• C’est fou le nombre de miséreux qui ont du mal à nourrir leur famille qu’on a dans ce gouvernement… (via Nils Wilcke)
    https://mast.eu.org/@paul_denton@mastodon.social/110406031548642173

    https://mast.eu.org/system/cache/media_attachments/files/110/406/031/525/669/848/original/1c46392f6547176c.mp4


    J’ai moi-même une famille nombreuses, j’ai quatre enfants à nourrir, et je paie beaucoup de prix de paquets de pâtes, et je sais parfaitement à quel point ces prix sont devenus insupportables pour beaucoup de français…

  • #Aliments_ultratransformés : comment les repérer ? | 60 Millions de Consommateurs
    https://www.60millions-mag.com/2023/05/15/aliments-ultratransformes-comment-les-reperer-20971

    « Notre étude montre des associations avec le risque de maladies cardio-vasculaires, de diabète de type 2, de prise de poids et d’obésité, de troubles fonctionnels digestifs… », explique Mathilde Touvier. Il semblerait y avoir aussi une association probable avec le risque de cancer, notamment du sein. Le problème ? Identifier le ou les coupables parmi la multitude de marqueurs d’ultratransformation ajoutés aux aliments industriels, dont une bonne part est peut-être inoffensive.

    #santé #nutrition #agroindustrie

  • 🛑 Hausse des prix alimentaires : un jackpot pour les marchés financiers et les spéculateurs - Basta !

    L’augmentation des prix alimentaires après l’invasion en Ukraine a touché de plein fouet les populations pauvres dans le monde entier. À l’autre bout de la chaîne, les entreprises de négoce en profitent via la spéculation sur les marchés financiers (...)

    #capitalisme #spéculation #bénéfices #alimentation #prix #pauvreté.......... #Anticapitalisme !

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://basta.media/hausse-des-prix-alimentaires-un-jackpot-pour-les-marches-financiers-et-les-

  • Danone investit dans Imagindairy pour les produits laitiers sans lait de vache Sharon Wrobel - Time of israel

    Le géant français des produits laitiers Danone a réalisé un investissement stratégique dans la start-up israélienne Imagindairy Ltd. qui pourrait ouvrir la voie à une collaboration sur le développement de produits laitiers sans produits d’origine animale pour les consommateurs en utilisant la technologie de la fermentation de précision.

    Le géant de l’agroalimentaire basé à Paris a rejoint Imagindairy en avril en tant qu’investisseur stratégique par l’intermédiaire de sa société de capital-risque Danone Manifesto Ventures (DMV). Les conditions financières de l’investissement n’ont pas été divulguées.


    Il s’agit du deuxième investissement de Danone dans une start-up israélienne de technologie alimentaire – ou FoodTech – en moins d’un mois. Début avril, la société française, qui produit le yaourt Activia, le lait maternisé Aptamil et l’eau Evian, a annoncé un investissement de 2 millions de dollars dans la start-up israélienne Wilk, qui développe une une technologie cellulaire pour produire du lait humain et animal cultivé.

    « C’est un très bel investissement qui nous aidera à aller de l’avant », a déclaré le Dr. Eyal Afergan, co-fondateur et PDG d’Imagindairy, au Times of Israel. « Il s’agit d’un partenariat à plusieurs niveaux, avec l’investissement d’un côté et des discussions pour établir une collaboration avec les équipes de R&D afin de développer des produits sans animaux, et éventuellement une fois que nous aurons le bon produit et que nous aurons tout mis en place, comme le coût, le prix et le goût, alors cela pourrait nous conduire à un accord commercial. »

    Fondée en 2020 par le Dr. Afergan, le Dr. Arie Abo et le Pr. Tamir Tuller, Imagindairy a développé une technologie de fermentation de précision qui apprend aux micro-organismes tels que la levure ou les champignons à produire des protéines laitières qui, selon la start-up, sont identiques à celles du lait de vache. Cette technologie, qui repose sur 15 années de recherche menées par Tuller, professeur à l’université de Tel Aviv, recrée des versions non animales des protéines de lactosérum et de caséine qui peuvent être utilisées pour reproduire n’importe quel type de lait.

    Les protéines de lactosérum sont les éléments de base pour développer une gamme complète de produits non laitiers qui imitent les produits laitiers avec la même quantité de protéines et de matières grasses que le lait de vache, mais sans cholestérol ni lactose.



    Eyal Afergan, co-fondateur et PDG d’Imagindairy. (Crédit : Tal Shahar/Imagindairy)

    La fermentation de précision est une technologie utilisée dans l’industrie alimentaire depuis plus de 40 ans, par exemple pour la production d’enzymes alimentaires. « Imagindairy l’utilise pour produire des protéines laitières sans produits d’origine animale de manière rentable », a déclaré le Dr. Afergan.

    « Notre technologie brevetée est une technologie très complète qui nous permet d’améliorer la productivité de nos organismes. C’est la différence entre une vache qui vous donne un litre de lait par jour ou 40 litres de lait par jour », a-t-il déclaré. Il s’agit essentiellement de champignons, de levures et de bio-ingénierie – à l’aide d’une technologie d’apprentissage automatique – pour nous aider à améliorer la production de protéines de manière beaucoup plus efficace et de bien meilleure qualité.

    Le Dr. Afergan a déclaré que l’investissement stratégique de Danone intervient alors que la start-up est en train de se transformer en entreprise industrielle et vise le lancement de son premier produit aux États-Unis d’ici la fin de l’année, en collaboration avec un producteur laitier dont le nom n’a pas été dévoilé.

    « Nous fournissons la protéine elle-même et ils développent le produit », a déclaré le Dr. Afergan. « La première étape consiste à atteindre la production commerciale et à obtenir l’approbation réglementaire aux États-Unis, puis dans d’autres régions. »

    La start-up située à Yokneam est composée d’une équipe multidisciplinaire de 30 experts en microbiologie, en systèmes informatiques et en biotechnologie, avec le soutien de The Kitchen FoodTech hub, basé en Israël. À ce jour, Imagindairy a levé 28 millions de dollars en fonds de démarrage auprès d’investisseurs tels que Target Global, Strauss Group, Emerald Technology Ventures, Green Circle Foodtech Ventures, Collaborative Fund et New Climate Ventures.

    Un certain nombre d’entreprises opèrent dans le secteur des produits laitiers de substitution pour les protéines de lait en utilisant la technologie de fermentation de précision, comme la start-up israélienne Remilk, qui affirme avoir mis au point des protéines de lait chimiquement identiques à celles du lait et des produits laitiers produits par les vaches.

    La semaine dernière, le ministère de la santé a accordé à Remilk la première autorisation réglementaire de ce type pour commercialiser et vendre des produits laitiers fabriqués avec les protéines non animales de la start-up, qui sont exemptes de lactose, de cholestérol, d’antibiotiques et d’hormones de croissance. Pigmentum est une autre entreprise qui a mis au point une technologie végétale génétiquement modifiée pour créer des protéines laitières à partir de laitue, qui peuvent être utilisées pour fabriquer du fromage.

    « L’approbation réglementaire est une bonne nouvelle pour l’industrie, car une fois que la première entreprise obtient l’approbation, il est plus facile pour les deuxième et troisième entreprises d’obtenir leur approbation, ce qui nous permet de développer le marché plus efficacement », a déclaré le Dr. Afergan. « Nous avons conclu un accord de développement conjoint avec le groupe Strauss et nous prévoyons de lancer des produits ensemble en Israël. »

    En 2022, le gouvernement a déclaré que la FoodTech était l’une des cinq nouvelles priorités nationales pour lesquelles des investissements importants seront réalisés au cours des cinq prochaines années. Au début de l’année, l’Autorité de l’Innovation israélienne (IIA) a lancé un appel à propositions pour la construction d’installations de recherche et de développement utilisant la technologie de fermentation de précision pour le développement de protéines alternatives, afin de maintenir l’avance du pays dans ce domaine. Le budget total pour toutes les propositions approuvées s’élèvera à 50 millions de shekels.

    « J’espère qu’il s’agira d’un premier pas vers la construction d’installations de production en Israël », a déclaré le Dr. Afergan.

    L’année dernière, Israël s’est classé deuxième après les États-Unis en matière d’investissements dans les protéines alternatives, les start-ups locales dans ce domaine ayant levé quelque 454 millions de dollars de capitaux, selon un rapport du Good Food Institute (GFI) Israël, une organisation à but non lucratif qui cherche à promouvoir la recherche et l’innovation dans la FoodTech.

    #Lait #FoodTech #danone #Imagindairy #dmv #activia #aptamil #Evian #wilk #technologie_cellulaire #R&D #remilk #protéines alternatives #vaches #ersatz #alimentation #capitalisme

    Source : https://fr.timesofisrael.com/danone-investit-dans-imagindairy-pour-les-produits-laitiers-sans-l

  • « Nous aurons des années de rendement si faible que l’on ne pourra pas nourrir l’ensemble de la population »
    https://lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/vin-de-normandie-pates-de-sorgho-que-mangerons-nous-quand-leau-sera-rare-19

    « Tout ce qui est rare est cher », l’adage est bien connu. Or, avec les vagues de sécheresse inédites qui se succèdent en Europe, notamment en ce moment en Espagne , l’eau devient de plus en plus rare. Le #prix de l’or bleu pourrait donc s’envoler. Le ministère des Affaires étrangères néerlandais a voulu alerter sur cet avenir qui se dessine avec le site de vente en ligne The Drop Store (« le magasin de la goutte »). Sur ce site futuriste, la ressource est devenue si rare que chaque produit détaille la quantité d’eau nécessaire à sa production pour justifier son prix devenu exorbitant.

