• L’#Allemagne a testé et approuvé le revenu de base, mais devrait le remiser

    Pendant trois ans, une centaine de personnes choisies parmi 2 millions de volontaires ont reçu 1 200 euros par mois, sans condition de ressources. Cette expérience vient de livrer ses résultats, qui penchent en faveur du revenu universel. Pourtant, jamais l’Allemagne n’a été aussi loin de l’adopter, explique “Die Zeit”.

    Le mois où son revenu de base a cessé de tomber sur son compte en banque, Samira Korves ne l’a pas tout de suite remarqué. “Je n’avais plus besoin de cet argent”, explique-t-elle. Pendant trois ans, cette professeure de natation a reçu 1 200 euros par mois – comme ça, sans condition. De 2021 à 2024, elle a fait partie d’une expérimentation pour laquelle 2 millions de personnes s’étaient portées candidates. Seuls 122 citoyens ont finalement pu bénéficier de ce revenu mensuel, sous le regard curieux de scientifiques.

    Certes, la somme ne lui manque plus, mais Samira Korves admet qu’elle l’a bien aidée. Quand elle a pu reprendre ses cours après la pandémie, elle a été en mesure de recruter à temps partiel une entraîneuse ainsi qu’une kinésithérapeute. Elle a également investi dans du matériel et dans une plateforme de réservation pour ses clients. Son équipe compte aujourd’hui vingt personnes et opère dans cinq bassins différents.

    Premiers résultats

    Si elle est reconnaissante d’avoir reçu ces sommes sans condition, elle reste néanmoins critique. Elle s’enthousiasme à l’idée de voir des gens réaliser leurs rêves, sans toutefois se départir d’une interrogation :

    “Les autres auraient-ils investi cet argent de manière aussi raisonnable que moi ?”

    C’est la question qu’est censée résoudre l’expérimentation. L’association Mein Grundeinkommen [“Mon revenu de base”] a travaillé de concert avec des scientifiques de l’université de Vienne [en Autriche], de l’Institut allemand de recherche en économie et de l’Institut de recherche [allemand] sur le marché du travail et de l’emploi. Tous les six mois, les participants devaient remplir un questionnaire, l’occasion de raconter leur nouvelle vie avec ce revenu garanti. Quatre ans après le lancement du projet, les résultats sont disponibles.

    Certains sont sans surprise : les participants ont pu davantage économiser, consommer et aider leurs proches. Et selon certains témoignages, le dispositif leur a permis d’être moins anxieux et en meilleure #santé_mentale, en comparaison des membres du groupe témoin.

    Le #revenu_garanti ne pousse pas au farniente

    Un résultat a cependant surpris les scientifiques : “Personne ne s’attendait à voir autant de participants continuer à travailler malgré ce revenu assuré”, indique Susann Fiedler, psychologue comportementale. Après analyse, elle a été frappée de voir qu’aucun d’entre eux n’avait réduit son temps de travail. “Nous avions pourtant tablé sur une baisse de 20 %”, dit-elle.

    Remarquable également, le revenu de base n’a pas modifié la mentalité des participants. Que ce soit leur propension à prendre des risques ou leur allégeance politique, rien n’a changé au fil des ans, note Susann Fiedler :

    “Le revenu de base ne les a pas métamorphosés.”

    L’étude montre plutôt qu’il leur a permis de concrétiser leurs #aspirations. Certains se sont émancipés, d’autres ont investi dans leur activité. “Ils sont nombreux à avoir commencé des études ou à s’être reconvertis”, poursuit la psychologue.

    Le temps de changer de métier

    Bianca Radlbeck, originaire de Bavière, en a profité pour changer de métier. Dès le début du programme, cette soudeuse est partie s’installer à Munich pour faire des études en ingénierie économique. “Le revenu de base m’a énormément aidée”, commence-t-elle. Il lui a permis de louer une chambre en colocation dans l’onéreux quartier de Schwabing, pour environ 1 000 euros par mois. Elle a également pu démissionner de son job alimentaire de serveuse pour avoir plus de temps à consacrer à ses études.

    Aujourd’hui, elle est chef de chantier pour l’extension du réseau de chauffage urbain auprès des services municipaux. “J’ai passé trois mois à chercher chaussure à mon pied, mais sans jamais me faire du souci grâce au revenu de base, c’était génial”, raconte-t-elle. Elle continue d’ailleurs ses études en parallèle :

    “Malgré le revenu de base, on ne devient pas paresseux, j’en suis la preuve.”

    Méthodologie en question

    Pour autant, la méthode qui sous-tend l’étude s’avère plutôt décevante, notamment lorsqu’on se penche sur le #temps_de_travail prétendument inchangé. Les participants disent avoir dormi plus et avoir eu plus de temps libre et de contacts humains.

    Si cela semble contradictoire, c’est que, pour l’étude, le temps de travail ne comptabilise pas uniquement les heures rémunérées. Ce sont les heures perçues comme travaillées par les participants qui comptent. Donc celui qui se met à travailler à temps partiel mais qui étudie et révise ses examens en parallèle, ou qui augmente sa part de travail domestique, déclare le même nombre d’heures, alors que d’un point de vue classique, son temps de travail a diminué.

    “Impossible donc de soutenir que le revenu de base n’a aucune conséquence négative sur le #marché_du_travail”, conclut Dominik Enste, économiste à l’Institut économique allemand. Et 122 personnes, ce n’est pas assez pour tirer des conclusions sur l’ensemble de la population. Pour lui, “le groupe d’étude n’est pas représentatif de la société”. Les participants, âgés de 21 à 40 ans, étaient tous sans enfant, gagnaient entre 1 100 et 2 600 euros par mois avant le lancement du dispositif. Mais selon les organisateurs, ces conditions étaient nécessaires pour obtenir un échantillon homogène.

    Miroir déformant

    Autre miroir déformant, “les participants savaient dès le début que l’expérimentation prendrait fin au bout de trois ans”, ajoute Dominik Enste. Selon lui, personne n’aurait donc sérieusement pu décider de travailler moins à long terme ou de changer fondamentalement de vie. L’argent n’aurait pas été perçu comme une allocation de l’État mais plutôt comme une aubaine inattendue.

    Ça n’empêche pas Bianca Radlbeck de défendre ce dispositif s’il venait à être appliqué à grande échelle. “L’idée me paraît importante, et je pense que notre société y gagnerait”,argue-t-elle. Pour autant, notre époque ne semble pas s’y prêter : au début de l’expérimentation, le chômage était moindre et l’économie se portait mieux. Actuellement, l’État s’endette massivement et doit faire des économies. Un revenu de base financé par de l’argent public paraît d’autant plus utopique.

    “Pas sérieux”

    Kirsten Herrmann espère néanmoins que les résultats de l’étude changeront la nature des débats. Elle qui siège au conseil de direction de l’association Mon revenu de base pense qu’un tel modèle pourrait être généralisé : “Il faudrait augmenter l’impôt sur le revenu des plus aisés, et avec un impôt sur le capital, sur les transactions financières, sans oublier une taxe carbone, ça serait tenable financièrement.”

    En 2023, son association a proposé un simulateur en ligne avec lequel on peut, en quelques clics, restructurer en profondeur l’État providence. Ce qui semble facile en ligne l’est pourtant moins dans la vie réelle. Pour que les calculs tiennent, personne ne doit travailler moins qu’à présent, prendre sa retraite plus tôt, ni, idéalement, prendre une année sabbatique. Les économistes comme Dominik Enste restent sceptiques : “Le financement du modèle n’est pas sérieux.”

    Aucun consensus politique

    Le revenu de base est-il de toute façon encore pertinent ? Voilà plusieurs années qu’il est envisagé avec sérieux et que l’on soupèse ses qualités émancipatrices, mais aujourd’hui, le cœur des débats, c’est plutôt de déterminer si l’on ne pourrait pas travailler davantage.

    [Les conservateurs de] la CDU comme [les socialistes du] SPD sont d’ailleurs à mille lieues de s’occuper du revenu de base. Même [le parti de la gauche radicale] Die Linke, qui a longuement caressé cette idée, a fini par se prononcer contre lors de son congrès. Peu probable donc que, dans un proche avenir, 1 200 euros atterrissent mois après mois sur le compte de quiconque sans la moindre contrepartie.

    https://www.courrierinternational.com/article/economie-l-allemagne-a-teste-et-approuve-le-revenu-de-base-ma

    #rdb #revenu_de_base #revenu_universel #économie #investissement #émancipation

  • Über Gegenblende
    https://web.archive.org/web/20110817061734/http://www.gegenblende.de/impressum/++co++47b9ec50-de76-11de-7c88-00093d10fae2

    Mittwoch, 27. Juli 2011 - GEGENBLENDE ist das neue gewerkschaftliche Online-Magazin für die Debatten zur Zukunft des Sozialstaats, zu Arbeitnehmerrechten, zur Globalisierung der Wirtschaft und zur Gleichstellung und Demokratie .

    Mit dem Online-Debattenmagazin GEGENBLENDE führt der Deutsche Gewerkschaftsbund die Tradition der Gewerkschaftlichen Monatshefte in einem zeitgemäßen Format fort. GEGENBLENDE ist ein Debattenmagazin für den wissenschaftlichen und gewerkschaftlichen Diskurs; ein innovatives Angebot, das direkte Kommunikation ermöglicht und neue Partizipation bietet.

    GEGENBLENDE greift aktuelle Debatten auf und spitzt sie zu. Diese gewerkschaftspolitisch wichtigen Diskussionen werden alle zwei Monate in einer thematischen Schwerpunktausgabe erscheinen. Es werden wöchentlich neue Beiträge, Rezensionen, Ausstellungsbesprechungen, Konferenzberichte und Erwiderungen auf GEGENBLENDE veröffentlicht. Es dient als Diskussionsplattform für die Wissenschaft, die Gewerkschaften und die breite interessierte Öffentlichkeit. Alle Beiträge können kommentiert werden.

    Ich freue mich auf anregende Debatten.

    Dr. Kai Lindemann (verantwortlicher Redakteur)

    Alphabetische Auflistung der Autorinnen und Autoren bis zur 10. Ausgabe:

    Allespach, Dr. Martin

    Mahnkopf, Prof. Dr. Birgit

    Adamy, Dr. Wilhelm

    Martens, Dr. Helmut

    Anbuhl, Matthias

    Matecki, Claus

    Beier, Angelika

    Menne, Claudia

    Benassi, Chiara

    Möllenberg, Franz-Josef

    Bendel, PD Dr. Petra

    Mönig-Raane, Margret

    Bieling, Prof. Dr. Hans-Jürgen

    Müller, Michael

    Biesecker, Prof. Dr. Adelheid

    Nehls, Hermann

    Blank, Florian

    Nieber, Thomas

    Bofinger, Prof. Dr. Peter

    Nowak, Wojchiech

    Bosch, Prof. Dr. Gerhard

    Nullmeier, Prof. Dr. Frank

    Borchert, Jürgen

    Oerder, Lena

    Braun, Sascha

    Olbrich, Roland

    Brinkmann, Prof. Dr. Ulrich

    Pannen, Ute

    Bsirske, Frank

    Peter, Dr. Gerd

    Buckenhofer, Frank

    Piegsa, Jan

    Buntenbach, Annelie

    Pienkny, Dieter

    Busch, Prof. Dr. Klaus

    Reiner, Dr. Sabine

    Christen, Christian

    Reitzig, Prof. Dr. Jörg

    Dauderstädt, Dr. Michael

    Roitsch, Jutta

    Demmer, Marianne

    Roth, Prof. Dr. Roland

    Demirovic, Dr. Alex

    Runge, Heike

    Diegmüller, Anja

    Saage-Maaß, Dr. Miriam

    Dörre, Prof. Dr. Klaus

    Sablowski, Dr. Thomas

    Duttine, Armin

    Sakamoto, Leonardo

    Drautz, Cordula

    Schade, Susanne

    Ehlscheid, Christoph

    Schepelmann, Dr. Philipp

    Ehrke, Prof. Dr. Michael

    Scherrer, Prof. Dr. Christoph

    Embacher, Dr. Serge

    Schimmeck, Tom

    Fattmann, Dr. Rainer

    Schmidt-Hullmann, Frank

    Ferenschild, Dr. Sabine

    Scholz, Dieter

    Flenter, Kersten

    Schulmeister, Dr. Stephan

    Förster, Natalie

    Schulze, Michaela

    Frank, Sina

    Sehrbrock, Ingrid

    Gerlach, Dr. Frank

    Sommer, Michael

    Gerlinger, Prof. Dr. Thomas

    Sperling, Dr. Hans-Joachim

    Gerstenkorn, Petra

    Spöttl, Prof. Dr. Georg

    Giessler, Thomas

    Spring (ehem. Yilgin), Selda

    Greven, Dr. Thomas

    Steinle, Ralf

    Hafeneger, Prof. Dr. Benno

    Strasser, Johano

    Hartmann, Prof. Dr. Michael

    Sturn, Simon

    Heintze, Dr. Cornelia

    Thannisch, Rainald

    Hengsbach, Pater Dr. Friedhelm

    Thöne, Ulrich

    Henning, Klaus

    Thole, Prof. Dr. Werner

    Heß, Nele

    Uhl, Dr. Susanne

    Hexel, Dietmar

    Vassiliadis, Michael

    Hönigsberger, Herbert

    Venzke, Oliver

    Horn, Prof. Dr. Gustav

    Vogt, Dr. Erich

    Hübner, Prof. Dr. Kurt

    von Gall, Anna

    Humborg, Dr. Christian

    van Treeck, Dr. Till

    Hyman, Prof. Richard

    von Winterfeld, Dr. Uta

    Jaehrling, Dr. Karen

    Voswinkel, Dr. habil. Stephan

    Kädtler, Dr. Jürgen

    Weichert, Prof. Dr. Stephan

    Kalina, Thorsten

    Wentzel, Lothar

    Karrass, Dr. Anne

    Wetzel, Detlef

    Kauls, Heike

    Wiethold, Franziska

    Keller, Dr. Andreas

    Williams, Nicholas John

    Kerber-Clasen, Stefan

    Wissen, PD Dr. Markus

    Kiontke, Jürgen

    Wittke, Prof. Dr. Volker

    Klemm, Prof. Dr. Klaus

    Wodrich, Benjamin

    Knappe, Marion

    Wolf, Prof. Dr. Frieder Otto

    Konicz, Tomasz

    Wolf, Dr. Harald

    Lehndorff, Dr. Steffen

    Lessenich, Prof. Dr. Stephan

    Lindemann, Dr. Kai

    Lindner, Fabian

    Lutterbach, Dr. Wolfgang

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    #Allemagne #syndicalisme #publication #histoire

  • DIE BIBLIOTHEK DES DEUTSCHEN GEWERKSCHAFTSBUNDES
    https://library.fes.de/libalt/dgb_bibliothek.html

    Die Bibliothek des Deutschen Gewerkschaftsbundes zeichnet sich durch eine Vielzahl seltenster Stücke und Unikate aus.

    Protokolle, Geschäftsberichte, gedruckte Tarifverträge, Agitationsbroschüren und Mitgliederzeitschriften der Gewerkschaften fanden vor 1933 nur selten den Weg in staatliche Bibliotheken. Sie zählen heute zu den gesuchten Kostbarkeiten, die hier gefunden werden können.

    Schwerpunkt der historischen Sammlung sind die Veröffentlichungen der Gewerkschaften aller weltanschaulicher und politischer Richtungen (sozialdemokratische, christliche, liberale, kommunistische und anarchistische Verbände). Hinzu kommen Publikationen von internationalen Berufssekretariaten und verschiedener Berufsgruppen (Arbeiter, Angestellte und Beamte). Ergänzt ist der Bestand mit Arbeitgeberliteratur und konservativen Publikationen.

    Für die Zeit nach 1945 umfaßt der Bestand nahezu vollständig die deutschsprachigen Veröffentlichungen über die deutsche Gewerkschaftsbewegung. Besonders wertvoll war der Zufluß „grauer Literatur“ aller Gliederungen des DGB und seiner Einzelgewerkschaften. Diese Literatur außerhalb des Verlagsbuchhandels repräsentiert das gedruckte Gedächtnis der arbeitenden Menschen in unserem Land.

    Die Grundlage der DGB-Bibliothek bildeten die geraubten Bestände aus zahlreichen Gewerkschaftsbibliotheken nach den Besetzungen der Gewerkschaftshäuser am 2. Mai 1933 durch die nationalsozialistischen Machthaber. Die Bestände wurden von der Deutschen Arbeitsfront (DAF) in Berlin eingelagert und notdürftig verwaltet. Nach der bedingungslosen Kapitulation „teilten“ sich 1945 die beiden größten Besatzungsmächte die alten Gewerkschaftsbestände. Die amerikanische Besatzungsmacht transportierte „ihre“ Bücher zunächst in die Vereinigten Staaten, wo sie von deutschen Emigranten betreut wurden.

    1949 gaben die amerikanischen Behörden die Bestände auf Bitte des neugegründeten Deutschen Gewerkschaftsbundes zurück. Die Bibliothek fand ihren Platz am Sitz des Gewerkschaftsdachverbandes in Düsseldorf. Durch Kauf, Tausch und Spenden von Einzelpersonen konnte der Bestand ebenso erheblich vergrößert werden wie durch die Auflösung von Bibliotheken der Einzelgewerkschaften.

    Die Bestände werden seit 1994 durch die Friedrich-Ebert-Stiftung gepflegt und systematisch ergänzt. Ihre Benutzung erfolgt über die Infrastruktur der Bibliothek der Friedrich-Ebert-Stiftung.

    Im Februar 1995 übergab der Geschäftsführende Bundesvorstand des DGB die Bibliothek in die Obhut der Friedrich-Ebert-Stiftung. Die Übergabe erfolgte im Rahmen der vertraglichen Vereinbarungen der Übernahme des DGB-Archivs. Die Bibliothek bleibt Eigentum der Gewerkschaften.

    Von 120,000 Bänden sind ca. 70.000 Bände durch konventionelle Kataloge erschlossen. Die EDV-gerechte Erfassung der Kataloge ist weitgehend abgeschlossen

    (Sobald die Konversion des Zettelkataloges in maschinenlesbare Daten beendet ist, wird der gesamte Katalog der Bibliothek des Deutschen Gewerkschaftsbundes als Teil des Bibliothekkatalogs der Bibliothek der Friedrich-Ebert-Stiftung ebenfalls über Internet zugänglich sein).

    April 1999

    #Allemagne #Berlin #Hiroshimastraße #syndicalisme #DGB #publication #histoire #mouvement_ouvrier #archives #bibliothèque

  • Gewerkschaftliche Monatshefte
    https://de.wikipedia.org/wiki/Gewerkschaftliche_Monatshefte

    Online-Archiv der GMH auf den Webseiten der Friedrich-Ebert-Stiftung
    http://library.fes.de/gmh

    Die Gewerkschaftlichen Monatshefte (GMH) waren eine vom Bundesvorstand des Deutschen Gewerkschaftsbundes (DGB) herausgegebene Zeitschrift, die von 1950 bis 2004 erschien. Die GMH waren das theoretische Diskussionsorgan des DGB zu gesellschaftlichen, politischen und wissenschaftlichen Themen mit den Schwerpunkten „Arbeit“, „Gesellschaft“, „Soziales“ und Gewerkschaftspolitik.
    ...
    Vorläufer, Einstellung und Nachfolger
    Bearbeiten

    Die Arbeit, das von 1924 bis 1933 monatlich erschienene Theorieorgan des Allgemeinen Deutschen Gewerkschaftsbundes (ADGB), gilt als Vorläufer der Gewerkschaftlichen Monatshefte. Herausgeber und Verlag begründeten Ende 2004 die Einstellung der Gewerkschaftlichen Monatshefte mit einem „seit Jahren anhaltenden Rückgang der Abonnements“. Nachfolger der GMH ist das Online-Magazin Gegenblende.

    #Allemagne #syndicalisme #publication #histoire #archives

  • #Plan_Madagascar

    Le plan Madagascar (« #Madagaskar_Projekt [1] » ou « #Madagaskarplan ») était un projet du #Troisième_Reich visant à déporter quatre millions de #Juifs d’#Allemagne[2], de ses pays alliés et de ses territoires conquis, à Madagascar, alors #colonie_française. Ce plan ne fut jamais appliqué.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_Madagascar
    #expulsion #déplacement_forcé #expulsions #Marius_Moutet #histoire #nazisme #Commission_Lepecki #indésirables #Adolf_Eichmann #Theodo_Dannecker #déportation

  • Le grand accaparement | Revue Esprit
    https://esprit.presse.fr/article/sylvie-matelly-et-arnaud-orain/le-grand-accaparement-45927

    Les premières mesures économiques de l’administration #Trump, entre relèvement des #droits de #douane, #accaparement des #ressources et accès inégal au commerce #maritime, signalent que le vent de la #mondialisation_libérale a tourné. Sylvie Matelly, économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors, autrice avec Bastien Nivet de L’Europe peut-elle faire face à la mondialisation ?1 et Arnaud Orain, économiste, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, auteur du Monde confisqué2, interrogent les racines de ce basculement, et ses conséquences.

    (...)

    Nous entrons à nouveau dans un monde où les règles de la #mondialisation #libérale ne servent plus les gagnants d’hier (#Allemagne, #États-Unis). Ces derniers souhaitent donc remettre en cause les règles du jeu, c’est-à-dire refusent la #théorie des #avantages_comparatifs de #Ricardo

    (...)

    via https://mastodon.social/@Le_M_Poireau/114502113858092117

  • Razzia gegen Reichsbürger : „Königreich Deutschland“ verboten – „König“ festgenommen
    https://www.berliner-zeitung.de/news/koenigreich-deutschland-verboten-razzien-in-sieben-bundeslaendern-l

    Contre l’usurpation - le "Roi d’Allemagne" vient d’être arrête par la police. On ne peut que remercier les fonctionnaires. Il n’y a qu’un roi allemand. L’autre est est un vieux réac et même pas sympa.

    13.5.2025 von Maria Windisch - Der Verein „Königreich Deutschland“ ist ab sofort verboten. Auch das selbsternannte Staatsoberhaupt wurde am Dienstag festgenommen.

    Bundesinnenminister Alexander Dobrindt (CSU) hat den Verein „Königreich Deutschland“ verboten. „Zweck und Tätigkeit des Vereins laufen den Strafgesetzen zuwider und richten sich gegen die verfassungsmäßige Ordnung“, erklärte das Bundesinnenministerium am Dienstag. Dobrindt sprach von einem „bedeutenden Schlag gegen die sogenannten Reichsbürger und Selbstverwalter“. „Mit dem sogenannten ,Königreich Deutschland’ wurde die größte Vereinigung dieser seit Jahren wachsenden Szene verboten“, erklärte der Minister.

    Auch der selbsternannte „König“ des Vereins, Peter Fitzek, soll in Sachsen festgenommen worden sein. Gegen ihn wurde vor mehreren Wochen ein Haftbefehl erwirkt, der nun vollstreckt wurde, wie die Tagesschau berichtet.

    „Die Mitglieder dieser Vereinigung haben einen ,Gegenstaat’ in unserem Land geschaffen und wirtschaftskriminelle Strukturen aufgebaut“, erklärte der Minister weiter. „So untergraben sie beharrlich die Rechtsordnung und das Gewaltmonopol der Bundesrepublik. Dabei untermauern sie ihren vermeintlichen Herrschaftsanspruch durch antisemitische Verschwörungserzählungen.“

    Seit den frühen Morgenstunden durchsuchen außerdem laut Ministeriumsangaben hunderte Einsatzkräfte in sieben Bundesländern Liegenschaften des Vereins und Wohnungen von führenden Mitgliedern. Vereinsvermögen soll demnach beschlagt werden und weitere Beweismittel für die verfassungsfeindlichen Ziele und Aktivitäten des Vereins sichergestellt werden. Durchsucht wird unter anderem in Sachsen, Sachsen-Anhalt, Thüringen, Niedersachsen, Brandenburg und Baden-Württemberg.

    Bei dem Verein handelt es sich um die größte bekannte Struktur der sogenannten Reichsbürger- und Selbstverwalter-Szene in Deutschland. Das Verbot erstreckt sich auch auf zahlreiche Teilorganisationen des Netzwerks und gilt ab sofort.

    Es sei das Ergebnis einer engen Kooperation mit dem Bundesamt für Verfassungsschutz, weiteren Bundesbehörden und den Ländern. Im Vorfeld führten alle beteiligten Sicherheits- und Strafverfolgungsbehörden umfangreiche Ermittlungen und gemeinsame Auswertungen, wie das Innenministerium weiter mitteilte.

    Rio Reiser König von Deutschland
    https://www.youtube.com/watch?v=cWkBRs_BJAs

    Rio Reiser, Rio I. : 1986

    Jede Nacht um halb eins
    Wenn das Fernsehen rauscht
    Leg ich mich auf’s Bett und mal mir aus
    Wie es wäre, wenn ich nicht der wäre
    Der ich bin
    Sondern Kanzler, Kaiser, König oder Königin
    Ich denk’ mir, was der Kohl da kann
    Das kann ich auch
    Ich würd’ Vivaldi hören tagein-tagaus
    Ich käm’ viel rum, würd’ nach USA reisen

    Ronnie mal wie Waldi in die Waden beissen

    Das alles und noch viel mehr
    Würd’ ich machen
    Wenn ich König von Deutschland wär’
    Oh... das alles und noch viel mehr

    Würd’ ich machen
    Wenn ich König von Deutschland wär’

    Ich würd’ die Krone täglich wechseln
    Würde zweimal baden
    Würd’ die Lottozahlen
    Eine Woche vorher sagen
    Bei der Bundeswehr
    Gäb’ es nur noch Hit-Paraden
    Ich würd’ jeden Tag

    Im Jahr Geburtstag haben
    Im Fernseh’n gäb es nur noch ein Programm
    Robert Lembke 24 Stunden lang
    Ich hätte zweihundert Schlösser
    Und wär’ nie mehr pleite
    Ich wär’ Rio I., Sissi die II

    Das alles und noch viel mehr
    Würd’ ich machen
    Wenn ich König von Deutschland wär’
    Oh..., das alles und noch viel mehr
    Würd’ ich machen
    Wenn ich König von Deutschland wär’

    Die Socken und die Autos
    Dürften nicht mehr stinken
    Ich würd’ jeden Morgen erstmal ein Glas Champus trinken
    Ich wär’ schicker als der Schmidt
    Und dicker als der Strauß
    Und meine Platten kämen ganz groß raus
    Reinhard Mey wäre des Königs Barde
    Paola und Kurt Felix wären Schweizer Garde
    Vorher würd’ ich gern wissen
    Ob sie Spaß versteh’n
    Sie müssten 48 Stunden ihre Show anseh’n

    Das alles und noch viel mehr
    Würd’ ich machen
    Wenn ich König von Deutschland wär’
    Das alles und noch viel mehr
    Würd’ ich machen
    Wenn ich König von Deutschland wär’
    Das alles, und noch viel mehr
    Würd’ ich machen
    Wenn ich König von Deutschland... wär’

    #Allemagne #droite #parodie #musique

  • Abschiebung wegen Teilnahme Pro-Palästina-Demos : Berliner Gericht stellt sich dagegen
    https://www.berliner-zeitung.de/news/abschiebung-wegen-teilnahme-pro-palaestina-demos-berliner-gericht-s

    La ville de Berlin fait de son mieux pour nous débarasser des étrangers qui expriment leur solidarité avec la Palestine. Raté, ume cour de justice vient de rappeller à la ville qu’il y des règlements et procédures à respecter.

    12.5.2025 dpa, Eva Maria Braungart - Wegen der Teilnahme an Pro-Palästina-Protesten wollte die Ausländerbehörde vier Menschen aus dem Land weisen. Ein Berliner Gericht stellt sich dagegen.

    Das Verwaltungsgericht Berlin hat im Streit um die Abschiebung oder Ausweisung von drei EU-Bürgern und einer amerikanischen Person nach der Teilnahme an propalästinensischen Protesten nun auch in den letzten beiden Fällen zugunsten der Betroffenen entschieden. Dies teilte das Gericht mit. Das Land Berlin hatte ihnen die Abschiebung angedroht.

    Am 10. April und am 6. Mai hatte das Gericht in ersten Eilverfahren den Beschwerden eines Mannes und einer Frau aus Irland stattgegeben. Sie dürfen nicht abgeschoben werden, bis über ihre Klage in der Hauptsache entschieden ist.
    Personen nahmen an Pro-Palästina-Demo an der FU teil

    Nun ging es um eine Polin, der ebenfalls die EU-Freizügigkeitsrechte entzogen worden waren. Und um einen Menschen aus den USA, der ausgewiesen werden sollte. Begründet wurde die Entscheidung vom Land Berlin mit deren Teilnahme an propalästinensischen Protesten, bei denen es zu Straftaten gekommen war. Den beiden EU-Bürgern aus Irland wurden ebenfalls die EU-Freizügigkeitsrechte entzogen. Im Fall der amerikanischen Person geht es um eine Ausweisung. Begründet wurde die Entscheidung mit deren Teilnahme an propalästinensischen Protesten, bei denen es zu Straftaten gekommen war.

