• 4 - 11 février 1945, la conférence de Yalta : peur de la révolution et partage du monde

    https://journal.lutte-ouvriere.org/2015/02/18/fevrier-1945-la-conference-de-yalta-peur-de-la-revolution-et

    Du 4 au 11 février 1945, le président américain Roosevelt, le Premier ministre britannique Winston Churchill et le dirigeant de l’URSS Staline se réunissaient à Yalta, en Crimée, alors que la fin de la guerre était proche, pour décider du sort de l’Europe. Ce ne fut qu’une des conférences qui jalonnèrent la guerre, après celle de Téhéran en novembre 1943, et avant celle de Potsdam en juillet 1945, sans compter les multiples rencontres bilatérales, ou tripartites, entre chefs d’État ou ministres. Mais Yalta allait rester le symbole d’un accord de partage du monde.

    L’entente entre ces #Alliés contre l’#Allemagne était une collaboration non seulement pour gagner la guerre, mais aussi pour s’opposer à tout mouvement révolutionnaire. Ils n’avaient pas oublié que de la Première Guerre mondiale était sortie une révolution qui, partie de la Russie en 1917, avait ébranlé le monde.

    Alliés… contre le danger d’explosion révolutionnaire

    Les représentants de l’#impérialisme, en la personne de #Roosevelt et de #Churchill, se méfiaient de #Staline. Il était certes un dictateur, ce qui ne pouvait que les rassurer, à la tête d’un État gangrené par la #bureaucratie dont il était le représentant. Mais cet État était issu d’une révolution ouvrière, celle d’octobre 1917. Et si les travailleurs russes n’avaient plus le pouvoir politique en #URSS, l’économie, elle, restait collectivisée. De ce fait, les représentants américains et anglais de l’impérialisme n’auraient pas vu d’un mauvais œil que l’URSS soit vaincue par Hitler. Mais il n’en fut pas ainsi.

    Roosevelt et Churchill durent donc collaborer avec un allié dont la fidélité ne leur paraissait pas assurée. En réalité, Staline était tout autant qu’eux décidé à éviter l’explosion d’une révolution en Europe. Celle-ci aurait pu secouer la #classe_ouvrière soviétique, lui donner l’envie et la force de renverser le #régime_bureaucratique de Staline. Mais celui-ci n’en dut pas moins prouver aux Alliés impérialistes sa volonté de maintenir l’ordre établi.

    La crainte d’une révolution engendrée par la guerre, la misère et l’instabilité, conséquence de la destruction des appareils d’État, n’était pas seulement fondée sur le souvenir des révolutions passées, mais sur les événements révolutionnaires qui agitaient alors l’Italie et la Grèce.

    Italie, Grèce, Allemagne, la peur de révoltes ouvrières

    En Italie, dès le début du mois de mars 1943, en plein conflit mondial, et alors que #Mussolini était au pouvoir depuis vingt et un ans, une #grève contre la vie chère, partie de l’usine #Fiat de #Turin, s’étendit aux autres villes industrielles, du nord jusqu’au sud du pays. Au total, 300 000 ouvriers firent grève contre les bas salaires, mais aussi et surtout parce qu’ils en avaient assez de la guerre et de la dictature. Cette vague de grèves allait contribuer à l’écroulement du régime de Mussolini, et réveiller l’espoir des opprimés.

    Cette agitation, dans laquelle la classe ouvrière joua un rôle prépondérant, continua après le débarquement des troupes anglo-américaines en juillet 1943, après l’arrestation de Mussolini et la mise en place d’un nouveau régime qui ressemblait beaucoup à l’ancien.

    Un an plus tard, en mars 1944, toute l’Italie du Nord connut de nouveau une vague de grèves qui toucha 1 200 000 travailleurs. Mais le dirigeant du #Parti_communiste_italien (#PCI), #Togliatti, de retour d’URSS, assura les Alliés anglo-américains qu’ils n’avaient rien à craindre. Il déclara que le PCI, loin d’envisager une révolution, apportait son appui à « un gouvernement fort, capable d’organiser l’effort de guerre », et dans lequel il y avait, selon lui, « place pour tous ceux qui veulent se battre pour la liberté de l’Italie ».

    Cela incluait entre autres le roi, compromis jusqu’à la moelle avec le fascisme. Le 22 avril 1944, se constitua un gouvernement d’union nationale reconnaissant l’autorité du roi, avec Togliatti comme vice-président !

    Cette politique d’alliance dans des Fronts de résistance, allant des PC à des partis d’extrême droite et à des forces politiques qui s’étaient déjà compromises au pouvoir, fut appliquée partout.

    En #Grèce, comme en Italie, la population se révoltait contre la guerre et la misère. Mais le Parti communiste, qui avait organisé la résistance à l’occupation allemande, accepta de négocier avec les représentants de la dictature honnie de Metaxas et le roi, qui tous avaient fui en exil à Londres, et fit passer ses milices sous le commandement militaire anglais. Le 12 octobre 1944, les troupes allemandes évacuaient Athènes, et trois jours plus tard, les troupes britanniques y faisaient leur entrée. Début décembre, à l’occasion d’une manifestation à Athènes, Churchill donna pour consignes au commandement britannique de ne pas hésiter « à agir comme si vous vous trouviez dans une ville conquise où se développe une rébellion locale ». Le commandement britannique imposa la loi martiale et continua jusqu’au 5 janvier 1945 à réprimer la population qui se révoltait contre le retour de ces politiciens haïs.

    Au travers des événements en Italie et en Grèce, les Alliés purent vérifier la loyauté de Staline et son soutien total à la mise au pas de la population. Mais le danger révolutionnaire n’était pas écarté pour autant. Plus encore que la Grèce et l’#Italie, c’était la possibilité que les classes ouvrières allemande et japonaise réagissent qui inquiétait les dirigeants américains et anglais, et aussi Staline. Leur politique, initiée par les gouvernements américain et anglais dès 1941, fut de terroriser la population ouvrière, de la disperser, par des #bombardements massifs et systématiques des grandes villes, comme ceux qui, à #Dresde, rasèrent littéralement la ville, du 13 au 15 février 1945.

    La même terreur fut appliquée contre la population au #Japon. En 1945, cent villes furent bombardées et 8 à 10 millions de leurs habitants durent les fuir, avant même les bombes atomiques que les États-Unis allaient larguer sur #Hiroshima et #Nagasaki en août 1945.

    Le partage de l’Europe

    La #conférence_de_Yalta se tint trois mois avant la fin de la guerre, mais les futurs vainqueurs discutaient depuis déjà longtemps des zones d’influence qui leur reviendraient. Ces marchandages, se basant sur les rapports de force militaires existant sur le terrain, n’étaient alors pas favorables aux Occidentaux. L’#armée_soviétique, qui avançait à grands pas en Europe de l’Est, n’était déjà qu’à une centaine de kilomètres de Berlin.

    C’est dans ce contexte que se discuta le sort qui serait fait à l’Allemagne, une fois celle-ci définitivement vaincue. Roosevelt, Churchill et Staline tombèrent vite d’accord pour imposer le démantèlement du pays. L’Allemagne fut divisée en trois zones d’occupation, anglaise au nord-ouest du pays, américaine au sud-ouest, soviétique à l’est, auxquelles s’ajouta une zone d’occupation française prélevée sur les zones occidentales. La capitale, Berlin, fut elle aussi divisée en quatre zones. C’est en fait toute l’Europe qui allait être divisée en une zone contrôlée par l’URSS à l’est, et une autre à l’ouest contrôlée principalement par les États-Unis.

    Une fois le danger de révolution écarté avec certitude, l’entente entre les représentants de l’impérialisme et de la bureaucratie allait vite voler en éclats pour faire place à la #guerre_froide – froide seulement parce qu’elle ne dégénéra pas en guerre mondiale – opposant l’impérialisme américain à l’URSS.

    L’alliance militaire entre les États impérialistes et l’URSS stalinienne pour vaincre les #puissances_de_l’Axe se doubla ainsi d’un accord politique pour empêcher, à la fin de la guerre, toute révolution ouvrière qui aurait pu renverser le système capitaliste. La fin de la boucherie impérialiste ne fut pas celle du système économique qui l’avait engendrée. Soixante-dix ans après, l’humanité entière paye très cher cette survie d’un ordre social qui ne cesse d’engendrer crises, guerres et massacres.

    #éphéméride

  • #Deuxième_guerre_mondiale #impérialisme

    Les plans anglo-américains de Casablanca | La Lutte de classe, #Barta, 5 février 1943)

    https://www.marxists.org/francais/barta/1943/02/ldc09_020543.htm#plans

    Pour comprendre la politique des impérialistes anglais et américains dans la présente guerre depuis que l’#Union_Soviétique et l’#Allemagne impérialiste sont aux prises, il faut se rappeler comment les gouvernements alliés se situent eux-mêmes par rapport à l’#URSS. Répondant à la propagande allemande qui agite le péril bolchévique incarné par l’URSS, Radio-Londres, pour rassurer le monde capitaliste fait valoir :

    1) que l’URSS est tellement affaiblie par les destructions occasionnées par la guerre qu’il lui faudra vingt ans pour la reconstruction du pays ;

    2) que les puissances anglo-saxonnes en guerre représentent un contre-poids suffisant pour barrer la route à l’URSS en cas de défaite de l’Allemagne.

