• Valorisation des #algues_vertes : l’entreprise #Olmix n’assure pas la sécurité d’une usine à #Bréhan selon l’État
    https://splann.org/valorisation-algues-vertes-olmix-brehan

    Olmix, spécialiste des solutions biosourcées pour le bétail et les cultures, vient d’être épinglé pour de nombreux manquements environnementaux sur son site de production d’engrais du Guétavet, à Bréhan (56). Sa mise en demeure, le 14 mars, par le préfet du Morbihan, est du plus mauvais effet, au moment où le député Mickaël Cosson vante les avantages de la valorisation des algues vertes dans le cadre d’une mission parlementaire. L’article Valorisation des algues vertes : l’entreprise Olmix n’assure pas la sécurité d’une usine à Bréhan selon l’État est apparu en premier sur Splann ! | ONG d’enquêtes journalistiques en (...)

    #Industrie_agroalimentaire #Pollutions #bezhin_glas #sécurité

  • [Info « Splann ! »] Comment la France prévoit de contourner les objectifs européens sur la qualité de l’eau
    https://splann.org/france-contourne-objectifs-europeens-qualite-eau

    Une lettre envoyée aux administrations, et que Splann ! a pu se procurer, montre comment le gouvernement français compte saper les objectifs européens sur l’état des cours d’eau. De nouveaux indicateurs alternatifs montreront uniquement les « progrès », sans oser s’attaquer aux pratiques agricoles qui continuer de dégrader les rivières. L’article [Info « Splann ! »] Comment la France prévoit de contourner les objectifs européens sur la qualité de l’eau est apparu en premier sur Splann ! | ONG d’enquêtes journalistiques en Bretagne.

    #Pollutions #Santé_publique #algues_vertes #bezhin_glas #eau #Europe

  • Valorisation des #algues_vertes : l’entreprise #Olmix n’assure pas la sécurité de son site à #Bréhan selon l’État
    https://splann.org/valorisation-des-algues-vertes-lentreprise-olmix-nassure-pas-la-securite-de-

    Olmix, spécialiste des solutions biosourcées pour le bétail et les cultures, vient d’être épinglé pour de nombreux manquements environnementaux sur son site de Bréhan (56). Sa mise en demeure, le 14 mars, par le préfet du Morbihan, est du plus mauvais effet, au moment où le député Mickaël Cosson vante les avantages de la valorisation des algues vertes dans le cadre d’une mission parlementaire. L’article Valorisation des algues vertes : l’entreprise Olmix n’assure pas la sécurité de son site à Bréhan selon l’État est apparu en premier sur Splann ! | ONG d’enquêtes journalistiques en Bretagne.

    #Industrie_agroalimentaire #Pollutions #bezhin_glas #sécurité

  • Sanglier mort en Bretagne : la faute aux algues vertes
    7 mars 2025 à 16h09 Mis à jour le 11 mars 2025
    https://reporterre.net/Sanglier-mort-en-Bretagne-la-faute-aux-algues-vertes

    La mort d’un sanglier sur la plage de Saint-Maurice, à Morieux (Côtes-d’Armor), début septembre 2024 était restée jusqu’ici sans explications. Mercredi 5 mars, le procureur du tribunal de Brest a enfin reconnu que le sanglier était mort à cause de l’inhalation d’hydrogène sulfuré, du nom de ce gaz émanant des algues vertes en putréfaction.

    « L’enquête menée par les gendarmes est clôturée, a indiqué le procureur Camille Miansoni, dans un communiqué. Les éléments recueillis ne sont pas de nature à permettre la caractérisation d’une infraction imputable à un acteur déterminé. »

    Le rapport d’autopsie de l’animal n’a cependant pas été rendu public. Ce que dénoncent les associations contre les marées vertes. À quoi le procureur a rétorqué : « Nous n’avons pas vocation à communiquer sur une pièce de la procédure, sauf quand on nous la demande ou que c’est justifié. Notre rôle est de mener à bien une enquête. » (...)

    • La famille du joggeur décédé et Inès Léraud appellent « à une prise de conscience » face aux algues vertes
      Le 17 mars 2025 à 12h23, modifié le 18 mars 2025 à 17h23
      https://www.letelegramme.fr/cotes-d-armor/saint-brieuc-22000/la-famille-du-joggeur-decede-et-ines-leraud-appellent-a-une-prise-de-co

      Les résultats de l’autopsie du sanglier retrouvé mort à Morieux (22), en septembre, font réagir la famille du joggeur décédé à Hillion en 2016, ainsi que la journaliste Inès Léraud.
      (...)
      Ce dimanche 16 mars, la famille de Jean-René Auffray, décédé en septembre 2016, à l’âge de 50 ans, lors d’un jogging à Hillion, dans une vasière envahie d’algues vertes, a réagi aux résultats de cette autopsie. « Cette preuve de la responsabilité des algues vertes dans le décès du sanglier ne fait que renforcer notre détermination à faire reconnaître les tragiques défaillances qui ont eu lieu dans le cas de la mort de notre père », fait-elle savoir, dans un communiqué signé avec la journaliste Inès Léraud, auteure de la BD enquête « Algues vertes, l’histoire interdite ». Le communiqué souligne que « notre père et époux est mort dans un estuaire infesté d’algues vertes, à quelque 300 mètres du lieu où a été retrouvé le sanglier ». (...)

      #algues_vertes

  • L’image du jour : le port de Lorient en vert – Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2025/02/22/limage-du-jour-le-port-de-lorient-en-vert

    L’action a été organisée par une dizaine d’écologistes du collectif Extinction Rebellion, afin de dénoncer la pollution aux #algues_vertes. Et la date ne doit rien au hasard, puisque c’est justement ce samedi que s’est ouvert le Salon de l’#agriculture à Paris. Et on le sait, c’est l’agro-industrie et ses rejets de produits chimiques qui empoisonne l’eau, ce qui génère des algues vertes.

    En Bretagne, c’est l’élevage intensif de porcs, dont les déjections émettent de grandes quantités de nitrate, qui souillent l’eau. Une substance dont se nourrissent les algues vertes. L’agro-industrie est ainsi directement responsable de la prolifération incontrôlable de ces algues, qui viennent s’amasser par milliers de tonnes sur certaines plages bretonnes, et peuvent intoxiquer, en se décomposant, les animaux et les humains. Les premières marées vertes ont d’ailleurs été observées dans les années 1970, quand l’agro-industrie se développait dans la région.