    Die Senatsinnenverwaltung argumentierte, von den Menschen gehe eine Gefahr für die öffentliche Sicherheit Deutschlands aus. Innenstaatssekretär Christian Hochgrebe (SPD) wies in dem Zusammenhang vor allem auf gewaltsame Vorfälle an der Freien Universität Berlin (FU) Mitte Oktober 2024 hin, bei der Vermummte in ein Gebäude eingedrungen waren und Beschäftigte bedroht hatten. Den Betroffenen wird nach eigenen Angaben unter anderem Antisemitismus vorgeworfen sowie Sympathie mit Terrororganisationen wie der Hamas. Die Personen sollen an der gewaltsamen, versuchten Besetzung des Präsidiums der Freien Universität (FU) im Oktober beteiligt gewesen seien.

    Zu dem Menschen aus den USA stellte das Gericht fest, es gebe keine Vorstrafen und eine Handlung als Täter sei nicht klar, ebenso wenig, ob die Person der gewalttätigen Gruppe der pro-palästinensischen Szene als
    festes Mitglied angehöre. Auch bei der Polin seien die Voraussetzungen für eine Abschiebung nicht gegeben. Viele Ermittlungen der Polizei würden noch laufen.

    #Allemagne #Palestine #Berlin #explusioms #justice

    • La Justice se contente de « rappeler ». Ce serait bien qu’à un moment, les politiques et fonctionnaires qui ne respectent pas les procédures ni les lois d’une façon aussi dommageable et patente soient condamnés à des peines d’inéligibilités ou d’interdiction d’exercer, à tout le moins. C’est bien beau d’avoir le droit de détruire des vies, mais il serait bon qu’ils aient quelques devoirs d’exemplarité.

  • L’allemand SAP supprime ses programmes de diversité pour se plier à l’administration Trump
    https://www.lefigaro.fr/flash-eco/l-allemand-sap-supprime-ses-programmes-de-diversite-pour-se-plier-a-l-admin

    Le géant allemand des logiciels SAP va supprimer plusieurs de ses mesures d’inclusion et de diversité pour se plier à l’administration Trump, a indiqué un de ses porte-parole ce dimanche 11 mai, confirmant une information de presse. Selon un mail interne consulté par le journal Handelsblatt, SAP va abandonner son objectif d’atteindre 40% de femmes parmi ses employés.

    Les quotas de femmes dans les postes de direction ne seront plus appliqués aux États-Unis, où SAP emploie 17.000 personnes, soit 16% de sa masse salariale, et a réalisé près d’un tiers de son chiffre d’affaires en 2024. Par ailleurs, l’entreprise basée à Walldorf ne prendra plus en compte la diversité des sexes comme critère de rémunération de son directoire.

    Son département dédié à la diversité et à l’inclusion va aussi perdre son autonomie pour être fusionné avec un autre. Dans un communiqué paru vendredi, le groupe côté au Dax à la Bourse de Francfort « s’engage à créer un lieu de travail inclusif » tout en « se conform[ant] pleinement aux exigences légales dans chaque pays où elle opère ».

  • Israel Kills Gaza Crime Unit Leader and Family in Their Tent
    Editing Team May 10, 2025 - Quds News Network
    https://qudsnen.co/israel-kills-gaza-crime-unit-leader-and-family-in-their-tent

    Gaza (Quds News Network)- An Israeli airstrike killed Saqr Ahmad Tlaib, his wife Hind Abu Al-Kas, and their three children—Ahmad, Hamza, and Abdulaziz—while they slept in their tent in Sabra neighborhood in southern Gaza City.

    Tlaib led the local anti-looting and property protection unit in Sabra. He was working to stop Israeli-backed armed gangs that emerged during Gaza’s deepening humanitarian crisis. His killing has sparked outrage among residents, activists, and local media.

    Eyewitnesses say Israeli warplanes targeted the family’s tent directly, according to Shms News Agency. The modest shelter offered no protection. The strike wiped out the entire family in a deliberate assassination.

    Tlaib had no known enemies except those benefiting from chaos—armed criminals and collaborators with Israel, according to his relatives. “Saqr was a thorn in the side of thieves and traitors,” said a cousin to the agency. “He didn’t bother anyone, except those who don’t want Gaza to stay clean.”

    Another relative added, “Saqr hurt the occupiers and their allies. So they silenced him. But he lives on in our hearts.”

    Tlaib’s efforts disrupted looting and protected food supplies. His patrols clashed with armed gangs targeting markets, storage facilities, and aid convoys. That made him a target.

    In recent weeks, Gaza has seen a rise in theft and lawlessness as Israel continues to starve the people and protect armed gangs. Factions and tribes have condemned the chaos, saying it plays into Israel’s goal of destroying Gaza’s social fabric.

    The Interior Ministry in Gaza vowed to keep pursuing criminals and armed gangs. Officials say Israel’s genocide has left the community more vulnerable than ever.

    Since October 7, 2023, Israel’s assault has killed over 52,576 Palestinians and injured more than 118,610. Over 14,000 remain missing, many buried under rubble. Entire families—more than 2,220—have been wiped out.

    Talib’s death added one more to that grim list. His story now joins those of countless others resisting war and disorder. In Gaza today, even keeping the streets safe can cost your life.

    #Génocide #alliance_Israel_Pillage

  • Les Irresponsables - Mon blog sur l’écologie politique
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Les-Irresponsables

    « Comme on le sait, Hitler a été élu démocratiquement », lisais-je il y a quelques jours à peine dans un article par ailleurs très fin sur la montée du fascisme. Voilà un topos auquel on espère échapper maintenant que l’historien Johann Chapoutot, une référence sur la période nazie, s’est attaqué aux mois qui ont précédé l’accession au pouvoir de Hitler.

    #recension #livre #Johann_Chapoutot #Aude_Vidal #nazi #Hitler #démocratie #élection #Allemagne #Histoire

    • Merci d’attirer l’attention vers un livre qui en finit avec le mensonge qu’on nous a enseigné dès l’école primaire. On ne le répète jamais assez souvent : Hilter n’a pas été élu démocratiquement. Il n’a même pas été élu du tout mais nommé par le représentant de la fraction la plus réactionnaire des riches, les Junker propriétaires de grandes terres à l’Est de l’Elbe (ostelbiischer Adel). L’élection qui a consolidé son pouvoir n’a eu lieu qu"après le coup d’état nazi après l’incendie du Reichstag le 27 février 1933 deux moi après la nomination d’Hitler comme Reichskanzler par le président allemand, le général dément Hindenburg.

      A mon avis nos enseignants nous ont enseigné le mythe de l’élection légale d’Hitler afin de se disculper eux-mêmes et toute leur génération qui suivant ce récit n’a pu se rendre compte de ce qui se passait qu’une fois qu’il a été trop tard pour encore s’opposer aux hordes nazies désormais au pouvoir.

      Si ce mythe fait partie des « vérités » enseignées en France aussi c’est sans doute pour éviter de parler des classes sociales qui ont porté au pouvoir les nazis. Il faut bien donner une explication quelconque si on veut embrouiller les faits historiques.

      #Allemagne #nazis #histoire

    • Ici, ce n’est pas ce qui est dans les manuels où le fait qu’il soit nommé est souligné. Mais à simplifier abusivement, ou à régurgiter les cours suivis des décennies plus tôt, dire "Hitler élu" (on l’entend y compris de la part de profs d’histoire "de gauche") épargne pas mal d’efforts. (On peut aussi entendre dans un cours de 3ème sur la Guerre de 14 que la Révolution de 1905 était une sorte de révolution bourgeoise, un peu comme notre 1789).

      Sans être de gauche, on peut aller beaucoup plus loin.

      Non, François Bayrou, Hitler n’a pas vraiment été « élu » avec plus de 90% des voix (2017)
      https://www.liberation.fr/desintox/2017/02/06/non-francois-bayrou-hitler-n-a-pas-vraiment-ete-elu-avec-plus-de-90-des-v

      Sinon, Chapoutot est mentionné ici 19 fois depuis 2020, flux en crue depuis son dernier ouvrage.

      #au_pays_des_lumières_éteintes

    • Il serait presque tentant de faire un parallèle avec ce qui se passe actuellement en France et plus généralement en Europe. L’Histoire, la tragédie, la farce, toussa ... Toujours les mêmes enjeux (capitalistes) avec des dynasties de propriétaires (du foncier, de la finance ou de l’appareil de production) qui rechignent à lâcher le bout de gras et s’accrochent comme des morbacs à leurs prérogatives et à leurs « notoriétés ».

    • Je crois que l’intention de Chapoutot est de considérer l’histoire de la montée du nazisme du point de vue contemporain, c’est-à-dire depuis le monde d’aujourd’hui, il s’agit de parler du présent aussi et de ce qui pourrait être évité.

      Aussi, c’est intéressant de démontrer - ou de rappeller car la thèse n’est pas nouvelle - que le nazisme résulte d’un choix de la bourgeosie mais le parti nazi n’était pas rien sur le plan électoral et il me semble, mais je ne suis pas spécialiste, que la gauche - parti communiste stalinisé et soc-dems penchant vers le centre - peinait à s’unir.

      Les travaux de Chapoutot sont brillants. Mais je me demande quelle utilité cela peut avoir face à l’extrême droite, ses moyens, ses soutiens, son électorat, sa façon de falsifier, détourner, inverser, récupérer, ignorer, moquer les faits.

      L’histoire consiste à établir un récit en interrogeant, critiquant et croisant archives, objets, témoignages, sources etc. C’est une méthode d’investigation critique. Mais son usage est souvent politique, en un sens l’histoire est celle de l’État.

      En 1988, Debord commentait :

      On croyait savoir que l’histoire était apparue, en Grèce, avec la démocratie. On peut vérifier qu’elle disparaît du monde avec elle.

      Il faut pourtant ajouter, à cette liste des triomphes du pouvoir, un résultat pour lui négatif : un État, dans la gestion duquel s’installe durablement un grand déficit de connaissances historiques, ne peut plus être conduit stratégiquement.

      Un article du Monde s’alarme des lacunes de l’enseignement de l’histoire de la guerre civile et de la dictature franquiste en Espagne :

      https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/02/en-espagne-l-ecole-fait-l-impasse-sur-franco_6589695_3210.html

      En France, l’histoire de la guerre d’Algérie est un sujet de grands débats.

      Hier Macron laissait le soin aux historiens de dire si c’était bien un génocide qui se déroulait à Gaza. Il s’indignait mais ne proposait ni sanction contre Israël ni reconnaissance de la Palestine :

      https://www.humanite.fr/monde/bande-de-gaza/sur-la-situation-a-gaza-macron-laisse-aux-historiens-le-soin-de-parler-de-g

  • Privatvermögen bricht ein – Experte schlägt Alarm : „Deutschland verarmt“
    https://www.berliner-zeitung.de/wirtschaft-verantwortung/privatvermoegen-bricht-ein-experte-schlaegt-alarm-deutschland-verar

    La situation sociale des Allemands est dramatique. A l’exception des millionaires chaque citoyen arrivé à l’age de la retraite est menacé par la pauvreté. Pour avoir droit à une retraite de 2000 Euros à 67 ans il faut avoir gagné en moyenne au dessus de 4000 Euros par mois pendant quarante ans.

    L’inflation des prix d’alimentation et des loyers fait que même les persomnes de cette catégorie expériencent un déclin considérable de leur niveau de vie. Les prix immobiliers en constante hausse rendent impossible l’acquisition d’un patrimoine immobilier pour la majorité. Le pourcentage des habitants qui sont propriétaires de leur appartement est en baisse. Le nombre de milliardaires allemands par contre a augmenté de sept pour cent.

    Le nouveau gouvernement est composé de lobbyistes du patronat . Il n’y changera rien.

    9.5.2025 von Lukas Kuite - Ein Bericht der Bundesbank zeigt, dass die privaten Vermögen der Deutschen zuletzt geschrumpft sind. Gleichzeitig wird die Schere zwischen Arm und Reich größer.

    Die neue Regierung ist im Amt, die Ministerien haben ihre Arbeit begonnen, doch die alten Probleme bleiben. Der Sozialstaat steckt tief in der Krise: Soziale Ungleichheit, Armut in Ballungsräumen, Wohnungsnot, keine zukunftssichere Rente sowie die schwindende Aussicht auf gute Arbeit mit fairen Löhnen prägen das Bild von Europas größter Volkswirtschaft. Neben steigenden Arbeitslosenzahlen und Rezession macht sich das zunehmend auch an den Nettovermögen der Deutschen bemerkbar.

    Die Bundesbank stellte in ihrem jüngsten Bericht fest, dass der mittlere Wert (Median) der Nettovermögen deutscher Haushalte deutlich von 90.500 Euro im Jahr 2021 auf 76.000 Euro im Jahr 2023 zurückgegangen ist. „Die Wahrheit: Deutschland verarmt“, kommentierte der frühere Chefökonom von Barclays Capital und VWL-Professor an der Universität Bayreuth, Thorsten Polleit, den Bericht auf LinkedIn. Ist das so?

    Deutschland verarmt? Linke-Ökonom: „So pauschal wie falsch“

    „Wir sehen das in der Tat mit großer Sorge“, sagt die Vorstandsvorsitzende des Sozialverbandes Deutschland (SoVD), Michaela Engelmeier, der Berliner Zeitung. Denn die Unterschiede zwischen Arm und Reich würden weiter auf sehr hohem Niveau verharren. „Die reichsten zehn Prozent verfügen über mehr als die Hälfte des Vermögens, während Millionen kaum über die Runden kommen.“ Zu sparen oder Rücklagen für das Alter zu bilden, sei für immer weniger Menschen möglich.

    Im vergangenen Jahr ist das Gesamtvermögen der Milliardäre in Deutschland laut Oxfam um 24 Milliarden Euro angewachsen. Die Zahl der Milliardäre ist um neun Personen auf 130 gestiegen. Die Reichen verarmen also nicht. Es scheinen die Menschen mit mittleren und kleinen Einkommen zu sein, die die steigenden Preise bei Wohnen, Essen und Heizen zu spüren bekommen und weniger Vermögen zurück- oder anlegen.

    „Die Aussage, dass Deutschland verarmen würde, ist so pauschal, wie sie falsch ist“, sagt seinerseits Jörg Cezanne, Experte für Wirtschaftspolitik und Mitglied der Fraktion Die Linke im Bundestag, auf Anfrage. Das Befragungsergebnis der Bundesbank beziehe sich auf Veränderungen zwischen 2021 und 2023. „Da steckten wir noch in den Turbulenzen der Corona-Pandemie und des Ukrainekriegs.“ Derartige Krisen hätten immer Einfluss auf Vermögenswerte, etwa Immobilien, Betriebsvermögen oder Aktien.
    Inflationsbereinigte Vermögen schrumpfen seit 2021

    Ein Punkt, der den Linke-Ökonomen bei der Lektüre des Bundesbankberichts dennoch „schockiert“: dass die Eigentumsquote noch weiter gesunken ist. In Deutschland wohnten im Jahr 2023 nur noch 42 Prozent in ihren eigenen vier Wänden. „Die Mehrheit der Menschen in Deutschland wohnt zur Miete. Sie müssen sich die unaufhörlich steigenden Mieten vom Mund absparen.“ Es sei an der Zeit, dass die Bundesregierung Politik für die Mehrheit mache. „Wir fordern den bundesweiten Mietendeckel!“

    Der Mittelwert der Nettovermögensverteilung privater Haushalte ist laut dem Bundesbankbericht im Jahr 2023 nach wie vor in Zahlen angestiegen – doch in Preisen, also inflationsbereinigt, gesunken (s.o.). Im Durchschnitt ergab sich ein Rückgang von 268.700 auf 239.200 Euro. Und auch der Median, der die Mitte der Vermögensverteilung markiert und die Haushalte in eine vermögensärmere und vermögensreichere Hälfte teilt, ging inflationsbereinigt deutlich zurück (s.u.).
    Arme Haushalte kämpfen noch immer mit Teuerung

    Die Teuerung hatte vor zwei Jahren ihren Höhepunkt. Doch die erlittenen Kaufkraftverluste sind aufgrund ausbleibender Lohnerhöhungen noch lang nicht ausgeglichen. Menschen im Niedriglohnsektor und ohne Tarifbindung stehen noch viel schlechter da. Die Abschaffung der Mehrwertsteuer auf Grundnahrungsmittel und Hygieneprodukte sowie die Absenkung der Stromsteuer könnten in den kommenden Jahren unmittelbar Abhilfe schaffen. Doch wäre die Erleichterung spürbar?

    „Inflation ist Gift für den Wohlstand einer Volkswirtschaft. Das bekommen die Deutschen jetzt umso mehr zu spüren“, sagt der Ökonom Polleit auf Anfrage. „Deutschland wird ohne drastischen Kurswechsel regelrecht verarmen“, bekräftigt er. Das werde vor allem Menschen mit geringeren Einkommen hart treffen, aber auch die bürgerliche Schicht. „Wenn die Leistungsträger gehen, dann wird es denen, die in Deutschland verbleiben, zusehends schlechter gehen.“

    Besonders gefährlich seien die weiter anschwellenden Staatsschulden im Euroraum, die „marktwirtschaftsfeindliche“ Politik in vielen Ländern, insbesondere in Deutschland. „Denn die offenen Rechnungen, die Arbeitslosigkeit, die Bedürftigkeit, die wachsenden Staatsdefizite, die dadurch entstehen, werden sehr wahrscheinlich mit dem Anwerfen der elektronischen Notenpresse finanziert.“ Das heißt laut Polleit: Die Inflation kommt früher oder später zurück.

    Eine Regierung aus „Konzernlenkern und Bossen“ wird das Armutsproblem nicht lösen

    „Alle bisherigen politischen Maßnahmen haben also keine ausreichende Verbesserung gebracht. Und der Kostendruck bei Wohnen, Energie und Konsumgütern steigt stetig“, meint die SoVD-Chefin Engelmeier. Ärmere Menschen würden bei finanziellen Belangen oft zusätzlich benachteiligt, zum Beispiel durch teurere Stromtarife aufgrund niedrigerer Bonitätsscores. „Geringe Vermögen von Haushalten mit niedrigen und mittleren Einkommen zeigen, wie wichtig die sozialen Sicherungssysteme sind.“ Sonst sei bei Schicksalsschlägen wie längerer Krankheit schnell die Existenz gefährdet. Aber auch Sozialleistungen müssten armutsfest werden.

    Versprechen von großen und spürbaren Steuersenkungen konnte die neue Regierung bislang nicht einhalten. Niemand hat sich außerdem getraut, Sozialversicherungsvergünstigungen und weniger Ausgaben auf staatlicher Seite auch nur ansatzweise zu versprechen. Im gegenwärtigen System sind die jährliche Anpassung sowie die Stabilisierung des Rentenniveaus auf 48 Prozent für Millionen Rentner nach wie vor von existenzieller Bedeutung. Dass mehr Netto vom Brutto bleiben wird, ist nicht ersichtlich.

    „Das Problem der aufgelaufenen Kaufkraftverluste wird die neue Regierung, die zu einem nicht geringen Teil aus Wirtschaftsvertretern besteht, wohl nicht lösen. Es ist eine Regierung aus Konzernlenkern und Bossen“, sagt Cezanne. Ein „beschämender“ Fakt hat nach Ansicht des SoVD nach wie vor Bestand und scheint sich noch weiter zu verfestigen: Armut wird in Deutschland weiterhin vererbt. „Wer aus finanziell benachteiligten Verhältnissen stammt, hat bei uns weiter schlechte Chancen, aus dem Teufelskreis ausbrechen zu können“, sagt Engelmeier.

    Linke drängt auf Anhebung des Mindestlohns auf 15 Euro

    Wie kann es insgesamt vorangehen? „Wenn es keinen drastischen wirtschaftspolitischen Kurswechsel gibt, dann wird Dramatisches passieren“, sagt Polleit. Talentierte Deutsche würden verstärkt auswandern, auch Produktionskapital werde das Land verlassen – und dahin streben, wo es bessere Bedingungen gibt wie niedrigere Steuern und weniger „staatliche Drangsale, weg von sozialistischen Heilslehren, hin zu marktwirtschaftlichen Prinzipien“. Der Staat müsste Steuern und Abgaben senken, gleichzeitig seine Ausgaben verringern, insgesamt schrumpfen, damit Nettosteuerzahlern mehr Netto vom Brutto bleibe.

    Das mit Lars Klingbeil neu besetzte Bundesfinanzministerium stützt sich derweil auf die Hoffnung eines Wirtschaftswachstums, wie ein Sprecher der Berliner Zeitung mitteilte: „Dies wird sich positiv auf die Vermögensentwicklung der privaten Haushalte auswirken.“ Zudem sehe der Koalitionsvertrag eine Vielzahl von Entlastungen vor, so etwa die Senkung der Einkommensteuer für kleine und mittlere Einkommen zur Mitte der Legislatur, die ebenfalls positive Effekte auf das Nettovermögen der privaten Haushalte haben solle.

    „In erster Linie müssen die Gewerkschaften und Beschäftigten für höhere Löhne kämpfen. Politisch muss dieser Kampf aber mit konkreten Maßnahmen begleitet werden“, kritisiert Cezanne. Ein wichtiger Punkt sei, dass die Politik mit Gesetzen die Tarifflucht der Unternehmen zurückdrängen müsse. Dies bedeute, dass immer mehr Beschäftigte in Unternehmen mit Tarifverträgen arbeiten würden. Zudem müsse der Mindestlohn auf das in der Mindestlohnrichtlinie der EU vorgesehene Maß von rund 15 Euro angehoben werden. Haushalten mit niedrigen Einkommen würde eine Lohnerhöhung sicher helfen. Fraglich bleibt, ob Unternehmen das genauso sehen.

    #Allemagne #pauvreté

  • Tod und Terror im Havelland : Das Ende des Zweiten Weltkrieges am dunkelsten Ort Deutschlands
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/das-ende-des-zweiten-weltkrieges-am-dunkelsten-ort-deutschlands-li.

    La guerre est tojours un calvaire pour la population civile. Les femmes en souffrent d’abord. Après on ne veut rien savoir, trop douloureuses sont les suites de l’époque nazie. Les souvenirs de crimes et souffrances ont systématiquement été évités dans les histoires familiales transmises. Encore aujourd’hui à l’école des enseignants d’histoire « sautent » l’époque entre 1933 et 1950.

    Il est évident qu’aujourd’hui la majorité des politiciens et fonctionnaires n’ont aucune idée de ce que la guerre fait aux hommes, femnes et enfants. C’est trop abstrait pour les motiver à défendre la paix.

    Les forces obscures du capitalisme peuvent alors faire leur travail sans rencontrer de résistance. On livre des armes aux belligérants, on jouit des profits qu’on programme avec des crédits sans limite et on accuse chaque voix critique de collaborer avec l’ennemi qu’on appelle Poutine .

    Les riches ont besoin de la grande déstruction de capitaux et d’hommes pour faire redémarrer la machine économique défectueuse en crise permanente. Combien d’années encore avant l’hécatombe européenne ?

    Nous nous rappellons malgré les efforts de propagnde. Est-ce que cela changera le cours des événement à venir ?

    10.5.2025 von Burghard Zacharias - Unser Autor hat recherchiert, was sich in seinem Heimatort Gülpe im Frühjahr 1945 zugetragen hat. Und wie es seiner Familie dabei erging.

    Gülpe im Havelland, heute unter Astronomen als dunkelster Ort Deutschlands gut bekannt, war im Jahre 1945 ein abgelegenes, lediglich über eine Pflasterstraße sowie über Feldwege zugängliches Dorf. Die quasi am Rande der Welt wohnenden Gülper hatten im Frühjahr 1945 gehofft, dass der Krieg an diesem unbedeutenden Ort vorbeigehe. Genau das hat der Krieg nicht getan. Das Geschehen von damals in Gülpe ist nach heutigem Wissen repräsentativ für das Geschehen in vielen anderen Orten im damaligen Mitteldeutschland.

    Zu Friedenszeiten lebten in Gülpe etwas über 100 Menschen. Am Ende des Zweiten Weltkrieges beherbergte Gülpe über 400 Menschen, Einheimische, Ausgebombte, Flüchtlinge aus den deutschen Ostprovinzen, Schwarzmeerdeutsche, jeweils etwa 20 Fremdarbeiter und Kriegsgefangene. Jede bewohnbare Fläche mit Dach über dem Kopf war besetzt.

    33 Männer waren während des gesamten Krieges als Soldaten eingezogen worden, von diesen sind bis Ende des Krieges 17 gefallen. Einen der Soldaten, ein Ritterkreuzträger, der überlebt hatte, haben die Russen nach Kriegsende im Ort mehrmals gesucht. Er wurde nicht entdeckt und ist schließlich in Westberlin untergetaucht.

    Die Fremdarbeiter wohnten bei den Bauern, für die sie tätig waren, in Kammern bzw. Verschlägen im Wohnhaus oder im Stall. Zu essen bekamen sie auf dem jeweiligen Gehöft. Die Kriegsgefangenen waren konkreten Bauernwirtschaften zugeordnet. Dort wurden sie auch individuell verpflegt. Zum Schlaf war für sie zentral eine Scheune mit einfachen Betten und Mobiliar umgebaut worden. Diese Unterkunft wurde über Nacht abgeschlossen.

    Kanonendonner über Rathenow

    Zwei der Kriegsgefangenen sind in Gülpe zu Tode gekommen, ein Russe, der sich im Dezember 1944 erhängt hat, und ein Pole, der Mitte März 1945 nach einer Feier in Erwartung des baldigen Eintreffens der Sieger an Alkoholvergiftung gestorben ist. Ihr Grab wird bis heute von den Gülpern gepflegt. Wo andere im Einzelnen abgeblieben sind, ist nicht überliefert.

    Ängstlich mitbekommen hatten die Gülper den Kanonendonner über Rathenow, wo bis Anfang Mai gemäß eines von Generalfeldmarschall Keitel vor Ort gegebenen Befehls mit dem Ziel gekämpft wurde, den deutschen Truppen, die bei Tangermünde sich über die Elbe hin zu den Amerikanern in Kriegsgefangenschaft begaben, den Rücken freizuhalten.

    Über die Havel bauten in den letzten Apriltagen deutsche Soldaten aus Angler- und Fischerkähnen sowie abgehängten Scheunentoren eine Behelfsbrücke, über die sie sich in Richtung Elbe absetzten. Auch versprengte Soldaten kamen einzeln oder in Gruppen durch den Ort. Wenn sie darum baten, erhielten sie von den Gülpern Nahrungsmittel. Beim Übergang über die Havel entledigten sich viele ihrer Waffen und Munition. Entsprechend Herumliegendes war auch Jahre nach dem Krieg noch eine außerordentliche Gefahrenquelle, hat aber glücklicherweise nicht zu Schaden geführt.

    Einen schwerstbeladenen Verpflegungswagen haben die abziehenden Soldaten nicht über die schwankende Behelfsbrücke bugsieren können. Er blieb stehen und war nach Abzug der Soldaten im Nu von den Gülper Einwohnern, inklusive den Fremdarbeitern, leergeräumt.

    Wertsachen vergraben und Kartoffeln gepflanzt

    Die „Ur“-Gülper hatten kurz vor Eintreffen der polnischen Soldaten Wertsachen vergraben sowie Kartoffeln gepflanzt. Letzteres, um im Herbst, wenn hoffentlich alles ruhiger geworden sein sollte, wenigstens Kartoffeln zum Essen zu haben.

    Gülpe ist nicht von Russen, sondern von einer polnischen Einheit besetzt worden. Kurz nach deren Einmarsch waren die Fremdarbeiter und Kriegsgefangenen verschwunden. Bekannt ist, dass ein dienstverpflichtetes, etwa 18-jähriges Mädchen aus der Ukraine, das bei einem Fischer tätig war, sich beim Ankommen der Sieger im Schilf des Gülper Sees versteckt hatte, weil sie nicht nach Hause zurückwollte. Ihr soll es gelungen sein, über Westberlin in Deutschland zu bleiben.

    Eine Einwohnerin hat berichtet, dass sich ihre Familie in relativ gut erhaltener Kleidung beim Einmarsch der Polen vor dem Haus versammelt hatte. Der Nachbar von gegenüber stand mit einer Fleischbüchse in der Hand zur Begrüßung der fremden Soldaten an seinem Hoftor. Einer der ankommenden Polen hatte ohne zu zögern die Büchse gegriffen und nach den Worten „Uri, Uri“ die Armbanduhr des Nachbarn mitgehen lassen. Anschließend, so die Einwohnerin weiter, hätte sich die Familie unbehelligt ins Haus zurückgezogen.

    Dann sei bis spät in die Nacht alles ruhig geblieben. Aber etwa um 1.30 Uhr hätte ein starkes Schießen mit Gewehrfeuer und Kanonendonner begonnen. Meine Familie wusste nicht, dass es um einen von des SS in Strodehne gehaltenen Havelübergang für sich absetzende deutsche Truppen ging, den die Russen einnehmen wollten.

    Die Frauen in unserer Familie befürchteten, dass bald in Gülpe gekämpft werden würde und sie in die Kampfhandlungen hineingeraten würden. Sie drehten durch und wollten sich im Schlafzimmer das Leben nehmen. Sie schnitten sich, aber auch mir, dem damals Dreijährigen, am Handgelenk in den Arm, es blutete stark, jedoch waren bei allen Personen die Pulsadern nicht getroffen. Der urplötzlich im Schlafzimmer auftauchende Großvater konnte das Ausbluten unterbinden.

