• Il est venu pour rester

    Voilà 25 ans que les #loups sont réapparus en #Suisse. Aujourd’hui, près de 80 d’entre eux vivent dans les #Alpes et le #Jura. Et leur nombre augmente rapidement. Mais cet animal sauvage protégé est à nouveau menacé.

    En 1995, des loups ont à nouveau foulé pour la première fois le sol helvétique dans une région montagneuse escarpée du sud de la Suisse, près de la frontière. Ces jeunes mâles ont quitté leurs meutes d’origine dans les Alpes franco-italiennes pour aller chercher de nouveaux territoires vers le nord. Plus tard, ils ont été rejoints par des femelles qui ont donné naissance à des petits. À la fin de l’année 2019, on comptait environ 80 loups et huit meutes entre les cantons des Grisons, du Tessin, du Valais et de Vaud. Si leur nombre continue à augmenter sans frein, ils pourraient être près de 300 dans dix ans. Et leur espace vital en Suisse atteindrait ses limites sur le plan écologique. Théoriquement, 60 meutes de cinq à six individus peuvent vivre sur les quelque 20 000 kilomètres carrés de l’espace alpin et de l’arc jurassien. Vingt meutes environ sont nécessaires pour assurer la protection de l’espèce à long terme, indique Reinhard Schnidrig, chef de la section Faune sauvage et biodiversité en forêt à l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) dans l’entretien qu’il a accordé à la « Revue » (page 9).

    Pendant plus de 120 ans, le prédateur n’était pas du tout le bienvenu en Suisse. Après avoir été pourchassé pendant des siècles, le dernier loup suisse a été abattu au Tessin en 1872. Depuis, les Helvètes préféraient observer canis lupus en captivité. Quand le Zoo de Bâle a ouvert ses portes en 1874, le loup faisait partie des attractions majeures du pavillon des prédateurs à côté du lynx, du blaireau et du renard. Aujourd’hui, l’enclos des loups est utilisé à d’autres fins : Cléopâtre et César, les deux derniers individus de l’ancienne meute, ont été endormis et ainsi délivrés des maux dus à leur grand âge l’été dernier. Tandis que le Zoo de Bâle a désormais renoncé à garder des loups, on peut toujours admirer le carnassier dans plusieurs réserves naturelles suisses.
    Entre crainte et fascination

    En liberté en revanche, on a peu de chances d’apercevoir le loup, qui est farouche. Le photographe animalier Peter A. Dettling a réussi à prendre en 2006 l’un des premiers clichés d’un loup vivant en liberté en Suisse dans la région de Surselva. Âgé de 48 ans, ce Suisse de l’étranger vit essentiellement au Canada depuis 2002. Il a observé pendant des années le comportement social de meutes de loups dans le parc national de Banff. Quand, en 2012, on a trouvé des preuves de l’existence de la première meute suisse dans le massif du Calanda, le photographe est revenu dans les Grisons pour suivre l’évolution de ces loups. Ce passionné prend la défense de l’« animal incompris » par des exposés, des excursions et des livres (voir encadré). Pour lui, le loup a été accusé à tort, pendant des siècles, d’être un chasseur assoiffé de sang. On a oublié ce faisant que le loup, ancêtre du chien, « est notre plus ancien allié, qui a grandement contribué au développement de l’humanité », avance Peter A. Dettling.

    Le retour du loup suscite par contre peu d’enthousiasme chez les éleveurs, notamment de moutons, dont les bêtes ont été attaquées par le prédateur. Suivant son instinct naturel, le loup s’attaque à une proie dès que l’occasion se présente – un comportement tout à fait judicieux dans la nature, ou le succès de la chasse n’est pas garanti. Son instinct de tueur est donc régulièrement réveillé par des moutons égarés, ce qui a entraîné plusieurs « carnages » dans les pâturages et laissé des paysans fort dépités. Depuis que bon nombre d’éleveurs de moutons protègent mieux leurs troupeaux, les dégâts sont moins importants et les indignés qui appellent à une nouvelle éradication du loup crient moins fort.
    Tirs déjà autorisés

    Comme le montre une statistique du KORA, fondation pour l’écologie des carnivores et la gestion de la faune sauvage qui, sur mandat de la Confédération, surveille l’évolution de la population des prédateurs et ses conséquences, les loups ont tué au total près de 3700 animaux de ferme entre 1999 et 2018. Les éleveurs concernés reçoivent une compensation financière de la part de la Confédération et des cantons pour les animaux tués par le loup. À l’avenir, ils ne seront cependant dédommagés que s’ils protègent leurs troupeaux de façon adéquate, par exemple au moyen de clôtures électriques et de chiens spécialement dressés pour surveiller les troupeaux de moutons à l’alpage et les défendre contre le loup. La Confédération subventionne ces mesures de protection des troupeaux à hauteur de trois millions de francs par an.

    Par ailleurs, les autorités permettent l’abattage du loup lorsqu’il fait trop de dégâts : en général, la ligne rouge est franchie lorsqu’un loup tue plus de 25 moutons. Depuis 2000, les autorités ont délivré 23 autorisations de tir, dont dix ont pu être exécutées. Dans les autres cas, le prédateur a réussi à déguerpir avant que les gardes-chasse n’aient pu viser. Près de 20 loups ont trouvé la mort autrement, renversés par des voitures ou par des trains ou encore abattus illégalement. Quand un loup meurt d’une mort naturelle, on ne le retrouve pas, et il n’apparaît par conséquent dans aucune statistique.
    Votation sur la loi sur la chasse

    Le nombre croissant de loups a poussé les responsables politiques des cantons de montagne concernés à agir. En 2015 déjà, le Parlement chargeait le Conseil fédéral d’assouplir la protection des espèces de manière à ce que la population de loups puisse être régulée avant l’apparition de conflits importants. Le 17 mai, le peuple se prononcera sur une révision de la loi fédérale sur la chasse qui fait débat. Celle-ci permettrait aux autorités d’abattre des loups avant qu’ils n’aient commis des dégâts pour réguler leur population. La révision est défendue par les partis bourgeois, l’Union suisse des paysans et les chasseurs. De leur point de vue, les tirs constituent un outil incontournable pour permettre la cohabitation de l’être humain et du loup.

    Les organisations de protection de la nature et des animaux s’opposent cependant à ces « tirs de régulation ». Elles voient dans ce projet de loi un signal fâcheux de l’affaiblissement de la protection des espèces. En peu de temps, elles sont parvenues à rassembler les 50 000 signatures nécessaires pour un référendum. Ces organisations s’élèvent aussi contre le fait que la nouvelle loi permet d’abattre des loups même dans les zones de protection de la faune sauvage. Des zones qui, à leur avis, devraient rester un lieu de refuge même pour les loups.
    Le statut de protection du loup remis en question

    Selon les autorités fédérales, l’assouplissement prévu de la protection du loup est conciliable avec la Convention internationale relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe conclue à Berne en 1979. L’OFEV indique que la Convention autorise expressément les tirs de loups avant qu’ils ne provoquent des dommages importants. Déposée en 2018, une demande de la Suisse visant à déclasser le loup d’« espèce strictement protégée » à « espèce protégée » dans le cadre de la Convention est toujours en suspens. En 2006, le Comité permanent de la Convention avait déjà rejeté une demande de la Suisse dans ce sens. Avant de prendre une nouvelle décision sur le statut de protection du loup, les pays européens veulent effectuer un relevé de la population des loups dans toute l’Europe. Les résultats ne sont pas encore sur la table.