    Les denrées courantes deviennent en effet des mets précieux et leurs prix flambent. Par exemple, une fiole d’eau « très pure » de seulement 15 ml est vendue 182 euros ; un épi de maïs de 35 grammes, 129 dollars (118 euros) ; deux cubes de fromage, 109 dollars (100 euros) ; ou encore 4 carrés de chocolat, 3.600 dollars (3.200 euros) ! Pour chaque produit, une étiquette précise la cause de sa raréfaction : inondation, sécheresse, pollution…

    L’initiative choc reste une fiction, mais certaines des conséquences esquissées pourraient bien devenir réelles. Première activité consommatrice d’#eau en France, l’agriculture est en effet lourdement affectée par la baisse significative de la recharge des nappes phréatiques, de l’ordre de 10 % à 25 % en moyenne en France métropolitaine.

    D’ici à 2050, la #tendance des températures « sera à la hausse et nous allons connaître d’importantes et nombreuses variations interannuelles. Et ce sera encore plus vrai avec la pluviométrie », confirme Christian Huyghe, directeur scientifique de l’Inrae.

    A cet horizon, le #climat de la #France se rapprochera de celui de la Tunisie. Or, le pays du Maghreb doit se mobiliser pour conserver une forme de souveraineté alimentaire et éviter de nouvelles émeutes de la faim. Cette indépendance a un prix puisque pour maintenir son #agriculture, le pays investit dans le retraitement des eaux usées et construit des stations de dessalement d’eau de mer. Ces installations et leur utilisation ont un coût qui pourrait bien se répercuter sur le prix des denrées.

    […]

    La clé d’une adaptation réussie repose aussi sur un changement des régimes alimentaires pour les orienter vers des produits moins consommateurs d’eau. Sans surprise, les chercheurs plaident unanimement pour une assiette plus végétale. « Vraisemblablement, notre #consommation de produits animaux diminuera avec un #régime_alimentaire qui passera de 60 % de protéines d’origine animale à 40 ou 50 % », avance Christian Huyghe de l’Inrae. « Il faudrait également multiplier notre consommation de légumineuses par cinq », avance Sylvain Doublet.

    Les #fruits et #légumes vont aussi évoluer. Les consommateurs devront s’habituer à des fruits et légumes aux calibres et aux goûts différents. Par exemple, avec moins d’eau, la taille des pommes de terre se réduira ainsi que celle des fruits qui seront aussi plus sucrés. Par ailleurs, avec des rendements agricoles en baisse, la lutte contre le #gaspillage va s’intensifier.

    Un monde où l’eau est rare

    10 % à 25 % : baisse moyenne de la recharge des #nappes_phréatiques en France.

    9 ans : c’est la durée moyenne actuelle pour créer une nouvelle variété agricole en France.

    2050 : le climat de la France sera comparable à celui de la Tunisie.

    40 % à 50 % : proportion de protéines animales dans le régime alimentaire en France en 2050, contre 60 % aujourd’hui.

    182 euros : le prix de 15 ml « d’eau pure », si l’on ne change pas de système alimentaire, selon la politique-fiction des #Pays-Bas.

    • Cinq grains de riz pour 80 euros : un magasin en ligne (fictif) alerte sur les conséquences d’un monde sans eau

      https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-monde-est-a-nous/cinq-grains-de-riz-pour-80-euros-un-magasin-en-ligne-fictif-alerte-sur-

      Le site internet The Drop Store créé à l’initiative du gouvernement néerlandais est un site très particulier où l’on trouve une dizaine de produits alimentaires seulement. Et pour se les offrir, il faut avoir les moyens.
      Un petit bout d’épis de maïs, 35 grammes : 118 euros. Un petit sachet de cinq grains de riz : 80 euros.
      Un flacon d’eau pure, plus chère que du parfum : 180 euros les 15 ml (l’équivalent d’une cuillère à soupe). On trouve aussi de l’eau normale bien plus abordable, mais elle est marron et, prévient l’étiquette, « susceptible d’être polluée par divers produits chimiques ou pharmarceutiques ». Pour vos petits creux, un snack protéiné, très « crunchy » comme dit l’emballage : on dirait une barre de céréales, c’est un agglomérat d’insectes, mouches, cafards et vers : 138 euros. Un produit de substitution à la viande rouge.

      Mais vous pourriez préférer les pilules en forme de mini-pizza, goût margherita – on dirait une boîte de médicaments – 148 euros. Un avis client (factice, comme le reste) dit : « Je n’ai jamais mangé de vraie pizza, mais d’après mes amis qui en ont déjà goûté, ces pilules ont un goût très ressemblant ».

      Une personne sur trois n’a déjà pas un accès libre à l’eau potable

      Ce site est une fiction pure, ces aliments, évidemment, ne sont pas à vendre. Ils ont été imaginés par l’agence Publicis à l’occasion de la Conférence des Nations unies sur l’eau qui s’est tenue en mars 2023. Car c’est peut-être ce qui nous attend dans un monde sans eau. Un monde où, à cause du changement climatique, des sécheresses et de la hausse des températures, l’eau potable deviendrait une ressource rare, voire inexistante.

      Cela peut vous paraître de la fiction, mais c’est déjà une réalité pour plus d’une personne sur trois dans le monde, selon l’Unicef et l’Organisation mondiale de la Santé. En 2030 (autant dire demain) près de la moitié de la planète aura des difficultés d’accès à l’eau potable.

      Et ce que veulent montrer les Pays-Bas avec ce site The Drop Store, c’est que cette crise de l’eau aura un impact direct, un impact majeur sur nos modes de consommation dans les pays développés. Et donc que le riz, le maïs ou la margherita deviendront des produits de luxe. Parce que pour produire un kilo de maïs, par exemple, il faut au total 1 222 litres d’eau. Chaque aliment a sa fiche de consommation en eau, basée sur une étude scientifique, et le site nous explique pourquoi on risque d’en arriver à cette raréfaction.

      La riziculture utilise par exemple 40% de toute l’eau d’irrigation dans le monde. Le riz contribue au bouleversement climatique, mais il en est aussi victime. Pour la margherita, c’est parce que la sécheresse aura eu raison des récoltes de tomates, d’olives et de blé. Et parce qu’il faut beaucoup trop d’eau aussi pour nourrir les bufflonnes qui produiront le lait pour la mozzarella. Le manque d’eau entraînant de mauvaises récoltes, une réduction de la production et une augmentation des prix pour tout le monde. « De nombreuses choses que nous mangeons et apprécions aujourd’hui disparaîtront complètement, dit The Drop Store, ce qui réduira la diversité et la nutrition de notre alimentation ».

      Des actions concrètes au quotidien

      L’initiative, pourtant, ne se veut pas culpabilisante. Les Pays-Bas ont surtout voulu créer un choc de conscience, avec l’idée c’est que l’on peut encore agir pour protéger la ressource eau. « Les Nations unies voulaient que nous diffusions ce message à l’échelle mondiale pour que les gens comprennent la valeur de l’eau », dit Eduardo Marques, directeur d’exploitation de Publicis.

      Le site renvoie vers des organisations partenaires comme le WWF ou le mouvement « Fill up the glass » qui propose aux jeunes des actions très concrètes dans la vie de tous les jours, comme limiter sa consommation de viande ou utiliser des protections hygiéniques réutilisables

    • #sorgho

      Le sorgho, une plante millénaire d’avenir

      Le sorgho est l’objet de toutes les attentions. La plante originaire de la région sahélienne constitue déjà l’aliment de base dans plusieurs régions arides et semi-arides. Cette céréale dotée d’un système racinaire profond peut en effet pousser malgré des températures élevées et un déficit hydrique important. La plante riche en protéines « possède des qualités nutritionnelles et énergétiques comparables à celles d’autres céréales », indique David Pot, du Cirad. Elle peut être consommée par les humains, mais aussi les animaux.

      Toutefois, si le sorgho est plus résistant que le maïs à la sécheresse, son rendement reste inférieur lorsque l’eau est abondante. « Cela résulte aussi d’investissements très importants de la recherche et des entreprises de sélection dans le maïs », précise David Pot. La céréale peu gourmande en engrais et en pesticides pourrait faire l’objet de recherche agrologique et d’investissements « laissant aussi présager des gains génétiques importants », indique le chercheur.

