De quelques invariants dans les mensonges de la #police
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Que s’est-il passé ? Selon la première version des policiers, la voiture zigzaguait comme s’il était ivre. Donc ils ont engagé une course poursuite. A un moment Alhoussein a fait marche arrière, puis avant et a touché un des policiers aux jambes. Ce dernier a tiré. SAUF QUE…
]]>Les huit minutes de l’agonie de George Floyd
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Je n’ai pas rendu la vie, ce matin, à George Floyd, en regardant ces huit minutes. Ces huit minutes ne m’ont rien" appris". D’une certaine manière, c’est toujours la même histoire. La même histoire que la mort d’Eric Garner, en 2014, à New York. La tête d’un Noir plaqué au sol, le corps du policier maintenant son cou, un autre policier impassible empêchant d’approcher les passants qui filment l’homme qui répète ""I can’t breathe""
Cette nuit j’ai très mal dormi. Je n’en ai pourtant vu que deux minutes. Je n’ai pourtant rien appris mois non plus... Mais je venais de passer deux jours à ressurgir et rassembler des témoignages de violences policieres.
Alors ce matin, une musique, UNE, litanique, obsédante, hommage qui ne ravive que la sourde sensation, trompeuse, que rien ne change.
I can’t breathe... I CAN’T BREATHE !
▻https://www.invidio.us/watch?v=PsIiwHHiT3o
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Violences policières : la France condamnée par la CEDH pour « négligence » dans la mort d’Ali Ziri - Libération
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Dans un arrêt plutôt sévère de la Cour européenne des droits de l’homme, la France a notamment été condamnée à verser 30 000 euros pour « dommage moral » à la fille du retraité algérien mort en 2009 après une interpellation.
« C’est une grande émotion », une « victoire », même, après neuf longues années de procédure judiciaire. Ce jeudi, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné la France pour « négligence » dans le décès d’Ali Ziri, retraité algérien mort à la suite de son interpellation par la police à l’été 2009. Dans un communiqué, la Cour siégeant à Strasbourg déclare que « la situation de M. Ziri au commissariat d’Argenteuil a été traitée avec négligence par les autorités et retient que les autorités n’ont pas fait ce que l’on pouvait raisonnablement attendre d’elles pour prévenir le risque de décès auquel il était exposé. » L’Etat français devra verser à la famille d’Ali Ziri 30 000 euros pour « dommage moral » et 7 500 euros pour « frais et dépens ».
« Le soulagement est immense. En particulier pour sa fille, Anissa, qui porte toute la famille, a réagi l’avocat Stéphane Maugendre auprès de Libération. La décision a été prise à l’unanimité par les juges, ce n’est pas rien dans ce genre de dossiers de violences policières. » Sa cliente avait saisi la #CEDH en juin 2016, après que l’affaire s’est soldée en France par un non-lieu, la justice estimant que les policiers avaient fait un usage « strictement nécessaire » de la force.
Les faits remontent au 9 juin 2009. Ce soir-là, Ali Ziri, 69 ans, et son ami Arezki K., 60 ans, sont arrêtés par la police lors d’un contrôle routier. Fort alcoolisé, le duo est transporté au commissariat d’Argenteuil (Val d’Oise), puis placé en garde à vue. L’interpellation est musclée : face aux deux sexagénaires vraisemblablement agités, les policiers appliquent durant plusieurs minutes la technique dite du pliage, pratique d’immobilisation qui consiste à contenir de force un individu en lui appuyant la tête et le thorax sur les genoux.
Au poste de #police, le retraité, arrivé en France en 1959, commence à vomir, mais reste sans soins, allongé et menotté au sol avec son ami. Deux heures plus tard, Ali Ziri est victime d’un arrêt cardiaque. Il meurt à l’hôpital d’Argenteuil, le 11 juin 2009. Si une première autopsie imputera le décès de ce chibani à son alcoolémie et à des problèmes cardiaques, une contre-expertise révélera pourtant la présence de plus de vingt hématomes - certains larges de 17 cm.
Un manquement de l’Etat
Dans son arrêt, la Cour condamne « l’attitude générale et le comportement des policiers », se félicite l’avocat Stéphane Maugendre. La juridiction européenne souligne notamment qu’Ali Ziri, « rudoyé lors de son arrestation », est « resté au commissariat d’Argenteuil sans assistance médicale dans des conditions lamentables durant une heure et quinze minutes. » Les sept juges de la CEDH poursuivent : « La Cour estime que les modalités de sa prise en charge dans ce commissariat caractérisent un manquement par l’État défendeur à l’obligation positive de prendre les mesures nécessaires à la protection de la vie. »
Autrement dit, l’institution juge que l’article 2 de la Convention européenne des droits de l’homme - « qui garantit le droit à la vie et définit les circonstances dans lesquelles il peut être légitime d’infliger la mort » - a été violé dans son volet matériel. « Négligence », « conditions lamentables »... Un ton « cinglant » et des termes « très forts, et assez peu habituels », selon Nicolas Hervieu, spécialiste de la Cour européenne des droits de l’homme. En ce sens, il qualifie l’arrêt rendu par la CEDH d’« important ». Pour autant, la décision de la Cour demeure plus « mitigée » sur d’autres points, nuance le juriste.