    Les impérialismes anglais et américain visent à établir leur domination sur le monde. Si ces visées les contraignent à utiliser la lutte de la Chine contre le Japon et de l’URSS contre l’Allemagne, ils doivent aussi (car il s’agit de leur sort en cas d’échec) empêcher et l’URSS et la Chine de remporter une victoire complète sur leurs adversaires impérialistes.

    Ainsi, l’offensive annoncée par les alliés a-t-elle deux tranchants : elle ne vise à vaincre les puissances de l’Axe que pour établir leur propre domination sur le monde et leur propre barrage devant l’URSS, faute de mieux, c’est-à-dire le rétablissement du capitalisme en URSS et l’exploitation coloniale de la Chine.

    #Roosevelt et #Churchill exigent la capitulation sans conditions des pays de l’Axe. Cette conclusion officielle des dix jours de conversations impérialistes a pour but de faire croire aux masses que le but de guerre des alliés c’est de punir les responsables de la guerre (châtier un criminel c’est poser en justicier) et les mettre dans l’impossibilité de « recommencer ».

    L’Italie et le Japon étaient dans l’autre guerre dans le camp allié. Vingt ans après, ils ont recommencé dans le camp de l’Axe. Quelles garanties les « nations unies » donnent-elles au monde sur leur propre attitude ? En réalité cette phrase ("capitulation sans conditions") veut dire que seuls MM. Roosevelt et Churchill régleraient le sort du monde, c’est-à-dire de tous les peuples. Y a-t-il un seul ouvrier pour oser confier le sort de sa classe, de ses proches et du sien propre aux chiens de garde du capital anglais et américain ? Ne serait-il pas criminel de faire de nouveau crédit aux faillis frauduleux de Versailles qui tous les vingt ans ont besoin d’un carnage mondial pour sauver la paix et la civilisation ?

    Nous devons prendre notre sort entre nos propres mains. Nous n’appelons pas l’intervention des #alliés. Nous utiliserons pour la Révolution prolétarienne toutes les circonstances que feront naître les contradictions impérialistes. Dans la lutte que nous menons avec le prolétariat de l’URSS et son #Armée_Rouge contre l’Allemagne impérialiste et ses alliés capitalistes européens, nous profiterons de la nécessité où se trouvera l’Allemagne d’affaiblir les contingents d’occupation en vue de faire face à ses besoins du front, pour renverser le capitalisme et instaurer les Etats-Unis socialistes d’Europe.
    Ainsi nous ferons échec à tous les plans impérialistes et nous mènerons la société humaine à la paix, à la liberté et au bien-être de tous.
    #Hitler ne peut lutter contre l’intervention militaire alliée qu’avec des forces impérialistes, qui succombent à la tâche d’établir la domination du capital financier allemand sur le monde. La révolution prolétarienne en #Europe, c’est-à-dire les Etats-Unis socialistes d’Europe qui tendront la main aux ouvriers de l’URSS, opposeront aux tentatives de l’impérialisme anglo-américain de détruire les Soviets européens et russes une force révolutionnaire qui sapera la base même des impérialismes anglais et américain. La #révolution en Europe soulevera les peuples d’Afrique et d’Asie contre l’impérialisme et les prolétariats anglais et américain contre leur propre bourgeoisie.

    DE CETTE GUERRE SORTIRONT LES ETATS-UNIS SOCIALISTES DU MONDE, OU LE MONDE NE SORTIRA PLUS DE LA GUERRE !

  • #Lithium : à #Echassières, entre terres de mineurs et interrogations majeures

    Soixante ans après la fermeture de la mine des #Montmins, la commune de l’#Allier a appris lundi que le précieux #minerai blanc, indispensable aux #batteries des #voitures_électriques, pourrait être extrait d’ici 2028. Suscitant un débat environnemental et industriel.

    L’effervescence est retombée à Echassières ce mardi-là, vingt-quatre heures après l’annonce qui a placé cette commune de l’Allier, moins de 400 habitants au compteur, au centre de l’actualité. Deux journalistes traînent encore dans le coquet centre-ville, interceptent le maire, passé à l’hôtel de ville pour signer des papiers entre deux rendez-vous professionnels – il exerce comme commercial vétérinaire. Le secrétariat croule sous les appels d’administrés qui, à la télé, ont entendu parler d’une carrière devant laquelle ils passent tous les jours, mais qui pourrait devenir l’une des plus grandes mines de lithium d’Europe d’ici à 2028. On s’enquiert auprès de Frédéric Dalaigre, le maire (sans étiquette), de son état d’esprit : « On fait au mieux, on gère. » Le coup de semonce a retenti lundi matin, un an et demi après un arrêté municipal autorisant les opérations de recherche minière par le poids lourd français Imerys.

    Cinq kilomètres après le bourg, deux wagons miniers dorment sur des rails devant des maisons et une ferme. On demande à un homme qui charge sa camionnette si les voies mènent à l’ancienne #mine_des_Montmins, qui extrayait du tungstène. Laurent Malterre sourit : « C’est moi qui ai construit ces 2,5 kilomètres de voies. J’aime les trains mais c’est aussi pour rappeler la mémoire des mines qu’il y avait là. » Le quinquagénaire, exploitant agricole, est le président de #Wolframines, un musée consacré à la minéralogie retraçant l’histoire géologique et minière du coin.

    Un riche passé dont les origines remontent au XIXe siècle, avec des gisements d’étain, de tantale, de kaolin. Après la fermeture de la mine des Montmins en 1962, ainsi que de plusieurs carrières, seul un site d’extraction de kaolin (une argile entre autres utilisée dans la porcelaine) a résisté. C’est de lui, sur le site de Beauvoir, dont on parle depuis lundi. Toujours exploité par Imerys, c’est encore plus en profondeur que le lithium devra être cherché. L’entreprise l’assure : aucun ballet de camions n’est à craindre, puisque tout se passera sous terre, avec notamment un énorme tuyau transférant les minerais vers une gare dont on ne connaît pas encore le lieu exact.
    « L’une des grandes chances minières de la France » en 1985

    On suit Laurent Malterre dans l’un des champs de son exploitation agricole. Il ramasse une pierre qui brille lorsque les rayons du soleil percent les nuages. C’est du lépidolite : une fois travaillé, il permettra d’obtenir du lithium. « Il y a des milliers d’hectares ici qui pourraient en contenir », précise-t-il. Une richesse dont les habitants étaient jusqu’alors très peu conscients.

    La mémoire minière est pourtant partout. Un couple nous accueille. Dans le salon, une vitrine présente différents objets et des minéraux, comme des sportifs exhiberaient avec fierté leurs trophées. La femme, énergique, sort un sachet contenant de la poudre blanche. Elle demande à son mari – qui a bossé dans la mine des Montmins jusqu’à son licenciement brutal en 1962 – si ce n’est pas du lithium. L’étiquette indique qu’il s’agit de poudre de lépidolite. « C’est le BRGM [Bureau de recherches géologiques et minières, ndlr] qui m’a donné ça en 1985 », se rappelle-t-il.

    Son épouse sort une archive de Libération datant de la même année, une pleine page qui se demande si « la ruée sur le lithium aura lieu » et décrit ce gisement du Massif central comme l’« une des grandes chances minières de la France ». Haroun Tazieff, alors secrétaire d’Etat chargé de la Prévention des risques naturels et technologiques majeurs, était même venu à Echassières constater le potentiel « miracle blanc », à une époque où les élus communistes du département exigeaient la création d’une filière du lithium, bien avant la création des smartphones ou des véhicules électriques et de leurs batteries.

    Une des « grandes chances minières de la France » ? Les associations écologistes alertent sur les zones d’ombre du projet d’Imerys, qui anticipe l’extraction de « 34 000 tonnes d’hydroxyde de lithium par an pour une durée d’au moins vingt-cinq ans », ce qui permettrait d’équiper quelque « 700 000 véhicules » électriques. Et de signaler, notamment, que la « mine propre » ou à bilan carbone neutre n’existe pas, malgré les promesses des industriels du secteur. D’autres s’interrogent : vaut-il mieux des mines en Australie (50 % de l’extraction mondiale) dont le minerai sera raffiné en Chine (60 % du raffinage mondial), puis transporté en Europe par porte-conteneurs ? Ou développer une filière française, avec des normes et contrôles hexagonaux ?

