• 4 - 11 février 1945, la conférence de Yalta : peur de la révolution et partage du monde

    https://journal.lutte-ouvriere.org/2015/02/18/fevrier-1945-la-conference-de-yalta-peur-de-la-revolution-et

    Du 4 au 11 février 1945, le président américain Roosevelt, le Premier ministre britannique Winston Churchill et le dirigeant de l’URSS Staline se réunissaient à Yalta, en Crimée, alors que la fin de la guerre était proche, pour décider du sort de l’Europe. Ce ne fut qu’une des conférences qui jalonnèrent la guerre, après celle de Téhéran en novembre 1943, et avant celle de Potsdam en juillet 1945, sans compter les multiples rencontres bilatérales, ou tripartites, entre chefs d’État ou ministres. Mais Yalta allait rester le symbole d’un accord de partage du monde.

    L’entente entre ces #Alliés contre l’#Allemagne était une collaboration non seulement pour gagner la guerre, mais aussi pour s’opposer à tout mouvement révolutionnaire. Ils n’avaient pas oublié que de la Première Guerre mondiale était sortie une révolution qui, partie de la Russie en 1917, avait ébranlé le monde.

    Alliés… contre le danger d’explosion révolutionnaire

    Les représentants de l’#impérialisme, en la personne de #Roosevelt et de #Churchill, se méfiaient de #Staline. Il était certes un dictateur, ce qui ne pouvait que les rassurer, à la tête d’un État gangrené par la #bureaucratie dont il était le représentant. Mais cet État était issu d’une révolution ouvrière, celle d’octobre 1917. Et si les travailleurs russes n’avaient plus le pouvoir politique en #URSS, l’économie, elle, restait collectivisée. De ce fait, les représentants américains et anglais de l’impérialisme n’auraient pas vu d’un mauvais œil que l’URSS soit vaincue par Hitler. Mais il n’en fut pas ainsi.

    Roosevelt et Churchill durent donc collaborer avec un allié dont la fidélité ne leur paraissait pas assurée. En réalité, Staline était tout autant qu’eux décidé à éviter l’explosion d’une révolution en Europe. Celle-ci aurait pu secouer la #classe_ouvrière soviétique, lui donner l’envie et la force de renverser le #régime_bureaucratique de Staline. Mais celui-ci n’en dut pas moins prouver aux Alliés impérialistes sa volonté de maintenir l’ordre établi.

    La crainte d’une révolution engendrée par la guerre, la misère et l’instabilité, conséquence de la destruction des appareils d’État, n’était pas seulement fondée sur le souvenir des révolutions passées, mais sur les événements révolutionnaires qui agitaient alors l’Italie et la Grèce.

    Italie, Grèce, Allemagne, la peur de révoltes ouvrières

    En Italie, dès le début du mois de mars 1943, en plein conflit mondial, et alors que #Mussolini était au pouvoir depuis vingt et un ans, une #grève contre la vie chère, partie de l’usine #Fiat de #Turin, s’étendit aux autres villes industrielles, du nord jusqu’au sud du pays. Au total, 300 000 ouvriers firent grève contre les bas salaires, mais aussi et surtout parce qu’ils en avaient assez de la guerre et de la dictature. Cette vague de grèves allait contribuer à l’écroulement du régime de Mussolini, et réveiller l’espoir des opprimés.

    Cette agitation, dans laquelle la classe ouvrière joua un rôle prépondérant, continua après le débarquement des troupes anglo-américaines en juillet 1943, après l’arrestation de Mussolini et la mise en place d’un nouveau régime qui ressemblait beaucoup à l’ancien.

    Un an plus tard, en mars 1944, toute l’Italie du Nord connut de nouveau une vague de grèves qui toucha 1 200 000 travailleurs. Mais le dirigeant du #Parti_communiste_italien (#PCI), #Togliatti, de retour d’URSS, assura les Alliés anglo-américains qu’ils n’avaient rien à craindre. Il déclara que le PCI, loin d’envisager une révolution, apportait son appui à « un gouvernement fort, capable d’organiser l’effort de guerre », et dans lequel il y avait, selon lui, « place pour tous ceux qui veulent se battre pour la liberté de l’Italie ».

    Cela incluait entre autres le roi, compromis jusqu’à la moelle avec le fascisme. Le 22 avril 1944, se constitua un gouvernement d’union nationale reconnaissant l’autorité du roi, avec Togliatti comme vice-président !

    Cette politique d’alliance dans des Fronts de résistance, allant des PC à des partis d’extrême droite et à des forces politiques qui s’étaient déjà compromises au pouvoir, fut appliquée partout.

    En #Grèce, comme en Italie, la population se révoltait contre la guerre et la misère. Mais le Parti communiste, qui avait organisé la résistance à l’occupation allemande, accepta de négocier avec les représentants de la dictature honnie de Metaxas et le roi, qui tous avaient fui en exil à Londres, et fit passer ses milices sous le commandement militaire anglais. Le 12 octobre 1944, les troupes allemandes évacuaient Athènes, et trois jours plus tard, les troupes britanniques y faisaient leur entrée. Début décembre, à l’occasion d’une manifestation à Athènes, Churchill donna pour consignes au commandement britannique de ne pas hésiter « à agir comme si vous vous trouviez dans une ville conquise où se développe une rébellion locale ». Le commandement britannique imposa la loi martiale et continua jusqu’au 5 janvier 1945 à réprimer la population qui se révoltait contre le retour de ces politiciens haïs.

    Au travers des événements en Italie et en Grèce, les Alliés purent vérifier la loyauté de Staline et son soutien total à la mise au pas de la population. Mais le danger révolutionnaire n’était pas écarté pour autant. Plus encore que la Grèce et l’#Italie, c’était la possibilité que les classes ouvrières allemande et japonaise réagissent qui inquiétait les dirigeants américains et anglais, et aussi Staline. Leur politique, initiée par les gouvernements américain et anglais dès 1941, fut de terroriser la population ouvrière, de la disperser, par des #bombardements massifs et systématiques des grandes villes, comme ceux qui, à #Dresde, rasèrent littéralement la ville, du 13 au 15 février 1945.

    La même terreur fut appliquée contre la population au #Japon. En 1945, cent villes furent bombardées et 8 à 10 millions de leurs habitants durent les fuir, avant même les bombes atomiques que les États-Unis allaient larguer sur #Hiroshima et #Nagasaki en août 1945.

    Le partage de l’Europe

    La #conférence_de_Yalta se tint trois mois avant la fin de la guerre, mais les futurs vainqueurs discutaient depuis déjà longtemps des zones d’influence qui leur reviendraient. Ces marchandages, se basant sur les rapports de force militaires existant sur le terrain, n’étaient alors pas favorables aux Occidentaux. L’#armée_soviétique, qui avançait à grands pas en Europe de l’Est, n’était déjà qu’à une centaine de kilomètres de Berlin.

    C’est dans ce contexte que se discuta le sort qui serait fait à l’Allemagne, une fois celle-ci définitivement vaincue. Roosevelt, Churchill et Staline tombèrent vite d’accord pour imposer le démantèlement du pays. L’Allemagne fut divisée en trois zones d’occupation, anglaise au nord-ouest du pays, américaine au sud-ouest, soviétique à l’est, auxquelles s’ajouta une zone d’occupation française prélevée sur les zones occidentales. La capitale, Berlin, fut elle aussi divisée en quatre zones. C’est en fait toute l’Europe qui allait être divisée en une zone contrôlée par l’URSS à l’est, et une autre à l’ouest contrôlée principalement par les États-Unis.

