• #Anselm - Le Bruit du temps

    Un film qui éclaire l’œuvre d’un artiste et révèle son parcours de vie, ses inspirations, son processus créatif, et sa fascination pour le #mythe et l’#histoire. Le passé et le présent s’entrelacent pour brouiller la frontière entre film et peinture, permettant de s’immerger dans le monde de l’un des plus grands artistes contemporains, #Anselm_Kiefer.


    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/68186_0
    #art #art_et_politique #WWII #seconde_guerre_mondiale #Allemagne #film #documentaire #film_documentaire #Wim_Wanders #peinture #sculpture

  • Tanzanie : le président allemand demande « pardon » pour les massacres de l’époque coloniale

    Le chef de l’Etat allemand, Frank-Walter Steinmeier, a demandé « pardon » mercredi 1er novembre pour les exactions commises par les forces coloniales de son pays en #Tanzanie, lors d’une visite à Songea, lieu d’un massacre de Maji-Maji au début du XXe siècle. « Je m’incline devant les victimes de la domination coloniale allemande. Et en tant que président allemand, je voudrais demander pardon pour ce que les Allemands ont fait subir ici à vos ancêtres », a-t-il déclaré, selon le texte d’un discours diffusé par ses services en #Allemagne.

    "allemands" et pas État allemand, pas de génocide, vraiment ? @klaus

    #colonisation #colonialisme #génocide #hereros

  • Ni Mediapart, ni le Monde, ni Libération, ni le Le Nouvel Obs, n’ont rendu compte, ni publié, la lettre du Directeur du bureau de New York du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, qui a démissioné en protestant contre la si faible action de l’ONU pour faire respecter les Droits de l’Homme à Gaza.

    Dans une lettre à son supérieur, rendue publique, il dit, entre autres :

    "Il s’agit d’un cas d’école de génocide. Le projet colonial européen, ethno-nationaliste, de colonisation en Palestine est entré dans sa phase finale, vers la destruction accélérée des derniers vestiges de la vie palestinienne indigène. en Palestine ."
    ...

    "Les USA, le Royaume-Uni et la majorité de l’Europe sont complices de l’agression horrible.

    Non seulement ces gouvernements refusent de remplir leurs obligations de faire respecter les Conventions de Genève, mais ils arment activement Israël, lui procurent un soutien économique et de renseignement, et donnent une couverture politique et diplomatique aux atrocités commises par Israël."

    https://twitter.com/Raminho/status/1719385390086271164?s=20

    https://www.nydailynews.com/2023/10/31/un-official-resigns-genocide-palestine-israel

    La TV française est israélienne-CRIF-Netanyahu mais les journaux, même de gauche, en France me posent question.

    #Israel #USA #UE #France #Grande-Bretagne #Allemagne #Genocide #Gaza #Palestiniens #Armes #VentesArmes #Corruption #Lobby #Racisme #Suprémacisme #Colonialisme #Massacres #AssassinatsEnfants #AssassinatsCivils #Medias #Mediapart #LeMonde #Deshumanisation #Arabes

  • Sous la pression des libéraux, l’#Allemagne souhaite externaliser le traitement de demandes d’asile en #Afrique

    Le gouvernement allemand a annoncé envisager d’externaliser le #traitement_des_demandes d’asile sur le continent africain, sous la pression des libéraux, membres de la coalition.

    L’Allemagne, à l’instar de tous les pays européens, a vu une augmentation de plus de 70 % des demandes d’asile en 2023 par rapport à l’année dernière. Une tendance à laquelle le FDP, parti libéral membre de la coalition gouvernementale, souhaite remédier.

    La solution ? Envoyer des demandeurs d’asile dans des pays non-membres de l’UE, notamment en Afrique, pour gérer les demandes.

    « J’attends du ministre de l’Intérieur qu’il examine dès que possible comment le traitement des demandes d’asile dans les pays tiers peut être facilité, car c’est ce que nous avons convenu dans notre accord de coalition », a déclaré à Euractiv Ann-Veruschka Jurisch, rapporteure parlementaire du FDP sur la migration.

    La première mesure devrait être prise avant la fin de la législature en 2025, a ajouté Mme Jurisch, renforçant ainsi les demandes du président du groupe du FDP au parlement allemand, Christian Dürr.

    « Cette disposition empêcherait les personnes qui n’ont aucune chance d’obtenir l’asile d’entreprendre la dangereuse traversée de la Méditerranée », a déclaré M. Dürr, le président du groupe FDP au Parlement allemand, mardi (31 octobre).

    Les députés sociaux-démocrates, dont le chancelier #Olaf_Scholz est membre, ont affirmé travailler sur une proposition législative en ce sens.

    Dès mardi, la ministre de l’Intérieur, #Nancy_Faeser, signait en outre un accord avec le #Maroc pour accélérer le #rapatriement des demandeurs d’asile refusés en échange d’une migration légale plus facile vers l’Allemagne.

    Dans le respect des droits humains

    La proposition du FDP rappelle le projet controversé du gouvernement britannique d’envoyer les demandeurs d’asile au Rwanda, projet dont la mise à l’essai, annoncée l’année dernière, avait créé un tollé dans la classe politique.

    Le Royaume-Uni a déjà rencontré des obstacles dans la mise en œuvre de ce programme, la législation étant en cours de révision depuis que la Cour européenne des droits de l’Homme a interrompu les vols vers le Rwanda pour des raisons liées aux droits humains.

    Le Royaume-Uni a donc menacé de se retirer de la Convention européenne des droits de l’Homme si la Cour ne statuait pas en sa faveur.

    Selon le FDP, les demandes d’asile pourraient en effet être externalisées « dans le respect de la Convention de Genève et de la Convention européenne des droits de l’Homme », malgré l’existence de gouvernements autoritaires en Afrique du Nord, a déclaré Mme Jurisch.

    « Il est hors de question de quitter la Convention européenne des droits de l’Homme », a-t-elle souligné, se désolidarisant des menaces britanniques. Toute législation viendrait compléter et non supplanter un accord européen en cours d’élaboration sur le traitement des demandes d’asile aux frontières extérieures de l’Union européenne.

    Le gouvernement se rapproche ainsi de la rhétorique plus radicale du parti de centre droit CDU/CSU, le plus grand parti d’opposition. Hendrik Wüst, Premier ministre CDU de l’État régional de Rhénanie-du-Nord–Westphalie et candidat potentiel à la chancellerie en 2025, avait lancé le débat plus tôt dans la journée de mardi (31 octobre) en appelant à transférer le traitement des demandes d’asile à l’étranger.

    M. Wüst a refusé de préciser si un éventuel futur gouvernement CDU prendrait des mesures plus radicales, un porte-parole ayant expliqué à Euractiv que la conception concrète de toute mesure devrait être déterminée par le gouvernement.

    Cependant, le porte-parole a salué les discussions de la coalition avec les pays africains en les décrivant comme « la bonne approche ».

    https://www.euractiv.fr/section/immigration/news/sous-la-pression-des-liberaux-lallemagne-souhaite-externaliser-le-traitemen

    #asile #migrations #réfugiés
    #offshore_asylum_processing #externalisation #Rwanda

    –-

    ajouté à la métaliste sur les différentes tentatives de différentes pays européens d’#externalisation non seulement des contrôles frontaliers, mais aussi de la #procédure_d'asile dans des #pays_tiers
    https://seenthis.net/messages/900122

  • Björn Höcke als Adolf Hitler : Bild zeigt AfD-Politiker mit Schnauzbart
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/hoecke-der-neue-hitler-bild-kampagne--li.2154204

    Voilà un #nazi avec prépuce, du moins c’est-ce qu’on devine car la circoncision se pratique peu chez les Allemands ni juifs ni muselmans. Ce n’est pas drôle non plus, parce que l’affiche n’est pas ambiguë du tout et parce que Bild est politiquement tellement proche des nazis que l’affiche sert à faire oublier ce fait.

    31.10.2023 von Maximilian Beer - Ist Björn Höcke der neue Hitler? Die neue Werbekampagne der Bild legt diesen Vergleich nahe. Auf einer animierten Werbetafel zeigt die Boulevardzeitung den AfD-Politiker Höcke mit einem Hitler-Bart. Der schwarze Punkt wandert in einer Animation unter die Nase des AfD-Politikers und wird so zum berüchtigten Schnauzer. Dazu der Slogan: „Wir bringen’s auf den Punkt. Bild bleibt Bild.“

    In der korrespondierenden Presseerklärung schreibt der Axel-Springer-Verlag, dass die Kampagne zum neuen Markenauftritt von „Deutschlands größter Medienmarke“ gehört. BILD-Chefredakteurin Marion Horn wird mit den Worten zitiert: „Wir benennen klar und deutlich, was schiefläuft, aber feiern auch die richtigen Taten und Worte. Dies zeigen wir in unserer neuen Kampagne selbstbewusst, kritisch und zugleich augenzwinkernd.“

    Björn Höcke fiel in seiner politischen Karriere schon häufiger durch radikal rechte Ausfälle auf. Mehrere Gerichtsurteile bestätigten, dass man ihn im Einzelfall als Faschisten oder Nazi bezeichnen darf. Zuletzt hatte in Hessen die Staatsanwaltschaft gegenüber dem Hessischen Rundfunk bestätigt, dass es sich bei einer solchen Bezeichnung um ein „an Tatsachen anknüpfendes Werturteil“ handle. Doch ist der direkte Hitler-Vergleich dadurch zu rechtfertigen?

    Vergleiche von aktuellen Politikern mit Hitler werden von den meisten Historikern kritisch beurteilt, denn Nazi-Vergleiche bergen das Risiko, die Gräuel des Nationalsozialismus zu relativieren. Laut der französischen Sprachwissenschaftlerin Marie-Hélène Pérennec werde durch häufige Nazi-Vergleiche „die Verharmlosung der Verbrechen der Nazis“ begünstigt und eine Gewöhnung an NS-Vergleiche verursacht.

    Trotzdem kommt es in der politischen Auseinandersetzung immer wieder zu Hitler-Vergleichen. Zuletzt sorgte ZDF-Satiriker Jan Böhmermann in der Debatte um Friedrich Merz und seine Äußerungen zu einer möglichen Zusammenarbeit der CDU mit der AfD auf kommunaler Ebene für Irritationen: „Keine Sorge, die Nazis mit Substanz wollen nach aktuellem Stand voraussichtlich nur auf kommunaler Ebene mit Nazis zusammenarbeiten“, schrieb Böhmermann auf Twitter. Damals bot Bild den Böhmermann-Kritikern eine Plattform. Die CDU-Vizechefin Karin Prien sprach von einer Verharmlosung des Nationalsozialismus. Prien sagte zu der Debatte: „Das spaltet die Gesellschaft und betreibt das Geschäft der Nazis.“

    Ist Höcke für Bild also der neue Hitler? Ein Bild-Unternehmenssprecher gab sich auf Anfrage der Berliner Zeitung schmallippig: „Wir machen in dem genannten Motiv der neuen Kampagne „BILD bleibt BILD“ einen Punkt. Was Sie daran erkennen, überlassen wir gerne Ihnen.“

    In der AfD sorgt die Kampagne des Boulevard-Blatts für Kritik. „Wer so für sich wirbt, der kann nicht gleichzeitig den Anspruch erheben, als seriöser Berichterstatter wahrgenommen zu werden“, sagt der hessische Bundestagsabgeordnete Jan Nolte der Berliner Zeitung.

    Der brandenburgische AfD-Abgeordnete René Springer meint: „Die Bild hat selbst dazu beigetragen, dass migrationskritische, konservative oder patriotische Standpunkte in die rechtsextreme Ecke geschoben wurden, worüber man sich jetzt aber beschwert.“

    #wtf #presse #Allemagne #publicité

  • Réduire le chômage en faisant des chômeur·euses des esclaves

    Les allocataires du RSA vont-ils vraiment être forcés à travailler ? | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/allocataires-rsa-vraiment-etre-forces-a-travailler/00108506

    Le versement du RSA devrait être conditionné à 15 heures d’activité par semaine. Des dérogations sont prévues, mais la réforme questionne : va-t-on vers le travail gratuit ?

    https://justpaste.it/aozkk

  • Der Blarze Schwock - Ab jetzt gibt’s Comedy
    https://www.youtube.com/watch?v=tu8b7iSik2o

    Leider offline: Fight Club - Ingo Intifada gegen Bomber Harris

    „Schreiben ist ein Wunderwerk!” - Martin Baxmeyer im Porträt - GERMANISTIK IM BERUF
    https://gibblog.de/portraets/schreiben-ist-ein-wunderwerk-martin-baxmeyer-im-portraet

    Von Jule Müller.

    Martin Baxmeyer ist ein Bühnenmensch. Während seines Vortrags sitzt er nicht und steht auch nicht still. Er läuft auf und ab, ringt vergnügt die Hände, betont jedes Wort spielerisch. Er geht auf sein Publikum zu, spricht theatralisch und verstellt dabei auch gerne mal seine Stimme. Schnell wird klar: Selbst ein Vortrag im Seminarraum wird zu einer kleinen Aufführung. Seine Leidenschaft für Worte – egal ob gesprochen oder geschrieben – ist nicht zu überhören.

    „Ich bin eine Wortkreatur – durch und durch!“, ruft Baxmeyer aus und berichtet von seiner Freude daran, neue Wörter zu erfinden oder zu finden. “Ich kann mich Ewigkeiten mit einem neuen Wort beschäftigen, das ich irgendwo aufgeschnappt habe. Selbst ein Wort wie ’glibberig’ habe ich versucht, in einen Zeitungsartikel einzubauen.” Für Baxmeyer ging es schon immer um den Umgang mit Sprache. Darüber entdeckt er auch die Liebe zum Theater. Bereits 1988, im Alter von 17 Jahren, schreibt er sein erstes Stück, das ihm heute allerdings regelrecht peinlich ist. Noch während seines Studiums der spanischen, französischen und deutschen Literatur gründet er gemeinsam mit Kommilitonen das anarchistische Kabarett „Der Blarze Schwock“, in deren Aufführungen er selbst einige Rollen übernimmt. Baxmeyer ist ein kreativer Kopf: “Ich habe Berge an Versen geschrieben, drei Schallplatten mit eigenen Liedern rausgebracht, einen Turm an akademischen Texten verbrochen. Am Ende ging es mir immer ums Wort.”

    MARTIN BAXMEYER ALS MITARBEITER AM SCHREIB-LESE-ZENTRUM (SLZ)
    Im Jahr 2016 hat Baxmeyer einen folgenschweren Verkehrsunfall. Gerade zu einem Zeitpunkt, in dem der promovierte Romanist einen entfristeten Vertrag erhalten hätte. Und auch seine kreative Laufbahn als Kabarettist, Schauspieler, Musiker und Autor muss er weitestgehend aufgeben: “Doch durch eine irrwitzige Verkettung von Zufällen ergab sich für mich glücklicherweise eine neue Perspektive am Schreib-Lese-Zentrum.” Das SLZ selbst ist dem Germanistischen Institut beigeordnet und unterstützt nicht nur Studierende aller Fachbereiche, sondern grundsätzlich alle Mitglieder der Universität beim (wissenschaftlichen) Schreiben: individuell oder in Seminaren. Baxmeyer ist dort seit vier Jahren als wissenschaftlicher Mitarbeiter für die Schreibberatung zuständig. Seiner Meinung nach vermittelt die Uni beispielsweise nicht ausreichend, wie eine Hausarbeit geschrieben wird. Nach dem Motto „Hilfe zur Selbsthilfe“ bietet Baxmeyer deshalb eine Art Werkzeugkasten, aus dem Studierende unterschiedliche Strategien wählen können, um Schreib- und Lesekompetenzen zu verbessern. Besonders interessant ist außerdem ein Zertifikatskurs, der insofern berufsqualifizierend ist, als Studierende hier selbst zu Schreibberater*innen ausgebildet werden.

    „SCHREIBEN IST FÜR MICH EINE ENDLOSE ENTDECKUNGSREISE“
    Baxmeyer legt Wert darauf, dass wissenschaftliches Schreiben durchaus kreativ sein kann. „So sehr an der Universität auch diskutiert wird, sie ist und bleibt ein Ort des Schreibens.” Und gerade da, wo es klare Vorgaben gibt – wie bei einer wissenschaftlichen Hausarbeit – bleibt oft noch viel Raum für eigene Ideen. Denn für Baxmeyer beinhaltet Schreiben einen spielerischen Umgang mit Sprache. Schreiben sollte nicht bloß das Fixieren eines Wortes auf Papier sein, sondern immer auch eine Leidenschaft: „Wenn man weiß, wie man schreibt, schafft man sich eine eigene Stimme in der Welt.“

    #Allemagne #Münster #cabaret #satire #anarchisme

  • Alexander King : Die Linke ist alleine nicht mehr in der Lage, das linke Wählerpotenzial abzudecken
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/alexander-king-die-linke-ist-alleine-nicht-mehr-in-der-lage-das-lin
    Le parti Wagenknecht acceuille. surtout des politiciens professionnels pragmatiques qui optent pour une ligne modérée de gauche qu’ils appellent « populiste ». Ils reprochent au direction du parti Die Linke d’être désorganisé et incapable de comprendre les problèmes des gens. Ils ressemblent à un mouvement de gilets jaunes lancé par une organisation professionnelle. Cependant ils courent le même danger qui a mené au déclin de Die Linke : Ils constituent un groupe de politiciens professionnels sans racines dans le peuple, le prolétariat. Ils auront sans doute un succès relatif avant de perdre le soutien de celles et ceux qu’ils n’auront pas libérés de leur situation d’exploités et de laissés pour compte.

    27.10.2023 von Ramon Schack - Der Berliner Abgeordnete tritt aus der Linken aus, um Sahra Wagenknecht zu folgen. Im Interview erklärt er die Gründe, die ihn zu dieser Entscheidung geführt haben.

    Alexander King, Sie haben heute Ihren Austritt aus der Partei die Linke erklärt, nach über 25 Jahren Mitgliedschaft. War dieser Schritt von langer Hand geplant, oder erfolgte dieser spontan, initiiert von dem Austritt der Bundestagsabgeordneten um Sahra Wagenknecht?

    Weder noch. Er ist das Ergebnis eines Prozesses. Letztlich hat den Ausschlag gegeben, dass die Parteiführung der Linken keinerlei Nachdenken über die Ursachen für die schwachen Wahlergebnisse erkennen ließ und stattdessen die Schuld ausschließlich woanders suchte. Diese Unfähigkeit zur Selbstkritik ist gefährlich. Die politische Entwicklung in Deutschland steht nämlich Spitz auf Knopf.

    Sahra Wagenknechts Überlegungen sind richtig, für Menschen, die von keiner Partei mehr angesprochen werden, aber für linke Politik zu gewinnen wären, ein notwendiges politisches Angebot zu schaffen.

    Wird dieser Austritt begleitet, von einem Eintritt in das Bündnis Sahra Wagenknecht (BSW)?

    Ja, ich bin Mitglied im Verein Bündnis Sahra Wagenknecht.

    Die Linke hatte noch nie etwas dagegen, wenn Mandatsträger anderer Parteien mitsamt ihrem Mandat zu ihr wechselten.

    Für politische Beobachter ist es sicherlich keine Überraschung, dass Sie dem Wagenknecht-Lager zuzurechnen sind. Sie sind einer der Organisatoren der Friedensdemonstration am Brandenburger Tor im Februar dieses Jahres, Frau Wagenknecht, wie auch Frau Mohamed Ali, haben Sie öfter öffentlich unterstützt, bei Ihren Büroeröffnungen und im Wahlkampf beispielsweise. Befürchten Sie aber nicht trotzdem, eine Aufspaltung des linken Wählerpotenzials?

    Im Gegenteil. Die Linke ist alleine nicht mehr in der Lage, das linke Wählerpotenzial abzudecken. Die Landtagswahlen in Hessen haben das noch mal gezeigt. Insofern halte ich das BSW für eine notwendige Ergänzung, um wirklich wieder alle zu erreichen, die mit der herrschenden Politik unzufrieden sind und sich eine sozialere, wirtschaftlich und außenpolitisch vernünftigere Politik wünschen. Erste Umfragen zeigen ja, dass dem BSW das gelingen könnte.

    Nach den Austritten der Gruppe um Wagenknecht im Bundestag – hat Parteichef Martin Schirdewan die zehn ausgetretenen Bundestagsabgeordneten erneut dazu aufgerufenen, „ihre durch die Linke errungenen Mandate“ zurückzugeben. Andernfalls wäre dies ein „höchst unmoralischer Diebstahl“. Fühlen Sie sich auch als „Dieb“, da Sie ja jetzt das Gleiche im Abgeordnetenhaus vollzogen haben?

