• Sitôt qu’on milite dans un parti politique, notamment « de gauche », on ne peut que constater ce fait. Les hommes de gauche (eux aussi) sont sexistes. Les hommes de gauche (eux aussi) ne se remettent pas en question, les hommes de gauche (eux aussi) « savent » ce qui est féministe ou non, les hommes de gauche (eux aussi) ont des combats prioritaires. Et le féminisme devra attendre son tour.

  • https://www.youtube.com/watch?v=td1PbsV6B80

    At TEDWomen, Tony Porter makes a call to men everywhere: Don’t “act like a man.” Telling powerful stories from his own life, he shows how this mentality, drummed into so many men and boys, can lead men to disrespect, mistreat and abuse women and each other. His solution: Break free of the “man box.”

    Son presque #dépucelage me semble un classique d’adolescence masculine, autant sur le mensonge (les Vrais Hommes font l’amour depuis l’âge de deux ans, il n’y a pas de première fois) que sur le côté collectif et violent.

    Je remets les tags de @mad_meg (qui n’apprendra pas grand-chose sur ce coup-là).

    #allié #féminisme #domination_masculine #violence_masculine #éducation #violences_sexistes

  • Violences sexistes : si les hommes sont le problème, ils font aussi partie de la solution | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/148476/violences-sexistes-hommes-probleme-partie-solution

    [...] il est urgent d’interpeller directement l’ensemble des hommes sur ce sujet. L’enjeu est de tarir le phénomène des violences sexistes à sa source, qui n’est rien d’autre que les hommes en tant que groupe social enchâssé dans les rapports sociaux de sexe –qui sont des rapports de domination.

    En effet, étant donné que les femmes ne sont en rien responsables des innombrables violences dont elles sont victimes chaque année, ce sont bien les hommes qui doivent être également au centre des attentions pour que s’opère, en chacun d’entre eux, une révolution ontologique. Celle-ci doit permettre une transformation de la nature des rapports sociaux de genre dans un sens égalitaire.

    L’éducation des hommes : un enjeu urgent et primordial

    Car la violence masculine n’est pas une conséquence biologique, auquel cas cela signifierait que les violences sexistes constitueraient une fatalité sociale à laquelle nos sociétés humaines seraient condamnées à jamais. Non, les formes de violence psychologique et physique, qui rentrent dans la catégorie de « la culture du viol », ne sont pas constitutives a priori du genre masculin.

    Les violences sexistes sont essentiellement la résultante de facteurs culturels, historiques et sociaux. Elles sont donc séparables de l’homme, en étant déconstruites méthodiquement par l’éducation des subjectivités et consciences masculines, par-delà les générations.

    Dès lors, alors que les campagnes de prévention des violences sexistes s’adressent quasi-exclusivement aux femmes en tant que groupe social, il paraît nécessaire de développer, en parallèle, des campagnes de sensibilisation à destination exclusive des hommes.

    Ces campagnes pourraient utiliser des slogans qui interpelleraient directement ces derniers en tant que sujets masculins, tout en aidant au développement d’une conscience pro-féministe, notamment chez les jeunes garçons.

    Cela permettrait de prévenir l’objetisation et l’essentialisation des femmes qui revient à postuler qu’elles disposeraient, parce que nées femme, des mêmes propriétés négatives ou positives permanentes, niant de facto leur singularité.

    Que faire d’autre ? Des ateliers et des groupes de discussions mixtes et non mixtes pourraient être mis en place à l’école de la République dans le but que les nouvelles générations masculines en France puissent disposer à terme de « murs moraux », bornant en permanence leur champ des décisions et des actions possibles, en leur apprenant l’obligation du respect absolu et continu du désir et du libre arbitre des femmes.

    • Bah l’article est un peu décevant quant au programme que son titre promettait. En tout cas, il répète beaucoup de choses tout de même déjà dites, et finalement parle très peu des hommes.

    • @tintin Tu dois deja les connaitre mais voici quelques blogues d’hommes alliés des féministes que j’ai dans mes liens :
      https://scenesdelavisquotidien.com
      https://abompard.wordpress.com
      https://lemecxpliqueur.wordpress.com
      https://singuliermasculin.wordpress.com
      http://www.ipernity.com/blog/206926

      J’en profite pour entroposé des ressources sur Léo Thiers-Vidal que j’ai pas encore lu mais qui contiennent peut être ce que tu cherche
      https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/indispensable
      sur le lien ci dessus on trouve mentionné :
      http://www.cairn.info/revue-mouvements-2002-2-page-44.htm

      Ici il y a beaucoup de ressources mais beaucoup de liens ne doivent plus être actifs
      http://1libertaire.free.fr/LeoThiersVidal10.html

    • Non c’est pas du taf, j’ai plein de ressources féministes bien rangé dans mes favoris, c’etait rapide de te les ressortir.
      Sinon merci pour le conseil de film, je vais essayé de me le chopper et je t’en dit des nouvelles :)

    • Sur l’asymétrie de l’engagement des femmes et des hommes dans le féminisme :

      Au contraire, les hommes engagés n’avaient pas interprété leurs expériences de façon politique car cela les aurait renvoyé à une réalité masculine constituée d’infliction de violences, d’exploitation, d’appropriation et de non empathie envers les femmes. Or, les hommes, s’ils veulent maintenir leur qualité de vie matérielle, psychologique, sexuelle et mentale, ont intérêt à se cacher à eux-mêmes le caractère oppressif de leurs rapports avec les femmes. Ce qui les motive pour participer à ces dynamiques de groupe, c’est de pouvoir parler d’eux-mêmes, « ce qui [les] préoccupe, c’est l’homme, c’est-à-dire [eux-mêmes], encore et toujours » (Mathieu, 1999 : 308). Ils thématisent alors volontiers le « rôle de sexe » ou « carcan » masculin - c’est-à-dire ce en quoi ils pourraient également se sentir victimes - ou ce qui relève d’autres oppressions, en faisant l’impasse sur leur propre action oppressive. Ainsi, c’est bel et bien l’androcentrisme qui caractérise les dynamiques et analyses masculines engagées. Cet androcentrisme consiste en un égocentrisme affectif et psychologique qui octroie une place démesurée à ses propres sentiments et vécus, et en un égocentrisme politique où le féminisme est un outil pour améliorer son propre sort. Vu de l’intérieur, par un homme engagé ayant participé à des groupes « pro-féministes » dans différents pays, cet égocentrisme affectif et psychologique s’exprime avant tout par un refus d’empathie envers les femmes. Toute évocation de la violence faite aux femmes par les hommes - lorsque celle-ci n’est déjà pas évacuée de prime abord sous prétexte de ne pas se laisser déterminer par l’ordre du jour féministe - est détournée de multiples façons : soit elle sert à évoquer leurs propres souffrances (" mais moi aussi, je souffre « ), soit elle est rejetée sur d’autres hommes ou un quelconque système les dépassant (masculinité hégémonique, patriarcat), soit elle est retournée contre les femmes ( » mais elles doivent bien y trouver quelque chose, non « ), soit elle est évacuée par une auto culpabilisation permettant de rester centré sur soi-même ( » c’est affreux, je souffre d’être dominant ").

      http://1libertaire.free.fr/LeoThiersVidal02.html

      La notion d’expertise met l’accent sur le fait que femmes et hommes sont des sujets connaissants actifs, agissant dans une structure sociale donnée, qui gèrent des informations et analyses permettant de se repérer et de s’orienter. Elle se distingue des concepts de rôles, de dispositions, de socialisations ou de performativités par le fait qu’elle met en exergue la conscience pratique qu’élaborent les actrices sociales et les acteurs sociaux des rapports de force sociaux. Ces expertises sont asymétriques dans la mesure où les femmes accumulent des informations, sentiments, intuitions et analyses qui partent des conséquences violentes de l’oppression qu’elles subissent pour remonter vers la source de celle-ci, élaborant ainsi des connaissances sur les rapports concrets qu’elles vivent. Dans la mesure où le vécu féminin est en permanence marqué par les effets de l’oppression cette expertise prend une place importante, reste souvent consciente et concerne la dynamique oppressive en tant que telle. Au contraire, les hommes accumulent depuis l’enfance des informations, sentiments, intuitions et analyses sur le maintien et l’amélioration de leur qualité de vie puisque ils n’ont pas, en tant qu’hommes, à « rendre des services » ni à se soumettre aux femmes. Aussi ce qu’ils apprennent au quotidien dans leurs rapports avec les femmes reste-t-il axé sur eux-mêmes : une plus grande écoute des femmes est susceptible de remettre en cause leurs comportements et donc de leur coûter de l’énergie psychique et affective, voire l’abandon ou la perte d’avantages concrets ; par ailleurs, quand ils dévoilent leur fonctionnement affectif, cela peut offrir des moyens de résistance aux femmes mais cela peut aussi leur rapporter, à eux, soulagement et soutien thérapeutique de la part des femmes ; un bon dosage de froideur et de distance décourage toute initiative de la part des femmes tandis que l’expression d’intérêt et d’attachement permet d’obtenir certains services affectifs et sexuels. Bref, les hommes ont tout un répertoire d’attitudes consciemment destinées à obtenir tel ou tel résultat dans leurs rapports avec les femmes.