    Une fois le danger de révolution écarté avec certitude, l’entente entre les représentants de l’impérialisme et de la bureaucratie allait vite voler en éclats pour faire place à la #guerre_froide – froide seulement parce qu’elle ne dégénéra pas en guerre mondiale – opposant l’impérialisme américain à l’URSS.

    L’alliance militaire entre les États impérialistes et l’URSS stalinienne pour vaincre les #puissances_de_l’Axe se doubla ainsi d’un accord politique pour empêcher, à la fin de la guerre, toute révolution ouvrière qui aurait pu renverser le système capitaliste. La fin de la boucherie impérialiste ne fut pas celle du système économique qui l’avait engendrée. Soixante-dix ans après, l’humanité entière paye très cher cette survie d’un ordre social qui ne cesse d’engendrer crises, guerres et massacres.

    #éphéméride

  • #Deuxième_guerre_mondiale #impérialisme

    Les plans anglo-américains de Casablanca | La Lutte de classe, #Barta, 5 février 1943)

    https://www.marxists.org/francais/barta/1943/02/ldc09_020543.htm#plans

    Pour comprendre la politique des impérialistes anglais et américains dans la présente guerre depuis que l’#Union_Soviétique et l’#Allemagne impérialiste sont aux prises, il faut se rappeler comment les gouvernements alliés se situent eux-mêmes par rapport à l’#URSS. Répondant à la propagande allemande qui agite le péril bolchévique incarné par l’URSS, Radio-Londres, pour rassurer le monde capitaliste fait valoir :

    1) que l’URSS est tellement affaiblie par les destructions occasionnées par la guerre qu’il lui faudra vingt ans pour la reconstruction du pays ;

    2) que les puissances anglo-saxonnes en guerre représentent un contre-poids suffisant pour barrer la route à l’URSS en cas de défaite de l’Allemagne.

    Les impérialismes anglais et américain visent à établir leur domination sur le monde. Si ces visées les contraignent à utiliser la lutte de la Chine contre le Japon et de l’URSS contre l’Allemagne, ils doivent aussi (car il s’agit de leur sort en cas d’échec) empêcher et l’URSS et la Chine de remporter une victoire complète sur leurs adversaires impérialistes.

    Ainsi, l’offensive annoncée par les alliés a-t-elle deux tranchants : elle ne vise à vaincre les puissances de l’Axe que pour établir leur propre domination sur le monde et leur propre barrage devant l’URSS, faute de mieux, c’est-à-dire le rétablissement du capitalisme en URSS et l’exploitation coloniale de la Chine.

    #Roosevelt et #Churchill exigent la capitulation sans conditions des pays de l’Axe. Cette conclusion officielle des dix jours de conversations impérialistes a pour but de faire croire aux masses que le but de guerre des alliés c’est de punir les responsables de la guerre (châtier un criminel c’est poser en justicier) et les mettre dans l’impossibilité de « recommencer ».

    L’Italie et le Japon étaient dans l’autre guerre dans le camp allié. Vingt ans après, ils ont recommencé dans le camp de l’Axe. Quelles garanties les « nations unies » donnent-elles au monde sur leur propre attitude ? En réalité cette phrase ("capitulation sans conditions") veut dire que seuls MM. Roosevelt et Churchill régleraient le sort du monde, c’est-à-dire de tous les peuples. Y a-t-il un seul ouvrier pour oser confier le sort de sa classe, de ses proches et du sien propre aux chiens de garde du capital anglais et américain ? Ne serait-il pas criminel de faire de nouveau crédit aux faillis frauduleux de Versailles qui tous les vingt ans ont besoin d’un carnage mondial pour sauver la paix et la civilisation ?

    Nous devons prendre notre sort entre nos propres mains. Nous n’appelons pas l’intervention des #alliés. Nous utiliserons pour la Révolution prolétarienne toutes les circonstances que feront naître les contradictions impérialistes. Dans la lutte que nous menons avec le prolétariat de l’URSS et son #Armée_Rouge contre l’Allemagne impérialiste et ses alliés capitalistes européens, nous profiterons de la nécessité où se trouvera l’Allemagne d’affaiblir les contingents d’occupation en vue de faire face à ses besoins du front, pour renverser le capitalisme et instaurer les Etats-Unis socialistes d’Europe.
    Ainsi nous ferons échec à tous les plans impérialistes et nous mènerons la société humaine à la paix, à la liberté et au bien-être de tous.
    #Hitler ne peut lutter contre l’intervention militaire alliée qu’avec des forces impérialistes, qui succombent à la tâche d’établir la domination du capital financier allemand sur le monde. La révolution prolétarienne en #Europe, c’est-à-dire les Etats-Unis socialistes d’Europe qui tendront la main aux ouvriers de l’URSS, opposeront aux tentatives de l’impérialisme anglo-américain de détruire les Soviets européens et russes une force révolutionnaire qui sapera la base même des impérialismes anglais et américain. La #révolution en Europe soulevera les peuples d’Afrique et d’Asie contre l’impérialisme et les prolétariats anglais et américain contre leur propre bourgeoisie.

    DE CETTE GUERRE SORTIRONT LES ETATS-UNIS SOCIALISTES DU MONDE, OU LE MONDE NE SORTIRA PLUS DE LA GUERRE !

  • https://www.youtube.com/watch?v=jHbN1C3gpBA


    Culture du viol : Analyse des vidéos du Bouseux Magazine (Twitch 24-11-21)
    une bonne analyse autour de la polémique du Bouseux magazine
    #culture_du_viol
    #alliés
    –—
    ici 2h de #mansplanning merdique qui illustre bien les contributions masculines sur la culture du viol - la pseudo lutte contre le viol est un prétexte pour dominer et opprimer les femmes aussi dans la parole autour du sujet - les hommes qui prétendent s’investir sur la culture du viol se prennent pour les cowboys de la cause et s’en servent pour imposer les silence aux femmes.

    https://www.youtube.com/watch?v=v0BHGqKTsbc

  • L’extrême droite s’attaque à coup de ceinture à la manif #NousToutes
    21 novembre 2021

    https://linsoumission.fr/2021/11/21/lextreme-droite-sattaque-a-la-manifestation-contre-les-violences-faite

    Ce samedi 20 novembre, alors que des milliers de personnes défilaient dans la manifestation contre les violences faites aux femmes à l’initiative du collectif Nous Toutes, un petit groupe fasciste et violent est venu menacer des militantes, armé de barres et de ceintures.

    Dans ce groupe, nous pouvons notamment reconnaître Stanislas d’Elloy, responsable du syndicat étudiant d’extrême-droite La Cocarde Nanterre. Sont également identifiables des membres du service d’ordre du collectif Nemesis, luttant pour un « féminisme identitaire ».

    La lutte contre le patriarcat ira toujours de pair avec celle contre l’extrême-droite !

  • Comment réinventer le masculin après #Metoo ?