    Tote mit ausgestochenen Augen

    Am nächsten Tag wurde klar, was seit dem Einmarsch der Polen passiert war. Frau L. P, die hinter ihrem Haus noch etwas zum Verstecken eingraben wollte, war erschossen worden. G. R. hatte sich erhängt. Die Gründe sind nicht bekannt. Frau A. F. war vergewaltigt worden und hatte sich danach ebenfalls erhängt. Der Ortsgruppenführer der NSDAP war unter Prügeln durch den Ort gerieben worden. An seiner Kleidung hat man ihn erkannt, als man am nächsten Tag seinen Leichnam am Ortsrand im Gebüsch liegend entdeckt hatte. Ebenfalls totgeprügelt war H. S. worden. Seine Leiche hatten zwei Kinder außerhalb vom Ort am nächsten Tag gefunden. Mit Schaudern, so wurde später berichtet, hätten die Kinder erzählt, wie sie die neben dem Toten liegenden ausgestochenen Augen gesehen haben.

    Zu den Schwarzmeerdeutschen, die im Saal der Dorfgaststätte quartierten, waren spät in der Nacht Soldaten mit der Forderung gekommen, dass die Frauen sofort zum Kartoffelschälen mitzukommen hätten. In der Vermutung, dass das nur ein Vorwand wäre, um die Frauen draußen zu vergewaltigen, hatte einer ihrer Männer versucht, sich dem entgegenzustellen. Auch er wurde brutal zusammengeschlagen. Am nächsten Tag ist er seinen Verletzungen erlegen.

    In ihrem als Erlebnisbericht zu den letzten Tagen des Weltkriegs im Jahre 2008 veröffentlichten Buch „Mitten am Rande“ führt meine Mutter Luise Zacharias eine Vielzahl weiterer Fälle von Einzel- und Gruppenvergewaltigungen auf, die im Mai 1945 den Frauen in Gülpe angetan wurden, u. a. war E. Z. durch die Vergewaltigung schwanger geworden, M. L. war nach der Vergewaltigung geschlechtskrank. Beiden Frauen hat ein deutscher Arzt in ihrer Pein geholfen. Im Sommer 1945 wurde die in Gülpe stationierte polnische Einheit durch eine sowjetische Einheit ersetzt. Entsprechend einer Order von höherer Stelle verhielten sich die Russen den Frauen gegenüber zurückhaltender als die Polen. Es kam dennoch zu weiteren Vergewaltigungen.

    Von zwei Episoden sei zum Abschluss dieses Artikels noch berichtet. Sie sind eigentlich undenkbar, aber glücklicherweise für den Schreibenden dieses Berichts genau so abgelaufen.

    Harry Zacharias arbeitete auf dem auf Reparaturarbeiten an Flugzeugen spezialisierten Flughafen Werder in Wehrmachtsuniform als Werkmeister. Anfang Mai standen die Russen kurz vor dem Flugplatz. Dem Flugplatzkommandanten und seinen Männern war bewusst, dass die kleine deutsche Truppe gegen die Übermacht der Russen den Flugplatz nicht mit Erfolg verteidigen kann und der Krieg ja eigentlich so gut wie zu Ende ist. Also machten die auf dem Flugplatz Tätigen sich individuell auf den Weg nach Hause. Unterwegs wurde Zacharias von einer russischen Streife aufgegriffen und in das in Berlin Spandau errichtete Kriegsgefangenenlager gebracht. Die Insassen dieses Lagers waren tags zuvor per Bahn auf den Weg Richtung Sowjetunion geschickt worden.

    Der Wodka floss in Strömen

    Am Tag nach der Einlieferung von Zacharias, dem 8. Mai, feierte die Lagerwache den von der deutschen Wehrmacht bestätigten russischen Sieg. Der Wodka floss in Strömen. Irgendwann war das Lagertor nicht mehr bewacht. Das nutzten die wenigen nach Abfahrt des Gefangenentransports noch in das Lager gebrachten deutschen Soldaten und machten sich auf und davon. Im zweiten Anlauf gelang es Zacharias danach, unentdeckt zu seiner Familie nach Gülpe durchzukommen.

    Alles schien gut zu sein, aber dann erließ der in Rhinow stationierte russische Gebietskommandeur eines Tages den Aufruf, dass sich alle in seinem Befehlsbereich ansässigen deutschen Männer bei ihm zu melden hätten. Seine Absicht war, unentdeckt zurückgekommene Soldaten herauszufiltern und sie als Kriegsgefangene Richtung Sibirien zu internieren.

    Zacharias hatte keine Chance, dem Aufruf nicht nachzukommen. Sein Wehrpass hätte ihm in Rhinow zur Identifizierung nichts genutzt, denn laut Wehrpass war er ja einer der gesuchten Soldaten. Also nahm Zacharias die Urkunde für sein Sportabzeichen zur Identifizierung mit. Genau in dem Moment, als er aufgerufen wurde, vor dem Gebietskommandanten zu erscheinen, wurde der Dolmetscher zum Kirschenpflücken in den Garten des Hauses beordert. Zacharias legte dem Kommandanten seine Urkunde vor. Der nicht Deutsch sprechende/schreibende Gebietskommandant sah Namen, Unterschrift und Stempel auf der Urkunde und akzeptierte sie als Ausweisdokument. Somit blieb Harry Zacharias über Jahre bis zu seinem Tode seinem diesen Bericht verfassenden Sohn als treu sorgender Vater erhalten.

    Für alle im Artikel aus Datenschutzgründen nur mit zwei beliebig gewählten Großbuchstaben benannten Personen liegen die Originalnamen vor.

    Burghard Zacharias, geboren am 12. November 1941 in Gülpe, ist studierter Mathematiker. Von 1968 an arbeitete er mehrere Jahren im DVZ Berlin, später im VE Kombinat Datenverarbeitung sowie zwischenzeitlich mehrere Jahre im ORZ Großdampferzeugerbau. Von 1990 bis 2009 hatte er einen Lehrauftrag an der Fachhochschule für Technik und Wirtschaft zum Thema EDV, später Betriebswirtschaft, war zudem von 1990 bis 2020 Hauptgesellschafter der PC POINT Computer- und Datendienst GmbH.

    #Allemagne #histoire #guerre

  • Kanzler Merz in der Ukraine : Außenpolitischer Kurswechsel nach dem Zögern von Olaf Scholz
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/geopolitik/kanzler-merz-in-der-ukraine-aussenpolitischer-kurswechsel-nach-dem-

    Nous sommes en train d’observer se dessiner la nouvelle ligne de la politique internationale allemande. D’abord il y a un rapprochement à la ligne de Donald Trump afin de renforcer la position de l’Allemagne dans le contexte transatlantique et du proche orient. Au niveau européen le chancelier Merz intensifie la collaboration avec d’autres régimes qui poursuivent la transformation de leur sociétés en démocraties illibérales avec l’Ukraine en tête.

    Ce nouveau bloc pesera une fois établi sur chaque initiative en défense des intérêts des classes laborieuses. Le militaire et les profits passeront avant tout.

    10.5.2025 von Alexander Dubowy - Die erste Reise von Bundeskanzler Merz nach Kiew ist ein außenpolitischer Auftakt mit hoher Symbolkraft: strategisch ambitioniert – und innenpolitisch nicht ohne Risiko. Die Analyse.

    Durch die demonstrative Abstimmung mit Emmanuel Macron, Keir Starmer und Polens Regierungschef Donald Tusk sowie die enge Anbindung an die sicherheitspolitische Agenda des US-Präsidenten Donald Trump etabliert Merz bereits in den ersten Tagen seiner Amtszeit eine klare europäische Neupositionierung Deutschlands – und setzt damit einen bewussten Kontrapunkt zu seinem Amtsvorgänger. Drei strategische Linien zeichnen sich ab: die zunehmende europäische Einbindung in eine US-geführte Friedensinitiative, die mögliche Vertiefung der deutsch-ukrainischen Partnerschaft sowie – im gesamteuropäischen Schulterschluss – eine verbesserte strategische Koordination zwischen NATO und EU.

    Zugleich versucht Merz mit dieser Reise, wenn nicht offen einen deutschen Führungsanspruch zu erheben, so doch klar den Anspruch zu formulieren, Deutschlands Stimme wieder hörbar und wirksam im Kreis der Bündnispartner zu machen. Nach mehrmonatiger Unsichtbarkeit Deutschlands in sicherheitspolitischen Fragen aufgrund innenpolitischer Querelen und dem allgemein zögerlichen Kurs der Ampelregierung möchte sich Merz als eine handlungsfähige Führungsfigur positionieren.

    Waffenruhe: Trumps Initiative als taktischer Hebel europäischer Diplomatie

    Besonders interessant erscheint nach wochenlangen diplomatischen Verstimmungen die enge Koordination der Reise mit dem Weißen Haus: Merz hatte sich vor seiner Ankunft in Kiew mit US-Präsident Trump abgestimmt und übernimmt dessen Forderung nach einer 30-tägigen Waffenruhe. Die Europäer, so die gemeinsame Erklärung, befürworten Trumps Initiative und fordern Russland offen zur Kooperation auf.

    Die Waffenruhe soll „auf dem Land, in der Luft und zur See“ gelten und bereits am kommenden Montag in Kraft treten. Laut informierten Kreisen aus Washington und Brüssel stehen Europa, die Ukraine und die USA kurz vor Abschluss eines gemeinsamen Vorschlags, der Moskau bei Ablehnung mit scharfen Sanktionen droht. Die EU-Außenminister riefen zu einem „vollständigen, bedingungslosen Waffenstillstand“ auf, getragen von allen 27 Mitgliedstaaten – einschließlich bisher zögerlicher Länder wie Ungarn und der Slowakei.

    Wir fordern Russland dazu auf, ab Montag 30 Tage die Waffen unkonditioniert schweigen zu lassen. Wir werden gemeinsam mit Präsident Trump alles in unser Macht stehende tun, um die Ukraine zu unterstützen - auch durch Ausweitung von Sanktionen. pic.twitter.com/TWpDTk0tLE
    — Bundeskanzler Friedrich Merz (@bundeskanzler) May 10, 2025

    Dies markiert eine bemerkenswerte Verschiebung: Erstmals seit Kriegsbeginn folgt Europa sichtbar einer US-initiierten Friedensagenda – und das ausgerechnet unter einem Präsidenten, dessen Russlandpolitik bislang von Ambivalenz geprägt war. Die neue Rhetorik – inklusive Sanktionsdrohungen gegen Moskau – deutet allerdings auf eine taktische Wende hin, bei der Trump eine kontrollierte Deeskalation als persönlichen diplomatischen Erfolg präsentieren will.

    Trump, der noch vor wenigen Wochen Putin öffentlich bewusstes Verzögern der Verhandlungsgespräche vorwarf, ließ sich demonstrativ zu einer Telefonkonferenz mit Friedrich Merz, Emmanuel Macron, Donald Tusk, Keir Starmer und Wolodymyr Selenskyj aus dem Oval Office zuschalten – ein symbolträchtiger Moment diplomatischer Synchronisierung, dokumentiert durch ein Foto des ukrainischen Außenministers Andrij Sybiha.

    Russlands Bedingungen: Der Preis für eine Waffenruhe

    Die russische Reaktion lässt keinen Zweifel an der strategischen Lesart des Kremls: Waffenruhe nur zu Bedingungen, die einer faktischen Kapitulation der Ukraine gleichkämen. Kremlsprecher Dmitri Peskow fordert ein Ende der westlichen Waffenlieferungen – ein Punkt, der nicht nur die Ukraine schwächen, sondern auch Europas sicherheitspolitische Handlungsfähigkeit beschneiden würde.

    Peskow betonte, eine Waffenruhe werde nur dann in Betracht gezogen, wenn sich die „Dynamik auf dem Schlachtfeld“ verändere – ein klares Signal, dass Moskau seine aktuelle militärische Initiative nicht kampflos aufgeben will. Russland betrachtet eine Feuerpause als strategischen Vorteil für Kyjiw, der zur Umgruppierung, Mobilmachung und Truppenrotation genutzt werden könnte. „Warum sollten wir der Ukraine diesen Vorteil gewähren?“, fragte Peskow rhetorisch in einem Interview mit ABC News.

    Währenddessen gewinnt auch die völkerrechtliche Dimension des Konflikts an Kontur: In Lwiw bekannten sich rund 20 EU-Außenminister zur Einrichtung eines Sondertribunals zur strafrechtlichen Verfolgung russischer Kriegsverbrechen. Das geplante Sondertribunal, getragen von der Ukraine und dem Europarat, soll gezielt hochrangige politische und militärische Entscheidungsträger zur Rechenschaft ziehen – ein Signal, dass ungeachtet der Friedensgespräche der Kreml Verantwortung für die begangenen Kriegsverbrechen übernehmen soll.

    Merz zwischen eigenem Kanzlerprofil und Koalitionsrealität

    Die Erwartungen der Ukraine an die neue Bundesregierung sind hoch – und Friedrich Merz ist sich dieser Fallhöhe offenbar bewusst. Kiew wird den neuen Kanzler nicht an Worten, sondern an konkreten Kooperationsangeboten messen. Die Forderung nach Taurus-Marschflugkörpern steht stellvertretend für eine tiefere Debatte: Ist Deutschland bereit, nicht nur Waffen zu liefern, sondern auch gemeinsam mit der Ukraine Verteidigungsfähigkeit zu entwickeln – etwa durch Joint Ventures in der Rüstungsindustrie oder bilaterale Sicherheitsabkommen?

    Friedrich Merz hat mit seinem Kiew-Besuch außenpolitisches Profil gezeigt – entschlossen, sichtbar, abgestimmt sowohl innereuropäisch als auch transatlantisch. Doch ob daraus mehr wird als Symbolpolitik, hängt nun von konkreten Entscheidungen ab - über Taurus, über Investitionen, über militärische Kooperation. Auch innenpolitisch hat die Reise Wirkung entfaltet: Merz inszeniert sich als außenpolitischer Kanzler mit sicherheitspolitischem Kompass – in deutlichem Kontrast zur oft als zaudernd empfundenen Linie von Olaf Scholz. Während aber einige Medien von einem „souveränen Start“ sprechen, kritisieren Stimmen aus der Ampel-Opposition den engen Schulterschluss mit Trump als riskant. Besonders in der FDP und bei den Grünen wird die Sorge laut, dass deutsche Außenpolitik unter Merz zu stark auf Washington ausgerichtet sein könnte – ohne eigene strategische Handschrift.

    Die Inszenierung des Kanzlers als pragmatischer Realist mit klarer gesamteuropäischer und transatlantischer Orientierung dürfte ihm kurzfristig Zustimmung sichern – birgt aber auch Risiken. Denn je stärker sich Berlin an eine US-getriebene Friedensagenda bindet, desto größer wird der Spagat zur sicherheitspolitischen Realität vor Ort. Insbesondere die Bereitschaft der europäischen Führungsrunde, sich gemeinsam mit Trump auf ein Waffenstillstandsangebot festzulegen – inklusive expliziter Offenheit für Verhandlungen mit Russland – markiert eine neue Phase der westlichen Ukrainepolitik: militärische Unterstützung bleibt bestehen, aber wird zunehmend eingebettet in ein strategisches Rahmenwerk der diplomatischen Einhegung der Kampfhandlungen.

    Ob Friedrich Merz’ Auftritt der Beginn einer neuen außenpolitischen Linie war – oder bloß ein symbolisches Intermezzo – wird sich an den kommenden Entscheidungen messen lassen. Für Berlin wie für Europa steht viel auf dem Spiel.

    #Europe #Allemagne #guerre #politique

  • Live-Ticker zum Bundesparteitag 2025 der Linkspartei
    https://www.unsere-zeit.de/live-ticker-zum-bundesparteitag-2025-der-linkspartei

    Le jourmal du parti commumiste allemand (DKP) Unsere Zeit (UZ)a suivi de près le congrès du parti de gauche Die Linke .

    Les délégués des structures de base du parti se sont montrés plus à gauche que les fonctionnaires du parti et ses élus dans les parlements régionaux.

    Le mouvement ouvrier n’a toujours pas de grande importance pour le parti et prèsque la moitié des délégués se positionne du côté des génocidaires sionistes en Palestine. À peine la moitié des délégués se sont prononcés contre les préparations de guerre et les élus parlementaires qui ont voté pour les crédits de guerre n’iont pas été sanctionné.

    Le parti pas tellement de gauche continue à s’éloigmer des idées de Liebknecht et Luxemburg et ne fait toujours pas une grande histoire de l"écologisme essentiel qui constitue la base incontournable de la défense des conditions de vie de la majorité pauvre de l’humanité. La social-démocratisation de l’ex parti socialiste continue.

    10.5.2025 18:39 Wie war es?

    Dieser Parteitag hat einiges gesehen. Eine Generaldebatte, die – auch dank Losglück – geprägt war von lauten Stimmen für den Frieden und gegen die Aufrüstung und die Vorbereitung eines neuen Ostlandritts. Die Delegierten mussten sich fragen lassen, wie viel Prozent des Jugendverbands sie denn geben wollen für die Schlachtfelder der Kriege der Herrschenden. Das führte zu Empörung, doch bei den Delegierten, die eine Aufrüstung gegen Russland befürworten, nicht zu einem Umdenken.

    Das zeigte sich auch in der zeitlich begrenzten Aussprache zum Thema Krieg und Frieden. Hier waren die Stimmen der Vernunft deutlich in der Unterzahl – bei der Abstimmung über den Kompromissantrag zur Friedensarbeit der Linkspartei sah das dann erfreulicherweise anders aus. „Die Linke“ will sich engagieren gegen die Zeitenwende, gegen die Hochrüstung für den Krieg. Sie will an der Seite der Friedensbewegung stehen. Der Praxistest dafür steht aus. Das bisherige öffentliche Auftreten, insbesondere des Parteivorsitzenden Jan van Aken, zeigte in den vergangenen Monaten eine andere Richtung auf. Mit knapper Mehrheit konnte sich der Parteitag außerdem nicht dazu durchringen, die Minister und Senatoren aus Bremen und Mecklenburg-Vorpommern, die den Kriegskrediten zugestimmt hatten, zum Rücktritt aufzufordern. Die Friedensfrage balanciert in der „Linken“ weiter auf einem schmalen Grat – aber immerhin, sie balanciert noch.

    Viel haben wir in diesen zwei Tagen in Chemnitz gehört: Dass „Die Linke“ wieder da sei, von der Klasse haben wir gehört, auch vom Klassenkampf und von „wir hier unten gegen die da oben“. Nichts oder nur wenig haben wir gehört vom Kampf in und um die Gewerkschaften, von Streiks, vom Kampf für Entlastung in den Krankenhäusern, vom Kampf gegen den Abbau demokratischer Rechte in diesem Land.

    Lautstark war auf diesem Chemnitzer Parteitag die Solidarität mit Palästina vertreten, nachdem der Parteivorstand noch am Vorabend einen proisraelischen Antrag verabschiedet hatte, um die eigenen Mitglieder zur Räson zu rufen. Am Ende haben sich die Delegierten mit knapper Mehrheit gegen Parteivorstand und Parteitagsregie durchgesetzt. Die erzwungene Abstimmung des Antrags, der die „Jerusalemer Erklärung“ für die Linkspartei setzt, und die folgende Annahme des Antrags gegen den ausdrücklichen Willen des Parteivorsitzenden sind Siege für die Linken in „Der Linken. Zweifellos eine Momentaufnahme – aber eine wichtige.

    In den nächsten Monaten wird sich zeigen, wie die Partei mit ihren eigenen Beschlüssen umgeht – und mit den vielen neuen Mitgliedern, die sie gewonnen hat.

    Wir verabschieden uns, ausführliche Analysen und Stimmen gibt es in den nächsten Ausgaben von Unsere Zeit.

    Vielen Dank fürs Mitlesen und -fiebern, auch für die tollen Gespräche, die wir mit vielen Delegierten und Gästen führen konnten. Danke an alle, die uns am Pressetisch besucht haben und die uns in E-Mails oder auf Social Media geschrieben haben.

    Damit endet unser Live-Ticker aus Chemnitz. Bis bald!
    10.05.2025 15:51Raus aus der Halle!
    Internationale Schluss - Bald geht’s los - -
    Zum Schluss singen alle die Internationale. Alle. Alle! Na gut, fast alle. (Foto: UZ)

    Der Parteitag endet mit einem Sieg über Parteitagsregie und Parteivorstand. Eine halbe Stunde nach der Zeit, die Delegierten und auch wir werden aus der Halle geworfen. Wir machen deswegen Schluss mit der Berichterstattung aus der Messehalle Chemnitz und fangen draußen noch die Stimmen von ein paar Delegierten ein. Denn dort läuft unter dem Motto „über:morgen“ noch eine kleine Festivität der Rosa-Luxemburg-Stiftung.

    Im Laufe des Nachmittags werden wir euch mit ersten Analysen zum Chemnitzer Parteitag der Linkspartei versorgen.

    Wer nach diesen zwei Tagen mehr von uns, über die Linkspartei, Deutschland und die Welt lesen möchte, kann die UZ sechs Wochen kostenfrei Probelesen. Das Abo endet automatisch. Aber das werdet ihr nicht wollen. Bis später.
    10.05.2025 15:41Großer Erfolg für Palästina-Soli
    Abstimmung Palaestina - Bald geht’s los - -
    Knapp aber eindeutig: Die Abstimmung zur Jerusalemer Erklärung. (Foto: UZ)

    Der Antrag „Antisemitismus, Repression und Zensur bekämpfen - Jerusalemer Erklärung umsetzen, tragfähiges Fundament schaffen!“ wird behandelt.

    Während dieser Antrag in der Schublade lag, hätte man eine Beschlussfassung zu dieser Frage gut gebrauchen können, sagt der Antragssteller in der Einbringung. Er hat den Eindruck, dass „Pressestimmen einen viel größeren Einfluss haben, als ein tragfähiges Fundament“. Vermutlich bezieht er sich auf den Beschluss zur sogenannten „Antisemitismusresolution“ im Bundestag. Die Linke hatte sich enthalten.

    Jan van Aken möchte diesen Antrag ablehnen. Man habe sich in Halle „dagegen entschieden“ eine der Antisemitismus-Definitionen aufzunehmen. „Ich bin dagegen, dass wir mittels eines Parteitagsbeschlusses eine wissenschaftliche Debatte“ beenden. Man könne sich nicht hinter eine Antisemitismus-Definition stellen. Es gebe auch Parteimitglieder, die sich für die IHRA-Definition einsetzen. Da hat die Cheffriedenstaube ein schlechtes Gedächtnis. In Halle hatte er dafür plädiert, in Ruhe im Parteivorstand zur Frage der Antisemitismusdefinition zu diskutieren. Das ist nicht passiert, so auch die Kritik der Antragsteller, die ihre Konsequenz daraus zogen und den Antrag noch einmal stellten.

    Gegen Aken redetet die EU-Abgeordnete Özlem Demirel. Die Antisemitismusdefinition sei „keine akademische Frage, sondern eine konkrete Frage für tausende Menschen“ in der Palästina-Solidarität. Mit der IHRA-Definition werde Solidarität als antisemitisch diffamiert. „Wir sind Antifaschisten auf der Seite des jüdischen Lebens, aber wir sind auch auf der Seite des Lebens in Palästina.“

    Und dann das, was in Augsburg keiner für möglich gehalten hätte: Der Parteitag nimmt den Antrag mit knapper Mehrheit an und macht damit auch der Bundestagsfraktion eine klare Ansage: „Die Linke stellt sich auch gegen die im Bundestag verabschiedeten Resolutionen ,Nie wieder ist jetzt - Jüdisches Leben in Deutschland schützen, bewahren und stärken‘ und ,Antisemitismus und Israelfeindlichkeit an Schulen und Hochschulen‘. Diese Resolutionen zeigen eindrücklich, dass sie nicht dem Schutz jüdischen Lebens dienen. Anders als die Überschriften versprechen, eröffnen diese Resolutionen den Weg zu einem autoritären staatlichen Vorgehen.“

    Hartnäckig sein und standhaft bleiben zahlt sich aus. Glückwunsch!
    10.05.2025 15:22Und doch noch Palästina

    Und dann kam er doch noch der Dringlichkeitskompromiss zu Palästina. Für die Antragsteller weist eine Delegierte bei der Einbringung darauf hin, dass die angekündigte Einnahme und Besetzung des Gaza-Streifens durch Israel eine neue Eskalation des Krieges darstellt. Zwei Millionen Menschen seien durch Aushungern und Bombardierung bedroht. Die Waffen müssten endlich schweigen, so die Delegierte und: „Die israelische Regierung und ihre Handlanger müssen zur Rechenschaft gezogen werden!“ „Die Linke“ habe stark an Glaubwürdigkeit verloren. Ihr Auftreten werde dem Genozid in Gaza nicht gerecht. Eine Gegenrede traut sich, anders als noch in Augsburg und Halle, keiner mehr.

    Die Fürrede kommt dann doch noch von der Cheffriedenstaube, groß inhaltlich wird er aber nicht. Er findet den Antrag gut, auf der Basis des Beschlusses von Halle werde auf die aktuelle Entwicklung reagiert.

    Mit sehr wenigen Gegenstimmen wird der Antrag angenommen.

    Und auch in diesem Antrag vermeidet es die Linkspartei, den Völkermord an den Palästinenserinnen und Palästinenser auch als solchen zu benennen. Stattdessen heißt es: „Die Linke verurteilt diese Kriegsverbrechen scharf und fordert die sofortige ausreichende humanitäre Versorgung der Zivilbevölkerung im Gazastreifen, den Wiederaufbau der Zivileinrichtungen und Infrastruktur, insbesondere Wohnhäuser, Krankenhäuser, Schulen, Universitäten und religiösen Stätten. Wir fordern die Aufklärung der Kriegsverbrechen aller Seiten und internationalen Player.“

    Der Antrag hält weiter fest, „von den Grünen bis zur AfD stellen sich die Parteien hinter eine israelische Regierung, der selbsternannte Faschisten angehören, die einen Krieg führt, der von renommierten Wissenschaftlern wie beispielsweise Amos Goldberg, Lee Mordechai, Daniel Blatman und internationalen NGOs wie Human Rights Watch und Amnesty International als Genozid eingestuft wird und die sich für diese Völkerrechtsbrüche vor dem Internationalen Gerichtshof wegen des Tatvorwurf des Völkermordes verantworten muss. Während Kanzler Merz „Mittel und Wege“ sucht, damit Benjamin Netanjahu Deutschland besuchen kann und Bundespräsident Steinmeier sich mit dem mit internationalem Haftbefehl Gesuchten in Israel treffen will, fordert Die Linke die konsequente Umsetzung des Völkerrechts und stellt sich gegen den einseitig verzerrten Gaza-Diskurs in Deutschland. Der Haftbefehl des IStGH gegen den israelischen Regierungschef muss vollstreckt werden. Die Anklagen umfassen schwerste Kriegsverbrechen wie das Aushungern als Mittel der Kriegsführung und vorsätzliche Anstiftung zu einem Angriff auf die Zivilbevölkerung sowie Verbrechen gegen die Menschlichkeit durch Mord, Verfolgung und weitere unmenschliche Handlungen.“

    Diese Passage muss nach dem Parteivorstandsbeschluss vom Donnerstag als Erfolg für die Linken in der Linkspartei gewertet werden, soll sich die Partei von nun an doch gegen „gegen den verzerrten Gaza-Diskurs in Deutschland“ stellen. Am Donnerstag hatte der Parteivorstand noch vor dem rechten Israel-Mob gekuscht.

    Den kompletten Dringlichkeitsantrag könnt ihr hier nachlesen.
    10.05.2025 15:09Es geht weiter

    Es wurde ein Dringlichkeitsantrag zu Gaza beschlossen, über den wir euch gleich noch genauer informieren. Hier herrscht gerade Verwirrung: Eigentlich ist die Antragszeit abgelaufen. Aber Özlem Demirel hat beantragt, einen Antrag zur Repression gegen die Palästina-Solidarität und zur „Jerusalemer Erklärung“ doch noch zu behandeln. Die Abstimmung über den Geschäftsordnungsantrag war sehr eng. Mit 198 zu 183 Stimmen wird beschlossen, den Antrag zu behandeln. Die Debatte geht weiter.
    10.05.2025 14:40Worüber reden?

    Geschäftsordnungsantrag: Ein Delegierter beantragt, die Debatte über Sexarbeit vorzuziehen. Der Geschäftsordnungsantrag wird abgelehnt. Es sollen drei Grußworte folgen.

    Eine Delegierte drängt darauf, die Grußworte erst zu hören, wenn die Palästina-Anträge behandelt sind. Das sei kein Geschäftsordnungsantrag, sagt die Tagesleitung. Also wird das gleiche Anliegen noch einmal formal als Antrag eingebracht.

    „Es ist in unserem Interesse, dass wir sie (diese kontroversen Themen) mal auf einem Parteitag diskutieren“, sagt ein Delegierter in der Fürrede. Es sei feige, das Thema immer und immer wieder zu schieben. Der Geschäftsordnungsantrag wird abgelehnt. Die Delegierten hören erstmal Grußworte, bevor sie über Palästina diskutieren.
    10.05.2025 14:36Keine Konsequenzen!

    Mit 192 zu 219 Stimmen ist der Antrag von Linksjugend und SDS abgelehnt. Es gab 39 Enthaltungen. Der Parteitag fordert die Minister und Senatoren, die den Kriegskrediten zugestimmt haben, nicht zum Rücktritt auf. Im Saal herrscht kurz Stille.
    10.05.2025 14:30Keine Konsequenzen?

