• Exclusif : la #Commission_européenne s’apprête à proposer des « #centres_de_retour » pour les migrants

    La Commission européenne réfléchit à une nouvelle législation européenne sur le #retour des migrants, alors que de nombreux pays insistent sur la nécessité d’adopter une ligne dure.

    La Commission européenne est désormais prête à inclure les « centres de retour » situés en dehors des frontières de l’Union et à partir desquels les migrants peuvent être renvoyés dans leur pays d’origine dans une prochaine proposition législative visant à accélérer le retour des demandeurs d’asile déboutés. Cette information émane des « minutes » d’une réunion informelle des ministres de l’Intérieur de l’UE qui s’est tenue la semaine dernière et qu’euronews a pu consulter.

    Lors du Conseil informel qui s’est tenu à Varsovie le 30 janvier, le nouveau commissaire autrichien à l’immigration, Magnus Brunner, a discuté de propositions « innovantes » pour la gestion de l’immigration avec des représentants des Etats membres de l’espace Schengen et des institutions de l’UE (https://fr.euronews.com/my-europe/2024/10/15/delocalisation-des-migrants-hors-de-lue-la-commission-europeenne-favora). A ce stade, il a surtout été question de la #législation sur les #retours, d’après le compte-rendu.

    Les réunions informelles du Conseil sont des rassemblements réguliers des États membres et des institutions de l’UE, organisés par la présidence tournante du Conseil de l’UE, cette fois-ci dirigée par la Pologne, qui a accueilli l’événement dans sa capitale.

    Interrogé par euronews, un porte-parole de la Commission a refusé de commenter les informations divulguées.

    La proposition de l’UE visant à accélérer le retour des migrants devrait être publiée par la Commission dès la fin de ce mois, donnant ainsi le coup d’envoi du processus législatif.

    Le commissaire Brunner a proposé des « règles plus strictes en matière de #détention » et la « possibilité de développer des centres de retour » au cours de la réunion, selon le document.

    Les centres de retour sont des lieux proposés en dehors de l’UE, où les personnes dont la demande d’asile a été rejetée au sein de l’Union pourraient être envoyées avant d’être renvoyées dans leur pays d’origine. C’est le genre de solution que l’Italie a déjà mis en place après un accord avec l’Albanie, mais qui soulève beaucoup de questions juridiques.

    L’#Autriche, la #Bulgarie, la #République_tchèque, le #Danemark, l’#Allemagne, la #Grèce, l’#Italie, la #Lettonie et #Malte ont accueilli favorablement la proposition de centres de retour et l’ont décrite comme « un moyen de #dissuasion possible de l’#immigration_irrégulière ».

    Les décisions en matière d’immigration sont prises à la majorité qualifiée, ce qui signifie qu’au moins 15 des 27 États membres représentant au moins 65 % de la population de l’Union européenne doivent approuver la proposition.

    Lisbonne et Madrid ont émis des doutes

    D’autres Etats membres, tels que le Portugal et l’Espagne, ont émis des « #doutes » d’un point de vue juridique et opérationnel, tandis que d’autres, tels que l’Irlande et la Belgique, ont « souligné la nécessité de mesures réalistes et réalisables, dans le respect des #droits_fondamentaux », selon le compte-rendu.

    Lors de son audition de confirmation au Parlement européen à l’automne dernier, M. Brunner avait déclaré que l’Union européenne devait rester « ouverte » à l’exploration de « nouvelles idées » pour freiner l’immigration irrégulière.

    L’établissement de ces centres pourrait se faire d’une manière « humaine et juridiquement saine », avait-il déclaré à l’époque, ajoutant qu’une réflexion plus approfondie était nécessaire pour « découvrir à quoi ce type de concept pourrait ressembler » dans la pratique.

    Les organisations humanitaires ont déjà rejeté cette initiative, affirmant que ces centres conduiraient à des détentions sans fin et à des souffrances endémiques. La législation européenne actuelle interdit aux autorités d’envoyer des migrants contre leur gré dans des pays avec lesquels ils n’ont pas de lien.

    Mais la pression politique exercée pour améliorer le #taux_d'expulsion a eu raison de ces avertissements, favorisant une approche plus stricte dans de nombreux États membres.

    La présidente de la Commission, #Ursula_von_der_Leyen, a également soutenu fermement les « centres de retour » dans une lettre adressée aux dirigeants de l’UE avant un sommet de deux jours à Bruxelles dominé par les discussions sur l’immigration en octobre dernier. Dans cette lettre, Mme Von der Leyen estimait qu’un protocole de migration conclu entre l’Italie et l’Albanie - qui a fait l’objet d’une contestation juridique - pourrait déterminer les prochaines étapes de la politique migratoire de l’UE.

    Autres détails de la future #loi

    Mme Brunner a également proposé d’introduire une obligation pour les personnes renvoyées de « coopérer et d’énoncer des conséquences claires » en cas de non-respect des règles, de renforcer les règles pour les « personnes renvoyées qui représentent une #menace_pour_la_sécurité » et de faciliter la reconnaissance mutuelle des décisions de retour au sein de l’Union.

    Les ministres du Danemark, de l’Islande, du Liechtenstein, de la Lituanie, de Malte, de la Norvège, de la Roumanie, de la Slovénie et de la Suède ont salué les « obligations claires des rapatriés et les sanctions » pour ceux qui refusent de coopérer.

    Plusieurs pays ont accepté l’idée d’une #reconnaissance_mutuelle des décisions de retour entre les Etats membres, la France étant la seule à s’y opposer totalement, selon le compte-rendu.

    L’Espagne, soutenue par le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie et l’Islande, a demandé un renforcement du rôle de #Frontex, l’agence européenne des frontières, pour les retours. L’agence « a accepté la proposition [...] et a souligné la nécessité d’avoir des ressources adéquates pour cela », selon le compte-rendu.

    La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé dans son discours de réélection l’été dernier qu’elle avait l’intention de tripler le personnel de Frontex.

    Enfin, le document indique que la plupart des Etats membres considèrent qu’il est préférable de rédiger la loi sous la forme d’une #directive plutôt que d’un #règlement, afin de donner aux Etats membres plus de #flexibilité dans son #application.

    Suspension du #droit_d'asile

    Le procès-verbal fait également état d’une discussion sur le trafic de migrants aux frontières de la Russie et du Bélarus, sous le titre « #armement_des_migrants ».

    M. Brunner a rappelé aux États membres qu’ils peuvent prendre les « mesures nécessaires pour s’opposer aux acteurs hostiles » qui envoient des migrants aux frontières de l’UE. Cependant, toute action contre ces #acteurs_hostiles pouvant avoir un impact sur les demandeurs d’asile doit être considérée comme une « mesure exceptionnelle » et doit être conforme au droit international, a-t-il déclaré.

    À cet égard, la Suède a présenté la #suspension des régimes d’asile « dans des circonstances exceptionnelles » comme une réponse possible à ces « acteurs hostiles ».

    Cette idée reflète des initiatives similaires prises récemment par la Finlande et la Pologne.

    Prochaines étapes

    Après la publication de la proposition sur le retour des demandeurs d’asile, la Commission européenne entamera son processus législatif, qui dure généralement deux ans.

    Le commissaire Brunner sera chargé de mettre en œuvre le nouveau #pacte_pour_l'immigration_et_l'asile, la réforme de grande envergure que l’#Union_européenne a achevée en mai après près de quatre ans de négociations acharnées. Le Parlement considère le nouveau pacte comme une réussite historique et souhaite que tous les États membres se conforment aux nouvelles règles.

    Cependant, la Pologne et la Hongrie ont ouvertement déclaré qu’elles ne le feraient pas, ce qui alimente les craintes que la réforme complexe ne s’effondre avant d’avoir eu la chance de produire des résultats.

    Le nouveau commissaire s’est engagé à poursuivre en justice ceux qui ne respectent pas les règles. « Si cela s’avère nécessaire et justifié, des procédures d’infraction pourraient être engagées », a-t-il déclaré.

    https://fr.euronews.com/my-europe/2025/02/04/exclusif-la-commission-europeenne-sapprete-a-proposer-des-centres-de-re
    #migrations #asile #réfugiés #expulsions #innovation #renvois #guerre_hybride #externalisation

    via @karine4

    –-

    ajouté à la métaliste sur l’#accord entre #Italie et #Albanie pour la construction de #centres d’accueil (sic) et identification des migrants/#réfugiés sur le territoire albanais...

    https://seenthis.net/messages/1043873

  • The BMW That Never Was: The R73 - Motorcycle Classics
    https://www.motorcycleclassics.com/classic-german-motorcycles/classic-bmw-motorcycles/bmw-r73-zm0z22jfzram

    article image by Somer Hooker

    13.12.2021 by Somer Hooker - Even with all BMW models since 1923 being referred to numerically like the R32 and the R90S, there is one moniker you won’t find in BMW history books, the R73.

    BMW motorcycle nomenclature has always been about “numbers.”

    Since 1923, all models have been referred to numerically, such as R32, R69S, R90S, and R1200GS, with the “R” standing for rad or cycle in German. However, there is one moniker you won’t find in BMW history books, the R73.

    A BMW R73 speedway sidecar rig “drifting” during a race long ago.

    In 1944 as the Wehrmacht troops began retreating from Paris, they left behind a motorcycle repair depot with a cache of replacement engines and parts for BMW motorcycles. Amongst them were approximately 80 unused 750cc R75M engines. Recognizing an opportunity, the enterprising French soon set up a corporation and began manufacturing motorcycles under the name CMR, short for Centre de Montage de Reparation. Having little use for lugging a heavy sidecar, the French adapted the 750cc engine for use in the lighter, civilian R71 frame. Once the supply of surplus BMW frames was exhausted, CMR produced a close copy with the slight difference of round instead of oval frame tubing. These machines would later become known as the R73, a mix between R71 and R75 (71+75/2=73). The moniker is akin to Norvin for a Norton-Vincent conversion or Triton for a Triumph-Norton conversion. The popular BMW plunger frame design was subsequently copied by numerous manufacturers around the world. In Russia, Ural produced a near-direct copy with their M72 motorbike. The Chinese Chang Jiang is a knock off as well. Indeed, many of the parts interchange. It is common for bikes that saw postwar service behind the iron curtain to be a mix of parts.

    An alloy sleeve on the rear brake drum aids in keeping things cool.

    On the road and track

    Like many post-war scenarios, surplus R75 engines were plentiful, similar to the flooding of the U.S. market with Harley Davidson and Indian Scout engines after the war. The R75 engines were large and reliable with abundant horsepower. It didn’t take long for them to find their way into racers, typically side-car outfits. The plunger frame’s transmission and differential were typically retained for use as the units from the R51-R71 were a direct fit. Depending on how the engine was mounted in the frame, a shorter drive shaft was sometimes required. There was a rarer postwar conversion in which the transmission and differential from a Zundapp KS-601 was grafted onto a BMW engine. The Zundapp transmission was considered more reliable. The large displacement BMW engines (750cc) were occasionally sleeved down to 500cc to qualify for the contemporary FIM classes.

    — Advertisement —

    A BMW R73 outfit being scrambled.

    The BMW wears Hoske mufflers.

    In addition to road racing, speedway and scrambling were quite popular in the early 1950s. The usually torquey, low-revving R75 engines were hopped up with new cam grinds, and the cylinder heads were milled to increase the compression ratio. As part of the disarmament of Germany, BMW was prohibited from building any new engines in the first few years after the war. As restrictions eased, displacement was limited to 250cc. In order to compete, BMW also began using surplus R75M engines in some of their own bikes for continental competition. Today an over-bored sidecar outfit with a 905cc engine is on display in their factory museum! It was successfully campaigned in the one-liter class.

    The transmission and differential were “upgraded” with Zundapp components.

    These bikes became a reflection of the desire to return to normalcy after a tumultuous six years. Improvise and keep on with life; a motoring life is a good balm.
    The “sweaty” BMW pictured here turned up in Greece a few years ago. Built using a post-war R51 plunger frame and war-time R75 engine, it is in the spirit of the R73. The front fender is a Meier aftermarket and the mufflers are Hoske megaphones. The racing outfit or “seitenwagen” was campaigned in the 1950s around Germany and garnered 36 ribbons during its career. It was upgraded with a Zundapp KS-601 transmission and rear end. MC

    https://web.archive.org/web/20080512001127/http://www.russianmotorcycles.co.uk/dnepr_manuals.htm

    #Allemagne #motos #BMW #histoire #occupation #Dnepr #Ural

  • Migration et démocratie, #Allemagne 2025

    La montée de la droite autoritaire en Europe est étroitement liée à la « scandalisation » de la migration et de la société migratoire. Les événements de la semaine dernière en Allemagne illustrent de manière paradigmatique cette dynamique. Par Manuela Bojadžijev, Ivo Eichhorn, Serhat Karakayali, Bernd Kasparek

    La montée de la droite autoritaire en Europe est étroitement liée à la « scandalisation » de la migration et de la société migratoire. Les événements de la semaine dernière en Allemagne illustrent de manière paradigmatique cette dynamique.

    Friedrich Merz, le candidat des partis conservateurs à la chancellerie, a décidé de jouer le tout pour le tout après une attaque au couteau mortelle perpétrée à Aschaffenburg. À la manière de Trump, il a annoncé qu’il fermerait les frontières de l’Allemagne à tous ceux qui cherchent protection dès le premier jour de son mandat de chancelier.

    Ce faisant, il a imité les décrets du président américain un peu trop ostensiblement. Cependant, il est rapidement allé encore plus loin que cette annonce. La semaine dernière, il a soumis à la fois une résolution et un projet de loi au vote du Parlement allemand. Et ce, malgré le fait que ces initiatives ne pourraient obtenir la majorité qu’avec l’approbation de l’AfD, parti d’extrême droite.

    Mercredi dernier, le Parlement a commémoré les victimes de la Shoah dans la matinée. C’était le 80e anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz. Dans l’après-midi, les conservateurs (CDU/CSU), les libéraux (FDP) et l’extrême droite (AfD) ont voté ensemble un plan en cinq points qui proclamait la « fin de l’immigration illégale » comme objectif et cherchait à l’atteindre par des mesures drastiques : fermeture des frontières, détention illimitée, « centres fédéraux de retour ». Le vendredi suivant, le projet de « loi sur la limitation des flux migratoires » a échoué de justesse : la normalisation d’un parti d’extrême droite n’était plus acceptable pour certains conservateurs et libéraux ce jour-là.

    Depuis des jours, des centaines de milliers de personnes descendent dans la rue presque tous les jours pour protester contre le resserrement des rangs de la CDU/CSU, du FDP et de l’AfD. Depuis la semaine dernière, une alliance conservateur-fasciste est envisageable. Friedrich Merz a démontré que, malgré les assurances contraire, il est prêt à travailler avec l’AfD. Pourtant, un coup d’œil au contenu des motions déposées révèle que le resserrement des rangs entre la CDU et l’AfD a depuis longtemps eu lieu au niveau des mesures et de la rhétorique.

    Pour les conservateurs, la source de l’insécurité sociale est la migration elle-même. Elle ne concerne pas exclusivement les demandeurs d’asile célibataires de sexe masculin, contre lesquels Friedrich Merz aime attiser la haine. Lors du débat au Bundestag, par exemple, il a répété la rumeur raciste selon laquelle « des viols collectifs sont commis quotidiennement par la classe des demandeurs d’asile ». Les conservateurs veulent en fait mettre fin à toute migration liée à l’asile.

    Ils exigent la fermeture des frontières et la fin du regroupement familial pour les bénéficiaires d’une protection subsidiaire.

    Mais cela ne s’arrête pas à l’asile. Friedrich Merz s’est également insurgé contre ceux qui ont fui la guerre en Ukraine.

    Avec ses remarques désobligeantes sur les « petits princes », il a clairement indiqué que tous les migrants peuvent être visés à tout moment.

    Le projet des conservateurs de punir les crimes graves par la perte supplémentaire de la citoyenneté souligne que leur politique migratoire vise à diviser la société migratoire, c’est-à-dire la société dans laquelle nous vivons tous ensemble.

    La possession d’un deuxième passeport devient la preuve que le détenteur ne peut pas être un « vrai Allemand ». La citoyenneté devient révocable pour ceux dont les familles ont émigré en Allemagne. Les conservateurs visent toutes les réalisations pour lesquelles les luttes antiracistes ont été menées en faveur de l’ inclusion, de l’égalité et de la démocratisation de la société de migration.

    Les implications fondamentales de cette perspective politique ne semblent pas être pleinement comprises par les sociaux-démocrates (SPD) et les Verts non plus. Fondamentalement - il faut le dire sans détour - ils sont d’accord avec l’AfD et la CDU qui prétendent que la migration est un problème et une source d’insécurité sociale.

    Ils soulignent que les projets de la CDU/CSU et de l’AfD ne sont pas efficaces, qu’ils attaquent les fondements démocratiques et constitutionnels de l’Allemagne et de l’Europe, et qu’ils ne tiennent pas compte des besoins de l’économie et de la démographie. Jusqu’ici, c’est correct.

    Cependant, les conclusions qu’ils en tirent sont erronées. Le SPD et les Verts rêvent du vieux rêve de la gestion des migrations, à savoir que l’État peut ajuster arbitrairement la politique migratoire pour promouvoir la « bonne migration » et réduire la « mauvaise migration ».

    Leur défense des mesures drastiques de la réforme du régime d’asile européen commun (RAEC) vise à déplacer la régulation de la migration vers les frontières extérieures. C’est exactement la politique qui a déjà été tentée dans l’UE depuis les années 2000 et qui a provoqué la longue crise des politiques migratoires européennes.

    Tout le monde semble d’accord. La migration est un problème qui doit être résolu. Certains la détestent de tout leur cœur et veulent simplement s’en débarrasser. D’autres disent que la migration est un problème complexe.

    Par conséquent, de meilleurs instruments sont nécessaires pour gérer la migration. Des distinctions plus subtiles sont nécessaires pour pouvoir agir de manière plus ciblée. Il existe déjà de nombreuses distinctions juridiques et de nombreux statuts.

    La population vivant en Allemagne est divisée en plus de 50 statuts juridiques différents, allant de la suspension temporaire de l’expulsion à la citoyenneté à part entière. Bien sûr, la migration pourrait être subdivisée en bons et mauvais étrangers, en réfugiés et travailleurs migrants, en migrants bénéficiant d’une protection subsidiaire et en migrants hautement qualifiés, en migration de main-d’œuvre féminine et en fuite des homosexuels, en fuite du Sud global et en migration en provenance d’Asie, en migrants de première, deuxième, troisième et quatrième génération.

    Mais qu’est-ce que cela apporterait ? Chaque subdivision doit déterminer des critères et justifier pourquoi un critère peut être utilisé pour attribuer ou refuser certains droits au groupe concerné. L’origine, l’éducation, les parcours migratoires, etc. servent déjà de tels critères.

    Pourtant, ce regroupement délibéré des formes de migration constitue la base sur laquelle les forces de droite s’appuient à plusieurs reprises pour diviser la société.

    Il fait partie du répertoire standard des forces de droite depuis que les luttes pour la démocratie ont commencé à transformer les inégalités et les différences existantes en ressentiments. De l’introduction du suffrage universel à l’émancipation des Juifs, en passant par l’application des lois du travail et l’égalité des sexes, les forces de droite ont toujours réagi à l’expansion de la participation démocratique en mobilisant ces ressentiments. Elles ont toujours échoué lorsque les mouvements démocratiques ont insisté sur l’égalité pour tous comme principe fondamental et ne voulaient pas être divisés. Cela montre pourquoi la réponse de la SPD et des Verts à la coopération conservatrice-fasciste en matière de politique migratoire ne semble pas convaincante.

    Ils proposent de continuer à optimiser la gestion des migrations, même si cela n’a pas fonctionné jusqu’à présent. Ce faisant, ils partagent le même postulat que les forces du nationalisme : que la démocratie et la migration s’opposent ou, du moins, sont complètement extérieures l’une à l’autre.

    La migration est complexe, tout comme la société. La grande réussite démocratique a été de simplifier radicalement cette complexité en termes de droits : des droits égaux indépendamment de l’origine, du sexe, de l’orientation sexuelle, des croyances religieuses, etc. Cette revendication universelle a dû être affirmée encore et encore.

    Aujourd’hui, il est important de prendre cette revendication à nouveau au sérieux et de lutter pour la démocratisation de la société de la migration - en tant que société de tous, indépendamment de leur origine. Il est possible de ne pas fantasmer sur la migration comme un ennemi à vaincre, comme le fait la droite, ou de ne pas la considérer simplement comme un objet à gérer, comme le fait le « centre démocratique ».

    Une politique migratoire démocratique suppose que les mouvements migratoires d’aujourd’hui sont les citoyens (en devenir) de demain. Elle recherche des institutions de négociation et de prise de décision collectives au-delà des frontières et des inégalités existantes. Elle commence là où les droits de l’homme et les droits civils ne sont pas simplement compris comme des concessions souveraines.

    Son objectif, cependant, est de faire participer toutes les personnes concernées aux décisions sur la façon dont nous vivons ensemble et qui vit ensemble, où et comment. Pour l’Allemagne, cela doit signifier ne plus nier et combattre la réalité de longue date de la société migratoire. Cela signifie de plaider pour une nouvelle forme de citoyenneté en Europe.

    L’alternative, telle qu’elle se dessine dans une conjoncture mondiale, est la répétition de l’horreur qui a déjà englouti l’Europe et le monde une fois auparavant.

    Manuela Bojadžijev, professeure en anthropologie culturelle, Humboldt-University, Berlin, Allemagne
    Ivo Eichhorn, philosophe, Goethe-University, Francfort, Allemagne
    Serhat Karakayali, professeur, études sur les migrations et la mobilité, Leuphana-University, Lüneburg, Allemagne
    Bernd Kasparek, professeur associé en Infrastructures programmables, Delft University of Technology, Pays-Bas

    https://blogs.mediapart.fr/un-collectif-dintellectuels-allemand-es/blog/070225/migration-et-democratie-allemagne-2025

    #extrême_droite #anti-migrations #migrations #réfugiés #Friedrich_Merz #Aschaffenburg #frontières #trumpisation #fermeture_des_frontières

    ping @karine4 @isskein

  • #Namibie #1904 : Le #génocide qui a inspiré les #Nazis

    En 1904, dans la colonie du #Deutsch-Südwestafrika, une rébellion des peuples #Herero et #Nama déclenche une répression d’une #violence inouïe. Aujourd’hui considéré comme le premier génocide du XXème, on se pose la question de savoir dans quelle mesure ce « premier génocide allemand » a t-il servi de source d’#inspiration pour les crimes nazis.

    https://www.youtube.com/watch?v=D6mPNQ8ITPA


    #histoire #histoire_coloniale #Allemagne_coloniale #colonialisme #colonialisme_allemand
    #vidéo #documentaire #film_documentaire

  • Übergang zur Kriegswirtschaft ?
    https://www.unsere-zeit.de/uebergang-zur-kriegswirtschaft-4800209

    Voilà une description du contexte politique européen par les communistes allemands (DKP). Le problème : ils ont raison en principe mais leur vue des choses est incomplète et leur stratégie politique en souffre au point où il n’y en a plus..

    C’est quand même intéressant pour changer du baratin idéooigique manipulateur des grands médias.

    7.2.2025 vonStephan Müller und Conny Renkl - Am vergangenen Wochenende hielt im Rahmen der 10. PV-Tagung in der Leverkusener Karl-Liebknecht-Schule Stephan Müller ein gemeinsam mit Conny Renkl verfasstes Referat zu den Problemen und Widersprüchen, denen sich der deutsche Imperialismus bei der Schaffung von „Kriegstüchtigkeit“ und beim Übergang zur Kriegswirtschaft gegenübersieht. UZ dokumentiert den Vortrag in gekürzter und redaktionell geringfügig überarbeiteter Form.

    Die Frage nach dem Übergang zur Kriegswirtschaft zu stellen heißt nicht nur zu fragen, ob und wann der Krieg droht, sondern auch von welcher Art er sein wird, wer und was ihn verursacht und welche Form – zum Beispiel Handelskrieg, Regionalkrieg oder Weltkrieg – er annehmen wird.

    Wir können davon ausgehen, dass es sich um keinen gerechten Krieg handeln wird, für den uns der deutsche Imperialismus „ertüchtigen“ will. Der Krieg wird auch nicht verursacht durch die Länder, auf die unsere Monopolbourgeoisie deuten lässt, also China oder Russland, sondern er wird verursacht durch das Monopolkapital selbst, durch den Zwang, zum Maximalprofit, durch den Zwang zu expandieren in schrumpfenden Märkten, in zunehmender Krisenhaftigkeit, aus der die imperialistischen Großmächte den Ausweg in der Neuaufteilung der Welt suchen.

    Widerstand dagegen kommt dabei zunehmend aus dem Globalen Süden, von den Völkern in dessen Ländern, also den Arbeitern, Bauern und der nationalen Bourgeoisie, deren Interesse objektiv gegen den Imperialismus gerichtet ist.

    Einen diffusen Widerstand gibt es auch in den imperialistischen und entwickelten kapitalistischen Ländern. Denn auch hier haben die Arbeiterklasse und große Teile des Kleinbürgertums und der Bourgeoisie objektiv kein Interesse am Krieg. Aber zum Beispiel bei den Auseinandersetzungen um die Sanktionen haben wir gesehen, dass sich die Zwischenschichten bei der gegenwärtigen Schwäche der Arbeiterbewegung der Monopolbourgeoisie unterordnen.

    Murren gegen die massiven Schäden durch die Russland-Sanktionen ist kein Umschwenken auf eine Befreiungsmission vom US-Joch, sondern entspricht dem Murren des Lieferanten, dem die Monopole die Preise drücken, ein Murren, dass die „Großen“ schalten und walten wie sie wollen, auch wenn es den „Kleinen“ ruiniert.

    Form des Krieges

    Die Form der Kriegswirtschaft hängt ab von den jeweiligen Kräfteverhältnissen im Imperialismus. Die Aufstellung im Kampf um die Neuverteilung ändert sich mit der Entwicklung der Kapitale, der Macht und den Konstellationen, die sich daraus bilden. Ausgetragen wird der Kampf dann, wie Lenin es formulierte, „heute friedlich, morgen nicht friedlich, übermorgen wieder nicht friedlich“.

    Im Kalten Krieg großes stehendes Heer, nach der Konterrevolution mobile Interventionskräfte zum schnellen Eingreifen und jetzt Pläne für eine Einführung der Wehrpflicht, militärische Infrastruktur, langfristige Stationierung im Ausland, sprich Besatzung wie in Litauen. Aber auch weitere Optionen sind im Blick, wie die Auseinandersetzung um die Atombewaffnung zeigt. Vieles deutet darauf hin, dass der Weg in einen Weltkrieg eine Option der Finanzoligarchien wird.