    La problématique du loup soulève les passions, et l’animal sauvage auréolé de mythes ne laisse personne indifférent. Au Parlement fédéral déjà, la loi sur la chasse a suscité un débat très émotionnel. Les montagnards reprochent aux habitants des plaines d’avoir une vision romantique du loup et de vouloir imposer aux populations concernées leur manière de gérer l’animal. Ce fossé entre ville et campagne risque de se creuser à nouveau le 17 mai, date de la votation. Mais quel que soit le verdict du peuple, le loup est là. Et il y restera.

    https://www.revue.ch/fr/editions/2020/02/detail/news/detail/News/il-est-venu-pour-rester
    #loup

  • Mi smo tu / Noi siamo qui : sul confine tra l’Isonzo e la Balkan route

    Questo post nasce dopo un’escursione sul #Carso triestino seguendo i sentieri percorsi dai migranti. A spingerci la retorica sull’invasione e le continue richieste di provvedimenti straordinari e strumenti tecnologici (ultimo caso, l’ipotetico ricorso alle #fototrappole) a fare da argine ai passaggi di persone attraverso i confini.

    Nel frattempo l’escalation di violenza di questi giorni – caratterizzata dall’ipocrisia della faccia moderata dell’Unione europea, più fascista dei fasci stessi, come abbiamo visto in Grecia dove del resto anche i fascisti sono impegnati, Alba dorata in testa, nella caccia al migrante – ha spostato su un piano se possibile ancora più deteriore e repressiva la politica verso i migranti.

    È domenica mattina, il cielo è coperto e noi quattro stiamo per percorrere una delle tratte finali della “Balkan Route” al contrario. Attraverseremo la frontiera dal bosco, perché oggi noi possiamo farlo. Cammineremo un passo dopo l’altro lungo una delle vie di entrata in Europa su cui hanno mosso i loro passi migliaia di persone in fuga da guerre, violenza, repressione politica, o semplicemente in cammino, vive, con lo sguardo aperto verso ciò che verrà.
    “Quando senti parlare del Carso ti immagini un territorio lunare, un cumulo di pietre scaricato dagli dei sulla terra Kras”, dice Davide, che del Carso conosce ogni piega, ogni pietra, sentiero e anfratto. E ogni singolo accento della lingua locale, che è anche la sua.

    Il Carso terreno duro, aspro, a tratti gentile. Un territorio brutalmente lacerato dalle XII battaglie dell’Isonzo e poi dalla Seconda guerra mondiale che ha lasciato molte ferite aperte. Alcune come in questi giorni si riaprono nel giorno in cui i fascisti carnefici si mascherano da vittime. Una striscia di terra, questa, che ha dato aiuto alla resistenza partigiana, quella che da est ha liberato queste terre dal nazifascismo affermando: “Mi smo tu” (noi siamo qui), come riecheggia in un inno dei partigiani del Litorale che viene tuttora cantato ogni anno alla Risiera di San Sabba il 25 aprile.

    Una terra divisa in due da un confine invisibile, alberi e rocce calcaree, taglienti come lame, prati e voragini che si aprono all’improvviso, fiumi sotterranei che continuano per chilometri unendo un territorio che la politica ha diviso e continua a farlo. Un frontiera invisibile che riprende forma con le resistenze di oggi, quelle dei migranti che attraversano questi boschi e camminano su queste pietre, le stesse su cui camminiamo noi, respirando libertà.

    Le prime vittime del “viaggio” di cui possiamo ricordarci risalgono agli anni Settanta. Morirono in tre. Congelati sulle pietre del gelido Carso. Trovarono pace grazie al sindaco partigiano che di morti in cerca di libertà ne aveva visti molti.
    Una storia ormai molto lontana, ma qui si continua a passare, sperare, morire… L’ultima delle vittime è caduta poche settimane fa, all’alba del primo giorno di questi anni Venti. Si tratta di Sid Ahmed Bendisari, precipitato da venti metri di altezza in fondo ad un burrone sotto il monte Carso poco distante dal castello di San Servolo. Un errore nel percorso, la stanchezza, forse un inciampo e scivola giù. Avrebbe compiuto trent’anni il prossimo 8 novembre. Impossibile trovare il suo nome sulla stampa nella consueta damnatio memorie riservata alle morti dei migranti. Morte di un padre. Sua moglie era con lui. Loro figlio attendeva ad Aïn Témouchent in Algeria a neanche trecento chilometri da Melilla, Spagna, Europa. Per tentare di raggiungerla sua mamma e suo papà dopo aver attraversato il nord Africa hanno proseguito il viaggio fino alla Turchia, quindi ai Balcani e quindi la morte a Trieste in una sorta di circumnavigazione terrestre del Mediterraneo per evitare un muro.

    *

    Vogliamo cercare di capirne qualcosa di più, per questo ci siamo detti, la cosa migliore è andare, muovere i nostri passi tra questi boschi e queste rocce. La nostra storia parte a pochi chilometri da Trieste, da Boršt, tradotto, chissà perché, Sant’Antonio in Bosco, frazione del comune di Dolina, San Dorligo della Valle come era stato goffamente italianizzato. In una giornata uggiosa di inizio febbraio ci avventuriamo nella landa carsica avvelenata dai nuvoloni neri che come ogni anno imperversano sopra Bazovica/Basovizza il 10 del mese. Questo febbraio, come non accadeva da almeno trent’anni, nazionalisti e ultradestra hanno perfino organizzato, senza nessuno che vi si opponesse come in passato, un corteo per le vie del paese: un reflusso di putrefazione e morte aliene alla terra che calpestiamo.

    Ci incamminiamo – Elena, Alessandro, Luca e Davide – percorrendo una delle vie dove i migranti sognano la libertà ma molto spesso cadono nelle trappole della paranoia creata dai politicanti per avere un consenso politico. Tutto qui si trasforma in futuri voti per il lato marcio della nostra società, i politici saldamente ancorati sulle loro sedie e quelli che da loro si aspettano dei favori.
    Il Carso di oggi è un misto di elementi diversi non solo umani: animali, vegetali e perfino minerali qui convivono senza l’assurda pretesa di affermare “questo è il mio territorio”, cosa che noi bipedi pensanti non capiremo mai. Nel bosco ci sono diverse varietà: querce, frassini, carpini e pini.

    E proprio il pino nero, ci diciamo, è un migrante della prima ora: piantato centinaia di anni fa per il rimboschimento del Carso e non autoctono, ora guardalo, come si trova a proprio agio in un territorio che nel bene o nel male lo ha ospitato. Sul pino nero le processionarie nidificano per poi liberare dei bruchi che in fila partono alla ricerca di un rifugio dove trasformarsi. Il loro incolonnamento ci fa pensare alla storia di queste terre, alle guardie di confine che si notavano durante la Guerra fredda, su e giù tra i boschi. Ora i migranti, anche loro in fila, per non perdersi, nella boscaglia e su questo terreno impervio. Dei confini di allora rimangono solo dei cartelloni tra gli alberi che avvertono la fine di uno stato e l’inizio di un altro. Era un territorio libero dalle ideologie e nazionalismi che in questi giorni vengono rimarcati nel giorno del vittimismo fascista, quello che ha lacerato con odio e intolleranza per sempre queste terre.

