• Chômage : près d’un chômeur sur deux touche moins que l’allocation journalière minimale - Capital.fr
    https://www.capital.fr/votre-carriere/chomage-pres-dun-chomeur-sur-deux-touche-moins-que-lallocation-minimale-jour

    En 2022, 48 % des bénéficiaires des #allocations_chômage ont perçu un montant inférieur à l’allocation journalière minimale fixée à 31,59 euros, selon les chiffres de l’Unédic.

    Alors que syndicats et patronat se retrouvent ce mercredi 4 octobre au siège du Medef, à Paris, pour une nouvelle séance de négociation sur la prochaine convention d’#assurance-chômage, un chiffre, dévoilé par l’Unédic, interroge et pose la question de l’instauration d’une #allocation_plancher.

    Si dans les textes, une allocation journalière minimale est fixée à 31,59 euros, dans les faits, en revanche, depuis le durcissement du calcul de l’indemnisation en 2021, la part des chômeurs percevant un montant inférieur a fortement augmenté, relève le journal Les Échos, mercredi 4 octobre. En 2022, ces derniers représentaient 48 %, contre 27 % en 2019. 11 % percevraient même moins que l’allocation de solidarité spécifique (ASS) – qui s’élève à 18,18 euros et est versée en fin de droits sous condition –, alors qu’ils étaient 6 % en 2019.

    Dépassement de l’ancien salaire

    « L’allocation journalière minimale est un paramètre d’indemnisation fixe […] mais elle ne constitue pas un plancher d’indemnisation », précise l’Unédic dans sa fiche. Ce constat s’expliquerait par la nouvelle formule de calcul du salaire journalier de référence (#SJR). Le montant de l’allocation journalière ne peut en effet pas dépasser 75 % du SJR _[dont on oublie de dire ici qu’il est désormais calculé avec l’ensemble des jours employables comme diviseur, et non plus les jours effectivement employés, ndc]_, ce qui dans bien des cas aboutit à moins de 31,59 euros. Pour répondre à ce problème – qui concerne majoritairement des femmes de moins de 40 ans en CDD à temps partiel –, deux pistes sont proposées aux partenaires sociaux.

    La première est la mise en place d’une véritable allocation plancher, avec la garantie qu’aucun chômeur indemnisé ne perçoive moins. Entre 170.000 et 1 million de chômeurs pourraient en bénéficier chaque année, pour 200 millions à 3,6 milliards de dépenses supplémentaires. Cependant, cette mesure pourrait enfreindre le Code du travail selon lequel le versement d’une allocation ne peut être déconnecté du revenu antérieur ni ne peut lui être supérieur.

    La seconde piste serait de revoir le paramètre des 75 % à la hausse. Selon les calculs de l’Unédic, avec un plafond revu à la hausse (80 % et 90 %), 630.000 allocataires toucheraient plus de 31,59 euros par jour, pour une facture supplémentaire de 270 à 700 millions d’euros. Mais là encore, la question du dépassement de l’ancien #salaire pose problème.

    edit pas un mot sur le fait que le chômage non indemnisé soit très largement majoritaire
    #chômeuses #précaires #chômeurs #droit_au_chômage

  • [Échauder les esprits.] Avec l’arrivée de France Travail, certains chômeurs, précaires et conseillers Pôle emploi craignent le renforcement de « la police des travailleurs »
    https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/pole-emploi/temoignages-avec-l-arrivee-de-france-travail-certains-chomeurs-precaire

    Une centaine de personnes ont défilé mardi à Paris contre la réforme de #Pôle_emploi contenue dans le projet de loi « plein emploi », qui doit être étudié en juillet à l’Assemblée. Mais le texte suscite souvent la crainte des premiers concernés.

    "On est là, on est là !" Ils sont une centaine, mardi 27 juin, à arpenter en chantant le kilomètre de bitume parisien qui sépare le ministère de l’Economie du siège de l’Unédic, l’organisme qui gère le régime d’assurance-chômage. Une fois arrivée au pied des locaux de l’institution, la petite foule – à majorité des adhérents de la CGT – installe sono et barbecue, pour demander au conseil d’administration de l’association, qui se tient quelques étages au-dessus, de revaloriser significativement le montant des #allocations_chômage.

    L’inflation importante ces derniers mois et la diminution d’un quart de la #durée_d'indemnisation des demandeurs d’emploi, en février, avaient déjà échaudé les esprits des syndicats et associations de #chômeurs. Mais la présentation en juin du projet de loi « #plein_emploi », qui acte notamment la transformation de Pôle emploi en #France_Travail, a fini d’inquiéter ces organisations. Celles-ci ont appelé à défiler mardi.

    En théorie, le texte du gouvernement a pourtant de quoi séduire : un #accompagnement_renforcé pour les demandeurs d’emploi qui ne sont pas autonomes, une meilleure coordination entre tous les acteurs de l’emploi et une meilleure insertion des personnes en situation de handicap ou avec des difficultés sociales. Avec un objectif : atteindre le plein-emploi (5% de chômage, contre 7% actuellement) d’ici à la fin du quinquennat.

    Mais plusieurs mesures du projet font craindre le pire à certains. Parmi elles, l’obligation pour les futurs inscrits de signer un « contrat d’engagement » avec, à la clé, 15 heures à 20 heures d’#activité_obligatoires (une durée qui ne devrait finalement pas figurer dans la loi) pour les bénéficiaires du #RSA, ou la création d’une nouvelle #sanction en cas de non-respect de cette obligation. "Les gens seront pris dans une machine qui précarise", avance ainsi Mirabelle Lemaire, secrétaire générale du SNU TefiI-FSU, qui regroupe notamment des agents de Pôle emploi. 

    "Nous ne sommes pas du tout dans une logique de travail gratuit ou de bénévolat obligatoire, mais de grande diversité et de personnalisation des activités dans le futur contrat d’engagement", a tenu à rassurer le ministre du Travail, Olivier Dussopt, dans une interview accordée aux Echos. Sans nécessairement réussir à calmer les inquiétudes. Alors que l’examen du texte doit débuter en juillet à l’Assemblée, franceinfo a interrogé cinq manifestants qui exposent leurs craintes.

    Roxanne, demandeuse d’emploi non indemnisée : "J’aurais besoin d’un véritable accompagnement"

    "J’ai été diplômée de la fac de droit de Nice il y a cinq mois. Depuis, je n’ai pas réussi à trouver de travail, d’autant plus que je suis en situation de handicap. Comme je n’ai jamais cotisé, je ne touche pas d’allocations chômage. Mais comment peut-on trouver un emploi si on finit à la rue ? Heureusement, mon père est en mesure de m’aider.