  • La faim du steak ? - Daphné Roulier - Maman j’ai arrêté l’avion - inédit - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=Wga2ZxDnY0k

    « Maman, j’ai arrêté l’avion » se penche sur notre production et notre consommation de viande. Consommation qui a doublé en Europe et quintuplé dans le monde depuis 1960. La viande est devenue un marqueur de civilisation, et même un marqueur de virilité, de vitalité et de progrès social, mais à l’heure de l’urgence climatique, le mythe du steak-frites tel que décrit par Roland Barthes a du plomb dans l’aile ... car la viande pèse lourd, très lourd même dans nos émissions de gaz à effet de serre.
    Un tiers des émissions mondiales de carbone sont liées à l’alimentation. La moitié est imputable à la seule consommation de viande.
    En quelques décennies, celle-ci a été multipliée par 5 selon la FAO.
    Un repas végétarien, c’est 14 fois moins de CO2 qu’un menu avec du boeuf. Pour 1 seul kg de boeuf, il faut 13.500 litres d’eau, soit environ 192 douches. L’Empreinte eau du boeuf par calorie est 20 X supérieure à celle des céréales et des féculents. 1kg de rumsteck = 15.000L d’eau.
    La production de viande est donc très gourmande en eau alors que pays est à sec. Qu’on le veuille ou non, il va falloir modifier notre rapport au vivant si l’on veut continuer à évoluer dans un monde vivable...

    #Vidéo #Alimentation #Viande #Consommation #Ecologie

  • Warum Brokkoli und Blumenkohl immer teurer werden
    https://www.rbb24.de/wirtschaft/thema/2020/coronavirus/beitraege_neu/2020/04/lebensmittel-teurer-nicht-nur-wegen-coronakrise.html

    Comment fonctionne l’inflation du prix du choux-fleur à Berlin ? L’article utilise une grille analytique peu répandue mais efficac, dans laquelle et le prix de la main d’oeuvre et la distance géographique ont leur place. D’habitude les grands medias ne fournissent que des éléments spéculatifs au lieu de bien expliquer les choses.
    Dans l’introduction la journaliste Susett Kleine nous fait connaitre par inadvertance sa situation de classe : Pour elle on passe par le super-marché au plus vite possible sans faire attention aux prix. Elle fait sans doute partie des gens qui gagnent très bien leur vie. A Berlin 600.000 des 3,7 millions habitants ont droit aux allocations logement ou Bürgergeld. Un journaliste freelance qui vend un article par jour gagne en dessous de deux mille Euros par mois. J’en tire la conclusion que ou notre jeune collègue tient un CDI de rédactrice auprès de la RBB ou elle vit avec un/e conjoint/e aisé/e ou elle est issue d’une famille à l’abri des petits soucis ou bien elle cumule les trois avantages.

    Mo 20.04.20 von Susett Kleine - Berlin und Brandenburg - Warum Brokkoli und Blumenkohl immer teurer werden

    Viele Lebensmittel sind teurer geworden: Im Vergleich zum März 2019 mussten Brandenburger für Nahrungsmittel 4,5 Prozent mehr zahlen, Berliner 3,4 Prozent. Das liegt auch an der Corona-Krise. Aber nicht nur.

    Wer derzeit in den Supermarkt geht, hat vor allem ein Ziel: schnell wieder raus. Dabei wird oft nicht so genau auf die Preise geachtet. Und wenn doch, fällt auf, dass vieles teurer geworden ist.

    Blumenkohl etwa. Der kostete im März vergangenen Jahres durchschnittlich 1,19 Euro, im März 2020 lag der Preis im Durchschnitt beireits bei 1,91 Euro - ein Anstieg um 60 Prozent. Diese Werte hat die Agrarmarkt-Informations-Gesellschaft (AMI) berechnet. Bei einer Stichprobe des rbb-Verbrauchermagazins SUPER.MARKT wurden sogar Preiserhöhungen von bis zu 210 Prozent gefunden.

    Auch die Preise für Brokkoli und Eisbergsalat sind im demnach um 182 Prozent beziehungsweise 63 Prozent gestiegen.

    Erntehelfer und Lkw-Fahrer fehlen

    Hans-Christoph Behr von der AMI erklärt, was zu diesen hohen Preisen führt: „Bei Produkten wie Brokkoli, Eissalat oder Paprika hat es tatsächlich mit Corona zu tun - und zwar mit der Verfügbarkeit von Erntehelfern in Spanien. Auch die Logistik ist etwas schwieriger geworden, weil Lastwagenfahrer fehlen.“

    Der Blumenkohl sei hingegen so viel teurer, weil im Erzeugerland Frankreich durch den warmen Winter die Ernte extrem früh eingeholt wurde. Aktuell hätten wir „jetzt fast ein Ernteloch“, so Behr. Nicht an allen Preiserhöhungen ist also das Coronavirus schuld.

    Aber doch an vielem: Drei Viertel des Obstes und zwei Drittel des in Deutschland konsumierten Gemüses werden importiert. Im vergangenen Jahr waren das 14,8 Millionen Tonnen. Das meiste kommt aus Italien und Spanien, gerade den Ländern also, die besonders von der Corona-Pandemie betroffen sind. Daher steigen derzeit zum Beispiel die Preise für Orangen und Zitronen.
    Käse und Butter sind deutlich günstiger

    Auch Fleisch ist teurer geworden. Schweinegulasch beispielsweise um 16 Prozent im Vergleich zum Vorjahreszeitraum. Das liegt zwar auch an einem Virus, allerdings nicht am Coronavirus: Die Ausbreitung der Afrikanischen Schweinepest erschwert in China derzeit die Eigenversorgung, mehr Ware aus Europa wird dorthin exportiert. Die Versorgung in Europa ist also knapper geworden, und „wenn es knapper wird, wirkt sich das auf die Preise aus“, so Behr.

    Was Sie jetzt wissen müssen

    Im Gegenzug sind heimische Produkte durch die Corona-Krise teilweise günstiger geworden, Milchprodukte etwa. Hier gibt es einen massiven Preis-Abwärtstrend: Käse kostet im Vergleich zum Vorjahr 11 Prozent weniger, Butter 13 Prozent. Der Hintergrund: Eine Überproduktion drückt die Preise. Zwar ist die Nachfrage der Konsumenten höher als sonst, das kann aber den wegbrechenden Absatz in Gastronomie, Hotellerie und Kantinen nicht kompensieren.

    Supermärkte schweigen zu Umsätzen

    Die Gewinner der Krise sind trotzdem die Supermärkte und Discounter. Wie viel Umsatzplus sie durch diese Krise gerade verzeichnen, wollte keiner gegenüber Super.Markt preisgeben. Allerdings ist allein die Zahl der Großeinkäufe laut Einzelhandelsverband oft doppelt so hoch wie vor Weihnachten. Durch diesen hohen Bedarf könnte es jetzt zu Engpässen bei Obst und Gemüse kommen.

    Eine mögliche Lösung: Reifes heimisches Obst und Gemüse muss jetzt geerntet werden. So könnte der Nachschub aus Deutschland die Lage etwas beruhigen. Dafür reisen gerade 80.000 ausländische Erntehelfer nach Deutschland. Ob diese Aktion tatsächlich hilft, die Preise zu senken, wird sich in den nächsten Monaten zeigen.

    Sendung: Super.Markt, 20.04.2020, 20:30 Uhr

    #Allemagne #Berlin #Brandebourg #inflation #alimentation

  • La France, interdite d’exportations de céréales à partir du 25 avril  Keren Lentschner

    . . . . À partir du 25 avril, la France ne pourra plus exporter sa production céréalière en dehors d’Europe. À cette date, l’utilisation de phosphine, un insecticide, sera, en effet, interdite en France pour traiter les cargaisons de céréales dans les cales des bateaux. Or la fumigation de ce produit, utilisé en tablettes, est obligatoire dans de nombreux pays clients de l’Hexagone, à commencer par l’Afrique du nord, pour pouvoir débarquer la marchandise.

    Elle permet d’empêcher la propagation d’insectes d’un pays à l’autre. Sans cela, pas de certificat de traitement à l’arrivée au port. Et les grains risquent de repartir vers l’expéditeur... À la clef, 11,5 millions de tonnes de céréales sont concernées, selon L’Opinion qui a enquêté sur les coulisses de l’affaire. Les céréaliers sont vent debout. « Ces pays-là vont être en manque crucial d’alimentation », a réagi dimanche sur Sud Radio Éric Thirouin, président des producteurs de blé et céréaliers français, qui redoute le risque d’émeutes. « Dans le meilleur des cas, si je puis dire, c’est la Russie qui est le premier exportateur mondial qui les fournira ».

    La décision remonte à fin octobre 2022. Elle a été prise par l’Agence nationale de sécurité sanitaire alimentaire française (anses) qui a renouvelé l’autorisation de mise sur le marché du produit sauf au « contact direct avec les céréales ». En cas d’inhalation d’une dose importante, ce gaz à base de phosphure d’aluminium peut provoquer des troubles neurologiques ou respiratoires.

    Spécificité française
    Il n’empêche, cette décision de l’anses est une spécificité française, l’autorisation d’utilisation de la phosphine ayant été renouvelée ces derniers mois dans la plupart des pays européens voisins. « C’est une situation absurde alors même que l’utilisation de cet insecticide figure dans le cahier des charges des pays à qui la France vend ses céréales, déplore Guillaume Kasbarian, député Renaissance, président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, qui a saisi l’anses sur ce sujet. Cela interroge aussi sur la capacité de l’anses à prendre une décision de cette importance sans concertation avec le gouvernement et sans tenir compte du contexte européen ».