      Léo tièrs vidal propose quant même des solutions :

      Mais ce qui constitue d’abord un désavantage permet néanmoins aux hommes engagés de contribuer à l’analyse de certains aspects des rapports sociaux de sexe, dans la mesure où ils sont encadrés par les théorisations féministes.

    • Le texte de Léo Thier Vidal est pas si pessimiste que les extraits que j’ai choisi. Sur le site http://1libertaire.free.fr il y a une grosse dose de texte de lui
      de
      http://1libertaire.free.fr/LeoThiersVidal01.html
      à
      http://1libertaire.free.fr/LeoThiersVidal10.html

      j’ai pas encore tout lu mais c’est vraiment bien et je pense que tu devrais trouvé quelques réponses à tes recherches. Hier j’étais tombé aussi sur cet article qui pourrait t’interessé
      http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/nos-vies-intimes/20170717.OBS2215/comment-elever-son-fils-pour-qu-il-ne-devienne-pas-sexiste.html
      ce lien est référencé ici https://seenthis.net/messages/616422 et là https://seenthis.net/messages/616626

      Sinon @tintin j’ai vu Girl with all the gifts sur ton conseil et celui de @supergeante c’est effectivement super. Merci pour la découverte j’ai passé un excellent moment et je vais le faire tourné à mes amis.

  • Le viol comme métaphore et l’impossible combat féministe - Les mots sont importants (lmsi.net)
    http://lmsi.net/Le-viol-comme-metaphore-et-l

    Le dernier livre de Todd Shepard, Mâle décolonisation, paru chez Payot, propose une relecture des questions sexuelles telles qu’elles se sont posées dans les débats publics français des années 1960 et 1970 : qu’il s’agisse de la libération sexuelle ou du viol, les débats font constamment référence aux « arabes ». Dans les magnifiques chapitres 8 et 9, l’auteur apporte un éclairage inédit sur l’histoire du mouvement féministe, en montrant la difficulté à imposer la question des violences sexuelles comme question politique. Une fois encore, une résistance féroce s’est manifestée à l’extrême gauche, au nom d’un argument particulièrement pervers : ce serait un combat raciste stigmatisant « les Arabes ». Loin d’ignorer la question du racisme, nous explique Todd Shepard, les féministes françaises ont en réalité subi la manière dont il a été instrumentalisé par des hommes blancs. Nous publions ici l’introduction du chapitre 8 suivie par un extrait du chapitre 9 consacré au viol de "Brigitte".

    Lire l’extrait du chapitre 9 sur « le viol de Brigitte ».
    http://lmsi.net/Votre-lutte-est-reactionnaire

    #viol #culture_du_viol #male_gaze #alliés #racisme #intersectionnalité #misère_sexuelle #historicisation #féminisme #garçon_arabe

    • Il y a fort à parier que vous n’avez pas entendu parler de ces affaires dans les médias nationaux, hormis un entrefilet sur un site quand l’affaire permet un titre racoleur comme « il tue sa femme à coups de casseroles ». Une simple anecdote. Il faut sortir ces affaires de la case « faits divers ». Un meurtre antisémite, raciste ou homophobe n’est pas un fait divers. Ce qui nous induit en erreur en l’occurrence, c’est qu’il y a une relation particulière entre la victime et l’assassin. Ces hommes ne tuent pas toutes les femmes. Ils tuent les leurs. Mais ils les tuent parce que ce sont des femmes et qu’ils sont des hommes. Autrement dit parce qu’ils croient encore à la possession des unes par les autres. Donc ils refusent à ces femmes leurs droits d’êtres humains libres. En cela, ils rejoignent les crimes de discrimination. Tous disent la supériorité de quelques uns.

      Ce n’est pas de l’actualité régionale, c’est un problème national. Ces affaires devraient donc être relayées dans les médias nationaux. Choisir de ne pas traiter ces féminicides, c’est choisir une vision du monde. C’est dire que les violences faites aux femmes sont un sujet négligeable. Pour que cela devienne le problème de tous, les médias ont également une responsabilité. Ils doivent s’emparer du sujet. Ne plus parler de « mourir sous les coups » mais d’être tuées. C’est dans cette optique que le terme « féminicide » est de plus en plus employé. Pénalement, le fait de tuer sa conjointe est déjà une circonstance aggravante depuis 1994. En fait, l’introduction de ce terme sert avant tout à faire prendre conscience de la violence structurelle dont les femmes sont victimes. Parce que c’est une certaine vision de la femme, une vision machiste et misogyne qui est derrière ces gestes. Pour combattre une violence, il faut pouvoir la nommer.

    • En réalité, ce n’est pas une gifle ou un coup de pied qui aurait malencontreusement entraîné la mort. L’homicide involontaire est l’exception, il représente moins de 10% des cas. Bien sûr, avant la mise à mort, il y a souvent eu des violences mais ces femmes ne meurent pas de coups. Elles meurent parce qu’on a décidé de les tuer. Dans plus de 90% des cas, il y a volonté de tuer. Pénalement ce sont des meurtres - parfois même avec préméditation, ce qu’englobe l’assassinat. En France en 2017, on tue sa femme en général de deux façons : on la plante au couteau ou on lui tire dessus avec une arme à feu, souvent un fusil de chasse.

      Jean-Pierre, 58 ans, a choisi un autre mode : il a attendu que son ex compagne, Nicole, 47 ans, sorte d’une supérette et il lui a foncé dessus en voiture. Le mari de Doris, 60 ans, a choisi la batte de base-ball. Après 33 ans de mariage, il la soupçonnait d’infidélité. C’était en janvier dernier. En mars, Frédéric, 86 ans, atteint d’Alzheimer a tué Marcelle, 90 ans, à coups de casserole. Il a déclaré « elle a ce qu’elle mérite. Je l’ai fracassée ». Le 12 juin dernier, c’était l’anniversaire d’Émilie, 34 ans. Son mari dont elle venait de se séparer, Guillaume, 37 ans, mécanicien, lui a ligoté les chevilles et les poignets sur les rails d’un TGV Paris/Nantes. D’après l’autopsie, elle était vivante au moment du passage du train. En mai, avec le calvaire de Marion, 41 ans, j’ai découvert la qualification légale de « viol ayant entraîné la mort ».

    • @dudh48 c’est faux, il y a un très grand nombre de personnes impliquées dans l’éducation de chaque enfant. Sans compter que les femmes elles-mêmes sont éduquées depuis l’enfance à subir ce genre de choses et à trouver ça « normal ». Donc bah oui clairement, la solution c’est des changements radicaux dans l’éducation de tous et toutes (et surtout des garçons).

      On sait par l’anthropologie qu’il existe et a existé d’autres sociétés sans culture du viol et moins voire pas patriarcales. Sans dire qu’il n’y a pas d’autres soucis mais juste déjà ça montre que ça existe, et que donc ce n’est pas un truc inhérent, obligatoire.

      Si tu es un homme, tu peux commencer par ne pas être comme ça, et à éduquer les jeunes garçons de ton entourage à ne pas être comme ça, même si toi tu n’as pas d’enfants (les neveux, les enfants des amis, etc).

    • @philippe_de_jonckheere , je ne trouve rien de mieux à dire que de remettre ici la citation que tu as choisie : Choisir de ne pas traiter ces féminicides, c’est choisir une vision du monde.
      Et si le constat de @dudh48 :

      ce sont majoritairement les femmes qui s’occupent de l’éducation de leurs bourreaux.

      est globalement vrai, il faut aider à une prise de conscience orientée vers l’éducation des garçons, venant des adultes éclairés, hommes ou femmes.

    • L’homme (avec un petit h et un pénis de taille variable) est une pourriture : c’est lui qui vole, viole, tape, tue, refuse de laver ses slips et préférerait crever plutôt que de vivre dans un monde où des bonniches ont le droit de devenir PDG. Voici la « version officielle » de notre histoire. L’histoire humaine est, dit-on, l’histoire d’une domination masculine, faite par et pour des hommes prêts à tout pour tenir les faibles femmes à leur botte.
      Sauf que cette histoire est fausse. Du moins en partie.

      Je me demande quelle partie de sa phrase d’intro est fausse du coup ...

    • @rastapopoulos

      la solution c’est des changements radicaux dans l’éducation de tous et toutes (et surtout des garçons).

      Il me semble que surtout les garçons passe à côté d’un truc que je combats dans l’éducation de mes trois filles (disons encore deux en activité) : la répartition genrée des tâches par exemple (je déteste le bricolage mais je manque rarement une occasion d’impliquer mes filles dans l’apprentissage du maniement de certains outils, notamment mécaniques, et il est consternant de voir comment elles sont résistantes à cela, de peur d’être différentes de leurs camarades. De même il me semble qu’un bon éveil à des mécanismes plus intellectuels cette fois-ci qui vise à instruire tout ce petite monde (filles et garçons, indifféremment) à propos des impensés sexistes n’est lui pas non plus réservé aux seuls garçons.

