• Pourquoi la moitié des chômeurs ne sont pas indemnisés en France
    http://www.lefigaro.fr/emploi/2016/07/26/09005-20160726ARTFIG00176-pourquoi-la-moitie-des-chomeurs-ne-sont-pas-indem

    Les données diffusées par l’Unedic à l’occasion de la publication de son rapport annuel sont parmi les plus fiables.
    Fin 2015, la moitié des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi ne percevaient pas d’#allocation-chômage. En outre, une majorité des chômeurs enchaîne les contrats de courte durée.(...).

    • Combien de personnes touchent l’assurance chômage ?

    À fin 2015, près de 5,5 millions de personnes pointaient à Pôle emploi en catégorie A (sans aucune activité), B ou C (exerçant une activité à temps partiel). Mais toutes n’ont pas droit à l’assurance chômage : certaines ne remplissent pas les conditions d’affiliations - avoir travaillé au moins 4 mois lors des 28 derniers mois (sur les 36 derniers mois pour les seniors). D’autres ont épuisé leurs droits, l’indemnisation durant au maximum deux ans, et trois ans pour les plus de 50 ans. Seulement 3,4 millions sont donc indemnisables par l’Unedic. Toutes ne sont pas pour autant indemnisées : une partie des personnes, qui sont en congé maladie ou maternité, relève de la Sécurité sociale, tandis que d’autres chômeurs sont en attente d’indemnisation en raison de différé d’indemnisation ou de délai de carence (par exemple les personnes ayant touché un gros chèque lors d’une rupture conventionnelle). Au final, Pôle emploi indemnise « seulement » 2,8 millions de personnes.

    • Quel est le profil des demandeurs d’emploi en 2016 ?

    La moitié de ces personnes est indemnisée à la suite de la perte d’un CDD ou d’une mission d’intérim. Seulement 28 % en raison d’un licenciement. Les ruptures conventionnelles représentent désormais 15% des entrées au chômage. La majorité des allocataires de Pôle emploi (57%) est abonnée à une forme de #précarité et n’a essentiellement connu que des contrats de dix mois maximum entre 2005 et 2014. (...)

    • Les chômeurs travaillent-ils ?

    1,4 million d’allocataires travaillent chaque mois pour des emplois de courte durée. Parmi eux, près de 750.000 cumulent indemnité-chômage et #salaires. Les autres affichent un nombre d’heures trop important pour cumuler. Ils sont momentanément non indemnisés et vivent de leur rémunération. Leurs droits à l’allocation sont alors décalés.

    • À combien s’élève l’indemnité ?

    L’allocation-chômage moyenne s’élève à 1058 euros net par mois, soit 71 % du salaire antérieur. 5 % des allocataires perçoivent plus de 1970 euros, et 0,02 %, soit environ 500 personnes, reçoivent l’indemnisation maximale, fixée à 6750 euros.

    Rapport d’activité Unedic 2015
    http://www.unedic.org/publication/rapport-d-activite-2015

  • Comment Leclerc abuse des aides de Pôle emploi, Jean-Baptiste Chastand et Matthieu Suc
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/11/20/comment-leclerc-abuse-des-aides-de-pole-emploi_4526289_3224.html

    Lundi 17 novembre, deux avocats agissant pour le compte de onze victimes et de l’union locale CGT ont déposé plainte contre X au parquet d’Évry pour « escroquerie, #offre_d’emploi fausse, travail dissimulé, soumission de personnes vulnérables à des conditions incompatibles avec la dignité humaine et violences » . En cause, entre autres choses, une promesse d’embauche non tenue.
    Pour ouvrir un supermarché à Fleury-Mérogis (Essonne) le 15 janvier, le franchisé – la règle chez #Leclerc – a pris en #stage 91 #chômeurs, du 17 décembre 2013 au 4 février 2014. Entre deux cours théoriques, ces derniers sont surtout affectés au nettoyage, au rangement des rayons, à l’étiquetage des codes-barres… Une quarantaine de ces chômeurs, essentiellement des femmes, ont vu leur stage interrompu, dans la même semaine, fin janvier, une fois le magasin ouvert. Les avocats des plaignantes, Me Sofiane Hakiki et Eddy Arneton, dénoncent « un dossier emblématique dans lequel un fonds public destiné à la formation est détourné à son profit par une personne privée. L’objectif de la prétendue formation était simplement d’obtenir une main-d’œuvre gratuite, financée par #Pôle_emploi. »