    Il semblerait, en effet, que le gouvernement et l’anses divergent sur ce sujet, les ministères de l’Agriculture et des Affaires étrangères plaidant pour l’application du règlement européen, qui autorise l’utilisation de phosphine. « Le risque est immédiat pour notre commerce extérieur et notre filière céréalière, une des filières agricoles excédentaires majeures à l’export (14,5 milliards d’euros en 2022), commente une source gouvernementale. C’est une menace aussi pour la sécurité alimentaire de ces pays dans le contexte international actuel ».

    Dans L’Opinion, l’anses rejette la responsabilité sur le principal fabricant de phosphine, le Néerlandais UPL Holdings, qui ne lui aurait pas transmis le dossier complet car il aurait lui-même renoncé à l’homologation du produit... Ce que le fabricant dément. À l’anses, personne n’était disponible ce lundi 10 avril pour répondre au Figaro.

    Filière stratégique
    « Ce serait un coup d’arrêt à l’export d’une filière stratégique pour la France, insiste le député qui rappelle que l’import dans l’Hexagone de céréales ayant été traitées par fumigation de phosphine est autorisé. On ne peut laisser les céréaliers sans solution. » Pour contourner cette interdiction, certains industriels pourraient être tentés de s’orienter vers des ports européens tels que Gênes ou Anvers pour expédier leurs céréales. Ce qui représenterait un coût supplémentaire et un impact carbone supérieur, déplore un proche du dossier. Une nouvelle audition pourrait être organisée à la Commission des affaires économiques de l’Assemblée dans les prochaines semaines. Les céréaliers, eux, appellent le gouvernement à « se saisir du sujet ».
    #céréales #alimentation #nourriture #faim #exportation #anses #bétise #mauvais à tout #france #administration

    Source : https://www.lefigaro.fr/economie/la-france-interdite-d-exportations-de-cereales-a-partir-du-25-avril-2023041

  • Projet Alimentaire Territorial et grandes exploitations : une opportunité nourricière dans les confins métropolitains ?
    https://metropolitiques.eu/Projet-Alimentaire-Territorial-et-grandes-exploitations-une-opportun

    Comment les politiques publiques locales de l’alimentation peuvent-elles intégrer les espaces agricoles de la grande culture ? Dans le Sud-Artois, un Projet alimentaire territorial (PAT) renouvelle les liens entre villes, campagnes et systèmes agricoles. La Communauté de communes du Sud-Artois (CCSA) est située aux confins des aires d’attraction d’Arras et d’Amiens, en périphérie sud de l’Aire métropolitaine de Lille (AML). Depuis 2020, cette intercommunalité, centrée autour de la petite ville de #Terrains

    / #agriculture, #exploitation, #système_alimentaire, #transition_agricole

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_bregarnier-rouget-poulot-2.pdf

  • Inflation : les prix de l’alimentation flambent, les Français modestes mangent moins
    https://www.leparisien.fr/economie/consommation/inflation-les-prix-de-lalimentation-flambent-les-francais-modestes-mangen

    Les arbitrages ne se font plus sur une sortie au cinéma ou sur l’achat d’une nouvelle tenue. Désormais, les ménages modestes n’ont plus d’autre choix que de couper… dans les repas. Selon une étude de l’Ifop* pour la Tablée des chefs, consacrée à la précarité alimentaire, réalisée auprès de ceux qui gagnent le smic ou moins, et que nous dévoilons en exclusivité, 79% d’entre eux ont réduit leurs achats alimentaires.
    Les conséquences sont très nettes dans l’assiette : un peu plus de la moitié des sondés (53 %) assurent qu’ils ont réduit les portions et 42 % qu’ils ont même supprimé un repas comme le petit-déjeuner, le goûter ou le dîner.
    Et s’ils en sont arrivés là, c’est à cause de l’inflation qui frôle les sommets depuis des mois. La hausse des prix atteint selon l’Insee 5,6 % en mars sur un an après un pic à 6,3 % en février

    Mais dans les rayons, l’envolée des étiquettes est bien plus forte : « Dans les grandes surfaces, les produits transformés, industriels, avec des emballages et beaucoup de plastique, connaissent une inflation de 15 % alors que les prix des matières premières sont en hausse de seulement 5 % », décrypte Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste au BDO.
    Au moment de passer à la caisse, ils sont donc de plus en plus nombreux à renoncer à certains produits. « Cela fait déjà plusieurs mois qu’ils ont adapté leurs achats face à l’inflation mais la hausse des prix de l’alimentation de ces derniers temps a été le coup de grâce, estime Jérôme Fourquet, le directeur du département opinion publique à l’Ifop. Désormais, ce sont sur les besoins essentiels que se font les arbitrages d’une partie des Français. »
    Tous les profils modestes sont concernés : étudiants, retraités, familles, célibataires… Seul dénominateur commun, le niveau de revenus de ces Français, travailleurs pauvres ou bénéficiaires des minima sociaux.
    « Cette catégorie, qui gagne le smic ou moins, représente environ 30 % des Français, poursuit Jérôme Fourquet. Ils ne réduisent pas forcément les quantités de nourriture à tous les repas mais cela revient régulièrement. La dernière alarme en termes de crise de la consommation avait été tirée par les Gilets jaunes, un public un peu plus aisé, qui n’arrivait plus à s’offrir de petits plaisirs. Là, c’est une population encore plus modeste qui a épuisé tous les arbitrages et est obligée de réduire les produits de base. »

    Un ras-le-bol général, avant une crise sociale ?
    Leur situation ne devrait pas s’améliorer avant plusieurs mois. « Les produits transformés ont été renégociés à la hausse en mars, précise Anne-Sophie Alsif. Ils vont donc rester très haut, au moins jusqu’aux prochaines négociations commerciales. » Sauf si industriels et distributeurs se remettent autour de la table pour ouvrir de nouvelles négociations, comme vient de le réclamer Bercy sans imposer de calendrier.
    Faut-il donc craindre une crise sociale si la situation perdure ? Dans « les cortèges de la réforme des retraites, on sent un ras-le-bol général. La réforme est la goutte d’eau d’un malaise plus global, s’inquiète Jérôme Fourquet. Aujourd’hui en France, la structure sociale est très fragilisée et l’on sent bien qu’un événement quasi anodin, une petite phrase ou un appel lancé sur les réseaux sociaux pourrait attiser la colère. »

    #alimentation #inflation #restriction #pauvres

    • Inflation : les effets néfastes sur la santé de ces ménages contraints de moins manger
      https://www.leparisien.fr/societe/inflation-les-effets-nefastes-sur-la-sante-de-ces-menages-contraints-de-m

      Élèves qui viennent en classe le ventre vide, patients qui ne peuvent plus payer fruits et légumes… Médecins et infirmières scolaires s’inquiètent des conséquences de l’inflation sur l’équilibre alimentaire des ménages modestes.

      En Seine-Saint-Denis, les élèves qui sautent un repas, « ce n’est pas nouveau », soupire Rachel, prof dans un collège de Montreuil. Dans sa classe, un tiers des ados « arrivent sans petit-déjeuner », chiffre-t-elle au doigt mouillé. Problème : « C’est de pire en pire. l’inflation est en train de faire grimper cette part de gamins », souffle l’enseignante.
      « Je ne suis pas étonnée, réagit Camille, infirmière dans un groupe scolaire du sud de la France. J’ai à peu près 650 élèves sous ma responsabilité, de milieux sociaux plutôt défavorisés, et j’en vois de plus en plus souvent qui ont faim. Je les reconnais d’emblée : ils sont pâlots. Ils viennent aussi parce que, dans mon cabinet, il y a des bonbons, du sucre, des barres de céréales. » Sur une classe de vingt-cinq, « vous en avez au moins cinq qui n’ont pas déjeuné le matin », indique un chef d’établissement de région parisienne.
      Résultat : « Des malaises, des élèves atones, cela arrive tous les jours ! »
      Même son de cloche chez Paul, prof dans un collège REP + de l’Oise. Il a aussi noté que « des gamins qui venaient avec un goûter ne le font plus » — même s’il précise ne pas savoir si c’est à cause de la hausse des prix alimentaires. Depuis peu, il a pris l’habitude d’apporter un gros paquet de bonbons au chocolat en cours, qu’il pose sur son bureau. « Je dis que les gourmands peuvent piocher. Mais je sais que ceux qui le font, c’est surtout parce qu’ils sont venus en classe le ventre vide. »
      Le sujet fait causer dans le cabinet de Jean-Marc Aydin, médecin généraliste à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis).
      « Tous les jours, les gens se plaignent de la hausse des prix, surtout des fruits et légumes. Clairement, certains ne peuvent pas s’en payer puisqu’ils n’arrivent même plus à me régler le tiers payant. Il y a quelque temps, j’avais un refus de carte bancaire par mois, développe le praticien. Aujourd’hui c’est un ou deux… par jour !
      Même les dépenses de santé ce n’est plus possible, alors
      l’alimentation…

      Que risque-t-on en ne mangeant pas assez de fruits et de légumes, ou en remplaçant certains produits par d’autres de moins bonne qualité ? « Cela a une grosse incidence » sur la santé, « au moins à long terme », indique Jean-Marc Aydin, confirmant ainsi les craintes de 67 % des personnes interrogées dans l’étude Ifop. Concrètement, cela peut contribuer à l’apparition de « maladiescardiaques, d’obésité, de diabète et de certains types de cancers ».