      Enfin j’ajoute que la lecture de Beauté Fatale de @mona est obligatoire pour les enfants des deux sexes.

      Mais je comprends ce que tu veux dire par surtout les garçons

    • On parle de mise à mort des femmes par les hommes qui sont leurs conjoint et pas de trucs pseudo métaphysiques sur le sens de la vie et les gros malheurs des looser au masculin ! Je t’en ficherait des accidents de la vie et de recyclage quant on parle de mecs qui butent les femmes. C’est quoi le rapport ?

      @dudh48 quant tu dit ceci

      ce sont majoritairement les femmes qui s’occupent de l’éducation de leurs bourreaux.

      En fait tu dit que l’oppression des femmes c’est de la faute des femmes puisque ce sont elles qui éduquent et pas celle des hommes. Les pauvres choux si c’est des bitards criminels c’est la faute de leurs mamans... Ca saoul ce stéréotype c’est hyper macho et c’est franchement mal venu ici alors qu’on parle de FEMINICIDE. L’éducation des enfants est faite par toute la société et à ne s’arrête pas a l’enfance. Par exemple pour toi @dudh48 il est encor temps d’apprendre que tes considerations hyper généralistes et vagues sur la vie, la mort au masculin, sont tres sexistes et n’ont rien a faire ici.

      C’est irritant de voire que vous parlez pas de la violence masculine et des femmes assassinées, la discutions deviens un flatte-scrotum pour savoir qui est le bon pere qui éduque ces filles à ne pas se faire tuer par leurs amoureux ou de la branlette de phallosophe sur les looser ces pauvres couilles accidentées et les méchantes mères responsables du sexisme...

      L’éducation des hommes à la violence et au mepris des femmes elles vien aussi de vous, ici, qui au lieu de réfléchir a la responsabilité des hommes dans l’exécution des femmes, vous servez du sujet pour vous faire moussé l’ego.

    • Je rebondis sur les propos de @rastapopoulos qui disait que :

      la solution c’est des changements radicaux dans l’éducation de tous et toutes (et surtout des garçons).

      et je me rappelle qu’en 2014, il y eut des initiatives institutionnelles prise par certain-es enseignant-es avec l’ABC de l’égalité. Mais par manque de courage politique, ladite institution a préféré céder au chantage du lobby réactionnaire de la « Marche pour tous ».
      En matière d’éducation et de changement des mentalités, rien n’est jamais acquis et tout est à construire ou reconstruire. Ne pas baisser les bras ni baisser sa garde.

      Ne plus parler de « mourir sous les coups » mais d’être tuées. C’est dans cette optique que le terme « féminicide » est de plus en plus employé. Pénalement, le fait de tuer sa conjointe est déjà une circonstance aggravante depuis 1994. En fait, l’introduction de ce terme sert avant tout à faire prendre conscience de la violence structurelle dont les femmes sont victimes. Parce que c’est une certaine vision de la femme, une vision machiste et misogyne qui est derrière ces gestes. Pour combattre une violence, il faut pouvoir la nommer

      Et c’est bien sur cette démarche qu’on doit se mobiliser.

    • @mad_meg je suis tout à fait d’accord et je ne comprends pas trop pourquoi ça s’est mis à parler d’égalité des tâches etc. Dans mon premier message je parlais bien d’éducation autour des problèmes de violence, d’où mon « surtout pour les garçons ». Car pour l’égalité là oui il faut éduquer tous les enfants à tout faire, mais pour la violence, c’est surtout ceux (masculin car majoritaire, ya toujours des exceptions blabla on s’en fout) qui sont ou seront responsables des violences qu’il faut éduquer à ne pas l’être. Même si on peut apprendre aux petites filles à manger plus, être plus musclées et savoir se défendre, ce n’est qu’une mauvaise conséquence, ce n’est pas en priorité aux victimes ou futures victimes à apprendre à éviter la violence, c’est aux coupables ou futurs coupables d’apprendre à ne pas être violents comme ça.

      Il n’y a rien de naturel, c’est un processus social, que les garçons apprennent depuis tout petit (cf la remarque anthropologique). Non l’homme n’est pas un loup pour l’homme ni pour la femme « de tout temps et en tout lieu », cela dépend des sociétés, donc des éducations.

      À dire que c’est « naturel », bah forcément alors « c’est comme ça », on ne peut rien faire et on ne fait rien, comme un gros nul, et on suit les préceptes de Dame Nature. C’est marrant comme les gens suivent « la nature » quand ça les arrange et pour d’autres sujets là disent qu’on est des humains, qu’on est différent, etc.

    • @aude_v Peggy SASTRE écrit pour Slate, L’Obs et des livres. J’étoile rarement les billets issus de ces publications, voir jamais.
      Le paragraphe de présentation, à la suite de celui relevé par @nicolasm :

      Si les hommes ont le pouvoir, c’est parce que les femmes l’ont bien voulu, tout au long des 99,98 % de l’histoire de notre espèce. Et ces millions d’années qui nous ont vus devenir lentement ce que nous sommes, elles les ont passés à frétiller du derche au moindre indice de force, de puissance et de brutalité. Pourquoi ? Parce lorsque votre organisme renferme des ovaires et un utérus, que votre reproduction vous fait courir un danger vital aussi extrême qu’indispensable, et que vous vivez dans un environnement hostile, de tels attributs sont encore les meilleurs pour vous protéger, vous et le fruit de vos entrailles, et vous aider à transmettre vos gènes aux générations suivantes.

      Ce docteur en philosophie des sciences, nous éclaire d’une lumière radicalement nouvelle dans notre paysage intellectuel, si les 250 pages de son bouquin sont à l’avenant de cette présentation, il doit briller aussi fort que les périodiques qui la publie.
      Salutaire coup de gueule de @mad_meg

      Ce n’est pas parce qu’on vit en 2017 que Saint-Macron, le Jésus français va sauver le monde. Il n’est que Jésus et c’est un fils très obéissant envers Dieu le père (François Hollande) et le Saint-Esprit (la mafia de la finance et du grand patronat). La sainte trinité veut juste restaurer l’esclavage. Que les esclaves soit homme ou femme lui importe peu, tant qu’ils travaillent et ferment leur gueule.

      @dudh48 tu as oublié de placer « le fruit de nos entrailles » dans tes #élucubrations.

    • @rastapopoulos

      je ne comprends pas trop pourquoi ça s’est mis à parler d’égalité des tâches etc. Dans mon premier message je parlais bien d’éducation autour des problèmes de violence, d’où mon « surtout pour les garçons ».

      Oui, tu as raison, la présence dans mon esprit de deux conversations, celle-ci et une autre à la maison, m’a fait faire une sortie de route. Mille pardons pour ma contribution au désordre de cette discussion qui a effectivement le défaut du désordre et de partir dans des directions pas toutes fécondes.

    • @rastapopoulos c’etait pas à toi que je pensait en fait, mon coup de gueule etait pour @dudh48 et @philippe_de_jonckheere qui s’est reconnu.

      Je suis d’accord avec le fait d’éduquer spécifiquement les garçons et les hommes à la réduction de leur violence, de leur egoisme, de leur autosatisfaction, de leur egocentrisme. Je pense qu’il faut que les hommes et les garçons perdent de leur assurance, de leur confiance en eux en tant qu’hommes. Il faut que les hommes aient peur de dire des biteries aux femmes ou a propos des femmes et tout particulièrement avec les féministes vu que les hommes se sentent toujours pertinent pour nous faire la leçon comme ici sur la vie, la mort, la loose, la place des femmes dans la responsabilité du sexisme...
      Alors petit conseil en particulier @dudh48 qui est nouveau et qui connais pas encore les féministes d’ici et qui connais pas nom plus mon grand dévouement dans le pétage de bonbons. Le rôle des hommes vis à vis du sexisme c’est de s’adresser aux autres hommes (et pas pour s’envoyer des lauriers !) et de pointé les responsabilité des hommes (et aussi les votres comme ici ce mansplanning que tu nous inflige @dudh48 ), pas de faire la leçon aux femmes ou de chercher les responsabilité des femmes.
      Il y a plein de tags très bien achalandés que je te conseil de fouillé @dudh48 si le sujet des violences faites aux femmes t’intéresse. #domination_masculine #culture_du_viol #fraternité #mégèrisme #violences_masculine #condition_masculine #mâle-alphisme #male_gaze #male_entitlment #sexisme #misogynie et #féminisme #historicisation #effacement_des_femmes #féminicide #virilo-carnisme ... et ne rate pas non plus #alliés #pro_féministes et toutes les discutions sur la place des hommes dans le féminisme qui sont nombreuses sur @seenthis
      Bonne lecture

    • @dudh48 je ne te connais pas. T’as vécu ! t’as donné ta part et tu es épuisé ! pauvre chaton ! ici t’es pas sur twitter ou snapchat ou que sais-je encore ? je ne sentais pas ce fil dès le départ et là tu dérapes mon gars ! tu n’insultes pas @mad_meg de cette façon et personne d’autre d’ailleurs ; de quel droit ?
      Il y a 3 heures, « la grande prêtresse » , te donnais des pistes à suivre et bon nombre de tags . Ta réponse est impulsive et complètement déplacé. Je suis au regret de te dire que je ne te suit plus sur @seenthis et que je suis à 2 doigts de te bloquer, connard. Tu seras le second avec @francoiscarmignola1 une enclume celui-la !
      non seulement tu es parano mais tu m’as tout l’air d’un tocard de première ! m’étonnes pas que tu milites pour la france insoumise.

