• Inflation : les prix de l’alimentation flambent, les Français modestes mangent moins
    https://www.leparisien.fr/economie/consommation/inflation-les-prix-de-lalimentation-flambent-les-francais-modestes-mangen

    Les arbitrages ne se font plus sur une sortie au cinéma ou sur l’achat d’une nouvelle tenue. Désormais, les ménages modestes n’ont plus d’autre choix que de couper… dans les repas. Selon une étude de l’Ifop* pour la Tablée des chefs, consacrée à la précarité alimentaire, réalisée auprès de ceux qui gagnent le smic ou moins, et que nous dévoilons en exclusivité, 79% d’entre eux ont réduit leurs achats alimentaires.
    Les conséquences sont très nettes dans l’assiette : un peu plus de la moitié des sondés (53 %) assurent qu’ils ont réduit les portions et 42 % qu’ils ont même supprimé un repas comme le petit-déjeuner, le goûter ou le dîner.
    Et s’ils en sont arrivés là, c’est à cause de l’inflation qui frôle les sommets depuis des mois. La hausse des prix atteint selon l’Insee 5,6 % en mars sur un an après un pic à 6,3 % en février

    Mais dans les rayons, l’envolée des étiquettes est bien plus forte : « Dans les grandes surfaces, les produits transformés, industriels, avec des emballages et beaucoup de plastique, connaissent une inflation de 15 % alors que les prix des matières premières sont en hausse de seulement 5 % », décrypte Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste au BDO.
    Au moment de passer à la caisse, ils sont donc de plus en plus nombreux à renoncer à certains produits. « Cela fait déjà plusieurs mois qu’ils ont adapté leurs achats face à l’inflation mais la hausse des prix de l’alimentation de ces derniers temps a été le coup de grâce, estime Jérôme Fourquet, le directeur du département opinion publique à l’Ifop. Désormais, ce sont sur les besoins essentiels que se font les arbitrages d’une partie des Français. »
    Tous les profils modestes sont concernés : étudiants, retraités, familles, célibataires… Seul dénominateur commun, le niveau de revenus de ces Français, travailleurs pauvres ou bénéficiaires des minima sociaux.
    « Cette catégorie, qui gagne le smic ou moins, représente environ 30 % des Français, poursuit Jérôme Fourquet. Ils ne réduisent pas forcément les quantités de nourriture à tous les repas mais cela revient régulièrement. La dernière alarme en termes de crise de la consommation avait été tirée par les Gilets jaunes, un public un peu plus aisé, qui n’arrivait plus à s’offrir de petits plaisirs. Là, c’est une population encore plus modeste qui a épuisé tous les arbitrages et est obligée de réduire les produits de base. »

    Un ras-le-bol général, avant une crise sociale ?
    Leur situation ne devrait pas s’améliorer avant plusieurs mois. « Les produits transformés ont été renégociés à la hausse en mars, précise Anne-Sophie Alsif. Ils vont donc rester très haut, au moins jusqu’aux prochaines négociations commerciales. » Sauf si industriels et distributeurs se remettent autour de la table pour ouvrir de nouvelles négociations, comme vient de le réclamer Bercy sans imposer de calendrier.
    Faut-il donc craindre une crise sociale si la situation perdure ? Dans « les cortèges de la réforme des retraites, on sent un ras-le-bol général. La réforme est la goutte d’eau d’un malaise plus global, s’inquiète Jérôme Fourquet. Aujourd’hui en France, la structure sociale est très fragilisée et l’on sent bien qu’un événement quasi anodin, une petite phrase ou un appel lancé sur les réseaux sociaux pourrait attiser la colère. »

    #alimentation #inflation #restriction #pauvres

    • Inflation : les effets néfastes sur la santé de ces ménages contraints de moins manger
      https://www.leparisien.fr/societe/inflation-les-effets-nefastes-sur-la-sante-de-ces-menages-contraints-de-m

      Élèves qui viennent en classe le ventre vide, patients qui ne peuvent plus payer fruits et légumes… Médecins et infirmières scolaires s’inquiètent des conséquences de l’inflation sur l’équilibre alimentaire des ménages modestes.

      En Seine-Saint-Denis, les élèves qui sautent un repas, « ce n’est pas nouveau », soupire Rachel, prof dans un collège de Montreuil. Dans sa classe, un tiers des ados « arrivent sans petit-déjeuner », chiffre-t-elle au doigt mouillé. Problème : « C’est de pire en pire. l’inflation est en train de faire grimper cette part de gamins », souffle l’enseignante.
      « Je ne suis pas étonnée, réagit Camille, infirmière dans un groupe scolaire du sud de la France. J’ai à peu près 650 élèves sous ma responsabilité, de milieux sociaux plutôt défavorisés, et j’en vois de plus en plus souvent qui ont faim. Je les reconnais d’emblée : ils sont pâlots. Ils viennent aussi parce que, dans mon cabinet, il y a des bonbons, du sucre, des barres de céréales. » Sur une classe de vingt-cinq, « vous en avez au moins cinq qui n’ont pas déjeuné le matin », indique un chef d’établissement de région parisienne.
      Résultat : « Des malaises, des élèves atones, cela arrive tous les jours ! »
      Même son de cloche chez Paul, prof dans un collège REP + de l’Oise. Il a aussi noté que « des gamins qui venaient avec un goûter ne le font plus » — même s’il précise ne pas savoir si c’est à cause de la hausse des prix alimentaires. Depuis peu, il a pris l’habitude d’apporter un gros paquet de bonbons au chocolat en cours, qu’il pose sur son bureau. « Je dis que les gourmands peuvent piocher. Mais je sais que ceux qui le font, c’est surtout parce qu’ils sont venus en classe le ventre vide. »
      Le sujet fait causer dans le cabinet de Jean-Marc Aydin, médecin généraliste à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis).
      « Tous les jours, les gens se plaignent de la hausse des prix, surtout des fruits et légumes. Clairement, certains ne peuvent pas s’en payer puisqu’ils n’arrivent même plus à me régler le tiers payant. Il y a quelque temps, j’avais un refus de carte bancaire par mois, développe le praticien. Aujourd’hui c’est un ou deux… par jour !
      Même les dépenses de santé ce n’est plus possible, alors
      l’alimentation…

      Que risque-t-on en ne mangeant pas assez de fruits et de légumes, ou en remplaçant certains produits par d’autres de moins bonne qualité ? « Cela a une grosse incidence » sur la santé, « au moins à long terme », indique Jean-Marc Aydin, confirmant ainsi les craintes de 67 % des personnes interrogées dans l’étude Ifop. Concrètement, cela peut contribuer à l’apparition de « maladiescardiaques, d’obésité, de diabète et de certains types de cancers ».

  • Die deutsche Wirtschaft zeigt sich besorgt : Ursula von der Leyen auf dem Weg nach China
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/die-deutsche-wirtschaft-zeigt-sich-besorgt-ursula-von-der-leyen-emm

    Cet article souligne le résultat des observations qu"on fait depuis le début de la crise ukrainienne : Le conflit à la base de la guerre dans le pays est la rivalité entre l’impérialisme états-unien et ses rivaux russes et chinois. Les peuples avec leurs hommes et femmes sans égard des classes sociales en payent le prix. En soutenant la politique favorisant les intérêts de l’industrie militaire des USA les défenseurs fanatiques de la primauté transatlantique sont en train de détruire l’avenir des peuples sous les régimes appartenant à l’OTAN.

    On se rappelle que les guerres n’éclatent pas. On les fait, pour de bonnes raisons. Les peuples finissent toujours par comprendre que ses maîtres les ont sacrifié. C’est en ces moments que les peuples se révoltent. C’est le moment quand se font les révolutions.

    Noublions jamais le rôle qu’ont choisi les social-démocrates allemands en 1918. En s’alliant avec les industriels contre le peuple ils ont préparé l’ascension des nazis et la deuxième guerre impérialiste allemande. Là c’est une chrétienne-démocrate allemande assisté par son chancelier social-démocrate qui nous entraîne dans le bourbier ukrainien. L’histoire a montré en 39-45 que c’est une entreprise vouée à l’échec.

    5.4.2023 von Ramon Schack - Heute reist Ursula von der Leyen mit Emmanuel Macron nach China. Vermutlich will sie der Volksrepublik die Leviten lesen. Europa macht sich damit lächerlich. Ein Gastbeitrag.

    EU-Kommissionspräsidentin Ursula von der Leyen wird heute in die Volksrepublik China reisen. Das wird sie gemeinsam mit dem französischen Präsidenten Emmanuel Macron tun, der ursprünglich alleine zu reisen gedachte, auch um in aller Ruhe mit dem Generalsekretär der Kommunistischen Partei Xi Jinping über Möglichkeiten zur Beendigung des Ukraine-Krieges zu sprechen. Ob das noch so gelingen wird, bleibt fraglich. Denn von der Leyen hatte bereits deutlich gemacht, dass sie das Zwölf-Punkte-Papier der Chinesen zur politischen Lösung des Ukraine-Konflikts in Gänze verdamme. Die USA verlangen von der EU, mit Blick auf die Infragestellung der eigenen globalen Hegemonie durch Pekings Aufstieg, gemeinsam einen neuen Kalten Krieg gegen Peking zu starten.

    Dieses für Europa gefährliche Unterfangen, welches nicht nur den Weltfrieden, sondern die politische und ökonomische Stabilität des Kontinents ernsthaft gefährdet, wird von der EU-Kommission ohne großes Hinterfragen umgesetzt.

    Beziehungen zwischen EU und China

    Jenseits des Rheins sind die Franzosen sicherlich die weit profunderen Denker, wenn es um die Bereiche „Geopolitik und historische Perspektiven“ geht. Gerade im direkten Vergleich zu den Deutschen stehen die Franzosen besser da, besser als die Beamten in Deutschland, wo es im politischen Berlin einfach an Kompetenz fehlt.

    Eine außenpolitische Kooperation zwischen Paris und Berlin findet kaum statt. Olaf Scholz zeigt den Franzosen regelmäßig die kalte Schulter. Paris will daher die Positionen der EU-Kommission aufwerten. „Wir kommen nicht als uneinige Staaten, sondern mit einer europäischen Perspektive“, hieß es im Élysée-Palast.

    Es schwingt die Absicht mit, diplomatisch zu beschwichtigen. Denn der Besuch von der Leyens in Indien im vergangenen Jahr wurde von einem politischen Kommentator dort mit einem „Elefanten in einem Porzellanladen“ verglichen. Überhaupt scheint die Kommissionspräsidentin auf Krawall gebürstet zu sein, zumindest wenn es um die Beziehungen der EU zur Volksrepublik China geht.
    Von der Leyen als Handelshemmnis

    Lässt man die geopolitischen Realitäten außer Acht und versucht, die Aussagen ernst zu nehmen, die von der Leyen vor ihrer Abreise nach China getätigt hatte, kann man den Eindruck gewinnen, China sei eine Art Kolonie des Westens und die EU die aufstrebende Supermacht der Zukunft.

    So warf von der Leyen schon vergangene Woche der Volksrepublik vor, eine „alternative Vorstellung der Weltordnung“ zu repräsentierten, als sei das ein Verbrechen – und verkündete eine Neuausrichtung der EU-Politik gegenüber den Chinesen. Vor allem die Wirtschaftsbeziehungen sollen nach den Vorstellungen der Politikerin gründlich angegangen werden, sodass führende Vertreter der deutschen und europäischen Wirtschaft dieses Vorgehen mit großer Besorgnis betrachten und hinter vorgehaltener Hand die Person Ursula von der Leyen als „Handelshemmnis schmähen“.

    Nach den Vorstellungen von der Leyens sollten künftig nicht bloß chinesische Investitionen innerhalb der EU, sondern zusätzlich Investitionen von EU-Firmen in der Volksrepublik China genehmigungspflichtig sein und auch verboten werden können.

    Diese angekündigten Eingriffe, welche nicht gerade nach unternehmerischer Freiheit klingen, denen sich die EU-Kommission angeblich verpflichtet fühlt, lösen bei Unternehmern in den EU-Mitgliedsstaaten große Besorgnis aus. Ein mittelständischer Unternehmer aus Bayern äußerte in diesem Zusammenhang in einem Rundfunk-Interview kürzlich Folgendes: „Können wir eigentlich nicht so agieren wie damals, als wir nach dem Zweiten Weltkrieg eine führende Industrienation geworden sind, mit Warenhandel, Investitionen? Oder wollen wir weiter und nur aus Untergangspanik aggressiv durch den Porzellanladen wüten?“

    Von der Leyen bietet darauf keine Antworten, betont aber, dass sie eine vollständige Entkopplung („decoupling“) von China im Auge habe (wie es in den Vereinigten Staaten gefordert, aber dort selbst nicht praktiziert wird). Dafür erklärte die EU-Kommissionspräsidentin, der Aufstieg der Volksrepublik habe einen „entscheidenden Moment der Weltpolitik“ herbeigeführt, der von der EU „den gemeinsamen Willen“ fordere, „geschlossen zu reagieren“.

    Peter Sloterdijk: Klima muss man retten, aber bitte Männer nicht zu Accessoires herabstufen

    Brüssel im Schlepptau Washingtons

    Um was für einen „Moment der Weltpolitik“ es hier geht, erläuterte von der Leyen nicht, denn wie üblich blieben ihre geopolitischen Analysen schwammig. Trotz gegenteiliger Behauptungen beugt sich die EU-Kommission hier dem massiven Druck Washingtons, da der Einfluss der USA in Brüssel in den vergangenen zwölf Monaten massiv angewachsen ist.

    Bisher war die Politik im Schlepptau Washingtons für Brüssel alles andere als gewinnbringend in Asien, sondern stellte das Scheitern eines groß angelegten strategischen Entwurfes dar.

    Ende vergangenen Jahres ist es der EU nicht gelungen, den Verband südostasiatischer Nationen (Asean) zu einer gemeinsamen Verurteilung von Moskaus Einmarsch in der Ukraine zu motivieren. Dabei handelte es sich um eine persönliche Niederlage von Ursula von der Leyen und Josep Borrell. Der EU-Chefdiplomat, ohne Zweifel ein Mann von gestern, der „Europa als Garten“ betrachtet, den Rest der Welt als „Dschungel“, hätte sich hier der Begrenztheit der Macht der EU bewusst werden müssen. Dem war aber nicht so.

    Das Zeitalter, in dem Europa Asien Befehle erteilen konnte, ist lange vorbei. In den geopolitischen Instituten von Hanoi, Vientiane und Phnom Penh wird die EU kaum noch als eigenständiger weltpolitischer Akteur wahrgenommen, sondern als verlängerter Arm der Interessen Washingtons. Dort zitiert man dieser Tage häufig den französischen Philosophen Paul Valéry, der schon zu Beginn des 20. Jahrhunderts die Feststellung traf, dass Europa nur ein Kap Asiens sei.

    Europa macht sich lächerlich

    Bei den deutschen Unternehmen stoßen diese Pläne daher auf Protest, denn die Restriktionen zeigen schon Wirkung. Die Investitionen von Unternehmen aus der Volksrepublik sind in der Bundesrepublik zurückgegangen. Doch damit ist es für von der Leyen noch nicht genug.

    Wie die EU-Kommissionspräsidentin ankündigte, plant die EU jetzt auch Beschränkungen bei Investitionen europäischer Unternehmen in China. Dadurch soll, so die offizielle Begründung, verhindert werden, dass „EU-Know-how“ verwendet wird, um „die militärischen und nachrichtendienstlichen Fähigkeiten derjenigen zu stärken, die für uns auch systemische Rivalen sind“. In der Realität geht es darum, Chinas Entwicklung zur Hightech-Macht durch das Vorenthalten im Westen verfügbarer Technologien zumindest zu verlangsamen, ja sogar zu verhindern. Auch hier folgt die EU den Vorgaben Washingtons.

    Der Volkswirt und China-Experte Prof. Dr. Wolfram Elsner umschrieb diese geopolitische Ausgangslage in einem Interview wie folgt: „Der Westen denkt nicht mehr historisch und nicht mehr strategisch, nicht mehr länger als bis zur nächsten Wahl oder zum nächsten ‚Sieg‘ im Krieg und oft viel kürzer. In Ostasien denkt man komplex und nicht linear. Einem Land wie China mit mindestens 5000 Jahren Hochkultur, Philosophie und Wissenschaft ‚unsere Werte‘ mit dem Hammer in den Kopf hauen zu wollen, unsere ‚Lösungen‘ aus vielleicht 400 Jahren Geschichtserfahrung sowie die europäisch-angelsächsische Weltbeherrschung und Ausbeutung als die Vollendung und das Ende der Geschichte verkaufen zu wollen, ist nicht nur geschichtsvergessen, es ist lächerlich.“

    Das ist ein Beitrag, der im Rahmen unserer Open-Source-Initiative eingereicht wurde.

    #Europe #France #Allemagne #Chine #USA #politique #guerre

  • Une agricultrice contrainte d’arrêter sa production bio à cause de pesticides épandus il y a 30 ans
    https://basta.media/une-agricultrice-contrainte-d-arreter-sa-production-bio-a-cause-de-pesticid

    En fouillant un peu sur le Net, elle découvre que le même problème de #pollution à l’#aldrine est apparu dans le Bordelais, en 2016, avec des courgettes. À l’époque, plusieurs exploitations sont concernées, sur une superficie de plus de 150 hectares. Rebelote en 2018 dans le Finistère, avec des concombres. «  Cela signifie que les services de l’État savent ça et que nous, les producteurs, on n’est pas informés ? On nous laisse acheter des terres sans analyses préalables ? Faire des emprunts ? Prendre d’importants risques financiers ? Ce n’est quand même pas normal !  » s’indigne Delphine.

    [...]

    En même temps, une fois tracée la cartographie des pollutions, que pourrait faire l’État ? « Pour ces produits, comme pour le chlordécone [utilisé sur les plantations de bananes aux Antilles et responsable de multiples pollutions, ndlr] qui appartient à la même famille, il n’y a pas de technique de dépollution connue et efficace, explique Felix Lepers, chargé de la réglementation à la Fédération nationale de l’agriculture biologique (Fnab). La seule piste, c’est d’augmenter la quantité de matière organique pour diluer les polluants. »

    Autre technique à l’étude : le contournement de la pollution en travaillant sur des variétés qui ne fixent pas les organochlorés – des #légumes ou fruits qui ne les garderont pas. C’est d’ailleurs le conseil qu’a donné le préfet de Gironde aux producteurs et productrices touché.es par la pollution à l’aldrine, en 2016. Faudra-t-il donc bientôt choisir ce que l’on mange en fonction de ce que l’#agro-industrie aura épargné ?

    « La rémanence des ces produits est vraiment un problème pour nos producteurs, qui cultivent sans #pesticides, mais qui en retrouvent quand même dans leurs produits », insiste Felix Lepers, de la Fnab, précisant qu’il y a un effet « loupe » sur les fermes bios qui sont davantage surveillées que les autres.

    « Quand on est victime de pollution aux pesticides, on n’est jamais indemnisé en tant qu’agriculteur ou agricultrice, précise Dominique Dubrueil, président du Groupement d’agriculteurs biologiques du Morbihan (Gab 56). Ces dernières années, des collègues ont dû détruire toute leur production de pommes à cause d’une pollution au prosulfocarbe épandu par leurs voisins ». Le prosulfocarbe est un herbicide utilisé comme désherbant en #agriculture conventionnelle, notamment sur les cultures de céréales. Il s’agit du quatrième produit phytosanitaire le plus utilisé en France. Ces producteurs «  n’ont jamais été indemnisés  ».

  • Video: Polizei reißt offenbar angeklebten Klimaaktivisten von der Straße
    https://www.berliner-zeitung.de/news/letzte-generation-gewalt-hamburg-video-polizei-reisst-offenbar-ange

    6.4.2023 von Maria Windisch - In Hamburg haben Mitglieder der Letzten Generation an mehreren Orten den Verkehr lahmgelegt. Die Polizei räumte den Klimaprotest – offenbar ruppig.

    Klimaaktivisten haben am Donnerstag mit einer Blockadeaktion den Oster-Reiseverkehr in Hamburg zum Erliegen gebracht. Dabei riss die Hamburger Polizei offenbar auch einen angeklebten Demonstranten von der Straße, behauptete die Letzte Generation. Die Polizei konterte, dass der Kleber noch nicht getrocknet war.
    Letzte Generation: Person war angeklebt

    Mitglieder der Letzten Generation protestierten am Donnerstagmorgen an drei großen Verkehrswegen im und um den Hamburger Hafen. Darunter waren der Elbtunnel, der Veddlerdamm und die Neue Elbbrücke/B75. Am Nachmittag veröffentlichte die Letzte Generation auf Twitter ein Video, in dem schwere Vorwürfe gegen die Polizei erhoben werden.

    Auf den Aufnahmen ist zu sehen, wie Beamte mit einem Aktivisten rangelten. Nach Angaben der Aktivisten war der Mann angeklebt und wurde von der Straße gerissen. Daraufhin schrie er lautstark auf und rollte sich über den Asphalt.

    Moin.
    Wir nehmen das Video zur Kenntnis, haben es gesichert & an BMDA gesandt.
    Der Herr, dessen Kleber unserer Kenntnis nach (& offensichtlich) noch nicht getrocknet war, wurde durch eine RTW-Besatzung in Augenschein genommen. Keine Verletzung, keine Behandlungswürdigigkeit.
    — Polizei Hamburg (@PolizeiHamburg) April 6, 2023

    Polizei antwortet auf das Video der Letzten Generation

    In den Kommentaren antwortete die Polizei Hamburg und erklärte, dass das Video zur Kenntnis genommen und gesichert worden sei. Die Aufnahme soll außerdem an die Beschwerdestelle der Polizei weitergeleitet worden sein. Zudem erklärt die Behörde: „Der Herr, dessen Kleber unserer Kenntnis nach (& offensichtlich) noch nicht getrocknet war, wurde durch eine RTW-Besatzung in Augenschein genommen. Keine Verletzung, keine Behandlungswürdigigkeit.“ Mitglieder der Letzten Generation äußerten sich bislang nicht dazu.

    Nach Blockadeaktionen hat die Polizei den Hamburger Elbtunnel und die Elbbrücken am Nachmittag wieder für den Verkehr freigegeben. „Die Reinigungs- und Einsatzmaßnahmen am Elbtunnel sind abgeschlossen“, twitterte die Polizei.

    #Allemagne #Hambourg #violence_policière

  • ★ ERICH MÜHSAM : BIOGRAPHIE - Socialisme libertaire

    Triste paradoxe pour Erich Mühsam que d’être à la fois l’écrivain anarchiste le plus mal connu et l’un des plus controversés ! Le plus mal connu, car son œuvre n’a fait l’objet d’aucune étude véritable en France [1]. Même dans les milieux germanistes, on se contente d’évoquer ses liens avec des auteurs expressionnistes et c’est tout. Un des plus controversés dans le mouvement anarchiste car ses multiples erreurs (reconnues à chaque fois pourtant) n’ont pas manqué de susciter la méfiance, voire l’hostilité, envers un militant qui a fini par apparaître comme une sorte de cryptocommuniste.

    Aujourd’hui, il importe de rétablir la vérité et de rappeler que son œuvre tant littéraire (poésie, théâtre, essais) que politique n’est pas négligeable. Jusqu’ici il n’existait qu’une brochure de Roland Lewin sur Mühsam [2]. Les Editions Partage Noir reprennent le flambeau et essayeront de faire découvrir ses écrits. Ce travail de longue haleine ne va pas sans un rappel historique (...)

    #Erich_Mühsam #biographie #Allemagne #antifascisme #histoire #anarchisme

    ⏩ Lire le texte complet…

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2023/03/erich-muhsam-biographie.html

  • Nessuno vuole mettere limiti all’attività dell’Agenzia Frontex

    Le istituzioni dell’Ue, ossessionate dal controllo delle frontiere, sembrano ignorare i problemi strutturali denunciati anche dall’Ufficio europeo antifrode. E lavorano per dispiegare le “divise blu” pure nei Paesi “chiave” oltre confine

    “Questa causa fa parte di un mosaico di una più ampia campagna contro Frontex: ogni attacco verso di noi è un attacco all’Unione europea”. Con questi toni gli avvocati dell’Agenzia che sorveglia le frontiere europee si sono difesi di fronte alla Corte di giustizia dell’Unione europea. Il 9 marzo, per la prima volta in oltre 19 anni di attività (ci sono altri due casi pendenti, presentati dalla Ong Front-Lex), le “divise blu” si sono trovate di fronte a un giudice grazie alla tenacia dell’avvocata olandese Lisa-Marie Komp.

    Non è successo, invece, per le scioccanti rivelazioni del rapporto dell’Ufficio europeo antifrode (Olaf) che ha ricostruito nel dettaglio come l’Agenzia abbia insabbiato centinaia di respingimenti violenti: quell’indagine è “semplicemente” costata la leadership all’allora direttore Fabrice Leggeri, nell’aprile 2022, ma niente di più. “Tutto è rimasto nel campo delle opinioni e nessuno è andato a fondo sui problemi strutturali -spiega Laura Salzano, dottoranda in Diritto europeo dell’immigrazione presso l’Università di Barcellona-. C’erano tutti gli estremi per portare l’Agenzia di fronte alla Corte di giustizia e invece nulla è stato fatto nonostante sia un’istituzione pubblica con un budget esplosivo che lavora con i più vulnerabili”. Non solo l’impunità ma anche la cieca fiducia ribadita più volte da diverse istituzioni europee. Il 28 giugno 2022 il Consiglio europeo, a soli due mesi dalle dimissioni di Leggeri, dà il via libera all’apertura dei negoziati per portare gli agenti di Frontex in Senegal con la proposta di garantire un’immunità totale nel Paese per le loro azioni.