    J’aurais besoin d’un véritable accompagnement dans ma recherche, notamment pour déterminer quels sont les emplois qui sont adaptés à ma situation, et comment adapter ceux qui peuvent l’être. Mais aux yeux de Pôle emploi, on n’existe pas quand on n’est pas indemnisé. Je n’ai rencontré qu’une seule fois ma conseillère, à ma demande. Depuis, mon dossier est passé entre les mains de l’équipe chargée du handicap, mais je n’ai eu aucun retour. Malgré les promesses du gouvernement, je pense que ça sera pareil avec France Travail. A chaque réforme de Pôle emploi, on promet de mieux accompagner les chômeurs. Mais, à chaque fois, c’est un peu plus la #police_des_travailleurs."

    Mirabelle Lemaire, secrétaire générale du SNU Tefi-FSU : "On part des besoins des entreprises et non des gens"

    "Le projet France Travail est très flou. Au début, Pôle emploi devait être à la manœuvre de ce nouveau service de l’emploi, et maintenant, on ne nous parle plus que d’un rôle d’appui. Le risque, c’est que nous ne soyons plus que de simples exécutants, et que la politique de l’emploi soit décidée localement, par les présidents de région et les préfets.

    On voit bien qu’il y a un changement de logique : au lieu de partir des projets professionnels des gens pour les accompagner, on part des besoins des entreprises pour former de la main-d’œuvre, comme c’est le cas avec la réforme des lycées professionnels. Au lieu de former à des métiers, on ne forme qu’à des bouts de métiers, ou sur des outils précis, pour telle ou telle entreprise.

    Par exemple, quand la fibre est arrivée, on a formé à tour de bras des ’tireurs de câbles’ pour venir procéder aux installations chez les gens. Une fois que la fibre a été installée quasiment partout, ces gens ont de nouveau été au chômage. France Travail va accentuer ce phénomène : on nous dit qu’il faut remettre les gens au #travail, immédiatement. Mais accompagner un demandeur d’emploi, cela demande du temps !"

    Andrés, ex-cadre désormais au RSA activité : "Le sale boulot a déjà commencé"

    "En 2013, j’ai été licencié de mon emploi de cadre dirigeant à l’occasion de la vente de mon entreprise. Comme j’avais beaucoup contesté cette opération financière, je me suis grillé dans mon secteur et je n’ai pas réussi à retrouver d’emploi. J’ai été au #chômage, jusqu’à épuisement de mes droits. Désormais, je fais à peu près n’importe quoi comme boulot – agent d’entretien, saisonnier, préparateur de sandwiches, etc. Je touche aussi le RSA, et parfois la #prime_d'activité.

    Depuis que je ne suis plus cadre, j’ai découvert à quel point les travailleurs non-qualifiés sont mal traités : vous faites de l’#intérim, mais la paie arrive avec un mois de retard, amputée de plusieurs heures de travail pourtant effectuées. Du côté de Pôle emploi, j’ai déjà reçu un avertissement de #radiation car je ne m’étais pas rendu à une formation, alors que je leur avais envoyé un mail expliquant que j’avais un contrat ce jour-là ! Tous les dysfonctionnements du système sont mis au service de la radiation des demandeurs d’emploi. Je n’ai pas besoin d’attendre de voir ce que donnera France Travail : le sale boulot a déjà commencé."

    Gary*, conseiller Pôle emploi : "Il faut des embauches"

    "France Travail va continuer l’#externalisation du marché de l’accompagnement des demandeurs d’emploi, qui est déjà à l’œuvre. Entre 2020 et 2023, dans mon agence de Seine-Saint-Denis, nous sommes passés d’environ 250 demandeurs d’emploi avec un suivi actif par conseiller au double. Comme Pôle emploi ne peut pas répondre à toute la demande, il externalise une partie de l’activité à des prestataires privés. 

    En théorie, l’accompagnement renforcé voulu par le gouvernement, avec des portefeuilles de demandeurs d’emploi moins nombreux, c’est génial. Mais comme aucune hausse des moyens n’a été annoncée, en pratique, les collègues seront obligés d’externaliser l’accompagnement. On veut faire correctement notre métier, mais pour cela, il faut des embauches. En 2019, une étude de la CGT Pôle emploi Ile-de-France avait démontré que pour respecter les normes d’accompagnement édictées par Pôle emploi lui-même, il faudrait deux à trois fois plus de conseillers sur les six agences de l’ouest de la Seine-Saint-Denis !"

    Dominique, autoentrepreneuse au RSA : "Pôle emploi devrait indemniser 100% des chômeurs"

    "Je suis titulaire d’un bac +3 en histoire de l’art et archéologie. Malgré mes 58 ans, je n’ai jamais réussi à travailler suffisamment longtemps pour recharger durablement mes droits au chômage, alors je dépends majoritairement du RSA depuis la fin de mes études. J’ai fait plein de formations : photographie, graphisme, menuiserie… Les offres d’emploi auxquelles je postule ensuite restent les trois quarts du temps sans réponse. Et quand j’en reçois, on me dit le plus souvent que je ne suis pas assez formée, ou alors au contraire trop diplômée !

    Après ma dernière #formation, j’en ai eu marre et j’ai décidé de monter ma propre autoentreprise pour créer et réparer des meubles, monter des cuisines, etc. Mais la Chambre de commerce n’acceptait de me prêter de l’argent que si je décrochais un prêt bancaire. Je suis allée voir toutes les banques, mais elles ont refusé de me prêter de l’argent, en invoquant ma situation précaire. Ce n’est pas de France Travail dont j’ai besoin, mais que Pôle emploi indemnise 100% des chômeurs, c’est-à-dire des personnes privées d’emploi, qu’elles aient ou non suffisamment travaillé."

    Le plein emploi, c’est la loi. Chômer est un crime.

    #droit_au_chômage

  • Les efforts de nos parlementaires afin d’intégrer la France d’en haut :

    
- Pourquoi un député au bout de seulement cinq ans de cotisation retraite touche une retraite moyenne de 1 500 €/mois alors qu’un employé pour 42 années de cotisation touchera 896 euros en moyenne ?

    – Pourquoi, au bout de deux mandats de six ans chacun, un sénateur peut-il toucher plus de 3 700 € par mois de retraite ?

    – Pourquoi la retraite des élus n’est-elle pas prise en compte dans l’écrêtement (8 200 €) des indemnités d’élus.

    – Pourquoi une cotisation retraite d’élu rapporte-t-elle en moyenne 6,50 € pour un euro cotisé pendant vingt ans alors qu’un salarié du régime général touche entre 0,87 et 1,57 € pour un euro cotisé pendant quarante-deux ans ?

    – Pourquoi un élu peut-il cumuler ses différentes retraites (jusqu’à 5 retraites) ?

    – Pourquoi un élu peut-il travailler en touchant sa (ses) retraite(s) d’élu complète(s) sans plafond de montant alors que le citoyen lambda ne peut le faire sans dépasser la valeur de son dernier salaire ?

    – Pourquoi les élus ont-ils une retraite par capitalisation et ’interdisent-ils résolument aux « autres » qui n’ont droit qu’à une retraite par répartition ?