  • #algues_vertes : le rapport d’autopsie du joggeur décédé en 1989 aurait été détruit
    https://splann.org/algues-vertes-autopsie-joggeur-detruit

    Le Dr Pierre Philippe a été le premier médecin lanceur d’alerte dans l’affaire des algues vertes, car il a directement été confronté à des cas d’intoxication à l’hydrogène sulfuré, aux urgences de Lannion (22). Dès 1999, il a prévenu sa tutelle et dès 2008, il a témoigné dans les médias. L’article Algues vertes : le rapport d’autopsie du joggeur décédé en 1989 aurait été détruit est apparu en premier sur Splann ! | ONG d’enquêtes journalistiques en Bretagne.

    #Pollutions #Côtes_d'Armor

  • #algues_vertes : les nouvelles mesures pour limiter les épandages contestées et toujours pas appliquées
    https://splann.org/algues-vertes-sixieme-plan-regional-nitrates

    L’État a été condamné en juillet 2023 à prendre de nouvelles mesures réglementaires pour limiter les épandages, notamment sur les bassins-versants alimentant huit baies bretonnes régulièrement polluées par les algues vertes. L’article Algues vertes : les nouvelles mesures pour limiter les épandages contestées et toujours pas appliquées est apparu en premier sur Splann ! | ONG d’enquêtes journalistiques en Bretagne.

    #Industrie_agroalimentaire #Pollutions #élevage_intensif #nitrates

  • Leurs noms jugés racistes, des plantes vont être rebaptisées

    Plus de 200 plantes aux noms renvoyant à des insultes racistes ou des personnages esclavagistes vont être rebaptisées. La décision a été prise lors du Congrès international des botanistes à Madrid.

    Une décision importante dans le milieu botanique. Les professionnels du secteur du monde entier, qui se réunissent jusqu’au 27 juillet à Madrid pour le 20e Congrès international des botanistes, ont voté pour renommer des plantes à connotation raciste.

    Comme le rapporte le journal britannique du Times, 63 % des 556 experts en botaniques présents se sont dits favorables à ce changement. Ainsi, plus de 200 plantes, #algues et #champignons seront rebaptisés jusqu’en 2026.

    Sont notamment remis en cause des noms d’espèce contenant le mot latin « #caffra » (#caffre en français), rapporte le Times. Ce terme était utilisé pendant l’#apartheid en #Afrique_du_Sud pour désigner péjorativement les personnes noires. Selon le Journal of South African Studies (https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/03057070.2018.1403212), il est rattaché à des notions de racisme et de justification de la #supériorité_blanche.

    Une #commission pour valider le processus

    Les espèces composées sur nom « caffra » verront leurs dérivés être remplacés par « affra » afin de rappeler leur origine africaine. #Erythrina_Caffra devrait ainsi être rebaptisée Erythrina Affra, Protea Caffra en Protea Affra, et Dovyalis Caffra en Dovyalis Affra, selon les propositions de Gideon Smith et d’Estrela Figueiredo de l’Université Nelson-Mandela (Afrique du Sud).

    « Nous nous réjouissons de l’éradication d’une injure raciste dans les noms scientifiques des plantes, des algues et des champignons. Nous nous félicitons de la majorité de plus de 60 % que la communauté botanique mondiale a exprimée en faveur de notre proposition », a réagi Gideon Smith auprès du journal britannique.

    Une commission va être également créée pour s’assurer du bon déroulé du changement de nom, sur la proposition du taxonomiste végétal à l’université nationale d’Australie à Canberra, Kevin Thiele, qui salue une avancée dans la reconnaissance du problème. Pour autant, certains biologistes expriment des inquiétudes quant à ce changement de #nomenclature. « Cela pourrait entraîner beaucoup de confusion et de problèmes pour les utilisateurs dans de nombreux domaines autres que la botanique », estime Alina Freire-Fierro, botaniste à l’université technique de Cotopaxi, en Équateur.

    D’autres noms sont dans le viseur des botanistes, comme ceux associés à des personnages esclavagistes ou opposés à l’abolition de l’esclavage. L’#Hibbertia vient par exemple de #George_Hibbert, un membre du lobby pro-esclavagiste de Grande-Bretagne.

    https://www.lepoint.fr/environnement/leurs-noms-juges-racistes-des-plantes-vont-etre-rebaptisees-23-07-2024-25662
    #plantes #noms #racisme #nomination #botanique #esclavagisme

    ping @cede @reka

    • What’s in a Word? Historicising the Term ‘Caffre’ in European Discourses about Southern Africa between 1500 and 1800

      In the 19th and 20th centuries, southern Africa’s white colonists used the word ‘Caffre’ to characterise the region’s black majority as an inferior race of African origins. While this historical context explains why the term ‘Caffre’ is considered hate speech in post-apartheid South Africa, the word’s history dates back to the beginning of Europe’s engagement with the region in c. 1500. Based on primary sources in multiple languages, this article explores this deeper history and shows that Europeans imbued the word ‘Caffre’ with racialising ideas from the start. The Portuguese first racialised the term by linking it explicitly to black skin colour in the 16th century. In the 17th century, Cape Colony officials reinforced its racialisation by creating a ‘Hottentot–Caffre’ race dichotomy, a racial divide of long-term significance in southern African history. By the end of the 18th century, most European naturalists argued that ‘Caffre’ identified a people racially distinct from ‘Hottentots’ and ‘true Negroes’, an idea that shaped missionary approaches to Bible translation in the region until the mid 19th century. Moreover, naturalists rationalised these alleged racial differences by placing the origins of the ‘Caffres’ outside the African continent, thereby effectively defining them as a superior race of non-African provenance. The word’s deeper history, therefore, exposes a major transformation in meaning over the course of the 19th century: whereas the word ‘Caffre’ represented a superior race of non-African origin in 1800, it described an inferior race of African origin in 1900. Because the radical change in meaning parallels the process of black political and economic disempowerment in southern Africa, the article suggests that the term became directly implicated in and transformed by this process and, for this reason, should be viewed as a valuable historical record of the establishment of white supremacist rule in the region.

      https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/03057070.2018.1403212

  • Rhapsodies in Blue : Anna Atkins’ Cyanotypes – The Public Domain Review
    https://publicdomainreview.org/essay/anna-atkins-cyanotypes

    Superbe article, qui partant de cyanotypes d’algues revisite la question de l’illustration botanique, et les débats autour de la théorie de l’évolution autant que de l’étude des relations entre espèces passant avant la description isolée d’une espèce. Un travail de poète au XIXeme siècle... dont Goethe fut un des porteurs. Anticipation. Et en plus les illustrations sont magnifiques.

    We can see a similar attitude displayed in Atkins’ cyanotypes. Rather than the artist choosing which parts of the plant to show or emphasize, her subject is put in a position to “draw” itself. Throughout her work, Atkins acts as an equal collaborator, arranging her specimens in desirable configurations but ultimately endowing each plant with the capacity to produce its own image. This authorial shift has important ramifications, not only for the study of Atkins’ work but for the understanding of the human relationship to the natural world at a time when the professionalization of science was still underway. While the Enlightenment vision of nature — and the illustrational conventions it produced — supported the idea that humans existed at the apex of a rigid hierarchy of being, Atkins’ cyanotypes, with all their individual imperfections, seem to hint at the existence of an underlying flux that could not be sufficiently captured by a fixed natural order.