    A ottobre, invece, a pochi giorni dalla divulgazione del rapporto Olaf -tenuto segreto per oltre quattro mesi- la Commissione europea chiarisce che l’Agenzia “si è già assunta piena responsabilità di quanto successo”. Ancora, a febbraio 2023 il Consiglio europeo le assicura nuovamente “pieno supporto”. Un dato preoccupante soprattutto con riferimento all’espansione di Frontex che mira a diventare un attore sempre più presente nei Paesi chiave per la gestione del fenomeno migratorio, a migliaia di chilometri di distanza dal suo quartier generale di Varsavia.

    “I suoi problemi sono strutturali ma le istituzioni europee fanno finta di niente: se già è difficile controllare gli agenti sui ‘nostri’ confini, figuriamoci in Paesi al di fuori dell’Ue”, spiega Yasha Maccanico, membro del centro di ricerca indipendente Statewatch.

    A fine febbraio 2023 l’Agenzia ha festeggiato la conclusione di un progetto che prevede la consegna di attrezzature ai membri dell’Africa-Frontex intelligence community (Afic), finanziata dalla Commissione, che ha permesso dal 2010 in avanti l’apertura di “Cellule di analisi del rischio” (Rac) gestite da analisti locali formati dall’Agenzia con l’obiettivo di “raccogliere e analizzare informazioni strategiche su crimini transfrontalieri” oltre che a “sostenere le autorità nella gestione dei confini”. A partire dal 2021 una potenziata infrastruttura garantisce “comunicazioni sicure e istantanee” tra le Rac e gli agenti nella sede di Varsavia. Questo è il “primo livello” di collaborazione tra Frontex e le autorità di Paesi terzi che oggi vede, come detto, “cellule” attive in Nigeria, Gambia, Niger, Ghana, Senegal, Costa d’Avorio, Togo e Mauritania oltre a una ventina di Stati coinvolti nelle attività di formazione degli analisti, pronti ad attivare le Rac in futuro. “Lo scambio di dati sui flussi è pericoloso perché l’obiettivo delle politiche europee non è proteggere i diritti delle persone, ma fermarle nei Paesi più poveri”, continua Maccanico.

    Un gradino al di sopra delle collaborazioni più informali, come nell’Afic, ci sono i cosiddetti working arrangement (accordi di cooperazione) che permettono di collaborare con le autorità di un Paese in modo ufficiale. “Non serve il via libera del Parlamento europeo e di fatto non c’è nessun controllo né prima della sottoscrizione né ex post -riprende Salzano-. Se ci fosse uno scambio di dati e informazioni dovrebbe esserci il via libera del Garante per la protezione dei dati personali, ma a oggi, questo parere, è stato richiesto solo nel caso del Niger”. A marzo 2023 sono invece 18 i Paesi che hanno siglato accordi simili: da Stati Uniti e Canada, passando per Capo Verde fino alla Federazione Russa. “Sappiamo che i contatti con Mosca dovrebbero essere quotidiani. Dall’inizio del conflitto ho chiesto più volte all’Agenzia se queste comunicazioni sono state interrotte: nessuno mi ha mai risposto”, sottolinea Salzano.

    Obiettivo ultimo dell’Agenzia è riuscire a dispiegare agenti e mezzi anche nei Paesi terzi: una delle novità del regolamento del 2019 rispetto al precedente (2016) è proprio la possibilità di lanciare operazioni non solo nei “Paesi vicini” ma in tutto il mondo. Per farlo sono necessari gli status agreement, accordi internazionali che impegnano formalmente anche le istituzioni europee. Sono cinque quelli attivi (Serbia, Albania, Montenegro e Macedonia del Nord, Moldova) ma sono in via di sottoscrizione quelli con Senegal e Mauritania per limitare le partenze (poco più di 15mila nel 2022) verso le isole Canarie, mille chilometri più a Nord: accordi per ora “fermi”, secondo quanto ricostruito dalla parlamentare europea olandese Tineke Strik che a fine febbraio ha visitato i due Stati, ma che danno conto della linea che si vuole seguire. Un quadro noto, i cui dettagli però spesso restano nascosti.

    È quanto emerge dal report “Accesso negato”, pubblicato da Statewatch a metà marzo 2023, che ricostruisce altri due casi di scarsa trasparenza negli accordi, Niger e Marocco, due Paesi chiave nella strategia europea di esternalizzazione delle frontiere. “Con la ‘scusa’ della tutela della riservatezza nelle relazioni internazionali e mettendo la questione migratoria sotto il cappello dell’antiterrorismo l’accesso ai dettagli degli accordi non è consentito”, spiega Maccanico, uno dei curatori dello studio. Non si conoscono, per esempio, i compiti specifici degli agenti, per cui si propone addirittura l’immunità totale. “In alcuni accordi, come in Macedonia del Nord, si è poi ‘ripiegato’ su un’immunità connessa solo ai compiti che rientrano nel mandato dell’Agenzia -osserva Salzano-. Ma il problema non cambia: dove finisce la sua responsabilità e dove inizia quella del Paese membro?”. Una zona grigia funzionale a Frontex, anche quando opera sul territorio europeo.

    Lo sa bene l’avvocata tedesca Lisa-Marie Komp che, come detto, ha portato l’Agenzia di fronte alla Corte di giustizia dell’Ue. Il caso, su cui il giudice si pronuncerà nei prossimi mesi, riguarda il rimpatrio nel 2016 di una famiglia siriana con quattro bambini piccoli che, pochi giorni dopo aver presentato richiesta d’asilo in Grecia, è stata caricata su un aereo e riportata in Turchia: quel volo è stato gestito da Frontex, in collaborazione con le autorità greche. “L’Agenzia cerca di scaricare le responsabilità su di loro ma il suo mandato stabilisce chiaramente che è tenuta a monitorare il rispetto dei diritti fondamentali durante queste operazioni -spiega-. Serve chiarire che tutti devono rispettare la legge, compresa l’Agenzia le cui azioni hanno un grande impatto sulla vita di molte persone”.

    Le illegittimità nell’attività dei rimpatri sono note da tempo e il caso della famiglia siriana non è isolato. “Quando c’è una forte discrepanza nelle decisioni sulle domande d’asilo tra i diversi Paesi europei, l’attività di semplice ‘coordinamento’ e preparazione delle attività di rimpatrio può tradursi nella violazione del principio di non respingimento”, spiega Mariana Gkliati, docente di Migrazione e Asilo all’università olandese di Tilburg. Nonostante questi problemi e un sistema d’asilo sempre più fragile, negli ultimi anni i poteri e le risorse a disposizione per l’Agenzia sui rimpatri sono esplosi: nel 2022 questa specifica voce di bilancio prevedeva quasi 79 milioni di euro (+690% rispetto ai dieci milioni del 2012).

    E la crescita sembra destinata a non fermarsi. Frontex nel 2023 stima di poter rimpatriare 800 persone in Iraq, 316 in Pakistan, 200 in Gambia, 75 in Afghanistan, 57 in Siria, 60 in Russia e 36 in Ucraina come si legge in un bando pubblicato a inizio febbraio 2023 che ha come obiettivo la ricerca di partner in questi Paesi (e in altri, in totale 43) per garantire assistenza di breve e medio periodo (12 mesi) alle persone rimpatriate. Un’altra gara pubblica dà conto della centralità dell’Agenzia nella “strategia dei rimpatri” europea: 120 milioni di euro nel novembre 2022 per l’acquisto di “servizi di viaggio relativi ai rimpatri mediante voli di linea”. Migliaia di biglietti e un nuovo sistema informatico per gestire al meglio le prenotazioni, con un’enorme mole di dati personali delle persone “irregolari” che arriveranno nelle “mani” di Frontex. Mani affidabili, secondo la Commissione europea.

    Ma il 7 ottobre 2022 il Parlamento, nel “bocciare” nuovamente Frontex rispetto al via libera sul bilancio 2020, dava conto del “rammarico per l’assenza di procedimenti disciplinari” nei confronti di Leggeri e della “preoccupazione” per la mancata attivazione dell’articolo 46 (che prevede il ritiro degli agenti quando siano sistematiche le violazioni dei diritti umani) con riferimento alla Grecia, in cui l’Agenzia opera con 518 agenti, 11 navi e 30 mezzi. “I respingimenti e la violenza sui confini continuano sia alle frontiere terrestri sia a quelle marittime così come non si è interrotto il sostegno alle autorità greche”, spiega la ricercatrice indipendente Lena Karamanidou. La “scusa” ufficiale è che la presenza di agenti migliori la situazione ma non è così. “Al confine terrestre di Evros, la violenza è stata documentata per tutto il tempo in cui Frontex è stata presente, fin dal 2010. È difficile immaginare come possa farlo in futuro vista la sistematicità delle violenze su questo confine”. Su quella frontiera si giocherà anche la presunta nuova reputazione dell’Agenzia guidata dal primo marzo dall’olandese Hans Leijtens: un tentativo di “ripulire” l’immagine che è già in corso.

    Frontex nei confronti delle persone in fuga dal conflitto in Ucraina ha tenuto fin dall’inizio un altro registro: i “migranti irregolari” sono diventati “persone che scappano da zone di conflitto”; l’obiettivo di “combattere l’immigrazione irregolare” si è trasformato nella gestione “efficace dell’attraversamento dei confini”. “Gli ultimi mesi hanno mostrato il potenziale di Frontex di evolversi in un attore affidabile della gestione delle frontiere che opera con efficienza, trasparenza e pieno rispetto dei diritti umani”, sottolinea Gkliati nello studio “Frontex assisting in the ukrainian displacement. A welcoming committee at racialised passage?”, pubblicato nel marzo 2023. Una conferma ulteriore, per Salzano, dei limiti strutturali dell’Agenzia: “La legge va rispettata indipendentemente dalla cornice in cui operi: la tutela dei diritti umani prescinde dagli umori della politica”.

    https://altreconomia.it/nessuno-vuole-mettere-limiti-allattivita-dellagenzia-frontex

    #Frontex #migrations #asile #réfugiés #frontières #contrôles_frontaliers #justice #Lisa-Marie_Komp #OLAF #Sénégal #externalisation #Africa-Frontex_intelligence_community (#Afic) #Rac #Nigeria #Gambie #Niger #Ghana #Côte_d'Ivoire #Togo #Mauritanie #status_agreement #échange_de_données #working_arrangement #Serbie #Monténégro #Albanie #Moldavie #Macédoine_du_Nord #CJUE #cours_de_justice #renvois #expulsions

    • I rischi della presenza di Frontex in Africa: tanto potere, poca responsabilità

      L’eurodeputata #Tineke_Strik è stata in Senegal e Mauritania a fine febbraio 2023: in un’intervista ad Altreconomia ricostruisce lo stato dell’arte degli accordi che l’Ue vorrebbe concludere con i due Paesi ritenuti “chiave” nel contrasto ai flussi migratori. Denunciando la necessità di una riforma strutturale dell’Agenzia.

      A un anno di distanza dalle dimissioni del suo ex direttore Fabrice Leggeri, le istituzioni europee non vogliono mettere limiti all’attività di Frontex. Come abbiamo ricostruito sul numero di aprile di Altreconomia, infatti, l’Agenzia -che dal primo marzo 2023 è guidata da Hans Leijtens- continua a svolgere un ruolo centrale nelle politiche migratorie dell’Unione europea nonostante le pesanti rivelazioni dell’Ufficio europeo antifrode (Olaf), che ha ricostruito nel dettaglio il malfunzionamento nelle operazioni delle divise blu lungo i confini europei.

      Ma non solo. Un aspetto particolarmente preoccupante sono le operazioni al di fuori dei Paesi dell’Unione, che rientrano sempre di più tra le priorità di Frontex in un’ottica di esternalizzazione delle frontiere per “fermare” preventivamente i flussi di persone dirette verso l’Europa. Non a caso, a luglio 2022, nonostante i contenuti del rapporto Olaf chiuso solo pochi mesi prima, la Commissione europea ha dato il via libera ai negoziati con Senegal e Mauritania per stringere un cosiddetto working arrangement e permettere così agli “agenti europei” di operare nei due Paesi africani (segnaliamo anche la recente ricerca pubblicata dall’Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione sul tema).

      Per monitorare lo stato dell’arte di questi accordi l’eurodeputata Tineke Strik, tra le poche a opporsi e a denunciare senza sconti gli effetti delle politiche migratorie europee e il ruolo di Frontex, a fine febbraio 2023 ha svolto una missione di monitoraggio nei due Paesi. Già professoressa di Diritto della cittadinanza e delle migrazioni dell’Università di Radboud di Nimega, in Olanda, è stata eletta al Parlamento europeo nel 2019 nelle fila di GroenLinks (Sinistra verde). L’abbiamo intervistata.

      Onorevole Strik, secondo quanto ricostruito dalla vostra visita (ha partecipato alla missione anche Cornelia Erns, di LeftEu, ndr), a che punto sono i negoziati con il Senegal?
      TS La nostra impressione è che le autorità senegalesi non siano così desiderose di concludere un accordo di status con l’Unione europea sulla presenza di Frontex nel Paese. L’approccio di Bruxelles nei confronti della migrazione come sappiamo è molto incentrato su sicurezza e gestione delle frontiere; i senegalesi, invece, sono più interessati a un intervento sostenibile e incentrato sullo sviluppo, che offra soluzioni e affronti le cause profonde che spingono le persone a partire. Sono molti i cittadini del Senegal emigrano verso l’Europa: idealmente, il governo vuole che rimangano nel Paese, ma capisce meglio di quanto non lo facciano le istituzioni Ue che si può intervenire sulla migrazione solo affrontando le cause alla radice e migliorando la situazione nel contesto di partenza. Allo stesso tempo, le navi europee continuano a pescare lungo le coste del Paese (minacciando la pesca artigianale, ndr), le aziende europee evadono le tasse e il latte sovvenzionato dall’Ue viene scaricato sul mercato senegalese, causando disoccupazione e impedendo lo sviluppo dell’economia locale. Sono soprattutto gli accordi di pesca ad aver alimentato le partenze dal Senegal, dal momento che le comunità di pescatori sono state private della loro principale fonte di reddito. Serve domandarsi se l’Unione sia veramente interessata allo sviluppo e ad affrontare le cause profonde della migrazione. E lo stesso discorso può essere fatto su molti dei Paesi d’origine delle persone che cercano poi protezione in Europa.

      Dakar vede di buon occhio l’intervento dell’Unione europea? Quale tipo di operazioni andrebbero a svolgere gli agenti di Frontex nel Paese?
      TS Abbiamo avuto la sensazione che l’Ue non ascoltasse le richieste delle autorità senegalesi -ad esempio in materia di rilascio di visti d’ingresso- e ci hanno espresso preoccupazioni relative ai diritti fondamentali in merito a qualsiasi potenziale cooperazione con Frontex, data la reputazione dell’Agenzia. È difficile dire che tipo di supporto sia previsto, ma nei negoziati l’Unione sta puntando sia alle frontiere terrestri sia a quelle marittime.

      Che cosa sta avvenendo in Mauritania?
      TS Sebbene questo Paese sembri disposto a concludere un accordo sullo status di Frontex -soprattutto nell’ottica di ottenere un maggiore riconoscimento da parte dell’Europa-, preferisce comunque mantenere l’autonomia nella gestione delle proprie frontiere e quindi non prevede una presenza permanente dei funzionari dell’Agenzia nel Paese. Considerano l’accordo sullo status più come un quadro giuridico, per consentire la presenza di Frontex in caso di aumento della pressione migratoria. Inoltre, come il Senegal, ritengono che l’Europa debba ascoltare e accogliere le loro richieste, che riguardano principalmente i visti e altre aree di cooperazione. Anche in questo caso, Bruxelles chiede il mandato più ampio possibile per gli agenti in divisa blu durante i negoziati per “mantenere aperte le opzioni [più ampie]”, come dicono loro stessi. Ma credo sia chiaro che il loro obiettivo è quello di operare sia alle frontiere marittime sia a quelle terrestri.
      Questo a livello “istituzionale”. Qual è invece la posizione della società civile?
      TS In entrambi i Paesi è molto critica. In parte a causa della cattiva reputazione di Frontex in relazione ai diritti umani, ma anche a causa dell’esperienza che i cittadini senegalesi e mauritani hanno già sperimentato con la Guardia civil spagnola, presente nei due Stati, che ritengono stia intaccando la sovranità per quanto riguarda la gestione delle frontiere. È previsto che il mandato di Frontex sia addirittura esecutivo, a differenza di quello della Guardia civil, che può impegnarsi solo in pattugliamenti congiunti in cui le autorità nazionali sono al comando. Quindi la sovranità di entrambi i Paesi sarebbe ulteriormente minata.

      Perché a suo avviso sarebbe problematica la presenza di agenti di Frontex nei due Paesi?
      TS L’immunità che l’Unione europea vorrebbe per i propri operativi dispiegati in Africa non è solo connessa allo svolgimento delle loro funzioni ma si estende al di fuori di esse, a questo si aggiunge la possibilità di essere armati. Penso sia problematico il rispetto dei diritti fondamentali dei naufraghi intercettati in mare, poiché è difficile ottenere l’accesso all’asilo sia in Senegal sia in Mauritania. In questo Paese, ad esempio, l’Alto commissariato delle Nazioni Unite per i rifugiati (Unhcr) impiega molto tempo per determinare il loro bisogno di protezione: fanno eccezione i maliani, che riescono a ottenerla in “appena” due anni. E durante l’attesa queste persone non hanno quasi diritti.

      Ma se ottengono la protezione è comunque molto difficile registrarsi presso l’amministrazione, cosa necessaria per avere accesso al mercato del lavoro, alle scuole o all’assistenza sanitaria. E le conseguenze che ne derivano sono le continue retate, i fermi e le deportazioni alla frontiera, per impedire alle persone di partire. A causa delle attuali intercettazioni in mare, le rotte migratorie si stanno spostando sulla terra ferma e puntano verso l’Algeria: l’attraversamento del deserto può essere mortale. Il problema principale è che Frontex deve rispettare il diritto dell’Unione europea anche se opera in un Paese terzo in cui si applicano norme giuridiche diverse, ma l’Agenzia andrà a operare sotto il comando delle guardie di frontiera di un Paese che non è vincolato dalle “regole” europee. Come può Frontex garantire di non essere coinvolta in operazioni che violano le norme fondamentali del diritto comunitario, se determinate azioni non sono illegali in quel Paese? Sulla carta è possibile presentare un reclamo a Frontex, ma poi nella pratica questo strumento in quali termini sarebbe accessibile ed efficace?

      Un anno dopo le dimissioni dell’ex direttore Leggeri ritiene che Frontex si sia pienamente assunta la responsabilità di quanto accaduto? Può davvero, secondo lei, diventare un attore affidabile per l’Ue?
      TS Prima devono accadere molte cose. Non abbiamo ancora visto una riforma fondamentale: c’è ancora un forte bisogno di maggiore trasparenza, di un atteggiamento più fermo nei confronti degli Stati membri ospitanti e di un uso conseguente dell’articolo 46 che prevede la sospensione delle operazioni in caso di violazioni dei diritti umani (abbiamo già raccontato il ruolo dell’Agenzia nei respingimenti tra Grecia e Turchia, ndr). Questi problemi saranno ovviamente esacerbati nella cooperazione con i Paesi terzi, perché la responsabilità sarà ancora più difficile da raggiungere.

      https://altreconomia.it/i-rischi-della-presenza-di-frontex-in-africa-tanto-potere-poca-responsa

    • «Un laboratorio di esternalizzazione tra frontiere di terra e di mare». La missione di ASGI in Senegal e Mauritania

      Lo scorso 29 marzo è stato pubblicato il rapporto «Un laboratorio di esternalizzazione tra frontiere di terra e di mare» (https://www.asgi.it/notizie/rapporto-asgi-della-senegal-mauritania), frutto del sopralluogo giuridico effettuato tra il 7 e il 13 maggio 2022 da una delegazione di ASGI composta da Alice Fill, Lorenzo Figoni, Matteo Astuti, Diletta Agresta, Adelaide Massimi (avvocate e avvocati, operatori e operatrici legali, ricercatori e ricercatrici).

      Il sopralluogo aveva l’obiettivo di analizzare lo sviluppo delle politiche di esternalizzazione del controllo della mobilità e di blocco delle frontiere implementate dall’Unione Europea in Mauritania e in Senegal – due paesi a cui, come la Turchia o gli stati balcanici più orientali, gli stati membri hanno delegato la gestione dei flussi migratori concordando politiche sempre più ostacolanti per lo spostamento delle persone.

      Nel corso del sopralluogo sono stati intervistati, tra Mauritania e Senegal, più di 40 interlocutori afferenti a istituzioni, società civile, popolazione migrante e organizzazioni, tra cui OIM, UNHCR, delegazioni dell’UE. Intercettare questi soggetti ha consentito ad ASGI di andare oltre le informazioni vincolate all’ufficialità delle dichiarazioni pubbliche e di approfondire le pratiche illegittime portate avanti su questi territori.

      Il report parte dalle già assodate intenzioni di collaborazione tra l’Unione Europea e le autorità senegalesi e mauritane – una collaborazione che in entrambi i paesi sembra connotata nel senso del controllo e della sorveglianza; per quanto riguarda il Senegal, si fa menzione del ben noto status agreement, proposto nel febbraio 2022 a Dakar dalla Commissaria europea agli affari interni Ylva Johansson, con il quale si intende estendere il controllo di Frontex in Senegal.

      L’obiettivo di tale accordo era il controllo della cosiddetta rotta delle Canarie, che tra il 2018 e il 2022 è stata sempre più battuta. Sebbene la proposta abbia generato accese discussioni nella società civile senegalese, preoccupata all’idea di cedere parte della sovranità del paese sul controllo delle frontiere esterne, con tale accordo, elaborato con un disegno molto simile a quello che regola le modalità di intervento di Frontex nei Balcani, si legittimerebbe ufficialmente l’attività di controllo dell’agenzia UE in paesi terzi, e in particolare fuori dal continente europeo.

      Per quanto riguarda la Mauritania, si menziona l’Action Plan pubblicato da Frontex il 7 giugno 2022, con il quale si prospetta una possibilità di collaborare operativamente sul territorio mauritano, in particolare per lo sviluppo di governance in materia migratoria.

      Senegal

      Sin dai primi anni Duemila, il dialogo tra istituzioni europee e senegalesi è stato focalizzato sulle politiche di riammissione dei cittadini senegalesi presenti in UE in maniera irregolare e dei cosiddetti ritorni volontari, le politiche di gestione delle frontiere senegalesi e il controllo della costa, la promozione di una legislazione anti-trafficking e anti-smuggling. Tutto questo si è intensificato quando, a partire dal 2018, la rotta delle Canarie è tornata a essere una rotta molto percorsa. L’operatività delle agenzie europee in Senegal per la gestione delle migrazioni si declina principalmente nei seguenti obiettivi:

      1. Monitoraggio delle frontiere terrestri e marittime. Il memorandum firmato nel 2006 da Senegal e Spagna ha sancito la collaborazione ufficiale tra le forze di polizia europee e quelle senegalesi in operazioni congiunte di pattugliamento; a questo si aggiunge, sempre nello stesso anno, una presenza sempre più intensiva di Frontex al largo delle coste senegalesi.

      2. Lotta alla tratta e al traffico. Su questo fronte dell’operatività congiunta tra forze senegalesi ed europee, la normativa di riferimento è la legge n. 06 del 10 maggio 2005, che offre delle direttive per il contrasto della tratta di persone e del traffico. Tale documento, non distinguendo mai fra “tratta” e “traffico”, di fatto criminalizza la migrazione irregolare tout court, dal momento che viene utilizzato in maniera estensiva (e arbitraria) come strumento di controllo e di repressione della mobilità – fu utilizzato, ad esempio, per accusare di traffico di esseri umani un padre che aveva imbarcato suo figlio su un mezzo che poi naufragato.

      Il sistema di asilo in Senegal

      Il Senegal aderisce alla Convenzione del 1951 sullo status de rifugiati e del relativo Protocollo del 1967; la valutazione delle domande di asilo fa capo alla Commissione Nazionale di Eleggibilità (CNE), che al deposito della richiesta di asilo emette un permesso di soggiorno della durata di 3 mesi, rinnovabile fino all’esito dell’audizione di fronte alla CNE; l’esito della CNE è ricorribile in primo grado presso la Commissione stessa e, nel caso di ulteriore rifiuto, presso il Presidente della Repubblica. Quando il richiedente asilo depone la propria domanda, subentra l’UNHCR, che nel paese è molto presente e finanzia ONG locali per fornire assistenza.

      Il 5 aprile 2022 l’Assemblea Nazionale senegalese ha approvato una nuova legge sullo status dei rifugiati e degli apolidi, una legge che, stando a diverse associazioni locali, sulla carta estenderebbe i diritti cui i rifugiati hanno accesso; tuttavia, le stesse associazioni temono che a tale miglioramento possa non seguire un’applicazione effettiva della normativa.
      Mauritania

      Data la collocazione geografica del paese, a ridosso dell’Atlantico e delle isole Canarie, in prossimità di paesi ad alto indice di emigrazione (Senegal, Mali, Marocco), la Mauritania rappresenta un territorio strategico per il monitoraggio dei flussi migratori diretti in Europa. Pertanto, analogamente a quanto avvenuto in Senegal, anche in Mauritania la Spagna ha proceduto a rafforzare la cooperazione in tema di politiche migratorie e di gestione del controllo delle frontiere e a incrementare la presenta e l’impegno di attori esterni – in primis di agenzie quali Frontex – per interventi di contenimento dei flussi e di riammissione di cittadini stranieri in Mauritania.