    Ich kann diese Reaktion emotional gut verstehen. Sie ist aber nicht ehrlich. Die Linke hatte noch nie etwas dagegen, wenn Mandatsträger anderer Parteien mitsamt ihrem Mandat zu ihr wechselten. In der Berliner Bezirkspolitik kam das zuletzt vor. Übertritte wurden sogar mit Posten belohnt. Früher gab es das hier und da auch auf Landesebene. Übrigens gilt dasselbe natürlich auch für alle anderen Parteien. Mir scheint, auch mit Blick auf den wenig beachteten Fraktionswechsel des MdB Lutze von der Bundestagsfraktion der Linken zur SPD, dass hier mit zweierlei Maß gemessen wird.

    Das freie Mandat ist grundgesetzlich geschützt. Es ist allerdings trotzdem durchaus möglich, dass ich mein Mandat im nächsten Jahr aufgebe. Ich mache das aber nicht von den Forderungen der Linken abhängig, sondern davon, ob ich auch als fraktionsloser Abgeordneter mein Mandat im Sinne meiner Kandidatur und im Interesse der Wähler ausfüllen kann.

    Wird es weitere Austritte aus der Linken – beispielsweise auf der BVV-Ebene – in ihrem Bezirk Tempelhof-Schöneberg geben?

    Das kann ich nicht vorwegnehmen. Ich weiß, dass sehr viele Mitglieder im Bezirksverband die Positionen von Sahra Wagenknecht unterstützen. Wie viele davon jetzt austreten und sich einer neuen Partei anschließen werden, kann ich natürlich nicht voraussagen. Auf unserer letzten Mitgliederversammlung gab es dazu unterschiedliche Aussagen. Ich rechne damit, dass es durchaus einige sein werden. Über die BVV-Ebene entscheidet die Fraktion in Abstimmung mit dem Bezirksvorstand.

    Ich habe keinen Groll gegen Die Linke.
    Alexander King

    Was dürfen Ihre Wählerinnen und Wähler im Bezirk Tempelhof-Schöneberg von Ihnen zukünftig erwarten? Werden Sie versuchen, auch andere Milieus zu erreichen, beispielsweise durch eine veränderte Programmatik?

    Ich war über 20 Jahre Mitglied des Bezirksverbands Die Linke Tempelhof-Schöneberg, davon zwölf Jahre im Bezirksvorstand, davon fünf Jahre als Vorsitzender. Zweimal habe ich als Direktkandidat den Bundestagswahlkampf im Bezirk angeführt. Das heißt, die Politik der Linken im Bezirk trug in den letzten Jahren schon deutlich meine Handschrift. Die politische Ansprache der Linken in unserem Bezirk legte schon von jeher den Schwerpunkt auf soziale Fragen und Friedenspolitik.

    Ich werde den Schwerpunkt meiner Wahlkreisarbeit weiter in den Süden des Bezirks verlagern. In Marienfelde habe ich mein Wahlkreisbüro, in Lichtenrade unterstütze ich zudem einige lokale Projekte. Ich strebe dabei an, weiterhin mit der Linksfraktion in der BVV zusammenzuarbeiten. Rund um das Thema Meinungsvielfalt habe ich außerdem in der Zeit der Pandemie und dann anlässlich der Debatte um den Krieg in der Ukraine einen kritischen Gesprächskreis in Tempelhof etabliert. Mir ist wichtig, das Feld für freie Debatten wieder zu öffnen. Ich habe darüber auch in der Berliner Zeitung geschrieben. Diese Arbeit werde ich fortsetzen. Sie entspricht einem wesentlichen Anliegen des BSW.

    Die Lücke im Parteiensystem. Sollte Sahra Wagenknecht eine neue Partei gründen?

    Demoskopen und Politologen attestieren der entstehenden Partei, wie immer diese auch heißen mag, ein beachtliches Wählerpotenzial. Teilen Sie diese Einschätzungen und wenn ja, wie wird sich dieses auf die politische Landschaft in Berlin zukünftig auswirken?

    Ich bin kein Demoskop. Ich lese die Umfragen und bekomme viele Rückmeldungen aus dem persönlichen Umfeld. Diese deuten darauf hin, dass in der Tat viele Menschen auf eine Wagenknecht-Partei gewartet haben. Wenn ich an meinen Bezirk denke, hoffe ich, dass wir mit der neuen Partei diejenigen erreichen, die zuletzt gar nicht mehr oder aus Protest, aber ohne innere Überzeugung leider rechts gewählt haben, gerade in den Großwohnsiedlungen, wo viele Menschen mit den bestehenden Verhältnissen zu Recht unzufrieden sind.

    Betrachten Sie Ihren Austritt auch als eine Art persönliche Befreiung?

    Nein. Ich habe keinen Groll gegen Die Linke, schon gar nicht gegen Personen in der Linken. Meine politischen Überlegungen habe ich dargelegt. Persönliche Befindlichkeiten spielen keine Rolle bei diesem Schritt.

    Vielen Dank, Herr King.

    #Allemagne #polirique #gauche #populisme

  • Après le postcolonialisme, avant la décolonisation : À propos d’un concept tronqué de racisme, préface inédite de JustIn Monday au livre « La Double nature du racisme » (ed. Crise & Critique, 2023).
    http://www.palim-psao.fr/2023/10/apres-le-postcolonialisme-avant-la-decolonisation-a-propos-d-un-concept-t

    Si l’on veut caractériser l’état actuel du mouvement antiraciste allemand de manière pertinente, il suffit de se pencher sur la manière dont la campagne nationale «  Seebrücke[2]  » («  Pont maritime  ») se présente publiquement. Cette campagne fait l’objet d’un consensus au sein d’un large spectre de la gauche et organise des manifestations et autres actions urgentes et nécessaires pour soutenir les réfugié-es et les exilé-es. Ce qui la caractérise, c’est que dans son principal texte de présentation le mot «  racisme  » n’apparaît pas. Ce texte souligne certes ses propres objectifs «  d’un monde sans clôture, sans camps et sans expulsions  », mais n’explique pas qui isole, expulse et construit des camps, ni pour quels motifs. Au lieu de cela, le manque d’aide est dénoncé  : étant donné qu’il n’y a «  plus de solutions à attendre de l’Union européenne  » ni des États nationaux, tous-tes celles et ceux qui «  ne veulent pas rester inactifs-ves face aux catastrophes humanitaires telles que la mort en Méditerranée  » doivent désormais trouver des solutions à partir de la société civile et de la base[3]. Bien entendu, la plupart des personnes engagées dans la Seebrücke savent que l’Union européenne et les États nationaux ne restent pas les bras croisés face aux «  catastrophes humanitaires  » et que, par exemple, l’existence et la mission de Frontex ne sont pas seulement « pas une solution  », mais font partie du problème qui s’appelle «  racisme  ». Mais ce savoir n’est pas vraiment mis en avant dans la campagne.

    Toutefois, la Seebrücke n’est pas une de ces organisations de la société civile qui, par principe, par conviction ou pour ne pas effrayer certains groupes cibles, ne prononcent pas le mot «  racisme  ». Si vous lisez non seulement son texte de présentation, mais aussi les divers conseils pratiques à destination des militant-es, vous tomberez tout de même dessus. Dans l’entrée «  Do’s & Dont’s[4]  », un «  groupe de désintégration  » (Desintegrations-AG) exhorte les membres, dans une longue déclaration, à ne pas réaliser d’actions utilisant des images racistes. Cela va de «  pas de blackfacing  » à l’invitation à ne pas mettre en scène le «  white savourism  », en passant par le conseil d’éviter les expositions de photos qui objectivent la souffrance des réfugié-es.

    Le diagnostic explicite selon lequel il s’agirait là de pratiques racistes ne peut être contesté. Cependant, le contraste qui apparaît ici entre d’une part, la réticence à qualifier de racistes les pratiques et la constitution des institutions étatiques et d’autre part, la volonté simultanée de reprocher un racisme potentiel à ses propres soutiens est tout de même surprenant. Dans cette perspective, le racisme semblerait se manifester principalement dans les tentatives d’en atténuer les conséquences. C’est pourquoi la mise en avant du projet à la fin de la déclaration, non pas d’une société sans racisme, mais d’une «  société antiraciste, digne et solidaire  » relève probablement plus que d’une simple négligence linguistique. D’une certaine manière, on oublie la considération banale selon laquelle l’antiracisme n’est nécessaire que tant que les formes sociales sont racistes. La manière dont se développe le racisme, contre lequel même une société antiraciste doit encore lutter, reste floue, et la genèse du racisme actuel semble échapper à la réflexion dans les contextes antiracistes actuels. Le besoin de théorie sur le racisme a énormément régressé et le reste a été confié à la pédagogie.

    #racisme #anti-racisme #racisme_structurel #Allemagne (mais partout) #Frontex #capitalisme

  • Republik Türkei : 100 Jahre Krieg
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Helmuth_Karl_Bernhard_von_Moltke


    Moltkebrücke https://www.openstreetmap.org/way/222139121#map=18/52.52187/13.36877
    Le centième anniversaire de la république turque signifie cent ans de persécutions et de guerre contre les Kurdes par un état soi-disant démocratique. L’unité éthnique est un pilier de l’état turc qui sert de justification pour sa politique génocidaire.

    On ne parle que rarement des excellentes relations de la Turquie avec l’Allemagne nazie. Cependant l’actuel état capitaliste allemand poursuit son soutien sans réserve pour les génocidaires d’Ankara.

    Il s’agit d’une vielle tradition. En 1838 déja le futur maréchal prussien Helmuth Graf von Moltke assista les troupes ottomanes pendant une campagne militaire contre les Kurdes. Entre entre 1915 et 1917 le Kaiser laissa faire le génocide ottoman contre les Arméniens. Pour les nazis la Turquie fut un allié contre l’enpire britannique. Aujourd’hui le gouvernement démocratique et les industriels allemands soutiennent la guerre génocidaire contre le peuple kurde et persécutent les réfugiés politiques kurdes sur le sol allemand.

    De l’« Homme malade de l’Europe Helmuth Graf von Moltke écrivit en 1841 :

    « Ce fut longtemps la tâche des armées occidentales de contenir la puissance ottomane ; il semble que la préoccupation de la politique européenne soit à présent de retarder son déclin. »

    -- H. von Moltke

    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1177352.rueckblick-republik-tuerkei-jahre-krieg.html

    27.10.2023 von Christopher Wimmer - Drohnen- und Artilleriebeschuss, Bomben aus Flugzeugen, zerstörte Infrastruktur, getötete Zivilist*innen; ein Krankenhaus, das in Schutt und Asche liegt. Solche Bilder gehen gerade um die Welt. Sie spielen sich jedoch nicht nur in Israel und im Gazastreifen ab, sondern sind auch rund 1000 Kilometer weiter nordöstlich bittere Realität. Die Luftangriffe, von denen hier die Rede ist, werden von der türkischen Armee ausgeführt. Die Zivilist*innen, die dabei sterben, sind syrische Staatsbürger*innen, meist Kurd*innen. Beim zerstörten Krankenhaus handelt es sich um eine Covid-19-Klinik in der Stadt Dêrik, die in der autonomen Region Nord- und Ostsyrien liegt.

    Am 5. Oktober hat die Türkei eine Militäroffensive gegen die Region gestartet, die auch als »Rojava« bekannt ist. Die Begründung dafür war ein Anschlag auf das Innenministerium in Ankara. Die Arbeiterpartei Kurdistans PKK bekannte sich zu diesem Angriff, bei dem zwei türkische Polizisten verletzt wurden. Hakan Fidan, der türkische Außenminister, behauptete daraufhin, die PKK-Attentäter seien in Nordsyrien ausgebildet worden, was die Operation in der benachbarten Region rechtfertige. Beweise konnte er nicht vorlegen. Auch wirkte der Anlass für die Offensive vorgeschoben. Der Türkei ist Rojava seit Jahren ein Dorn im Auge; die kurdisch-dominierte Selbstverwaltung sei lediglich ein Ableger der verbotenen PKK, heißt es.
    Eine Geschichte der Verfolgung

    Woher stammen die Aggressionen des türkischen Staates gegen die Kurd*innen? Ein Blick zurück: Vor hundert Jahren, am 29. Oktober 1923, erklärte Mustafa Kemal Paşa, später als Atatürk bekannt, dass die Türkei von nun an eine Republik sei. Atatürk wurde am selben Tag zum ersten Präsidenten der Republik gewählt.

    Innerhalb des neuen Staates bildeten die Kurd*innen die größte ethnische Minderheit – auch heute leben noch etwa 15 Millionen kurdische Menschen in der Türkei, was 19 Prozent der Gesamtbevölkerung entspricht. Atatürks Staat sah in ihnen eine Bedrohung für die staatliche Integrität und nationale Einheit. Die »moderne« Türkei wollte ein ethnisch homogener Nationalstaat werden. Religiöse und ethnische Vielfalt standen dieser Vorstellung im Weg. Der spätere türkische Justizminister Mahmut Esat Bozkurt formulierte dies 1930 unumwunden: »Der Türke muss der ausschließliche Herr und Meister in diesem Land sein. Wer nicht türkischer Herkunft ist, der kann hier nur ein einziges Recht haben, das Recht, Diener und Sklave zu sein.«

    Die Kurd*innen waren von einer massiven Assimilierungspolitik betroffen: Kurdische Kinder mussten in der Schule Türkisch lernen, auf ihre Muttersprache stand die Prügelstrafe. Kurdische Ortsnamen wurden umbenannt, kurdische Namen und Kultur verschwanden aus der Öffentlichkeit. 1934 erließ das türkische Parlament zudem das Gesetz gegen »Personen ohne Verbundenheit mit der türkischen Kultur«, mit welchen Zwangsumsiedlungen von Kurd*innen aus den kurdischen Gebieten umgesetzt wurden.
    Eine Geschichte des Widerstands

    Die kurdische Bevölkerung in der Türkei reagierte auf diese Politik mit zahlreichen Aufständen, die allerdings aufgrund von internen Spaltungen durchweg scheiterten. Gründe dafür waren meist Stammesgrenzen oder religiöse Differenzen. Doch blieb der Widerstand bestehen und erreichte mit den weltweiten Protesten der 1960er Jahre neuen Aufschwung. Aus einer Gruppe rebellierender Studierender gründete sich im November 1978 eine neue Partei. Sie sollte die kurdische Bevölkerung – im Guten wie im Schlechten – seitdem bestimmen: die Arbeiterpartei Kurdistans PKK. 1984 erklärte die PKK der Türkei den bewaffneten Kampf. Bis heute ist die Guerilla nicht besiegt – militärisch konnte die PKK aber auch nicht gewinnen. Von den geschätzten 40 000 Toten dieses Krieges sind rund 25 000 Kämpfer*innen der PKK sowie knapp 6000 Zivilist*innen. Zur Bilanz hinzu kommen 3500 zerstörte Dörfer und über 2,5 Millionen geflohene Kurd*innen sowie massive Menschenrechtsverletzungen durch türkische Sicherheitskräfte. Von ihrem ursprünglichen Ziel, einen kurdischen Staat zu schaffen, ist die Partei mittlerweile abgerückt. Die »kurdische Frage« ist jedoch in der Türkei bis heute ungelöst, der PKK-Gründer Abdullah Öcalan sitzt seit 1999 in türkischer Haft.
    Keine guten Aussichten

    Seit 2002 kontrolliert die Partei für Gerechtigkeit und Entwicklung (AKP) des Präsidenten Recep Tayyip Erdoğan die Geschicke der Türkei. In ihrer Regierungszeit hat sie den türkischen Staat deutlich verändert: Die republikanisch-kemalistischen Eliten wurden entmachtet und durch eine islamisch dominierte Politik ersetzt: Ein neues Präsidialsystem sichert Erdoğan, der im Mai 2023 wiedergewählt wurde, die Macht. Nahtlos knüpfte die AKP jedoch in einem Punkt an ihre Vorgänger an: die Unterdrückung kurdischer Selbstbestimmung.

    Zuletzt eskalierte der Konflikt in den kurdischen Gebieten der Türkei 2015. Ankara verschärfte erneut die Repression gegen kurdische Politiker*innen und Aktivist*innen, die daraufhin in einzelnen Städten Barrikaden errichteten und ihre Selbstverwaltung ausriefen. Daraufhin kam es zum »Städtekrieg«, in dem die Türkei im Inneren Panzer und Hubschrauber einsetzte. Dabei sollen bis zu 400 Menschen getötet worden sein. Alle Anlässe, gegen Oppositionelle vorzugehen, richteten sich in den letzten Jahren auch immer gegen Politiker*innen der prokurdischen Halkların Demokratik Partisi (HDP), von denen viele – etwa der frühere Ko-Vorsitzende Selahattin Demirtaş – zu langen Haftstrafen verurteilt wurden.

    Doch nicht nur innerhalb der eigenen Grenzen bekämpft die Türkei kurdische Selbstbestimmung. Seit Jahren gibt es – weitgehend unbeachtet von der Weltöffentlichkeit – im nordsyrischen Rojava Raketen- und Drohnenangriffe des Nato-Mitglieds Türkei. Zudem hat Ankara bereits seit 2016 in drei Angriffskriegen große Teile der Region annektiert, verübt dort laut Amnesty International Kriegsverbrechen und betreibt eine Politik der ethnischen Vertreibung der lokalen Kurd*innen. Unter anderem der Wissenschaftliche Dienst des Deutschen Bundestags hat die türkischen Invasionen als völkerrechtswidrig bezeichnet. Auch vermeintliche PKK-Stellungen im Nordirak greift die Türkei regelmäßig an. Dabei soll es immer wieder zum Einsatz von verbotenen chemischen Kampfstoffen durch die türkische Armee kommen.

    All diese Angriffe sind Teil in einer mindestens 100-jährigen Geschichte des anti-kurdischen Rassismus in der Türkei. Für die kurdische Bevölkerung – sowohl in der Türkei als auch in Syrien und im Irak – bedeutet dieser einen permanenten Zustand von Angst und Schrecken. In Rojava beginnen gerade langsam wieder die Aufbauarbeiten der zerstörten zivilen Infrastruktur, jedoch scheint der nächste türkische Angriff nur eine Frage der Zeit. Die westliche Staatengemeinschaft lässt Ankara gewähren.

    #histoire #guerre #génocide #Turquie #Allemagne #Kurdistan #Berlin #Moabit #Moltkebrücke #Entlastungsstraße #Willy-Brandt-Straße #Alt-Moabit #Rahel-Hirsch-Straße #Elisabeth-Abegg-Straße #Magnus-Hirschfeld-Ufer

  • Olaf Kistenmacher : Arbeit und « jüdisches Kapital », Bremen 2016. - Rosa-Luxemburg-Stiftung
    https://www.rosalux.de/news/id/45072/olaf-kistenmacher-arbeit-und-juedisches-kapital-bremen-2016

    Non, le parti communiste allemand KPD n’était pas antisemite. Une dissertation de 300 pages essaye d"apporter des preuves pour la thèse qu’au fond "l’anticapitalisme marxiste" est antisemite, mais le projet de l’auteur est un échec. Peu importe, il a acquis le droit d’inscrire son titre dans son passeport et il poursuivra sans doute une brillante carrière dans les institutions internationales notoirement anticommunistes et sionistes.

    Au fond sa démarche est simple et infaillible : Je te ponds (ou copie) une définition super vague de l’antisemitisme, je rajoute une prise d’antisionisme antisemite et je fais mijoter les ingrédients dans une sauce affinée d’aromates à la théorie critique. C’est une mixture assez riche pour alimenter 300 pages et laisser le lecteur critique sur sa faim malgré tout.

    Bref, le dur exercice de lecture de toutes les éditions du journal des amis de la langue de bois Rote Fahne n’a produit aucune preuve pour l’existance de l’antisemitisme communiste hisorique. Pourtant, l’ami du sionisme anticommuniste s’est donné toute la peine possible. Comme c’est triste.

    Keine andere politische Gruppierung wurde so gnadenlos von den Nationalsozialisten verfolgt wie die Kommunistische Partei Deutschlands. Bereits im März 1933, noch vor allen anderen Parteien, verboten die neuen Machthaber die KPD. Etwa 150.000 Kommunistinnen und Kommunisten sollten bis zum Ende des Zweiten Weltkriegs verhaftet, 20.000 ermordet werden.

    Dies kam nicht von ungefähr, entsprach die KPD doch vermeintlich dem nationalsozialistischen Feindbild vom «jüdischen Bolschewismus». Hervorgegangen war sie aus der Vorkriegssozialdemokratie und damit aus einer Partei, die sich als entschiedene Gegnerin des Antisemitismus hervorgetan hatte. Zudem standen im Verlauf der Weimarer Republik zahlreiche Personen jüdischer Herkunft an der Spitze der KPD. Zu nennen sind hier beispielsweise Rosa Luxemburg, Leo Jogiches, Paul Levi, August Thalheimer, Arkadi Maslow, Ruth Fischer und Werner Scholem.[1] Prominente Juden wie Ernst Bloch, Hanns Eisler und Egon Erwin Kisch bewegten sich in ihrem Umfeld.