    Unter dem Titel „Parteibeschlüsse binden – Mandate verpflichten“ gehen Linksjugend und Studierendenverband unter großem Jubel in den Frontalangriff. In dem Antrag geht es um die Kriegskredite und er gipfelt in der Forderung: „Deswegen fordert der Parteitag die Ministerinnen und Senatorinnen der Partei Die Linke in den Landesregierungen Bremen und Mecklenburg-Vorpommern zum Rücktritt von ihren Ämtern auf.“ Dem Kampf der Partei sei mit der Zustimmung im Bundesrat von „gut bezahlten Politikerinnen“ ins Gesicht geschlagen worden, sagt der Antragsteller. Dadurch, und nicht durch die heute erhobenen Rücktrittsforderungen, sei die Geschlossenheit der Partei zerschlagen worden.

    Parteivorsitzende Ines Schwerdtner geht persönlich in die Gegenrede. Inhaltlich gibt sie dem Antragsteller recht, sagt sie. Auch der Parteivorstand habe sich klar positioniert und sie könne „den Unmut gut verstehen“. Nun habe man aber im Leitantrag ein Verfahren beschlossen, dass solche Abweichungen zukünftig verhindern soll. Deswegen dürfe man heute „kein Exempel statuieren“.

    „Alle wollen regieren, wir wollen verändern“, erinnert die Fürrede an den Wahlslogan der „Linken“ im Bundestagswahlkampf. „Ohne Not“, hätten sich die Landesregierungen in Bremen und Mecklenburg-Vorpommern über die Partei hinweggesetzt. Wer so etwas mache, habe „kein Ministeramt in einer sozialistischen Partei verdient“.

    Die Abstimmung wird richtig eng: Die Stimmen müssen per Open Slides ausgezählt werden.
    10.05.2025 14:22Partei der Arbeitenden?

    „Keine Partei für die, sondern der arbeitenden Klasse“, unter dem Titel fordert die Linksjugend eine Quote für Menschen aus der Arbeiterklasse und somit eine gezielte Förderung in der Partei, die hier in Chemnitz das Wort Klasse oft in den Mund genommen hat.

    Eine Gegenrede gibt es nicht, eine Fürrede aber genauso wenig. Mit vielen Gegenstimmen ist er angenommen. Jetzt ist der Parteivorstand aufgefordert ein entsprechendes Modell zu entwickeln. Wie lang das wohl dauert?
    10.05.2025 14:16Ganz dringend

    Nun werden Dringlichkeitsanträge behandelt. „Die Linke“ solidarisiert sich mit den Beschäftigten bei HKM in Duisburg. Dort sind 3.000 Jobs in der Stahlbranche gefährdet.

    Im Anschluss fordern die Delegierten Gerechtigkeit für den in Oldenburg von Polizisten von hinten erschossenen jungen Afrodeutschen Lorenz A. „Dieses Muster ist nicht neu, das hat System“, sagt der Antragsteller. Lorenz wäre heute 22 Jahre alt geworden – Anlass genug, um ein Signal des Parteitags zu senden. Aber der Parteivorstand wird auch unter Applaus aufgefordert, nach Oldenburg zu fahren und mit den Leuten zu reden.

    Der nächste Dringlichkeitsantrag stammt vom Migrantischen Plenum. Der Titel: „Die Linke leistet Widerstand – gegen Ausgrenzung, Entrechtung und den autoritären Rechtsruck“. Nun gibt es folgendes Problem: Uns hätte sehr interessiert, was genau da gefordert wird. In den Antragsheften, die wir haben, sind die Dringlichkeitsanträge jedoch nicht enthalten. In der Begründung wurde vor allem über reaktionäre und rassistische Vorhaben der neuen Regierung gesprochen. In der Fürrede lag der Schwerpunkt auf Polizeigewalt und AfD-Verbot.

    Ein Dringlichkeitsantrag zu Palästina befindet sich immer noch in der Abstimmung zwischen Antragstellern und Parteivorstand.
    10.05.2025 14:00Gegen Wehrpflicht

    „Die Linke“ ist gegen die Wehrpflicht. Alles andere wäre auch eine irre Überraschung gewesen. Nun hat der Parteitag mit überwältigender Mehrheit den Antrag „Gegen eine Wiedereinführung der Wehrpflicht und anderer Zwangsdienste – für die Selbstbestimmung der Jugend!“ beschlossen. Eine Gegenrede gab es nicht, auch der Parteivorstand rief zur Zustimmung auf.

    Wenig kontrovers auch der Antrag: „Drohende Atomtransporte von Jülich nach Ahaus verhindern!“ Große Zustimmung, keine Gegenrede, wenig Interesse an einer Debatte.

    Dann geht es um den Antrag: „Anerkennung der Jenischen als nationale Minderheit in Deutschland“, laut Antragsteller heute eine der „Hauptbetroffenengruppen von Antiziganismus“. „Die Anerkennung wäre für uns ein großer Schritt hin zur Selbstorganisation“, sagt der Delegierte, der selbst aus einer jenischen Familie stammt. Auch hier gibt es keine Gegenrede, nur eine Fürrede von Petra Pau. Letzteres erwähnen wir nur, weil wir Petra Pau noch gar nicht erwähnt haben.

    Das geht alles verhältnismäßig schnell, aber die Uhr für die entscheidenden Weichenstellungen läuft weiter ab.
    10.05.2025 13:51Je später der Tag, desto kontroverser

    Die Pause ist vorbei und die Antragskommission hat sich etwas ausgedacht: Aus jedem inhaltlichen Block sollte ein Antrag behandelt werden. Alle schafft man sowieso nicht mehr. Man beginnt mit dem eher unverfänglichen Antrag zur Wehrpflicht. Palästina und Nahost kommen erst spät, zusammen mit anderen eher kontrovers diskutierten Themen wie der Aufforderung an die „Ministerinnen und Senatorinnen der Partei Die Linke in den Landesregierungen Bremen und Mecklenburg-Vorpommern“ von ihren Ämtern zurückzutreten. Ob irgendwas davon kurz vor Schluss der Antragsberatung noch vernünftig diskutiert werden kann, darf bezweifelt werden.
    10.05.2025 13:21Komm ich jetzt ins Fernsehen?
    Pellmann - Bald geht’s los - -
    Um auf Phoenix übertragen zu werden, spricht Pellmann vor der Mittagspause. Wir sehen ihn auf der Bühne - und im Fernsehen gleichzeitig. (Foto: UZ)

    Die Mittagspause wurde weiter verschoben. Der Grund: Der Vorsitzende der Bundestagsfraktion Sören Pellmann spricht und soll das noch tun, solange die Live-Übertragung auf „Phoenix“ läuft. Der Parteitag ist nicht glücklich, aber verständnisvoll.

    „Die Fraktion ,Die Linke‘ ist wieder da“, beginnt Pellmann. Man habe viel gemeinsam geschafft. Nun habe man es mit einer „tiefschwarzen und blassrosa Koalition“ zu tun. Der Koalitionsvertrag sei ein „Instrument der sozialen Kälte“. Man wolle die Koalitionäre daran erinnern, wie soziale Politik gemacht wird. „Wer aus Angst vor den Rechten rechte Politik macht, kann nur verlieren“, sagt er. Das kommt gut an.

    Nun habe man die schwierige Phase als Gruppe im Bundestag überwunden. Den „Linken“ im Bundestag wurden in dieser Zeit zahlreiche Rechte genommen. Nach dem Bruch der Ampel hatten Union, SPD und Grüne die Tagesordnungen unter sich aufgeteilt, erfährt man aus dem Bericht der Bundestagsfraktion.

    Die neue Fraktion sei die jüngste und weiblichste Fraktion, die man jemals hatte, freut sich Pellmann. Er macht das Programm, das erwartet wird und noch ein bisschen mehr: Er dankt den Mitarbeitenden, erzählt von den großen Schwierigkeiten, mit denen man vor der Wahl zu kämpfen hatte.

    Dann wird es ein bisschen schwierig. Pellmann sagt, „Die Linke“ im Bundestag habe klar gegen die Aufhebung der Schuldenbremse für Militärausgaben gestimmt. Dann überzieht er: „Wir haben als Linke als einzige gegengehalten und bis zuletzt gekämpft“, so Pellmann. Wer sich erinnert: Auch das BSW (Ja, wir haben im Linkspartei-Ticker „BSW“ gesagt.) hatte gegen die Kriegskredite gestimmt und die „Linke“ aufgefordert, eine Neukonstituierung des Bundestags zu beantragen und dadurch das Zusammenkommen des alten Bundestags möglicherweise zu verhindern. Das war juristisches Neuland – das „Die Linke“ trotz aller kämpferischer Attitüde lieber mied.

    Dann kommt Pellmann zur nächsten kleinen Schwierigkeit: Merz. Der sei im ersten Wahlgang gescheitert. „Mehr als nur ein blaues Auge“, so Pellmann. Das habe die Linksfraktion in eine schwierige Situation gebracht. „Wie demütig CSU und CDU, die uns sonst mit dem Arsch nicht angucken, auf uns zugegangen sind“, das habe es so noch nicht gegeben. Man war sich in der Fraktion einig, dass man es sich nicht leicht damit mache. Aber es war klar: „Keine einzige Stimme für Friedrich Merz“. Hm.

    „Wir sagen doch immer: Auf die Barrikaden“, erinnert Pellmann zum Schluss. Das sei die richtige Orientierung, vor allem müsse man aber „auf einer Seite der Barrikade“ kämpfen. „Alle gemeinsam geschlossen und entschlossen“. Standing Ovations. Abgang. Doch noch Mittagspause.
    10.05.2025 13:14Doch noch Palästina?

    Während weitere Anträge, unter anderem zu Finanzen, verhandelt werden, verlässt eine kleine Abordnung aus Linken in der Linkspartei mit Mitgliedern des Parteivorstands, darunter Rechtsausleger und Internationalismusverantwortlicher Wulf Gallert, den Saal. Vermutlich diskutieren sie einen Kompromissvorschlag zu den beiden Anträgen zu Palästina, die noch nicht behandelt wurden.

    Eine Delegierte informiert uns, dass es wohl noch einen Dringlichkeitsantrag zu den neuen Verbrechen Israels in Gaza geben wird. Ob es dann auch nochmal um die Solidarität innerhalb der eigenen Partei geht, ist abzuwarten. Wahrscheinlich ist es nicht. Auseinandersetzungen sind auch auf diesem Parteitag nicht gewünscht. Und wo doch nach den tollen Wahlerfolgen die Presse wieder so zahlreich erschienen ist, watscht man lieber die eigenen PV-Mitglieder ab, als sich schützend zwischen sie und den rechten Mob zu stellen. So oder so wird es nochmal spannend an diesem Nachmittag in Chmnitz.

    Die Zeit bleibt allerdings knapp. Auf eine verkürzte Mittagspause haben sich die Delegierten nicht eingelassen. Um 15 Uhr soll Schluss sein mit der Beratung.
    10.05.2025 12:50„Immer Frühling“
    Cheffriedenstaube mit Tax-the-Rich-Shirt: Jan van Aken (Foto:UZ)
    Cheffriedenstaube mit Tax-the-Rich-Shirt: Jan van Aken (Foto:UZ)

    „Liebe Genossinnen und Genossen, rastet aus für Jan van Aken,“ feuert Kathrin Vogler für das Tagespräsidium die Delegierten an. Die folgen ihr eher mäßig begeistert.

    Aken fängt damit an, dass er lange überlegt habe, wie er anfangen soll – und nimmt dann den selben Auftakt wie bei seiner Bewerbungsrede um den Parteivorsitz in Halle. Er sei Jan van Aken und er findet, es sollte keine Milliardäre geben.
    Im Wahlkampf habe man bei den Haustürbesuchen gemerkt, dass die Einsamkeit grassiert in diesem Land. Und diese Einsamkeit komme von Arbeitslosigkeit, von der Angst um die Wohnung und der Angst, den Kindern am Ende des Monats kein warmes Essen mehr auf den Tisch stellen zu können. „Mit dieser Einsamkeit muss endlich Schluss sein“, ruft Jan van Aken den Delegierten zu. Deren Stimmung kocht immer noch nicht so richtig, von Ausrasten keine Spur.

    Dann nimmt sich Aken die Koalition vor, die wissen schließlich gar nicht, was hier unten los ist. Im Koalitionsvertrag kein Wort von hohen Lebensmittelpreisen oder anderen Alltagssorgen der Menschen. Aken schlussfolgert: „Wir müssen Merz und Klingbeil stoppen!“

    Nach der Debatte gestern ist es ganz nett, dass Aken wenigstens die Profitmacherei von Rheinmetall kritisiert und eine Übergewinnsteuer für Rüstungskonzerne fordert. „Denn keiner darf am Leid verdienen“. Ansonsten sagt er zum Frieden nichts. Ist auch besser so, sonst hätte er vielleicht wie in jedem Radiointerview wieder von der russischen „Schattenflotte“ und den Sanktionen geredet, die er sich wünscht.

    Also lieber was fürs Herz der Linkspartei: Millionär Merz hole sich andere Millionäre ins Kabinett, um Politik für Millionäre zu machen. All das Gerede über zu wenig Geld: nur Ablenkung, um das Geld von unten nach oben zu schaufeln, so Aken. Man dürfe sich nicht spalten lassen, die Grenze verlaufe nicht zwischen Menschen mit und ohne deutschem Pass, nicht zwischen arm und ärmer, nicht zwischen Kuh- oder Hafermilchtrinkern, sondern „die Grenze verläuft immer zwischen oben und unten!“

    Und weiter geht es mit den Kernthemen: Die CDU habe das Nest für die AfD gebaut. „Die Linke“ habe gezeigt, dass man mit dem richtigen Wahlkampf und den richtigen Themen gegen die AfD gewinnen kann. Von der AfD geht es zum Lieblingsthema: Mietendeckel. Der wird kommen, verspricht Aken. „Vielleicht nicht dieses Jahr, vielleicht nicht nächstes Jahr, aber er wird kommen.“ Zudem wolle die Linkspartei den Mietwucher bekämpfen. Schnell noch ein paar Worte zur menschengemachten Klimakrise und dem CO2-Ausstoß der Superreichen und da ist die Zeit schon um.

    Also noch mal was fürs Herz, aber diesmal richtig. Jan van Aken wünscht sich „ein Land, in dem immer Frühling ist … in dem die Hoffnung wächst und nicht die Angst … in dem keiner mehr entscheiden muss zwischen einem warmen Essen und einer warmen Wohnung.“ Und er versichert den Delegierten: „Wir werden den Menschen wieder Hoffnung geben!“
    Und dann ist doch mal Stimmung in der Bude. Das erste Mal in Chemnitz erhebt sich der Parteitag geschlossen und klatscht dem Vorsitzenden zu. Linke Slogans kommen an, auch, weil Aken jedes strittige Thema gemieden hat. Auffällig: Bei Jan van Aken gibt es – anders als bei Ines Schwerdtner und Heidi Reichinnek – weder Klassen noch Kapitalismus in der Rede. Doch solange es „Hoffnung“ gibt, sind die Delegierten zufrieden.
    10.05.2025 12:31Lieber unberaten

    Die Linksjugend und der Studierendenverband wollen durchsetzen, dass die Vorstandsmitglieder der anerkannten Jugend- und Hochschulverbände auf künftigen Parteitagen als Delegierte mit beratender Stimme teilnehmen können. Die Jugendverbände seien schon gut genug vertreten, heißt es in der Gegenrede.

    Die Mehrheit der Delegierten lehnt den Vorstoß der Jugend ab.
    10.05.2025 12:23Mittagspause, Mittagspause! Aber noch nicht jetzt

    Nun ist der Verzug im Zeitplan bei der Tagesleitung angekommen. Und die kommt mit einer „Zumutung“ um die Ecke: Die Mittagspause müsste verkürzt werden. Zuvor sollen aber noch ein paar Satzungsanträge diskutiert werden. Dagegen regt sich Widerspruch: Der Parteitag beschließt, die Mittagspause durchzuziehen. Damit ist der Versuch, den Zeitplan zu retten, gescheitert.

    Was sonst geschehen ist? Der Parteivorsitzende Jan van Aken hat gesprochen und ich beneide die Kollegin nicht, die gerade daran arbeitet, das Gesagte zusammenzufassen. Wir melden uns.
    10.05.2025 12:02Mukke statt Debatte
    Nebenwiderspruch Bild - Bald geht’s los - -
    Nebenwiderspruch - so heißt das Rap-Duo aus Halle, das nun den Parteitag unterhält. (Foto:UZ)

    Und jetzt ist wieder Zeit für Stimmung. Querfeministischer Rap aus Halle an der Saale übernimmt die Bühne, der „Nebenwiderspruch“. Schlecht zu verstehen sind sie, aber man hört was von Maria Magdalena, Kindererziehung und davon, von weißen Cops erschossen zu werden.

    Wer hätte gedacht, dass die Frage nach dem Haupt- und Nebenwiderspruch hier in Chemnitz so eine große Rolle einnimmt. Auch den religiösen Themen hätten wir weniger Platz zugetraut. Erst packt Ramelow nicht nur einen, sondern gleich zwei Päpste aus, und auch beim „Nebenwiderspruch“ geht es im zweiten Lied schon wieder um Maria Magdalena, selbst armen Heidenkindern ein Begriff aus der Bibel. Selbst Judas krieg noch einen Auftritt, denn „Judas und Maria Magdalena werden heute poppen.“

    Das können sie ja gern machen. Die Delegierten hätten wahrscheinlich lieber diskutiert, vor allem über drängende Themen wie Nahost und die Frage, ob sich die Linkspartei endlich von einer rechten Antisemitismusdefinition distanziert. Stattdessen gibt es ein drittes Lied von „Nebenwiderspruch“, eine Hymne auf die FDP.

    Der Zeitplan ist weiterhin schwer in Verzug.
    10.05.2025 11:36Keine Zeit mehr für Nahost?

    Die künftigen Bundesfinanzrevisoren und die, die es werden wollen, stellen sich vor. Der Zeitplan ist längst brutal gerissen. Eigentlich hätte die Wahl um 10.45 Uhr enden sollen. Einige Delegierte sorgen sich, dass insbesondere die Anträge zur Palästina-Solidarität, die durch den israelfreundlichen Beschluss des Parteivorstands vom Donnerstag neue Aktualität gewonnen haben, nicht mehr behandelt werden können. Das würde zu diesem Parteitag passen, auf dem kontroverse politische Diskussion bislang mit Kompromissvorschlägen abmoderiert wurden. Zum Komplex Palästina und Nahost liegt ein solcher Kompromissvorschlag dem Vernehmen nach bislang nicht vor. Ein Hinweis darauf, dass man das Thema vielleicht ganz absagen oder mit möglichst wenig Zeit diskutieren will.
    10.05.2025 11:23Heraus zum 1. Mai

    Die Wahl der Bundesfinanzrevisionskommission verzögert sich, weil die Liste geschlossen wurde, bevor alle Kandidaturen bekanntgegeben worden waren. Das wirft nun auch technische Probleme mit der Abstimmungssoftware auf. Aber gar kein Problem, sagt die Tagesleitung, das komme auf „den besten Parteitagen vor“. So gucken die Delegierten jetzt zusammen einen Werbeclip ihrer Partei. Thema: „Heraus zum 1. Mai“! Der Saal jubelt, die Mobilisierung läuft.
    10.05.2025 11:09Business as usual

    Die Schiedskommission ist gewählt und beweist direkt Selbstbewusstsein. Per Geschäftsordnungsantrag wird der gesamte Parteitag darauf hingewiesen, dass sich die neugewählten Mitglieder an Mikrofon 4 treffen. Wer es nicht gehört hat: MIKROFON 4! Hin da! Es sei denn, du hast dich in der Fragerunde gegen den Ausschluss von Ramsis Kilani ausgesprochen. Dann bist du nicht gewählt und musst nicht mehr zu Mikro 4.

    Nun kommen Bericht und Wahl der Bundesfinanzrevisionskommission.
    10.05.2025 10:58Was ist denn nun mit Ramsis?

    Nun wird die Personaldebatte doch noch interessant: Zwei Delegierte sprechen das Ausschlussverfahren von Ramsis Kilani an und fragen, wie die Kandidierenden dazu stehen. Die Tagesleitung weist schnell darauf hin, dass sich die Kandidaten aus Befangenheitsgründen nicht zu einzelnen Verfahren äußern können. Aber das Thema ist gesetzt – und natürlich ist es auch Kandidaten für die Schiedskommission möglich, die ihrer Meinung nach gültigen Maßstäbe zum Ausschluss von Parteimitgliedern darzustellen.

    Die Kandidieren sprechen über ihre Erfahrungen mit Satzungen und Geschäftsordnungen. Nur ein Kandidat geht auf die konkrete Frage ein. Er kenne nicht alle Hintergründe des Verfahrens gegen Ramsis, empfinde den Ausschluss, so wie bislang darüber berichtet wurde, aber als fragwürdig.
    10.05.2025 10:38Von Krieg und Wassersteuer

    Die Liste zur Einhaltung der Mindestquotierung für die Bundesschiedskommission wurde ohne größere Aufreger gewählt. Nun geht es an die unquotierte Liste.

    Für uns ein wenig Zeit, um noch einmal auf gestern zurückzukommen. In der Debatte über die Friedensfrage sind uns mehrere Beiträge einer Delegierten aus Wiesbaden besonders gruselig vorgekommen. Stichwort: Der böse Russe. Erst später ging uns ein Licht auf: Na klar, Wiesbaden! Das ist doch die Stadt, in der „Die Linke“ mitregiert. Dort haben die Genossinnen und Genossen gemeinsam mit SPD, Grünen und Volt eine Steuer auf Trinkwasser eingeführt und das ohnehin schon überdurchschnittlich teure Wasser noch teurer gemacht. Und plötzlich macht alles Sinn!

    Über den ganzen Vorgang und seine Bedeutung für die Daseinsvorsorge berichten wir in der aktuellen UZ: Sekt oder Selters?
    10.05.2025 10:11Wo seid ihr?

    Die Personaldebatte für die Bundesschiedskommission plätschert vor sich hin, die Kandidatinnen und Kandidaten stellen sich vor. Größere Skandale erwartet hier keiner.

    Wäre eine Gelegenheit für die Delegierten, die uns schon in Halle und Augsburg gern im Pressebereich besucht haben, mal vorbeizukommen. Nicht, dass wir uns nicht auch über die vielen neuen Besucher gefreut haben. Aber wo seid ihr vom Jugendverband, aus Stuttgart Bad Cannstatt und aus Hamburg? Ihr werdet euch den Ausflug nach Chemnitz doch nicht geklemmt haben?
    10.05.2025 09:58Jeder nur einen Ausschluss

    Die Bundesschiedskommission berichtet: „Zwar machen die Parteiausschlussverfahren weiterhin einen Großteil der Verfahren aus, insgesamt ist jedoch auch hier ein Rückgang der Verfahrenszahl zu verzeichnen.“

    Die Zahl der Verfahren mag auf der Bundesebene zurückgehen, das liegt aber laut Berichterstatterin vor allem daran, dass viele ehemalige Genossinnen und Genossen die Partei verlassen und „nicht mehr um ihre Rechte“ gekämpft haben. Ausschlüsse gab es trotzdem, vor allem wegen „konkurrierenden Kandidaturen“. Auch politische Verfahren habe es gegeben. „Aussagen, die gegen die Menschenwürde verstoßen, können wir nicht dulden“, so die Berichterstatterin.

    Nicht erwähnt wird das klar politisch motivierte Verfahren gegen den Palästina-Aktivisten Ramsis Kilani, der im vergangenen Jahr aus der Partei geworfen wurde. Nur vor der Messehalle hat sich eine Handvoll Demonstranten versammelt, um gegen diesen Akt der Anbiederung an die „Staatsräson“ zu protestieren.

    Im UZ-Interview hat Ramsis im vergangenen Jahr ausführlich über die Hintergründe gesprochen. Es kann hier nachgelesen werden: „Ein Angriff auf die gesamte Parteilinke“.

    Nun beginnt die Neuwahl der Schiedskommission.
    10.05.2025 09:43Überraschung

    Es geht doch nicht um Prostitution vs. Sexarbeit sondern um – Überraschung – einen Kompromissantrag zu mehreren Anträgen zu den Rechten querer Menschen in der Linkspartei. Für den Punkt waren im neuen Zeitplan insgesamt 15 Minuten vorgesehen. Für Krieg und Frieden gab es gestern nur 15 Minuten mehr. Die Zeit wird aber nicht gebraucht. Nach einer Fürrede ist der Antrag beschlossen.
    10.05.2025 09:39Alles für eine Rede
    OB Chemnitz - Bald geht’s los - -
    Die Linkspartei hat Peter Sven Schulze dereinst zum Beigeordneten gewählt. Heute ist er Oberbürgermeister und bedankt sich mit einer Parteitagsrede. (Foto: UZ)

    Da muss der Zeitplan halt mal weichen. Der Oberbürgermeister von Chemnitz kann nur Samstag morgens – und auf Sven Schulze (SPD) will der Parteitag nicht verzichten.

    Der freut sich, dass der Bundesparteitag der „Linken“ in Chemnitz stattfindet, die Stadt stehe schließlich immer ein bisschen im Schatten und das seien ja nun eindeutig Parallelen zu den Themen der Linkspartei. Sich um die zu kümmern, die nicht im Scheinwerferlicht stehen.

    Dann folgt Werbung für die Kulturhauptstadt, die dafür da ist, gegen rechts zu sein. Er sagt, was man so sagen muss: ehrlich, bodenständig, gute Zusammenarbeit mit der Linkspartei, die Stichworte sind alle dabei. Und dann kommt Schulze noch mit einer Enthüllung um die Ecke: Die Linkspartei habe ihn mal mit zum Beigeordneten gewählt – „sonst stände ich jetzt nicht hier“.

    Dann wird er nochmal deutlich: „Der Feind steht nicht im linken Lager, der steht woanders.“ Sollte ein flammender Abschluss werden, aber die Delegierten sind noch müde, der Applaus ist verhalten.

    Es folgt der Bericht aus dem Frauenplenum und endlich passiert mal so etwas richtig typisch Linkes: Das Frauenplenum hat sich gespalten, weil sich nicht alle daran teilnehmenden Delegierten unter der Kategorie „Frau“ versammeln wollten. Also wurde eilig ein TINA-Plenum (Trans, Inter, nicht-binär und Agender) einberufen. Auch hier wird berichtet.

    Es folgt eine kurze Antragsdebatte. Wir sind gespannt und erwarten die Anträge, die sich vordergründig mit der Frage Prostitution oder Sexarbeit beschäftigen, in denen es aber darum geht, dass die Linkspartei sich für oder gegen das nordische Modell entscheiden soll.
    10.05.2025 09:36Schwierige Bedingungen

    Ein Bundestagsmandat direkt zu erringen schützt vor Unbill nicht. Der Abgeordnete Pascal Meiser aus Berlin hat die Frühschicht in der Tagesleitung abbekommen und eröffnet den Tag. Er gratuliert den Delegierten, die heute Geburtstag feiern. Dann geht es los.

    Zuerst wird aus dem Migrantischen Plenum berichtet. Die Umstände der Tagung waren schwierig: kein vernünftiger Raum, keine Technik und ein sehr langes vorangehendes Frauenplenum. Auch die Ansetzung des Plenums ganz am Ende des ersten Tages sorgt für Unmut: Wer weder Frau noch Migrant sei, habe drei Stunden früher Feierabend gehabt.

    Aber es gab auch inhaltliche Punkte: „Klare Kante gegen rechts“, fordert der Neuköllner Bundestagsabgeordnete Ferat Kocak. Deshalb wird eine neue Struktur der migrantischen „Linken“ in der Partei aufgebaut. Zudem gibt es einen Dringlichkeitsantrag aus dem Plenum, der sich mit dem Koalitionsvertrag und der Forderung nach einem AfD-Verbot befasst. Er soll später eingebracht werden.

    Am Ende gedenken die beiden Berichterstatter der gestern verstorbenen Holocaust-Überlebenden Margot Friedländer und des kurdischen Rappers Giwar „Xatar“ Hajabi.
    10.05.2025 08:30Guten Morgen!
    Nischel - Bald geht’s los - -
    Wir sind in Karl-Marx-Stadt. Was für ein Symbolbild sollen wir denn sonst posten? (Foto: UZ)

    Um 9 Uhr geht es weiter. Den Anfang machen die Berichte aus dem Frauen/FLINTA*-Plenum und dem Migrantischen Plenum. Das kennen wir schon von den vergangenen Parteitagen und wagen die Prognose, dass sich die Spannung auch bei den Delegierten in Grenzen hält.

    Der gestrige Tag lässt uns hingegen etwas ratlos zurück. Was wir erlebt haben: Verbalradikalismus („Kapitalismus abschaffen“), Bekenntnisse zur „Friedenspartei“ und den im Leitanatrag beschlossenen Vorsatz, „Glaubwürdigkeit und Anti-Establishment“ zu verkörpern. Was wir in den vergangenen Wochen von der „Linken“ erlebt haben: die Zustimmung zu den Kriegskrediten im Bundesrat, die Mithilfe bei der Wahl von Friedrich Merz zum Bundeskanzler und einen Parteivorsitzenden, der jedes Interview mit Sanktionsforderungen gegen Russland überschattet. Und nun?