    Du côté du groupe écologiste au conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, si l’on considère que les objectifs d’accroître l’indépendance énergétique de la France et de l’UE et de « réduire les coûts financiers et écologiques de transports de minerais » sont « louables », on estime que « ce projet ne pourra être accepté socialement que s’il est réellement vertueux écologiquement », comme le formule l’élue Anne Babian-Lhermet. Son groupe pointe une dizaine de « questions en suspens » : les proportions dans lesquelles la mine sera agrandie, l’impact carbone et sur l’eau, la qualité des emplois…

    Dans un communiqué, Imerys promet « un projet responsable et respectueux de l’environnement et des populations locales ». Les camions ? Il n’y en aura pas plus. Les poussières ? En profondeur, aucune crainte à avoir, jure l’entreprise. La question de l’eau reste le point noir. Pour extraire le lithium, il en faut énormément. Combien ? Imerys, qui n’a pas souhaité nous répondre, ne le dit pas pour l’instant. Pas plus qu’on ne connaît l’impact sur les nappes phréatiques, dans une région agricole qui avait été placée en état de « crise » sécheresse sans discontinuer de juillet à mi-septembre.
    « On vivait dans un petit paradis et ça va devenir l’enfer »

    Les arguments environnementaux, économiques et sociaux s’entrechoquent. « La moitié est d’accord, la moitié est contre », résume Laurent Malterre. Une ancienne élue, née ici « bien avant » que la mine de Montmins ne ferme, inscrit ce débat dans le temps et l’espace : « Ce projet nous rappelle la vocation minière du village. C’est un changement qui peut plaire ou déplaire, mais ça peut être une énorme bouffée d’oxygène pour Echassières. » La fermeture de 1962 a traumatisé le bourg, passé de 800 à 400 habitants. Cinq commerces sont encore actifs et pourraient bénéficier de la centaine d’emplois créés dans le village, selon la promesse d’Imerys, 1 millier dans l’Allier.

    « Imerys a présenté un projet solide, avec des arguments. Les seules réserves que nous pouvons avoir, c’est en effet sur l’environnement et l’eau mais nous verrons en temps et en heure », promet le maire Frédéric Dalaigre, qui va prochainement organiser une « réunion publique » afin de répondre aux « questionnements » de ses administrés. Notamment celui d’un habitant qui semble désabusé : « On vivait dans un petit paradis et ça va devenir l’enfer. » L’avenir de la forêt des Colettes – 762 hectares classés Natura 2000 – qui enlace le site de Beauvoir inquiète. Mais Imerys n’a pas encore communiqué sur d’éventuelles coupes aux alentours de la future mine. « Quand la forêt des Colettes, qui était l’une des plus belles hêtraies de France, a été à moitié détruite pour y récolter du bois, cela n’a pourtant choqué personne », soupire Laurent Malterre. Qui s’interroge : « On n’arrête pas de nous dire qu’il faut rouler avec des voitures électriques pour lutter contre le réchauffement climatique. Il faut bien qu’on extraie du lithium quelque part, non ? »

    https://www.liberation.fr/environnement/mine-de-lithium-le-village-dechassieres-entre-sideration-et-resurrection-
    #extractivisme #mines #France #Europe

  • https://www.youtube.com/watch?v=jHbN1C3gpBA


    Culture du viol : Analyse des vidéos du Bouseux Magazine (Twitch 24-11-21)
    une bonne analyse autour de la polémique du Bouseux magazine
    #culture_du_viol
    #alliés
    –—
    ici 2h de #mansplanning merdique qui illustre bien les contributions masculines sur la culture du viol - la pseudo lutte contre le viol est un prétexte pour dominer et opprimer les femmes aussi dans la parole autour du sujet - les hommes qui prétendent s’investir sur la culture du viol se prennent pour les cowboys de la cause et s’en servent pour imposer les silence aux femmes.

    https://www.youtube.com/watch?v=v0BHGqKTsbc

  • L’extrême droite s’attaque à coup de ceinture à la manif #NousToutes
    21 novembre 2021

    https://linsoumission.fr/2021/11/21/lextreme-droite-sattaque-a-la-manifestation-contre-les-violences-faite

    Ce samedi 20 novembre, alors que des milliers de personnes défilaient dans la manifestation contre les violences faites aux femmes à l’initiative du collectif Nous Toutes, un petit groupe fasciste et violent est venu menacer des militantes, armé de barres et de ceintures.

    Dans ce groupe, nous pouvons notamment reconnaître Stanislas d’Elloy, responsable du syndicat étudiant d’extrême-droite La Cocarde Nanterre. Sont également identifiables des membres du service d’ordre du collectif Nemesis, luttant pour un « féminisme identitaire ».

    La lutte contre le patriarcat ira toujours de pair avec celle contre l’extrême-droite !

  • Nationalspielerin : Müller kritisiert Playboy-Shooting ihrer Kolleginnen - Frauenfußball-WM - Stuttgarter Zeitung
    https://www.stuttgarter-zeitung.de/inhalt.nationalspielerin-mueller-kritisiert-playboy-shooting-ihr

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    C’est un mensonge.

    Alors là, ils me prennent pour pour qui ? D’abord je me demande pourquoi le-service-de -paiement-en-ligne-incontournable m’envoie une pub pour le Playboy. J’ai besoin d’un moment pour comprendre que d’après eux je corresponds au profil suivant :

    – Je suis un homme donc je m’intéresse au football
    – En tant que mâle j’aime regarder des femmes à poil.
    –> on m’impose une pub pour des photos de l’équipe de foot nationale (f) sans uniforme.

    Eh bien non, je n’ai plus 16 ans et je pense que l’unique mérite du Playboy c’est d’avoir publié une série d’articles sur les Illuminati.
    https://en.wikipedia.org/wiki/The_Illuminatus!_Trilogy#Publishing_history

    The trilogy was originally written between 1969 and 1971 while Wilson and Shea were both associate editors for Playboy magazine. As part of the role, they dealt with correspondence from the general public on the subject of civil liberties, much of which involved paranoid rants about imagined conspiracies. The pair began to write a novel with the premise that “all these nuts are right, and every single conspiracy they complain about really exists”.

    Le foot ? Euh, je sais que ca existe et qu’à l’école j’ai pu participer aux matchs sans trop de blessures après avoir compris qu’il faillait surtout frapper dur (foul !) afin de se faire respecter et de se venger des agressions de l’adversaire.

    Fußball-Weltmeisterschaft 2006
    https://de.wikipedia.org/wiki/Fu%C3%9Fball-Weltmeisterschaft_2006

    Depuis je me rappelle de l’été 2006 quand l’asso nationale de foot avait acheté le championnat du monde et toute la ville de Berlin s’était transformée dans une masse qui beuglait les plus beaux slogans nationalistes. On a gagné et patati et patata !

    Les femmes nues ? Oui, je suis pour, mais en vrai et à partir d’un age qu’on ne rencontre que rarement sur les pages du playboy ;-)

    Est-ce que j’ai le droit de me plaindre ?

    Auf dem Playboy-Cover der Juli-Ausgabe des Männermagazins zeigen sich fünf Nationalspielerinnen in sexy Posen. Foto: Playboy

    Wolfsburg - Fußball-Nationalspielerin Martina Müller hat die bewusste Vermarktung weiblicher Reize einiger ihrer jüngeren Team-Kolleginnen kritisiert. Auch für die Nackt-Aufnahmen von Nachwuchs-Nationalspielerinnen im Magazin „Playboy“ habe sie kein Verständnis, sagte die derzeit verletzte Stürmerin vom Bundesligisten VfL Wolfsburg der „Braunschweiger Zeitung“ in einem Interview.

    „Ich weiß nicht, ob ich da eher prüde bin, aber ich zeige lieber meine Leistung auf dem Spielfeld“, sagte die 31-Jährige in Bezug auf die erotischen Fotos unter anderem ihrer Wolfsburger Mitspielerin Selina Wagner.

    Playboy Special Edition : Alles über 007, die schönsten Bond-Girls und eine rekordverdächtige Laura Müller
    https://www.stuttgarter-zeitung.de/inhalt.nationalspielerin-mueller-kritisiert-playboy-shooting-ihr

    Mit der Lizenz zum Verführen

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    Lieber Klaus,
    COVID-19 hat unsere ungeteilte Aufmerksamkeit. Wer spricht heute (noch) über Greta, Fridays for Future, CO2-Bilanz, die Wahl des künftigen CDU-Vorsitzenden oder den Wendler? Innerhalb von nicht mal zwei Wochen hat der neuartige Coronavirus faktisch alle anderen Themen aus unserem Bewusstsein verdrängt. Und aus unserem Alltag. Kaum fassbar, wie die Entscheidungen unserer Politiker alleine in den letzten vierzehn Tagen unser berufliches wie auch privates Leben auf den Kopf gestellt haben. Da gibt es dieser Tage vermutlich Wichtigeres zu vermelden als eine weitere Magazin-Neuerscheinung. Einerseits. Andererseits gibt es vermutlich kaum einen besseren Zeitpunkt für gute NachrichtendAwcoF. Und dieses Heft ist nicht nur für eingefleischte 007-Fans ein absoluter Gewinn:

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    Ab sofort ist die neue Playboy Special Edition im Zeitschriftenhandel erhältlich. Das aufwändig produzierte Printmagazin befasst sich auf 132 Seiten mit dem berühmtesten Geheimagenten der Filmgeschichte: James Bond. Opulent präsentieren wir in dieser Playboy Special Edition sämtliche Darsteller – von Sean Connery bis Daniel Craig –, rezensieren alle Filme, zeigen die besten Gadgets und die spektakulärsten Autos, huldigen den schönsten Bond-Gespielinnen der Actionreihe und verraten, wer sich hinter dem Milliarden-Imperium verbirgt. Alles über den 007-Kult in einem Heft gibt’s ab JETZT für 7,50 Euro am Kiosk – und in unserem Magazin Shop.

