• La liste des clients de Nexa/Amesys s’allonge : de la DCRI à la Belgique en passant par la #Turquie
    https://reflets.info/la-liste-des-clients-de-nexaamesys-sallonge-de-la-dcri-a-la-belgique-en-pa

    Nos investigations, comme celles de Jean-Marc Manach ou d’Olivier Tesquet de Télérama avaient déjà permis de dresser une liste conséquente de clients d’Amesys, entreprise qui avait muté en Bull, puis en Nexa. Initialement, Reflets dénichait […]

    #Bienvenue_chez_Amesys #France #Allegretto_Asset_Management #Amesys #Camusat #Candy #Commission_européenne #Crocodile #DGSI #Doha #DRCPN #Égypte #Gabon #Kazakhstan #Libye #Maroc #Ministère_de_la_Défense #Nexa_Technologies #Ooredoo #PopCorn #Qatar #Qtel #Service_général_du_renseignement_et_de_la_sécurité_belge #SILAM #State_Security_Bureau #Toblerone

  • Vieille archéologie d’un hoax qui revient en ce moment, à l’occasion de la réforme du collège : le « référentiel bondissant », qui n’a évidemment jamais existé.

    Le référentiel bondissant… ou l’usage du faux | Interro Ecrite
    http://education.blog.lemonde.fr/2008/03/31/le-referentiel-bondissant%E2%80%A6-et-surtout-medisant

    Comme d’habitude, il est réapparu par surprise. Le « référentiel bondissant » est une vieille connaissance. Le voici qui vient de rebondir à propos des projets de nouveaux programmes de l’école primaire que Xavier Darcos a présentés le 20 février et qui suscitent beaucoup de polémiques.

    Enthousiaste sur le « retour aux fondamentaux » de l’école primaire, l’édito du Figaro paru le lendemain saluait avec ferveur l’ambition « d’oublier les pratiques détestables et l’infernal jargon du monde éducatif ».

    « Il suffit de rappeler, affirmait la phrase suivante, que dans certaines écoles on a pu décréter qu’un ballon de football était un « référentiel bondissant » et un ballon de rugby un « référentiel bondissant aléatoire » pour mesurer l’étendue des dégâts… »

    Les dégâts, en fait, ne sont pas ceux qu’on croit. Et l’usage de cette historiette finit par poser un réel problème d’éthique.

    #pédagogie #collège #EPS #Allègre #référentiel_bondissant #éducation

  • Par prudence, le GIEC aurait sous-estimé les effets du réchauffement
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/09/28/par-prudence-les-experts-du-giec-auraient-sous-estime-les-effets-du-rechauff

    Pour quelles raisons le GIEC tend-il souvent à minimiser la menace ? L’implication des gouvernements dans le processus du GIEC y contribue sans doute, dit en substance Naomi Oreskes. Cependant, d’autres éléments suggèrent que les communautés scientifiques sont, en elles-mêmes, très conservatrices. Dans leur étude, les auteurs évoquent même un « principe de moindre étonnement », selon lequel une hypothèse ou un résultat a plus de chances d’être accepté s’il ne heurte pas par ses aspects spectaculaires ou dramatiques.

    #flippant

  • Fukushima, le fiasco de la décontamination - videos.arte.tv
    http://videos.arte.tv/fr/videos/fukushima-le-fiasco-de-la-decontamination--7381354.html

    Un extrait du journal d’infos de la chaîne ARTE

    Suite à un commentaire que j’avais fait, la rediffusion du 28 minutes du 11 mars en replay jusqu’au 18. Vous y verrez Philippe Chalmin, professeur d’histoire économique à l’université de Paris Dauphine faire la promotion du nucléaire français et en sous-entendu, celle des gaz de schistes qui, d’après lui, n’est pas une source d’énergie carbonée !!!

    http://videos.arte.tv/fr/videos/28-minutes--7365730.html

    • Je comprends mieux, effectivement le gaz de schiste est théoriquement/officiellement moins carboné que le charbon, c’est pour ça que Mamère n’a pas contesté sans doute. Je n’ai pas entendu Chalmin dire explicitement que le gaz de schiste n’était pas carboné (l’inverse non plus).