    Ci guardiamo un po’ in giro per scovare le fototrappole tanto sbandierate dai gerarchi leghisti, uno dei motivi per cui ci siamo messi in cammino. Non ne troviamo traccia delle scatole malefiche, che non verranno mai usate contro chi getta rifiuti nei boschi. Di rifiuti, purtroppo, ce ne sono in abbondanza. Chissà se chi li ha lasciati poi nelle città predica il decoro, chissà se si indigna per quelle due cose abbandonate dai migranti in fuga da guerre e fame.
    Nel grigiore dell’inverno che non c’è si notano le postazioni dei cacciatori, quelli che non accettano animali e mal sopportano i forestieri in cerca di pace, diventando i nuovi guardiani del confine nei tempi della evocata caccia ai migranti. Ne incontriamo un paio con il cane al guinzaglio. Ci guardano in maniera diffidente, sembrano non accettare le nostre ombre e il nostro cane che corre libero intontito dagli odori della natura e per nulla interessato alle regole di noi umani.

    Con passo lento si continua sulla strada del ritorno e all’arrivo davanti ad una birra ci confrontiamo su una giornata decisamente molotov.

    *

    Andando il corpo si attiva, e si attivano pensieri e riflessioni che condividiamo tra noi. Alessandro raccoglie le voci, vede le tracce, ascolta i racconti di chi attraversa l’altipiano, lui che vive qui, nella sua casa in pietra lontana dal traffico della città. È lui a guidarci nella ricostruzione di queste due storie, mentre camminiamo.

    Molti anni fa, 47 per la precisione. Sera del 12 novembre, anno 1973. Bora forte e novembre freddo – una volta era così! – in località Boršt/Sant’Antonio in Bosco, pochi chilometri da Trieste e altrettanti dal ciglione carsico con relativo confine. Cinque persone provenienti dal Mali bussano alla porta di una casa ai margini del paese. Erano arrivati in aereo a Spalato, poi in bus sino a Fiume. Volevano raggiungere Venezia, per poi recarsi in Francia, con la promessa di un lavoro, in nero si scoprirà in seguito.
    Qualcuno disse che dietro a tutto questo poteva esserci un’organizzazione che gestiva un traffico illegale di potenziali lavoratori da sistemare in Europa, le indagini successive non hanno portato a niente di rilevante. In ogni caso, qualcosa deve essere andato storto ai cinque ragazzi, forse non erano riusciti ad avere un visto, non lo sappiamo. Di certo erano in Jugoslavia, e per muoversi da li rimaneva come unica soluzione quella di andare a piedi a correggere la fortuna, verso un sogno occidentale. Erano a piedi quando arrivarono a Boršt, bussarono a una porta, avevano fame e freddo, molto freddo. Ma nessuno gli aprì.
    I cinque trascorsero la notte nei paraggi del casello ferroviario in disuso. Tre persone su cinque morirono assiderate, una persona seppur in gravi condizioni riuscì a salvarsi, mentre un’altra riuscì a richiamare l’attenzione di un abitante del luogo.
    Arrivarono i soccorsi, troppo tardi purtroppo. Persero la vita #Seydou_Dembele, anni 22, #Mamdor_Niakhate, anni 19, e #Diambou_Lassana, anni 27. Dopo quasi un mese venne ritrovato un altro corpo, quello di #Djibi_Somaili, anni 25; lui veniva dalla Mauritania.

    Si fanno molte supposizioni circa la loro presenza e la loro morte, alla fine la realtà emerge nuda e cruda, sono morti per assideramento. E per fame.
    La comunità del luogo rimase molto colpita, il piccolo paese di Boršt/Sant’Antonio in Bosco, fa parte del comune di San Dorligo, non del comune di Trieste, e nella tragedia di quel freddo inverno la piccola comunità si è stretta attorno a quei poveri migranti in fuga per una vita migliore donandogli pace nel cimitero del paese.
    Un paese che, già prima della Seconda guerra mondiale, ha conosciuto i valori della fratellanza e della solidarietà: qui è nato Drago Žerjal tra i fondatori nel 1927 della triestina Borba (Lotta in sloveno), organizzazione che aveva come obiettivo la “lotta senza compromessi contro il fascismo e per l’annessione del Litorale e dell’Istria alla Jugoslavia”.
    Si decide allora di procedere ad una sepoltura delle quattro persone nel piccolo cimitero del paese, in un luogo dello stesso cimitero esposto al sole, dove ogni anno vengono ricordati e commemorati.
    Partecipano in tanti al funerale, in pratica l’intera comunità e le tombe sono sempre curate e ricoperte di fiori freschi, su una lapide un braccialetto africano messo di recente. Oltre il muro di quel cimitero si vedono il monte Carso e, dall’altro lato, il mare.

    Ci guardiamo, non si sa se siamo più tristi o incazzati. Una disgrazia quella di Boršt: il freddo, la notte e la paura forse l’hanno generata. Chissà chi c’era dietro a quella porta che non è stata aperta. Forse una parte di ciascuna e ciascuno di noi.

    La seconda ricostruzione ci porta indietro solo di qualche settimana da oggi, al primo gennaio, anno bisesto 2020. È sempre Alessandro a parlare. Un uomo percorre a piedi, da solo, ci dice, la strada che dai pressi del Castello di San Servolo, sul confine tra Slovenia e Italia, porta alla stazione centrale ferroviaria di Trieste. Non so quanto sia la distanza in chilometri, so che è lunga, in particolar modo per chi viene da lontano e di questi luoghi non conosce niente. Non so se sia arrivato di corsa, quante strade abbia sbagliato, quante voci lo abbiano ignorato. Quanta forza e rabbia abbia avuto dentro sé.
    Entra in un bar, uno all’interno conosce il suo dialetto e capisce. Chiede aiuto, dice che un uomo, un suo amico, è precipitato nel vuoto “in montagna”. Per fortuna gli credono, lo caricano in macchina e lui li porta nel posto dove tutto questo si è verificato, su uno dei ciglioni della Val Rosandra.
    Poche ore prima, sul far del mattino, mentre tanti ancora dormivano per i fasti della nottata di Capodanno, un uomo di 29 anni, stava attraversando il confine assieme alla moglie di 27 anni e un amico, non conoscendo affatto la conformità del terreno carsico e il territorio circostante. Vengono dall’Algeria, sono arrivati qui attraverso la rotta balcanica e non passando per Gibilterra, più vicina al suo paese ma presidiata oltremodo per impedire il passaggio dei migranti.
    Hanno un figlio di 6 mesi, rimasto con i nonni in Algeria. La maggior parte dei migranti arriva attraverso la rotta balcanica partendo dal Pakistan, dall’Afghanistan e dall’Algeria.
    A pochi metri dalla moglie, all’improvviso, l’uomo scivola in un dirupo, venti metri più in basso. Impossibile raggiungerlo e cercare di dargli aiuto. L’amico poco distante dal luogo della tragedia non esita e si lancia in discesa senza sapere dove andare, verso un paese, in cerca di aiuto.
    Quando arrivano i soccorsi, il Soccorso Alpino di Trieste e i Vigili del Fuoco, per il giovane migrante non c’è più niente da fare. La moglie, in evidente e comprensibile stato di choc, sarà assistita dalla Caritas Diocesana di Trieste e richiederà asilo politico in Italia.
    Quanta strada hanno percorso viaggiando a piedi tra deserti, attraversando mari, rischiando in ogni giorno la vita nell’attraversare frontiere spesso invisibili senza capire dove realmente sarebbero arrivati. Quanti di noi sarebbero disposti a fare qualcosa del genere in cerca di un posto dove poter vivere liberi. Loro lo hanno fatto. Erano vicini alla meta, una meta alta venti ripidi metri di roccia calcarea. Nessuna targa, nessun ricordo per loro.