    In many ways these images are the product of a distinct historical moment — cyanotypes would not catch on as a viable replacement for botanical illustration — but modern science has legitimized a version of the worldview that Atkins’ images tacitly endorsed. Increasingly we are discovering that the maintenance of a livable biome relies upon vast webs of entanglement, yet still many of us cling to the nineteenth-century notion that we are somehow set apart from the natural world. We have developed tools that allow us to “see” everything from individual atoms to the origins of our solar system, but all of this knowledge has not stopped us from plunging headfirst into the earth’s sixth mass extinction. To understand Atkins’ cyanotypes as merely the relics of an outdated science or the fanciful experimentation of a budding artist is to disregard their most salient contribution. Her images demonstrate a way of knowing the world that is based in mutuality rather than domination. We discount such a lesson at our peril.

    Photographs of British Algae: Cyanotype Impressions
    Anna Atkins 1843
    New York Public Library
    Metropolitan Museum of Art
    Public Domain Review

    The editors would like to thank Madeline Grimm, who oversaw the initial rounds of editing on this essay for Lapham’s Quarterly.

    Paige Hirschey is an independent writer and critic specializing in the intersection of art, science, and technology. She holds a PhD in art history from the University of Toronto.

    #Domaine_public #Cyanotypes #Algues #Théorie_evolution #Botanique

  • VIDÉO. Algues vertes. La rade de Brest s’asphyxie. «Il est urgent d’agir si l’on veut conserver les écosystèmes»
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/brest/video-algues-vertes-la-rade-de-brest-s-asphyxie-il-est-

    La rade de #Brest n’est pas en bonne santé. La qualité de ses eaux se dégradent et favorisent la prolifération d’algues vertes dans les #fonds_marins. Avec des conséquences « catastrophiques » pour l’écosystème, selon ce scientifique de l’office français de la biodiversité. Lequel observe une mortalité plus importante des espèces et une destruction de leurs habitats.

    Après les côtes bretonnes, les algues vertes contaminent le littoral britannique
    https://rfi.my/9sYj

    Dans les années 1970, les plages du littoral anglais ont été polluées par des marées vertes. Depuis, les #algues_vertes reviennent chaque année, avec de plus en plus d’inquiétude sur leur dangerosité.

  • Chute dans les algues vertes : le préfet des Côtes-d’Armor aux petits soins des lanceurs d’alerte - La Déviation | Webzine breton axé culture & politique
    https://ladeviation.com/actualite/agiter/chute-dans-les-algues-vertes-le-prefet-des-cotes-darmor-aux-petits-soin

    Le préfet des Côtes-d’Armor veille sur la santé des lanceurs d’alerte. Dans un courrier signé le même jour que la reconnaissance par la justice d’un préjudice écologique causé par les algues vertes en baie de Saint-Brieuc, Stéphane Rouvé remonte les bretelles d’André Ollivro. À la prochaine promenade du « Che des grèves » sur la vasière du Gouessant, il saisira le procureur de la République.

    La Baie de Saint Brieuc, les activistes écolos des 70’s l’avaient surnommées « la Baie des Cochons » ...
    La vidéo illustrant l’article est carrément flippante.

    [source : @sylvainernault@piaille.fr ]

    #algues_vertes #eutrophisation #agriculture_productiviste #nitrates #FNSEA #hydrogène_sulfuré #H2S

  • L’eau : un bien commun pollué par le profit
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/07/26/leau-un-bien-commun-pollue-par-le-profit_725770.html

    Partout dans le monde, les pénuries d’eau, les rivières à sec, les nappes phréatiques vidées, les plaintes des agriculteurs et les déclarations lénifiantes des gouvernements mettent à la une le problème de l’approvisionnement en eau.

    En France, l’utilisation de l’eau se répartit ainsi : 57 % pour l’agriculture, 26 % pour l’#eau_potable, 12 % pour le refroidissement des centrales électriques et 5 % pour les industriels. Mais derrière ces chiffres se cachent d’autres réalités. Si nourrir la population est évidemment une priorité, près de la moitié de l’eau utilisée pour l’irrigation est destinée aux champs de maïs, un maïs dont les #trusts_agroalimentaires de France et d’Europe ont besoin dans le cadre de leur compétition mondiale.

    Au pompage des #nappes_phréatiques qu’opère ainsi l’#agriculture_capitaliste s’ajoute le rejet anarchique de toute une partie des #déchets animaliers, chimiques et autres, qui aboutit à la pollution dramatique des eaux. On le voit en Bretagne avec la #pollution de l’eau par les nitrates et en conséquence la prolifération des #algues_vertes.

    Le prix de l’eau n’est pas le même pour les agriculteurs et les industriels, d’un côté, et les particuliers de l’autre. L’eau d’irrigation, celle-là même qui assèche rivières et nappes phréatiques, revient entre 0,18 centimes et au maximum 2,13 centimes le mètre cube, suivant les moyens de captage utilisés. Le particulier, en revanche, paie un prix moyen qui varie entre 3,70 et 4,30 euros le mètre cube, auquel s’ajoutent de multiples taxes qui peuvent faire doubler le prix final. L’#eau à usage domestique revient donc 500 à 800 fois plus cher que celle dirigée vers l’irrigation ou des utilisations industrielles. Ainsi la dépollution des eaux contaminées par l’agriculture, mais aussi par les industriels, est en grande partie assurée par les compagnies privées délégataires de la fourniture d’eau potable. Elle est presque quasi exclusivement payée par les usagers individuels.

    Tout cela est à l’image d’une société pourrie par la recherche du profit à tout prix, l’irresponsabilité et l’incurie généralisées. Le bien public dont les uns et les autres osent se prévaloir est une offense à la simple vérité.

    #capitalisme

  • #Algues_vertes : à #Hillion, « on ne peut plus mettre les pieds à la plage »

    Les habitants de la commune des #Côtes-d’Armor sont de plus en plus dérangés par les émanations dues aux #marées_vertes qui touchent chaque année la baie de #Saint-Brieuc.

    Des rubans de plastique rouge et blanc barrent l’entrée de la #plage de l’Hôtellerie, à Hillion (Côtes-d’Armor). La petite grève est interdite d’accès depuis le 9 juin et « pour une durée indéterminée », indique l’arrêté municipal scotché sur une barrière. Ce lundi, la basse mer dévoile les coupables : l’estran est tapissé d’algues vertes. « Quand on sait à quoi c’est dû, ça gâche le paysage », commente Thomas, un trentenaire qui vient se promener par là presque chaque jour depuis qu’il s’est installé dans le coin l’an dernier.