      Relativamente alla Mauritania, l’obiettivo principale delle istituzioni europee sembra essere la prevenzione dell’immigrazione lungo la rotta delle Canarie. La normativa di riferimento è l’Accordo di riammissione bilaterale firmato con la Spagna nel luglio 2003. Con tale accordo, la Spagna può chiedere alla Mauritania di riammettere sul proprio territorio cittadini mauritani e non solo, anche altri cittadini provenienti da paesi terzi che “si presume” siano transitati per la Mauritania prima di entrare irregolarmente in Spagna. Oltre a tali interventi, il report di ASGI menziona l’Operazione Hera di Frontex e vari interventi di cooperazione allo sviluppo promossi dalla Spagna “con finalità tutt’altro che umanitarie”, bensì di gestione della mobilità.

      In tale regione, nella fase degli sbarchi risulta molto dubbio il ruolo giocato da organizzazioni come OIM e UNHCR, poiché non è codificato; interlocutori diversi hanno fornito informazioni contrastanti sulla disponibilità di UNHCR a intervenire in supporto e su segnalazione delle ONG presenti al momento dello sbarco. In ogni caso, se effettivamente UNHCR fosse assente agli sbarchi, ciò determinerebbe una sostanziale impossibilità di accesso alle procedure di protezione internazionale da parte di qualsiasi potenziale richiedente asilo che venga intercettato in mare.

      Anche in questo territorio la costruzione della figura del “trafficante” diventa un dispositivo di criminalizzazione e repressione della mobilità sulla rotta atlantica, strumentale alla soddisfazione di richieste europee.
      La detenzione dei cittadini stranieri

      Tra Nouakchott e Nouadhibou vi sono tre centri di detenzione per persone migranti; uno di questi (il Centro di Detenzione di Nouadhibou 2 (anche detto “El Guantanamito”), venne realizzato grazie a dei fondi di un’agenzia di cooperazione spagnola. Sovraffollamento, precarietà igienico-sanitaria e impossibilità di accesso a cure e assistenza legale hanno caratterizzato tali centri. Quando El Guantanamito fu chiuso, i commissariati di polizia sono diventati i principali luoghi deputati alla detenzione dei cittadini stranieri; in tali centri, vengono detenute non solo le persone intercettate in prossimità delle coste mauritane, ma anche i cittadini stranieri riammessi dalla Spagna, e anche le persone presenti irregolarmente su territorio mauritano. Risulta delicato il tema dell’accesso a tali commissariati, dal momento che il sopralluogo ha rilevato che le ONG non hanno il permesso di entrarvi, mentre le organizzazioni internazionali sì – ciò nonostante, nessuna delle persone precedentemente sottoposte a detenzione con cui la delegazione ASGI ha avuto modo di interloquire ha dichiarato di aver riscontrato la presenza di organizzazioni all’interno di questi centri.

      La detenzione amministrativa risulta essere “un tassello essenziale della politica di contenimento dei flussi di cittadini stranieri in Mauritania”. Il passaggio successivo alla detenzione delle persone migranti è l’allontanamento, che si svolge in forma di veri e propri respingimenti sommari e informali, senza che i migranti siano messi nelle condizioni né di dichiarare la propria nazionalità né di conoscere la procedura di ritorno volontario.
      Il ruolo delle organizzazioni internazionali in Mauritania

      OIM riveste un ruolo centrale nel panorama delle politiche di esternalizzazione e di blocco dei cittadini stranieri in Mauritania, tramite il supporto delle autorità di pubblica sicurezza mauritane nello sviluppo di politiche di contenimento della libertà di movimento – strategie e interventi che suggeriscono una connotazione securitaria della presenza dell’associazione nel paese, a scapito di una umanitaria.

      Nonostante anche la Mauritania sia firmataria della Convenzione di Ginevra, non esiste a oggi una legge nazionale sul diritto di asilo nel paese. UNHCR testimonia come dal 2015 esiste un progetto di legge sull’asilo, ma che questo sia tuttora “in attesa di adozione”.

      Pertanto, le procedure di asilo in Mauritania sono gestite interamente da UNHCR. Tali procedure si differenziano a seconda della pericolosità delle regioni di provenienza delle persone migranti; in particolare, i migranti maliani provenienti dalle regioni considerate più pericolose vengono registrati come rifugiati prima facie, quanto non accade invece per i richiedenti asilo provenienti dalle aree urbane, per loro, l’iter dell’asilo è ben più lungo, e prevede una sorta di “pre-pre-registrazione” presso un ente partner di UNHCR, cui segue una pre-registrazione accordata da UNHCR previo appuntamento, e solo in seguito alla registrazione viene riconosciuto un certificato di richiesta di asilo, valido per sei mesi, in attesa di audizione per la determinazione dello status di rifugiato.

      Le tempistiche per il riconoscimento di protezione, poi, sono differenti a seconda del grado di vulnerabilità del richiedente e in taluni casi potevano condurre ad anni e anni di attesa. Alla complessità della procedura si aggiunge che non tutti i potenziali richiedenti asilo possono accedervi – ad esempio, chi proviene da alcuni stati, come la Sierra Leone, considerati “paesi sicuri” secondo una categorizzazione fornita dall’Unione Africana.
      Conclusioni

      In fase conclusiva, il report si sofferma sul ruolo fondamentale giocato dall’Unione Europea nel forzare le politiche senegalesi e mauritane nel senso della sicurezza e del contenimento, a scapito della tutela delle persone migranti nei loro diritti fondamentali. Le principali preoccupazioni evidenziate sono rappresentate dalla prospettiva della conclusione dello status agreement tra Frontex e i due paesi, perché tale ratifica ufficializzerebbe non solo la presenza, ma un ruolo legittimo e attivo di un’agenzia europea nel controllo di frontiere che si dispiegano ben oltre i confini territoriali comunitari, ben oltre le acque territoriali, spingendo le maglie del controllo dei flussi fin dentro le terre di quegli stati da cui le persone fuggono puntando all’Unione Europea. La delegazione, tuttavia, sottolinea che vi sono aree in cui la società civile senegalese e mauritana risulta particolarmente politicizzata, dunque in grado di esprimere insofferenza o aperta contrarietà nei confronti delle ingerenze europee nei loro paesi. Infine, da interviste, colloqui e incontri con diretti interessati e testimoni, il ruolo di organizzazioni internazionali come le citate OIM e UNHCR appare nella maggior parte dei casi “fluido o sfuggevole”; una prospettiva, questa, che sembra confermare l’ambivalenza delle grandi organizzazioni internazionali, soggetti messi innanzitutto al servizio degli interessi delle istituzioni europee.

      Il report si conclude auspicando una prosecuzione di studio e analisi al fine di continuare a monitorare gli sviluppi politici e legislativi che legano l’Unione Europea e questi territori nella gestione operativa delle migrazioni.

      https://www.meltingpot.org/2023/05/un-laboratorio-di-esternalizzazione-tra-frontiere-di-terra-e-di-mare

    • Pubblicato il rapporto #ASGI della missione in Senegal e Mauritania

      Il Senegal e la Mauritania sono paesi fondamentali lungo la rotta che conduce dall’Africa occidentale alle isole Canarie. Nel 2020, dopo alcuni anni in cui la rotta era stata meno utilizzata, vi è stato un incremento del 900% degli arrivi rispetto all’anno precedente. Il dato ha portato la Spagna e le istituzioni europee a concentrarsi nuovamente sui due paesi. La cosiddetta Rotta Atlantica, che a partire dal 2006 era stata teatro di sperimentazioni di pratiche di contenimento e selezione della mobilità e di delega dei controlli alle frontiere e del diritto di asilo, è tornata all’attenzione internazionale: da febbraio 2022 sono in corso negoziazioni per la firma di un accordo di status con Frontex per permettere il dispiegamento dei suoi agenti in Senegal e Mauritania.

      Al fine di indagare l’attuazione delle politiche di esternalizzazione e i loro effetti, dal 7 al 13 maggio 2022 un gruppo di socз ASGI – avvocatз, operatorз legali e ricercatorз – ha effettuato un sopralluogo giuridico a Nouakchott, Mauritania e a Dakar, Senegal.

      Il report restituisce il quadro ricostruito nel corso del sopralluogo, durante il quale è stato possibile intervistare oltre 45 interlocutori tra istituzioni, organizzazioni internazionali, ONG e persone migranti.

      https://www.asgi.it/notizie/rapporto-asgi-della-senegal-mauritania
      #rapport

    • Au Sénégal, les desseins de Frontex se heurtent aux résistances locales

      Tout semblait devoir aller très vite : début 2022, l’Union européenne propose de déployer sa force anti-migration Frontex sur les côtes sénégalaises, et le président Macky Sall y semble favorable. Mais c’était compter sans l’opposition de la société civile, qui refuse de voir le Sénégal ériger des murs à la place de l’Europe.

      Agents armés, navires, drones et systèmes de sécurité sophistiqués : Frontex, l’agence européenne de gardes-frontières et de gardes-côtes créée en 2004, a sorti le grand jeu pour dissuader les Africains de prendre la direction des îles Canaries – et donc de l’Europe –, l’une des routes migratoires les plus meurtrières au monde. Cet arsenal, auquel s’ajoutent des programmes de formation de la police aux frontières, est la pierre angulaire de la proposition faite début 2022 par le Conseil de l’Europe au Sénégal. Finalement, Dakar a refusé de la signer sous la pression de la société civile, même si les négociations ne sont pas closes. Dans un climat politique incandescent à l’approche de l’élection présidentielle de 2024, le président sénégalais, Macky Sall, soupçonné de vouloir briguer un troisième mandat, a préféré prendre son temps et a fini par revenir sur sa position initiale, qui semblait ouverte à cette collaboration. Dans le même temps, la Mauritanie voisine, elle, a entamé des négociations avec Bruxelles.

      L’histoire débute le 11 février 2022 : lors d’une conférence de presse à Dakar, la commissaire aux Affaires intérieures du Conseil de l’Europe, Ylva Johansson, officialise la proposition européenne de déployer Frontex sur les côtes sénégalaises. « C’est mon offre et j’espère que le gouvernement sénégalais sera intéressé par cette opportunité unique », indique-t-elle. En cas d’accord, elle annonce que l’agence européenne sera déployée dans le pays au plus tard au cours de l’été 2022. Dans les jours qui ont suivi l’annonce de Mme Johansson, plusieurs associations de la société civile sénégalaise ont organisé des manifestations et des sit-in à Dakar contre la signature de cet accord, jugé contraire aux intérêts nationaux et régionaux.

      Une frontière déplacée vers la côte sénégalaise

      « Il s’agit d’un #dispositif_policier très coûteux qui ne permet pas de résoudre les problèmes d’immigration tant en Afrique qu’en Europe. C’est pourquoi il est impopulaire en Afrique. Frontex participe, avec des moyens militaires, à l’édification de murs chez nous, en déplaçant la frontière européenne vers la côte sénégalaise. C’est inacceptable, dénonce Seydi Gassama, le directeur exécutif d’Amnesty International au Sénégal. L’UE exerce une forte pression sur les États africains. Une grande partie de l’aide européenne au développement est désormais conditionnée à la lutte contre la migration irrégulière. Les États africains doivent pouvoir jouer un rôle actif dans ce jeu, ils ne doivent pas accepter ce qu’on leur impose, c’est-à-dire des politiques contraires aux intérêts de leurs propres communautés. » Le défenseur des droits humains rappelle que les transferts de fonds des migrants pèsent très lourd dans l’économie du pays : selon les chiffres de la Banque mondiale, ils ont atteint 2,66 milliards de dollars (2,47 milliards d’euros) au Sénégal en 2021, soit 9,6 % du PIB (presque le double du total de l’aide internationale au développement allouée au pays, de l’ordre de 1,38 milliard de dollars en 2021). « Aujourd’hui, en visitant la plupart des villages sénégalais, que ce soit dans la région de Fouta, au Sénégal oriental ou en Haute-Casamance, il est clair que tout ce qui fonctionne – hôpitaux, dispensaires, routes, écoles – a été construit grâce aux envois de fonds des émigrés », souligne M. Gassama.

      « Quitter son lieu de naissance pour aller vivre dans un autre pays est un droit humain fondamental, consacré par l’article 13 de la Convention de Genève de 1951, poursuit-il. Les sociétés capitalistes comme celles de l’Union européenne ne peuvent pas dire aux pays africains : “Vous devez accepter la libre circulation des capitaux et des services, alors que nous n’acceptons pas la libre circulation des travailleurs”. » Selon lui, « l’Europe devrait garantir des routes migratoires régulières, quasi inexistantes aujourd’hui, et s’attaquer simultanément aux racines profondes de l’exclusion, de la pauvreté, de la crise démocratique et de l’instabilité dans les pays d’Afrique de l’Ouest afin d’offrir aux jeunes des perspectives alternatives à l’émigration et au recrutement dans les rangs des groupes djihadistes ».

      Depuis le siège du Forum social sénégalais (FSS), à Dakar, Mamadou Mignane Diouf abonde : « L’UE a un comportement inhumain, intellectuellement et diplomatiquement malhonnête. » Le coordinateur du FSS cite le cas récent de l’accueil réservé aux réfugiés ukrainiens ayant fui la guerre, qui contraste avec les naufrages incessants en Méditerranée et dans l’océan Atlantique, et avec la fermeture des ports italiens aux bateaux des ONG internationales engagées dans des opérations de recherche et de sauvetage des migrants. « Quel est ce monde dans lequel les droits de l’homme ne sont accordés qu’à certaines personnes en fonction de leur origine ?, se désole-t-il. À chaque réunion internationale sur la migration, nous répétons aux dirigeants européens que s’ils investissaient un tiers de ce qu’ils allouent à Frontex dans des politiques de développement local transparentes, les jeunes Africains ne seraient plus contraints de partir. » Le budget total alloué à Frontex, en constante augmentation depuis 2016, a dépassé les 754 millions d’euros en 2022, contre 535 millions l’année précédente.
      Une des routes migratoires les plus meurtrières

      Boubacar Seye, directeur de l’ONG Horizon sans Frontières, parle de son côté d’une « gestion catastrophique et inhumaine des frontières et des phénomènes migratoires ». Selon les estimations de l’ONG espagnole Caminando Fronteras, engagée dans la surveillance quotidienne de ce qu’elle appelle la « nécro-frontière ouest-euro-africaine », entre 2018 et 2022, 7 865 personnes originaires de 31 pays différents, dont 1 273 femmes et 383 enfants, auraient trouvé la mort en tentant de rejoindre les côtes espagnoles des Canaries à bord de pirogues en bois et de canots pneumatiques cabossés – soit une moyenne de 6 victimes chaque jour. Il s’agit de l’une des routes migratoires les plus dangereuses et les plus meurtrières au monde, avec le triste record, ces cinq dernières années, d’au moins 250 bateaux qui auraient coulé avec leurs passagers à bord. Le dernier naufrage connu a eu lieu le 2 octobre 2022. Selon le récit d’un jeune Ivoirien de 27 ans, seul survivant, le bateau a coulé après neuf jours de mer, emportant avec lui 33 vies.

      Selon les chiffres fournis par le ministère espagnol de l’Intérieur, environ 15 000 personnes sont arrivées aux îles Canaries en 2022 – un chiffre en baisse par rapport à 2021 (21 000) et 2020 (23 000). Et pour cause : la Guardia Civil espagnole a déployé des navires et des hélicoptères sur les côtes du Sénégal et de la Mauritanie, dans le cadre de l’opération « Hera » mise en place dès 2006 (l’année de la « crise des pirogues ») grâce à des accords de coopération militaire avec les deux pays africains, et en coordination avec Frontex.

      « Les frontières de l’Europe sont devenues des lieux de souffrance, des cimetières, au lieu d’être des entrelacs de communication et de partage, dénonce Boubacar Seye, qui a obtenu la nationalité espagnole. L’Europe se barricade derrière des frontières juridiques, politiques et physiques. Aujourd’hui, les frontières sont équipées de moyens de surveillance très avancés. Mais, malgré tout, les naufrages et les massacres d’innocents continuent. Il y a manifestement un problème. » Une question surtout le hante : « Combien d’argent a-t-on injecté dans la lutte contre la migration irrégulière en Afrique au fil des ans ? Il n’y a jamais eu d’évaluation. Demander publiquement un audit transparent, en tant que citoyen européen et chercheur, m’a coûté la prison. » L’activiste a été détenu pendant une vingtaine de jours en janvier 2021 au Sénégal pour avoir osé demander des comptes sur l’utilisation des fonds européens. De la fenêtre de son bureau, à Dakar, il regarde l’océan et s’alarme : « L’ère post-Covid et post-guerre en Ukraine va générer encore plus de tensions géopolitiques liées aux migrations. »
      Un outil policier contesté à gauche

      Bruxelles, novembre 2022. Nous rencontrons des professeurs, des experts des questions migratoires et des militants belges qui dénoncent l’approche néocoloniale des politiques migratoires de l’Union européenne (UE). Il est en revanche plus difficile d’échanger quelques mots avec les députés européens, occupés à courir d’une aile à l’autre du Parlement européen, où l’on n’entre que sur invitation. Quelques heures avant la fin de notre mission, nous parvenons toutefois à rencontrer Amandine Bach, conseillère politique sur les questions migratoires pour le groupe parlementaire de gauche The Left. « Nous sommes le seul parti qui s’oppose systématiquement à Frontex en tant qu’outil policier pour gérer et contenir les flux migratoires vers l’UE », affirme-t-elle.

      Mme Bach souligne la différence entre « statut agreement » (accord sur le statut) et « working arrangement » (arrangement de travail) : « Il ne s’agit pas d’une simple question juridique. Le premier, c’est-à-dire celui initialement proposé au Sénégal, est un accord formel qui permet à Frontex un déploiement pleinement opérationnel. Il est négocié par le Conseil de l’Europe, puis soumis au vote du Parlement européen, qui ne peut que le ratifier ou non, sans possibilité de proposer des amendements. Le second, en revanche, est plus symbolique qu’opérationnel et offre un cadre juridique plus simple. Il n’est pas discuté par le Parlement et n’implique pas le déploiement d’agents et de moyens, mais il réglemente la coopération et l’échange d’informations entre l’agence européenne et les États tiers. » Autre différence substantielle : seul l’accord sur le statut peut donner – en fonction de ce qui a été négocié entre les parties – une immunité partielle ou totale aux agents de Frontex sur le sol non européen. L’agence dispose actuellement de tels accords dans les Balkans, avec des déploiements en Serbie et en Albanie (d’autres accords seront bientôt opérationnels en Macédoine du Nord et peut-être en Bosnie, pays avec lequel des négociations sont en cours).

      Cornelia Ernst (du groupe parlementaire The Left), la rapporteuse de l’accord entre Frontex et le Sénégal nommée en décembre 2022, va droit au but : « Je suis sceptique, j’ai beaucoup de doutes sur ce type d’accord. La Commission européenne ne discute pas seulement avec le Sénégal, mais aussi avec la Mauritanie et d’autres pays africains. Le Sénégal est un pays de transit pour les réfugiés de toute l’Afrique de l’Ouest, et l’UE lui offre donc de l’argent dans l’espoir qu’il accepte d’arrêter les réfugiés. Nous pensons que cela met en danger la liberté de circulation et d’autres droits sociaux fondamentaux des personnes, ainsi que le développement des pays concernés, comme cela s’est déjà produit au Soudan. » Et d’ajouter : « J’ai entendu dire que le Sénégal n’est pas intéressé pour le moment par un “statut agreement”, mais n’est pas fermé à un “working arrangement” avec Frontex, contrairement à la Mauritanie, qui négocie un accord substantiel qui devrait prévoir un déploiement de Frontex. »

      Selon Mme Ernst, la stratégie de Frontex consiste à envoyer des agents, des armes, des véhicules, des drones, des bateaux et des équipements de surveillance sophistiqués, tels que des caméras thermiques, et à fournir une formation aux gardes-frontières locaux. C’est ainsi qu’ils entendent « protéger » l’Europe en empêchant les réfugiés de poursuivre leur voyage. La question est de savoir ce qu’il adviendra de ces réfugiés bloqués au Sénégal ou en Mauritanie en cas d’accord.
      Des rapports accablants

      Principal outil de dissuasion développé par l’UE en réponse à la « crise migratoire » de 2015-2016, Frontex a bénéficié en 2019 d’un renforcement substantiel de son mandat, avec le déploiement de 10 000 gardes-frontières prévu d’ici à 2027 (ils sont environ 1 500 aujourd’hui) et des pouvoirs accrus en matière de coopération avec les pays non européens, y compris ceux qui ne sont pas limitrophes de l’UE. Mais les résultats son maigres. Un rapport de la Cour des comptes européenne d’août 2021 souligne « l’inefficacité de Frontex dans la lutte contre l’immigration irrégulière et la criminalité transfrontalière ». Un autre rapport de l’Office européen de lutte antifraude (Olaf), publié en mars 2022, a quant à lui révélé des responsabilités directes et indirectes dans des « actes de mauvaise conduite » à l’encontre des exilés, allant du harcèlement aux violations des droits fondamentaux en Grèce, en passant par le refoulement illégal de migrants dans le cadre d’opérations de rapatriement en Hongrie.

      Ces rapports pointent du doigt les plus hautes sphères de Frontex, tout comme le Frontex Scrutiny Working Group (FSWG), une commission d’enquête créée en février 2021 par le Parlement européen dans le but de « contrôler en permanence tous les aspects du fonctionnement de Frontex, y compris le renforcement de son rôle et de ses ressources pour la gestion intégrée des frontières et l’application correcte du droit communautaire ». Ces révélations ont conduit, en mars 2021, à la décision du Parlement européen de suspendre temporairement l’extension du budget de Frontex et, en mai 2022, à la démission de Fabrice Leggeri, qui était à la tête de l’agence depuis 2015.
      Un tabou à Dakar

      « Actuellement aucun cadre juridique n’a été défini avec un État africain », affirme Frontex. Si dans un premier temps l’agence nous a indiqué que les discussions avec le Sénégal étaient en cours – « tant que les négociations sur l’accord de statut sont en cours, nous ne pouvons pas les commenter » (19 janvier 2023) –, elle a rétropédalé quelques jours plus tard en précisant que « si les négociations de la Commission européenne avec le Sénégal sur un accord de statut n’ont pas encore commencé, Frontex est au courant des négociations en cours entre la Commission européenne et la Mauritanie » (1er février 2023).

      Interrogé sur les négociations avec le Sénégal, la chargée de communication de Frontex, Paulina Bakula, nous a envoyé par courriel la réponse suivant : « Nous entretenons une relation de coopération étroite avec les autorités sénégalaises chargées de la gestion des frontières et de la lutte contre la criminalité transfrontalière, en particulier avec la Direction générale de la police nationale, mais aussi avec la gendarmerie, l’armée de l’air et la marine. » En effet, la coopération avec le Sénégal a été renforcée avec la mise en place d’un officier de liaison Frontex à Dakar en janvier 2020. « Compte tenu de la pression continue sur la route Canaries-océan Atlantique, poursuit Paulina Bakula, le Sénégal reste l’un des pays prioritaires pour la coopération opérationnelle de Frontex en Afrique de l’Ouest. Cependant, en l’absence d’un cadre juridique pour la coopération avec le Sénégal, l’agence a actuellement des possibilités très limitées de fournir un soutien opérationnel. »

      Interpellée sur la question des droits de l’homme en cas de déploiement opérationnel en Afrique de l’Ouest, Paulina Bakula écrit : « Si l’UE conclut de tels accords avec des partenaires africains à l’avenir, il incombera à Frontex de veiller à ce qu’ils soient mis en œuvre dans le plein respect des droits fondamentaux et que des garanties efficaces soient mises en place pendant les activités opérationnelles. »

      Malgré des demandes d’entretien répétées durant huit mois, formalisées à la fois par courriel et par courrier, aucune autorité sénégalaise n’a accepté de répondre à nos questions. « Le gouvernement est conscient de la sensibilité du sujet pour l’opinion publique nationale et régionale, c’est pourquoi il ne veut pas en parler. Et il ne le fera probablement pas avant les élections présidentielles de 2024 », confie, sous le couvert de l’anonymat, un homme politique sénégalais. Il constate que la question migratoire est devenue, ces dernières années, autant un ciment pour la société civile qu’un tabou pour la classe politique ouest-africaine.

      https://afriquexxi.info/Au-Senegal-les-desseins-de-Frontex-se-heurtent-aux-resistances-locales
      #conditionnalité #conditionnalité_de_l'aide_au_développement #remittances #résistance

    • What is Frontex doing in Senegal? Secret services also participate in their network of “#Risk_Analysis_Cells

      Frontex has been allowed to conclude stationing agreements with third countries since 2016. However, the government in Dakar does not currently want to allow EU border police into the country. Nevertheless, Frontex has been active there since 2006.

      When Frontex was founded in 2004, the EU states wrote into its border agency’s charter that it could only be deployed within the Union. With developments often described as the “refugee crisis,” that changed in the new 2016 regulation, which since then has allowed the EU Commission to negotiate agreements with third countries to send Frontex there. So far, four Balkan states have decided to let the EU migration defense agency into the country – Bosnia and Herzegovina could become the fifth candidate.