En ce qui concerne la technique du #pliage, la CEDH juge en effet que celle-ci était « justifiée et strictement proportionnée au but poursuivi ». Pour les proches de la victime, celle-ci serait pourtant à l’origine de sa mort. « Susceptible de provoquer une asphyxie posturale », cette pratique d’interpellation policière « est responsable de plusieurs décès », selon l’Association chrétienne contre la torture et la peine de mort (#ACAT), qui a publié en 2017 un rapport très détaillé sur l’affaire. Ce geste d’immobilisation est d’ailleurs interdit dans plusieurs pays en raison de sa dangerosité, mais continue à être exercé en France.
« Nous sommes déçus du donner quitus aux autorités françaises sur cette méthode. La vraie question, c’est : ’Pourquoi Ali Ziri arrivé dans un tel état au poste ?’ On parle d’un homme de 69 ans, et il représentait un danger pour les policiers ? Il y a une disproportion entre, d’un côté les insultes et les trois crachats que les policiers lui reprochent, et de l’autre, l’usage de la force employée », insiste Jean-Etienne de Linares, délégué général de l’association.
« La France devrait s’interroger à chaque condamnation »
Enfin, l’institution siégeant à Strasbourg note « quelques lacunes ponctuelles » dans le dossier, telles la lenteur de la procédure - « la Cour relève que l’enquête a quelque peu manqué de célérité », celle-ci ayant duré six ans et huit mois - ou l’absence de reconstitution des faits. Mais elle conclut que ces carences ne suffisent pas « à mettre en cause l’effectivité de l’enquête réalisée par les autorités dans son ensemble », notamment au regard des expertises médicales réalisées.
« Or, le droit à la vie, ce n’est pas uniquement interdire de porter atteinte à la vie, c’est aussi enquêter sur des faits qui ont donné lieu à la mort, développe Nicolas Hervieu. On peut s’étonner que la CEDH ne soit pas allée plus loin. Il est très important de garantir les conditions effectives d’enquêtes sur ce type de faits. C’est uniquement par une exigence en matière procédurale que ces faits de violences policières ne se reproduiront pas. » L’ACAT aussi déplore que l’enquête ne soit pas remise en cause. « Au départ, les investigations ont même été menées par le commissariat d’#Argenteuil, par des policiers, juges et partis », pointe Jean-Etienne de Linares. Ce n’est que trois mois plus tard que la police des polices se saisira de l’affaire.
En quinze jours, c’est la deuxième fois que l’État français est condamné par la CEDH sur un dossier de violences policières. « Chaque condamnation devrait amener la France à s’interroger », affirme Nicolas Hervieu. A la fois sur l’encadrement des techniques d’interpellation et des conditions d’enquête plus indépendantes.
Chloé Pilorget-Rezzouk
]]>Mort d’Ali Ziri : la #Justice referme définitivement le dossier
►https://www.mediapart.fr/journal/france/170216/mort-d-ali-ziri-la-justice-referme-definitivement-le-dossier
La #Cour_de_cassation vient de confirmer le non-lieu rendu dans l’enquête sur la mort d’Ali Ziri, 69 ans, après une interpellation musclée par la #Police à #Argenteuil, en 2009. La famille va engager la responsabilité de l’État et saisir la Cour européenne des droits de l’homme.
]]>Le comité informel présente : de #ferguson à #wissam #el_yamni …
▻http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2015/11/11/le-comite-informel-presente-de-ferguson-a-wissam-el-yamn
#ACAB #ANTICOLONIALISME #ANTIFASCISME #CAPITALISME #EVENEMENT #LUTTES #ali_ziri #Clermont_Ferrand #débat #mathieu_burnel #said_bouamama #violence_policière #youssouf_madiba
Projection débat « Qui a tué #Ali_Ziri ? » - #violence_policière
►http://collectif-ali-ziri.over-blog.com
Projection débat « Qui a tué Ali Ziri ? »
7 octobre, 20h - sortie nationale au cinéma St Michel à Paris.