      Comme tu l’avais relevé ici
      http://seenthis.net/messages/105785
      croire que le gaz de schiste est moins nuisible que le charbon est sans doute une aberration car à restitution énergétique équivalente, les fuites de gaz inévitables lors de son extraction (fracturation hydraulique ou pas) sont pires pour le réchauffement climatique que le CO2 supplémentaire produit par le charbon...

      Ce Chalmin est détestable autant que nuisible, un pantin parfaitement programmé pour nous intoxiquer. C’est vraiment un parfait disciple de Claude Allègre.
      S’ils étaient payés par Philip Morris, il viendraient nous démontrer que le tabac ne provoque pas de cancer et qu’au pire qu’on sait désormais neutraliser les moindres tumeurs et qu’on peut donc continuer à fumer tranquille.

      Il est toujours aussi frappant de voir à quel point le cerveau humain est corruptible pour préserver ses addictions, pris dans la théorie de l’engagement... Uranium, gaz de schiste, continuons à nous gaver comme des porcs des ressources de la planète, y a pas de déchet, aucun risque, tout va bien
      Le raisonnement de Mamère est économiquement implacable, personne ne peut le contredire, et malgré cela il n’arrivera à convaincre qu’une minorité. Peu importe d’ailleurs la versatilité de l’opinion à ce sujet, la restitution globale dans les médias et la classe politique dominante sont atteints pas ce syndrome. Abandonner l’utopie nucléaire leur semble inenvisageable, impensable.
      Moi c’est leur aveuglement qui me terrifie

      #toxicomanie #schiste #nucléaire #CO2 #écologie
      #Chalmin #Allègre

    • Je pense que l’utilisation des mots « décarbonné » et « recarbonné » n’est pas innocent dans la bouche de Chalmin. Il eût été plus honnête de sa part de dire"décharbonné" et « recharbonné ». Désolé pour les néologisme mais les technocrates en sont friands. Et employer leur vocabulaire c’est déjà se soumettre à leur modèle de pensée.
      « Nous n’avons pas à nous laisser enfermer dans une vision du Monde qui n’est pas la nôtre », hein, M Ayrault !

    • Oui c’est clair, il y a une réelle motivation d’intoxication. En gros le nucléaire c’est indispensable, car sinon c’est le charbon, par contre, si on va vers le gaz de schiste, on veut bien laisser tomber le nucléaire. En gros, tout ce qui nous permet d’éviter l’abandon de la consommation boulimique des énergies fossiles est bon à prendre. Ce qu’ils ne veulent pas, c’est produire et consommer moins, ni produire et consommer mieux.
      Ils ont des postures de toxicomanes.

      On a bien compris que ce que ce gars veut, comme Allègre et compagnie, c’est maintenir coûte que coûte notre trajectoire. Ce sont des fanatiques du l’utopie de l’expansionnisme glouton. Pour eux, c’est binaire, soit on continue de plus belle, sinon c’est le retour à la bougie. C’est d’autant plus risible que dans un abri anti-atomique ou dans un camp de réfugiés climatiques on finira aussi par revenir à la bougie, mais bon..)

      Ils sont incapables d’imaginer une alternative et passent leur temps à vouloir nous enfermer dans ce goulot d’étranglement intellectuel. Leur vision du monde est bel et bien un goulot d’étranglement intellectuel... Et Ayrault s’y sent bien là dedans, il est dans son élément, c’est le contraire qui nous étonnerait...

  • La continuité gouvernementale ne cesse de se confirmer :

    http://www.mediapart.fr/journal/france/300812/universites-la-remise-en-ordre-pas-la-revolution

    Comment sortir les universités de l’ornière ? On sait que le contexte budgétaire n’est pas très favorable.

    Plutôt que de les mettre sous tutelle comme l’avait décidé le précédent gouvernement – ce qui est une drôle de vision de l’ #autonomie –, nous avons décidé de les accompagner. Nous avons mis en place des indicateurs d’alarme qui permettent d’anticiper les ennuis à venir pour éviter que leurs situations ne dégénèrent. Par ailleurs, nous allons nous doter des vrais outils de management que sont les #contrats. Il y a toujours eu des contrats avec les universités, mais il s’agissait pratiquement de coquilles vides. Il faut remettre de l’exigence et faire de ces contrats un outil de pilotage et un outil de confiance entre les universités et l’État.