    – Pourquoi les cotisations retraite des élus peuvent-elles être abondées par les collectivités, ce qui permet à un parlementaire de toucher sa retraite à taux plein avec moins d’annuités de cotisation ?

    – Pourquoi une partie de la pension de retraite des parlementaires est-elle insaisissable (même en cas de fraude ou d’amende) ?

    – Pourquoi un agent public qui voudrait se présenter à une élection législative ne devrait-il pas démissionner de la fonction publique ?
    Un salarié le doit, lui, s’il veut travailler ailleurs !

    – Pourquoi deux ans d’allocations chômage pour un salarié lambda du régime général et cinq ans pour les députés ? 
Ceux-ci ont-ils plus de mal à retrouver un travail ?

    – Pourquoi les députés qui ne se représentent pas peuvent-ils toucher l’allocation différentielle et dégressive de retour à l’emploi ? 
Un salarié qui démissionne n’a, lui, droit à rien !

    – Pourquoi faut-il avoir un casier judiciaire vierge pour entrer dans certaines professions et que ce n’est pas le cas pour être élu

    – Pourquoi la fraude dans la déclaration de patrimoine d’un élu ne vaut-elle pas la prison mais seulement 30 000 € d’amende alors que la simple fraude d’un citoyen pour faux et usage de faux d’un document délivré par l’Administration est punissable de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende ?

    – Pourquoi un parlementaire (député ou sénateur) touche-t-il une IRFM (indemnité représentative de frais de mandat) de 5 770 € par mois pour un député et de 6 200 € par mois pour un sénateur, dont l’usage n’est pas contrôlable et pour lequel il n’a de compte à rendre à personne ?

    – Pourquoi, durant son mandat, un élu peut-il s’acheter un bien qu’il nomme souvent « permanence », le payer à crédit avec l’IRFM, qui est de l’argent public, et le garder ou le vendre pour son bénéfice personnel ?

    – Pourquoi les parlementaires cumulards peuvent-ils toucher plusieurs enveloppes de frais de représentation  ?

    – Pourquoi les restaurants trois étoiles (cinq étoiles ?) de l’Assemblée nationale et du Sénat coûtent-ils si peu cher à l’élu ?

    – Pourquoi un élu à revenu égal de celui d’un salarié paye-t-il moins d’impôt sur le revenu ?

    – Pourquoi parle-t-on toujours de réduire le nombre de fonctionnaires mais jamais celui des parlementaires ?

    – Pourquoi les sénateurs se sont-ils versé en 2011, au titre d’un « rattrapage exceptionnel », une prime de 3 531,61 € avant les congés d’été... ?

    – Pourquoi aucun chiffre n’existe sur la présence ou non des sénateurs lors des séances au Sénat ?

    – Pourquoi la pension de réversion d’un élu décédé est-elle de 66 % sans condition de ressources du survivant alors que celle d’un salarié du privé est de 54 % sous condition de ressources du survivant (aucune réversion au-dessus de 19 614,40 brut annuel !

    – Pourquoi la retraite d’un élu est-elle garantie et connue d’avance alors qu’un salarié du régime général n’est sûr de rien ?

    – Pourquoi un député peut-il cumuler plusieurs « réserves parlementaires » sans que cela se sache officiellement ?

    – Pourquoi l’indemnité de fonction d’un député et son IRFM ne sont-elles pas imposables ?

    – Pourquoi un député a-t-il droit au remboursement de frais de taxis parisiens (alors qu’il touche l’IRFM pour ça) ?

    – Pourquoi un ancien sénateur ou un ancien député ont-ils droit à la gratuité à vie en première classe SNCF ?

    – Pourquoi un ancien sénateur et son conjoint ont-ils le droit du remboursement de la moitié de 12 vols Air France par an et à vie ?

    – Pourquoi un sénateur peut-il emprunter jusqu’à 150 000 € à un taux préférentiel ?

    – Pourquoi les anciens ministres, leurs conjoints et leurs enfants ont-ils droit à la gratuité à vie des vols Air France et à la gratuité à vie des transports sur le réseau SNCF ?

    – Pourquoi y a-t-il dans le service des fraudes un service spécial pour les élus ?

    – Pourquoi une fraude d’élu est-elle différente des autres pour bénéficier d’un traitement de faveur ?

    – Pourquoi un élu condamné définitivement ne rembourse-t-il pas les frais d’avocat dépensés pour lui par la collectivité ?

    Il est vrai que ces différences existantes ne sont pas souvent évoquées par la presse par nos élus, les décideurs des modifications législatives !

    Source : http://richessem.eklablog.com/article-413-arnault-ses-mensonges-et-ceux-de-la-presse-sur-les-p

    #privilèges #députés #députées #sénateurs #sénatrices financement des #retraites #fraude #cotisations #cumul #abondement #allocations_chômage #casier_judiciaire #fraude #pension_de_réversion #réserves_parlementaires #IRFM #prêt #taux_préférentiel #SNCF #traitement_de_faveur

    • Pourquoi cette surveillance ultraviolente ?
      Nos chers élus ont peur de perdre les avantages, privilèges qu’elles/ils se sont attribué. Surveillons les !
      
 

      
- Pourquoi un député au bout de seulement cinq ans de cotisation retraite touche une retraite moyenne de  1 500 €/mois alors qu’un employé pour 42 années de cotisation touchera 896 euros en moyenne ?

      – Pourquoi, au bout de deux mandats de six ans chacun, un sénateur peut-il toucher plus de  3 700 € par mois de retraite ?

      – Pourquoi la retraite des élus n’est-elle pas prise en compte dans l’écrêtement  (8 200 €)  des indemnités d’élus.

      – Pourquoi une cotisation retraite d’élu rapporte-t-elle en moyenne 6,50 € pour un euro cotisé pendant vingt ans alors qu’un salarié du régime général touche entre 0,87 et 1,57 € pour un euro cotisé pendant quarante-deux ans ?

      – Pourquoi un élu peut-il cumuler ses différentes retraites (jusqu’à 5 retraites) ?

      – Pourquoi un élu peut-il travailler en touchant sa (ses) retraite(s) d’élu complète(s) sans plafond de montant alors que le citoyen lambda ne peut le faire sans dépasser la valeur de son dernier salaire ?

      – Pourquoi les élus ont-ils une retraite par capitalisation et ’interdisent-ils résolument aux « autres » qui n’ont droit qu’à une retraite par répartition ?

      – Pourquoi les cotisations retraite des élus peuvent-elles être abondées par les collectivités, ce qui permet à un parlementaire de toucher sa retraite à taux plein avec moins d’annuités de cotisation ?

      – Pourquoi une partie de la pension de retraite des parlementaires est-elle insaisissable (même en cas de fraude ou d’amende) ?