    In questo presente rosso sangue, non potevano mancare “i migliori”. La notizia di questa tragedia, data in pasto nei ritrovi delle carogne, metteva in luce quello che possiamo poi osservare ogni giorno, purtroppo, con commenti di questo genere:

    Niente ferie per i coglioni con tastiera, nessuna pausa per i cervelli in pausa. Poi fa niente se non venivano dal Marocco, fa niente se il reddito di cittadinanza non ci azzecca per un cazzo.

    *

    La zona della Val Rosandra è una delle tante vie di accesso che dalla Slovenia scendono verso Trieste e i suoi mezzi di trasporto, verso Milano o ancora oltre verso la Germania, la Francia e il resto d’Europa. Non è raro trovare mucchi di abiti, zaini, sacchi a pelo, documenti nei sentieri della Valle, battuti anche dalle centinaia di turisti e camminatori delle domeniche fuori porta. Da Draga a Boršt, nei pressi delle falesie dove arrampicava Comici, si snoda un nuovo crocevia di sentieri verso la speranza di un avvenire.

    Va a periodi, dipende anche dal tempo, se piove è più probabile, ci dice Alessandro. Nei mesi estivi di pomeriggio, nei mesi freddi al mattino. Non sono statistiche provate, è la mia esperienza. Passano anche quando tira vento forte, e la gente di norma sta chiusa in casa.

    Li incontro spesso, passano in pratica davanti casa. Non sono mai soli, generalmente in gruppi da 5 a 10 persone. Finora tra le persone che ho incontrato c’erano solamente uomini, anche se sarebbe più corretto definirli ragazzi. Non hanno in genere, credo, più di 20 anni, molti direi erano minori, anche se l’idea di minore per noi non coincide con quella dei paesi da dove provengono.
    Come siano potuti arrivare al confine che non c’è, quello tra Slovenia e Italia, non lo so e nemmeno ho mai pensato di chiederglielo. Non avrebbe senso e perché poi dovrebbero dirlo proprio a me.
    Non è poi così complicato parlare con alcuni di loro, superata una prima, doverosa, diffidenza. Non chiedono nulla, e non si aspettano nulla da noi “locali”. Di solito almeno uno in ciascun gruppo parla l’ inglese, e così può iniziare un dialogo per loro insperato.
    Non vogliono né acqua né cibo; non hanno nulla, né borse né zaini. Chiedono soltanto come arrivare alla stazione ferroviaria, ma non sanno esattamente dove si trovano. Alla faccia dei GPS e dei navigatori satellitari, non sanno nulla. Chi racconta il contrario racconta cazzate.
    Alcuni aspetti di questi incontri li tralascio. I telefoni in loro possesso, a volte tutt’altro che moderni, non funzionano, necessitano di una scheda diciamo “europea”. Che non hanno con sé e non sanno dove acquistare.

    Mi è capitato di incontrarli in giornate di pioggia, completamente fradici, forse avevano un cambio di indumenti, forse no, ma non mi hanno chiesto nulla, nemmeno di potersi in qualche modo asciugare.
    Mi sono chiesto quale strada o meglio sentiero percorrano, con quale logica. L’impressione è che vengano abbandonati a se stessi, ad un certo punto, qualche volta addirittura a ridosso della superstrada, delimitata da reti piuttosto alte e con i rischi che ne possono conseguire.
    Per la mia esperienza, superato il primo momento, e forse il timore legittimo di fronte a uno sconosciuto, l’aiuto offerto viene di buon grado accettato, sono già contenti e sorpresi che qualcuno gli parli senza chiedere nulla in cambio.
    Non mi è capitato di incrociare nessuno che avesse come obiettivo quello di rimanere qui. Cercano la stazione e il modo di arrivarci. Tutti i fenomeni che sostengono il contrario semplicemente non ci hanno mai scambiato parola, per paura o chissà ché. Questo è un fatto importante, che rende bene l’idea di quanto stupidità mista a ignoranza vi sia nel giudicare questa, a volte tragica, migrazione.

    Ci sono più o meno 5.500 chilometri tra Pakistan e Italia, mi sembrerebbe assurdo che questi ragazzi si sobbarchino un viaggio come questo avendo come meta… Trieste! Con tutto il rispetto, ma davvero sembra poco plausibile. Eppure ne avanza di gente che sui social media dice questo, chissà poi su quali basi.
    Per quanto ho potuto capire io, questi ragazzi sanno dove vogliono arrivare, il problema è che spesso usciti dai boschi non sanno dove si trovano e tanto meno come proseguire. La prima sfida è spiegare come prendere un mezzo pubblico, cos’è una obliteratrice (!), e che il biglietto a bordo non si può fare. Ecco, si inizia da qui.
    Da molti non sono ben visti, quando transitano per le stradine dei paesi, quando camminano semplicemente lungo la strada provinciale. Difficile che qualcuno gli rivolga la parola. La sensazione è che ci sia una sorta di paura non qualificabile che pervade gli abitanti del posto, anche coloro che molti anni fa erano trattati da chi risiedeva in città come un popolo da civilizzare, un popolo da educare alle buone maniere, da far mangiare con le posate…

    Ho assistito di persona a comportamenti schizofrenici da parte dei locali, a invocazioni di giustizia sommaria e di interventi immediati e risolutivi da parte dell’autorità. Stavano osservando solo persone che camminavano, che stavano seduti a terra. La gratitudine nei loro occhi invece io non la scordo e non la scorderò facilmente osservandoli nel momento in cui associano nei miei confronti e nei confronti della mia compagna un senso di fratellanza e solidarietà, espresso e condiviso senza dover dare niente in cambio.
    Un aiuto sostanziale, importante quanto una parola e un sorriso, un consiglio circa la strada da percorrere e la distanza dal primo treno a disposizione, un biglietto dell’autobus visto come un miraggio e l’imitazione del rumore dell’obliteratrice per azzerare i sospetti del guidatore e farlo star tranquillo.

    *

    Mentre continuiamo a camminare, riflettiamo sulla tratta migratoria balcanica, e su come, a differenza del tratto di mare tra nord Africa e Lampedusa su cui sono stati scritti libri e fatti film anche di successo, si faccia fatica a produrre una narrazione – e quindi un immaginario – diverso da quello prodotto dalla stampa, che vada oltre la cronaca dei giornali.

    Sono ancora troppo pochi i documenti video che raccontino le difficoltà, la violenza, l’abuso di potere sofferti da migliaia di persone ogni anno lungo la via balcanica. Almeno 50 mila nel 2019, secondo l’UNHCR. Tra i documenti più completi e recenti c’è quello offerto da Hassan Fazili e Fatima Hussaini, marito e moglie, afgani, registi, che con le loro due figlie Nargis e Zahra sono partiti per il viaggio per fuggire dalla pena di morte decisa dai talebani, che dal 2015 pendeva sulla testa di Hassan. Dopo una prima fuga in Tagikistan, e svariate richieste di asilo, la coppia decide di giocarsi l’ultima e la più pericolosa delle carte nelle loro mani: mettersi nelle mani dei trafficanti per arrivare in Germania, attraverso la Balkan Route. Raccontando la loro storia con i tre cellulari che avevano con loro. Dopo tre anni di viaggio “in cui a ogni passo avanti ci sembrava di cadere sempre più in basso”, la famiglia ce l’ha fatta. Il racconto e la denuncia di questo viaggio sono diventati Midnight Traveler, un documentario presentato al Festival di Berlino nel 2019.

    *

    Non è facile trovare e seguire le tracce. Cosa da animali da fiuto – come Lars, il compagno a quattro zampe che ci accompagna – o da nativi, anche se qui non è la pelle ad essere rossa ma il cuore.
    L’estrema difficoltà del controllo di questo territorio poroso e selvatico è ben chiaro a chi vuole imporre la rigida sorveglianza su tutto ciò che si muove.