    • Voila un bel exemple de réaction d’un certains type d’homme quand des femmes, feministes de surcroît, osent leur dire qu’ils racontent n’importe quoi : insultes, victimisation, détournement du sujet, rabaissement de l’interlocutrice... Le tout en trente petites lignes.
      Joli combo @dudh48 !

    • merde ! ton cas est plus grave que je ne pensais @dudh48
      tu as raté l’occasion d’avoir une discussion constructive avec @mad_meg je ne suis pas son disciple mais j’ai échangé précédemment avec elle, entre autre, sur le féminisme et j’en suis toujours ressorti enrichi.
      Adieu @dud48

    • Grande prêtresse virago en chasse c’est sympas. Je brûlerait quelques frivolitées sur l’autel d’Artemis en pensent à toi @dudh48

      Pour revenir à la discutions d’origine, réduire l’éducation aux seuls enfants je trouve cela un peu réducteur et assez pratique pour que les adultes ne s’éduquent pas. Changer de mentalité ca se fait tout au long de la vie et je désespère pas de voire les pépés et mémés apprendre des choses. Par exemple avec rezo.net puis seenthis je me suis beaucoup éduqué et j’imagine que je ne suis pas là seule et j’espère que ca va continuer et que même @dudh48 y arrivera.
      Le truc aussi pour les enfants et la réduction de la question de l’éducation aux enfants, c’est que perso je suis bientôt morte, c’est à dire dans 20-30ans si je suis optimiste. Et j’ai pas d’enfants et je porte pas spécialement d’espoir en l’humanité au prétexte qu’elle soit jeune. Du coup si je doit subir sans rien pouvoir y changer le sexisme des adultes, sous le prétexte fumeux qu’illes seraient immunisé·e·s à l’éducation ca me déprime trop.

      Par rapport à la violence masculine, la question de l’education me fait pensé aussi au travail d’éducation des hommes violents, on fait ca aux usa et en espagne. Je reviens si je trouve de la documentation là dessus. Ca me semble bien plus utile que l’incarceration avec d’autre machos dans un univers hypermacho du concour de bite permanant qu’est la prison. Et ces programmes ne sont envisageables que si on pense que l’éducation c’est pas que pour les mouflets et leurs mômans.
      Sinon par rapport à la violence, ca semble beaucoup être des exécution pour cause de rupture. Ces hommes refusent toute autonomie à la femme qu’ils disaient aimer. Au passage j’ai ce texte qui peu donner des pistes intéressantes
      https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2002-2-page-8.htm

      ps- Merci à mes fidèl·l·es sectatrices et sectateurs pour votre soutiens ! ;P

    • Bon sang, ça fait même sortir Mona de sa réserve... si longue ! :-D

      Soutien à tou•te•s, l’éducation du troll sera longue ;-) A la première réponse un peu ferme, il n’hésite pas à montrer sa virilité et à insulter la femme qui lui tient tête... quelle sera la suite ? En fait, ce n’est même pas un troll, c’est peut être juste génétique ; un homme reste un homme, tout ça... ? :-D

    • Je prône la destruction de l’humanité puisqu’elle s’avère être une espèce nuisible.

      quelle confusion @dudh48 après une telle déclaration je doute que tu aies beaucoup d’interlocuteurs.ices ici ! ceci n’est pas de l’insoumission mais du nihilisme même si certains adeptes de cette doctrine me semble plus avertis que toi, triste sire !

    • Merci @mad_meg et merci à tout·es les participant·es de #seenthis qui ensemble élaborent régulièrement depuis plusieurs années un discours politique vivant qui a fait avancer ma pensée sur le féminisme et mon rapport au monde en temps que femme. La pertinence de nos confrontations face à la difficile capacité de chacun·e a accepter les critiques ou à faire tomber nos propres barrières éducatives sont toujours d’une grande richesse.
      Déconstruire sans cesse les discours essentialistes, racistes et dominateurs reste une gageure face à l’arrogance du conservatisme.
      Cela permet de se sentir moins seul·e et de s’appuyer sur cette belle pensée commune lorsqu’il faut rapidement reconnaitre et agir contre cette oppression.

    • Si vous saviez comme j’aime les femmes, comme je tremble quand l’une d’elles souffre, comme j’ai envie de l’étreindre entre mes bras, comme je voudrais avoir des seins pour qu’elle puisse y reposer sa tête et me confier son chagrin.

      Les tueurs de femmes peuvent tenir le même discours que toi. Les pères incestueux aussi ainsi que les violeurs. Ils disent tuer par amour. L’amour des hommes c’est ce qui tue et viol les filles et les femmes en masse, c’est ce dont parle l’article. Venir laver tes propos misogynes et ton comportement sexiste dans ton prétendu l’amourrr de nos nibards et la jouissance que nos chagrins te procure ca ne fonctionne pas.

      Sur le sujet j’ai trouvé ceci : Au nom de l’amour : les violences dans le couple
      https://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2007-8-page-34.htm

      Il y avait un texte super sur le blog « Comment ne pas être féministe ? » mais le blog a disparu #tristesse

      @aude_v @touti et tou·te·s merci pour vos messages de soutiens. Afin de pouvoir poursuivre sur le sujet des violences masculines dans le couple j’ai ouvert une nouvelle discussion ; https://seenthis.net/messages/609847

    • Non @dudh48, ce n’est pas comme ça qu’on fait des excuses.
      Tu n’as pas non plus droit à aller te cacher derrière le nihilisme, ton arrogance prouve bien l’impasse de tes propos. Apprends à élaborer ta pensée et reviens nous voir quand tu auras grandi.

    • Un autre point commun à nombre de ces affaires c’est le suicide du meurtrier.

      L’auteure n’insiste pas trop là-dessus, pourtant c’est révélateur de la perversité des ressorts de la violence masculine et du déni des hommes autoproclamés féministes qui reproduisent de bonne foi la domination masculine, souvent en évoquant d’une manière ou d’une autre la « tendresse », la « passion » ou l’« amour ». Hors-sujet.

      FAITES-VOUS SOIGNER !

      (à cette échelle de nuisance il ne s’agit plus seulement de pathologie individuelle)

      À ce propos, je crois, sur la violence masculine cf. ce strip :

      « Un sentiment sauvage apparaît, comment allez-vous le gérer ? »

      (compléter le 2, « je monte un fight club », avec « je la menace / je la frappe / je la tue »)

      La réponse 3 « j’en parle à mes proches, je crois que j’ai peur de l’abandon », présentée de façon légère, parait facile, encore faut-il avoir le courage de l’assumer dans une société patriarcale hétéronormée viriliste. Courage infiniment moins coûteux que celui d’une femme qui décide de s’émanciper.

      https://lemecxpliqueur.wordpress.com/2017/04/14/parlons-de-nos-sentiments

    • Au sujet des hommes qui prétendent être dominé par leur femme et disent vivre en régime matriarcale j’ai trouvé ce texte ;

      Non, la Germaine n’est pas une preuve qu’on vit dans un matriarcat
      La femme qui gère et mène son foyer subit une charge mentale, et c’est pas l’fun

      http://urbania.ca/249506/non-la-germaine-nest-pas-une-preuve-quon-vit-dans-un-matriarcat

      Il y a aussi le myth de la bretagne matriarcale, très présent chez les machos bretons. Il y a des variantes. J’ai croisé de nombreux hommes qui se prétendent féministes parceque leur grand-mère n’était pas totalement une serpillière H24 7/7j. Dès qu’une femme n’est pas un paillasson paf c’est le matriarcat ! Et ces pauvre hommes vivent dans le matriarcat depuis que mémé les a forcé à finir leur soupe.

    • Je la reposte ici :

      @dudh48 Je trouve embarrassants les gens qui n’arrivent pas à admettre qu’ils se sont peut-être viandés dans les grandes largeurs dans une discussion, qu’ils ont manqué de respect envers les autres intervenants et qu’il n’y a rien de déshonorant à tenter d’appréhender le point de vue d’autrui, d’évoluer avec l’autre et éventuellement s’excuser d’avoir eu un comportement ou des propos inappropriés, plutôt que d’imposer ses idées à tout prix, dans une posture arrogante et donc hermétique à la simple idée de débat contradictoire.

      Voilà, voilà !

