (Gen1) Starlink satellites are being retired to make way for newer models. “More than 500 of the 4700 Gen1 Starlinks have now reentered,” says McDowell.

    When Starlinks reenter, they disintegrate before hitting the ground, adding metallic vapors to the atmosphere. A study published in 2023 found evidence of the lingering devris. In February 2023, NASA flew a WB-57 aircraft 60,000 feet over Alaska to collect aerosols. 10% of the particles contained aluminum and other metals from the “burn-up” of satellites.

    What we’re observing is a giant uncontrolled experiment in atmospheric chemistry. The demise of just one Gen1 Starlink satellite produces about 30 kilograms (66 pounds) of aluminum oxide, a compound that eats away at the ozone layer. A new study finds these oxides have increased 8-fold between 2016 and 2022, and the recent surge is increasing the pollution even more.

    On the bright side, each reentry produces a beautiful fireball—and the odds are increasing that you’ll see one. Visit the Aerospace Corporation for reentry predictions, and submit your photos here.

  • Les « #minerais_de_sang » du #numérique, clé de la guerre en #RDC

    Au Congo, le mouvement armé #M23 soutenu par le Rwanda s’est emparé de la ville de Goma, capitale d’une province riche en #minerais_stratégiques. Indispensables aux #smartphones, ils alimentent ce #conflit meurtrier et écocidaire.

    C’est un tournant dans la guerre qui ravage l’est de la République démocratique du Congo (RDC) depuis trente ans. Dimanche 26 janvier, des combattants du #Mouvement_du_23_mars (M23), un #groupe_armé antigouvernemental, appuyés par 3 000 à 4 000 soldats rwandais, sont entrés dans Goma, la capitale de la province du #Nord-Kivu où vivent un million de personnes.

    Au cœur de ce conflit, les « minerais de sang » — #coltan, #nickel, #étain et #or — indispensables à la fabrication des équipements électroniques et notamment des smartphones. Reporterre fait le point avec #Fabien_Lebrun, chercheur en sociologie et auteur de Barbarie numérique. Une autre histoire du monde connecté (L’Échappée, octobre 2024).

    Reporterre — Quel est le lien entre le conflit à l’est de la RDC et les minerais utilisés pour fabriquer nos smartphones ?

    Fabien Lebrun — Au cœur de cette guerre se trouvent les minerais de sang, aussi appelés #minerais_de_conflits : le coltan, le nickel, l’étain et l’or. Le coltan est transformé en #tantale, indispensable à la fabrication des #condensateurs pour smartphones : sans ce #métal très résistant à la chaleur et à la corrosion qui permet la miniaturisation des composants, les téléphones chaufferaient tellement qu’ils pourraient prendre feu. Or, les deux tiers des réserves mondiales de coltan se trouvent dans et à l’est du Congo. L’Afrique des Grands Lacs — Congo et #Rwanda confondus — en assure la moitié de la production mondiale.

    L’est du Congo est également riche en #cassitérite, dont provient l’étain indispensable pour les soudures des circuits électroniques ; en #wolfram, ou #tungstène, qu’on retrouve dans les vibreurs et les haut-parleurs des téléphones portables ; et en or, dont l’industrie numérique siphonne 10 % de l’extraction mondiale pour la fabrication de ses #cartes_mères et ses circuits imprimés. Depuis la première guerre de 1996, ces minerais occupent une place dans ce qu’on peut appeler une #économie_de_guerre, une économie militarisée qui perdure à ce jour.

    Depuis avril dernier, les rebelles du M23 contrôlent la zone minière de #Rubaya, qui fournit 15 % du coltan mondial. Quel intérêt stratégique y trouvent-ils ?

    En contrôlant administrativement la zone, le M23 peut élaborer tout un système de #taxes et ainsi financer le conflit. D’après un rapport de l’ONU, le groupe exporte désormais 120 tonnes de coltan par mois et les taxes qu’il prélève sur la production lui assurent un revenu d’environ 800 000 dollars mensuels. D’un point de vue économique et financier, les intérêts sont importants.

    Le M23 est soutenu par l’armée rwandaise. Depuis plusieurs années, le président de la RDC Félix Tshisekedi accuse le Rwanda de convoiter ses #ressources en #minerai. Quel rôle ont ces ressources dans l’aggravation des tensions géopolitiques dans la région ?

    Ces #métaux sont, si ce n’est la principale cause, au moins un déterminant important dans l’#instabilité de la #région_des_Grands_Lacs. L’exploitation et la commercialisation de ces minerais de sang structurent l’#économie, l’#industrie et la #politique de la région. Elles produisent une rente qui enrichit les #élites et favorise la #corruption.

    On parle beaucoup du Rwanda, plaque tournante pour ces minerais indispensables aux équipements électroniques, mais l’Ouganda et dans une moindre mesure le Burundi sont aussi dans le coup. L’État congolais lui-même est en partie responsable de la situation : 2 000 kilomètres séparent Goma de la capitale, Kinshasa, et les institutions étatiques y sont absentes.

    Quelles sont les conséquences humaines et écologiques de l’#industrie_minière pour les habitants du Nord-Kivu ?

    Depuis le milieu des années 1990, début de la révolution numérique, le coût humain et écologique de ce conflit autour des minerais de sang est démentiel. Avant même le regain de #violence des trois dernières semaines, les analystes parlaient de plusieurs millions de #morts, de 7 millions de #déplacés dans des conditions terribles et de 4 millions de réfugiés qui ont fui le Congo. Près de 30 millions de Congolais sont en situation de #malnutrition aiguë.

    Au-delà du conflit, le bilan écologique est dévastateur. Les terres du Nord-Kivu, fertiles et qui auraient pu bénéficier à l’agriculture locale, ont été saccagées par les activités minières. L’#air est pollué d’effluves toxiques.

    « À certains endroits, il n’y a plus de vie aquatique »

    L’industrie minière est aussi en partie responsable de la destruction de la #forêt du bassin du Congo, deuxième massif forestier tropical mondial crucial dans la lutte contre le changement climatique. Les espèces en voie d’extinction qui y vivent — gorilles des montagnes, bonobos, rhinocéros — sont massacrés par les groupes armés qui contrôlent les activités minières.

    Mais la première victime de l’extractivisme est l’#eau, comme l’explique l’ingénieure à SystExt Aurore Stéphant. Cela se vérifie au Congo, avec des centaines de kilomètres de cours d’eau contaminés aux #métaux_lourds — plomb, cadmium, etc. Le fleuve Congo est touché, ainsi que les #nappes_phréatiques. À certains endroits, il n’y a plus de #vie_aquatique.

    L’appétit des États occidentaux et des #multinationales de la tech pour ces ressources n’est pas étranger à ce désastre…

    Cela fait des décennies que la #responsabilité de l’#industrie_numérique dans la déstabilisation de la RDC est pointée du doigt. Mi-décembre, le président de la RDC a porté #plainte contre #Apple pour recel de #crime_de_guerre, blanchiment de faux et #tromperie des consommateurs.

    Déjà, en 2019, l’organisation internationale Right Advocates avait lancé une action collective contre Apple, #Microsoft, #Tesla, #Google et #Dell, qu’elle accusait de profiter du #travail_d’enfants dans les mines de cobalt congolaises. Malheureusement, la plainte n’avait pas abouti.

    « La production de masse de la #Playstation 2 de #Sony avait entraîné une ruée vers les activités minières »

    En 2016, Amnesty International et Afrewatch accusaient de grandes marques électroniques comme Apple, #Samsung et Sony d’acheter du cobalt à des négociants s’approvisionnant dans des mines où travaillent des enfants.

    En 2000, la flambée des prix du coltan, alimentée par la production de masse de la Playstation 2 de Sony, avait entraîné une ruée vers les activités minières à l’est de la RDC avec des conséquences très néfastes pour les communautés.

    Or, les États appuient bien souvent ces multinationales. En février, Bruxelles et Kigali signaient un accord pour un approvisionnement « durable » de l’Union européenne en minerais critiques. Alors qu’on sait très bien que 90 % des minerais de sang qui sortent du Rwanda proviennent du Congo !

    Peut-on parler de #néocolonialisme ?

    L’extractivisme est la pratique coloniale historique par excellence. Dès le XVIᵉ siècle, les conquistadors ont pillé l’or et l’argent des Amérindiens, qu’ils ont exterminés. Cet épisode a été un tournant pour l’enrichissement des États occidentaux et la naissance du capitalisme et de la mondialisation.

    Les activités minières, polluantes, génératrices de conflits sociaux, d’usages des terres et de l’eau, étaient sorties de nos imaginaires. Mais depuis trente ans, on assiste à un regain de l’extractivisme pour alimenter la #révolution_numérique.

    Il est évident que l’accord qui permet à l’Union européenne de piller la RDC en passant par le Rwanda est typiquement néocolonial. De même que la #mainmise de la #Chine sur le cobalt et le #cuivre congolais. On pourrait parler de #technocolonialisme.

    Que faudrait-il faire pour aider la région du Nord-Kivu à s’apaiser ?

    Nous ne pourrons pas diminuer la pression minière dans la région des Grands Lacs sans décroissance minérale et métallique. Pour être solidaires avec les Suds, il faudra forcément acheter moins et favoriser des appareils plus durables et mieux réparables.

    Réduire notre demande en métaux rares va aussi impliquer d’avoir des outils moins rapides, moins performants. C’est tout notre quotidien numérique et la numérisation à marche forcée qui sont à revoir.

    https://reporterre.net/Les-minerais-de-sang-du-numerique-cle-de-la-guerre-en-RDC
    #République_démocratique_du_congo #Congo #extractivisme #minerais #pollution

  • Inside Airbnb

    https://insideairbnb.com

    How is Airbnb really being used in and affecting the neighbourhoods of your city?

    Airbnb claims to be part of the “sharing economy” and disrupting the hotel industry. However, data shows that the majority of Airbnb listings in most cities are entire homes, many of which are rented all year round - disrupting housing and communities.