Le film sera suivi d’une rencontre en présence de l’équipe du film et du collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri, de Monseigneur Gaillot, de Jessica Lefèvre, compagne d’Amadou Koumé, tué le 6 mars 2015 par la police à Paris.
9 octobre en soirée - cinéma St Michel à Paris.
rencontre avec Stéphane Maugendre, avocat de l’affaire Ali Ziri et président du Gisti (Groupe d’Information et de soutien des Immigrés).
13 octobre en soirée - cinéma St Michel à Paris.
rencontre avec Julie Heslouin d’Amnesty International ex chargée de campagne sur les violences policières en France.
10 octobre, 20h30 - à Argenteuil au cinéma le Figuier Blanc, en partenariat avec l’Association pour la défense du cinéma indépendant des films d’auteurs et des salles arts et essai, de l’ATMF, Association des Travailleurs Maghrébins de France et le Collectif "Vérité et Justice pour Ali Ziri"
►http://paris.demosphere.eu/rv/41073
Ali Ziri, un homme de 69 ans, décède le 11 juin 2009 après son interpellation par la police nationale à la suite d’un contrôle routier à Argenteuil. "Arrêt cardiaque d’un homme au cœur fragile", déclare le Procureur de Pontoise. Appuyant la famille qui vit en Algérie, un collectif d’Argenteuillais demande une contre-expertise. Deux mois plus tard l’institut médico-légal révèle 27 hématomes sur le corps d’Ali Ziri. Pendant cinq années, le cinéaste a suivi les pas de ceux qui demandent " Justice et vérité " après cette mort, ignorée des médias, mais que certains considèrent comme un lynchage digne des pires périodes de l’histoire. Au-delà d’une affaire de justice, Luc Decaster s’est attaché à représenter ce qu’une telle affaire suscite à l’intérieur d’une ville de banlieue ordinaire. Le cinéaste suit les échanges dans les rues de la ville, les entretiens avec les avocats dans les palais de justice, mais aussi les réunions internes du collectif " Vérité et justice pour Ali Ziri ". Au fil de la dramaturgie du film, des retournements de situations et de nouveaux espoirs, se révèlent des personnalités étonnantes d’ingéniosité. Par-delà les échanges, le film interroge la justice française et ses incohérences lorsque des policiers sont mis en cause.
]]>SOIRÉE DE SOUTIEN AU COLLECTIF VÉRITÉ ET JUSTICE POUR #ali_ziri
▻http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2015/03/05/soiree-de-soutien-au-collectif-verite-et-justice-pour-al
#ACAB #EVENEMENT #LUTTES #MUSIQUE #SOLIDARITE #attiéké #crimes_policiers #dino #premiere_ligne #sitou_koutadje
Appel financier pour le film « Qui a tué Ali Ziri ? »
▻http://collectif-ali-ziri.over-blog.com/2015/02/qui-a-tue-ali-ziri.html
Le 11 juin 2009, Areski Kerfali, 61 ans et Ali Ziri, 69 ans sont interpellés par la police nationale d’Argenteuil, lors d’un contrôle routier. Ali Ziri quitte le commissariat dans le coma et décède à l’hôpital deux jours plus tard. L’explication donnée par la police et le procureur est : « décès suite à une malformation cardiaque ». Deux semaines après les faits, le juge d’instruction classe l’affaire sans suite. Un collectif d’habitants d’Argenteuil, Vérité et justice pour Ali Ziri se mobilise pour exiger une contre-expertise. L’autopsie révèle alors 27 hématomes et la mort par asphyxie suite à l’utilisation d’une technique d’immobilisation interdite depuis 2003.
Durant cinq années, le cinéaste Luc Decaster a filmé le combat de tous ceux qui refusent le procès bâclé, après cette mort que certains considèrent comme un lynchage.
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Aujourd’hui, pour que le film arrive sur les écrans, il lui faut passer par trois étapes onéreuses mais indispensables : le mixage, l’étalonnage, et la distribution. Pour cela, il nous faut réunir la somme de 15000€. Nous aurions préféré obtenir un financement des institutions du cinéma et ne pas avoir à vous solliciter. Mais face à ces refus, nous avons besoin de vous pour que ce film, comme cette histoire, ne soit pas étouffé !
]]>L’Etat ordonne le retrait d’une plaque en mémoire d’Ali Ziri
►http://www.mediapart.fr/journal/france/310112/letat-ordonne-le-retrait-dune-plaque-en-memoire-dali-ziri
Suite aux pressions de syndicats de police, le préfet du Val-d’Oise a ordonné hier au maire d’Argenteuil de retirer une plaque, déposée le 14 janvier, en mémoire d’Ali Ziri, retraité algérien mort en juin 2009 après son interpellation. La mairie a décidé de s’exécuter.
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