    Papier ist geduldig und die bisherige Beschlusslage gibt keinen grundsätzlichen Kurswechsel her – der wäre aber bitter nötig, um insbesondere die Vorsitzenden und die Parlamentarier der Partei an die Kandare (ja, so schreibt man das) zu nehmen. Noch seltsamer wird das Ganze dadurch, dass diejenigen, die etwas zur politischen Klärung beitragen könnten, sich auffallend zurückhalten. Kritik von Delegierten gibt es ja durchaus, aber aufgenommen oder gar diskutiert wird sie nicht.

    Bodo Ramelow behauptete nach der Merz-Wahl auf allen Kanälen: „Wir haben Friedrich Merz nicht gewählt. Aber wir haben den Wahlgang ermöglicht, um die Demokratie zu schützen.“ Auf dem Parteitag sprach er als Bundestagsvizepräsident zu den Delegierten, auf einem zuvor gesetzten Redeplatz in der Generaldebatte. Sein Thema: Der Papst, der neue, der alte und wie schön doch alles mit den Päpsten ist. Wer sich so offensiv der Debatte über das eigene Handeln verweigert, verschärft das Zwei-Welten-Problem zwischen Parteitag und politischem Alltagsgeschehen.

    Ob der zweite Tag heute zur Klärung beitragen kann? Wir haben Zweifel, aber bleiben dem Parteitagsmotto treu und organisieren die Hoffnung. Auch hier im Ticker.
    09.05.2025 20:05Bis morgen Genossen!
    Fernsehstudios - Bald geht’s los - -
    In den kleinen Fernsehstudios hinter uns wird noch fleißig Auskunft über die glorreiche Zukunft der Linkspartei gegeben. (Foto: UZ)

    Während ein Teil der Delegierten im Plenum sitzt, diskutieren viele an ihren Tischen noch weiter. Die Debatte um Krieg und Frieden ist auch an ihnen nicht spurlos vorbeigegangen. Auch ein Teil der Journalisten arbeitet noch, hinter uns versucht der MDR, etwas aufzunehmen. Ein Studio weiter macht sich eine Kollegin der Tagesschau bereit für die Kamera, und auch wir wollten euch eigentlich noch ein paar Eindrücke, Überlegungen und Analysen zur Verfügung stellen. Aber die Linkspartei ist heute streng. Um acht muss der Saal geräumt sein, dann wird sauber gemacht.

    Damit wir nicht rausgekehrt werden, sagen wir also Tschüss. Und: Bis morgen! Um 9 Uhr geht es weiter und vielleicht bringt der Tag ja nochmal eine zeitlich begrenzte Aussprache. Zumindest hoffen einige Delegierte drauf, dass es zur Frage Solidarität mit Palästina noch eine geben wird. Wir sind gespannt, melden uns ab und suchen uns einen Ort, um die Debatten von heute zu verarbeiten. Gute Nacht!
    09.05.2025 19:59Friede den Schrankwänden

    Eines vorweg: Der beschlossene Antrag zur Friedensfrage ist weniger furchtbar, als es die Debatte vermuten ließ. Der Kompromissantrag hat den Rechten in der Partei „Die Linke“ einige Zugeständnisse abverlangt – vielleicht erklärt das auch den Run auf die Mikros in der gerade zu Ende gegangenen Debatte. Muss so ein Antrag doch möglichst schnell vereinnahmt werden, wenn man mit seinen Positionen nicht als derjenige gelten möchte, der gegen Beschlüsse verstößt. Obwohl, das scheint den Rechten in der Frage Krieg und Frieden ja egal zu sein, siehe Erfurter Programm. Aber Uminterpretation von Fakten gehört dazu. So wird in der Debatte aus Russland ein angriffswütiges Monster und aus der im Antrag beschlossenen Friedenskonferenz, eine Tagung, auf der endlich mal Tacheles geredet werden soll über die verstaubten Ansichten der Friedensbefürworter in der Partei. Dabei steht im Antrag eindeutig, dass die Konferenz eingebettet sein soll in die Arbeit der Linkspartei gegen die Kriegstüchtigkeit: Die Linkspartei „wird öffentlichkeitswirksam gegen die Zeitenwende aktiv, unter anderem mit einer vom Parteivorstand organisierten Friedenskonferenz.“ Wulf Gallert wird das anders sehen, aber das hat der Parteitag beschlossen.

    Eine entscheidende strategische Orientierung hat es allerdings nicht in den Kompromissbeschuss geschafft: Die Orientierung auf die Gewerkschaften im Friedenskampf. In ihrem Antrag „Opposition gegen Zeitenwende und Kriegstüchtigkeit“ hatten die Kreisverbände Schwabach-Roth, Erlangen/Erlangen-Höchstadt, Nürnberg Stadt & Land und weitere die Aufgabe formuliert: „Mit den Gewerkschaften gezielt gegen die Militarisierung der Wirtschaft zusammenzuarbeiten und Proteste gegen die Umstellung ziviler Produktion auf Rüstung zu unterstützen.“ Änderungsanträge daran forderten explizit, dies auch gegen die Gewerkschaftsführung durchzusetzen, wenn nötig. Darauf verzichtet die Linkspartei nun. Immerhin will man sich wenigstens „aktiv an regionalen und überregionalen Aktionen der Friedensbewegung gegen die Hochrüstung“ beteiligen. Wulf Gallert kann dann gern zu Hause bleiben und mit seiner Schrankwand über den Russen reden. Die hört vielleicht zu.
    09.05.2025 19:22Hoffnung organisieren

    Knappe halbe Stunde, das war es mit der Debatte um den Frieden. Der Kompromissantrag wurde mit großer Mehrheit angenommen, die Debatte hinterlässt mehr als einen schalen Geschmack. Sind die Befürworter der NATO-Politik tatsächlich auf dem Vormarsch oder rennen sie nur schneller ans Mikro, um ihre wirren Gedanken über Russland, China und den Globalen Süden, der Dank des Konflikt zwischen Indien und Pakistan jetzt auch ein schlimmer Finger sein soll, in die Welt zu schreien? Wir wissen es nicht und hoffen auf letzteres.

    Für uns ist der erste Tag des Chemnitzer Parteitags der Linkspartei zu Ende. Zumindest was den Teil in der Halle angeht. Hier tagen jetzt noch nacheinander das Frauen/FLINTA*-Plenum und das Migrantische Plenum. Wir schauen uns noch den Kompromissantrag an und versuchen uns an einer Einschätzung.

    Draußen findet ein kleines Fest der Rosa-Luxemburg-Stiftung statt. Ob es Potential hat, unser Trauma aus der Friedensdebatte zu bekämpfen? Wir glauben es fast nicht. Aber vielleicht gibt es ja ein Getränk. Oder zwei.
    09.05.2025 18:56Nicht länger über Frieden reden

    Eigentlich sollte die Debatte nach dem starken Auftritt einer jungen Delegierten, die sich klar für Frieden und Abrüstung aussprach, enden. Doch der Diskussionsbedarf ist groß. Stimmen gegen die Militarisierung waren unterrepräsentiert. Deshalb beantragt eine Delegierte die Verlängerung der Redezeit. Unterstützung erfährt sie von Ellen Brombacher von der Kommunistischen Plattform. Man sollte sich mehr Zeit nehmen für dieses wichtige Thema.
    Der Parteitag sieht das anders. Die Debatte wird beendet, der Antrag abgestimmt und angenommen.

    Den beschlossenen „Kompromissantrag“ findet ihr hier im Wortlaut:
    09.05.2025 18:55EINE Stimme der Vernunft

    Gegenwind gibt es von Inge Höger. Es werde ein Stellvertreterkrieg auf Kosten der Ukraine und auf dem Boden der Ukraine ausgetragen. Und wenn es heißt, dass es für Butter und Kanonen nicht reicht, müsse „Die Linke“ klar sagen: „Wir wollen Butter statt Kanonen!“. Man sei gegen die Aufrüstung, setze sich für Frieden und Völkerverständigung ein und müsse den Kriegstreibern in den Arm fallen.

    Nach Höger geht es im NATO-Sprech weiter. Man sei von „revolutionären Taten“ weit entfernt, weil man nicht sage, was ist, sagt ein Delegierter. Man habe ein „Russland, das immer aggressiver und immer offener Kriege führt“. China rüste auf und bedrohe Taiwan. Man brauche leider „ein Potential, das dafür sorgt, das wir nicht angegriffen werden.“

    Als ob das alles nicht schon schlimm genug wäre, tritt Wulf Gallert ans Mikrofon. Er macht deutlich: Der Kompromissantrag sei erfolgreich mit allen Antragsstellern verhandelt worden. Da stünden auch Sätze drin, die nicht vom ganzen Parteitag geteilt werden ….

    Während Gallert redet, kommt eine Delegierte an unserem Tisch vorbei: „Seid gnädig“, sagt sie. Na gut, wir brechen die Berichterstattung über Gallert-Beitrag an dieser Stelle ab.
    09.05.2025 18:48Und der Nischel weint

    In der Aussprache zu Krieg und Frieden schmeißt sich als erstes wieder die Delegierte Brigitte Forßbohm aus Wiesbaden in die Arena. Als würde sie von NATO und Rheinmetall bezahlt, haut sie einen Gassenhauer der antirussischen Propaganda nach dem anderen raus. Kostprobe gefällig? „Der schlimmste Krieg seit dem Zweiten Weltkrieg“, „brutaler Eroberungskrieg Russlands“, hybride Kriegsführung Russlands“ – alles ist dabei! Forßbohm plappert nach, was sie von der Tagesschau gehört hat und beschuldigt die Delegierten, die Mär von dem Angriff Russlands auf NATO-Territorium als „Narrativ abzutun“, um von der Schuld Russlands abzulenken. „Hört ihr etwa kein Radio?“, ruft sie den Delegierten zu und behauptet, die an Russland „angrenzenden baltischen Staaten sind doch hoch gefährdet.“

    Und die Delegierten? Einige klatschen. Viel zu viele.

    „Ob es uns gefällt oder nicht, die Welt verändert sich ziemlich rasch“, sagt Christoph Spehr aus Bremen. Die Regierungsmitglieder seines Landesverbandes hatten den Kriegskrediten im Bundesrat zugestimmt. Es werde eine „langanhaltende, asymmetrische Konfliktlinie“ zwischen der ökonomisch überlegenen EU und Russland geben. Da könne man nicht so weiter machen wie früher. Dem „westlichen Imperialismus“ in den Arm zu fallen, funktioniere nicht mehr, weil es keine „Guten“ auf der Welt mehr gebe. Wer sagt, dass der globale Süden sich emanzipiere habe eine „romantische Sicht“. Nun müsse man eine Diskussion über „Verteidigungsfähigkeit“ führen, alles andere sei Nostalgie

    Wir warten auf vernünftige Stimmen zum Frieden. Diese Debatte hätte sie bitter nötig.
    09.05.2025 18:31Alle einig?

    Auch hier herrscht der Kompromiss. Es gibt nun doch einen gemeinsamen Antrag der verschiedenen Antragsteller und dem Parteivorstand zur Friedensfrage.

    Nach der Einbringung folgt eine zeitlich begrenzte Aussprache zum Thema.
    „Nicht mit uns“, ruft Özlem Demirel zur Frage der Kriegskredite. Dabei schont sie die „Linken“-Politiker, die im Bundesrat nicht gegen das Kriegspaket gestimmt haben. Sie seien unter Druck gesetzt worden. Doch es habe der Linkspartei und ihrer Glaubwürdigkeit geschadet.

    Während sie spricht, steht Christoph Spehr aus Bremen schon an der Schlange vor dem Mikrofon an. Da darf man gespannt sein.
    09.05.2025 18:20Schlechte Nachrichten

    In wenigen Minuten geht es weiter mit einer kurzen Beratung weiterer Anträge. Die Tagesleitung hat gerade verkündet, um welche es sich handelt. Es sind die um die Frage Krieg und Frieden, die hier schnell verhandelt werden sollen.
    Zu erwarten sind dabei Auftritte wie von Rechtsausleger Wulf Gallert, der schon eben das Erfurter Parteiprogramm abgewatscht hat. Ein „kollektives Sicherheitssystem“ mit Russland könne es angesichts des Kriegs in der Ukraine nicht mehr geben. Er wird sicherlich in der Debatte für den Parteivorstand die NATO-Position vertreten.

    Zu allem Übel gibt es – auf ausdrücklichen Wunsch der Veranstalter – vor 20 Uhr keinen Alkohol zu kaufen. Wir bleiben tapfer.
    09.05.2025 17:49Leitantrag angenommen
    Abstimmung Leitantrag - Bald geht’s los - -
    Kurzer Prozess: Der Leitantrag ist angenommen. (Foto: UZ)

    Das ging ja fix. Mit sehr, sehr wenigen Gegenstimmen und ebenfalls wenigen Enthaltungen ist der Leitantrag angenommen. Die Tagesleitung freut sich sehr. Man ist früher im Zeitplan, kann heute sogar noch über inhaltliche (so richtig politische!) Anträge beraten. Ist ja ein Ding!
    09.05.2025 17:40150.000 – oder nicht?

    Der Studierendenverband will aus dem Leitantrag das Ziel streichen lassen, in vier Jahren 150.000 Parteimitglieder zu haben. „Ist das wirklich das Maß, bei dem wir denken: Wir sind politisch gescheitert, wenn wir nicht 150.000 Mitglieder sind?“, fragt einer der Antragsteller. Man sollte die Mitglieder zu Opposition und politischer Tätigkeit befähigen, das sei die bessere Zielsetzung, findet er. Eine Delegierte unterstützt den Antrag: „Wir sind eine Partei und kein Unternehmen.“ Es komme darauf an, klassenbewusste, mündige Menschen zu schaffen.

    Was diskutieren die da, fragt ihr euch? Wir haben es angekündigt: Der Leitantrag gibt nicht so furchtbar viel her und ein Großteil der politischen Auseinandersetzungen wurde im Vorfeld aus der Antragsdebatte genommen.

    Der Parteitag stimmt jedenfalls zu: die 150.000 wird gestrichen.
    09.05.2025 17:27Gegen das Programm

    Die Bundesarbeitsgemeinschaft Frieden und internationale Politik will mit der Bedrohungslüge aufräumen und ein friedliches Zusammenleben mit Russland:

    „Wir lehnen das Denken und Handeln in Abschreckungs-, Bedrohungs- und Kriegführungskategorien ab und treten für radikale Abrüstung, Entspannungspolitik und Völkerverständigung ein. Wir fordern die Auflösung der NATO und ihre Ersetzung durch ein kollektives Sicherheitssystem unter Beteiligung Russlands, das Abrüstung als ein zentrales Ziel hat.“

    Wulf Gallert vom Parteivorstand spricht dagegen. Die konkrete politische Situation werde „durch den Ukraine-Krieg“ bestimmt. Da könne man kein Kollektives Sicherheitssystem mit Russland wollen, auch wenn es so im Parteiprogramm stehe.

    Die Delegierten folgen Gallert: Der Antrag ist abgelehnt.
    09.05.2025 17:21Jetzt auch noch wir

    Es geht nebenbei auch um uns. Weil sie sich nicht davon distanziert hätten, dass es einen Haupt- und mehrere Nebenwidersprüche gibt, und sich in Folge Homosexuelle und Frauen woanders organisiert hätten, „sitzen die Kommunisten immer noch am Rand der Gesellschaft“, argumentiert ein Delegierter. Der hat ja keine Ahnung, es ist viel schlimmer gekommen: Wir sitzen am Rande des Linkspartei-Parteitags – und hören staunend zu.

    Und ja, wir finden immer noch, dass der Hauptwiderspruch der zwischen gesellschaftlicher Schaffung und privater Aneignung ist. Das heißt nicht, dass alles andere nicht auch scheiße ist. Aber die Scheiße hat halt Ursachen.
    09.05.2025 17:12Enge Kiste

    Nur ein Bruchteil der insgesamt 211 Änderungsanträge wird noch beraten.

    Die Linksjugend versucht dennoch, einige Ausführungen zum Faschismus durchzusetzen. Der Abschnitt, der eingefügt werden soll, lautet:

    „Die politische und wirtschaftliche Vorherrschaft der bürgerlichen Klasse steckt in einer tiefen Krise. Aufgrund ihrer gesellschaftlichen Stellung ist diese Klasse nicht in der Lage, Lösungen für die drängenden Menschheitsfragen unserer Zeit umzusetzen. Stattdessen greifen ihre Vertreter vermehrt zu Spaltung, Hass, Hetze und Gewalt, um ihre Macht und die Ausbeutung autoritär abzusichern. Der Faschismus ist die extremste Form dieses Vorgehens: historisch zeigte er sich als terroristische Herrschaft gegen die Ausgebeuteten nach innen und kriegerische Politik nach außen.“

    Die Gegenrede des Parteivorstands hebt auf Höcke und Co. ab, die nicht mit den Konservativen zu vergleichen sein. Anders kann man auch nicht argumentieren, wenn die AfD weiterhin der alleinige Hauptfeind bleiben soll.

    Die Abstimmung sieht von unserem Platz sehr, sehr eng aus. Das Präsidium erklärt jedoch: Der Antrag ist abgelehnt, wenn auch knapp.
    09.05.2025 16:56Start der Antragsdebatte

    Zur Einführung in die Debatte um die Änderungsanträge zum Leitantrag stellt Ates Gürpinar, der das Wort für die Tagesleitung hat, das Verfahren vor. Es ist symptomatisch für das Bemühen der Parteiführung und lässt sich in einem Wort zusammenfassen: Kompromiss. Behandelt werden nur Anträge, bei denen die Antragsteller nicht zu einer Formulierung zu bewegen war, die dem Parteivorstand in den Kram passt. Jetzt haben Antragsteller, Für- und Gegenredner je eine Minute Zeit, um sich zu den Anträgen zu äußern.

    Die Karl-Marx-Probeabstimmung ist beendet. 14 Prozent der Delegierten haben daneben getippt und abgestimmt, dass Karl Marx nicht in Trier geboren ist.
    09.05.2025 16:42Generaldebatte beendet

    Die Generaldebatte ist vorbei. War es Losglück oder ein Hinweis auf die Mehrheitsverhältnisse, dass es verhältnismäßig viele Beiträge zur Friedensfrage gab? Natürlich neben den üblichen Seltsamkeiten, die Generaldebatten immer mit sich bringen. Die kommende Beratung über die zahlreichen Änderungsanträge wird vielleicht einen Hinweis geben. Erstmal müssen die 70 Delegierten, die es noch nicht hinbekommen haben, das Abstimmen mit der Parteitagssoftware Open Slides üben. Die Probefrage dreht sich um den Geburtsort von Karl Marx. Ob wir das Ergebnis überhaupt sehen wollen, wissen wir noch nicht so genau.
    09.05.2025 16:36Klare Worte
    Christina Theresa Kunkel - Bald geht’s los - -
    Christina Theresa Kunkel mit einem flammenden Plädoyer gegen den Genozid in Palästina. (Foto: UZ)

    Christina Theresa Kunkel aus Bayern findet klare Worte. Wer sich im Namen der Regierungsverantwortung zum Sondervermögen bekennt, kämpfe nicht für unsere Klasse, sondern gegen sie.

    Mit dem Hinweis, dass eine sozialistische Partei auch immer eine internationalistische Partei sein müsse, leitet sie zu dem Thema über, das den Parteitag hinter den Kulissen bewegt. Sie habe oft damit gehadert, ob sie ihr Parteibuch hinschmeißt, weil diese Partei „es nicht geschissen bekommt“, einen Völkermord auch als einen zu bezeichnen. Doch das ist noch nicht einmal der Gipfel des Eisbergs, wie die Mitglieder der Linkspartei gestern feststellen mussten. Jetzt, so Kunkel, solidarisiert sich die Partei auch noch mit den Tätern. Die Erklärung des Parteivorstandes von gestern sei eine Schande, sagt sie und fragt: „Seit wann solidarisiert sich eine sozialistische Partei mit einem kapitalistischen Staat, (…) mit einem kapitalistischen, genozidalen Apartheidsstaat?“ Wie soll die Linkspartei die „Hoffnung organisieren“, spielt Kunkel auf das Parteitagsmotto an, wenn sie noch nicht einmal das Leid Gazas anerkennen?

    Leider zeigt sich auch in dieser Frage, dass der Parteitag bisher nur bereit ist, für die Selbstfeierei laut zu werden. Doch die, die Kunkel applaudierten, taten das lang.
    09.05.2025 16:20Zwischenmeldung

    Ulrike Eifler vom Parteivorstand, die bis in die eigene Partei hinein mit einer Schmutzkampagne überzogen wird, weil sie sich solidarisch mit Palästina zeigt, kann leider nicht selbst am Parteitag teilnehmen. Dank „etos.media“ kann sie sich trotzdem in einem Interview zu Wort melden. Schaut gerne rein.
    09.05.2025 16:17Immer wieder Frieden

    Einen guten Beitrag hielt Thorben Schulz aus Hamburg, der daran erinnerte, dass der Faschismus nicht zur Erringung einer bürgerlich-parlamentarischen Demokratie besiegt wurde. Ziel müssten Verhältnisse sein, die den Faschismus unmöglich machen. Die Entmilitarisierung Deutschlands seien „wir uns selbst und unseren Vorkämpfern schuldig“. Und wenn ein Delegierter der Linkspartei Thälmann zitiert, wie er Goethe zitiert, geht UZ-Redakteuren das Herz auf.

    Die Mehrheitsverhältnisse sind schwer zu bestimmen. Es gibt gleichzeitig Applaus, Zwischenrufe und umherlaufendes Desinteresse. Auch die Delegierten, die mit uns sprechen, wissen nicht recht, was vom Rest des Tages zu erwarten ist. Mal klatscht eine Seite des Saals, mal die andere. Um zu sehen, wie das hier ausgeht, werden wir die Antragsdebatte abwarten müssen.
    09.05.2025 16:05Kopfschütteln in Chemnitz

    Mehrere Delegierte haben deutliche Worte zum Krieg gefunden, auch zur ethnischen Säuberung im Gaza-Streifen. Dann tritt Christoph Speer aus Bremen ans Pult, der sich beim letzten Parteitag noch als Freund Israels geoutet und die Besetzung Palästinas als „Narrativ“ bezeichnet hatte. Diesmal hat er ein anderes Thema. Es sei richtig gewesen, dass die Bundestagsfraktion den Weg für Merz frei gemacht habe. Sonst hätte man der AfD eine Bühne geboten. Die Begeisterung im Saal hält sich in Grenzen.

    Man habe es nicht geschafft, der Partei klarzumachen, dass der „Antimilitarismus eine entscheidende Klassenfrage ist“, sagt hingegen Sebastian Stark aus Baden-Württemberg mit Blick auf die Zustimmung der Linkspartei zu den Kriegskrediten im Bundesrat. Es müsse doch klar gesagt werden: „Wir hier unten sterben nicht für eure Kriege!“ – Szeneapplaus. Er fragt die Delegierten, wie viele Mitglieder des Jugendverbandes die Partei zur Verfügung stellen möchte, um sie von Friedrich Merz im Krieg verheizen zu lassen.

    Brigitte Forßbohm aus Hessen antwortet, dass wohl niemand im Saal junge Menschen für den Krieg opfern wolle. Die Situation in Europa und der Welt stelle „uns aber vor neue Herausforderungen“. Dafür brauche es einen „lösungsorientierten Diskurs“ innerhalb der Partei. Stattdessen gebe es in der Partei aber ein „notorisches Festhalten an Glaubenssätzen“. Anträge, die sich „ohne wenn und aber“ gegen Kriegstüchtigkeit wenden, seien vielleicht gut gemeint, aber kritisch zu hinterfragende Glaubenssätze. Es werde „suggestiv“ eine Militarisierung der Gesellschaft behauptet und der „russische Überfall“ auf die Ukraine ausgeblendet. Es sei irreführend auf die Lehren aus zwei Weltkriegen zu verweisen. Das seien doch Angriffskriege gewesen. So was plane man in Deutschland heute nicht mehr. Es gibt Buh-Rufe und kaum Applaus. Beim Versuch einer Luxemburg-Liebknecht-Auslegung geht ihr die Redezeit aus. Zum Glück!
    09.05.2025 15:37Zweimal gut, einmal seltsam
    Naisan Raji - Bald geht’s los - -
    War es nötig, Merz drei Tage früher zum Kanzler zu machen? Naisan Raji stellt spannende Fragen. (Foto: UZ)

    Die Generaldebatte läuft. Mal wird die Überwindung der Krise der Partei beschworen, mal erzählt, wie gut „Die Linke“ in Hannover abgeschnitten hat. Wie es üblich ist, wird erzählt, was gerade wichtig erscheint.

    Lukas Hof vom Studierendenverband SDS durchbricht die Allgemeinheit. „Die Zeichen stehen auf Krieg“, beginnt er. Die Regierung sei „für die Durchsetzung ihrer Weltmachtansprüche bereit gegen Russland, vielleicht auch gegen China in den Krieg zu ziehen.“ Es sei die Aufgabe der „Linken“ darüber aufzuklären, dass ein Krieg vorbereitet werde. Dabei soll ausgerechnet Russland unser Feind sein? „80 Jahre nach der Befreiung?“, fragt Hof. Ein Teil der Delegierten klatscht. Nie wieder Krieg und nie wieder Faschismus gehören zusammen, macht er klar. Das gelte auch an den Hochschulen. Antifaschistische Hochschulpolitik bedeute, gegen „jede Instrumentalisierung der Wissenschaft für Krieg“ einzutreten.

    Naisan Raji vom Parteivorstand spricht anschließend über die Zustand der bürgerlichen Demokratie weltweit. Dass die in einer Krise ist, sehe man auch daran, dass Merz im ersten Wahlgang durchgefallen ist. Merz stehe auch dafür, dass im 80. Jahr der Befreiung vom Faschismus wieder gen Russland geschossen werden soll. Und sie fragt, ob es denn wirklich nötig war, Merz drei Tage früher als unbedingt nötig zur Kanzlerschaft verholfen zu haben. Sie geht auf die „verwirrten“ Ministerinnen und Minister in den Landesregierungen ein, die den neuen Kriegskrediten zugestimmt haben.

    Zum Ende spricht Raji kurz über ihre Kuba-Reise, die vor nicht 24 Stunden endete. Dort sei sie gefragt worden sei, ob „Die Linke“ gegen die Aufrüstung in Europa ist. „Wie wir agieren in Deutschland wird international wahrgenommen“. Für den globalen Süden sei es extrem wichtig, dass es in den imperialistischen Kernländern eine echte Opposition gibt.

    Auf Raji folgt Bundestagsvizepräsident Bodo Ramelow. Er sieht „Die Linke“ als „gewichtige Kraft“. Dann spricht er über den Papst. Franziskus sei zwar kein Feminist gewesen, habe den Satz geprägt, dass diese Wirtschaft tötet. Wer sich daran gewöhne, nehme den Menschen die Hoffnung. Dann freut er sich noch über den neuen Papst Leo XIV., der sei ein Ami außerhalb des Trump-Lagers. Er selbst sei jedoch kein Katholik und werde auch keiner. Wir gucken uns an. Was sind wir hier hörend?
    09.05.2025 15:16Nächstes Thema

    Die Parteivorsitzende Ines Schwerdtner tritt ans Pult. Den Kapitalismus zu überwinden, sei „keine Phrase“, sondern der „Glutkern unserer Politik, liebe Genossinnen und Genossen.“ Im Wahlkampf habe man „viel gewonnen“. Man stehe für Internationalismus und Solidarität. „Niemals allein!“, ruft sie den Delegierten zu. „Immer gemeinsam!“, erschallt die Antwort. Hat was Traditionelles. Es folgen linke Evergreens, aber auch persönliche Worte.

    Schwerdtner wirbt für „revolutionäre Freundlichkeit“. Man werde sich hart kritisieren, und auch um identitätsstiftende Positionen ringen. Aber man sollte niemals an einzelnen Genossinnen oder Genossen ein „Exempel statuieren“. Interessant zu hören, nach dem der Parteivorstand sich gestern auf Distanz zu palästinasolidarischen PV-Mitgliedern geeinigt hat.

    Auch auf den Völkermord in Gaza geht Schwerdtner ein, ohne ihn so zu nennen. Dort werden Kinder ausgehungert. „Wir sind der Widerstand dagegen“. Man kenne keine „doppelten Standards bei Kriegsverbrechern“. Nächstes Thema.

    „Die CDU ist diese Woche das erste Mal auf uns zugekommen“, das sei für alle schwer gewesen. Das könne man ihr glauben. Man werde jede Verbesserung erstreiten müssen – aber nicht als Selbstzweck, sondern für „unsere Leute“. „Wir sind die soziale Opposition im deutschen Bundestag.“ Die neue Regierung sei die „Regierung der Hoffnungslosigkeit. Wir dagegen werden die Hoffnung organisieren.“ Jubel. Abgang. Die Generaldebatte beginnt.
    09.05.2025 15:11Siegerehrung
    Direktkandidaten 1 - Bald geht’s los - -
    So sehen Sieger aus... Schalalala. (Foto: UZ)

    Sich selber feiern, das kann die Linkspartei. Und so holt Heidi Reichinnek Helden des Bundestagswahlkampfs auf die Bühne: Die Erringerinnen und Erringer von Direktmandaten. Fünf an der Zahl, Gregor Gysi hat Parteitag nicht nötig, auch den in Halle hatte er nur mit einem Blitzbesuch zur Verkündigung seiner Kandidatur und der „Mission Silberlocke“ geehrt. Und so jubeln die Delegierten, schwingen ihre Tax-the-Rich-Handtücher, die die Partei für den nächsten Freibadbesuch hat springen lassen und klatschen fröhlich im Takt der Musik.