    Pour que les hommes se saisissent du combat pour l’#égalité des sexes... #Ivan_Jablonka, historien et écrivain, nous parle de son dernier essai, « Des hommes justes. Du patriarcat aux nouvelles masculinités » (Seuil, août 2019).

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/comment-reinventer-le-masculin-apres-metoo


    #masculinité #hommes #livre


    http://www.seuil.com/ouvrage/des-hommes-justes-ivan-jablonka/9782021401561

  • The truth about Jessica Yaniv is beginning to emerge - The Post Millennial
    https://www.thepostmillennial.com/the-truth-about-jessica-yaniv-is-beginning-to-emerge


    Il s’agit donc de l’affaire de la personne qui se revendiquait trans et qui avait acculé à la faillite des esthéticiennes indépendantes qui avaient refusé de lui faire une épilation intégrale… de son équipement génital masculin…
    cc @tradfem

    In 2018, Yaniv filed 16 human rights complaints with the British Columbia Human Rights Tribunal, charging various waxing and esthetic salon workers with transphobic discrimination for declining to provide waxing and other beautification services to her male genitals.

    Each of these salons or salon workers had specifically indicated they only provided intimate area services to female clients, or had challenged Yaniv on her gender due to her then-male name being used on social media, and male presenting photograph. It is worth noting that Yaniv used male pronouns and her male name on her LinkedIn and various social media as late as November of 2018.

    Maintenant, une youtubeuse tente de faire la lumière sur cette personne et ses comportements, et surtout sa manière de manipuler et opposer des principes d’émancipation féministes et trans, comme armes de harcèlement massif contre les femmes, mais pas seulement.

    Exposing Jessica Yaniv : Trans Predator
    https://www.youtube.com/watch?v=MI_lXO7zrAQ

    Heated Debate w/ Jessica Yaniv : Trans Predator
    https://www.youtube.com/watch?v=bnhnShhxfhQ

    I Got Jessica Yaniv To Confess On Tape
    https://www.youtube.com/watch?v=VbINkdXvQfs

    #racisme #misogynie #pédocriminalité

  • Double standards in Assange’s arrest (http://www.globaltimes.cn/con...
    https://diasp.eu/p/8869968

    Double standards in Assange’s arrest

    #China #politics #international ......

    “The US accusations of violating #press #freedom and cracking down on #dissenters are always against #non-Western countries. If #WikiLeaks targeted countries like #China, #Russia and #Iran, the US and its major #allies will cheer in chorus and label #Assange a #hero who opposes #autocracy”.

    [...]

    • Margin call : survivre à Wall Street - Interviews (VOST)
      https://www.youtube.com/watch?v=0vS_z2YSLf0


      Margin call : survivre à Wall Street - Sortie le 2 mai 2012

      Un film de J. C. Chandor Avec Kevin Spacey, Paul Bettany, Jeremy Irons

      L’histoire de Margin call : survivre à Wall Street Pour survivre à Wall Street, sois le premier, le meilleur ou triche. La dernière nuit d’une équipe de traders, avant le crash. Pour sauver leur peau, un seul moyen : ruiner les autres...

    • Grosse nausée quand il cite extasié l’encyclique sur l’environnement :

      « Il y a une même logique entre le viol des enfants, l’abandon des vieillards et l’idéologie du marché qui nous sauverait de la question écologique. »

      « Avec les petits enfants ça marche pas trop bien en ce moment », lui rétorque très finaud son pote journaliste.

      Giraud est jésuite. Et il prétend qu’il ne savait rien, qu’il découvre le problème de la pédophilie dans l’Église catholique. Alors qu’il vient de reconnaître par ailleurs sans ciller que oui bien sûr, la banque du Vatican a blanchi l’argent de la mafia mais qu’on ne l’y reprendrait plus, promis, c’est le pape qui l’a dit.

      Après avoir expliqué en long et en large que tout est lié, encyclique à l’appui, en l’occurrence il faudrait « distinguer ».

      Brillante démonstration qu’ils font eux-mêmes partie du problème et pas de la solution. Tu m’étonnes qu’il essaie pour finir de se faire passer pour un allié. Sur le fond c’est le salut par la foi, l’amendement personnel et la soumission : du Rabbhi technocrate.

      #jésuitisme #cynisme #alliés

  • Les « mecs de gauche ». Réflexions sur nos amis dans l’ère #Me Too | Sylvie Tissot
    http://lmsi.net/Les-mecs-de-gauche

    #MeToo est comme une vague immense, qui ne cesse de se gonfler à partir des minuscules gouttes-d’eau-qui-font-déborder-le-vase, qui font qu’il n’est plus possible de se taire, que le spectacle d’hommes paradant dans leur coolitude, voire leur féminisme, à coup de rouge à lèvres comme D. Baupin, ou de ralliement bruyant et intéressé à la cause des femmes, est soudainement insupportable. Chacun ses moments. Source : Les mots sont importants

  • Quand le genre et la race divisent le milieu universitaire
    https://www.liberation.fr/debats/2019/02/28/quand-le-genre-et-la-race-divisent-le-milieu-universitaire_1712211

    Les recherches sur les minorités raciales et sexuelles ont-elles éclipsé l’étude des rapports de classe, affaiblissant de ce fait les luttes sociales ? La thèse n’est pas nouvelle, mais elle a connu un regain de popularité ces derniers mois, grâce à un post de blog. Son auteur n’est pas n’importe qui : il s’agit de l’historien Gérard Noiriel, spécialiste des classes populaires. Dans l’introduction de son Histoire populaire de la France (Agone), parue en septembre 2018, il écrivait déjà : « Le projet d’écrire une histoire populaire du point de vue des vaincus a été accaparé par des porte-parole des minorités […] qui ont contribué à marginaliser l’histoire des classes populaires. » Un mois plus tard, sur son blog donc, il développe : « Le concept d’"intersectionnalité" qui permet selon [le sociologue] Eric Fassin de "penser l’articulation du sexe, de la race et de la classe" est à mes yeux une régression par rapport aux principes fondateurs de la sociologie. Il ne suffit pas de combiner, en effet, trois entités réifiées pour rendre compte de la complexité des réalités sociales. »

    Ca fait un drole d’effet de voire que le concept d’intersecionnalité est attribuer à Eric Fassin et de lire que les femmes sont une minorité sexuelle.
    #alliés #minorités #sexisme #racisme

  • https://blog.mondediplo.net/appels-sans-suite-2
    Appels sans suite, le retour

    « la dramatique question migratoire »

    Et donc la contribution tant attendue de Lordon au débat... pour achever de l’enterrer :

    Il est vrai qu’ayant fait à des degrés divers campagne pour savonner la planche de la seule force politique qui pouvait entraver la marche consulaire de Macron (c’est-à-dire entraver l’approfondissement des causes en question ici même !), voire pour certains ayant positivement servi la soupe à ce dernier, on ne pouvait guère attendre des initiateurs du « Manifeste » qu’ils prissent tout soudain une ligne autre que compatible avec leur projet foncier de reconstitution d’une force finalement socialiste-courtoise (satellites compris), avec une réelle amplitude de débat puisqu’on autorisera de discuter de tout pour savoir si c’est Benoît Hamon ou Christiane Taubira qui doit en prendre la tête — en tremblant même du fol espoir que Raphaël Glucksmann puisse faire don de son corps à l’Europe sociale et à l’accueil de l’Autre.