    Dabei wird eine entscheidende Frage sein, ob der NATO-Block hält oder die zwischenimperialistischen Widersprüche zu einer Bildung neuer Allianzen führen. Dies wäre günstig nicht zuletzt unter dem Gesichtspunkt, dass die um Sozialismus und Unabhängigkeit kämpfenden Länder nicht einem geschlossenen Gegner gegenüberstehen. Sollen wir eine solche Entwicklung aktiv unterstützen? Wenn wir Palmiro Togliattis Gedankengang in seiner Rede auf dem VII. Weltkongress folgen, heißt die Antwort: Ja, allerdings in schärfster Gegnerschaft zur deutschen Monopolbourgeoisie.

    Deswegen: „BRD raus aus der NATO!“ – das geht mit uns nur bei einer Senkung der Rüstungsausgaben. Nieder mit dem deutschen Militarismus!

    Gesamtlage

    Die Entwicklung der Form der Kriegswirtschaft folgt den Kräfteverhältnissen. Das heißt, der deutsche staatsmonopolistische Kapitalismus passt die Form der Kriegswirtschaft im Gesamtinteresse seiner Finanzoligarchie der veränderten Gesamtlage an, wie sie sich seit der Konterrevolution um 1990 entwickelt hat und jetzt wieder zu einer neuen Kräfteaufstellung kommt:

    Der Neuverteilung der Territorien der ehemaligen So­wjet­union unter die imperialistischen Großmächte mit der Perspektive, sie zu Halbkolonien zu machen, stellte sich die dortige neu sich formierende herrschende Klasse entgegen mit der Übergabe der Regierungsmacht an Wladimir Putin. Der Kampf um die Unabhängigkeit Russlands konzentrierte sich bald auf die Ukraine. Es ist dabei auf die Unterstützung durch China angewiesen.
    China stieg im Kampf um Unabhängigkeit und Sozialismus zur Weltmacht auf und setzt der imperialistischen Einkreisungspolitik Bündnisse mit Partnern entgegen, die im Widerspruch zur Hegemonie der USA stehen. Die Volksrepublik strebt ein System der kollektiven Sicherheit an.
    Nachdem mit der So­wjet­union die politische Begründung der US-Hegemonie über die anderen imperialistischen Großmächte untergegangen war, soll die Begründung nun durch die Notwendigkeit von Containment und Rollback des chinesischen Einflusses ersetzt werden.
    Auf dem Gebiet der Entwicklung der Produktivkräfte wird die Digitalisierung für die Gesamtentwicklung ähnlich grundlegend wie der Eisenbahnbau bei der Entwicklung des Kapitalismus in sein imperialistisches Stadium. Neue Großunternehmen entstehen in den USA und China auf größerer technischer und finanzieller Stufenleiter – mit Börsenwerten von mehreren Tausend Milliarden US-Dollar. Netzwerke zur Konzentration dieser Kapitalmassen sind in den USA mit einer Handvoll dominierender Digitalkonzerne entstanden und in China mit dem Aufbau entsprechender Unternehmen unter Kontrolle des Staates. Produktivkraftentwicklung ist zu einem entscheidenden Feld des Klassenkampfs im Weltmaßstab geworden.
    Die USA-Finanzhegemonie wurde durch die von ihr geprägte weltweite Finanzkrise geschwächt.
    Mit dem Ukraine-Konflikt verhindern die USA die Infragestellung ihrer militärischen Hegemonie, also der NATO. Das damit verbundene Sanktionsregime soll auch die politische und ökonomische Hegemonie aufrechterhalten.
    Der Kampf zwischen den USA und den anderen imperialistischen Großmächten ist vollem Gang – Stichworte Handelskrieg und Nord-Stream-Sprengung –, wird aber überwiegend noch verdeckt geführt.

    „Die auf Zusammenarbeit ausgerichtete Weltordnung, wie wir sie uns vor 25 Jahren vorgestellt haben, ist nicht Wirklichkeit geworden. Stattdessen sind wir in eine neue Ära des rauen geostrategischen Wettbewerbs eingetreten. Die größten Volkswirtschaften der Welt konkurrieren um den Zugang zu Rohstoffen, um neue Technologien und globale Handelswege. Von KI zu sauberer Technologie, von Quanten bis zum Weltall, von der Arktis bis zum Südchinesischen Meer – der Wettlauf hat begonnen.“
    Ursula von der Leyen auf dem Weltwirtschaftsforum in Davos

    Die Stellung des deutschen Imperialismus

    In dieser Gesamtlage versucht der deutsche Imperialismus Grundlagen zu schaffen für die strategische Souveränität gegenüber den USA – technologisch, ökonomisch, militärisch und politisch. Er will die strategische Souveränität erreichen in Zusammenarbeit mit dem französischen Imperialismus im Rahmen der EU. Sowohl die deutsche als auch die französische Finanzoligarchie wissen, dass sie allein zu schwach sind, um mit den USA um die Neuaufteilung der Welt konkurrieren zu können. Das wurde nochmals ganz klar in Emmanuel Macrons großer Europa-Rede in der Sorbonne 2017, die mit Angela Merkel abgestimmt war.

    Ein Erfolg dieser deutsch-französischen Pläne ist bis heute nicht sichtbar. Das ist zu erklären mit der Konkurrenzsituation zwischen den deutschen und den französischen Bank- und Industriekonzernen und ihren Staats- und Regierungsapparaten – im Zusammenspiel mit dem Einfluss der USA selbst, gegen deren Hegemonie die Pläne gerichtet sind.

    Ein Beispiel ist die beendete EU-Karriere von Thierry Breton, einer Zentralfigur der deutsch-französischen Rüstungszusammenarbeit. Als Chef des französischen IT-Konzerns Atos hatte er mit dem damaligen Banker Macron die Fusion von Atos mit der Siemens-IT-Beraterfirma SIS organisiert zum zweitgrößten IT-Dienstleister in der EU. Dann wurde er zum Industrie- und Rüstungskommissar der EU befördert und Antreiber für die digitale Souveränität, was ihm natürlich die Feindschaft der US-amerikanischen Digitalkonzerne einbrachte. Für die neue EU-Kommission wurde Breton von Macron wieder vorgeschlagen, aber von Ursula von der Leyen abgelehnt und von Macron fallen gelassen.

    Die IT-Firma Atos ist aktuell in Auflösung. In Auflösung scheinen auch die deutsch-französischen Projekte für EU-Clouds und der von Breton 2023 verkündete Plan, 20 Prozent der weltweiten Chip-Produktion bis 2030 in der EU zu haben. Ob seine Satelliteninitiative Erfolg hat, mit dem System IRIS2 eine Konkurrenz zu den in den USA besonders von Elon Musk betriebenen Satellitenunternehmen zu schaffen, ist offen – eher unwahrscheinlich, wird aber dafür entscheidend sein, ob die EU eine von den USA unabhängige militärische Internet-Infrastruktur bekommt.

    In Deutschland ist vor allem der Porsche-Clan nicht willens und wohl auch nicht mehr in der Lage, die Kapitalmassen für die nötigen Investitionen in die technologische „Transformation“ der Volkswagen-Gruppe allein zu organisieren. An der VW-Gruppe zeigen sich beispielhaft die Krise und die Reaktion des deutschen Finanzkapitals im Zusammenwirken mit Staat, Politik und Medien.

    Im deutschen Finanzkapital verschieben sich derzeit mit der Entwicklung der Produktivkräfte die Schwerpunkte von der autozentrierten Industrie zur IT-zentrierten Industrie – voran Siemens, SAP, Telekom und Bosch. Davon untrennbar entwickelt sich natürlich im staatsmonopolistischen Gesamtinteresse die Industrie, die unmittelbar schwerpunktmäßig Rüstungsgüter produziert – voran Airbus, Rheinmetall und KDNS. Ein Widerspruch in der derzeitigen Ausformung des Gesamtinteresses entsteht dadurch, dass die Monopole sowohl vom US- als auch vom chinesischen Markt abhängig sind.

    Bedingte Unterordnung

    Der Widerspruch soll – wie seit 1945 – vom deutschen Imperialismus weiter durch das bedingte Unterordnungsangebot an die USA mit Schwerpunkt Aufrüstung gegen Russland unterlaufen werden. Öffentlich sichtbar wird das in der medialen Diskussion der „Zeitenwende“ in den Rüstungsausgaben: Zeitenwende ja, aber mit möglichst viel EU-Anteil, wobei dann wieder gestritten wird um den jeweiligen Anteil für die deutsche oder die französische Rüstungsindustrie.

    Der deutsche Imperialismus kann davon profitieren, dass er für den Gesamtimperialismus unter Führung der USA die Aufgabe übernehmen soll, die EU nach Osten maximal auszudehnen und gegen Russland auszurichten. Es gilt Russland so einzuengen und so zu zermürben, dass es keine Unterstützung mehr für China sein kann. Auch die Anstachelung zu einer „bunten“ Konterrevolution in Russland, wie sie schon in Belarus versucht wurde, gehört in dieses imperialistische Kalkül. In dieser Rolle als Vormacht im Osten hofft Deutschland das notwendige militärische Drohpotenzial aufbauen zu können – um dann auch bei der Neuaufteilung als starker EU-Partner Frankreichs wieder mitzureden.

    Die deutsche Rolle als Führungsmacht in der EU soll dabei ökonomisch, politisch und militärisch ausgebaut werden. Noch bestehende Beschränkungen für den deutschen Imperialismus können infrage gestellt werden, was aber – Stichworte: Atomrüstung und Flugzeugträger – auf französischen Widerspruch stößt.

    Mit einer derart deutsch-dominierten und für die USA nützlichen EU im Kreuz erhofft sich der deutsche Imperialismus, für eine gewisse Zeit gegenüber China eine scheinbar unabhängige Rolle spielen zu können. Die Bedenken der USA versucht man zu zerstreuen mit Hinweis auf die taktische Variante „Wandel durch Annäherung“ oder „Die Burg von innen sturmreif machen“ – wie es schon mit dem „Osthandel“ und der „Entspannungspolitik“ gelungen ist.

    Zeitgewinn spielt eine Rolle, weil der Anlauf zur Weltmacht und Konkurrenz auf Augenhöhe mit dem US-Imperialismus durch „Souveränität“ einer deutsch-französisch dominierten EU bisher nicht erfolgreich ist für den deutschen Imperialismus. Eine alternative Linie, sein Gesamtinteresse durchzusetzen, ist aber nicht sichtbar.

    Derzeit sichtbar ist die alte Linie des Anlaufs zur Weltmacht durch taktisches Wechselspiel zwischen Frankreich und den USA, die offenbar weiterverfolgt werden soll, aber mit wesentlich erhöhtem staatsmonopolistischem Mittelaufwand.

    Dazu muss der deutsche Imperialismus in dieser veränderten Kräftelage der allgemeinen Krise seine politische Aufstellung ändern.

    Kriegskeynesianismus

    In der Etappe nach 1989 schien der harte Griff der allgemeinen Krise sich zu lockern durch die Expansionsmöglichkeiten nach innen und außen. Im Rennen um die Beute wurde die Parole „freier Markt“ ausgegeben. In der imperialistischen Konkurrenz stand die eher friedliche Phase – Aufteilung nach Kapital – im Vordergrund, was die Bundeswehr nicht hinderte, wieder international zu schießen und zu bomben. Die defensiv mit Kapitalverflechtungen gegen das Eindringen von US-Kapital konstruierte „Deutschland AG“ wurde aufgelöst, viel Kapital wurde zur Beutejagd freigegeben. In Deutschland war die Propaganda der Allmacht des freien Marktes unter der Marke „Neoliberalismus“ als Schuldenbremse in Verfassungsrang erhoben worden und hatte auch geholfen, die deutsche EU-Dominanz über Frankreich durch die EU-Schuldenregeln zu sichern. Auch hier zeichnet sich nun eine „Zeitenwende“ ab: Russland konnte nicht in Halbkolonien zerlegt werden, die Konterrevolution in China wurde zurückgeschlagen, das EU-Souveränitätsprojekt ist nicht vorangekommen.

    Im September legte Mario Draghi nun der EU-Kommission seinen Bericht zur Wettbewerbsfähigkeit gegen USA und China, sprich zur Weltmachtposition vor. Die Vernetzung Draghis aus seiner Zeit als Chef der EU-Zentralbank und Retter des Euro „whatever it takes“ gewährleistet, dass er das Gesamtinteresse des EU-Finanzkapitals berücksichtigt.

    Der Bericht verlangt, dass in der EU pro Jahr rund 800 Milliarden Euro zusätzlich investiert werden, um in Technologie, Energieunabhängigkeit und Rüstung gegen die USA und China zu bestehen.

    Für Deutschland hieße das entsprechend dem wirtschaftlichen Gewicht etwa 200 Milliarden Euro pro Jahr, also zweimal den „Zeitenwende“-Betrag!

    Die Reaktion aus Deutschland war seltsam leise, der Sturm im Medienwald blieb aus. Das Wirtschaftsministerium kommentierte sachlich, der Draghi-Bericht werde „voraussichtlich maßgeblichen Einfluss auf die Politikgestaltung und Schwerpunktsetzung der neuen (EU-)Legislatur haben“.

    Draghi fasst offenbar die Sicht des EU-Finanzkapitals dahingehend zusammen, dass die gigantischen Investitionssummen und Umbauten des Staatsapparats für die Perspektive Weltmacht erforderlich sind, nachdem die bisherigen Pläne gescheitert sind.

    Der Draghi-Bericht liefert die Grundlage für eine neue Propagandarichtung, mit der die Abwälzung der neuen gigantischen Milliardenlasten auf die Arbeiterklasse und die nicht monopolistischen Volksschichten als alternativlos verteidigt werden soll.

    Die Finanzoligarchen, die die Gewinne aus ihren Monopolen nicht ausreichend in die neuen Technologien investiert haben, um gegen die Konkurrenten in den USA und China mitzuhalten, verlangen jetzt vom Staat die Mobilisierung der Draghi-Milliarden. Die Rechtfertigungsideologie soll wieder gewechselt werden von „neoliberal“ – das heißt der Markt soll alles richten – auf „Keynes“ – das heißt der Staat soll die in der Krise fehlende Nachfrage durch Schuldenaufnahme und Investitionen ausgleichen.

    Der unter Sparzwang gesetzte Staat hat die Investitionen in die für die Produktivkraftentwicklung erforderliche Bildung und Wissenschaft nicht geleistet.

    Der Staat hat in seiner Aggressivität, die Maximalprofite der Monopole zu sichern, nicht einmal mehr die Infra­struktur für die Mehrwertproduktion aufrechterhalten.

    Das „Handelsblatt“, Selbstverständigungsorgan des Finanzkapitals, stellte in seiner Ausgabe vom 18. November 2024 im „Kommentar aus Berlin“ seiner Leserschaft die Dringlichkeit der Situation folgendermaßen dar: „Sechsjährige starten mit massiven Defiziten, weil sie keinen Kita-Platz hatten oder dort nicht gefördert wurden. Unsere 15-Jährigen sind bei Pisa jäh abgestürzt, die Zahl der Jugendlichen ohne Ausbildung hat einen traurigen Höchststand erreicht, und die vielen Migranten können nicht so integriert werden, wie es mit mehr Bildung möglich wäre. All das bedroht den Standort Deutschland mit zeitlicher Verzögerung mehr als die fehlende Infra­struktur. Wer mangels Personal keine modernen Maschinen entwickeln kann, braucht auch keine Straße, um sie zum Kunden zu bringen.“

    Aber: Wie soll die EU, wie soll der deutsche Staat jedes Jahr zusätzlich hunderte von Milliarden mobilisieren?

    Draghi selbst schlägt bereits eine Kombination von staatlichen und privaten Mitteln vor. Von der Leyen wurde auf dem berüchtigten Davoser Weltwirtschaftsforum deutlicher: In den EU-Ländern gebe es 1.400 Milliarden Spargelder privater Haushalte. Sie werde einen Plan für europäische Spar- und Investitionsprodukte vorschlagen, damit diese im Sinn des Draghi-Berichts nutzbar würden.

    Das Wort Kriegs- oder Rüstungsanleihen hat sie dabei unseres Wissens nicht verwendet.

    „Mit dem Kompass legt die Kommission ihre Wirtschaftsstrategie für die nächsten fünf Jahre vor. Diese Strategie ist einfach und lässt sich in einem Schlüsselwort zusammenfassen: Wettbewerbsfähigkeit.“
    Stéphane Séjourné, Vizepräsident der EU-Kommission, bei der Vorstellung Plans zur Umsetzung des Draghi-Berichts. Darin werden drei Handlungsschwerpunkte gesetzt: Innovation, Dekarbonisierung und Sicherheit

    Zyklische und allgemeine Krise

    Im Getümmel um das Ende der Ampel-Koalition zeichnete sich schon die Umorientierung des deutschen Imperialismus weg von der Schuldenbremse ab.

    Die gängigen Vorschlagsmuster des Politpersonals sind der deutschen Realität nicht mehr angemessen. Zur Realität gehört auch, dass die zyklische Krise die Symptome der allgemeinen Krise verstärkt.

    Nach der Finanzkrise 2008 kam der deutsche Imperialismus nicht mehr in Schwung. 2018 sahen wir den letzten Höhepunkt der deutschen Industrieproduktion, 2020 den Tiefpunkt. Nach Ende der Pandemie-Maßnahmen zog die Nachfrage an, ging wieder zurück, zog wieder an, ohne einen Aufschwung auszulösen – die Industrieproduktion kam nicht mehr über den letzten Höhepunkt hinaus.

    Die Zahl der Unternehmensinsolvenzen steigt, die Industrieaufträge sinken. Die Konsumnachfrage ist mager, selbst die nominalen Lohnerhöhungen werden nach den vielen Entlassungsmeldungen eher gespart.

    Der Anschub für den Aufschwung aus den letzten Zyklen kam aus dem Export, vor allem in die EU, nach China und in die USA. In allen drei Regionen ist aber mit schwächerem Wachstum zu rechnen, politische Hindernisse stehen im Raum.

    Die allgemeine Krise hat den acht- bis zehnjährigen Krisenzyklus deformiert, die Staatseingriffe auch in den Währungs- und Kapitalmarkt haben neue Krisenpotenziale geschaffen.

    Die Kernbranche der deutschen Industrie, der Automobilbau, ist von sinkender Nachfrage getroffen. Gleichzeitig muss sie auf neue Technologie umstellen: alternative Antriebe und autonomes Fahren. Die Anforderungen sind unterschätzt und die Profite nicht investiert worden. An VW, Mercedes und BMW hängen die Weltfirmen Bosch, ZF, Conti, Schaeffler, Mahle und zahllose andere. Auch im Hightech-Bereich – von Siemens bis Intel – sinkt dadurch die Nachfrage.

    Ob, wann und wie tief sich eine Krisen-Kettenreaktion in der EU und in Deutschland ausbreitet, wird auch von den im Draghi-Bericht genannten massiven staatlich subventionierten Investitionen abhängen.

    Um die gigantischen Beträge zu mobilisieren, wird auch vom politischen Personal erwartet, dass es sich entsprechend orientiert.

    Die Krise wird sich durch den zunehmenden Protektionismus der USA verstärken. Deshalb ist zu erwarten, dass sich zur Einigung über die Finanzierung der Draghi-Milliarden eine Koalition bildet, die eine Notsituation konstatiert und das Grundgesetz mindestens in der Frage der Schuldenbremse ändert.

    Der „neoliberale“ Modus des staatsmonopolistischen Kapitalismus, das freie Rennen um die Beute bei der Neuaufteilung nach der Konterrevolution mit den Stichworten Globalisierung und Privatisierung, wird abgelöst durch einen autoritären Modus mit den Stichworten Sicherheit, Protektionismus und Industriepolitik, den wir in Deutschland als reaktionär-militaristischen Staatsumbau richtig charakterisieren.

    Das relativ lockere deutsche Abfedern der Widersprüche mit den USA und Frankreich kann nach der Sprengung von Nord Stream und dem Rausschmiss von Breton bei der EU nicht weitergeführt werden.

    Krise der „Sozialpartnerschaft“?

    Auch das Abfedern der Widersprüche nach innen unter dem Titel „Sozialpartnerschaft“ ist infrage gestellt, wie sich an den Auseinandersetzungen bei VW zeigt. Dort zeigt sich auch: Je mehr sich die Krise entfaltet, desto deutlicher wird die Widersprüchlichkeit der SPD – je offener sie im Klassenkampf das Kapital unterstützt, desto mehr verliert sie an Einfluss in der Arbeiterklasse, ohne den sie aber ihren Wert für das Kapital verliert.

    SPD-Pistorius steht an der Seite des Kapitals für NATO und Rüstung, fordert gemeinsam mit seinem Parteifreund und Zweiten Vorsitzenden der IG Metall, Jürgen Kerner, mehr deutsche Rüstungsproduktion und sichert damit die NATO-Einbindung des DGB ab, gleichzeitig demonstriert SPD-Stegner mit Wagenknecht dagegen. Petra Erler stellte auf dem Podium der Rosa-Luxemburg-Konferenz fest, dass die Mehrheit der Mitglieder ihrer SPD wieder zur Entspannungspolitik zurückkehren will.

    CDU-Chef Friedrich Merz profiliert sich als gesprächsoffen für alle, die einen starken Staat wollen, mit dem der deutsche Imperialismus auf die Krisenentwicklung reagieren kann.

    Gesprächsoffen ist Merz auch für eine SPD der Pistorius, Kerner und Nancy Faeser, die signalisieren, die Gewerkschaften im Griff zu haben auf dem Weg zum starken Staat, der Opfer hinsichtlich des Lebensstandards sowie demokratischer und sozialer Rechte durchsetzt.

    Diese Bereitschaft, Opfer durchzusetzen für die Weltmachtstellung der von Deutschland geführten EU, wird das Kriterium sein für die Gesprächsbereitschaft von Merz. Dabei müssen Leute wie Höcke, die bereits jetzt den offenen Terror gegen die Nichtopferbereiten fordern, wohl noch außen vor bleiben. In den Reihen der Finanzoligarchie ist der Streit in vollem Gang über die Rolle, die der Sozialdemokratie noch oder den faschistischen Kräften schon zugedacht werden soll beim Abwälzen der ins Auge gefassten Lasten. Ob und inwieweit das dann gelingt, wird vor allem davon abhängen, ob eine wirkungsvolle Gegenbewegung derer zustande kommt, die die Opfer bringen sollen.

    Wirkungsvoll wird sie in Deutschland nicht werden, solange die Kräfte, für die Pistorius, Faeser und Kerner stehen, den DGB im Griff haben.

    Worauf müssen wir uns einstellen?

    Ganz abgesehen davon, dass Kapitalismus per se und Imperialismus umso mehr Kriegswirtschaft ist – ihr Frieden, so Bertolt Brecht 1939, ist aus dem gleichen Stoff wie ihr Krieg –, gibt es natürlich Phasen, in denen relativer imperialistischer Frieden herrscht und Zeiten, in denen sich die Vorbereitungen für den offenen Krieg im militärischen Sinn verstärken. In diese Phase ist das imperialistische Lager um 2010 mit dem „Pivot to Asia“ – dem Schwenk gegen China – und dem damit zusammenhängenden Ukraine-Putsch eingetreten. Das zeigt sich jetzt mit gewisser Verzögerung auch im deutschen Imperialismus.

    Wenn wir also vor diesem Hintergrund davon ausgehen müssen, dass das Lager des Imperialismus auf eine große – auch militärische – Auseinandersetzung zusteuert mit dem Ziel, China als Konkurrenten und als systemische Bedrohung durch den Sozialismus auszuschalten, zu unterwerfen, aufzuteilen, dann müssen wir fragen: Was ist aus Sicht der Imperialisten dafür notwendig und wie soll das erreicht werden? Die Variante, dass angesichts der weltweit wachsenden Stärke der antiimperialistischen Kräfte die Imperialisten „vernünftig“ werden und die Zeichen der Zeit erkennen, ist nach unseren Erfahrungen unrealistisch. Obwohl auch die Kapitalisten wissen, dass – je mehr Kapital akkumuliert wird – die Gefahr der Krise wächst, können sie nicht aufhören zu akkumulieren – und obwohl sie sehen, dass die Börse überhitzt, spekulieren sie munter weiter. Akkumulation, Krise, Krieg – das ist Gesetzmäßigkeit im Kapitalismus. Können sie China nicht besiegen oder totrüsten, werden sie sich gegenseitig totschlagen müssen, müssen sie die Welt gegeneinander neu aufteilen, kommt es zur Kannibalisierung der Imperialisten untereinander.

    Diese Perspektive erfordert in der Tat eine Umstellung auf Kriegswirtschaft im Sinne einer Vorbereitung auf eine lang anhaltende militärische Auseinandersetzung mit dem Ziel, die Gegner über lange Zeit auszuschalten. Davon ist der deutsche Imperialismus derzeit noch weit entfernt. Pistorius hat das Jahr 2029 genannt für Herstellung der „Kriegstüchtigkeit“.

    Im Faschismus bekam die Rüstung erst mit der Einführung der Wehrpflicht 1935 und dem Vierjahresplan von 1936 Umfang und Tempo. Der Krieg in seinen Zielen und seiner Strategie war selbst in groben Umrissen erst 1937/38 skizziert (Hoßbach-Protokoll vom November 1937).

    Derzeit sind die wirklichen militärischen Großprojekte FCAS für den Luftkrieg und MGCS auf dem Boden für 2040 projektiert.

    Wir vergessen aber nicht, dass es sich bei „Kriegswirtschaft“ auf kapitalistischer Grundlage nicht um gesellschaftlich geplante Wirtschaft handelt. Dietrich Eichholtz zeigte in seinem Grundlagenwerk „Geschichte der deutschen Kriegswirtschaft 1939 – 1945“ eindringlich, wie selbst im offenen brutalsten Weltkrieg die monopolistische Konkurrenz und selbst auch die Kollaboration von Monopolen der Kriegsgegner fortlebte.