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    „Es gibt keine Zeit ohne Kummer und Leid. Es gibt aber auch Ecken, wo Freude und Glück sich verstecken.“ (Fred Ammon)

    Ich möchte Ihnen deshalb auch heute meine persönlichen Highlights der Woche nicht vorenthalten. Und bleiben Sie gespannt, denn wir haben viele spannende Angebote geplant, um Sie auch in dieser schwierigen Zeit mit bester Männer-Unterhaltung zu verwöhnen.

    Viel Vergnügen und bleiben Sie gesund!
    Ihr
    Florian Boitin
    Chefredakteur Playboy

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    Rekordverdächtige Laura!

    Die Februarausgabe mit Laura Müller brach alle Rekorde: Nie zu vor waren alle verfügbarem Hefte schon vor dem offiziellen Verkaufsstart im Playboy-Magazinshop ausverkauft. Nie zuvor hatten wir so viele Menschen auf der Playboy-Website – zwischenzeitlich ging sogar unser Server in die Knie. Kein Wunder, dass der Laura-Müller-Playboy bereits heute ein begehrtes Sammler-Objekt ist …

    #sexisme

    • T’inquiète @klaus : en ce moment, sur une de mes boîtes mail (ma plus exposée vu que c’est celle que je renseigne sur les formulaires administratifs et/ou chez les boutiquiers), je reçois plein « d’info-publicités » pour m’assurer une bonne érection. Donc ils savent que je suis de « sexe masculin » (enfin, je crois), que j’ai plus de 60 piges au compteur, et que je suis en couple. Le reste (les « égouts » et les « couleuvres »), ils en ont rien à carrer. faut pas croire : les algorithmes c’est du basic (instinct) et ça fonctionne avec des « bits » (binary digits pour les intimes).

      #business_as_usual

    • Je trouve #hypocrite de remettre l’image si elle te semble problématique. C’est pas comme si on en avait jamais vu et que ca avait un intérêt documentaire. Si ca te semble sexiste ton texte pouvait suffire pour évoqué le spam à putiers non ?

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      Cette phrase suffit largement pour comprendre ton problème.

    • Voila ce qu’est un #allié
      C’est profité de la pseudo dénonciation du sexisme pour renforcer sa domination sur les femmes. Peut être que tu n’a pas imaginé que partagé une image que tu qualifie toi même de sexiste et de pédosexuelle est pas top top. Mais quand tu as le retour certain que cette image met une femme en inconfort tu va pas faire l’effort incommensurable d’édité l’image. Tu préfère faire une blague pour m’envoyer chier et profité de la solidarité de @sombre pour te foutre de la gueule d’une bourgeoise.
      Ton message tout ce qu’il dit c’est que tu préfère consommer des prostituée plus agées et que tu est accoutumé à la lecture de playboy depuis des décennies et que tu es donc un vrai mec qui va pas se laisser emmerder par une grognasse. T’as raison c’est le bon moment pour rétablir ta domination sur les femmes et ton droit à les humilier et les instrumentaliser en te faisant passé pour antisexiste.
      #backlash #privilège #violence_masculine #mâle_gaze #fraternité

  • Le mea culpa d’un journaliste sur son comportement vis à vis de Matzneff.
    https://www.youtube.com/watch?v=QcfRW6CudPE

    Il s’agit d’un journaliste qui faisait une chronique sur la discographie de célébrités. En 2015 il fait celle de Matzneff. Malgré les avertissements vigoureux de sa mère et de sa tante il a fait tout de même l’émission. Il l’a fait dit il « par bravade ».
    Un mot bien virile que j’ai pas encore exploré mais ca va pas tarder.

    En 2019 il dit chercher les raison de cette #fraternité avec Madzneff. C’est plutot une bonne initiative mais il le fait en discutant de cela entre hommes.
    Ca pose plusieurs problèmes
    L’entretiens est au masculin, par exemple l’invité dit plusieurs fois que Matzneff s’attaque à des gamins sans mentionné les gamines. Il se focalisent aussi sur le tourisme sexuel, encore au masculin, mais ne mentionnent pas le #racisme au passage. Il faut attendre l’extrait de Bombardier pour que les filles soient mentionnées. L’invité dit qu’on accepte la pedocriminalité de Madzneff parcequ’on l’acceptait, une sorte de raison circulaire. Sans analyse féministe ils se trouvent à expliqué les choses par un « parceque c’est comme ca ». Ca fait 20 mins qu’ils discutent et pas un n’évoque la #culture_du_viol la solidarité entre les dominants et la mécanique du système patriarcale
    Ils ne savent pas ...
    Ils disent ensuite que les gens se taisaient par peur d’être #pudibonds ... là aussi ca les inspire pas trop

    et à 24mins (sur 26) l’invité dit enfin que les féministes ont raison quant elles dénoncent l’ #objectification

    Le journaliste dit qu’il fera peut etre une emission sur le sujet mais il invitera peut etre un autre homme vu qu’il percute toujours pas le problème.

    #allié pas pressé #silenciation_des_femmes #manspreading (car ils prennent encore toute la place)
    #male_gaze #déni

  • Le scandale Epstein ébranle un laboratoire du MIT
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/09/08/le-scandale-epstein-ebranle-un-laboratoire-du-mit-et-le-new-york-times_55079

    Avant sa première condamnation, Jeffrey Epstein s’est montré généreux envers les grands scientifiques de la côte Est, parmi lesquels des prix Nobel de Physique, qu’il recevait sur son île privée des Bahamas, où se déroulaient en partie ses agressions sexuelles. A défaut d’être complice, chacun fermait l’œil. Ce système aurait permis à M. Epstein d’acheter le silence de chacun pour cacher ses méfaits. La donne change après sa première condamnation de 2008. Ceux qui ont continué de le fréquenter l’ont fait en connaissance de cause, en se masquant, tel Joichi Ito (nul dans le débat américain n’a défendu qu’Epstein avait à l’époque purgé sa peine).

    M. Ito dirigeait le Media Lab depuis 2011. Ce centre de recherche explore de nombreuses disciplines, notamment la technologie numérique, la robotique et la neurobiologie. Son budget annuel est de 80 millions de dollars, et financé notamment par Comcast, Exxon, Google, Nike, PepsiCo and Salesforce. Chaque année, il décerne un « prix de la désobéissance » d’un montant 250 000 dollars à ceux qui « mettent en cause les normes, les règles ou les lois qui permettent aux injustices de perdurer dans la société ». En 2018, il avait récompensé le mouvement #metoo, né du scandale Weinstein, prédateur sexuel d’actrices. Il ne sera pas décerné en 2019.

    A défaut d’être complice, chacun fermait l’œil.
    ou
    A défaut d’être aveugle, chacun était complice.

    #male_gaze #fraternité #déni #allié
    #femmes #science #esclavage #culture_du_viol
    #prix_nobel #grand_homme #sexisme_geek

  • Comment réinventer le masculin après #Metoo ?

    Pour que les hommes se saisissent du combat pour l’#égalité des sexes... #Ivan_Jablonka, historien et écrivain, nous parle de son dernier essai, « Des hommes justes. Du patriarcat aux nouvelles masculinités » (Seuil, août 2019).

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/comment-reinventer-le-masculin-apres-metoo


    #masculinité #hommes #livre


    http://www.seuil.com/ouvrage/des-hommes-justes-ivan-jablonka/9782021401561

  • The truth about Jessica Yaniv is beginning to emerge - The Post Millennial
    https://www.thepostmillennial.com/the-truth-about-jessica-yaniv-is-beginning-to-emerge


    Il s’agit donc de l’affaire de la personne qui se revendiquait trans et qui avait acculé à la faillite des esthéticiennes indépendantes qui avaient refusé de lui faire une épilation intégrale… de son équipement génital masculin…
    cc @tradfem

    In 2018, Yaniv filed 16 human rights complaints with the British Columbia Human Rights Tribunal, charging various waxing and esthetic salon workers with transphobic discrimination for declining to provide waxing and other beautification services to her male genitals.

    Each of these salons or salon workers had specifically indicated they only provided intimate area services to female clients, or had challenged Yaniv on her gender due to her then-male name being used on social media, and male presenting photograph. It is worth noting that Yaniv used male pronouns and her male name on her LinkedIn and various social media as late as November of 2018.

    Maintenant, une youtubeuse tente de faire la lumière sur cette personne et ses comportements, et surtout sa manière de manipuler et opposer des principes d’émancipation féministes et trans, comme armes de harcèlement massif contre les femmes, mais pas seulement.