    La Croazia ha fatto scuola. Oltre alla violenza, gli strumenti di repressione e controllo, là fanno ampio uso della tecnologia che ora si vorrebbe importare sul Carso. L’idea di controllare questo altipiano e coloro che ci vivevano e lo attraversavano ha iniziato ad essere una specie di ossessione dagli anni Venti del secolo scorso del resto, durante il fascismo, anche se molti qui ora si sono dimenticati della discriminazione subita dai propri nonni.
    In Croazia, oltre a filo spinato e agenti robocop, vengono impiegati anche un piccolo aeroplano, droni e fototrappole.

    La proposta di un muro con cui chiudere l’altipiano carsico, non molto originale, lanciata dal governatore della Regione Friuli Venezia giulia Fedriga ha fatto molto parlare, ma vista l’impossibilità della sua realizzazione è caduta nel vuoto.
    «Un muro sul Carso è come frustare il mare» ha scritto Adriano Sofri parafrasando Erodoto (Il martire fascista, Sellerio editore, p. 27).
    L’idea di usare dei droni a scopo di controllo anti migranti invece nasce dall’Agenzia di Confine e Guardia Costiera Europea, Frontex, ed è stato usato nel tratto di mare a sud di Lampedusa.
    Da noi, dopo essere stato proposto insieme al dispiegamento dell’esercito da parte del post fascista Scoccimarro, a breve diventerà realtà grazie alla iniziativa della sindaca sceriffa di Monfalcone Anna Maria Cisint (che del resto lo vuole usare a 360° per preservare – e lo ripete come un mantra – “decoro e sicurezza”, ma si dovrebbe ormai essere capito che i dispositivi messi in atto contro i migranti presto o tardi si ritorcono contro tuttx). Bisogna fare notare come il comune di Monfalcone, il cui limite nord orientale è sì segnato dalle prime propaggini del Carso ma, per quanto vicino al confine, non è interessato da transiti di migranti né da sconfinamenti. In ogni caso ai cittadini di Monfalcone (o sudditi visto come vengono trattati?) toccherà pagare 10.000 € per un drone di ultima generazione con faretto con cui illuminare dall’alto una parte del territorio, visore notturno e telecamera termica utilissima anche per controllare le pisciate fatte per strada (uno dei problemi che affligge la cittadina a quanto pare).

    La proposta sempre da parte del governatore Fedriga di utilizzare delle fototrappole invece è piuttosto recente, arrivata neanche due settimane dopo la morte del giovane algerino in Val Rosandra.
    Non è chiaro se questa proposta, come per il muro, resterà lettera morta o se, come il drone di Cisint, possa effettivamente venire messo in pratica magari tramite i medesimi fondi elargiti sotto forma di contributi per la sicurezza.
    Di certo sul Carso le fototrappole già ci sono. Sono quelle usate a fini naturalistici o venatori. Questi apparecchi diffusi lungo tutto l’altopiano ci risulta abbiano già intercettato e fotografato persone di passaggio… Ma pensare di usare le foto trappole per il controllo dei migranti ci sembra sia una trovata assurda, oltre che irrealizzabile dal punto di vista legale. Ci sembra di capire che l’uso di fototrappole sia regolato dal punto di vista giuridico, dalla legge sulle intercettazioni telefoniche. Ovvero le forze dell’ordine possono utilizzarle a fronte di un mandato verso una persona specifica [non sembra sia consentito dalla legge un uso, diciamo così, generalizzato]. Ad esempio la guardia forestale, quando trova uno scarico abusivo di rifiuti, può attivare solo una denuncia contro ignoti, non può usare le fototrappole per monitorare l’area perché si tratta di un reato non imputabile a un responsabile specifico. Idem per le azioni contro il bracconaggio. E per tracciare il passaggio dei migranti quindi?

    *

    Ma quando e dove passano i migranti che attraversano a piedi il confine per arrivare a Trieste, si chiedono Luca ed Elena mentre procede la nostra escursione. Le tratte sono molte, i boschi sono un reticolo di sentieri e di passaggi, avventurarsi da soli sarebbe troppo rischioso. Ma non sono sempre così rischiosi i percorsi se ci si affida a chi li conosce. Difficile credere nello spirito umanitario di chi si presta, e chi lo facesse riceverebbe minacce di delazione ed insulti.

    I passaggi avvengono spesso al primo mattino, spesso di domenica nella illusione che ci siano minori controlli. A quanto abbiamo potuto vedere invece si direbbe che nelle prime ore del mattino dei giorni festivi ci sia nei pressi del confine una maggiore concentrazione di militari e forze dell’ordine che non sono spiegabili altrimenti che in un impiego che funzioni da controllo e da filtro.
    Parlando tra noi, l’ipotesi che le uscite insensate dei fascio-leghisti locali sulle fototrappole voglia essere una risposta alle pance del loro elettorato, per dire che anche in regione ci stiamo attrezzando per creare “dei disincentivi al passaggio”, è quella che si fa più strada. D’altronde alcuni dei passaggi attraverso i nostri boschi sono assolutamente sconosciuti alla massa degli escursionisti della domenica, lasciando libertà di azione ai militari che si posizionassero qui, e che volessero seguire i loro colleghi oltreconfine nella pratica illegale dei pushback. Una pratica già denunciata in passato su questo confine, come raccontato da Avvenire, con il presunto coinvolgimento della polizia italiana. Non c’è stato modo di capire se il governo abbia deciso di aprire o meno un’indagine sulla scorta della denuncia delle persone respinte.

    I pushback e le annesse violenze sono purtroppo all’ordine del giorno sul confine tra Bosnia e Croazia, anche se alcune delle denunce raccolte dagli attivisti di No Names Kitchen ci dicono che si contano dei casi anche nei pressi del confine italiano. L’ultima denuncia è di un anno fa, il respingimento sarebbe avvenuto a danno di cinque persone provenienti dalla Tunisia, appena a qualche chilometro da dove siamo noi oggi.

    Nella nostra passeggiata passiamo sotto l’autostrada e sbuchiamo nei pressi di uno dei valichi confinari più trafficati. Nel sottopasso tracce del transito di migranti: cumuli di vestiti, un sacco a pelo lacero, scarpe rotte. Molte le scritte sui muri in caratteri arabi o urdu: sono nomi di persone. Ahmed un nome tra i tanti, di “uno dei tanti figli di figli” che ritorna in questa storia.
    Qui vicino, ce ne accorgiamo dal passaggio di un paio di ragazzi punjabi di ritorno dal supermercato del paese, c’è Casa Malala, un centro di accoglienza collettivo di recente passato di gestione al gruppo Ors, costola dell’agenzia interinale Adecco e con casa madre a Zurigo in Svizzera.
    Questa è una delle conseguenze dei “decreti sicurezza” sui bandi per la gestione di centri di accoglienza: lo smantellamento dell’accoglienza diffusa e il conferimento della conduzione a organizzazioni distanti dai territori e dai bisogni di tuttx, da un lato e dall’altro delle porte dei centri di accoglienza. E anche di cattiva accoglienza si muore.