    Browse the data for your city below, and see for yourself.

    #Airbnb
    #hôtellerie
    #uberisation
    #capitalisme

  • Pour sauver son #aéroport de #Pau, le chantage de #Bayrou aux dépens de la #santé de milliers de Franciliens | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/220125/pour-sauver-son-aeroport-de-pau-le-chantage-de-bayrou-aux-depens-de-la-san

    LeLe fait du prince. Pour répondre au désir du premier ministre François Bayrou d’avoir une ligne aérienne entre la capitale et son #fief de Pau (Pyrénées-Atlantiques), des habitant·es du #Val-de-Marne, un des départements les plus pauvres d’Île-de-France, continueront d’éprouver les pollutions dues aux mouvements de l’aéroport d’Orly jusque tard dans la nuit.

    Fin décembre, Le Canard enchaîné a dévoilé que le patron du #MoDem avait « mis dans la balance » son soutien à Michel #Barnier, alors premier ministre, pour sauvegarder la ligne aérienne entre l’aéroport d’#Orly et la ville dont il continue d’être maire. #Transavia, filiale low cost du groupe #Air_France-KLM qui assurait le trajet, avait annoncé en août dernier la suspension de la #ligne pour fin octobre 2024. 

    Le taux de #fréquentation de celle-ci a dégringolé depuis la pandémie de Covid-19 au point qu’elle est devenue déficitaire pour la compagnie. Par ailleurs, Air France propose déjà plusieurs vols quotidiens entre la cité béarnaise et l’aéroport de #Roissy-Charles-de-Gaulle. Et à l’heure de l’#urgence_climatique, neuf trains par jour connectent #Pau_à_la_capitale en moins de cinq heures.

    Agrandir l’image : Illustration 1
    © Photomontage Armel Baudet / Mediapart
    Afin de satisfaire François Bayrou, le cabinet de Michel Barnier a exhorté à l’automne dernier la direction d’Air France-KLM de maintenir la liaison Pau-Orly. En échange de la relance de cette onéreuse desserte aérienne, la compagnie a demandé au premier ministre d’alors d’adoucir le projet de relèvement de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA), une mesure portée par le gouvernement dans le budget 2025 afin d’aider à rétablir les comptes publics.

    Selon les informations de Mediapart, la direction d’Air France-KLM a mis une seconde condition sur la table pour répondre aux velléités de François Bayrou. La compagnie a en effet demandé que la conclusion d’une étude d’impact des nuisances sonores nocturnes à l’aéroport d’Orly lui soit le plus favorable possible. Le groupe pourrait ainsi continuer à faire voler un maximum d’avions jusque tard dans la soirée, mais au détriment de l’exposition des riverains aux pollutions.

  • Les préférences des touristes pour les quartiers des villes françaises : éclairage sur la régulation des hébergements de court séjour
    https://metropolitiques.eu/Les-preferences-des-touristes-pour-les-quartiers-des-villes-francais

    La touristification des villes, favorisée par des plateformes comme #Airbnb, sature les espaces et services de certains quartiers. Des politiques de régulation émergent mais échouent à mieux répartir l’offre face aux préférences des touristes pour les zones centrales. La « touristification » des villes est un événement nouveau lié à l’expansion de bulles de locations touristiques de courte durée dans certains quartiers urbains. Favorisées par les plateformes, notamment Airbnb, la démocratisation du #tourisme #Terrains

    / tourisme, Airbnb, centralité, #voisinage

    #centralité
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/faye.pdf

  • Pour les fêtes de Noël, les livres climatosceptiques cartonnent
    https://reporterre.net/Pour-les-fetes-de-Noel-les-livres-climatosceptiques-cartonnent

    À quelques heures de Noël, Steven Koonin se trouve à la deuxième place des ouvrages « les plus offerts » d’Amazon, catégorie géologie, derrière Minéraux et pierres précieuses, de François Farges. Koonin, figure majeure du mouvement climatosceptique, a occupé le poste de sous-secrétaire au département de l’Énergie dans l’administration de Barack Obama. Un rôle de premier plan qui lui confère une certaine légitimité.

    #climat #air_du_temps

  • « #Gentrification : quand les espaces populaires s’embourgeoisent »

    Épisode 2/4 : #Marseille, Tu me fends le cœur de ville

    À Marseille selon une récente étude de l’INSEE, 80 % des logements de particuliers sont détenus par des multipropriétaires dans le centre ancien de Marseille et 75 % dans l’ensemble de la ville. Selon l’institut, ces statistiques témoignent d’une “concentration de la propriété immobilière à Marseille, notamment à des fins de rentabilité locative”. Du locatif privé que les propriétaires négligent.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/marseille-tu-me-fends-le-coeur-de-ville-5871381

    • #Saint-Ouen. Ici, c’est le Grand Paris, « Gentrification : quand les espaces populaires s’embourgeoisent », Épisode 1/4
      https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/saint-ouen-ici-c-est-le-grand-paris-1246840

      À mesure que #Paris s’embourgeoise sous l’effet de de la désindustrialisation, de la mondialisation et des politiques urbaines de l’État et la municipalité depuis la fin du 19e siècle, la #gentrification se diffuse au-delà du périph : Les Lilas, Montreuil, Pantin,... Saint Ouen.

      #93 #logement #ville #bourgification #radio

    • Concernant Marseille, outre la description de la gentrification, il y a plusieurs moments dans ce podcast que je trouve plutôt intéressants en ce qu’ils soulignent les petites contradictions et la complexité des phénoménes sociaux et urbains.

      Le membre du collectif du quartier Félix Pyat et l’équipe de la radio « attaqués » par une habitante. 6:12

      Le sociologue précaire qui habite à Noailles et se désigne comme « micro-gentrifieur ». 14:15

      L’habitante de la Plaine qui se demande si elle ne fait pas partie du public cible des nouvelles boutiques d’artisans qui s’ouvrent dans son quartier et son voisin trop cool qui détient une carte d’agent immobilier 52:50-54:43

      Marta qui observe que la lutte contre la gentrification ou le carnaval indépendant de la Plaine deviennent eux-mêmes des sortes d’attraits : « anarco-tourisme » 54:55.

    • Oui, c’est un point tenu par l’émission : la gentrification vient à la fois du bas (payer pareil pour plus de mètres carré) et du micro (d’innombrables micro-gentrifieurs, avec les artistes à l’avant-garde, comme de fut le cas il ya longtemps pour Montparnasse, en toute innocence, mais désormais moins innocents), et du haut (édiles, projets urbanistiques, intérêts immobiliers constitués, entreprises).

      À Saint-Ouen, le rôle gentrifieur du PC (qui tenait autrefois la marie), puis d’une municipalité ayant Levallois-Perret pour modèle (pas de nouveaux logements sociaux, le taux légal étant déjà plus qu’assuré), puis d’une municipalité socialo-verte (allez, zyva, un éco-quartier) est souligné par Anne Clerval.

      À Marseille : La Provence qui publie un article annonçant un taux d’occupation record des #Airbnb lors du carnaval de La Plaine, pour partie organisé part celleux qui font campagne contre les « locations saisonnières » qui font exploser les loyers.

      Bref, de forts bonnes émissions radio qui montrent la vigueur d’effets structuraux.

      #propriété #centre-villes #tourisme #rente_foncière #société_de_loisirs

  • #Plastique : les parlementaires alertent sur les #dangers

    Les signaux d’alarme se multiplient. Les #particules de plastique s’accumulent dans l’#air, le #sol, l’#eau. On les respire, on les ingère. On finit par les retrouver dans nos poumons, nos intestins, notre sang, nos nerfs, notre cerveau. Elles feraient peser de vrais #risques sur la #santé humaine. C’est l’un des constats du rapport publié par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) le 14 novembre.

    Les parlementaires ont auditionné une dizaine de scientifiques experts de ces problématiques afin de mieux comprendre l’état des connaissances actuelles. À la suite de ce travail, ils émettent neuf recommandations, destinées à être soumises aux négociateurs du futur traité mondial contre la pollution plastique. La dernière session de ces négociations aura lieu du 25 novembre au 1er décembre 2024 à Busan (Corée du Sud).

    « Beaucoup d’aspects ne font pas consensus dans le cadre de ces négociations, mais s’il y a un sujet sur lequel tout le monde est d’accord, c’est celui de la nécessité de protéger la santé humaine face à la #pollution plastique », a expliqué Philippe Bolo, député, lors de la présentation. Les chercheurs auditionnés ont cité de multiples études qui révèlent des corrélations inquiétantes entre présence de plastiques et altération de certains organes (poumons, intestin...), pouvant conduire à l’apparition de diverses #pathologies.

    Le plastique ne coûterait pas cher

    La communauté scientifique se heurte encore à des difficultés méthodologiques. Identifier et quantifier les micro ou nanoplastiques reste complexe, notamment en raison de leurs composition, taille et forme très variables. Autre obstacle : plus de 16 000 #produits_chimiques ont été identifiés dans les plastiques, dont un quart est classé comme dangereux. Mais pour les 10 000 autres, il n’existe aucune donnée sur leur #dangerosité.

    Le rapport pointe également des #coûts_sanitaires « particulièrement inquiétants ». Selon une étude exploratoire menée uniquement aux États-Unis et sur trois molécules (PBDE, BPA et DEHP), les #coûts s’élèveraient déjà à 675 milliards de dollars (environ 637 milliards d’euros). « La quantification des #externalités_négatives du plastique remet en cause l’idée répandue selon laquelle le plastique ne coûte pas cher. C’est la population qui subit les effets et les coûts liés à ces substances chimiques et non leurs producteurs », jugent les parlementaires.

    https://reporterre.net/Plastique-les-parlementaires-alertent-sur-les-dangers

  • Big oil firms knew of dire effects of fossil fuels as early as #1950s, memos show

    Newly unearthed documents contain warning from head of #Air_Pollution_Foundation, founded in #1953 by oil interests.