    Exposing Jessica Yaniv : Trans Predator
    https://www.youtube.com/watch?v=MI_lXO7zrAQ

    Heated Debate w/ Jessica Yaniv : Trans Predator
    https://www.youtube.com/watch?v=bnhnShhxfhQ

    I Got Jessica Yaniv To Confess On Tape
    https://www.youtube.com/watch?v=VbINkdXvQfs

    #racisme #misogynie #pédocriminalité

  • on n’est pas des gonzesses - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=TthXsv22QGI

    Inventés par les hommes et pour les hommes, les sports constituent une pratique de loisir corporel dont les effets éducatifs sont indéniables. Ils diffusent des normes, des valeurs, des idéaux qui infléchissent les manières d’agir et de paraître. En classant les corps en fonction de leur performance, les sports établissent une hiérarchie sociale. Les femmes ont intégré cette « citadelle masculine ». Leur pratique se trouve en tension entre masculinité et féminité, entre assignation aux stéréotypes et émancipation. Du côté des hommes, l’affirmation virile recourt, quant à elle, à la volonté de montrer qu’« ils ne sont pas des gonzesses » Nous discuterons de ces tensions à l’approche de la Coupe du Monde Féminine de football en France.

    #virilité #sport #misogynie #foot
    #allié #mansplanning #domination_masculine
    #dépolitisation

  • Double standards in Assange’s arrest (http://www.globaltimes.cn/con...
    https://diasp.eu/p/8869968

    Double standards in Assange’s arrest

    #China #politics #international ......

    “The US accusations of violating #press #freedom and cracking down on #dissenters are always against #non-Western countries. If #WikiLeaks targeted countries like #China, #Russia and #Iran, the US and its major #allies will cheer in chorus and label #Assange a #hero who opposes #autocracy”.

    [...]

    • Margin call : survivre à Wall Street - Interviews (VOST)
      https://www.youtube.com/watch?v=0vS_z2YSLf0


      Margin call : survivre à Wall Street - Sortie le 2 mai 2012

      Un film de J. C. Chandor Avec Kevin Spacey, Paul Bettany, Jeremy Irons

      L’histoire de Margin call : survivre à Wall Street Pour survivre à Wall Street, sois le premier, le meilleur ou triche. La dernière nuit d’une équipe de traders, avant le crash. Pour sauver leur peau, un seul moyen : ruiner les autres...

    • Grosse nausée quand il cite extasié l’encyclique sur l’environnement :

      « Il y a une même logique entre le viol des enfants, l’abandon des vieillards et l’idéologie du marché qui nous sauverait de la question écologique. »

      « Avec les petits enfants ça marche pas trop bien en ce moment », lui rétorque très finaud son pote journaliste.

      Giraud est jésuite. Et il prétend qu’il ne savait rien, qu’il découvre le problème de la pédophilie dans l’Église catholique. Alors qu’il vient de reconnaître par ailleurs sans ciller que oui bien sûr, la banque du Vatican a blanchi l’argent de la mafia mais qu’on ne l’y reprendrait plus, promis, c’est le pape qui l’a dit.

      Après avoir expliqué en long et en large que tout est lié, encyclique à l’appui, en l’occurrence il faudrait « distinguer ».

      Brillante démonstration qu’ils font eux-mêmes partie du problème et pas de la solution. Tu m’étonnes qu’il essaie pour finir de se faire passer pour un allié. Sur le fond c’est le salut par la foi, l’amendement personnel et la soumission : du Rabbhi technocrate.

      #jésuitisme #cynisme #alliés

  • Les « mecs de gauche ». Réflexions sur nos amis dans l’ère #Me Too | Sylvie Tissot
    http://lmsi.net/Les-mecs-de-gauche

    #MeToo est comme une vague immense, qui ne cesse de se gonfler à partir des minuscules gouttes-d’eau-qui-font-déborder-le-vase, qui font qu’il n’est plus possible de se taire, que le spectacle d’hommes paradant dans leur coolitude, voire leur féminisme, à coup de rouge à lèvres comme D. Baupin, ou de ralliement bruyant et intéressé à la cause des femmes, est soudainement insupportable. Chacun ses moments. Source : Les mots sont importants

  • Quand le genre et la race divisent le milieu universitaire
    https://www.liberation.fr/debats/2019/02/28/quand-le-genre-et-la-race-divisent-le-milieu-universitaire_1712211

    Les recherches sur les minorités raciales et sexuelles ont-elles éclipsé l’étude des rapports de classe, affaiblissant de ce fait les luttes sociales ? La thèse n’est pas nouvelle, mais elle a connu un regain de popularité ces derniers mois, grâce à un post de blog. Son auteur n’est pas n’importe qui : il s’agit de l’historien Gérard Noiriel, spécialiste des classes populaires. Dans l’introduction de son Histoire populaire de la France (Agone), parue en septembre 2018, il écrivait déjà : « Le projet d’écrire une histoire populaire du point de vue des vaincus a été accaparé par des porte-parole des minorités […] qui ont contribué à marginaliser l’histoire des classes populaires. » Un mois plus tard, sur son blog donc, il développe : « Le concept d’"intersectionnalité" qui permet selon [le sociologue] Eric Fassin de "penser l’articulation du sexe, de la race et de la classe" est à mes yeux une régression par rapport aux principes fondateurs de la sociologie. Il ne suffit pas de combiner, en effet, trois entités réifiées pour rendre compte de la complexité des réalités sociales. »

    Ca fait un drole d’effet de voire que le concept d’intersecionnalité est attribuer à Eric Fassin et de lire que les femmes sont une minorité sexuelle.
    #alliés #minorités #sexisme #racisme

  • Comment un #allié renforce le boy’s club en faisant mine de le dénoncé.
    Extrait d’un article sur la ligue du lol sur slate
    http://www.slate.fr/story/173397/ligue-du-lol-harcelement-scolaire-persecution-reproduction

    Le sociologue Éric Debarbieux, précurseur des travaux sur la violence scolaire en France, précise que le harcèlement à l’école est très souvent fondé sur le genre. Ce n’est pas seulement le comportement de boy’s club passé au crible par les féministes, mais une adhésion à la « norme viriliste », m’explique-t-il. Une question centrale dans la violence scolaire, qui s’exerce aussi entre filles et contre les garçons perçus comme non conformes à des critères de virilité.

    Je trouve ce petit paragraphe assez insidieux.

    Sur les violences scolaires en France ce monsieur est peut être le précurseur au masculin , mais j’ai vraiment du mal à croire que les précurseur·euses dans le domaine ne sont pas des chercheuses en particulier chez les chercheuses féministes. Les chercheuses ne compte pas, on compte seulement quant c’est des hommes qui s’approprient ce que les femmes trouvent comme l’indique la phrase suivante.

    Ce n’est pas seulement le comportement de boy’s club passé au crible par les féministes, mais une adhésion à la « norme viriliste », m’explique-t-il.

    Dans cette phrase il discrédite les féministes à qui il confisque l’idée de « norme viriliste » pour se l’attribué. Faisant comme si le « boy’s club » n’était pas une des modalité d’application des normes virilistes. Comme si les « normes virilistes » n’étaient pas identifiés et analysées depuis deux siècles par les féministes. Parlé de « norme viriliste » au singulier c’est un peu court aussi. Le boy’s club, c’est ce que je tag avec #fraternité

    Sinon l’article est pas mal, il pointe la continuité entre les discriminations sexistes et hétérocentristes de la petite école à la vie adulte. Celui ci prend le même angle :

    http://www.slate.fr/story/173439/ligue-du-lol-pouvoir-humour-heterosexualite-boys-club-masculinite

    #invisibilisation #femmes #harcelement #sexisme #virilité #masculinité

  • https://blog.mondediplo.net/appels-sans-suite-2
    Appels sans suite, le retour

    « la dramatique question migratoire »

    Et donc la contribution tant attendue de Lordon au débat... pour achever de l’enterrer :

    Il est vrai qu’ayant fait à des degrés divers campagne pour savonner la planche de la seule force politique qui pouvait entraver la marche consulaire de Macron (c’est-à-dire entraver l’approfondissement des causes en question ici même !), voire pour certains ayant positivement servi la soupe à ce dernier, on ne pouvait guère attendre des initiateurs du « Manifeste » qu’ils prissent tout soudain une ligne autre que compatible avec leur projet foncier de reconstitution d’une force finalement socialiste-courtoise (satellites compris), avec une réelle amplitude de débat puisqu’on autorisera de discuter de tout pour savoir si c’est Benoît Hamon ou Christiane Taubira qui doit en prendre la tête — en tremblant même du fol espoir que Raphaël Glucksmann puisse faire don de son corps à l’Europe sociale et à l’accueil de l’Autre.

    (Si vous ne vous y prenez pas à deux fois pour identifier sujet, verbe et complément dans cette phrase, vous avez gagné un tonneau d’eurofrancs. Mais à qui s’adresse-t-il exactement ? La fin du texte l’avoue par antiphrase.)

    Le périmètre de sa réflexion se situe donc dans un triangle entre Hamon, Taubira et Glucksmann et la seule alternative c’est « suivez-mon-regard ».

    Et le gars se fend de phrases pareilles pour dénoncer incantations et escroqueries politiciennes, sans pour autant jamais aborder le sujet de fond sinon...

    pour en appeler à s’intéresser aux classes populaires !