    (Si vous ne vous y prenez pas à deux fois pour identifier sujet, verbe et complément dans cette phrase, vous avez gagné un tonneau d’eurofrancs. Mais à qui s’adresse-t-il exactement ? La fin du texte l’avoue par antiphrase.)

    Le périmètre de sa réflexion se situe donc dans un triangle entre Hamon, Taubira et Glucksmann et la seule alternative c’est « suivez-mon-regard ».

    Et le gars se fend de phrases pareilles pour dénoncer incantations et escroqueries politiciennes, sans pour autant jamais aborder le sujet de fond sinon...

    pour en appeler à s’intéresser aux classes populaires !

    • Je remarquerai au passage que dans cette affaire comme dans d’autres il aura manqué de points de vue situés, et que ceux qui s’expriment sont souvent renvoyés à leur minorité, dans tous les sens du terme, par leurs représentants putatifs ou déclarés, institutionnels ou intellectuels, mais non concernés.

      Toujours objets, jamais sujets.

      Le problème qu’illustre et que pose le texte de Lordon c’est bien la représentativité et la légitimité de la gauche, du moins de la gauche institutionnelle.

    • Pendant ce temps, c’est le Rassemblement National, avec toute son habileté perverse à la récupération, qui, sur les plateaux, fait désormais l’apologie des circuits courts. Au passage, on attendra de voir si, à ce motif, la gauche alter se défera des Amap comme elle exigeait qu’on se défasse de la sortie de l’euro — dans l’ordre des paris anciens, il y avait aussi celui qu’à suivre jusqu’au bout cette logique de la souillure par reprise, ladite gauche, à force d’être dépouillée, finirait une main devant une main derrière (3).

      Ça rappelle cette façon que l’on a de ne surtout pas vouloir parler de ce qu’il se passe en Italie... parce que « c’est caca ».

      Entre nous, la façon dont SW et JLM ont été agonis par la « vraie gauche » : parce que « c’est caca » la façon dont ils parlent de ce sujet.

      La vraie gauche elle a un problème avec le caca.

  • #MeToo : le retour de bâton médiatique… dans les pages de L’Obs | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/165545/hommes-apres-metoo-dossier-lobs-masculinite-retour-baton-mouvement-feministe-e

    Un dossier spécial du dernier numéro de L’Obs interroge la condition des hommes après la libération partielle de la parole des femmes. Au lieu de s’inquiéter de leur bien-être, il aurait fallu se demander pourquoi ils n’avaient pas avancé d’un pouce.

    #domination_masculine #backlash #masculinité #déni #metoo #alliés

  • A Paris, Anne Hidalgo hésite sur sa stratégie face à Emmanuel Macron -
    (bel exemple de la misogynie appliqué à une femme au pouvoir)
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050818/paris-anne-hidalgo-hesite-sur-sa-strategie-face-emmanuel-macron

    Parmi les nombreux reproches qui lui sont faits, figure la gestion de l’espace public. « On n’est pas bons là-dessus », confirme un élu de la majorité. « On a des progrès à faire », nuance le sénateur PS Rémi Féraud, ancien maire du Xe arrondissement, qui avait dirigé la campagne d’Anne Hidalgo en 2014. « Les Parisiens ont le sentiment d’une dégradation de leur espace public. Il faut reprendre le contrôle dessus », affirme de son côté Gaspard Gantzer. Entre la multiplication des rats – que la crue de la Seine de 2016 a fait remonter à la surface –, la recrudescence des « actes d’incivilité », la végétalisation des pieds d’arbre transformés par endroits en dépotoirs – 800 ont finalement été retirés –, les poubelles débordant de détritus, « les Parisiens considèrent globalement que la ville est plus sale », indique un proche.

    « Anne Hidalgo est dans les grands trucs, mais dès qu’il s’agit de concret, il n’y a plus personne », glisse Benjamin Griveaux. Accaparée par la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024, l’édile a eu pendant plusieurs mois un agenda très international qui, aux dires mêmes des élus de sa majorité, a donné le sentiment qu’elle était loin des Parisiens et de leurs préoccupations quotidiennes. À ces difficultés s’est ajoutée une liste de « déconvenues » dont ses détracteurs se sont rapidement emparés, dessinant au fur et à mesure le portrait d’une maire à l’« autoritarisme excessif » et à la « gestion calamiteuse ».

    En l’espace de quelques mois, le « Hidalgo bashing » a infusé dans tous les cercles parisiens. Méprisée sous l’ère Delanöe, traitée de « concierge » pendant la campagne de 2014, Anne Hidalgo a, selon ceux qui la connaissent depuis longtemps, « une revanche à prendre ». « C’était très difficile pour elle d’exister dans l’ombre de Bertrand Delanoë, explique un ancien cadre de la Ville. La nécessité de tuer le père couvait depuis assez longtemps. Son erreur a été d’incarner elle-même l’autoritarisme , sans laisser son dernier directeur de cabinet [Raphaël Chambon, récemment remplacé par Frédéric Lénica – ndlr] le soin de s’en charger. »

    Rapidement, s’est installée l’image d’une femme « trop autoritaire » et « qui n’a pas une capacité d’écoute infinie (!!!!! irait on reprocher un truc pareil à un homme politique !?) ». « Sa méthode de gouvernance est trop verticale. Elle donne parfois l’impression d’avoir toujours raison et il lui arrive de faire preuve de dogmatisme dans la prise de décision (qu’est ce qu’on aurait entendu si sa gouvernance était horizontale et avoir parfois toujours raison c’est ridicule, c’est soit l’un soit l’autre) », indique le député « UDI, Agir et Indépendants » et conseiller de Paris, Pierre-Yves Bournazel, qui refuse cependant de participer au « Hidalgo bashing » (quelle hypocrisie, se souvenir de la trou-du-culsserie de ce Pierre-Yves Bournazel) . « J’ai des divergences claires sur sa gouvernance, mais je respecte sa personne et la fonction qu’elle occupe, dit-il. C’est une combattante. »

    Les attaques ad hominem, bien souvent teintées de misogynie crasse, ont atteint de tels sommets de violence que même ceux qui les ont proférées à l’époque ont depuis calmé de jeu. Dans l’opposition, mais aussi au sein de la majorité, beaucoup se sont agacés de voir la maire de Paris expliquer qu’on s’en prenait à elle uniquement parce qu’elle est une femme. « Le procès en sexisme est vrai, mais il reste minoritaire, confie l’un de ses proches. Par ailleurs, ce n’est pas à elle de le porter (Mais bien sur que si c’est à elle de le porter et tout·es citoyen·nes avec elle, quel est ce "proche" ennemi qui parle ? Encore Pierre-Yves Bournazel ? ) . Le mettre en avant comme elle fait, c’est aussi renforcer les critiques sur son incapacité à se remettre en question. »

    C’est magique, si elle relève la misogynie elle perd et si elle la relève pas elle perd aussi.

    #misogynie #femmes #politique #alliés #autoritarisme
    On notera la récurrence du mot autoritaire. Un peu plus loin on lui reproche au contraire d’être trop « souple » !