    Major oil companies, including #Shell and precursors to energy giants #Chevron, #ExxonMobil and #BP, were alerted about the planet-warming effects of fossil fuels as early as 1954, newly unearthed documents show.

    The warning, from the head of an industry-created group known as the Air Pollution Foundation, was revealed by Climate Investigations Center and published Tuesday by the climate website #DeSmog. It represents what may be the earliest instance of big oil being informed of the potentially dire consequences of its products.

    “Every time there’s a push for climate action, [we see] fossil fuel companies downplay and deny the harms of burning fossil fuels,” said Rebecca John, a researcher at the Climate Investigations Center who uncovered the historic memos. “Now we have evidence they were doing this way back in the 50s during these really early attempts to crack down on sources of pollution.”

    The Air Pollution Foundation was founded in 1953 by oil interests in response to public outcry over smog that was blanketing Los Angeles county.

    Researchers had identified hydrocarbon pollution from fossil fuel sources such as cars and refineries as a primary culprit and Los Angeles officials had begun to proposal pollution controls.

    The Air Pollution Foundation, which was primarily funded by the lobbying organization Western States Petroleum Association, publicly claimed to want to help solve the smog crisis, but was set up in large part to counter efforts at regulation, the new memos indicate.

    It’s a commonly used tactic today, said Geoffrey Supran, an expert in climate disinformation at the University of Miami.

    “The Air Pollution Foundation appears to be one of the earliest and most brazen efforts by the oil industry to prop up a … front group to exaggerate scientific uncertainty to defend business as usual,” Supran said. “It helped lay the strategic and organizational groundwork for big oil’s decades of climate denial and delay.”

    Then called the Western Oil and Gas Association, the lobbying group provided $1.3m to the group in the 1950s – the equivalent of $14m today – to the Air Pollution Foundation. That funding came from member companies including Shell and firms later bought by or merged with ExxonMobil, BP, Chevron, Sunoco and ConocoPhillips, as well as southern California utility SoCalGas.

    The Air Pollution Foundation recruited the respected chemical engineer Lauren B Hitchcock to serve as its president. And in 1954, the organization – which until then was arguing that households incinerating waste in backyards was to blame – asked Caltech to submit a proposal to determine the main source of smog.

    In November 1954, Caltech submitted its proposal, which included crucial warnings about the coal, oil, and gas and said that “a changing concentration of CO2 in the atmosphere with reference to climate” may “ultimately prove of considerable significance to civilization”, a memo previously uncovered by John shows. The newly uncovered documents show the Air Pollution Foundation shared the warning with the Western Oil and Gas Association’s members in March 1955.

    In the mid-1950s, climate researchers were beginning to understand the planet-heating impact of fossil fuels, and to discuss their emergent research in the media. But the newly uncovered Air Pollution Foundation memo represents the earliest known cautionary message to the oil industry about the greenhouse effect.

    The Air Pollution Foundation’s board of trustees, including representatives from SoCalGas and Union Oil, which was later acquired by Chevron, approved funding for the Caltech project. In the following months, foundation president Hitchcock advocated for pollution controls on oil refineries and then testified in favor of state-funded pollution research in the California Senate.

    Hitchcock was reprimanded by industry leaders for these efforts. In an April 1955 meeting, the Western Oil and Gas Association told him he was drawing too much “attention” to refinery pollution and conducting “too broad a program” of research. The Air Pollution Foundation was meant to be “protective” of the industry and should publish “findings which would be accepted as unbiased”, meeting minutes uncovered by John show.

    After this meeting, the foundation made no further reference to the potential climate impact of fossil fuels, publications reviewed by DeSmog suggest.

    “The fossil fuel industry is often seen as having followed in the footsteps of the tobacco industry’s playbook for denying science and blocking regulation,” said Supran. “But these documents suggest that big oil has been running public affairs campaigns to downplay the dangers of its products just as long as big tobacco, starting with air pollution in the early-to-mid-1950s.”

    In the following months, many of the foundation’s research projects were scaled back or designed to be conducted in direct partnerships with lobbying groups. Hitchcock resigned as president in 1956.

    Last year, the largest county in Oregon sued the Western States Petroleum Association for allegedly sowing doubt about the climate crisis despite longstanding knowledge of it.

    DeSmog and the Climate Investigations Center previously found that the Air Pollution Foundation underwrote the earliest studies on CO2 conducted in 1955 and 1956 by renowned climate scientist Charles David Keeling, paving the way for his groundbreaking “Keeling Curve,” which charts how fossil fuels cause an increase in atmospheric carbon dioxide.

    Other earlier investigations have found that major fossil companies spent decades conducting their own research into the consequences of burning coal, oil and gas. One 2023 study found that Exxon scientists made “breathtakingly” accurate predictions of global heating in the 1970s and 1980s, only to then spend decades sowing doubt about climate science.

    The newly unearthed documents come from the Caltech archives, the US National Archives, the University of California at San Diego, the State University of New York Buffalo archives and Los Angeles newspapers from the 1950s.

    The Western States Petroleum Association and the American Petroleum Institute, the top US fossil fuels lobby group, did not respond to requests for comment.

    https://www.theguardian.com/us-news/2024/nov/12/big-oil-fossil-fuel-warning

    #effets #énergie_fossile #lobby #CO2 #changement_climatique #climat #alerte

    • Revealed: Big Oil Told 70 Years Ago That Fossil Fuel Emissions Could Impact ‘Civilization’

      New documents show how a deceptive PR strategy pioneered in 1950s California first exposed the risk of climate change and then helped the industry deny it.

      April 6, 1955, was a perfect spring day in Los Angeles. Downtown, the skies were unusually smog-free as Lauren B. Hitchcock, president of the Air Pollution Foundation, made his way up the marble steps of the city’s exclusive California Club for a meeting with some of the West Coast’s most powerful businessmen. Waiting inside the club’s oak-paneled rooms were top executives from California’s major oil companies. They were the Air Pollution Foundation’s largest funders, and they were not happy.

      As the foundation’s president, it was Hitchcock’s job to oversee a research program aimed at solving Southern California’s escalating smog crisis – a crisis that had provoked mass protests throughout Los Angeles County only a few months before. Determined to tackle every possible source of smog, Hitchcock was investigating the region’s numerous oil and gas refineries. On top of this, he was publicly demanding action to curtail air pollution across the state, angering the members of the industry’s oldest lobby group, the Western States Petroleum Association (WSPA), then known as the Western Oil and Gas Association (WOGA). Several weeks earlier, the foundation had also published a report containing the bombshell warning that carbon dioxide (CO2) emissions from fossil fuels could have considerable long-term consequences for “civilization.” Displeased, WSPA’s senior leaders summoned Hitchcock to the California Club where they reprimanded him, spelling out in no uncertain terms exactly what they expected in return for their hefty financial contributions.

      Over lunch, WSPA’s oilmen criticized Hitchcock for supporting pollution controls across California, for drawing “attention” to refinery pollution, and for conducting “too broad a program” of research. Instead, they told him they had formed the Air Pollution Foundation to be “protective,” that Hitchcock should serve as “the research director for the oil industry” and the foundation should publish “findings which would be accepted as unbiased” where the oil industry’s findings were not seen as trustworthy.

      This frank exchange, reported in detail by Hitchcock in a never-before-seen memo, unmasks the strategic motivations behind Big Oil’s sponsorship of air pollution research. Alongside dozens of other newly obtained documents, the memo shows that 1950s L.A. was ground zero for a tactic that has since become a key element of the oil industry’s PR playbook: funding a third-party community front group to sponsor and publicize research aimed at downplaying or denying the harmful impacts of burning fossil fuels.

      Following Big Oil’s intervention, the Air Pollution Foundation’s reports referred to CO2 as “innocuous.”

      Since the 1950s, oil and gas companies have repeatedly used front groups to influence public opinion, block clean air regulation, and stall climate action.

      This deceptive tactic, rooted in California history, is a major focus of climate litigation currently progressing through the state’s courts.

      Ironically, this strategy, designed to protect oil and gas producers from local air pollution controls, led to WSPA members being informed in 1954 of a far greater potential danger resulting from their operations: global climate change.

      This month, the 70th anniversary of researchers warning Big Oil about the risks of climate change, atmospheric carbon dioxide is 50 percent higher than before the Industrial Revolution. Record-breaking heat waves, violently destructive storms, wildfires, drought, and flooding are all increasing due to the effects of greenhouse-gas-induced climate change. Yet, in meetings held behind closed doors over multiple decades, oil and gas executives have consistently decided to deny, dismiss, or downplay the risk of burning fossil fuels to protect their business – just like WSPA’s oilmen of the 1950s. Compelling new evidence shows this pattern of behavior was already hardwired into the industry’s DNA by 1955 and persists today.
      An ‘Air Pollution Siege’

      “Outraged L.A. Citizens Still Suffer from Smog,” a Los Angeles Times headline in December 1952 cried out. That fall had seen Southern California experience its “most prolonged air pollution siege,” suffering five straight weeks of smog that pushed public anger to the “boiling point.” Thick, acrid, and irritating to the eyes and lungs, smog had plagued Los Angeles’ once idyllic corner of the southwestern U.S. since 1943 when, during World War II, the sudden arrival of a blanket of noxious fumes had been mistaken for an enemy gas attack. Obscuring the sun, smog reduced visibility to less than a few blocks, caused fatal traffic accidents, halted movie productions, confined children indoors, and canceled sporting events. On bad smog days, emergency rooms saw higher numbers of deaths from heart or lung diseases, and rates of asthma and bronchitis increased. Smog also damaged property and ruined crops.

      Angry citizens soon demanded action, pointing to the highly visible stack gases emitted daily by Los Angeles County’s many oil refineries. To deflect blame away from the industry, in 1947 WSPA established an internal Smoke and Fumes Committee chaired by William L. Stewart, Jr., a vice president of Union Oil (now Chevron). Through the committee, WSPA sponsored smog studies at the Stanford Research Institute (SRI), downplaying the industry’s role.