    • Par rapport au nouveaux paternage, à l’education et cette dérésponsabilisation des hommes dans leur domination et culpabilisation des pères. Je remet le lien :

      https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2002-2-page-8.htm#no6

      En même temps, des théories féministes sur l’identité de genre se développaient sur la base de la théorie psychanalytique de la relation objectale ; elles soutenaient que les mères étaient seules responsables de la domination masculine à cause de leur manière d’éduquer les enfants (Dinnerstein, 1976 ; Chodorow, 1978) [6][6] La base de cette théorie est la suivante : « Les femmes.... Certaines critiques de ces théories féministes des relations objectales considéraient les hommes plus comme des victimes que comme des agents de la domination patriarcale et blâmaient en premier lieu les femmes puisqu’elles élèvent seules les enfants et détiennent le pouvoir émotionnel (Segal, 1987 ; Brittan, 1989 ; Connell, 1987 ; Cornwall et Lindisfarne, 1994). Par ailleurs, il faut relever que l’idée selon laquelle l’augmentation de l’investissement affectif des hommes auprès des enfants correspond à une diminution de l’autorité patriarcale dans les familles est contestée par les récentes études historiques, basées sur du matériel autobiographique, des pratiques de « paternage » au XIXe siècle (Tosch, 1996, 1999 ; Davidoff et al., 1999). Par exemple, Tosch a montré, dans son étude sur les pères de classe moyenne et sur la construction de l’identité masculine dans la première moitié du XIXe siècle, que ces pères étaient souvent très impliqués dans la « relation affective » avec leur enfant, mais que cette éducation « virile » était uniquement liée aux valeurs d’autorité morale paternelle et cherchait surtout à transmettre aux fils les caractéristiques « masculines ». Tosch soutient que, en dépit des variations historiques des rôles paternels, la règle du père perdure, car l’autorité paternelle demeure liée aux idées d’estime de soi, de statut et d’identité masculine.

      et

      Des groupes tels que les Families need fathers prétendent que les femmes sont responsables de ces inégalités évidentes dans la division sexuelle du travail, car elles exercent le « pouvoir domestique » à la maison et refusent de le partager avec les hommes. Certaines féministes libérales ont repris ce concept de « pouvoir » domestique : elles soutiennent que, puisque les femmes sont supposées devoir élever les enfants, cela leur donne un pouvoir « caché ». C’est leur responsabilité d’encourager les compétences masculines (Backett, 1987). Les féministes du New Labour ont aussi adopté ce discours culpabilisant les femmes, qui influence les politiques sociales récentes et considère les mères comme un obstacle majeur à l’augmentation de la participation des hommes à l’éducation des enfants (Williams, 1998).
      21

      Ces discours accompagnent une focalisation accrue sur la valeur genrée différente de l’investissement des pères, qui consolide les arguments soutenant que les enfants ont besoin de leurs pères. Le fait que les pères s’occupent moins de leurs enfants n’a ainsi plus d’importance, puisque leur contribution au développement de l’enfant repose sur les valeurs morales et masculines (supérieures) qu’ils apportent à la relation père-enfant (Williams, 1998). Par exemple, Burges et al. (1997) démontrent que « le manque de preuves de l’investissement paternel dépend de la nature des soins paternels plutôt que de leur absence ». D’autres chercheurs, aux États-Unis, Hawkins et Dollahite (1995), affirment que les « pères ne sont pas des mères et ne doivent pas essayer de l’être ». Ils considèrent que l’activité paternelle la plus importante est la « responsabilité éthique des hommes pour les générations futures », « leur travail de relation » et la « stimulation intellectuelle qu’ils procurent aux enfants à travers le jeu ».

      sur la violence masculine et le contexte des séparation

      La violence domestique, les enfants et le droit de visite
      32

      La violence masculine contre les femmes a été reconnue par le Home Office  [7][7] Le département du gouvernement anglais responsable... comme un problème vaste et considérable, et à partir du témoignage d’enquêtes locales (voir par exemple Mooney, 1993 ; Radford et Dominy, 1996), il semble qu’une femme sur quatre soit susceptible d’en faire l’expérience au cours de sa vie (Home Office, 1999). Ces enquêtes ont également révélé qu’un tiers au moins des femmes subissent des violences accrues après la séparation (voir aussi Mirlees-Black, 1995). On ne sait pas actuellement combien d’enfants vivent la violence domestique au quotidien ou sont affectés par ses conséquences dans le contexte postérieur à la séparation, mais l’enquête British Crime de 1996 a montré que la moitié des femmes qui subissaient des violences domestiques étaient des mères (Mirlees Black et Byron, 1999).

      Des études féministes concernant l’impact de la violence domestique sur les enfants sont venues s’inscrire en faux contre les idées reçues présentant les mères comme les plus susceptibles de maltraiter physiquement ces derniers dans ce contexte. Ces études ont révélé une corrélation élevée entre violence domestique et mauvais traitements physiques par le même auteur. Par exemple, en examinant 116 rapports hospitaliers sur des cas de mauvais traitements envers les enfants où la violence domestique était également présente, les chercheurs américains Stark et Flitcraft ont découvert que les pères violents étaient trois fois plus susceptibles d’être les principaux auteurs de maltraitance des enfants que les mères (Stark et Flitcraft, 1988). Une autre étude américaine (Bower et al., 1988) a révélé une corrélation élevée entre la gravité de la violence domestique et la gravité des mauvais traitements physiques infligés aux enfants par des pères, dans un échantillon spontané de 775 mères qui avaient subi des violences domestiques. Ces auteurs ont affirmé que les deux formes de violence visaient le « maintien de la dominance familiale » (Bower et al., 1988 : 166). Dans une moindre mesure, des études ont également examiné les connexions entre la violence domestique et les agressions sexuelles envers les enfants perpétrées par les pères. Hooper (1992), par exemple, dans une enquête à petite échelle sur les mères, a trouvé que cette violence était souvent utilisée pour les empêcher de percevoir l’agression sexuelle contre l’enfant, tandis que Hester et Pearson (1988), en examinant 44 dossiers d’enfants placés sous protection ont estimé que la violence domestique et l’agression sexuelle envers l’enfant par le même auteur étaient co-présentes dans la moitié des cas.

      je vais finir par le cité en integralité !

      Au vu des textes mentionnés ci-dessus, on comprend que beaucoup de recherches entreprises sur les pères se soient concentrées sur les plus ou moins prétendues contraintes imposées à leurs relations avec leur enfant, et en particulier sur le « paternage » en contexte de post-séparation et de post-divorce. Toutefois, dans ce domaine, les recherches ont mis en évidence des découvertes étonnamment cohérentes, même si ces recherches ont été menées à partir d’une pluralité de perspectives différentes, dont toutes n’étaient pas féministes. Par exemple, elles constatent que la préoccupation de la majorité des pères lors de la séparation n’est pas de satisfaire les besoins et les intérêts des enfants, mais la perception de leur propre perte en pouvoir direct et contrôle des femmes et des enfants, et ce, qu’il y ait ou non usage de violence domestique (Simpson et al., 1995 ; Arendell, 1995 ; Smart et Neale, 1999).
      39

      Smart et Neale ont interrogé aussi bien des mères que des pères dans leurs investigations sur le « parentage » après divorce et ils ont constaté que, en dépit de quelques exceptions individuelles, la majorité des hommes interrogés considèrent la décision des femmes de mettre fin à leur relation comme un coup porté à leur identité masculine, et que souvent ils cherchent, par réaction, à créer « le plus de grabuge possible », utilisant pour cela leurs relations avec les enfants. Or, loin de s’opposer à ces relations, les préoccupations des mères concernent généralement la non-fiabilité des engagements des pères quant à l’exercice du droit de visite et leurs capacités à prendre soin des enfants. Smart et Neale racontent également comment la plupart des pères considèrent tout effort pour normaliser les relations avec les enfants ou pour répondre au souci des mères concernant la qualité de ces relations, comme une limitation de leurs droits à la possession de l’enfant. Toutefois, la plupart des pères ne souhaitent pas avoir la responsabilité de s’occuper à plein temps des enfants mais veulent « voir les enfants lorsqu’ils en ont envie – ils ne veulent pas que les mères se plaignent s’ils les ramènent en retard, ou s’ils leur ont fait manger n’importe quoi, ils veulent davantage voir les enfants, mais seulement lorsque cela les arrange, et non lorsque cela arrange les mères » (Smart et Neale, 1999 : 146).
      40

      Les mères, de leur côté, voient les enfants et les pères comme détenteurs de droits, mais pas elles, et elles se perçoivent comme n’ayant à l’égard des enfants que des responsabilités. Cette étude a mis en lumière des différences genrées significatives quant à la manière dont les mères et les pères se perçoivent comme parents, les mères sentant qu’on attend d’elles qu’elles donnent la priorité aux besoins des enfants, se préoccupent de la qualité des soins et de l’attention apportés aux enfants lors des visites, tandis que les pères se soucient davantage de leurs propres droits de propriété sur les enfants et de l’effet de ces derniers sur leur propre statut masculin.
      41

      L’étude de Simpson et al. (1995) a débouché sur des constatations analogues, mais centrées sur le sentiment de perte éprouvé par les pères lors de la séparation et du divorce. Selon eux, ce qui préoccupe le plus les pères, c’est la perte non seulement d’un sentiment de pouvoir et de contrôle sur la famille, mais aussi de leur statut paternel et de leur influence sur les enfants. Pour prendre un exemple de préoccupation particulière, ils mentionnent le désir d’inculquer leurs propres valeurs aux enfants, et la crainte que ceux-ci n’adoptent les valeurs maternelles.