    Angesichts dessen erscheinen die Thesen, die der Hamburger Historiker Olaf Kistenmacher vertritt, durchaus provokant. Seine im Jahr 2010 an der Universität Bremen eingereichte Dissertationsschrift ist nun als Buch erschienen. Darin postuliert er, die KPD-Presse habe Ansichten verbreitet, die man als antisemitisch bezeichnen müsse. Dies sei keineswegs nur gelegentlich passiert, sondern kontinuierlich: Für «alle Perioden der Weimarer Republik» (S. 313) ließen sich entsprechende Aussagen in der Tageszeitung «Rote Fahne» nachweisen. Da es sich bei dem Blatt um das Zentralorgan der Partei handelte, seien solche Positionen zweifellos «Teil der offiziellen Politik» der Kommunisten geworden (S. 13).

    Kistenmacher ist sich bewusst, dass er mit seinem Buch gegen die gesamte bisherige KPD-Forschung anschreibt. So räumt er ein, diese sei zu dem «einhelligen Ergebnis» gelangt, «dass die KPD keine antisemitische Partei war», der Antisemitismus «kein expliziter Bestandteil des Parteiprogramms» gewesen sei (S. 20). Dem versucht er jedoch den Befund entgegenzuhalten, in der Berichterstattung der «Roten Fahne» würden sich «strukturelle Affinitäten» zum antisemitischen Weltbild nachweisen lassen. Dabei handele es sich um «einzelne Bestandteile des modernen Antisemitismus» sowie um «Versatzstücke der antisemitischen Weltanschauung» (S. 18). Daher habe am Anfang seiner Untersuchung die Frage gestanden, «inwieweit die Rote Fahne judenfeindliche Vorstellungen (re-)produzierte und so, ob von der Redaktion oder der Parteiführung gewollt oder nicht, dazu beitrug, antisemitische Vorstellungen zu bestätigen» (S. 29). Zudem wollte Kistenmacher untersuchen, ob die «Rote Fahne» diese Denkweisen in die eigene Gesellschaftskritik integrierte. Ziel seiner Analyse sei es gewesen, «den <produktiven> Moment, den Umschlagspunkt darzustellen, an dem sich aus der unreflektierten Übernahme antisemitischer Ausdrücke etwas eigenes entwickelte, das man als Ansätze eines Antisemitismus von links bezeichnen könnte» (S. 37).

    Um es vorwegzunehmen: Kistenmachers Argumentation weiß nicht zu überzeugen. Dabei ist die Frage durchaus gerechtfertigt, ob sich antisemitische Aussagen in der kommunistischen Presse fanden. Denn tatsächlich gab es Phasen in der Geschichte der KPD, in denen die Partei zumindest ein sehr fragwürdiges Verhältnis zu Nationalismus, Antisemitismus und den entsprechenden politischen Bewegungen hatte. Ein Beispiel hierfür ist etwa der sogenannte Schlageter-Kurs im Sommer 1923. Benannt ist dieser nach dem rechtsextremen Freikorpssoldaten Albert Leo Schlageter, der während der französisch-belgischen Ruhrbesetzung mehrere Sprengstoffanschläge gegen die Besatzer durchgeführt hatte und deswegen von einem französischen Militärgericht zum Tode verurteilt wurde. Es war die Zeit von Krise, Hyperinflation und enormer gesellschaftlicher Polarisierung. Die KPD witterte ihre Chance, doch noch eine erfolgreiche Revolution durchzuführen, den «deutschen Oktober». In diesem Kontext startete sie den Versuch, die völkische Bewegung zu spalten, indem sie Diskussionsveranstaltungen mit einzelnen Vertretern durchführte, sich teilweise deren Sprache bediente und den hingerichteten Schlageter als «mutigen Soldaten der Konterrevolution» portraitierte. Nach nur wenigen Wochen gab sie diesen Kurs wieder auf. Ein weiteres Beispiel bieten die frühen 1930er Jahre. Hier entwickelte die KPD ein mehr als fragwürdiges Verhältnis zum Nationalismus, wie es im «Programm zur nationalen und sozialen Befreiung des deutschen Volks» zum Ausdruck kam.[2] Zudem unterstützte sie zu dieser Zeit einen von Deutschnationalen und Nationalsozialisten initiierten Volksentscheid gegen die sozialdemokratisch geführte preußische Landesregierung. Außerdem nahmen in der Sowjetunion als dem Land, an dem sich die KPD orientierte, in der Periode des Stalinismus antisemitische Stimmungen stark zu.

    Die Geschichtswissenschaft hat diese Prozesse bereits untersucht, sie zumeist in die Historie der kommunistischen Bewegung eingeordnet und gerade die Entwicklungen in den 1930er Jahren als Ausdruck der Stalinisierung der KPD gewertet.[3] Nichtsdestotrotz wären hier durchaus noch Differenzierungen möglich, ebenso wie genauere quellengesättigte Analysen einzelner Ereignisse.[4] Doch das leistet Kistenmachers Buch nicht. Es ist auch gar nicht sein Anspruch. Vielmehr möchte er – so zumindest der Lektüreeindruck – um jeden Preis nachweisen, dass sich die KPD antisemitischer Argumentationsmuster bediente.

    Um seiner Beweisführung nachzugehen, hat Kistenmacher sein Buch in drei Abschnitte unterteilt. Im ersten, umfangreichsten unternimmt er eine an Michel Foucault angelehnte Diskursanalyse. Dabei untersucht er die Berichterstattung in der «Rote Fahne» während der Jahre der Weimarer Republik auf mögliche antisemitische Formulierungen und Darstellungen. Der Forschung folgend unterscheidet er die nachrevolutionäre Epoche (1918-1923), die Phase der Stabilisierung (1924-1928) und die letzten Jahre der Weimarer Republik (1929-1933), die für Kistenmacher vor allem von der Auseinandersetzung mit der NSDAP geprägt waren. Einen wesentlichen Bruch markiert für ihn der Schlageter-Kurs vom Sommer 1923. Doch anders als die bisherige Forschung meint er, die Positionen, welche die KPD hier vertreten habe, seien keineswegs neu gewesen. Vielmehr habe die Partei an «Motive anknüpfen [können], die bereits zuvor vorhanden waren», zum einen eine positive Bezugnahme auf die Nation, zum anderen ein «personifizierter Antikapitalismus». Die Partei habe sich vorgestellt, «die kapitalistischen Machtverhältnisse dadurch überwinden zu können […], dass die Gesellschaft von den Kapitalisten, Nutznießern und <Parasiten> befreit würde» (S. 95). Dieser «strukturelle Antisemitismus» fände sich bis zum Ende der Weimarer Republik. Und mehr noch: Die «Rote Fahne» sei bei «der Übernahme einiger antisemitischer Vorstellungen […] selber nicht unproduktiv» geblieben. «Sie integrierte diese Stereotype in die eigene Gesellschaftskritik und bildete dabei eine spezifische Form der Judenfeindschaft heraus» (S. 322).

    An diesen Befund anschließend analysiert Kistenmacher im zweiten Teil seines Buches die Intellektuellenfeindschaft, die Mitte der 1920er Jahre innerhalb der KPD einsetzte. Völlig zu Recht verweist er hier auf die Widersprüchlichkeit in der Haltung der Parteiführung. Denn diese habe ignoriert, «dass die kommunistische Bewegung maßgeblich von Theorien, von Akademikerinnen und Akademikern geprägt war» (S. 218). Zudem habe die marxistische Linke selbst stets die gesellschaftliche Trennung zwischen geistiger und körperlicher Arbeit kritisiert. Dementsprechend stellt Kistenmacher fest, dass die Angriffe auf Intellektuelle vorrangig ein Mittel der Parteiführung gewesen seien, innerparteiliche Kontrahenten vom linken Flügel wie Ruth Fischer oder Karl Korsch zu stigmatisieren. Keineswegs könne man dies von dem «umfassenden Prozess der Stalinisierung» trennen. Doch zugleich weise «das Feindbild <Intellektuelle> zahlreiche Übereinstimmungen mit geläufigen antisemitischen Vorstellungen» auf: «<Intellektuelle> galten als unproduktiv, kleinbürgerlich und mit einer negativen Macht ausgestattet, andere Menschen gegen ihren Willen zu beeinflussen» (S. 246).

    Im dritten Teil seiner Arbeit untersucht Kistenmacher die Haltung der Kommunistischen Partei zum Zionismus. Die KPD lehnte die jüdische Nationalbewegung ab, handelte es sich doch aus ihrer Sicht um einen Verbündeten des englischen Imperialismus. Doch hätten sich, so Kistenmacher weiter, in ihre Kritik zunehmend auch antisemitische Argumentationsweisen eingeschlichen. So habe die „Rote Fahne“ beispielsweise ab Ende der 1920er Jahre nicht mehr zwischen «zionistisch» und «jüdisch» unterschieden. Nicht zuletzt weise die antizionistische Haltung der KPD viele Parallelen zu dem auf, was heute als «antizionistischer Antisemitismus» bezeichnet werde (S. 281). Hier zeige sich am deutlichsten, wie sehr die Analyse der «Roten Fahne» eine «Geschichte der Gegenwart» (Focault) sei: «Denn die Position, die die KPD in den 1920er und Anfang der 1930er entwickelte, nahm zentrale Elemente des antizionistischen Antisemitismus vorweg, der nach 1945 zu einem festen ideologischen Element des Marxismus-Leninismus wurde» (S. 319).

    «Arbeit und <jüdisches Kapital>» basiert auf der akribischen und verdienstvollen Durchsicht von fünfzehn Jahrgängen der «Roten Fahne». Wer die Prosa kommunistischer Zeitungen kennt, kann ungefähr einschätzen, was Kistenmacher hier auf sich genommen hat. Nicht von ungefähr merkte der Kominternfunktionär Ossip Pjatnizki einmal an, die KPD-Presse sei «sehr langweilig», niemand außerhalb der Partei wolle sie kaufen.[5] Tatsächlich erreichte die «Rote Fahne» in den Jahren der Weimarer Republik zu keinem Zeitpunkt auch nur annähernd so viele Leserinnen und Leser, wie die Partei Mitglieder hatte.

    Angesichts dessen stellt sich die Frage, warum Kistenmacher seine Auswertung auf das Parteiorgan beschränkte. Schließlich räumt er selbst ein, dass dessen Auflagenzahlen vergleichsweise niedrig blieben. Eine Antwort findet sich möglicherweise in der Methodik, die er verwendet. Es geht ihm gar nicht darum, herauszufinden, welche Außenwirkung der reale oder vermeintliche Antisemitismus der «Roten Fahne» hatte. Die eingangs zitierte Behauptung, er sei zur «offiziellen Politik» der KPD geworden, scheint Kistenmacher gar nicht überprüfen zu wollen. Vielmehr konzentriert er seine Untersuchung auf die «Ebene des geschriebenen Worts» (S. 12). Und selbst hier umfasst seine Analyse nicht den gesamten innerparteilichen Diskurs, sondern beschränkt sich eben größtenteils auf die Spalten der «Roten Fahne». Im Berliner Bundesarchiv befinden sich seit knapp zwei Jahrzehnten die umfangreichen Bestände des ehemaligen Zentralen Parteiarchivs der KPD. Ihre Auswertung hätte möglicherweise eine Reihe von Fragen beantworten können: Wurden die entsprechenden Berichte der Zeitung in den Parteigliederungen diskutiert? Gab es Zustimmung oder Kritik? Wie reagierte das Zentralkomitee darauf? Doch diese Quellen hat Kistenmacher für seine Diskursanalyse nicht eingesehen.

    Ein Beispiel soll die Problematik seines Vorgehens verdeutlichen. Der Autor berichtet über die «Ostjudendebatte», die im November 1922 im Preußischen Landtag stattfand. Initiiert wurde diese von den Deutschnationalen, die über die vermeintliche «Ostjuden-Gefahr» diskutieren wollten. Es ging um die neue deutsch-polnische Grenze, die gesichert werden sollte, um die Einwanderung vor allem von jüdischen Migranten aus Osteuropa zu verhindern. Diese Debatte ist insofern sehr aufschlussreich, als sie zeigt, wie sich die frühe KPD mit dem Antisemitismus völkischer Kreise auseinandergesetzt hat – in diesem Fall der Abgeordnete Werner Scholem, der für die Partei ans Rednerpult trat. Folgt man Kistenmacher, der sich auf einen kurzen Bericht aus der «Roten Fahne» bezieht, dann war Scholems Argumentation «verwirrend». Mit seinem Redebeitrag habe er versucht, «die Stimmung gegen die <Ostjuden>, die mit diffusen Vorstellungen über den globalen Kapitalismus, verborgene Wirtschaftsströme und die ökonomische Macht der Bewohnerinnen und Bewohner des Scheunenviertels verbunden war, gegen die herrschende Klasse zu richten» (S. 58 f.). Wirft man anders als Kistenmacher jedoch einen Blick in die gedruckt vorliegenden Protokolle des Preußischen Landtags, ergibt sich ein ganz anderes Bild. Werner Scholem war der einzige Redner, der den Antisemitismus der Deutschnationalen entschieden ablehnte und sich nicht auf entsprechende Argumentationsmuster einließ. Die Migranten bezeichnete er nicht als «Ostjuden», sondern als Proletarier. Zudem benannte er als einziger Redner den Zusammenhang zwischen Wirtschaftskrise und Fremdenfeindlichkeit. Vor allem zeigt sich in dieser Debatte noch ein weiterer Aspekt, den Kistenmacher nur am Rande benennt: Jüdische Kommunistinnen und Kommunisten selbst waren immer wieder, ebenso wie die KPD als Ganzes, Ziel der antisemitischen Polemiken von völkischer Seite.[6]

    Ein weiteres Problem in Kistenmachers Argumentation ist die Art und Weise, wie er den Antisemitismus-Begriff verwendet. Trotz der Tatsache, dass die Diskussion darüber emotional sehr aufgeladenen ist und von Wissenschaftler*innen große Genauigkeit abverlangt, liefert er in seiner Einleitung leider keine genaue Definition. Allerdings wird bei der Lektüre deutlich, dass er den Begriff sehr weit fasst – nämlich so weit, wie es nötig ist, um seine Hauptthese zu belegen. So verdeutlicht er immer wieder, dass es ihm keinesfalls nur um rassistische Aussagen und Stereotype geht, die sich gegen das Judentum oder einzelne Repräsentanten richten, sondern auch um Argumentationsweisen, die sich zwar nicht ausdrücklich auf Juden beziehen, aber dem Antisemitismus von ihrer Begrifflichkeit und Argumentationsstruktur her vermeintlich ähneln – gewissermaßen «latente Formen antisemitischer Aussagen, die die Kritische Theorie als <Krypto-Antisemitismus> bezeichnet» (S. 99). Zudem schreibt er, dass er bei der Analyse «strukturelle Affinitäten» zwischen marxistischem Antikapitalismus und einem antisemitischen Weltbild aufzeigen wolle (S. 21). Seine Ausgangsbasis bilden «die kleinsten Einheiten des Diskurses, der Gebrauch von Ausdrücken wie <Judas>, <jüdisch>, <Zionismus> usw.» (S. 12).

    Kistenmacher interessiert sich in diesem Zusammenhang nur am Rande dafür, welche ideologische Bedeutung bestimmten Begriffen innerhalb des KPD-Diskurses zukam. Trotzdem meint er, dass das, was die KPD unter «Jude» und «jüdisch» verstanden habe, «nicht eindeutig von rassistischen Zuschreibungen zu trennen» gewesen sei (S. 96). Doch selbst unbeschadet dessen: Die «Rote Fahne» müsse gar «keine eindeutig antisemitischen Aussagen bringen und keine voll entwickelte antisemitische Weltanschauung formulieren […], um auf den Diskurs des modernen Antisemitismus anzuspielen» (S. 50). Kistenmacher übernimmt also gewissermaßen selbst die Interpretationshoheit darüber, was antisemitisch sei. Gleichwohl muss er einräumen, dass es sich «nicht immer eindeutig» sagen lasse, «welche Aussagen zur Zeit der Weimarer Republik als judenfeindlich auffielen» (S. 322). Problematisch wird seine Herangehensweise vor allem, wenn es um den «strukturellen Antisemitismus» geht. Denn schon der positive Bezug der KPD auf den Begriff «Arbeit», die Verwendung der Bezeichnung «Finanzkapitalismus» oder auch eine personifizierte Kapitalismuskritik sind für Kistenmacher antisemitisch. Hier besteht nur noch ein schmaler Grat zwischen Analyse, Fehlinterpretation und bewusster Unterstellung.

    Folgt man dem Autor weiter in seiner Argumentation, kann man letztendlich jeder Partei und Organisation der Weimarer Republik bescheinigen, Anschauungen vertreten zu haben, die strukturell antisemitisch waren – allen voran der Sozialdemokratie, die beispielsweise 1926 gemeinsam mit den Kommunisten einen Volksentscheid zur entschädigungslosen Enteignung des deutschen Adels durchführte. Der Slogan «Keinen Pfennig den Fürsten» war ja geradezu ein Paradebeispiel für personalisierte Kapitalismuskritik. Tatsächlich räumt auch Kistenmacher ein, dass es schwer zu beurteilen sei, «inwieweit die KPD sich in ihren Aussagen über das <jüdische Kapital> oder ihrer Position zum Zionismus von anderen Parteien der Linken oder der Mitte unterschied» (S. 322). Angesichts dessen stellt sich aber die Frage, welche Aussagekraft die Analysekategorie «struktureller Antisemitismus» überhaupt besitzt.

    Zahlreiche Probleme von Kistenmachers Vorgehensweise werden in dem Kapitel über die Intellektuellenfeindschaft in der KPD deutlich. Gleich zu Beginn weist er darauf hin, dass er hier von seiner bisherigen Herangehensweise abgewichen sei, lediglich die «Rote Fahne» zu untersuchen. Denn im KPD-Organ hätten sich schlichtweg «kein Beitrag über <jüdische Intellektuelle>» gefunden (S. 213). Stattdessen geht er einer Bemerkung Hermann Webers nach, wonach in den innerparteilichen Auseinandersetzungen der Jahre nach 1924 eine «antisemitische Grundstimmung» nicht zu übersehen gewesen sei. Auf zahlreiche zeitgenössische Quellen gestützt kommt Kistenmacher dann zu dem überraschenden Schluss, Webers Aussage müsse «relativiert werden». Eine gegen jüdische KPD-Mitglieder gerichtete Stimmung lasse sich nicht nachweisen: «Nach den Aussagen von Zeitzeuginnen und Zeitzeugen war sie entweder gar nicht vorhanden, oder die antisemitische Grundstimmung war selbst für Betroffene nicht leicht zu erkennen» (S. 223). Angesichts dessen bemüht er sich dann um eine andere Art der Beweisführung. Ziel des restlichen Kapitels ist also die Untersuchung dessen, wie das Feindbild «Intellektuelle» «antisemitische Vorstellungen, beabsichtigt oder nicht, übernimmt, integriert und reproduziert und wie gleichzeitig antisemitische Vorstellungen das Feindbild <Intellektuelle> bestärken, scheinbar begründen und plausibel erscheinen lassen» (S. 225). Leider weiß seine Argumentation keineswegs zu überzeugen. Er benennt Wesensmerkmale des Antisemitismus wie «jüdische Schläue» und versucht eine Wesensgleichheit zur Intellektuellenfeindlichkeit der KPD-Führung zu konstruieren. Wenn er gelegentlich überzeugende Beispiele bringt, stehen sie auf einer sehr dünnen Quellenbasis. Beispielsweise berichtet er davon, dass die Oppositionellen Fischer, Rosenberg und Scholem parteiintern «häufiger» als «Judenbengel» diffamiert worden seien (S. 243). Zeitgenössische Belege hierfür liefert er jedoch nicht, sondern lediglich zwei Briefe von KPD-Mitgliedern, die Jahre bzw. Jahrzehnte später nach den entsprechenden Ereignissen verfasst wurden. Auch wenn beide Quellen seriös sind, sagen sie doch recht wenig über die Quantität solcher Aussagen in der Gesamtpartei aus. Nicht von ungefähr fühlt sich Kistenmacher selbst am Ende des Kapitels genötigt, seine Thesen einzuschränken. Der Zusammenhang zwischen Antiintellektualismus und Antisemitismus sei lediglich «als Tendenz beschrieben (worden), nicht als eine vollständige Übereinstimmung» (S. 246). Er räumt daher ein: «Das Ergebnis dieses Kapitels fällt deutlich spekulativer aus als das der ersten drei Kapitel» (S. 245).