      By 1950, however, Caltech chemist Arie Haagen-Smit had identified hydrocarbon pollution from “oil fields, refineries, filling stations, automobiles, etc.” as the primary sources of smog. Using this emerging science, county authorities developed plans to enforce pollution controls. In response, oil industry leaders dialed up their anti-regulatory counteroffensive, dismissing Haagen-Smit’s findings as “unproved speculation,” and citing their own SRI research to claim that the substances responsible for smog had “not been positively identified.” WSPA, now aided by the oil industry’s national association, the American Petroleum Institute (API), argued to delay regulatory action, and recommended expanding research into the causes of smog instead.

      Meanwhile, the smog crisis intensified. Taking matters into their own hands, a group of independent L.A. citizens established the Pure Air Committee, holding public meetings that sought “legal remedies” to combat air pollution. Big Oil’s strategy of relying on SRI’s industry-funded research to stem the tide of bad publicity and prevent regulation was failing. “The policeman is coming!” an executive of Union Oil, warned the API at the group’s mid-year meeting.
      Foundation for War on Smog

      It was out of this battleground that WSPA formed the Air Pollution Foundation (APF). In September 1953, an official account of the foundation’s origins stated that a group of unnamed “civic leaders” gathered to discuss what they could do to eliminate smog. According to this official version of events, “It was obvious that more facts concerning the nature and origin of smog were necessary before proper controls could be invoked.”

      However, Hitchcock’s confidential memo, written in the aftermath of his 1955 California Club meeting, reveals that senior WSPA officials and oil industry executives were among this group of “civic leaders” and that the APF was, in fact, intended as a vehicle for publishing supposedly “unbiased” findings.

      By filtering information “concerning the nature and origin of smog” through a foundation staffed with reputable scientists as well as its own representatives, WSPA hoped to win public credibility among L.A.’s angry residents, stall regulation, and protect the industry’s bottom line. This was a tactic that the U.S.’s heavy industries had used since the 1930s to fight worker health and safety reforms. However, the oil and gas industry, finding themselves directly in the regulatory firing line, now repurposed the same technique for their own agenda. At first, everything seemed to go according to plan.

      “Foundation Set Up For War On Smog,” a November 7, 1953, L.A. Times headline stated, heralding the APF’s official launch. The paper reported that more than “75 businessmen, industrialists, civic leaders, churchmen and government officials” had announced a “community-wide, long-range” program for tackling the smog crisis. A list of the APF’s trustees revealed a cross-section of the city’s most influential figures including the heads of southern California’s most prestigious academic institutions, retail magnates, founders of the state’s leading banks, and the presidents of SoCalGas, Southern California Edison, and Union Oil (acquired by Chevron in 2005).


      According to the foundation’s “Statement of Policy,” these board members who represented “polluting industries” had a particular responsibility to ensure that they would be “parties to all facts and evidence brought to light on the problem” so that they and their colleagues in the fossil fuel industry could “continue their best efforts toward the abatement of air pollution.” In reality, these efforts would fall short but, for the moment, WSPA’s prototype front group received a warm welcome in the press, which heralded the APF as a “Citizens’ Group.”

      Timeline of Events – (Click arrows to browse)

      Follow the Money

      Behind the scenes, documents show that the oil and gas industry was the APF’s largest funder by far, making annual contributions of approximately $200,000 (equivalent to $2.4 million today). In 1955, “oil companies” contributed $200,000 out of the foundation’s total income of $348,000. Throughout the foundation’s six-year existence, WSPA members contributed over a third of the APF’s total income, totaling $1.3 million (around $14 million today).

      But which companies were behind WSPA’s funding of the APF? A November 1954 APF press release is the only surviving document revealing the identity of these individual oil and gas companies. The list includes General Petroleum and Humble Oil (ExxonMobil); Richfield Oil (BP); Shell; Southern California Edison; Southern California Gas Company (SoCalGas); Sunray Oil (Sunoco); Tidewater (ConocoPhillips); and Standard Oil of California, the Texas Company, Union Oil, and Western Gulf (all now Chevron).

      With the money came influence, starting with the APF’s choice of president. The chairman of Standard Oil of Indiana (now BP) scouted universities for recommendations, but it was an APF trustee with ties to Standard Oil of California (Chevron) who eventually recruited Lauren B. Hitchcock, the East Coast chemical engineer and World War I Naval Aviation Corps veteran, to serve as president of the APF.

      With his track record of working for the chemical industry, Hitchcock likely appeared a safe pair of hands to run a front group for Big Oil. Unanimously approved by the APF’s trustees, he relocated his family from New York to Los Angeles, where he began formulating the APF’s research program. From the start of Hitchcock’s tenure, oil and gas industry representatives were omnipresent in the foundation’s operations, as consultants or members of important APF committees. However, despite these guardrails, Hitchcock would turn out to be more independent-minded than the oil industry had hoped.

      Meanwhile, as each month passed, the air pollution crisis in southern California deepened. “Crowd Overflows Smog Meeting,” warned an October 1954 L.A. Times headline. Ten consecutive days of smog had resulted in mass civic protests in the region and on October 20, a crowd of 4,500 “smog-weary citizens” attended a meeting at the Pasadena Civic Auditorium where speakers outlined plans for a citizens’ movement.

      A few weeks later, on November 16, 1954, Hitchcock unveiled the foundation’s ambitious “Twelve-Month Research Program.” Billed as “unprecedented in scope,” the program focused on investigating the fundamental causes of smog and developing technology to reduce pollution from automobiles. Among the dozens of research projects listed, only one related specifically to exploring refinery emissions – even though refineries in the area contributed an estimated 33 percent to L.A.’s total air pollution.
      CO2 and Climate Change

      Tucked away at the end of the “Twelve-Month Research Program,” under the category of “Fundamental Research in Physics, Meteorology and Chemistry” the APF quietly listed a project that would lead to one of the most important scientific discoveries of the 20th century: “Study of Carbon Isotopes.”

      A few months earlier, in September 1954, the APF’s Research Committee had asked Caltech to submit a proposal for studying the source of aerial carbon compounds, hoping it would determine whether “gasoline combustion products” or “the burning of rubbish” were responsible for LA’s carbon pollution. If burning trash proved to be the major source of the city’s carbon pollution, the fossil fuel industry might not be blamed for the smog problem.

      Responding to the APF’s request on November 15, 1954, Caltech’s Samuel Epstein, associate professor of geochemistry, submitted a research proposal outlining how recent scientific advances, applied to carbon dioxide samples, might tell researchers more about the sources of air pollution.

      But what the APF got from Epstein may have been more than they bargained for. As well as offering a possible “contribution to the solution of the smog problem,” Epstein’s proposal outlined how Caltech’s study could be used to predict the future. Increasing concentrations of atmospheric CO2 by burning fossil fuels might affect the Earth’s climate, wrote Epstein, describing the “concentration of CO2 in the atmosphere” as a matter “of well recognized importance to our civilization.” He emphasized that “the possible consequences of a changing concentration of CO2 in the atmosphere with reference to climate” may “ultimately prove of considerable significance to civilization.”

      Epstein proposed “a thorough investigation.” To do this, a Caltech researcher would gather atmospheric samples of CO2 “over the ocean, over mountain areas, and from industrial localities similar to the Los Angeles Basin.”

      As previously revealed by Desmog, APF funding of this project underwrote the earliest studies on CO2 conducted in 1955 and 1956 by Charles David Keeling, then a young postdoctoral researcher at Caltech. This research paved the way for Keeling’s later revelatory findings on global atmospheric CO2, and the publication of the iconic “Keeling Curve,” which charts how the level of atmospheric CO2 is rising due to the effects of burning fossil fuels. Keeling’s work, which has been used by climate researchers from James Hansen, who testified to Congress in the 1980s about global warming, to Michael Mann, creator of the famous “Hockey Stick” graph showing temperature rises from burning fossil fuels during the Industrial era, underpins our understanding of man-made climate change.
      WSPA Knew

      In late 1954, Caltech’s research proposal moved quickly up the foundation’s chain of command, informing oil and gas industry representatives of CO2’s potential climate danger at each stage of the approval process.

      First, the APF’s Research Committee, which included SoCalGas president F. M. Banks, endorsed the study. Next, the APF’s Board of Trustees, with its representatives from Union Oil (Chevron) and Southern California Edison, approved the proposal’s funding.

      A few months later, in March 1955, the APF shared Caltech’s CO2 warning widely among its supporters in a First Technical Progress Report, repeating the message that CO2 emissions from burning fossil fuels could seriously impact the atmosphere. According to President Hitchcock’s official annual statement later that year, copies of all the Foundation’s reports printed to date, which were also available to the public, had been sent to its “trustees and contributors.”

      This shows that WSPA and its major dues-paying members, including Shell, SOCAL Gas, and Southern California Edison, as well as the companies owned or later acquired by Chevron, ExxonMobil, ConocoPhillips and BP, were all warned 70 years ago that the product they profited from could pose a threat to the stability of the Earth’s climate.

      During the mid-1950s scientific understanding of the “greenhouse effect” was increasing among climate researchers, who published their findings outside of academia in publications such as The New York Times and Time magazine. However, these APF documents are the first to show that the oil industry was directly informed of the link during this period. Nevertheless, it seems this information was something the industry might ultimately have preferred to keep private.
      California Club Showdown

      In the months prior to his California Club summons Hitchcock had been busy. In February 1955, he had urged state leaders to take action on refinery pollution, encouraging the Bay Area “to start an air pollution control program” built on knowledge gained from Los Angeles’s smog problem.

      Then, in March 1955, the APF First Technical Progress Report outlined the possible climate risk caused by burning fossil fuels and featured an APF refinery emissions audit showing higher pollution levels than those previously reported by the WSPA-sponsored SRI. And, in early April, during a hearing of the California State Senate in Sacramento, Hitchcock publicly testified in favor of state-funded “fact-finding efforts on air pollution.”

      Two days later, frustrated WSPA leaders summoned him to the California Club.