    Ai piedi dell’altra estremità del Carso, oltre il fiume Isonzo – che in quel tratto divide Friuli e Bisiacaria – c’è il CARA, Centro di Accoglienza per Richiedenti Asilo, un grande campo per persone in attesa di definizione della propria domanda di richiesta di protezione internazionale. Le persone che lì vengono fatte vivere possono uscire e lo fanno per sfuggire ai ritmi istituzionali, ma anche ai gusti e alle mura che sono condivise in parte con quelle del Centro Per il Rimpatrio (CPR). Il primo richiedente asilo ad annegare nelle limpide acque turchesi della Soča, come suona al femminile in sloveno, è stato Taimur Shinwari che il 7 agosto 2015 è morto di mancata accoglienza dopo solo quattro giorni dal sua arrivo in Italia. A luglio 2016 è stata la volta di Zarzai Mirwais, afghano. Negli ultimi mesi altri sono scomparsi in quelle acque: il 14 giugno scorso ha deciso di troncare la sua esistenza Sajid Hussain che con lo smantellamento dell’accoglienza diffusa – piccoli appartamenti indipendenti con ampi spazi di autonomia per chi ci vive – è stato condotto al CARA. Qui viveva nella speranza di ottenere un rientro in Pakistan da moglie e figlio in tempi brevi, dal momento che aveva richiesto di essere inserito nei programmi di rimpatrio volontario. Rimpatrio che poi per lui è arrivato solo dentro a una bara. Pochi giorni dopo la morte di Sajid un altro suo connazionale ha tentato il suicidio gettandosi in quel fiume. Atif invece nel fiume ci è scivolato per sbaglio e nessuno lo ha più ritrovato: era il 18 dicembre. Esattamente un mese dopo, il 18 gennaio, a Gradisca d’Isonzo è morto, a quanto riferito dopo un pestaggio da parte delle forze dell’ordine, Vakhtang Enukidze, georgiano di 38 anni. Era rinchiuso tra le mura del CPR come un carcerato in base al malsano concetto di “detenzione amministrativa”. Lui l’Isonzo probabilmente non lo ha mai neppure visto.

    Fiumi, confini e migrazioni hanno un profondo legame. Spesso i confini vengono tracciati in corrispondenza di barriere naturali: monti, deserti e, appunto, fiumi. La rotta balcanica ce lo dimostra: dall’Evros che segna il confine tra Grecia e Turchia dove in questi giorni si spara contro i migranti, al Suva Reka tra Grecia e Macedonia, il fiume Kolpa in Slovenia che si dice Kupa sul versante croato, fino al Mura tra Slovenia, Austria e Ungheria. Questo naturalizza il regime delle frontiere conducendo ad una visione del migrante come figura deviante. Un agente patologico o virale che infrange quanto si vuole come naturale. Nei tempi del Corona virus la cosa raggiunge il parossismo (si veda il box a lato).
    Ma il cammino della rotta balcanica è tagliato dai molti torrenti e piccoli corsi d’acqua di Bosnia e Croazia fino a quelli pieni di storia come il Danubio, la Drava o l’Isonzo. Ci vorrebbe un Ungaretti a ricantare questi fiumi colmi di sangue e il loro legame con guerra, morte e migrazioni.

    http://www.alpinismomolotov.org/wordpress/2020/03/09/mi-smo-tu-noi-siamo-qui-sul-confine-tra-lisonzo-e-la-balkan-route
    #frontières #asile #migrations #réfugiés #Alpes #montagne #frontière_sud-alpine #Italie #Slovénie #histoire

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    Dans cet article une partie est dédiée à 4 personnes migrantes mortes dans ces montagnes carstiques dans les années 1970...

    Molti anni fa, 47 per la precisione. Sera del 12 novembre, anno 1973. Bora forte e novembre freddo – una volta era così! – in località #Boršt / #Sant’Antonio_in_Bosco, pochi chilometri da Trieste e altrettanti dal ciglione carsico con relativo confine. Cinque persone provenienti dal Mali bussano alla porta di una casa ai margini del paese. Erano arrivati in aereo a Spalato, poi in bus sino a Fiume. Volevano raggiungere Venezia, per poi recarsi in Francia, con la promessa di un lavoro, in nero si scoprirà in seguito.
    Qualcuno disse che dietro a tutto questo poteva esserci un’organizzazione che gestiva un traffico illegale di potenziali lavoratori da sistemare in Europa, le indagini successive non hanno portato a niente di rilevante. In ogni caso, qualcosa deve essere andato storto ai cinque ragazzi, forse non erano riusciti ad avere un visto, non lo sappiamo. Di certo erano in Jugoslavia, e per muoversi da li rimaneva come unica soluzione quella di andare a piedi a correggere la fortuna, verso un sogno occidentale. Erano a piedi quando arrivarono a Boršt, bussarono a una porta, avevano fame e freddo, molto freddo. Ma nessuno gli aprì.
    I cinque trascorsero la notte nei paraggi del casello ferroviario in disuso. Tre persone su cinque morirono assiderate, una persona seppur in gravi condizioni riuscì a salvarsi, mentre un’altra riuscì a richiamare l’attenzione di un abitante del luogo.
    Arrivarono i soccorsi, troppo tardi purtroppo. Persero la vita #Seydou_Dembele, anni 22, #Mamdor_Niakhate, anni 19, e #Diambou_Lassana, anni 27. Dopo quasi un mese venne ritrovato un altro corpo, quello di #Djibi_Somaili, anni 25; lui veniva dalla Mauritania.


    Si fanno molte supposizioni circa la loro presenza e la loro morte, alla fine la realtà emerge nuda e cruda, sono morti per assideramento. E per fame.
    Si decide allora di procedere ad una sepoltura delle quattro persone nel piccolo cimitero del paese, in un luogo dello stesso cimitero esposto al sole, dove ogni anno vengono ricordati e commemorati.
    Partecipano in tanti al funerale, in pratica l’intera comunità e le tombe sono sempre curate e ricoperte di fiori freschi, su una lapide un braccialetto africano messo di recente. Oltre il muro di quel cimitero si vedono il monte Carso e, dall’altro lato, il mare.

    #cimetière #morts #décès #mourir_aux_frontières #fototrappola #piège_photographique

    Sur les #pièges_photographiques, voir aussi :
    Il #Friuli_Venezia_Giulia vuole usare le “fototrappole” per i migranti al confine
    https://seenthis.net/messages/995446

  • Névache : un migrant récupéré en #hypothermie au #col_de_l’Échelle

    Mercredi 5 février, un appel est parvenu aux secouristes en fin d’après-midi, vers 17 h 20. Un migrant, en péril, a contacté les secours car il se trouvait dans une situation périlleuse, au col de l’Échelle.

    Victime d’hypothermie, il a été secouru par les hommes du peloton de gendarmerie de haute montagne de Briançon, et transporté par l’hélicoptère du détachement aérien de la gendarmerie vers le centre hospitalier des Escartons.

    https://www.ledauphine.com/faits-divers-justice/2020/02/06/hautes-alpes-un-migrant-recupere-en-hypothermie-au-col-de-l-echelle
    #Col_de_l'Echelle #Hautes-Alpes #frontière_sud-alpine #secours #asile #migrations #réfugiés #frontières

    Ajouté à cette métaliste sur les morts dans les #Alpes, même si la personne secourue n’est pas décédée (mais pour archiver aussi les cas où la mort a été évitée de justesse) :
    https://seenthis.net/messages/800822

  • Precipita da 20 metri e muore nel Carso : tentava di attraversare il confine sloveno

    Un uomo con cittadinanza marocchina è morto dopo essere precipitato in un burrone di oltre una ventina di metri sul Carso, in #Val_Rosandra (#Trieste), mentre tentava di attraversare il confine con l’Italia assieme alla moglie e ad alcuni compagni.