    « L’héritage d’organisation préfectorale est puissant ici, explique le premier adjoint, Bruno Julliard. Le fonctionnement est assez pyramidal, les éventuels conflits sont structurels. » Cette mécanique complexe nécessite un pilotage au cordeau, à l’image de celui qu’avait instauré en son temps Bertrand Delanoë, souvent décrit comme bien plus « technique » et « méthodique » que sa successeure. « Anne Hidalgo est assez souple. Certains le vivent comme un bordel quotidien et c’est vrai », glisse un autre élu de la majorité. D’autant que s’ajoute à ce mille-feuilles un certain nombre de conseillers dits « spéciaux » ou « stratégiques », qui savent rassurer quand il le faut l’édile, mais sont rarement de bon conseil.

    En fait non seulement Hidalgo est une femme qui gouverne mais elle s’oppose au kiki de tous les kikis :

    De Bernard Cazeneuve à Gérard Collomb, Anne Hidalgo n’a eu de cesse, au cours de son mandat, de mettre la pression aux ministres de l’intérieur sur les questions migratoires, jusqu’à engager avec le dernier d’entre eux une guerre ouverte sur les modalités d’évacuation des campements de migrants dans le nord-est de la capitale. « Collomb va être obligé de plier [sur la part de prise en charge par l’État – ndlr], car la situation n’est plus tenable pour des raisons d’ordre public », lance Ian Brossat.

    « il y a eu une rupture de confiance », explique un acteur du dossier. « Anne Hidalgo est très perméable à l’effet de cliquet, poursuit-il. Quand elle considère que la confiance est rompue, c’est fini. Elle a un caractère entier. C’est une qualité humaine, mais une faiblesse en politique. Elle ne peut excommunier les gens de cette façon. »
    (L’excommunication est une prérogative masculine ainsi que le carractère entier. Les femmes n’étant que des moitiés , des compléments probablement. )

    Plusieurs élus de la majorité le confirment : l’édile « a ses têtes ». « Tout dépend de la relation conjoncturelle qu’elle entretient avec les personnes. Ça manque de rationalité », dit l’un d’eux. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, Anne Hidalgo a pris soin d’atténuer son propos, tout en continuant à s’opposer à certaines décisions de l’exécutif. Ce fut le cas sur les mesures d’économie en matière de logement social – en octobre 2017, elle avait adressé une lettre aux locataires du parc HLM de la capitale pour les dénoncer. Ce fut encore le cas sur la question de l’Aquarius. « Le président de la République se dit très proeuropéen mais, sur la question des réfugiés, la France n’est pas au rendez-vous de son histoire », avait-elle déclaré au JDD, fin juin.

    (Les remarques entre parenthèse sont de moi.)

    Je relève aussi que toutes ces personnes qui crachent sur Hidalgo dans cet article sont des hommes à l’exception de la conseillère FI de Paris Danielle Simonnet qui est seule à ne pas faire d’attaque personnelle et finalement cible les communistes complices des liberaux alors que le collègue Jérôme de FI remet le curseur sur le coté « fasciné » de la maire de Paris. Tous ces hommes, quant ils parlent de la maire, qu’ils soient ses alliés ou ses ennemis, on voie pas la différence entre eux. Pour l’absence de femmes citées pour cracher sur Hidalgo, les femmes ont l’air d’avoir été oubliés par les deux autrice de ce texte. Car j’ai quant même souvenir que Pécresse ne s’est pas abstenu de ce coté.

    La conseillère FI de Paris Danielle Simonnet estime pour sa part qu’il est déjà trop tard. « La logique libérale a pris le dessus, dit-elle. Il y a un glissement de terrain vers la droite et à chaque fois les cocos se couchent. » « Anne Hidalgo est tiraillée entre sa culture de vieille gauche plurielle et son envie d’emboîter le pas aux macronistes, dont elle partage la fascination pour le privé, persuadée que le progrès s’y trouve », ajoute son collègue EELV, Jérôme Gleizes.

    @mona ca pourrait peut être te servir c’est une belle anthologie de #fraternité contre une femme au pouvoir.

  • La plus belle trahison…Comment reconnaître les hommes cis traîtres à leur genre ? | fille à matelots

    https://filleamatelots.wordpress.com/2018/07/10/la-plus-belle-trahison-comment-reconnaitre-les-hommes-cis-

    Merci à meta d’avoir signalé cet opus, je ne sais pas quel hashtag mettre, j’en appelle à l’intelligence collective seenthisienne.

    Ici, j’ai essayé de dégager différents « points », différentes caractéristiques qui permettent de reconnaître les authentiques traîtres à leur genre.

    Ils sont solidaires, y compris en public, avec les personnes d’un genre différent du leur (ex :Ils le disent tout haut si jamais un pote fait ou dit un truc sexiste).

    Ils sont conscients que les oppressions systémiques font d’eux des privilégiés et qu’il y a une hiérarchie qui lèse les personnes d’un autre genre que le leur. Ils en tiennent compte dans leur comportement ( ex : Ils font attention à ne pas marcher trop près d’une meuf seule dans la rue la nuit).

    Sans se servir de ça pour attirer l’attention sur eux en mode « je fais tellement gaffe regarde comme je suis bon », ou bien « ouin ouin ouin cédurentantqu’homme… »

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    Chers mecs cis hétéro : nous ne viendrons plus - Rebellyon.info

    https://rebellyon.info/Nous-ne-viendrons-plus-19244

    « Si vous apprenez à vous taire, peut-être qu’on vous écoutera. »

    ça faisait longtemps que j’avais envie de le dire, je suis donc content de trouver ceci ici.

    https://rebellyon.info/home/chroot_ml/ml-lyon/ml-lyon/public_html/IMG/arton19244.png?1527001659

    A la suite de l’agression d’une copine le dimanche 13 mai, quelques mots pour redire que les luttes féministes ne sont plus une option. Dernière sommation pour être prises au sérieux.

    Nous ne viendrons plus à vos soirées, à vos manifs, à vos fêtes, à vos spectacles, à vos réunions, à vos assemblées générales, à vos boulots, à vos lectures, à vos dîners. Si on revient, on sera armées, les dents serrées et les poings sortis. On ne fera pas ça de gaîté de cœur : vous nous forcez la main. On a compris maintenant que tendre l’autre joue ne nous menait nulle part, nous ne faisons que prendre la mesure de la situation. Et la situation est la suivante : nous sommes les vaincues. Nous ne sommes pas fortes mais dos au mur. Nous n’avons plus d’autre choix que de mordre.

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    http://femmesenlutte93.over-blog.com/2018/05/soutien-aux-victimes-de-violences-sexistes-dans-les-milie

    Soutien aux victimes de violences sexistes dans les milieux militants !
    Soutien aux victimes de violences sexistes dans les milieux militants !

    Notre camarade a été victime de violence sexiste dans le contexte militant. Elle s’ajoute à une longue liste. Nous partageons ici son récit et les analyses qu’elle en tire sur la place que prennent ces violences sexistes dans nos espaces de luttes et les dynamiques d’exclusion des femmes victimes au profit des agresseurs.

    Nous partageons ce texte comme un appel à chaque organisation à se poser des questions et à véritablement agir pour lutter contre les oppressions sexistes. Car oui, le privé est politique et plus que jamais dans nos milieux de lutte.

