• La Parisienne Libérée : « L’Empereur contre les #chômeurs »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130118/la-parisienne-liberee-l-empereur-contre-les-chomeurs

    « Non point qu’il eût peur, mais on ne sait jamais : une révolte est si vite arrivée » © LPL / Le Mix Dans ce mix de la Parisienne Libérée : le sabotage de l’assurance-chômage, un empereur qui veut « contrôler tout le monde », une chômeuse présumée fraudeuse et un agent X missionné par le #Pôle_Emploi performance pour vendre des formations d’auto-entrepreneur !

    #France #allocations #assurance-chômage #auto-entrepreneur #chômage #contrôle #formation #Gattaz #indemnités #Macron #Medef #négociations #réforme #société_de_contrôle #suspicion #syndicats #Travail #travailleurs

  • Contrôle des chômeurs : le plan du gouvernement - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/economie/controle-des-chomeurs-le-plan-du-gouvernement-26-12-2017-7472187.php

    Le gouvernement envisage de durcir certaines sanctions dans le cadre de la future réforme de l’assurance chômage. Une information du Canard enchaîné daté de ce mercredi qui cite une note confidentielle du ministère du Travail.

    Actuellement, en cas de recherche d’emploi insuffisante ou de refus de formation, un chômeur peut voir son allocation réduite de 20 % pendant deux à six mois. En cas de manquement répété, l’allocation baisse de moitié pendant deux à six mois, voire est supprimée définitivement.

    En cas de refus à deux reprises d’une offre raisonnable d’emploi, l’allocation est suspendue pendant deux mois. Si le refus se répète, elle peut être supprimée pendant deux à six mois, voire définitivement.

    Selon la note citée par l’hebdomadaire satirique, une recherche insuffisante, un refus de formation ou un refus de deux offres d’emploi jugées raisonnables, entraînerait une réduction des allocations de 50 % pendant deux mois. En cas de récidive, elles seraient supprimées pour une durée de deux mois.

    Un rapport mensuel à remplir

    En outre, chaque demandeur d’emploi devra remplir un « rapport d’activité mensuel », listant l’ensemble des démarches effectuées pour favoriser son retour à l’emploi, selon cette note rédigée par Antoine Foucher, directeur de cabinet de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et ancien cadre du Medef.

    Pierre Gattaz, numéro un du Medef, avait suggéré en octobre un contrôle « journalier », « hebdomadaire » ou « mensuel » des demandeurs d’emploi, suscitant un tollé.

    La négociation sur la réforme de l’assurance chômage doit débuter le 11 janvier et s’achever mi-février. Les partenaires sociaux prévoient de négocier, entre autres, les modalités du contrôle des chômeurs, un sujet sur lequel le gouvernement souhaitait initialement garder la main.

    37 000 sanctions depuis 2015

    Dans le document d’orientation envoyé mi-décembre aux syndicats et au patronat pour cadrer la négociation, le ministère du Travail explique qu’il « proposera » une réforme « du barème et des modalités de sanctions dans les semaines qui viennent ».

    « Cette réforme permettra de moderniser les règles relatives à la proposition d’une offre raisonnable d’emploi. Elle sera génératrice d’une meilleure application des règles et d’un accompagnement plus efficace des demandeurs d’emploi », souligne la note.

    #chômeurs #allocations #contrôle #offre_raisonnable_d'emploi #rapport_d’activité

    • Les pistes du gouvernement pour durcir le contrôle des chômeurs
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/12/27/les-pistes-du-gouvernement-pour-durcir-le-controle-des-chomeurs_5234906_8234

      Emmanuel Macron avait annoncé la couleur dès la campagne présidentielle : en cas de victoire, proclamait-il à l’époque, l’assurance-chômage sera transformée en profondeur, ce qui se traduira – entre autres – par un renforcement du contrôle des demandeurs d’emploi. Les intentions sont en passe de devenir réalité. Comme le révèle Le Canard enchaîné dans son édition du mercredi 27 décembre, le gouvernement envisage de durcir les sanctions à l’égard des inscrits à Pôle emploi qui manquent à leurs obligations. Sollicité par Le Monde, le cabinet de la ministre du travail, Muriel Pénicaud, n’a pas souhaité commenter ces fuites. Mais les scénarios évoqués par l’hebdomadaire satirique existent bel et bien, même s’ils sont incomplets. Et rien, à ce stade, n’est définitivement tranché. (...)

      Adapter « la nature et l’échelle des sanctions »
      Quant aux chômeurs non indemnisés, qui « snoberaient » leur correspondant à Pôle emploi, le régime pourrait être différent de celui appliqué aux demandeurs d’emploi percevant l’allocation : une radiation de quinze jours, la première fois ; d’un mois, la seconde.
      La réflexion en cours vise à adapter « la nature et l’échelle des sanctions », glisse une source gouvernementale en soulignant qu’une « absence à convocation est aujourd’hui plus sanctionnée qu’une insuffisance de recherche d’emploi » – la seconde se soldant par une radiation de deux semaines, dans la quasi-totalité des cas (Le Monde du 10 novembre).

      Le gouvernement va durcir le contrôle des chômeurs
      https://www.mediapart.fr/journal/economie/261217/le-gouvernement-va-durcir-le-controle-des-chomeurs?page_article=2

      Le président ne s’est jamais caché qu’il souhaitait plus contrôler la façon dont les demandeurs d’emploi cherchent du travail, et acceptent ou non les offres. Lors de sa campagne, il calculait que cette surveillance renforcée permettrait d’économiser un milliard d’euros par an . On peut donc anticiper de fortes vagues de #radiations d’inscrits à Pôle emploi, et notamment, si l’on en croit le programme de campagne, s’ils refusent deux offres d’emploi « crédibles » et « décentes ».

      #sanctions

    • Le député de La République en mache, Sylvain Maillard, a défendu la position du gouvernement suite aux révélations du Canard enchaîné, indiquant que l’exécutif réfléchit à durcir le contrôle des chômeurs. L’opposition dénonce une politique du chiffre qui ne fera pas baisser le chômage.

      https://www.latribune.fr/economie/france/controle-des-chomeurs-les-plans-du-gouvernement-font-polemique-762959.html
      Les commentaires de la tribune sont gratinés et pourquoi pas le rétablissement du STO ?


      http://secondeguerre.tableau-noir.net/pages12/sto.html

    • Il s’agit de fabriquer des « travailleurs pauvres » autrement appelés « chômeurs en activité à temps réduit ». Faire partie de cette catégorie, aux effectifs croissants et hétérogènes, lorsque l’on est au chômage et/ou au RSA c’est ne plus être tributaire du contrôle de la recherche d’emploi ou de l’exigence d’insertion imposée aux RSAstes. Il y a là deux manières de faire disparaître le chômeur, par radiation/sanction, ou « découragement » ou par intégration à cette catégorie qui n’a rien du chômeur « classique ».

    • 5,611 millions de chômeurs dont 3,712 millions de chômeurs « stricto sensu » cela donne 1, 899 millions de "chômeurs en activité à temps réduit
      http://lemonde.fr/emploi/article/2017/12/27/net-recul-du-chomage-en-novembre_5235037_1698637.html

      Le phénomène se maintient cependant à des niveaux élevés, surtout si l’on prend en compte les personnes qui recherchent un poste tout en exerçant par ailleurs une activité réduite (catégories B et C) : leurs effectifs, ajoutés à ceux qui n’ont aucun travail, se situent désormais autour de 5,611 millions dans l’Hexagone, soit un tout petit reflux de 0,1 % en un mois (-0,6 % sur un trimestre mais +2,6 % au cours des douze mois écoulés).