    #Allemagne #Europe #impérialisme #lutte_des_classes #syndicalisme #DGB

  • A Brême, l’immigration au cœur des débats avant les législatives en Allemagne : « Les partis établis ne veulent pas voir certains problèmes »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/02/03/a-breme-il-n-y-a-plus-rien-d-allemand-ici_6529290_3210.html

    A Brême, l’immigration au cœur des débats avant les législatives en Allemagne : « Les partis établis ne veulent pas voir certains problèmes »
    Par Elsa Conesa (Brême, envoyée spéciale)
    Le discours de l’extrême droite en vue des élections anticipées du 23 février séduit dans ce bastion social-démocrate du nord-ouest du pays, pourtant dépendant de la main-d’œuvre étrangère.Dans les rues, c’est le rouge qui domine. Les affiches électorales rappellent que Brême est un bastion social-démocrate depuis l’après-guerre. Un héritage du passé industriel de cette cité hanséatique, célèbre pour ses chantiers navals jusque dans les années 1980. Aucune mention d’Alternative für Deutschland (AfD) en revanche. Le parti d’extrême droite, qui concentre l’attention au niveau fédéral à trois semaines des élections législatives anticipées du 23 février, semble absent du paysage.
    Pourtant, le discours d’extrême droite est omniprésent dans cette métropole de 585 000 habitants longtemps réputée pour sa tolérance en matière d’immigration. Brême, et surtout son avant-port sur la mer du Nord, Bremerhaven, est l’une des villes les plus pauvres du pays. Le chômage y est structurellement supérieur à 10 %, et près de 25 % des habitants sont nés hors d’Allemagne, contre 15 % au niveau fédéral. A Gröpelingen, un quartier du centre de Brême où étaient construits les navires de la flotte impériale au début du XXe siècle, la proportion monte à 42 %, contre 25 % il y a dix ans. « Nous avons ici des classes en primaire où plus de 90 % des enfants ne viennent pas d’un ménage allemand et ne parlent pas la langue », relate Senihad Sator, enfant du quartier, né de parents bosniaques ayant fui l’ex-Yougoslavie en guerre dans les années 1990.
    Agé de 28 ans, ce jeune élu social-démocrate (SPD) au Parlement régional parle sans embarras de l’évolution de Gröpelingen, auquel il reste attaché. « Quand nous sommes arrivés, il y avait déjà beaucoup de travailleurs immigrés de Turquie ou d’Italie. Mais dans mon école, il y avait encore une majorité d’Allemands. Dans la rue, il y avait des magasins de chaussures, de jouets. Aujourd’hui, on trouve surtout des döners [kebabs]. Là, c’est un supermarché syrien qui n’était pas là il y a dix ans », montre-t-il en arpentant la rue principale du quartier.
    Les quelques façades Art déco rappellent une époque prospère. Mais Gröpelingen est aujourd’hui confronté aux problèmes des quartiers déshérités : criminalité, trafics, insalubrité, chômage. « Les gens se plaignent parce qu’il y a des déchets dans les rues, ajoute-t-il, en pointant du doigt les dizaines de sacs-poubelle entassés sur le trottoir. Les maisons sont en mauvais état. Les gens qui arrivent ne restent pas. Ils viennent parce que les loyers sont faibles, mais quand leur situation s’améliore, ils partent ailleurs, et de nouveaux pauvres arrivent. Nous essayons d’apporter de la stabilité, mais c’est difficile. » Ses parents vivent toujours ici, mais sa sœur, médecin, est partie.
    De l’autre côté de la rue, une pancarte jaune indique que le port d’armes est interdit entre minuit et 5 heures du matin. Elle a été posée en septembre 2024, face à la multiplication des agressions avec armes à feu. A côté, un écriteau plaide, en plusieurs langues, pour un quartier « sans racisme ». « Je vous conseille de revenir et de rester deux heures en terrasse pour observer, vous comprendrez, suggère Bahrudin Softic, 48 ans, qui tient le café Tifi sur l’artère centrale. D’ici, on voit comment le système s’effondre. Les enfants se font voler leur téléphone, les femmes arracher leurs bijoux. Devant les caméras de vidéosurveillance ! Et les types restent en liberté ! »
    Lui-même est allemand d’origine bosniaque, ses parents sont arrivés en 1971 en tant que Gastarbeiter (« travailleurs invités »), selon l’expression consacrée alors. « Pour un Yougoslave ou un Bosniaque, c’est facile de s’intégrer. Mais beaucoup de non-Européens viennent en raison de la guerre, de la persécution, des expulsions, et c’est difficile de les intégrer. Je suis d’accord pour aider les gens, j’ai été aidé moi aussi, mais là, on en est à plus de 2 millions de réfugiés ! » Le quartier est devenu « une zone de non-droit », regrette-t-il. Un drapeau allemand flotte dans sa vitrine. Il admet sans fard qu’il hésite entre voter pour les chrétiens-démocrates de la CDU et pour l’AfD, « pas parce que je suis un fan de l’AfD, mais parce que les partis établis ne veulent pas voir certains problèmes ». Et parce que « c’est Merkel et la CDU qui ont fait cette politique d’immigration, et maintenant, ils ont le même programme que l’AfD ! ».
    Comme d’autres, Bahrudin Softic tempête contre « l’Etat social », dont certains profitent ici « depuis trente ans ». Les statistiques nationales indiquent que la moitié des bénéficiaires du Bürgergeld, équivalent allemand du RSA, contre lequel le chef de la file de la CDU, Friedrich Merz, est parti en guerre, n’ont pas la nationalité allemande. « C’est le cas ici aussi, explique Senihad Sator. Mais les étrangers sont souvent exploités dans des métiers extrêmement durs, comme la construction et le nettoyage. »
    Un peu plus loin, quatre retraitées sirotent un café. Agées de 75 à 85 ans, elles ont toujours vécu à Gröpelingen, travaillant à l’usine Siemens, disparue aujourd’hui, à l’hôpital, en cuisine dans un restaurant ou comme femme au foyer. « Nous n’avons pas d’autre endroit où aller, dit Rita von Wayhe, la doyenne. Il n’y a plus rien d’allemand ici, tout est entre les mains des Turcs. » La plus jeune raconte s’être fait voler son sac récemment. « C’était dans ce café, il était posé à mes pieds. C’était deux garçons, je vois encore les visages. Juste avant Noël. »
    L’insécurité fait les affaires de Turabi Firat, grand barbu jovial d’origine turque, qui a monté une société de surveillance et a cinq salariés. Il vit à Gröpelingen depuis vingt-cinq ans. « Les gens qui s’installent ici ne connaissent pas les lois. Quand je suis arrivé, j’osais à peine jeter ma cigarette par terre. Aujourd’hui, regardez, il y a des ordures partout. » Il ne comprend pas qu’on ait « laissé entrer d’un coup 2 millions de personnes qui ne connaissent pas les lois, qui ne maîtrisent pas la langue ni la culture, et qu’on ne s’en occupe pas ».
    L’immigration et la sécurité sont au cœur de la campagne électorale. De passage à Brême, le 27 janvier, le bras droit de Friedrich Merz, Carsten Linnemann, en a fait le cœur de son discours. « Faites-moi plaisir. Ne traitez pas les électeurs d’extrême droite de nazis, mais essayez de combattre l’AfD sur le fond, déclare-t-il devant un parterre d’adhérents de la CDU aux cheveux blancs. Nous devons le dire aussi parce qu’il y a des millions de personnes qui ont des racines étrangères en Allemagne, et que si nous ne traitons pas durement ces types qui ne respectent pas les règles, alors un jour ou l’autre les millions de personnes d’origine étrangère seront soupçonnées. Or, regardez les hôpitaux ! Un infirmier sur quatre est d’origine étrangère ! »
    Recruter des infirmiers est le défi quotidien de Witiko Nickel, directeur des soins à l’hôpital communal de Bremerhaven, qui en emploie plus de 1 300. Confronté aux besoins grandissants d’une population vieillissante et à une pénurie de candidats, en particulier prêts à travailler la nuit ou le week-end, il se rend trois ou quatre fois par an à l’étranger pour recruter, aux Philippines, en Inde, en Tunisie, en Indonésie, au Maroc, au Liban ou en Jordanie. Quarante pour cent des infirmiers qu’il emploie sont étrangers, principalement des femmes. « Il faut être très compétitif, car toute l’Europe cherche à recruter des infirmières. Faire passer soi-même les entretiens sur place peut faire la différence. » Et l’hôpital paie tout : le voyage, l’apprentissage de l’allemand sur place puis à Brême, les démarches administratives, la location des logements…
    « L’immigration est un gros sujet pour les entreprises à Brême, qui sont confrontées à des pénuries de main-d’œuvre, notamment qualifiée », analyse Cornelius Neumann-Redlin, qui représente ces dernières. Les conditions imposées par la réglementation, notamment pour la maîtrise de l’allemand, sont un obstacle, admet-il. « Mais les gens veulent aussi plus de contrôle sur le profil de ceux qui entrent en Allemagne. Les infrastructures existantes ne permettent pas d’intégrer tous ceux qui sont arrivés », ajoute-t-il.
    La place prise par l’immigration dans la campagne fait craindre à Witiko Nickel des difficultés accrues. « Recruter une infirmière prend déjà quatorze à seize mois aujourd’hui, prévient-il. Le pays entier gagnerait à ce que ces démarches soient plus rapides. » Les questions des candidates sur l’extrême droite se sont faites aussi plus fréquentes ces derniers mois. « En Inde, par exemple. Les candidates ont entendu parler de l’Autriche, de l’Allemagne… Elles connaissent celles qui sont ici. On essaie de les rassurer. » Mais elles posent toujours la même question : « Est-ce qu’on sera en sécurité ? »

    #Covid-19#migrant#migration#allemagne#immigration#securite#economie#gastarbeiter#infirmier#sante#droit#extremedroite

  • Qui a vote pour ou contre la loi pour la limitation de la marée d’immigration (Zustrombegrenzungsgesetz)
    https://berliner-zeitung.de/blz-public/files/2025/01/31/df207109-0326-4954-a488-b54889d2b2b3.pdf

    Voici un lien de téléchargement de la liste officielle des ennemis de notre liberté à nous tous. Il faut noter qu’il y a aussi des personnes peu fiables parmi ceux qui se sont abstenus ou ont voté contre la proposition de loi. L’obligation de voter suivant la décision du chef de son groupe parlementaire ( Fraktionszwang ) est respectée par la majorité des membres du Bundestag.

    Ceux qui ont voté pour cette loi inhumaine essayeront de nous imposer encore davantage de lois liberticides en tous les domaines.

    Le nouveau parti #BSW s’est placé du côté des extrémistes de doite en votant pour la loi contre l’immigration.

    Cette proposition de loi est anticonstitutionnelle et enfreint les règles européennes. Seulement les personnes prêtes à sacrifier le reste des libertés garanties dans la constitution de 1949 ont pu se prononcer en faveur du texte de loi infâme.

    Gesetzes zur Begrenzung des illegalen Zustroms von Drittstaatsangehörigen
    nach Deutschland

    La motion n’a finalement pas eu du succès. Restons optimistes et vigilants.

    Zustrombegrenzungsgesetz
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Zustrombegrenzungsgesetz

    Gesetzentwurf zur Änderung des deutschen Migrationsrechts
    ...
    Der Gesetzesentwurf wurde am 9. September 2024 durch die CDU/CSU-Fraktion im Deutschen Bundestag als Drucksache 20/12804 in den Deutschen Bundestag eingebracht.

    Am 31. Januar 2025 wurde es in zweiter Lesung durch den Deutschen Bundestag abgelehnt. Die 733 Bundestagsabgeordneten stimmten 338-mal mit Ja, 349-mal mit Nein, 41-mal nicht ab und enthielten sich 5-mal:

    Von der Union stimmten 184 Abgeordnete zu – darunter alle der CSU – und 12 Abgeordnete der CDU stimmten nicht ab. Bei der AfD stimmten 75 Abgeordnete zu und Klaus Stöber nicht ab. Bei der FDP-Fraktion gab es 67 Zustimmungen, 5 Enthaltungen, 16 nicht abgegebene Stimmen und 2 Nein-Stimmen (Anikó Glogowski-Merten und Ulrich Lechte). Beim BSW gab es 7 Zustimmungen und 2 nicht abgegebene Stimmen. Bei den Fraktionslosen stimmten von den 7 Ex-AfD-Abgeordneten 5 zu und 2 nicht ab; der Ex-FDP-Abgeordnete Volker Wissing und der SSW-Abgeordnete stimmten mit Nein. In der SPD stimmten 203 Abgeordnete mit Nein und 4 nicht ab. Bei den Grünen gab es 115 Gegenstimmen und 2 nicht abgegebene Stimmen. Bei den Linken stimmten 27 mit Nein und Gökay Akbulut nicht ab.[4]

    Damit entfiel die dritte Lesung mit der Schlussabstimmung.

    #Allemagne #politique #immigration #extrème_droite #Bundestag #Fraktionszwang

  • Immigration en Allemagne : la droite a-t-elle franchi le cordon sanitaire ? - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/62562/immigration-en-allemagne--la-droite-atelle-franchi-le-cordon-sanitaire

    Immigration en Allemagne : la droite a-t-elle franchi le cordon sanitaire ?
    Par FRANCE 24 Publié le : 31/01/2025
    Friedrich Merz, le candidat de la CDU et favori pour les élections législatives du 23 février, a provoqué un tollé en Allemagne en acceptant le soutien de l’AfD pour sa proposition de durcissement de la politique migratoire. C’est la première fois qu’un parti de gouvernement en Allemagne fait un tel pas vers un parti d’extrême droite au niveau fédéral. La fin du "cordon sanitaire" anti-AfD outre-Rhin ?
    La CDU et l’AfD main dans la main au Bundestag. Friedrich Merz, le candidat du parti de centre-droit pour les élections générales du 23 février, a fait voter mercredi 29 janvier une proposition de durcissement de la législation sur l’immigration en Allemagne avec le soutien des voix de l’extrême droite. Cette main tendue à l’Alternative für Deutschland (AfD), principal parti d’extrême droite, est inédite dans l’histoire allemande depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette “alliance” contre les migrants entre conservateurs et extrême droite est une "erreur impardonnable", avait averti Olaf Scholz, le chancelier allemand et candidat du SPD (centre gauche) aux législatives.
    "Il y a deux jours, Friedrich Merz se trouvait aux commémorations pour la libération d’Auschwitz, et maintenant il affirme qu’il faut fermer toutes les frontières et n’a rien contre recevoir le soutien des voix de l’AfD sur un tel texte. Visiblement, il n’y a pas de contradiction pour lui", note Jan Philipp Thomeczek, spécialiste du populisme en Allemagne à l’université de Potsdam. En effet, l’un des principaux dirigeants de l’AfD, Björn Höcke, est un habitué des dérapages historiques sur la période nazie.
    "Attention, Friedrich Merz et la CDU n’ont pas appelé à former une coalition gouvernementale avec l’AfD", tient à nuancer Dan Hough, spécialiste de la politique allemande à l’université du Sussex.
    C’était plutôt une alliance de circonstance autour d’une motion qui n’est pas contraignante. Soumis par les chrétiens-démocrates allemand au Bundestag, ce texte présente cinq mesures anti-immigration, et prévoit notamment de rendre les contrôles à la frontière plus systématiques et de durcir la politique d’expulsion des étrangers en situation irrégulière. Le SPD et les Verts – les deux partis au pouvoir en attendant les élections – n’ayant pas soutenu ce texte, il n’avait aucune chance d’être adopté sans les voix de l’extrême droite. Et l’AfD avait affirmé être tout à fait disposée à apporter son soutien.
    "Tout ça est très symbolique, car il ne s’agit pas d’une proposition de loi, mais d’une résolution pour suggérer au gouvernement de légiférer dans un sens précis", explique Jan Philipp Thomeczek. Friedrich Merz, dont le parti caracole actuellement en tête des intentions de vote pour le 23 février, effectue ainsi plutôt une sorte de déclaration de politique migratoire et un appel du pied.
    La fin du "cordon sanitaire" ?
    Mais cet appel du pied reste en travers de la gorge d’une partie des médias allemands. "Est-ce la fin du cordon sanitaire ?", s’interroge la chaîne d’information continue Deutsche Welle. "Le cordon sanitaire démocratique : l’enjeu de cette journée", veut croire la Süddeutsche Zeitung, influent quotidien de centre gauche en Allemagne.
    Le concept de "cordon sanitaire", présent dans d’autres pays européens, définit la situation dans laquelle les partis traditionnels font face à une montée en puissance de l’extrême droite et promettent de ne pas s’allier avec elle. Mais, en Allemagne, le "cordon sanitaire" ou "Brandmauer" (pare-feu) est une notion qui a été officiellement érigée en doctrine politique par la CDU de Friedrich Merz en 2018. À l’époque, les chrétiens-démocrates avaient promis de ne "travailler ni avec Die Linke [le parti de gauche radicale] ni avec l’AfD".
    En ce sens, le vote sur le durcissement de la politique migratoire "est un événement significatif pour l’Allemagne car la CDU accepte pour la première fois de faire passer des textes au niveau fédéral grâce aux voix de l’extrême droite", souligne Werner Krause, politologue à l’université de Potsdam. Pour cet expert, le signal que Friedrich Merz fait passer, c’est que la fin justifie les moyens.
    Un cynisme politique somme toute classique ? En Allemagne, où le poids de l’histoire de la période nazie pèse encore lourd sur le jeu politique, certains moyens apparaissent très risqués pour arriver à ses fins. Surtout s’ils sont liés à l’AfD, un parti dont certaines fédérations régionales – surtout en ex-Allemagne de l’Est – sont dans le collimateur du renseignement intérieur qui les juge dangereuses pour la démocratie.
    Pari risqué ou calculé ?
    Pour autant, le calcul politique de Friedrich Merz revient-il vraiment à jeter le "cordon sanitaire" aux oubliettes ? Malgré sa sortie sur le soutien de l’extrême droite à sa résolution, "il a aussi réitéré son opposition à toute collaboration gouvernementale avec ce parti", souligne Dan Hough. En un sens, il redéfinit les contours du "cordon sanitaire", estiment les experts interrogés par France 24.
    Une manière de chercher à faire bouger les lignes qui tient au contexte politique actuel en Allemagne. Friedrich Merz est le favori pour les élections et veut pousser son avantage face à son rival historique, le SPD d’Olaf Scholz. Pour l’heure, les sociaux-démocrates espèrent pouvoir continuer à peser sur le jeu politique même en cas de défaite, car la CDU, qui ne devrait pas être en mesure de gouverner seule, devra négocier avec eux ou avec les Verts. Mais le dernier coup politique de Friedrich Merz change la donne : "Il fait comprendre au SPD qu’en cas de négociation post-électorale, il ferait mieux d’accepter les exigences de la CDU car sinon, Friedrich Merz pourrait former un gouvernement minoritaire qui accepterait de passer certains textes avec le soutien des députés de l’AfD", explique Werner Krause.
    Surtout, Friedrich Merz estime que la tragédie d’Aschaffenburg, petite ville de Bavière où un immigré a tué deux personnes avec un couteau mi-janvier, a remis l’immigration au cœur de la campagne. "Il veut apparaître comme le candidat d’un parti qui agit, même si c’est avec le soutien de l’AfD, face à une coalition au pouvoir accusée de ne rien faire", résume Dan Hough. Pour cet expert, "si cela permet à la CDU de convaincre certains électeurs de voter pour elle alors qu’ils étaient tentés par l’AfD, alors Friedrich Merz pourra dire qu’il a œuvré pour la sauvegarde de la démocratie face à l’extrême droite". Mais "c’est un pari très risqué", assure Werner Krause. "L’histoire montre que reprendre les argument de l’extrême droite ne fait que normaliser son discours et rend son candidat plus acceptable aux yeux du grand public", avertit ce politologue.
    "C’est une erreur de calcul car en faisant ça, Friedrich Merz a plus à perdre qu’à gagner", estime Jan Philipp Thomeczek. Pour ce spécialiste, "il y a bien quelques militants de la CDU et de l’AfD qui vont trouver cette ouverture bienvenue, mais dans l’ensemble, il y a davantage d’électeurs qui vont rejeter ce discours".

    #Covid-19#migrant#migration#allemagne#extremedroite#election#immigration#politiquemigratoire#droit#sante

  • Deutscher Bundestag - Antisemitismus und Is­ra­elfeindlichkeit an Schu­len und Hochschulen
    https://www.bundestag.de/dokumente/textarchiv/2025/kw05-de-antisemitismus-1035050

    Depuis la nuit de mercredi à jeudi une résolution de la majorité au Bundestag oblige les universités allemandes à agir contre « Israelfeindlichkeit und Antisemitismus ». L’identification officielle de l’état d’Israel avec les juifs en général transforme chaque critique du régime suprémaciste er criminel qui tient les rênes dans l’état juif dans un acte antisemite punissable par l’exclusion de l’université et de la communauté scientifique.

    C’est une résolution orwellienne qui contient un long baratin à propos de nos « valeurs » démocratiques et humanistes dont elle inverse le sens et la signification en choisissant comme raison d’être essentielle une définition de l’antisemitisme qui sanctifie un état dont on sait qu’il est comme tous les états un outil du pouvoir sans état d’âme.

    Cette résolution est donc l’expression de la conscience anti-scientifique des membres du parlement fédéral allemand et marque le début officiel d’une nouvelle époque obscure qui verra une quantité pour le moment incalculable de nouveaux Galilées maudits.

    Pire encore l’étude du passé montre que ce genre d’esprit irresponsable s’accouple joyeusement dans une frénésie sanglante avec ses cousines belliqueuses. On l’a rencontré la dernière fois devant Leningrad et Stalingrad avant qu’il trouve sa fin sous les décombres de Berlin. Pendant les travaux de restauration du Reichstag après la fin du socialisme allemand il pu regagner surface. Qui le soumettra cette fois et à quel prix ?

    Texte de la résolution https://dserver.bundestag.de/btd/20/147/2014703.pdf

    Götz Hausding - Der Bundestag hat am Mittwoch, 29. Januar 2025, einen Antrag von SPD, CDU/CSU, Bündnis 90/Die Grünen und FDP mit dem Titel „Antisemitismus und Israelfeindlichkeit an Schulen und Hochschulen entschlossen entgegentreten sowie den freien Diskursraum sichern“ (20/14703) angenommen. Für die Vorlage votierten alle Fraktionen. Die Gruppe BSW stimmte dagegen, die Gruppe Die Linke enthielt sich.

    Antrag der Fraktionen

    Mit dem Antrag wolle sich der Bundestag „in aller Deutlichkeit“ positionieren: „Nie wieder ist jetzt. Antisemitismus und Israelfeindlichkeit dürfen keinen Platz an Schulen und Hochschulen haben“, heißt es in der Vorlage. Wie die Antragsteller darin schreiben, hätten „das brutale Massaker der Terrororganisation Hamas vom 7. Oktober 2023 in Israel und der Krieg im Gazastreifen ... den Nahostkonflikt vor allem an Schulen und Hochschulen erneut ins Zentrum gerückt“. Jüdische und israelische Schülerinnen und Schüler, Studierende, Lehrende und Mitarbeitende würden „sich starken persönlichen und zunehmend auch gewaltsamen Anfeindungen und Bedrohungen ausgesetzt“ sehen.

    Auch nicht-jüdische Schülerinnen und Schüler, Studierende, Lehrende und Mitarbeitende, die ihre Solidarität mit dem Staat Israel sowie den Jüdinnen und Juden in Deutschland und weltweit zum Ausdruck brächten, würden vielerorts in Deutschland bedroht, „insbesondere von Organisationen oder Vereinen, die aufgrund ihrer eindeutigen Sympathien für Islamisten (u. a. Hamas, Hisbollah, Huthis etc.) auf dem Schirm der deutschen Sicherheitsbehörden sind“, heißt es weiter.

    Forderungen des Antrags

    Zu den Forderungen des Antrags, die an die Bundesregierung gerichtet sind, gehören unter anderem eine Stärkung der Antisemitismusforschung, ein stärkeres Vorgehen gegen antisemitisches Verhalten und eine verstärkte Antisemitismusprävention an Schulen und Hochschulen. Zudem fordern die Fraktionen, „Erkenntnisse aus der Antisemitismusforschung bestmöglich in die Praxis zu transferieren und durch Leitfäden und Fortbildungsangebote für Lehrkräfte und für Mitglieder der Schulleitungsebene in den Unterricht an Schulen zu implementieren“.

    Die Fraktionen begrüßen in dem Antrag, dass sich die Hochschulrektorenkonferenz und die Kultusministerkonferenz die Antisemitismusdefinition der International Holocaust Remembrance Alliance (IHRA) zu eigen gemacht hätten. „Wir befürworten dies ausdrücklich und bekräftigen politisch den Beschluss der Bundesregierung vom 20. September 2017, der die IHRA-Arbeitsdefinition von Antisemitismus politisch bekräftigt, und den Beschluss des Deutschen Bundestages vom 17. Mai 2019, in dem sich der Bundestag zur IHRA-Arbeitsdefinition bekennt, als maßgeblich heranzuziehen“, heißt es weiter.

    Bundesregierung und Länder sollen nach Auffassung der Fraktionen außerdem „im Schulterschluss mit den Mitgliedern der Allianz der Wissenschaftsorganisationen und auf Grundlage der bisher gefassten Beschlüsse des Deutschen Bundestages darauf hinzuwirken, dass Aktivitäten von Gruppierungen, die israelbezogenen Antisemitismus verbreiten, zu deren Mittel auch Boykottaufrufe, Delegitimierung, Desinformation und Dämonisierung des jüdischen Staates gehören, unterbunden werden.“ Dazu gehören dem Antrag zufolge Aktivitäten der BDS-Bewegung („Boycott, Divestment und Sanctions“) sowie ähnlich gesinnte Gruppen. „Unterstützerinnen und Unterstützer etwaiger Bewegungen dürfen in deutschen Bildungs- und Wissenschaftseinrichtungen keinen Platz haben“, wird gefordert.

    Bundesregierung und Länder werden ferner aufgefordert, im Schulterschluss mit den Mitgliedern der Allianz der Wissenschaftsorganisationen weiterhin die bewährte Praxis sicherzustellen, dass Fördermittel des Bundes ausschließlich nach dem Maßstab der wissenschaftlichen Exzellenz vergeben werden. „Bei Verantwortungsträgerinnen und Verantwortungsträgern in Wissenschaft und Forschung besteht nach Wahrnehmung der Antragsteller darüber Konsens, dass wissenschaftliche Exzellenz und Antisemitismus einander ausschließen“, schreiben die Antragsteller. (scr/hau/29.01.2025)

    #Allemagne #philosemitisme #science #idéologie #censure #politique #guerre

  • https://www.theguardian.com/news/2025/jan/30/israel-and-the-delusions-of-germanys-memory-culture

    Extrait d’un livre à paraître, Pankaj Mishra, The World after Gaza (fév 2025)

    In September 1952, Adenauer had agreed to a deal that would compensate the state of Israel to the extent of some 3.5bn Deutschmarks. The deal was not popular: in 1951, only 5% of Germans had admitted to guilt over the fate of the Jews, and 21% thought that “the Jews themselves were partly responsible for what happened to them during the Third Reich”. More embarrassingly, some in Adenauer’s own party voted against the deal. Nevertheless, Adenauer’s language at his meeting with Ben-Gurion was unambiguous: Israel, he said, is a “fortress of the west”, adding: “I can already now tell you that we will help you, we will not leave you alone.”

    The German chancellor possessed the typical worldview of a western colonialist: as vice president of the German Colonial Society he had urged the German reich to possess colonies in order to create more living space for the German people. But, as the cold war intensified, he was also convinced that Germany’s “long road west” – the title of historian Heinrich Winkler’s bestselling book about German history – lay through Israel. “The power of the Jews even today, especially in America, should not be underestimated,” he said after his retirement. West Germany moved quickly along that road west after 1960, becoming a major supplier of military hardware to Israel in addition to being the main enabler of its economic modernisation.

    #mémoire #shoah #allemagne #israel #palestine #gaza

  • Antje Tillmann nimmt Abschied vom Bundestag : „Ich bleibe ein politischer Mensch“
    https://www.tlz.de/politik/article408043679/antje-tillmann-nimmt-abschied-vom-bundestag-ich-bleibe-ein-politischer-mensch.ht
    https://img.sparknews.funkemedien.de/408043683/408043683_1736420374_v16_9_1200.webp


    Les membres du Bundestag osent uniquement voter suivant leurs convictions individuelles lors ce qu’ils ne comptent plus faire partie du parlement dans l’avenir. Antje Tillmann n’en fait pas exception. Elle est membre du parti chrétien-démocrate (CDU) mais l’abus des procédures démocratiques permettant faire chanter des élus fait partie du quotidien des fonctionnaires et chefs au sein de tous les partis dites démocratiques.