    Hier wird ein Muster deutlich, dass sich durch das ganze Buch zieht. Immer wieder relativiert der Autor seine eigenen Aussagen. Wirklich eindeutig formulierte, zitierfähige Thesen muss man – entgegen den anfänglichen Vermutungen – lange suchen. Dies ist jedoch keineswegs Ausdruck einer besonderen Ausgewogenheit des Buches. Vielmehr liefert Kistenmacher eine sehr spezielle Sichtweise auf die KPD, die mit einer differenzierten Analyse der Parteirealität nur wenig zu tun hat. Er erkennt zwar durchaus die Notwendigkeit, «die Aussagen als Ereignisse in ihrem jeweiligen historischen Kontext zu analysieren» (S. 50). Doch zugleich tut er sich schwer damit: «Es fällt nicht leicht, die Ergebnisse im Kontext der Gesellschaft der Weimarer Republik einzuordnen» (S. 322). Dies ist sehr bedauernswert. Denn zweifelsfrei bringt Kistenmacher in seinem Buch einige interessante Details zutage. Doch für über 300 Seiten Text bleibt der Erkenntnisgewinn eher gering. Die Geschichte der KPD muss jedenfalls nicht neu geschrieben werden.

    [1] Den Posten des Parteivorsitzenden gab es lange Zeit nicht. Die Genannten waren wahlweise Org.-Leiter oder Pol.-Leiter in der Zentrale, später im Zentralkomitee.

    [2] Programmerklärung zur nationalen und sozialen Befreiung des deutschen Volkes (1930), in: Hermann Weber (Hg.): Der deutsche Kommunismus. Dokumente, Köln u. Berlin, Kiepenheuer & Witsch, 1963, S. 58-65. Noch näher an der NS-Rhetorik ist: „Reichen wir einander brüderlich die Hände zur Versöhnung des deutschen Volkes“ – Aufruf des Zentralkomitees der KPD, 15.10.1936. In: Hermann Weber, Jakov Drabkin, Bernhard H. Bayerlein (Hg.): Deutschland, Russland, Komintern, Bd. 2: Nach der Archivrevolution. Neuerschlossene Quellen zur Geschichte der KPD und den deutsch-russischen Beziehungen. Dokumente (1918-1943), Teilband 2, Berlin, München u. Boston, De Gruyter, 2015, S. 1281-1289.

    [3] Werner T. Angress: Die Kampfzeit der KPD 1921–1923, Düsseldorf, Droste, 1973, S. 364-384; Ossip K. Flechtheim: Die KPD in der Weimarer Republik, Hamburg, Junius 1986, v. a. S. 140-142 u. 217-220; Otto Wenzel: 1923. Die gescheiterte Deutsche Oktoberrevolution, Münster, Lit, 2003, S.114-124; Mario Keßler: Die KPD und der Antisemitismus in der Weimarer Republik, in: Utopie kreativ (2005), 173, S. 223-232; Joachim Schröder: Internationalismus nach dem Krieg. Die Beziehungen zwischen deutschen und französischen Kommunisten 1918-1923, Essen, Klartext, 2008, S. 375-381; Marcel Bois: Kommunisten gegen Hitler und Stalin. Die linke Opposition der KPD in der Weimarer Republik. Eine Gesamtdarstellung, Essen, Klartext, 2014, S. 359-365.

    [4] Zuletzt zum Schlageter-Kurs: Ralf Hoffrogge: Der Sommer des Nationalbolschewismus? Die Stellung der KPD-Linken zu Ruhrkampf und ihre Kritik am „Schlageter-Kurs“ von 1923, in: Sozial.Geschichte Online 20 (2017), S. 99-146.

    [5] Kasper Braskén: Willi Münzenberg und die Internationale Arbeiterhilfe (IAH) 1921 bis 1933: eine neue Geschichte. In: Jahrbuch für Forschungen zur Geschichte der Arbeiterbewegung 11 (2012), 3, S. 57-84, hier S. 79.

    [6] Siehe hierzu Ralf Hoffrogge: Werner Scholem. Eine politische Biografie (1895-1940), Konstanz u. München, UVK, 2014, S. 206-217.

    Olaf Kistenmacher: Arbeit und «jüdisches Kapital». Antisemitische Aussagen in der KPD-Tageszeitung Die Rote Fahne während der Weimarer Republik, Bremen 2016: Edition Lumière (356 S., 44,80 €).

    #Allemagne #histoire #anticommunisme #communisme #sionisme #antisemitisme #wtf

  • Renten : Das Problem ist nicht die Demografie
    https://www.telepolis.de/features/Renten-Das-Problem-ist-nicht-die-Demografie-9346559.html

    Cet article décrit les conséquences de la réforme des retraites, du système social et du droit du travail par les gouvernements allemands depuis 1990. D’abord il décrit la situation des fonctionnaires et cadres dans le service de l’état. Ils profitent d’une pension moyenne de 3.170 Euros. La plupart des autres retraités ont des revenus en dessous du seuil de pauvreté officiel. Les hommes en Allemagne de l’Ouest gagnent en moyenne 1.218 Euro,s par mois, les femmes n’ont droit qu"à 809 Euros. A l’Est la retraite des hommes s’élève à 1.143 Euros, celle des femmes à 1.072. Pour beaucoup la retraite est imposable et il faut en déduire des charges sociales.

    La retraite la plus élevé prévue pour les assurés du régime « de droit commun » est de 2400 Euros, pour les fonctionnaires c’est 11.500 Euros.
    La situation est en train de se dégrader encore parce que les réformes connues sous le nom « Hartz IV » ont mené à une baisse radicale des salaires les plus bas et à de longues périodes de’emploi sans cotisation dans la biographie de beaucoup de nouveaux retraités.

    Bref, en Allemagne quatre millions touchent des retraitres au plus haut niveau prévu pendant que la majorité des retraités vit en dessous du seuil de pauvreté.

    Commentaire : Je comprend de mieux en mieux la populatrté du rappeur qui a publié le disque au titre « Get Rich Or Die Trying ».

    Werner Rügemer - Wären Löhne in den letzten Jahrzehnten wie die Produktivität gestiegen, gäbe es die aktuelle Debatte nicht, meint unser Autor. Die gängigen Lügen – und wer nicht betroffen ist. (Teil 1)

    Die Lebensrealitäten von Renterinnen und Rentnern in Deutschland gehen weit auseinander. Foto: pasjja 1000 / Pixabay Licence

    Wären Löhne in den letzten Jahrzehnten wie die Produktivität gestiegen, gäbe es die aktuelle Debatte nicht, meint unser Autor. Die gängigen Lügen – und wer nicht betroffen ist. (Teil 1)

    Das herrschende Renten-Narrativ lautet bekanntlich: „Die Renten“ sind gefährdet, weil immer mehr Rentnerinnen und Rentner von immer weniger Beschäftigten finanziert werden müssen. Und mit den Babyboomern, die in den nächsten Jahren in die Rente gehen, werde es noch dramatischer. Deshalb müsse das Arbeitsleben verlängert und es müsse noch mehr privat etwa mit Aktienanlagen vorgesorgt werden.

    Schauen wir uns den Lügenkomplex rund um die Demografie genauer an.
    Erste Lüge: Es gibt gar kein allgemeines „Rentenproblem“

    Es gibt wichtige Berufsgruppen, die haben überhaupt kein Rentenproblem: Im Gegenteil, ihre Renten sind hoch, sie sind gesichert, und sie steigen ständig. Und das ist ganz unabhängig davon, wie viele Rentner und wie viele Beschäftigte es in diesen Berufen gibt: Beamte, Abgeordnete, Ressortleiter öffentlich-rechtlicher Medien.

    Zu dieser Gruppe gehören die 1,38 Millionen Rentner, die vorher Beamte waren. Ihre gesetzlich geregelte Rente hängt überhaupt nicht davon ab, wie viele Beamte in Rente gehen und wie viele Beamte noch beschäftigt sind. Und die Höhe ihrer Bezüge hängt überhaupt nicht davon ab, was die Beamten vorher dafür eingezahlt haben, denn sie zahlen gar nichts ein.

    Der Staat zahlt aus den öffentlichen Haushalten des Bundes, der Bundesländer und der Kommunen die Renten. Sie heißen Pensionen und ihre durchschnittliche Höhe betrug zuletzt 3.170 Euro (Stand 2022).

    Dasselbe gilt für die Kirchenbeamten, übrigens auch für Priester und Bischöfe sowie für die deutschen Militärseelsorger christlicher und jüdischer Ausrichtung, die Panzer segnen und in Afghanistan jahrzehntelang die Verwüstung des Landes und die Tötung auch von Zivilisten abgesegnet haben. Gleiches gilt auch für die Berufssoldaten, die übrigens schon ab 55 Jahren in ihre höhere Rente gehen können.

    Ähnliches gilt für die gesetzlich geregelten Renten der Abgeordneten des Deutschen Bundestages, der Landtage und auch des Europäischen Parlaments, ebenfalls völlig unabhängig davon, wie viele oder auch weniger Abgeordnete es gibt. Und auch sie brauchen vorher gar keine Beiträge für ihre Abgeordneten-Einkommen einzuzahlen.

    Und noch viel besser haben es die politischen Vor-Ruhestands-Beamten, die Minister, Regierungschefs und Bundespräsidenten und auch die Intendanten und Ressortleiter der Medien, die von der Bevölkerung zwangsweise durch den Rundfunkbeitrag finanziert werden.

    Vorstands- und Aufsichtsratsmitglieder

    Und das nochmal größere Renten-Unrecht steckt in einer weiteren Berufsgruppe. Es geht um die Renten der Vorstands- und Aufsichtsratsmitglieder in privaten und auch staatlichen und Landes- und Kommunal-Unternehmen.

    Das sind übrigens auch abhängig Beschäftigte, Angestellte: Ihre Einkommen, Boni, Vorzugsaktien, private Zusatzleistungen und die Pensionszusagen sind in den letzten Jahren schneller als die Einkommen ihrer abhängig Beschäftigten gestiegen – übrigens auch deshalb, weil sie die Einkommen der unteren Ränge der abhängig Beschäftigten und damit auch deren Renten kräftig gesenkt haben.

    Und das Renteneintrittsalter dieser bestens versorgten Rentner ist immer weiter gesunken – mit 60 Jahren in Rente gehen und gut versorgt in eine neue kreative Lebensphase eintreten: Das ist das Motto!

    Wie es jetzt zum Beispiel Frank Appel machte, der Vorstandschef der Deutschen Post DHL, unter Zustimmung der Großaktionäre, also des deutschen Staates gemeinsam mit BlackRock, Vanguard & Co. Laut Vertrag hätte er schon mit 55 Jahren in seine millionenschwere Rente wechseln können. Auf diese Lösung werden wir zurückkommen! Und diese Renten sind übrigens ebenfalls gesetzliche Renten, geregelt im Aktiengesetz.

    Ähnliches gilt für die hochbezahlten Mitarbeiter der Unternehmensberatungen, Wirtschaftskanzleien, Wirtschaftsprüfungskonzerne und PR-Agenturen, die seit der „rot-grünen“ Bundesregierung von Gerhard Schröder und Joseph Fischer die Verarmung der Volkswirtschaft und die progressive Überschuldung des Staates mitorganisieren.

    Dieselben Berater und Beraterinnen hatten die Verschärfung dieser Politik unter der Dauerkanzlerin Angela Merkel in noch größerer Zahl weiter befeuert und tun dies jetzt in der von der Bundesregierung organisierten „Wendezeit“ weiter.

    Diesen Beratern für die Privatisierungen, auch für die private Altersvorsorge, für die Sozialkürzungen, für die Deindustrialisierung im Rahmen der jetzigen Kriegshaushalte geht es so gut wie noch nie. Sie können dann frühzeitig mit hohen Renten das verarmte Deutschland von ihren bequemen Altersruhesitzen aus der Ferne begutachten – wenn wir das zulassen.

    Durchschnittliche „gesetzliche“ Rente: Armutsrente

    Die durchschnittliche Rente der unteren Ränge der gesetzlichen Rente beträgt 1.152 Euro. (Stand 2022). Damit liegt diese Rente genau an der Armutsgrenze, die gegenwärtig in Deutschland 1.148 beträgt, während die durchschnittliche Beamtenrente dreimal so hoch ist, 3.170 Euro pro Monat!

    Die Armutsrente bleibt auch so, wenn wir das nach Männern und Frauen und nach West- und Ostdeutschland aufschlüsseln: Die durchschnittliche Rente in Westdeutschland beträgt bei Männern 1.218 Euro, bei Frauen 809 Euro. Ostdeutschland: für Männer 1.143 Euro, für Frauen 1.072 Euro. Also alles unter der Armutsgrenze.

    Höchstrente für Beamte fünfmal höher

    Natürlich haben einige Millionen dieser Rentner eine höhere Rente. Vier Millionen Männer und zwei Millionen Frauen bekommen zwischen 1.200 und 1.500 Euro, also von knapp unter der Armutsgrenze und etwas darüber. Die höchste gesetzliche Rente bei 2.400 Euro wird von 1,2 Prozent der Männer und 0,1 Prozent der Frauen erreicht.

    Aber diese wenigen gesetzlichen Höchstrenten liegen immer noch weit unter der durchschnittlichen Beamten-Rente. Denn die ist dreimal so hoch. Und während die Höchstrente der Arbeitnehmer bei 2.400 Euro liegt, liegt die Höchstrente der Beamten knapp fünfmal so hoch: bei 11.500 Euro pro Monat.

    Die grundgesetzliche Gleichbehandlung der Bürger wird auch dadurch systemisch verletzt, dass die Beamten ihre höhere Rente in besserer Gesundheit mehrere Jahre länger beziehen.

    Vier Millionen Best-Renten

    Wir können also den ersten Lügenkomplex so zusammenfassen: Es gibt überhaupt kein allgemeines Rentenproblem und kein Demografie-Problem. Die etwa vier Millionen staatlichen wie privaten Besser- und Bestverdiener haben überhaupt kein Rentenproblem.

    Diese ebenfalls gesetzlichen Renten sind hoch, sie werden mit der bisherigen und jetzigen Regierungs- und Konzernpolitik noch höher, auch völlig unabhängig von der Zahl derer, die in diesen Berufsgruppen noch arbeiten. Und diese Besser- und Bestverdiener erhalten eine umso höhere Rente, je mehr sie dazu beitragen, die Renten der Mehrheitsbevölkerung zu senken.
    Zweite Lüge: Auch die Best-Renten sind gesetzliche Renten

    Das Rentenproblem existiert also nur für die unteren Ränge der abhängig Beschäftigten. Also für diejenigen mit der sogenannten gesetzlichen Rente.

    Dieser Begriff der „gesetzlichen Rente“ ist irreführend: Denn wie wir gesehen haben, bekommen auch die Beamten, Berufssoldaten, Abgeordneten, politischen Ruhestandsbeamten, Regierungsmitglieder und auch die Konzernvorstände eine gesetzlich geregelte Rente. Die ist aber um Klassen besser.

    Im Umkehrschluss heißt das: Der Gesetzgeber kann auch für die unteren Ränge der abhängig Beschäftigten gesetzlich für bessere Renten sorgen, das sogenannte Rentenproblem lösen. Das Grundgesetz gebietet sogar die gesetzliche Gleichstellung aller Bürger und Bürgerinnen, eben auch bei der Rente. Darauf kommen wir zurück.
    Dritte Lüge: Es gibt nicht weniger, sondern immer mehr Arbeitnehmer

    Von der gezielten begrifflichen Verwirrung abgesehen: Das Problem hängt überhaupt nicht daran, dass es immer weniger abhängig Beschäftigte der unteren Ränge gibt, die aus ihrem Arbeitseinkommen in den Rententopf einzahlen. Im Gegenteil: Die Zahl der abhängig Beschäftigten der unteren Ränge ist in den letzten drei Jahrzehnten ständig gewachsen.

    1991 waren es im glücklich vereinten Deutschland 35,3 Millionen Arbeitnehmer, heute sind es im unglücklichen Gesamtdeutschland 41,6 Millionen offiziell registrierte Arbeitnehmer, also gut sechs Millionen mehr.

    Das kommt allerdings nicht durch die Ausweitung des Arbeitsvolumens. Vielmehr wurde auch unter dem Einfluss von US-Investoren und -Beratern die bestehende Volkswirtschaft profitabel abgeschrumpft.

    Viermal Hartz: Niedriglöhnerei für mehr abhängig Beschäftigte

    Durch die Agenda 2010 von Schröder/Fischer, von SPD/Grünen (Regierung 1998 - 2005), wurde die unter der CDU-Kohl-Regierung in der Ex-DDR-eingeübte volkswirtschaftliche, Lohn- und Renten-Schrumpfung auch in Westdeutschland fortgesetzt.

    Die Agenda 2010 hatte zwei Teile: Erstens die Einladung an US-Investoren zum günstigen Aufkauf hiesiger Unternehmen. Diese Investoren wie Blackstone und dann Blackrock und Co. wurden zusätzlich durch die extrem kapitaldienliche Niedriglöhnerei angelockt: Zur Agenda 2010 gehörten ja die vier Hartz-Gesetze.

    Sie verletzen die menschenrechtlichen Arbeitsrechte der UNO und der Internationalen Arbeitsorganisation ILO. Und das wird auch von der Europäischen Union unterstützt.

    Der Namensgeber Peter Hartz hatte sich dadurch verdient gemacht, dass er das Buch „Die Job-Revolution“ geschrieben hatte: Er nahm die menschenrechtswidrige Job-Praxis in den USA als Vorbild. Die USA stehen bekanntlich oder auch unbekanntlich, zusammen mit dem Golf-Staat Katar, weltweit einsam an der Spitze der Nicht-Ratifizierung der ILO-Arbeitsrechte.

    So brachten die vier Hartz-Gesetze erweiterte Leiharbeit, Mini- und Midi-Jobs, Teilzeitarbeit, befristete Arbeit. Diese Arbeits-Armut führt zu Armutsrenten, gerade bei denen, die am allerwenigsten verdienen: Die Minilöhner dürfen sogar gesetzlich darauf verzichten, einen Rentenbeitrag zu zahlen, sondern sie können sich die paar Euro als kleine Aufbesserung ihres kargen Lohns für ihre prekäre Existenzsicherung auszahlen lassen.

    7,5 Millionen Minijobber

    So verdoppelte sich der Anteil der Teilzeit-Beschäftigten von 1991 bis 2019 von 18,5 auf 38,6 Prozent. Und die geringfügige Beschäftigung stieg von 7,7 Prozent der Beschäftigungsverhältnisse auf 17 Prozent: Im Jahre 2022 hatten 7,5 Millionen Beschäftigte einen Minijob, also bis 450 Euro, ab Oktober 2022 bis 520 Euro pro Monat, fünf Millionen davon im „Hauptberuf“, 2,5 Millionen im Nebenberuf.

    Die Leiharbeit wurde zusätzlich menschenrechtswidrig erweitert, nämlich dadurch, dass sie schlechter bezahlt wird als die gleichartige Arbeit in Festanstellung: Entweder durch einen Tarifvertrag mit einer meist „christlichen“ Gewerkschaft, oder durch die Festlegung im Arbeitsüberlassungsgesetz aus der Ära Merkel: In den ersten neun Monaten gilt kein „equal pay“, keine gleiche Bezahlung, sondern erst danach.

    Auch ein wachsender Teil der vielbeschworenen Babyboomer leidet darunter: Vor allem diejenigen, die jetzt und später in die Rente gehen werden, sind durch Phasen der Niedriglöhnerei und auch der Arbeitslosigkeit gegangen. Wobei die Niedriglöhnerei schon längst nicht mehr auf die vier Hartz-Gesetze beschränkt ist, sondern auch viele „Normal“-Arbeitsplätze betrifft.

    Nicht-registrierte Niedriglöhner

    Und auch ohne Erlaubnis durch Hartz-Gesetze organisieren die führenden Kapitalisten neue Niedriglöhne, etwa durch die Plattform-Konzerne für Taxi-, Liefer- und IT-Dienste. Dabei sind viele dieser abhängig Beschäftigten und Schein-Selbständigen – vielfach ohne formellen Arbeitsvertrag – in der staatlichen Arbeitsstatistik gar nicht registriert.

    Zusammengefasst: Es gibt nicht weniger abhängig Beschäftigte, sondern immer mehr. Das Rentenproblem besteht in der vielgestaltigen, auch unter den CDU/Merkel-Regierungen erweiterten Niedriglöhnerei für immer mehr Beschäftigte.

    Dieser Artikel basiert auf einem Referat, das der Autor beim „Forum Rente“ der Initiative Blackrock-Trubunal am 7. Oktober 2023 in Berlin hielt.