      Le chômage de longue durée prend de l’ampleur

      Si l’on resserre la focale sur les chômeurs stricto sensu – la catégorie A –, l’amélioration est indéniable sur les trois derniers mois : -2,4 % en métropole, -2,3 % pour l’ensemble du territoire français (outre-mer compris), à 3,712 millions. Ces tendances positives concernent toutes les tranches d’âge, en particulier les moins de 25 ans (-2 % en un mois en métropole, -6,8 % sur un trimestre). Les seniors (50 ans et plus) à la recherche d’un emploi sont également un peu moins nombreux (-0,4 % en un mois) mais cela ne compense pas la hausse observée sur la période antérieure (+2,5 % en un an). (...)

      Le gros point noir des données dévoilées mercredi porte sur le chômage de longue durée : il continue de prendre de l’ampleur, le nombre de personnes (relevant des catégories A, B et C) qui recherchent un emploi depuis au mois un an s’élevant désormais à 2,686 millions sur toute la France, soit un accroissement de 0,6 % en un mois et de 4,3 % en un an.
      La publication de ces chiffres intervient au moment même où Emmanuel Macron réitère son assurance d’obtenir des « résultats significatifs » sur le front du chômage : la baisse se produira « au bout de dix-huit à vingt-quatre mois » après la réforme du code du travail, a-t-il déclaré, mercredi, au quotidien espagnol El Mundo. « La première année du mandat est cruciale : c’est là qu’on met en place les transformations qui produiront les vrais résultats, sur l’emploi avant tout, dans les deux ans. C’est pour cela que j’ai voulu aller vite », a-t-il ajouté.

      #chômeurs_en_activité_à_temps_réduit

    • L’échelle des sanctions des chômeurs « pas frappée au coin du bon sens », selon le directeur de Pôle emploi
      http://www.europe1.fr/societe/lechelle-des-sanctions-des-chomeurs-pas-frappee-au-coin-du-bon-sens-selon-le

      Transfert de compétence des préfets vers Pôle emploi. Une autre question doit être débattue, selon le directeur de Pôle emploi : celle d’un transfert de compétences des préfets vers Pôle emploi concernant les sanctions les plus lourdes. Aujourd’hui, Pôle emploi peut radier pour une durée déterminée les chômeurs, c’est-à-dire suspendre leurs droits, s’ils ne remplissent pas leurs obligations (chercher activement un emploi, se rendre aux rendez-vous avec Pôle emploi...). Une fois la période de radiation terminée, leur indemnisation reprend.

      Mais quand il y a des manquements répétés, des sanctions plus sévères existent, comme la suppression définitive d’une partie des droits à l’indemnisation. Mais celles-ci sont de la compétence des préfets. « Dans les réflexions actuelles, il est possible effectivement de se poser la question de savoir s’il ne serait pas plus simple que Pôle emploi puisse mobiliser lui-même l’ensemble des sanctions », a estimé Jean Bassères. « Mais encore une fois, c’est une responsabilité du gouvernement », a-t-il conclu.

    • Si le préfet constitue aujourd’hui une institution administrative ancienne de la France (loi du 28 pluviôse an VIII, soit 17 février 1800), il n’en reste pas moins que le cadre dans lequel il agit a beaucoup changé. Ses pouvoirs ont donc logiquement évolué avec cet environnement.

      http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/approfondissements/pouvoirs-du-prefet-leurs-evolutions.html
      Par ici un monsieur qui a bien évolué, qui de préfet est passé directeur de cabinet du 8ème président de la Ve république Française : Monsieur flashball .
      https://seenthis.net/messages/598275#message600049

      Le préfet de tous les préfets en somme

      Mais quand il y a des manquements répétés, des sanctions plus sévères existent, comme la suppression définitive d’une partie des droits à l’indemnisation. Mais celles-ci sont de la compétence des préfets. « Dans les réflexions actuelles, il est possible effectivement de se poser la question de savoir s’il ne serait pas plus simple que Pôle emploi puisse mobiliser lui-même l’ensemble des sanctions », a estimé Jean Bassères.

      ça va faire 4 mois que je ne recherche activement aucun emploi. Dans les réflexions actuelles, il est possible effectivement de se poser la question de savoir s’il ne serait pas plus simple de fusiller les chômeurs.es sur la place publique à titre d’exemple.

      https://www.youtube.com/watch?v=gtOpf-zNpVY


      #Euthanasie pour les...préfets !
      #OTH

    • Euthanasie pour les rockers
      OTH (1984)

      Parfois je me demande comment j’finirai ma vie
      – Tu finiras clodo, finira clodo !
      si j’aurai plein de pognon, mon dentier remis à neuf
      – Tu finiras clodo, finira clodo !
      je ne veux pas finir comme un rat d’égout
      comme un rat de dégoût.

      J’aurai peut-être un chien et un gosse et ma femme
      – Tu finira tout seul, finira tout seul !
      Le monde entier à mes pieds, mes chaussettes pas trouées
      – Tu finira tout seul, finira tout seul !
      heureusement il y aura la guerre
      je me sentirai moins seul

      Qu’est ce que j’en ai à foutre si je ne crois en rien
      Je peux vivre au coup par coup, en coups durs de plus en plus durs

      Si j’étais une terreur je pourrais finir #terroriste
      – Tu finiras zéro, finiras zéro
      foutre une bombe dans les chiottes d’un camping de touristes
      – Tu finiras zéro, finiras zéro
      Je ne suis pas de la race des tueurs
      pas de la race des saigneurs

      Je ne suis pas de la race des voraces
      je finirai clodo, finirai clodo
      – Tu finiras clodo, finira clodo !
      je finirai riche
      – Tu finiras clodo, finira clodo !
      et mon vieux chien aura sa niche

      Heureusement y’aura l’euthanasie pour les vieux rockers !
      Euthanasie pour les vieux rockers !

    • En outre, chaque demandeur d’emploi devra remplir un « rapport d’activité mensuel », listant l’ensemble des démarches effectuées pour favoriser son retour à l’emploi, selon cette note rédigée par Antoine Foucher, directeur de cabinet de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et ancien cadre du Medef.

      Franchement qu’ils aillent se faire foutre avec leur rapport d’activité. Je leur en filerai un quand j’aurai celui de Pénicaud et de cet enfoiré d’Alexis Kohler qui dilapident l’argent public puisqu’ils font un travail nocif pour la société.
      Quant aux offres d’emploi, ne JAMAIS les refuser, juste faire le ou la simplet·te de bonne volonté qui risque de mettre le bordel dans une équipe ^_^
      Faudrait faire une mini formation avant de s’inscrire à pôle emploi pour éviter de se faire avoir. En étant solidaires et en se faisant passer les bonnes infos, très peu de chances d’être radié·e·s.

    • tire-au-flanc c’est un métier @ninachani c’est pas pour me vanter mais j’ai acquis une certaine expérience de #tire-au-cul
      à force de me faire baiser. Du coup je ne fais jamais plus de six mois dans un boulot car je finis par être démasqué. Mais je manque jamais de refiler le filon aux plus jeunes. Je me suis fais des copains encore plus malin que moi. Bon beaucoup d’ennemis aussi, mais eux, je les emmerde !

    • https://stratocastors.bandcamp.com/track/p-le-caca


      #pôle_caca par stratocastors

      Marius, Danny, Seb et Jérôme écrivent ensemble des chansons qui leur ressemblent.
      Le message est lourd, les chansons parlent de la vie des quatre #chômeurs à Paris. Ils chantent en français,
      au grand dam de ceux qui ne comprennent pas la langue de Baudelaire.
      Ils pourront toujours danser, d’ailleurs tout le monde danse toujours.

      https://stratocastors.bandcamp.com

  • Contre le projet des capitalistes : construisons la contre-offensive de classe
    https://rebellyon.info/Contre-le-projet-des-capitalistes-18541

    A l’occasion de la manifestation appelée par les différents collectifs de chômeuses et chômeurs le 2 décembre dernier à Paris, l’Union Pour le Communisme a rédigé et distribué le tract suivant. Si les contours précis des réformes de l’assurance-chômage opérées par le gouvernement restent encore flous, l’objectif est connu : baisser et supprimer les allocations, faciliter la précarité de l’emploi, aux bénéfices des capitalistes.