    Aber dann wird es ernst. Ines Schwerdtner bringt den Leitantrag ein.
    09.05.2025 14:57Einigkeitsshow
    Leitantrag Einbringung - Bald geht’s los - -
    Alle vier auf einer Bühne: Sören Pellmann, Heidi Reichinnek, Ines Schwerdtner und Jan van Aken. (Foto: UZ)

    Die fantastischen Vier haben die Bühne betreten: Heidi Reichinnek, Jan van Aken, Ines Schwerdtner und Sören Pellmann. Alle vier! Auf einmal! Die Delegierten sind aus dem Häuschen. Es werden Schultern geklopft. Wir sind super, ihr seid super! Die kommenden Kommunalwahlen werden super. Die Landtagswahlen sowieso.

    „Die Linke will den Kapitalismus abschaffen“, zitiert Heidi Reichinnek sich selbst, wie sie von Medienmachern zitiert wurde. „Das muss einer von euch gesagt haben“, witzelt sie. Vielleicht muss man aber auch „radikal sein in diesen Zeiten“. Die Demokratie werde von denen gefährdet, die Arbeitende, Arme und Migranten gegeneinander ausspielen. „Wir lassen uns nicht spalten!“ Stattdessen wolle man die Eigentums- und Verteilungsfrage stellen.

    Die Show, begleitet von Eminem-Musik, soll zum ersten Höhepunkt führen: Der Einbringung des Leitantrags, der die Eigentumsfrage nicht stellt. Wohl aber die Verteilungsfrage: Das Papier schießt sich vor allem auf den Kampf gegen Milliardäre ein.

    „Wir sind die Hoffnung!“ – das ist der Titel des Leitantrages. Mit inhaltlichen oder gar politischen Festlegungen hält sich der Text zurück. Das hat einen guten Grund. Rund 50.000 neue Mitglieder hat die „Linke“ in den vergangenen Monaten aufgenommen. Wer weiß schon so genau, was die wollen? Also gilt es, sich heranzutasten.

    Wir erfahren, dass die „Linke“ eine „sozialistische Mitgliederpartei“ sein soll und außerdem eine „treibende politische Kraft“. Zudem hat man sich zum Ziel gesetzt „dieses Land zu verändern“. Dafür braucht man eine „organisierende Klassenpartei“ und so weiter und so weiter. Vor allem mit den Milliardären will man sich anlegen. Das erklärte Ziel nach innen: Mehr Verankerung in Betrieb und Kommune, mehr Kampagnenfähigkeit und noch mehr Mitglieder. 150.000 sollen es bald sein.

    In kritischen Fragen, wie Krieg und Frieden oder Nahost, äußert man sich eher vorsichtig. Mit Sätzen wie: „Die Linke ist und bleibt eine Friedenspartei, insbesondere in Zeiten zunehmender Militarisierung. (…) Wir wollen hier die Positionen, die uns vereinen, in den Mittelpunkt stellen.“ Toll! Auch zu den ganz großen Fragen findet man gewählte Worte: „Freiheitlich-demokratisch bedeutet für uns mehr Miteinander und Füreinander.“ Natürlich gibt es zahlreiche Änderungsanträge. Wie viele davon behandelt werden können, werden wir erleben.
    09.05.2025 14:39Konstituiert

    Katina Schubert fliegt in Rekordtempo durch die Formalia der Konstituierung des Parteitages. Auch der geänderte Zeitplan, der wenig Raum für Debatten lässt, wurde mit wenigen Gegenstimmen angenommen. Debatten gibt es, wie zu erwarten war, jetzt noch nicht. Auch in der Generaldebatte soll die Redezeit nur drei Minuten betragen. Von den gesetzten Redebeiträgen geht einer an Bodo Ramelow, der andere wegen der anstehenden Kommunalwahl in NRW an Kathrin Vogler. Das Interesse der Delegierten an den Formalia ist überschaubar, mehr wird sich über das Essensangebot ausgetauscht oder testweise durch die Parteitagssoftware Open Slides gescrollt. Wenigstens sind – im Gegensatz etwa zum Parteitag in Augsburg – schon alle Delegierten in der Halle statt an der Anmeldung zu stehen.
    09.05.2025 14:28Wenig Raum für Debatte?

    Zum Zeitplan liegt ein Änderungsantrag des Parteivorstands vor. War ursprünglich die Beratung von Änderungsanträgen bis heute Abend um 22 Uhr geplant, so soll nun nach dem Frauen/FLINTA*-Plenum das migrantische Plenum stattfinden – und danach Feierabend sein. Für weitere Anträge, zum Beispiel zu umstrittenen Fragen wie Solidarität mit Palästina und Krieg und Frieden soll nach Willen des Parteivorstandes morgen Zeit sein – zwei Stunden lang, unterbrochen von der Mittagspause und der Rede des Parteivorsitzendem Jan van Aken.
    09.05.2025 14:24Alle gegen Merz. Ab heute. Bestimmt!

    „Jetzt, jetzt sind wir wieder da!“, sagt Bundesgeschäftsführer Janis Ehling in seiner Begrüßungsrede. Jubel! „Wir sind standhaft geblieben, während alle Politiker plötzlich eine Partei von Vor-Vorgestern unterstützt haben.“ Man habe sich gegenseitig den „Stolz auf das Linkssein“ zurückgegeben. Das tolle Bundestagswahlergebnis habe aber auch einen „Beigeschmack“: die AfD und Friedrich Merz. Merz sei insgesamt ein furchtbarer Typ, lässt sich das folgende zusammenfassen. „Diesem Kanzler werden wir dieses Land nicht überlassen“, sagt Ehling. Was er nicht sagt: Merz ist heute wahrscheinlich nur Kanzler, weil die Linksfraktion im Bundestag ihm am Dienstag einen zweiten Wahlgang ermöglicht hat. Das könnte aber auch die Stimmung trüben.
    09.05.2025 14:22Richtig fetzig!

    Die eigentliche Eröffnung kommt dann von Susanne Schaper, der Landesvorsitzenden der Linkspartei in Sachsen. Die findet, früher hatte die Stadt, in der der Parteitag stattfindet, einen „fetzigeren Namen. Karl-Marx-Stadt.“ Und Schaper setzt den Ton, der hier zu erwarten war: „Die Linke“ ist wieder da, sie ist stark und hat in Sachsen nun auch wieder über 10.000 Mitglieder. Auch darf ein kleiner Seitenhieb auf das „Strohfeuer“, auf das einige reingefallen seien, nicht fehlen. Probleme mit den neuen staatstragenden Eigenschaften ihrer Partei hat sie nicht. „Was wir jetzt nicht brauchen, ist dieses alberne Spiel: Ene mene muh, ich bin viel linker als du“, erteilt sie Debatten um die Rolle einer linken Opposition eine Absage. Der Rest der Rede ist Werbung für Chemnitz, soll schön hier sein. Ist uns jetzt noch nicht so aufgefallen, aber der Nischel ist einen Besuch wert.
    09.05.2025 14:17Musikalischer Einstieg
    Eroeffnung - Bald geht’s los - -
    Rap zum Einstieg: Flaiz eröffnete den Parteitag zusammen mit einem Chor von Parteimitgliedern. (Foto: UZ)

    „Letzter Gong! Bitte kommt jetzt herein“, verkündet Katina Schubert im Stile eines Kirmes-Karussell-Ansagers. „Wir fangen jetzt an“, schnauzt sie die Delegierten noch in dem ihr ganz eigenen Ton an. Und dann geht es auch los, dunkler Saal, Menschengrüppchen auf der Bühne und zwei Rapper verkünden etwas ungewohnte Töne für die Linkspartei: „Hoch die Faust für die Proleten!“ Flaiz, so der Name des rappenden Linksparteimitglieds, kommt bei den Delegierten gut an, genauso wie das „Alerta, alerta, fight the power“.
    09.05.2025 13:44Unruhe, bevor es losgeht

    Nach Angriffen von ultrarechten Israelfreunden wie Volker Beck oder dem israelischen Militärsprecher Arye Sharuz Shalicar gegen die Gewerkschafterin und „Linken“-Parteivorstandsmitglied Ulrike Eifler hat der Parteivorstand gestern mehr als unsouverän reagiert. Ulrike hatte in einem Post auf der Plattform X Freiheit für Palästina gefordert. In einem völlig unsolidarischen Beschluss stellte der Parteivorstand – ohne Ulrike beim Namen zu nennen – fest, „der Parteivorstand distanziert sich von jedem Aufruf, jedem Statement und jedweder bildlichen Darstellung, die unter dem Deckmantel der Solidarität mit der palästinensischen Bevölkerung die Existenz Israels negiert oder die Auslöschung Israels propagiert“ und forderte Mitglieder auf, „derartige Darstellungen nicht zu veröffentlichen und bereits veröffentlichte umgehend zurückzuziehen (etwa in sozialen Medien zu löschen).“

    Unsolidarisch mit dem eigenen PV-Mitglied und unsolidarisch mit Palästina wird es rechten Hetzern mit diesem Beschluss recht gemacht. Das Thema wird auf dem Parteitag eine Rolle spielen, gemunkelt wird über einen Dringlichkeitsantrag, in dem sich der Parteitag mit Ulrike solidarisch erklärt. Diese bleibt im Gegensatz zur Mehrheit des Parteivorstands standhaft und hat ihren Post nicht gelöscht.

    Wir sind solidarisch mit Ulrike Eifler!
    09.05.2025 13:21Herzlich Willkommen!
    Herzlich Willkommen - Bald geht’s los - -
    Auf der Pressebank laufen die Vorbereitungen. Das öffentliche Interesse ist groß. (Foto: UZ)

    Strahlenden Sonnenschein spendiert uns der Tag des Sieges in Karl-Marx-Stadt (inzwischen Chemnitz). Genau das richtige Wetter, um sich in eine abgedunkelte Messehalle zu verziehen, wo unter dem Motto „Die Hoffnung organisieren“ über die Zukunft der Linkspartei diskutiert wird. Die Käsebrötchen beim Pressebrunch haben wir schon erfolgreich gemieden. Die ersten Delegierten sind begrüßt, direkt vor uns haben Fernsehstudios ihre Regie-Monitore aufgebaut. Denn der Andrang ist groß. Stand der letzte Parteitag in Halle noch unter dem Eindruck des sicher geglaubten Niedergangs der Partei, soll heute der Überraschungserfolg bei den Bundestagswahlen gefeiert werden. Ein Parteitag der (Wahl-)Sieger? Oder doch einer, auf dem kritische Fragen diskutiert werden? Wir sind gespannt.
    08.05.2025 17:51Bald geht’s los

    Ab Freitag, den 9. Mai um 14 Uhr berichten Melina Deymann und Vincent Cziesla hier live vom Bundesparteitag der Linkspartei in Chemnitz.

    #Allemagne #politique #gauche #Die_Linke

  • Quelle :
    https://x.com/ArnoGottschalk/status/1921115433387589659

    via https://diasp.eu/p/17619864

    Warum Stegners Reise nach Baku kein Skandal ist – sondern ein Signal der Verantwortung

    Viel Lärm, viel Empörung. @Ralf_Stegner nimmt an einem Treffen mit russischen Gesprächspartnern teil – nicht im Auftrag der Regierung, nicht geheim, nicht finanziert vom Staat. Sondern aus der Überzeugung, dass in Zeiten der Konfrontation Gesprächskanäle nicht abreißen dürfen.

    Doch was folgt, ist ein reflexhafter Skandalmodus: „inakzeptabel“, „naiv“, „gefährlich“. Diese Reaktionen zeigen, wie eng außenpolitisches Denken inzwischen geworden ist. Wer noch Kontakt sucht, gilt als verdächtig. Wer Brücken erhalten will, als gefährlich.

    Dabei war Stegner nicht allein: Auch frühere CDU-Spitzen wie Ronald Pofalla waren dabei. Das Treffen in Baku war parteiübergreifend – (...)

  • Wohin Krieg führt
    https://www.jungewelt.de/artikel/499661.wohin-krieg-f%C3%BChrt.html

    Kranzniederlegung durch Bundespräsident Frank-Walter Steinmeier (M.) an der Neuen Wache in Berlin am 8. Mai 2025

    Arnold Schölzel - Steinmeier-Rede zum 8. Mai

    Seine Rede zum 8. Mai hatte Frank-Walter Steinmeier bereits zehn Tage vor dem Datum gehalten. Er würdigte am 28. April im Brüsseler NATO-Hauptquartier 70 Jahre Mitgliedschaft »Deutschlands« in der Allianz u. a. mit Sätzen wie: »Wir« würden danach streben, »dass Deutschland, mit seinen Streitkräften und seiner Infrastruktur, das Rückgrat der konventionellen Verteidigung in Europa wird«. Er fügte hinzu: »Ein schlecht gerüstetes Deutschland ist heute die größere Gefahr für Europa als ein stark gerüstetes Deutschland.« Und erläuterte: »Ich bin überzeugt: Die wichtigste Aufgabe der neuen deutschen Regierung ist es, unsere Bundeswehr zu stärken.«

    Die Begründung, dieses Deutschland habe »Epochenbrüche, die östlich wie westlich von uns im Gange sind«, zu bewältigen, wiederholte Steinmeier am 8. Mai im Bundestag. In Brüssel schickte er dem die Lüge voraus: »Putin hat den Krieg zurück auf diesen Kontinent gebracht.« Der NATO-Angriffskrieg gegen Jugoslawien 1999, die Abtrennung und Gründung des NATO-Protektorats Kosovo hat nie stattgefunden. Steinmeier war da bereits der Verantwortliche für die Geheimdienste im Bonner Kanzleramt. Worin der von den USA verursachte Epochenbruch bestehen soll, erklärte er in beiden Ansprachen nicht. Gemeint sind offenbar die Bemühungen Washingtons, ein Ende des Krieges in der Ukraine zu erreichen. Allein die Aussicht auf Verständigung zwischen Washington und Moskau ist der politischen Führung dieses Deutschlands ein Greuel. Was selbstverständlich keine Parallele zu 1945 ist, zumal Berlin ja heute London und Paris bei der Reparatur des Epochenbruchs an seiner Seite weiß. Auch das ist keine Parallele zu den deutschen Kriegszielen von 1914 oder 1939/1941, als jeweils ein »Europa«, das Westeuropa meinte, unter deutscher Führung den östlichen Teil des Kontinents kolonialisieren sollte. Überschrift 1914: Abwehr der russischen Despotie. Überschrift 1941: Abwehr der bolschewistischen Gefahr. Die Attribute wechseln, die Interessen bleiben dieselben. In der heutigen Banderisten-Ukraine finden sich ausreichend Kollaborateure, die bereit sind, die alten Ziele zu verwirklichen. Es war Steinmeier, der als Außenminister 2014 mit den Faschisten vom Maidan, mit denen sich sein Amtsvorgänger Guido Westerwelle nicht auf einem Foto sehen wollte, den Putsch in Kiew anschob. Heute sagt der aktuelle Außenminister Johann Wadephul am Vorabend des 8. Mai, dieses Deutschland wolle die Ukraine mit »allen Mitteln« gegen Russland unterstützen. Dafür sind keine finanziellen Grenzen mehr vorgesehen.

    Dieses Steinmeier-Merz-Deutschland ist in der alten Spur. Der Versöhnung mit Russland war an diesem 8. Mai im Bundestag keine Silbe gewidmet, nur dem Siegfrieden. Steinmeier behauptete: »Wir wissen, wohin Krieg führt.« Das war schon beim NATO-Beitritt vor 70 Jahren so gelogen wie heute: Krieg soll sein.

    #Allemagne #histoire #nazis #libération

  • Ideologieproduktion: Kanonen statt Frieden
    https://www.jungewelt.de/artikel/499628.ideologieproduktion-kanonen-statt-frieden.html

    Nicht alle machen mit: Zahlreiche Menschen besuchten am Donnerstag das Sowjetische Ehrenmal im Treptower Park

    9.5.2025 von Nico Popp - 80. Jahrestag des Kriegsendes: Bundespräsident und Bundestagspräsidentin erklären Aufrüstung gegen Moskau zur Lehre aus dem 8. Mai 1945

    Achtzig Jahre nach der Unterzeichnung der bedingungslosen Kapitulation Nazideutschlands haben am Donnerstag die ranghöchsten Vertreter der Bundesrepublik Deutschland an das Kriegsende am 8. Mai 1945 erinnert. Schauplatz war der Plenarsaal des Bundestages, zugegen waren neben den Abgeordneten der Bundeskanzler, Ministerinnen und Minister, der Bundespräsident und der Präsident des Bundesverfassungsgerichts. Eingeladen worden waren auch Botschafterinnen und Botschafter – nicht allerdings jene aus Russland und Belarus, die 2025 mit noch grimmigerer Entschlossenheit von großen und kleinen Gedenkveranstaltungen ferngehalten worden waren als in den Vorjahren.

    Die Reden hielten Bundestagspräsidentin Julia Klöckner (CDU) und Bundespräsident Frank-Walter Steinmeier (SPD). Kennzeichnend für beide Auftritte war das kaum noch verschleierte Bestreben, den 8. Mai 1945 – genauer: eine Deutung dieses Tages, die als nützliche Geschichte taugt – für das aktuelle Staatsprogramm in Dienst zu stellen. Dieser Modus des eigenen Auftritts hielt allerdings weder Klöckner noch Steinmeier davon ab, anderen genau diese Indienstnahme vorzuwerfen: In Moskau finde ein »Missbrauch der Geschichte« (Klöckner) statt, indem versucht werde, den Krieg in der Ukraine mit dem Verweis auf den Krieg gegen Nazideutschland zu rechtfertigen.

    Die Bundestagspräsidentin, Vertreterin eines Parlaments und einer Partei, in dem und in der lange von »Russland« und »den Russen« gesprochen wurde, wenn von der Sowjetunion die Rede war, dozierte nun: »Die Rotarmisten kamen nicht nur aus Russland.« Diese Einsicht bildete den Übergang zum Schlusspunkt ihrer Rede: Um »Frieden und Freiheit« zu bewahren, müssten »wir« in der Lage sein, »uns militärisch zu verteidigen«. Wer befreit wurde, der sei auch verpflichtet, die Freiheit zu verteidigen – das sei »der Auftrag des 8. Mai«. NATO-Ideologie auf Merkblattniveau mit simulierter Ableitung aus dem 8. Mai 1945 – das ist selbstverständlich kein »Missbrauch«.

    Der große Aufschlag kam allerdings von Steinmeier, der sich sogar die Zeit nahm, der Sowjetunion vorzuwerfen, im Osten Deutschlands den Weg für eine »neue Diktatur« bereitet zu haben. Dass der 8. Mai 1945 ein Tag der Befreiung war, sei heute »Kern unserer gesamtdeutschen Identität«, versicherte der Bundespräsident. Für diese Befreiung dankte er »Amerikanern, Briten und Franzosen«. Man wisse auch, welchen »Beitrag« die Rote Armee geleistet habe. Aber »gerade deshalb« trete man »den heutigen Geschichtslügen des Kreml entschieden entgegen. Auch wenn das morgen bei den Siegesfeiern in Moskau wieder behauptet werden sollte: Der Krieg gegen die Ukraine ist eben keine Fortsetzung des Kampfes gegen den Faschismus.« Diese Geschichtslüge sei eine »Verbrämung imperialen Wahns, schweren Unrechts und schwerster Verbrechen«. Ließe man die Ukraine schutzlos und wehrlos, hieße das, die Lehren des 8. Mai zu verraten. Zu diesen Lehren gehört auch für Steinmeier die Aufrüstung gegen Moskau: Man müsse alles tun, um »Putins Landnahme aufzuhalten«, und dazu auch »militärisch stärker werden«.

    Das war alles sehr dicht dran an der seit 2022 in deutschen Intelligenzblättern verfochtenen Ansicht, dass Hitler inzwischen in Moskau sitzt. Das Fußvolk zieht inzwischen praktische Schlüsse: An den sowjetischen Ehrenmalen in Berlin versuchten am Donnerstag grinsende Gestalten, die Besucher mit NATO-Fahnen zu provozieren.

    #Allemagne #histoire #nazis #libération

  • Kriegsgedenken im Parlament : Steinmeiers historische Rede an einem historischen Tag
    https://www.tagesspiegel.de/politik/kriegsgedenken-im-parlament-steinmeiers-historische-rede-an-einem-histo

    Le président allemand Frank-Walter Steinmeier est responsable pour des années d’incarcération injuste de l’Allemand Murat Kurnaz à Guantanamo. Quand le gouvernement des États Unis propose de renvoyer chez lui le prisonnier qui n’a jamais été terroriste, c’est l’homme qui nous représente tous qui a refusé d’autoriser le retour chez lui de Murat. Il est honteux d’être obligé d’écouter le geolier prononcer le discours sur la libération du peuple allemand.

    Nous sommes habitués aux discours mensongers de la bande au pouvoir, mais il est tojours blessant de se rappeller que derrière les auteurs des beaux discours et les orateurs aux larmes de crocodile se cache la volonté impitoyable de nous écraser si on met en question d’une manière un peu trop efficace leur système de guerre et d’exploitation.

    La journaliste du journal de droite Tagesspiegel nous renseigne sur la meilleure façon de recevoir la bonne parole du prèsident et de la chrétienne Frau Klöckner qui occupe la deuxième position la plus haute de notre démocratie .

    8.5.2025 von Stefanie Witte - Nach Bundestagspräsidentin Klöckner tritt Bundespräsident Steinmeier zum Gedenken an das Kriegsende vor 80 Jahren ans Rednerpult. Er wird bemerkenswert politisch – und greift die USA an.

    Als der Gong ertönt, huschen die letzten Abgeordneten zu ihren Plätzen. Zum zweiten Mal in dieser Woche herrscht eine feierliche Stimmung im Bundestag. Auf den Rängen die Ehrengäste, auf der Regierungsbank die neuen Minister – beinahe hätte hier noch das Kabinett Scholz sitzen müssen.

    Viele tragen an diesem Donnerstagmittag schwarz. In Berlin ist dieser 8. Mai sogar ausnahmsweise ein Feiertag. Immerhin liegt das Ende des Zweiten Weltkriegs und der nationalsozialistischen Gewaltherrschaft heute 80 Jahre zurück.

    Ans Rednerpult tritt Bundestagspräsidentin Julia Klöckner (CDU) und blickt auf den Ort des Geschehens, das Reichstagsgebäude, in dem sich gerade die Spitzen der Republik versammelt haben, spricht über die letzten Stunden des Krieges: „Ein Ende bahnte sich an. In den oberen Stockwerken schon die Rotarmisten, im Keller noch die deutschen Soldaten.“

    Klöckner betont: „Das ungeheuerliche Ausmaß der deutschen Verbrechen, das ist bis heute nicht allen bewusst, oder schlimmer noch, viele wollen sich damit gar nicht mehr beschäftigen.“

    In einfachen, verständlichen Worten formuliert und verurteilt die Bundestagspräsidentin den Wunsch vieler AfD-Vertreter, die dafür plädieren, mehr auf deutsche Heldentaten und Ruhm zu fokussieren als auf die Verbrechen der Nationalsozialisten. Klöckner beklagt im Zusammenhang mit Antisemitismus: „Während wir noch das ‚Nie wieder‘ beschwören, passiert es wieder schon. Auf unseren Straßen, im Netz und an Universitäten.“

    Das Reichstagsgebäude ist ein gutes Gedächtnis.
    Julia Klöckner, Bundestagspräsidentin

    Sie erinnert an die historische Rede des damaligen Bundespräsidenten Richard von Weizsäcker, vor 40 Jahren, der an das Leid der Frauen erinnert hatte, schwenkt dann zurück auf den historischen Ort des heutigen Geschehens.

    „Das Reichstagsgebäude ist ein gutes Gedächtnis“, sagt Klöckner, erinnert an Rotarmisten, die sich hier verewigt haben und die Namen ihrer Heimatorte an die Wände geschrieben hatten. Sie seien nicht nur aus Russland, sondern auch aus der Ukraine gekommen, betont Klöckner und fügt hinzu, dass der Krieg Russlands gegen die Ukraine auch im Namen der Befreier von damals geführt werde: „Was für ein Missbrauch der Geschichte.“

    Im Plenum und auf den Rängen Applaus, bei der AfD nur vereinzelt. Klöckner schließt mit einem kraftvollen Appell: „Wer befreit wurde, der ist auch verpflichtet zu verteidigen – die Freiheit.“

    Um 13.04 Uhr tritt Bundespräsident Frank-Walter Steinmeier ans Rednerpult und zitiert den Philosophen Jürgen Habermas mit dem Satz: „Wir sind alle Kinder des 8. Mai!“

    Schnell geht es um die Ukraine und Deutschlands Verantwortung: „Ließen wir die Ukraine schutz- und wehrlos zurück, hieße das, die Lehren des 8. Mai preiszugeben!“ Am Applaus für diesen Satz beteiligen sich die Ränder des Parlaments, Linke und AfD, nicht, wie es noch häufiger während dieser Rede vorkommen wird, vor allem beim Thema Russland.

    Auch Steinmeier geht auf die Weizsäcker-Rede ein und den Satz „Der 8. Mai war ein Tag der Befreiung“. Der habe eine Zäsur im Umgang der Deutschen mit ihrer Vergangenheit markiert.

    Weizsäcker-Rede als Maßstab

    Die Weizsäcker-Rede – sie ist an diesem Tag Bezugspunkt und ein vielleicht sogar ein Maßstab in einer Situation, in der viele die Demokratie erneut in großer Gefahr sehen. Der damalige israelische Botschafter hatte diese Rede als Sternstunde in der Geschichte der Bundesrepublik bezeichnet.

    Weizsäcker bezeichnete die Shoah als „beispiellos in der Geschichte“, benannte Opfergruppen wie Sinti und Roma und die kollektive Verantwortung der Deutschen, grenzte sie jedoch ab von persönlicher Schuld. Die beiden zentralen Sätze: „Der 8. Mai war ein Tag der Befreiung. Er hat uns alle befreit von dem menschenverachtenden System der nationalsozialistischen Gewaltherrschaft.“

    Was heute selbstverständlich klingt, war es damals nicht. Auch wenn die Gedanken, die der Bundespräsident geäußert hatte, nicht ganz neu waren.

    Kurz zuvor, am 21. April 1985, hatte der damalige Bundeskanzler Helmut Kohl bereits bei einer Gedenkstunde in Bergen-Belsen betont: „Der Zusammenbruch der NS-Diktatur am 8. Mai 1945 wurde für die Deutschen ein Tag der Befreiung.“

    Dennoch: Die Weizsäcker-Rede blieb ein Meilenstein. Der Bundespräsident veränderte damit den Diskurs, prägte ein neues Selbstverständnis. Zwei Millionen Exemplare wurden gedruckt, der Text in 13 Sprachen übersetzt.

    Der 8. Mai ist als Tag der Befreiung inzwischen Kern unserer gesamtdeutschen Identität geworden
    Frank-Walter Steinmeier, Bundespräsident

    Steinmeier nimmt das an diesem Donnerstag, 40 Jahre später, auf und sagt: „Der 8. Mai ist als Tag der Befreiung inzwischen Kern unserer gesamtdeutschen Identität geworden. Und doch begehen wir diesen 8. Mai heute nicht in ruhiger Selbstgewissheit. Denn wir spüren: Freiheit ist nicht das große Finale der Geschichte. Freiheit ist nicht für alle Zeit garantiert.“

    Heute müsse man nicht mehr fragen: „Hat der 8. Mai uns befreit? Die Antwort ist gegeben. Und die bleibt gültig. Aber wir müssen fragen: Wie können wir frei bleiben?“ Steinmeier weicht hier offenbar vom Manuskript ab, spricht entweder frei oder hat wie so oft bis zur letzten Sekunde an der lange vorbereiteten Rede gearbeitet.

    Schließlich geht der Bundespräsident erneut auf Russland, aber auch das Verhalten der neuen US-Regierung ein, spricht über die internationale Ordnung, die auf Basis des Völkerrechts geschaffen wurde. „All das war nie perfekt, nie unumstritten. Aber dass sich nun ausgerechnet auch die Vereinigten Staaten, die diese Ordnung so maßgeblich mit geschaffen und geprägt haben, von ihr abwenden, das ist eine Erschütterung neuen Ausmaßes.“

    Steinmeier greift Russland und die USA an

    Dann, ein bemerkenswert politischer Satz eines Bundespräsidenten, fügt Steinmeier hinzu: „Und deshalb rede ich von meinem doppelten Epochenbruch – der Angriffskrieg Russlands und der Wertebruch Amerikas – das ist das, was das Ende dieses langen 20. Jahrhunderts markiert.“

    Steinmeier führt aus: „Wir sehen mit Schrecken, dass selbst die älteste Demokratie der Welt schnell gefährdet sein kann, wenn die Justiz missachtet, Gewaltenteilung ausgehebelt, Freiheit der Wissenschaft angegriffen wird.“

    Ohne die AfD direkt zu benennen, geht Steinmeier im nächsten Satz auch auf die Rechten ein: „Wir schauen auf unser Land, meine Damen und Herren, wir schauen auf unser Land, in dem extremistische Kräfte erstarken, in dem Institutionen der Demokratie verhöhnt werden, auch diejenigen, die sie repräsentieren, in denen Debatten vergiftet werden, wo mit den Sorgen von Menschen gespielt wird, das Geschäft mit der Angst betrieben wird und Menschen gegeneinander aufgehetzt werden.“

    Kurz blickt Steinmeier nach rechts, dahin, wo Bernd Baumann, Alice Weidel, Tino Chrupalla und ganz rechts AfD-Ehrenpräsident Alexander Gauland sitzen. Letzterer hatte die NS-Zeit als „Vogelschiss“ bezeichnet.