    #Allemagne #retraites

  • Migrationskrise ? Eine Gemeinde zeigt, wie es geht

    Die Migrationsdebatte läuft seit Wochen auf Hochtouren. Und immer wieder heißt es: Die Kommunen sind überfordert.

    Alle Kommunen? Keineswegs: Eine kleine Gemeinde bei München beherbergt viel mehr Geflüchtete, als sie eigentlich müsste. Und gibt sich keineswegs überfordert. Eine Reportage aus einem Ort, von dem Deutschland viel lernen kann.

    #Video via Link

    https://www1.wdr.de/daserste/monitor/videos/migrationskrise-eine-gemeinde-zeigt-wie-es-geht-104.html

    #Hebertshausen #Oberbayern #Richard_Reichel

    ping @cdb_77 -> petit Riace

  • Proposition de loi visant à interdire l’usage de l’#écriture_inclusive
    Rapport n° 67 (2023-2024), déposé le 25 octobre 2023

    AVANT-PROPOS

    I. ÉCRITURE « INCLUSIVE » OU NOVLANGUE EXCLUANTE ?
    A. DES PRATIQUES QUI SE DÉVELOPPENT RAPIDEMENT
    1. Qu’est-ce que l’écriture dite « inclusive » ?
    2. Un phénomène loin d’être marginal
    B. UNE DÉMARCHE QUI SOULÈVE DE NOMBREUSES DIFFICULTÉS
    1. Une écriture non neutre
    2. Une contrainte importante sur une langue déjà menacée
    3. Une menace pour l’intelligibilité et l’accessibilité des textes
    II. UNE PROPOSITION DE LOI NÉCESSAIRE POUR DISSIPER DES INCERTITUDES JURIDIQUES
    A. DES INCERTITUDES JURIDIQUES
    1. Quelques grands principes et deux circulaires
    2. Une jurisprudence hésitante
    B. UNE PROPOSITION DE LOI POUR CLARIFIER LE DROIT
    C. LA POSITION DE LA COMMISSION

    EXAMEN DES ARTICLES

    Article 1er

    Interdiction de l’usage de l’écriture dite inclusive dès lors que le droit exige l’utilisation du français
    Article 2

    Conditions d’application et d’entrée en vigueur de la loi
    Intitulé de la proposition de loi

    EXAMEN EN COMMISSION
    LISTE DES PERSONNES ENTENDUES
    RÈGLES RELATIVES À L’APPLICATION DE L’ARTICLE 45
    DE LA CONSTITUTION ET DE L’ARTICLE 44 BIS
    DU RÈGLEMENT DU SÉNAT (« CAVALIERS »)
    LA LOI EN CONSTRUCTION
    https://www.senat.fr/rap

    /l23-067/l23-067.html
    #France #interdiction #loi #novlangue #langue #menace #intelligibilité #accessibilité #incertitudes_juridiques #jurisprudence #circulaires #proposition_de_loi

    • 中性语言 - 维基百科,自由的百科全书
      https://zh.m.wikipedia.org/wiki/%E4%B8%AD%E6%80%A7%E8%AF%AD%E8%A8%80

      Trop compliqué:e pour moi. Désormais je contournerai le problème en ne m"exprimant plus qu’en chinois, qui ne connait pas le problème de no lamgues.

      Le chinois est une langue super simple qui ne connais ni genre, ni temps ni conjugaison ou déclinaison. Il n’y a mėme pas de singulier ou pluriel. Tu dis simplemen « il y en a plusieurs » avec un seul « mot » (们) qui établit son contexte par sa position. Si tu veux dire expressément qu’il n’y a qu’un seul spécimen de quelque chose ( 一个 x ) tu le dis simplement. S’il est important de savoir s’il s’agit de quelque chose de féminin (女)ou masculin (男), tu fais pareil. Tu ne mentionne expressément que les qualités exceptionnelles, tout le reste est contexte.

      Les juristes ont raison sur un point : il est très difficile voire impossible de formuler des textes de droit en chinois qui ne comportent pas ambiguité. On est confronté en chinois à un nombre d’éléments de grammaire très réduit au profit de la syntaxe. Chaque idéogramme correspond à un nombre élevé de significations différents et parfois contradictoires. Cette particularité fait que le chinois ancient dépasse en complexité le grec antique.

      On peut sans doute affirmer que nos grammaires ont une grande influence sur notre logique, notre manière de penser. Nos batailles liguistiques n’existeraient pas, si nous avions appris à parler et penser d’une manière plus libre, peut-être plus chinoise ;-)

      Voici ce que dit wikipedia en chinois à propos de l’écriture inclusive.

      Un langage neutre signifie éviter l’utilisation d’un langage qui est préjugé contre un sexe ou un genre particulier. En anglais, certaines personnes préconisent d’utiliser des noms non sexistes pour désigner des personnes ou des professions [1] et d’arrêter d’utiliser des mots à connotation masculine. Par exemple, le mot hôtesse de l’air est un titre de poste spécifique au sexe, et le mot neutre correspondant devrait être agent de bord. En chinois , certains caractères chinois à connotation positive et négative auront le mot « 女 » comme radical .Un langage neutre signifie éviter l’utilisation d’un langage qui est préjugé contre un sexe ou un genre particulier. En anglais, certaines personnes préconisent d’utiliser des noms non sexistes pour désigner des personnes ou des professions et d’arrêter d’utiliser des mots à connotation masculine. Par exemple, le mot hôtesse de l’air est un titre de poste spécifique au sexe, et le mot neutre correspondant devrait être agent de bord . En chinois , certains caractères chinois à connotation positive et négative auront le mot « 女 » comme radical .

      Attention, traduction Google

    • Suggérer l’utilisation du kotava comme langue de communication dans l’administration :

      Les substantifs et les pronoms sont invariables ; il n’existe aucun système de déclinaison. Il n’y a pas non plus de genre. Si l’on souhaite insister sur le sexe d’une personne ou d’un animal il est possible d’utiliser les suffixes dérivationnels -ye (pour les êtres vivants de sexe masculin) et -ya (pour les êtres vivant de sexe féminin).

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Kotava

    • Guerre d’usure contre l’écriture inclusive… et l’#égaconditionnalité

      Les #conservateurs, en mal de notoriété, épuisent les féministes avec un énième texte contre l’écriture inclusive. Ce texte veut interdire cette écriture à celles et ceux qui reçoivent des fonds publics. #Anti-égaconditionnalité !

      Quelques jours après l’échec du Rassemblement National (RN), Les Républicains (LR) réussissent à imposer un #débat_parlementaire pour interdire l’écriture inclusive ! Le 12 octobre dernier, le RN avait inscrit un texte dans sa « niche » parlementaire à l’#Assemblée_nationale. Mais il avait fini par le retirer avant de se voir opposer un rejet. Des députés LR qui s’étaient alliés à lui, puis rétractés, réservaient sans doute leurs forces pour soutenir leurs collègues du Sénat.
      Car mercredi 25 octobre, les sénateur.trice.s de la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat ont adopté une proposition de loi voulant « protéger la langue française  » de ses « #dérives  ». Une proposition qui sera examinée le 30 octobre.

      Le bruit des conservateurs, la fatigue des féministes

      Une #grosse_fatigue a alors gagné le mouvement féministe sur les réseaux sociaux. Impossible de compter le nombre de proposition de lois, de circulaires, de textes outragés, de déclarations solennelles s’attaquant à l’#égalité dans le #langage. Vouloir restaurer la #domination_masculine dans la #langue_française permet aux conservateurs de se faire mousser à bon compte auprès de leur électorat. Et pendant qu’ils occupent le devant de la scène sous les ors de la République, les féministes s’épuisent à démontrer la #justesse de leur combat avec beaucoup moins de moyens pour se faire entendre.

      Le #rouleau_compresseur est en marche. La proposition de la commission sénatoriale, qui avait été déposée par « Le sénateur » -c’est ainsi qu’elle se présente- LR #Pascale_Gruny en janvier 2022, a peu de chance d’aboutir dans sa totalité à une loi tant elle est excessive. Mais elle permet une nouvelle fois de sédimenter le discours conservateur dans l’opinion. Un discours attaché à ce que « le masculin l’emporte ».

      Pascale Gruny a eu les honneurs de l’émission « Les grandes gueules » sur RMC . Elle a pu nier le poids du #symbole : « Que le masculin l’emporte sur le féminin, c’est simplement une règle de grammaire, cela ne veut pas dire que les hommes sont supérieurs aux femmes, c’est ridicule » a-t-elle asséné. « Le but c’est de l’interdire dans les contrats, les publications de la vie privée pour que cela ne s’utilise plus. Et je veux aussi que cela disparaisse de l’#université comme à Sciences-po où c’est obligatoire je crois. »

      Le texte proposé veut très largement bannir l’écriture inclusive « dans tous les cas où le législateur exige un document en français », comme les modes d’emploi, les contrats de travail ou autres règlements intérieurs d’entreprises, mais aussi les actes juridiques. « Tous ces documents seraient alors considérés comme irrecevables ou nuls » s’ils utilisent l’écriture inclusive, dite aussi #écriture_épicène.
      Ces conservateurs ne se sont toujours pas remis de l’approbation, par le Tribunal de Paris en mars dernier, d’inscrire l’écriture inclusive dans le marbre de plaques commémoratives (lire ici).

      Pas de #subvention si le masculin ne l’emporte pas

      Le texte de Pascale Gruny fait même de l’anti-égaconditionnalité en interdisant l’écriture inclusive aux « publications, revues et communications diffusées en France et qui émanent d’une personne morale de droit public, d’une personne privée exerçant une mission de service public ou d’une personne privée bénéficiant d’une subvention publique ». Les journaux qui reçoivent des subventions publiques devraient être concernés ?…

      Rappelons que l’égaconditionnalité des finances publiques revendiquée par les féministes consiste à s’assurer que les #fonds_publics distribués ne servent pas à financer des activités qui creusent les inégalités entre femmes et hommes… Ici on parlerait de patriarcatconditionnalité…

      C’est aussi un combat qui épuise les féministes.

      https://www.lesnouvellesnews.fr/guerre-dusure-contre-lecriture-inclusive-et-legaconditionnalite

      #épuisement #féminisme

    • Pour une fois je me permets d’avoir une opinion alors que d’habitude j’essaie de me tenir aux choses que je sais et de me taire ou de poser de questions par rapports aux autres sujets.

      Ne perdons pas trop de temps avec des discussions inutiles. Si le langage et l’écriture appelés inclusifs deviennent assez populaires parce qu’ils correspondent à une pratique partagée par assez de monde, si cette relative nouveauté est plus qu’un dada des intellectuels, si le peuple adopte ces formes d’expression, aucun décret n’arrêtera leur avancée.

      Je suis content d’avoir été en mesure d’apprendre un français approximatif, assez bon pour me faire comprendre et je ne verrai plus le jour du triomphe ou de la défaite de telle ou telle forme de français. Ces processus durent longtemps.

      Alors je préfère investir un peu de mon temps pour améliorer mes compétences en chinois. Cette langue me promet la même chose qui m’a fait prendre la décision d’apprendre le français. Avec l’apprentissage d’une nouvelle langue on découvre le monde sous d’autres angles, on adopte de nouvelles façons de raisonner et d’agir, on développe une personnalité supplémentaire, on n’est plus jamais seul. Parfois je me demande, ce que ferait mon caractère chinois à ma place quand ma personnalité allemande, française ou états-unienne me fait prendre une décision.

      Ma pratique des langues que je maîtrise changera au rythme auquel je les utiliserai. Je continuerai alors de le mentionner quand le sexe d’une personne a une importance et une signification, si c’est nécessaire pour dire ce que j’ai à dire. Pour le reste je me tiens aux règles qu’on m’a enseignées et aux habitudes que j’ai prises.

      Je comprends la peur de l’invisibilité et le besoin de la combattre parce que je passe une grande partie de ma vie à donner une voix aux personnes qui sont comme moi rendus invisibles par le pouvoir en place, par les mécanismes inscrits dans nos sociétés et par la méchanceté et le dédain des imbéciles. Chaque langue connaît des manières de s’attaquer à ce défi.

      Je suis curieux comment l’écriture et le langage inclusif cohabiteront ou pas avec cette multitude de formes d’expression chères à celles et ceux qui en sont maîtresses et maîtres et les considèrent comme les leurs.

      #écriture_inclusive #français #chinois #dialectes #patois #allemand

    • #mecsplications sur l’inclusivité et détournement de ce qui est préoccupant dans ce post.

      Les langues sont vivantes et tout gouvernement/état qui cherche à imposer aux populations de contrôler leurs expressions du langage tend au totalitarisme. #police_du_langage

      A contrario, l’écriture inclusive est un signe qui déplait aux conservateurs et aux fascistes parce qu’elle est manifestation politique du vivre ensemble, du soin à marquer que les inégalités de genre ne sont plus acceptables et de la résistance vivante à une langue moribonde, celle du patriarcat. Une petite révolution à la barbe des tenants du pouvoir et tout cela uniquement par le langage cela appelle des lois et de la répression.

      Quelle mauvais blague.

      Les rétrogrades de Toulouse ne s’y sont pas trompés, ils ont carrément interdit l’usage de l’écriture inclusive. 23/06/2021
      https://www.ladepeche.fr/2021/06/22/toulouse-pas-decriture-inclusive-au-capitole-9624088.php

      #féminisme #écriture_inclusive

    • #militantisme #langues_vivantes #langue_écrite #langue_parlée

      Et justement : les passions tristes des forces réactionnaires :

      «  Il existe d’autres moyens d’inclure le féminin dans la langue française  », expose la conseillère municipale d’opposition qui juge «  intéressant de réfléchir à ces questions sans passion.  »

      Qu’iels aillent bien tou·tes se faire cuire le cul, ces administrateurs·rices du cheptel humain :-))

    • Mais la française est vraiment horrible, il faut absolument la interdire avant qu’elle ne se diffuse partout, elle va nous falloir rapidement accepter l’écriture inclusive ou toute la morale patriarcale de notre chère Jeanne Jack Rousselle va se retrouver à la ruisselle. Pensez donc à cette genre de traduction

      « Toute l’éducation des hommes doit être relative à les femmes. Leur plaire, leur être utiles, se faire aimer et honorer d’elles, les élever jeunes, les soigner grandes, les conseiller, les consoler, leur rendre la vie agréable et douce : voilà les devoirs des hommes dans toutes les temps, et ce qu’on doit leur apprendre dès l’enfance. »

    • La Monde ne sait pas ce qu’est la pointe médiane, et utilise des pointes de ponctuation (et en les doublant) pour dénoncer la usage qu’elle méconnait. C’est quand même savoureuse.

      sénateur.rice.s

      c’est pourtant simple la pointe médiane c’est à la milieu, comme ça

      sénatrice·s

      la texte législative de ces andouilles qui n’ont rien à asticoter dans leur cervelle a donc été adoptée par la sénate cette nuit

      https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/10/31/ecriture-inclusive-le-senat-adopte-un-texte-interdisant-la-pratique-dans-tou

      #les_crétins_du_palais_du_luxembourg

    • C’est difficile de suivre cette débat avec la novlangue employée par les député·es ; par exemple j’ai cherché la terme de wokisme dans la dictionnaire et je n’ai rien trouvée. Et sinon pour pointer une contradiction, elle me semble qu’il y a déjà une loi AllGood qui vise à défendre l’immutabilité éternelle de la française — mais que la startup nachioune n’en a pas grand chose à faire.

    • la enjeu est de montrer que la culture française est sage et docile ( Au-delà de Versailles et de St Cloud c’est la jungle ) et que grâce à macron et toutes celleux accrocs à ses jolies mollettes de roitelet la langue française constitue une socle immuable. (ici j’adore l’aspect sable mouvant de la langue, tu crois que tu la maitrises qu’elle t’appartient enfermé dans les dogmes coloniaux des institutions et hop, nique ta novlangue)

      Iels ont donc si peur que la langue française soit vivante et évolue, je trouve ça juste extraordinaire d’en arriver à légiférer pour un point médian. Enchainez ce point médian tout de suite et jetez le au cachot ! Oui maitre·sse.

    • Le « François » dans tous ses états ...
      #château-Macron (du gros qui fait tache)
      https://seenthis.net/messages/1023508#message1023947

      #tataouinage (?) #québecois
      https://fr.wiktionary.org/wiki/tataouiner
      (Et donc rien à voir avec Tataouine, ville de Tunisie passée dans le langage populaire pour évoquer un endroit perdu au bout du monde)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Tataouine
      En arabe,
      تطاوين
      se prononce un peu comme Tatooine qui est une planète-désert de l’univers de fiction Star Wars.
      Il n’y a pas de hasard, enfin, si, peut-être, un peu quand même ...

  • #Willy_Muth, militant anarchiste allemand assassiné par les nazis
    https://www.partage-noir.fr/willy-muth-militant-anarchiste-allemand-assassine-par-les-nazis

    Willy Muth est mort. Willy, un des meilleurs camarades allemands, vient d’être sauvagement assassiné par les nazis. Qui ne se rappelle pas de ce camarade dévoué, sincère, avec des idées profondes et humaines ? N’était-il pas un pilier du mouvement anarchiste en Rhénanie. Il a vu les jours héroïques du prolétariat uni, armé, qui voulait, détruire le Capitalisme. Il a aussi connu des temps sombres, lutté comme peu l’ont fait. Peu connu dans l’ensemble du mouvement anarchiste, mais un (...) Partages

    / #Allemagne, #Willy_Muth

    #Archives_Autonomies_
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/lavoixlibertaire-n306.pdf

    • Le titre de l’article des Echos reproduit une des accusations fallacieuses contre Wagenknecht. L"appellation « anti-immigration » est utilisée pour décrire son projet par l’extrême droite qui vousdait se débarasser de Wagenknecht en la récupérant, Les verts et « wokistes » lui collent l’attribut par peur de perte de voix d’électeurs et l"extrème gauche la dénonce au même titre que tout ce qui ne rentre pas dans son cadre.

      Wagenknecht favorise les positions politiques social-démocrates de gauche inspirées par son mari. Dans sa lutte pour le pouvoir au sein du parti social-démocrate Oskar Lafontaine s’est montré peu scrupuleux et n’a pas hésité à se prononcer pour des mesures anti-immugration à son époque. Pourtant W n’est pas L et elle ne sera pas seule pour écrire le programme du nouveau parti .

      Sarah Wagenknecht ne défend pas de position anti-immigration. Elle plaide pour une meilleure gestion de l’immigration

      Il va de soi que sans mesures adéquates, sans budgets supplémentaires alloués aux municipalités de la part du Bund on verra l’émergence de groupes sous-priviligiés qui alimenteront un marché du travail au noir forçant encore une baisse des salaires de misère actuels. C’est un problème qui n’intéresse pas la gauche libertaire On préfère le taire et accuser Wagenknecht de tous les crimes contre la bonne conscience de gauche à la place

      Je ne sais pas quelles mesures proposera le parti Wahenknecht, mais ça s’annonce pas mal. Parmi les élus qui soutiennent son initiative il y a d’importants socialistes et défenseurs des droits des immigrés, alors son programme ne ressemblera pas à un programme de droite à ce niveau.

      Cet article du fondateur du parti WASG Ralf Crämer contient une liste de revendications pour le programme du nouveau parti :
      https://www.telepolis.de/features/Neue-Partei-von-Sahra-Wagenknecht-Welches-Programm-sie-sich-geben-sollte-9
      On verra bien si le programme du parti Wagenknecht ressemblera à ces idées sympatiques ou si son populisme de gauche sera un opportunisme aléatoire.

    • C’est un peu daté mais ça montre que parfois on perçoit mal ce qui se passe chez ses voisins. Et puis c’était au tout début du mouvement. Même en France, certains (dont moi) avaient eu cette réaction, à savoir Gilets Jaunes = XD ...

      Les Gilets Jaunes qui sont descendus dans la rue en France depuis trois semaines pour protester contre le « président des riches », Emmanuel Macron, ont semé la panique non seulement dans le gouvernement parisien, mais aussi au siège berlinois du Parti de gauche allemand.

      https://www.wsws.org/fr/articles/2018/12/08/gjpg-d08.html

      Ceci dit, le P(h)arisien, une fois de plus, fait dans la « junk politic » ...

  • Sozialreform in Deutschland: Dem Umsturz vorbauen
    https://www.jungewelt.de/artikel/461153.sozialreform-in-deutschland-dem-umsturz-vorbauen.html


    Dem Staatsgebäude ein paar stützende Säulen einziehen, um es vor dem Einsturz zu bewahren. Karikatur zur Sozialreform in der sozialdemokratischen Satirezeitschrift Der wahre Jakob, Januar 1884

    Le bougeois sous le Kaiser comprenaient qu’il leur fallait freiner la montée du parti social-démocrate. Il nous ont légué une association de bienfaiteurs le Verein für Socialpolitik VfS.