    #Analyse_et_réflexion

    / #Salariat_-_précariat, #Résistances_et_solidarités_internationales, Une

  • #Chômage. Pour mieux comprendre la véritable visée sociale des #allocations
    http://www.revolutionpermanente.fr/Chomage-Pour-mieux-comprendre-la-veritable-visee-sociale-des-al

    Comme pour n’importe quelle #marchandise, si la demande augmente mais que l’offre reste la même, c’est le demandeur qui trinque.

    En l’occurrence, si la demande de travail augmente, les salaires baissent et les conditions de travail se détériorent. Or les allocations chômage ont pour objectif d’instaurer un #contrôle social que le patronat veut sans cesse renforcer, puisque c’est lui qui contrôle largement les offres en matière de travail, sur les personnes sans emploi ou en situation de précarité. Or par définition on ne peut contraindre un étudiant à accepter n’importe quelle offre puisque s’il étudie c’est précisément en vue de trouver un emploi dans une branche ou une discipline particulière. L’université a pour but de produire des travailleurs, essentiellement intellectuels et qualifiés, dès lors chômage et RSA doivent impérativement être refusés aux étudiants qui ne peuvent à la fois être contraints d’accepter n’importe quelle offre de travail tout en poursuivant leur voie dans les filières qui répondent à une demande spécifique de main d’œuvre. L’étudiant ne peut toucher le chômage que s’il étudie par correspondance ou le soir, c’est-à-dire s’il étudie de façon à ce qu’il puisse aussi travailler en même temps.

  • Octobre 2017, ambiance : les chômeurs sont des vacanciers multirécidivistes du refus, les exilés fiscaux des premiers de cordée, les manifestants des fainéants incultes.

    A Arpajon, le trouble des conseillers de Pôle emploi face aux réformes du gouvernement
    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2017/10/17/a-arpajon-le-trouble-latent-des-conseillers-de-pole-emploi-face-aux-reformes

    « J’ai 439 personnes qui me sont rattachées », mais certaines travaillent, donc « je n’en ai que 230 dans mes portefeuilles » [40% des chômeurs au moins sont dans l’emploi], avec qui elle a des entretiens réguliers, explique ainsi Sophie. Les « portefeuilles » désignent le suivi actif de chômeurs, selon trois modalités : « Suivi », pour les plus autonomes ; « guidé » ; et « renforcé » pour les plus en difficulté. Pour sa part, Sophie ne s’occupe que de demandeurs d’emploi des deux premières catégories, la dernière étant dévolue à des conseillers spécifiques.

    Mais même si ceux qu’elle accompagne ne sont pas censés être des cas particulièrement complexes, certains sont inscrits depuis plus de soixante mois, et n’ont pas retrouvé de travail. « Celui-là, j’attends de savoir ce que je peux faire pour lui, déplore-t-elle en désignant le nom d’une personne inscrite depuis soixante-dix-sept mois. C’est quelqu’un qui a du mal à se déplacer… Il devrait être en “renforcé”, mais on ne peut pas, les collègues sont un peu débordés. »

    Ici, 40 % des chômeurs sont inscrits depuis plus d’un an (un chiffre inférieur à la moyenne nationale), alors que la directrice de l’agence dit qu’au-delà de six mois, de réelles difficultés s’installent.

    C’EST PARFOIS COMPLIQUÉ DE VOIR LES PERSONNES AUTANT QU’IL LE FAUDRAIT
    Pour autant, tous l’assurent, ils travaillent dans une agence « chanceuse » : l’Essonne est un territoire dynamique économiquement. Avec un taux de 7,7 %, le chômage y est relativement faible. Mais « Pôle emploi manque de moyens, dit Jean-Charles Steyger, délégué syndical du Syndicat national unitaire (SNU, troisième syndicat de l’organisme public). Le nombre de conseillers n’augmente pas comme celui des demandeurs d’emploi. Les portefeuilles [des conseillers] sont de plus en plus remplis, et c’est compliqué de voir les personnes autant qu’il le faudrait ».

    « Six pour plus de 4 000 dossiers »

    D’autant qu’une amélioration des chiffres n’est pas forcément synonyme de baisse de travail pour les conseillers. Les inscrits qui travaillent un peu, ou sont en formation, les sollicitent toujours pour leur projet professionnel à long terme, ou pour des questions d’indemnisation.

    « La première raison qui fait venir quelqu’un en agence, c’est l’indemnisation, ils ont besoin d’argent , fait observer la directrice. Si on ne règle pas cette question, c’est impossible de construire un projet avec eux. »

    Or, le nombre d’agents chargés de la gestion des droits diminue déjà depuis quelques années, notamment en raison de l’automatisation du traitement des dossiers. « Nous sommes six pour plus de 4 000 dossiers », dit Liliane, chargée de l’indemnisation à Arpajon, où ils sont plus nombreux qu’ailleurs.

    Elle n’en souffle mot, mais les syndicats craignent que les postes d’indemnisation soient suspendus au futur texte du gouvernement : si le montant de l’indemnité, ouverte à tous, continue à être calculé en fonction de l’ancien salaire, ils pourraient voir leur charge de travail croître ; au contraire, si l’indemnité devient forfaitaire, les postes à la gestion des droits pourraient perdre de leur utilité.

    « Il y aura de la résistance en interne »

    Dans les bureaux où sont reçus les demandeurs d’emploi à l’abri des regards du public, Christian, 52 ans, vient se réinscrire à Pôle emploi après une période d’activité. Les mains nouées, le regard fuyant derrière ses lunettes, il répond aux questions égrenées par Valérie, sa conseillère. Il lui fait part de ses attentes en matière de salaire, de temps de trajet ou d’horaires de travail, qu’elle renseigne scrupuleusement dans son dossier.

    « Nous devons les rassurer, notre métier c’est avant tout du social », estime Valérie qui, une heure durant, expose sites Web, outils informatiques, listes de salons pour aider son interlocuteur dans sa recherche.

    Aucun de ses collègues ne la contredira [ben voyons]. Alors l’autre versant de la politique d’Emmanuel Macron, le renforcement du contrôle des chômeurs hérisse plusieurs conseillers, qui rient jaune à l’évocation de cette idée.

    « TOUS NE CHERCHENT PAS DE TRAVAIL, MAIS CE N’EST PAS LA MAJORITÉ »
    « Renforcer les sanctions après le refus d’emploi, cela existait déjà il y a vingt ans, et M. Sarkozy l’a déjà institué en 2008 ! », s’agace l’un des agents (qui a requis l’anonymat) — en référence à la règle des deux « offres raisonnables » créée par Nicolas Sarkozy. « On pourrait déjà faire plus de contrôles, mais c’est très difficile de sanctionner quelqu’un, surtout quand on le connaît. Dès qu’il peut fournir une explication, et évidemment on la lui demande, on tempère », explique-t-il, insistant sur le fait que « tous ne cherchent pas du travail, mais ce n’est pas la majorité ». « Là dessus, il y aura toujours des résistances en interne », croit-il savoir.

     
    Les groupes de contrôleurs de Pôle emploi, qui ont été généralisés en 2015 et vérifient que les demandeurs d’emploi remplissent bien leurs obligations de recherche, sanctionnent jusqu’à 30 % des inscrits. Mais si les chômeurs sortent ainsi des statistiques, ils n’ont pas pour autant retrouvé un emploi. « Donc, si on fait ça, on n’aura pas fait notre travail », disent les conseillers pour qui le chômage avant d’être un chiffre a un visage au quotidien.