    Nichée tout au fond du V que forme la baie de Saint-Brieuc, Hillion n’en finit plus de se débattre avec les marées vertes qui la touchent chaque année aux beaux jours. C’est sur les côtes de cette commune d’un peu plus de 4 000 habitants que les échouages sont, de loin, les plus importants – un phénomène sur lequel a contribué à alerter le grand public la BD d’Inès Léraud et Pierre Van Hove, sortie en 2019 et adaptée au cinéma dans un film en salles ce mercredi. Les cours d’eau qui arrivent là ne sont pas forcément plus chargés en nitrates, ces résidus issus de la fertilisation des champs qui alimentent les algues. Mais dans cette gigantesque anse classée réserve naturelle, où la mer se retire sur plus de 7 km, l’eau est peu profonde et se réchauffe vite, favorisant la croissance des ulves. Ce fond de baie est aussi à l’abri de la houle, qui permettrait de disperser les algues en hiver et de limiter leur prolifération estivale. Quand elles s’entassent sur le rivage, elles dégagent en se décomposant de l’hydrogène sulfuré (H2S) qui, à haute dose, peut provoquer être létal. En 2016, un homme de 50 ans avait été retrouvé mort dans une vasière de la commune, les algues avaient été soupçonnées.

    « On a souvent des migraines »

    Comme ailleurs en Bretagne, les échouages ont diminué. Cette année, « on est plutôt sur une moyenne basse », selon Mickaël Cosson, député (Modem) de la circonscription et ancien maire d’Hillion, qui suit toujours de près les affaires communales. Mais les vents de nord-est ont concentré les dépôts sur deux plages, celle de l’Hôtellerie et sa voisine Saint-Guimond. « Ce qui pose problème, c’est leur accumulation sur certains secteurs où on ne peut pas les ramasser : des zones rocheuses inaccessibles et des vasières, où le tracteur ne peut pas aller car il s’enlise », poursuit-il. Sur ces deux plages, les capteurs d’H2S installés l’an dernier, dans le cadre du nouveau volet sanitaire du plan algues vertes, ont déjà sonné deux fois en juin, après avoir brièvement dépassé le seuil d’alerte défini par les autorités.

    « On ne peut plus profiter de nos plages. On adorait aller à l’Hôtellerie, le soir après l’école », se désole Stéphanie Desbois, qui réside depuis dix ans dans le lotissement juste au-dessus. « Au début, ça ne sentait jamais, mais depuis trois ou quatre ans, c’est affreux. Dès qu’il fait chaud et que la mer est basse, ça pue l’œuf pourri dans la maison », décrit-elle. Cette mère de 37 ans commence à se « tracasser » pour la santé de sa famille : « On a souvent des migraines, est-ce que ça vient de là ? »
    Une expérimentation pour ramasser les algues en mer

    Quelques maisons plus loin, Marie-Noëlle et Jean (1) ont eux aussi vu la situation se dégrader. « Quand on est arrivés ici, il y a 40 ans, on se baignait sur cette plage avec nos enfants. Là, on ne peut plus y mettre les pieds. Ça nous fait mal d’être obligés d’expliquer à nos petits-enfants qu’il ne faut pas sauter dans les tas d’algues », dénonce Marie-Noëlle. L’odeur, « très variable selon les vents, la météo et les marées », les oblige parfois à quitter le jardin, pour se réfugier à l’intérieur. C’est quand elle a commencé à sentir les émanations « jusque dans la maison, fenêtres fermées » qu’elle a envisagé un lien avec cette « toux inexpliquée » qu’elle traîne depuis 30 ans. L’an dernier, elle s’est décidée à se signaler à la mairie : orientée vers le centre régional des pathologies environnementales, à Rennes, elle y a passé une batterie d’examens, qui ont conclu à « une fragilité, à laquelle l’exposition à l’H2S peut contribuer, même si ça ne vient peut-être pas de là », rapporte-t-elle. La septuagénaire « pense à l’avenir » : « On connaît très bien l’origine de ces algues ! Je n’ai rien contre les agriculteurs, mais il faut les aider à faire autrement ».

    « Le modèle agricole doit évoluer, mais la sécurité sanitaire doit aussi être assurée », défend Mickaël Cosson. Depuis le rapport cinglant de la Cour des comptes, les choses bougent, se félicite-t-il, « même si ça ne va pas aussi vite qu’on voudrait ». Une expérimentation financée par l’Etat est en cours pour ramasser les algues en mer, avant leur échouage. L’ancien maire pousse aussi pour que les zones les plus dégradées soient réensablées. Des techniques délicates à mettre en œuvre, dans cette réserve naturelle riche en biodiversité, refuge hivernal pour des milliers d’oiseaux migrateurs. Malgré les algues estivales.

    (1) Les prénoms ont été modifiés.

    https://www.liberation.fr/environnement/algues-vertes-a-hillion-on-ne-peut-plus-mettre-les-pieds-a-la-plage-20230
    #Bretagne #France #santé #environnement

  • 🛑 Algues vertes : un demi-siècle de déni politique - Basta !

    Cinquante ans après leur apparition, les marées vertes envahissent toujours certaines plages bretonnes. Preuve de l’inefficacité des plans d’action successifs mis en place par les pouvoirs publics.
    En 1971, une « végétation verte abondante, gluante », qui « se décompose rapidement en masse blanchâtre, mousseuse, nauséabonde, transformant la grève de sable fin en un tas de fumier », est détectée sur la plage de Saint-Michel-en-Grève, dans la baie de Lannion. Le conseil municipal alerte la préfecture des Côtes-d’Armor.
    Puis ces marées vertes reviennent chaque été, toujours plus nombreuses sur certaines plages bretonnes, mais les pouvoirs publics restent atones. Au fil des années, la communauté scientifique s’y intéresse timidement, pendant que les habitants et quelques associations commencent à s’inquiéter. Une étude de l’ancêtre de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) tente d’expliquer le rôle des sels nutritifs venant de l’agriculture dans la prolifération de ces algues qui blanchissent et pourrissent sur les plages. Mais il faut attendre la fin des années 1980 pour le premier retentissement d’ampleur. Pierre Philippe, médecin urgentiste à Lannion, s’interroge sur plusieurs cas de décès près des amas d’algues vertes, notamment celui d’un joggeur en 1989. Ouest-France titre alors : « Les algues vertes ont peut-être tué » (...)