      – Pourquoi un agent public qui voudrait se présenter à une élection législative ne devrait-il pas démissionner de la fonction publique ?
      Un salarié le doit, lui, s’il veut travailler ailleurs !

      – Pourquoi deux ans d’allocations chômage pour un salarié lambda du régime général et cinq ans pour les députés ? 
Ceux-ci ont-ils plus de mal à retrouver un travail ?

      – Pourquoi les députés qui ne se représentent pas peuvent-ils toucher l’allocation différentielle et dégressive de retour à l’emploi ? 
Un salarié qui démissionne n’a, lui, droit à rien !

      – Pourquoi faut-il avoir un casier judiciaire vierge pour entrer dans certaines professions et que ce n’est pas le cas pour être élu

      – Pourquoi la fraude dans la déclaration de patrimoine d’un élu ne vaut-elle pas la prison mais seulement 30 000 € d’amende alors que la simple fraude d’un citoyen pour faux et usage de faux d’un document délivré par l’Administration est punissable de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende ?

      – Pourquoi un parlementaire (député ou sénateur) touche-t-il une IRFM (indemnité représentative de frais de mandat) de 5 770 € par mois pour un député et de 6 200 € par mois pour un sénateur, dont l’usage n’est pas contrôlable et pour lequel il n’a de compte à rendre à personne ?

      – Pourquoi, durant son mandat, un élu peut-il s’acheter un bien qu’il nomme souvent « permanence », le payer à crédit avec l’IRFM, qui est de l’argent public, et le garder ou le vendre pour son bénéfice personnel ?

      – Pourquoi les parlementaires cumulards peuvent-ils toucher plusieurs enveloppes de frais de représentation  ?

      – Pourquoi les restaurants trois étoiles (cinq étoiles ?) de l’Assemblée nationale et du Sénat coûtent-ils si peu cher à l’élu ?

      – Pourquoi un élu à revenu égal de celui d’un salarié paye-t-il moins d’impôt sur le revenu ?

      – Pourquoi parle-t-on toujours de réduire le nombre de fonctionnaires mais jamais celui des parlementaires ?

      – Pourquoi les sénateurs se sont-ils versé en 2011, au titre d’un « rattrapage exceptionnel », une prime de 3 531,61 € avant les congés d’été... ?

      – Pourquoi aucun chiffre n’existe sur la présence ou non des sénateurs lors des séances au Sénat ?

      – Pourquoi la pension de réversion d’un élu décédé est-elle de 66 % sans condition de ressources du survivant alors que celle d’un salarié du privé est de 54 % sous condition de ressources du survivant (aucune réversion au-dessus de 19 614,40 brut annuel !

      – Pourquoi la retraite d’un élu est-elle garantie et connue d’avance alors qu’un salarié du régime général n’est sûr de rien ?

      – Pourquoi un député peut-il cumuler plusieurs « réserves parlementaires » sans que cela se sache officiellement ?

      – Pourquoi l’indemnité de fonction d’un député et son IRFM ne sont-elles pas imposables ?

      – Pourquoi un député a-t-il droit au remboursement de frais de taxis parisiens (alors qu’il touche l’IRFM pour ça) ?

      – Pourquoi un ancien sénateur ou un ancien député ont-ils droit à la gratuité à vie en première classe SNCF ?

      – Pourquoi un ancien sénateur et son conjoint ont-ils le droit du remboursement de la moitié de 12 vols Air France par an et à vie ?

      – Pourquoi un sénateur peut-il emprunter jusqu’à 150 000 € à un taux préférentiel ?

      – Pourquoi les anciens ministres, leurs conjoints et leurs enfants ont-ils droit à la gratuité à vie des vols Air France et à la gratuité à vie des transports sur le réseau SNCF ?

      – Pourquoi y a-t-il dans le service des fraudes un service spécial pour les élus ?

      – Pourquoi une fraude d’élu est-elle différente des autres pour bénéficier d’un traitement de faveur ?

      – Pourquoi un élu condamné définitivement ne rembourse-t-il pas les frais d’avocat dépensés pour lui par la collectivité ?

      Il est vrai que ces différences existantes ne sont pas souvent évoquées par la presse par nos élus,
      les décideurs des modifications législatives !

      Faites tourner... l’omettra de leurs copains journalistes protège leur abattement fiscal 30% de leurs revenus. Il faut le savoir !!!

      #privilèges #députés #députées #sénateurs #sénatrices financement des #retraites #fraude #cotisations #cumul #abondement #allocations_chômage #casier_judiciaire #fraude #pension_de_réversion #réserves_parlementaires #IRFM #prêt #taux_préférentiel #SNCF #traitement_de_faveur

  • Des chômeurs lésés par une nouvelle mesure censée les protéger, Cécile Hautefeuille
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/140122/des-chomeurs-leses-par-une-nouvelle-mesure-censee-les-proteger

    Victimes d’une mesure « illogique et injuste » liée aux confinements, des demandeurs et demandeuses d’emploi perçoivent une allocation réduite. Un « effet de bord » identifié par Pôle emploi et le ministère du travail, qui semblent enfin prendre le problème au sérieux.

    Situation ubuesque depuis l’entrée en vigueur de la réforme de l’assurance-chômage. Si vous êtes indemnisé·e par Pôle emploi depuis le 1er octobre 2021, vérifiez bien le montant de votre allocation. Il se peut qu’il vous soit défavorable. C’est la mauvaise surprise qu’ont eue plusieurs demandeurs et demandeuses d’emploi, inscrit·es depuis l’automne dernier.

    Mediapart a recueilli le témoignage de quatre personnes dont les allocations sont ainsi amputées de quelques dizaines... à plusieurs centaines d’euros par mois. Et qui n’ont, pour le moment, pas réussi à se faire entendre.

    Au ministère du travail, qui confirme l’existence d’un « effet de bord », l’affaire suscite un certain embarras. Car c’est bien une règle censée être protectrice qui entraîne ce dérapage. Annexée à la réforme, cette mesure entend compenser onze mois de confinements et couvre-feux en 2020 et 2021, en allongeant automatiquement la « période d’affiliation » de tous les nouveaux inscrits (voir notre onglet Prolonger).

    Pour le dire plus simplement, #Pôle_emploi va chercher, plus loin dans le temps que prévu, des emplois et des salaires dans le passé professionnel, pour compenser l’éventuelle inactivité de ces onze mois. Un mécanisme pensé pour offrir aux demandeurs d’emploi une meilleure allocation. Mais qui peut se retourner contre eux.

    Les moins de 53 ans doivent désormais fournir des bulletins de salaire sur 35 mois maximum, au lieu de 24. Cela va même jusqu’à 47 mois, contre 36, pour les plus de 53 ans. La règle s’applique à tout le monde, sans exception. Et c’est bien le problème.