      At the meeting, Philip S. Magruder, chairman of WSPA’s Smoke and Fumes Committee and executive vice president of General Petroleum (ExxonMobil), told Hitchcock the committee was “questioning the advisability” of the foundation “calling attention” to refinery stack gases “or publicizing them.”

      Next, George Davidson, vice president of the Standard Oil Company of California (Chevron), stated it was his understanding that sulfur dioxide (SO2) from refineries was “actually beneficial to plants and people” in the amounts presently emitted. This even though by 1955 scientists had already identified SO2 as harmful to plants and human health – sometimes even lethal. Davidson endorsed Magrudger’s view that the foundation should not investigate such refinery emissions, criticizing Hitchock’s San Francisco speech for calling “attention to a growing Bay Area air pollution problem.”

      Finally, WSPA brought out their big gun, William L. Stewart, Jr., vice president of Union Oil (Chevron), now chairman of the national Smoke and Fumes Committee for the API, who revealed some important truths about the oil industry’s sponsorship of the foundation.

      First, Stewart complained that the APF was attempting to cover “too broad a program” of research before divulging that “he and others present had been part of the group which formed the Foundation.” As chairman of WSPA’s Smoke and Fumes Committee at the time the APF had been created, Stewart told Hitchcock it was WSPA’s “understanding that, in diverting substantial funds to the Foundation,” the APF would “serve as the research department for the oil industry,” that it would “be of a ‘protective’ nature,” publishing “findings which would be accepted as unbiased,” whereas the industry’s own findings were seen as favorable to its interests. In short, he conveyed that WSPA did not want the APF to concern itself with refinery emissions, but should just “stick to research.” As for Hitchcock’s own role, Stewart told Hitchcock that WSPA expected the APF president to act as “the research director for the oil industry.”

      Surprised and disappointed, Hitchcock referred the matter to the foundation’s Executive Committee, requesting they consider how WSPA’s “basic misunderstanding of the Foundation’s purposes” might be resolved.

      The resolution came soon enough but not as Hitchcock had hoped. Another recently recovered set of documents, written less than a week after the meeting, shows Union Oil executive, Vance N. Jenkins, condemning the APF’s entire research program. In a memo sent to Stewart, Jenkins denigrated every single APF project except for one: its proposal to establish a “first-class public information bureau” to give the public so-called “definite facts” (approved by oil industry executives) about the smog problem. According to Jenkins, this was the “purpose for which the Foundation was established” and the only aspect of its activity he could “fully recommend.” The following day, president of Union oil and APF Trustee, Reese H. Taylor, submitted Jenkins’ damning memo to the foundation’s Executive Committee.
      Records show that WSPA’s efforts hit their target. From this point on, the oil industry exerted tighter control over the APF’s activities. At a special meeting of the Executive Committee on April 13, 1955, unnamed participants put forward a proposal for a new “scientific sub-committee” to advise on “technical matters” whose members should be selected from “organizations such as the American Petroleum Institute, the Western Oil and Gas Association.”. By July, the APF had duly installed this new Technical Advisory Committee, which included representatives from the API and Richfield Oil (BP).

      In line with Union Oil’s suggestions, APF research projects were scaled back, focusing exclusively on automobile emissions, often conducted jointly with the API. After 1955, APF-sponsored research was increasingly used to lobby County authorities against clean air regulations or to boost the oil and gas industry’s public image. APF newsletters and reports also emphasized the high cost of pollution control, arguing that regulation would have negative economic impacts, and repeated the mantra that more research was necessary before regulatory action should be taken. Additionally, from March 1956, records show that WSPA issued a series of direct requests that the APF focus exclusively on public relations instead of air pollution research.

      Finding himself increasingly sidelined to a fundraising role and at odds with WSPA’s intentions, Hitchcock resigned as president and managing director in September 1956.

      His successor, W. L. Faith, had ties to the API and would steer the foundation in line with WSPA’s demands.

      After resigning, Hitchcock moved back east, where he joined the faculty at the University of Buffalo’s engineering school and founded his own air pollution consulting firm.
      ‘Harmless’ Carbon Dioxide

      Following WSPA’s California Club intervention, APF publications reviewed by DeSmog made no further reference to CO2’s potential impact on the Earth’s climate. These subsequent APF reports also did not explain the implications of Keeling’s Caltech findings for advancing scientific understanding of the atmospheric changes caused by burning fossil fuels, even though APF members had been explicitly warned that these changes might “ultimately prove of considerable significance to civilization.” While APF publications reported some of Keeling’s findings – principally that CO2 in the L.A. atmosphere “increased mainly as a direct result of combustion” and that approximately two-thirds of this overall CO2 was “traceable to the combustion of petroleum products” – these APF reports did not mention the potential long-term impacts of fossil-fuel-generated CO2 emissions.

      Moreover, in what might be some of the earliest known examples of climate denial, APF reports that followed declared CO2 to be “innocuous.” Additionally, individual industry representatives affiliated with WSPA also denied the potential harmfulness of CO2, setting a precedent for an oil industry practice that would be repeated over the following decades.

      At the U.S. Public Health Service’s November 1958 National Conference on Air Pollution in Washington, D.C., Shell executive Charles A. Jones, a WSPA and API air pollution expert who had formerly served on the APF’s Technical Advisory Sub-Committee, publicly described CO2 as “harmless.” In stark contrast, one of the conference’s keynote speakers had earlier that same day discussed the potential climate consequences of CO2 emissions – such as global warming, the melting of polar ice caps, and rising sea levels.

      Asked about Jones’ statement, Shell told DeSmog the company had “nothing to add.”
      Legacy

      The APF disbanded at the end of 1960 without fanfare. According to its official history, the foundation had “fulfilled its mission,” despite its failure to resolve the smog problem in California. In reality, however, by 1961, air pollution regulation was expanding across the U.S., turning the oil and gas industry’s pollution-control problem into a national issue. Consequently, the industry’s national trade association, the API, became increasingly active in both air pollution research and in working to prevent emissions-limiting regulation of the oil industry.

      From the 1950s up to today, the oil and gas industry has used the playbook that it first deployed through the APF, funding apparently ‘independent’ research via third-party community groups to fight against air pollution legislation and climate action. These efforts have repeatedly stalled clean air and climate regulations. At the same time, oil and gas companies have leveraged this research spending to boost their public image as a responsible partner in the search for climate or clean air solutions, and to promote voluntary measures or technological fixes in place of legally mandated pollution controls.

      WSPA’s member companies, including BP, Chevron, ExxonMobil, and Shell, funded outright climate denial via their membership in the Global Climate Coalition (GCC), which operated from 1989 to 2001. The GCC built on the APF legacy by sponsoring its own “independent research” and using industry-funded studies to promote climate denial, lobbying the UN’s official scientific advisory body the International Panel on Climate Change (IPCC). This derailed international efforts to prevent the catastrophic impacts of climate change.

      In 1998, an API, Exxon, and Chevron-approved “Global Climate Science Communications Action Plan” included forming a Global Climate Science Data Center, which bore an even closer resemblance to the APF. According to the plan, the Center would function as “a non-profit educational foundation with an advisory board of respected climate scientists . . . staffed initially with professionals on loan from various companies and associations with a major interest in the climate issue,” who would fund research designed to “fill the gaps in climate science.”

      “Victory will be achieved when average citizens ‘understand’ (recognize) uncertainties in climate science,” announced the “Action Plan,” echoing the APF’s 1954 declaration that “while there is much we don’t know about smog, there are some definite facts which have not been made clear to the public. We should inform them fully as to all that is really known.”

      Even in the 21st century, WSPA and its member companies continue to influence public opinion and block clean air regulations and state climate initiatives through third-party front groups like Californians for Energy Independence and Californians Against Higher Taxes, which have used industry-sponsored research to battle even modest reforms. In 2014, a leaked PowerPoint presentation revealed WSPA support for more than a dozen front groups, with many still actively opposing climate policy a decade later. Last month, WSPA was named as a defendant in an Oregon climate lawsuit for its support of front groups listed in the leaked presentation. The complaint alleges that WSPA funded the front groups as part of a “multimillion dollar public relations campaign to further the oil industry’s propaganda machine.”

      Today, some 70 years after the Air Pollution Foundation’s launch, the communities surrounding Los Angeles’ refineries persistently suffer severe public health impacts from fossil fuel emissions. At the same time, the region continues to experience some of the country’s worst air quality. As a state, California is also the second-highest emitter of CO2 in the U.S.

      Nationally, oil industry-funded groups like Natural Allies for a Clean Energy Future or the Partnership to Address Global Emissions advocate for using ‘natural’ (methane) gas by sponsoring and publicizing industry-friendly research boosting gas as a climate solution.

      These new Air Pollution Foundation documents show how WSPA and its member companies played a central role in establishing the tradition of the oil industry’s deceptive tactics. Now, five major oil companies (Chevron, ExxonMobil, BP, ConocoPhillips, and Shell), as well as the API, are being sued for the use of such tactics in the landmark California v. Big Oil lawsuit, part of the landscape of litigation launched by former presidential candidate Kamala Harris. Despite functioning as a pioneer in the evolution of these tactics, WSPA has not been named as a defendant in the California suit.

      Commenting on the lawsuit, a Shell spokesperson told DeSmog that the company does “not believe the courtroom is the right venue to address climate change, but that smart policy from government and action from all sectors is the appropriate way to reach solutions and drive progress.”