    Pôle emploi accentue le contrôle des demandeurs d’emploi
    http://lemonde.fr/economie-francaise/article/2015/05/20/pole-emploi-accentue-le-controle-des-demandeurs-d-emploi_4637055_1656968.htm

    Assurance-chômage  : le gros chantier de Macron
    http://lemonde.fr/politique/article/2017/10/12/assurance-chomage-le-gros-chantier-de-macron_5199846_823448.html

    #chômeurs #activation #contrôle_des_chômeurs #Policemploi #allocations #droits_sociaux #société_punitive

  • Projet de suppression des AF pour les ménages les plus aisés : une mesure d’économie budgétaire et en même temps une façon de contrecarrer les critiques sur le président des riches…
    http://reformeraujourdhui.blogspot.com/2017/10/projet-de-suppression-des-af-pour-les.html

    La ministre de la Santé et des Solidarités, Agnès Buzyn, souhaite entamer avec le Parlement et l’ensemble des acteurs une réflexion sur la politique familiale en général. De son côté, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a fait savoir qu’il n’était pas fermé à l’idée de mettre fin à l’attribution des #allocations_familiales pour les plus riches, sous le regard bienveillant du président de la République qui ne semble pas opposé à une telle mesure... Avec ce projet de suppression des allocations familiales (AF) pour les hauts revenus, Emmanuel Macron tente, comme son prédécesseur, de réaliser des #économies budgétaires avant tout. François Hollande, avait déjà « réformer » les modalités de versement des allocations familiales en introduisant une modulation de leur #montant en fonction des ressources (...)

    #année #enfant

  • RSA : lorsque la chasse aux pauvres tourne au harcèlement. Témoignage.
    https://mrmondialisation.org/rsa-lorsque-la-chasse-aux-pauvres-tourne-au-harcelement

    En tant qu’allocataire du RSA (et non « bénéficiaire », comme on peut trop souvent le lire et l’entendre), Mélanie a été interrogée par surprise à son domicile pendant plus d’une heure par une inspectrice décidée à dénicher la moindre irrégularité, quitte à fouiller dans sa vie privée et suggérer des relations intimes avec son propriétaire. Par son témoignage, elle a tenu à dénoncer les méthodes utilisées, d’une grande violence psychologique, explique-t-elle. Alors que Mélanie est déjà fragilisée par sa situation, la tournure de son contrôle interpelle. « Le pauvre » semble jugé coupable par défaut de sa situation, et tout est fait pour lui enlever ses maigres moyens de subsistance. Que peut justifier une telle violence morale et de telles atteintes à la vie privée à l’égard de ceux qui souffrent de la précarité dans laquelle ils vivent ?

    #rsa #pauvres #allocations

    • Contrôler les contrôleurs

      Le mercredi 18 novembre, un contrôleur CAF passe chez moi sans aucune communication préalable. Le mec ne trouve personne et laisse dans la boîte aux lettres un avis de passage avec une date de RDV obligatoire, 48h après, entre 10h et 12h. Il est aussi indiqué que j’ai 24h pour le rappeler sur son portable si j’ai un motif sérieux pour déplacer le RDV. Dans la lettre de convocation, la CAF me demande de présenter un tas de documents (acte de naissance, déclarations de revenus 2006-07-08, n° de sécu, tous les justificatifs de résidence et de travail…).
      La CAF avait déjà la plupart de ces papiers. Il est important de rappeler que je suis gratuitement hébergé. Que je ne touche pas d’allocation logement. Que je suis bénéficiaire du RSA. Et que je suis de nationalité italienne (et qu’à ce titre d’ailleurs, j’ai déjà participé l’année précédente à une action collective à la CAF de Rosny pour débloquer le refus qu’ils m’opposaient au droit de toucher le RMI). Enfin, outre les documents me concernant, la lettre de convocation exigeait aussi tous les justificatifs de revenus et d’identité de toutes les personnes habitant dans la maison.À partir de là, nous avons essayé à quelques-uns de préparer le RDV (qu’est-ce qu’ils peuvent bien me vouloir ? que veulent-ils vérifier ?, etc.), et de nous organiser pour recevoir « au mieux » le contrôleur de la CAF.

      Le jour du RDV, nous sommes une dizaine dans la maison. Nous l’installons à une table dans le salon. Certains s’asseyent à la table, d’autres un peu plus loin sur un canapé. Avant même que s’estompe son premier sentiment de surprise et de gêne, nous lui posons toute une série de questions sur les objectifs réels de ces contrôles, sur la forme « surprise » de la convocation, mais aussi sur ce qu’il fait des informations collectées. Bref, il comprend bien que nous sommes aussi là pour « contrôler » ce qu’il fait.

      S’ensuit une longue discussion sur le fonctionnement de la CAF et le contexte social et politique dans lequel s’inscrivent ces contrôles domiciliaires. Le contrôleur est alors obligé de chercher, une fois n’est pas coutume, à se justifier. Et il nous répète tellement qu’il est là avant tout pour aider les gens à s’orienter dans le dédale administratif, que deux parmi nous lui soumettent un problème de blocage dans le traitement de leur demande d’allocation logement.

      Au final, il nous promet d’accélérer les choses, nous donne son numéro de portable et ne prend finalement que quelques minutes pour vérifier mon numéro de sécu qui était, selon lui, le seul objet de son passage au domicile. À force d’insistance, il finit également par lâcher que c’est parce que je suis italien qu’il est là, et que ce type de contrôle est fréquent pour les étrangers communautaires.

      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5808

      Et aussi : http://al-montpellier.over-blog.com/article-que-faire-si-la-caf-vous-reclame-de-l-ar-115557916

  • Réforme de l’assurance chômage : patronat et syndicats alertent le gouvernement
    http://www.latribune.fr/economie/france/reforme-de-l-assurance-chomage-patronat-et-syndicats-alertent-le-gouvernem

    Les organisations patronales et syndicales gestionnaires de l’assurance chômage s’inquiètent de la réforme du régime prévue pour 2018. Elles craignent une baisse de l’indemnisation avec la remise en cause du caractère assurantiel du régime où l’indemnisation dépend des cotisations versées. Or, le gouvernement souhaite supprimer la cotisation salariale d’assurance chômage...
    L’assurance chômage. Après le Code du travail, voilà le prochain chantier que va mener le gouvernement pour continuer de réformer le marché de l’emploi. Les travaux techniques liminaires ont déjà débuté et Edouard Philippe a indiqué que la réforme serait sur pied pour l’été 2018. On en connaît les contours et les objectifs, le candidat Emmanuel Macron les ayant évoqués durant la campagne électorale. Le président de la République souhaite que l’Etat revienne dans la gestion de l’assurance chômage qui, jusqu’à présent, revient aux seules organisations patronales et syndicales, gestionnaires de l’Unedic, l’organisme qui fait fonctionner l’assurance chômage. Il propose également d’étendre le bénéfice de l’assurance chômage aux indépendants et aux salariés démissionnaires (dans la limite d’une fois tous les cinq ans cependant).

    Parallèlement, le nouveau gouvernement compte réaliser dix milliards d’économies sur l’assurance chômage à l’horizon de cinq ans, via notamment un meilleur contrôle de la réalité de la recherche d’emploi par les chômeurs indemnisés, un durcissement des règles d’indemnisation pour les seniors... et surtout, en tablant sur un abaissement du taux de chômage à 7% en 2022 contre 9,5% actuellement.

    Patronat et syndicats veulent une concertation
    Dans ce contexte, les organisations syndicales et patronales représentatives au niveau national et interprofessionnel se sont réunies mardi 5 septembre 2017 pour déterminer l’attitude à adopter face à cette volonté de réforme. Et dans un communiqué où chaque mot semble avoir été soigneusement étudié, les partenaires sociaux alertent le gouvernement sur la méthode et le contenu de la future réforme.

    Les organisations entendent « prendre part de la manière la plus constructive possible aux travaux préparatoires à la concertation annoncée par le gouvernement ». Façon de signifier que les partenaires sociaux exigent de la concertation et non des décisions unilatérales.

    Patronat et syndicats souhaitent « un débat collectif et approfondi sur les questions posées, notamment sur le sujet de l’indemnisation des démissionnaires, des travailleurs indépendants ainsi que sur la gouvernance et le financement ».