    Olivier*, un trentenaire au chômage depuis octobre, gagnait beaucoup moins il y a trois ans. La prise en compte automatique de ses salaires de 2018 fait dégringoler le montant de son allocation chômage. 600 euros en moins par mois, selon ses calculs. « L’écart est conséquent, parce que j’avais vraiment un gros salaire les deux dernières années », s’excuse-t-il presque, s’empressant d’ajouter qu’il n’est pas « le plus à plaindre ».

    Il n’en juge pas moins la situation absurde. Et injuste. « Les confinements n’ont eu aucune incidence sur mon contrat de travail. Je ne suis pas du tout concerné par cette règle d’exception Covid. C’est très bien pour ceux qui sont favorisés mais le caractère automatique ouvre la porte à des exceptions... défavorables ! »

    Même scénario pour Jean-Daniel. Il a 55 ans et a dû fournir « presque quatre ans » de fiches de paie et autres attestations employeur. Bilan : près de 700 euros de différence par rapport à un calcul sur 36 mois. La « faute » à une année 2017 moins faste.

    Les plus petits salaires enregistrent des écarts moindres. Mais tout aussi arbitraires et pénalisants. C’est le cas de Léa*, qui chiffre sa perte à une centaine d’euros par mois. Ou encore de Michèle, qui l’évalue à quelques dizaines d’euros. D’ailleurs, la quinquagénaire « tient tête » à Pôle emploi depuis octobre. « Je refuse de leur donner mes fiches de paie au-delà des 36 mois, explique-t-elle. Je n’étais pas à temps complet à l’époque et je sais que cela me pénalisera. »

    Pour le moment, Pôle emploi lui verse une allocation provisoire et la relance pour obtenir les documents demandés. Mais Michèle s’obstine. « Je suis têtue et avec l’âge, ça ne s’arrange pas, glisse-t-elle. Je n’ai rien contre Pôle emploi, ils appliquent la règle, comme on le leur demande. Ce qui me gêne, c’est ce côté illogique, injuste, inhumain. Sans cas par cas. »

    Sollicité par Mediapart, Pôle emploi confirme également l’existence de cet effet de bord. « Dès lors qu’un demandeur d’emploi considèrerait qu’un tel allongement [de sa période d’affiliation] lui est défavorable, il peut solliciter le médiateur de Pôle emploi sur sa région d’inscription », indique le service de communication.
    En à peine 48 heures, les choses ont pris une nouvelle tournure.

    Or, les quatre personnes avec qui Mediapart s’est entretenu ont toutes exercé des recours, jusqu’ici en vain. Auprès de leur agence, d’abord, puis des médiatrices et médiateurs locaux de Pôle emploi. Jean-Daniel, lui, a même saisi le tribunal administratif.

    À chaque fois, leurs demandes de réexamen, étayées et argumentées, ont reçu une fin de non-recevoir. « Malheureusement, Pôle emploi n’a pas souhaité revenir sur sa décision », écrivait par exemple, en fin d’année 2021, une médiatrice régionale à l’un d’eux. S’appuyant sur la réglementation, elle indique même que « le médiateur n’a pas pouvoir de décision » et que « Pôle emploi estime avoir respecté les textes en vigueur ».

    Mais depuis, et en à peine 48 heures, les choses ont pris une nouvelle tournure. Suite aux questions de Mediapart, une page du site de Pôle emploi a été mise à jour, en toute hâte semble-t-il. Elle informe les allocataires de leur possibilité d’exercer un recours auprès du médiateur ou de la médiatrice, « si cet allongement aboutit à une solution désavantageuse dans [leur] cas ».

    Et surtout, d’après nos informations, au moins un dossier est en voie d’être rouvert par une médiation régionale. L’information a été transmise le jour même où le cabinet de la ministre du travail annonçait à Mediapart « demander à Pôle emploi de creuser » les situations éventuellement défavorables.

    Combien de personnes ont eu un calcul défavorable sans le savoir ?
    Auraient-elles pu être évitées ? Les services d’Élisabeth Borne concèdent que l’effet de bord était « identifié, mais non chiffré » et que la ministre « avait demandé, en interne, du cas par cas », avec cette possibilité de saisir les médiateurs et médiatrices.

    Des déclarations qui font sourire Simon*, agent spécialisé dans les questions d’indemnisation à Pôle emploi. Il a l’impression que tout le monde se renvoie la patate chaude. « Nous, on a une consigne claire depuis août 2021 : la règle s’applique, sans cas par cas. Tout ce qu’on peut faire, c’est conseiller aux gens d’engager des recours. Quant aux médiateurs, je rappelle qu’ils sont censés être indépendants... », glisse-t-il.

    Simon pense surtout « à tous les chômeurs qui ont eu un calcul moins favorable sans le savoir. Et qui ne se défendront pas ». Si le ministère du travail affirme que la règle avantage plus de monde qu’elle n’en pénalise, la proportion de gens lésés est en réalité impossible à quantifier.

    « Tout ceci était-il calculé, pour faire quelques économies en douce ? », s’interroge Jean-Daniel, qui s’estime lésé de 700 euros mensuels. « Le doute est permis », juge-t-il.
    Simon, l’agent de Pôle emploi, n’en pense pas moins. « Généralement, quand on nous parle de simplicité, sans cas par cas, c’est pour gratter de l’argent », ironise-t-il. Et il conclut : « On est dans un changement de paradigme énorme, avec l’entrée en vigueur de la réforme de l’assurance-chômage. Nous ne sommes plus dans des règles qui ont toujours été pensées au bénéfice des chômeurs. Maintenant, c’est le loto : ceux qui gagnent, tant mieux. Ceux qui perdent, tant pis. »

    Le grand n’importe quoi cette instance sur le « cas par cas ». Plus personne ne se souvient d’autres modalités, collectives, comme celle qui déterminé remontant des pensions de retraites sur les meilleures années en terme de salaire (ça a été raboté grave), ou des droits au congés maladie (IJ) qui sont ouverts selon des critères Sécu généraux mais variables afin d’assurer une couverture aux assurés. Plus personne ne se souvient de l’intérêt de règles collectives précisément faites pour intégrer des cas divers.

    #chômeurs #Allocations_chômage #droits_sociaux

  • Réforme de l’assurance chômage : « Le gouvernement fait des économies sur les précaires »
    https://www.liberation.fr/france/2020/11/06/reforme-de-l-assurance-chomage-le-gouvernement-fait-des-economies-sur-les

    L’Unédic vient de rendre un rapport calculant l’impact de la réforme de l’assurance chômage en l’état à partir du 1er avril 2021. Ces prévisions, encore plus inquiétantes que les précédentes, sont une carte de plus dans le jeu des syndicats, prêts à en découdre lors des prochaines concertations à Bercy.

    Après avoir obtenu un report de trois mois pour la réforme de l’assurance chômage, les syndicats se réuniront une fois de plus à la table des négociations du ministère du Travail, le 12 novembre. Son entrée en vigueur, initialement prévue le 1er janvier 2021, laissera aux partenaires sociaux quelques semaines supplémentaires pour réclamer son abandon, au vu de l’inquiétant scénario rendu par l’Unedic, en charge de l’assurance chômage.