    9.1.2025 von von Antje Tillmann - Erfurt. In ihrem Gastbeitrag zur Lage im Land geht die Thüringer CDU-Bundestagsabgeordnete Antje Tillmann aus Erfurt anlässlich ihres Abschieds vom Bundestag auf Erreichtes, Versäumtes und Ausstehendes ein

    Prüft alles und behaltet das Gute! So lautet die diesjährige Losung der Sternsinger. Auch ich tue das, und für mich ist das diesmal ein längerer Blick zurück.

    Im Februar werde ich nach 22 Jahren nicht erneut für den Deutschen Bundestag kandidieren. Was ist gut oder weniger gut gelungen, was ist mir wichtig?

    Als Finanzpolitikerin schaue ich besonders auf die Schuldenkrise in der Eurozone ab 2010 und die weitreichenden Entscheidungen des Deutschen Bundestages wie Rettungsschirme, Hilfsprogramme und Regulierungen zurück. Mit entschlossenen Signalen gelang es, Eurokrise, Schuldenkrise, Weltwirtschaftskrise zu überwinden. Die Finanzmärkte sind heute sicherer in Europa, aber nicht unverwundbar.

    Verteidigung gegen Aggressor

    Heute sind die Krisen um uns herum nicht so leicht mit Geld zu lösen: Ukraine, Israel-Gaza. Beide Auseinandersetzungen sind nicht vergleichbar. Hier ein Aggressor, der ein souveränes Land überfällt; auf der anderen Seite ein Staat, der sich berechtigt gegen brutale Überfälle wehrt. Von allen Beteiligten wünsche ich mir mehr Vorsicht im Umgang mit Zivilisten, insbesondere Kindern.

    Eine ähnliche Situation hatten wir 2015 in Syrien. Viele sehen hier vorrangig die tatsächlich auch existierenden Probleme, insbesondere die Gewalttaten. Trotzdem ist 2015 eine Erfolgsgeschichte: Aktuelle Zahlen der Bundesanstalt für Arbeit zeigen, dass von den nach Deutschland geflüchteten Syrern über 60 Prozent erwerbstätig sind, bei den Männern sogar 85 Prozent. Bedenkt man, dass ein Großteil der Geflüchteten Kinder waren, ist das ein guter Schnitt.

    Vorsicht bei pauschaler Rückführungsforderung

    Mein inzwischen 25-jähriger syrischer „Ziehsohn“, der als 15-Jähriger allein in Erfurt ankam und für den ich die Vormundschaft übernommen hatte, beginnt gerade seine Meisterausbildung zum dringend gebrauchten Industriemechaniker. Wir sollten daher vorsichtig sein mit pauschalen Rückführungsforderungen.

    Leider ist es uns nicht gut gelungen, allen Kindern gleiche Chancen zu eröffnen, obwohl wir beispielsweise mit dem Bildungs- und Teilhabepaket, Anspruch auf den Kita-Platz mit einem Jahr, Kinderzuschlag, Ganztagsschulplatz und frühkindlichem Sprachförderprogramm – in Thüringen profitieren 211 Einrichtungen – erhebliche Mittel investiert haben. Die neue Landesregierung muss hier einen Schwerpunkt setzen.

    Ich verstehe Eltern, die gerne den Kindergartenplatz beitragsfrei stellen wollen. Wichtiger ist aus meiner Sicht aber, zurückgehende Kinderzahlen zur deutlichen Verbesserung des Betreuungsschlüssels zu nutzen. Im Kindergarten entscheidet sich mit, welche Zukunftschancen Kinder haben. Gut, dass Thüringen hier einen ersten Schritt unternommen hat. Das reicht aber noch nicht.

    Vieles ist gut gelungen

    In Thüringen ist eine Regierung aus CDU, BSW und SPD zustande gekommen. Ich war zu Beginn skeptisch. Aber die Partner sind aufeinander zugegangen, haben einander zugehört und Kompromisse gefunden. Gerade in einer Zeit, die von Unsicherheiten und Umbrüchen geprägt ist, ist es wichtig, Thüringen Orientierung und Stabilität zu geben. Ich wünsche der neuen Regierung Gottes Segen und eine glückliche Hand.

    Wenn ich durch Erfurt und Weimar gehe, sehe ich vieles, was gut gelungen ist – beispielsweise die Sanierung des Petersberges, die Bundesgartenschau mit Ega und Gera-Auen oder das neue Bauhausmuseum, die Sanierungen auf dem Historischen Friedhof und die anstehende Renaturierung des EOW-Geländes. Demnächst gibt es wieder Baustellenführungen durch das DNT, wo allein der Bund 83 Millionen Euro investieren wird.

    Was überhaupt nicht gut läuft und was auch einer der Gründe für meine Entscheidung war, abseits von Politik eine Tätigkeit zu suchen, ist der Umgang miteinander. Lassen Sie uns einander besser zuhören statt zu verurteilen, aufeinander zugehen, umeinander kümmern und Verantwortung übernehmen. Das können wir als Familienmitglieder, als Nachbarn oder als Engagierte bei den Projekten der Ehrenamtsstiftung wie „Weimars gute Nachbarn“.

    Ganz persönlich und über meine Bundestagsbüros habe ich zugehört und konnte häufig direkt oder vermittelnd helfen. Darin sehe ich auch zukünftig meine Aufgabe. Während die Mühlen der Bundespolitik eher langsam mahlen, möchte ich gerne direkt wirken, vielleicht als Dozentin für Steuerrecht, auf jeden Fall als Betreuerin von Menschen, die Unterstützung brauchen.

    Ich habe bereits Mitte vergangenen Jahres alles in meinem beruflichen Leben geprüft und behalte gerade die vielen Gespräche mit Bürgerinnen und Bürgern in guter Erinnerung. Diese werde ich auch fortsetzen: Ich bleibe ein politischer Mensch und freue mich auf den weiteren Austausch mit Ihnen am Infostand oder in Veranstaltungen.

    Zur Person

    Antje Tillmann, Jahrgang 1964 und Diplom-Finanzwirtin, kam 1993 als Finanzbeamtin nach Thüringen und gehört seit 2002 dem Bundestag an. Seit 2014 ist sie finanzpolitische Sprecherin der CDU/CSU-Bundestagsfraktion. Zur Bundestagswahl im Februar tritt sie nicht wieder an. In ihrem Beitrag in der TLZ-Reihe zur Lage im Land blickt sie zurück und voraus.

    Nur diese CDU-Abgeordnete stimmte gegen Merz
    https://www.t-online.de/nachrichten/deutschland/innenpolitik/id_100587624/abstimmung-mit-afd-nur-eine-cdu-abgeordnete-stellte-sich-gegen-merz.html
    https://images.t-online.de/2025/01/wKP9XHKCrU4S/886x269:2659x1495/fit-in/1366x0/antje-tillmann-im-bundestag-sie-war-das-einzige-mitglied-der-cdu-csu. Antje Tillmann im Bundestag : Sie war das einzige Mitglied der CDU/CSU-Fraktion, das am Mittwoch mit Nein stimmte. (Quelle : IMAGO/dts Nachrichtenagentur)

    Les autres réfractaires chrétien-démkcrates n’ont pas voté pour ou contre Merz.

    29.1.2025 - Die radikalen Pläne der Union zur Migration sind auch in der CDU umstritten. Doch nur wenige Abgeordnete enthielten sich – oder stimmten ab wie Antje Tillmann.

    Die CDU-Abgeordnete Antje Tillmann hat nach der offiziellen Aufstellung der Bundestagsverwaltung gegen den Antrag ihrer Fraktion für mehr Zurückweisungen an den Grenzen gestimmt. Tillmann sitzt für den Wahlkreis Erfurt – Weimar – Weimarer Land II im Bundestag und will bei der nächsten Bundestagswahl nicht erneut antreten.

    Acht Abgeordnete der Unionsfraktion gaben ihre Stimme nicht ab, darunter prominente Politiker wie die frühere Integrationsbeauftragte Annette Widmann-Mauz , der ehemalige Ostbeauftragte Marco Wanderwitz , Bundestags-Vizepräsidentin Yvonne Magwas , der Außenpolitiker Roderich Kiesewetter sowie die ehemalige Staatsministerin für Kultur und Medien, Monika Grütters . Alle gehören der CDU an.

    Bei der Abstimmung wurden 702 Stimmen abgegeben, darunter 348 Ja-Stimmen und 344 Nein-Stimmen. Es gab 10 Enthaltungen. 31 Stimmen wurden nicht abgegeben.

    Der sogenannte Fünf-Punkte-Plan fordert dauerhafte Grenzkontrollen zu allen Nachbarländern, ein Einreiseverbot für alle Menschen ohne gültige Einreisedokumente, auch wenn sie ein Schutzgesuch äußern. Ausreisepflichtige sollen inhaftiert werden und Abschiebungen müssten täglich erfolgen. Der Bund soll die Länder beim Vollzug der Ausreisepflicht unterstützen – es sollen Bundesausreisezentren geschaffen werden. Ausreisepflichtige Straftäter und Gefährder sollen in einem unbefristeten Ausreisearrest bleiben, bis sie freiwillig in ihr Heimatland zurückkehren oder die Abschiebung vollzogen werden kann.

    #Allemagne #Thuringe #démocratie #CDU #Bundestag

  • Abstimmung über Anträge der Union zur Migrationspolitik : Die Reaktionen der Parteien
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/abstimmung-ueber-antraege-der-union-zur-migrationspolitik-die-reakt

    Au Bundestag l’extrême droite xénophobe remporte son premier grand succès. Les chrétien-démocrates, les libéraux FDP et l’AfD votent ensemble contre les règles européennes et pour l’isolement de l’Allemagne. Leur but à toutes et tous est l’introduction de mesures imhumaines pour se débarasser d’un nombre important de réfugiés indésirables. Pour l’extrême droite c’est la fin de l’isolement. L’AfD accède au rang de partenaire potentiel lors de l’investiture d’un gouvernement fédéral de droite après les élections du 23 février.

    Notons le nom d’ Antje Tillmann l’unique élue chrétien-démocrate à s’être prononcée contre la motion de son chef de parti Friedrich Merz. On s’intéressera à son destin politique après son acte d’insubordination.

    Une étape supplémentaire vers la fachisatiion de l’Allemagne vient d’avoir lieu. On se rappellera de ce jour lors de la prochaine « incendie du Reichstag ». Les géants de l’internet fourniront alors sans hésiter les listes des ennemis du prochain Reich si ce n’est pas déjà fait. Là on construit les camps pour quelques centaines de milliers d’immigrés á expulser. On les réutiliserait volontiers pour les ennemis politiques intérieurs.

    29.1.2024 von Maximilian Beer, Len Sander, Sophie-Marie Schulz, Elmar Schütze - Die Berliner Zeitung hat linke CDUler, Realos von den Grünen und das enthaltsame BSW zum Erfolg von Friedrich Merz’ Antrag zur Einwanderung befragt. Die Antworten überraschen.

    Mehr Zurückweisungen an den Grenzen, unbefristeter Arrest für ausreisepflichtige Straftäter, dauerhafte Grenzkontrollen: Die Union hat ihren Antrag für eine striktere Migrationspolitik durch den Bundestag gebracht. Am Mittwoch gab es 348 Ja-Stimmen und 345 Nein-Stimmen für den sogenannten Fünf-Punkte-Plan des Unions-Kanzlerkandidaten Friedrich Merz – zehn Abgeordnete enthielten sich.

    „Ich trage alle fünf Punkte unseres Antrags mit“, sagt die CDU-Bundestagsabgeordnete Serap Güler der Berliner Zeitung. „Wer im Wahlkampf mit Bürgern spricht, der weiß: Kaum jemand will das Argument hören, etwas sei rechtlich nicht möglich.“ In den vergangenen Tagen hatten SPD und Grüne angesichts der Forderungen wiederholt rechtliche Bedenken geäußert – sei es wegen der deutschen oder europäischen Gesetzgebung.

    Politik sei dafür da, Gesetze zu schaffen, sagt die CDU-Abgeordnete Güler. „Und wenn Deutschland jetzt handelt, könnte es einen Kaskadeneffekt in ganz Europa geben – indem unsere Nachbarländer ebenfalls ihr Recht anpassen.

    Link zu Artikel: Showdown im Bundestag: Knappe Mehrheit für Fünf-Punkte-Plan zur Migration – mit Stimmen der AfD, Von Maximilian Beer, Paul Hoffmann

    Grünen-Politikerin Polat: „Wer soll Friedrich Merz jetzt noch glauben?“

    CDU und CSU fordern in ihrem Antrag unter anderem dauerhafte Grenzkontrollen, ein Einreiseverbot für Menschen ohne gültige Papiere, Inhaftierungen von Ausreisepflichtigen und die Etablierung von täglichen Abschiebeflügen. Bundesausreisezentren sollen geschaffen werden sowie ausreisepflichtige Straftäter und Gefährder so lange im Ausreisearrest bleiben, bis sie freiwillig in ihre Heimat zurückgehen oder abgeschoben werden können. Da es sich um einen Entschließungsantrag handelt, ist er rechtlich nicht verbindlich – durch die Zustimmung des Bundestags wird die Regierung lediglich zu Maßnahmen aufgefordert.

    Im Voraus hatte die AfD angekündigt, für den Antrag der Union zu stimmen – und das, obwohl sie im Text als staatsfeindliche Partei beschrieben wird. Das tat sie auch ausnahmslos. In der Union stimmte mit Antje Tillmann nur eine Abgeordnete dagegen. Bei der FDP befürworteten bis auf zwei Enthaltungen alle anwesenden Fraktionsmitglieder den Fünf-Punkte-Plan. Von acht anwesenden fraktionslosen Abgeordneten stimmten sechs mit Ja und zwei mit Nein.

    Johannes Arlt (SPD): „Das war ein schamloser Tabubruch von Friedrich Merz“

    „Friedrich Merz hat heute sein Wort gebrochen“, sagt die Grünen-Bundestagsabgeordnete Filiz Polat , deren Fraktion den Antrag der Union geschlossen ablehnte – genauso wie die Linke und die SPD. „Die Brandmauer ist Geschichte, Union und FDP haben bewusst und sehenden Auges zusammen mit Rechtsextremen abgestimmt“, sagt Polat dieser Zeitung. Sie spricht von einem historischen „Tabubruch“ und einem unverzeihlichen Angriff auf die Demokratie. „Wer soll Friedrich Merz jetzt noch glauben, dass er nach der Wahl nicht mit den Rechtsextremen zusammenarbeitet?“

    Ähnlich äußert sich der SPD-Bundestagsabgeordnete Johannes Arlt . „Das war ein schamloser Tabubruch von Friedrich Merz“, sagt der Abgeordnete aus Mecklenburg-Vorpommern. „Gut, dass er vor der Wahl seine Bereitschaft demonstriert, auf dem Weg zur Macht Rechtspopulisten die Steigbügel zu halten.“

    Bildunterdchrift: „Mehrheiten jenseits Rot-Grün sind erstmals auch in der Migrationspolitik möglich geworden“, sagt der AfD-Politiker Brandner.

    AfD-Abgeordneter Brandner: „Sehr guter Tag für die Demokratie“

    Nach dem Attentat von Aschaffenburg, bei dem ein abgelehnter und ausreisepflichtiger Asylbewerber aus Afghanistan einen Mann und ein Kind getötet hatte, war die Migrationspolitik zum bestimmenden Thema des Wahlkampfes geworden. Dabei ging es auch um die Frage, inwieweit die Union mit ihren asylpolitischen Forderungen die Politik der AfD rechtfertige. SPD und Grüne warfen Merz vor, er reiße die sogenannte Brandmauer ein, indem er eine Zustimmung der Rechtsaußenpartei für seine Anträge in Kauf nehme. Ein zweiter Antrag, der sich vorranging mit innerer Sicherheit befasst, wurde am Mittwoch vom Parlament jedoch abgelehnt.

    Dies sei ein „sehr guter Tag für die Demokratie und für Deutschland überhaupt“, sagt Stephan Brandner , einer der parlamentarischen Geschäftsführer der AfD. „Mehrheiten jenseits Rot-Grün sind erstmals auch in der Migrationspolitik möglich geworden, weil die Union, leider um Jahre verspätet und nach sehr vielen Toten und anderen Opfern, unsere Politikansätze übernommen hat.“

    Karl Lauterbach: „30 Prozent der Geflüchteten sind psychisch krank“

    Im Gespräch mit der Berliner Zeitung kritisiert die CDU-Politikerin Güler die Vorwürfe aus den Reihen von SPD und Grünen. Sie hätte sich gewünscht, dass alle „demokratischen Fraktionen über ihren Schatten gesprungen wären“. Außerdem hätte die Union alleine mit der AfD gar keine Mehrheit im Parlament – „auch deshalb ist diese ganze Brandmauer-Debatte von SPD und Grünen verlogen“, so Güler. „Erstens ist es doch selbstverständlich, dass wir für unsere eigenen Anträge stimmen. Und zweitens war es die Ampelkoalition, die in der Migrationspolitik vieles hat schleifen lassen.“

    In den Augen Gülers scheinen das vor allem die Grünen nicht wahrhaben zu wollen. „Dass sie sich auf ihrem Parteitag für eine Erleichterung des Familiennachzugs ausgesprochen haben, geht komplett an der Realität vorbei. Die Kommunen sind weit über der Belastungsgrenze“, sagt die Abgeordnete aus Nordrhein-Westfalen.

    Während die Linke geschlossen gegen den Antrag stimmte, enthielt sich das Bündnis Sahra Wagenknecht (BSW) wie angekündigt – acht der insgesamt zehn Enthaltungen kamen vom BSW. Beide Parteien sind seit dem Abgang von Sahra Wagenknecht und deren Unterstützern aus der Linke-Fraktion nur noch als Gruppen im Bundestag vertreten. Aus der BSW-Gruppe hieß es, man stimme zwar in einigen Positionen mit der Union überein. Dass in dem Antrag aber Russland die Hauptschuld an den hohen Flüchtlingszahlen gegeben werde, sei nicht zustimmungsfähig.

    „Dass der Fünf-Punkte-Plan eine Mehrheit gefunden hat, ist leider auch Ergebnis einer völligen Ignoranz von Rot-Grün bei diesem Thema“, sagt der BSW-Abgeordnete Alexander Ulrich . „Wer die Probleme der illegalen Migration und der Kriminalität in der Vergangenheit benannt hat – wie Sahra Wagenknecht und das BSW – wurde als ‚Rechter‘ in die Ecke gestellt.“ Das Schlimme an dem Beschluss sei, so Ulrich, dass sich dadurch nichts ändern werde im Land. „Das wird neue Enttäuschungen in der Bevölkerung hervorrufen. Die Menschen werden schnell merken, dass Merz nicht geliefert hat.“

    Grünen-Politiker Gelbhaar: „Merz ist so als Kanzler ungeeignet“

    Nach der Abstimmung im Parlament äußerten sich auch mehrere Berliner Bundestagsabgeordnete zum Vorstoß der Union unter Friedrich Merz. „Bei mir hat das Vorgehen der Union heute ein tiefes Nachdenken ausgelöst“, sagt der Grünen-Politiker Stephan Gelbhaar. Der Abgeordnete aus Pankow wird dem Bundestag in der kommenden Legislaturperiode nicht mehr angehören, nachdem er seinen Listenplatz und seine Direktkandidatur nach teils falschen Belästigungsvorwürfen aus der eigenen Partei verloren hat. Die Union sei „auf einen Irrweg geraten“, sagt Gelbhaar dieser Zeitung. Merz habe „sein Wort gebrochen, den europäischen Gedanken fallen gelassen, und seine Partei gegenüber ihren Feinden angreifbar gemacht. Das spricht massiv gegen seinen politischen Instinkt. Merz ist so als Kanzler ungeeignet.“

    Die Berliner Zeitung hat außerdem alle fünf Berliner CDU-Abgeordneten angefragt, wie sie heute abgestimmt haben. Auch wollte sie wissen, wie die Politiker am Freitag abstimmen wollen, wenn die Union ihren Gesetzentwurf zur „Zustrombegrenzung“ einbringen will – und wie sie zur Brandmauer-Debatte stehen. Nicht alle antworteten.

    Jan-Marco Luczak (CDU): Keine Zusammenarbeit mit AfD, BSW und Linkspartei

    Jan-Marco Luczak , Wohnungsbaupolitiker und Spitzenkandidat der Berliner CDU bei der Wahl am 23. Februar, sagt, er „gehe den Weg von Friedrich Merz mit“, weil „die Menschen die sehr klare Erwartung“ hätten, dass sich die Dinge verändern. Die Integrationskraft sei an ganz vielen Stellen aufgebraucht. Das Zustrombegrenzungsgesetz liege seit September im Bundestag, sei jedoch von der Ampel – inklusive FDP – im Innenausschuss niedergestimmt worden. Dennoch sei es jetzt, nach Magdeburg und Aschaffenburg, an SPD und Grünen, Verantwortung zu übernehmen. Soll heißen: mitzustimmen. Für Luczak, der sein Bundestagsmandat in Tempelhof-Schöneberg verteidigen will, sei klar: „Niemand bei uns sucht eine Zusammenarbeit, oder gar eine Mehrheit mit der AfD, dem BSW und der Linken.“

    Auch Ottilie Klein , Nummer 2 der Berliner CDU bei der Bundestagswahl und deren Generalsekretärin, unterstützt den Unions-Versuch ebenfalls eindeutig. Viel zu oft habe man feststellen müssen, dass „die Ampel den Schutz von Straftätern über den Schutz der Bevölkerung stelle“. Diesen Zustand werde die Union „nicht weiter akzeptieren“. Die Nachfrage zur Brandmauer-Debatte lässt Klein, die sich in Neukölln um ein Direktmandat bewirbt, unbeantwortet.

    Mario Czaja , auch für die Neuwahl Direktkandidat für Marzahn-Hellersdorf, argumentiert, dass, wer die Migration bekämpfe, „auch Populisten ihre politische Arbeitsgrundlage“ entziehe. Die AfD nutze „Probleme, Sorgen und Ängste, die durch die massenhafte illegale Migration entstanden sind, um Fremdenfeindlichkeit zu schüren und Verschwörungstheorien in Umlauf zu bringen“, sagt der ehemalige Generalsekretär der Bundes-CDU.

    Thomas Heilmann aus Steglitz-Zehlendorf, der dem nächsten Bundestag nicht mehr angehören wird, lässt mitteilen, er wolle sich „aktuell nicht äußern, weil er den Kollegen, die Wahlkampf machen, nicht die Bühne nehmen will“.

    Monika Grütters , unter Angela Merkel Kulturstaatsministerin und seitdem einfache Abgeordnete, will sich zu ihrem Abstimmungsverhalten bei einem ihrer letzten Auftritte im Bundestag nicht äußern. Auch zur Brandmauer-Debatte sagt sie nichts.

    #Allemagne #extrême_droite #politiqie #Bundestag #xénophobie #réfugiés #expulsion

  • Kriegstüchtiges Gesundheitssystem
    https://www.akweb.de/bewegung/kriegstuechtiges-gesundheitssystem-regierung-und-bundeswehr-wollen-krankenhaeu

    Un poijet de loi doit transformer le système médical allemand en machine de guerre. La disponibilité de soins pour les civils sera réduite au profit du militaire. L’hécatombe est prévue.

    21.1.2025 von Elin Kreft, Pola Rausch - Bundeswehr und Regierung wollen die Krankenhäuser auf den Konfliktfall ausrichten. Ein Einspruch aus der Ärzt*innenschaft

    Wir machen es den angehenden Sanitätsoffizieren und Medizinstudenten nicht leicht. (…) Wenn wir Kinder-, Frauengeschrei oder Schussgeräusche einspielen, kann dies den ein oder anderen komplett aus der Bahn werfen. Das alles machen wir, um die Prüflinge so gut es geht auf die Realität vorzubereiten.« So wird der Ausbilder eines Sanitätsregimentes auf der Website der Bundeswehr zum gemeinsamen Training von Soldat*innen und Medizinstudierenden im Rahmen des Wahlpflichtfachs »Einsatz- und Katastrophenmedizin« an der Charité Berlin zitiert. Auf welche Realität sich die jungen Studierenden vorbereiten sollen, wird nicht näher benannt.

    Im deutschen Gesundheitssystem wird unter dem Label »Zivil-Militärische Zusammenarbeit« immer häufiger Krieg gespielt. Im Rahmen der Zeitenwende, die 2022 von Olaf Scholz ausgerufen wurde, soll auch das deutsche Gesundheitswesen »kriegstauglich« gemacht werden. Auf Kongressen, etwa bei einem Symposium mehrerer Ärzt*innenkammern und der Bundeswehr mit dem Titel »Im Ernstfall: Was bedeutet Kriegsmedizin?« in Hessen im September 2024 bedienten sich die Militärs einem Wort aus der Coaching-Szene und forderten, dass sich das »Mindset« der deutschen Gesellschaft ändern müsse. Dabei solle dem Gesundheitswesen eine wichtige Rolle zukommen, um die »Resilienz« Deutschlands im Kriegsfall zu erhöhen. Die willige Zusammenarbeit der Ärzt*innenorganisationen mit den Streitkräften etwa bei der Ausrichtung solcher Tagungen zeigt sich auch in der Ausgabe des Hessischen Ärzteblatts vom November 2024, das einen Panzer (beziehungsweise laut Bildunterschrift ein »geschütztes Mehrzweckfahrzeug«) auf dem Titelbild zeigt.

    Die Interessen von Zivilbevölkerung und Militär sind nicht deckungsgleich.

    Dabei werden gerne im Begriff »Katastrophenmedizin« Pandemien, Naturkatastrophen und Kriege vermischt, ganz so, als wäre es aus medizinischer Sicht irrelevant, was hinter einem »Großschadensereignis« steht. Der Expert*innenrat »Gesundheit und Resilienz« etwa, der aus dem Corona-Expert*innenrat hervorgegangen ist, befasst sich mit »zukünftigen Herausforderungen«: Neben Pandemien, Naturkatastrophen und Terroranschlägen wird auch der »Kriegs- oder Bündnisfall« dazugezählt.
    Gesundheit als Verteidigung

    Am 5. Juni 2024 verabschiedete das Bundeskabinett unter Federführung des Bundesinnenministeriums die »Rahmenrichtlinie Gesamtverteidigung«. Diese sieht auch eine weitreichende Einbindung des zivilen Gesundheitssystems unter Führung der Bundeswehr vor. Im März hat Gesundheitsminister Lauterbach noch ein Gesundheitssicherstellungsgesetz angekündigt, aus dem wegen des Endes der Regierungskoalition aber erst mal nichts wird. Es soll aber in der neuen Legislaturperiode wieder aufgegriffen werden. Das Gesetz soll die medizinische Versorgung im Katastrophen- und Kriegsfall regeln. Das letzte Referent*innenentwurf für ein Gesundheitssicherstellungsgesetz in den 1980er Jahren führte damals zu einer erheblichen Mobilisierung der deutsche Sektion der Internationalen Ärzt*innen für die Verhütung des Atomkriegs ­– Ärzt*innen in sozialer Verantwortung (IPPNW), deren Widerstand das Gesetz verhindern konnte. Leider ist von einem solchen Widerstand momentan nicht viel zu spüren.