    Quel serait le coût d’une extension du régime à d’autres publics ?
    On est là au cœur du sujet. La volonté d’étendre l’assurance chômage à d’autres publics que les salariés privés d’emploi peut sembler, certes, une idée généreuse. Mais il faut la financer. Durant la campagne, les experts de l’équipe Macron estimaient à 1,5 milliard d’euros le coût de l’extension aux salariés démissionnaires et à 1 milliard celle aux indépendants. Depuis, le think tank Institut Montaigne a produit ses propres projections et estime que le coût serait plutôt de 2,7 milliards d’euros pour l’accès au régime des démissionnaires et 2,1 milliards pour les indépendants. Or, les finances de l’Unedic sont loin d’être reluisantes avec un « trou » annuel qui dépasse les 3 milliards d’euros et une dette cumulée de 35 milliards d’euros, soit une année de cotisations.

    Quant à la gouvernance, depuis la création de l’assurance chômage en 1958 par les partenaires sociaux, ceux-ci sont les seuls maitres à bord, même si l’Etat se porte garant pour les emprunts réalisés par l’Unedic et même si chaque convention d’assurance chômage - la dernière a été conclue en avril dernier - doit être agréée par l’Exécutif. Or, Emmanuel Macron veut imposer une sorte de « nationalisation » de l’Unedic, avec un retour en force de l’Etat. Mais devant l’hostilité des organisations syndicales et patronales, le gouvernement évoque, désormais, plutôt une « co-gestion ».

    #chômage #allocations

  • Des milliers de #personnes_âgées dans l’est de l’#Ukraine perdent leurs #retraites

    Des milliers de retraités de la région du #Donbass, qui n’est pas sous le contrôle du gouvernement, ont perdu leurs #allocations de retraite après des modifications pour l’enregistrement.


    http://www.unhcr.org/fr/news/stories/2017/6/59416d6fa/milliers-personnes-agees-lest-lukraine-perdent-retraites.html

    #pauvreté

    • ARRÊT DES CONTRÔLES !

      NON ! #Pôle_Emploi n’est plus là pour conseiller et accompagner les #chômeurs-ses dans leurs droits. Sa mission principale est, avant tout, de faire des économies et de servir la baisse des #statistiques_du_chômage.

      Aujourd’hui, Pôle Emploi finance des organismes privés pour assurer ses missions premières fondamentales (telle que l’aide à l’inscription, par exemple). Et, dans le même temps, ce service public ferme ses portes -à mi-temps- au nez des chômeurs-ses.

      Pôle Emploi est juge et partie : d’une main, il verse des #allocations aux chômeurs-ses et, de l’autre, il tente de récupérer ces #indemnités en contrôlant ces mêmes chômeurs-ses. C’est à ces derniers de faire la preuve qu’ils ne sont pas coupables au risque de suppression des allocations, de {#radiation, d’indus/de trop-perçus,...

      Et tout ça, sans l’intervention d’une autorité juridique compétente et indépendante.

      Les chômeurs n’ont plus droit à la présomption d’innocence

      Ce conflit d’intérêt est inadmissible !

      Nous exigeons le retrait de la #Loi_Travail, qui s’attaque aussi aux chômeurs-ses par l’article 52 relatif aux trop-perçus et déclarations tardives. Le contenu de cet article a été jugé illégal par le Conseil d’État, au motif que les partenaires sociaux étaient incompétents en la matière.

      Ce que le Conseil d’État a remis à l’endroit, la Loi Travail le remettrait à l’envers !

      Pour toutes ces raisons, nous, #Recours_Radiation et Coordination Nationale des #Intermittents et #Précaires, exigeons un moratoire immédiat des #contrôles et des radiations effectuées par Pôle Emploi !

      Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous !

      http://www.recours-radiation.fr
      http://www.ac-reseau.org
      (site en travaux, Ce site sera rétabli très prochainement.
      Merci de votre compréhension.)

  • « Rue des allocs » est une adaptation de l’émission anglaise « #Benefits_Street », diffusée sur Channel 4 en 2014. L’équipe avait filmé la vie des habitants de James Turner Street, un quartier défavorisé de #Birmingham, où le taux de #chômage culmine à 16,5 %, deux fois plus que le taux national. Sept millions de #téléspectateurs ont suivi l’émission dès le premier épisode. S’en est suivi un déferlement de réactions plus ou moins virulentes sur les réseaux sociaux, allant jusqu’à l’incitation à la #violence et au meurtre. Parmi les reproches entendus, le fait de montrer les petites combines, plus ou moins légales, pour boucler les fins de mois, de stigmatiser les chômeurs en les présentant comme des alcooliques, voire des délinquants. Une pétition signée par plus de 30 000 personnes avait été lancée pour interdire l’émission, estimée caricaturale, et donc clivante. Si la #télé-réalité anglaise du désespoir a fait de l’Audimat, les participants, eux, s’étaient clairement sentis trahis par la #production, certains n’osant même plus sortir de chez eux. Autrement dit : si la production avait voulu montrer que les bénéficiaires des #allocations sont, pour la plupart, des profiteurs, elle ne s’y serait pas prise autrement.

    #stigmatisation
    http://www.humanite.fr/la-rue-des-allocs-m6-ouvre-un-boulevard-aux-prejuges-613529

    #M6 diffuse, à partir de la semaine prochaine, un « docu-réalité » adapté d’un format anglais, « Benefits Street », qui a déchaîné les passions outre-Manche. La version française est sans doute moins caricaturale. Mais son parti pris pourrait avoir comme résultat de montrer du doigt nos concitoyens les plus fragiles. Inquiétant.

    la Rue des allocs. Docu-réalité. M6. Mercredi 17 août. 20 h 55.
    http://television.telerama.fr/television/trop-trash-ces-emissions-que-vous-ne-verrez-jamais-en-france,112
    http://www.channel4.com/programmes/benefits-street


    _illustration, #Miguel_Brieva_
    http://www.insomniaqueediteur.org/publications/largent

    • La voix du mort.
      Voir les commentaires sur ce drame.
      Plus c’est ignoble, plus longtemps ça reste sur l’article.
      Voir aussi par exemple ce titre d’article :
      CAF : 247 millions d’euros de fraude détectés en 2015, une hausse de 18 %

      Au hasard, d’autres titres d’article :
      – Unité de déradicalisation de Lille-Annœullin : les sept détenus apprécient le confort
      – La Grande Guerre vue de Roubaix : drôles d’histoires de cochons
      – Le logo des Hauts-de-France, c’est pour ce vendredi ou pour plus tard ?

      Mais aussi : La Voix de la Police, votre quotidien local
      http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/811-la-voix-de-la-police-votre-quotidien-local

    • Ça va mieux. 398 euros par mois pour une femme et ses deux enfants.

      « À part me dire que je dois demander une #pension_alimentaire au papa de mes enfants, je n’ai rien de plus. La CAF m’a même supprimé mon APL », nous avait-elle répondu. Encore un peu plus fatiguée par ses problèmes qui s’accumulaient et dont elle ne voyait pas d’issue. Sans RSA, sans APL, Émilie n’avait plus que l’allocation enfant handicapée belge pour vivre (398 euros), et nous avait dit doucement, sans s’énerver, « être à bout », ne plus savoir « comment s’en sortir ».