      Frontex also wanted to conclude a status agreement with Senegal based on this model (https://digit.site36.net/2022/02/11/status-agreement-with-senegal-frontex-wants-to-operate-in-africa-for-t). In February 2022, the EU Commissioner for Home Affairs, Ylva Johansson, announced that such a treaty would be ready for signing by the summer (https://www.france24.com/en/live-news/20220211-eu-seeks-to-deploy-border-agency-to-senegal). However, this did not happen: Despite high-level visits from the EU (https://digit.site36.net/2022/02/11/status-agreement-with-senegal-frontex-wants-to-operate-in-africa-for-t), the government in Dakar is apparently not even prepared to sign a so-called working agreement. It would allow authorities in the country to exchange personal data with Frontex.

      Senegal is surrounded by more than 2,600 kilometers of external border; like neighboring Mali, Gambia, Guinea and Guinea-Bissau, the government has joined the Economic Community of West African States (ECOWAS). Similar to the Schengen area, the agreement also regulates the free movement of people and goods in a total of 15 countries. Senegal is considered a safe country of origin by Germany and other EU member states like Luxembourg.

      Even without new agreements, Frontex has been active on migration from Senegal practically since its founding: the border agency’s first (and, with its end in 2019, longest) mission started in 2006 under the name “#Hera” between West Africa and the Canary Islands in the Atlantic (https://www.statewatch.org/media/documents/analyses/no-307-frontex-operation-hera.pdf). Border authorities from Mauritania were also involved. The background to this was the sharp increase in crossings from the countries at the time, which were said to have declined successfully under “Hera.” For this purpose, Frontex received permission from Dakar to enter territorial waters of Senegal with vessels dispatched from member states.

      Senegal has already been a member of the “#Africa-Frontex_Intelligence_Community” (#AFIC) since 2015. This “community”, which has been in existence since 2010, aims to improve Frontex’s risk analysis and involves various security agencies to this end. The aim is to combat cross-border crimes, which include smuggling as well as terrorism. Today, 30 African countries are members of AFIC. Frontex has opened an AFIC office in five of these countries, including Senegal since 2019 (https://frontex.europa.eu/media-centre/news/news-release/frontex-opens-risk-analysis-cell-in-senegal-6nkN3B). The tasks of the Frontex liaison officer stationed there include communicating with the authorities responsible for border management and assisting with deportations from EU member states.

      The personnel of the national “Risk Analysis Cells” are trained by Frontex. Their staff are to collect strategic data on crime and analyze their modus operandi, EU satellite surveillance is also used for this purpose (https://twitter.com/matthimon/status/855425552148295680). Personal data is not processed in the process. From the information gathered, Frontex produces, in addition to various dossiers, an annual situation report, which the agency calls an “#Pre-frontier_information_picture.”

      Officially, only national law enforcement agencies participate in the AFIC network, provided they have received a “mandate for border management” from their governments. In Senegal, these are the National Police and the Air and Border Police, in addition to the “Department for Combating Trafficking in Human Beings and Similar Practices.” According to the German government, the EU civil-military missions in Niger and Libya are also involved in AFIC’s work.

      Information is not exchanged with intelligence services “within the framework of AFIC activities by definition,” explains the EU Commission in its answer to a parliamentary question. However, the word “by definition” does not exclude the possibility that they are nevertheless involved and also contribute strategic information. In addition, in many countries, police authorities also take on intelligence activities – quite differently from how this is regulated in Germany, for example, in the separation requirement for these authorities. However, according to Frontex’s response to a FOIA request, intelligence agencies are also directly involved in AFIC: Morocco and Côte d’Ivoire send their domestic secret services to AFIC meetings, and a “#Center_for_Monitoring_and_Profiling” from Senegal also participates.

      Cooperation with Senegal is paying off for the EU: Since 2021, the total number of arrivals of refugees and migrants from Senegal via the so-called Atlantic route as well as the Western Mediterranean route has decreased significantly. The recognition rate for asylum seekers from the country is currently around ten percent in the EU.

      https://digit.site36.net/2023/08/27/what-is-frontex-doing-in-senegal-secret-services-also-participate-in-t
      #services_de_renseignement #données #services_secrets

  • (1) Le foot solidaire | ARTE Regards - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=0aqATR7MHNI

    Face à une pauvreté jamais vue depuis trois décennies, les supporters des deux grands clubs de foot de Liverpool, ordinairement rivaux, se sont réunis pour créer un immense réseau de redistribution alimentaire. Il a depuis essaimé dans tout le pays, fondant une nouvelle forme de solidarité.

    Confrontées à une inflation galopante et des conditions de travail de plus en plus précaires, des milliers de Britanniques ont faim. Face à un état providence inexistant, reste l’entraide : à Liverpool, les supporters des deux grands clubs de foot de la ville se sont réunis, il y a 7 ans, pour construire un immense réseau de redistribution alimentaire, qui a depuis essaimé dans tout le pays. Et selon ses fondateurs, ce petit miracle a un nom : la solidarité de la classe ouvrière.

    #foot #solidarité #alimentation

  • Dozens Of Colonizers Storm Al-Aqsa After Police Injured Scores Of Palestinians And Abducted 200
    Apr 5, 2023– – IMEMC News


    https://imemc.org/article/dozens-of-colonizers-storm-al-aqsa-after-police-injured-scores-of-palestinian

    Just a few hours after massive invasions into the Al-Aqsa Mosque in occupied Jerusalem, the injuring of scores of Muslim worshippers, and the abduction of at least 200, the army and the police escorted dozens of colonizers into the holy compound, assaulted worshipers, including women, and abducted three medics.

    Media sources said the invasions and provocative tours of the holy sites were carried out in several stages and consecutive groups of at least 50 colonizers each, accompanied by the police and the soldiers.

    They added that the invasions targeted various parts of Al-Aqsa, including the Dome of the Rock, its surrounding areas, and the eastern parts of Al-Aqsa courtyards.

    The soldiers also assaulted many Palestinians, including several women, while trying to force them out of the holy site to allow the groups of fanatic colonizers into it. (...)

    #Al-Aqsa

    • Tu te demandes comment de telles provocations peuvent à ce point laisser nos gouvernements silencieux et sans réaction, eux si prompts à donner des leçons de républicanisme dès qu’un citoyen désarmé s’en prend à une poubelle, une vitrine ou une bassine.

      Le grand écart, on le croyait déjà atteint, au début du siècle, au moment du renvoi dos à dos par tout ce qui se prétendait « équilibré » dans l’analyse. Et maintenant ?

    • Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que les forces de sécurité avaient été « contraintes d’agir pour rétablir l’ordre » face à des « extrémistes ».

      A priori, tout le monde achète ça, n’est-ce pas ? Fin de l’offuscation internationale. On passe à autre chose.

  • Principio di non-refoulement è solo un articolo che non viene rispettato

    Quello che emerge dal quinto rapporto del network Protecting Rights at Borders (PRAB) “Picchiati, puniti e respinti” 1, è l’ennesima immagine drammatica di quanto accade alle porte esterne dell’Unione Europea, alla porte di quella comunità che ha tra i suoi principi fondativi (e fondamentali) la protezione e il rispetto dei diritti dell’uomo.

    Stando dunque alla pubblicazione di PRAB, nel 2022 sono state raccolte segnalazioni di pushback da oltre 5.756 persone. Le pratiche di respingimento, messe in atto dalle forze dell’ordine dei Paesi d’ingresso all’Europa, sono pratiche sistematiche ed estremamente violente che violano la normativa internazionale ed europea.


    Inoltre, per ribadire quanto le pratiche di respingimento vadano contro i diritti i diritti dell’uomo, la Convenzione di Ginevra del 1951, con l’articolo 33, stabilisce il principio di non-refoulement (non respingimento).

    «1. Nessuno Stato Contraente espellerà o respingerà, in qualsiasi modo, un rifugiato verso i confini di territori in cui la sua vita o la sua libertà sarebbero minacciate a motivo della sua razza, della sua religione, della sua cittadinanza, della sua appartenenza a un gruppo sociale o delle sue opinioni politiche.

    2. La presente disposizione non può tuttavia essere fatta valere da un rifugiato se per motivi seri egli debba essere considerato un pericolo per la sicurezza del paese in cui risiede oppure costituisca, a causa di una condanna definitiva per un crimine o un delitto particolarmente grave, una minaccia per la collettività di detto paese»

    Si tratta di un principio fondamentale del diritto internazionale. È importate sottolineare che per effetto della giurisprudenza della Corte europea dei diritti dell’uomo, tale principio si applica indipendentemente dal fatto che la persona sia stata riconosciuta rifugiata e/o dall’aver formalizzato o meno una diretta domanda di protezione.

    Le pratiche messe in atto dalle forze dell’ordine alle frontiere della cosiddetta fortezza europea e al proprio interno, sono in violazione del diritto della stessa Europa. Ricordiamo l’articolo 19 della Carta dei diritti fondamentali dell’Unione Europea:

    «Protezione in caso di allontanamento, di espulsione e di estradizione.
    1. Le espulsioni collettive sono vietate.
    2. Nessuno può essere allontanato, espulso o estradato verso uno Stato in cui esiste un rischio serio di essere sottoposto alla pena di morte, alla tortura o ad altre pene o trattamenti inumani o degradanti»

    È evidente come ancora una volta l’obbligo nel quadro giuridico contraddice la realtà.

    Dal lavoro di PRAB emerge che vi è un sistematico uso di respingimenti. Il report ne riporta quasi 6mila, ma i numeri complessivi sono sicuramente più alti dal momento che questi sono solamente dati raccolti da testimonianze dirette. Nelle due zone di confine dove è più alto il transito di persone migranti tra Italia e Francia (Oulx e Ventimiglia), i respingimenti sono una pratica sempre più comune.

    Ad esempio, se si guarda il numero di serie presente sulla documentazione ufficiale (Refus d’entree) consegnata alle persone respinte dalla polizia di frontiera francese nel 2022, emerge che i numeri sono estremamente più elevati: a Ventimiglia sono 17.749 le persone respinte e a Oulx oltre 3.600. Questi dati sono importanti in quanto sottolineano come le pratiche di respingimento e le barriere d’accesso siano molto più diffuse e si verificano su scala molto più ampia di quella registrata da PRAB.

    Anche in altri territori italiani l’uso sistematico dei respingimenti è in aumento. “Assistiamo a continue riammissioni lungo i porti adriatici dall’Italia alla Grecia e a respingimenti verso l’Albania. Si tratta di trattamenti inumani, come la confisca e la distruzione degli effetti personali, la svestizione forzata e l’esposizione a temperature estreme. Il governo italiano cerca di negare che ciò avvenga. Ma la situazione sembra peggiorare“, conferma Erminia Rizzi di ASGI.

    Nella maggior parte dei casi i respingimenti avvengono in maniera violenta. Sono tantissime le testimonianze che raccontano come la polizia di frontiera si sia comportata in modo brutale: manganellando le persone migranti, confiscando tutti i loro effetti personali per poi distruggerli, negando loro acqua e cibo, obbligandoli a restare svestiti a temperature estreme.

    Uno dei confini in cui le violenze sono all’ordine del giorno è ancora quello che separa la Croazia dalla Bosnia. Ma le numerose violazioni dei diritti umani che erano state denunciate e riportate dalle persone solidali che lottano quotidianamente contro tali pratiche, sono state messe da parte nel momento in cui la Croazia è entrata ufficialmente nella zona Schengen. Per l’ennesima volta le istituzioni Europee hanno chiuso gli occhi di fronte alle molteplici violazioni e violenze: ancora una volta i diritti umani sono stati sacrificati per raggiungere compromessi politici ed economici.

    Il 2022 è stata un anno di grandi contrasti per quanto riguarda la solidarietà e l’accoglienza: le persone che fuggivano dalla guerra in Ucraina sono state accolte mentre le persone migranti provenienti da paesi africani e/o mediorientali sono stati respinte: vi sono due pesi e due misure basate sul profilo etnico, cosa che viola la Dichiarazione Universale dei Diritti Umani. Nel 2022 l’Unione Europea ha applicato per la prima volta una direttiva speciale per concedere un permesso temporaneo da chi scappa dalla guerra. Non si tratta di una nuova direttiva poiché risale al 2001 ma prima di quest’anno non era mai stata applicata. Il rapporto PRAB dichiara che l’attivazione di tale direttiva è una decisione storica ma basata su un doppio standard: benvenuti a un confine, respinti ad un altro. Questa è la realtà ai confini della fortezza Europa.

    Charlotte Slente, Segretaria generale della Danish Refugee Council, afferma che «la pratica di chiudere un occhio sulle violazioni dei diritti umani alle frontiere dell’UE deve essere interrotta. È giunto il momento di sostenere, rispettare e far rispettare i diritti di coloro che si trovano alle porte dell’Europa, indipendentemente dal loro Paese di appartenenza. Per anni sono state raccolte prove sulle pratiche di respingimento. Le prove sono innegabili. Questo schema non deve essere visto in modo isolato. Fa parte di una più ampia crisi dello Stato di diritto. La crisi alle frontiere dell’UE non è una crisi di numeri. È invece una crisi di dignità umana e di volontà politica, dovuta alla mancata attuazione dei quadri giuridici esistenti e all’applicazione delle sentenze giudiziarie».

    Con il 2023 è giunto il momento di porre fine alla pratica illecita e discriminatoria di chiudere gli occhi sulle violazioni dei diritti umani alle frontiere dell’Unione Europea. Il rapporto si conclude con cinque richieste: rispetto diritti umani e dignità umana a tutte le frontiere; porre fine all’uso sistematico dei respingimenti; introduzione di meccanismi di monitoraggio indipendenti alle frontiere; prevalenza di una cultura dei diritti rafforzata dal coraggio politico per sostenere le persone bisognose di protezione; apertura di percorsi d’entrata sicuri e legali.

    Sono tutte richieste più che lecite che dovrebbero esser già applicate. Ma il 2023 è veramente l’anno in cui tali richieste verranno accettate?

    Nell’anno in cui, solo per rimanere in Italia, il governo Meloni rivendica come legittimi i respingimenti al confine con la Slovenia, gli accordi con la Libia e ha deciso di stanziare oltre 40 milioni di euro per costruire nuovi CPR, è veramente l’anno in cui i governi degli Stati UE smetteranno di sacrificare i diritti umani per scopi politici ed economici?

    https://www.meltingpot.org/2023/03/principio-di-non-refoulement-e-solo-un-articolo-che-non-viene-rispettato

    #refoulements #push-backs #migrations #asile #réfugiés #frontières #frontière_sud-alpine #2022 #rapport #Balkans #route_des_Balkans #chiffres #statistiques #violence #droits_humains

    • #Protecting_Rights_at_Borders: Beaten, punished and pushed back

      The fifth Protecting Rights at Borders report (#PRAB) reconfirms a pattern of a systematic use of pushbacks at EU Borders. The study recorded incidents involving 5.756 persons between 1 January and 31 December 2022.

      It appears evident that EU Member States continue making access to international protection as difficult as possible. These practises are systemic and integrated into countries’ border control mechanisms although they are in strict violation of EU law. The newly released PRAB report shows that many of those victims who were pushed back were not merely prevented from crossing a border. The data collected outlines that they were “welcomed” at the EU with a denial of access to asylum procedures, arbitrary arrest or detention, physical abuse or mistreatment, theft or destruction of property.

      Nationals from Afghanistan, Syria and Pakistan reported most frequently being the victim of pushbacks and in 12% of the recorded incidents children were involved. This data is unfortunately only the top of the iceberg.

      “The practice of turning a blind eye to human rights violations at EU borders must be stopped. It is high time to uphold, respect and enforce the rights of those at Europe’s doorstep, irrespective of their country of nationality. All people have the right to ask for international protection in the EU. For years, DRC jointly with its PRAB partners and many other actors, has been recording evidence on pushback practices. The evidence is undeniable,” says Secretary General of DRC, Charlotte Slente.

      Access to international protection, within the EU, is far from safeguarded - not merely due to a systematic use of pushbacks across EU borders or the unwillingness to let boats disembark, but also due to other policy developments.

      “This pattern should not be seen in isolation. It is part of a wider Rule of Law crisis. The crisis at the EU’s borders is not one of numbers. Instead, it is a crisis of human dignity and political will, created due to failure to implement existing legal frameworks and enforce judicial rulings”, says Charlotte Slente.

      Preventing access to territory with all means

      “In Greece, pushbacks at land and sea borders remain a de facto general policy, as widely reported including by UN bodies. However, instead of effectively investigating such allegations, Greek Authorities have put in place a new mechanism which does not ensure the guarantees of impartiality and effectiveness. At the same time, NGOs and human rights defenders supporting victims of alleged pushback remain under pressure and find themselves increasingly targeted", says Konstantinos Vlachopoulos of GCR.

      In Italy the systematic use of pushbacks is increasing.

      "We are witnessing continuous readmissions along the Adriatic ports from Italy to Greece and rejections to Albania. What we hear about is inhuman treatment, such as confiscation and destruction of personal belongings, forced undressing, and exposure to extreme temperatures. The Italian government tries to deny that this is happening. But the situation seems to be getting worse”, says Erminia Rizzi of ASGI.

      Welcome at one border, pushed back at another

      The situation is not equal at all EU borders. There are double standards based on ethnic profiling and they violate international human rights law. 2022 was the year that the EU provided protection – at least on paper – to 4.9 million people who entered the EU from Ukraine. The triggering of the Temporary Protection Directive was a historic decision.

      “In February 2022, Poland has opened its borders to admit large numbers of Ukrainian nationals fleeing war. Temporary protection was given to numerous persons seeking protection from the war in Ukraine. This welcoming approach of the Polish authorities did not affect the situation at the Polish-Belarusian border, where a humanitarian crisis continues since August 2021. There, third-country nationals are everyday violently pushed back, irrespective of their vulnerability or asylum claims”, says Maja Łysienia, SIP Strategic Litigation Expert.

      More information on the pushback data recorded by PRAB partners, the litigation cases brought to national and European courts related to border violence, as well as an analysis of current policy dimensions, can be found in PRAB V here: https://pro.drc.ngo/resources/news/prab-beaten-punished-and-pushed-back

      https://reliefweb.int/report/world/protecting-rights-borders-beaten-punished-and-pushed-back

    • Les chiffres à la #frontière_sud-alpine (#Italie / #France) :

      The number of pushbacks from France to Italy recorded through the PRAB project, for instance, also represents a fraction of the overall number of persons reporting pushbacks to Diaconia Valdese’s outreach teams. In Ventimiglia and Oulx in Italy, Diaconia Valdese has records of as many as 2,703 persons, and 2,583 persons, respectively, who reported experiencing pushbacks. If compared to other available statistics, even higher pushback numbers were recorded at the borders between Italy and France in 2022: In Ventimiglia, Italy, at least 17,7491 persons were pushed back by French Authorities, while in Oulx, Italy, it was at least 3,6902 persons.

      (p.4)

      #Ventimille #Oulx #Hautes-Alpes #Alpes_maritimes #Briançon

    • Le sistematiche violazioni dei diritti umani ai confini europei: VI report della rete #PRAB

      Recentemente, un video pubblicato dal New York Times (https://www.nytimes.com/2023/05/19/world/europe/greece-migrants-abandoned.html) ha rivelato respingimenti illegali di persone migranti dalla Grecia, sollevando un’ampia eco mediatica. La gravità delle accuse ha suscitato la reazione di Ylva Johansson (https://www.politico.eu/article/commission-ylva-johansson-greece-migrant-deportation), Commissaria europea agli Affari interni, che ha definito tali pratiche come “deportazioni”, e del primo ministro greco, Mitsotakis, che le ha giudicate “inaccettabili” (https://edition.cnn.com/videos/tv/2023/05/23/amanpour-greek-prime-minister-kyriakos-mitsotakis.cnn). Tuttavia, organizzazioni non governative e grassroots denunciano da anni la sistematicità delle violazioni dei diritti umani delle persone migranti ai confini europei.

      Nel Report What we do in the shadows, il VI report del network PRAB, sono state raccolte migliaia di testimonianze riguardanti le azioni compiute dalle forze di frontiera nei confronti dei potenziali richiedenti asilo, tra cui respingimenti, aggressioni e furti. In alcuni casi, tali azioni mettono a rischio la vita delle persone coinvolte, e ci sono anche situazioni in cui queste azioni si sono tradotte in tragiche perdite umane, come nei respingimenti dalla Polonia alla Bielorussia o nel caso di Fatima, una giovane ragazza di 23 anni uccisa dalla polizia macedone al confine tra la Macedonia del Nord e la Grecia a metà aprile, il giorno in cui l’Agenzia Europea Frontex ha iniziato la propria missione operativa nel paese balcanico.

      Migliaia di testimonianze raccolte nel VI report di PRAB

      Durante il periodo gennaio-aprile 2023, sono stati registrati un totale di 10.691 casi individuali di persone respinte alle frontiere europee. Di questi, 1.611 hanno partecipato a interviste approfondite da parte di uno dei partner PRAB per registrare i dati demografici, le rotte migratorie e le violazioni dei diritti a cui sono stati esposti.

      - Abusi fisici e aggressioni: Il 62% delle persone ha denunciato abusi fisici e/o aggressioni al confine tra Ungheria e Serbia, mentre il 54% ha segnalato lo stesso al confine tra Grecia e Turchia.

      - Coinvolgimento dei minori: Il 16% dei respingimenti riguardava minori, di cui il 9% viaggiava con la famiglia e il 7% era costituito da minori non accompagnati o separati dalla famiglia.

      - Mancato accesso alle procedure di asilo: Nel 44% dei casi registrati al confine tra Croazia e Bosnia-Erzegovina, nell’88% dei casi al confine tra Ungheria e Serbia e nell’85% dei casi al confine tra Italia e Francia, è stato segnalata la impossibilità di accesso alle procedure di asilo.

      Questo rapporto, insieme a molti altri, evidenzia ancora una volta le violazioni dei diritti che si verificano quotidianamente alle frontiere europee.

      I respingimenti e la brutalità della polizia sono di fatto uno strumento per la gestione delle frontiere, l’impunità è la norma e le vie della giustizia per le vittime sono scarse o inesistenti.

      Sulla base di un imperativo umanitario – che mira a salvare vite umane – negli ultimi anni, molte persone e organizzazioni umanitarie hanno sostenuto le persone in movimento. Mentre alcuni hanno contribuito a fornire l’accesso ai servizi di base, tra cui cibo, alloggio e assistenza medica, altri hanno intrapreso azioni legali per contestare le violazioni dei diritti alle frontiere dell’UE. Alcuni Stati membri europei hanno iniziato o continuano a criminalizzare coloro che forniscono assistenza, con l’obiettivo di porre fine alla solidarietà con le persone in movimento. In alcuni Paesi europei questa situazione si è ulteriormente aggravata, prendendo di fatto di mira i difensori dei diritti umani. Salvare vite umane non è solo un dovere morale, è un obbligo legale nel diritto internazionale dei diritti umani.

      https://www.asgi.it/primo-piano/le-sistematiche-violazioni-dei-diritti-umani-ai-confini-europei-vi-report-della

      #Protecting_Right_At_Border

  • Erst gefördert, dann gefürchtet: Der Blues in der Deutschen Demokratischen Republik
    https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/musik/ddr-usa-james-booker-der-blues-in-der-deutschen-demokratischen-repu

    4.4.2023 von Victoriah Szirmai - Die Bluesrezeption in der DDR kann als nahezu klassische Geschichte eines Widerspruchs in sich gelesen werden – oder als jene eines Zauberlehrlings, der sich gegen seinen Meister kehrt. Ähnlich, wie man sich mit Ausrufung der sozialistischen Republik als das bessere Deutschland wähnte, dessen antifaschistische Bürger geschlossen gegen die – sich natürlich ausschließlich im korrupten Westen wiederfindenden – Nazis kämpften, machte sich das DDR-Regime das Ringen um die Bürgerrechte der Afro-Amerikaner zu eigen: als Kampf gegen ein imperialistisches System, den es zu unterstützen galt.

    So galten auch die zur Leidensmusik der international unterdrückten Klasse umgedeuteten Blues-, Gospel- und Soulklänge als Soundtrack und Ausdruck antiimperialistischer Bestrebungen. Kein Wunder, dass sich entsprechende Schallplatten beim Staatslabel Amiga großer Beliebtheit erfreuten – spätestens, seit der Jazzexperte Karlheinz Drechsel 1964 das American Folk Blues Festival in die DDR holte, wovon die Plattenfirma Mitschnitte veröffentlichte. Kurz: Der Blues – wie überhaupt die Musik der Afro-Amerikaner – galt in der DDR zunächst als politisch korrekt.

    Doch wie das mit Umdeutungen so ist: Sie folgen einer ganz eigenen Dynamik, die sich nicht selten schlussendlich gegen die Umdeuter wendet. Schließlich hatten die jugendlichen Blues-Hörer, im DDR-Jugendjargon auch als „Kunden“ bekannt, nicht den antiimperialistischen Kampf im Sinne, sondern den – mal mehr, mal weniger verdeckten – Protest gegen die Unterdrückung im eigenen Land. Anstatt sich mit den ehemaligen Sklaven im Geiste gegen die weiße Oberschicht zu verbünden, identifizierte sich die DDR-Jugend ob der Klänge mit amerikanischen Werten wie Freiheit und Individualität. Und so wurden die Bluesklänge dann auch nicht als rein musikalisches Ereignis wahrgenommen, sondern als (kultur-)politisches Statement in Zeiten, in denen sich die DDR aufgrund ideologischer Unterschiede zur westlichen Welt kulturell isolierte.