    Si les premières simulations étaient alarmantes, ce rapport commandé par les cinq principaux syndicats fait froid dans le dos. Le document atteste que plus d’1,2 million de personnes seraient perdantes parmi les 2,56 millions de personnes qui ouvriraient un droit entre le 1er avril 2021 et mars 2022. Parmi elles, 400 000 verraient leur indemnisation moyenne chuter de 890 à 535 euros par mois, et pour 72 000 chômeurs, elle passerait même à 389 euros. Les premiers pénalisés ? Les personnes alternant contrats courts et périodes de chômage.(...)

    Malgré le contexte de la crise sanitaire, le gouvernement « n’entend pas renoncer à la réforme majeure de l’assurance chômage » , affirmait Jean T2A Castex à l’issue de la dernière consultation avec les partenaires sociaux. « Le gouvernement s’entête à vouloir garder l’esprit de la réforme alors que l’Unedic indiquait fin octobre, 420 000 demandeurs d’emploi de plus qu’en 2019 à la fin de l’année à cause de la destruction de 670 000 emplois salariés due au confinement » , s’insurge Michel Beaugas, secrétaire confédéral chargé de l’emploi Forces ouvrières.

    #chômage #emploi #revenu #allocations_chômage

  • Chroniques françaises , par Toni Negri
    14 Décembre 2018

    Nous proposons ici la traduction d’une contribution rédigée par Antonio Negri au lendemain du discours d’Emmanuel Macron du 10 décembre dernier. Il s’agit d’un texte d’analyse (...) qui avance (...) des pistes de lecture intéressantes, notamment pour ce qui est des clivages classe/peuple, de l’impossibilité de médiation et de l’épuisement de la gouvernance, mais aussi de la question de la socialisation du salaire et de l’enjeu de la prolifération des foyers des luttes.

    http://www.platenqmil.com/blog/2018/12/14/chroniques-francaises

    #giletsjaunes #fédéralisme #municipalisme #macron #salaire #salaire_social #classe #peuple #multitude #médiation #représentativité #néolibéralisme #Macron #giletsjaunes #gilets_jaunes #Negri

    • Commentaire d’une camarade #intermittente : "Si Toni Negri lisait la page de la #CIP IDF, il aurait su le soir même qu’il n’y a pas d’augmentation du #SMIC et que la « prime d’activité », comme son nom l’indique, est idéologiquement très marquée (les pauvres sont des fainéants, etc)."

    • « Pas de coup de pouce, mais un revenu en hausse » dans L’iMmonde est incomplet mais pas que
      https://seenthis.net/messages/743277
      Si d’autres ont vu mieux...

      Negri, il plane grave sur le SMIC (entre autre chose), comme tous ceux qui oublient que le SMIC mensuel n’est plus le salaire minimum effectif, qu’il a été remplacé pour des millions d’actives et actifs par un SMIC horaire un temps de travail annualisé.
      En revanche lorsqu’il intègre la #prime_d'activité -aussi marquée soit-elle par le travaillisme- au #salaire social, il vise juste et à un endroit tout à fait négligé par l’analyse sociale (un aveuglement pallié par la nostalgie du CNR). Il y a pas de lecture possible de l’évolution des #droits_sociaux (au dela de l’emploi) sans partir du fait que cette prime finance en même temps (si si) des emplois et employeurs et la reproduction de la forme de travail, que c’est un rapport politique, pas juste une diversion conjoncturelle ou une anomalie à résorber. Comment fonctionne cette #individualisation du salaire social ? Quel mixte d’intégration (au modèle d’emploi, précaire et mal payé et/ou à la figure du cas’sos ; le rouage ou le déchet, telle est l’alternative offerte), de coercition (aiguillon de la faim, inséreurs, proprio, #dette) et de #punition (désocialisation, culpabilité, contrôle) présente-t-elle ?
      Je ne sais pas si ça se lit sur le site de la cip, mais on y trouve de nombreux papiers sur la nécessité de ne pas en rester à la #cotisation_sociale gagée sur la durée d’emploi et les salaires pour financer un #droit_au_chômage). On peut tout savoir du #salaire_social si on s’en tient à l’imaginaire des idéologues de la gauche formol (tel Friot qui exclue du salaire social le RSA, le minimum vieillesse, les bourses et tout droit financé par l’#impôt...), on peut continuer de se poser des questions comme certains secteurs syndicaux tout en ayant de moins en moins de prise au conflit capital travail, et puis on peut aller chercher des réponses chez les #Gilets_jaunes, dans la #grève_sociale expérimentale en cours... Les réponses de l’État sont à tout le moins un élément à prendre en compte dans un programme d’#enquête. Tout comme la réforme un instant reporté du droit aux chômage où les #chômeurs en activité à temps réduit seront en première ligne : diminuer les #allocations_chômage versée de 1,3 milliard est leur projet.

  • #Mediafact : les intox sur l’assurance #chômage
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070416/mediafact-les-intox-sur-lassurance-chomage

    Les négociations sur l’assurance chômage, entamées fin février, se poursuivent. Après l’examen houleux des annexes dédiées aux intermittents et techniciens, les partenaires sociaux s’attaquent au régime général. Boussole de toutes les discussions, dont découlera logiquement le montant des #allocations_chômage : le déficit de l’Unedic. Mais contrairement aux idées reçues, le montant des allocations versées n’en est pas la cause principale.

    #France #assurance_chômage #RSA #RSS #UNEDIC

  • #allocations_chômage : la #France cherche des idées en Europe
    http://fr.myeurop.info/2016/02/09/allocations-ch-mage-la-france-cherche-des-id-es-en-europe-14478

    Daniel Vigneron

    Le gouvernement entend peser sur la négociation de la nouvelle convention Unedic. Et réformer un régime d’indemnisation généreux qui s’endette de plus en plus. Plusieurs pays européens l’ont fait en mettant l’accent sur la #formation.

    A défaut d’inverser la courbe du chômage, le gouvernement compte bien enrayer la montée inexorable du déficit de l’assurance chômage qui atteint d&eacut lire la suite

    #EUROFOCUS #Allemagne #Belgique #Espagne #Italie #Royaume-Uni #Suisse #chomage #chômeurs #dégressivité #indemnisation_du_chomâge #ouverture_des_droits #partenaires_sociaux #RFI #taux_de_remplacement #Unédic

  • Pétition · Myriam El Khomri : Baisse des indemnités chômage ? Mauvaise idée ! Caroline De Haas · Change.org
    https://www.change.org/p/myriam-el-khomri-baisse-des-indemnités-chômage-mauvaise-idée

    Madame la Ministre,

    Comme vous le savez, en France, 6,2 millions de personnes sont au chômage. Pour 2,5 millions d’entre eux, cela dure depuis plus d’un an. Les personnes les plus touchées : les ouvrier-e-s, employé-e-s, les jeunes, les personnes sans diplôme, les parents isolés (85% de femmes), les habitant-e-s des zones urbaines sensibles et les immigré-e-s.