      Neither WSPA nor API responded to a request for comment by DeSmog.

      https://www.desmog.com/2024/11/12/revealed-big-oil-told-70-years-ago-that-fossil-fuel-emissions-could-impact-c

  • #Yéniches 1/5 - L’éternel bras de fer

    Près de 150 #caravanes de Yéniches parcourent les routes de #Suisse romande chaque année du mois de mars au mois d’octobre. Si ces semi-nomades aiment rouler, ils peinent par contre à trouver des places où s’installer. Petite virée un soir d’été avec une quinzaine de convois pour occuper de force un terrain communal dans l’Ouest lausannois.

    https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/yeniches-1-5-l-eternel-bras-de-fer-28674178.html

    #gens_du_voyage #Roms #aires_d'accueil #nomadisme #semi-nomadisme #Lausanne #Suisse_romande
    #audio #podcast

  • Biodiversity declining even faster in ‘protected’ areas, scientists warn Cop16 | Cop16 | The Guardian
    https://www.theguardian.com/environment/2024/oct/24/biodiversity-declining-even-faster-in-protected-areas-scientists-warn-c

    Just designating key areas will not meet 30x30 target on nature loss, study says, pointing to oil drilling in parks

    Un paradoxe de plus de nos institutions. La biodiversité baisse plus vite dans les zones protégées.

  • Quand les vacances coûtent de plus en plus cher
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/10/18/quand-les-vacances-coutent-de-plus-en-plus-cher_6354763_3234.html

    Dans l’#hôtellerie, toutes gammes confondues, le prix moyen d’une nuit d’hôtel a bondi de 26 % depuis 2019, selon les données du cabinet MKG, basées sur 2 400 établissements en France. A Paris, cette hausse est plus marquée : 37 %. Une nuit dans un trois-étoiles coûte désormais 134 euros en moyenne dans le pays, contre 97 euros en 2019. Le tarif moyen d’une location sur #Airbnb, en France, a connu une augmentation de 39 % depuis 2019, selon les données extraites par le cabinet AirDNA. Quant au prix moyen d’un billet d’avion vers l’étranger, depuis la France, il s’est renchéri de 32 % entre 2017 et 2023, selon la direction générale de l’aviation civile.

    [...]

    Ces augmentations de prix ont aussi permis à certains d’améliorer leurs marges. Dans l’hôtellerie, les résultats d’exploitation ont connu une progression nette au cours de ces cinq dernières années, selon le dernier baromètre de l’industrie hôtelière réalisé par KPMG. En particulier pour les hôtels quatre étoiles et plus. Ainsi l’hôtellerie est désormais le secteur le plus recherché par les investisseurs immobiliers. D’autant que le haut de gamme semble échapper à la crise, porté par la croissance de la clientèle étrangère, et par des vacanciers peu sensibles aux hausses de prix.

    Face à ces coûts plus élevés, les Français partent moins loin, moins longtemps, moins souvent. « Mais davantage dans l’hébergement non marchand, c’est-à-dire chez la famille ou des amis », observe Didier Arino, dont le cabinet, Protourisme, réalise chaque année une enquête sur les #vacances des Français. Ainsi, dans les villages vacances VVF, les durées moyennes raccourcissent, avec « de plus en plus de séjours de quatre à cinq jours et de moins en moins de séjours d’une semaine ou plus », illustre le directeur de ce réseau, Stéphane Le Bihan. Les choix de villages se font davantage à proximité du domicile, et les clients les moins fortunés ont « disparu ». En revanche, « on récupère ceux qui allaient dans des clubs ou campings de gamme supérieure, mais qui sont refroidis par les tarifs », explique Stéphane Le Bihan. Dans ses villages situés à la montagne, les familles « prennent deux ou trois jours de forfait et, le reste du temps, font d’autres activités moins chères, de la randonnée, de la luge », raconte-t-il.

    Signe des temps, le système d’#échange de maisons, qui fait partie de cette galaxie touristique « non marchande », a le vent en poupe. #HomeExchange, 175 000 membres, enregistre une croissance de son nombre d’adhérents « de 50 % par an depuis trois ans », indique son président, Emmanuel Arnaud. Cet été, le nombre d’échanges finalisés en France a bondi de 34 % en un an. « La motivation principale est cette volonté de partir pour pas cher. Notre cœur de cible, ce sont les familles avec enfants et notamment les enseignants », précise-t-il.

  • #BALLAST • Les #mobilisations_environnementales à l’intersection des #luttes_voyageuses ?

    https://www.revue-ballast.fr/les-mobilisations-environnementales-a-lintersection-des-luttes-voyageu

    Revenant sur six années d’enquête et de vie par­ta­gée avec les habi­tants des #aires_d’accueil de « #gens_du_voyage », l’#ethnologue #Lise_Foisneau ana­lyse les consé­quences de l’incendie de #Lubrizol sur les luttes voya­geuses. Paradoxalement, les récentes #batailles_envi­ron­ne­men­tales ont jeté un voile d’ombre sup­plé­men­taire sur les mul­tiples atteintes aux droits fon­da­men­taux subies par les col­lec­tifs roma­ni et voya­geurs. Depuis la fin de la Seconde Guerre mon­diale, les « gens du voyage » n’ont ces­sé de com­battre la condi­tion qui leur est faite : inter­dic­tions de sta­tion­ne­ment, expul­sions, ter­rains dési­gnés, des­truc­tions de lieux de vie. Comment les #sciences_sociales peuvent-elles objec­ti­ver leurs #résis­tances à cet #encam­pe­ment ordinaire ?

    Un par­fum de cho­co­lat flot­tait autour de l’aire d’accueil de Saint-Menet, à Marseille, lorsque j’y allai pour la pre­mière fois en 2014. À la véri­té, ce jour-là, le vent souf­flait dans la bonne direc­tion : l’odeur pro­ve­nant de la Chocolaterie de Provence l’emportait sur une autre que je n’avais pas encore iden­ti­fiée, un effluve asphyxiant de plas­tique brû­lé. Car nuit et jour, l’usine Arkema rejette des tonnes de ben­zène, un can­cé­ro­gène avé­ré. L’aire d’accueil de Saint-Menet se trouve à moins de 500 mètres d’Arkema. Elle est sou­vent enve­lop­pée par un nuage invi­sible mais oppres­sant. Impossible d’échapper à cette odeur suf­fo­cante qui entre en vous. Je n’ai pas déce­lé ce relent toxique immé­dia­te­ment parce que mes autres sens étaient déjà assaillis. Vue et ouïe étaient satu­rées par les tour­billons venus de l’autoroute et de la voie fer­rée, cha­cune à moins de 20 mètres des cara­vanes, et par le gré­sille­ment d’un impo­sant trans­for­ma­teur élec­trique. En basse conti­nue, un bruit sem­blable à un bour­don­ne­ment pro­ve­nait d’un cir­cuit de modé­lisme pour voi­tures télécommandées.

  • #BALLAST • Les #mémoires #manouches d’Anna Lagrené Ferret

    https://www.revue-ballast.fr/les-memoires-manouches-danna-lagrene-ferret

    Il y a trois ans, nous publiions le témoi­gnage qu’#Anna_Lagréné_Ferret avait livré à l’ethnologue #Lise_Foisneau dans le cadre d’une série d’articles sur les luttes voya­geuses. Celle qui est née en 1942 alors qu’un #géno­cide tou­chait les siens, racon­tait sa vie quo­ti­dienne sur une « #aire_d’accueil » après être pas­sée, des décen­nies durant, d’un « ter­rain dési­gné » à un autre. Elle signe ces jours-ci son pre­mier livre, #Mémoires_manouches — Les miettes oubliées de la #Seconde_Guerre_mon­diale, qui paraît aux édi­tions Pétra. Dans cet extrait, elle revient sur ses jeunes années et se rap­pelle les marques lais­sées par la #guerre et les camps de concen­tra­tion dans son his­toire fami­liale.

    Les parents ne par­laient pas de la guerre. Mes parents jouaient de la #musique, ils nous fai­saient chan­ter, c’était tout, pour oublier. Des fois, ils par­laient entre eux des souf­frances qu’ils avaient eues, et j’entendais. Dans les cara­vanes, on ne pou­vait pas être sépa­rés des parents. On était cou­chés, mais on avait tou­jours ce contact. Alors, quand l’hiver les parents par­laient dou­ce­ment entre eux, on écou­tait et j’ai été trau­ma­ti­sée par tout ce que j’ai enten­du. C’est ter­rible. Ils parlent de ma tante Mirela. Elle était dans la ligne pour aller au four, pour être gazée, et il y avait des musi­ciens. Il y avait l’orchestre pour les ame­ner. Et elle, elle était dans le rang, mais il y a eu un débor­de­ment et elle n’est pas ren­trée dans la #chambre_à_gaz. Ses parents et sa famille étaient dedans, eux. Elle était toute jeune. Elle a eu un gar­çon qui a réus­si à s’échapper. J’ai enten­du cette his­toire enfant. Cette fille-là était jeune dans les camps et elle racon­tait son his­toire. On n’écoutait pas tout parce que mes parents ne vou­laient pas, mais j’ai écou­té, des petites fuites. J’étais curieuse : je com­pre­nais qu’il y avait quelque chose d’important que nos parents ne vou­laient pas nous faire savoir.

  • [Info « Splann ! »] Près de la raffinerie de Donges, un cas de leucémie chez un enfant qui interroge
    https://splann.org/raffinerie-donges-leucemie

    Les parents d’un garçon de trois ans vivant à Donges (44) veulent comprendre comment leur fils a pu contracter une grave leucémie quelques mois après la fuite d’un réservoir d’essence à la raffinerie TotalEnergies. Alertée par la famille, l’Agence régionale de santé des Pays de la Loire reste muette. L’article [Info « Splann ! »] Près de la raffinerie de Donges, un cas de leucémie chez un enfant qui interroge est apparu en premier sur Splann ! | ONG d’enquêtes journalistiques en Bretagne.

    #Pollutions #air #eau #Total_Energies

  • Des pesticides interdits retrouvés chez les enfants de la plaine d’Aunis, où se multiplient les cancers pédiatriques
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/10/12/des-pesticides-interdits-retrouves-chez-les-enfants-de-la-plaine-d-aunis-ou-

    ReportageDes familles de la campagne rochelaise ont fait analyser les cheveux et les urines de leurs enfants. Selon les informations du « Monde » et de Franceinfo, de nouveaux cas de cancers ont été identifiés dans cette zone de culture intensive. Plusieurs mineurs sont morts.

