• Serra Pelada in the photography and cinema

    Serra Pelada (English: “Naked Mountain”) was a large gold mine in Brazil 430 kilometres (270 mi) south of the mouth of the Amazon River. The mine was made famous by the images taken by Alfredo Jaar and later by Sebastião Salgado showing an anthill of workers moving vast amounts of ore by hand. Because of the chaotic nature of the operation estimating the number of miners was difficult, but at least 100,000 people were thought to be present, making it one of the largest mines in the world.[2] Today the Serra Pelada mine is abandoned and the giant open pit that was created by hand has filled with water, creating a small polluted lake.[3]

    https://en.wikipedia.org/wiki/Serra_Pelada

    Alfredo Jaar 1985 - Gold in the morning

    http://www.goodman-gallery.com/exhibitions/303

    Sebastiao Salgado 1986 - Genesis

    Godfrey Reggio 1988 - Powaqqatsi
    https://vimeo.com/22980117

    #Serra_Pelada #brazil #Salgado #jaar #godfrey_reggio #photographie #cinema #Powaqqatsi

    • the images taken by Alfredo Jaar and later by Sebastião Salgado

      Effectivement c’est dans cet ordre que les choses sont apparues, et ce n’est pas du tout, mais alors pas du tout, les mêmes images et les mêmes significations qui sont ici véhiculées par les deux oeuvres.

      Il y a chez Salgado une esthétisation répugnante de tout ce qu’il photographie, et parfaitement anti-éthique et ce qui est assez admirable c’est à quel point cette esthétisation repose sur un truc tout simple en photographie, la surexposition couplée paradoxalement avec le surdéveloppement, et ce sont des générations et des générations de tireurs qui se sont usés les avant-bras à maquiller et « redonner » sous l’objectif de l’agrandisseur parce que si ce pauvre type avait été le photographe qu’il dit être il aurait su que l’on obtient le même effet de grain dans les hautes lumières avec des révélateurs durs (genre DK50) mais surtout froids et de se dire que cela fait cinquante ans que ce type nous impose cette esthétisation c’est franchement gerbant. Evidemment tous les damnés de la terre dont il dresse le portrait esthétique n’ont aucune chance de savoir que leurs visages de douleur sont exposés de par le monde et que celui qui se dit être leur avocat est richissime (et a des manières personne riche, soit dit en passant), quant aux discours du soit-disant éveil des consciences à propos du sort funeste de ces mineurs d’or, j’imagine que je n’ai pas besoin d’expliquer sur seenthis à quel point il est insincère.

      Le travail d’Alfredo Jarr est une autre paire de manches. Dans les années 80, c’était un travail un peu besognieux qui a beaucoup gagné en finesse avec les années, il s’est notamment porté sur une critique très sévère des médias de masse et sur la façon dont ils ont été aveugles du génocide rwandais, au profit notamment d’autre ssujets d’actualité plus chatoyants, par exemple la course poursuite d’OJ Simpson à la même époque. Le travail sur les mines d’or était très curieux, parce qu’il forçait justement le regard du spectateur dans la direction d’une humanité partagée, il y avait notamment cette pièce dans laquelle chaque visteur repartait avec un polaroid de lui-même incrusté subreticement au milieu de plusieurs visages de ces mineurs le tout en détournant un appareil-photo polaroid précisément mis au point pour faire apapraître normalement le logo d’une entreprise ou je ne sais quoi de corporate à côté du visage de la personne que l’on photographiait ce dont le visiteur ne s’appercevait que quelques minutes plus tard. Même si ce tavail n’était pas entièrement convaincant, il avait la faculté d’être honnête. Et cela fait une sacrée différence d’avec celui de Salagdo fondamentalement immoral.

      Quant à Godfrey Reggio, comment dire... là les bras m’en tombent vraiment