    Zu bürgerlich für Gothic und zu musikalisch für Punk

    Das galt zwar auch für den Jazz, doch eignete sich der Blues wegen seines klassischen Underdog-Themas mehr als andere Genres dazu, die eigenen Gefühle des Unterdrücktseins in einem Land, das seine Bürger einmauern musste, damit sie nicht davonliefen, zu kanalisieren – auch, weil ihm dank seiner Wurzeln in den African-American-Spirituals immer auch die (christlich konnotierte) Hoffnung auf ein gutes Ende eignete. Nicht zuletzt sprach der selbst dem miserabelsten Schülerbandblues noch innewohnende Hauch von Mississippi-Delta und damit weiter Welt viele Hörer an. Und schließlich versammelten sich im Blues auch noch all jene, die zu bürgerlich für Gothic und zu musikalisch für Punk waren.

    Die sich in den frühen 70er-Jahren ausprägende Blueser-Szene war also höchst heterogen. Einig waren sich die Blueser in ihrer Eigenschaft als Post-Hippies indessen in einer konsequent antimilitaristischen Haltung, die in der Ablehnung der Wehrpflicht kumulierte – was Überwachung und Verfolgung durch die Organe der Staatssicherheit nach sich zog, galt die Nationale Volksarmee doch als Heiliger Gral der Republik.

    Viele männliche Blueser verweigerten konsequent den Dienst an der Waffe und leisteten stattdessen ihren Wehrdienst als sogenannte Bausoldaten (im Jargon: Spatis) ab. Das machte sie zur Zielscheibe von Benachteiligungen und Repressionen auch durch die Gesellschaft, beäugte das kleinbürgerlich geprägte DDR-Milieu doch jegliches Abweichlertum misstrauisch bis ablehnend. Das – szeneintern identitätsstiftende – Äußere der mit Kutten und West-Jeans angetanen langhaarigen Vollbartträger wiederum gab allen Anlass, nicht nur als Kleinbürgerschreck, sondern auch als strafrechtlich verfolgbares „asoziale Element“ gebrandmarkt zu werden. Gerade der Shell-Parka, der nicht nur als Jacke, sondern gleichzeitig als Schlafsack diente, befeuerte das Bild des sich eines unsozialistischen Lebenswandels befleißigenden Tramps.

    Tatsächlich trampten viele Blues-Aficionados am Wochenende heimischen Formationen wie Freygang, Monokel oder Engerling hinterher, wenn diese in den wenigen verbliebenen, privat bewirtschafteten Dorfsälen irgendwo in der südlichen DDR ein paar Stunden gesellschaftlicher und moralischer Freiheit versprachen. Übernachtet wurde in Heuschobern, aber auch schon mal im Bahnhof auf Bänken.

    Auftritte von amerikanischen Künstlern hatten Raritätswert

    Ein besonderes Highlight waren die seltenen Auftritte internationaler Musiker und Musikerinnen, die meist unter abenteuerlichen Bedingungen arrangiert wurden. Insbesondere Konzerte von amerikanischen Künstlern hatten Raritätswert. Über Umwege, darunter klandestine Kommunikationskanäle zwischen Ost- und West-Berliner Bluesfans, gelangte der trotz seines Genies zeitlebens verkannte New Orleanser Pianist James Carrol Booker III im Winter 1976 an einen Auftritt in Ost-Berlin, wo er gegen eine Gage von fünfhundert Ostmark im 200 Menschen fassenden Haus der jungen Talente spielte. Die raren Karten kursierten größtenteils im Blues-Netzwerk der DDR – immerhin handelte es sich um das erste Konzert eines echten amerikanischen Bluesers nach einer Durststrecke von zehn Jahren, als das letzte American Folk Blues Festival über die Bühnen des Landes gegangen war.

    Das Publikum aber begeisterte nicht nur die Tatsache eines Booker-Konzerts an sich, sondern auch dessen virtuoses Klavierspiel und charismatische Auftreten. Beides lässt sich jetzt nachhören, denn der Mitschnitt des Auftritts in Ost-Berlin vom 22. Dezember 1976 (sowie jener eines Konzerts im Studio 8 bei Radio Lausanne am 27. Januar 1977 und eines weiteren in der Leipziger Moritzbastei vom 29. Oktober 1977) liegt nun in einer 5-CD-Deluxe-Edition samt umfänglichem Begleitbuch vor. Damit wird dem bislang nur vier Alben umfassenden Werk Bookers (der 1983 nur 43-jährig an den Folgen seines Drogenmissbrauchs einsam in einem Krankenhausrollstuhl verstarb, während er, ein letztes Mal übersehen, auf Behandlung wartete) eine neue Facette hinzugefügt.

    Die im Haus der jungen Talente versammelten Blues-Fans erwartete im dunklen 1976er-Winter ein ungewöhnliches Setting, bei welchem der Flügel nicht wie üblich auf der Bühne stand, sondern in der Mitte des Raums, während die Zuschauer um ihn herum gruppiert wurden. Obgleich damit die gewohnte Frontalsituation von Konzerten durchbrochen wird, bleibt man im Applaus zunächst seltsam verhalten – wohl geschuldet der immer und überall jede Regung beobachtenden Stasi.

    Das erste Wort Bookers, das zu hören ist, ist „Danke schön“, gefolgt von einem „How are you?“ – und dann legt er auch schon mit seinem erst kurz davor geschriebenen „Classified“ los, das ihn als passablen Honky-Tonk-Sänger zeigt. Das Stück „Slowly But Surely“, so teilt er seinem ob dieser klaren Worte sichtlich verblüfften Publikum mit, habe er über „international progress“ geschrieben, denn er fühle, „the world is getting back together“. Da hierauf kein Begeisterungssturm losbricht, vergewissert er sich: „Can you understand me?“, und als das bejaht wird: „I think I’m a light up this curtain tonight.“ Es ist recht klar, dass er nicht (nur) vom Vorhang im Haus der jungen Talente spricht, sondern vom eisernen, quasi in Brand gesetzt von wilden, hummelflugartigen Pianokaskaden und der freiheitsliebenden Energie des Blues.
    Ein Hauch Weimarer Cabaret beim Auftritt von James Booker in Ost-Berlin

    Nach einer dritten Eigenkomposition folgen Interpretationen, darunter die Bobby-Scott-Komposition „A Taste of Honey“, das in den tiefen Registern den Beethoven-Einfluss Bookers mit magenumdrehender Wucht deutlich macht. Mit Earl Kings „Let’s Make A Better World“ hat er nicht nur sich endgültig warmgespielt und -gesungen, sondern auch sein der Überwachung wohl allmählich überdrüssiges Publikum, das jubelt; ob nun der Barry-Sisters-Burner „Bei mir bist du schön“ mit gerolltem R einen Hauch Weimarer Cabaret nach Berlin zurückbringt oder „Goodnight Irene“ dank jeder Menge vokalem WahWah (entlehnt jenem Growl-Effekt, den Duke Ellingtons Trompeter zelebrierten) und umschlagenden Jodlern eher zum Weckruf denn zum Lullaby gerät.

    Besonders aber beeindruckt der Gesang des Civil-Rights-bewegten „United Our Thing Will Stand“, der dem darauf folgenden – emotionalen wie vokaltechnischen – Konzerthöhepunkt „People Get Ready“ von Curtis Mayfield in kaum etwas nachsteht und nahtlos überleitet in ein Beatles-Medley, dessen sagenhafter „Eleanor Rigby“-Auftakt sofort für sich einnimmt. Booker sucht immer wieder Kontakt zu seinem mehrere Zugaben einfordernden Publikum („A whole lotta shakin goin on tonight, ain’t it?“), welches er auf einer Reprise von „Let’s Make A Better World“ sogar zum Mitsingen animieren kann – denkwürdig für eine Zuhörerschaft, die es zunächst nicht wagt, aus sich herauszugehen.

    Was für ein Unterschied zu Bookers Publikum in Lausanne! Hier gibt’s eine völlig andere Form des Applauses, die klingt wie auf einem heutigen Konzert. Radiobedingt spielt Booker kürzer und mit geänderter Dramaturgie; aber auch die Stücke selbst haben – nur einen Monat nach dem Berlin-Auftritt – eine komplette Metamorphose durchlaufen. So etwa wird aus „Bei mir bist du schön“ ein Instrumental, während der T-Bone-Walker-Klassiker „Stormy Monday“ eine Tempoverdopplung erfährt. Verabschiedet werden die Lausanner mit „Merci beaucoup“, hier macht sich Booker einen augenzwinkernden Spaß daraus, in den Muttersprachen seiner Zuhörer zu wildern. Wenn er über sein Live-Album mit dem Titel „The Piano Prince Of New Orleans“ spricht, fügt er schelmisch hinzu: „... or shall I say: Nouvelle Orleans?“ Die frankophonen Schweizer danken es mit Gelächter und Applaus.

    Ein knappes Jahr später ist Booker zurück in der DDR, genauer: in Leipzig. Das sächsische Publikum gibt sich weitaus gelöster als das zuvor in Berlin – gleich nach der ersten Nummer hagelt es tosenden Applaus und zustimmende Pfiffe. Auch lacht man hier mehr als in Berlin und Lausanne zusammen – nicht zuletzt wegen Bookers Geheimdienst-Anspielungen, während sich die Stasi-Offiziere im Publikum wohl mühen, möglichst unauffällig im Heer der Blueser zu verschwinden. Der Approach des Pianisten in Leipzig ist broadway- und popinspiriert, darunter ein perlendes „My Way“. Obgleich alles andere als musikalischer Minimalist, gelingt es Booker, den emotionalen Gehalt der Songs, der oftmals unter dem Überarrangement der Originale verborgen ist, offenzulegen.

    Der Blues von James Booker, den wir zwischen Dezember 1976 und Oktober 1977 hören, hat Tempo, Witz und jede Menge Soul. Anstatt genretypisch den beladenen Mann zu geben, der über die Schlechtigkeit der Welt klagt, fordert er auf, Missstände aktiv anzugehen, und ist alles in allem optimistisch, dass die Welt auf einem guten Wege sei – was aus heutiger Perspektive fast schon neidisch macht. Die DDR-Fans jedenfalls, geübt darin, das Blues-Idiom auf ihre eigene Situation zu beziehen, hatten seine Botschaft verstanden und vielleicht auch einen Funken Hoffnung aus ihr geschöpft. In ihrer grundsätzlichen Gewaltlosigkeit, die sich mit der Vision einer besseren Welt paarte, kann den Bluesern durchaus eine Rolle als Wegbereiter der Friedlichen Revolution zugestanden werden.

    James Booker: Behind The Iron Curtain. Richard Weize Archives, 5 CDs + 60-seitiges Hardcover-Buch

    #Allemagne #DDR #histoire #musique #blues #révolte

  • [La Juriclik] Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le système de #sécurité_sociale en #belgique
    https://www.radiopanik.org/emissions/la-juriclik/tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-savoir-sur-le-systeme-de-securite-s

    Au sommaire de cette émission du mois de mars :

    La Belgique possède un des systèmes de sécurité sociale les plus forts en Europe. Et, lorsqu’on grandit au sein de ce système, ce n’est pas toujours facile de réellement prendre la mesure de ce qu’il représente. Il est d’ailleurs de plus en plus souvent remis en question, que ce soit par les politiques ou les citoyens.

    On a donc décidé de prendre un peu de recul et d’expliquer dans les détails à quoi sert notre système de sécu et comment il fonctionne.

    → La sécurité sociale, qu’est-ce que c’est ? La notion de solidarité Les 3 missions de la sécurité sociale Les 4 régimes Les 7 branches qui constituent la sécurité sociale Le principe de #financement

    → Le système des #allocations_familiales

    → Le #chômage

    → Les soins de santé

    → Les (...)

    #citoyenneté #santé #bruxelles #impôts #société #solidarité #cpas #pensions #cotisations_sociales #état_belge #congés_payés #soins_de_santé #vacances_annuelles #aide_sociale #société_belge #aide #rôle_de_l'état #citoyenneté,santé,bruxelles,belgique,chômage,impôts,société,solidarité,cpas,pensions,financement,allocations_familiales,cotisations_sociales,état_belge,congés_payés,soins_de_santé,vacances_annuelles,sécurité_sociale,aide_sociale,société_belge,aide,rôle_de_l’état
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/la-juriclik/tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-savoir-sur-le-systeme-de-securite-s

  • Al Brennero profilazione razziale e respingimenti, mentre l’Austria ripropone la costruzione di una barriera

    Il passo del Brennero, 1372 metri sul livello del mare, è una delle località più fredde del territorio altoatesino, ma già da settimane è quasi sgombro di neve, segnale inequivocabile del repentino cambiamento climatico in atto.

    La zona di confine, sebbene possa sembrare una frontiera come tante in Europa, non lo è. Da ormai diversi anni, il passaggio di persone è altamente monitorato. Ogni treno che transita per il confine viene fermato per almeno 20 minuti e ispezionato da cima a fondo da forze di polizia in uniforme, in borghese e da militari, sia austriache e sia italiane a seconda della provenienza del treno, in cerca degli “irregolari”. Diverse testimonianze confermano che anche altri mezzi pubblici, come gli autobus delle compagnie private tipo Flixbus, vengono controllati regolarmente. Una vera e propria caccia all’essere umano svolta con un solo criterio: la profilazione razziale.

    Questo modus operandi vietato dalle convenzioni internazionali, ma ben radicato nelle prassi quotidiane di controllo dei confini, costringe le persone a scegliere percorsi sempre più impervi per riuscire a oltrepassarlo: ricordiamo quanto accaduto il 18 dicembre del 2021 a Mohamed Basser e Mostapha Zahrakame, morti travolti lungi i binari del treno mentre cercavano di evitare a piedi questo imponente dispiegamento di forze. Nel 2022 sono state fermate 949 persone migranti in posizione irregolare tra il valico del Tarvisio e del Brennero. Il numero delle persone controllate, secondo i dati della polizia ferroviaria, è di 4.474.

    Difficile avere i numeri di quanti sono stati complessivamente i respingimenti nell’uno e nell’altro verso perché è ormai appurato che la buona parte di questi avvengono senza il rilascio di un provvedimento scritto, in modo del tutto illegittimo. Dopo un’istanza di accesso civico di Altreconomia 1, il ministero dell’Interno ha comunicato alla rivista le cifre riguardanti il periodo gennaio-metà novembre 2022. “In questo lasso di tempo – secondo i parziali dati ottenuti, privi di qualsiasi dettaglio rispetto allo specifico punto di frontiera – l’Italia avrebbe “riammesso” attivamente 2.418 persone: 1.080 verso la Francia, 883 in Austria, 410 in Svizzera e 45 in Slovenia. I dieci Paesi di provenienza più rappresentativi (che sommati superano il 50% dei casi a fronte di 77 nazionalità registrate) sono Pakistan, Marocco, Tunisia, Egitto, Nigeria, Algeria, Afghanistan, India e Bangladesh”.

    Il giornalista Duccio Facchini spiega poi che è stato negato l’accesso agli accordi di riammissione “per via del possibile “pregiudizio” alla “integrità dei rapporti internazionali del nostro Paese con la Slovenia e con l’Austria. La cortina fumogena fa parte della strategia”. Sulle “riammissioni passive”, l’Austria ha riammesso solo 497 persone, con “dati talmente bassi – sottolinea Facchini – da farli apparire quasi delle comparse inerti. In realtà anche questi numeri, come quelli delle riammissioni attive, vanno letti con estrema attenzione”.

    Al Brennero, oltre alle forze di polizia, è ancora presente un presidio permanente di Volontarius, una organizzazione di volontariato finanziata dalla Provincia Autonoma di Bolzano. Gli operatori e i mediatori offrono informazioni basilari e, quando necessario, indirizzano le persone respinte verso l’Italia alle strutture di accoglienza a Bolzano. L’organizzazione gestisce una struttura al confine relativamente grande, che è dedicata all’accoglienza di famiglie e minori. Il personale cerca di assicurarsi che nessuno dorma fuori la notte, anche se la struttura viene chiusa alle ore 23 e durante le ore notturne non ci sono possibilità di venire accolti. Assente qualsiasi attività di consulenza legale e di prevenzione di prassi illegittime.

    In questi mesi abbiamo notato come la celerità delle forze di Polizia nella localizzazione di persone sul treno sia aumentata. La cosa è talmente evidente che presumiamo una possibile collaborazione del personale ferroviario nell’identificazione degli “irregolari”. Un altro elemento di novità, che però nel biennio 2016-2017 era considerato una normalità, è la presenza di forze di polizia austriache in Italia. Sembra che in quest’ultimo periodo sia ricominciata una “collaborazione” tra le due forze di polizie, ma potrebbe essere che quella austriaca controlli l’operato di quella italiana, un po’ come successo anni addietro 2. Una situazione alquanto paradossale considerata la retorica sovranista di chi siede al governo a Roma. Non sembra invece esserci una presenza rilevata, almeno nelle nostre azioni di monitoraggio, di polizia Italiana nel primo tratto di confine austriaco o alla stazione di Gries am Brenner.

    Del resto il dibattito in Austria sta assumendo toni nuovamente allarmistici: “Abbiamo bisogno di barriere efficaci che devono essere molto alte, andare in profondità nel terreno ed essere costantemente monitorate, tecnicamente e personalmente. Solo così si può contenere l’immigrazione clandestina“. Sono infatti queste le frasi ad effetto del cancelliere austriaco Karl Nehammer in un’intervista al quotidiano tedesco ‘Bild’ del 18 marzo.

    Nehammer ha detto che vuole una recinzione simile a quella tra Stati Uniti e Messico aggiungendo che il capo della polizia federale si è recato su quel confine per “vedere quali misure stanno funzionando. Il nostro obiettivo è condividere questa conoscenza con altri Paesi dell’Ue come la Bulgaria al fine di migliorare la nostra protezione delle frontiere dell’Ue“. Chissà se il capo della polizia austriaca avrà anche chiesto come funzionano i centri detentivi negli Stati messicani a ridosso del confine?

    Ha poi sostenuto che lo sviluppo dell’immigrazione è “decisamente drammatico, solo in Iran ci sono tre milioni di afgani che vogliono andare in Europa e a questo si aggiunge la situazione nell’area terremotata in Turchia e nel nord della Siria, dove vivono più di un milione di profughi siriani che ora hanno perso di nuovo tutto“. Infine, parlando delle procedure di asilo, ha detto che “l’Ue è sinonimo di rispetto dei diritti umani ma bisogna evitare che si attraversino più Paesi sicuri per poi chiedere asilo nei Paesi con i migliori sistemi sociali“.

    Seppur contenuto, quello del Brennero è un transito costante, inesorabile, che viene percorso nei due sensi da diverse tipologie di persone. Dall’Italia all’Austria, abbiamo conosciuto persone provenienti dalla Rotta balcanica, che vogliono proseguire il loro viaggio verso i Paesi nord europei; persone registrate al primo ingresso in Italia, ma che vorrebbero raggiungere amici, parenti o semplicemente vivere in altri paesi nordeuropei, i cosiddetti “dublinati”.

    Ci sono persone che hanno una vita stabile soprattutto in Paesi scandinavi e che cercano di tornare in Italia solo per rinnovare i documenti, ma che spesso si ritrovano bloccati nell’impossibilità di fare rientro in Italia, oppure nel viaggio di ritorno, a causa di un respingimento.

    Ci sono persone che dall’Austria o dalla Germania vengono in Italia a causa di richieste d’asilo negate. Molti afgani o iraniani raccontano questa storia, per esempio. Ci dicono che nemmeno con l’arrivo dei talebani i due Paesi hanno cambiato la loro politica in materia di asilo e che non sempre rinnovano la protezione. Dopo una permanenza più o meno lunga, sono costretti ad andarsene e una volta arrivati in Italia si stabiliscono in Alto Adige sapendo già il tedesco.

    Persone che vengono continuamente criminalizzate dalle politiche europee, i cui basilari diritti e l’accesso a una vita dignitosa vengono costantemente calpestati e negati. Non è sufficiente che a Vienna, Berlino o Bruxelles si indignino di fronte ai regimi autoritari e alle condizioni di repressione e assenza dei diritti umani, se poi non viene data protezione e libertà di muoversi a chi scappa da quei paesi. Dobbiamo prendere atto che questa indignazione e questo sgomento serve solo a dare una parvenza di umanità e democrazia alla comunità Europea e ai paesi che ne fanno parte, che sempre meno si traduce in fatti.

    Persone che versano in condizioni di estrema repressione, spesso private di diritti umani nei loro paesi di origine, arrivano in una Unione europea che invece di conferire loro dignità, le criminalizza e le priva dei diritti fondamentali attuando percorsi burocratici impossibili e regole ingiuste.

    Le parole del cancelliere austriaco sono di fatto quello che pensano gli altri leader europei: siamo solidali purché poi non veniate qua, e se proprio non siete affogati o respinti dalle polizie che lautamente finanziamo nei paesi extra Ue, potete rimanere purché stiate nel paese limitrofo al mio!

    1. Dati riportati nel numero di febbraio 2023 di Altreconomia.
    2. https://www.aduc.it/articolo/scorta+trilaterale+poliziotti+al+brennero_24356.php

    https://www.meltingpot.org/2023/03/al-brennero-profilazione-razziale-e-respingimenti-mentre-laustria-riprop

    #frontière_sud-alpine #Alpes #frontières #migrations #Autriche #Italie #Brenner #profilage_racial #asile #réfugiés #push-backs #refoulements #chiffres #statistiques #réadmissions #réadmissions_passives #Volontarius #patrouilles_mixtes #murs #barrières_frontalières

  • Lille : après la cyberattaque, les coordonnées bancaires des agents et élus sur le darkweb La voix du nord

    La confirmation est tombée ce vendredi 31 mars : parmi les données volées lors de l’attaque numérique menée sur les serveurs de la ville de Lille, se trouvent les coordonnées bancaires des agents et élus municipaux.

    Un mois après la cyberattaque subie par la ville de Lille, alors que les services municipaux sont toujours fortement perturbés par cette intrusion numérique, on en sait un peu plus sur le « caractère personnel » des données soustraites.

    Alors que la Ville rappelait ce jeudi que les données volées revendiquées par les hackers pesaient moins de 2 %, il semblerait que des informations sensibles aient été récupérées. Dans une note interne que nous avons consultée, la ville informe ce vendredi son personnel et ses élus : « Les premiers résultats des analyses possibles à partir des données publiées par les hackeurs sur le darkweb viennent de confirmer que parmi ces données se trouvent les coordonnées bancaires (IBAN) de l’ensemble des agents et élus municipaux. »

    Martine Aubry : « rappeler à tout le monde de ne pas donner son code, quels que soient les messages reçus »
    En réalité, des fiches de paie et des RIB d’agents et élus font partie de la saisie numérique opérée par les pirates. « Mais avec un RIB, on ne fait rien en soi, si on n’a pas les codes et autorisations qui vont avec, précise Martine Aubry. C’est aussi pour ça qu’on a passé une note pour bien rappeler à tout le monde de ne pas donner son code, quels que soient les messages reçus. »

    La ville, par cette communication interne, conseille aux agents et aux élus de « se rapprocher de leurs établissements bancaires » , de « surveiller régulièrement leurs comptes » et, surtout, en cas de message suspect, de ne jamais répondre ou cliquer sur des liens, ni consulter les pièces jointes. La procédure en cas de suspicion d’escroquerie est également rappelée, via le service THESEE (sur le site www.masecurite.interieur.gouv.fr).

    Il faut dès lors espérer que le périmètre des données volées s’arrête là, alors que, comme le rappelle la note interne, des informations concernant les usagers des services municipaux ont elles aussi fuité. « Honnêtement pour l’heure, on n’a pas d’inquiétude particulière. Et d’ailleurs, si on en avait, on le dirait, comme on le fait depuis le début » , assure le maire de Lille.

    #administration #cyberattaque #hacking #ransomware #sécurité #piratage #surveillance #internet #cybersécurité #algorithme #sécurité_informatique #dématérialisation des #services_publics #mairie #Lille #administration

    Source : https://www.lavoixdunord.fr/1310538/article/2023-03-31/lille-apres-la-cyberattaque-les-coordonnees-bancaires-des-agents-et-elu

    • Une base de données se conçoit aussi en fonction des impératifs de sécurité.
      Ba ba du métier.

      J’espère que les informations personnelles de celles et ceux qui ont travaillé à la conception du système informatique de la mairie sont dans les informations disponibles.