    Ce texte fait tristement écho à ce qui nous avions écrit en 2015 http://femmesenlutte93.over-blog.com/2015/12/la-honte-doit-changer-de-camp-prenons-la-parole-contre-le et nous rappelle à nous, militantes, que les multiples combats que nous menons sont loin d’être terminés.

  • Des hommes se font passer pour des femmes transgenres lors d’élections au Mexique | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/163619/elections-mexique-hommes-faux-transgenres-dejouer-parite

    Au cours des vingt dernières années, le Mexique a progressivement introduit des lois pour encourager la parité entre les sexes dans ses institutions. Depuis 2013, une réforme constitutionnelle a imposé qu’un équilibre homme-femme à 50-50 soit observé dans toutes les candidatures au Congrès.
    Déjouer la parité

    Alors que les élections présidentielle et législatives devraient se tenir le 1er juillet, le tribunal électoral de l’État d’Oaxaca, au sud du pays, a été saisi pour traiter des irrégularités de candidatures dans douze municipalités. Si en avril dernier, le Mexico News Daily faisait état d’un record de dix-neuf femmes transgenres inscrites en tête de liste municipale ou pour le poste de suppléantes, le tribunal vient d’en disqualifier quinze, statuant qu’il s’agissait d’hommes cisgenres prétendant être transgenres pour contourner les règles paritaires.

    La communauté zapotèque reconnaît à travers les « muxes » un « troisième genre », qui concerne les personnes assignées masculines à la naissance mais qui se définissent à travers une identité de genre féminine. À cet égard, les muxes sont comptabilisées dans les candidatures de femmes lors des élections.

    Or d’après le tribunal, les quinze personnes disqualifiées n’étaient pas connues pour être muxes avant la période d’inscription des candidats et candidates, rapporte le Guardian.

    « Pas une seule des places dédiées aux hommes n’a été prise par une personne transgenre. Cependant, dix-neuf places dédiées aux femmes... ont été prises par des hommes qui prétendent qu’ils sont transgenres », s’est indignée Anabel López Sánchez, la directrice du Collectif pour la citoyenneté des femmes d’Oaxaca.

    Deux autres candidates mises en cause ont été quant à elles jugées éligibles ce vendredi, ayant été reconnues comme s’identifiant en tant que personnes transgenres indépendamment du calendrier électoral.

    Instrumentalisation de la transidentité

    Lors du jugement, le tribunal a d’abord réaffirmé que « la manifestation de l’appartenance à un genre est suffisante pour justifier l’auto-enregistrement d’une personne », mais a aussitôt ajouté qu’il ne s’agissait pas d’instrumentaliser la transidentité à des fins politiques :

    « Les autorités électorales doivent prendre garde à l’utilisation abusive possible de l’auto-enregistrement, afin de ne pas permettre... que l’identité transgenre soit utilisée de manière trompeuse pour se conformer au principe constitutionnel de l’équité. »

    Les places laissées vacantes par les candidats disqualifiés devraient donc être prises par des femmes.

    #opportunisme #alliés #masculinités

  • Comité Adama : « On va se battre ensemble »

    Ça pose la question de la centralité. Pour le mouvement social classique, porté à gauche, les « vraies luttes », ce sont celles des cheminots, les étudiants, les hospitaliers… Tout le reste est considéré comme secondaire. Dans l’imaginaire de cette #gauche, on soutient, d’accord, mais de loin ; on pense que la lutte « réelle » ne s’y joue pas. Beaumont, Aulnay, Grigny, ce sont des #territoires secondaires. (...) Ce qu’on dit, c’est qu’aucun #mouvement_social ne gagnera sans les #quartiers. C’est impossible. (...)

    « #Convergence », c’est un mot qui laisse des traces : c’est un rendez-vous manqué. C’est devenu creux. Quand je l’entends, j’entends une arnaque. Mais parlons d’#alliances, oui. Nous sommes des alliés. Nous avons à nous confronter à un même #ennemi. Les coups, on va les prendre ensemble. On va au front ensemble. On va se battre ensemble. C’est ce qu’on dit, pour le 26 mai et pour la suite. Ce que propose #Macron est inacceptable.

    « Nous sommes des #alliés. Nous avons à nous confronter à un même ennemi. Les coups, on va les prendre ensemble. On va au front ensemble. »

    Nous, on ajoute que le #racisme structurel englobe la question économique. L’#antiracisme structurel est anticapitaliste. Le #capitalisme s’est construit sur le corps des esclaves noirs : il n’y a pas de #colonialisme sans capitalisme, pas plus qu’il n’y a de capitalisme sans colonialisme. Lutter contre le racisme et lutter contre le capitalisme, c’est indissociable.

    https://www.revue-ballast.fr/comite-adama-on-va-se-battre-ensemble

  • Benedict Cumberbatch refusera des rôles si les actrices avec qui il joue sont moins payées
    https://www.clique.tv/benedict-cumberbatch-ne-jouera-plus-dans-des-films-qui-ne-respectent-pas-lega


    Je dirais qu’un homme féministe, ça ressemble plutôt à ça !

    Dans une interview au magazine Radio Times parue ce dimanche 13 mai, l’acteur britannique a annoncé que désormais, il refuserait les rôles qu’on lui propose si son ou ses homologues féminines ne sont pas aussi bien payées que lui. Et d’ajouter que sa société de production SunnyMarch ne produira elle aussi que des projets où l’égalité des salaires est respectée. Une prise de position forte de la part de l’acteur d’Avengers Infinity Wars : « Notre prochain projet est une histoire de femmes et offre un regard féminin sur la maternité. Si c’est centré autour de mon nom pour attirer les investisseurs, nous pourrons alors utiliser cette attention médiatique pour une série de projets féminins. »

    #féminisme #égalité #engagement

  • Lieberman qualifie des députés arabes de « criminels de guerre » - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1089020/lieberman-qualifie-des-deputes-arabes-de-criminels-de-guerre.html

    Un ministre israélien a qualifié lundi des députés arabes de « criminels de guerre » un jour après avoir appelé au boycott économique d’une région du nord, où des Arabes israéliens avaient protesté contre la décision américaine de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.

    Le ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman s’exprimait lors d’un débat parlementaire télévisé sur une motion de censure déposée par la Liste unie, une coalition de formations arabes qui représente le troisième groupe au Parlement israélien.

    En présentant cette motion, la députée de cette liste, Haneen Zoabi, a estimé que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu « devrait être jugé devant la Cour pénale internationale à La Haye, parce que c’est un criminel de guerre ». « L’occupation est toujours (...) violente, illégitime et basée sur des crimes de guerre », a-t-elle ajouté, en référence à l’occupation depuis 50 ans des territoires palestiniens par Israël.

    « Vous tous, à la Liste unie, vous êtes des criminels de guerre », a rétorqué M. Lieberman, s’adressant aux membres de cette alliance qui compte douze membres arabes et un juif. « Vous exploitez les faiblesses et les avantages d’un Etat démocratique pour nous détruire de l’intérieur », a-t-il ajouté. « Vous êtes ici par erreur et le temps viendra où vous ne serez plus là », a-t-il encore lancé.