      #suicide #allocataire #CAF #RSA #APL

    • Ah merci de remonter cette affaire en tête des préoccupations, un moment j’ai cru que les seenthisien·es s’inquietaient plus des standards du HTML5

      Concernant « À part me dire que je dois demander une #pension_alimentaire au papa de mes enfants » oh ben merde, ça dure encore ce #sévice_administratif ? j’y ai eu droit. Tu sais, quand t’as déjà réussi à virer le mec, t’es pas encore sortie de l’auberge, car même s’il fait l’autruche t’as pas envie de te le mettre à dos quand tu as personne pour t’aider. T’es juste en plein #désespoir, tu bouffes déjà ton échec de vie, l’amour s’est arrêté, tu survis, et tu sais plus comment élever tes mômes et bouffer. Alors, si il peut le/la/les prendre le week-end, tu ravales ta fierté, tu te dis que tu souffles au moins un peu, mais non, t’as un robot CAF devant toi qui lit la prescription de juriste pour t’enfoncer un peu plus et te demande de l’attaquer.
      Misère, j’ose pas imaginer ce que ça peut être quand en plus ton enfant est handicapé.
      #mère_isolée #faites_des_enfants_qui_disaient

    • Si tu acceptes d’attaquer le père en justice (la CAF peut aussi le faire pour toi il me semble) et quand il est prouvé qu’il n’a pas les moyens de payer une pension, alors seulement la CAF verse une aide de pension forfaitaire. Faut pas rêver non plus, en tout cas pour moi, il y a 15 ans, ça s’élevait à environ 100€ … (si, si, par mois) j’ai préféré renoncer tellement je trouvais ça lamentable.

      Mais si tu refuses de mener le père en justice, la CAF ne te verse pas ce forfait.

      Je ne sais pas comment ça a évolué, ce qui m’avait choqué, c’est aussi la façon dont ça avait été présenté dès le premier entretien CAF. Parce que oui, à un moment tu vas retrouver l’envie d’agir, mais quand tu connais la justice et ses lenteurs, que ton couple s’est séparé violemment, tu veux juste de l’air et du temps. Perso, j’ai attendu 5 ans avant d’agir, et je l’ai trainé en médiation familiale, c’est vraiment bien cette possibilité, mais il faut être un peu apaisé pour mener l’autre à grandir, tu peux faire un contrat écrit avec le père aidé de l’intervenant puis passer ensuite devant le juge. Bon, la première fois où il a versé les 150€ dont on avait convenu, il n’a pas pu s’empêcher de me dire « Tiens, c’est pour le racket », la môme avait 7 ans … la fois suivante, il avait mon RIB pour que je m’évite de péter un cable.

    • C’est totalement dégueulasse que le versement des prestations soient conditionné au lancement d’une procédure faute de quoi la #pension-alimentaire est pas versée, sous couvert de « ne pas accorder de droits sans avoir ouvert au préalable tous les droits accessibles » (pour limiter les #indus ultérieurs et freiner l’accès aux #allocations). Pas de tunes si on se fait pas la guerre. Cette contrainte succède élégamment à celles de la vie maritale et en rajoute sur celles qui pèsent déjà sur la séparation, cf @touti). Les modalités facilitées qui ont été créées (autoriser la CAF à poursuivre), si elles ont des effets dans d’autres cas, sont avant tout une manière de susciter/entretenir la #guerre_entre_pauvres, « à une - adossée à l’#état - contre un ». On affiche ses bonnes intentions : assurer un partage, aussi minimal soit-il, des responsabilités parentales implique de contraindre des femmes à se faire les agentes d’un processus de #judiciarisation.

      #micropolitique #féminisme_alibi_de_l'État

  • Macon, elle menace de s’immoler dans les locaux de la #CAF
    http://www.lejsl.com/edition-macon/2016/05/13/elle-menace-de-s-immoler-a-la-caf

    Une partie de ses prestations sociales lui avait été retirée. Une Mâconnaise, âgée d’une quarantaine d’années, a menacé de s’immoler par le feu, vendredi après-midi, vers 15 heures, dans les locaux de la caisse d’allocations familiales de Mâcon. Policiers et pompiers ont été dépêchés sur place.

    La Mâconnaise n’a pas mis à exécution son geste mais avait a priori de quoi allumer un feu, indique le parquet. Elle a été prise en charge sur le plan médico-psychologique.

    #immolation_par_le_feu #allocations #psychiatrisation

  • Auf Kosten der Ärmsten (junge Welt)
    http://www.jungewelt.de/m/2016/05-03/023.php

    Hartz-IV-Beziehern wurden seit 2007 mehr als 1,7 Milliarden Euro vorenthalten

    Asozial: Statt den Ärmsten das Existenzminimum zu erhöhen, wird es bei banalen Anlässen gekürzt

    Arno Burgi/dpa

    Das Bundesverfassungsgericht deklarierte Hartz IV in mehreren Urteilen als Existenzminimum. Doch mit Leistungskürzungen, genannt Sanktionen, zwingt die Bundesregierung Erwerbslosen und Aufstockern nicht nur Wohlverhalten auf. Sie spart auch kräftig: Seit 2007 büßten Hartz-IV-Bezieher auf diese Weise insgesamt rund 1,7 Milliarden Euro ein. Allein 2015 entgingen ihnen durch Kürzungen mehr als 170 Millionen Euro, 2011 waren es sogar 203,6 Millionen. Das geht aus einer Antwort der Bundesagentur für Arbeit (BA) auf eine Anfrage der Linke-Bundestagsabgeordneten Sabine Zimmermann hervor, die jW vorliegt.

    Insgesamt wurden demnach im vergangenen Jahr jeden Monat knapp 132.000 Hartz-IV-Bezieher sanktioniert. Ihnen wurden im Schnitt 108 Euro gestrichen. Lediglich rund 74.000 der Betroffenen waren »arbeitslos«, der Rest ging einer Beschäftigung nach und stockte mit Sozialleistungen auf. Junge Leistungsberechtigte zwischen 15 und 24 Jahren, die gegen Auflagen verstoßen hatten, waren auch 2015 am härtesten von Strafmaßnahmen betroffen. Jeden Monat mussten 31.600 von ihnen von rund 125 Euro weniger leben. 3.800 dieser Jugendlichen verfügten nebenher über Erwerbseinkommen, weitere 13.600 befanden sich in Ausbildung oder Fortbildungsmaßnahmen.

    Insgesamt litten Monat für Monat etwa 7.000 Hartz-IV-Berechtigte unter einer Vollsanktion. Das heißt: Trotz Bedürftigkeit hatten ihnen die Jobcenter sämtliche Bezüge gekappt, in der Regel über einen Zeitraum von drei Monaten. Unter 25jährigen droht diese Strafe schon nach einer einzigen »Pflichtverletzung«.

    Zimmermann erinnerte darüber hinaus an die Vorlage des Sozialgerichts Gotha an das Bundesverfassungsgericht vom Mai 2015. Dieses bewertete die Praxis als Verstoß gegen die Grundrechte auf Menschenwürde, körperliche Unversehrtheit, Freizügigkeit und freie Berufswahl. Wann die Karlsruher Richter, die 2010, 2012 und 2014 selbst die Hartz-IV-Sätze als »physisches und soziokulturelles Existenzminimum« deklariert hatten, darüber entscheiden, ist noch ungewiss. Das Verfassungsgericht konnte jW am Montag dazu keine Auskunft geben. Eine schriftliche Anfrage an dessen Pressestelle blieb bis zum Redaktionsschluss unbeantwortet. Laut Prozess­vorschau hat Karlsruhe für dieses Jahr nicht geplant, sich mit dem Fall zu befassen.

    #Allemagne #chômage #allocations #pauvreté

  • CAF d’Annonay, en taule pour deux baffes
    http://www.ledauphine.com/ardeche/2016/05/07/agression-a-la-caf-un-trentenaire-arrete

    Un homme âgé de 30 ans a été interpellé, ce vendredi matin. Cet Annonéen était recherché depuis plusieurs mois par les gendarmes suite à une agression qui s’est déroulée, fin janvier, à la Caisse d’allocations familiales (#CAF) d’Annonay. Le 18 janvier dernier, deux agents avaient été pris à partie. L’agresseur aurait giflé les deux agents en question, apparemment parce qu’il n’avait pas touché ses #allocations. Le trentenaire, défavorablement connu des forces de l’ordre, a été présenté au procureur suite à son interpellation. Placé en détention, il comparaîtra ce mardi devant le tribunal correctionnel de Privas.