    D’après l’enquête du Monde, le schéma de Fleury-Mérogis se reproduit dans plusieurs départements : avant l’inauguration d’un supermarché Leclerc, des chômeurs se voient proposer une formation avec promesse d’embauche à la clé. Durant le temps de la formation, ils sont indemnisés par Pôle emploi. Mais, en lieu et place d’une formation, les chômeurs sont préposés au ménage et à l’installation des rayons du futur magasin. Une fois celui-ci inauguré et l’heure de signer le CDI venue, une moitié des chômeurs sont renvoyés. Des cas similaires ont été recensés, notamment, à Auxerre, Montpellier, ou Narbonne (Aude). À Nîmes, 27 des 30 embauchées par l’intermédiaire de Pôle emploi ont été licenciées en janvier pendant leur période d’essai, selon Me Eve Soulier, l’avocate qui, au nom de cinq d’entre elles, a assigné la franchise Leclerc devant les prud’hommes.

    Moins d’un chômeur sur deux embauché

    Élément étonnant, les #organismes_de_formation en contrat avec Pôle emploi sont parfois directement contrôlés par l’enseigne Leclerc. Dans le cas de Fleury-Mérogis, le centre de formation a perçu, selon les calculs du Monde, près de 190 000 euros de la part de Pôle emploi et du Forco, le financeur paritaire des #formations dans la grande distribution, même si, au final, moins d’un chômeur sur deux a été embauché. Un chiffre contesté par l’organisme de formation qui refuse de communiquer la somme perçue.

    A Pôle emploi, on estime que les dérives identifiées par Le Monde sont isolées. « Il y a pu avoir des problèmes localement avec des franchisés, mais ils se corrigent », assure la direction qui précise toutefois que, désormais, l’expérience n’est plus renouvelée avec des supermarchés de l’enseigne dans plusieurs régions comme la Bourgogne, Provènce-Alpes-Côte d’Azur ou bien dans le département des Hauts-de Seine. Sollicitée, la direction de Leclerc n’a pas donné suite.

    #Travail_gratuit #salariat #précarisation #assistance_aux_entreprises

  • Le taux du chômage en Grèce a progressé pour atteindre 28%
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140213trib000815227/le-taux-du-chomage-en-grece-a-progresse-pour-atteindre-28.html

    Le taux de chômage en Grèce a atteint 28% en novembre, continuant à progresser sur un an et touchant six jeunes sur dix, a annoncé jeudi l’Autorité des statistiques grecques (Elstat).

    Athènes s’attend à une baisse du chômage en Grèce en 2014 grâce à une amélioration de la conjoncture. Pour le moment, les statistiques ne font état d’aucun signe avant coureur allant en ce sens. Le taux de chômage dans la péninsule hellénique a en effet encore progressé en novembre pour atteindre les 28% de la population active, selon l’Autorité des statistiques grecques Elstat.

    C’est plus que les 27,7% enregistrés en octobre et que les 26,3% enregistrés un an plus tôt. Le gouvernement avait pourtant espéré une stabilisation alors qu’il n’avait progressé que de 0,1 point sur un mois entre septembre et octobre.
    Les jeunes et les femmes les plus touchés

    Ce sont, sans surprise, les jeunes qui payent le prix fort puisque 61,4% d’entre eux sont désormais sans emploi. Le taux de chômage des moins de 24 ans s’était pourtant légèrement infléchi à 57,9% en octobre contre 61% il y a un an.

    Les femmes ont, du reste, plus de mal à trouver ou à garder leur emploi que les hommes puisque 32,2% d’entre elles sont enregistrées dans les listes de demandeurs d’emploi, contre 24,9% chez les hommes.
    Peu ou pas d’allocation chômage

    Ces statistiques affolantes sont d’autant plus inquiétantes que les demandeurs d’emploi touchent très peu d’indemnités en Grèce, et ce pendant une durée très limitée. Selon une étude récente de la fédération des petits et moyens commerçants et artisans (GSEVEE), seules 9,8% des personnes sans emploi interrogées touchaient une allocation chômage.

    De quoi inquiéter alors que de nombreux analystes doutent que la faible reprise prévue pour cette année, avec 0,6% de croissance du PIB faisant suite à six ans de récession, ne suffise à créer assez d’emploi pour entamer une décrue du nombre de sans emploi.
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