  • Aux origines, lointaines et proches, de la révolte des peuples arabes https://lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/aux-origines-lointaines-et-proches-14843

    #archiveLO #conférenceLO | #CLT du 1er avril 2011

    https://videos.lutte-ouvriere.org/download/video/20110401_CLT_PaysArabes_part1.mp4

    Sommaire :

    Introduction

    Le déclin de l’Empire Ottoman
    – La perte de l’Algérie et de la Tunisie
    – L’Égypte : tentative de développement national
    – Premier sentiment national
    – Les rivalités impérialistes et la Première Guerre mondiale

    Les rivalités franco-britanniques
    – La fin de la Première Guerre mondiale
    – La révolution russe
    – Révolte en Égypte en 1919
    – Révolte à Damas
    – L’Irak en insurrection
    – Bilan d’après guerre

    La crise des années 1930, nouvelle vague de contestation dans le monde arabe
    Bilan

    Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale

    La révolte coloniale
    – La France réprime en Algérie
    – ... et est chassée de Syrie
    – 1945-1947, révoltes ouvrières en Irak
    – ... et en Égypte
    – A propos d’Israël
    – La guerre israélo-arabe
    – Les « officiers libres »
    – Nasser et la guerre froide
    – L’expédition de Suez
    – Le panarabisme
    – Usure du nassérisme

    La lutte du peuple palestinien

    La révolte actuelle des peuples arabes

    La classe ouvrière porte l’avenir

    https://videos.lutte-ouvriere.org/download/video/20110401_CLT_PaysArabes_part2.mp4

    #Empire_Ottoman #Tunisie #Egypte #Algérie #impérialisme #nasser #nassérisme #Guerre_Mondiale #colonialisme #Palestine #Israël #Suez #panarabisme #peuple_palestinien #Israël #Égypte #lutte_de_classe #irak #révolution_russe

  • Pourquoi les trottinettes électriques en libre-service posent de nombreux problèmes
    http://carfree.fr/index.php/2023/03/31/pourquoi-les-trottinettes-electriques-en-libre-service-posent-de-nombreux-pr

    Ce dimanche 2 avril 2023, les Parisiens devront se prononcer sur l’avenir des trottinettes en libre-service dans la capitale. Faut-il ou non continuer à les autoriser ? Si plusieurs villes les ont Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Argumentaires #Insécurité_routière #Marche_à_pied #Pétitions #critique #paris #sécurité_routière #trottinette

  • La storia di #Diouf, condannato come scafista anche se non lo era

    Nella sua vicenda ci sono le storture dell’ordinamento giuridico italiano che considera complice chiunque sfiora il timone, o passa una tanica di benzina, quando i veri organizzatori della tratta restano al sicuro sulle coste libiche.

    Sorriso timido e sguardo buono, #Diouf_Alaji sembra molte cose ma tra queste non c’è sicuramente un galeotto o un trafficante di essere umani. Però per lo Stato italiano è entrambi: condannato a otto anni di reclusione per essere lo scafista di un’imbarcazione partita dalla Libia con circa centotrenta persone a bordo, otto delle quali morte per asfissia durante il viaggio.

    Nella storia di Diouf Alaji c’è il paradosso dell’ordinamento giuridico italiano e del sistema messo in atto in questi anni per contrastare il traffico di esseri umani. Sei uno «scafista» se porti l’imbarcazione anche solo per un breve tratto, oppure se aiuti chi lo sta facendo e, nel suo caso, anche se un uomo che viaggiava in un barcone vicino al tuo ti taccia di essere lo scafista, anche se l’accusa non viene confermata dalle persone che viaggiano con te.

    Per raccontare meglio questa storia però dobbiamo fare un passo indietro, al 2005, quando in un piccolo villaggio del Senegal muore un uomo che lascia sua moglie e i suoi figli. La donna fisicamente non è in grado di lavorare e i figli interrompono il percorso scolastico e vanno a lavorare per sostenersi e sostenere tutta la famiglia. Cose che a noi oggi sembrano lontane e difficili da immaginare nel “nostro mondo” ma che accadono ancora in Senegal come in molti altri Paesi.

    Diouf è uno dei figli rimasti orfani di padre e inizia a lavorare come piastrellista, ma i soldi sono pochi e la fame è tanta, così nel 2015 decide che l’Europa è la sua destinazione, perché vuole continuare a fare il piastrellista ma vuole anche vivere e far vivere la sua famiglia dignitosamente. In Senegal pensare di andare via per lavorare e inviare soldi è qualcosa di comune, quasi il dieci per cento del Pil nazionale si basa proprio sulle rimesse di chi si trova in altri Paesi, principalmente nel vecchio continente.

    Mali, Burkina Faso e Niger, le rotte migratorie non sono mai lineari ma disegnano linee impreviste dettate della permeabilità delle frontiere e dai rapporti dei trafficanti con una polizia locale invece che con un’altra. Un chilometro alla volta, una tangente dopo l’altra da pagare a chi controlla quelle zone, Diouf attraversa il deserto e arriva in Libia.

    «Molti di quelli che viaggiavano con me sono rimasti indietro perché non avevano i soldi, io invece ho portato tutti i risparmi della mia famiglia e abbiamo chiesto anche un aiuto ai nostri parenti», racconta mentre passeggiamo per i giardini del quartiere Esquilino di Roma, dove abita in una casa messa a disposizione dell’associazione Baobab Experience.

    Dei centri di detenzione in Libia da anni ormai sappiamo che sono luoghi infernali dove la vita vale poco o nulla, dove le donne sono vittime di abusi e che gli uomini sono torturati ai fini di pagare un riscatto. Diouf spende gli ultimi duemila euro del suo tesoretto per salire su di un barcone alla volta dell’Italia.

    «Eravamo in centotrenta nel barcone, talmente tanti e stretti che non potevamo distendere neanche le gambe», mi racconta mentre gli spunta un sorriso amaro e aggiunge: «Io del mare ho sempre avuto paura. Era vicino a casa mia ma non ci andavo mai».

    Di quella traversata Diouf ricorda il mare mosso, la paura, le tante ore immobili e soprattutto le sette donne e l’uomo che sono morti a bordo per asfissia, prima che arrivasse la Guardia Costiera italiana a soccorrerli.

    Diouf arriva al porto di Taranto insieme ad altre centinaia di persone, soccorse da diversi barconi e trasbordati su di una nave civile. Al momento dello sbarco vengono divisi in base alla barca di provenienza e la Guardia di Finanza inizia a interrogare i migranti per capire chi fossero gli scafisti. Diouf viene indicato come tale da un uomo che aveva perso la sorella durante la navigazione, però l’uomo che lo accusa non si trovava sulla sua stessa barca, dettaglio non irrilevante visto anche l’alto numero di persone a bordo.

    Nessuno di chi viaggiava con Diouf conferma questa tesi, ma lui tutto questo lo saprà tempo dopo, perché non solo non parla italiano ma nemmeno inglese, francese e arabo; parla solo la lingua mandinga e quando viene portato negli uffici della Guardia di Finanza e poi tradotto in carcere dalla Polizia, lui continuerà a non sapere cosa stia accadendo.

    «In carcere quando mi hanno interrogato, io parlavo solo mandinga e non comprendevo le domande che mi venivano rivolte». Dalla sentenza, invece, risulta che lui abbia detto di parlare solo wolof e che le domande dell’interrogatorio gli siano state rivolte in inglese, francese ed arabo. «Può essere un interrogatorio valido?», mi chiede retoricamente e aggiunge: «Se capitasse oggi potrei difendermi perché capisco e parlo italiano».

    La sentenza di primo grado è di dodici anni di reclusione con il rito abbreviato, evidentemente l’avvocato d’ufficio non ha creduto alla sua innocenza o non ha voluto investirci tempo. In Corte d’Appello viene ridotta a otto anni ma la sentenza sembra più una beffa che una conquista: «Gli imputati non sono gli organizzatori del viaggio, questi ultimi rimasti al sicuro sulle coste libiche – recita la sentenza e prosegue – bensì altri disgraziati che hanno accettato tale compito per fuggire anch’essi dalla condizione in cui versavano in patria. Dunque scafisti improvvisati se è vero che essi venivano allenati sulla spiaggia alla conduzione dei gommoni poco prima della partenza».

    Disgraziati, nonostante Diouf Alaji rifiuti anche questa ricostruzione: «Io non l’ho mai portata una barca, io sono un piastrellista e questo so fare», ribadisce spesso interrompendo il suo racconto.

    Oggi è un uomo libero e da poche settimane lavora come piastrellista, ha scontato quasi sette anni di carcere che lo hanno provato molto. «Ho tentato più volte il suicidio, soprattutto quando è morta mia mamma e io ero ancora in prigione. È stata molta dura e ho pensato di usare una corda per impiccarmi». Il racconto si ferma, due sussulti della testa tradiscono un singhiozzo nervoso, seguito dalle lacrime. «Mio fratello mi ha detto che nostra mamma è morta con la mia foto sotto al cuscino, per me è ancora un dolore grandissimo», chiosa mentre reprime il pianto.

    Il Testo unico sulle migrazioni all’articolo 12 prevede la condanna per «chiunque promuove, dirige, organizza, finanzia o effettua il trasporto di stranieri nel territorio dello Stato», basta anche solo passare una tanica di benzina per essere tecnicamente condannati, nonostante anche la Corte d’Appello di Lecce nella sentenza escluda il collegamento tra i migranti condannati e i trafficanti, quelli che sulle barche non ci mettono piede e non penserebbero mai di “sacrificare” un proprio uomo, sapendo che finirebbe in carcere.

    Dopo la tragedia di Cutro si è tornato a parlare di scafisti e il decreto governativo ha inasprito le pene per quest’ultimi sapendo benissimo che la rotta turco-calabra ha bisogno di persone esperte nella navigazione perché le imbarcazioni di solito sono a vela e comunque sono grandi e difficili da comandare, ma sanno bene che è anche una rotta marginale: a fronte dei ventimila arrivi in Italia dal 1 gennaio a oggi, solo 689 sono avvenuti su quella rotta mentre dodicimila circa dalla Tunisia e poco più di settemila dalla Libia, in questi ultimi due casi le piccole imbarcazioni utilizzate non sono mai guidate dai trafficanti o da uomini legati a loro.

    «Il caso di Diouf Alaji ci mostra come in Italia si possa verificare una vera e propria sospensione dello stato di diritto ma soprattutto che fin quando non ci sarà la modifica dell’articolo 12 del Testo unico sulle migrazioni, che definisce trafficante qualunque migrante sfiori per un attimo il timone, ci saranno casi come questo», commenta Alice Basiglini portavoce dell’associazione Baobab Experience, che sta sostenendo Diouf insieme all’avvocato Francesco Romeo.

    «Stiamo chiedendo la revisione del processo perché vogliamo dimostrare che lui non è uno scafista, che non ha portato quell’imbarcazione e che non gli è stato garantito il diritto di difesa che la nostra Costituzione definisce inviolabile, Diouf non ha compreso nemmeno di quale reato è stato accusato, per quale delitto è stato processato e poi condannato», conclude l’avvocato.

    https://www.linkiesta.it/2023/03/storia-scafisti-improvvisati-diouf-storture-ordinamento-italiano
    #passeurs #asile #migrations #réfugiés #frontières #criminalisation #justice (well...) #scafista #scafisti #procès

    • La storia di #Alaji_Diouf, accusato di essere uno scafista ed in carcere per 7 anni

      La nostra Laura Bonasera ci porta la storia di Alaji Diouf, un ragazzo senegalese rimasto orfano di padre all’età di 15 anni, che per mantenere la sua numerosissima famiglia inizia a lavorare come piastrellista, ma non basta e così decide di partire per l’Europa. La madre cerca di trattenerlo, invano. Alaji attraversa il deserto, un chilometro alla volta, e paga una mazzetta dopo l’altra tra violenze e digiuni, finché arriva in Libia, dove spende gli ultimi soldi per salire su un barcone, con altre 130 persone e raggiungere l’Italia. Una volta toccata terra, viene buttato in cella con l’accusa di essere uno scafista. Dopo quasi 7 anni di carcere, oggi è un uomo libero e ha deciso di raccontare per la prima volta la sua storia.

      https://www.la7.it/in-altre-parole/video/la-storia-di-alaji-diouf-accusato-di-essere-uno-scafista-ed-in-carcere-per-7-ann

      #interview #entretien #témoignage

  • Algérie : près de 3 000 migrants renvoyés dans le désert en 10 jours

    Les autorités algériennes ont expulsé 2 852 migrants entre le 23 février et le 5 mars. Les exilés ont été abandonnés en plein désert, à plusieurs kilomètres de la frontière nigérienne, sans eau ni nourriture. Parmi eux, des femmes et des enfants.

    Ils ont été abandonnés en plein milieu du désert, sous un soleil de plomb, sans eau ni nourriture. En seulement 10 jours, 2 852 personnes originaires d’Afrique subsaharienne ont été expulsées d’Algérie vers la frontière nigérienne. Selon Alarme Phone Sahara, qui vient en aide aux exilés dans la région, 993 migrants ont été renvoyés le 23 février, 1 180 le 3 mars et 679 le 5 mars. Parmi eux se trouvaient des femmes et des enfants. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), jointe par InfoMigrants, n’a pas été en mesure de confirmer ces chiffres.

    Ces opérations sont appelées sobrement des « reconduites à la frontière » par les autorités algériennes. Interpellés dans différentes villes du nord de l’Algérie, dans leur appartement, leur travail ou dans la rue, les migrants sont ensuite entassés dans des camions puis déportés vers le centre de refoulement de Tamanrasset, à 1 900 kilomètres de route au sud d’Alger. Là, beaucoup affirment être dépouillés de leurs affaires par les policiers : argent liquide, bijoux, téléphones portables, passeports…

    Ensuite, les exilés sont abandonnés dans le désert, au lieu-dit du Point-Zéro, qui marque la frontière avec le Niger, en plein Sahara.
    Les migrants « ne reçoivent ni nourriture ni d’endroit pour dormir »

    Livrés à eux-mêmes, les exilés doivent marcher des heures pour atteindre le premier village nigérien, Assamaka, à 15km du Point-Zéro. C’est là que se trouve le centre de transit de l’OIM, le bras de l’ONU qui assiste les retours volontaires des migrants vers leur pays d’origine.

    « Elles [les autorités algériennes, ndlr] nous ont abandonnés en plein désert, au milieu de la nuit. Il était environ 3h du matin quand on s’est mis en marche vers les lumières qui scintillaient. Je portais ma fille Maryam, ma femme portait Aminata, et un frère portait mes bagages », avait raconté en novembre dernier à InfoMigrants Burlaye, un père de famille malien de 25 ans qui travaillait comme boulanger en Algérie avant son expulsion.

    Lui et ses proches n’ont pas pu être accueilli dans le camp de l’agence onusienne, qui affichait ce jour-là complet. Burlaye, sa femme et ses enfants ont passé plusieurs nuits dehors.

    C’est aussi le cas des migrants renvoyés par l’Algérie ces dernières semaines. D’après Alarme Phone Sahara, nombre d’entre eux ont dû rester à l’extérieur, faute de places dans le centre de l’OIM. Ils « ne reçoivent ni nourriture, ni d’endroit pour dormir. Ils sont contraints de vivre dans la rue », a déclaré le 10 mars l’organisation sur sa page Twitter.
    « Abandon » de milliers de migrants

    Dans un communiqué publié jeudi 16 mars, Médecins sans frontières (MSF) a dénoncé « l’abandon » de milliers de migrants présents à Assamaka. L’ONG médicale parle même d’une « situation sans précédent ».

    Le Centre de santé intégré (CSI) d’Assamaka, dans lequel MSF « distribue des articles non alimentaires » et propose des « consultations gratuites » de santé, est « débordé ». « La majorité des personnes récemment arrivées se sont installées dans l’enceinte du CSI, en raison du manque d’espace dans le centre de transit », affirme une coordinatrice de MSF à Agadez, Schemssa Kimana, citée dans le communiqué.

    MSF ajoute que des personnes « cherchent à s’abriter de la chaleur » qui peut « atteindre 48°C » à Assamaka, jusqu’à dormir dans des « tentes de fortune », « devant la maternité, sur le toit ou dans la zone de déchets ». Dans les endroits « peu hygiéniques », ces personnes sont exposées « à des risques sanitaires tels que les maladies contagieuses et les infections cutanées », indique l’ONG.

    Les expulsions opérées par les autorités algériennes sont fréquentes dans la région. Le 12 février déjà, 899 personnes avaient été renvoyées à la frontière nigérienne, dans les mêmes conditions. Selon les chiffres de MSF, entre le 11 janvier et le 3 mars 2023, près de 5 000 migrants ont connu le même sort. Et pour certains, l’issue peut être fatale. Nombre d’exilés, livrés à eux-mêmes dans le désert, sans carte ni moyen de localisation, se perdent et errent plusieurs jours à la recherche d’un village. En 2020 et 2021, 38 corps ont été retrouvés dans la zone, à quelques kilomètres d’Assamaka.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/47523/algerie--pres-de-3-000-migrants-renvoyes-dans-le-desert-en-10-jours

    #asile #migrations #réfugiés #abandon #expulsions #renvois #déportation #désert #Algérie #Niger #Sahara #désert_du_Sahara
    –---

    Ajouté à la métaliste des « #left-to-die in the Sahara desert »
    https://seenthis.net/messages/796051

    • MSF condemns appalling conditions for migrants abandoned in #Assamaka

      Thousands of migrants deported from Algeria and abandoned in the desert of northern Niger are stranded without access to shelter, healthcare, protection, or basic necessities, Médecins Sans Frontières (MSF) said today.

      Between 11 January and 3 March 2023, 4,677 migrants arrived into Assamaka – a town in northern Niger’s Agadez region – on foot after being deported from Algeria and stranded in the desert. Fewer than 15 per cent of them were able to access shelter or protection when they arrived.

      MSF calls on the Economic Community of West African States (ECOWAS) to immediately provide protection for the people abandoned in extremely precarious conditions in Assamaka.

      The Integrated Health Centre (IHC) in Assamaka supported by MSF is overwhelmed as thousands of migrants are seeking shelter in the facility. “The situation is worrying,” says Schemssa Kimana, MSF project coordinator for Agadez.

      “Today, the health centre that we support in Assamaka is overflowing. The majority of people who have recently arrived in Assamaka have settled in the IHC compound, due to a lack of space in the transit centre,” says Kimana.

      According to Kimana, there are people sleeping in every corner of the facility. Some have set up makeshift tents at the entrance or in the courtyard. Others are camping in front of the maternity ward, on the roof, or in the waste area. MSF staff say the situation is unprecedented.

      Temperatures in Assamaka – an arid town – can reach 48 degrees Celsius, so people seek refuge from the heat wherever they can find it. This has led people to sleep in very unhygienic places, such as waste areas, which can expose them to health risks including contagious diseases and skin infections.

      The lack of available shelter forcing people to sleep in these conditions is appalling. This situation is now an emergency – it is untenable for anyone to remain living in these conditions.

      “We are worried because no one gives us an answer as to when we will return back to our country of origin,” says a migrant from Cameroon taking shelter at the IHC.

      “We don’t know when we will leave Assamaka. It’s like being in an open-air prison. For meals, all that we receive is very badly prepared. There is more sand in it than food. It makes us sick and gives us diarrhoea and stomach aches,” she says.

      “The rations are so minimal that we don’t eat enough. We live at the IHC in sheds that were built for COVID-19 patients. At night, the police patrol the village to catch migrants who have scattered and send them back to the IHC.”

      “This is an unparalleled situation that requires an urgent humanitarian response from the ECOWAS, from where the majority of these people are from,” says Jamal Mrrouch, MSF Head of Mission in Niger.

      “As a medical humanitarian organisation, it is our duty to highlight the visible gap in assistance for people – including children – who are in a precarious situation in the Assamaka desert, and the risks to their health.”

      https://www.msf.org/niger-msf-denounces-appalling-conditions-migrants-abandoned-assamaka

    • Entre 30/03 et 01/04/23, 776 personnes étaient expulsées

      #Expulsions de l‘#Algerie : Aussi le mars termine et l’avril commence avec la continuation des expulsions à #Assamaka… Entre 30/03 et 01/04/23, 776 personnes étaient expulsées !

      Voilà les détails d’arrivé des 297 piétons avec des convois non-officiels du 30/03/23 :
      G/Conakry : 158
      G/Bissau : 3
      Mali : 43
      Nigeria : 1
      RCI : 2

      Un autre convoi est arrivé au #PointZero le 31/03/23 avec 386 migrant.e.s des nationalités suivantes :
      Bénin : 1
      Cameroun : 3
      G/Conakry : 181
      Gambie : 50
      Libéria : 1
      Mali : 42
      Sénégal : 22
      S/Léone : 19
      Syrie : 1
      RCI : 59

      Finalement, on était informé d’un autre arrivé d’un convoi officiel avec 93 ressortissant.e.s http://nigérien.ne.s le 01/04/23.

      La situation humanitaire à #Assamaka s’aggrave jour par jour. La communauté internationale doit agir !!

      https://twitter.com/AlarmephoneS/status/1644053251527004161

    • Expulsion du 11 avril 2023 :

      Expulsions from the #Algerian side continue😡
      On 11/4/23 around 11pm (so during the night when it is more dangerous and difficult to orientate oneself in the desert!!) 487 migrants of different nationalities were chased from the trucks at #PointZero to walk 15km to #Assamaka


      They are nationals of the following laya:
      Burkina Faso: 3
      Cameroon: 2
      Central Africa: 1
      RCI: 33
      Gambia: 20
      G/Conakry: 249
      G/Bissau: 3
      Liberia: 1
      Mali: 121
      Niger: 5
      Senegal: 21
      Sierra Leone: 14
      Togo: 1

      https://twitter.com/AlarmephoneS/status/1647857635104792577

  • Dès 1979, le rapport Charney annonçait le réchauffement climatique
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2009/12/28/des-1979-le-rapport-charney-annoncait-le-rechauffement-climatique_1285427_32

    Rapport tombé dans l’oubli

    De fait, ce qu’écrivent les neuf auteurs du rapport, emmenés par Jule Charney (1917-1981), alors professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), pourrait avoir été écrit hier. « Depuis plus d’un siècle, nous savons que des changements de la composition de l’atmosphère peuvent changer sa faculté à absorber l’énergie du Soleil, peut-on lire en préambule. Nous avons la preuve irréfutable que l’atmosphère change et que nous contribuons à ce changement. Les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone augmentent continûment, ce qui est lié à la combustion des ressources fossiles et à l’utilisation des sols. Puisque le dioxyde de carbone joue un rôle significatif dans l’équilibre thermique de l’atmosphère, il est raisonnable de penser que son augmentation continue affectera le climat. »

    La lecture du rapport Charney nous rappelle, a expliqué en substance l’océanographe Carl Wunsch, professeur au MIT, qui en fut l’un des auteurs, que le diagnostic du réchauffement anthropique ne repose pas sur des modèles numériques complexes. Il tient à une physique simple, déjà maîtrisée il y a trente, voire quarante ans. L’estimation de la sensibilité du climat à un doublement du CO2 atmosphérique était grosso modo la même en 1979 qu’aujourd’hui : entre 1,5 °C et 4,5 °C d’augmentation de la température moyenne de la basse atmosphère.

    Mais « le plus important » est, selon Raymond Pierrehumbert, que la science de la fin des années 1970 avait déjà anticipé que les premiers effets du réchauffement mettraient des décennies à être décelables. « Les auteurs écrivaient que, vu l’inertie du système, si on attendait de voir les premiers effets du réchauffement avant d’agir, alors une grande quantité de réchauffement supplémentaire serait inévitable », dit le chercheur.

    Une fois remis, le rapport Charney est tombé dans l’oubli. « Les décideurs politiques ont du mal à tenir compte des prévisions, ils ne réagissent qu’à ce qu’ils voient se produire (...), pas à ce qui est prévu », conclut M. Pierrehumbert. Le rapport commandé par Jimmy Carter aura eu son utilité. Parmi ses auteurs, un certain Bert Bolin (1925-2007) allait cofonder, moins d’une décennie plus tard, le GIEC et en être le premier président.

    Stéphane Foucart

    #Climat #Rapport_Charney #GIEC #Science_et_politique

  • Métaliste
    Les « #left-to-die in the Sahara desert »...

    (évidente référence à un rapport de Charles Heller et Lorenzo Pezzani sur le Left-to-die boat : https://forensic-architecture.org/investigation/the-left-to-die-boat)

    Essai de #métaliste sur les expulsions de migrants depuis les pays du #Maghreb (#Tunisie et #Algérie pour le moment) vers leur frontières méridionales, soit en plein #désert...

    #asile #migrations #réfugiés #abandon #expulsions #renvois #déportation

    ping @isskein @_kg_ @visionscarto @pascaline @karine4

    • Algérie, 2021
      Près de 5,000 migrants expulsés du régime frontalier algérien en un mois :
      https://seenthis.net/messages/908723

      Algérie, 2019 :
      Refoulés par l’Algérie vers le Niger, des réfugiés seraient “en #détresse_absolue”, selon la LADDH :
      https://seenthis.net/messages/748393

      Algérie, 2017
      Un millier de migrants nigériens rapatriés d’Algérie :
      https://seenthis.net/messages/627118

      Migrants subsahariens/ Début des expulsions aujourd’hui :
      https://seenthis.net/messages/619668

      EuroMed Droits | A la frontière de l’inhumanité :
      https://seenthis.net/messages/594628

      Algérie, 2016 :
      Des centaines de migrants arrêtés à Alger et conduits dans le sud du pays :
      https://seenthis.net/messages/548367

      Algérie, 2022 :
      Le #Niger voit l’arrivée d’une nouvelle vague de plus de 600 migrants refoulés d’#Algérie
      https://seenthis.net/messages/973793

    • Entre l’Algérie et le Niger, la #prison_à_ciel ouvert d’Assamaka

      Depuis 2014, l’Algérie multiplie les expulsions vers le Niger de migrants subsahariens dans des convois plus ou moins officiels, et sans aucune humanité. Abandonnés dans le désert, ils doivent marcher plusieurs heures pour atteindre le village d’Assamaka, où, livrés à eux-mêmes, ils survivent comme ils peuvent.

      Des files de migrants s’étendent sur une centaine de mètres au milieu du désert nigérien. Ils attendent aux portes du commissariat d’Assamaka. Depuis une dizaine d’années, ce village proche de la frontière entre l’Algérie et le Niger est le réceptacle des migrants d’origine subsaharienne expulsés par l’Algérie. Ces derniers n’ont parfois d’autre choix que d’y rester sans aucune solution et d’errer dans les rues de cette petite localité perdue au milieu du désert. Entre le 1er janvier et le 1er avril 2023, l’ONG Alarme Phone Sahara, qui vient en aide aux migrants dans la zone sahélo-saharienne, a comptabilisé 11 336 personnes expulsées de l’Algérie vers le Niger. Début mai, plus de 5 000 d’entre elles étaient bloquées à Assamaka, selon les autorités nigériennes.