    L’uomo è finito nel dirupo sotto le pareti rocciose nei pressi del castello di #San_Servolo, in Slovenia, ma quando è stato soccorso le sue condizioni erano già gravi. Sul posto sono intervenuti i tecnici del Soccorso Alpino della stazione di Trieste, la Polizia di Stato, l’ambulanza e l’elisoccorso del Fvg che è stato autorizzato a procedere al recupero in territorio sloveno. L’operazione con il verricello non è semplice nella zona ricca di crepacci e fitta vegetazione.

    Il 18 dicembre un migrante pakistano di 32 anni è stato inghiottito dalle acque dell’Isonzo, nel tratto tra #Gradisca e #Sagrado. L’amico, anche lui richiedente asilo, aveva tentato inutilmente di salvarlo gettandosi nel fiume.

    Secondo la Questura, i rintracci di migranti a Trieste sono aumentati di «almeno il 50%» nel 2019 rispetto al 2018: negli ultimi 12 mesi la Polizia di Frontiera ha rintracciato circa 4 mila persone, a cui se ne aggiungono altre 1.300 che si sono presentate spontaneamente negli uffici della Questura per le pratiche amministrative e la richiesta di protezione". A Trieste sono giunti per lo più cittadini pachistani ("circa il 60% del totale") afghani, iracheni, siriani e bengalesi. Per quanto riguarda le espulsioni, ha precisato Petronzi, sono stati 210 gli stranieri irregolari espulsi dal territorio nazionale, «una decina in più rispetto al 2018».

    https://www.repubblica.it/cronaca/2020/01/01/news/tenta_di_attraversare_confine_sloveno_precipita_per_20_metri-244767445

    #frontière_sud-alpine #décès #morts #asile #migrations #réfugiés #Slovénie #Italie #Carso #mourir_aux_frontières #Alpes #violent_borders

    Ajouté à cette métaliste des migrants morts dans les Alpes :
    https://seenthis.net/messages/758646

    • Un algerino è morto cadendo in un burrone lungo il confine sul monte Carso

      La vittima è un immigrato caduto in un precipizio vicino al castello di San Servolo, in territorio sloveno. Nelle operazioni impegnato il Soccorso alpino di Trieste. Per il recupero impegnato l’elisoccorso del FVG.

      Un uomo, un algerino è precipitato ed è morto in un burrone di una ventina di metri mentre tentava di attraversare con alcuni compagni il confine tra Slovenia e Italia. L’uomo è caduto poco dopo le 8 di stamattina in un burrone sotto le pareti rocciose del Monte Carso vicino al castello di San Servolo. la vittima insieme alla moglie algerina e a due immigrati marocchini voleva entrare in Italia. Sul posto i tecnici del Soccorso Alpino della stazione di Trieste, la polizia, l’ambulanza e l’elisoccorso regionale che é stato autorizzato a procedere al recupero in territorio sloveno. Il recupero con il verricello non sarà semplice data la presenza di vegetazione.

      https://www.rainews.it/tgr/fvg/articoli/2020/01/fvg-Monte-Carso-infortunio-166e0a56-dc7d-4b03-a030-acd4f544a5d9.html?wt_mc=2

    • La seconda ricostruzione ci porta indietro solo di qualche settimana da oggi, al primo gennaio, anno bisesto 2020. È sempre Alessandro a parlare. Un uomo percorre a piedi, da solo, ci dice, la strada che dai pressi del Castello di San Servolo, sul confine tra Slovenia e Italia, porta alla stazione centrale ferroviaria di Trieste. Non so quanto sia la distanza in chilometri, so che è lunga, in particolar modo per chi viene da lontano e di questi luoghi non conosce niente. Non so se sia arrivato di corsa, quante strade abbia sbagliato, quante voci lo abbiano ignorato. Quanta forza e rabbia abbia avuto dentro sé.
      Entra in un bar, uno all’interno conosce il suo dialetto e capisce. Chiede aiuto, dice che un uomo, un suo amico, è precipitato nel vuoto “in montagna”. Per fortuna gli credono, lo caricano in macchina e lui li porta nel posto dove tutto questo si è verificato, su uno dei ciglioni della Val Rosandra.
      Poche ore prima, sul far del mattino, mentre tanti ancora dormivano per i fasti della nottata di Capodanno, un uomo di 29 anni, stava attraversando il confine assieme alla moglie di 27 anni e un amico, non conoscendo affatto la conformità del terreno carsico e il territorio circostante. Vengono dall’Algeria, sono arrivati qui attraverso la rotta balcanica e non passando per Gibilterra, più vicina al suo paese ma presidiata oltremodo per impedire il passaggio dei migranti.
      Hanno un figlio di 6 mesi, rimasto con i nonni in Algeria. La maggior parte dei migranti arriva attraverso la rotta balcanica partendo dal Pakistan, dall’Afghanistan e dall’Algeria.
      A pochi metri dalla moglie, all’improvviso, l’uomo scivola in un dirupo, venti metri più in basso. Impossibile raggiungerlo e cercare di dargli aiuto. L’amico poco distante dal luogo della tragedia non esita e si lancia in discesa senza sapere dove andare, verso un paese, in cerca di aiuto.
      Quando arrivano i soccorsi, il Soccorso Alpino di Trieste e i Vigili del Fuoco, per il giovane migrante non c’è più niente da fare. La moglie, in evidente e comprensibile stato di choc, sarà assistita dalla Caritas Diocesana di Trieste e richiederà asilo politico in Italia.
      Quanta strada hanno percorso viaggiando a piedi tra deserti, attraversando mari, rischiando in ogni giorno la vita nell’attraversare frontiere spesso invisibili senza capire dove realmente sarebbero arrivati. Quanti di noi sarebbero disposti a fare qualcosa del genere in cerca di un posto dove poter vivere liberi. Loro lo hanno fatto. Erano vicini alla meta, una meta alta venti ripidi metri di roccia calcarea. Nessuna targa, nessun ricordo per loro.

      http://www.alpinismomolotov.org/wordpress/2020/03/09/mi-smo-tu-noi-siamo-qui-sul-confine-tra-lisonzo-e-la-balkan-route

  • Premio diritti umani ai solidali delle montagne alpine

    Il ministero della Giustizia francese da un lato criminalizza chi solidarizza con i migranti sulle Alpi e dall’altro premia le stesse persone come difensori dei diritti umani.

    Paradossi e cortocircuiti logici di questa epoca di migrazioni, di accoglienza, vera, da parte di privati e associazioni umanitarie, e di repressione, vera anche questa, da parte di forze dell’ordine che pattugliano i confini degli Stati europei pronti a respingere persone in fuga da guerre e carestie.

    Mentre la giustizia francese manda a processo donne e uomini, accusati di crimini di umanità, per aver prestato soccorso nella neve alpina a migliaia di donne, uomini, bambini che in questi anni tentano la sorte del viaggio attraverso valichi alpini, il ministero della Giustizia transalpina ha premiato ieri 10 dicembre in occasione della giornata internazionale per i diritti dell’uomo l’associazione #Tous_Migrants, creata a Briançon sulle Alpi francesi nel 2015 proprio nel tentativo di aiutare i flussi di persone improvvisamente emersi in questi anni. Il premio è stato assegnato dalla Commissione nazionale consultiva dei diritti dell’uomo che fa capo proprio al ministero della Giustizia.

    Benoit Ducos, uno degli uomini a processo per aver soccorso persone al confine, ne sottolinea la schizofrenica assurdità di tutto ciò: «E’ surreale, perché i valori che difendiamo sono condannati dalle decisioni giudiziarie di questo governo, che con l’altro braccio premia il nostro impegno sul campo. Incredibile. Il riconoscimento va a tutti coloro che con coraggio offrono aiuto, cibo, soccorso, in maniera anonima, senza protagonismi. Un premio che ci spinge a continuare a gridare le nostre convinzioni».