  • (1) Le foot solidaire | ARTE Regards - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=0aqATR7MHNI

    Face à une pauvreté jamais vue depuis trois décennies, les supporters des deux grands clubs de foot de Liverpool, ordinairement rivaux, se sont réunis pour créer un immense réseau de redistribution alimentaire. Il a depuis essaimé dans tout le pays, fondant une nouvelle forme de solidarité.

    Confrontées à une inflation galopante et des conditions de travail de plus en plus précaires, des milliers de Britanniques ont faim. Face à un état providence inexistant, reste l’entraide : à Liverpool, les supporters des deux grands clubs de foot de la ville se sont réunis, il y a 7 ans, pour construire un immense réseau de redistribution alimentaire, qui a depuis essaimé dans tout le pays. Et selon ses fondateurs, ce petit miracle a un nom : la solidarité de la classe ouvrière.

    #foot #solidarité #alimentation

  • L’inflation provoque une flambée des vols de nourriture dans les magasins partout en Europe
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/03/26/l-inflation-provoque-une-flambee-des-vols-de-nourriture-dans-les-magasins-pa

    De la Grèce au Royaume-Uni, en passant par la France, ces vols ont fait un bond, conséquence de la hausse des prix, mais aussi du développement des caisses automatiques. Face au phénomène, les supermarchés s’équipent.

    L’article couvre pas mal de dimensions de la question. Si seulement quelqu’un l’avait volé je pourrais faire du recel…

    EDIT : ah je l’ai trouvé ici https://justpaste.it/a0wxo

  • Les assassins végans
    https://taz.de/Bundeswehroffiziere-ueber-Verpflegung/!5920029

    Hitler était végétarien, soit, mais nous pouvons faire mieux. L’Allemagne se dote alors de commandeurs d’assassins végans.

    Ce n’est étonnant qu’au premier regard car la raison d’être des armées teutones n’a jamais été d’abattres les pauvres animaux et plantes. Bien au contraire, depuis Hermann le Chérusque nous éliminenons (avec l’avènement du véganisme le terme "tuer’"est réservé pour les actes d’agression létale contre les plantes) avec grâce les ennemis humains. Notre Frédéric II de Prusse, dit le Grand et ami temporaire de Voltaire fit le choix d’être enterré à côté de ses chiens plutôt qu’avec une épouse ou un ami humain.

    Nous sommes les amis des fleurs et de la nature que nous protégeons avec nos boucliers. Enfin la guerre moderne nous a libéré du fardeau du sacrifice des pauvres chevaux. Nous n’exposons à l’artillerie ennemie plus que les véhicules motorisés et leurs équipages. Nos guerres modernes ne sont plus les boucheries animalières d’avant et leurs victimes civils sont élevés au rang de dommages collatéraux. Il est établi que nous nous battons du côté du progrès.

    Dans l’interview du journal à peine belliciste TAZ deux compères végans expliquent leurs choix étique avec toute la sincérité d’assassins de bonne fois. Qu’ils soient loués ! Ils donnent raison à notre devise éternelle.

    Am deutschen Wesen mag die Welt genesen.

    Bundeswehroffiziere über Verpflegung : „Es gibt kein veganes Menü“

    22.3.2023 von Friederike Gräff - Die vegan lebenden Bundeswehroffiziere Martin A. und Patrick A. fordern vegane Verpflegung für die Truppe. Doch die Bundeswehr ist zögerlich.
    Zwei Männer in Militäruniform

    Fordern bessere vegane Verpflegung in der Truppe: die Bundeswehroffiziere Martin A. und Patrick A Foto: Privat

    taz: Martin A., Patrick A., Veganismus ist nicht das Erste, was man mit der Truppe verbinden würde. Tut man ihr da unrecht?

    Martin A.: Das Thema ist in der Bundeswehr noch nicht weit verbreitet. Doch auch vegetarische Ernährung war vor Jahrzehnten ein Fremdwort für die Truppe und für uns ist die Weiterentwicklung des vegetarischen Gedankens der nächste logische Schritt.

    Empfinden Sie sich als Avantgarde oder als Exoten innerhalb der Bundeswehr?

    Patrick A.: Weder noch. Ich empfinde eine gewisse Verantwortung, anzusprechen, wenn Sachverhalte überarbeitungswürdig sind. Das sind die Regelungen zur Truppenverpflegung.

    Martin A.: Wir sind beide nicht als Veganer in die Streitkräfte eingetreten, sondern haben eine persönliche Entwicklung durchlaufen, die wir auch in unserer Gesellschaft seit einiger Zeit verstärkt erkennen.

    Wie ist die Reaktion der Bundeswehr?

    Patrick A.: Die Bundeswehr begründet zunächst, wie Truppenverpflegung aussehen soll: bedarfsgerecht, vollwertig, ernährungsphysiologisch ausgewogen und an den Erkenntnissen der Ernährungswissenschaft orientiert. Die Bundeswehr ist der Meinung, dass vegane Ernährung diesen Vorgaben nicht entspricht.

    Inwiefern nicht?

    Patrick A.: Die Bundeswehr orientiert sich eng an den Empfehlungen der Deutschen Gesellschaft für Ernährung. Diese weist zwar auf kritische Nährstoffe hin, macht jedoch auch deutlich, dass eine gut geplante vegane Ernährung bedarfsdeckend und gesundheitsförderlich sein kann. Zudem ergäben sich Chancen, die Klimabilanz der Bundeswehr zu verbessern und als zeitgemäßer Arbeitgeber wahrgenommen zu werden.
    Martin A. und Patrick A.

    Oberstleutnant Martin A. und Korvettenkapitän Patrick A. sind Offiziere der Bundeswehr. Während Martin A. (36) aus dem Bereich Operative Kommunikation kommt und in seiner letzten Verwendung Kompaniechef war, fuhr Patrick A. (35) bisher unter anderem als Wachoffizier und Verantwortlicher für den Gefechtsdienst auf Marineschiffen zur See. Beide leben aus ethischen Gründen vegan und teilen hier ausschließlich ihre persönlichen Einblicke und Einschätzungen.

    Die Bundeswehr lehnt nicht den Mehraufwand ab, sondern argumentiert mit dem Nährstoffbedarf der Soldat:innen?

    Patrick A.: Sie geht von einem Mangel kritischer Nährstoffe aus und davon, dass vegane Ernährung qualifiziert begleitet werden müsste. Das könne nicht geleistet werden.

    Welches Angebot gibt es derzeit für Ve­ga­ne­r:in­nen in der Kantine oder bei einem Manöver?

    Patrick A.: Es gibt kein reguläres veganes Angebot. Das Essen ist mischköstlich, stets mit einer vegetarischen Variante. Wir plädieren für eine ernstzunehmende vegane Alternative. Wobei es bei der bedarfsdeckenden veganen Verpflegung eine große Rolle spielt, dass industriell verarbeitete Lebensmittel gemieden und möglichst vollwertige pflanzliche Kost zum Einsatz kommt. Wenn das in der Bundeswehr fest auf dem Verpflegungsplan stehen soll, müssten diese Komponenten zu einem Menü arrangiert und durch die Truppenküchen ausgegeben werden.

    Das passiert nicht?

    Patrick A.: Einen veganen Menüvorschlag schließt die aktuelle Vorschriftenlage kategorisch aus. Dabei entspräche ein solches Angebot einfach der gesellschaftlichen Realität. Einen Hinweis liefern da flexitarische Ernährungsgewohnheiten. Ich sehe viele fleischessende Kameradinnen und Kameraden das vegetarische Angebot bestellen. Wenn das Angebot da ist, wird es genutzt. Bei veganer Kost wird das ähnlich sein.

    Warum sind Sie Veganer geworden?

    Martin A.: Ich habe mich schon vor Jahren mit tierrechtlichen Aspekten befasst. Wenn man mit offenen Augen durch die Welt geht, kommt man um schockierende Bilder aus der Tierhaltungsindustrie, die auch im Rahmen des rechtlich Zulässigen entstehen, kaum herum. Irgendwann war mir das Verdrängen schlicht nicht mehr möglich.

    Patrick A.: Das kann ich unterstreichen, gerade die Bilder von häufig geradezu missbräuchlichen Methoden in der Haltung sogenannter Nutztiere müssen einen zum Umdenken bringen.

    Martin A., Sie sind wegen Ihrer Forderung nach veganer Verpflegung sogar vor Gericht gegangen. Mit Erfolg?

    Martin A.: In dem Verfahren ging es um Verpflegungspauschalen. Ich habe gegen Abrechnungen geklagt, die mir unterstellten, am Verpflegungssystem der Bundeswehr teilnehmen zu können – was mir praktisch jedoch nicht möglich war. Das Gericht hat den Kern meines Anliegens mit einer sehr ausführlichen Urteilsbegründung gestützt. Mir ging es hier vorrangig darum, zu verdeutlichen, dass die vegane Lebensweise grundrechtlichen Schutz genießt.

    Was stand in der Begründung?