    #alliés #seule_démocratie #terre_promise

  • Ce que l’imprimerie changea pour les femmes | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-de-la-bibliotheque-nationale-de-france-2011-3-page-14.htm

    On ne mesure pas toujours à quel point l’invention de l’imprimerie, à partir de la fin du xve siècle, a bouleversé la vie, les modes d’action, les modes de pensée, les représentations du monde et de soi des Européens et des Européennes. Pour ce qui concerne les relations entre les sexes, la production de livres imprimés a été d’une importance déterminante. Indissociablement liée au milieu savant, elle a permis aux discours des clercs, généralement défavorables aux femmes, de se répandre dans des couches sociales toujours plus larges et d’y installer les cadres d’une certaine « pensée unique » de la misogynie, mais également d’y distiller son antidote, mis au point par d’autres lettrés (beaucoup moins nombreux mais déterminés) : la thèse de l’excellence des femmes, voire de la « précellence » du sexe féminin. La multiplication des livres a également creusé le fossé entre une élite masculine toujours plus nombreuse et les femmes soigneusement écartées des lieux d’instruction, en même temps que, paradoxalement, l’arrivée des livres dans les maisons particulières permettait à nombre d’entre elles d’accéder à de véritables outils d’émancipation. Enfin, le développement du marché éditorial a poussé des femmes de plus en plus nombreuses à publier leurs œuvres, entamant en quelques décennies le séculaire monopole masculin sur les lettres, voire s’y taillant de francs succès, montrant ainsi l’inanité des discours sur l’incapacité féminine… sans parvenir à autre chose qu’à exacerber la Querelle des femmes.

    #femmes #sexisme #imprimerie #misoynie #histoire #historicisation

    • Champions des dames et misogynes :
      les enjeux d’un combat frontal, à l’aube des temps modernes (1400 - 1530)
      Paru dans : Florence Rochefort & Éliane Viennot (dir.), L’Engagement des hommes pour l’égalité des
      sexes (XIVe au XXIe siècle)

      http://www.elianeviennot.fr/Articles/Viennot-Champions.pdf

      #masculinisme #alliés

      L’entrée en lice de « champions des dames » s’inscrit dans un mouvement global de détérioration des positions des femmes en France (et, progressivement, en Europe) depuis la seconde moitié du XIIIe siècle. Pour une part, ce mouvement a été bien repéré par les spécialistes.
      C’est notamment le cas dans le domaine du droit, où l’on observe une dégradation de la condition des femmes, tant par le rétrécissement de leur autonomie personnelle que par l’accroissement de la « puissance maritale », qui a des répercussions non seulement sur la capacité juridique des épouses, mais aussi sur la vie familiale, comme l’enregistre la reconnaissance du « droit de correction ». Les veuves elles‐mêmes voient leur statut se détériorer : elles sont de plus en plus surveillées dans la gestion de leurs biens, et elles perdent de plus en plus les procès qu’elles intentent pour faire respecter les clauses de leurs contrats de mariage. Les positions des femmes au travail sont également en train de se réduire. Leur accès à la maîtrise se restreint, leurs capacités à passer des contrats avec des apprenties sont amoindries, les métiers féminins se font plus rares. Les conséquences de ces restrictions sont la perte d’autonomie ou de marges de manœuvre, ainsi que l’accroissement de la domesticité féminine, de la
      prolétarisation des femmes et de leur pauvreté. Les deux domaines se conjuguent évidemment : les luttes pour le maintien des anciens droits se heurtent à la
      nouvelle conception juridique de la sujétion féminine.
      De la même façon, la vie religieuse féminine se dégrade considérablement à la fin du Moyen Âge. Les ordres cloîtrés traversent des difficultés immenses et entament un déclin inexorable : « 
      plus les grands ordres renâclent à développer
      [leur] branche féminine et à encadrer les maisons de nonnes désirant le rattachement ; et plus les monastères féminins se révèlent instables, mal dotés,
      obligés de réduire les effectifs, déréglés, quand ils
      ne disparaissent pas corps et biens, ce qui est très souvent le cas aux XIVe et XVe siècles », résume Pauline L’Hermite‐Leclercq. Les ordres non cloîtrés, eux, sont en butte aux autorités ecclésiastiques, qui tentent de s’opposer à leur développement (lié à l’urbanisation progressive de l’Europe et aux besoins qu’elle génère en « travail social » : soins aux malades et aux mourants, en attendant l’enseignement, qui se développera à partir du XVIIe siècle). Les positions de celles qui s’y emploient s’en trouvent d’autant fragilisées.
      La période est aussi marquée par le début, puis par l’essor de la chasse aux sorcières, qui ne commencera à s’essouffler qu’au début du XVIIe siècle en France.
      Jusqu’alors, la sorcellerie était conçue comme un ensemble d’activités suspectes (sorts, pronostications, guérisons...), voire criminelles (meurtres, empoisonnements...), exercée par des hommes comme par des femmes auxquels on
      reconnaissait des pouvoirs individuels, innés ou appris. À partir du XVe siècle, la
      sorcellerie devient prétendument une activité collective, organisée par le Diable, presque exclusivement féminine, orientée vers la destruction du monde, et sujet d’un intense remue‐méninges.

      Les mauvais traitements et la torture se généralisent, permettant les aveux recherchés (le pacte avec le Diable, la participation aux sabbats...), et bien sûr de nouvelles dénonciations. Toutes les classes sociales sont atteintes par cette « 
      épidémie ». C’est dire que toutes les femmes sont menacées et peuvent se voir inquiétées du jour au lendemain, soit en raison de la gêne qu’elles suscitent personnellement, soit comme parentes d’un
      homme qu’on veut atteindre. La période, enfin, est caractérisée par une inflation de discours appelant à
      mépriser les femmes et le mariage, en tant que pacte avec une femme. Ces discours mobilisent d’une part tous les lieux communs misogynes sur l’aptitude du
      sexe féminin à séduire, tromper, bavarder, dépenser, fatiguer les hommes par des criailleries incessantes ou des besoins sexuels démesurés..., et d’autre part tous les lieux communs philosophiques sur l’incompatibilité entre amour et sagesse, entre passion et maîtrise de soi, entre mariage et vie intellectuelle. On trouve évidemment ces lieux communs dans les ouvrages portant directement sur les femmes et les relations entre les sexes ainsi que dans les traités d’éducation, mais
      ils irriguent aussi le théâtre profane, en plein essor à la fin du Moyen Âge (les farces surtout), de même que les genres narratifs qui en sont issus (les fabliaux) ou qui se développent à leur contact (les nouvelles), et aussi les genres didactiques (sermons, proverbes), sans parler de la littérature « savante », comme le
      Roman de la Rose de Jean de Meun (écrit vers 1275, mais qui connaît un regain de succès phénoménal à partir de la fin du XIVe siècle). Comme le résumait voici plus d’un siècle Arthur Piaget, il était bien difficile, au milieu du XVe siècle, « d’ouvrir un livre, quel qu’en fût l’auteur, sans y trouver des grossièretés ou des calomnies à l’adresse du sexe féminin. »