    🌍 #Bretagne #écologie #environnement #alguesvertes #pollution

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://basta.media/algues-vertes-un-demi-siecle-de-deni-politique

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    ▶️ https://basta.media/Les-algues-vertes-grignotent-la-Bretagne-et-le-vivant

    ▶️ https://basta.media/ines-leraud-pour-les-algues-vertes-il-n-est-pas-exagere-de-parler-de-menson

  • Le film « Les algues vertes » de Pierre Jolivet d’après la BD d’Inès Léraud sur le phénomène en Bretagne
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-du-jeudi-29-juin-2023-9333268

    Le film « Les Algues vertes » a été tourné dans les Côtes d’Armor, caméra à l’épaule de Pierre Jolivet. Le réalisateur raconte : « J’ai dû tourner comme ça, car j’ai quand même fait pas mal de films, mais c’est la première fois qu’on m’interdit de tourner, en me disant : « On ne veut plus qu’on parle des algues vertes ». Je leur disais, mais je vais faire ce film. On est remonté jusqu’à la préfecture qui m’a conseillé le droit d’usage que je connaissais : le droit de tourner caméra à l’épaule où vous voulez, à condition de ne pas poser votre pied de caméra, à condition de ne pas installer de travelling. Il n’y avait pas de places réservées pour les voitures… Comme j’étais avec des jeunes techniciens bretons très motivés, ces interdictions nous ont galvanisés… On ne pouvait pas tourner dans la déchetterie où est mort Thierry Morfoisse en 2009, mais suite à des manifestations, cela a été possible ! »

  • En Floride, la marée rouge tue la faune… et le plaisir des vacanciers Jean-Louis Bordeleau

    Une « marée » d’algues rouges toxique empoisonne depuis des semaines les côtes de Floride. Pas près de s’estomper, cette vague de pollution naturelle décime la faune marine et pose de sérieux risques pour la santé des résidents et des vacanciers.

    Sophie Carrière espérait des vacances tranquilles sur la plage floridienne de Sarasota. La Québécoise et son conjoint passent l’hiver les pieds dans le sable de ce coin paradisiaque depuis 1978. Cette année, une « marée rouge » d’une rare ampleur a sapé leur bonheur.

    « Quand je suis arrivée le 25 février, j’ai marché jusqu’au bord de l’eau sans savoir qu’il y avait des difficultés avec la marée rouge. Ce sont les centaines de poissons morts et l’odeur qui m’en ont informée », raconte-t-elle. « Les plages sont vides, car c’est insoutenable. »

    C’est au large que se laissent découvrir quelques filets rougeâtres qui confirment la présence d’une « marée rouge ». Ce phénomène est la conséquence d’une recrudescence extraordinaire d’« algues rouges ». Ces micro-organismes pullulent dans les eaux tropicales et relâchent des vapeurs toxiques, rendant l’air pestilentiel. L’eau océanique devient mortelle pour la faune. Une large partie de la côte ouest floridienne est ainsi déserte depuis des semaines.

    « On s’étouffe simplement en respirant », témoigne Sophie Carrière. « Impossible de réprimer la toux. Puis viennent les éternuements et, pour certains, les yeux coulent et piquent comme en saison d’allergie. » Ces algues empoisonnent la vie de tous les résidents côtiers, dit-elle, car « même dans la piscine, tous les gens toussent sans arrêt ».

    La vie marine en pâtit. Pour preuve, des milliers de poissons morts jonchent les 300 kilomètres de berges touchés. Cette marée est si importante que les autorités ont retiré près de 20 tonnes d’animaux morts des plages depuis décembre, rapportent des médias locaux.
    « Ils sont en plein soleil sur le sable, et ça sent mauvais. Même les oiseaux charognards n’en veulent pas », de dire la Floridienne d’adoption.

    Des vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux illustrent l’étendue des dégâts. On peut y voir des centaines de poissons de toutes tailles, morts, flottant à la surface.

    Very unusual red tide for the southern Gulf Coast of Florida. pic.twitter.com/WKTJTirA6h
    -- Michael Jaco (@MichaelJaco9) March 6, 2023

    L’Institut de recherche sur les poissons et la faune de Floride se démène pour sauver les grands animaux marins qui échouent sur les plages. Depuis le début de l’éclosion de cette vague d’algues rouges, en octobre dernier, leur équipe a récupéré les cadavres de plus d’une centaine de tortues de mer. Certaines d’entre elles pèsent plus de 100 kilogrammes. Une dizaine de lamantins sans vie ont aussi été retrouvés inertes sur les plages.

    On Wednesday, our staff rescued an unresponsive, red tide suspect #manatee near Naples. The animal was taken to @SeaWorld for rehabilitation. pic.twitter.com/bpakChDadv
    -- MyFWC (@MyFWC) March 11, 2023

    « Aucun dauphin ni pélican à l’horizon comme auparavant », se désole Sophie Carrière. « C’est la première année que nous vivons une telle chose. »

    Un problème naturel amplifié par l’humain
    Ce n’est en réalité pas la première marée rouge que doivent traverser les centaines de milliers de Floridiens de la côte ouest. Les Premières Nations de la Floride recensaient déjà ce phénomène il y a des centaines d’années. De petites marées rouges apparaissent presque chaque année. Cependant, la durée et l’ampleur de la marée rouge de 2023 frappent les esprits.

    « Ce n’est pas la pire qu’on ait vue, mais c’est assez terrible. C’est très tôt en saison », nuance Shawn Landry, professeur, chercheur et directeur à l’Institut de l’eau de l’Université South Florida.

    Comme les cyanobactéries (algues bleues et vertes) de nos contrées nordiques, ces algues rouges se multiplient à cause de l’azote que l’humain rejette dans la nature. « Les gens qui mettent du fertilisant sur leur pelouse. Ça se ramasse dans l’océan et ça nourrit la marée rouge, explique le biologiste. Nous, comme collectivité, on n’est pas la cause de la marée rouge, mais on la rend pire. Les gens doivent comprendre que c’est nous, le problème. »

    Les marées rouges prennent habituellement fin de façon naturelle. « Si on pouvait avoir de la pluie, l’eau fraîche aiderait à résoudre le problème », note-t-il. Impossible, cependant, de prévoir le moment où cette marée rouge prendra enfin le large.

    Plusieurs s’attendent à ce que cette invasion algale dure encore au moins un mois. Le festival annuel BeachFest a d’ores et déjà annulé son édition de 2023 après avoir déterminé, avec l’aide de la Ville et du département de la santé du comté de Pinellas, que la marée rouge se poursuivrait probablement jusqu’à la mi-avril.
    #algues_rouges #pollution #usa #Floride #algues #environnement #eau #mer #marée_rouge

    Source : https://www.ledevoir.com/monde/etats-unis/785033/une-maree-rouge-empoisonne-les-cotes-de-la-floride

    • #Suisse Le palmier chanvre du Tessin, une beauté qui pose problème aux forêts

      L’expansion du palmier chanvre dans les forêts tessinoises est telle qu’on se croirait presque sous les tropiques. L’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage propose des mesures pour endiguer cette invasion, qui menace les espèces végétales indigènes.