    • Une chose est remarquable : tandis qu’il était clair que les pères faisaient usage de violence à la fois contre les mères et les enfants, et que cela concernait le contrôle et l’autorité qu’ils exerçaient alors qu’ils vivaient encore en famille, nombre de ces pères s’affirmaient comme nouveaux pères qui s’impliquent régulièrement et s’occupent des enfants pendant que les mères travaillent, et un petit nombre d’entre eux affirmaient être ceux qui gagnent l’argent du ménage.

    • Condoléances pour ton père @vanderling

      @touti Je peu pas écouté l’interview mais je met ici la fin de la retranscription

      Et c’est là que je trouve les hommes lents : c’est-à-dire, à un moment donné, prenez la parole sur ce qui est votre problème. Les victimes souvent sont des femmes, d’accord, mais les agresseurs c’est vous, donc c’est à vous de prendre ça en charge. […] Ça devrait faire 15 ou 20 ans que je devrais voir les mecs réfléchir comme des fous pour changer. Mais je ne les vois pas.

    • Je m’en souviens de ton histoire de bretelles de sous-tifs @phalene . Tu ferais mieux de pas venir rajouté du déni à ton machisme. Dans cette histoire tu t’es ridiculisé tout seul en étant incapable de parler de la liberté des femmes sans venir nous infliger tes émotions érotiques d’hétéro. Le voile c’est pas à toi un mec blanc profitant des privilèges historiques de la colonisation et du patriarcat combiné de venir dire aux femmes ex-colonisées comment elles doivent s’habillées.
      C’est assez incroyable la force du déni masculin.

      Pour mémoire voici la discution en question :
      https://seenthis.net/messages/582085
      https://seenthis.net/messages/584293

      Pour la peine je vais ajouter #humaniste_nibardophile sur le lexique de mégèrisme
      @phalene et @dudh48 merci pour l’inspiration et le divertissement.

      edit : en fait humanisme priapique ca fonctionne pas mal aussi

    • ces mots de Virginie Despentes qui pointe la lenteur des hommes (en tant que groupe) à régler leur problème de violence

      Quand une femme est violente et qu’elle ne le reconnait pas, elle a raison d’exercer une violence symétrique ?
      C’est pour ça que la meute ne lui dit rien, voir l’encourage dans sa violence ?

    • Despentes ne parle pas de cas individuels. On peut toujours trouver des exceptions, dans TOUT il y a des exceptions, c’est pas pour ça que ça dit des choses sur la société dans sa globalité.

      La violence des femmes est clairement anecdotique, sur la société entière, et quand elle existe en plus c’est la majorité du temps en réaction/défense (les stats de meurtres de conjoints par des femmes montrent que la majorité était violentée, ce qui n’est jamais le cas dans l’autre sens).

      À l’intérieur de cette déjà minorité, on peut obligatoirement en trouver une minorité de la minorité où ce n’est pas le cas et où telle femme est totalement en tord, forcément : tout existe. Mais ça ne va pas dire beaucoup de choses sur l’état de notre société.

    • Et sinon à part ça, oui les femmes ont le droit mille fois d’exercer une violence symétrique pour se défendre et même en prévention, vu qu’elles savent clairement (et mieux que toi ou moi) ce qui les attend dans la majorité des cas, et ce qu’elles ont déjà enduré avant, de la part de personnes de la classe sociale des hommes. Elles vont pas tendre l’autre joue, c’est bien gentil de demander la non-violence toujours aux mêmes.

    • Ok, une façon comme un autre de botter en touche.
      Ce que tu rappelles est acquis pour moi, je me suis visiblement mal exprimé mais je n’ai pas « appris à élaborer ma pensée » comme dit plus haut.
      J’aurais dû bien préciser que je parlais de comportement de violence sur seenthis. Je parlais de la meute juste au dessus, ça me paraissait implicite, ça ne l’était pas.

    • c’est vrai qu’il y a un effet de meute comme tu dit mais c’est une violence VERBAL en réponse à des propos misogynes (Violence verbale aussi). Je comprend que pour toi la misogynie d’un @dudh48 ca ne te dérange aucunement et tu ne vie pas cela comme une agression, mais c’est de la violence verbale pour les femmes. Et personnellement je répond à la violence, je ne tend pas l’autre joue.

    • @nicod_ C’est pas une meute, c’est #seenthis pour moi, ou un cluster dans seenthis si certains ne s’y retrouvent pas (#seens8 :p)

      Franchement le gars qui s’épanche en disant bouhou l’humanité c’est pourri autant tous crever dans un fil sur le fait que les femmes meurent de manière systémique... ça mérite un retour de flammes ...

      Et @mad_meg n’est pas la dernière à reconnaître qu’elle s’est emportée sur un malentendu ou dans le genre, donc d’après les nombreux échanges que j’ai pu voir, sa méthode permet assez vite de gratter le vernis pour voir ce qu’il y a en dessous. Ça passe ou ça casse, ça demande juste un peu d’efforts et d’intelligence au gars qui se prend un coup de gueule dessus.

    • @nicod_ : le gars là, il cherche. Il impute des trucs qui n’existent pas, il continue d’insulter en s’adressant aux femmes qui lui ont répondu... à lui qui « défend les femmes par ses multiples engagements dans la vie réelle » (sur Internet)... mais peut tout à fait s’en violenter une ou deux sur les rézosocios, sans que ça ne le choque une seconde. Ni toi d’ailleurs. T’es dans l’métro, une personne agresse une autre personne, tout le métro réagit, c’est juste de l’effet de meute ? La « meute », là, tu trouves qu’elle a écharpée le pauvre ego blessé par l’horrible agression de mad_meg ? Y-a pas un petit peu d’échange et de discussion, et de pincettes même, pour ne pas le faire fuir trop vite ? :-)

    • @dudh48 Maintenant ça suffit. Tu ne peux pas insulter les personnes présentes ici depuis plusieurs années et qui font de cet endroit une richesse intellectuelle inestimable et collective. Ta provocation (pour appeler les choses comme ça, ce qui leur donne beaucoup de crédit) est pour le moins médiocre, en fait elle est même nulle. Retourne dans ta chambre d’adolescent (qui sent le tabac froid, la sueur et le sperme sec), ici c’est une conversation de grandes personnes. Tu en seras peut-être un plus tard. Encore qu’il soit permis d’en douter.

      cc @seenthis : cette personne sent très mauvais (et pas que le sperme sec)

    • Maintenant ça suffit. Tu ne peux pas insulter les personnes présentes ici depuis plusieurs années et qui font de cet endroit une richesse intellectuelle inestimable et collective .../...

      Et même si on n’est pas forcément d’accord, et que même on s’engueule, on argumente pour faire valoir son point de vue. Et lorsqu’on s’aperçoit qu’on a dit des conneries, on s’excuse et on réfléchit avant de continuer à s’enfoncer.

      Mais le bonhomme semble rétif à toute tentative qui lui permettrait d’améliorer sa personnalité : il préfère casser le nouveau jouet qu’il vient d’acquérir plutôt que d’en lire le mode d’emploi qui lui permettrait d’en profiter de la meilleure façon. Tant pis pour lui.

    • donc ta contribution au sujet c’est de nous dire que y a des choses plus grave, et que la violence machiste c’est à cause des comportement masochistes des femmes et de leur connerie de pas trouvé les moyens de s’en sortir.
      Bravo mec

  • #Allier, terre de sourire communiste
    https://www.mediapart.fr/journal/france/310517/allier-terre-de-sourire-communiste

    Au cimetière d’Ygrande. © Hélène Staes La circonscription de Moulins, dans l’Allier, est l’une des rares où le #parti_communiste français peut espérer gagner un nouveau député. Sur ce bastion du communisme rural, le comité local de La #France insoumise ne s’est pas plié aux injonctions nationales pour laisser la place au candidat communiste, Jean-Paul Dufrègne, ex-président du conseil général.

  • Des complices, pas des alliés : abolir le complexe industriel de l’Allié | Antidéveloppement
    https://antidev.wordpress.com/2015/01/25/des-complices-pas-des-allies

    Vaut pour plusieurs types de luttes…

    Cette provocation a pour but d’intervenir dans certaines tensions actuelles relatives au travail de solidarité/soutien, vu que les trajectoires actuelles sont contre-libératrices, de mon point-de-vue. Remerciements à DS de Phoenix pour les échanges qui ont conduit à ce pamphlet et à tous ceux qui ont fait des commentaires, posé des questions, exprimé des désaccords. N’imaginez pas que ceci s’adresse qu’aux « jeunes allié-es blanc-hes de la classe moyenne », qu’aux activistes payé-es, qu’aux organisations à but non lucratif, ou, comme l’a dit un ami, qu’aux « anarchistes et étudiant-es à mobilité vers le bas ». Il y a beaucoup de soi-disant « allié-es » dans la lutte pour les droits des migrants qui soutiennent une « réforme compréhensive de l’immigration » qui intensifie la militarisation de territoires Autochtones.