    • @monolecte et @valnum, voici le texte intégral :

      Des familles de la campagne rochelaise ont fait analyser les cheveux et les urines de leurs enfants. Selon les informations du « Monde » et de Franceinfo, de nouveaux cas de cancers ont été identifiés dans la plaine céréalière d’#Aunis. Plusieurs mineurs sont morts.

      Noé Gülbol, adolescent de 14 ans avec sweat à capuche et mèche devant les yeux se balade souvent dans les champs de blé ou d’orge pour promener son chien Punky ou faire un tour à vélo. Alors, quand il a appris la présence de pesticides dans ses cheveux et ses urines, il n’a pas vraiment été surpris : « Je savais qu’il y en aurait. A chaque fois qu’il y a des épandages, on le sent dans la maison. » Sa petite sœur, Lana, 11 ans, trouve « bizarre d’avoir ça dans [son] corps » : « Ça m’inquiète. »

      Noé et Lana habitent à Périgny (Charente-Maritime), une ville d’à peine 9 000 habitants entourée par les terres agricoles de la grande plaine céréalière d’Aunis, près de La Rochelle. Depuis une alerte du CHU de Poitiers en 2018 sur des cas de cancers pédiatriques dans la commune voisine de Saint-Rogatien (2 400 habitants) et la mort l’année suivante de Pauline, une Rogatienne de 15 ans, l’inquiétude ne fait que se renforcer sur le territoire à mesure que de nouveaux cas apparaissent.

      Aussi, à l’initiative de l’association Avenir Santé Environnement, créée en 2018 à la suite de la déclaration du cancer de Pauline, les familles de Noé, Lana et de soixante-dix autres enfants (âgés de 3 à 17 ans) de six communes de la plaine d’Aunis (Périgny, Saint-Rogatien, Montroy, Clavette, Bourgneuf et Dompierre-sur-Mer) ont fait analyser des prélèvements de cheveux et d’urine par le laboratoire de toxicologie et de pharmacovigilance d’un CHU. Les résultats seront restitués samedi 12 octobre lors d’une réunion publique après une marche organisée à La Rochelle appelant à « une véritable transition agricole » et à « un plan de sortie des pesticides de synthèse ».

      Pesticides interdits

      Le Monde et Franceinfo ont eu accès aux résultats. Quatorze molécules différentes ont été retrouvées dans les urines et quarante-cinq dans les cheveux, et jusqu’à six (dans les urines) et dix (dans les cheveux) par enfant. Tous présentent des traces de pesticides. Certains sont particulièrement préoccupants. Ainsi du phtalimide, détecté dans les urines de plus de 15 % des enfants : cette molécule est le produit de la dégradation du folpel, un fongicide classé cancérogène, mutagène, et reprotoxique possible par l’Agence européenne des produits chimiques. Ainsi, également de la pendiméthaline, présente dans 20 % des prélèvements capillaires. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) associe cet herbicide très utilisé pour les cultures céréalières à des risques de cancer (pancréas et colorectal).

      Parmi ces substances figurent aussi des pesticides interdits. Certains sont vraisemblablement liés à un usage domestique comme le fipronil, insecticide interdit en agriculture depuis 2013 mais autorisé en usage vétérinaire comme antiparasitaire (puces, tiques…). D’autres, en revanche, semblent en lien direct avec des pratiques agricoles passées ou actuelles. Ainsi de l’atrazine, herbicide interdit depuis 2004 en raison de son potentiel perturbateur endocrinien et neurotoxique ou du dieldrin, un insecticide interdit depuis les années 1970 en raison de son potentiel cancérogène mais très persistant dans l’environnement.

      L’interprétation toxicologique des résultats a été confiée à Laurence Huc, directrice de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. La toxicologue attire l’attention sur la présence de plusieurs insecticides néonicotinoïdes interdits et en particulier de l’acétamipride, dont les effets neurotoxiques pour le développement du cerveau sont signalés depuis 2013 par l’EFSA. « En retrouver dans des urines d’enfants, c’est très inquiétant », alerte Laurence Huc.

      L’acétamipride et son métabolite (issu de sa dégradation dans l’organisme) ont été détectés dans les urines de douze enfants (17 %). Les niveaux de concentration sont particulièrement élevés chez les plus jeunes et davantage s’ils habitent à proximité des champs. « C’est très rare de retrouver cette molécule dans les urines car elle s’élimine très vite, commente Laurence Huc, c’est le signe d’une exposition aiguë quelques jours avant les prélèvements, tous réalisés le même jour en avril. » La toxicologue écarte la piste d’une contamination alimentaire : « Les enfants concernés sont scolarisés dans sept écoles, il est peu probable qu’ils aient mangé les mêmes aliments. » Elle privilégie l’hypothèse d’un épandage. Chercheur au CNRS et grand spécialiste des néonicotinoïdes, Jean-Marc Bonmatin évoque de « probables usages illégaux » : l’acétamipride reste autorisé en Europe, mais il est interdit en France depuis 2018. Contactée, la chambre d’agriculture de Charente-Maritime n’a pas répondu à nos sollicitations.

      A l’instar de l’acétamipride, une dizaine de pesticides dont le folpel et la pendiméthaline ont également été retrouvés dans les analyses d’air réalisées par l’observatoire de la qualité de l’air de Nouvelle-Aquitaine à partir du capteur installé sur la commune de Montroy, au cœur de la plaine céréalière d’Aunis. Le président d’Avenir Santé Environnement, Franck Rinchet-Girollet, réclame « une enquête pour déterminer l’origine de ces pesticides dangereux dont certains sont interdits ». Contactée, l’agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine ne souhaite « pas commenter des études civiles non scientifiquement prouvées ». « Depuis 2018, il y a une alerte sanitaire sur des excès de cancers pédiatriques, c’est scandaleux que ce soit à une association de faire du biomonitoring, fulmine Laurence Huc. Et le problème s’aggrave avec de nouveaux cas chaque année. »

      La Ligue contre le cancer finance depuis 2018 une étude pilotée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et le registre des cancers de Poitou-Charentes sur les cancers à Saint-Rogatien et à Périgny. Selon nos informations, le nombre de cas est passé de six sur la première période étudiée (2008-2015) à dix entre 2008 et 2020 (dernière année pour laquelle les données sont disponibles). Chaque publication confirme un « excès de risque » de cancers pédiatriques à Saint-Rogatien. « Tous les ans on arrive à la même conclusion : le nombre de cas de cancers d’enfants à Saint-Rogatien est plus de quatre fois supérieur à la moyenne attendue. C’est énorme », réagit Jean-Marie Piot, président de la Ligue contre le cancer en Charente-Maritime.

      « On empoisonne nos enfants et rien ne change »

      Selon nos informations, au moins cinq autres cas ont été identifiés depuis la dernière actualisation de l’étude : deux à Périgny, deux en 2024 à Bourgneuf et un autre dans la commune de La Jarrie. A La Jarrie, un adolescent est mort en début d’année. Périgny a enterré en juin un garçon de 4 ans quelques mois après la déclaration de sa maladie. La commune avait déjà pleuré la disparition d’Antoine, mort à 13 ans en mars 2022.

      Antoine a été emporté en moins d’un an par un gliome du tronc cérébral, une tumeur du système nerveux central. « Que moi j’aie un cancer à 50 ans à cause de la cigarette, d’accord, mais qu’un enfant ait un cancer à 13 ans, ce n’est pas normal, c’est insupportable, témoigne pour la première fois sa mère, Joëlle, qui souhaite conserver l’anonymat. Je suis en colère car on sait mais on ne fait rien. On empoisonne nos enfants et rien ne change. L’agriculture doit servir à nourrir la population et non à tuer ses enfants. »

      Dès 2013, une expertise collective de l’Inserm a mis en évidence un lien entre l’exposition aux pesticides et plusieurs cancers pédiatriques dont celui d’Antoine. Les cancers pédiatriques à Saint-Rogatien, Joëlle et son époux en avaient « entendu parler de loin » : « On était passés à l’eau en bouteille et on cultivait un potager bio. Je pensais protéger mes enfants et maintenant je me demande si ce n’est pas moi qui ai empoisonné mon fils avec toute cette terre polluée. » Joëlle raconte avoir quitté la banlieue parisienne il y a vingt ans pour s’installer à Périgny en « pensant offrir une meilleure vie à ses enfants ». La famille s’est installée à La Rochelle après le décès d’Antoine. Aujourd’hui, Joëlle « regrette de ne pas avoir déménagé plus tôt ».

      « Tous les ans, il y a de nouvelles alertes »

      Franck Rinchet-Girollet, lui, a quitté Dompierre pour Vérines, dans la plaine d’Aunis. Son fils de 7 ans est en rémission d’un cancer depuis cinq ans. Le prochain examen médical est fixé le 15 octobre : « On vit toujours dans l’angoisse d’une rechute. » Longtemps chauffeur de bus pour la régie de La Rochelle, il laissera bientôt la présidence d’Avenir Santé Environnement : il a accepté en septembre de devenir attaché parlementaire du nouveau député écologiste de la circonscription, l’agriculteur Benoît Biteau. « Est-ce que les cancers pédiatriques ont un lien direct avec l’exposition aux pesticides ? C’est aux autorités sanitaires de répondre. Mais il n’y a pas de réaction alors même que, tous les ans, il y a de nouvelles alertes. »

      En 2021, un captage d’eau potable est fermé sur la commune de Clavette après la découverte de concentrations élevées de chlortoluron, herbicide très utilisé sur les céréales et cancérogène suspecté. En 2022, des niveaux jamais enregistrés en France de prosulfocarbe sont mesurés dans l’air de la plaine d’Aunis : l’agglomération de La Rochelle demande en vain au gouvernement un moratoire pour cet herbicide massivement utilisé pour traiter les céréales d’hiver.