      Tout au long de l’hiver, le palmier chanvre (ou Trachycarpus fortunei) a maintenu sa photosynthèse et son activité de développement, tandis que les arbres à feuilles caduques faisaient une pause. Grâce à son avantage concurrentiel, cette plante à feuillage persistant originaire d’Asie se propage massivement dans les zones de basse altitude en Suisse méridionale, a indiqué mardi l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) dans un communiqué.

      Ces palmiers plantés dans les jardins au cours des 50 dernières années se sont fortement multipliés et évincent par endroits les espèces végétales indigènes. Dans le cadre du programme-pilote de la Confédération Adaptations au changement climatique, des scientifiques du WSL ont étudié la flore et la faune sur dix sites forestiers à forte densité de palmiers ou sans palmiers.

      Modification des forêts
      Les résultats de l’étude ont montré que les sites riches en palmiers ne contenaient pas moins d’invertébrés, mais beaucoup moins d’espèces végétales.

      En outre, les palmiers chanvres affaiblissent la fonction protectrice des forêts contre les dangers naturels : leur système racinaire ne renforce que peu le sol, un peuplement pur de palmiers ne serait donc pas approprié comme forêt protectrice.

      Cela importe peu dans les forêts mixtes. Dans les endroits escarpés et rocheux où peu d’autres arbres poussent, les palmiers chanvres peuvent même protéger des chutes de pierres. En revanche, comme ils accumulent beaucoup de feuilles mortes, les scientifiques estiment qu’un risque accru d’incendie de forêt est probable.

      Le palmier chanvre reste actuellement confiné aux forêts de basse altitude (au-dessous de 900 mètres). Mais à l’avenir, il pourrait aussi coloniser des altitudes un peu plus élevées.

      #arbres #palmier #prolifération #forêt
      La suite : https://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/13860815-le-palmier-chanvre-du-tessin-une-beaute-qui-pose-probleme-aux-forets.ht

  • Algues vertes : une lettre remise à Rémi Moulin pour dénoncer le refus du tournage à Kerval - Saint-Brieuc - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/saint-brieuc/algues-vertes-une-lettre-remise-a-remi-moulin-pour-denoncer-le-refus-du

    Une lettre a été déposée en mairie de Ploufragan, ce lundi 5 septembre, par le Comité de soutien à la famille Morfoisse et à toutes les victimes des marées vertes. Il y dénonce le blocage rencontré par l’équipe de tournage du film sur les algues vertes au centre de valorisation des déchets de Kerval, dont Rémy Moulin est président.

    #censure #algues_vertes

  • #Sénégal : des nappes d’#algues à la surface de la mer suscitent l’inquiétude
    https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220520-s%C3%A9n%C3%A9gal-des-nappes-d-algues-%C3%A0-la-surface-de-la-mer-susci

    Le phénomène serait lié à des facteurs climatiques, avec une remontée brutale des températures de la mer, et la fin des alizés, donc des vents de nord-est. Il va rapidement s’estomper, selon le chercheur, mais pourrait devenir récurrent, et perturber la chaîne alimentaire. Les Noctiluca scintillans consomment en effet les diatomées, à la base de la chaîne alimentaire pour les petits pélagiques et le Yaboy.

    […]

    Le Yaboy, autrement dit la sardinelle. Ce qui pourrait avoir, dans la durée, des conséquences économiques et sociales. Pour le scientifique, il n’y a pas de lien direct avec la maladie dite « des pêcheurs » apparue depuis 2020. Mais le phénomène nécessiterait des recherches approfondies.

  • Azote : la crise environnementale dont vous n’avez pas encore entendu parler | Ashoka Mukpo
    https://up-magazine.info/planete/climat/93757-azote-la-crise-environnementale-dont-vous-navez-pas-encore-enten

    La création des engrais de synthèse au début du XXe siècle a marqué un tournant dans l’histoire de l’humanité, permettant une augmentation des rendements agricoles et provoquant un boom démographique. Mais l’utilisation excessive d’azote et de phosphore provenant de ces engrais est à l’origine d’une crise environnementale, avec la prolifération des algues et l’augmentation de la fréquence et de l’ampleur des « zones mortes » océaniques. Source : UP’ Magazine

  • En Bretagne, l’étrange business « bio » de l’ex-patron du GIGN — Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/291221/en-bretagne-l-etrange-business-bio-de-l-ex-patron-du-gign

    Ancien commandant du GIGN et acteur du drame d’Ouvéa en 1988, Philippe Legorjus veut créer dans le Finistère la plus grande exploitation industrielle d’algues en Europe. Avec l’aval des autorités, ce projet labellisé bio se développe en dépit des risques et contre l’avis de nombreux habitants.

  • Ploudalmézeau. Des algues vertes bien envahissantes dans le port
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/ploudalmezeau-29830/ploudalmezeau-des-algues-vertes-bien-envahissantes-dans-le-port-c21e746
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA3YmM4NGZhNTllMmNlOTgwMDFhYjQ1YWYzNzg2OTczMDc?width=1260&he

    Les algues vertes dans le port de Ploudalmézeau (Finistère)… Un sujet qui fâche ou qui partage. Plutôt que d’en parler, vendredi 9 juillet 2021, une trentaine de volontaires a préféré prendre le problème à bras-le-corps.

    Vendredi 9 juillet 2021, dès 9 h, une trentaine de volontaires armés de fourches et de râteaux étaient à pied d’œuvre, prêts à débarrasser le port de Ploudalmézeau (Finistère) de ses encombrantes algues vertes. Des usagers du port disposant de mouillages, du personnel communal, des plaisanciers de Kersaint venus en voisins, des vacanciers pour qui cela semblait naturel de venir prêter main-forte. (...)
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA3ZTI2N2FjZDFhNjAyMDBiZjFjYTlhODE2NDQ0MGQ1NmM?width=630&foc

    Inès Léraud
    @ileraud 7:21 PM · 15 juil. 2021·
    https://twitter.com/ileraud/status/1415723090764574728

    [Thread] Marées vertes, la cata. Quelques nouvelles de Ploudalmézeau (Ouest France 15 juillet) + photo du 11 juillet, de Saint-Pol de Léon (photo du 13 juillet), de Lorient (photo du 13 juillet).

    #algues_vertes

    • Algues vertes. Des plages fermées en baie de Saint-Brieuc
      Ouest-France Brice DUPONT. Publié le 13/07/2021
      https://www.ouest-france.fr/bretagne/hillion-22120/algues-vertes-des-plages-fermees-en-baie-de-saint-brieuc-197047c6-e3d3-

      ​Les échouages d’algues vertes sont importants cette année sur certaines plages de Bretagne. En baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), des sites ont dû être fermés au public, ce 13 juillet 2021.

