#al-hoceima

  • Maroc : à la barre, le leader du mouvement #Hirak dénonce un « procès politique »
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/04/10/maroc-a-la-barre-le-leader-du-mouvement-hirak-denonce-un-proces-politique_52

    Le leader du mouvement de protestation qui a agité en 2017 la ville marocaine d’#Al-Hoceima, Nasser #Zefzafi, a fustigé lors de sa première audience publique, lundi 9 avril, un « procès politique par excellence », et rejeté toute intention séparatiste.

    Nasser Zefzafi, 39 ans, a été emprisonné en mai 2017 après avoir interrompu le prêche d’un imam hostile au mouvement social du Hirak, qui secouait alors une partie du nord du pays. Poursuivi notamment pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat », il risque en théorie la peine capitale.

    Il est l’un des derniers des 54 militants ou sympathisants du mouvement appelés à la barre pour un procès-fleuve qui s’est ouvert mi-septembre devant la chambre criminelle près la cour d’appel de Casablanca.
    […]
    Pour sa défense, le meneur du mouvement s’est référé à la Constitution marocaine, qui « autorise les manifestations pacifiques », mais a également eu recours à des discours prononcés en 2017 par le roi et dans lesquels celui-ci s’était montré sévère par rapport à la classe politique. « [Son] message est le même que celui du Hirak […] et ce procès va à contre-courant des discours du roi », a déclaré avec satisfaction M. Zefzafi, rarement interrompu par le président de la cour.

    #Rif

  • Le pouvoir marocain ébranlé par un an de révolte dans le #Rif
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/10/26/le-pouvoir-marocain-ebranle-par-un-an-de-mouvement-social_5206040_3212.html

    C’est le dernier rebondissement d’un mouvement qui secoue le Maroc depuis un an et dont les répercussions vont bien au-delà d’une crise locale. Le roi Mohammed VI a limogé, mardi 24 octobre, plusieurs responsables politiques dont trois ministres. Selon le communiqué royal, la décision a été prise après la remise d’un rapport faisant état de « dysfonctionnements » dans un programme de développement destiné à la ville d’#Al-Hoceima, épicentre d’une contestation qui empoisonne le pouvoir depuis octobre 2016.

    Les remaniements ministériels ne sont pas exceptionnels dans le royaume, mais celui-ci détone par le nombre de personnes concernées et leur importance. Il concerne notamment Mohamed Hassad, ministre de l’éducation et ancien ministre de l’intérieur, un technocrate considéré comme proche du palais royal. L’annonce a été qualifiée de « séisme politique » par l’hebdomadaire marocain TelQuel. « Un remaniement de cette ampleur, c’est la première fois que cela arrive depuis le début du règne de Mohammed VI [en 1999], souligne le journaliste politique Abdellah Tourabi. C’est un signal perçu par beaucoup de gens comme positif dans le sens où il montre que la reddition des comptes touche tout le monde. Ça illustre aussi la volonté de se réconcilier avec Al-Hoceima. »

    #hirak

  • Au Maroc, les délicats procès des militants du #Hirak
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/10/06/au-maroc-les-delicats-proces-des-militants-du-hirak_5196989_3212.html

    Les autorités marocaines ont fait taire la rue à #Al-Hoceima, mais les procès de militants qui s’ouvrent sont une nouvelle épine dans le pied du pouvoir. Mardi 3 octobre, une deuxième audience s’est tenue devant la cour d’appel de Casablanca pour juger une vingtaine de militants et sympathisants du Hirak, le nom donné au mouvement de contestation sociale né en octobre 2016 dans la région du Rif (nord).

    Depuis le mois de mai, date de début des arrestations, plus de 300 personnes ont été interpellées. Selon un rapport de l’ONG Human Rights Watch (HRW), au 5 septembre, 216 personnes étaient toujours derrière les barreaux : à Casablanca, 47 sont en attente de jugement ; à Al-Hoceima, 169 sont en attente de jugement ou déjà condamnées. Les verdicts qui tombent sont parfois durs. Le 30 août, neuf manifestants ont été condamnés à des peines allant d’un an à vingt ans de prison ferme. La plus sévère a été prononcée contre un garçon de 18 ans, condamné pour l’incendie d’une résidence policière qui n’avait pas fait de victime, mais avait frôlé le drame selon les autorités.

  • Maroc : mort d’un manifestant blessé à #Al-Hoceima
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/08/08/maroc-un-manifestant-blesse-a-al-hoceima-meurt-apres-trois-semaines-dans-le-

    Un manifestant du mouvement de contestation qui secoue la région du Rif, dans le nord du Maroc, blessé à la tête après des heurts avec les forces de l’ordre le 20 juillet, a succombé mardi 8 août à ses blessures, a-t-on appris de source officielle. Il s’agit du premier manifestant tué depuis que la contestation a éclaté, en octobre 2016.

    Imad Atabi était plongé dans le coma depuis sa blessure à la tête le 20 juillet, lors d’affrontements dans la ville d’Al-Hoceima, dans le Rif, entre forces de l’ordre et manifestants lors d’une marche interdite et réprimée par les autorités. La nature de la blessure à la tête d’Imad Atabi n’a jamais été précisée de source officielle, mais les membres du mouvement de contestation dans le #Rif ont affirmé qu’il avait été touché par une grenade lacrymogène tirée par les forces de l’ordre.

  • Au Maroc, la police se retire du centre-ville d’Al-Hoceima
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/07/04/au-maroc-la-police-se-retire-du-centre-ville-d-al-hoceima_5155522_3212.html

    Les forces de l’ordre ont commencé dès le début de la semaine à se retirer « progressivement » des centres d’#Al-Hoceima et Imzouren, deux villes du nord du Maroc secouées par un mouvement de contestation depuis huit mois, selon des sources concordantes.

    Les premiers retraits ont été effectués « progressivement à Imzouren et à la place Mohammed-VI à Al-Hoceima », selon le nouveau gouverneur de la province, Fouad Chourak, qui s’est exprimé, lundi 3 juillet, devant la presse.

    « Ce sont des signaux profonds, j’espère qu’ils seront reçus par chacun. (…) Le retrait se fera par étapes », a poursuivi M. Chourak, disant suivre les « directives » du roi pour « garantir les libertés ». « Si les protestataires réagissent positivement à ces signaux, d’autres suivront, dans le même sillage. La confiance et la sécurité sont liées (…) jusqu’à un retour à la situation normale », a-t-il promis.

    #hirak #Rif