    Martin A.: Das Gericht war überzeugt, dass meine ethisch begründete Entscheidung vegan zu leben in den Schutzbereich der Gewissens- und Weltanschauungsfreiheit fällt. Gleichzeitig hat es festgestellt, dass mir eine Teilnahme am derzeitigen Verpflegungsangebot der Bundeswehr nicht möglich ist.

    In der Praxis hat das Gerichtsurteil aber nichts verändert.

    Martin A.: Auf den ersten Blick nicht. Aus dem Urteil leitet sich kein unmittelbarer Anspruch auf vegane Verpflegung ab. Doch das gerichtlich umfassend mitgetragene Argument, dass der Veganismus eine verfassungsrechtlich schützenswerte Lebensweise ist, kann nun anderen vegan lebenden Soldatinnen und Soldaten helfen.

    Gibt es denn Schritte der Bundeswehr auf Sie zu?

    Martin A.: Wir erkennen durchaus etwas Aufmerksamkeit für das Thema. Vergleichsweise prominent erwähnt der jüngste Bericht der Wehrbeauftragten nun das zweite Jahr in Folge die Anliegen von Veganerinnen und Veganern in der Bundeswehr.

    Aber in der Kantine sehen Sie davon noch nichts.

    Martin A.: Konkrete Vorhaben sind uns nicht bekannt, nein. Allerdings ist uns auch bewusst, dass eine Organisation mit den Personalzahlen und den logistischen Anforderungen, wie sie die Bundeswehr hat, nicht von heute auf morgen Entscheidungen solcher Tragweite treffen wird.

    Wie wollen Sie die Bundeswehr überzeugen?

    Martin A.: Eines der größten Hindernisse scheint die Position der Deutschen Gesellschaft für Ernährung darzustellen. Im internationalen Vergleich ist die DGE noch relativ vorsichtig, sich für eine gänzlich vegane Verpflegung auszusprechen. Jedoch nicht, weil es nicht möglich wäre, sondern weil sie der Bevölkerung mehrheitlich eher nicht zutraut, sich umfassend genug mit der eigenen Ernährung auseinanderzusetzen.

    Ist damit überhaupt Bewegung in der Sache denkbar?

    Martin A.: Die Frage ist doch, sind die Streitkräfte gut beraten, die unumgänglich zunehmende Zahl an Veganerinnen und Veganern in der Bundeswehr zu ignorieren, während die DGE zwar Sorge äußert, aber dennoch bestätigt, dass eine gut geplante pflanzliche Ernährung bedarfsdeckend und gesundheitlich vorteilhaft sein kann? Wir können uns diesem Wandel noch lange entgegenstemmen. Doch verzichten wir damit auf die bereits genannten Chancen.

    Wie glauben Sie, verändern Sie als Veganer den Blick auf die Bundeswehr?

    Patrick A.: Ich denke, die Bundeswehr ist heute diverser als viele Außenstehende es glauben mögen. Wir sind Menschen mit unterschiedlichen Religionen, Interessen, Neigungen und eben Ernährungsgewohnheiten.

    Wenn Sie sagen, die Bundeswehr ist diverser, als man es von außen annimmt, ist sie auch linker?

    Patrick A.: Die vegane Ernährung ist ein buchstäblich junges Thema, nachweislich insbesondere bei den 14- bis 29-Jährigen. Und all jenen würde ich pauschal keine politische Orientierung unterstellen. Der Veganismus ist im Mainstream angekommen.

    Martin A.: Wenn wir für junge Menschen, die wir dringend brauchen, auch künftig eine Option darstellen wollen, müssen wir uns einer Vielzahl an Themen stellen – dazu zählt zeitgemäße Verpflegung. Ich sehe auch keinen Widerspruch zwischen Militärdienst und Veganismus. Ich verstehe meinen Dienst im Kern als das Eintreten für Schutzlose, wenn nötig mit zwingender Gewalt. Die Entscheidung für eine möglichst tierleidfreie Lebensweise führt in meinem Fall, auch ganz ohne politische Verortung, zu einer noch deutlicheren Übereinstimmung meiner persönlichen und dienstlichen Wertvorstellungen.

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Am_deutschen_Wesen_mag_die_Welt_genesen

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Emanuel_Geibel

    #militaire #alimentation #éthique #véganisme #wtf

  • La politica dell’Unione europea sui biocarburanti fa male al clima e ai sistemi alimentari

    Per produrre gli eco-combustibili utilizzati oggi in Europa si coltivano mais, colza e palma da olio su una superficie di 9,6 milioni di ettari, che basterebbe a sfamare 120 milioni di persone. “L’Ue non solo cede vaste aree coltivate per alimentare le automobili ma fa anche salire ulteriormente i prezzi”, denunciano T&E e Oxfam

    “I biocarburanti vegetali sono probabilmente la cosa più stupida mai promossa in nome del clima”. Non ha usato mezzi termini Maik Marahrens, biofuels manager di Transport&Environment nel commentare il nuovo rapporto pubblicato il 9 marzo che la federazione europea per i trasporti e l’ambiente ha curato insieme all’Ong Oxfam.

    Oggi l’Europa utilizza l’equivalente di circa 9,6 milioni di ettari di terre agricole (una superficie pari a quella dell’Irlanda) per coltivare colza, mais, soia, barbabietole da zucchero, grano e altre derrate alimentari che, invece di finire sulle nostre tavole, vengono utilizzati per produrre bioetanolo, biodiesel e biometano. “Stiamo cedendo vaste porzioni di terra per coltivazioni che poi bruciamo nelle nostre automobili -riprende Marahrens-. È uno spreco scandaloso: questi terreni potrebbero sfamare milioni di persone o, se restituiti alla natura, potrebbero diventare serbatoi di carbonio ricchi di biodiversità”.

    L’utilizzo di questi combustibili era stato introdotto a livello europeo con la Eu Renewable energy directive (Red) del 2009 con l’obiettivo di ridurre l’utilizzo dei combustibili fossili; ma già le successive direttive in materia (2015 e 2018) hanno introdotto delle limitazioni all’uso di biocarburanti di origine alimentare. Oggi Germania e Francia sono i due Paesi che ne consumano le maggiori quantità (facendo affidamento rispettivamente sull’olio di palma, che viene importato, e sulla colza) seguiti da Svezia, Regno Unito, Spagna e Italia.

    “Il consumo di biocarburanti di origine vegetale in Europa richiede un’area totale di 9,6 milioni di ettari, pari al 9,2% del totale dei terreni coltivati nel continente”, si legge nel report che evidenzia come la gran parte di questa superficie (circa due terzi) si trovi in Europa. Mentre la quota restante, dove vengono coltivate soprattutto palma da olio e soia, si trova in Asia e in America Latina.

    Ma che cosa succederebbe se queste superfici venissero destinate ad altri scopi? La prima opzione presa in considerazione nel report riguarda la possibilità di abbandonare le monocolture per la produzione di mais e colza per da trasformare in biocombustibili per lasciare spazio al ritorno della vegetazione naturale e al ripristino dei boschi: “Questo permetterebbe di rimuovere dall’atmosfera 64,7 milioni di tonnellate di CO2 all’anno -si legge nel report- circa il doppio del risparmio netto generato, in termini di minori emissioni, dall’utilizzo di biocarburanti pari a circa 32,9 milioni di tonnellate”. La rinaturalizzazione di queste aree avrebbe poi ulteriori benefici, rappresentando un argine alla perdita di biodiversità che oggi interessa circa l’80% degli habitat del continente, secondo una stima della Commissione europea: “L’occupazione di vaste aree con monocolture per i biocarburanti significa invariabilmente meno spazio per gli ecosistemi naturali e meno habitat per piante e animali selvatici”, sottolinea il report.

    La seconda possibilità prevede la possibilità di installare pannelli fotovoltaici. I biocarburanti consumati in Europa consentono di percorrere circa 329mila milioni di chilometri: “Per coprire la stessa distanza con auto elettriche alimentate con energia prodotta da pannelli fotovoltaici servirebbe una superficie di 0,133 milioni di ettari -spiega Horst Fehrenbach dell’Istituto per l’energia e la ricerca ambientale (Ifeu), che ha curato la ricerca per conto di T&E e Oxfam-. In questo modo il 97,5% della superficie oggi utilizzata per produrre biocombustibili potrebbe essere destinata ad altro uso”.

    La terza possibile alternativa riguarda l’utilizzo dei terreni oggi destinati alla produzione di biocarburanti per coltivare generi alimentari destinati al consumo umano: secondo le stime contenuta nel report se la superficie oggi utilizzata solo in Europa (escludendo quindi dal conteggio le piantagioni in altri continenti) venisse utilizzata per produrre grano questo permetterebbe di soddisfare il fabbisogno calorico di circa 120 milioni di persone, circa un quarto della popolazione del continente. “La politica dell’Unione europea sui biocarburanti è una catastrofe per centinaia di milioni di persone che lottano per portare in tavola il loro prossimo pasto -commenta Julie Bos, consulente per la giustizia climatica dell’Unione europea di Oxfam-. Non solo cede vaste aree coltivate per alimentare le automobili ma fa anche salire ulteriormente i prezzi dei prodotti alimentari. I Paesi europei devono smettere una volta per tutte di usare il cibo per produrre carburante”.