    24.10.2023 von Ingar Solty - Kathedersozialliberale. Vor 150 Jahren wurde der Verein für Socialpolitik gegründet.

    Die immer stärker werdende Arbeiterbewegung in den 1870er Jahren zwang das Bürgertum zu einer Reaktion. Die Kombination aus Erster Internationale (1864–1872) und Pariser Kommune 1871 hatte den Herrschenden das Herz in die Hose rutschen lassen. Der Beginn einer weltumspannenden kapitalistischen Krise verstärkte 1873 die Angst vor einer sozialistischen Revolution. Der Aufstieg der Sozialdemokratie zur Massenpartei schien diese Angst zu bestätigen. Die Reaktion der Herrschenden zeigte zwei verschiedene Tendenzen: einerseits die buchstäbliche Reaktion, die eine demokratische Mobilisierung der Arbeiterklasse mit dem althergebrachten Mitteln aus Unterdrückung und ideologischer Ablenkung im Keim ersticken sollte. Andererseits der weitgefasste »Sozialliberalismus« (Reinhard Opitz), der den Arbeitern entgegenkam, um ihnen den umstürzlerischen Wind aus den Segeln zu nehmen.

    Die erste Strömung setzte auf Demagogie: Die 1876 gegründete Deutschkonservative Partei, die evangelische Kirche unter dem Berliner Domprediger Adolf Stoecker und die »Berliner Bewegung« mobilisierten den Antisemitismus. Das verfing vor allem bei den Grundbesitzern, weil die ökonomische Wut über globalisierte Agrarkonkurrenz, Deflation und Kreditnot sich als Judenhass kanalisieren ließ. Zugleich sollte der Antisemitismus auch die Arbeiter gewinnen. In diesem »Präfaschismus« (Hans-Jürgen Puhle) waren bereits wesentliche Elemente der faschistischen Bewegung herausgebildet.

    Die zweite Strömung entstand in den ideologischen Staatsapparaten. Es brauchte praktische Integrationsangebote, um die mit dem Kapitalismus entstandenen Unsicherheiten einigermaßen abzufedern und die widerspenstige Arbeiterklasse davon zu überzeugen, dass das kapitalistische System und die althergebrachten undemokratischen Hierarchien doch tolerabel seien. Die Geschichte vereint Elemente beider Strömungen, wobei die »Ordnungspartei« dominant blieb: Bei Bismarcks »Zuckerbrot-und-Peitsche«-Politik war das Parteiverbot (»Sozialistengesetz«, 1878–1890) entscheidend und ging auch der Einführung der eingeschränkten Sozialversicherung von 1884 voraus.

    Sozialkonservative Bündnispläne

    Im Geist der Reform von oben zur Verhinderung der Revolution von unten wurde vor 150 Jahren der einflussreiche und bis heute existente »Verein für Socialpolitik« (VfS) gegründet. Lange bezeichnete man die dort Organisierten als »Kathedersozialisten«. Das Attribut »Katheder« verweist auf deren universitäre Verankerung. Sozialismus nannten die Herrschenden in dieser Zeit indes alles, was von der wirtschaftsliberalen Orthodoxie abwich. In Wahrheit handelte es sich bei der Hauptströmung im VfS um Sozialliberale. Sie stellten den krisenhaften Kapitalismus nicht prinzipiell in Frage, sondern diskutierten, welche Sozialpolitik – Regulierung, Redistribution, Staatsinterventionismus – nötig sei, um ihn zu stabilisieren. Es entstand so unter dem Druck von unten und in der Krise der liberalkapitalistischen Weltordnung die Theorietradition der Institutionellen Politischen Ökonomie zwischen Marxismus einerseits und der sich herausbildenden altwirtschaftsliberalen Neoklassik andererseits. Zu ihr zählen letztlich John Stuart Mill, die Historische Schule der Nationalökonomie, Werner Sombart, Max Weber, John Maynard Keynes, John K. Galbraith, u. a.

    Die Bemühung um eine Sozialreform war indes älter. Die Sozialkonservativen im Umfeld von Bismarcks Geheimrat Hermann Wagener und der von ihm herausgegebenen Berliner Revue hatten schon in den 1860er Jahren die weltgeschichtliche Bedeutung der Arbeiterbewegung erkannt und versucht, den Agrarier Bismarck für ein Bündnis der konservativen, kapitalistisch gewordenen Grundbesitzerpartei mit der Industriearbeiterklasse zu gewinnen. Dies entstand im antirevolutionären Geist des »sozialen Königtums« (Lorenz Stein). Es sollte zugleich den Reichskanzler, dessen Machtbasis eine »Klassensymbiose von Junkertum und Bourgeoisie« (Lothar Machtan/Dietrich Milles) war, aus der Abhängigkeit vom liberalen Bürgertum befreien, das parlamentarisch die Mehrheit bildete. Bismarck hatte sich, wie auch sein Briefwechsel mit Lassalle zeigt, hierfür zunächst offen gezeigt.

    Ein solches Bündnis wäre freilich zwangsläufig auf Kosten der Landarbeiterklasse gegangen. Denn die ostelbischen Großgrundbesitzer, die sich im Zuge der »Bauernbefreiung« sukzessive das Agrarland der Kleinbauern unter den Nagel gerissen hatten, waren nicht bereit, sich auf die Vorschläge der Berliner Revue für einen Normalarbeitstag für Landarbeiter einzulassen.

    Daraus ergaben sich aber neue Widersprüche. Mit der Krise des Junkertums wurden sie offensichtlich. Die kleinen sozialkonservativen Kreise beschäftigten sich mit der Agrarfrage weniger aus Sorge um die Landarbeiter, sondern aus Angst vor der Agrarmonopolisierung und ihren Folgen. Sie erschien ihnen aus staatspolitischen Gründen heikel, weil sie eine doppelte Abwanderung zur Folge hatte: nach Nordamerika und in die Städte. Damit verbunden war die Angst vor landwirtschaftlichem Arbeitskräftemangel, der Polonisierung der östlichen Kolonialgebiete (vor allem Ostpreußens), der Wehrunfähigkeit im Osten und des Verlusts der Ernährungssouveränität. Die Abwanderung in die Städte ließ zudem einen Bedeutungszuwachs der Arbeiterbewegung und des Sozialismus auch im Militär befürchten.

    Das kleine und mittlere Grundeigentum sollte aus all diesen Erwägungen heraus erhalten werden. Es entzündete sich eine Debatte über dessen Konkurrenzfähigkeit gegenüber dem agrarischen Großgrundbesitz. Die Abwanderung verschärfte sich dabei in dem Maße, wie die »Große Depression« auch Ergebnis der Globalisierung der Agrarmärkte war, was eine »Große Deflation« und einen entsprechenden Abwertungsdruck für die Landarbeit sowie intensivierten Rationalisierungsdruck für die ostelbisch-gutsherrschaftliche Landwirtschaft bedeutete. Insofern aber die Finanzkrise bei den Banken eine restriktive Politik des Geldverleihs bewirkte, verteuerten sich die für die Rationalisierung nötigen Kredite. Diese »Kreditnot des Grundbesitzes« (Karl Rodbertus) war die Triebkraft des Antisemitismus, weil die Konservativen die Wut auf das Finanzkapital gegen die Juden richteten.

    Die Angst vor der Arbeiterbewegung wiederum war die Triebfeder der »Eisenacher Versammlung zur Besprechung der sozialen Frage« vom 6. bis 8. Oktober 1872. Aus ihr ging ein Jahr später der »Verein für Socialpolitik« hervor. Mitten in diesem Prozess ereignete sich allerdings die bis dahin größte Krise des Kapitalismus. Seit dem Winter 1872/73 gab es die ersten Warnsignale. Schließlich kam es zwischen dem 23. April und dem 1. Mai zum Wiener Börsencrash mit Kursverfall und Panikverkäufen. Im Juni erreichte die Finanzkrise Berlin. Am 15. September brach die New Yorker Bank Jay Cooke & Co. zusammen, die den Eisenbahnbau finanziert hatte. Es folgte die »Große Depression« (Hans Rosenberg), die bis 1896 anhielt.

    Die Krise warf neue Fragen auf. Sie war eine »organische« (Antonio Gramsci), insofern sich in ihr ausdrückte, dass der bisherige Entwicklungstyp des Kapitalismus an seine inneren Grenzen gestoßen war. Mit der Entstehung der großen Konzerne vollzog sich der Übergang vom Konkurrenz- zum Monopolkapitalismus. Die Überakkumulation produzierte Überschusskapital auf der Suche nach profitablen Anlagesphären und intensivierte internationale Spannungen. Aus diesem Grund forderten die neu entstandenen Verbände von Großgrundbesitz und Industriekapital nun Schutzzölle. Zugleich drängten die nationalen Bourgeoisien zur Gewährleistung von Kapitalexport und zum Schutz von Auslandsinvestitionen ihre Staaten in Richtung Kolonialismus. So war die Weltwirtschafts- auch eine Transformationskrise. Auf dem Weg des Krisenmanagements verwandelte sich der alte liberale Konkurrenzkapitalismus im Rahmen der freihändlerischen »Pax Britannica« in den »Organisierten Kapitalismus« (Rudolf Hilferding) der zwischenimperialistischen Rivalitäten in einem fragmentierten Weltmarkt der Kolonialreiche. Der Kurs in Richtung Erster Weltkrieg war damit gesetzt.
    Ideologie der nachholenden Nation

    Der Umbruchprozess war notwendigerweise auch ein intellektueller. In den Diskussionen im VfS lässt sich die krisengetriebene Theoriegeschichte der politischen Ökonomie nachvollziehen. Dazu gehört, wie Sozialreform und Staatsinterventionismus, die ursprünglich der Revolutionsabwehr dienen sollten, sich im Kontext der Krise mit einer Orientierung auf einen auch nach außen starken Staat vermengten. Überhaupt besteht seit Cecil Rhodes und Joseph Chamberlain ein enger Zusammenhang zwischen bürgerlicher Sozialreform und Imperialismus, weil dieser als die einzige nichtrevolutionäre Lösung der sozialen Frage erschien. In Deutschland verkörpert diese Verbindung wohl niemand prominenter als Max Weber, der eine tragende Rolle im VfS spielte und sowohl Abhilfe gegen die »Marktabhängigkeit« der Lohnarbeiter wie auch einen starken Staat anstrebte, etwa gegen die »Polonisierung« im Osten.

    1872/73 war die Situation jedoch noch offen. Der zugespitzte Gegensatz von Kapital und Arbeit und die Krise offenbarten die Notwendigkeit einer Reform. Die allgemeine Tendenz in der Wirtschaftswissenschaft der Zeit bestand darin, die angelsächsische liberale Orthodoxie zu hinterfragen und die Rolle des Staates in der Wirtschaft neu zu verhandeln. Die Frage war, wie stark der Bruch ausfallen sollte. Die »Historische Schule« von Bruno Hildebrand und ihrem wichtigsten Schüler Gustav Schmoller wandte sich gegen abstrakten Utilitarismus und betonte das Historische, Institutionelle, Kulturelle, Besondere. Allgemeine Annahmen über den liberalen »Nachtwächterstaat«, den Freihandel usw. als Nonplusultra für alle Zeiten und alle Staaten seien abzulehnen. An die Stelle des theoretischen Abstraktionismus und seiner in Frage gestellten Annahmen setzte man empirisch-induktive Verfahren. Joseph Schumpeter und die zeitgleich entstehende neuliberale Österreichische Schule warfen der Historischen Schule daher Theorielosigkeit vor. Auch aus marxistischer Sicht ist festzustellen, dass sie als Teil der Institutionellen Politischen Ökonomie kaum mit dem Wirtschaftsliberalismus bricht, sondern den kapitalistischen Markt zum Ausgangspunkt nimmt, um dann mehr oder weniger starke Ausnahmen zu definieren.

    Die Kritik der angelsächsischen Ökonomik blieb dabei freilich nicht nur wissenschaftliche Auseinandersetzung. Vielmehr handelte es sich um die ideologische Entsprechung des Konflikts zwischen britisch-imperialem Herzland und einem nachholend sich entwickelnden »hobbesschen Randstaat« (Kees van der Pijl). Zu Recht verwies die Historische Schule gemeinsam mit dem Marxismus auf die Tatsache, dass die Marktvergötterung der Angelsachsen verschweige, dass der Staat durchaus eine wesentliche Rolle in der Entstehung des englischen Kapitalismus gespielt hatte, und zwar sowohl in der gewaltsamen Herstellung von »doppelt freien Lohnarbeitern« während der ursprünglichen Akkumulation als auch in der merkantilistischen Abschottung der Wirtschaft in der kapitalistischen Frühentwicklung. Entsprechend suchte die Historische Schule die notwendige Staatslenkung im nachholenden Deutschland zu begründen.

    Allerdings würde es zu kurz greifen, den VfS nur als Indikator einer nationalen Kurskorrektur anzusehen. Im Kontext von Revolutionsfurcht, zugespitzter internationaler Konkurrenz und Krise war er auch Ausdruck der »Großen Transformation« (Karl Polanyi) und dem damit einhergehenden Paradigmenwechsel. Als solcher wurde er auch von seinen Feinden erkannt. So schrieb Friedrich August von Hayek in »Der Weg zur Knechtschaft« (1944) zutreffend: »Über zwei Jahrhunderte hatten englische Ideen ihren Weg ostwärts genommen (…). Um das Jahr 1870 (…) setzte eine rückläufige Bewegung ein (…). Von nun an wurde Deutschland zum Zentrum, von dem die Ideen, die die Welt im 20. Jahrhundert regieren sollten, nach Osten und Westen ausgingen«: Hegel, Marx, List, Schmoller, Sombart, Mannheim.

    Die Positionen im VfS waren indes kaum einhellig. Es gab heftige Richtungsstreitigkeiten. Sie erfolgten insbesondere zwischen Historischer Schule und den stärker kapitalismuskritischen Sozialkonservativen. Deren wesentliche theoretische Vertreter waren Karl Rodbertus, in Eisenach vertreten durch den Berliner Revue-Redakteur Rudolf Meyer, und der Nationalökonom Adolph Wagner. Es ist Dieter Lindenlaubs Schrift »Die Richtungskämpfe im Verein für Socialpolitik« (1966) zu verdanken, dass die nachträgliche Homogenisierung des VfS entmythologisiert wurde. Sie ergab sich durch die Niederlage der Sozialkonservativen während der Gründungsphase. Die Krise von 1873 hatte deren »Staatssozialismus« noch verstärkt. Standen bis dahin regulatorische Vorhaben wie die Fabrikinspektion, der Arbeiterschutz, der Normalarbeitstag zur Behandlung der Arbeiterfrage sowie das Rentenprinzip von Rodbertus und die Grundentschuldung zur Behandlung der Agrarfrage im Vordergrund, so änderte sich dies mit der Krise, weil sich nun auch sehr viel stärker gesamtwirtschaftliche Steuerungsfragen aufdrängten: für oder gegen den Schutzzoll, für oder gegen staatliche Rettungen privatwirtschaftlicher Akteure, für oder gegen Verstaatlichungen?

    Projekt Staatssozialismus

    In diesem Kontext radikalisierten die Sozialkonservativen ihre »staatssozialistischen« Vorstellungen und operierten mit frühen Formen der makroökonomischen Wirtschaftssteuerung. Die Bezeichnung »Kathedersozialismus« als Gegenprinzip zum Manchesterkapitalismus ist insofern nicht ganz falsch, als sie sich, auf ein Kontinuum Markt – Staat bezogen, stärker in Richtung Staat bewegt. Dies erkannte selbst der dem alten Wirtschaftsliberalismus zugeneigte Lujo Brentano an: Alle »Kathedersozialisten« seien »zu neuer Anerkennung der Berechtigung der Staatseinmischung in das Wirtschaftsleben« gekommen. Damit ist aber noch nicht ausgesagt, wie stark und zu welchem Zweck.

    Die Sozialkonservativen plädierten für ein Bündnis von Grundbesitz und Arbeiterklasse in Gegnerschaft zu den Bürgerlich-Liberalen, die genau das zu verhindern trachteten. Artikuliert wurde der Konflikt in Form der Frage nach der Tiefe der Korrekturen an der kriselnden liberalen Orthodoxie. Die konservativen »Staatssozialisten« Wagener und Meyer befanden sich im Richtungsstreit indes in der strukturell unterlegenen Position. Es war von daher nicht verwunderlich, dass in Eisenach neben Meyer (als Zögling von Rodbertus und Wagener) zwischenzeitlich noch zwei weitere Akteure auftraten: Adolph Wagner, seit 1870 Professor für Nationalökonomie in Berlin, und Hermann Roesler, Professor für Staatswissenschaft in Rostock.

    Wagner hatte am 12. Oktober 1871 auf der freien kirchlichen Versammlung evangelischer Männer in Berlin einen vielbeachteten Vortrag gehalten, der 1872 als »Rede über die soziale Frage« publiziert wurde. In ihm stellte er sich grundsätzlich gegen die liberale Wirtschaftstheorie. In der Folge hatte er auch Tuchfühlung zu den Sozialkonservativen aufgenommen. Seither kooperierten sie eng, was Wagner auch stärker mit Rodbertus verband, der sich von außen in den Konstituierungsprozess des VfS einschaltete.

    Meyer reiste zusammen mit Wagner nach Eisenach. Rodbertus zeigte sich in einem Brief an Meyer vom 17. September 1872 zuversichtlich, dass man hier würde reüssieren können. Der Brief belegt, wie sehr Rodbertus die Gegensätze zwischen »staatssozialistischen« Sozialkonservativen und sozialliberalen »Kathedersozialisten« bewusst waren: »Seit dem Frühjahr (…) glaubte ich, die Kathedersocialisten würden unter sich sein. Nun sehe ich an den andern Namen (…), dass die ganze Angelegenheit ihrem Chef W[agener] in die Hände gespielt ist.« Meyer merkte dazu später an: »R[odbertus] war, nicht mit Unrecht misstrauisch, allein hier ging er zu weit. Die Kathedersocialisten handelten nicht unter den Impulsen Wageners sondern der [liberalen] Delbrückclique (…). Wageners Stellung war schon damals unhaltbar, da er die ganze liberale Bureaukratie gegen sich und Bismarck nur noch hie und da für sich hatte.« Er selbst sei »in Eisenach (…) sofort in die heftigste Opposition zum Gros der Kathedersocialisten« geraten. Diese Einschätzung Meyers teilte auch Brentano, neben Schmoller und Wagner der prominenteste Eisenacher. In seinen Lebenserinnerungen weist auch er auf die isolierte Stellung der Sozialkonservativen hin: »Wagner erwartete vom preußischen Königtum die Förderung (der) kulturhistorischen Entwicklung« der »Verminderung des (Privat-)Eigentumsumfangs als leitendes Prinzip im Kulturgang der Rechtsentwicklung«. In Eisenach habe »1872 nur (…) Meyer (…) diesen Anschauungen Sympathie entgegengebracht.«

    Die erheblichen Unterschiede zwischen Sozialliberalen und »Staatssozialisten« offenbarten sich in ihren Auffassungen über Pläne für die Fabrikinspektion, die Einführung von Mindestlöhnen, einer Sozialversicherung und progressiven Einkommenssteuer, für öffentliche Beschäftigungsprogramme, Verstaatlichungen und den Rechtsschutz für gewerkschaftliche Lohnverhandlungen und Tarifverträge. Am heftigsten tobte der Konflikt über die Besteuerung der großen Einkommen, Verstaatlichungen und die Stärkung von Gewerkschaftsrechten. Dabei nahmen die Sozialkonservativen in all diesen Fragen die »sozialistischere« Position ein, was Rodbertus im Brief an Meyer zu der Aussage führte: »Wie kann man Sie aber die äusserste Rechte in der socialen Frage nennen? Sie repräsentiren ja die äusserste Linke.«

    Auch Brentano bestätigt in seinen Erinnerungen, dass man sich im VfS über die Differenzen bewusst war: »Wagner (…) stimmte in dem, was er wollte, weder mit meiner Auffassung noch mit der von Schmoller und Gneist überein (…). (E)r wollte die soziale Reform prinzipiell und in allen ihren Teilen aufrollen (…). Die Zeit sollte nun bald zeigen, welche Auffassung berufen sei, dem Verein das Gepräge zu geben (…). Auf dem Kongress von 1875 erschien nun Rudolf Meyer allein, um einen von ihm und von Rodbertus unterzeichneten Antrag zu stellen, dem Reichskanzler das Ersuchen auszusprechen, der deutschen Industrie sowie den bei derselben beteiligten Unternehmern und Arbeitern sowohl nach außen wie nach innen den Schutz zu gewähren bzw. zu verschaffen, welcher in Anerkennung des Wertes der Arbeit und der eigengearteten Stellung der deutschen Industrie als das alleinige Mittel erscheint, unsere in Frage gestellte Konkurrenzfähigkeit auf dem Weltmarkt und den sozialen Frieden auf dem heimischen Markt wiederzugewinnen. Meyer wünschte, dass sein Antrag an einem dritten Kongresstage verhandelt werde, um bis dahin soviel Sukkurs heranzuziehen, dass der Antrag angenommen worden wäre. Mit seiner Annahme wäre der Verein (…) Wagener ausgeliefert gewesen. Um dies zu verhindern, habe ich (…) auf Grund (…) unserer Geschäftsordnung, dass jeder Antrag drei Wochen vor der Versammlung bekannt zu geben sei, beantragt, Meyers Antrag als unzulässig abzuweisen. So geschah es. Meyer stampfte vor Wut und verließ zornig den Saal.« Kein Wunder, dass Meyer Brentano fortan als Erzfeind bezeichnete.