      À ces grands domaines bien identifiés s’en ajoutent trois autres, qui pour une part sont également connus, mais qui sont rarement analysés comme participant de la modification du rapport des forces entre les sexes aux dépens des femmes. Le
      premier est l’évolution du système éducatif. Grâce à la création des universités, à partir du XIIIe siècle, puis aux réseaux de collèges qui s’agrègent autour d’elles ou
      s’implantent dans les villes non universitaires, le nombre des hommes lettrés s’accroît considérablement. Ce sont eux, en conséquence, qui se partagent les emplois prestigieux créés par milliers durant cette période, dans les « administrations centrales » et leurs relais régionaux, dans les tribunaux, à la tête des municipalités et dans l’enseignement supérieur. L’invention de l’imprimerie,
      dans les années 1450, vient donner une ampleur jamais vue à ce « boom éducatif », alors que les femmes continuent d’en demeurer exclues. Il faudra attendre le début du XVIIe siècle pour voir s’ouvrir les premiers instituts spécialisés dans l’éducation des filles, et ils ne seront jamais, malgré les efforts de leurs promoteurs et promotrices, les équivalents des lieux éducatifs masculins. De fait, le monopole des
      hommes sur l’éducation supérieure – et donc sur tous les emplois générateurs d’argent, de pouvoir et de prestige – tiendra jusqu’à la fin du XIXe siècle.

      Le second domaine est le développement significatif de la prostitution, qui n’est pas seulement dû à l’essor de l’urbanisation et aux misères de la Guerre de
      cent ans. Le phénomène est loin, en effet, d’être mécanique : il est organisé, il ne s’est banalisé qu’après la fin de cette guerre, et il ne touche pas d’abord les pauvres hères ou les filles des campagnes attirées par la ville. « La prostitution fut aussi développée dans les zones de paix que dans les pays touchés par la guerre, plus florissante dans les métropoles en expansion que dans les citésdéclinantes, aussi tolérée dans les bastions de l’Église que dans les régions de défaillances
      catéchétiques », expliquait naguère Jacques Rossiaud.
      Ce sont les municipalités qui prennent en main le mouvement, ouvrant des bordels après avoir obtenu de l’État l’autorisation de le faire, ou laissant de riches personnalités ouvrir des maisons particulières plus pour les clients plus délicats. Tout une population masculine, mariée ou non, au sein de laquelle les gens de justice, les ecclésiastiques, les artisans et les compagnons sont majoritaires, trouve ainsi de quoi se satisfaire de multiples manières, auprès de femmes qui sont souvent
      d’anciennes victimes de viols collectifs, ou des femmes battues ayant fui le domicile conjugal. La prostitution s’avère ainsi à la fois un ciment de la solidarité masculine (longtemps entravée par les différences de classe, d’âge et d’ordre), et un modèle de gestion des relations avec les femmes (les « communes » aussi bien que les autres, qui doivent faire avec l’existence des premières, et se montrer
      suffisamment dociles pour ne pas passer d’un groupe dans l’autre).

      #prostitition #culture_du_viol #chasse_aux_sorcières #domination_masculine #fraternité

  • Les Happy Men et la libération des hommes : de l’égalité professionnelle au rejet du féminisme | Simonæ
    https://simonae.fr/militantisme/feminismes/les-happy-men-et-la-liberation-des-hommes-de-legalite-professionnelle-au-rej

    Alors que le compte est désormais censé représenter un grand nombre de personnes et est soutenu par plusieurs grandes entreprises, on y trouve pêle-mêle des tweets favorables à l’égalité femmes / hommes, des retweets de bons articles sur des sujets féministes, mais aussi des blagues sexistes ou transphobes, des articles antiféministes de Causeur ou Boulevard Voltaire (note 1), des liens vers des articles provenant de sites de groupes de pères séparés, des propos défendant les violences éducatives ordinaires, banalisant les violences faites aux femmes, et surtout, autour de 2013, des propos hostiles à l’ouverture du mariage aux couples de même sexe (note 2).

    Un tweet des Happy Men déplorait ainsi la souffrance des pères montés sur des grues car ils avaient été « privés de leurs enfants » ; à une féministe qui soulignait que l’un des militants avait été condamné pour violences conjugales, le compte répondait : « Priver un homme du droit de voir ses enfants, c’est inhumain ». Le compte Twitter répondait également à Claire Serre-Combe, militante d’Osez Le Féminisme, qui dénonçait les violences faites aux femmes comme le produit du patriarcat que « raisonner en termes de culture face à la violence pulsionnelle est toujours sujet à caution ». Le compte s’indignait enfin de la condamnation par la justice d’un père qui avait frappé son enfant (une fessée), car « un enfant apprend avec son corps tout autant qu’avec sa tête ».

    Voila comment les dominants détournent les budgets (maigres, femmeliques on devrait dire) dédiés à aux femmes

    les Happy Men reçoivent des moyens matériels et financiers, une attention médiatique et des soutiens d’entreprises ou de structures liées au féminisme (réseaux féminins, ministère des droits des femmes, centre Hubertine Auclert, etc.) parce qu’ils se présentent comme un réseau dont l’objet est d’œuvrer pour l’égalité hommes / femmes.

    #alliés #masculinisme #féminisme #happy_men #masculinisme #non-mixité #domination_masculine #lesbophobie #homophobie #virilisme #transphobie #cynisme

    • L’explication du détournement conceptuel des idées et du vocabulaire féministe est impressionnante.

      L’expression « plancher de verre » a été pour la première fois utilisée dans un article publié en juin 2011 par Antoine de Gabrielli, le créateur du projet Happy Men. Il est défini comme « tout ce qui empêche socialement ou professionnellement les hommes de prétendre à un épanouissement hors de la seule sphère professionnelle ». Cette expression indique qu’un homme repose sur le plancher de son statut professionnel, mais que celui-ci l’isole de ses autres domaines d’épanouissement. Par ailleurs, le « plancher de verre » illustre la fragilité parfois angoissante d’un statut social ne reposant que sur la seule légitimité professionnelle : en dessous l’homme ne voit que le vide…

      #inversion_patriarcale

  • « Complètement cinglés » : un émissaire émirati se moque des dirigeants saoudiens dans un e-mail | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/compl-tement-cingl-s-un-missaire-mirati-se-moque-des-dirigeants-saoud

    L’ambassadeur des Émirats arabes unis à Washington a décrit des dirigeants saoudiens comme étant « complètement cinglés » dans un échange d’e-mails divulgués, qui sous-entendent des années de frustration émiratie face à l’ancien régime de Riyad ayant donné lieu à une stratégie claire visant à l’évincer en soutenant l’ascension du jeune Mohammed ben Salmane.

    Dans ces messages, obtenus par Middle East Eye via le groupe de hackers GlobalLeaks, Otaiba se moque de l’Arabie saoudite en s’adressant à son épouse égyptienne, Abir Shoukry, suite à la décision prise en 2008 par la police religieuse saoudienne d’interdire les roses rouges à la Saint-Valentin.

    #alliés #arabie_saoudite #e.a.u

    • Sitôt qu’on milite dans un parti politique, notamment « de gauche », on ne peut que constater ce fait. Les hommes de gauche (eux aussi) sont sexistes. Les hommes de gauche (eux aussi) ne se remettent pas en question, les hommes de gauche (eux aussi) « savent » ce qui est féministe ou non, les hommes de gauche (eux aussi) ont des combats prioritaires. Et le féminisme devra attendre son tour.