    Es ist höchste Zeit, dass sich Ärzt*innen, aber auch alle anderen Gesundheitsberufe wie Pflegekräfte, Apotheker*innen, Logistiker*innen und Sanitäter*innen kritisch mit der Rolle auseinandersetzen, die im Bündnis- oder Kriegsfall für sie vorgesehen ist. Die Illusion, die wir der deutschen Bevölkerung vermittelt sollen, ist klar: Wir haben alles im Griff, wir sind kriegsbereit, wir werden euch im Kriegsfall versorgen, retten und schützen können. Ganz unabhängig von den Feinheiten der Kriegsmedizin, die nun erlernt werden sollen, ist es schlicht nicht möglich, Menschen durch medizinische Maßnahmen vor den schrecklichen Folgen eines Krieges zu schützen. Keine Dekontaminationsübung wird verhindern, dass Zigtausende Menschen qualvoll sterben, wenn es zum Einsatz von Nuklearwaffen kommt.

    Als Gesundheitsfachkräfte muss uns bewusst sein, was die gesundheitlichen Folgen von Krieg sind, auch ohne den Einsatz solcher Waffen. Die Geschichte aber auch ein Blick in aktuelle Kriegsregionen lassen keine Zweifel zu. Es sind nicht nur Schussverletzungen von Soldat*innen, die in Notoperationen versorgt werden müssen. Es sind erblindete, zerfetzte, gefolterte, hungernde, an Infektionen sterbende Kinder, Mütter, Großmütter, Väter. Es sind psychische Traumata, die über Generationen hinweg weitergegeben werden, die eine nicht heilen wollende Wunde tief in der Gesellschaft hinterlassen. Deshalb gilt, was die IPPNW bereits in den 1980er Jahren sagte: Wir werden euch nicht helfen können.

    Die Rede von Resilienz ist in diesem Zusammenhang zynisch. Sie verhöhnt nicht nur die vielen Millionen Menschen auf dieser Welt, die bereits jetzt während eines Krieges und unter dessen Folgen leiden, sondern vermittelt auch den Eindruck, als sei Resilienz in einem Krieg etwas Erstrebenswertes. Dass Generationen in unserer Gesellschaft in Frieden aufgewachsen sind, scheint als Schwäche betrachtet zu werden. Das vermitteln zumindest die Klagen des sogenannten Militärexperten Carlo Masala über die geringe Widerstandsfähigkeit der deutschen Gesellschaft.

    Der bundesdeutsche Umgang mit Geflüchteten zeugt nicht unbedingt von dem Willen, Kriegsfolgen zu mindern. Bereits jetzt leben Hunderttausende von Krieg und Flucht traumatisierte Menschen in Deutschland, deren psychosoziale Betreuung völlig unzureichend ist. Der Anteil der Geflüchteten, die Foltererfahrungen haben, steigt dabei mit zunehmender Abschottungspolitik der EU weiter an, währen die Mittel zur dringend notwendigen Versorgung dieser Menschen weiter gekürzt werden.

    Es ist kein vermeintlich neutrales, humanistisches Handeln, wenn wir unsere Gesundheitsversorgung im Sinne einer zivil-militärischen Zusammenarbeit mit der Bundeswehr verzahnen und unter militärische Kontrolle bringen lassen. Die Interessen von Zivilbevölkerung und Militär sind nicht deckungsgleich.

    Aktuell wird aus den Reihen der Bundeswehr gefordert, dass im Kriegsfall Ressourcen aus der zivilen Gesundheitsversorgung frei gemacht werden für die militärische Versorgung, das heißt in erster Linie für die Wiederherstellung der Humanressourcen des Militärs. Dabei geht es etwa darum, Betten für »zivile Zwecke«, das heißt für Menschen mit Herzinfarkten, Schlaganfällen und Schenkelhalsfrakturen, zu sperren, um sie vorsorglich für Soldat*innen frei zu machen, deren massenhafte Verletzungen bereits einkalkuliert sind, etwa, weil sie vorsätzlich in eine geplante Schlacht geschickt werden. Das ist keine »neutrale« Gesundheitsversorgung, sondern aktive Beteiligung am Kriegsgeschehen.
    Neue Härte

    Und die will geübt sein. Der Generalstabsarzt der Bundeswehr, Johannes Backus, sagte im Dezember 2024 der Süddeutschen Zeitung: »Erfahrung und Wissen von Ärzten, die die Weltkriege erlebt haben, sind über die Jahrzehnte verloren gegangen. Das könnte sich jetzt rächen.« Im selben Artikel beschwert er sich, dass deutsche Unfallchirurg*innen nur mit stumpfen Traumata Erfahrung haben. Das sind Unfallverletzungen durch den Kontakt mit nicht spitzen Gegenständen oder Oberflächen. Da sei man in Ländern mit stärkerem Schusswaffengebrauch wie den USA weiter.

    Es gibt sicher nicht nur einige Unfallchirurg*innen, die die angebotenen Fortbildungen und die geforderten Zusatzqualifizierungen sehr anspricht: spritzendes Blut, splitternde Knochen, amputierte Gliedmaßen und Strahlenschutzanzüge. Denn die Bundeswehr spielt mit dem Bedürfnis, etwas Wichtiges zu tun und Held*in zu sein. Das verfängt gerade in einem Gesundheitssystem, dessen Bedeutung in den letzten Jahren immer mehr unter die Maßgaben der Ökonomisierung gestellt wurde. Als Ärzt*in, Rettungssanitäter*in oder Pflegekraft ist es frustrierend und verletzend, die eigene Arbeit den Profitinteressen eines Konzerns unterzuordnen. Damit verliert die Arbeit an und mit Patient*innen ihren besonderen Charakter. Egal, ob erfolgreiche Reanimation, einfühlsames Beruhigen eines Kindes oder Trauerbegleitung von Angehörigen – was am Ende dabei für das Krankenhaus zählt, ist, wie kosteneffizient diese Arbeit verrichtet wurde.

    Die zivil-medizinische Zusammenarbeit verheißt, das zu tun, »was wirklich zählt«. Sie spricht Gesundheitsfachkräfte als selbstlose Held*innen an und nicht als Dienstleistende. Für ein höheres Ziel an die eigenen Grenzen zu gehen verspricht, endlich den Ruhm, die Anerkennung und die Sinnstiftung zu erleben, die im Klinikalltag fehlt.

    Die Debatte geht gerade nur in Richtung Kriegstüchtigkeit. Sie lässt damit die entscheidende Frage außer Acht: Wie es zu einem Krieg kommen kann, was ihn verhindern würde und wer in einem Krieg gegeneinander kämpft? So viel ist klar: Die Eliten sind es nicht. Würden sich die Ärzt*innen der Bundeswehr unterordnen, wenn Deutschland ein anderes Land angreift? Um was genau geht es in diesem (noch) imaginierten Krieg, welchen Interessen sollen wir uns in den Dienst stellen?

    Auch der nächste Arbeitskampf im Krankenhaus, der Einsatz für Patient*innen gegen ökonomische Zwänge und der Kampf für eine friedliche, bessere Gesellschaft kann Sinn stiften. Nicht Kriegsübungen, sondern nur Frieden kann die Menschen vor den grausamen Folgen eines Krieges schützen.

    Pola Rausch ist Ärztin und Mitglied im Verein demokratischer Ärzt*innen.

    #Allemagne #guerre #iatrocratie

  • Ist das Bürgergeld zu hoch ? Warum das ein Trugschluss ist
    https://www.fr.de/wirtschaft/ist-das-buergergeld-zu-hoch-warum-das-ein-trugschluss-ist-zr-93526185.html

    En Allemagne les allocations pour les pauvres ne prennent pas en compte une bonne partie des besoins effectifs. Pour couvir les véritables besoins d’une personne il faudrait augmenter l’allocation « Bürgergeld » de 563 Euros à 813 Euros.

    28.01.2025 von Max Schäfer - Es wird oft behauptet, das Bürgergeld sei zu hoch. Jedoch bleibt der Basisbetrag im Vergleich zu Einkommen und Preisen von notwendigen Gütern zurück. Was ist wirklich notwendig?

    Berlin – Die Bürgergeld-Höhe war 2024 ein großer Streitpunkt innerhalb der Ampel-Koalition. Auch vor der Bundestagswahl ist die Höhe ein Streitpunkt. Die FDP will das Bürgergeld kürzen, auch die AfD plant diesen Schritt. Im Wahlprogramm von CDU und CSU findet sich keine konkrete Angabe, allerdings ist dort von einer „überproportionalen Erhöhung“ die Rede – damit verbunden ist die Forderung, die jährliche Anpassung zu „modernisieren“. Letztendlich läuft das auch auf Kürzungen hinaus.

    Kritik an Bürgergeld-Höhe: „Der Regelsatz wird kleingerechnet, er deckt nicht den wahren Bedarf“

    Zum 1. Januar 2024 war das Bürgergeld um zwölf Prozent erhöht worden – von 502 Euro monatlich für Alleinstehende auf 563 Euro. Hintergrund war eine Änderung bei der Berechnung, welche die Inflation stärker berücksichtigt hat. 2025 gab es jedoch eine Nullrunde, die Höhe blieb also gleich. Auch daran gibt es jedoch Kritik.

    Joachim Rock vom Paritätischen Gesamtverband kritisiert die Bürgergeld-Höhe, die aufgrund methodischer Fehler bei der Berechnung nicht den wahren Bedarf decke. (Montage) © Jan Woitas/dpa/Studio Monbijou/Paritätischer Gesamtverband

    „Beim Bürgergeld bleibt 2025 leider alles beim Alten: Der Regelsatz wird weiterhin kleingerechnet. Er deckt nicht den wahren Bedarf. Er schützt nicht vor Armut“, erklärte Joachim Rock, Hauptgeschäftsführer des Paritätischen Gesamtverbands, IPPEN.MEDIA. Trotz steigender Preise gebe es „nicht einmal einen Inflationsausgleich“. Die drohende Konsequenz: „Das treibt die soziale Spaltung weiter voran.“

    Bei Berechnung der Bürgergeld-Höhe werden nur zwei Drittel der Ausgaben berücksichtigt

    Bei der Berechnung der Bürgergeld-Höhe gibt es laut dem Paritätischen Gesamtverband methodische Mängel. Bei der Orientierung nach den Ausgaben an der Referenzgruppe werde nicht geprüft, ob diese überhaupt ihre Bedarfe decken kann oder eine Mangellage auf das Existenzminimum übertragen werde.

    Zudem werden bei der Ermittlung des Bürgergeld-Regelsatzes nur zwei Drittel der tatsächlichen Ausgaben der Gruppe als relevant angesehen. Die übrigen Ausgaben fließen bei der Ermittlung des Existenzminimums nicht ein. Laut einer Auflistung der Diakonie fallen etwa Versicherungen wie eine Kfz-Haftpflicht und Kaskoversicherungen für ein eigenes Auto weg, das Bürgergeld-Beziehenden besitzen dürfen. Auch in den zentralen Bereichen Bildung, Gesundheit und Verkehr werden Summen als nicht bedarfsrelevant angesehen. Das gilt auch für Aspekte der sozialen Teilhabe.
    813 Euro statt 563 Euro: Wie hoch müsste das Bürgergeld eigentlich sein?

    Der Paritätische Gesamtverband sieht dagegen ein Bürgergeld in Höhe von 813 Euro statt der aktuellen 563 Euro im Monat als nötig an. Die Summe ergibt sich, wenn sie das Statistikmodell bei der Bildung des Regelsatzes konsequent anwenden und die Streichung „nicht-regelbedarfsrelevanter“ Bereiche wegfällt.

    Unterstützung erhält der Verband von der gewerkschaftsnahen Hans-Böckler-Stiftung. Die Nullrunde bedeute reale Verluste für Bedürftige. Das Bürgergeld zu kürzen, wäre „eine fatale Fehlentscheidung, gerade für diejenigen, die zu den Schwächsten der Gesellschaft gehören“, erklärte Jutta Schmitz-Kießler, Professorin für Politikwissenschaft im Fachbereich Sozialwesen an der Hochschule Bielefeld.

    Extreme Preisentwicklungen für einzelne Güter werden beim Bürgergeld nicht berücksichtigt

    Laut Schmitz-Kießlers Analyse ist der Regelsatz der Grundsicherung, also des Bürgergelds und dessen Vorgänger Hartz IV, seit 2005 bis 2023 in etwa gleich gestiegen wie die Preise. Im Vergleich zur Lohnentwicklung blieb der Regelsatz jedoch zurück. Auch die Erhöhung 2024 ändere nichts daran.

    Es sei zudem „problematisch“, dass die Entwicklung der Verbraucherpreise den Durchschnitt aller Konsumgüterpreise darstelle, da sich einzelne Güter „extremer“ entwickelt haben. Das gelte für Nahrungsmittel und alkoholfreie Getränke, deren Preise um 80 Prozent gestiegen sind. Auch der Strompreis sei um 143 Prozent gestiegen. „Beides sind existenzielle Güter, die aus dem Regelbedarf bestritten werden müssen. Das wird bei der Regelbedarfsanpassung aber nicht in besonderer Weise berücksichtigt“, heißt es in der Analyse für die Hans-Böckler-Stiftung, die bereits im August 2024 veröffentlicht wurde.

    Höherer Mindestlohn als „einfaches Mittel“ gegen zu geringen Lohnabstand zum Bürgergeld

    Kritikerinnen und Kritiker führen jedoch bereits jetzt einen zu geringen Abstand zwischen dem Bürgergeld und dem Niedriglohnbereich an, obwohl Erwerbstätige immer mehr haben. „Gegen einen vermeintlich zu geringen Lohnabstand gibt es ein einfaches Mittel: Anhebung des gesetzlichen Mindestlohns“, sagte dagegen Joachim Rock vom Paritätischen Gesamtverband.

    „Mit der Höhe des Bürgergeldes steht und fällt auch das steuerfreie Existenzminimum aller Beschäftigten“, sagte Rock. „Das Bürgergeld unterstützt schon jetzt Aufstockende und andere Beschäftigte mit geringen Einkommen, es schützt Arbeitnehmende vor Ausbeutung.“ Ein höherer Mindestlohn von 15 Euro sei ein „wichtiger Beitrag, um effektiv Armut zu bekämpfen.“

    #Allemagne #Bürgergeld #allocations_sociales #pauvreté

  • Berufsverbot in Bayern : Freistaat gegen Marxismus
    https://www.jungewelt.de/artikel/492746.berufsverbot-in-bayern-freistaat-gegen-marxismus.html

    Sie hat »Profitmaximierung« gesagt : Lisa Poettinger (M.) wird das Referendariat verweigert (München, 3.10.2022)

    Le Berufsverbot est de retour. En Bavière les héritiers des antisemites génocidaires allemands interdisent l’accès à la dernière étape de formation pour enseignants à une jeune femme sous prétexte de "marxisme". Sachant que Karl Marx est né dans une famille juive on est tenté de leur dire que leur antimarxisme n’est que l’expression de leur antisemitisme refoulé.

    Mais ce n’est pas le moment pour plaisanter. C’est grave car nous sommes témoins de la fachisation rampante de la société allemande. La Bavière y retrouve son rôle d’avant garde. Rappellons que c’est d’abord à Munich, la "capitale du mouvement" nazi où s’est déroulé le coup d’état raté de Hitler et ses acolytes. Le bavarois moyen est toujours profondément réactionnaire, un vrai danger pour toute structure démocratique.

    28.1.2025 von Fabian Linder - Bayern: Aktivistin darf keine Lehrerin werden, weil sie Klimafrage als Klassenfrage sieht

    In Bayern sind Berufsverbote nach wie vor gängige Praxis, um antifaschistische und marxistische Positionen de facto zu kriminalisieren und insbesondere linke Aktivisten vom öffentlichen Dienst fernzuhalten. Das zeigt nun der aktuelle Fall einer angehenden Lehrerin, der durch einen Beschluss des bayerischen Kultusministeriums die Übernahme ins Referendariat verweigert wird, was damit einem Berufsverbot gleichkommt. Es handelt sich dabei um die 28jährige Klimaaktivistin Lisa Poettinger, die unter anderem im vergangenen Jahr auch eine große Anti-AfD-Demonstration in der bayerischen Landeshauptstadt mitorganisierte und bereits damals durch ihre Kritik an rechten Positionen in der CSU Ziel von Attacken konservativer Kräfte wurde.

    Als Begründung für den Beschluss bezieht sich das zuständige Kultusministerium auf die »Tätigkeit und Mitgliedschaft in extremistischen Organisationen«, womit das »Offene Antikapitalistische Klimatreffen München« gemeint ist, eine Gruppe, die die Klimafrage ausdrücklich mit der sozialen Frage verbindet und entsprechend als Klassenfrage begreift. In diesem Kontext dürfte für das zuständige Ministerium vor allem die Teilnahme an Protesten gegen Braunkohleabbau und die seit 2021 in München stattfindende Automesse IAA ein Dorn im Auge sein. Insbesondere die Bezeichnung der Messe als ein »Symbol für Profitmaximierung auf Kosten von Mensch, Umwelt und Klima« in einem damaligen Gespräch mit der Süddeutschen Zeitung (SZ) führt das Ministerium in seinem Bescheid an die Betroffene als einen Grund an. Der Begriff der Profitmaximierung sei demnach »kommunistischer Ideologie« zuzuordnen, die mit der »freiheitlichen demokratischen Grundordnung nicht vereinbar« sei.

    Poettinger verwies gegenüber SZ darauf, dass sie sich durchaus als Marxistin sehe, jedoch ebenfalls eine Verfechterin des Grundgesetzes und der Bayerischen Verfassung sei. Schließlich nehme das Grundgesetz selbst »keine unmittelbare Festlegung und Gewährleistung einer bestimmten Wirtschaftsordnung« vor, wie bereits das Bundesverfassungsgericht vor einigen Jahren feststellte.

    Auf dem Kurznachrichtendienst X äußerte sich Poettinger angesichts der Kriminalisierung gegen Klimaaktivismus, wenn Berufsverbote »jetzt auch gegen Klimaaktive« genutzt werden. Dieses Vorgehen sei darüber hinaus ein Angriff auf ihre individuelle Zukunft. Dennoch zeigt sich die Betroffene kämpferisch, wenn es darum geht, gegen die Ministeriumsentscheidung zu klagen. »Ich werde dagegen vorgehen und mich nicht einschüchtern lassen«, heißt es dort. Die SZ erwähnt in ihrem Bericht darüber hinaus noch zwei anhängige Ermittlungsverfahren, die im Zuge der Proteste in Lützerath gegen Poettinger eingeleitet wurden. Der Vorwurf der Ermittlungsbehörden laute auf Widerstand und tätlichem Angriff gegen Vollstreckungsbeamte. Auch werde ihr angelastet, AfD-Wahlplakte zerstört zu haben, die nach Poettingers Aussage »klar antisemitische Bildsprache« hatten.

    Die 1972 eingeführte Praxis der Berufsverbote durch den sogenannten Radikalenerlass ist lediglich noch im Freistaat bis heute in Kraft, wenn auch in abgeschwächter Form. Bewerber für den öffentlichen Dienst müssen den zwölfseitigen Fragebogen zur Prüfung der »Verfassungstreue« ausfüllen und darin erklären, ob sie eine Organisation unterstützen, die vom Inlandsgeheimdienst Verfassungsschutz als »verfassungsfeindlich« eingestuft wird. Auch eine mögliche Mitgliedschaft oder Tätigkeit für das frühere Ministerium für Staatssicherheit der DDR wird darin abgefragt. In den vergangenen Jahren gab es eine ganze Reihe von Fällen, bei denen Betroffenen etwa Forschungs- und Doktorandenstellen an Universitäten untersagt wurden oder sich Einstellungen über Monate hinzogen. Darunter fiel auch der Münchner Aktivist Kerem Schamberger an der Ludwig-Maximilians-Universität sowie der studierte Geograph Benjamin Ruß, der im vergangenen Jahr gegen diese Praxis an der TU München klagte.

    #Allemagne #Bavière #Munich #politique #extrème_droite #Berufsverbot #nazis

  • Holocaust: Zwei von sechs Millionen
    https://www.jungewelt.de/artikel/492676.holocaust-zwei-von-sechs-millionen.html

    Sowjetsoldaten mit befreiten Insassen vor dem Krankenbau des Vernichtungslagers in Auschwitz (Ende Januar 1945)

    Avant 1933 il y avait plusieurs familles Ruschin à Berlin.

    27.1.2025 von Ingar Solty - Vor 80 Jahren wurde das Vernichtungslager Auschwitz von der Roten Armee befreit. Ein Blick durch das Schicksal der Familie Ruschin

    Ludwig Ruschin wird am 10. März 1898 in Żnin geboren, einer Kleinstadt 30 Kilometer südwestlich von Bromberg. Er geht zunächst in die Lehre als Bank- und Getreidekaufmann. Im Ersten Weltkrieg kämpft er in der deutschen Armee. (Noch 1937 wird er eine Gedenkfeier des Reichsbunds jüdischer Frontsoldaten besuchen.) Nach dem Krieg heiratet Ruschin eine Vollwaise aus Hohensalza (Inowrocław). Am 7. April 1921 kommt das erste gemeinsame Kind zur Welt, eine Tochter: Rose-Ruth. Am 1. September 1924 wird Günther geboren, das zweite und letzte Kind des Paares. Die Familie zieht in die Boxhagener Straße im Berliner Stadtteil Friedrichshain. Spätestens ab 1925 und bis mindestens 1931 ist Ruschin in Berlin als Kaufmann registriert. Zusammen mit seinem anderthalb Jahre jüngeren Bruder, dem ebenfalls in Żnin geborenen Oscar Ruschin, ist er schon länger in der jüdischen Gemeinde aktiv. 1932 wird Ruschin Kantor beim Rabbiner und späteren Holocaustüberlebenden Dr. Arthur Rosenthal. Die Diskriminierungen, die Juden seit dem 30. Januar 1933 erleiden, führt zunächst dazu, dass die Zahl der aktiven Gläubigen wächst. Auch Ruschin kommt zu dem Schluss, dass man auf die Drangsalierungen am besten mit Rückzug in Familie und Gemeinde reagiert.

    Etwa zu dieser Zeit zieht die Familie in die benachbarte Kopernikusstraße. Ruschin ist jetzt als »Kantor und Lehrer« gemeldet und im Berliner Adressbuch verzeichnet. Als die neue Synagoge in der Frankfurter Allee 56 – auf der Höhe des heutigen Neubaus 36b – eröffnet wird, sind 600 Mitglieder anwesend. Im Bundesarchiv findet sich ein Exemplar des 1912 erschienenen »Liederbuch: Sammlung hebräischer und deutscher Lieder für Kindergarten, Volks- und höhere Schulen«, das aus Ruschins Besitz stammt. Er wird der letzte Kantor der Lichtenberger Synagoge bleiben. Ruschins Frau Bella, geboren am 19. März 1899, arbeitet als Hausfrau, sie stirbt im September 1938 »nach einer zweiten Operation«. Seine 1902 in Berlin geborene zweite Ehefrau Margarete ist eine geborene Meyer. Die Kinder erleben in der Schulzeit den aufsteigenden Faschismus. »In der Schule«, wird Günther 1997 in einem Interview der drei Jahre zuvor von Steven Spielberg gegründeten Schoah Foundation berichten, »hatte ich eigentlich niemals Schwierigkeiten mit Lehrern oder Antisemitismus. Aber es war ja noch nicht 1933. Mein Lehrer, ein Herr Adrian (…) kam 1932 in SA-Uniform zur Schule. Aber die jüdischen Schüler waren die besten, und die haben nie von ihm irgendwelche Schwierigkeiten bekommen. Meine Hefte hat er als Musterhefte behalten.« Tochter Rose-Ruth wird dagegen nach 1933 wegen »Führerbeleidigung« von der Auguste-Viktoria-Schule geworfen. Mitschüler oder Lehrer sind zu ihr mit einer Sammelbüchse »Für die Einbahnstraße nach Jerusalem« gekommen, woraufhin sie gesagt habe, sie könne »nichts geben«, der »Vater hat im Augenblick keine Arbeit«. Rose-Ruth wird zum Rektor zitiert und der Schule verwiesen. Von da an besuchen die Kinder eine jüdische Schule.

    Die Nazis nimmt Ludwig Ruschin dennoch nicht ernst genug. Er habe geglaubt, erinnert sich sein Sohn, dass er als Kriegsveteran und assimilierter Leistungsträger nicht von den Verfolgungen betroffen sein und die sich nur gegen die »Ostjuden« richten würden. Und mit der Zeit stellt sich ein Gewöhnungseffekt ein. »(I)m Großen und Ganzen« scheinen »die Zeichen, die sie vom Sommer 1935 bis zum Sommer 1937 umgeben, diese Ansicht zu unterstützen«, rekapituliert der britische Historiker Laurence Rees in »The Holocaust: A New History«. »Obwohl (…) weiterhin Verordnungen zum Ausschluss der Juden erlassen wurden – zum Beispiel wurde Beamten ab Oktober 1936 der Besuch jüdischer Ärzte untersagt –, gab es keine systematische Massengewalt gegen die deutschen Juden. Doch was viele als Zeichen der Beruhigung des Regimes ansahen, war lediglich eine Pause vor der Umsetzung radikalerer Maßnahmen. Ein Grund für die relative Untätigkeit des Regimes in Bezug auf die Juden in dieser Zeit war Hitlers Wunsch, den Erfolg der Olympischen Spiele 1936 in Berlin sicherzustellen.«
    Reichspogromnacht

    Entsprechend erschütternd wirkte die Reichspogromnacht am 9. November 1938 für die Ruschins. Am Abend geht Ludwig mit seinem 14jährigen Sohn in die Synagoge, sich ein Bild von den Verwüstungen zu machen. »Sämtliches Mobiliar«, erinnert sich Günther, »war zertrümmert. Aber die Tora-Rollen waren aus dem Schrein gerissen, aufgerollt. Die Verbrecher haben ihre Exkremente dort verstreut und damit diese heiligen Rollen (…) kaputtgemacht. Und mein Vater (…) hat an diesem Abend geweint. Und wir sind noch an seinen Schrank gegangen und haben noch verschiedene Noten mit nach Hause genommen, die Talare und, ja, es war nichts zu machen. Aber wenn man das gesehen hat, da frage ich mich, was waren das für Menschen, die solche Frevel gemacht haben? Wie kann man auf dem Heiligsten, wenn es auch nicht zur christlichen Religion gehört, seine Notdurft verrichten (…)?«

    Im August 1939 erhält Rose-Ruth, gerade volljährig geworden, eine Einreiseerlaubnis für England. Sie kann nach Cambridge gehen. Wegen des Todes der Mutter beschließt sie jedoch, ihren Vater und Bruder nicht allein zu lassen. So arbeitet sie als Kindergärtnerin im Jüdischen Säuglings- und Kleinkinderheim in der Moltkestraße (heute Wilhelm-Wolff-Straße). Eine zu DDR-Zeiten (1968) angebrachte Gedenktafel erinnert an die Einrichtung und die 150 Kinder und Säuglinge, die 1942 von der SS verschleppt wurden. Günther macht nach seinem Abschluss an der jüdischen Schule ab 1940 eine Schlosserausbildung in den Lehrwerkstätten der Jüdischen Gemeinde in der Holzmarktstraße. Später wird er sagen, dass ihm das das Leben gerettet hat, denn dadurch wird er später »als Facharbeiter in Auschwitz ausmarschier(en)«.