    Die »Staatssozialisten« blieben mit ihren Forderungen nach »Nationalisierung der wichtigsten Dienstleistungsindustrien, insbesondere derjenigen, welche bereits unter beinahe monopolistischen Bedingungen arbeiteten wie z. B. auf den Gebieten der Transport- und Kommunikationsmittel, des Bank- und Versicherungswesens, der Kraftwerke und öffentlichen Versorgungsbetriebe« letztlich isoliert.

    So konsequent nun aber Wagner wirtschaftlich war, so eng verknüpft blieb sein Staatssozialismus mit der »Staatsräson«. Er pries den »preußischen Kameralismus« und redete dem Machtstaat das Wort. Dazu gehörte die Propagierung des Kolonialismus. Die Demokratie lehnte er ab. So oder so: Wagner und die Sozialkonservativen unterlagen. Nicht lange danach verließ Wagner den Verein.

    Im »Nationalen« unterschied sich Wagner kaum von Schmoller. Während dem Liberalen Brentano die Nachahmung des englischen Liberalismus vorschwebte, der Arbeiterforderungen über die Gewerkvereine in die liberale Partei integriert hatte, wollte Schmoller die Gesellschaft durch Sozialreformen einen, als Voraussetzung für eine Machtstaatpolitik nach außen.

    Meyer wiederum ging nach der Niederlage im VfS auch mehr und mehr zum Reichskanzler auf Distanz, als sich abzeichnete, dass dieser in Richtung Schutzzoll, Sozialistengesetz und (Kolonial-)Imperialismus gehen würde, womit sich die Hoffnung auf den »staatssozialistischen« Cäsaren zerschlagen hatte. 1877 warf er Bismarck in »Politische Gründer und die Corruption in Deutschland« persönliche Vorteilsnahme vor. Mit Wagner entzweite er sich später in der Frage der Agrarzölle und des Kolonialismus. In »Die Ursachen der amerikanischen Concurrenz« (1883) attackierte er ihn auch in einem Atemzug mit den »Kathedersocialisten, welche (…) noch immer glauben, Fürst Bismarck sei ein socialer Reformator«. Wagners national-sozial-imperialistischen Kurs wollte er nicht mittragen: Er wende sich »mit Abscheu von jenem Chauvinismus ab, der von der Tribüne des Parlaments einer Großmacht (…) mit jener Macht und Größe prahlt, welche wir 1866 und 1870 zwei Nachbarn gegenüber bewiesen haben.«
    Das Elend der Neoklassik

    Der Richtungsstreit von einst kennzeichnet den VfS heute nicht mehr. Dabei gäbe es für Kontroversen ausreichend Grund. Insofern als Ergebnis des Siegs der neoliberalen Konterrevolution jedoch der Druck von unten fehlt, ist er dieser Tage ein homogen dem Wirtschaftsliberalismus und der Neoklassik verschriebener Zusammenschluss. Man könnte auch von einer Versammlung der Kathederneoliberalen sprechen, und insofern wäre der Name »Verein gegen Socialpolitik« passender. Zu den Vorsitzenden gehörten in jüngerer Zeit der Marktdoktrinär Hans Werner Sinn und die aktuelle Vorsitzende der »Wirtschaftsweisen« der Bundesregierung, Monika Schnitzer, die sich u. a. für die Rente mit 70 und viele weitere »alternativlose« Sozialkürzungsmaßnahmen stark macht.

    In jedem Fall hat sich der VfS von seinem Gründungskonsens zum Scheitern wirtschaftsliberaler Politik weit entfernt. Streit findet heute in getrennten Organisationen statt. Im Nachgang der globalen Finanzkrise, die das Elend und den Autismus der Neoklassik und ihrer Annahmen zu »homo oeconomicus«, Gleichgewichtstheorem usw. offenbarte, entwickelte sich der Widerstand heterodoxer Ökonomen. 2012 gipfelte er in einer Gegenkonferenz. Die Kritiker forderten »Theorienvielfalt statt geistiger Monokultur«, »Methodenvielfalt statt angewandter Mathematik« und »Selbstreflexion statt unhinterfragter, normativer Annahmen«. Konsultationen, die eine Erweiterung des Spektrums ergeben sollten, scheiterten.

    Die angesichts der heutigen Systemkrise anstehende Erneuerung des wirtschaftstheoretischen Denkens dürfte sich jenseits des VfS vollziehen. Vielleicht trifft sich die alternative politische Ökonomie irgendwann noch einmal in Eisenach. Von dort kam ja auch nicht das schlechteste Programm der sozialistischen Arbeiterbewegung, das im Bürgertum für ein solches Fracksausen sorgte, dass der VfS überhaupt entstehen konnte.

    #histoire #Allemagne #aide_sociale #counterinsurgency #VfS

  • Wagenknecht und Abgeordnete treten aus Linkspartei aus. Hier ihre Erklärung
    https://www.telepolis.de/features/Wagenknecht-und-Abgeordnete-treten-aus-Linkspartei-aus-Hier-ihre-Erklaerun
    https://www.youtube.com/watch?v=sNFozK4bGzc


    Pour Sarah : Jacques Dutronc "L’opportuniste"

    Le parti de gauche allemand Die Linke va mal. Son membre le mieux connu et le plus populaire Sarah Wagenknecht annonce la fondation d’un nouveau parti ni de gauche ni de droite. L’ancienne communiste s’est muée en ordolibérale nostalgique du Wirtschaftswunder , les Trente Glorieuses version allemande. Elle aspire à la réintroduction de l’économie du type soziale Marktswirtschaft cheval de Troie du néolobéralisme d’avant sa version décomplexée et meurtrière réalisée par les Chicago Boys de Milton Friedman.
    https://de.wikipedia.org/wiki/Ordoliberalismus#Ordoliberalismus_und_Soziale_Marktwirtschaft_(Alfred_
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordolib%C3%A9ralisme
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Chicago_Boys

    Conférence de presse de Sarah Wagenknecht avec d’anciens membres du parti Die Linke du 23.10.2023
    https://www.youtube.com/watch?v=avR8qxj1Fvs


    Avec la traduction automatique de Youtube on peut se faire un idée de l’esprit du nouveau parti à venir sans avoir appris l’Allemand.

    L’état du parti Die Linke se montre dans les phrases dépourvues de sens sur ses pages web. Voici un exemple de ses convulsions idéologique absurdes dignes des grands auteurs du mouvement Dada.

    10.6.2023 Unser Plan 2025 : Comeback einer starken LINKEN

    Beschluss der Parteivorstandsberatung vom 10. Juni 2023
    ...
    Sie (Die Partei) arbeitet auf allen Ebenen, in der Opposition wie in Regierungen, im Parlament wie auf der Straße, in der Kommune und den Ländern wie mit ihren europäischen und internationalen Partnern, für fortschrittliche Veränderung. Ihre zentrale Leitplanke ist und bleibt der demokratische Sozialismus.

    C’est aussi intraduisible que les critiques de théâtre d’avant-garde.

    La notion politique essentielle du gauchiste allemand sans repère s’appelle Leitplanke = glissière de sécurité. C’est une image métaphorique autrement appelée « ligne rouge ». Dans la phrase citée elle est censée nous toucher au centre ("zentrale Leitplanke"). De par mon expérience d’automobiliste je sais que c’est un événement qui ne peut être que mortel.

    Conclusion : Pour les socialistes et militants de gauche encore capables d’analyser la situation il est temps de quitter le bateau qui coule et de monter dans les canots de sauvetage pas encore occupés par Frau Wagenknecht-Lafontaine et ses acolytes.

    Il ne faut pas se tromper sur la personne. Sarah Wagenknecht a raison avec prèsque tout ce qu’elle reproche au fonctionnaires du parti de gauche. Je confirme que ce groupe s’est fait acheter par le système capitaliste et poursuit une ligne politique qui ne sert que ses propres intérêts au prix de ruiner le projet d’une gauche socialiste d’envergure. Die Linke ne défend plus les intérêts des pauvres, des ouvriers et des gens vraiment défavorisés. Il n’en conserve que les mots dans un programme bafoué par sa nomenklatura et ranimé pour les beaux discours de dimanche dans les prospectus distribués par sa « base » naïve et méprisée par ses propres élus. Le parti est tout sauf le bras parlementaire du prolétariat.

    Sarah Wagenknecht ne fait pas partie du camps de la droite allemande et refusera (vraisemblablement) toujours de s’allier à la droite du type AfD. Elle est nationaliste mais d’une façon adoucie sans les pogroms qui sont typiques pour le nationalisme de droite. Pourtant elle s’engage pour l’industrie capitaliste allemande et néglige le fait que le capital n’a pas de patrie ne serait-ce que les îles très discrètes aux taux d’imposition énigmatiques. Son projet est plein de bon sens ("gesunder Menschenverstand") mais il souffre déjà d’une amnésie historique aiguë qui contredit tout prognostique prometteur. Tôt ou tard son parti verra le destin de chaque projet politique dépourvu de raison d’être solide.

    Pour celles et ceux qui comprennent l’Allemand il y a deux textes en accès libre qui expliquent dans le détail la signification du projet de Sarah Wagenkecht.

    23.10.2023 Peter Nowak : Warum die Wagenknecht-Partei eine Rechtsabspaltung wird
    https://www.telepolis.de/features/Warum-die-Wagenknecht-Partei-eine-Rechtsabspaltung-wird-9340986.html

    16.10.2023 Ingar Solty : Dem Umsturz vorbauen, Kathedersozialliberale. Vor 150 Jahren wurde der Verein für Socialpolitik gegründet
    https://www.jungewelt.de/artikel/461153.sozialreform-in-deutschland-dem-umsturz-vorbauen.html

    #Allemagne #politique #gauche #scission

  • Françoise Hardy - Was mach’ ich ohne dich, 1970
    https://www.youtube.com/watch?v=6R2_Xd1RCcM

    Version #Karaoke ;-)
    https://www.youtube.com/watch?v=QQ5RfHTsfWU


    It Hurts to Say Goodbye, instrumental, Arnold Goland, 1967

    Sans les paroles de Serge Gainsbourg de 1968 c’est simplement du easy listening bien arrangé La version allemande de W. Brandin est d’une qualité limitée. A travers cette production on découvre surtout comment à l’époque en Allemagne les messieuer (die Herren !) se remplissaient les poches avec le stéréotype de la petite Française à l’accent de nunuche.

    http://www.fhardy.de/text/was_mach_ich_ohne_dich.html

    Text: W. Brandin
    Was mach ich ohne dich?

    Nach zwei Cognacs ex bekamst du Mut
    Deine Abschiedstexte waren gut
    Ratlos und perplex nur dachte ich:
    Was mach ich ohne dich?

    Stets war mein Komplex: Du bist zu schön
    Charme hast du für sechs, ach was, für zehn
    Liebt denn sowas exklusiv nur mich?
    Was mach ich ohne dich?

    Ob du daran denkst,
    Wie einsam und verloren ich bin?
    Nein, du hast schon längst
    Eine Andere im Sinn!

    Gib mir keinen Extrakuss jetzt mehr,
    Der nur noch Reflexbewegung wär.
    Ratlos und perplex nur frag ich mich:
    Was mach ich ohne dich?

    Was mach ich ohne dich?

    All die Nächte mit dir,
    Voll von Glück bis zum Morgengrauen -
    Die und dich stahl mir
    Eine andere Frau

    Diese Dame X, die dich mir nimmt,
    Fliegt auf deine Tricks wie ich, bestimmt.
    Dann als Dame ex sagt sie wie ich:
    Was mach ich ohne dich?

    Voici le témoignage de son admirateur allemand le plus hardi..
    Le vieux monsieur a collectionné une tonne de vidéos.
    http://www.fhardy.de/html/videoclips.html

    Françoise Hardy Fanseite
    http://www.fhardy.de

    Herzlich willkommen auf meiner Françoise Hardy Seite.

    Diese Seiten habe ich als Fan von „Françoise Hardy“, der für mich einzigartigen französischen Sängerin, erstellt. Anfang der 60er Jahre habe ich sie zum ersten Mal im Radio gehört und mir bald danach ihre LP „FH1“ gekauft. Obwohl ich ihre französischen Texte nicht verstand, ging ihre Stimme in mein Herz und hat dieses nie mehr verlassen. Als in den 70er Jahren dann im Radio ihre Musik kaum noch zu hören war, geriet sie auch bei mir ein wenig in Vergessenheit.

    1997 beschloss ich, alle meine LP´s auf CD zu überspielen, um den Plattenspieler auszurangieren.
    Als erstes versuchte ich es natürlich mit den übriggebliebe- nen Platten von Françoise Hardy, die in den mehr als 30 Jahren stark gelitten hatten. Dabei wurde ihre Stimme in meinem Herzen wieder wach. und zwar stärker als zuvor.

    Auf Anhieb fand ich im ersten Musik- laden die CD „Blues 1962 /1993“. Das spornte mich natürlich an, weitere CD´s zu finden, was jedoch nicht mehr ganz so einfach war.
    Besonders bei den deutschen Titeln hatte ich Probleme. Trotz 1.5-jähriger intensiver Suche auf Schallplattenbörsen und Trödel-märkten, hatte ich keinen Erfolg.
    Aber durch das Internet war es dann doch möglich, wieder eine umfangreiche Musik- sammlung anzulegen.

    Im Internet hatte ich tolle Seiten über Françoise Hardy gefunden (siehe Links), jedoch keine, wo man etwas tauschen, anbieten oder kaufen konnte. Also versuchte ich hier, etwas Derartiges zu installieren. Leider wurde dieses nicht angenommen.
    Danach legte ich das Haupt-Augenmerk auf Francoise Hardy’s Musik. Man konnte kurze Proben meiner komplette F.H.-Sammlung hier hören. So hat man die Möglichkeit vor der Bestellung einer CD, als Entscheidungshilfe die Songs hier zu hören, denn nicht alle Internet-Versand-Händler bieten komplette Hörproben. Das wurde ein voller Erfolg. Leider musste ich am 14.6.2002 hier sämtliche Musik abschalten. Die IFPI (International Federation of the Phonographic Industry) verbot mir das Veröffentlichen von Hörproben mit der Androhung von rechtlichen Schritten. Ich wollte diese Homepage schließen, fehlte doch nun das wichtigste, die Musik von Françoise Hardy. Ich wurde aber von vielen Besuchern hier überredet, dieses nicht zu tun.
    Inzwischen sind die umfangreichen Liedertexte mit ihren vielen Übersetzungen ein Highlight geworden. Schauen Sie dort mal rein, Sie werden es nicht bereuen.
    Ich werde versuchen, weiterhin Informationen zu sammeln um sie hier zu veröffentlichen bzw. als Links abzulegen. Wenn Sie der Meinung sind, dass hier etwas fehlt, so schicken Sie mir eine E-Mail. Über Ihre Anregungen oder Kritik würde ich mich sehr freuen.

    Letzte Änderung: 28.06.2023, Rolf Ludwig

    Lieber Françoise Hardy Freund. Für diese Seiten musste bisher ein RealPlayer installiert sein. Da dieser Player heute kaum noch Bedeutung hat habe ich alles umgestellt, auf das M4A Format..Damit die Musikwiedergabe funktioniert kann nicht jeder Browser benutzt werden. Am besten funktioniert Google Chrome, dort muss nichts eingestellt werden, aber auch MS-Edge funktioniert jetzt. Beim IExplorer muss der Zugriff auf den Windows Mediaplayer zugelassen werden Das geschieht z.B. beim ersten Aufruf eines Songtextes. Bei Opera ist keine Hintergrundmusik möglich. Falls jemand wie es mit Safari und anderen Browsern Erfahrung hat, schreibt mir eine Mail oder ins Gästebuch.

    #musique #histoire #Allemagne #France #Gainsbourg

    • La page Wikipedia sur FH relate que c’est une vielle dame dont les idées et convictions ont été façonnées par les bourgeois qui l’ont entouré tout au long de sa vie. D’abord elle se prononce pour Sarkosy, puis c’est Macron. Elle a bossé avec succès mais n’a pas laissé d’oeuvre remarquable comme les grands révoltés Ferrat, Ferré ou encore Brassens. Et dans le même genre France Gall est bien plus intéressante et extrême. Au fait j’ai découvert cette chanson par Jimmy Sommerville et à travers le génie de Gainsbourg. Alors FH pour moi c’est un peu la « poor little rich girl » Schlagersängerin un peu arriviste mais mignonne à son époque. De la pop musique commerciale quoi.

    • Le parolier Walter Brandin
      https://de.wikipedia.org/wiki/Walter_Brandin

      Les producteurs de la version allemande ont fait appel à Walter Brandin pour la version allemande qui a malheureusement loupé l’occasion de surpasser son collègue français Gainsbourg. Pourtant l’allemand permet une plus grande liberté aux poètes que le français. La preuve sont les Kurt Schwitters, Heinz Erhard, Ernst Jandl et enfin chacune qui ose additionner nos mots en néologismes à longueur infinie grammaticalement correcte.

      Le texte allemand de « Comment te dire adieu » est donc le résultat d’un travail de routine sans engagement ni génie particulier par un parolier qui ne voulait pas être original mais satisfaire ses commanditaires.

      Walter Brandin betätigte sich nach einem privaten Klavier- und Orgelstudium und einem in Breslau begonnenem Musikstudium im Militärdienst als Musiker und Chorleiter. In russischer Kriegsgefangenschaft (1945–1949) war er als Orchesterleiter, Komponist und Verfasser von Texten tätig.[1]

      Er verfasste oder übersetzte zahlreiche Liedertexte für Zarah Leander, Helen Vita, Udo Jürgens, Adamo, Charles Aznavour, Gilbert Bécaud, Françoise Hardy, Karel Gott, Katja Ebstein, René Kollo, Su Kramer und viele andere. Er übertrug das berühmte Chanson „Göttingen“ der französischen Sängerin Barbara ins Deutsche.

      Margot Hielscher sang 1958 beim Eurovision Song Contest das von ihm getextete Lied Für zwei Groschen Musik.

      Brandin schuf die deutsche Fassung der Musicals Hair und Where’s Charley (Charleys Tante) und schrieb zahlreiche Drehbücher[2].

      1982 war er Gründungsmitglied des Popkurs Hamburg – damals noch Modellversuch Popularmusik.
      Erfolgstitel mit Texten von Walter Brandin (Auswahl)
      Das alte Försterhaus[3] (Friedel Hensch und die Cyprys 1954)
      Es wird Nacht, Senorita (Udo Jürgens 1968)
      Inch Allah (Katja Ebstein 1969)
      Anuschka (Udo Jürgens 1969)
      Wer ist er? (Udo Jürgens 1970)
      Bis morgen auf dem Mond mit dir (Adamo 1970)
      Die alte Dame, der Sänger und die Spatzen (Adamo 1972)

    • Le parolier Walter Brandin
      https://de.wikipedia.org/wiki/Walter_Brandin

      Les producteurs de la version allemande ont fait appel à Walter Brandin qui a malheureusement loupé l’occasion de surpasser son collègue français Gainsbourg. Pourtant l’allemand permet une plus grande liberté aux poètes que le français. La preuve sont les Kurt Schwitters, Heinz Erhard, Ernst Jandl, Otto Waalkes et enfin chacune qui ose additionner nos mots en néologismes à longueur infinie.

      Le texte allemand de « Comment te dire adieu » est donc le résultat d’un travail de routine sans engagement ni génie particulier par un parolier qui ne voulait pas être original mais satisfaire ses commanditaires.

      C’est dommage car ses autres collaboration montrent que c’était quelqu’un d’ouvert avec un penchant pour la gauche social-démocrate qui croyait naïvement en la mission civilisatrice d’Israël.