  • #revenu_jeunes : la #France à la traine d’une Europe généreuse
    http://fr.myeurop.info/2016/04/26/revenu-jeunes-la-france-la-traine-d-une-europe-g-n-reuse-14522

    Daniel Vigneron

    Le gouvernement français envisage de mettre en place un revenu minimum à partir de 18 ans. Depuis longtemps, de nombreux pays européens assurent des #Minima_sociaux pour les jeunes tandis qu’ils soutiennent les étudiants. En attendant le #revenu_universel.

    Encore une réforme censée être mise en chantier avant la fin du quinquennat : le 18 avril, le premier ministre Manuel Valls a annonc&eacu lire la (...)

    #EUROFOCUS #Allemagne #Belgique #Danemark #Espagne #Finlande #Grèce #Italie #Pays-Bas #Royaume-Uni #Suède #Suisse #18-25_ans #allocations #Bourses #revenus_étudiants #RFI #RSA

  • Revenus jeunes : la #France à la traine d’une Europe généreuse
    http://fr.myeurop.info/2016/04/26/revenus-jeunes-la-france-la-traine-d-une-europe-g-n-reuse-14522

    Daniel Vigneron

    Le gouvernement français envisage de mettre en place un revenu minimum à partir de 18 ans. Depuis longtemps, de nombreux pays européens assurent des #Minima_sociaux pour les jeunes tandis qu’ils soutiennent les étudiants. En attendant le #revenu_universel.

    Encore une réforme censée être mise en chantier avant la fin du quinquennat : le 18 avril, le premier ministre Manuel Valls a annonc&eacu lire la (...)

    #EUROFOCUS #Allemagne #Belgique #Danemark #Espagne #Finlande #Grèce #Italie #Pays-Bas #Royaume-Uni #Suède #Suisse #18-25_ans #allocations #Bourses #revenu_jeunes #revenus_étudiants #RFI #RSA

  • Die geplanten Änderungen belasten die ohnehin schon Gebeutelten
    http://www.tagesspiegel.de/politik/hartz-iv-reform-alleinerziehende-werden-zur-kasse-gebeten/13494242.html
    https://www.flickr.com/photos/beatriceamberg/4856741327

    Flickr

    Les mères célibataires seront privées d’allocations ALG II pendant les jours de visite des enfants chez le père. C’est un détail de la réforme du système Hartz 4 proposée par la ministre SPD Andrea Nahles.

    Hartz IV als Nackenschlag: Getrennt lebenden Müttern soll für die Vater-Tage ihrer Kinder Geld abgezogen werden. Das sehen die Reformpläne aus dem Haus von SPD-Bundessozialministerin Andreas Nahles vor.625 000 Haushalte von Alleinerziehenden sind auf staatliche Grundsicherungsleistungen angewiesen, Alleinerziehende „und ihre Familien tragen besondere Armutsrisiken“, steht auf der Internetseite des SPD-geführten Bundesfamilienministeriums. In der Tat gehen viele Geschichten von alleinerziehenden Frauen so, dass sie erst das Kind bekamen, dann ging die Beziehung kaputt und dann folgte aus muttermöglichen Teilzeitjobs oder befristeten Beschäftigungsverhältnissen heraus der Abstieg in die Arbeitslosigkeit, aus der es mit betreuungsbedürftigem Kind wenig Befreiungsmöglichkeit gibt.

    Und es wird an der Frau sein, die Besuchstage beim Amt zu dokumentieren, was wiederum ihre Zeit kostet, die sie mit Kind und vielleicht einem prekären Minijob eben nicht hat. Es wird Streit und Neid in eventuell ohnehin schwierige Beziehungen tragen, denn wenn jeder Tag beim Vater die Mutter neun Euro kostet, kann das ihr Interesse daran schmälern.

    Verirrt wirkt dieser Reformplan darüberhinaus auch deshalb, weil das Änderungsgesetz den Zusatz „Rechtsvereinfachung“ trägt und zur Entlastung der Sozialämter beitragen soll. Es ist aber kaum vorstellbar, und das wurde von deren Personalräten bereits moniert, wie ein tageweiser Nachweis der Kinderbetreuungssituation zu weniger Aufwand führen könnte.

    La réstriction touchera également les pères célibataires pauvres, mais il y en a beaucoup moins que de mères célibataires pauvres.

    #Allemagne #SPD #allocations_sociales #Hartz_4 #femmes

    • @simplicissimus Je crois que le côté flicage est techniqument négligeable et ne fait que contribuer à la congestion du workflow du Jobcenter . La mesure est d’ailleurs déjà effective pour les couples séparés qui se partagent l’autorité parentale. Les Jobcenter n’ont pas assez de postes pour assurer un flicage conséquent.

      La mesure aura des conséquences néfastes parce qu’elle obligera des gens à établir un comptabilité temporelle alors qu’ils se sentent perdus, souvent incapables de remplir une déclaration d’impôts, parfois victimes d’abus commis par les agents du Jobcenter et de toute manière complètement surmenés.

      Du côté de l’administration la charge de travail augementera considérablement parce qu’il faudra taper manuellement toutes les dates dans les formulaires adéquats. Avec quatre visites de deux enfants par mois la décision sur le montant des allocations remplira au moins une soixantaine de pages qu’on devra imprimer et envoyer aux ayants droit tous les six mois, sans compter les versions corrigées après des changements ou du statut des bénéficiaires ou du côté de l’administration.

      Bref, la mesure ne se fera pas, parce que personne n’en veut.

      Elle fait partie de ces projets politiques qui occupent la plus grande part du temps de nos élus et administrateurs sans faire avancer les choses. C’est l’usine à gaz habituelle qu’il faut constamment surveiller et critiquer pour éviter les pires dérapages.

      P.S. Pour le moment les papas pauvres peuvent demander une petite allocation pour les jours de visite. Il me semble qu’on a l’intention de la leur supprimer.

      #admiistration #argh

  • Des conseillers Pôle emploi traquent les postes dans les entreprises
    http://www.europe1.fr/economie/des-conseillers-pole-emploi-traquent-les-postes-dans-les-entreprises-2717248

    Depuis un an, 4.200 conseillers #Pôle_emploi en France passent leurs journées au contact des entreprises. Ils accompagnent les #patrons vers l’#embauche.

    Jour d’importance pour Pôle Emploi. Mardi matin, l’organisme présente les résultat de son enquête annuelle sur les besoins en main d’oeuvre des #entreprises. Cette enquête BMO permet chaque année de montrer une photographie détaillée des projets de recrutement, bassin d’emploi par bassin d’emploi, dans toute la France. En 2016, l’enquête enseigne notamment que certains secteurs à la peine depuis de nombreuses années, comme le bâtiment, redeviennent positifs.

    4.200 conseillers en total lien avec les entreprises. Pour identifier le plus tôt possible les besoins de recrutement, Pôle Emploi a changé sa façon de travailler. Depuis un an, dans chaque agence, des conseillers dédient 100% de leur temps à la relation avec les entreprises et ne s’occupent donc plus de l’accueil des #chômeurs. 4.200 de ses conseillers « spéciaux » sont recensés en France.

    PACA, En cas de deux refus d’offre d’emploi, Estrosi veut (lui aussi) supprimer le #RSA
    http://www.20minutes.fr/nice/1823971-20160411-cote-azur-cas-deux-refus-offre-emploi-estrosi-veut-aussi-

    Paca, Christian Estrosi met la pression sur les chômeurs et Pôle emploi
    http://www.20minutes.fr/marseille/1824263-20160411-marseille-christian-estrosi-met-pression-chomeurs-pole-em
    ECONOMIE Le président de la région PACA a signé lundi une convention de coopération avec Pôle emploi…

    Christian Estrosi, président de la région PACA, et Jean Basseres, directeur général de Pôle emploi, ont signé lundi une « convention de coopération renforcée » - une première en France. Se présentant comme un « grand défenseur de la fonction publique », Estrosi a rappelé les 12 % de chômage dans la région, soit 470 000 personnes, et les nouvelles compétences de la #région contenues dans la loi NOTRe en matière de #formation et de développement économique. « Il est temps d’essayer ce qui marche », a-t-il déclaré.