    Cette contractualisation se fera sur nos priorités : la réussite des étudiants en premier cycle, une meilleure visibilité de notre recherche avec une organisation plus efficace, et enfin une #gouvernance des universités qui soit à la fois efficace, là aussi, et collégiale – ce n’est pas antinomique. Nous regarderons sur tous ces points les actions réellement engagées.

    Mettre des indicateurs d’alerte sur les finances des universités, c’est une chose, mais s’il n’y a pas d’argent supplémentaire, tous les indicateurs vont rester au rouge, non ?

    On ne peut pas dire qu’il n’y a pas d’argent dans l’ #université française. Qu’elles soient en déficit ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’argent. Il y a des niches d’efficience : elles peuvent mieux s’organiser, mutualiser des moyens, faire du redéploiement.

    [...]

    Pour financer l’université, certains prônent une hausse des frais d’inscription. Est-ce une piste sur laquelle vous travaillez ?

    Je ne dis pas que Bercy ne m’y a pas poussé cette année. Nous avons quand même les frais d’inscription les moins chers du monde et les boursiers en sont totalement exonérés. Mais je souhaite qu’ils n’augmentent pas de manière significative.

    [...]

    Lors de votre audition à l’Assemblée nationale, vous avez laissé entendre que les universités pourraient aussi trouver des ressources propres ?

    C’est certain. Elles pourraient faire de la formation tout au long de la vie. On peut peut-être aussi les utiliser l’été. Beaucoup d’entre elles ont des écoles d’été.

    [...]

    Même si on sait qu’il existe déjà beaucoup de formes de sélection à l’université, intégrer les classes prépa à l’université, n’est-ce pas remettre en cause la non-sélection à l’entrée de l’université ?

    Non. Je préfère parler d’ #orientation plutôt que de parler de #sélection.

    • Un article de Sauvons La Recherche alertait déjà sur la direction prise :

      Qu’attendre des Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche ? Rien, ou pire encore ?
      http://sauvonslarecherche.fr/spip.php?article3741

      Le Bilan

      Ce secteur a été l’objet durant ces cinq années d’une “attention” toute particulière du gouvernement et du législateur et en ressort profondément transformé, voire traumatisé. Il s’est vu imposé un nouveau mode d’organisation dont le maître mot est la concurrence, imposée de manière systématique entre universités, organismes de recherche, laboratoires et même individus. [...] la loi #LRU (Liberté et responsabilité des universités) votée en 2007 a contraint les universités à se plier aux méthodes de management jusque là réservées au secteur marchand, en privant ses structures démocratiques et collégiales de tout véritable rôle dans la stratégie et les décisions. [...] L’ensemble du secteur est désormais jaugé au regard de critères de performance quantitatifs par une agence unique d’évaluation ( #AERES) qui échappe à tout contrôle académique. Véritable monstre bureaucratique censé tout évaluer, contrôler, noter, cette agence est devenue la pierre angulaire de cette entreprise de normalisation, au sens du programme néo-libéral, du secteur universitaire et de recherche. Bien qu’épargnées jusque là par la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, les institutions de recherche et d’enseignement supérieur n’en sortent pas moins financièrement exsangues. Ayant vu échapper une large part de leurs financements publiques au profit de l’ #ANR, cette agence de financement sous contrôle direct du ministère, elles n’ont eu qu’à gérer la pénurie [...]

      Le changement

      La loi LRU, pourtant largement contestée en 2009, ne sera pas abrogée . La vague de non-renouvellement de CDD qui traduit la volonté de l’Etat d’échapper aux mesures de CDIsation prévues par la loi Sauvadet, se poursuivra. L’AERES ne sera pas supprimée , même si ces missions pourraient être redéfinies, et L’ANR verra ses moyens administratifs renforcés. Les conventions #IDEX, qui entérinent les rapprochements forcés entre université dans des conditions frôlant parfois l’absurde, ne seront pas remises en cause, quand bien même auraient-elles été signées dans l’urgence à la veille des élections du printemps.

      [...]

      En matière de financement des organismes de recherche et des universités, l’aggravation de la situation est explicitement programmée. Alors que les budgets sont déjà au plus bas - près d’un quart des universités afficheront des comptes en déficit cette année - le ministère de l’enseignement et de la recherche sera soumis, comme les autres, à une baisse de 7% de son budget de fonctionnement en 2013, puis de 4% pour les deux années suivantes, soit une baisse cumulée de plus de 15% qu’il convient de comparer avec la stagnation de ces mêmes budgets durant le quinquennat précédent

      [...]