      Une vive odeur d’œuf pourri qui saisit riverains et randonneurs. En fond de baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), les algues vertes en décomposition sont nombreuses et dérangent en ce début d’été. À tel point que certaines plages ont dû être interdites au public, le gaz se dégageant des algues en putréfaction représentant un danger.

      C’est le cas notamment à Hillion, près de Saint-Brieuc, où les plages de l’Hôtellerie et de Saint-Guimond sont fermées « jusqu’à nouvel ordre », avec barrières installées pour empêcher le public d’accéder. Des sites vaseux où le ramassage des algues vertes n’est techniquement pas possible. D’autres plages du secteur sont touchées par le phénomène, mais la collecte régulière permet d’éviter l’accumulation des ulves. (...)

    • Jamais un mot sur la seule raison d’une telle prolifération : 60 % de la production française de porcs sur trois départements (Finistère, Côtes d’Armor, Morbihan, l’Ille et Vilaine c’est des vaches laitières fournisseures de Lactalis et Triballat, pas mieux ;(( La seule issue possible, c’est de végétaliser son alimentation et renoncer à la côte de porc. Le Golfe du Mexique, la Chine, pareil marées vertes partout devant l’avidité humaine pour la viande.

  • Sur les algues vertes, la Cour des comptes met sévèrement en cause l’Etat et les élus bretons
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/11/la-cour-des-comptes-juge-severement-l-echec-de-la-lutte-contre-les-algues-ve


    Algues vertes dans la baie de Morieux (Côtes-d’Armor), le 29 avril 2021.
    PHILIPPE RENAULT / OUEST-FRANCE / MAXPPP

    Dans un rapport attendu fin juin, que « Le Monde » a pu consulter, les magistrats financiers analysent les raisons de l’échec de la lutte contre les marées vertes. Un problème sanitaire et environnemental qui empoisonne les côtes bretonnes depuis les années 1970.

    Inefficacité et manque d’ambition : ainsi pourrait se résumer le rapport que la Cour des comptes et la chambre régionale des comptes consacrent à la politique publique de lutte contre les proliférations d’algues vertes en Bretagne menée depuis 2010. La publication de cette coproduction est attendue fin juin, au moment des élections régionales, mais Le Télégramme en a déjà évoqué la teneur dans ses colonnes.

    Très documenté, fruit de deux ans de travail et d’une centaine d’auditions, ce document de près de six cents pages daté du 20 avril et que Le Monde a pu consulter risque d’animer la campagne électorale. Car il dresse un constat d’échec patent de la part de l’Etat, mais aussi des élus de la région, face à un problème sanitaire et environnemental qui empoisonne les côtes bretonnes depuis les années 1970.

    Les marées d’ulves nauséabondes dopées aux nitrates qui s’amoncellent en couche épaisse à la belle saison ne touchent pas que le littoral armoricain, elles s’étendent désormais du Calvados à la Charente-Maritime. Mais elles se concentrent aux trois quarts en Bretagne. Les pires années, jusqu’à 60 000 tonnes y ont été collectées, le volume cumulé de 2009 à 2020 s’élève à 461 630 tonnes. Les rapporteurs évoquent avec « précaution » « une tendance incertaine à la baisse » depuis 2007 sur les plages de sable, tout en observant un rebond en sens inverse depuis 2013.
    Et le phénomène s’étend vers le sud de la région : les échouements touchent désormais les zones de vasières du Morbihan, un département encore récemment épargné. Les magistrats financiers recommandent de traiter ces accumulations sans plus attendre, car les tas d’ulves en décomposition peuvent dégager de l’hydrogène sulfuré. Un gaz déjà responsable, rappellent-ils, de la mort de deux personnes qui couraient sur le littoral, d’un chauffeur de camion transportant des algues vertes, de chiens, d’un cheval…

    Modestie des moyens alloués
    « Les études scientifiques démontrent sans ambiguïté que les apports d’azote [qui se transforme en nitrates une fois dans l’eau] dans les baies d’algues vertes sont essentiellement d’origine agricole », résume le rapport. « Selon les bassins versants et les périodes, l’activité agricole contrôle de 90 % à 98 % de ce flux d’azote » qui s’échappe vers les nappes souterraines, les sols et les rivières par le biais des épandages d’engrais chimiques ou organiques – lisiers, fumiers… –, et les concentrations de bovins. Il s’agit donc du « seul levier d’action permettant de limiter les proliférations des algues vertes à l’heure actuelle ».

    • L’origine des marées vertes est donc clairement identifiée, leurs localisations aussi : elles se concentrent dans huit bassins versants des Côtes-d’Armor et du Finistère qui collectent à eux seuls 92 % des algues en excès de Bretagne. Pourtant, la résolution du problème piétine depuis bientôt un demi-siècle. La Cour des comptes analyse méthodiquement les raisons de ce fiasco et désigne les responsables.

      D’abord, les agriculteurs de ces huit bassins versants auprès de qui un sondage a été organisé pour l’occasion. Ils sont encore 41 % à répondre que les installations d’assainissement des communes côtières seraient en cause dans les proliférations d’ulves et seulement 6 % envisagent une réduction des cheptels bretons comme pouvant constituer une partie de la solution. Les magistrats reconnaissent et saluent néanmoins « le changement généralisé des mentalités et l’évolution des pratiques qui sont intervenus depuis les années 2000, après plusieurs décennies d’incitations des agriculteurs au productivisme par la quasi-totalité des acteurs institutionnels, sans prise de conscience des conséquences environnementales ».

      Ils se montrent plus sévères vis-à-vis de l’Etat, qui apporte 43 % des financements, et de l’agence de l’eau Loire-Bretagne (27 %). Alors que la Cour des comptes est généralement prompte à dénoncer les excès de dépenses publiques, elle souligne cette fois la modestie des moyens alloués aux deux plans de lutte contre la prolifération des algues vertes (PLAV) de 2010 à 2019.

      Les engagements de ces deux bailleurs ajoutés à ceux de la région, des départements, de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise d’énergie et des chambres d’agriculture se sont élevés à 150 millions d’euros, pour des dépenses réelles de 109 millions. Ces sommes apparaissent « dérisoires si on les compare au montant des aides du premier pilier de la PAC [politique agricole commune] en Bretagne » – entre 435 millions et 614 millions d’euros par an ces six dernières années.

      Aucun effort de prévention exigé

      Au total, avec le recours des fonds européens, 50 millions d’euros sont réellement allés à la prévention des fuites d’azote d’origine agricole entre 2010 et 2019. Une bonne partie des 59 millions restants a été consacrée au ramassage des ulves. Dans cette enveloppe, 16 millions d’euros ont contribué à améliorer l’assainissement et soutenir le développement de la méthanisation durant le premier plan. Cette dernière initiative s’étant révélée contre-productive sur le front des nitrates, elle n’a pas été reconduite.