    Im Januar 1942 planen die Nazis auf der Wannsee-Konferenz die »Endlösung der Judenfrage«. Zum 30. April schließen sie alle jüdischen Schulen, Lehrwerkstätten und andere Institutionen. Schüler und Angestellte werden in die Zwangsarbeit gepresst – auch Günther Ruschin. »Mein Vater«, erinnert er sich, »wurde (von der jüdischen Gemeinde – d. A.) sofort entlassen, mein Onkel (…) wurde im August 1942 von der Gemeinde freigestellt zur Zwangsarbeit.« Für 29 Pfennig die Stunde poliert der Kantor nun bei zwölfstündigem Arbeitstag Geschosshülsen, Günther wird als Schweißer eingesetzt. Sie beobachten die Ankunft polnischer Zwangsarbeiter, aber niemand habe »sich Gedanken gemacht, dass die uns ersetzen sollten«. Über die längst laufenden Deportationen sagt Günther: »(K)einer hat daran gedacht, dass da irgendwas passieren würde. Deportationen waren ab 1941. Aber das war gezielt. Ältere Menschen, und ich weiß nicht, wir hatten auch wenig Zeit, uns auf solche Dinge zu konzentrieren. Wir hatten kein Telefon mehr, wir durften nicht mehr fahren. Und so kam man auch mit den wenigen Verwandten, die hier waren, vor allen Dingen den Geschwistern meines Vaters, und da kam man nicht zusammen. Oder nur sehr wenig.«
    Nach Auschwitz verschleppt

    Am 27. Februar 1943, am Sabbat, holt die SS im Rahmen der sogenannten »Fabrik-Aktion« die jüdischen Zwangsarbeiter mit Lastwagen aus den Fabriken. Die Reichsvereinigung der Juden in Deutschland ist wohl darüber in Kenntnis gesetzt. Günther wird, durch den »Judenstern« erkennbar, nach seiner Nachtschicht am Görlitzer Bahnhof in Kreuzberg von einem Zivilisten verhaftet, auf ein Polizeirevier gebracht, von Polizeibeamten mit der U 1 zum Halleschen Tor und dann mit der U 6 zur Kochstraße gefahren. Von hier aus überführt man ihn in ein Sammellager im Tanzlokal und Konzerthaus »Clou« in der Zimmerstraße Berlin-Mitte. Das Clou ist seit 1910 mit einer Kapazität von 4.000 Menschen das größte Tanzlokal Berlins. Hier hatten schon 1927 erste Massenveranstaltungen der NSDAP stattgefunden und nach 1933, in der Zeit der »wilden KZ«, haben die Nazis dort einen Verhörkeller für die Behandlung ihrer zahlreichen, vor allem kommunistischen Gegner eingerichtet. Im Clou, das kriegsbedingt geschlossen wurde und still liegt, ist alles vorbereitet. »Da standen Hochbetten. Und die Leute wurden dort einfach hineingedrückt. Und draußen war SS, die hat aufgepasst. Raus kam niemand, aber rein kamen sie. Das war wie ein Trichter oder wie ’ne Mausefalle (…). Und da wurden wir zusammengepfercht. Und ich muss sagen, es war grausam. Kleine Kinder, größere Kinder. Aber was mich damals so, ich will nicht sagen, empört hat, traurig gemacht hat, die Leute haben sämtliche Scham verloren. Frauen haben mit anderen Männern auf der einen Ecke gesessen, und nicht nur gesessen. Und auf der anderen Seite waren Männer, nicht mit ihren Frauen. Das Inferno haben sie gespürt, und das war noch einmal das Aufbäumen der menschlichen Psyche vielleicht. Aber es hat mir wehgetan.« Im Sammellager im Clou trifft Günther auf seinen Onkel Oscar, den man ebenfalls aus der Fabrik abtransportiert hat. Oscar war es geglückt, seine Frau Hilde noch zu erreichen, die dann mit Gepäck dazukam, weil man »der Meinung« gewesen sei, »es geht in ein Familienlager oder ein Sammellager, oder was weiß ich.«

    Tageszeitzung junge Welt am 29. Januar mit Beilage »30. Rosa-Luxemburg-Konferenz«

    Bei der Fabrik-Aktion sind insgesamt 8.768 Juden mit letztem Wohnsitz in Berlin verhaftet worden. Fast täglich fahren Deportationszüge nach Auschwitz. Am 2. März 1943 wird das Durchgangslager geräumt. Unter der Anleitung von Alois Brunner – einem SS-Mann, der nach dem Krieg nach Damaskus flüchten und von dort nicht ausgeliefert werden wird, »ein gut aussehender Mann mit schwarzem Anzug mit Nadelstreifen, einer randlosen Brille und einer Reitgerte in der Hand« – werden Günther, sein Onkel und seine Tante zusammen mit den anderen Gefangenen zum Güterbahnhof Putlitzstraße in Berlin-Tiergarten verfrachtet und von hier aus mit dem 32. Osttransport nach Auschwitz verschleppt. Beim Zwischenhalt in Frankfurt (Oder) bitten die Deportierten einige Passanten um Hilfe: »Gebt uns Wasser, wir sind durstig.« Die Antwort sei gewesen: »Was, ihr verfluchten Juden, euch hat man noch nicht totgeschlagen?« In Auschwitz angekommen, verliert Günther seinen Onkel aus den Augen, der »noch mal zu seiner Frau gelaufen war, um ihr einen letzten Kuss zu geben«. Hilde Ruschin wird in Auschwitz ermordet. Oscar überlebt den Holocaust, auch durch die Hilfe eines alten Kameraden aus dem Ersten Weltkrieg namens Peiser, dem er in Auschwitz als seinem Wärter wieder begegnet.

    Bei der Ankunft in Auschwitz wird Günther als einer von insgesamt 894 Juden seines Transports, darunter 309 Frauen, registriert. Er bekommt die Nummer 105879 und wird nach Monowitz (Auschwitz III) gebracht, wo der Konzern IG Farben sein Zwillingswerk von Leuna errichtet hat. Hier trifft Günther auf dem Appellplatz seinen Vater (Auschwitz-Nummer 106549) und seinen Onkel (106034) wieder. »Und die habe ich zusammengebracht. Da haben die zwei gestandenen Männer, 43 und 45 Jahre … Die haben geweint, und ich musste erst mal ein bisschen auf die Schultern klopfen. Und wir haben zusammen sogar gearbeitet auf einem Kommando.« Im Lager erleben sie die Torturen: »Mein Vater, der hat irgendwie Diarrhö gehabt, und musste sich melden, er bittet, austreten zu dürfen. Das war denen nachher zu lang, und er hat ein paar Kolbenhiebe in die Nieren bekommen. Da hat er sich erlaubt zu sagen: ›Das ist der Dank des Vaterlandes‹. Na, also er ist malträtiert worden.«
    »Dein Vater lebt nicht mehr«

    Bei der gefährlichen Arbeit zum Aufbau des IG-Farben-Werks von Auschwitz, zu der später – bewacht und gequält durch deutsche BVer (Berufsverbrecher) und SVer (Sicherheitsverwahrte) – unter anderem das Schleppen von zwei 50-Kilo-Säcken Zement im Laufschritt gehört, verletzt sich sein Vater und kommt in den Krankenbau. »Ich habe ihn morgens noch gesehen am 30. März (…). Und am 30. März komme ich zurück, da gibt mir einer der Pfleger ein Stück Brot und ein Stück Wurst. ›Das hat dir dein Vater gelassen. Den hat man zum Röntgen nach Auschwitz gebracht.‹ Ich hab’s geglaubt. Mir fiel nicht ein, daran zu denken, dass er sein Brot weggibt. Da wusste er schon, worum es geht. Die selektierten Menschen, das hat der Dr. (Horst Paul Silvester) Fischer gemacht, den man vor kurzem oder vor mehreren Jahren in der DDR in Frankfurt (Oder) verhaftet hat und exekutiert hat, der hat ihn nach Auschwitz geschickt, in die Gaskammer.« Tatsächlich lebte Fischer in Golzow, er wurde 1965 von der Staatssicherheit der DDR entdeckt, zum Tode verurteilt und 1966 hingerichtet.

    Der achtzehn und ein halbes Jahr alte Günther will sich ins Hauptlager Auschwitz I mitverlegen lassen, weil er bei seinem Vater bleiben möchte. »Da kam ein polnischer Junge, der war älter als ich, der war auch schon (…) ein Dreivierteljahr dagewesen. Er hat gesagt: ›Mach das nicht.‹ Sag ich: ›Ich will zu meinem Vater.‹ Sagt er mir ganz brutal: ›Dein Vater lebt nicht mehr, der ist vergast.‹ Sag ich: ›Das glaube ich nicht. Ich werde mich morgen melden.‹ Und ich habe noch nie solche Ohrfeigen bekommen wie in diesem Augenblick. Er sagte: ›Wenn du dich meldest, werde ich dich hier schlagen. Du wirst schon deine Meinung ändern.‹ Dann kam er: ›Mach das nicht.‹ Sehr, sehr lieb war er, hat gesagt: ›Dein Vater lebt nicht mehr. Willst du auch in die Gaskammer?‹ Sag ich: ›Na, das will ich nicht.‹ Also jedenfalls, es dauerte zwei Stunden. Zwischen Ohrfeigen und indem er mich wirklich anständig und menschlich behandelt hat. ›Gehe nicht.‹ Nun, ich bin nicht gegangen.«

    Günther überlebt, weil er Facharbeiter ist. Die SS kassiert für jeden Facharbeiter eine Mark achtzig pro Tag von der IG Farben und der AEG. »Vielleicht muss ich noch erwähnen, dass wir Besuch hatten (…), wir waren hinterm Stacheldraht wie wilde Tiere. Und davor liefen die Direktoren und Ingenieure der IG Farben, die haben gelacht. Und da habe ich mir gesagt: ›Und wir sitzen hier hinter Gittern. Ihr lacht.‹ Und wir wissen ja, wie das ausgegangen ist nachher, das IG-Farben-Urteil. Die haben, weiß ich, zwei, drei Jahre gesessen, und dann sind sie rausgekommen.«

    Am 18. Januar 1945, die Rote Armee steht bereits an der Weichsel, wird Günther mit dem »Lebendbestand von 350.000 Häftlingen (…) auf Transport geschickt. Und ich habe immer versucht, am Kopf der Kolonne zu gehen. Wenn man zurückbleibt, so blieb man nicht bis zum Ende zurück und kriegt nachher (eine)n Schuss, weil man nicht mitkommt. Und wir marschierten in 26 Stunden 63 Kilometer durch Schnee, der an die 60 Zentimeter hoch war. Und wir merkten nachher, dass die SS auch keine Helden sind, denn die hatten mit denselben Schwierigkeiten zu tun wie wir. Sie konnten auch nicht mehr. Und ich habe gesehen, wie man den armen Häftlingen (eine)n Rucksack gegeben hat. Selbst Waffen haben sie ihnen über, auf den Rücken geschnallt. Also jedenfalls, wir hatten zwei Stunden Pause in einer Ziegelei in Nikolai (Mikołów) und kamen gegen Abend an in Gleiwitz IV (Außenlager KZ Auschwitz) (…) Wir hatten 18 Grad Celsius unter null. Und dann hieß es auf einmal, wir sollen vorbeimarschieren an einer Gruppe von SS und Häftlingen und so. Und ich hatte einen wahnsinnigen Muskelkater (…). Und man hat immer Leute rausgenommen. Vielleicht hat man ihnen gesagt: ›So, ihr kommt, äh, mit Wagons werdet ihr transportiert.‹ Und haben wir gesehen, wie man die Leute bei Seite genommen hat und hörten nur noch Maschinengewehrfeuer, hat man sie exekutiert.«
    Der Krieg ist vorbei

    Günther gehört nicht zu den Ermordeten. Der Todesmarsch geht weiter, in Richtung Buchenwald. Einen Tag vor der Befreiung von Auschwitz durch die Rote Armee, am 26. Januar, gelangt er hierhin. Man bringt ihn in die Pferdebaracken, wo auch der spätere Schriftsteller Elie Wiesel untergebracht wurde, setzt ihn zur Entrümpelung des bombardierten Weimar ein. Durch die Hilfe des früheren badischen KPD-Landtagsabgeordneten Stefan Heymann, der hier, mit Unterbrechung in anderen Konzentrationslagern, seit 1933 gefangen sitzt, kommt Günther ins Außenkommando Schwalbe V in Berga an der Elster (Außenlager KZ Buchenwald), wo nach der Befreiung noch Stollen gesprengt werden, um unterirdische Fabriken zu bauen. Anfang Mai 1945 wird Günther von hier aus mit 1.450 anderen Häftlingen, darunter auch sein Onkel Oscar, auf einen Todesmarsch durchs Erzgebirge in die Tschechoslowakei geschickt. Als zwei von nur 190 KZ-Häftlingen überleben die Ruschins. Am 8. Mai, dem Tag der Kapitulation, bekommen sie von ihren teilweise ungarischen SS-Männern die »Entlassungspapiere« (unterschrieben von SS-Hauptscharführer Hölger) und treffen dann in Sachsen auf den ersten US-amerikanischen Jeep. »Da habe ich geheult wie ein Schlosshund.«

    Der Faschismus ist besiegt, der Krieg ist vorbei. Ruschin treibt es nach Hause, nach Berlin. Über Umwege gelangt er am 9. Juni hierhin. »Und da habe ich gesehen, was sich in Berlin getan hat. Vom Alexanderplatz bis zur Plaza, das war ein, ja – so was Ähnliches wie (ei)n Zirkus, stand nicht ein einziges Haus. Und wir sind durch die Koppenstraße auf die Frankfurter Allee gefahren, und da war nur immer äh, Querstraßen, aber das war die Stadt der Warenhäuser. Hier Warenhäuser und dort Warenhäuser. Alles zerbombt. Und ich wollte zu Freunden gehen, wo wir Sachen deponiert hatten, und die sind beim Bombenangriff ums Leben gekommen, so dass ich nichts mehr anzuziehen hatte. Und da bin ich bei der Polizei gewesen, und die haben gesagt: ›Wenn du bei uns schlafen willst, kannst du schlafen.‹ Sag ich: ›Gut, ich komme noch daraufhin zurück‹, und bin gegangen, wo wir gewohnt hatten. Da, wo mein Bett stand, ist eine Bombe reingeflogen. Aber ordentlich, hat ein Loch gerissen. Ich traf dann die frühere Schneiderin meiner Schwester, die hat gesagt: ›Sie können bei mir schlafen.‹ Und ich hab das akzeptiert, aber ich bin in den nächsten Tagen sofort weg. Denn ich habe verschiedene Möbel von mir zu Hause dort gesehen. Vielleicht war es Dummheit, aber ich wollte nicht bleiben. Und ich ging, um mich zu registrieren, und da treff ich drei frühere Kollegen, Kameraden, und die sagten: ›Geh man in die Iranische Straße 3 (Wedding – d. A.), da sitzt dein Onkel schon (im Altersheim, das als Durchgangslager fungiert – d. A.) und wartet auf dich.‹ Na ja, und das war der Anfang in Berlin. Und ich habe im Juni, Ende Juni (…) bei der Gemeinde angefangen. Und mein Onkel hat sofort kantorale Funktionen ausgeübt (…), er war sofort wieder von der Gemeinde eingestellt (worden) durch Rabbiner (Martin) Riesenburger, der ihn auf der Straße gesehen hat.«

    Auf die Frage, wie es war, nach Deutschland, nach Berlin zurückzukehren, antwortet Ruschin: »Also ich wollte ja nicht hier bleiben. Ich bin gekommen nach Berlin, denn man wusste ja nicht, vielleicht kommt meine Schwester noch zurück, vielleicht kommt doch mein Vater noch zurück. Vielleicht kommen doch noch Angehörige zurück. Und es war leider nicht der Fall.« Bis zum 15. Mai 1947 bleibt Ruschin in Berlins französischem Sektor und zieht dann über Paris, Le Havre und Rio de Janeiro zur »einzigen überlebenden Schwester meiner Mutter« nach Chile, wo er zunächst in einer Gießerei und dann bei einem Deutschen arbeitet, bis er herausfindet, dass sein Meister ein alter SS-Mann ist. 1951 holt Günther seinen Onkel nach, der als Kantor in der jüdischen Gemeinde von Santiago anfängt.

    In Chile lernt Günther über jüdische Jugendgruppen seine Frau Irene kennen. Sie ist auch eine Berliner Emigrantin und Holocaustüberlebende, die 1939 noch mit 10.000 anderen jüdischen Kindern im Rahmen des »Kindertransports« nach England ausgereist war. Günther und Irene heiraten am 30. Januar 1955, das Paar bekommt zwei Kinder: 1957 Leonardo, 1958 Ricardo. In der hochprofitablen Spielwarenfabrik seines Schwiegervaters wird Günther bald Teilhaber – »bis Herr Allende kam. Und da habe ich gesagt, ich bleibe nicht in Chile. Ich habe vor mir gesehen Kuba, dass da keiner rauskam«. Über den Umweg USA kehrt die Familie, durch den Auschwitz-Überlebenden Heinz Galinski aufgefordert, in das Deutschland zurück, das Günther 1965 von Santiago aus für eine Entschädigung als Holocaustopfer verklagen musste. In Berlin angekommen, fungiert er von 1971 bis 1995 selbst als Kantor, in der liberalen Synagoge Pestalozzistraße des Charlottenburger Rabbi Manfred Lubliner (1910–1991). In dieser Funktion bildet er auch den in Buenos Aires geborenen Simon Zkorenblut aus, der nach seiner Ausbildung 1989 Hilfskantor der Jüdischen Gemeinde zu Berlin wird und das Amt ab 1994 hauptberuflich ausübt.

    Zu dieser Zeit, wenigstens um 1988, wohnen Günther und Irene Ruschin unweit der Synagoge in der Sybelstraße. Über ihr Gefühl, im Land der Täter zurück zu sein, sagt Irene Ruschin später: »Als ich zurückkam, wollte ich zunächst mit niemandem über einem bestimmten Alter sprechen. Aber seither haben wir herausgefunden, dass viele Deutsche Juden versteckt haben, ihnen geholfen und ihr eigenes Leben riskiert haben, um sie zu retten.« Die Aussage des israelischen Präsidenten Ezer Weizman, er könne »nicht verstehen, wie 40.000 Juden in Deutschland leben können«, empfindet Günther als nicht mehr denn die übliche zionistische Sichtweise. Er sagt, seine beiden Söhne seien durch den Holocaust unbelastet und zählten viele nichtjüdische Deutsche zu ihren Freunden. Aber seine eigenen Erinnerungen würden ihn nachts immer noch wachhalten. Er kommt zum Schluss: »Wenn es den Menschen gut geht, gibt es keinen Antisemitismus, und alles ist wunderbar. Aber sobald die Dinge schieflaufen, dann wird gegen die Ausländer und die Juden gehetzt.«

    Die Ruschins bleiben bis ins hohe Alter aktive Gemeindemitglieder. Irene wird noch 2008 in den Sozialausschuss der Jüdischen Gemeinde zu Berlin gewählt. 2013 gehört sie zusammen mit Ruth Galinski, über die die Berliner Morgenpost 2013 schreibt, sie habe »die Gemeinde nach dem Holocaust wieder aufgebaut«, zu den Kritikern des Berliner Gemeindevorsitzenden Gideon Joffe, dem »putineske« Führung und Missmanagement der beim Land Berlin hochverschuldeten Gemeinde vorgeworfen wird. Am 26. Januar 2014 unterzeichnet Irene eine Petition »für sofortige Neuwahlen in der Jüdischen Gemeinde: Für demokratische Standards, gegen Wahlbetrug und Stimmenklau«, gerichtet an den Vorsitzenden des Zentralrats der deutschen Juden.

    #Allemagne #Berlin
    #shoa

    • Y a pas de « libération » d’Auschwitz par l’Armée rouge qui « découvre » sur son chemin un camp qui -comme les autres- n’a été un objectif militaire pour aucune armée du monde. Seule la résistance polonaise a délibérément organisé la libération de 200 survivants à Holýšov.

  • Elections en Allemagne : la droite se radicalise sur la question de l’immigration
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/01/27/en-allemagne-la-droite-se-radicalise-sur-la-question-de-l-immigration_651795

    En Allemagne, pendant la courte campagne électorale, la droite se radicalise sur la question de l’immigration
    Par Elsa Conesa (Berlin, correspondante)
    Au pic de la crise des réfugiés de 2015, alors que l’Allemagne s’interrogeait sur sa capacité à intégrer ces centaines de milliers de nouveaux arrivants, la chancelière Angela Merkel avait prononcé une phrase restée célèbre outre-Rhin : « Wir schaffen das ! » (« nous y arriverons ! »). Dix ans plus tard, son successeur potentiel, Friedrich Merz, candidat des chrétiens-démocrates de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) et favori pour les élections législatives du 23 février, en prend publiquement le contre-pied : « Das werden wir nicht schaffen » (« nous n’y arriverons pas »), déclarait-il, le 20 janvier, lors d’un meeting à Flensburg, dans le Schleswig-Holstein, près de la frontière danoise.
    Deux jours après, une nouvelle attaque au couteau, menée par un Afghan de 28 ans en situation illégale à Aschaffenburg, dans le nord de la Bavière, endeuillait l’Allemagne, faisant deux victimes, dont un enfant de 2 ans. Déjà dominée par les questions d’immigration depuis l’attentat meurtrier sur le marché de Noël de Magdebourg, le 20 décembre 2024, la courte campagne s’est encore radicalisée : dès le lendemain de l’agression, le 23 janvier, Friedrich Merz appelait à un tournant drastique dans la politique migratoire du pays, évoquant les « dégâts de dix années de politique d’asile et d’immigration mal avisée en Allemagne ». Depuis 2015, l’Allemagne a accueilli entre 2 et 3 millions de réfugiés, principalement en provenance de Syrie, d’Irak et, plus récemment, d’Ukraine.
    M. Merz, qui avait réagi de façon mesurée après l’attentat de Magdebourg, a, cette fois, plaidé pour un renforcement de l’arsenal des mesures contre l’immigration illégale : contrôles permanents aux frontières de l’Allemagne, « interdiction d’entrée de fait » pour toutes les personnes sans papiers, y compris les réfugiés, et moyens et pouvoirs accrus pour la police fédérale. Il a également proposé de remplacer la législation européenne sur l’asile, jugée « dysfonctionnelle », par le droit national, et de renforcer les infrastructures d’accueil des migrants afin de créer des centres de détention. Ces mesures seraient mises en place « dès le premier jour » de son mandat de chancelier, a-t-il promis, prenant des accents dignes du président américain, Donald Trump. Le droit allemand le lui permet, a-t-il avancé, sur le réseau social X, en invoquant la « Richtlinienkompetenz », une disposition constitutionnelle qui permet au chancelier d’imposer une décision, même si celle-ci ne fait pas consensus au sein de son gouvernement.
    Dans la foulée, mis au défi d’agir sans attendre le scrutin du 23 février par Alice Weidel, la candidate du parti d’extrême droite Alternative für Deutschland (AfD), M. Merz a fait connaître son intention de déposer une proposition de texte au Bundestag dès cette semaine, même si celui-ci devait être soutenu par l’AfD pour obtenir une majorité. Une initiative aussitôt vue comme une rupture du cordon sanitaire entre les partis traditionnels du centre et l’extrême droite, un tabou en Allemagne, alors même que le candidat conservateur ne cesse de répéter qu’il exclut toute collaboration avec l’AfD, refusant de « vendre l’âme de la CDU ». « Le cordon sanitaire est tombé ! », s’est aussitôt réjouie Mme Weidel, sur X, le 24 janvier : « La CDU et la CSU [Union chrétienne-sociale en Bavière] ont accepté mon offre de voter ensemble avec l’AfD sur la question fatidique de l’immigration au Bundestag. »
    Le tour de vis annoncé, couplé à la perspective d’un texte soutenu par l’extrême droite, suscite des inquiétudes dans le pays, dont une partie redoute l’influence croissante des idées radicales de l’AfD dans le débat public. Si le parti n’a aucune chance de gouverner, les formations traditionnelles du centre n’envisageant pas de s’allier avec lui dans une coalition, il demeure l’un des plus populaires du pays. Deuxième dans les sondages, qui lui prêtent autour de 20 % des intentions de vote, contre environ 30 % pour la CDU, l’AfD bénéficie d’une dynamique favorable depuis l’attaque de Magdebourg et grâce au soutien explicite du milliardaire américain Elon Musk, proche conseiller du président américain, Donald Trump. Multipliant les appels en faveur de l’AfD, M. Musk a fait une apparition en vidéo lors d’un meeting d’Alice Weidel à Halle (Saxe-Anhalt), samedi 25 janvier, appelant les 4 500 personnes présentes à « être fières d’être allemandes » et à cesser de s’excuser pour les crimes commis « par leurs arrière-grands-parents ».
    Des manifestations rassemblant des dizaines de milliers de personnes ont été organisées dans le week-end, notamment à Cologne et à Berlin, appelant à faire barrage au parti d’extrême droite, mais visant aussi la proposition de la CDU et de Friedrich Merz. « Une bonne décision ne devient pas fausse parce que les mauvais[e]s [personnes] l’approuvent, s’est justifié ce dernier, samedi, lors d’une intervention à Fulda, dans la Hesse, tout en continuant à se défendre de toute alliance. Je n’aurai pas de discussions avec l’AfD sur une quelconque forme de coopération. Sortir de l’OTAN ? Sortir de l’euro ? Sur les genoux de Poutine ? Je ne suis quand même pas à la CDU pour jeter par-dessus bord tout ce qui a fait notre grandeur et notre force. » M. Merz a appelé les autres partis à travailler à un texte de compromis, mais il n’est pas certain qu’il parvienne à obtenir une majorité, même si les libéraux du Parti libéral-démocrate et l’Alliance Sahra Wagenknecht lui ont apporté leur soutien. Face à la virulence de la réaction, la CDU a ajouté dans le texte une phrase critique contre l’AfD afin de dissuader le parti de lui apporter ses voix, selon la presse allemande, lundi matin. Les discussions sur le texte sont loin d’être closes.« La Constitution doit toujours être notre guide suprême », a répondu le chancelier Olaf Scholz (Parti social-démocrate, SPD), candidat à sa propre succession, lors d’un meeting à Sarrebruck, samedi, jugeant les propositions de Friedrich Merz inconstitutionnelles et incompatibles avec les traités européens. Le chancelier avait lui-même été à l’initiative d’un durcissement de la législation après l’attaque au couteau de Solingen, le 23 août 2024, qui avait suscité une levée de boucliers au niveau européen. « Il ne doit pas y avoir de coopération avec les partis d’extrême droite en Allemagne, à aucun moment et nulle part », a-t-il ajouté, plus tard dans la journée, lors d’un meeting à Wiesbaden. Même fin de non-recevoir chez les Verts, dont le candidat à la chancellerie, Robert Habeck, a estimé que le refoulement des réfugiés serait « une restriction du droit d’asile que nous n’avons pas connue depuis la seconde guerre mondiale », et que toute initiative hors du cadre communautaire « déchirerait immédiatement l’Europe ».
    L’approche de M. Merz divise aussi dans les rangs de la CDU, où certains se méfient du tempérament réputé volcanique de leur candidat. Surtout, l’efficacité d’une stratégie de radicalisation sur des sujets monopolisés par l’AfD, comme l’immigration, ferait l’objet de questionnements internes. Celle-ci pourrait laisser planer un risque sur une éventuelle coalition avec les Verts ou le SPD, après le 23 février, surtout si le texte était voté avec les voix de l’extrême droite.