      Depuis 2014, l’Algérie est devenue une machine à expulser
      1
      . Terre d’immigration pour de nombreux Subsahariens, ce pays a longtemps fermé les yeux sur un phénomène dont tout le monde semblait s’accommoder : ces migrants venaient faire les travaux dont ne voulaient plus les jeunes Algériens. Puis tout a changé après un drame : le 2 octobre 2013, 92 migrants (des Nigériens pour la plupart) sont retrouvés morts dans le désert, à quelques kilomètres de la frontière nigéro-algérienne. Ils faisaient partie d’un convoi de 112 personnes, dont une majorité de femmes et d’enfants venus de la région de Zinder, dans le sud du Niger
      2
      . Après cette découverte macabre, les deux États ont multiplié les contrôles sur la route et ont passé un accord (tacite) en décembre 2014 permettant à l’Algérie de renvoyer les femmes et les enfants nigériens entrés clandestinement sur son sol.

      « Cet accord devait permettre à l’Algérie de renvoyer vers le Niger les citoyens nigériens se trouvant en situation d’irrégularité », rapporte l’ONG Alarme Phone Sahara. Mais la réalité est aujourd’hui bien différente. Si, durant les premières années qui ont suivi la signature de l’accord, la plupart des rapatriés étaient des femmes et des enfants (dont beaucoup étaient originaires de la région de Zinder), au fil du temps, les cibles de la police algérienne ont changé. Elle a commencé par expulser des hommes nigériens puis, à partir de 2017, des ressortissants d’autres pays que le Niger – des Ouest-Africains pour la plupart, mais aussi des Syriens, des Palestiniens ou encore des Bangladais. Beaucoup sont de jeunes hommes, voire des mineurs
      3
      , et certains d’entre eux ne devraient pas être expulsés – soit parce qu’ils sont en situation régulière en Algérie, soit parce qu’ils possèdent une attestation de réfugié délivrée par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

      À partir de 2018, on assiste, selon les mots d’un responsable de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en poste à Niamey à l’époque, à « une véritable chasse à l’homme noir » dans les villes algériennes. Le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme des migrants, Felipe González Morales, s’en inquiète en octobre 2018. À l’issue d’une mission au Niger, il dénonce le « mode opératoire » choisi par les autorités algériennes. « Ces expulsions collectives de l’Algérie vers le Niger constituent une violation flagrante du droit international, notamment du principe fondamental de non-refoulement et des garanties d’une procédure régulière, et doivent cesser immédiatement », assène-t-il. Sans suite. Les autorités nigériennes ont beau dénoncer la dérive d’Alger, rien n’y fait. En février 2017, l’actuel président, Mohamed Bazoum, alors ministre de l’Intérieur, demande à l’Algérie de cesser ces expulsions. Là aussi sans succès.
      Une politique « raciste »

      Le 12 février 2023, un convoi arrive au « Point zéro », un no man’s land situé à la frontière algéro-nigérienne où les autorités algériennes jettent les migrants, en plein désert. Sur les 899 personnes arrivées ce jour-là, Alarme Phone Sahara a recensé une majorité de Guinéens et de Maliens et une seule personne de nationalité nigérienne. Parmi eux, un grand nombre d’hommes, mais aussi des femmes parfois enceintes, des enfants et des personnes âgées. Certains ont été dépouillés de leurs biens lors de leur arrestation. Isolés au milieu du désert, parfois en pleine nuit, toutes et tous se retrouvent sans eau ni nourriture, et doivent parcourir 15 kilomètres à pied pour rejoindre le village d’Assamaka. Un chemin où l’on peut se perdre. En les abandonnant ainsi, le gouvernement algérien les met en danger de mort.

      Comment expliquer qu’Alger profite de cet accord passé avec Niamey pour expulser tous les ressortissants d’Afrique subsaharienne ? « Même au niveau de l’Union africaine, personne ne fait rien, l’Algérie continue de faire ce qu’elle veut », déplore Moctar Dan Yaye, d’Alarme Phone Sahara. Ce dernier dénonce « une politique raciste » de l’Algérie qui cherche à « se débarrasser des Noirs dans le pays ». Une dynamique d’expulsion qui va en s’accentuant. « Selon les chiffres documentés par les lanceurs d’alerte d’Alarme Phone Sahara à Assamaka, au moins 24 250 personnes ont été expulsées d’Algérie au Niger avec des convois officiels et non officiels pendant l’année 2022 », relate l’ONG.

      Face à cet afflux (+ 35 % de demandes d’assistance en 2022 par rapport à l’année précédente, selon le bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies au Niger), les organisations d’aide aux migrants sont désemparées. L’OIM semble paralysée. Moctar Dan Yaye rapporte qu’elle a dû fermer ses portes aux nouveaux arrivants le temps de traiter les dossiers des migrants déjà sur place. Or c’est par cette organisation onusienne que doivent passer les rapatriés d’Algérie lorsqu’ils rejoignent Assamaka. Ils ont le choix entre retenter le passage vers l’Algérie (ou vers la Libye), demander l’asile au Niger, ou rentrer dans leur pays d’origine. Lorsqu’ils optent pour cette deuxième voie, ils doivent en faire la demande auprès du centre de l’OIM à Assamaka. Un centre aujourd’hui fermé aux nouvelles demandes car surchargé. « Depuis le début de l’année, nous avons remarqué un ralentissement dans l’organisation de ces convois de rapatriement. Du coup, les anciens qui étaient là sont restés sur place et les migrants continuent d’arriver. C’est ce qui crée le débordement », témoigne Boulama Elhadji Gori, responsable adjoint de programme pour le Niger au sein de l’ONG Médecins sans frontières (MSF). Fin mars, ni l’OIM ni l’État nigérien n’avaient mis en place de moyens afin de leur permettre de quitter le village. Contactés par Afrique XXI, ils n’ont pas donné suite.

      Les migrants ayant rejoint Assamaka sont donc condamnés à errer dans ses rues. Boulama Elhadji Gori estime aujourd’hui la population du village à 6 000 habitants alors qu’il n’en comptait que 1 000 il y a quelques années. Il parle d’une « crise humanitaire ». « Le village déborde, constate-t-il. Les migrants sont généralement installés dans le centre de santé ou aux abords avec des conditions d’hygiène inacceptables parce que le centre n’a jamais été préparé pour ça. » Dans cette zone, les habitants souffraient déjà d’un manque d’accès aux services publics avant l’afflux des exilés. En outre, ajoute Boulama Elhadji Gori, « ces personnes sont en situation de désespoir, elles s’exposent à plusieurs risques tels que l’extorsion, la prostitution, mais aussi à des conditions hygiéniques qui peuvent affecter leur santé ».
      Une crise humanitaire et sociale

      Moctar Dan Yaye est en contact avec des correspondants sur place. Ces derniers rapportent une situation devenue intenable. « Les migrants bloqués à Assamaka n’ont pas d’autre choix que de mendier toute la journée pour survivre, et de dormir dans les rues du village. Les personnes expulsées volent et abattent même des animaux pour se nourrir. Cela crée des tensions et des conflits supplémentaires », indique-t-il.

      Pourtant, les autorités savent de quoi il ressort. En avril, Elhadj Magagi Maman Dada, le gouverneur de la région d’Agadez, a qualifié la situation de « crise humanitaire et sociale ». Dans le prolongement de ces déclarations, il a invité les chefs des structures institutionnelles et les représentants de la société civile à une réunion au cours de laquelle un groupe de travail a été créé afin de réfléchir à la problématique des conditions de vie des migrants sur place. Le ministre de l’Intérieur du Niger s’est également rendu au centre de l’OIM à Agadez, la grande ville du nord du pays, puis à Assamaka, située à environ 500 km d’Agadez.

      Malgré ces avancées, Alarme Phone Sahara n’a jusque-là pas relevé de changement dans la prise en charge des migrants. Sur place, ces derniers dénoncent le comportement de l’OIM qui continue de ne pas prendre en charge les nouveaux arrivants.

      Moctar Dan Yaye dénonce une volonté de fermer les yeux : « On est surpris par le silence des grandes puissances, alors qu’on tire la sonnette d’alarme depuis des années. » Le 21 mars, MSF a publié un communiqué appelant à protéger les migrants abandonnés dans le désert. L’ONG dénonce une situation sans précédent. « Il faudrait que des sanctions soient mises en place contre l’Algérie pour qu’elle arrête d’agir comme un État outlaw [hors-la-loi] », explique Moctar Dan Yaye. Mais, d’après lui, la mise en place de sanctions internationales paraît pourtant encore lointaine au vu des réactions de l’autre côté de la Méditerranée. Pour lui, la fermeture des frontières européennes n’offre que peu d’espoir quant à une réaction internationale. Il dénonce « la volonté de l’Occident de s’ériger en une forteresse en oubliant que sa propre histoire est faite de migrations ».

      https://afriquexxi.info/Entre-l-Algerie-et-le-Niger-la-prison-a-ciel-ouvert-d-Assamaka

    • Migliaia di persone abbandonate e bloccate nel deserto nigerino dopo i respingimenti dall’Algeria

      Le deportazioni delle autorità algerine continuano. Solo nel 2022 Alarm Phone Sahara ha censito 24.250 persone respinte ad Assamaka, piccolo villaggio nel Nord del Niger. Nel primo trimestre del 2023 sono già oltre 8mila. Intanto l’Asgi denuncia l’assenza di soluzioni per le persone evacuate dalla Libia e bloccate nel Paese

      Ad Assamaka, un piccolo villaggio nel Nord del Niger non lontano dal confine con l’Algeria, si sta consumando da mesi una crisi umanitaria, con migliaia di migranti respinti da Algeri e abbandonati nel deserto senza accesso a cure mediche, protezione, riparo o beni di prima necessità, e una sola forma di prima assistenza offerta dal Centro di salute integrata (Ihc) della stessa Assamaka.

      I respingimenti e le espulsioni dall’Algeria verso il Niger sono iniziati nel 2014 a seguito di un accordo verbale tra i due governi che prevedeva la “riammissione” dei cittadini nigerini “irregolarmente presenti” in Algeria. Da allora le autorità algerine hanno cominciato a deportare i migranti provenienti dall’Africa sub-sahariana, identificati attraverso le loro caratteristiche somatiche, e non si sono più fermate: da settembre 2017 a maggio 2021 sarebbero state espulse almeno 40mila persone (secondo i dati dell’Organizzazione internazionale per le migrazioni, Iom); nel 2022 la Ong Alarm Phone Sahara ha censito 24.250 persone deportate ad Assamaka e nei primi tre mesi del 2023 ne ha contate ben 8.149 provenienti dal Niger ma anche da Benin, Burkina Faso, Camerun, Ciad, Congo, Costa d’Avorio, Costa Rica, Gambia, Ghana, Guinea, Guinea Bissau, Guinea Equatoriale, Liberia, Mali, Nigeria, Pakistan, Senegal, Sierra Leone, Sudan, Sri Lanka, Togo e Yemen.

      Se per i cittadini nigerini sono previsti dei “convogli ufficiali” che li lasciano nei pressi di Assamaka, da dove poi vengono trasferiti ad Agadez o ad Arlit, per tutti gli altri i rimpatri vengono effettuati da “convogli non ufficiali”: avvengono di notte e non c’è alcun contatto con le autorità del Niger, le persone vengono semplicemente abbandonate al cosiddetto “Point zero” e da lì devono raggiungere a piedi, nel deserto, Assamaka. Che dista 15 chilometri. Non a caso, secondo le fonti di Alarm Phone Sahara, nel dicembre dello scorso anno è stata registrata la morte di una persona durante una di queste operazioni, mentre a ottobre è partito un convoglio dall’Algeria con a bordo 1.124 persone e al suo arrivo ad Assamaka solo 818 sono state registrate. Non è chiaro dove siano finite le 306 persone mancanti. Tra il 2020 e il 2021 sono stati identificati 38 corpi senza vita da Medici senza frontiere (Msf) che dal 2018 organizza regolarmente missioni di soccorso per aiutare coloro che si sono persi o sono stati abbandonati nel deserto.

      Msf è attiva ad Assamaka dal 2017, dove effettua consulenze mediche gratuite e trasferimenti dei casi critici alla città di Agadez (distante centinaia di chilometri). Da mesi denuncia che le persone soccorse riportano ferite, alcune anche gravi, hanno subito stupri e violenze, e sono fortemente traumatizzate. Quasi il 70% degli assistiti ha dichiarato di aver patito violenze e trattamenti degradanti da parte delle forze di polizia algerine e libiche. Tra loro ci sono uomini, donne -anche incinte-, bambini e minori. “La gravità degli abusi commessi contro queste persone è indiscutibile -spiega Jamal Mrrouch, capo missione di Msf in Niger-. Le testimonianze dei nostri pazienti e le loro condizioni fisiche e mentali quando arrivano nelle nostre strutture sanitarie dimostrano l’inferno che hanno passato durante la loro espulsione dal territorio algerino e libico”. Basti pensare che nel 2021 l’organizzazione ha svolto oltre 47mila visite mediche, di cui 34.276 dedicate alla salute psicologica.

      A causa di queste vere e proprie deportazioni di massa, la situazione ad Assamaka è diventata insostenibile: il villaggio normalmente conta 1.500 abitanti ma a marzo di quest’anno ospitava il quadruplo delle persone. Secondo quanto riferito da Alarm Phone Sahara, dal dicembre dello scorso anno il centro di accoglienza dell’Iom non registra nuovi migranti e le persone sono accampate ovunque senza nessun tipo di assistenza, una situazione che genera tensioni e insicurezza sociale.

      “Tra l’11 gennaio e il 3 marzo sono arrivati a piedi 4.677 migranti, meno del 15% è riuscito ad avere un riparo o protezione al suo arrivo -dice Schemssa Kimana, responsabile del progetto di Msf ad Agadez-. Le persone dormono in ogni angolo della struttura, alcuni hanno montato tende di fortuna all’ingresso o nel cortile, altri si sono accampati davanti al reparto maternità, sul tetto o nell’area destinata ai rifiuti. Le temperature ad Assamaka possono raggiungere anche i 48 gradi, portando le persone a cercare un riparo dal caldo ovunque riescano a trovarlo. Alcuni dormono in aree insalubri, come le zone di scarico, rischiando malattie e infezioni cutanee”.

      Del resto per i migranti che si trovano intrappolati in Niger le opzioni non sono molte. Spesso giungono nel Paese dopo che la traversata verso l’Europa è fallita, chi è rimpatriato dall’Algeria normalmente viene privato di documenti, denaro e ogni tipo di risorsa, chi riesce a scappare dalla Libia ha subito torture e trattamenti inumani e degradanti. Molti di loro, specie coloro che provengono da Paesi chiaramente instabili, tentano di presentare una domanda di protezione internazionale in Niger, nella speranza di accedere ai programmi di reinsediamento in Europa o in Nord America previsti dall’Alto commissariato Onu per rifugiati (Unhcr).

      Una speranza vana, dal momento che i posti messi a disposizione dai Paesi che dovrebbero accogliere i rifugiati sono pochi e si rivolgono al programma globale di resettlement dell’Unhcr. Anche il programma Etm, il Meccanismo di transito di emergenza rivolto a persone particolarmente vulnerabili evacuate dalla Libia (ne abbiamo scritto su Ae 235), ha mostrato nel tempo tutta la sua debolezza e la sua inefficacia, come è tornata a denunciare in una lettera aperta anche l’Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione (Asgi), che rappresenta una famiglia di quattro persone, di cui due minori e un giovane uomo, tutti provenienti dall’Eritrea e bloccati in Niger da quattro anni. Gli avvocati denunciano che “il procedimento di selezione delle persone che possono essere evacuate è gravato da un elevato livello di discrezionalità e non vi sono garanzie procedurali attivabili dai richiedenti”. Inoltre, “una volta evacuate -come emerge dalla situazione specifica degli assistiti in questione-, non si ha alcuna certezza di essere poi ricollocati, non sussiste infatti un obbligo ad accettare le domande di reinsediamento per i Paesi di destinazione, né di vedersi garantita alcuna forma di protezione in base alla normativa in vigore in Niger”.

      Quello che si osserva è che a seguito dei rigetti della domanda di protezione e dei rifiuti da parte dei Paesi “ricchi” di accettare i resettlement, si va affermando la stabilizzazione di una “soluzione durevole” all’interno del Niger, che da Paese di transito si sta trasformando a Paese di asilo “de facto”, come spiega ancora l’Asgi. Una situazione paradossale dal momento che si tratta di uno dei Paesi più poveri al mondo, ultimo secondo l’Indice di sviluppo umano, dove la criminalizzazione della migrazione –voluta dall’Unione europea– ha fatto crescere esponenzialmente un clima di intolleranza e ostilità verso i migranti.

      A chi si trova nel limbo nigerino resta a questo punto un’ultima opzione: il ritorno “volontario” nel proprio Paese. I programmi di Rimpatrio volontario assistito e alla reintegrazione (Avrr) sono gestiti dall’Iom all’interno del Migration response and resource mechanism (Mrrm), uno strumento attivo nel Paese dal 2015, e co-finanziati dall’Unione europea e dagli Stati membri: tra il 2016 e il luglio 2019 hanno coinvolto nel ritorno al proprio Paese d’origine oltre 50mila persone. Il programma è aperto a tutti i migranti ma, secondo un’indagine sul campo svolta da Asgi nel 2022, un numero consistente delle persone che vi aderiscono è costituito da coloro che sono stati rimpatriati o espulsi dall’Algeria. Ad Assamaka, e in generale nella regione di Agadez dove si trovano le persone che arrivano da Algeria e Libia, dopo le prime 48 ore l’Iom fornirebbe assistenza solo a chi decide di aderire ai programmi di rimpatrio volontario. La questione della “volontarietà” della decisione di rimpatriare era già stata sollevata nel 2019 da Felipe González Morales, Relatore speciale delle Nazioni unite per i diritti delle persone migranti, a seguito della sua missione in Niger.

      Le persone intervistate nei centri di transito dell’Iom ad Agadez e nella capitale Niamey riferivano all’esperto indipendente Onu di aver deciso di tornare nel proprio Paese perché stanche dei soprusi subiti durante il viaggio o perché era l’unica forma di assistenza che era stata loro offerta. È vero che in questi centri lo staff fornisce informazioni sul diritto di chiedere protezione e segnala potenziali richiedenti asilo all’Unhcr, ma dalle informazioni ottenute da Asgi non ci sarebbe “un’obbligazione positiva di referral di persone individuate come potenziali richiedenti asilo o persone che dovrebbero ricevere una particolare tutela rispetto al rischio di refoulement da parte dell’Iom, la quale risponde semplicemente alle segnalazioni delle persone migranti che a seguito di informativa presentano esplicitamente la volontà di chiedere asilo. Grande enfasi è posta infatti sulla volontarietà dell’adesione al programma, che diventa un concetto chiave in relazione al ritorno e alla richiesta di protezione”.

      Questo è particolarmente problematico dal momento che il rimpatrio volontario non contempla il principio di non-refoulement: non è previsto che ci siano Paesi “non sicuri” dove è vietato il rimpatrio dal momento che è volontario. Di nuovo l’Asgi evidenzia quanto questo possa essere rischioso, ad esempio nel caso di persone vittime di tratta: “Lo staff dell’Iom intervistato a Niamey nel corso della missione ha indicato che tra 2020 e il 2021 non è stata riferita all’Unhcr alcuna donna nigeriana vittima di tratta, ma la factsheet dell’Iom pubblicata a dicembre 2021, riporta che nel corso dell’anno 63 vittime di tratta sono state supportate nel fare ritorno nel loro Paese”.

      https://altreconomia.it/migliaia-di-persone-abbandonate-e-bloccate-nel-deserto-nigerino-dopo-i-

  • Sulle tracce del marmo della discordia

    Le montagne sventrate, le falde inquinate, il viavai di camion, i morti sul lavoro, le infiltrazioni criminali, la mancata distribuzione di una ricchezza collettiva. Carrara è schiacciata dai signori del marmo. Non sono cave: sono miniere. La roccia estratta qui non nisce in sculture e non alimenta più la liera artigianale locale. Parte per l’Asia oppure, in gran percentuale, finisce nei dentifrici, nella carta e in altre decine di prodotti. È il business del carbonato di calcio. Un’attività dominata dalla multinazionale svizzera #Omya che qui possiede un grosso stabilimento industriale.


    https://www.wereport.fr/articles/sulle-tracce-del-marmo-della-discordia-area
    #marbre #extractivisme #Carrara #Italie #pollution #carbonate_de_calcium #multinationales #Suisse #mondialisation #géographie_de_la_mondialisation #globalisation

    • A Carrara, sulle tracce del marmo della discordia

      Le montagne sventrate, le falde inquinate, il via vai di camion, i morti sul lavoro, la mancata distribuzione di una ricchezza collettiva. Carrara è schiacciata dai signori del marmo. Non sono cave: sono miniere. La roccia estratta qui non finisce in sculture e non alimenta più la filiera artigianale locale. Parte per l’Asia oppure, in gran percentuale, finisce nei dentifrici, nella carta e in altre decine di prodotti. È il business del carbonato di calcio. Un’attività dominata dalla multinazionale svizzera Omya che qui possiede un grosso stabilimento industriale.

      Sembra un ghiacciaio ma è un bacino minerario. Tutto è bianco sporco. Le rocce, le strade, la polvere. Le montagne sono divorate dalle ruspe. Decine di camion, carichi di blocchi o di detriti, scendono a valle da stradine improvvisate. Persino la nostra Panda 4X4 fatica sul ripido pendio sterrato. Stiamo salendo alla cava Michelangelo, una delle più pregiate del bacino marmifero di Carrara, in Toscana. Qui viene estratto lo statuario, il marmo venduto anche a 4.600 franchi la tonnellata. In questa grossa cava lavorano circa una dozzina di persone.

      Riccardo, 52 anni di cui trenta passati a estrarre roccia, sta manovrando un blocco con il filo diamantato. Il sole che batte a picco sul marmo dà l’effetto di un forno. «D’estate è così mentre d’inverno è freddo e umido» ci racconta questo figlio e nipote di cavatori. Riccardo spiega con orgoglio il suo lavoro. Poi conclude: «Spero che mio figlio faccia qualcos’altro nella vita».

      Un lavoro rischioso

      La situazione nelle cave è sicuramente migliorata rispetto a qualche anno fa, ma il lavoro qui resta rischioso. L’ultimo decesso è dello scorso mese di luglio: Luca Savio, 37 anni, papà di un piccolo bambino, è stato travolto da un blocco in un deposito. Aveva un contratto di lavoro di sei giorni. A maggio, Luciano Pampana, un operaio di 58 anni, è invece morto schiacciato sotto una pala meccanica. «Qui i servi della gleba versano sangue» ha esclamato don Raffaello, il parroco di Carrara che nella sua omelia dopo questa morte si è scagliato contro il business del marmo: «Le Apuane sono sfregiate e pochi si arricchiscono!»

      «Le Apuane sono sfregiate e pochi si arricchiscono!».

      Don Raffaele, parroco di Carrara
      Fine della citazione

      I sindacati hanno indetto un giorno di sciopero e chiesto la chiusura delle cave non in regola. Negli ultimi dodici anni vi sono stati undici incidenti mortali, di cui sei tra il 2015 e il 2016. «È decisamente troppo se si calcola che in tutta la provincia i cavatori sono circa 600» esclama Roberto Venturini, segretario della Fillea Cgil di Massa Carrara che ci accompagna nella visita. Per il sindacalista vi è un solo modo per rendere compatibile questa attività con l’ambiente e con una cittadinanza che sempre meno tollera le cave: «Bisogna rallentare la produzione e aumentare il numero di dipendenti».
      «Monocoltura del marmo»

      Carrara e la vicina Massa sono un microcosmo rappresentativo delle attuali problematiche dell’economia: l’automatizzazione, la maledizione delle risorse, la concentrazione delle ricchezze, il conflitto tra ambiente e lavoro. Un conflitto, questo, che è emerso in queste zone già negli anni 80 attorno al polo chimico situato nella piana, verso il mare. Nel 1987 ci fu il primo referendum consultivo d’Europa con cui i cittadini si espressero a favore della chiusura dello stabilimento Farmoplant della Montedison. Ciò che avvenne, però, solo un anno dopo, a seguito dell’esplosione di un serbatoio di Rogor, pesticida cui già il nome dà inquietudine.

      In pochi anni, a catena, tutti gli stabilimenti cessarono le attività lasciando come eredità terreni inquinati e una schiera di disoccupati. Oggi la zona industriale si è trasferita dal mare alle montagne.

      L’unico settore che tira è quello estrattivo tanto che qui si parla di “monocultura del marmo”, in comparazione a quei paesi che hanno fatto di un prodotto destinato all’esportazione la sola attività economica. E così in pochi ci guadagnano mentre alla collettività rimangono le briciole e gli effetti nocivi.

      I ricavi crescono, gli impieghi no

      Nello scorso triennio il settore, dal punto di vista del ricavo, è cresciuto all’incirca del 5% all’anno. Difficile trovare un altro comparto in così rapida crescita. I profitti, però, sono sempre più concentrati.

      Gli addetti sono sempre meno e una crescente percentuale dell’attività di trasformazione è ormai svolta all’estero: dall’inizio degli anni duemila gli impieghi diretti sono diminuiti di oltre il 30%, passando da quasi 7’000 a circa 4’750 unità. Negli ultimi anni nelle cave sempre più meccanizzate sono stati persi più di 300 posti di lavoro; altri 300 sono scomparsi nelle attività di trasformazione e nella lavorazione.