    • Je remarquerai au passage que dans cette affaire comme dans d’autres il aura manqué de points de vue situés, et que ceux qui s’expriment sont souvent renvoyés à leur minorité, dans tous les sens du terme, par leurs représentants putatifs ou déclarés, institutionnels ou intellectuels, mais non concernés.

      Toujours objets, jamais sujets.

      Le problème qu’illustre et que pose le texte de Lordon c’est bien la représentativité et la légitimité de la gauche, du moins de la gauche institutionnelle.

    • Pendant ce temps, c’est le Rassemblement National, avec toute son habileté perverse à la récupération, qui, sur les plateaux, fait désormais l’apologie des circuits courts. Au passage, on attendra de voir si, à ce motif, la gauche alter se défera des Amap comme elle exigeait qu’on se défasse de la sortie de l’euro — dans l’ordre des paris anciens, il y avait aussi celui qu’à suivre jusqu’au bout cette logique de la souillure par reprise, ladite gauche, à force d’être dépouillée, finirait une main devant une main derrière (3).

      Ça rappelle cette façon que l’on a de ne surtout pas vouloir parler de ce qu’il se passe en Italie... parce que « c’est caca ».

      Entre nous, la façon dont SW et JLM ont été agonis par la « vraie gauche » : parce que « c’est caca » la façon dont ils parlent de ce sujet.

      La vraie gauche elle a un problème avec le caca.

  • Herbsttag – Rainer Maria Rilke
    https://de.m.wikisource.org/wiki/Herbsttag

    Herr: es ist Zeit. Der Sommer war sehr groß.
    Leg Deinen Schatten auf die Sonnenuhren
    und auf den Fluren laß die Winde los.

    Befiehl den letzten Früchten voll zu sein;
    gieb ihnen noch zwei südlichere Tage
    dränge sie zur Vollendung hin und jage
    die letzte Süße in den schweren Wein.

    Wer jetzt kein Haus hat baut sich keines mehr.
    Wer jetzt allein ist wird es lange bleiben,

    wird wachen, lesen, lange Briefe schreiben

    und wird in den Alleen hin und her
    unruhig wandern wenn die Blätter treiben.

    #poésie #auf_deutsch #automne

    • Commentaire de ma mère : Je ne peux plus l’entendre. On l’a tellement cité, abusé, malcompris que j’en ai ras le bol.

      Elle a raison. Mais qu’est-ce qu’on fait alors de ces oeuvres de Brel, Prévert, Rimbaud et Goethe et des autres poètes qu’on nous impose au lycée et qui servent pour combler le vide des nos idées, de ces grands maudits qui sont les appât pour attirer les dames aux vernissages et get together professionnels ?

      Je les aime bien, certains, quand même.

    • Nous vivons dans des sociétés où il est bien vu de profiter systématiquement au maximum des autres, ou l’expolitation est le principe de toutes les affaires, où ta valeur est définie par la quantité de l’argent ramassé en jouant avec les investissemnts en bourse, dans les industries et dans le « capital humain ». C’est un principe qu’on ne peut mettre en pratique qu’en obligeant la majorité de se contenter de peu et de se so uiumettre au contrôle de l’élite qui l’exploite. C’est la raison d’être et le moteur de tous les agissements sociétals, c’est que tu trouves sous chaque pierre que tu retournes.

      Je ne pense donc pas que ce soit le genre qui sépare les êtres humains. C’est la classe sociale qui fait la différence, qui est à la racine de toutes les dicrimination, des violences et du désir de se situer au dessus de quelqu’un d’autre - peu importe que cette personne soit un homme ou une femme.

      Voilà le résultat des observations, réflexions et analyses que j’ai pu entreprendre. Je ne prétend pas d’avoir fait le tour de la question mais pour le moment c’est une hypothèse de travail qui tient assez bien la route.

      Vu comm ça le féminisme bourgeois est assez joli à regarder à condition que ses protagonistes soient jolies, mais au fond il s’agit d’une lutte entre des repésentants de deux genres d’une même espèce de rapaces qui si disputent la proie, notre travail, notre vie et notre santé.

      Il est pourtant vrai que la domination de l’autre par des moyens plus ou moins violents se propage aussi verticalement à travers les classes et permet ainsi de soutenir la thèse erronnée que ce soit le conflit entre les genres qui se trouve au centre du problème de la liberté humaine.

      Il est facile d’identifier les actes manqués ou expressément violents des hommes mâles envers leurs pôle féminin. Ce sont des choses visibles ou identifiables avec peu d’effort parce qu’elles se superposent et se substituent parfois au conflit de base qui possède un caractère social et matériel.

      Les problèmes entre le sexes étant présents dans toutes les phases du développement humain depuis l’introduction de l’héritage couplé à l’émergence des castes suite au déloppement de sociétés au tâches divisées, on risque d’oublier qu’à chaque époque la place de la femme dans la société reflète des intérêts de classes distinctes pour arriver á son point le plus bas pendant le Moyen Âge quand l’église catholique identifie le diable dans la sexualité féminine. Ceci correspond au développement de la définitition de l’homme qui n’en est un qu’à condition de faire partie des bons chrétiens. Ailleurs on pouvait se réclamer de foie musulmane pour obtenir le statut d’être humain.

      Au début du 20ème siècle l’antagonisme des classes était apparent parce que de grandes organisations le plaçaient au centre de leur identité et les féministes de gauche se battaient contre l’ennemi de classe avec leurs camarades hommes tout en les critiquant autant sur le plan personnel qu’au niveau politique. Les Clara Zetkin, Rosa Luxemburg et Alexandra Kollontai pour ne citer que les plus célèbres nous inspirent toujours dans notre recherche d’une société meilleure et d’une relation entre pareils pour les hommes et les femmes. Ce sont surtout ces luttes qui ont obligé l’Allemagne en 1918 à introduire le droit de vote pour les femmes en même temps avec l’abolition du vote censitaire en vigeur sous le Kaiser.

      Pour revenir au petit texte et au film In A Lonely Place j’insiste sur le caractère mondain et bourgeois du cadre. On dit « les dames » quand on veut expressément parler de bourgeoises qui ne sont pas nos camarades de lutte ou des prolétaires. Malheureusement ce sont des notions qui disparaissent du discours publique et c’est en mentionnnant ce fait que je me rends compte à quel point le discours hégémonial est conçu pour nous éloigner les uns des autres.

      P.S. Je crains que la « poursuite à tout prix d’une relation avec une femme » et vice versa (ou d’un partenaire du même sexe) constitue un élément quasi naturel de notre existence auquel on n’échappe qu’en s’infligeant des rituels douloureux comme les fidèles d’Opus Dei et d’autres détraqués dangereux.

      #sexualité #religion #lutte_des_classes #féminisme

    • @klaus, je ne suis pas très étonnée de ta position avec laquelle je ne suis pas d’accord. Est-ce que le petit exercice de remplacer sexisme par racisme, ou femme par noir te ferait mieux ressentir la distance nécessaire pour éviter de juger à la place des opprimés quel combat est le premier à devoir être mené ?
      Je n’y collerai cependant pas l’étiquette de mecsplication, mais presque :)

      Je ne pense donc pas que ce soit le genre qui sépare les êtres humains. C’est la classe sociale qui fait la différence, qui est à la racine de toutes les discrimination, des violences et du désir de se situer au dessus de quelqu’un d’autre - peu importe que cette personne soit un homme ou une femme.

      tiens, voila traduit …

      Je ne pense donc pas que ce soit la race qui sépare les êtres humains. C’est la classe sociale qui fait la différence, qui est à la racine de toutes les discrimination, des violences et du désir de se situer au dessus de quelqu’un d’autre - peu importe que cette personne soit un blanc ou un noir.

      #diapason_culturel

  • #MeToo : le retour de bâton médiatique… dans les pages de L’Obs | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/165545/hommes-apres-metoo-dossier-lobs-masculinite-retour-baton-mouvement-feministe-e

    Un dossier spécial du dernier numéro de L’Obs interroge la condition des hommes après la libération partielle de la parole des femmes. Au lieu de s’inquiéter de leur bien-être, il aurait fallu se demander pourquoi ils n’avaient pas avancé d’un pouce.

    #domination_masculine #backlash #masculinité #déni #metoo #alliés

  • A Paris, Anne Hidalgo hésite sur sa stratégie face à Emmanuel Macron -
    (bel exemple de la misogynie appliqué à une femme au pouvoir)
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050818/paris-anne-hidalgo-hesite-sur-sa-strategie-face-emmanuel-macron

    Parmi les nombreux reproches qui lui sont faits, figure la gestion de l’espace public. « On n’est pas bons là-dessus », confirme un élu de la majorité. « On a des progrès à faire », nuance le sénateur PS Rémi Féraud, ancien maire du Xe arrondissement, qui avait dirigé la campagne d’Anne Hidalgo en 2014. « Les Parisiens ont le sentiment d’une dégradation de leur espace public. Il faut reprendre le contrôle dessus », affirme de son côté Gaspard Gantzer. Entre la multiplication des rats – que la crue de la Seine de 2016 a fait remonter à la surface –, la recrudescence des « actes d’incivilité », la végétalisation des pieds d’arbre transformés par endroits en dépotoirs – 800 ont finalement été retirés –, les poubelles débordant de détritus, « les Parisiens considèrent globalement que la ville est plus sale », indique un proche.