    Pour les #chômeurs indemnisés (ils et elles sont une minorité), l’indemnité moyenne est de 1100 euros brut par mois (entre 980 et 1050 € net par mois). 63% des chômeurs indemnisés touchent une allocation inférieure à 1800€ brut par mois.

    27% des chômeurs renoncent à des soins médicaux pour raisons financières.

    Dans la lignée de la Cour des comptes (voir ici), votre gouvernement a annoncé qu’il pensait réduire les #allocations_chômage. Les conséquences pour les personnes concernées ? Difficultés sociales, #pauvreté, problèmes de santé, moins de loisirs pour les enfants... Dans cette situation, chercher et trouver du travail relève de la mission impossible.

    http://seenthis.net/messages/456727

  • Les dépenses en faveur de l’emploi et du marché du travail en 2013, Dares
    http://travail-emploi.gouv.fr/etudes-recherches-statistiques-de,76/etudes-et-recherches,77/publications-dares,98/dares-analyses-dares-indicateurs,102/2015-087-les-depenses-en-faveur-de,19069.html

    Les dépenses en faveur de l’#emploi et du #marché_du_travail, ciblées ou générales, sont estimées à 96,4 milliards d’euros (Md€) en 2013, soit 4,6 points de PIB.

    Les « dépenses ciblées » s’élèvent à 50,9 Md€ en 2013, soit 2,4 points de PIB. Après une forte diminution en 2011 due à la fin du plan de relance, elles augmentent sensiblement en 2013 (+4,2 % en euros constants). L’essentiel de cette hausse provient des #allocations_chômage, en lien avec la progression du nombre de demandeurs d’emploi. Elle est également attribuable à la montée en charge des emplois d’avenir.

    L’indemnisation du #chômage constitue la principale composante des dépenses ciblées (64 %), loin devant les aides à l’emploi – principalement les contrats aidés – (13 %), la formation professionnelle des demandeurs d’emploi (12 %) et les moyens consacrés au service public de l’emploi (11 %).

    Les « dépenses générales » atteignent 45,5 Md€ en 2013, soit 2,2 points de PIB, dont 20,5 Md€ d’allégements généraux de cotisations sociales sur les bas salaires et 12 Md€ de #crédit_d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). S’y ajoutent essentiellement les incitations financières à l’emploi (prime pour l’emploi et RSA « activité ») et des mesures en faveur de l’emploi dans certains secteurs d’activité et zones géographiques. Les dépenses générales ont progressé de 21,8 % en euros constants par rapport à 2012. Cette forte hausse, après trois ans de baisse, est largement imputable à l’entrée en vigueur du #CICE.

    #allégements_de_cotisations_sociales

  • Et si les #allocations_chômage servaient à financer des CDI ? - Terra eco
    http://www.terraeco.net/Et-si-les-allocations-chomage,62165.html

    Embaucher au service de la collectivité, plutôt que laisser le chômage s’installer. C’est le sens d’une #proposition_de_loi. La semaine passée, une « grève du chômage » était organisée pour défendre l’idée.

    Lorsqu’un ouvrier est en colère, il débraie. Lorsqu’un agriculteur veut protester, il grimpe dans son tracteur et roule au pas. Et lorsqu’un chômeur est à bout ? Il prend la bêche, le casque de chantier et se met à l’ouvrage sans que personne ne lui ait rien demandé. Au guidon d’une débroussailleuse, en train de refaire une beauté au terrain communal de Prémery (Nièvre), c’est ainsi que David Redouté occupe son jeudi. « Dans la tête des gens, si on est au #chômage, c’est qu’on est des bons à rien, des #fainéants  », soupire cet homme de 42 ans, ancien ouvrier chez le leader français de la toiture Imerys. Après un grave accident de la route, ce père de famille n’a pu reprendre les trois-huit et les trajets de nuit. « A part ça je ne suis pas regardant, les gens ne voient pas les 200 CV que j’ai envoyé ces trois dernières années. La grève du chômage, ça paraît bizarre mais ça permet de montrer qu’on a envie de #travailler.  »

    Concrètement ? Au menu des cantines de la Nièvre, un repas par mois doit être mitonné à partir de produits du coin. Le département s’y est engagé. Au pays de la charolaise, la question de l’approvisionnement en viande est réglée. Mais on manque cruellement de maraîchers. Ce n’est pas faute de terres. A Prémery, des potagers ouvriers ont été délaissés par des jardiniers devenus trop âgés. Pas faute de bras non plus. La communauté de communes compte 169 personnes au chômage depuis plus d’un an. Pour montrer que l’équation peut fonctionner, David Redouté s’est donc mis à débroussailler. Symboliquement pour l’instant. Le projet démarrera en 2016 à condition que soit résolue la question du financement. Le concept est simple. « En allocations, frais de gestion, manque à gagner en cotisation…, un chômeur coûte 17 500 euros. La même somme pourrait permettre de verser des salaires au Smic en échange de travaux pour la collectivité » , explique Gaëlle Puech, agente de développement local au sein de la communauté de communes Entre Nièvre et forêts. « Un Smic avec les charges, c’est 19 000 euros, rappelle le député #socialiste de Côte-d’Or Laurent Granguillaume. En prenant en compte les retombées sur le territoire, on y est. »

    • « Territoires Zéro chômeur de longue durée : l’espoir se concrétise », ATD quart monde
      http://www.humanite.fr/territoires-zero-chomeur-de-longue-duree-lespoir-se-concretise-587521

      Manuel Valls interressé par le projet [ça alors !]

      Lundi 19 octobre au CESE, lors de son discours de clôture de la Conférence sociale pour l’#emploi, Manuel Valls a évoqué les mesures spécifiques que son gouvernement a pris contre le chômage de longue durée. Il a ensuite évoqué l’émergence d’autres pistes et affirmé « Nous pourrons ainsi nous appuyer sur la proposition de loi présentée par Laurent GRANDGUILLAUME ». La proposition de loi d’expérimentation de Territoires Zéro chômeur de longue durée reçoit ainsi un soutien de poids qui donne bon espoir pour la mise en oeuvre rapide de ce projet.

      La loi d’#expérimentation programmée à l’Assemblée Nationale

      Dans la foulée de cette bonne nouvelle, mardi 20 octobre 2015, Bruno Le Roux, président du groupe socialiste, a annoncé que cette proposition de loi était inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale pour la semaine du 23 novembre.

      Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) rendra son Avis sur la proposition de loi le 10 novembre prochain.