      Katja Ebstein - Inch Allah 1972 (avec paroles)
      https://www.youtube.com/watch?v=NvLcPAxqfBM

      Walter Brandin betätigte sich nach einem privaten Klavier- und Orgelstudium und einem in Breslau begonnenem Musikstudium im Militärdienst als Musiker und Chorleiter. In russischer Kriegsgefangenschaft (1945–1949) war er als Orchesterleiter, Komponist und Verfasser von Texten tätig.[1]

      Er verfasste oder übersetzte zahlreiche Liedertexte für Zarah Leander, Helen Vita, Udo Jürgens, Adamo, Charles Aznavour, Gilbert Bécaud, Françoise Hardy, Karel Gott, Katja Ebstein, René Kollo, Su Kramer und viele andere. Er übertrug das berühmte Chanson „Göttingen“ der französischen Sängerin Barbara ins Deutsche.

      Margot Hielscher sang 1958 beim Eurovision Song Contest das von ihm getextete Lied Für zwei Groschen Musik.

      Brandin schuf die deutsche Fassung der Musicals Hair und Where’s Charley (Charleys Tante) und schrieb zahlreiche Drehbücher.

      1982 war er Gründungsmitglied des Popkurs Hamburg – damals noch Modellversuch Popularmusik.
      Erfolgstitel mit Texten von Walter Brandin (Auswahl)
      Das alte Försterhaus[3] (Friedel Hensch und die Cyprys 1954)
      Es wird Nacht, Senorita (Udo Jürgens 1968)
      Inch Allah (Katja Ebstein 1969)
      Anuschka (Udo Jürgens 1969)
      Wer ist er? (Udo Jürgens 1970)
      Bis morgen auf dem Mond mit dir (Adamo 1970)
      Die alte Dame, der Sänger und die Spatzen (Adamo 1972)

      La liberté du poète allemand, mode d’emploi pour écoliers.
      L’exemple de « ottos mops » d’Ernst Jandl
      https://deutschunterlagen.files.wordpress.com/2014/12/jandl-ottos-mops.pdf

      ottos mops

      ottos mops trotzt
      otto : fort mops fort
      ottos mops hopst fort
      otto : soso
      otto holt koks
      otto holt obst
      otto horcht
      otto : mops mops
      otto hofft
      ottos mops klopft
      otto : komm mops komm
      ottos mops kommt
      ottos mops kotzt
      otto : ogottogott

      Kurt Schwitters - An Anna Blume, 1932
      https://www.youtube.com/watch?v=U2TIVTHzFT0

      Ursonate - Kurt Schwitters, dit par Michael Schmid (16:59 !)
      https://www.youtube.com/watch?v=PXtDkAnJx7o

      Otto Waalkes - Mao Tse Tung, Idi Amin 1977
      https://www.youtube.com/watch?v=vB-cZRYdE_s

      #poésie


  • Germany’s chancellor: “We need to deport on a grand scale”. What a time we live in, where politicians distract from their lack of answers to the polycrisis this world faces by obsessively blaming and scapegoating people not ’from here’.

    https://twitter.com/MauriceStierl/status/1715416879601246364

    #Allemagne #renvois #expulsions #machine_à_expulser #Olaf_Scholz #asile #migrations #réfugiés #sans-papiers

    ping @karine4

  • La rivoluzione palestinese del 7 ottobre

    «Mi diressi verso Suha che prese Hanin, dicendo: “Non stare via troppo a lungo”. L’abbracciai, insieme alla piccola: “Non ti preoccupare… come gli uomini della Comune, noi invadiamo il cielo!” (…) Avevamo superato lo scoglio dell’autocontrollo, non avevamo versato neppure una lacrima, nessuno di noi aveva pianto».

    (da “Non metterò il vostro cappello” di Ahmed Qatamesh)

    Quando non si ha più niente, si è pronti per condividere tutto.

    La rivoluzione per la liberazione della Palestina del 7 ottobre ha mostrato come esseri umani – espropriati da oltre 75 anni di ogni elemento essenziale all’esistenza – possano condividere l’impossibile, ovvero mettere in ginocchio una potenza nucleare, non solo militarmente ma anche mozzandone la fiducia nel teismo colonialista e razzista.

    La rivoluzione del 7 ottobre ha reinventato leggi fisiche. Ha insegnato che ci si può tirare fuori dalla fossa più profonda del pianeta – quella dove i palestinesi sono stati sepolti dai sionisti e dagli occidentali – senza alcun punto d’appoggio.

    Unico appiglio – interiore e politico, sarebbe meglio dire con Alì Shariati di «spiritualità politica» – è la coscienza assoluta che servare vitam per servire il colone, sopravvivere cioè sottovivere, è il più grande errore che il colonizzato possa compiere nei propri confronti e verso i figli che verranno.

    I nuovi venuti al mondo debbono temere più della morte la vita scuoiata, spogliata fino a tendini e nervi di ciò che umano. Vale in particolar modo per gli oppressi palestinesi, ma anche per i giovani sottomessi dal presente liberista in Occidente.

    L’esistenza schiacciata ritrova significato soltanto nel sollevarsi contro il carnefice. Alzandosi dalla polvere, sorvola muri di segregazione e valichi d’acciaio, abbraccia cieli proibiti, si congiunge carnalmente con le nuvole più morbide per fecondarle e donare inattese stirpi ribelli a ogni terra.

    I guerriglieri di Gaza sui deltaplani sono diventati folate di vento e grida che hanno sovvertito il tempo, hanno dipinto un’immagine di liberazione tra le più elevate della recente storia dell’umanità.

    Un quadro immortale di gioia che nessun palestinese, nessuna donna, nessun uomo schiavizzato dal totalitarismo liberale, si leverà mai dallo sguardo.

    Un’autentica preghiera visiva da recitare con gli occhi di fronte a ogni sopruso subito.

    L’atterraggio sul suolo violentato dai colonizzatori è una nascita per i combattenti. E non si viene alla luce senza coprirsi di sangue. Non ci si libera da un’eterna brutalità senza violenza. Lo sa chiunque conosca la storia dalla parte dei reclusi nell’inferno terreno. In un istante, qualsiasi legame con la vile morale liberale viene bruciato e gli ultimi in rivolta, come abili ramai, maneggiando quel fuoco possono forgiare una naturale e istintiva verità senza diseguaglianze.

    «Quest’uomo nuovo comincia la sua vita d’uomo dalla fine; si considera come un morto in potenza. Sarà ucciso: non è soltanto che ne accetta il rischio, è che ne ha la certezza; quel morto in potenza ha perso sua moglie, i suoi figli; ha visto tante agonie che vuol vincere piuttosto che sopravvivere» ha lasciato scritto incontestabilmente Frantz Fanon.

    Nella gioia nichilista e al contempo creatrice di un futuro imprevedibile senza catene né limiti, il luminoso incantevole sorriso dei rivoluzionari traspare dalla keffiyeh arrotolata sul viso, e invita alla danza sopra i carrarmati nemici. I mostri che travolgevano bambini e insorti, adesso sono schiacciati dai salti di un intero popolo sprigionato.

    E la rivoluzione palestinese prosegue, nonostante i bombardamenti e l’ennesima, incessante strage di gazawi, con la Knesset che trema per i razzi lanciati dalle macerie, con il segretario di stato americano e l’eletto primo boia tra i boia sionisti rinchiusi in un bunker.

    Avanza di giorno in giorno nelle piazze delle città arabe, del Sudamerica e degli stati che il dispotismo capitalista si ostina a denominare Europa. Unite da quella che una volta ho definito «lotta contro questa vita».

    Le parole d’ordine dei movimenti seguono lo straripare palestinese. Scuotono, irridono vie e strade dominate dal profitto di pochi prescelti. Non hanno alcun riflesso della falsa pacificazione imposta ovunque, uccidendo in nome della democrazia e dei valori superiori d’Occidente. Chiedono la liberazione totale della Palestina. Senza concessioni ai sionisti.

    Ne vale la pena rispetto al massacro che gli oppressori compiono a Gaza senza tregua?

    Ne vale la pena davanti al profilarsi deciso della quarta fase del processo secolare e mai finito della Nakba, per citare Joseph Massad, ovvero l’azione terminale che ha come obiettivo lo sterminio ultimo dei palestinesi?

    Sì, perché l’atto storico della Resistenza Palestinese ha una potenza offensiva culturale, oltre che militare, sinora mai vista. L’accelerazione improvvisa dello scontro è una concreta possibilità di salvezza, in confronto a una sentenza di morte di massa in quotidiana esecuzione da decenni. Per loro, e per noi che abitiamo altre sponde del mediterraneo.

    Una sovversione che va oltre la logica utilitarista e tatticista della guerra e non può essere volgarmente chiamata “guerra”.

    Come per i rari urti che fanno irrompere una nuova concezione dell’umano, va adoperata la parola “rivoluzione”.

    A ogni latitudine, questo moto spinge donne e uomini condannati per sempre all’infimo rango a ritrovare la lotta per «una vita profonda».

    Superando il concetto marxista di «arcano della produzione», colgono, svelano l’arcano della distruzione su cui si regge il liberismo. Impulsivamente, animati da una «luxuria mentis» temeraria, vogliono fermarlo.

    Come le migliori rivoluzioni, quella palestinese del 7 ottobre ha l’effetto di far cadere, una a una, le maschere dei nemici.

    A cominciare dal trucco pesante delle garanzie democratiche che si scioglie, scoprendo il volto autoritario e discriminatorio dell’Unione Europea.

    In tanti lo avevamo già scorto nella guerra contro i migranti e gli ultimi sui gradini della scala sociale.

    Ora, per chiunque, è difficile negare la mostruosità repressiva delle dodici stelle di Bruxelles e Strasburgo, sempre più simili a dodici stelle di David.

    *

    Quando non si è più niente, si perde tutto e non si persuade più nessuno.

    Israele e l’Occidente, con il minuscolo stato italiano, sono scossi da una paura incontrollabile. Neanche i detentori delle leve del potere provano a dare credibilità all’interminabile messinscena dell’invincibilità e della democrazia.

    Nello stato d’occupazione, i coloni con doppia nazionalità non sono rassicurati nemmeno dalla rappresaglia su Gaza con ospedali rasi al suolo, bombe a grappolo e fosforo bianco. Finalmente si mettono in fila negli aeroporti per abbandonare la terra che hanno usurpato.

    La république, dopo la lucente e giovanissima insurrezione dell’estate, ha il giusto sentore di poter essere la prossima a venire sommersa dall’onda della rivoluzione del 7 ottobre. Vieta le mobilitazioni in solidarietà con la Palestina e arresta ed espelle Mariam Abu Daqqa, voce nitida del Fronte Popolare. Ormai non si nasconde più: è basata sul suffragio dei mercati e sulla libertà, eguaglianza e fraternità tra banchieri, predatori e assassini in nome dell’extraprofitto.

    La Deutsche Republik militarizza le scuole, i quartieri popolati da immigrati, fa passare l’ultimo libro di Adania Shani dalla premiazione a Francoforte all’indice, proibisce di indossare la keffiyeh e sventolare la bandiera della Palestina. Dal 19 ottobre, a Berlino, manifestanti arabi e tedeschi hanno fatto intendere che non staranno a lungo immobili.

    La repubblica italiana intimidisce inutilmente gli studenti che sostengono la Resistenza Palestinese. Manganella chi contesta gli amici d’Israele a Livorno e Roma. Si prepara all’imminente stagione repressiva, dispensando allarmi bomba fasulli e chiudendo le frontiere laddove possibile. Atti utili a stabilire una condizione d’emergenza che renderà lecito punire il movimento che di minuto in minuto prende forma.

    Questa paura legalizzata di perdere tutto conduce i media dei regimi liberisti dell’Unione Europea a tentare di ridurre la rivoluzione palestinese del 7 ottobre a un’azione terroristico-religiosa, a tracciare parallelismi demenziali con l’11 settembre, il Bataclan, l’Isis e chi ha più benzina da versare sul falò psicotico dello scontro di civiltà, più ne butti.

    Peccato per loro che buona parte dei giovani abbia capito, in ogni angolo del pianeta, che c’è soltanto uno scontro di civiltà: quello tra dominanti e incatenati, tra sfruttatori e sfruttati.

    Una propaganda arabofoba, islamofoba, misoxena, pericolosa, da contrastare con intelligenza, ma assolutamente stantia e prevedibile.

    Se le parole del potere sono logore, in disfacimento, non sono da meno le frasi di tanti «professori di morale» che affermano di schierarsi con i palestinesi. Però dopo aver condannato «i nazisti» di Hamas equiparandoli ai «nazisti» di Tel Aviv, e aver classificato la rivoluzione del 7 ottobre come «un pogrom». Coloro che sono stati visionari interpreti del marxismo occidentale ricorrono dunque alla stessa espressione usata da Rishi Sunak, il primo ministro inglese, fautore della deportazione e dell’assassinio su vasta scala dei migranti che attraversano il canale della Manica.

    Davvero i «disorientatori» della sinistra pacificata non comprendono che nello stato d’insediamento coloniale israeliano non esistono “civili”?

    Davvero non sanno che coloni, armati fino ai denti, assaltano regolarmente le case dei palestinesi e li uccidono?

    Davvero non conoscono la storia fondamentale e preziosa di Hamas al punto di lasciarsi sgocciolare dalla bocca una simile infamia?

    Davvero non immaginano che la Resistenza Palestinese è unita dal 2021 nelle sue diverse componenti e che Hamas è la parte prevalente?

    Davvero non si rendono conto che la Palestina dell’ottobre 2023 rappresenta per le nuove generazioni ciò che il Vietnam (e i Vietcong avevano un’etica guerriera non meno intransigente rispetto a quella della Resistenza Palestinese) ha rappresentato nella loro epoca?

    Non sono ignoranti, se non nell’anima. Semplicemente gli piacciono i palestinesi – ritorniamo ancora a Fanon – quando sono «inferiorizzati», quando sono vittime da contare sul pallottoliere della morte. Perché i palestinesi devono restare, all’immancabile bagno di sangue quotidiano, un’occasione per sentirsi occidentali differenti e buoni.

    Hanno quindi terrore della rivoluzione del 7 ottobre che porta tanti tra i nostri figli a rifiutare e sputare sull’idea razzista, suprematista – da loro sempre magnificata – di fittizia identità europea. La vera progenitrice, persino più del nazionalismo genocida statunitense, del colonialismo israeliano.

    Hanno accettato di essere «uomini viventi miseramente», asserirebbe Pierre Clastres, e non riescono a nuotare in quest’alluvione sovversiva.

    Il loro linguaggio rifugge la logica disgiuntiva della realtà (o – o, o sto con una parte o sto con l’altra parte), reitera l’ipocrita e noto meccanismo del distanziarsi.

    «I professori di morale» oggi, dopo il 7 ottobre, non sono più niente.

    Lo dimostra l’abusato florilegio di congiunzioni negative. «Né con Hamas, né con Israele, né con chi uccide, ma con la Palestina», è l’insensata formula. Quasi che i militanti di Hamas provenissero da una galassia lontana e non godessero, come detto, dell’appoggio consistente del popolo palestinese.

    Lo imparino nella sinistra legalitaria: Allāhu akbar non è il grido di battaglia dei terroristi. È un richiamo consapevole all’inconsistenza del reale e delle nostre pietose ossessioni.

    La Rivoluzione Palestinese è solo iniziata il 7 ottobre.

    È una cesura col passato meravigliosamente e tragicamente irreversibile.

    Le donne e gli uomini della Comune invadono il cielo.

    https://www.osservatoriorepressione.info/la-rivoluzione-palestinese-del-7-ottobre
    #7_octobre_2023 #révolution_palestinienne #révolution #survivre #sousvivre #soumission #oppression #Gaza #totalitarisme_libéral #violence #brutalité #révolte #morale_libérale #subversion #France #Allemagne #Italie #peur #propagande

  • L’enfer des trop-perçus : « La Caf me réclame 16.274 euros » | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1697711051-enfer-trop-percus-caf-remboursement-dettes-pole-emploi

    Chaque année, des millions d’#allocataires doivent des sommes faramineuses à la #Caf ou à _Pôle_emploi, souvent en raison d’une erreur de l’organisme. Parfois à tort. Sarah, Pierre ou Adrien racontent « l’épée de Damoclès au-dessus de la tête ».

    Une après-midi de septembre 2021, Sarah ouvre le site de la Caisse d’allocations familiales (Caf) du Tarn (81) pour mettre à jour sa situation, comme d’habitude. Sur l’écran de son ordinateur : coup de massue. Une ligne rouge indique qu’elle doit 16.274 euros. « Au début, comme je vois mal, j’ai cru que c’était 1.600 euros… C’est des erreurs qui ont déjà pu arriver », se souvient la Toulousaine de 35 ans. L’éducatrice en CDI travaille dans une structure avec des personnes handicapées. Elle est elle-même née avec le syndrome de Usher, une maladie rare qui associe perte d’audition et troubles de la vue. Elle touche 900 euros d’allocation aux adultes handicapés (AAH) par mois. Quand Sarah se rend à l’agence de la Caf de sa ville pour comprendre ce qu’il lui arrive, un conseiller lui confirme qu’elle doit rembourser cette somme. Entre décembre 2019 et avril 2021, elle a fait un service civique de six mois en Israël puis un volontariat d’un an en République Tchèque. Selon l’administration, elle n’aurait pas dû toucher son #AAH pendant ce temps à l’étranger :

    « J’étais à deux doigts de me tirer une balle. Je ne vois pas comment je peux faire. Même en travaillant 40 heures par semaine, ce n’est pas possible ! »

    Un phénomène massif

    Sarah fait partie des millions de Français confrontés à ces #trop-perçus de la Caf ou de Pôle emploi, également appelés « #indus », qui font vivre l’enfer à des allocataires déjà #précaires. Les organismes de protection sociale récupèrent alors ces sommes en prélevant tout ou une partie des prestations à venir ou en exigeant le remboursement.

    En 2018, deux millions d’allocataires de la Caf ont dû rembourser un trop-perçu, soit un bénéficiaire sur cinq , d’après les données de la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF), qui précise que les cas de fraudes sont minoritaires. Quant aux allocations versées en trop aux inscrits au chômage, elles auraient atteint un milliard d’euros en 2017, selon Pôle emploi.

    StreetPress s’est entretenu avec cinq bénéficiaires de minimas sociaux qui ont vécu ou vivent une telle situation, avec des montants allant de 400 à 21.500 euros, en raison d’une erreur de leur part ou de l’organisme. Tous l’ont découvert fortuitement, en se connectant sur leur espace en ligne.

    [plusieurs cas]

    En dernier recours, Sarah et Pierre pourront se tourner vers la Cour européenne des droits de l’Homme. Dans un jugement de 2018, la juridiction internationale a rappelé que l’organisme qui ne porte pas à la connaissance de l’allocataire les réglementations sur lesquelles se fonde une décision de remboursement de sommes indues est en tort.

  • ★ GUSTAV LANDAUER : UN SOCIALISTE LIBERTAIRE ALLEMAND - Socialisme libertaire

    (...) Cette conception du socialisme est, cependant, tout sauf nouvelle. Le socialisme non marxiste, en particulier les courants anarchistes et syndicalistes révolutionnaires, s’appuient depuis une centaine d’années sur ces réflexions qui émergent actuellement, de l’autre côté, dans la critique du socialisme d’État traditionnel. Il est clair que, pas plus que les autres systèmes politiques ou articles de foi sociale datant de l’époque d’avant 1914, les programmes spécifiques de ces tendances ne sauraient prétendre aujourd’hui à une validité immédiate ; mais certaines idées fondamentales du vieux socialisme antiautoritaire peuvent tout naturellement servir de base pour le développement d’un socialisme libertaire moderne.
     
    Gustav Landauer (né en 1870 à Karlsruhe, assassiné à Munich en 1919) incarne cette continuité. Aujourd’hui, son nom est de nouveau cité, ses idées sont discutées et il est considéré comme un des pionniers du socialisme libertaire à venir. Pourtant, on ne saurait concevoir la figure et l’œuvre de Gustav Landauer sans leur profond enracinement dans l’anarchisme historique, en particulier dans l’univers fédéraliste de Proudhon, mais aussi dans l’œuvre de Kropotkine et l’esprit de Bakounine. Gustav Landauer, qui voulait faire de « la liberté dans la plénitude de ses formes » le fondement vivant d’un ordre social d’association, réunit de la sorte l’ancien et le nouveau socialisme libertaire en une unité indivisible (...)

    #Gustav_Landauer #anarchisme #socialisme_libertaire #Allemagne #biographie #histoire...

    https://www.socialisme-libertaire.fr/2023/09/gustav-landauer-un-socialiste-libertaire-allemand.html