      Ma anche attorno a queste cifre vi è scontro. Da un lato gli ambientalisti, dall’altro i rappresentanti del mondo imprenditoriale con i primi che tendono a sminuirne l’impatto economico e i secondi che mettono in valore l’effetto occupazionale del settore. La sola certezza, qui, è che quel marmo che ha plasmato l’identità ribelle dei carrarrini e fatto conoscere la città nel mondo intero è oggi sinonimo di conflitto.
      «Una comunità arrabbiata e ferita»

      «Dal marmo il territorio si aspetterebbe molto di più», ci spiega Paolo Gozzani, segretario della Cgil di Massa e Carrara. Il quale aggiunge: «Questa è una comunità arrabbiata e ferita che vede i signori del marmo come un potere arrogante, che si accaparra la ricchezza derivata da questa materia prima senza dare al territorio la possibilità di migliorarsi da un punto di vista sociale, dei servizi e senza fare in modo che, attorno al marmo, si sviluppi una vera e propria filiera».

      Un’opinione condivisa da Giulio Milani, uno scrittore che ha dedicato un libro alla devastazione territoriale di questa terra, dalla chimica al marmo: «L’industria del marmo c’è sempre stata in questa zona, ma negli ultimi anni è diventata una turboindustria che sta mettendo in crisi il territorio».

      Milani s’interroga sul presente e sul futuro dei suoi tre figli in un luogo che ha già sofferto per le conseguenze dell’inquinamento della chimica: «Tutte le volte in cui piove i fiumi diventano bianchi come latte a causa della marmittola, la polvere di marmo; a Carrara vi sono state quattro gravi alluvioni in nove anni legate al dissesto idrogeologico del territorio. Per questo parlo di costi sociali di questa attività. Dobbiamo ormai considerare che questo è diventato un distretto minerario vero e proprio e noi ci viviamo dentro».

      A supporto di questa situazione vi è la netta presa di posizione del procuratore capo di Massa, Aldo Giubilaro, che lo scorso mese di maggio ha illustrato l’entità di un’operazione effettuata presso diverse società attive nella lavorazione del marmo dalla quale è emerso uno spaccato di irregolarità ambientali diffuse: «Salvo rari casi, sicuramente encomiabili, sembra essere una regola per le aziende del lapideo al piano, quella di non rispettare le normative sull’impatto ambientale con conseguenze decisamente deleterie per chi vive in questa zona (…). Non si tratta solo di un problema ambientale, ma riguarda anche e soprattutto la salute dei cittadini che vivono in questa provincia, purtroppo maglia nera per il numero di tumori in tutta la Toscana» ha affermato questo magistrato noto per aver più volte criticato l’omertà del settore.
      Il carbonato svizzero

      Lasciata la cava, con la nostra Panda 4X4 ridiscendiamo a valle. Ai lati della strada diversi ravaneti, le vallate dove una volta si riversavano i detriti derivati dalla scavazione.

      Sotto numerosi camion sono in fila per scaricare le loro benne cariche di sassi. Il rumore degli scarichi e della frantumazione è incessante. Siamo di fronte a quello che è chiamato «il mulino»: i sassi qui vengono frantumati in scaglie.

      Una volta effettuata l’operazione, i camion imboccano la Strada dei marmi – sei chilometri di gallerie costati 138 milioni di franchi pubblici e destinati solo al trasporto del marmo – che sbuca verso il mare, a pochi passi da un grosso stabilimento industriale. È la fabbrica della Omya Spa dove le scaglie di marmo vengono lavorate fino a renderle carbonato di calcio, un prodotto sempre più richiesto.

      Questa farina di marmo la si trova dappertutto, nei dentifrici, nella carta e in altre decine di prodotti. La Omya Spa è una filiale della Omya Schweiz, che ha sede nel Canton Argovia. Pur essendo un’impresa familiare, poco nota al grande pubblico e non quotata in borsa, stiamo parlando di una vera e propria multinazionale: con 180 stabilimenti in 55 paesi Omya è il leader mondiale del carbonato di calcio. In Toscana ha campo libero. Nel 2014 il gruppo elvetico ha acquistato lo stabilimento del principale concorrente, la francese Imerys. Non solo: Omya ha preso importanti partecipazioni in quattro aziende attive nell’estrazione che la riforniscono di materia prima.

      Le polveri del boom

      A Carrara e dintorni si respirano le polveri di questo boom. Si stima che i blocchi di marmo rappresentino soltanto il 25% del materiale estratto: il restante 75% sono detriti. Una volta le scaglie erano considerate un rifiuto fastidioso, che impediva l’avanzata degli scavi e che veniva liberato nei ravaneti.

      Poi, nel 1987, arrivò Raul Gardini che con la sua Calcestruzzi Spa entrò nel business delle cave e ottenne un maxi contratto per la desolforazione delle centrali a carbone della Enel: un’attività in cui il carbonato di calcio era essenziale. L’industriale Raul Gardini morì suicida sulla scia di Tangentopoli, ma a Carrara rimase e si sviluppò questa nuova attività.

      Il business del carbonato di calcio ha dato un’accelerata all’attività estrattiva e ha permesso di tenere aperte cave che altrimenti sarebbero già state chiuse. Lo abbiamo visto alle pendici del Monte Sagro, all’interno del Parco delle Apuane, marchio Unesco: questa montagna, come ci ha mostrato Eros Tetti, dell’associazione Salviamo le Apuane, continua ad essere scarnificata per alimentare proprio il commercio del carbonato.

      La corsa alla polvere di marmo tocca anche il versante lucano. A Seravezza, un paesino a mezz’ora di auto da Carrara, abbiamo incontrato un gruppo di cittadini che si batte contro l’aumento incontrollato dell’attività di scavo: «Il comitato – ci spiegano i promotori – nasce proprio in risposta alla riapertura di tre cave di marmo sul Monte Costa. Siamo preoccupati per il nostro territorio e ci siamo interrogati sugli effetti che questi siti estrattivi avranno sulla nostra cittadinanza».
      Le parti nobili partono all’estero

      Se gran parte della roccia viene sbriciolata, la parte nobile – i blocchi di marmo – partono per il mondo. Così, interi e grezzi. Verranno poi lavorati direttamente all’estero, dove la manodopera costa meno.

      Se prima la regione di Massa e Carrara era un centro mondiale dell’arte e dell’artigianato legato al marmo, oggi la filiera legata all’estrazione è praticamente scomparsa. Ce lo racconta Boutros Romhein, un rinomato scultore siriano, da 35 anni a Carrara dove, oltre a realizzare enormi sculture, insegna agli studenti di tutto il mondo i segreti di questa nobile roccia: «Non ci sono ormai più artigiani sulla via Carriona, che parte dalle cave e va fino al mare. Una volta era un tutt’uno di piccole e grandi aziende che producevano sculture o materiale per l’architettura. Oggi possiamo dire che non c’è più nessuno».

      Una percezione confermata dai dati. Nel 2017 l’esportazione dei blocchi di marmo italiano è aumentata del 37%. È stata, in particolare, la provincia di Massa Carrara a realizzare il fatturato estero più alto con un export del valore di circa 212 milioni di euro. In calo, invece, i lavorati di marmo: per la provincia, nel 2017, la diminuzione è stata del 6,6%. I blocchi partono interi per gli Stati Uniti, la Cina, l’India e per i Paesi arabi.
      Il marmo dei Bin Laden

      Significativo di questa dinamica mondiale è lo sbarco a Carrara della famiglia saudita dei Bin Laden. Già grandi acquirenti di marmo per le loro attività edili, i Bin Laden sono ora entrati direttamente nell’attività estrattiva.

      Nel 2014 la famiglia saudita ha investito 45 milioni di euro per assicurarsi il controllo della società Erton che detiene il 50% della Marmi Carrara, il gruppo più importante del comprensorio del marmo, che attraverso la Società Apuana Marmi (Sam) controlla un terzo delle concessioni. Quattro famiglie carraresi si sono così riempite le tasche e messo parte delle cave nelle mani della CpC Holding, società controllata dalla Saudi Binladin Group.
      Un bacino minerario vero e proprio

      A Carrara siamo davanti non più a un’economia di cava, ma ad un bacino minerario vero e proprio. Così come nelle Ande e in Africa, nelle zone cioè dove l’estrazione di minerali è più selvaggia, il lato oscuro di questo business – mischiato alla pesante eredità lasciata dall’industria chimica e al fatto di non aver saputo sviluppare alternative economiche al marmo – hanno generato tutta una serie di effetti negativi: inquinamento, malattie, disoccupazione e disagio sociale.

      Nella graduatoria sulla qualità di vita 2017 curata dal dipartimento di statistiche dell’Università La Sapienza di Roma, la provincia di Massa-Carrara figura al 98esimo posto su 110. Se guardiamo i dettagli di questa classifica, la provincia è addirittura penultima per il fattore ambiente, 107esima per disagio sociale, 103esima per il superamento quotidiano della media di polveri sottili disperse nell’aria e 95esima per gli infortuni sul lavoro.

      Anche se non è possibile fare un legame diretto con il marmo, in questa terra vi è inoltre un’incidenza di malattie oncologiche fra le più elevate in Italia. In particolare vi un indice molto elevato nei mesoteliomi pleurici, la cui causa è quasi certamente dovuta alle tipologie di lavorazioni svolte in passato e all’eredità di prodotti tossici tuttora da smaltire. Per quanto riguarda il lavoro: nel 2017, Massa Carrara è stata la seconda provincia d’Italia con l’incremento più grande di disoccupazione (+36,7%). Il business del marmo e del suo derivato, il carbonato di calcio, sembra anch’esso continuare a crescere.


      https://www.tvsvizzera.it/tvs/cultura-e-dintorni/economia-mineraria_a-carrara--sulle-tracce-del-marmo-della-discordia/44377160
      #décès #risque #accident #morts #travail #Farmoplant #Montedison #Rogor #mécanisation #inondations #environnement #cancer #santé #Strad_dei_marmi #suisse #dentifrice #Argovie #Imerys #Calcestruzzi_Spa #Raul_Gardini #Monte_Sagro #Parco_delle_Apuane #résistance #Salviamo_le_Apuane #Seravezza #Monte_Costa #Bin_Laden #Arabie_Saoudite #Erton #Società_Apuana_Marmi (#Sam) #CpC_Holding #Saudi_Binladin_Group #chômage #pollution

    • “La terra bianca. Marmo, chimica e altri disastri” di #Giulio_Milani

      Mi balena in mente un quadro, come un’epifania, intercettato anni fa nel vivaio del d’Orsay, perché quelle opere respirano e non venitemi a dire che non assorbono luce e non emettono ossigeno. Sono creature folte e sempre assetate. Le spigolatrici di Jean-François Millet incastra tre donne su un lenzuolo di terra. Sono chinate, sono ingobbite, sono stanche e senza volto. La fatica rivendica il possesso feudale di quelle facce. Ma malgrado le loro schiene lontane da ogni verticale, malgrado tutte le ore inarcate e incallite, quelle lavoratrici sanno che il suolo non sputa. Che dal ventre di semi e raccolte dipende la loro vita. E anche quella che non conoscono. Non esiste(va) legame più forte. Perché il tempo presente fa pensare all’imperfetto.

      Il libro di Giulio Milani La terra bianca (Laterza, 2015) è l’ennesimo emblema della frattura, l’ulteriore dolente puntata di una serie d’inchieste sullo stupro più o meno inconsapevole subito dal nostro Paese.

      Siamo avvezzi ai fuochi campani, allo sfregio dell’agro aversano, all’idea che i rifiuti si sommergano, oppure che s-fumino altissimi a ingozzare le nuvole. Tutto già digerito. Il potere dei media gonfia il clamore e poi lo normalizza. Ci anestetizza. Ma la tragedia ambientale cambia dialetto. E in questo caso parla toscano. Nell’enclave assoluta del marmo.

      «Un’onda pietrificata, una sterminata scogliera di fossili» nella zona di confine tra la bassa Liguria e l’Emilia, che comprende la doppia provincia di Massa Carrara, le Alpi Apuane e una costola di Mar Tirreno.

      Giulio Milani, scrittore e direttore responsabile della casa editrice Transeuropa, ha sempre abitato qui, il bacino delle cave, un poligono colonizzato dalle industrie fin dagli anni Cinquanta. «Ex Farmoplant-Montedison. Ex Rumianca-Enichem. Ex Bario-Solvay. Ex Italiana Coke».

      Una sequela di sposalizi chimici e divorzi malconci che hanno divelto, macellato, svuotato un territorio rendendolo una tra le aree più inquinate d’Italia «anche per le polveri sottili prodotte dal traffico incessante dei mezzi pesanti, tra i quali i sempre più numerosi e caratteristici camion coi pianali per il trasporto di blocchi di marmo grandi alle volte come interi container e, in misura molto maggiore, i ribaltabili carichi fino al colmo di scaglie detritiche per i mille usi non ornamentali della pietra». «Fumi di latte», un impasto pestifero sbriciolato nell’aria, che la gente del luogo ingurgita ogni giorno, pensando non sia immaginabile un ipotetico altrimenti. Perché le cave sono lavoro e senza lavoro si muore. Ma a quanto pare anche a causa del lavoro.

      L’inchiesta di Milani parte da un episodio miliare: Il 17 luglio del 1988 il serbatoio di un pesticida (il Rogor), occultato malamente tra i Formulati liquidi per eludere la legge, scoppia come un attentato nello stabilimento Farmoplant- Montedison, partorendo una nube tossica diluita per 2000 kmq, soprattutto su Marina di Massa e Marina di Carrara. Nessun morto e chissà quante vittime. Perché il disastro più maligno è quello che s’incassa tardi, che s’incista nelle crepe, acquattato nelle vie respiratorie, nell’alcova dei polmoni, tra reni e vescica.

      Dopo proteste di ogni tipo la fabbrica fu chiusa, ma non la scia di condanne pronta a chiedere asilo dentro troppi cittadini. Il motivo? Le pratiche più diffuse da molte di quelle aziende riguardavano lo smaltimento “sportivo” dei rifiuti. Ovviamente tossico-nocivi, tramite la termodistruzione per opera dell’inceneritore Lurgi nel caso della Farmoplant, attraverso interramenti silenziosi e consenzienti in tutti gli altri. Abbuffare le zolle di veleni e poi coprirle di ulivi e ammalarsi d’olio e non capirlo mai per tempo.

      Ma il libro di Milani procede oltre, traccia una geometria spazio-temporale molto complessa, diagonali d’analisi che scavalcano il singolo episodio e pennellano il profilo di una provincia abusata attraverso la Storia, in prima istanza dalla fatica delle cave, dove i dispositivi di protezione sono stati per decenni fantasmi senza guanti. Operai falciati come insetti per un cumulo distratto, schiacciati da un peso sfuggito al controllo. Poi il vespaio furioso dell’industria estrattiva e dei suoi sversamenti. E la smania noncurante di usare la terra come un tappeto. Come un sepolcro ben ammobiliato.

      Milani ci racconta per salti, di uomini capaci di opporsi al male, dello stormo partigiano della Resistenza Apuana, negli echi di guerra nelle steppe di Russia (suo argomento di laurea). «Si erano battuti per tre giorni di seguito. Per tre giorni e due notti si erano sacrificati, a turno, ai piedi di una quota da riconquistare». Poi di altri uomini anni in anni più vicini, intenti a riagguantare la pulizia dei fatti, a denunciare gli illeciti, a spingere forze, a non tacere. Come Marcello Palagi, principale esponente del movimento per la chiusura della Farmoplant; come Alberto Grossi, regista del documentario Aut Out.«Se si altera la morfologia di un luogo non ne vengono modificati solo i caratteri distintivi, ma anche quelli invisibili, come l’alimentazione degli acquiferi e il clima. Sono a rischio le sorgenti, si perdono i fiori, e forse anche la poesia». E lo scempio continua.

      Chi pagherà per ogni verso bruciato, per lo sguardo rappreso in un cucchiaio d’orrore? Per la strage travestita da capitolo ordinario, senza nessun dittatore da offendere? Per le diagnosi neoplastiche di cui smettiamo di stupirci? Sempre noi, che se restiamo fermi avremo solo terre sane dipinte in un museo.

      http://www.flaneri.com/2016/05/25/la-terra-bianca-giulio-milani

      #livre

    • La malédiction du marbre de Carrare

      Le fameux marbre de Carrare n’est pas seulement symbole de luxe. Le site est surtout devenu un des hauts lieux de l’extraction du carbonate de calcium, utilisé notamment dans la fabrication des dentifrices. Une exploitation industrielle qui défigure le paysage et s’accompagne de morts sur les chantiers, de pollution et d’accaparement des ressources par une élite locale et par des acteurs internationaux, dont la famille Ben Laden et la multinationale suisse Omya.


      https://www.swissinfo.ch/fre/economie/pollution--maladies-et-gros-profits_la-mal%C3%A9diction-du-marbre-de-carrare/44416350

    • Gli affari sul marmo delle #Apuane e i riflessi su salute e ambiente

      A Massa e Carrara la “#marmettola” prodotta dalla lavorazione della roccia nelle cave impatta sulle falde. Diverse realtà locali denunciano la gestione problematica delle aziende e le ricadute ambientali del settore. Ecco perché

      Sopra la vallata del fiume Frigido, nel Comune di Massa, c’è una cava inattiva da circa tre anni. Ci avviciniamo in un giorno di sole, risalendo il sentiero che si inerpica nel canale tra cumuli di massi bianchi. Dal tunnel scavato nel marmo si sente l’acqua che scroscia. “Le #Alpi_Apuane sono come un serbatoio, è il famoso carsismo: l’acqua penetra in abbondanza nella roccia, in direzioni che non conosciamo perché non seguono quelle dello spartiacque di superficie, e poi scende formando le sorgenti. Quella che senti, però, alla sorgente del Frigido non arriverà mai”, spiega Nicola Cavazzuti del Club alpino italiano (Cai), che da anni denuncia gli impatti ambientali delle circa ottanta cave attive a Carrara alle quali si aggiungono le quindici di Massa. Tra quest’ultime, molte rientrano all’interno del Parco regionale delle Alpi Apuane.

      L’ultima denuncia risale all’inizio di giugno quando il Cai e altre realtà come il Gruppo d’Intervento Giuridico (GrIG) e Italia Nostra hanno presentato un’istanza di accesso civico a una serie di soggetti istituzionali, tra i quali la Regione Toscana, il ministero dell’Ambiente e i carabinieri forestali, per ottenere informazioni sulle azioni intraprese a tutela dell’ambiente, inviando anche un esposto alla procura di Massa. Al centro della denuncia c’è il fenomeno della “marmettola”, la polvere prodotta dall’estrazione e dalla lavorazione del marmo. Per le associazioni, produce un inquinamento “gravissimo, conclamato e ormai cronico delle acque destinate all’uso potabile”.

      Il problema è noto da decenni e anche se oggi viene gestita come un rifiuto e sono aumentate le prescrizioni per evitare che si diffonda nell’ambiente, le realtà del territorio denunciano che spesso è ancora abbandonata sui piazzali delle cave. Così quando piove viene trascinata nei fiumi cementificandone il letto e riducendo l’habitat di microflora e piccoli organismi. “Le situazioni più critiche sono state osservate nel fiume Frigido e nel torrente Carrione”, si legge nelle conclusioni del “#Progetto_Cave” dell’#Agenzia_regionale_per_la_protezione_ambientale_della_Toscana (#Arpat), monitoraggio durato dal 2017 al 2019. In quegli anni l’Arpat ha effettuato una serie di controlli nelle cave di Massa, Carrara e Lucca, anche in merito alla gestione della marmettola, che “hanno evidenziato una diffusa illegalità e dato luogo a un consistente numero di sanzioni amministrative e di notizie di reato all’autorità giudiziaria”. Nel 2018, scrive Arpat, 18 cave su 60 hanno avuto un “controllo regolare”.

      La marmettola finisce anche nelle falde. Secondo un articolo scientifico del 2019, redatto da docenti e ricercatori dell’università di Firenze, dell’Aquila e del Cnr, si è “accumulata negli acquiferi” con effetti “non ancora noti nel dettaglio” ma che potrebbero modificare “l’idrodinamica delle reti carsiche riducendone la capacità di accumulo”.

      A Forno, frazione di Massa dove nasce il Frigido, il problema è esploso il 19 novembre 2022. “La sorgente è diventata bianca e per dieci giorni l’erogazione dell’acqua è stata sospesa -racconta Cavazzuti-. È un problema costante, tanto che negli anni Novanta è stato costruito questo impianto di depurazione”, dice indicando le sue grandi vasche. Pochi metri più a monte, tra i massi di un fosso in secca, si è accumulato uno strato di marmettola. Le immagini di fiumi e torrenti di colore bianco sono una costante sui giornali locali. Quelle del Carrione che attraversa Carrara, scattate il 13 aprile 2023, sono arrivate anche sulla scrivania del ministero dell’Ambiente che ha chiesto all’Istituto superiore per la protezione e la ricerca ambientale (Ispra) di valutare se si tratti di danno ambientale.

      A Forno, frazione di Massa dove nasce il Frigido, il problema è esploso il 19 novembre 2022. “La sorgente è diventata bianca e per dieci giorni l’erogazione dell’acqua è stata sospesa -racconta Cavazzuti-. È un problema costante, tanto che negli anni Novanta è stato costruito questo impianto di depurazione”, dice indicando le sue grandi vasche. Pochi metri più a monte, tra i massi di un fosso in secca, si è accumulato uno strato di marmettola. Le immagini di fiumi e torrenti di colore bianco sono una costante sui giornali locali. Quelle del Carrione che attraversa Carrara, scattate il 13 aprile 2023, sono arrivate anche sulla scrivania del ministero dell’Ambiente che ha chiesto all’Istituto superiore per la protezione e la ricerca ambientale (Ispra) di valutare se si tratti di danno ambientale.

      Il problema della marmettola si è aggravato con l’introduzione di strumenti più efficienti, come il filo diamantato, che ha reso possibile la lavorazione dei blocchi anche a monte. Le nuove tecnologie hanno anche generato un’impennata della quantità di materiale estratto, che oggi ammonta a quattro milioni di tonnellate all’anno. “Le montagne spariscono davanti ai nostri occhi”, commenta Grossi. Nonostante Carrara sia famosa per il suo marmo, secondo dati forniti dal Comune alla sezione locale di Legambiente, nel 2022 solo il 18,6% del materiale è stato estratto in blocchi (utilizzato quindi per uso ornamentale). “Il danno alla montagna viene inferto per ricavare detriti di carbonato di calcio che dagli anni Novanta è diventato un affare perché impiegato per vari usi industriali, dall’alimentazione alle vernici -denuncia Paola Antonioli, presidente di Legambiente Carrara che da 15 anni raccoglie i dati comunali-. Purtroppo non possiamo collegare i dati alle rispettive cave, perché l’amministrazione li ha secretati fornendoli solo in modo anonimo. Ma è importante saperli: alcune aziende estraggono il 90% di detriti e vorremmo che venissero chiuse”. Il Piano regionale cave del 2020 ha affrontato il nodo fissando il quantitativo minimo di blocchi, introducendo però delle deroghe. Per Antonioli “la norma è stata stravolta e le cave che non rispettano i parametri non sono mai state chiuse”.

      Per gli imprenditori del marmo il territorio non può fare a meno di un settore che, secondo un report di Confindustria con dati del 2017, vale il 15% del Pil provinciale per un fatturato totale di quasi un miliardo, di cui 560 milioni di export e rappresenta il 7% degli occupati. Per gli ambientalisti però il marmo grezzo che parte per l’estero, in particolare per la Cina, è sempre di più e i lavoratori sono sempre meno. Dal 1994 al 2020, secondo Fondo Marmo, ente che riunisce industriali e sindacati, il numero di dipendenti è sceso del 36%. Il calo più marcato riguarda i lavoratori impiegati “al piano”: meno 50,9%. Laboratori e segherie, invece, sono crollati del 55%.

      Gli incidenti sul lavoro però non si fermano. Nonostante l’Inail abbia certificato un calo del rischio infortunistico, la provincia di Massa Carrara vanta il primato per gli incidenti mortali nel settore tra il 2015 e il 2019, sette in totale. Anche il 2023 ha già avuto la sua vittima nel bacino apuano, anche se in provincia di Lucca: il 13 maggio Ugo Antonio Orsi, 55 anni, è rimasto schiacciato da un masso che si è staccato dal costone in una cava a Minucciano, in Garfagnana. “Questa è una storia di sfruttamento di beni comuni che arricchiscono le tasche di pochi privati. Ammesso che si possa compensare un simile danno, quasi nulla viene risarcito alla comunità -commenta Paolo Pileri, docente di Pianificazione urbanistica al Politecnico di Milano-. Comparando i canoni di concessione e il contributo di estrazione incassato ogni anno dal comune di Carrara con la quantità di blocchi prodotti, ho calcolato che per ogni tonnellata di marmo rimangono al territorio circa 25 euro a fronte di un prezzo di vendita che va da 800 a 8mila euro. Preciso che si tratta di dati parziali, ottenuti grazie al lavoro di attivisti locali, che non sono resi accessibili così che tutti possano conoscere la situazione. Un pezzo di Paese viene così distrutto per alimentare un modello di sviluppo tossico”.

      https://altreconomia.it/gli-affari-sul-marmo-delle-apuane-e-i-riflessi-su-salute-e-ambiente