    […]

    La culpabilité est également un facteur primordial pour l’Allié. Même si ce n’est jamais admis, la culpabilité et la honte fonctionnent généralement comme motivateurs dans la conscience d’un oppresseur quand il réalise être du mauvais côté. Bien que la culpabilité et la honte soient des émotions très puissantes, pensez à ce que vous faites avant de faire de la lutte d’une autre communauté votre séance de psychothérapie. Bien sûr, les actes de résistance et de libération peuvent être guérissantes, mais s’attaquer à la culpabilité et à la honte demande une toute autre perspective, ou au moins une perspective explicite et consensuelle. Quel genre de relations sont construites sur la culpabilité et la honte ?

    via #Labo_décolonial
    #allié #pamphlet #autonomie
    cc @aude_v

  • J’en parlerai à mon cheval • maeril: Hi everyone! This is an illustrated...
    http://mamie-caro.tumblr.com/post/149698988129/maeril-hi-everyone-this-is-an-illustrated

    Hi everyone!

    This is an illustrated guide I made as part of my co-admining work at The Middle Eastern Feminist on Facebook! It will be published there shortly.
    The technique that is displayed here is a genuine one used in psychology - I forgot the name and couldn’t find it again so if you know about it, feel free to tell me!
    Some could say: “Yes but you can use that technique for instances of harassment other than Islamophobic attacks!”, and my reply is: Sure! Please do so, it also works for other “types” of harassment of a lone person in a public space!!
    However I’m focusing on protecting Muslims here, as they have been very specific targets lately, and as a French Middle Eastern woman, I wanted to try and do something to raise awareness on how to help when such things happen before our eyes - that way one cannot say they “didn’t know what to do”!
    I’d like to insist on two things:
    1) Do not, in any way, interact with the attacker. You must absolutely ignore them and focus entirely on the person being attacked!
    2) Please make sure to always respect the wishes of the person you’re helping: whether they want you to leave quickly afterwards, or not! If you’re in a hurry escort them to a place where someone else can take over - call one of their friends, or one of yours, of if they want to, the police. It all depends on how they feel!

    For my fellow French-speakers: I will translate it in French and post it on my page as soon as I can :)

    Please don’t hesitate to share this guide as it could push a lot of people to overcome bystander syndrome!!

    Lots of love and stay safe!

    #islamophobie #sexisme #agression #allié·e·s

  • Le #genre en #guerre

    Exécutrices, victimes, témoins

    Isabelle Ernot
    Le genre en guerre. Exécutrices, #victimes, #témoins [Texte intégral]
    Elissa Mailänder
    Des femmes allemandes au service de la guerre : participations actives aux politiques raciales nationales-socialistes, à la #déportation et au #génocide (1939-1945) [Texte intégral]
    Deborah Barton et Fabien Théofilakis
    Couvrir la #colonisation sans la #violence : des femmes journalistes allemandes face à la germanisation à l’Est pendant la Seconde Guerre mondiale [Texte intégral]
    Isabelle Ernot
    « Women and/in the Holocaust » : à la croisée des Women’s-Gender et Holocaust Studies (Années 1980-2010) [Texte intégral]
    Julie Le Gac
    « Le mal napolitain » : les #Alliés et la #prostitution à #Naples (1943-1944) [Texte intégral]
    Histoire et mémoires
    Marie Claire Hoock-Demarle
    Hommage à Rita Thalmann (1926-2013) : L’aventure du séminaire « #Sexe et #race » [Texte intégral]
    Fabrice Virgili
    “La mémoire des #Ianfu” : Le Women’s Active Museum on War and Peace (Tokyo) [Texte intégral]

    http://genrehistoire.revues.org/1886
    #femmes #revue
    via @ville_en

  • Les terribles viols des #Alliés_occidentaux en Allemagne en 1945

    Selon les recherches de l’historienne allemande Miriam Gebhardt, les Français, les Américains et les Britanniques pourraient avoir abusé de 270 000 femmes allemandes.


    http://www.lepoint.fr/monde/les-terribles-viols-des-allies-occidentaux-en-allemagne-en-1945-12-04-2015-1
    #viol #femmes #histoire #WWII #Deuxième_guerre_mondiale

  • Une #ferme_coopérative, lieu d’accueil pour #enfants et #adolescents en difficulté

    Les #lieux_de _vie_et_d’accueil (#LVA) sont des petites structures sociales ou médico-sociales qui offrent un accueil et un accompagnement personnalisé à un petit nombre d’enfants, d’adolescents ou d’adultes en situation problématique. On en compte 467 en France. Seuls deux fonctionnent sous forme de #coopérative. La #Ferme_aux_animaux, dans l’#Allier, est l’un de ceux-là.


    http://www.mediapart.fr/portfolios/une-ferme-cooperative-lieu-daccueil-pour-enfants-et-adolescents-en-difficu

  • ISIS and the war of ideas
    http://www.al-bab.com/blog/2014/october/isis-and-the-war-of-ideas.htm#sthash.UYnfvJqM.STZEhSpn.dpbs

    Certes le #sectarisme est la plaie du monde arabe comme le dit Brian Whitaker, mais il n’est pas du tout sérieux de prendre à témoin un officiel occidental sans prise en compte de l’histoire récente (), et de préconiser une « bataille des idées » sans aborder le versant social et économique ni la pourriture des dirigeants arabes (également pris à témoin !) et leur soutien par les mêmes officiels occidentaux.

    () Quand l’#USAID finançait des livres scolaires afghans préconisant de zigouiller les athées au nom du Djihâd.

    En paywall sur le WaPo :
    From U.S., the ABC’s of Jihad ; Violent Soviet-Era Textbooks Complicate Afghan Education Efforts
    By Joe Stephens and David B. Ottaway
    Washington Post Staff Writers
    Saturday, March 23, 2002 ; Page A01
    http://pqasb.pqarchiver.com/washingtonpost/doc/409274513.html?FMT=ABS&FMTS=ABS:FT&type=current&date=Mar%2023,%202

    Archivé ici :
    http://supportdanielboyd.wordpress.com/usa-printed-textbooks-support-jihad-in-afghanistan-and-

    In the twilight of the Cold War, the United States spent millions of dollars to supply Afghan schoolchildren with textbooks filled with violent images and militant Islamic teachings, part of covert attempts to spur resistance to the Soviet occupation.

    The primers, which were filled with talk of jihad and featured drawings of guns, bullets, soldiers and mines, have served since then as the Afghan school system’s core curriculum. Even the Taliban used the American-produced books, though the radical movement scratched out human faces in keeping with its strict fundamentalist code.

    As Afghan schools reopen today, the United States is back in the business of providing schoolbooks. But now it is wrestling with the unintended consequences of its successful strategy of stirring Islamic fervor to fight communism. What seemed like a good idea in the context of the Cold War is being criticized by humanitarian workers as a crude tool that steeped a generation in violence.

    Last month, a U.S. foreign aid official said, workers launched a “scrubbing” operation in neighboring Pakistan to purge from the books all references to rifles and killing. Many of the 4 million texts being trucked into Afghanistan, and millions more on the way, still feature Koranic verses and teach Muslim tenets.

    The White House defends the religious content, saying that Islamic principles permeate Afghan culture and that the books “are fully in compliance with U.S. law and policy.” Legal experts, however, question whether the books violate a constitutional ban on using tax dollars to promote religion.

    Organizations accepting funding from the U.S. Agency for International Development must certify that tax dollars will not be used to advance religion. The certification states that AID “will finance only programs that have a secular purpose. . . . AID-financed activities cannot result in religious indoctrination of the ultimate beneficiaries.”

    The issue of textbook content reflects growing concern among U.S. policymakers about school teachings in some Muslim countries in which Islamic militancy and anti-Americanism are on the rise. A number of government agencies are discussing what can be done to counter these trends.

    President Bush and first lady Laura Bush have repeatedly spotlighted the Afghan textbooks in recent weeks. Last Saturday, Bush announced during his weekly radio address that the 10 million U.S.-supplied books being trucked to Afghan schools would teach “respect for human dignity, instead of indoctrinating students with fanaticism and bigotry.”

    The first lady stood alongside Afghan interim leader Hamid Karzai on Jan. 29 to announce that AID would give the University of Nebraska at Omaha $6.5 million to provide textbooks and teacher training kits.

    AID officials said in interviews that they left the Islamic materials intact because they feared Afghan educators would reject books lacking a strong dose of Muslim thought. The agency removed its logo and any mention of the U.S. government from the religious texts, AID spokeswoman Kathryn Stratos said.

    “It’s not AID’s policy to support religious instruction,” Stratos said. “But we went ahead with this project because the primary purpose . . . is to educate children, which is predominantly a secular activity.”