    « Anne Hidalgo est dans les grands trucs, mais dès qu’il s’agit de concret, il n’y a plus personne », glisse Benjamin Griveaux. Accaparée par la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024, l’édile a eu pendant plusieurs mois un agenda très international qui, aux dires mêmes des élus de sa majorité, a donné le sentiment qu’elle était loin des Parisiens et de leurs préoccupations quotidiennes. À ces difficultés s’est ajoutée une liste de « déconvenues » dont ses détracteurs se sont rapidement emparés, dessinant au fur et à mesure le portrait d’une maire à l’« autoritarisme excessif » et à la « gestion calamiteuse ».

    En l’espace de quelques mois, le « Hidalgo bashing » a infusé dans tous les cercles parisiens. Méprisée sous l’ère Delanöe, traitée de « concierge » pendant la campagne de 2014, Anne Hidalgo a, selon ceux qui la connaissent depuis longtemps, « une revanche à prendre ». « C’était très difficile pour elle d’exister dans l’ombre de Bertrand Delanoë, explique un ancien cadre de la Ville. La nécessité de tuer le père couvait depuis assez longtemps. Son erreur a été d’incarner elle-même l’autoritarisme , sans laisser son dernier directeur de cabinet [Raphaël Chambon, récemment remplacé par Frédéric Lénica – ndlr] le soin de s’en charger. »

    Rapidement, s’est installée l’image d’une femme « trop autoritaire » et « qui n’a pas une capacité d’écoute infinie (!!!!! irait on reprocher un truc pareil à un homme politique !?) ». « Sa méthode de gouvernance est trop verticale. Elle donne parfois l’impression d’avoir toujours raison et il lui arrive de faire preuve de dogmatisme dans la prise de décision (qu’est ce qu’on aurait entendu si sa gouvernance était horizontale et avoir parfois toujours raison c’est ridicule, c’est soit l’un soit l’autre) », indique le député « UDI, Agir et Indépendants » et conseiller de Paris, Pierre-Yves Bournazel, qui refuse cependant de participer au « Hidalgo bashing » (quelle hypocrisie, se souvenir de la trou-du-culsserie de ce Pierre-Yves Bournazel) . « J’ai des divergences claires sur sa gouvernance, mais je respecte sa personne et la fonction qu’elle occupe, dit-il. C’est une combattante. »

    Les attaques ad hominem, bien souvent teintées de misogynie crasse, ont atteint de tels sommets de violence que même ceux qui les ont proférées à l’époque ont depuis calmé de jeu. Dans l’opposition, mais aussi au sein de la majorité, beaucoup se sont agacés de voir la maire de Paris expliquer qu’on s’en prenait à elle uniquement parce qu’elle est une femme. « Le procès en sexisme est vrai, mais il reste minoritaire, confie l’un de ses proches. Par ailleurs, ce n’est pas à elle de le porter (Mais bien sur que si c’est à elle de le porter et tout·es citoyen·nes avec elle, quel est ce "proche" ennemi qui parle ? Encore Pierre-Yves Bournazel ? ) . Le mettre en avant comme elle fait, c’est aussi renforcer les critiques sur son incapacité à se remettre en question. »

    C’est magique, si elle relève la misogynie elle perd et si elle la relève pas elle perd aussi.

    #misogynie #femmes #politique #alliés #autoritarisme
    On notera la récurrence du mot autoritaire. Un peu plus loin on lui reproche au contraire d’être trop « souple » !

    « L’héritage d’organisation préfectorale est puissant ici, explique le premier adjoint, Bruno Julliard. Le fonctionnement est assez pyramidal, les éventuels conflits sont structurels. » Cette mécanique complexe nécessite un pilotage au cordeau, à l’image de celui qu’avait instauré en son temps Bertrand Delanoë, souvent décrit comme bien plus « technique » et « méthodique » que sa successeure. « Anne Hidalgo est assez souple. Certains le vivent comme un bordel quotidien et c’est vrai », glisse un autre élu de la majorité. D’autant que s’ajoute à ce mille-feuilles un certain nombre de conseillers dits « spéciaux » ou « stratégiques », qui savent rassurer quand il le faut l’édile, mais sont rarement de bon conseil.

    En fait non seulement Hidalgo est une femme qui gouverne mais elle s’oppose au kiki de tous les kikis :

    De Bernard Cazeneuve à Gérard Collomb, Anne Hidalgo n’a eu de cesse, au cours de son mandat, de mettre la pression aux ministres de l’intérieur sur les questions migratoires, jusqu’à engager avec le dernier d’entre eux une guerre ouverte sur les modalités d’évacuation des campements de migrants dans le nord-est de la capitale. « Collomb va être obligé de plier [sur la part de prise en charge par l’État – ndlr], car la situation n’est plus tenable pour des raisons d’ordre public », lance Ian Brossat.

    « il y a eu une rupture de confiance », explique un acteur du dossier. « Anne Hidalgo est très perméable à l’effet de cliquet, poursuit-il. Quand elle considère que la confiance est rompue, c’est fini. Elle a un caractère entier. C’est une qualité humaine, mais une faiblesse en politique. Elle ne peut excommunier les gens de cette façon. »
    (L’excommunication est une prérogative masculine ainsi que le carractère entier. Les femmes n’étant que des moitiés , des compléments probablement. )

    Plusieurs élus de la majorité le confirment : l’édile « a ses têtes ». « Tout dépend de la relation conjoncturelle qu’elle entretient avec les personnes. Ça manque de rationalité », dit l’un d’eux. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, Anne Hidalgo a pris soin d’atténuer son propos, tout en continuant à s’opposer à certaines décisions de l’exécutif. Ce fut le cas sur les mesures d’économie en matière de logement social – en octobre 2017, elle avait adressé une lettre aux locataires du parc HLM de la capitale pour les dénoncer. Ce fut encore le cas sur la question de l’Aquarius. « Le président de la République se dit très proeuropéen mais, sur la question des réfugiés, la France n’est pas au rendez-vous de son histoire », avait-elle déclaré au JDD, fin juin.

    (Les remarques entre parenthèse sont de moi.)

    Je relève aussi que toutes ces personnes qui crachent sur Hidalgo dans cet article sont des hommes à l’exception de la conseillère FI de Paris Danielle Simonnet qui est seule à ne pas faire d’attaque personnelle et finalement cible les communistes complices des liberaux alors que le collègue Jérôme de FI remet le curseur sur le coté « fasciné » de la maire de Paris. Tous ces hommes, quant ils parlent de la maire, qu’ils soient ses alliés ou ses ennemis, on voie pas la différence entre eux. Pour l’absence de femmes citées pour cracher sur Hidalgo, les femmes ont l’air d’avoir été oubliés par les deux autrice de ce texte. Car j’ai quant même souvenir que Pécresse ne s’est pas abstenu de ce coté.

    La conseillère FI de Paris Danielle Simonnet estime pour sa part qu’il est déjà trop tard. « La logique libérale a pris le dessus, dit-elle. Il y a un glissement de terrain vers la droite et à chaque fois les cocos se couchent. » « Anne Hidalgo est tiraillée entre sa culture de vieille gauche plurielle et son envie d’emboîter le pas aux macronistes, dont elle partage la fascination pour le privé, persuadée que le progrès s’y trouve », ajoute son collègue EELV, Jérôme Gleizes.

    @mona ca pourrait peut être te servir c’est une belle anthologie de #fraternité contre une femme au pouvoir.

  • Pourquoi les corps masculins sont-ils invisibles ?
    https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2018/08/05/pourquoi-les-corps-masculins-sont-ils-invisibles_5339508_4497916.html

    L’été, les corps nus des hommes sont partout, mais personne ne les voit. A contrario, celui des femmes est toujours objet de commentaires même sous douze couches de vêtements, remarque Maïa Mazaurette, qui invite les hommes à réfléchir à leur propre érotisation.

    Dois-je y voir le début de ma réconciliation avec Maïa Mazaurette ?

    #MaïaMazaurette #érotisme #homme #séxualité

    • Arrêtes-moi si je dis une bêtise mais les propos de Maïa (avec qui je suis pourtant rarement en accord) vont le même sens que cet article, non ?

      Elle parle deux fois de je suis cute :

      le sexisme ne prend pas de vacances, et profite du hashtag #jesuiscute pour se poser en terrasse

      puis

      il y a de la place aux côtés des défenseuses de #jesuiscute

      Je lis dans tout ça que Maïa ne supporte pas le mouvement #jesuiscute mais qu’elle verrait d’un bon oeil que les hommes s’en servent pour faire bouger les lignes qui les touchent eux.