      En 2023, l’agglomération est obligée de fermer quinze points de captage d’eau dans la plaine d’Aunis après la découverte de chlorothalonil, un produit de dégradation d’un fongicide interdit depuis 2020. En 2024, l’eau du robinet est de nouveau « non conforme » après un pic de pollution du fleuve Charente, principale ressource en eau potable de l’agglomération, au fosétyl, un traitement fongicide utilisé contre le mildiou, en particulier dans le vignoble du Cognaçais.

      Maire (sans étiquette) de Périgny, Marie Ligonnière a assisté aux obsèques du petit garçon de 4 ans en juin : « C’est tabou la mort d’un enfant », souffle-t-elle. Elle dit éprouver à la fois un sentiment de « révolte » et d’« impuissance ». Mardi 8 octobre, elle a transmis un nouveau signalement à l’ARS. Il concerne cette fois des adultes. Un administré lui a envoyé un mail mentionnant « quatre cancers, une tumeur cérébrale, deux Alzheimer, une sclérose en plaques » dans un rayon de 50 à 100 mètres, en bordure de champs, dont quatre décès. « De quels leviers je dispose en tant qu’élue ?, interroge Marie Ligonnière. On demande des moratoires sur les pesticides, mais on n’a aucun soutien au niveau national. Au contraire, le gouvernement détricote le plan Ecophyto. »

      Les demandes de la population s’affichent aussi, à la bombe, sur un entrepôt agricole à l’abandon : « Stop glyphosate ! Assassins de la terre ! » En 2023, la communauté d’agglomération de La Rochelle avait lancé une médiation inédite pour tenter de renouer le dialogue entre agriculteurs et riverains. Elle s’est achevée au bout de trois mois sur un échec et le saccage de la propriété d’un responsable de Nature Environnement 17 par des agriculteurs. Des comités de pilotage « pesticides et voisinage » se poursuivent malgré tout. Marie Ligonnière continue d’y participer : « Le problème, ce ne sont pas les agriculteurs, qui sont les premières victimes des pesticides et qu’il faut accompagner vers un nouveau modèle, mais leurs représentants qui martèlent toujours le même credo : pas de changement sans produit de substitution. »

      Parmi les très rares avancées arrachées, une application est censée permettre depuis avril aux agriculteurs de prévenir les riverains avant un épandage. Sur la vingtaine d’exploitants agricoles de cinq communes de la plaine d’Aunis concernées par ledit comité de pilotage, un seul l’a téléchargée : pour l’heure, il n’a déclaré aucune parcelle.

      #industrie_agro-alimentaire #céréales #agriculture #épandages #Périgny #Charente-Maritime #Saint-Rogatien #Avenir_Santé_Environnement #plaine_d’Aunis #phtalimide #folpel #pendiméthaline #herbicide #fipronil #insecticide #atrazine #dieldrin #acétamipride #toxicité #pollution #épandage #néonicotinoïdes #Montroy #biomonitoring #cancers_pédiatriques #La_Jarrie #santé #santé_publique #gliome #tumeur #chlortoluron #eau_potable #eau #contamination #prosulfocarbe #air #moratoire #Charente #fosétyl #Cognaçais #décès #mort #plan_Ecophyto #Ecophyto #glyphosate #résistance #impuissance

  • 40 grands sous-traitants français d’Airbus et de Safran en risque de défaillance
    https://www.usinenouvelle.com/article/40-grands-sous-traitants-francais-d-airbus-et-de-safran-en-risque-de-

    Assis sur le tas d’or du carnet de commande historique d’Airbus, les acteurs de la filière aéronautique ne parviennent pas vraiment à en tirer profit. Environ 40 grands sous-traitants du secteur – sur les 200 répertoriés – sont en risque de défaillance (avec une capacité d’autofinancement insuffisante et un endettement élevé) selon une récente étude confidentielle de la Banque de France. Des conclusions – basées sur les bilans financiers de 2023 – en partie partagées auprès de L’Usine Nouvelle par le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS). En 2022, la Banque de France en comptabilisait « seulement » 26 dans cette situation. 30% de ces grands fournisseurs ont en outre essuyé des pertes en 2023. Près de 20% des principaux sous-traitants de l’avionneur Airbus et du motoriste Safran se trouvent ainsi en grande difficulté financière. Et aucun signe de franche amélioration ne pointe à l’horizon.

    Ces acteurs sont pris dans une spirale de croissance insuffisamment rentable dont ils peinent à s’extraire depuis la pandémie. « La situation est préoccupante mais pas alarmante », tempère Didier Kayat, le président du groupe de ces grands sous-traitants, le GEADS, et par ailleurs directeur général de Daher. Si l’étude de la Banque de France pointe du doigt des situations de surendettement, le dirigeant souligne a contrario une tendance à l’amélioration de l’excédent brut d’exploitation des entreprises du GEADS.

    La réindustrialisation oui, mais sans #ruissellement sur les sous-traitants.

  • Birmanie : Airbus impliqué dans l’armement de la junte militaire
    https://disclose.ngo/fr/article/birmanie-airbus-implique-dans-larmement-de-la-junte-militaire

    Le leader mondial de l’aéronautique est actionnaire d’une société chinoise qui livre à l’armée birmane des avions utilisés pour bombarder la population civile, révèlent les ONG Info Birmanie et Justice For Myanmar, en partenariat avec Disclose. Par ce soutien financier, Airbus enfreint l’embargo européen sur les armes, au risque de se rendre complice de crimes de guerre. Lire l’article

  • Air Quality #Stripes

    This website shows the concentration of particulate matter air pollution (PM2.5) in cities around the world. Very few historical observations of PM2.5 exist before the year 2000 so instead we use data produced from a mix of computer model simulations and satellite observations.

    For the most recent years (2000-2021) we use a dataset that combines ground-level and satellite observations of PM2.5 concentrations from Van Donkelaar et at (2021, V5 0.1 degree resolution), this dataset can be found here.

    Satellite observations of PM2.5 aren’t available for the years before 1998, so instead we take the historical trend in air pollution concentrations from computer models (Turnock 2020); publicly available model data was taken from the Coupled Model Intercomparison Project (CMIP6) which is made freely available via the Earth System Grid Federation (ESGF), these are the climate models used for the IPCC assessment report. We used data from the UKESM submission to CMIP (data is here). The historical concentrations for the UKESM model are calculated using changes in air pollutant emissions obtained from the Community Emissions Data System (CEDS) inventory developed by Hoesly et al, 2018 and used as input to CMIP6 historical experiments.

    Modelling global concentrations of pollutants is very challenging, and models are continuously being evaluated against observations to improve their representation of physical and chemical processes. Previous research has shown that the CMIP6 multi-model simulations tend to underestimate PM2.5 concentrations when compared to global observations (Turnock et al., 2020). To address this issue and to ensure a smooth time series between the model and satellite data, we take the following steps: for each city, we first calculate a three-year (2000-2002) mean of the satellite data for that city. Next, we calculate the three-year (2000-2002) mean of model concentrations for the same city. The ratio between these values represents the model’s bias compared to observations. We then adjust (or “weight”) the model values using this ratio. This is a similar approach to that taken by Turnock et al. (2023) and Reddington et al. (2023).

    Because so few historical observations of PM2.5 exist, so it is challenging to evaluate how good this approximation is, but in our approach the historical trend is taken from the computer model and the values are informed by the satellite.

    This is the first versions of the Air Quality Stripes, they will be updated in the future as improved model simulations and observations become available. We welcome comments and suggestions for improvements!

    The data used to create these images is here: https://zenodo.org/records/13361899

    https://airqualitystripes.info

    #qualité_de_l'air #visualisation #données #statistiques #air #pollution_de_l'air #pollution #villes

    ping @reka via @freakonometrics

    • merci ! ça a l’air alléchant, …

      je vois que tu mentionnes Airtable, j’avais été voir, rapidement, mais ce que j’ai vu ne m’a pas convaincu

      sur les bases de données, #DuckDB a été signalé ici récemment et ce que j’en ai vu - tout aussi rapidement - m’a paru intéressant (je ne crois pas qu’il y ait d’ouverture vers la carto contrairement à ce qui est présenté pour Heurist)

      avec tout ça, je reste un gros utilisateur d’Excel…

    • Des collègues ingénieur·es à Pacte sont en train de prendre en main Heurist et sont très content·es pour l’instant. Moi, je n’ai pas encore vraiment pris le temps de vraiment regarder... car du peu que j’ai vu, pour le paramétrage c’est quand même pas si easy que ça... mais ça a l’air bien, une fois le « chateau » construit...

      Pour airtable, je l’ai utilisé une seule fois, je trouve bien pour éviter les erreurs notamment si on travaille à plusieurs sur une table (contrairement à excel), mais la version gratuite ne permet pas de mettre beaucoup de données...

      Duck BD, je découvre, je regarde ! Merci !

  • Le gouvernement argentin de Javier Milei « veut effacer l’histoire » de la dictature - Le Temps
    https://www.letemps.ch/monde/ameriques/le-gouvernement-argentin-de-javier-milei-veut-effacer-l-histoire-de-la-dicta
    https://letemps-17455.kxcdn.com/photos/94e42812-5cab-4aa1-b4b5-be5be3a29ccb/medium

    En démantelant mercredi la Commission nationale pour le droit à l’identité (Conadi), l’organisme chargé des enquêtes sur les enfants disparus et volés pendant la dictature, le gouvernement de l’Argentine vient de porter un coup supplémentaire au processus vérité et justice enclenché après la restauration de la démocratie en 1983. C’est par un décret que Javier Milei a décidé de dissoudre cette entité travaillant main dans la main avec les célèbres Grands-mères de la place de Mai qui tournaient en rond sur la place du même nom pour exiger du gouvernement des informations sur leurs proches disparus. Organisme du pouvoir exécutif, la Conadi fut créée en 1992 pour se conformer à la Convention des droits de l’enfant qui lui garantit le droit à l’identité. En 2004, le président Néstor Kirchner signa alors un décret donnant à la Conadi l’accès à tous les dossiers et archives de l’état pouvant lui permettre de trouver des bébés volés.