    Marahrens ricorda poi come “ogni giorno 15 milioni di pagnotte e 19 milioni di bottiglie di olio di girasole e di colza vengono bruciati nei motori di camion e automobili. Continuare a farlo mentre il mondo sta affrontando una crescente crisi alimentare globale è al limite del criminale. Paesi come la Germania e il Belgio stanno discutendo di limitare i biocarburanti per le colture alimentari. Il resto dell’Europa deve seguirne l’esempio”.

    https://altreconomia.it/la-politica-dellunione-europea-sui-biocarburanti-fa-male-al-clima-e-ai-

    #biocarburants #alimentation #terres #agriculture #maïs #colza #huile_de_palme

    • Biofuels: An obstacle to real climate solutions

      The EU wastes land the size of Ireland on biofuels, missing enormous opportunities to fight climate change, biodiversity loss and the global food crisis.

      A new study by the IFEU institute quantifies for the first time the enormous opportunity costs across Europe of dedicating millions of hectares of fertile cropland to the production of biofuels. The results are clear – this land could be used much better in the interest of mitigating climate change, stemming biodiversity loss or increasing global food security.

      In 2009, the European Union (EU) introduced a biofuels mandate as part of its green fuels law, the ‘#Renewable_Energy_Directive’ (RED). The proposition at the time was attractive: farmers would be supported to produce ‘green fuels’. In reality, biofuels have harmed food security and obstructed climate change mitigation.

      The study carried out by the Institut für Energie- und Umweltforschung (IFEU) on behalf of T&E shows that production of crops for biofuels consumed in Europe requires 9.6 Mha of land – an area larger than the island of Ireland. This is 5.3 Mha if the production of co-products, mainly feed for industrial livestock farming, is taken into account.
      Key findings

      - If this land were returned to its natural state (‘rewilded’) it could absorb around 65 million tonnes of CO2 from the atmosphere – nearly twice the officially reported net CO2 savings from biofuels replacing fossil fuels.
      - Using the land for solar farms would be far more efficient. You need 40 times more land to power a car using biofuels vs an electric car powered by solar. Using an area equivalent to just 2.5% of this land for solar panels would produce the same amount of energy.
      - Crops cultivated on these lands could be used to provide the calorie needs of at least 120 million people.

      https://www.transportenvironment.org/discover/biofuels-an-obstacle-to-real-climate-solutions

      #rapport

  • #banquealimentaire #pauvreté #alimentation #inflation #capitalisme #inégalités > #Anticapitalisme

    🛑 " Plus d’un tiers de nouveaux bénéficiaires pour les banques alimentaires en 2022... "

    "Plus d’un tiers des personnes accueillies dans les structures d’aide alimentaire s’y rendent depuis moins de six mois, selon une étude réalisée à l’automne dernier et publiée ce lundi 27 février. Elle souligne également la diversité des profils des bénéficiaires.
    Autre signe de « l’aggravation des problèmes de pouvoir d’achat » des Français modestes, ils ont recours à l’aide alimentaire à une fréquence accrue. Près de 60 % des bénéficiaires y font appel une à deux fois par semaine, soit une hausse de 6 % par rapport à 2020, indique cette étude réalisée par l’institut CSA pour les Banques alimentaires (...)
    "

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://www.nouvelobs.com/societe/20230227.OBS70069/les-banques-alimentaires-ont-enregistre-plus-d-un-tiers-de-nouveaux-benef

    Plus d’un tiers de nouveaux bénéficiaires pour les banques alimentaires en 2022

  • Nestlé grugera dans votre portefeuille pour compenser la baisse de ses profits Radio Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1956848/nestle-baisse-profit-2022-inflation-cout-matieres-premieres

    Le géant de l’alimentation augmentera ses prix après avoir raté ses prévisions de bénéfice pour l’exercice 2022.

    Les prix n’ont pas fini de grimper à l’épicerie si on en croit Mark Schneider, directeur général de Nestlé, le plus grand groupe alimentaire mondial, qui s’apprête à appliquer de nouvelles augmentations du prix de ses produits après avoir affiché en 2022 des bénéfices nettement inférieurs aux prévisions.

    Le fabricant du café instantané Nescafe et des barres de chocolat KitKat a pourtant augmenté le prix de ses produits de 8,2 % l’an dernier, mais ça n’a pas suffi, semble-t-il, à limiter l’érosion des profits que M. Schneider attribue à la hausse du prix des matières premières.


    Le géant mondial de l’agroalimentaire Nestlé a déclaré des ventes de 137 milliards de dollars canadiens l’an dernier.

    “Notre marge brute a baissé d’environ 260 points de base, ce qui est énorme”, a expliqué Mark Schneider aux journalistes jeudi.

    Selon les dernières données publiées par le géant suisse de l’alimentation, le bénéfice net de Nestlé pour l’exercice 2022 s’est chiffré à 9,3 milliards de francs suisses (13,5 milliards $ CA), ce qui est loin des 11,6 milliards de francs (16,8 milliards $ CA) anticipés par les analystes.

    “Nestlé rate rarement ses objectifs et c’est le cas ici”, a déclaré à Reuters Bruno Monteyne, analyste chez Bernstein.

    Les actions de Nestlé étaient en baisse de 2,8 % sur les marchés en milieu d’après-midi, jeudi.

    Pour contrer l’érosion des profits, Nestlé a déclaré qu’elle visait une croissance interne des ventes dans une fourchette de 6 % à 8 % en 2023.

    La multinationale suisse a déclaré en 2022 des ventes de 94,4 milliards de francs suisses (137 milliards $ CA), en hausse de 8,4 %.

    Bien que les concurrents de Nestlé anticipent pour leur part des perspectives de prix plus positives en 2023, Mark Schneider estime que de nouvelles hausses de prix seront tout de même nécessaires cette année pour compenser l’impact de la hausse du prix des matières premières.

    Le géant Unilever a aussi déclaré la semaine dernière qu’il continuerait à augmenter le prix de ses détergents, savons et produits alimentaires emballés cette année pour compenser la hausse du coût des intrants, mais qu’il prévoit atténuer ces augmentations au second semestre de 2023.

    La multinationale du breuvage et des grignotines PepsiCo a pour sa part déclaré la semaine dernière qu’elle cesserait d’augmenter ses prix dès cette année après avoir appliqué plusieurs hausses l’an dernier qui lui ont permis de dépasser les prévisions en matière de bénéfices et de ventes.

    La perturbation des chaînes d’approvisionnement par la pandémie de COVID-19 et l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022 ont littéralement fait flamber le prix des denrées alimentaires et de presque toutes les matières premières dans le monde. Les augmentations des prix en tablettes ont été particulièrement fortes et rapides dans le domaine de l’alimentation.

    Au Canada, en 2022, le panier d’épicerie a augmenté de plus de 10 % sur une base annuelle.

    Sachant que les consommateurs sont confrontés à des taux d’inflation historiques, les multinationales de l’alimentation comme Nestlé ne peuvent non plus augmenter leurs prix de façon inconsidérée afin d’éviter d’atteindre le point de bascule où le consommateur remet le produit sur la tablette parce qu’il est trop cher.

    #nestlé #inflation #prix #marge #eau #multinationales #alimentation #santé #suisse #agroalimentaire #agriculture #vittel #exploitation #nutrition #agriculture_et_alimentation #coca-cola #multinationale #esclavage #bénéfices #dividendes #économie #santé #PepsiCo

  • TEMOIGNAGES. « Je ne pensais pas en arriver là » : écrasés par l’inflation, ils ont commencé à voler pour manger
    https://www.francetvinfo.fr/economie/inflation/temoignages-je-ne-pensais-pas-en-arriver-la-ecrases-par-l-inflation-ils

    Témoignages « Je ne pensais pas en arriver là » : écrasés par l’inflation, ils ont commencé à voler pour manger
    Ils faisaient déjà des sacrifices pour tenir leur petit budget, mais depuis que les prix ont augmenté, ils ne s’en sortent plus. Alors, ils ont commencé à chaparder dans les supermarchés. Franceinfo a recueilli les témoignages de cinq d’entre eux.

    #alimentation #vol #inflation #faim #pauvreté #misère

    Et je suis allé voir plus loin pour voir ce qu’il en était de l’#autoréduction

    http://www.anarchisme.wikibis.com/autoreduction.php

    L’avis d’un juriste : https://www.maitre-eolas.fr/post/2009/01/05/1263-autoreduction-ou-extorsion

    Voici une excellente occasion de faire du droit sous a forme la plus pure : l’essence du travail de juriste consiste à qualifier, c’est à dire prendre un fait, une situation, et l’analyser sous l’angle juridique pour trouver la qualification adéquate. Ensuite, il ne reste plus qu’à y appliquer les règles de droit en vigueur. N’oubliez pas : le vide juridique n’existe pas. Le droit est partout. Vous êtes cerné. Toute résistance est inutile.
    Ce travail est essentiellement celui du juge, qui dit le droit, mais, en droit pénal, celui qui va retenir notre attention, c’est aussi celui du parquet que de proposer une qualification, et de l’avocat de la réfuter pour en proposer une plus conforme sinon au droit du moins aux intérêts de son client. Au juge de trancher.