    Wer Gutes für dieses Land will, der schützt das Miteinander, den Zusammenhalt und den friedlichen Ausgleich von Interessen.

    Frank-Walter Steinmeier, Bundespräsident

    „Wer Gutes für dieses Land will, der schützt das Miteinander, den Zusammenhalt und den friedlichen Ausgleich von Interessen“, sagt Steinmeier nun. „Das, meine Damen und Herren, das erwarte ich von allen Demokraten in diesem Land.“ Applaus im Plenum und vereinzelt auch bei der AfD, deren Abgeordnete sich als Demokraten verstehen.

    Der 8. Mai habe „uns noch viel zu sagen“, sagt Steinmeier nun und hält vor den nächsten Sätzen kurz inne, hebt die rechte Hand in einer Geste der Irritation, als er sagt: „Tatsächlich wundere ich mich manchmal über die Hartnäckigkeit, mit der manche, leider auch in diesem Hause, einen sogenannten ‚Schlussstrich‘ unter unsere Geschichte und unsere Verantwortung fordern.“

    Erneuter Applaus, außer bei der AfD – es ist klar, wer gemeint ist. Steinmeier zitiert weiter die Rechten: „Ich wundere mich, wenn manche Erinnerung als Schuldkult diskreditieren. Was soll das eigentlich bedeuten? Dass wir vergessen, was wir wissen?“

    Steinmeier appelliert – AfD schweigt

    Die AfD-Fraktion hatte in einem Statement zum 8. Mai zuvor zwar von der „nationalsozialistischen Terrorherrschaft“ und „Verbrechen“ gesprochen, allerdings auch erklärt, der 8. Mai solle „nicht gedenkpolitisch missbraucht werden für einseitige und oberflächliche Geschichtsklitterung, gleichviel von welcher Seite. Er ist vielmehr bleibender Anlass, uns der gesamten Dimension unserer Geschichte bewusst zu werden und uns dieser auch zu stellen.“

    Steinmeier dagegen ruft ins Plenum: „Wollen wir ein Land sein, das sich nur an vermeintlich glorreiche Zeiten erinnert und die Abgründe seiner Geschichte verharmlost oder leugnet? Wollen wir eine Demokratie sein, die vergisst, wo sie herkommt und was den Kern ihrer Identität ausmacht?“ Der Bundespräsident appelliert an die Abgeordneten: „Ich will sagen: Es ist so unendlich viel, was wir mit Versöhnung erreichen können und was wir erreicht haben. Meine Bitte ist, verehrte Abgeordnete: Lassen Sie uns weiter dafür arbeiten!“

    Steinmeier appelliert weiter: „Vertrauen wir doch auf unsere Erfahrung! Stehen wir ein für unsere Werte. Erstarren wir jetzt nicht in Ängstlichkeit! Beweisen wir Selbstbehauptung!“

    Dann spielt er erneut auf die USA an: „Wenn andere Demokratie, Freiheit und Recht einschränken, verteidigen wir sie erst recht“, sagt Steinmeier, schlägt dabei nachdrücklich aufs Pult. „Wenn auch in unserem Land die Zweifel daran größer werden, zeigen wir doch, dass jede und jeder Einzelne in einer Demokratie ein besseres und freieres Leben leben kann als in jeder autoritären Ordnung. Überzeugen wir möglichst viele von denen, die daran zweifeln! Gewinnen wir sie zurück für die Demokratie! Demokratie ist nie fertig. Demokratie ist anstrengend. Sie verlangt Engagement. Aber eine bessere Ordnung, meine Damen und Herren, gibt es nicht!“

    Applaus im gesamten Plenum – AfD-Chefin Alice Weidel beteiligt sich nicht. Mit der National- und Europahymne endet die Gedenkstunde.

    « Wir alle sind Kinder des 8. Mai »
    https://www.bundespraesident.de/SharedDocs/Reden/DE/Frank-Walter-Steinmeier/Reden/2025/05/250508-Ende-2WK.html

    8.5.2025 - Zum 80. Jahrestag des Endes des Zweiten Weltkrieges hat Bundespräsident Steinmeier bei einer Gedenkstunde im Bundestag dazu aufgerufen, das Erinnern nicht zur Routine werden zu lassen.

    „Du weißt, wir haben immer damit gerechnet. (…) Aber es ist doch schwer zu ertragen, wenn auf einmal die Niederlage da ist.“

    Die Niederlage ist schwer zu ertragen, das schrieb Helga Felmy, Jahrgang 1911, am 8. Mai 1945 an ihren Mann, einen Pfarrer, der in Kriegsgefangenschaft war. Der Brief gehört zu den Dokumenten, die Walter Kempowski über die seelische Verfasstheit der Deutschen in der Stunde null gesammelt hat.

    Deutschland lag in Schutt und Asche am 8. Mai 1945, dem Tag der bedingungslosen Kapitulation. Städte, in eine endlose Trümmerlandschaft verwandelt, statt Häusern nur noch Schuttberge und Gerippe aus Mauerresten. Einzelne durch Willkür des Zufalls noch stehende Gebäude, inmitten der Verheerung aufragende Mahnmale. Von der Wehrmacht gesprengte Brücken als Fanal eines bis in den eigenen Untergang fanatisch geführten Krieges. Ganze Regionen verwüstet. „Berlin hat aufgehört zu existieren“, berichtete der BBC-Reporter Thomas Cadett nach Hause.

    Wir alle haben unzählige Bilder dieses Tages gesehen. Die von alliierten Streitkräften entwaffneten deutschen Soldaten, hockend, die Arme hinter dem Kopf verschränkt, die Gesichter jetzt ängstlich, stumpf, ratlos. Überlebende, die wie Untote durch die Ruinen der zerbombten Städte wankten. Die Leichen derer, für die die Befreiung nur um Tage zu spät kam. Bilder von zerschossenen Leiterwagen der deutschen Flüchtlingstrecks aus dem Osten, ringsum verstreut die Kleidung und das, was einmal zu einem Zuhause gehörte.

    Der Zweite Weltkrieg war nichts als ein endloses Grauen: Erniedrigung, Verfolgung, Folter, Mord, Völkermord. Am Ende waren mehr als 60 Millionen Menschen in Europa tot, sechs Millionen Jüdinnen und Juden ermordet, Millionen obdach- und heimatlos, verwaist, gebrochen, verwundet, hungernd.

    Und doch, auch das gab es: Hoffnung und Dankbarkeit. „In uns ist immer wieder ein großes Erleichterungs- und Dankgefühl (…), dies Ungeheure, all diese (…) Gefahr nun wirklich überlebt zu haben,“ das schrieb Victor Klemperer, noch beinahe ungläubig, in den letzten Kriegstagen. Der große Gelehrte, gedemütigt, entrechtet, verfolgt, konnte endlich hoffen, seiner Vernichtung entkommen zu sein.

    Es waren Deutsche, die diesen verbrecherischen Krieg entfesselt und ganz Europa in den Abgrund gerissen haben. Es waren Deutsche, die das Menschheitsverbrechen der Shoah begangen haben. Und es waren Deutsche, die nicht willens und nicht fähig waren, selber das Joch des NS-Regimes abzuwerfen.

    Daran erinnern wir, wir Deutsche, heute, 80 Jahre später. Wir wissen: Dieser Tag hat unser Land zutiefst geprägt. Wir alle sind Kinder des 8. Mai!

    Am 8. Mai 1945 wurden wir befreit. Auch heute, 80 Jahre später, gilt unser tiefer Dank den alliierten Soldaten und den europäischen Widerstandsbewegungen, die das NS-Regime unter Aufbietung aller Kräfte und mit vielen Opfern bezwungen haben. Das vergessen wir nicht! Unser Dank gilt Amerikanern, Briten, Franzosen und all denen, die mit ihnen den Kampf gegen den nationalsozialistischen Terror führten.

    Aber wir wissen auch, welchen Beitrag die Rote Armee dabei geleistet hat, Russen, Ukrainer, Weißrussen und alle, die in ihr gekämpft haben. Mindestens 13 Millionen dieser Soldaten und noch einmal ebenso viele Zivilisten verloren ihr Leben. Die Rote Armee hat Auschwitz befreit.

    All das vergessen wir nicht. Aber gerade deshalb treten wir den heutigen Geschichtslügen des Kreml entschieden entgegen. Auch wenn das morgen bei den Siegesfeiern in Moskau wieder behauptet werden sollte: Der Krieg gegen die Ukraine ist eben keine Fortsetzung des Kampfes gegen den Faschismus. Putins Angriffskrieg, sein Feldzug gegen ein freies, demokratisches Land, hat nichts gemein mit dem Kampf gegen die nationalsozialistische Gewaltherrschaft im Zweiten Weltkrieg. Am Ende ist diese Geschichtslüge nichts als eine Verbrämung imperialen Wahns, schweren Unrechts und schwerster Verbrechen!

    Auch und gerade am 8. Mai gilt: Wir unterstützen die Ukraine in ihrem Kampf um ihre Freiheit, ihre Demokratie, ihre Souveränität. Ließen wir die Ukraine schutz- und wehrlos zurück, hieße das, die Lehren des 8. Mai zu verraten!

    Zutiefst dankbar sind wir heute, 80 Jahre später, auch für die Versöhnung, für das Vertrauen, das uns so viele Länder nach dem Krieg entgegengebracht haben. Für die Aussöhnung mit unseren Nachbarn Polen und Frankreich. Für das Wunder der Versöhnung, das jüdische Gemeinschaften auf der ganzen Welt und der Staat Israel uns geschenkt haben. Wir Deutsche können für dieses Geschenk der Versöhnung nicht dankbar genug sein!

    Aber Dankbarkeit allein reicht nicht aus! Niemals kann und niemals darf es uns gleichgültig lassen, wenn sich ausgerechnet in unserem Land Antisemitismus wieder zeigt. Es ist geschichtsvergessen, es ist unerträglich, wenn sich Jüdinnen und Juden nicht mehr sicher fühlen in unserem Land. Unerträglich nicht nur für Jüdinnen und Juden. Nein, unerträglich für unsere Demokratie. Für Antisemitismus darf es in unserer Gesellschaft keinen Raum geben. Das zu gewährleisten, ist unsere gemeinsame Pflicht!

    1945 kam die Befreiung von außen. Sie musste von außen kommen. Die meisten Deutschen hielten dem Regime bis zum letzten Tag die Treue. Und längst nicht alle Deutschen empfanden damals Dankbarkeit für die Befreiung, sie sahen sich nicht einmal als Befreite.

    Am 8. Mai 1945 begann für unser Land ein langer Weg hin zu Freiheit und Demokratie. Die Westalliierten eröffneten ihn für die Menschen in der damaligen Bundesrepublik. Im Osten Deutschlands blieb den Menschen die Freiheit weiter vorenthalten. Die Sowjetunion bereitete den Weg für die Einparteienherrschaft der SED und eine neue Diktatur.

    Aber wir Deutsche mussten uns erst auch innerlich befreien, in einem langwierigen, schmerzhaften Prozess. Eine Aufarbeitung, die Verletzungen hinterließ – auch zwischen den Generationen. Zur Wahrheit gehört, dass in der ehemaligen DDR zwar Antifaschismus Staatsdoktrin war, aber eine tiefergehende Auseinandersetzung mit der Geschichte lange nicht stattfand. Aber zur Wahrheit gehört auch, dass die junge Bundesrepublik zunächst fast jede Auseinandersetzung mit der Vergangenheit, vor allem die Bestrafung der Täter lange verweigerte; stattdessen kamen viele in neue Ämter, die treue Diener des NS-Regimes gewesen waren.

    In Ost wie West sollte es Jahre, sogar Jahrzehnte dauern, bis wir Deutsche uns umfassend den quälenden Fragen von Schuld und Verantwortung gestellt haben, bis in den Familien darüber gesprochen wurde, was gewesen war, wer von den Verbrechen gewusst und doch weggesehen hatte, wer sich schuldig gemacht und doch geschwiegen hatte.

    Der Satz von Richard von Weizsäcker „Der 8. Mai war ein Tag der Befreiung“ in seiner historischen Rede am 8. Mai 1985, dieser Satz war auch 40 Jahre nach Kriegsende noch nicht unumstritten. Und doch markierte er eine Zäsur im Umgang mit unserer Vergangenheit.

    Bundespräsident von Weizsäcker sprach für die Bundesrepublik, aber seine Worte fanden auch in der damaligen DDR Widerhall.

    Und heute, noch einmal 40 Jahre später? Der 8. Mai ist als Tag der Befreiung Kern unserer gesamtdeutschen Identität geworden. Und doch begehen wir diesen 8. Mai heute nicht in ruhiger Selbstgewissheit. Denn wir spüren: Freiheit ist nicht das große Finale der Geschichte. Freiheit ist nicht für alle Zeit garantiert.

    Heute müssen wir deshalb nicht mehr fragen: Hat der 8. Mai uns befreit? Die Antwort ist gegeben, und sie bleibt gültig. Aber wir müssen fragen: Wie können wir frei bleiben?

    „80 Jahre nach Kriegsende ist das lange 20. Jahrhundert endgültig zu einem Ende gekommen“, schreibt Ivan Krastev. Die Lehren aus zwei Diktaturen und zwei Weltkriegen verblassen. Die Befreier von Auschwitz sind zu neuen Aggressoren geworden. Mit dem Krieg gegen die Ukraine hat Putin unsere europäische Sicherheitsordnung in Trümmer gelegt – von der wir doch gehofft hatten, sie sei als Lehre aus den Schrecken des Krieges ein für alle Mal gelernt.

    Die Staatengemeinschaft hatte Konsequenzen gezogen aus Vernichtungskrieg und Völkermord, hatte Regeln eingeführt, um Nationalismen einzuhegen, Zusammenarbeit zu fördern, und hatte eine internationale Ordnung auf Basis des Völkerrechts geschaffen. All das war nie perfekt, nie unumstritten, aber dass sich nun ausgerechnet auch die Vereinigten Staaten, die diese Ordnung so maßgeblich mit geschaffen und geprägt haben, von ihr abwenden, das ist eine Erschütterung neuen Ausmaßes.

    Und deshalb spreche ich von einem doppelten Epochenbruch – der Angriffskrieg Russlands und der Wertebruch Amerikas –, das ist es, was das Ende dieses langen 20. Jahrhunderts markiert.

    Die Faszination des Autoritären und die populistischen Verlockungen gewinnen leider auch bei uns in Europa wieder Raum, und Zweifel an der Demokratie werden laut. Wir sehen mit Schrecken, dass selbst die älteste Demokratie der Welt gefährdet sein kann, wenn die Justiz missachtet, die Gewaltenteilung ausgehebelt, die Freiheit der Wissenschaft angegriffen wird. Wir schauen auf unser Land, in dem extremistische Kräfte erstarken. Sie verhöhnen die Institutionen der Demokratie und diejenigen, die sie repräsentieren. Sie vergiften unsere Debatten. Sie spielen mit den Sorgen der Menschen. Sie betreiben das Geschäft mit der Angst. Sie hetzen Menschen gegeneinander auf. Sie erwecken alte böse Geister zu neuem Leben.

    Wer Gutes für dieses Land will, der schützt das Miteinander, den Zusammenhalt und den friedlichen Ausgleich von Interessen. Das erwarte ich von allen Demokratinnen und Demokraten in diesem Land.

    Wie können wir frei bleiben, wie bewahren und schützen wir unsere Demokratie? Mitten in dem Epochenbruch kann es für uns keine Routine im Erinnern geben. Und ich bin sicher: Der 8. Mai hat uns noch viel zu sagen.

    Tatsächlich wundere ich mich manchmal über die Hartnäckigkeit, mit der manche, leider auch in diesem Hause, einen sogenannten Schlussstrich unter unsere Geschichte und unsere Verantwortung fordern. Ich wundere mich, wenn einige Erinnerung als "Schuldkult“ diskreditieren. Was soll das eigentlich bedeuten? Dass wir vergessen, was wir wissen?

    Was hätten wir damit zu gewinnen? Wollen wir wirklich den Überlebenden des Holocaust, die heute in tiefer Sorge sind, unsere Solidarität verweigern? Wollen wir ein Land sein, das sich nur an vermeintlich glorreiche Zeiten erinnert und die Abgründe seiner Geschichte verharmlost oder leugnet? Wollen wir eine Demokratie sein, die vergisst, wo sie herkommt und was den Kern ihrer Identität ausmacht?

    Und wollen wir umgekehrt wirklich auf die Erfahrung verzichten, dass fanatischer Nationalismus überwunden werden kann. Wollen wir auf die Erfahrung verzichten, dass auf Krieg Frieden folgen kann? Dass Frieden und Demokratie auch Wohlstand bringen? Dass die Aufarbeitung unserer Geschichte uns Anerkennung und Respekt in der ganzen Welt eingebracht hat?

    Ginge es uns wirklich besser, wenn wir all diese Erfahrungen vergessen würden und die Erinnerung einfach entsorgen wie ein altes Kleidungsstück?

    Wir haben doch in den letzten 80 Jahren immer wieder erfahren dürfen, was für eine Kraft die gemeinsame Erinnerung in sich trägt. Die Erfahrung des Zweiten Weltkrieges, Leid, Zerstörung, Verfolgung, Terror, Tod, Flucht, sie haben sich trotz des wachsenden zeitlichen Abstands tief ins kollektive Gedächtnis der Europäer eingegraben. Das Erlebte wird weitergetragen von Generation zu Generation, in Familien in Frankreich, in Großbritannien, in Belgien, Italien, in den Ländern Osteuropas. Babyn Jar, Oradour-sur-Glane, Korjukiwka, Marzabotto: Ich selbst erlebe das immer wieder bei Gedenkfeiern, wenn mir Überlebende und Angehörige von NS-Opfern von ihrem Schmerz erzählen und mir trotzdem die Hand zur Versöhnung reichen. Mich hat es tief berührt, als mich in Warschau beim Gedenken an den Aufstand dort vor 80 Jahren eine Überlebende bei der Hand genommen und mir gesagt hat: „Polen und Deutschland sind heute Freunde. Nie hätte ich mir das vorstellen können.“ Ich will sagen: Es ist so unendlich viel, was wir mit Versöhnung erreichen können und was wir erreicht haben. Meine Bitte ist: Lassen Sie uns weiter dafür arbeiten!

    Gerade weil wir uns erinnert haben, ist nach 1945 aus den Trümmern des Zweiten Weltkrieges ein neues, geeintes Europa erwachsen, ein Europa, das Lehren aus der Katastrophe gezogen hat: friedliches Miteinander statt feindliches Gegeneinander, Zusammenarbeit statt Regellosigkeit, die Achtung des Völkerrechts und der Menschenrechte, all das hat uns Jahrzehnte von Frieden, Freiheit und Wohlstand beschert.

    Meine feste Überzeugung ist: Wer sich der Vergangenheit stellt, der verzichtet nicht auf Zukunft. Unsere Geschichte ist kein Gefängnis, in das wir eingesperrt sind. Sie ist kein Ballast, auch nicht für uns Nachgeborene.

    Sie ist im Gegenteil, mit all ihren Höhen und Tiefen, ein riesiger, ein kostbarer Erfahrungsschatz! Sie ist der Schlüssel, für uns, unsere Kinder, unsere Enkel, um die Krisen der Gegenwart und auch der Zukunft zu meistern. Und deshalb ist es so wichtig, gerade heute, die Erfahrung von Diktatur und Krieg, aber genauso die von Wiederaufbau und Versöhnung weiterzugeben von Generation zu Generation. Warum sollten wir erst neu schmerzlich erfahren oder erlernen müssen, was wir in unserer deutschen Geschichte doch schon einmal so bitter haben erfahren und erlernen müssen?

    Ich bin überzeugt, heute mehr denn je: Wir haben so vieles gelernt aus unserer Geschichte, was uns zu dem gemacht hat, was wir heute sind. Geben wir nicht leichtfertig preis, was uns stark gemacht hat! Flüchten wir nicht aus unserer Geschichte. Werfen wir ihre Lehren gerade dann nicht über Bord, wenn sie uns etwas abverlangen. Das wäre feige und falsch zugleich!

    Einen Schritt weitergehend, frage ich: Sind wir nicht mit unserer Geschichte, mit unseren Erfahrungen eigentlich besonders gut gerüstet für die Anfechtungen dieser Zeit?

    Für uns kann es kein schlafwandlerisches Wanken geben. Wir wissen, wohin Abschottung führt, wohin aggressiver Nationalismus, die Verachtung von demokratischen Institutionen führt. So haben wir in Deutschland schon einmal die Demokratie verloren. Deshalb: Vertrauen wir auf unsere Erfahrung! Stehen wir ein für unsere Werte. Erstarren wir jetzt nicht in Ängstlichkeit! Beweisen wir Selbstbehauptung!

    Wenn andere in Nationalismus verfallen und brachial ihre Interessen durchsetzen wollen, dann suchen wir umso mehr gemeinsam mit Partnern nach Lösungen – weil es richtig ist. Wenn andere die Vereinten Nationen in Frage stellen und das Völkerrecht gleich mit, halten wir daran fest – weil es richtig ist.

    Wo der Zeitgeist von Disruption schwärmt, erkennen wir doch, dass dahinter oft genug nur der Unwille steckt, den Weg und das Ziel von Veränderungen zu beschreiben. Aber Regellosigkeit ist bei Weitem nicht für alle eine Verheißung. Das gilt erst recht international für das Verhältnis von Staaten untereinander. Denn eine Zukunft in der nicht mehr die "Stärke des Rechts“ gilt, sondern das "Recht des Stärkeren“ in seiner ganzen Rohheit zurückkehrt, das kann und das darf nicht unser Weg sein.

    Wenn andere Demokratie, Freiheit, Recht einschränken, verteidigen wir sie erst recht. Wenn auch in unserem Land die Zweifel daran größer werden, zeigen wir, dass jede und jeder Einzelne in einer Demokratie ein besseres und freieres Leben leben kann als in jeder autoritären Ordnung. Überzeugen wir möglichst viele von denen, die daran zweifeln! Gewinnen wir sie zurück für unsere Demokratie! Demokratie ist nie fertig! Sie ist anstrengend! Sie verlangt Engagement. Aber: Eine bessere Ordnung gibt es nicht!

    Und wenn neue Kriege uns heute Sorgen machen, dann verlieren wir – gerade wir! – nicht den Frieden aus dem Blick. Wir wissen, wohin Krieg führt. Wir fürchten ihn zu Recht. Deshalb bleibt unsere Perspektive der Frieden. Aber Frieden herrscht nicht schon dann, wenn wir uns zurückhalten, wenn wir auf die Stärkung der eigenen Verteidigung verzichten. Denn wir sind mit einer harten Realität konfrontiert: Wir müssen alles tun, gemeinsam mit unseren europäischen Partnern, um Putins Landnahme aufzuhalten. Wir müssen zeigen: Demokratien sind keine wehrlosen Opfer.

    Wir müssen militärisch stärker werden, aber nicht um Krieg zu führen, sondern um Krieg zu verhindern. Nicht um Diplomatie zu ersetzen, sondern um sie glaubhaft zu machen – mit einer aktiven Außenpolitik, die Diplomatie nicht denen überlässt, die nur eigennützige Machtinteressen verfolgen. Wo immer wir von Nutzen sein können, da sollten wir uns engagieren. Deutschland wird gebraucht, um um Frieden zu ringen, wo er verloren gegangen ist. Auch das ist der Auftrag des 8. Mai.

    Heute, an diesem 8. Mai, sind wir ein anderes Land als vor 80 und auch vor 40 Jahren. Ein Land, das das große Glück der Friedlichen Revolution und der Wiedervereinigung erleben durfte, ein vielfältiges, offenes Land. Unsere Geschichte liefert uns nicht nur die Blaupause für Katastrophen, die es zu verhindern gilt. Sie erzählt uns vom Wunder der Versöhnung zwischen Deutschland und Israel und davon, dass jüdisches Leben wieder Teil unseres Landes werden konnte. Sie erzählt uns, wie die Menschen in Osteuropa und der DDR 1989 die Teilung Europas überwunden und die Freiheit errungen haben. Sie erzählt uns die unglaubliche Erfolgsgeschichte eines Landes, das nach dem totalen Zusammenbruch – auch dem moralischen – zu Freiheit, wirtschaftlicher Stärke und Wohlstand gekommen ist, sich international Respekt und sogar Sympathie erarbeitet hat. Wer hätte all das am 8. Mai 1945 für möglich gehalten!

    Wir dürfen diesem Land vertrauen. Wir dürfen Vertrauen haben in uns selbst.

    Wir alle sind Kinder des 8. Mai, ein Satz von Jürgen Habermas, ein Satz, der Hoffnung gibt. Hoffnungstrotz! Hoffnung trotz allem! Von außen kann uns heute niemand die Freiheit schenken. Wir müssen selbst für sie einstehen. Wir wissen, was zu tun ist. Und wir wissen um die Möglichkeit, dass immer wieder etwas Neues beginnt.

    Ja, wir sind alle Kinder des 8. Mai. Schützen wir unsere Freiheit! Schützen wir unsere Demokratie!

    #Allemagne #nazis #libératiom #commémoration

  • Pour les migrants refoulés d’Europe, le retour amer en Irak - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/64455/pour-les-migrants-refoules-deurope-le-retour-amer-en-irak

    Pour les migrants refoulés d’Europe, le retour amer en Irak
    Par FRANCE 24 Publié le : 09/05/2025
    Après avoir tenté, pendant près d’une décennie, d’obtenir des papiers en Allemagne, Mohamed Jalal a été expulsé. Dans son Kurdistan d’Irak natal, c’est un retour à la case départ, dans le dénuement le plus total. Comme lui, des milliers d’Irakiens et d’autres venus du sud de la Méditerranée sont refoulés d’une Europe qui durcit ses politiques migratoires, en pleine montée de l’extrême droite. Pour encourager les retours, des pays européens engagent des partenariats avec l’Irak, au moment où ce pays renoue avec un semblant de normalité après des conflits à répétition. Ils investissent dans des programmes de réinsertion et de formation professionnelle.
    Rentré à Ranya, une ville du nord de l’Irak, Mohamed Jalal s’est réinstallé avec son père âgé dans un appartement exigu. Dans la principale pièce à vivre, ils dorment sur de fins matelas de mousse posés à même le béton. « Si je pouvais retourner en Europe je le ferais. Si ma demande était acceptée, je serais en règle et je travaillerais dans un restaurant kurde, sans toucher d’allocations publiques », plaide-t-il. « Ici, je n’ai pas d’emploi », lâche Mohamed Jalal, 39 ans. En 2015, il rejoint la Turquie, où une embarcation de fortune le transporte d’Izmir vers une île grecque. Ensuite Athènes, la Macédoine du Nord, la Serbie, la Croatie et enfin l’Allemagne. Logé dans un centre pour demandeurs d’asile, il recevait de l’État 300 euros par mois.
    (...) Après deux rejets de sa demande d’asile, il est renvoyé en Irak en janvier 2024. Mohamed Jalal tente d’ouvrir une boulangerie, sans succès. Durant deux mois, il travaille sur un stand de fallafel pour sept dollars par jours. Aujourd’hui il vit grâce aux 150 dollars mensuels envoyés par des proches en Grande-Bretagne. Au dernier trimestre 2024, près de 125 000 citoyens non-européens ont reçu l’ordre de quitter un pays de l’Union européenne, 16,3% de plus que durant la même période en 2023.
    « Par principe, l’Allemagne rapatrie ceux qui doivent quitter le pays », a confirmé à l’AFP l’ambassade à Bagdad. « Il n’y a pas de perspectives de résidence pour les gens qui, dans l’espoir d’une vie meilleure, entrent de manière irrégulière en Allemagne mais n’ont pas besoin de protection », selon l’ambassade. En une décennie, rappelle-t-elle, Berlin « a accordé protection et refuge à des millions de personnes fuyant la guerre et les violences dans leur pays natal. »
    Ces dernières années, le Kurdistan d’Irak a été endeuillé par des naufrages en mer, à cause des périlleuses traversées en Méditerranée ou dans la Manche. La région autonome se présente comme un havre de sécurité mais connaît des difficultés économiques qui alimentent le désenchantement des jeunes. En 2021 le chômage des 15-24 ans atteignait 37,2%, selon des statistiques officielles.
    Après quatre décennies de conflits et les exactions du groupe État islamique (EI), qui ont provoqué des vagues de migrations, l’Irak, riche en pétrole, a retrouvé une relative stabilité. Même si persistent corruption endémique et politiques publiques défaillantes.cÀ Bagdad et à Erbil, l’agence de développement allemande GIZ gère des centres proposant aux exilés de retour formations professionnelles et accompagnement à la création d’entreprise. Le programme est financé par les autorités allemandes, suisses et par l’Union européenne. Entre juin 2023 et mai 2024, ces centres ont « conseillé et soutenu » quelque 350 personnes, rentrées notamment d’Allemagne, de l’UE ou de la région, précise GIZ à l’AFP.
    Des pays européens ont des accords bilatéraux « de retour et de réadmission » avec l’Irak et l’UE finalise avec Bagdad un partenariat similaire, indique à l’AFP son ambassadeur, Thomas Seiler. « La migration illégale doit être enrayée », justifie-t-il. « La capacité (...) des villes et villages à recevoir et intégrer des migrants a depuis longtemps été atteinte, au moins dans certaines parties de l’UE ».
    En 2023, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a parrainé les « retours volontaires » de 1 577 Irakiens souhaitant rentrer depuis une vingtaine de pays, dont l’Allemagne et la Turquie.
    Avec des financements danois et finlandais, la fondation kurde Rwanga a lancé en 2023 un programme de réinsertion. À ce jour, plus de 120 personnes ont suivi des formations pour élaborer un business plan et créer leur micro-entreprise. Quinze ont reçu une bourse de 4 000 à 5 000 euros. (...)
    Certaines personnes se sont parfois endettées pour émigrer, rappelle-t-il. Rentrées bredouilles, « elles n’ont pas de revenus pour rembourser ». Mohamed Ismaïl a bénéficié d’un financement qu’il a investi pour s’associer dans l’atelier de mécanique où il était autrefois employé. En 2016, il est parti pour l’Allemagne, pour « améliorer » sa situation et « obtenir une nationalité européenne ». « Le temps passait, cinq ans et huit mois, je ne faisais aucun progrès ». Hébergé dans un centre, il recevait une aide mensuelle d’un peu plus de 300 euros. « Le plus difficile a été l’attente », se souvient-il, dans le vacarme des employés réparant une voiture. Après trois refus, sa ville d’Erbil étant considérée comme sûre, il consent à rentrer en Irak en avril 2021 et reçoit 500 euros de l’Allemagne et d’une agence de l’ONU. Aujourd’hui, son atelier lui rapporte 550 dollars par mois pour faire vivre sa femme et son enfant de trois ans. « Je ne pense plus à émigrer », reconnaît-t-il. « Si je retourne en Europe ce sera en touriste ».