    #Covid-19#migrant#migration#allemagne#extremedroite#immigration#politiquemigratoire#asile#droit#sante#frontiere

  • Das Jahr der Schlange beginnt: China bietet Deutschland enge Zusammenarbeit an
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/das-jahr-der-schlange-beginnt-china-bietet-deutschland-enge-zusamme


    Bonne année du serpent !

    26.1.2025 von Michael Maier - Bei einem Empfang in der chinesischen Botschaft signalisiert Peking seine Bereitschaft zur Kooperation. Die Einladung wird sehr selbstbewusst vorgetragen.

    Zu einem Kulturprogramm aus Anlass des Wechsels vom Jahr des Drachen zum Jahr der Schlange lud die chinesische Botschaft in Deutschland am Freitagabend. China zeigte Anklänge an Hollywood, an die traditionellen chinesischen Stärken sowie Reverenzen an die europäische klassische Musik, einen „Augen- und Ohrenschmaus“, wie der Moderator das Geschehen beschrieb. Es traten chinesische Gruppen und Künstler auf, die in Deutschland leben, etwa Mitglieder der Wenwu-Schule Berlin oder der „Künstlervereinigung Europa und Asia in Deutschland e.V.“: Auch die Kunst des Karate-Kampfes wurde von jungen Chinesen dokumentiert. Sogar zwei offenbar einheimische Kampfsportler traten auf, sie wirkten jedoch deutlich harmloser als die durchtrainierten chinesischen Jungs.

    In die Botschaft in Berlin-Mitte waren zahlreiche Mitglieder der chinesischen Community in Deutschland gekommen. Von deutscher Seite waren vor allem Wirtschaftsvertreter und Vertreter politischer Umfeldorganisationen erschienen. Politische Prominenz traute sich offenbar nicht so recht, der Einladung der Chinesen zu folgen – offenbar blicken viele erst mal auf den Kurs der Trump-Regierung, ehe sie sich entscheiden, ob es opportun ist, mit den Chinesen in Kontakt zu bleiben. Der Vertreter einer politischen Stiftung meinte im Small Talk, es könne notwendig werden, in der China-Frage zu einer eigenständigen deutschen Position finden zu müssen.

    Der chinesische Botschafter Deng Hongbo ermunterte die Deutschen ausdrücklich zur Zusammenarbeit. Er sagte: „China und Deutschland sind die zwei größten Volkswirtschaften der Welt und nehmen als bedeutende globale Akteure eine Schlüsselrolle mit weitreichendem Einfluss ein. Beide Länder profitieren von der Entwicklung des jeweils anderen und strahlen in einer von Unruhe geprägten Welt die so wertvolle Stabilität aus.“ China sehe „Deutschland als einen wesentlichen Partner auf dem Weg der eigenen Modernisierung“.

    Der Botschafter weiter: „China ist bereit, gemeinsam mit Deutschland das politische Vertrauen zu vertiefen, die gemeinsamen Interessen weiter auszubauen und die Zusammenarbeit zum beiderseitigen Nutzen fortzusetzen, so wird die Erfolgsgeschichte der Zusammenarbeit weitergeschrieben.“ China und die EU seien „beide bedeutende Zivilisationen und globale Akteure“. China sei bereit, mit der EU gemeinsam konstruktive Lösungen für bestehende Differenzen zu finden, den freien Handel zu fördern und sich für den Multilateralismus einzusetzen.

    Konkret verwies der Botschafter darauf, dass die chinesische Regierung seit einem Jahr die Visumpflicht für Staatsbürger aus 38 Ländern, darunter auch Deutschland, einseitig aufgehoben habe und die entsprechenden Regelungen auch noch weiter optimiert und ausgeweitet habe: „Diese Maßnahme hat dem Reiseverkehr sowie dem Austausch unter Zusammenarbeit zwischen unseren beiden Ländern neuen Schwung verliehen. Sie wurde in Deutschland weithin begrüßt, da sie Geschäftsreisen, Tourismus, Besuche und Familientreffen in China erheblich erleichtert und die Distanz zwischen den Menschen in beiden Ländern abgebaut werden konnten.“

    Reisen nach China wurde zu einem der prägendsten Begriffe in der internationalen Kommunikation. Für Deutsche ist es nun jederzeit möglich, spontan nach China zu reisen. Über 2000 Touristen hätten an einer Reise auf dem deutschen Kreuzfahrtschiff Artania teilgenommen und habe die Gelegenheit gehabt, die Haipai-Kultur in Shanghai, „eine einzigartige Verschmelzung der westlichen und chinesischen Einflüssen“, zu entdecken. Auch steige die Zahl der Chinesen, die die Welt bereisen und dabei ihren Horizont erweitern. Während der Fußball EM seien zahlreiche chinesische Fans nach Deutschland gekommen, „um die Faszination der Fußball-Kultur sowie die lokale Atmosphäre zu erleben“.

    Deng nannte die „grüne Entwicklung“, den nachhaltigen Verkehr und die landwirtschaftliche Kooperation mit Afrika als Bereiche, in denen „bedeutende Fortschritte gemacht worden“ seien. Darüber hinaus hätten „sich die Digitalisierung sowie intelligente und CO₂-arme Technologien zu neuen Schwerpunkt-Themen in der bilateralen Zusammenarbeit entwickelt“. Laut dem Business Confidence Survey der deutschen Außenhandelskammer in China seien 92 Prozent der befragten Unternehmen bereit, weiterhin auf dem chinesischen Markt aktiv zu bleiben. „Sie schätzen Chinas Innovationskraft und die Vorteile einer offenen Wirtschaft und sind überzeugt davon, dass Investitionen in China Investitionen in die Zukunft sind“, so Deng.

    Deng sagte, der Blick auf das vergangene Jahr zeige, „dass die Welt einen beispiellose epochalen Wandel durchläuft und das externe Umfeld immer komplexer und instabiler wird“. Die wirtschaftliche und gesellschaftliche Entwicklung Chinas sei weiterhin stabil, die Öffnung nach außen werde stetig ausgebaut, die internationale Zusammenarbeit wachse, und „die Modernisierung chinesischer Prägung macht solide Fortschritte“.

    Das dritte Plenum des 20. Zentralkomitees der kommunistischen Partei Chinas habe „ein klares Signal für noch umfassendere und tief greifende Reformen. Über 300 signifikante Reformmaßnahmen“ gesetzt, Nun solle die „Öffnung nach außen – einerseits basierend auf den eigenen Entwicklungsbedürfnissen, andererseits gezielt und proaktiv auf andere ausgerichtet – auszuweiten und die institutionelle Öffnung schrittweise“ vorangetrieben werden.

    Chinas Wirtschaft strebe nach Innovation und verfolge eine „grüne Agenda zur Stärkung des Wachstums“. Mit einem Wirtschaftswachstum von fünf Prozent zähle China weiterhin zu den Spitzenreitern unter den führenden Volkswirtschaften. Das Land habe die meisten der 100 weltweit führenden Cluster in Wissenschaft und Technologie.

    Chinas Diplomatie sei darauf ausgelegt, den globalen Dialog zu fördern, „anstatt Konfrontation zu suchen“. Man verfolge ein „inklusives, nicht ausgrenzendes globales Partnerschaftsmodell“. Deng: „Wir werden weiterhin die Themen Entwicklung und Zusammenarbeit vorantreiben, aktiv durch unser eigenes Wachstum die Weltwirtschaft auch in herausfordernden Zeiten stärken und die Band and Road Initiative auf höchsten Niveau umsetzen, um der Welt neue Handelswege zu eröffnen.“

    Trotz aller freundlichen Töne ließ es sich die chinesische Botschaft nicht nehmen, bei der Visualisierung der Vorführungen auch dezent auf die militärische Stärke Chinas hinzuweisen: Neben Landschaften, Skylines und Traditionsstätten flimmerten auch immer wieder Kampfjets, Militärparaden, Flugzeugträger und militärisches High-Tech über die große Leinwand auf der Bühne. „ Just in case“, wie die Amerikaner sagen würden.

    #Chine #Allemagne #Europe

  • Comment X favorise l’extrême-droite
    https://davduf.net/comment-x-favorise-l-extreme-droite

    Avec un VPN, je m’ouvre un compte X en Allemagne. Volontairement, je choisis de suivre un premier compte neutre. Je remarque qu’Elon Musk figure d’emblée dans les suggestions sujets à suivre. Le deuxieme compte suggéré (« A ne pas manquer ») est celui d’Alice Weidel, cheffe du parti d’extrême droite AfD. Or, les premiers comptes suivis sont déterminants pour la suite de l’expérience. Source : Davduf.net

  • Vergesst die RKI-Files ?
    https://overton-magazin.de/kommentar/gesellschaft-kommentar/vergesst-die-rki-files


    Dans la série « on s’est fait avoir » voici de nouvelles des amis de l’obscurité virale. Ça continue à mentir comme une horde d’arracheurs de dents.

    25.1.2025 von Roberto De Lapuente - Die RKI-Dokumente haben keinen Wert. Man sollte sie vergessen. So erklärt es Christian Drosten. Seine Betrachtung, warum das so sein soll, zeigt aber, welchen Wert sie tatsächlich haben.

    An die Aufarbeitung von Corona darf man nicht mehr glauben – denn die Brandstifter haben übernommen: Auch der Deutschlandfunk beleuchtete die RKI-Files, die unter Druck – erst geschwärzt, nachher in Gänze – veröffentlicht wurden. Einordnung: So nannte Deutschlandfunk das zweiteilige Feature von Anna Loll, welches der Sender bereits vor Weihnachten erstmals und vor einigen Tagen abermals veröffentlichte.

    Was in den Protokollen zu lesen ist, erfährt der Zuhörer leider nicht – und speziell der zweite Teil des Features bemüht sich, die Rolle des Papiers runterzuspielen. Dabei dienstbar zur Hand: Christian Drosten, Karl Lauterbach und Michael Butter.
    Alles nur Verschwörungstheorie!

    Die beiden Erstgenannten müssen nicht weiter vorgestellt werden – Michael Butter allerdings ist ein Pandemie-Hinterbänkler. Er rief selten, aber wenn er rief, bediente er die üblichen Klischees. Butter ist Amerikanist. Und er begreift sich als Experte für Verschwörungstheorien. Ziemlich genau vor vier Jahren gab er in der Zeit Butter bei die Fische: Er monierte unter anderem, dass »manche glauben, dass Bill Gates eine Zwangsimpfung einführen wolle«. Im Januar 2021 sprachen wenige von einer Impfpflicht. Aber die, die es taten, wurden von Experten wie Butter als Verschwörungstheoretiker abgetan. Natürlich kann er sich heute rausreden, denn Bill Gates – ein Milliardär, der sich niemals nicht in die Angelegenheiten fremder Nationen einmischen würde! – war nicht derjenige, der hierzulande die Impfpflicht forderte.

    Damit sind also alle drei Personen, die für das Feature des Deutschlandfunkes befragt wurden, in jenen Jahren alles andere als kritisch und differenziert gewesen. Sie schützen dabei das Robert-Koch-Institut (RKI) und die Politik: Dass das RKI beispielsweise die Entscheidung nicht an die Politik gegeben hat, wie oft im Zuge der Veröffentlichung der Dokumente gemutmaßt wurde, sein ein Missverständnis, die Bürger hätten es nicht richtig verstanden, erklärte Lauterbach. Die Politik sei dafür gewählt worden, Entscheidungen zu treffen. Das kann man ihr also gar nicht vorwerfen. Nonchalant übergeht er dabei, dass die Politik ihre Entscheidungsgrundlagen immer als wissenschaftlich fundiert verkaufte: Das war offenbar gelogen. Und genau das ist der Skandal! Und keiner wendet in dem Feature was ein, kein Paul Schreyer, keine Aya Velázquez – sie wurden nicht befragt. Gegenmeinung: Man lauscht ihr vergebens, sie kommt einfach nicht zur Sprache.

    Während der oben genannte Michael Butter nichts Substanzielles zu den Protokollen sagen kann, stattdessen genderradebrechend für die notwendige Haltungsnoten sorgt, indem er alle, die die Protokolle für ein wichtiges Zeitdokument halten, zu Anhängern verschwörungstheoretischer Narrative erklärt, schießt Christian Drosten den Vogel endgültig an. Dabei übersieht er, dass seine Erklärung mehr Sprengstoff birgt, als ihm das vielleicht zunächst aufgefallen sein mag.
    Drostens Märchenstunde

    Drosten ist der Ansicht, dass die RKI-Files eine schlechte Diskussionsgrundlage seien, weil der Inhalt nie verifiziert wurde. Aber wie er das erklärt, sollte man zitieren, um nichts zu verlieren:

    »Das sind einfach In-House-Gesprächsprotokolle. Für ein institutionelles Gedächtnis des RKI, damit man später mal nachschlagen kann, was da besprochen wurde. Es ist auch nie für die Öffentlichkeit gedacht gewesen. Und das ist ja der Riesenunterschied: Wir haben in anderen Gremien ja Protokolle, die auch für die Veröffentlichung gedacht sind. Und da wird beispielsweise die Aussage von Mitgliedern der Gruppe auch verifiziert. Wenn Sie an einem Gremium teilnehmen, dann bekommen Sie ein paar Tage später das Protokoll und können nachschauen, ob Ihre Aussagen auch richtig wiedergegeben sind oder die dann im Nachhinein nochmal korrigieren.«

    Das sagt alles über die Vorstellung von Transparenz aus, die in diesen Gremien herrscht. Hätte man vorher gewusst, dass die Protokolle das Licht der Öffentlichkeit erblicken würden, wäre man nochmals drangegangen, dann hätte man die einzelnen Mitglieder befragt, deren PR-Berater oder -Abteilungen hätten nochmal geschliffen, Worte neu gesetzt, strittige Passagen gestrichen und einzelne Sujets so modifiziert, dass sie öffentlichkeitstauglich gewesen wären. Anders gesagt: Das der Öffentlichkeit vorgelegte Protokoll wäre nicht die Abbildung der wirklichen Sitzungen und Gespräche gewesen, sondern eine phantastische Widergabe eines realen Ereignisses unter später hinzugefügten Ausschmückungen und Ergänzungen sowie zensierten Worten oder gar Sätzen. Oder, wie man in Hollywood-Filmen gerne vorneweg schreibt: Siew wären »basierend auf einer wahren Begebenheit«.

    Und genau deshalb, weil die RKI-Protokolle nicht vorher abgesegnet und durch allerlei Hände gegangen sind, sollen sie nicht tauglich sein? Das lässt tief blicken, wie dieser Herr Drosten sich Transparenz vorstellt: Als Märchenstunde nämlich. Transparenz ist bei ihm, wenn vorher geglättet und ausgebügelt werden darf. Über solche Protokolle könnte man mit Drosten sprechen – weil es dann ja nichts mehr zu sprechen gäbe. Denn Besprechenswertes hätte es dann nie an die Öffentlichkeit geschafft. Dass die RKI-Files diesem Prozedere nicht ausgesetzt wurden, ist keine Schwäche, sondern ihre große Stärke. Und wer so argumentiert, muss wirklich zum allerletzten Aufgebot der Pandemisten gehören.

    #Allemagne #covid-19 #RKI #propagande

  • Rechtslatein : Die wichtigsten lateinischen Begriffe für das Jurastudium
    https://jurios.de/2022/01/26/rechtslatein-die-wichtigsten-lateinischen-begriffe-fuer-das-jurastudium

    Pour incarner le parfait petit juriste allemand apprenez par coeur les expressions suivantes .

    26.1.2022 - Jurist:innen verwenden gerne lateinische Redewendungen und Begriffe. In allen examensrelevanten Rechtsgebieten gibt es lateinische Wörter und Begrifflichkeiten, die man deswegen unbedingt kennen muss. Allerdings benötigt man für das Jurastudium kein Latinum. Es geht nicht darum, Texte zu übersetzen, sondern vielmehr darum, dass sich für bestimmte Rechtsszenarien und Streitigkeiten einfach lateinische Fachbegriffe durchgesetzt haben, die man in den Klausuren und Hausarbeiten verwenden muss. Das erfreut das Herz der Professor:innen und gibt Punkte. Wir haben Euch die wichtigsten lateinischen Begriffe für das Jurastudium in diesem Artikel zusammengefasst.

    Um die diesen Artikel für Euch übersichtlich zu gestalten, haben wir die Fachbegriffe nach Rechtsgebiet sowie alphabetisch sortiert und kurze Erklärungen hinzugefügt.

    Rechtslatein für das Zivilrecht

    Ad incertas personas – an einen unbestimmten Personenkreis gerichtet
    Bei einer offerta ad incertas personas handelt es sich um ein verbindliches Angebot an einen unbestimmten, aber bestimmbaren Personenkreis. Grundsätzlich setzt ein wirksames Angebot voraus, dass es die essentialia negotii (siehe unten) bestimmt, also auch die Vertragspartner:innen. Eine Ausnahme hiervon wird bei der offerta ad incertas personas gemacht. Bekannte Beispiele sind die Zapfsäule an einer Tankstelle, eBay-Auktionen sowie Angebote im ÖPNV. Diese Rechtsfigur muss von der deutlich bekannteren invitatio ad offerendum (siehe unten) abgegrenzt werden.

    Actio pro socio – Klage eines Gesellschafters für die anderen Gesellschafter
    Bei der actio pro socio-Klage handelt es sich um einen Begriff aus dem Gesellschaftsrecht. Hierbei macht ein:e Gesellschafter:in im eigenen Namen (also nicht als Vertreter der Gesellschaft) einen Anspruch der Gesellschaft geltend (für die AG seit 2021 in § 148 AktG geregelt).
    https://dejure.org/gesetze/AktG/148.html

    Aliud – eine andere als die vertraglich geschuldete Sache
    Ein aliud bezeichnet im Schuldrecht den Fall, dass der falsche Gegenstand geleistet wird. Ist die Sache hingegen mangelhaft, spricht man von einem peius . Wurde zu wenig geliefert, heißt das minus . Bei der Aliud-Lieferung handelt es sich nach § 434 III BGB um einen (gesetzlich normierten) Sachmangel.
    https://dejure.org/gesetze/BGB/434.html

    Als kurzen Überblick empfehlen wir ergänzend zu unserem Artikel das Büchlein “Latein von Juristen” von Adomeit/Hähnchen (hihi!). Es beinhaltet rund 700 Stichwörter, Fachbegriffe und Redewendungen.
    https://amzn.to/3ewtSRp

    Bona fides – in gutem Glauben
    Der gute Glaube ist ein Begriff, der in unterschiedlichen Konstellationen im BGB relevant wird. Im Römischen Recht wurde bona fides noch weit verstanden, ähnlich dem heute verwendeten Treu und Glaube. Von besonderer rechtlicher Bedeutung ist der gutgläubige Erwerb von Eigentum an beweglichen Sachen gemäß § 932 BGB.
    https://dejure.org/gesetze/BGB/932.html
    In § 932 II BGB findet sich die negative Legaldefinition: “Der Erwerber ist nicht in gutem Glauben, wenn ihm bekannt oder infolge grober Fahrlässigkeit unbekannt ist, dass die Sache nicht dem Veräußerer gehört.”
    https://dejure.org/gesetze/BGB/932.html

    Cessio legis – gesetzlicher Forderungsübergang
    Die Legalzession ist ein zivilrechtliches Rechtsinstitut, das den Übergang einer Forderung kraft Gesetzes bestimmt. Einer Übereignung kraft Rechtsgeschäfts (z.B. durch Abtretung gem. § 398 BGB https://dejure.org/gesetze/BGB/398.html) bedarf es in diesen Fällen nicht. Beispiel: Befriedigen Bürg:innen ihre jeweiligen Gläubiger:innen, so gehen die Forderung gemäß § 774 BGB automatisch auf die Bürg:innen über.
    https://dejure.org/gesetze/BGB/774.html

    Condictio – Anspruch auf Herausgabe aus ungerechtfertigter Bereicherung
    Im Bereicherungsrecht (§§ 812 ff. BGB) gibt es gleich mehrere Kondiktionen, welche die Rückabwicklung rechtsgrundloser Vermögensverschiebungen regeln; also z.B. bei nichtigem Kaufvertrag. Dabei unterscheidet man zwischen den Leistungskondiktionen und den subsidiären Nichtleistungskondiktionen.

    Condictio indebiti , § 812 I S. 1 Alt. 1 BGB
    https://dejure.org/gesetze/BGB/812.html
    Condictio ob causam finitam , § 812 I S. 2 Alt. 1 BGB
    https://dejure.org/gesetze/BGB/812.html
    Condictio ob rem, § 812 I S. 2 Alt. 2 BGB
    https://dejure.org/gesetze/BGB/812.html
    Condictio ob turpem vel iniustam causam , § 817 S. 1 BGB usw.
    https://dejure.org/gesetze/BGB/817.html

    – Allgemeine Nichtleistungskondiktion, § 812 I S. 1 Alt. 2 BGB usw.
    https://dejure.org/gesetze/BGB/812.html

    Culpa in contrahendo – Verschulden bei Vertragsschluss
    Die c.i.c. (kurz) bezeichnet die schuldhafte Verletzung von Pflichten aus einem vorvertraglichen (gesetzlichen) Schuldverhältnis. Die Normenkette hierzu lautet: §§ 280 I, 311 II, 241 II BGB. Es geht um Fälle, in denen sich ein Vertragsschluss zwar schon angedeutet hat, er aber noch nicht verwirklicht wurde. Wichtig ist das wegen der Exkulpationsmöglichkeiten im Deliktsrecht.

    Diligentia quam in suis rebus adhibere solet – Sorgfalt in eigenen Angelegenheiten
    Die diligentia quam in suis (kurz) ist ein Verschuldensmaßstab, der in § 277 BGB legaldefiniert ist. Ein “schludrige” Person haftet hier in einem geringeren Umfang als eine besonders gewissenhafte Person. Relevant wird dies beispielsweise in §§ 690, 708, 1359, 1664, 2131 BGB.
    https://dejure.org/gesetze/BGB/277.html

    Do ut des – ich gebe, damit du gibst
    Darunter versteht man das auf das Römische Recht zurückgehende Prinzip, dass man eine Leistung bringt im Glauben, dafür eine Gegenleistung zu erhalten. Heute findet sich dieser Grundsatz des do ut des in der Einrede des nicht erfüllten Vertrages, § 320 BGB.
    https://dejure.org/gesetze/BGB/320.html

    Essentialia negotii – wesentliche Vertragsbestandteile
    Dieser juristische Fachbegriff beschreibt den notwendigen Mindestinhalt, den ein Vertrag eines bestimmten Typus haben muss und über den die Vertragsparteien sich einig sein müssen, damit dieser Vertrag überhaupt zustande kommt.

    Ex nunc / ex tunc – von jetzt an / rückwirkend
    Wirkt eine rechtliche Handlung zurück, also “von Anfang an”, so sagt man, dass die Wirkung ex tunc eintrete. Beispielsweise bei der Anfechtung gem. § 142 I BGB. Das Gegenteil davon ist eine Handlung, die ex nunc wirkt, also erst “von jetzt an”, z.B. die Kündigung.
    https://dejure.org/gesetze/BGB/142.html

    Falsa demonstratio non nocet – eine beidseitige Falschbezeichnung schadet nicht
    Im Recht soll eine beidseitige Falschbezeichnung des Vertragsgegenstandes unschädlich sein. Das heißt: Für das Zustandekommen und die Wirksamkeit eines Vertrages ist es unschädlich, wenn die Parteien übereinstimmend dasselbe wollen, es aber falsch bezeichnen, solange der innere Wille der Parteien übereinstimmt. Der bekannteste Fall zur falsa demonstratio (kurz) ist der Haakjöringsköd-Fall (besprochen von JURios).
    https://jurios.de/2019/11/29/haakjoeringskoed-fall-walfleisch-oder-haifischfleisch

    Falsus procurator – Vertreter ohne Vertretungsmacht
    Einer der wichtigsten Fachbegriffe des BGB AT: Wer im Namen eines anderen rechtliche Erklärungen abgibt, z. B. einen Vertrag abschließt, ohne dazu bevollmächtigt zu sein, handelt als falsus procurator.

    Invitatio ad offerendum – Aufforderung zur Abgabe eines Angebots
    Die invitatio ad offerendum bezeichnet im Zivilrecht eine rechtlich nicht beachtliche Handlung zur Vertragsanbahnung, z.B. das Zeigen von Ware im Schaufenster oder im Werbeprospekt. In diesen Handlungen ist noch kein Angebot auf Abschluss eines Vertrages iSd. §§ 145 ff. BGB zu sehen. Ein Vertrag kommt erst dann zustande, wenn die eingeladene Person ihrerseits ein Angebot abgibt und der:die andere das Angebot daraufhin annimmt.
    https://dejure.org/gesetze/BGB/145.html

    Lucidum intervallum – lichter Augenblick
    Der Begriff lucidum intervallum bezeichnet den Moment, in dem eine Person trotz einer zugrundeliegenden Bewusstseinsstörung im Vollbesitz ihrer geistigen Kräfte ist und rechtlich deswegen z. B. einen gültigen Vertrag abschließen kann.

    Pacta sunt servanda – Verträge sind einzuhalten
    Das Prinzip der Vertragstreue wird auch als pacta sund servanda bezeichnet. Damit ist sowohl im Zivilrecht als auch im Öffentlichen Recht der allgemeine Grundsatz der Verpflichtung zur Erfüllung von Schuldverhältnissen gemeint.