    70 % de retour à l’emploi
    Par cette convention, Pôle emploi s’engage d’abord à réaliser un diagnostic exhaustif des besoins des entreprises en matière d’emploi : main-d’œuvre, typologie de la demande, niveau des salaires, etc. En fonction de ces besoins et du taux de retour à l’emploi, la région décidera alors des « orientations » en matière de formation. Sur ce point, Christian Estrosi a prévenu : pas question de financer des formations dont le taux de retour à l’emploi n’atteint pas 70 %. « Sur les 260 millions d’euros de formation, 48 % seulement permettent un retour à l’emploi, a-t-il indiqué. Je considère donc que 48 % des formations sont utiles. Je dis alors aux organismes de formation conventionnés : s’ils n’atteignent pas 70 % de retour à l’emploi, nous mettrons à terme à leur conventionnement ».

    Saturer la formation
    Un des objectifs de Christian Estrosi est d’atteindre « zéro inactivité », ce qui ne veut pas dire un taux de chômage nul, a-t-il aussitôt précisé, mais « l’obligation » pour les demandeurs d’emploi de suivre une activité, notamment par le biais d’une formation. La convention signée lundi oblige donc Pôle emploi à « saturer les places disponibles au sein du programme régional de formation ».

    Supprimer le RSA
    Depuis qu’il est élu, le président de la région PACA ne cesse de s’émouvoir sur les « 25 000 offres d’emploi non pourvues ». « Cela veut dire qu’il y a une faille, une faiblesse quelque part », a-t-il encore commenté lundi. Pôle emploi et la région vont donc analyser chaque année « les métiers sur lesquels la difficulté à satisfaire faute de candidat…) afin d’identifier des actions spécifiques à mettre en œuvre ».
    Dans l’immédiat, Estrosi a aussi émis un « souhait » - plus radical : supprimer le RSA pour les demandeurs d’emploi qui refuseraient deux offres d’emploi « raisonnables », c’est-à-dire à 85 % de leur dernier salaire. Il est temps, selon lui, d’aller vers « plus de comportement vertueux » et d’arrêter « le jeu des #allocations ». Mais pour que ce « souhait » devienne réalité, encore faut-il que le gouvernement, le Parlement et les six conseils départementaux de la région soient d’accord.

    Une proposition dans les 10 jours
    Avec cette convention, Pôle emploi s’engage à mobiliser ses 400 conseillers de la région sur la « bataille de l’emploi ». Concrètement, ces agents devront « respecter des délais resserrés de traitement » des offres déposées par les entreprises. Ils devront, par exemple, contacter l’employeur « dans les 48 heures maximum après réception de l’offre ». Et ils seront tenus de lui faire une proposition « dans les 10 jours maxima ». Ils devront enfin réaliser un « reporting mensuel » auprès de la région « sur le nombre d’offres recueillies (…) et les résultats des actions entreprises par Pôle emploi ».

    Jusqu’alors, l’offre raisonnable d’emploi (#ORE), disposition contraignante de la convention Unedic destinée à imposer des bads jobs est restée "théorique, peu appliquée.
    Déjà en 2011 : Alerte ! Pôle emploi commence à radier pour refus d’Offre Raisonnable d’Emploi
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5670

  • #Mediafact : les intox sur l’assurance #chômage
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070416/mediafact-les-intox-sur-lassurance-chomage

    Les négociations sur l’assurance chômage, entamées fin février, se poursuivent. Après l’examen houleux des annexes dédiées aux intermittents et techniciens, les partenaires sociaux s’attaquent au régime général. Boussole de toutes les discussions, dont découlera logiquement le montant des #allocations_chômage : le déficit de l’Unedic. Mais contrairement aux idées reçues, le montant des allocations versées n’en est pas la cause principale.

    #France #assurance_chômage #RSA #RSS #UNEDIC

  • #Loi de #financement de la Sécurité Sociale du 21 décembre 2015, Chambre de Commerce et d’Industrie du Gers
    http://www.gers.cci.fr/actualites/loi-de-financement-de-la-securite-sociale-du-21-decembre-2015.html

    Le dispositif de taux réduit de cotisation patronale d’#allocations familiales sera étendu aux salariés dont la rémunération est comprise entre 1,6 et 3,5 SMIC à partir du 1er avril 2016. La limite d’exonération des #cotisations de sécurité sociale, de CSG et de CRDS des indemnités de cessation forcée des dirigeants et mandataires sociaux devrait être modifiée avec effet dès 2015. C’est une conséquence indirecte de la loi de finances pour 2016.

    Mais avec quoi on va les financer, ces caisses, avec des cadeaux pareils au patronat ?

  • Les #syndicats voient leur influence diminuer en Europe
    http://fr.myeurop.info/2016/03/01/les-syndicats-voient-leur-influence-diminuer-en-europe-14494

    Daniel Vigneron

    Les #confédérations syndicales françaises appellent à la mobilisation contre les projets de #réforme du #code_du_travail et des #allocations-chômage. Ce rôle de contestation politique et sociétale est en voie de disparition dans les autres pays européens.

    Une fois de plus, la #France semble à la veille d’importantes manifestations sociales. lire la suite

    #EUROFOCUS #Allemagne #Espagne #Italie #Royaume-Uni #Suède #concertation #conventions_collectives #DGB #grèves #RFI #TUC #Unédic

  • Surveillance des chômeurs, le retour
    http://www.nextinpact.com/news/99006-surveillance-chomeurs-retour.htm

    Pôle emploi pourra-t-il « fliquer » les chômeurs ? La mesure gouvernementale avait provoqué un certain émoi en mai 2015, avant d’être retirée. Elle est finalement réintégrée dans l’avant-projet de loi Sapin, non sans adaptation stratégique. Souvenez-vous. Au printemps 2015, dans le cadre du projet de loi sur le dialogue social et l’emploi, le gouvernement avait déposé un amendement visant à armer Pôle emploi d’un large droit de communication. Jusqu’alors, ses agents n’avaient été autorisés qu’à accéder au (...) #surveillance

    • La surveillance des #chômeurs de retour sans les FAI, les opérateurs et les hébergeurs

      Près d’un an plus tard, la mesure revient par une autre porte, non sans subir quelques transformations. Dans l’avant-projet de loi #Sapin, déniché par Contexte.com avant sa transmission pour avis au Conseil d’État, le gouvernement réintroduit ce droit de communication au profit des mêmes agents, mais avec une plus grande prudence.

      L’article 60 de ce texte relatif à la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique exclut en effet les données des opérateurs de communications électroniques (via l’article L34-1 du Code des postes) et celles les hébergeurs du champ du droit de communication. Soit des pans entiers où ce recueil pouvait trouver utilité, du moins aux yeux de Pôle emploi. En d’autres termes, si les opérateurs de téléphonie, les FAI et les autres intermédiaires techniques resteront silencieux, les établissements bancaires et les fournisseurs d’énergie pourront être sollicités. Voilà qui tombe bien : chez ERDF, le nouveau compteur connecté Linky fournira des éléments croustillants sur la présence d’une personne à son domicile, surtout si elle était censée être en rendez-vous d’embauche. (...)

      #Pôle_emploi #droit_de_communication #données #allocations

  • Les #syndicats peinent à influencer les gouvernements européens
    http://fr.myeurop.info/2016/03/01/les-syndicats-peinent-influencer-les-gouvernements-europ-ens-14494

    Daniel Vigneron

    Les #confédérations syndicales françaises appellent à la mobilisation contre les projets de #réforme du #code_du_travail et des #allocations-chômage. Ce rôle de contestation politique et sociétale est en voie de disparition dans les autres pays européens.

    Une fois de plus, la #France semble à la veille d’importantes manifestations sociales. lire la suite

    #EUROFOCUS #Allemagne #Espagne #Italie #Royaume-Uni #Suède #concertation #conventions_collectives #DGB #grèves #RFI #TUC #Unédic