      La réalité de l’emploi dans son ensemble devrait être bien plus noire, si l’on intègre à cette analyse la baisse brutale de crédits de fonctionnement que les institutions devront absorber dans les années à venir. Pour les universités, déjà financièrement étranglées et devant faire face à de nombreuses dépenses contraintes, il n’y aura pas d’autre solution que de se délester massivement de milliers de précaires, dont le nombre total est estimé selon une étude récente [2] à plus de 40000 pour l’ensemble du secteur. Autre solution à laquelle elles ne pourront sans doute échapper, la transformation de postes de titulaires en crédit de fonctionnement selon le principe de comptabilité publique portant le doux nom de “fongibilité asymétrique” (la conversion inverse étant elle interdite). Les 5000 postes prétendument créés pourraient donc bien se traduire au final pour les postulants par un effondrement sans précédent des possibilités de recrutement.

      [...]

      l’occasion de mener plus loin encore l’agenda des réformes d’inspiration néo-libérale inscrit depuis une quinzaine d’années dans les traités de #Bologne et Lisbonne. Adoptés sous le gouvernement #Jospin, ces traités visent à mettre l’enseignement supérieur et de la recherche au service de la compétitivité et de la croissance économique européenne. N’ayant d’autre modèle que celui du #marché, les rédacteurs de ces traités en appellent à la mise en concurrence des systèmes nationaux,

      [...]

      Ces traités, régulièrement approfondis depuis, ont trouvé leur déclinaison nationale avec la loi pour l’innovation de C. #Allègre (1999), la réforme #LMD (2002), la loi pour la recherche (2006) , la loi LRU (2007), ainsi que les initiatives d’excellence (2010).

      [...]

      Cette forme résiduelle de démocratie universitaire, même très limitée par le mode de scrutin qui l’encadre, entrave la transformation radicale dans les formes de gestion universitaire qu’appellent de leur voeux les “modernisateurs”. Face à cette situation créée par la loi LRU, Mme #Fioraso, dans un habile retournement argumentaire, critique le manque de collégialité et de démocratie dans les prises de décision et l’excessif pouvoir donné au président d’université, pour proposer la création d’un “ #sénat_académique ” afin, dit-elle, “de mieux distinguer ce qui relève de la stratégie scientifique de ce qui relève de la #gestion [3].

      Faute de remettre en cause les pré-supposés de la loi LRU, à savoir que la gestion d’une université, son “ #pilotage ”, ne peut être confiée qu’à des managers professionnels, la ministre ne peut que proposer son approfondissement. Le choix des mots, et de l’expression “sénat académique” en particulier, n’est pas anodin. Il renvoie explicitement au modèle anglo-saxon dans lequel l’essentiel des décisions stratégiques, administratives, financières ou juridiques sont entre les mains d’un conseil d’administration resserré, composé exclusivement des représentants des donneurs d’ordre externes que sont les pouvoirs publics et les financeurs privés. Quant aux universitaires, ils n’interviennent qu’au travers d’un pléthorique sénat académique dont la responsabilité se limite aux affaires d’ordre… académique. Ce mode d’organisation, qui tend à se généraliser, était explicitement préconisé par une large partie de la droite lors du débat parlementaire en 2007 [4]. Par peur d’un rejet de la part des universitaires, le législateur lui avait préféré la solution intermédiaire - certains diront batarde - consistant à donner plus de poids au CA tout en conservant son caractère partiellement démocratique. En 2008, Gilbert Béréziat, ancien président de Paris 6, avait dit de la loi LRU qu’elle était une “loi de transition, non aboutie”. Il est probable que ce soit à la gauche socialiste que l’on doive in fine son aboutissement.

  • FUKUSHIMA (suite 29) « Faut-il avoir peur du nucléaire ? » autour du livre de Claude #Allègre : Science pour vous et moi
    http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/archive/2011/04/08/fukushima-suite-29-faut-il-avoir-peur-du-nucleaire-autour-du.html

    Prendre sa #voiture le #dimanche est un risque beaucoup, beaucoup plus élevé que le nucléaire !

    A supposer qu’il l’ait vraiment écrit : le gars, il était con avant de passer au gouvernement ou c’est venu pendant/après... ? Inquiétant en tout cas. Il parait qu’il se revendique « homme intellectuellement libre », certes. Très libre.