    #Covid-19#migrant#migration#allemagne#asile#kurdistan#irak#retour#OIM#UE#readmission#sante

  • Ein Tag der Befreiung in Werder
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1191050.antifaschismus-ein-tag-der-befreiung-in-werder.html

    Russiche Arbeiter warfen Fliedersträuße auf Panzer: Aus den Erinnerungen von Kurt Maetzig. Foto: Kurt Maetzig

    6.5.2025 vin Günter Agde - Aus den Erinnerungen der Filmemacher Kurt Maetzig und Marion Keller: Wie der Krieg an der Havel endete

    Der Fotochemiker Kurt Maetzig (Jahrgang 1911) und seine Frau Marion Keller (Jahrgang 1910) betrieben während des Zweiten Weltkriegs in Werder an der Havel ein kleines Fotochemielabor, in dem sie die Möglichkeiten erforschten, den Silbergehalt aus der Emulsion von Kinofilmen zurückzugewinnen. Das galt als kriegswichtig und schützte sie.

    In unmittelbarer Nachbarschaft ihres Labors, einer ehemaligen Kneipe, die allgemein »Mausediele« genannt wurde, an der Friedrichshöhe, befanden sich ein Lager mit sowjetischen Kriegsgefangenen und ein Lager mit Zwangsarbeitern. Zwischen den Laborleuten und den »Ausländern« dieser beiden Lager entwickelten sich lockere, quasi illegale Kontakte.

    Sie wurden von einem Polen, der Janek hieß, koordiniert, der Maetzig oft traf. Janek kam, mal mit einem Handwagen, mal als Installateur mit Werkzeugen und Ähnlichem immer wieder kurz im Labor vorbei, und sie besprachen schnell das Wichtigste. Einer der sowjetischen Gefangenen, der Koch des Lagers, im Zivilberuf Ingenieur, rettete sich später ins Labor, als die Gefangenen wenige Tage vor der Befreiung aus dem Lager ausbrachen, um nicht noch im letzten Augenblick umgebracht zu werden.

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    Die sogenannten Fremdarbeiter nahmen Kontakt zu den Russen auf. Dann klebten in Werder handgeschriebene Zettel an den Bäumen, auf denen stand, dass die sowjetischen Truppen am nächsten Morgen um die und die Zeit in Werder einrücken würden. Die Bevölkerung wurde aufgefordert, in ihren Häusern zu bleiben.

    Kurz vor dem erwarteten Eintreffen der Roten Armee fanden sich bei Marion Keller und Kurt Maetzig im Labor verschiedene Zwangsarbeiter ein, unter ihnen Polen, Franzosen, Belgier und Holländer – und auch der versteckte Russe kam ans Licht. Zusammen mit den Fremdarbeitern hissten sie eine aus einem Kisseninlet improvisierte rote Fahne. In gespannter Stimmung erwarteten sie die Rote Armee am 3. Mai, einem herrlichen Frühlingstag. Das weiß man aus den Aufzeichnungen der beiden.

    Von Ferne ertönte ein leises und dann anschwellendes Dröhnen von Panzerketten. Dann hörte man das Kreischen und Schreien vieler Frauenstimmen. Es waren die sowjetischen Zwangsarbeiterinnen, die im ehemaligen Tanzsaal auf der Friedrichshöhe untergebracht waren. Sie kamen nun die lange Treppe heruntergerannt und rissen blühende Fliederzweige von den Büschen ab. Als die Panzer herankamen, warfen sie diese vor ihnen nieder, winkten den auf den Panzern sitzenden Soldaten zu, schrien und weinten.

    Mit der roten Kissen-Fahne in der Hand, umgeben von den Zwangsarbeitern aus verschiedenen Ländern und einem russischen Gefangenen inmitten jubelnder und weinender sowjetischer Frauen in der Maisonne des 3. Mai 1945, fünf Tage vor der Kapitulation des faschistischen Deutschlands, erlebten Kurt Maetzig und Marion Keller endlich die Befreiung.

    Danach kamen immer mehr Zwangsarbeiter, Holländer, Franzosen, Polen zu Marion und Kurt ins Labor. Alle zusammen aßen ein festliches Abendbrot an diesem denkwürdigen 3. Mai. Und sie hinterließen Marion und Kurt eine Art Schutzbrief, damit diese nicht für Nazis gehalten wurden, in dem sie den menschlichen Kontakt zwischen ihnen bestätigten.

    Nach der Befreiung kehrten Keller und Maetzig nach Berlin zurück. Maetzig wurde Mitbegründer der Defa und schuf bedeutende Spielfilme (»Ehe im Schatten«, »Das Kaninchen bin ich«), Marion Keller leitete lange Jahre die Defa-Wochenschau »Der Augenzeuge«. Ihre sehr persönlichen Erlebnisse am Tag der Befreiung haben die beiden nicht vergessen.

    Den Nachlaß von Kurt Maetzig bewahrt die Akademie der Künste auf, den Nachlaß Marion Kellers übergab die Tochter Claudia Köpcke dem Filmmuseum Potsdam

    #Allemagne #histoire #nazis #libération

  • Die Befreiung kam halb Acht
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1190947.peter-neuhof-die-befreiung-kam-halb-acht.html

    Peter Neuhof auf einer Demonstration gegen Neonazis Foto: Archiv

    2.5.2025 von Karlen Vesper - Als Peter Neuhof sehnsüchtig die »Russen« erwartete und wie er dann überrascht wurde

    Er sollte noch in den letzten Kriegstagen verheizt werden. »In einem Krieg der nicht meiner war, für einen Führer, den ich hasste«, betont Peter Neuhof. Im Februar 1945 wird er in den »Volkssturm« einberufen, soll Schützengräben ausheben, die »Reichshauptstadt« vorbereiten auf den erwarteten Ansturm der Roten Armee. Nicht lange. Es bleibt ihm erspart. Denn die Behörde erkennt alsbald ihren Irrtum: Peter Neuhof ist »Halbjude«. Und als ein solcher hat in einem »Sturm« des deutschen Volkes nichts zu suchen. Er kann in seinen Lehrbetrieb zurückkehren. Glück gehabt. Wie 1942, als er schon den Einberufungsbefehl zur Wehrmacht erhalten hatte. Dann aber als »wehrunwürdig« anerkannt wurde, weil – laut den Nürnberger Rassegesetzen von 1935 – ein »Mischling ersten Grades«. Oder im Oktober 1944, als man ihn zur Organisation Todt einziehen wollte, benannt nach deren Begründer Fritz Todt: Verteidigungsanlagen und Bunker bauen wie schon den sogenannten Atlantikwall und die Wolfsschanze. Wo vor allem Zwangsarbeiter, KZ-Häftlinge und Kriegsgefangene bis zur tödlichen Erschöpfung schuften müssen. Peter wird errettet; er ist in seinem Lehrbetrieb unabkömmlich, leiste »kriegswichtige Arbeit«, indem er unter anderem Teile für Granatwerfer fertigt.

    Statt also Gräben auszuheben und sich im Bedienen einer Panzerfaust zu schulen, kehrt Peter zurück in die Wittenauer Werkzeugmaschinenfabrik Herbert Lindner. Die gilt als ein NS-Musterbetrieb und ist doch ein Hort der Opposition. Kommunisten und Sozialdemokraten arbeiten hier. Peter muss Denunziation nicht fürchten. Freudig verteilt er denn auch Flugblätter, die in den letzten Kriegstagen vion den »Amis« über Berlin abgeworfen wurden und ein nahes Ende des Krieges verkünden. Andererseits, man weiß nie. Spitzel und Denunzianten gibt es überall.

    Die erste Hausdurchsuchung 1933 haben die Neuhofs dem Nachbarn zu verdanken, einem Professor der Veterinärmedizin. »Das war aber nicht so schlimm«, sagt Peter Neuhof. Da kam nur der Ortspolizist, schaute sich um, staunte über die lange Reihe Lenin-Bände: »Die hat der Lenin alle allein geschrieben?«, fragt die Ordnungsmacht ungläubig und trottet dann friedlich davon. »Die zweite Hausdurchsuchung war heftiger«, erinnert sich Peter Neuhof. »Da klingelten sie nicht erst, eine ganze Kohorte SA sprang über den Zaun und rannte uns die Tür ein.« Die Lenin-Werke waren da schon von Genossen weggeschafft worden.

    Die Eltern von Peter, Karl und Gudrun Neuhof, sind beide Mitglied der KPD. Der Vater, der sich zu Beginn des Ersten Weltkriegs freiwillig meldete, zweimal schwer verwundet und zweimal mit dem Eisernen Kreuz ausgezeichnet worden ist, verliehen von Kaiser Wilhelm II. dero selbst, kam ernüchtert aus dem Völkerschlachten heim und wird Kommunist. Er arbeitet für die Firma Neufeldt & Co. als Getreidehändler an der Berliner Börse. »Und verdiente gut. Wir konnten uns Urlaub in der Schweiz und in Dänemark sowie ein Dienstmädchen leisten«, erzählt Peter Neuhof. »Meine Eltern haben aber immer gern gegeben, Bedürftige unterstützt.« Sie spenden für die Erwerbslosenküche der Roten Hilfe und den Arbeitersportverein Fichte. In der Schule erleidet Peter keine Schikanen, obwohl man dort weiß, dass sein Vater Jude ist. Der Sportlehrer schimpft mitunter beim Fußballspiel, wenn der »Judenlümmel« einen Pass verfehlt. Im Turnen ist Peter besser, wie er im ASV beweisen kann.

    Dann kommt der 1. April 1933, in ganz Deutschland werden jüdische Geschäfte, Kanzleien, Arztpraxen boykottiert. Vater Karl Neuhof ist monatelang arbeitslos, weil auch die Firma, für die er arbeitet, sanktioniert wird. Im folgenden Jahr zwar wiedereröffnet, wird sie nach der »Reichskristallnacht« vom 9. zum 10. November 1938, als in fast allen großen, aber auch kleineren Städten die Synagogen brennen, für immer geschlossen. Der Vater schlägt sich hernach mit Hilfsarbeiten durch, die Mutter, im Nazijargon eine »Arierin«, versucht das Familieneinkommen als Stenotypistin aufzubessern. Sie müssen in eine bescheidenere Wohnung umziehen. Sie halten den Kontakt zu den Genossen aufrecht, unter anderem über den »Kaffeelieferanten« Franz Demuth, der zur Widerstandsgruppe um den Kommunisten Anton Saefkow gehört. Demuth wird 1940 zur Wehrmacht eingezogen, Karl Neuhof im selben Jahr zur Zwangsarbeit in der sogenannten »Judenkolonne« der Farbenfirma Warnecke & Böhm verpflichtet.

    Im September 1942 muss Peter die Schule verlassen. Auch »Mischlinge« werden nicht mehr geduldet. Peter freut sich: »Endlich tun und lassen, was man will.« Da steht eines Tages ein Mann vor der Tür. Peter lässt ihn herein. Er weiß um die politische Gesinnung seiner Eltern und ihre illegale Arbeit, ist also nicht verwundert über das Erscheinen des Fremden. Es handelte sich um Wilhelm Beuttel, erzählt Peter Neuhof, vor 1933 KPD-Landtagsabgeordneter in Hessen und aus den deutsch-okkupierten Niederlanden nach Deutschland zurückgekehrt, um im Auftrag der Partei eine neue konspirative Organisation aufzubauen, die »Knöchel-Gruppe«, wie sie in der Geschichtsschreibung später heißt. Die Auslands-KPD hat entschieden, »Instrukteure« zurück in die Höhle des Löwen zu schicken. Himmelfahrtskommandos. Viele fliegen sofort auf und bezahlen die im Exil getroffene Entscheidung mit ihrem Leben. So auch Wilhelm Knöchel. Und Wilhelm Beuttel. »Ihm und uns zum Verhängnis wurde, dass er sich seinen Wintermantel aus Holland schicken ließ.« Die Gestapo observierte den Transfer.

    »Wenn die Sowjets nicht gekommen wären, wer weiß, ob ich und meine Mutter überlebt hätten.«
    Peter Neuhof

    Als Peter Neuhof am 10. Februar 1943 nach Hause kommt, wundert er sich: »Garten- und Haustür standen offen. Im Haus Männer in Ledermantel und Schlapphut, wie in einem schlechten Film – die Gestapo.« Von Beuttel keine Spur. Die Männer fragen Peter: »Wer ist der Mann, der bei euch gewohnt hat? Und wie lange hat er bei euch gelebt?« Peter druckst herum: »Vielleicht zwei Wochen?« Es war länger. Dann kommt die Mutter von der Arbeit. Auch sie wird befragt: »Einen Tag«, sagt sie und gibt vor, den Gast eigentlich gar nicht zu kennen. Peter und seine Mutter werden abgeführt und unsanft in einen schwarzen Mercedes gestoßen, der zur Gestapo-Zentrale am Alex rast. Auch Peter wird verhört, aber noch am selben Tag entlassen.

    Seinen Vater sieht er nicht mehr wieder. Karl Neuhof ist bei Warnecke & Böhm verhaftet worden und wird nach über ein Jahr in diversen Berliner Haftanstalten ins KZ Sachsenhausen eingeliefert. Auch die Mutter bleibt inhaftiert. Peter lebt allein in der elterlichen Wohnung. Eines Tages soll er sich beim Judenreferat der Gestapo melden. Er erhält die bescheidene Habe des Vaters aus der Haft, ohne Kommentar, darunter ein Gefängnistagebuch, das der Sohn Jahrzehnte später veröffentlichen wird.

    Erst im Prozesses gegen die Mutter im Januar 1944 erfährt Peter, dass der Vater bereits zwei Monate zuvor in Sachsenhausen erschossen worden ist. Gertrud Neuhof wird ins Frauenkonzentrationslager Ravensbrück eingewiesen. Der Krieg zieht sich hin, nichts scheint die Nazidiktatur zu erschüttern. Die in der Normandie gelandeten Westalliiierten sind noch weit weg. Und das Attentat der Verschwörer um Claus Graf von Stauffenberg auf Hitler am 20. Juli 1944 scheitert. Die Rache der Nazis ist grausam und gründlich.

    Dann endlich, das neue Jahr weckt Hoffnungen. Die Rote Armee rollt mit Wucht aus dem Osten heran. »Zu Hitlers Geburtstag, am 20. April, schütteten die Briten und Amerikaner noch einmal ihre Bomben über Berlin aus.« Peter erwartet sehnsüchtig »die Russen«. Zwei oder drei Tage später kommen sie. Nicht mit Panzern. In Frohnau ziehen sie mit Panjewagen ein. Ein schmächtiger Rotarmist springt von einem Pferdefuhrwerk und geht auf Peter zu. Der überglückliche Berliner Junge will ihn umarmen. Der Soldat weicht zurück und fragt im barschen Ton: »Kotori tschas?« Peter versteht ihn nicht, errät dann jedoch dessen Gesten und krempelt seinen linken Hemdsärmel hoch. »›Halb Acht.‹ Und schwups war die Uhr weg«, berichtet der Veteran, keineswegs verärgert, im Gegenteil, amüsiert. Er verübelte es damals und auch heute dem Sowjetsoldaten nicht. »Das war meine Befreiung«, sagt Peter Neuhof und lacht. Und fügt dann mit ernstem Gesicht hinzu: »Wenn die Sowjets nicht gekommen wären, wer weiß, ob ich und meine Mutter überlebt hätten. Sie haben uns gerettet.«

    Gertrud Neuhof wird auf dem Todesmarsch von Rotarmisten befreit. »Am 30. Juli 1945, an meinem 20. Geburtstag, konnte ich sie in Crivitz in die Arme schließen.« Beide machen sich daran, ein neues Deutschland aufzubauen. Doch die Alliierten entzweien sich. Deutschland wird gespalten. Und Berlin auch. Der nunmehrige Westberliner Peter Neuhof arbeitet für den (Ost)Berliner Rundfunk, die Stimme der DDR, berichtet unter anderem vom Moabiter Judenmordprozess 1970. Er ist Mitglied der Vereinigung der Verfolgten des Naziregimes – Bund der Antifaschisten (VVN-BdA) und der Linkspartei. Er hat seine Erinnerungen aufgeschrieben, und die Geschichte seiner Familie väterlicherseits, die zahlreiche Opfer unter deutsch-faschistischen Antisemitismus zu beklagen hatte: »Als die Braunen kamen«.

    Peter Neuhof bedauert, sich nicht mehr an Demonstrationen gegen Neonazis beteiligen zu können. »Der Kopf ist klar, aber die Kniee machen nicht mehr mit.« Eine Schande nennt er es, dass Rechtsradikale wieder in deutschen Parlamenten sitzen. Wr wünscht sich eine wehrhaftere und wahrhafter Demokratie, hofft und vertraut auf eine wachsame Zivilgesellschaft.

    Ich frage den Jahrhundertzeugen, wie er den 30. Juli begehen werde, ob es eine große Feier geben wird? Peter Neuhof antwortet: »Nee. Wieso. Ich bin doch kein berühmter Mensch. Nur weil ich hundert werde?«

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    Allemagne : à peine formé, le nouveau gouvernement s’attaque d’emblée à l’immigration irrégulière
    Par La rédaction Publié le : 08/05/2025
    Dès sa prise de fonction, le nouveau gouvernement allemand a décidé de durcir sa politique migratoire en annonçant mercredi que la plupart des demandeurs d’asile vont être refoulés aux frontières. Avant son intronisation, le chancelier Merz avait annoncé qu’il ferait de l’immigration l’un des dossiers prioritaire de son gouvernement, notamment pour regagner la confiance des électeurs partis à l’extrême droite, arrivé deuxième aux législatives.
    Quelques heures après son entrée en fonction, le nouveau gouvernement allemand opère d’emblée un tour de vis migratoire. Le ministre conservateur de l’Intérieur, Alexander Dobrindt a ordonné mercredi 7 mai à la police de refouler tous les demandeurs d’asile sans papiers, « sauf les groupes vulnérables, comme les enfants et les femmes enceintes », à toutes ses frontières.
    Le responsable politique annule ainsi une directive d’un de ses prédécesseurs, datant de 2015 sous l’ère Merkel et émise en pleine crise migratoire européenne. A cette époque, l’Allemagne avait accueilli plus d’un million de réfugiés en provenance de Syrie et d’Afghanistan principalement. L’ancien ministre de l’Intérieur, le conservateur Thomas de Maizière, avait alors demandé à la police fédérale « d’autoriser l’entrée de ressortissants de pays tiers sans documents légitimant leur séjour et sans présentation d’une demande d’asile ».
    Avec l’annulation de cette directive de 2015, le nouveau gouvernement du conservateur Friedrich Merz tourne définitivement la page de la politique d’accueil longtemps généreuse du pays, initiée en son temps par Angela Merkel. « L’Allemagne doit pouvoir prendre des décisions pour réduire les chiffres de l’immigration illégale et des demandes d’asile », a martelé Alexander Dobrindt, lors d’une conférence de presse mercredi à Berlin. La politique migratoire devrait donc retrouver « clarté, cohérence et contrôle », a-t-il ajouté.
    « Nous ne le ferons pas sous la forme d’une surcharge de nos voisins. Nous ne procéderons pas non plus à la fermeture des frontières mais il s’agit de renforcer le contrôle des frontières et, grâce à ce renforcement, d’augmenter le nombre de refoulements », a encore déclaré le ministre.
    En Allemagne, le syndicat de la police DPolG se dit prêt pour cette nouvelle politique. « La police fédérale continuera d’effectuer des contrôles mobiles, stationnaires et secrets. [...] Cependant, cette tâche ne peut pas être accomplie à long terme sans personnel supplémentaire. C’est pourquoi nous avons besoin d’environ 3 000 employés supplémentaires », a déclaré Heiko Teggatz, vice-président fédéral du DPolG, dans un communiqué. Alexander Dobrindt a tenté de rassurer les voisins de l’Allemagne, dont certains, comme la Pologne, sont déjà très critiques des contrôles qui ralentissent considérablement la circulation des travailleurs frontaliers.
    L’annonce de ces mesures a toutefois immédiatement fait réagir le chef du gouvernement polonais Donald Tusk. Ce dernier a prié le chancelier Friedrich Merz « de se concentrer sur les frontières extérieures de l’UE » et préserver la zone Schengen, lors d’une conférence de presse commune à Varsovie. « Il est de l’intérêt » de l’Allemagne et de la Pologne que leur frontière commune permette le « libre passage » des citoyens des deux pays, a insisté le Premier ministre polonais.
    En Pologne, à l’approche de l’élection présidentielle prévue le 18 mai, un sentiment anti-allemand se développe. La désinformation anti-migrants prospère depuis des années dans le pays, terre d’accueil de très nombreux réfugiés ukrainiens et en proie à une pression migratoire. Mais « la nouveauté est qu’elle est conjuguée désormais avec le narratif anti-allemand, qui se nourrit de phobies anti-allemandes et anti-européennes », explique à l’AFP Anna Mierzynska, spécialiste indépendante des réseaux sociaux.
    La Suisse, de son côté, a aussi « regretté » cette décision de Berlin. « Du point de vue de la Suisse, les refoulements systématiques à la frontière constituent une violation du droit en vigueur. La Suisse regrette que l’Allemagne ait pris ces mesures sans consultation », a écrit sur le réseau social X, le ministère fédéral de la Justice et de la police. Le ministre fédéral suisse « est convaincu que les États Schengen ne peuvent surmonter les défis de la migration qu’ensemble » et « il souligne également qu’il s’agit toujours de personnes, notamment de personnes vulnérables, de femmes et d’enfants ».
    Mais le ministre allemand maintient sa position ferme : « Nous savons que les contrôles aux frontières intérieures ne peuvent être qu’une transition. Mais ils sont tout simplement nécessaires tant que nous avons une migration irrégulière aussi élevée dans l’Union européenne », a affirmé, soulignant que l’Allemagne, pays situé au centre de l’Europe, était l’un des plus touchés par ce phénomène.
    Selon des chiffres du ministère allemand l’Intérieur, le nombre de demandes d’asile a augmenté de 2020 à 2023, puis diminué en 2024.Au total, 250 945 personnes ont demandé l’asile en Allemagne en 2024, soit une baisse 28,7% par rapport à l’année précédente.
    D’après des chiffres officiels publiés début mai, plus de 53 000 personnes ont été refoulées aux frontières allemandes depuis octobre 2023, date des premiers rétablissements des contrôles.
    Ce tour de vis sur l’immigration, sujet qui a dominé la campagne électorale des législatives allemandes après une série d’attaques commises par des étrangers, était attendu. Le contrat de coalition signé par les conservateurs et les sociaux-démocrates - feuille de route du nouveau gouvernement Merz - prévoit un durcissement de la politique migratoire mais promet que l’Allemagne restera un pays « ouvert », respectant le droit d’asile et accueillant les travailleurs qualifiés.Déjà quelques semaines avant d’entrer en fonction, le chancelier Merz avait annoncé qu’il en ferait l’un des dossiers prioritaire de son gouvernement, notamment pour regagner la confiance des électeurs partis à l’extrême droite.
    Dans certains sondages récents, le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD), arrivé deuxième aux législatives, s’est hissé en tête, dépassant les conservateurs. La popularité de cette formation anti-migrants, classé la semaine dernière « extrémiste de droite » par les services du Renseignement intérieur, inquiète le nouveau gouvernement de Friedrich Merz. Selon un rapport du Renseignement, publié mercredi dans la presse, le mouvement pratique une « agitation continue » contre les migrants, les réfugiés et les musulmans, les présentant comme un « collectif menaçant ».

    #Covid-19#migrant#migration#allemagne#refoulement#politiquemigratoire#immigration#sante#droit#UE#suisse#pologne

  • « Ce sera une cage dans laquelle nous serons des oiseaux »
    Rami Abou Jamous > 8 mai 2025 > Orient XXI
    https://orientxxi.info/dossiers-et-series/ce-sera-une-cage-dans-laquelle-nous-serons-des-oiseaux,8207

    Il y a deux jours, j’étais assis en bas de chez moi avec des amis, selon notre habitude, pour discuter de tous les sujets. Avant la guerre, nos discussions se déroulaient autour du thé et du café. Un marchand ambulant apportait les boissons chaudes, ou, s’il n’était pas là, Sabah les préparait, avec du sucre et des gâteaux, et je montais les neuf étages en ascenseur pour aller les chercher. Aujourd’hui, il n’y a plus de marchand ambulant, plus de café, et plus de sucre. Il y en a un peu chez moi, mais je ne peux pas monter neuf étages pour aller prendre quelques verres de thé.

    Alors notre conversation quotidienne s’est déroulée sans rien à boire ni à manger. Nous avons vite abordé un sujet : la responsabilité des pères de famille au milieu de ce génocide. L’un des présents, Souhail, que l’on appelle « Souhail le sage » parce que c’est quelqu’un de très réfléchi, nous a parlé d’un de ses amis qui a plongé dans la dépression, car il ne peut pas affronter les regards de sa femme et de ses enfants qui lui demandent à boire et à manger. Avec l’augmentation des prix, on ne trouve rien, et la famine s’installe. Il se sent impuissant, incapable d’assumer sa responsabilité de père de famille. Il est devenu très angoissé, et sa dépression se manifeste par une sorte d’indifférence envers sa femme et ses enfants. C’est-à-dire qu’il sort toute la journée et ne rentre que le soir, pour ne plus entendre les mêmes questions : « Pourquoi n’apportes-tu rien à manger, rien à boire ? Tu n’as pas d’argent ? » (...)


    Gaza-ville, le 20 avril 2025. Arafat al-Qafarna, l’un des enfants palestiniens déplacés par les attaques israéliennes dans la bande de Gaza, passe son temps à jouer avec un pigeon dans la grande salle de conférence de l’Université islamique, qui a été transformée en abri temporaire, dans la ville de Gaza. Arafat, qui a émigré avec sa famille de la ville de Beit Hanoun, dans le nord du pays, vit avec les oiseaux qu’il a ramenés de chez lui et qu’il nourrit depuis un certain temps.
    Mahmoud Abu Hamda / ANADOLU / Anadolu via AFP

    #alliance_Israel_Pillage

  • #Merz mit den Stimmen der Linken gewählt / Grüne stimmen gemeinsam mit AfD - Prof. Rieck

    via https://diasp.eu/p/17612702

    https://www.youtube.com/watch?v=2IhYGihS_N0

    || 2025-05-06 - 15 Min.

    Dies ist die teuerste #Kanzlerwahl aller Zeiten: Ein #CDU-Kanzler wird mit den Stimmen der Linken gewählt und hebt dafür den #Unvereinbarkeitsbeschluss auf. Die CDU macht sich also endgültig von linken Parteien abhängig. (Als Hinweis: Es ist zwar nicht sicher, dass bei der eigentlichen Kanzlerwahl stimmen der Linken mit dazu gekommen sind, aber die Linken haben die Wiederholung der #Wahl am selben Tag ermöglicht.)

    Außerdem zeige ich hier, wieso die Vorgabe eines Unvereinbarkeitsbeschlusses generell logisch nicht mit Rationalverhalten vereinbar ist. Man sieht das daran, dass heute die Linke und die Grünen gemeinsam mit der AfD gestimmt haben.