  • En France, la contamination des eaux de surface par les #PFAS, « polluants éternels », est « largement sous-estimée », selon [l’ association Générations futures]
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/01/12/en-france-la-contamination-des-eaux-de-surface-par-les-pfas-polluants-eterne

    Massivement utilisés dans l’industrie pour leurs propriétés antiadhésives, imperméables ou résistantes aux fortes chaleurs, ces composés chimiques toxiques et persistants font l’objet d’une surveillance très disparate d’une région à l’autre.
    https://justpaste.it/b4rkq

    État des lieux de la présence de composés perfluorés dans les eaux de surface en France
    https://www.generations-futures.fr/actualites/pfas-eaux-surface

    #pollution #polluants_éternels #alimentation #eau #santé

  • #Environnement : Comment les #microplastiques s’infiltrent dans les #aliments que vous mangez - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/monde-64197280

    Les boues d’épuration sont le sous-produit qui subsiste après l’épuration des eaux usées municipales. Comme elles sont coûteuses à éliminer et riches en nutriments, les boues sont couramment utilisées comme engrais organiques aux États-Unis et en Europe. Dans cette dernière, cela est dû en partie aux directives de l’UE qui encouragent une économie circulaire des déchets. On estime que 8 à 10 millions de tonnes de boues d’épuration sont produites chaque année en Europe, dont environ 40 % épandues sur les terres agricoles.

    En raison de cette pratique, les terres agricoles européennes pourraient constituer le plus grand réservoir mondial de microplastiques, selon une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Cardiff. Cela signifie qu’entre 31 000 et 42 000 tonnes de microplastiques, soit 86 000 à 710 000 milliards de particules microplastiques, contaminent chaque année les terres agricoles européennes.

    […]

    Un rapport de l’Agence britannique pour l’environnement, révélé par la suite par le groupe de campagne environnementale Greenpeace, a révélé que les déchets d’égouts destinés aux terres agricoles anglaises étaient contaminés par des polluants, notamment des dioxines et des hydrocarbures aromatiques polycycliques, à des « niveaux pouvant présenter un risque pour la santé humaine ».

    Une expérience menée en 2020 par Mary Beth Kirkham, agronome à l’université du Kansas, a révélé que le plastique sert de vecteur à l’absorption par les plantes de produits chimiques toxiques tels que le cadmium. « Dans les plantes où le cadmium était présent dans le sol avec le plastique, les feuilles de blé avaient beaucoup plus de cadmium que dans les plantes qui ont poussé sans plastique dans le sol », avait alors déclaré Kirkham.

    Les recherches montrent également que les microplastiques peuvent retarder la croissance des vers de terre et leur faire perdre du poids. Les raisons de cette perte de poids ne sont pas entièrement comprises, mais une théorie veut que les microplastiques puissent obstruer le tube digestif des vers de terre, limitant leur capacité à absorber les nutriments et limitant ainsi leur croissance. Selon les chercheurs, cela a également un impact négatif sur l’environnement au sens large, car les vers de terre jouent un rôle essentiel dans le maintien de la santé des sols. Leur activité de fouissement aère le sol, empêche l’érosion, améliore le drainage de l’eau et recycle les nutriments.

    Les particules de plastique peuvent également contaminer directement les cultures alimentaires. Une étude réalisée en 2020 a révélé la présence de microplastiques et de nanoplastiques dans les fruits et légumes vendus par les supermarchés et dans les produits vendus par les vendeurs locaux à Catane, en Sicile (Italie). Les pommes étaient les fruits les plus contaminés, et les carottes présentaient les niveaux les plus élevés de microplastiques parmi les légumes échantillonnés.

    • Ma voisine m’a gentiment offert une boite de rochers ferrero pour Noël, il faut que j’arrive à lui dire qu’une fois les 12 sucreries évaporées l’énorme boite en plastique transparente incassable qui les contenait va partir polluer rivières, champs, terre et air. Je n’arrive pas à comprendre que soient interdits les sacs plastiques quand dans le même temps les emballages plastiques continuent de pulluler. Et ça me chamboule d’avoir refusé toute ma vie de bosser pour la pétro chimie, le nucléaire, l’armée la pub ou les banques, d’avoir bouffé misère pour mes idées et de ne pas pouvoir refuser ce cadeau empoisonné au risque de vexer une vieille dame gentille.

      #ferrero_pollueur
      #nanoplastiques

    • j’entendais dans la radio France Inter l’autre fois le patron d’une fondation scientifique écoterroriste qui ausculte les mers du globe en bateaux dire que la pollution au plastique des océans et de l’air au dessus, ils comprenaient pas bien comment ça pouvait être aussi massif, jusqu’à récemment encore ; et puis ils ont remonté le flux. En fait, ça vient des terres émergées, dont agricoles, pourries par les humains depuis plus de 50 ans ; la pluie emporte le plastoc dans les rivières, qui vont dans les fleuves, qui vont dans la mer. Bingo !

      déjà en 2020 sur France Q. : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/de-cause-a-effets-le-magazine-de-l-environnement/des-fleuves-a-l-ocean-itineraire-d-un-plastique-ravageur-7634967

      avec lien sur la fondation Tara (écoterroristes des mers) : https://oceans.taraexpeditions.org

      quelques chiffres sur le plastoc - ❤️ since 1950 : https://seenthis.net/messages/986864

    • L’usure des pneus contribuerait aussi pour une part très importante à cette pollution. Combien million (milliard ?) de tonne de caoutchouc se sont répandus en poussière dans les fossés bordant les routes ? Fossés qui aboutissent tous dans un cour d’eau.

  • Pourquoi Nunc ? - Nunc est bibendum
    https://nunc.ch/nunc

    Nunc est bibendum est une association culturelle sans but lucratif dédiée à l’évocation de l’Antiquité par l’art culinaire, partenaire du restaurant homonyme à Genève.[...]
    L’Antiquité grecque et romaine n’est pas qu’une affaire de spécialistes. Elle est l’objet d’une très vaste culture populaire qui a fasciné des générations, des lecteurs d’Alix aux joueurs d’Assassin’s Creed Odyssey, en passant par les spectateurs de Gladiator. Elle est présente au quotidien dans notre vocabulaire, nos habitudes, nos idées et… nos assiettes.

    #Histoire #Alimentation #Latin #Antiquite

  • Les méfaits de la malbouffe
    https://laviedesidees.fr/Les-mefaits-de-la-malbouffe.html

    À propos de : Mélissa Mialon, Big Food & Cie. Comment la recherche du profit à tout prix nuit à votre santé, Thierry Souccar Éditions. Grâce aux stratégies commerciales et au lobbying des géants de l’agroalimentaire, les aliments ultra-transformés se multiplient dans nos assiettes. La satiété éphémère qu’ils provoquent favorise le surpoids et des risques plus élevés de maladies cardio-vasculaires et de diabète.

    #Société #pauvreté #alimentation #maladie #lobbies
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20221226_malbouffe.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20221226_malbouffe.docx

    • L’intérêt scientifique pour les #aliments_ultra-transformés remonte aux années 2000. Une équipe de chercheurs autour de C. A. Monteiro constate alors que la baisse d’achats de sucre et de graisse n’enraye pas une incidence croissante d’obésité au Brésil. Dans le même temps, la présence d’un pot de sucre dans un ménage était corrélée à l’absence d’obésité parmi les membres alors que son absence renvoyait à la présence de personnes en surpoids. L’observation contre-intuitive reflétait en fait la pratique culinaire familiale : le sucre signalait une cuisine aux ingrédients traditionnels bruts (riz, légumineuses) alors que son omission indiquait le recours aux plats industriellement préparés.

  • Socio-économie de l’obésité
    https://laviedesidees.fr/Socio-economie-de-l-obesite.html

    Entraînant maladies cardiovasculaires et diabètes, l’obésité est une épidémie mondiale qui touche aujourd’hui les populations pauvres des pays qui s’enrichissent. Quelles en sont les causes, et comment les politiques publiques peuvent-elles y remédier ?

    #International #Mexique #pauvreté #alimentation #maladie
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20221206_mex-2.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20221206_mex.pdf

  • #Manger_autrement : L’#expérimentation

    À #Grossenzersdorf en #Autriche, dans un champ de 4 400 mètres carrés, les chercheurs ont entrepris de cultiver la totalité de ce que mange un Européen moyen : les #céréales, les #légumes et les #fruits d’une part, de l’autre le #fourrage destiné au #bétail produisant sa consommation d’origine animale. Il est rapidement apparu que les cultures fourragères et les produits importés occupaient deux fois plus de surface que les produits végétaux et locaux. L’#expérience a ainsi démontré que nous accaparons une #surface deux fois supérieure à celle dont nous disposons, et que notre #alimentation rejette autant de #gaz_à_effet de serre que l’automobile. Comment #se_nourrir_autrement ? Trois familles ont alors essayé de réduire leur part de surface cultivable en adoptant une alimentation plus responsable, moins riche en #viande et alignée sur la production locale et saisonnière.

    https://www.youtube.com/watch?v=vlHJeAFN-38


    #film #film_documentaire #documentaire
    #alimentation #géographie #espace #élevage