    Some legal experts disagreed. A 1991 federal appeals court ruling against AID’s former director established that taxpayers’ funds may not pay for religious instruction overseas, said Herman Schwartz, a constitutional law expert at American University, who litigated the case for the American Civil Liberties Union.

    Ayesha Khan, legal director of the nonprofit Americans United for Separation of Church and State, said the White House has “not a legal leg to stand on” in distributing the books.

    “Taxpayer dollars cannot be used to supply materials that are religious,” she said.

    Published in the dominant Afghan languages of Dari and Pashtu, the textbooks were developed in the early 1980s under an AID grant to the University of Nebraska-Omaha and its Center for Afghanistan Studies. The agency spent $51 million on the university’s education programs in Afghanistan from 1984 to 1994.

    During that time of Soviet occupation, regional military leaders in Afghanistan helped the U.S. smuggle books into the country. They demanded that the primers contain anti-Soviet passages. Children were taught to count with illustrations showing tanks, missiles and land mines, agency officials said. They acknowledged that at the time it also suited U.S. interests to stoke hatred of foreign invaders.

    “I think we were perfectly happy to see these books trashing the Soviet Union,” said Chris Brown, head of book revision for AID’s Central Asia Task Force.

    AID dropped funding of Afghan programs in 1994. But the textbooks continued to circulate in various versions, even after the Taliban seized power in 1996.

    Officials said private humanitarian groups paid for continued reprintings during the Taliban years. Today, the books remain widely available in schools and shops, to the chagrin of international aid workers.

    “The pictures [in] the texts are horrendous to school students, but the texts are even much worse,” said Ahmad Fahim Hakim, an Afghan educator who is a program coordinator for Cooperation for Peace and Unity, a Pakistan-based nonprofit.

    An aid worker in the region reviewed an unrevised 100-page book and counted 43 pages containing violent images or passages.

    The military content was included to “stimulate resistance against invasion,” explained Yaquib Roshan of Nebraska’s Afghanistan center. “Even in January, the books were absolutely the same . . . pictures of bullets and Kalashnikovs and you name it.”

    During the Taliban era, censors purged human images from the books. One page from the texts of that period shows a resistance fighter with a bandolier and a Kalashnikov slung from his shoulder. The soldier’s head is missing.

    Above the soldier is a verse from the Koran. Below is a Pashtu tribute to the mujaheddin, who are described as obedient to Allah. Such men will sacrifice their wealth and life itself to impose Islamic law on the government, the text says.

    “We were quite shocked,” said Doug Pritchard, who reviewed the primers in December while visiting Pakistan on behalf of a Canada-based Christian nonprofit group. “The constant image of Afghans being natural warriors is wrong. Warriors are created. If you want a different kind of society, you have to create it.”

    After the United States launched a military campaign last year, the United Nations’ education agency, UNICEF, began preparing to reopen Afghanistan’s schools, using new books developed with 70 Afghan educators and 24 private aid groups. In early January, UNICEF began printing new texts for many subjects but arranged to supply copies of the old, unrevised U.S. books for other subjects, including Islamic instruction.

    Within days, the Afghan interim government announced that it would use the old AID-produced texts for its core school curriculum. UNICEF’s new texts could be used only as supplements.

    Earlier this year, the United States tapped into its $296 million aid package for rebuilding Afghanistan to reprint the old books, but decided to purge the violent references.

    About 18 of the 200 titles the United States is republishing are primarily Islamic instructional books, which agency officials refer to as “civics” courses. Some books teach how to live according to the Koran, Brown said, and “how to be a good Muslim.”

    UNICEF is left with 500,000 copies of the old “militarized” books, a $200,000 investment that it has decided to destroy, according to U.N. officials.

    On Feb. 4, Brown arrived in Peshawar, the Pakistani border town in which the textbooks were to be printed, to oversee hasty revisions to the printing plates. Ten Afghan educators labored night and day, scrambling to replace rough drawings of weapons with sketches of pomegranates and oranges, Brown said.

    “We turned it from a wartime curriculum to a peacetime curriculum,” he said

    • L’USAID restait droit dans ses bottes,
      http://www.equip123.net/docs/e1-RoleofNGOsAfghanistan.pdf

      The University of Nebraska at Omaha’s Education Sector Support Project (UNO-ESSP) funded by USAID made a significant contribution to the Afghan education system both in Afghanistan and in refugee camps in Pakistan by developing a curriculum for primary levels (1-12), and training 3,500 teachers (17% females). Though the curriculum was initially Jihad-oriented, a revised version without the war messages became the standard curriculum, which is used to this day.

    • Une partie de l’article du WaPo traduit ici,
      http://www.mondialisation.ca/de-lafghanistan-a-la-syrie-droits-des-femmes-propagande-de-guerre-et-cia/5331097?print=1

      « [D]ans le cadre d’une tentative clandestine visant à stimuler la résistance à l’occupation soviétique, les États-Unis ont dépensé des millions de dollars pour fournir aux élèves afghans des recueils remplis d’images violentes et d’enseignements islamiques militants.

      Les premiers livres, plein de discours djihadistes et de dessins d’armes à feu, de balles, de soldats et de mines servent depuis ce temps de programme de base du système scolaire afghan. Même les talibans ont utilisé les livres produits aux États-Unis.

      La Maison-Blanche défend le contexte religieux en disant que la culture afghane est imprégnée des principes islamiques et que les livres “sont entièrement conformes aux politiques et à la loi des États-Unis”. Des juristes se demandent toutefois si ces livres violent une loi constitutionnelle interdisant que l’argent des contribuables serve à promouvoir la religion.

      [D]es représentants de l’AID ont déclaré qu’ils avaient laissé le matériel islamique intact, craignant que les éducateurs afghans ne rejettent des livres ne contenant pas une forte dose de pensée islamique. L’agence a enlevé son logo et toute mention du gouvernement étasunien des textes religieux, a affirmé la porte-parole de l’AID Kathryn Stratos.

      “L’appui à une éducation religieuse ne fait pas partie des politique de l’AID, mais nous sommes allés de l’avant avec ce projet parce que l’objectif principal […] est d’éduquer les enfants, une tâche principalement laïque”, a déclaré Mme Stratos.

      [P]ublié dans les principales langues Afghanes, le dari et le pachtoune, les recueils ont été conçus au début des années 1980 grâce à une subvention de l’AID à l’Université du Nebraska à Omaha et son Centre d’études afghanes. L’agence a versé 51 millions de dollars aux programmes d’éducation de l’université en Afghanistan de 1984 à 1994. » (Washington Post, 23 mars 2002.)

    • Olivier Roy : « Ce qui se passe en Irak et en Syrie est le prolongement de l’Afghanistan »
      http://www.telerama.fr/monde/olivier-roy-ce-qui-se-passe-en-irak-et-en-syrie-est-le-prolongement-de-l-af

      En 1985, vous voyez arriver les premiers djihadistes algériens et turcs…

      Cette guerre les a fait exister, puisqu’ils étaient considérés par l’#Occident comme des #alliés. Pour les #Américains, s’ils tuaient des Russes, c’était bien, et s’ils se faisaient tuer par les Russes, c’était bien également. Moi, sur le terrain, je voyais qu’ils étaient soutenus par les #Saoudiens et les #Pakistanais, que ce n’était pas qu’une histoire de têtes brûlées, mais le résultat de #politiques_étatiques et religieuses. J’ai compris que cette guerre aurait des effets de long terme, que c’était l’acte de naissance d’un nouveau phénomène social : le #djihadisme.

    • Winning “Hearts and Minds” | Jacobin
      https://www.jacobinmag.com/2015/03/terrorism-america-isis-obama

      Consider some of the terrorist groups Obama mentions in his op-ed. While much has already been written about the US role in the growth of al-Qaeda and the Islamic State, the TTP in Pakistan also owes much of its success to US policy in the region (along with America’s unsavory ally, Saudi Arabia).

      Militant groups in Pakistan have long benefitted from state patronage and alliances with the Afghan Taliban and al-Qaeda. The former is perhaps the defining theme in mainstream media coverage of Pakistan’s ostensible “double game.” What is less often emphasized is the infrastructure established during the Afghan Jihad by the ISI, Pakistan’s intelligence agency, with US and Saudi funding, which produced thousands of militants.

      According to an estimate by US officials, some fifteen thousand fighters were trained in “bomb-making, sabotage and urban guerrilla warfare” in Afghan camps that the CIA helped set up. As one American official told journalist Jason Burke in 1999, “we created a whole cadre of trained and motivated people who turned against us. It’s a classic Frankenstein’s monster situation.” The shared CIA and ISI strategy during the Afghan Jihad resulted in flooding the region “not only with all kinds of weapons but also with the most radical Islamist recruits.”

      Already well established by the time the US invaded Afghanistan, militant groups in Pakistan were jolted into action by the war and its subsequent spread into the country. The militant landscape changed significantly after the Pakistani government’s decision to support the US war in Afghanistan.