    • La proposition de loi « zéro chômeur » bientôt discutée à l’Assemblée
      http://www.lexpress.fr/emploi/la-proposition-de-loi-zero-chomeur-bientot-discutee-a-l-assemblee_1732788.h

      Une proposition de loi socialiste destinée à éradiquer le chômage de longue durée arrive en séance à l’Assemblée nationale à la fin du mois avec le soutien du gouvernement. Et si c’était son arme ultime ?

      C’était une utopie, ce sera peut-être bientôt une loi. En juillet dernier, le député socialiste Laurent Grandguillaume a déposé une proposition de loi destinée à éradiquer le chômage de longue durée.

      Le principe : expérimenter pendant cinq ans et dans dix territoires pilotes la création de CDI sur-mesure pour les personnes « durablement privées d’emploi ». Ces CDI seront financés par la ré allocation des dépenses chômage. (...)

      « Il y a une forme d’#unanimité droite-gauche autour de ce projet qui est aussi soutenu par plusieurs associations, commente le député. Le gouvernement appuie totalement cette mesure et devrait choisir de la faire passer via la procédure d’urgence. » Lors de son discours de clôture de la dernière conférence sociale, Manuel Valls avait lui même annoncé que le gouvernement allait porter cette mesure. (...)
      Si le texte est adopté, il va rendre concrète une initiative d’#ATD_Quart_Monde. Les territoires volontaires pourront ainsi déplacer les dépenses sociales (allocations diverses, #RSA...) pour financer des emplois dans des entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS).

      #PPL #activation_des_dépenses_passives #exploitation_subventionnée #salaire

  • Galbraith : « Vous avez besoin d’un grand plan collectif d’assurance sociale » - Rue89 - L’Obs
    http://rue89.nouvelobs.com/rue89-eco/2013/05/16/galbraith-leurope-a-besoin-dun-vaste-plan-stabilisation-sociale-242

    Un entretien de 2013 avec J.Galbraith (qui était chargé par Y.Varoufakis de mettre en place le fameux "plan B")

    Ce dont vous avez besoin, c’est d’un plan de stabilisation. Un grand plan collectif d’assurance sociale. La première chose que je ferais, c’est de fournir des allocations chômage, financées par un budget européen commun. Puis, je procurerais des suppléments-retraite, financés eux aussi par le budget européen, destinés à ceux qui en ont besoin. Je distribuerais des bons alimentaires, par exemple dans les écoles des pays qui n’ont pas de cantines, comme c’est le cas de la Grèce. Des gens commencent à avoir faim : vous devez vous occuper de ces situations. Cela aidera à stabiliser la situation, à la fois sur le plan économique et politique.

    L’idée du simple « plan de relance », selon laquelle il suffirait d’injecter de la monnaie pour revenir spontanément à la prospérité du plein emploi est un leurre. Ce n’est pas ainsi que les économistes keynésiens devraient raisonner et ce n’est pas ainsi que, dans nos économies modernes, on pourra affronter efficacement ces situations.

    Toutefois, financer un vaste filet social est également une sorte de plan de relance.

    Le problème de l’expression « plan de relance », c’est qu’elle implique une initiative temporaire. On ne peut pas créer une nouvelle situation par un simple « stimulus ». Ce dont on a besoin, c’est d’une organisation sociale permanente. A la limite, les allocations chômage peuvent être temporaires, si vous parvenez à relancer l’emploi. Mais ce n’est pas le cas des retraites : vous devez vous préparer à distribuer des pensions pour une longue période... Toute l’idée du plan de stabilisation est de procurer à des gens qui ont de faibles moyens économiques la capacité de vivre décemment, et pendant longtemps. Pas seulement pour quelques mois.

    Comment financez-vous un tel plan de stabilisation ?

    Eh bien, en envoyant des chèques.

    Hum ?

    Vous avez une monnaie, l’euro, vous pouvez envoyer des chèques en euros. C’est ce qu’on a fait ici : on a envoyé des chèques en dollars. L’administration sociale a envoyé des chèques du Trésor public, les gens les ont encaissés, il n’y a pas eu de problème.

    Vous êtes en train de parler de création monétaire...

    Ben oui. Est-ce pour vous une surprise que les gouvernements créent de la monnaie ? Ils ont fait cela depuis des milliers d’années. Les Mésopotamiens ont inventé cela ! Il est temps de le réapprendre.

    Vous savez très bien que les gouvernements, aujourd’hui, se méfient de la création monétaire, qui comporte des risques inflationnistes. En tout cas, c’est la conviction des dirigeants européens, à commencer par les dirigeants allemands qui détestent l’idée.

    Je n’y peux rien s’ils la détestent. C’est comme s’ils détestaient l’idée que l’eau est faite d’hydrogène et d’oxygène. S’ils n’admettent vraiment pas cette vérité, il faut accepter la proposition de Hans-Olaf Henkel [un économiste allemand, ancien président de la fédération de l’industrie, ndlr], qui suggère une sortie de l’euro.

    Si les Allemands ne veulent pas participer à une économie européenne qui fonctionne normalement, ils peuvent la quitter

    #monnaie #euro #allocations_chômage

  • Nouvelle convention d’assurance-chômage : appel à témoins - La Rotative
    http://larotative.info/nouvelle-convention-d-assurance-827.html

    L’union départementale CGT d’Indre-et-Loire, qui a récemment créé une permanence de conseil pour les chômeurs, lance un appel pour collecter des témoignages de personnes victimes des nouvelles règles d’indemnisation du chômage.

    #droits_rechargeables #chômeurs #précaires #allocations_chômage

  • Yvon Le Men, le poète qui attaque Pôle Emploi en justice - Bibliobs - Le Nouvel Observateur
    http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20140730.OBS5061/yvon-le-men-le-poete-qui-attaque-pole-emploi-en-justice.html

    Quand on écrit, on écrit toujours à partir de soi, mais un soi qui serait les autres. Un soi universel. En creusant au fond de soi, on trouve quelqu’un, un homme, une femme, un enfant, qui a quelque chose à vous dire. Je l’ai écrit pour ceux à qui on enlève leurs droits : au-delà de l’argent, le droit de se défendre, le droit d’être écouté. J’ai été accusé et condamné sans même pouvoir me défendre, alors j’ai parlé pour ceux qui ont du mal à parler. J’étais l’un d’eux. Je l’ai écrit pour mes frères humains, il y a des gens du personnel de Pôle Emploi qui l’ont lu et qui se sont retrouvés dans mon texte. C’est pour ça, il me semble, qu’il a été aussi entendu au festival de Saint-Malo : parce qu’il dépasse la question des intermittents…

    La vraie question est : « où en est notre humanité ? » C’est facile de sévir quand on ne voit pas les gens, de tirer un trait de crayon sur quelqu’un. C’est un peu le malheur d’aujourd’hui, l’humanité disparaît tout doucement, et avec l’administration c’est encore plus vrai, personne n’est en face, pas de médiation, pas de discussion. Mais dans le comité de soutien, il y a aussi des gens de Pôle Emploi dont certains souffrent dans leur travail.