      C’est l’un des principaux reproches énoncés : l’Etat, l’agence de l’eau comme la région – compétente pour le développement économique – accordent leurs aides sans exiger d’effort de prévention de l’environnement en retour. Exemples à l’appui, les magistrats montrent « le manque d’implication » des filières agroalimentaires. Très présentes en Bretagne, y compris dans les baies les plus contaminées, leurs grandes coopératives ne se mobilisent pas pour soutenir des initiatives qui permettraient de développer de nouvelles productions moins dommageables pour les territoires.

      Les services de l’Etat en région n’ont pas non plus de réponse face aux fermes, dont les pratiques d’épandage ou la saturation des fosses à lisier ruinent les efforts vertueux de leurs voisins. D’une part, il n’est pas prévu de « renforcement crédible des obligations réglementaires », notent les rapporteurs. D’autre part, le nombre des contrôles a chuté de 73 % depuis 2010, notamment parce que les effectifs des agents se sont réduits de 24 %. Le niveau d’infractions pour non-conformité constaté dans la moitié des exploitations est lui resté à peu près stable.

      Le rapport insiste aussi sur le manque de contrôle a priori. Lorsqu’un exploitant demande à étendre son troupeau ou bien à créer un nouvel élevage, l’autorisation lui est généralement donnée automatiquement, sans étude environnementale, même dans un canton qui croule déjà sous les lisiers. Normal : sous un certain seuil, il n’y a pas d’instruction du dossier. « Sur demande de la profession agricole », ceux-ci sont passés à partir de 2013 de 450 à 2 000 porcs par exploitation, de 30 000 à 40 000 volailles, et de 200 à 400 vaches.

      Coordination défaillante

      En outre, il n’existe aucun statut particulier pour les huit baies « algues vertes », où les « services de l’Etat ne conditionnent donc pas » leur autorisation d’augmentation des cheptels à des mesures de prévention de la qualité de l’eau. On apprend au passage que ces derniers n’ont pas accès à des bases de données nationales d’identification des porcs et des volailles. Ce serait pertinent, mais le ministère de l’agriculture qui les détient ne leur en donne pas l’accès, malgré la demande de la préfète de Bretagne.

      Malgré tout, entre 1995 et 2013, la teneur moyenne des nitrates dans les cours d’eau bretons est passée de 47,2 mg/litre à 35,4 mg/litre, puis a ralenti pour atteindre 31,7 mg/litre en 2019. Quels taux faudrait-il atteindre pour réduire de moitié les proliférations d’ulves ? Sans doute entre 10 mg/litre et 25 mg/litre, mais on ne le sait toujours pas avec précision. Le rapport lie davantage cette baisse globale à une prise de conscience collective plutôt qu’à l’effet des PLAV.

      Car l’action publique pâtit encore d’une coordination défaillante entre les différents acteurs chargés de menés une politique « aux objectifs mal définis » ; d’une gestion foncière qui ne joue pas le jeu des installations en bio ; d’un manque de volonté politique des élus locaux. Sans guère d’incitations financières ni contraintes réglementaires, et faute d’indicateurs, il se révèle néanmoins malaisé de mesurer l’impact réel des PLAV. Les magistrats suggèrent de ne pas les transposer à d’autres sites et de leur préférer les règles de droit commun. Leur absence d’ambition et de résultats sur une souhaitable amélioration de la qualité des eaux expose la France à une nouvelle mise en demeure de la part de la Commission européenne.

      #agroalimentaire #élevage_industriel #Bretagne #pollution

  • Un rapport constate l’échec des plans de lutte contre les #algues_vertes
    https://reporterre.net/Algues-vertes-un-rapport-constate-l-echec-des-plans-de-lutte
    https://reporterre.net/local/cache-gd2/5b/56651aa4bfe87669204099dead5464.jpg?1619767932

    En un mot : inefficaces. Le constat de la #Cour_des_comptes et de la chambre régionale des comptes de #Bretagne est clair : les deux plans de lutte contre les algues vertes mis en place depuis vingt ans [1] ne fonctionnent pas. Objectifs mal définis, acteurs peu mobilisés, contrôles peu nombreux, avis scientifiques manquants… Les plans n’ont pas eu d’effet significatif sur les marées vertes. C’est le journal Le Télégramme qui a révélé l’information dans son édition du 29 avril : il a pu consulter une version non définitive du rapport, à paraître fin juin, après les élections régionales et a publié les éléments clefs du travail d’enquête mené depuis deux ans par les deux instances.

    #agriculture_intensive #nitrates

  • Morgan Large, journaliste victime de malveillance : « On tente d’acheter le silence d’une partie des médias » – Libération
    https://www.liberation.fr/environnement/agriculture/morgan-large-journaliste-victime-de-malveillance-on-tente-dacheter-le-sil

    Journaliste en Bretagne depuis plus de vingt ans pour une radio locale, Radio Kreiz Breizh (RKB), Morgan Large, spécialisée dans l’enquête sur l’agroalimentaire, a découvert une roue de sa voiture déboulonnée. Un acte de malveillance qui aurait pu lui coûter la vie et s’ajoute à de nombreuses pressions au cours des derniers mois. Une journée de grève et un rassemblement de soutien sont prévus le 6 avril à Rostrenen (Côtes-d’Armor). Auprès de Libération, elle témoigne du climat violent qui règne dans la région pour les journalistes traitant ces thèmes et de l’impunité qui y met en danger la liberté de la presse.

    #Bretagne #Kelaouiñ #agroindustrie #agroalimentaire #journalisme #liberté_de_la_presse #algues_vertes #Inès_Léraud

    Voir aussi :

    https://seenthis.net/messages/866643

    https://seenthis.net/messages/910496

  • Poulaillers de Langoëlan. Une nouvelle mobilisation réunit 200 personnes contre l’élevage intensif
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/poulaillers-de-langoelan-une-nouvelle-mobilisation-reunit-200-personnes

    Depuis 14 h, 200 personnes sont rassemblées devant la mairie de Langoëlan (Morbihan), ce samedi 16 janvier 2021. La manifestation se tient à l’appel du collectif Morbihan contre les #fermes_usines. Depuis deux ans, un projet de construction de deux poulaillers de 2 200 m² chacun, pouvant abriter jusqu’à 120 000 poules, sème la colère des opposants.

    Dans leur viseur, les conséquences de ce mode d’#agro-industrie : #algues_vertes, #épidémies, etc. Le projet de #Langoëlan est porté par deux jeunes agriculteurs Youenn Le Fur et Mathieu Le Métayer, fils du maire de Langoëlan, Claude Le Métayer. Après enquête publique, il a reçu le feu vert préfectoral. Voici un an, le collectif a déposé un #recours qui court toujours.