    • @bmyard tu ne dis pas de bêtise, j’ai lu « jesuiscute n’est pas libérateur... » sur tumblr et je pensais le transmettre sur Seenthis. Voilà, tu m’en a donné l’occasion en répondant à ton billet. Je ne lis pas les articles de Maïa Mazaurette, ni ceux du Monde sauf ici, parfois et au travers de la dyslexie créative propulsé par @philippe_de_jonckheere

    • Je trouve plutot bien ce qu’ecrit Maïa Mazaurette en générale. Je comprend pas trop ce que vous lui reprocher @vanderling et @bmyard
      Le fait qu’elle écrive dans l’e-monde.fr (et avant GQ) lui permet d’etre lu par beaucoup d’hommes et je la trouve plutot courageuse. C’est quoi que vous lui reprocher exactement ?

      Sinon pour le tag jesuiscute que je connaissait pas j’avoue que le lien que tu as mis @vanderling me file un peu mal au ventre.

      Exposer son corps sexualisé n’encouragera pas les hommes à nous respecter, et ne nous apportera qu’un sentiment de liberté illusoire et périssable.

      On se croirait à la messe. Ah ces femmes qui montrent leur corps et veulent le respect des hommes !!!

      Je préféré Maïa qui dit aux hommes de se mettre une plume dans le cul pour avoir l’air moins couillons, que Cécilia L qui dit aux femmes de cacher leurs nichons pour avoir le respect des hommes.

    • Je ne reproche rien à Maïa Mazaurette @mad_meg Je ne lis pas ses chroniques dans Le Monde, GQ où ailleurs...
      Peut-être que @bmyard te donnera l’explication de sa réconciliation avec elle. J’ai trouvé le lien racinerouge.fr sur le tumblr de sous-les-juppes-des-filles. Manny Koshka ironisait la semaine dernière sur la « police des mœurs Twitter »
      je ne fréquente pas Twitter non plus, j’ai suffisamment à faire avec la « police des mœurs de Tumblr »


      #twittoland #tumblr #police_des_mœurs

    • @mad_meg @aude_v Je n’ai pas de véritable reproche à faire à Maïa Mazaurette, quand je parle de réconciliation je veux surtout dire que la prochaine fois que je verrais son nom, je prendrais la peine de lire l’article.

      Depuis une paire d’années, j’ai effectivement pris l’habitude de ne pas la lire car je ne la trouve pas très bonne auteure, souvent clivante, généralement contre-productive (c’est extrêmement visible sur d’autres plateformes ou le public est moins largement acquis à la cause féministe) et que plus souvent que pas ses articles me laissent un mauvais arrière goût alors même que sans être partisan, je suis largement acquis au féminisme.

      Je précise que pour autant je ne prétend pas que ce qu’elle écrit est sans intérêt ou à côté de la plaque en revanche mon inconfort est réel et c’est donc peut-être d’autant mieux que j’ai à nouveau envie de la lire.

    • Merci pour vos réponses @vanderling et @bmyard . J’ai tendance à pensé que lorsqu’une féministe est traité de « contre-productive » par un homme c’est qu’elle est sur le bon chemin. Le féminisme, en particulier sur les questions d’hétérosexualité que traite Maïa Mazaurette, ne peu pas être confortable pour les hommes vu l’ampleur du désastre et des changements à accomplir sur ce terrain là. C’est un des pivots de l’oppression des filles et des femmes par les garçons et les hommes.

      Pour revenir au sujet de son article. Je dirait pas que les corps masculins sont invisibilisés, c’est que les corps masculins sont déséxualisés ou désérotisés. En viriarcat les femmes sont un sexe alors que les hommes ont un sexe. La sexualité des hommes est centré sur le pénis, tandis que les femmes voient leurs cheveux, nombrils, épaules, mamelles traitées comme des organes sexuelles qu’il faut caché ou dévoilé à la convenance des hommes selon les cultures. Ce truc de « convenance » est important. Les hommes n’utilisent pas leur corps pour convenir aux femmes, ils l’utilisent pour convenir aux autres hommes en conformité aux fraternités diverses et variées. Quant les hommes sont sexualisés ou érotisés c’est pour d’autres hommes dans un contexte homosexuel. Les femmes peuvent s’approprié ces images mais c’est très rarement fait pour elles (le Yaoi est peut etre une exception ainsi que les films de Claire Denis ou quelques porno millitants)

      #fraternité

    • Oh le petit cœur blessé ! J’avais pas vu ta réponse @bmyard Les oppresseurs sont si susceptibles ! Mais c’est comme ca qu’on conserve le pouvoir. Tu as l’air de très bien savoir t’y prendre.
      Le féminisme n’est pas une lutte pour le confort de ton ego de dominant. Si tu est deja mal à l’aise avec le féminisme soft de Maïa n’avance pas plus de toute façon on pas besoin de toi.
      #allié

  • La plus belle trahison…Comment reconnaître les hommes cis traîtres à leur genre ? | fille à matelots

    https://filleamatelots.wordpress.com/2018/07/10/la-plus-belle-trahison-comment-reconnaitre-les-hommes-cis-

    Merci à meta d’avoir signalé cet opus, je ne sais pas quel hashtag mettre, j’en appelle à l’intelligence collective seenthisienne.

    Ici, j’ai essayé de dégager différents « points », différentes caractéristiques qui permettent de reconnaître les authentiques traîtres à leur genre.

    Ils sont solidaires, y compris en public, avec les personnes d’un genre différent du leur (ex :Ils le disent tout haut si jamais un pote fait ou dit un truc sexiste).

    Ils sont conscients que les oppressions systémiques font d’eux des privilégiés et qu’il y a une hiérarchie qui lèse les personnes d’un autre genre que le leur. Ils en tiennent compte dans leur comportement ( ex : Ils font attention à ne pas marcher trop près d’une meuf seule dans la rue la nuit).

    Sans se servir de ça pour attirer l’attention sur eux en mode « je fais tellement gaffe regarde comme je suis bon », ou bien « ouin ouin ouin cédurentantqu’homme… »

    –---

    Chers mecs cis hétéro : nous ne viendrons plus - Rebellyon.info

    https://rebellyon.info/Nous-ne-viendrons-plus-19244

    « Si vous apprenez à vous taire, peut-être qu’on vous écoutera. »

    ça faisait longtemps que j’avais envie de le dire, je suis donc content de trouver ceci ici.

    https://rebellyon.info/home/chroot_ml/ml-lyon/ml-lyon/public_html/IMG/arton19244.png?1527001659

    A la suite de l’agression d’une copine le dimanche 13 mai, quelques mots pour redire que les luttes féministes ne sont plus une option. Dernière sommation pour être prises au sérieux.

    Nous ne viendrons plus à vos soirées, à vos manifs, à vos fêtes, à vos spectacles, à vos réunions, à vos assemblées générales, à vos boulots, à vos lectures, à vos dîners. Si on revient, on sera armées, les dents serrées et les poings sortis. On ne fera pas ça de gaîté de cœur : vous nous forcez la main. On a compris maintenant que tendre l’autre joue ne nous menait nulle part, nous ne faisons que prendre la mesure de la situation. Et la situation est la suivante : nous sommes les vaincues. Nous ne sommes pas fortes mais dos au mur. Nous n’avons plus d’autre choix que de mordre.

    –---

    http://femmesenlutte93.over-blog.com/2018/05/soutien-aux-victimes-de-violences-sexistes-dans-les-milie

    Soutien aux victimes de violences sexistes dans les milieux militants !
    Soutien aux victimes de violences sexistes dans les milieux militants !

    Notre camarade a été victime de violence sexiste dans le contexte militant. Elle s’ajoute à une longue liste. Nous partageons ici son récit et les analyses qu’elle en tire sur la place que prennent ces violences sexistes dans nos espaces de luttes et les dynamiques d’exclusion des femmes victimes au profit des agresseurs.

    Nous partageons ce texte comme un appel à chaque organisation à se poser des questions et à véritablement agir pour lutter contre les oppressions sexistes. Car oui, le privé est politique et plus que jamais dans nos milieux de lutte.

    Ce texte fait tristement écho à ce qui nous avions écrit en 2015 http://femmesenlutte93.over-blog.com/2015/12/la-honte-doit-changer-de-camp-prenons-la-parole-contre-le et nous rappelle à nous, militantes, que les multiples combats que nous menons sont loin d’être terminés.

  • Après la révélation de son passé d’agresseur sexuel, le fondateur de la marque Feminist Apparel vire toute son équipe

    Feminist Apparel CEO Fires Entire Staff After They Learn He’s An Admitted Sexual Abuser
    https://www.refinery29.com/2018/07/203982/feminist-apparel-ceo-alan-martofel-fires-staff

    The response echos something many of the former employees have pointed out: Martofel’s ignorance about what it means to be an ally. Many claim that he centered the company’s feminist pursuits around himself, often putting his opinions first and ignoring the requests and advice of people of color, queer people, and survivors, including in campaigns geared towards those groups.
    “I feel like with many brands of allyship, there is an enormous miscommunication over who should be given voice. Alan seemed to feel that his voice should come first,” says Claire Quigley, who was a graphic designer at the company until the firing.“The strongest way to be an ally would be to NOT profit from feminism or survivors of sexual assault,” says Grogan.

    #masculinité_toxique