    Venire contra factum proprium – Auftreten gegen das eigene Tun
    Mit diesem Rechtsbegriff ist das sog. widersprüchliche Verhalten gemeint. Im Schuldrecht ist dies bei einem Verstoßes gegen den Grundsatz von Treu und Glauben (§ 242 BGB) der Fall. Spezialfall des venire contra factum proprium ist die “Verwirkung”, wonach jemand ein Recht nicht geltend machen kann, wenn der Berechtigte es längere Zeit hindurch nicht geltend gemacht hat und der Verpflichtete sich nach dem gesamten Verhalten des Berechtigten darauf eingerichtet hat beziehungsweise darauf einrichten durfte, dass es auch in Zukunft nicht mehr geltend gemacht würde.
    https://dejure.org/gesetze/BGB/242.html

    Zedent/Zessionar
    Eine “Zession” ist eine Forderungsabtretung oder Sicherungsabtretung. Der “Zedent” (Abtretender) verkauft also die Forderung an den “Zessionar” (Abtretungsempfänger). Eselsbrücke: “Der Zedent flennt” (weil er die Forderung verliert).

    Rechtslatein für das Strafrecht

    Aberratio ictus – das Fehlgehen der Tat
    Eine Tat geht im Sinne der aberratio ictus fehl, wenn der Verletzungserfolg an einem anderen Objekt als demjenigen eintritt, welches der:die Täter:in im maßgebenden Zeitpunkt anvisiert hatte. Nach der herrschenden Konkretisierungstheorie wird hier dann der Vorsatz verneint, sodass von einem Versuch am anvisierten Objekt und einer Fahrlässigkeitstat am getroffenen Objekt auszugehen ist. Abzugrenzen ist der aberratio ictus vom error in persona (siehe unten).

    Actio libera in causa – eine Handlung, die ihrem Grunde nach frei ist
    Die alic (kurz) ist ein durch Wissenschaft und Rechtsprechung geschaffenes Rechtsinstitut, das im Rahmen der strafrechtlichen Schuldunfähigkeit (§ 20 StGB) relevant ist. Der:die Täter:in kann dann eigentlich nicht bestraft werden. Dieses Ergebnis soll korrigiert werden, wenn der Zustand der Schuldunfähigkeit (z. B. Alkoholisierung) vorsätzlich oder fahrlässig herbeigeführt wurde, um nicht bestraft zu werden. Das Rechtsinstitut ist höchst umstritten.
    https://dejure.org/gesetze/StGB/20.html

    Conditio sine qua non – Bedingung, ohne die nicht
    Nach der im Strafrecht herrschenden Conditio sine qua non-Formel ist kausal für einen Erfolg jede Bedingung, die nicht hinweggedacht werden kann, ohne dass der Erfolg in seiner konkreten Gestalt entfiele.

    Dolus – Vorsatz
    Im Strafrecht gibt es verschiedene Vorsatzformen, wobei grundsätzlich der Eventualvorsatz (dolus eventualis) für die Verwirklichung eines Straftatbestandes ausreicht.

    – Absicht: Dolus directus 1. Grades
    – Direkter Vorsatz: Dolus directus 2. Grades
    – Eventualvorsatz: Dolus eventualis

    – Dolus subsequens: Erst nach der Tat fasst der:die Täter:in den Vorsatz hierzu.
    – Dolus antecedens: Der Vorsatz wurde irgendwann einmal gefasst, jedoch nicht zum Zeitpunkt der Tat

    Error in persona vel objecto – Irrtum über die Person / Sache
    Der error in persona vel objecto ist ein Irrtum über das Handlungsobjekt. Beispiel: Der:die Täter:in schießt im Dunkeln versehentlich auf B, weil er:sie denkt, dabei handele es sich um A. Rechtsfolge: Sind vorgestelltes und tatsächlich angegriffenes Objekt tatbestandlich nicht gleichwertig (z.B. Hund und Mensch), ist der Vorsatz nach § 16 I StGB ausgeschlossen. Bei Gleichwertigkeit (zwei Menschen) entfällt der Vorsatz nicht. Der error in persona (kurz) ist vom aberratio ictus abzugrenzen (siehe oben).
    https://dejure.org/gesetze/StGB/16.html

    In dubio pro reo – im Zweifel für den Angeklagten
    Der Grundsatz in dubio pro reo, auch “Zweifelssatz”, ist der Fachbegriff dafür, dass im Strafprozess ein:e Angeklagte:r nicht verurteilt werden darf, wenn dem Gericht Zweifel an der Schuld verbleiben (gesetzlich nicht normiert).

    Nemo tenetur se ipsum accusare – niemand ist verpflichtet, sich selbst anzuklagen
    Art. 2 I, Art. 1 I GG beinhalten den Grundsatz, dass niemand dazu gezwungen werden darf, sich selbst zu belasten. Deswegen haben Beschuldigte/Angeklagte ein umfassendes Recht zu schweigen (vgl. §§ 136 I, 243 V StPO).
    https://dejure.org/gesetze/GG/1.html
    https://dejure.org/gesetze/GG/2.html
    https://dejure.org/gesetze/StPO/136.html
    https://dejure.org/gesetze/StPO/243.html

    Nulla poena sine culpa – keine Strafe ohne Schuld
    Das deutsche Strafrecht folgt dem Schuldprinzip. Das heißt: Niemand darf für eine Tat bestraft werden, wenn ihn oder sie keine Schuld trifft (§§ 46 I StGB).
    https://dejure.org/gesetze/StGB/46.html

    Nullum crimen sine lege – keine Strafe ohne Gesetz (Art. 103 II GG)
    Nur ein formelles Gesetz kann die Strafbarkeit einer Handlung begründen (§ 1 StGB). Stand die Handlung zum Zeitpunkt der Tat (noch) nicht unter Strafe, ist der:die Täter:in freizusprechen (Gesetzlichkeitsprinzip).
    https://dejure.org/gesetze/GG/103.html
    https://dejure.org/gesetze/StGB/1.html

    Omnimodo facturus – der bereits fest zur Tat Entschlossene
    Der omnimodo facturus ist ein Begriff aus dem Allgemeinen Teil des Strafrechts. Darunter versteht man Täter:innen, die bereits fest und unter allen Umständen entschlossen sind, die Tat zu begehen. Sie können dann nicht mehr zur Tat angestiftet werden.

    Vis absoluta/compulsiva – absolute Gewalt / willensbeugende Gewalt
    Vis absoluta wird in der Strafrechtslehre auch als „willensbrechende“ Gewalt bezeichnet. Gemeint ist damit, dass dem Opfer durch die Gewaltmaßnahme eine freie Willensbetätigung oder Willensbildung absolut unmöglich gemacht ist (z.B. Schlafmittel). Das Gegenstück dazu ist vis compulsiva, als die (nur) willensbeugende Gewalt (z.B. Bedrohung mit einer Waffe).

    Rechtslatein für das Öffentliche Recht

    Actus contrarius – eine Handlung, die das Gegenteil bezweckt
    Darunter versteht man eine Handlung, mit der eine frühere Handlung (actus primus) rückgängig gemacht oder aufgehoben werden soll. Im Öffentlichen Recht ist das vor allem bei der sog. actus contrarius-Theorie relevant. Diese besagt, dass ein Verwaltungsakt nur durch einen anderen Verwaltungsakt aufgehoben werden kann.

    Ex ante – aus früherer Sicht
    Im Polizeirecht wird bei der Gefahrprognose immer auf die ex ante-Sicht eines fähigen, sachkundigen und besonnenen Beamten abgestellt.

    Reformatio in peius – Erneuerung zum Schlechteren
    Die rip (kurz) stellt eine Art “Verböserung” dar. Im Verwaltungsrecht stellt sich vor allem die Frage, ob eine „Verböserung“ im Widerspruchsverfahren erfolgen darf. Dagegen spricht der Vertrauensschutz. Die h.M. lässt eine “Verböserung” im Widerspruchsverfahren jedoch zu. Indem der:die Betroffene Widerspruch einlegt, geht er bewusst das Risiko ein, dass sich die Ausgangssituation für ihn:sie verschlechtert.

    Ultima ratio – letzte Lösung
    Die ultima ratio bezeichnet allgemein den letzten Lösungsweg, das letzte Mittel oder den letzten Ausweg in einem Interessenkonflikt. Relevant wird dies unter anderem im Öffentlichen Recht bei der Verhältnismäßigkeitsprüfung.

    Latein im Recht
    https://de.wikipedia.org/wiki/Latein_im_Recht

    #Allemagne #droit #latin

  • Commerzbank : Ziehen Spekulanten kopflose Deutsche über den Tisch ?
    https://www.berliner-zeitung.de/wirtschaft-verantwortung/commerzbank-ziehen-spekulanten-kopflose-deutsche-ueber-den-tisch-li

    La petite bourgeoisie allemande craint la dissolution de la dernière grande banque allemande dans une énorme structure internationale. Les grands bourgeois ne se prononcent pas, leus avoirs ne dépendent pas d’institutions nationales. La perte de contrôle par les institutions nationales au profit de structures mulinationales est une des raisons pour la montée de l’extrême droite. On se rappelle où nous en sommes arrivés il y a cent ans à cause des blessures du sentiment national allemand.

    24.1.2025 von Michael Maier - Die Italiener wollen das Machtvakuum in Berlin nutzen und den Deutschen eine ihrer letzten Banken abluchsen. Ihre größte Hoffnung: Friedrich Merz.

    Im Übernahme-Poker um die Commerzbank will die italienische Großbank Unicredit offenbar das aktuelle Machtvakuum in Deutschland nutzen, um sich eine der letzten relevanten deutschen Großbanken einzuverleiben. Wie die Financial Times (FT) schreibt, hat sich Unicredit-Chef Andrea Orcel an die Commerzbank-Chefin Bettina Orlopp herangepirscht, um mit ihr über Rahmenbedingungen für eine Übernahme zu sprechen.

    Orcel schlug Orlopp ein streng vertrauliches Treffen im kleinen Kreis an einem geheimen Ort vor. Es sollte, so die FT, der künftige Kurs der Bank besprochen werden, inklusive der Frage des Stellenabbaus bei der Commerzbank. Orlopp lehnte jedoch ab und verlangte einen schriftlichen Vorschlag, um das Ansinnen ordnungsgemäß in ihren Gremien besprechen zu können. In der FT beschimpfen die Kommentatoren die Verantwortlichen der Commerzbank als provinzielle Dorftrottel, die sich dem Angebot, die Commerzbank zu einem Welt-Player zu machen, widersetzen.

    Allerdings ruft das Verhalten von Orcel auch Widerspruch in Finanzkreisen hervor: Die Bank gehöre schließlich nicht den Managern, es sei unsittlich, in Hinterzimmer-Deals über das Schicksal des Unternehmens beschließen zu wollen. Zwar ist klar, dass sich über alle Manager, die an einer Fusion aktiv mitwirken, ein Geldregen im Form von satten Erfolgsboni ergießen würde. Doch die Entscheidung über die Zukunft des Unternehmens liege immer noch in den Händen der Aktionäre, also der Eigentümer. Dazu gehört im Fall der Commerzbank auch der deutsche Steuerzahler in Form einer Beteiligung des Bundes.

    Die Bundesregierung war von Orcel schon einmal überrumpelt worden. Unicredit war im September 2024 mit neun Prozent bei der Commerzbank eingestiegen und hat sich über Derivate inzwischen Zugriff auf knapp 30 Prozent der Anteile gesichert – ein Vorgehen, das Finanzbeobachter kritisch sehen, da das Inhaberkontrollverfahren noch läuft. Doch der Unicredit-CEO ist an derlei Details nicht interessiert: Er spricht, wie zu erfahren ist, zwar noch mit Finanzminister Jörg Kukies. Kukies und Bundeskanzler Olaf Scholz haben eine feindliche Übernahme kategorisch ausgeschlossen. Der hessische Ministerpräsident Boris Rhein von der CDU rief Orcel auf, seine Pläne für eine Übernahme der Commerzbank aufzugeben.

    Orcel setzt allerdings auf Friedrich Merz als nächsten Bundeskanzler. Merz hat viele Jahre für den Vermögensverwalter Blackrock gearbeitet. Blackrock hält Anteile an der Commerzbank und an Unicredit, würde also von einer Fusion sehr profitieren. Auch die anderen Commerzbank-Aktionäre könnten einer Fusion nicht abgeneigt sein. Ihnen allen schwebt die große „Konsolidierungswelle“ im europäischen Bankensektor vor.

    Eine Fusion der Commerzbank mit Unicredit würde die Portfolios vieler Vermögensverwalter beflügeln. Mit der Fusion könnten Fakten geschaffen werden: Es würde die ersehnte Kapitalmarktunion vorangetrieben, die Risiken der italienischen Staatsanleihen in der Unicredit-Bilanz würden vom deutschen Steuerzahler übernommen. Für Orcel wäre es wichtig, sich die Commerzbank einzuverleiben, weil er in Italien bei seinem parallel gestarteten Übernahmeversuch der Banco BPM auf erbitterten Widerstand stößt. Ohne Übernahme droht die Unicredit ihre führende Rolle in Mailand zu verlieren.

    Ob bei Friedrich Merz ein Interessenkonflikt mit Blackrock vorliegt, will in Bankenkreisen niemand beurteilen. Nach Orcels jüngstem FAZ-Interview, in dem er seinen Rückzug in Aussicht gestellt hatte, wenn er von der Politik weiter unerwünscht sei, müsste Merz, um die Commerzbank als deutsche Mittelstandsbank zu retten, nur einmal öffentlich erklären, dass sich die Haltung einer Bundesregierung unter seiner Führung nicht ändern werde: Man lehne feindliche Übernahmen in kritischen Sektoren ab. Sollte so eine Erklärung erfolgen, würde Orcel von seinen Bestrebungen ablassen.

    Bisher hat sich Merz jedoch nur vage geäußert. Außerdem hat er das Entstehen großer europäischer Unternehmen an verschiedenen Stellen als erstrebenswert bezeichnet. Merz’ Schweigen werde, so fürchten einige in der Szene, von Orcel als „Einladung interpretiert weiterzumachen“.

    #Europe #Allemagne #banques #nationalisme #impérialisme

  • Piranesian Maps of Berlin

    Un projet de Marshall Brown

    https://marshallbrownprojects.com/Piranesian-Maps-of-Berlin

    Les projets de planification urbaines ’ordonnent’ la réalité urbaine tout en l’abstrayant. Les dynamiques de l’histoire, de la politique, de l’économie et de la culture sont figées et réduites à des traces superficielles (des rues, des bâtiments, des paysages et de noms de lieux). Bien qu’elles ne soient qu’une synthèse du réel, malgré tout ce qu’elles ne parviennent pas à représenter, la précision et la beauté des cartes nous rassurent : nous croyons en savoir suffisamment pour continuer à construire bien que nous ne soyons sur de rien.

    Évoquant la carte du Campus Martius (1762) de Giovanni Battista Piranesi, et celle de Rome qu’il a créée avec Giambattista Nolli (1748), ces cartes de Berlin se situent au croisement de la réalité et de l’incertitude – décrivant des villes qui auraient pu exister.

    Le matériel source est une série de documents techniques intitulée Die Stadtebauliche Entwicklung Berlins von 1650 bis heute (L’Évolution urbaine de Berlin de 1650 à aujourd’hui). Cette série a été créée par le Sénat de Berlin, Département du Développement Urbain et de la Protection de l’Environnement, en 1986, peu avant la réunification de la ville.

    #cartographie
    #cartoexperiment_2025
    #Berlin
    #Allemagne
    #urban_matter
    #Piranesi
    #Nolli

  • Mönch von Lützerath: »Ich dachte, jetzt bin ich geliefert«
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1188355.klimaprotest-moench-von-luetzerath-ich-dachte-jetzt-bin-ich-gelie

    Der »Mönch von Lützerath« streckt der Polizei ein Schild entgegen. Wenig später folgen die inzwischen berühmten Szenen. Foto: AdoraPress/M. Golejewski

    19.1.2025 von Interview: Anton Benz - Am Mittwoch startet der Prozess gegen Loïc Schneider, besser bekannt als »Mönch von Lützerath«. Davor hat er mit dem »nd« gesprochen

    Die Räumung von Lützerath ist fast auf den Tag genau zwei Jahre her. Wie erinnern Sie sich an den 14. Januar 2023?

    Ich nahm an der Demonstration teil und war manchmal mit der christlichen Gruppe »Kirche im Dorf lassen« unterwegs. Ich filmte das Geschehen mit meinem Handy für einen Livestream. Eigentlich wollte ich es auch dabei belassen, weil ich zu der Zeit rechtliche Probleme hatte. Aber schon beim Filmen musste ich dreimal weinen, weil ich so viel Gewalt sah. Irgendwann wurde es mir zu viel, ich ertrug es einfach nicht mehr. Die Polizei prügelte rücksichtlos auf friedliche Menschen ein. Als dann ein weiterer Beamter auf die Menschen zu rannte, streckte ich instinktiv mein Bein aus und brachte ihn so zu Fall. Es war eine Reaktion auf das Geschehen. Ich wollte, dass die Gewalt aufhört.

    Es folgten Szenen, die weltweite Aufmerksamkeit erlangten: Polizist*innen stecken im Matsch fest – Sie, in Mönchskutte, scheinen sich hingegen unbeschwert bewegen zu können. Vor einem Beamten stecken Sie ein Demoschild in den Boden. Der wirft es weg, Sie schubsen ihn um. Zweimal. Ein Video davon geht viral.

    Mönch schubst im Matsch Polizisten bei Großdemo in Lützerath in den Schlamm | Aktivist geht viral

    Tagesspiegel

    Das Schild aus dem Video gehörte einer Person, die zuvor von der Polizei geschlagen worden ist und ins Krankenhaus musste. Ich wollte es für diese Person zur Demonstration tragen. Ich bereue mein Verhalten nicht: Mir ging es darum, Menschen zu beschützen und nicht darum, der Polizei Gewalt anzutun.

    Danach fragten sich viele, wer unter der Kutte steckt. In einem Interview mit dem »Stern« haben Sie sich später selbst enttarnt. Die Staatsanwaltschaft Mönchengladbach gibt an, das sei ausschlaggebend für die Anklage gegen Sie gewesen. Warum haben Sie sich zu diesem Schritt entschieden?

    Eines möchte ich klarstellen: Mir ging es nie um mediale Aufmerksamkeit. Im Gegenteil. Nach der Räumung Lüzeraths verging ein Jahr, ohne dass ich mich äußerte. Im Januar 2024 erschien dann ein Artikel in der »Bild«. Darin wurde mein Name genannt und behauptet, ich sei der »Mönch von Lüzerath«.
    Ich dachte, jetzt bin ich geliefert. Doch ich wollte eine Chance haben auf den Artikel zu reagieren und einige Dinge klarzustellen. Deshalb wendete ich mich an den »Stern«.

    Wie ging es weiter?

    Unglücklicherweise hat die Staatsanwaltschaft das Ermittlungsverfahren gegen mich kurze Zeit danach eingestellt, weil sie mir die Tat nicht eindeutig zuordnen konnten. Aber da war das »Stern«-Interview ja schon erschienen. Und kurz nach der Einstellung des Verfahrens hat die Staatsanwaltschaft davon erfahren. Das führte zu der Anklage, über die nun verhandelt wird.

    Und was hat das Ganze mit Ihnen gemacht?

    Ich bin wütend auf die »Bild«. Ich finde es nicht in Ordnung, einfach meinen Namen zu veröffentlichen, obwohl die Ermittlungen der Staatsanwaltschaft noch kein Ergebnis zutage gebracht hatten. Ich plane daher auch Beschwerde einzulegen. Heute bereue ich es, das Interview gegeben zu haben. Aber man kann die Zeit nicht zurückdrehen. Vor Gericht werde ich mich schuldig bekennen. Ich werde die Aufmerksamkeit nutzen, um über wichtige Dinge zu sprechen. Denn mir geht es um ganz grundlegende moralische Prinzipien: So wie sich die Menschheit gerade verhält, nehmen wir zukünftigen Generationen und Zivilisationen ihr Recht zu existieren. Dagegen müssen wir uns wehren!

    Interview

    privat

    Loïc Schneider ist 29 Jahre alt und arbeitet als Altenpfleger sowie im Gemüseanbau. Nach der Räumung Lützeraths wurde er als »Mönch von Lützerath« bekannt. Er betreibt das Profil @monchlutzi auf dem Kurznachrichtendienst X.

    Sie sind angeklagt wegen zweifachen Angriffs auf Vollstreckungsbeamte. Darauf steht in Deutschland eine Freiheitsstrafe von bis zu fünf Jahren. Was erwarten Sie von dem Verfahren?

    Ich bereite mich auf das Schlimmste vor. Ich habe schon Zeit im Gefängnis verbracht, als ich im Zusammenhang mit den G20-Protesten in Hamburg verklagt wurde. Deshalb rechne ich mit einer weiteren Haftstrafe. Gleichzeitig hoffe ich aber auf ein mildes Urteil. Sogar der Polizist, den ich geschubst habe, sagte aus, er habe sich von mir nicht bedroht gefühlt.

    Durch das virale Video sind Sie in ganz Deutschland bekannt als der »Mönch von Lüzerath«. Auf Englisch werden Sie allerdings »Mud wizard« (deutsch: Schlammzauberer) genannt. Die Namen haben ganz unterschiedliche Bedeutungen, welche ist Ihnen lieber?

    Ich mag beide Bezeichnungen, aber »Mönch von Lüzerath« gefällt mir besser. Auch weil es mich an den Theologen und Revolutionär Thomas Müntzer erinnert, dessen Geschichte mich sehr bewegt. Während dem deutschen Bauernkrieg im 16. Jahrhundert ergriff er Partei mit den Bauern und setzte sich für den Kampf gegen die Ungerechtigkeit ein. Luther aber schlug sich auf die Seite der Fürsten und billigte das hinterhältige Niederschlagen der Bauernaufstände. Mir gefällt daher auch der Spruch »Kein Gott, kein Staat, nur der Mönch von Lüzerath« – der auf Stickern und in Memes verbreitet ist – weil er die Vision entwirft, dass es etwas gibt, das über Institutionen hinaus geht.

    Wie sind Sie eigentlich zum Aktivismus gekommen?

    Mit 16 begann ich, im Anonymous-Netzwerk aktiv zu sein. Danach schloss ich mich dem Kampf gegen den Flughafen Notre-Dame-des-Landes an der Westküste Frankreichs an. Doch der prägendste Moment für mich war eine Demonstration im Südwesten Frankreichs im Jahr 2014. Während dieses Protests tötete die Polizei einen Demonstranten mit einer Granate, die TNT enthielt. Es war schockierend, besonders da die Polizei und die Medien zunächst logen und behaupteten, er habe einen Molotowcocktail in seinem Rucksack gehabt. Dieses Ereignis hat mich wirklich dazu gebracht, weiter zu protestieren.

    Wie unterscheidet sich der Protest in Deutschland von dem in Frankreich?

    Ich würde sagen, die französischen Behörden gehen härter gegen Demonstrierende vor. Die Polizei setzt oft Distanzwaffen wie Granaten ein, was die Menschen dazu zwingt, sich anders auf Proteste vorzubereiten. Oft führt das zu heftigeren Reaktionen der Demonstrierenden. Was aber die direkte körperliche Gewalt angeht, war das, was ich in Lützerath und während des G20-Gipfels in Hamburg gesehen habe, schockierend. Die direkten Angriffe mit Schlagstöcken auf die Köpfe von Menschen waren etwas, das ich von der deutschen Polizei nicht erwartet hätte.

    Sie beteiligten sich auch an den Protesten von »Les Soulèvements de la Terre« gegen Wasserraub in Westfrankreich. Inzwischen wurden die Genehmigungen für einige der umstrittenen Wasserbecken wieder zurückgezogen. Gibt das der Klimabewegung in Frankreich einen Auftrieb?

    Ja, das hat der Bewegung viel Energie gegeben. Gegen mich wurde damals auch ein Gerichtsverfahren eingeleitet und während der Verhandlungen kam die Richterin darauf zu sprechen, dass mehrere Riesenprojekte abgebrochen wurden. Sie sagte zu mir: »Sehen Sie, unser Rechtssystem funktioniert doch. Wir können auch mithilfe unserer Institutionen etwas verändern, ohne dafür demonstrieren zu müssen«. Ich habe sie dann gefragt: »Glauben Sie wirklich, es hätte diese Urteile ohne unseren Protest gegeben?« Sie hat mich daraufhin nur angelächelt.

    Was machen Sie, wenn Sie nicht als Mönch unterwegs sind?

    Die Hälfte des Monats arbeite ich als Altenpfleger in Nancy, meiner Heimatstadt. Die andere Hälfte arbeite ich seit drei Jahren als Gemüsegärtner in Bure, wo ich Gemüse anbaue. In Zukunft möchte ich mich aber mehr auf den Obstbau konzentrieren.

    Bure ist ein kleiner Ort in Westfrankreich, an dem ein Atommüll-Endlager entstehen soll.

    Genau, dort soll das größte atomare Endlager Europas entstehen. Der Kampf dagegen läuft inzwischen seit etwa 30 Jahren. Mit einer Waldbesetzung hat sich alles etwas radikalisiert. Die Besetzung gibt es zwar nicht mehr, aber aus rechtlichen Gründen hat zumindest die Rodung des Waldes aufgehört. Allerdings wollen die Behörden damit wieder beginnen, wir wissen nur nicht wann. Bald wird es auch einen Solidaritätsaufruf geben, der auch für Menschen in Deutschland relevant ist, weil Bure recht nah bei Deutschland liegt.

    Bure wurde unter anderem aufgrund seiner geringen Bevölkerungsdichte ausgewählt. Wie kann man sich das Leben dort vorstellen?

    Wir sind eine Gruppe von etwa 60 Menschen, die in der Gegend leben und einen alternativen Lebensstil aufbauen. Wir haben eine kollektive Kneipe, einen Markt, ein Restaurant, in dem unterschiedliche Personen kochen, und eine Bäckerei geschaffen. Wir nutzen Windenergie und treiben unsere Waschmaschinen mit Fahrrädern an. Das ist zwar nicht revolutionär, aber gibt uns als Aktivist*innen Kraft weiterzumachen. Es gibt auch größere Zusammenkünfte, wie zum Beispiel ein bäuerliches Festival, das Menschen aus der ganzen Welt zusammengebracht hat, darunter auch die Zapatistas. Während das Atomprojekt eine globale Bedrohung darstellt, verbindet es uns also auch auf internationaler Ebene. Es ist wichtig, über individuellen Aktivismus hinauszugehen und zum lokalen Leben beizutragen.

    Zum Schluss noch das Wichtigste: Im »Stern« haben Sie erwähnt, dass Sie versuchen, eine Kastanie auf eine Traubeneiche zu pfropfen. Hat das eigentlich funktioniert?

    Ich wünschte, ich könnte sagen, dass es geklappt hat, aber das war leider nicht der Fall – wahrscheinlich, weil ich noch neu im Pfropfen bin. Mit anderen Früchten hatte ich jedoch Erfolg. Ich genieße diese Arbeit und kann mit Misserfolgen umgehen. Trotzdem plane ich, es dieses Jahr erneut zu versuchen. Vielleicht muss ich einfach die richtige Technik finden.

    #Allemagne #extractivusme #résistance #répression