    Senza alcuna etichetta politica o religiosa, Tous Migrants è un movimento pacifista di sensibilizzazione e azione dei cittadini nato in reazione alla tragedia umanitaria dei migranti in Europa. Con il sostegno di più di 700 cittadini per la causa che difende, oltre 9800 amici Facebook e 2700 destinatari della sua Newsletter, Tous migrants svolge azioni complementari nella’area del Briançonnais: monitoraggio e condivisione delle informazioni tramite una newsletter periodica, un sito Web e una pagina Facebook, conferenze, dibattiti sul cinema, seminari di scrittura, eventi di supporto artistico o culturale, campagne di sensibilizzazione, azioni legali ...

    L’intervento dei volontari dell’associazione al momento della consegna del premio ha ricodato come «Quattro anni fa eravamo solo persone comuni di montagna, a pochi chilometri dall’Italia, che guardavano in faccia e in modo pragmatico la realtà migratoria, esercitando il dovere di assistere le persone in pericolo e aprendo le nostre porte alla gente proveniente da altrove. Incondizionatamente e spontaneamente.

    Ma in questo approccio fraterno, ci siamo trovati gradualmente e violentemente di fronte all’impensabile:

    • Cacce all’uomo di colore, alcune delle quali sono seguite da morte, disabilità

    • L’abbandono di persone indebolite ed esauste in ambienti ostili

    • abuso psicologico e fisico, ripetute umiliazioni

    • Atti e istigazione al razzismo

    • Bullismo, repressione e condanne giudiziarie per atti di assistenza alle persone in pericolo

    Di conseguenza, il dovere della fraternità è stato criminalizzato.

    Di fronte a questo, nelle nostre montagne, centinaia di persone sono indignate. Dobbiamo chiudere gli occhi e le porte? Abbiamo deciso di continuare a fare rete. Abbiamo deciso di denunciare tutte queste violazioni ai diritti fondamentali. Oggi siamo qui, siamo diventati sentinelle per i diritti umani in Francia ...

    Ringraziamo il coraggio e la lungimiranza del Comitato di assegnarci questa menzione speciale del Premio sui diritti umani della Repubblica francese.

    Questo premio è per tutti i coraggiosi. Tutti noi nelle Hautes-Alpes, e ovunque, in Francia, ai confini, tutti noi che ci alziamo la mattina per portare aiuto e soccorso ai rifugiati; tutti noi che vigiliamo di notte per evitare nuove tragedie. Tutti noi che rispettiamo la libertà, l’uguaglianza e difendiamo questa bellissima fratellanza. È per tutte le vittime delle rotte migratorie che fuggono per proteggere i loro diritti.

    Tuttavia, ricevere questo premio ci rattrista e ci fa arrabbiare perché arriva dopo la morte dei diritti umani nel nostro territorio. Siamo in Francia! Come è possibile che spetti a noi difendere quei diritti che sono la sostanza stessa del nostro paese e che dovrebbero guidare tutte le scelte dei nostri leader e le decisioni della nostra giustizia?

    Ora stiamo tornando sulle nostre montagne perché il tempo sta per scadere, la neve è lì, le vite sono in pericolo, i diritti sono infranti. Per quanto ancora?».

    https://riforma.it/it/articolo/2019/12/11/premio-diritti-umani-ai-solidali-delle-montagne-alpine
    #solidarité #asile #migrations #réfugiés #prix #Alpes #frontière_sud-alpine #frontières #solidarité #droits_humains #ministère_de_la_justice #France #absurdité

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    Extrait:

    «Quattro anni fa eravamo solo persone comuni di montagna, a pochi chilometri dall’Italia, che guardavano in faccia e in modo pragmatico la realtà migratoria, esercitando il dovere di assistere le persone in pericolo e aprendo le nostre porte alla gente proveniente da altrove. Incondizionatamente e spontaneamente. (...) Oggi siamo qui, siamo diventati sentinelle per i diritti umani in Francia ...»

    –-> De l’#humanisme - #humanitarisme (et la #charité) à l’engagement politique...
    #politisation

  • Accéder aux rives des lacs périalpins : un droit aux espaces publics au défi de la #privatisation (#Annecy, #Bourget, #Léman, #Côme)

    Ce projet de thèse s’intéresse à plusieurs lacs alpins en #France, en #Suisse et en #Italie au prisme de la notion d’espaces publics. Il ambitionne de questionner leur fonction récréative, en lien avec un désir de nature croissant au sein de la société urbaine, et leur capacité à demeurer ou à (re)devenir des espaces accessibles, face aux restrictions d’accès qui les affectent. Parmi ces restrictions d’accès, la #propriété_privée des terrains riverains des lacs est la principale, mais des enjeux de protection de l’environnement et d’offre commerciale se posent également. Dans ce contexte de restrictions, les revendications pour un #accès élargi aux #rives_lacustres se multiplient, portées en particulier par des associations citoyennes et/ou environnementales. Ces revendications d’un « #droit_au_lac » mènent à une crise sociale dont l’intensité est variable d’un lac à un autre. Ce projet de thèse s’articule autour de trois axes de recherche : (i) déterminer la part de la #propriété_foncière et celle de la #régulation concrète des accès dans les modalités de partage de l’#espace_riverain ; (ii) analyser la crise sociale suscitée par la revendication du « droit au lac » et sa variabilité spatio-temporelle ; (iii) étudier les pratiques et les représentations des habitants de l’espace lacustre, pour saisir leur conception du droit au lac.

    http://www.theses.fr/s161729
    #privatisation #thèse #lacs #accès_à_l'eau #accès_aux_lacs #espace_public #rives #Alpes
    via @mathieup

  • #Absolument_modernes ! de #Jérôme_Meizoz

    Absolument modernes ! est la chronique caustique et navrée de la #modernité suisse des années 1970 et 1980 : le pari sur la #croissance_illimitée, le culte du #marché et de la #technique. Entre satire et récit intime, un certain Jérôme Fracasse conte les #Trente_Glorieuses traversées par son père, ouvrier convaincu de l’« #avenir_radieux ». Documents, slogans et tracts d’époque autant que souvenirs de famille dessinent une période exaltée et ambiguë : la construction de l’#autoroute du Rhône, l’ouverture des #supermarchés, le règne de la #télévision et de la #voiture, le développement massif du #tourisme dans les #Alpes.

    La croyance heureuse du père dans le « #régime_des_promesses », la volonté de s’arracher à un passé de pénurie et le tourbillon de la #société_de_consommation : tels sont les grands traits de cette fresque où drôlerie et gravité sont indissociables.


    https://www.editionszoe.ch/livre/absolument-modernes

    #livre #Suisse #progrès #croissance #modernité

  • Rapport du GIEC : le niveau des mers monte plus vite que prévu...


    ... c’est peut-être le bon argument à mettre en avant vis-à-vis de celleux qui ne veulent pas comprendre l’urgence climatique... si ce n’est pas par solidarité et humanité, au moins pour éviter que l’altérité ne viennent chez nous, dans les belles montagnes suisses, à pied et sans passer par l’Italie...
    Car là, la première case #Dublin serait la Suisse...
    #caricature #dessin_de_presse #migrations #changement_climatique #lol #climat #Alpes #montagne #Suisse #Règlement_Dublin

    ping @isskein @reka

  • Bardonecchia : recuperato nel fiume #Dora il corpo di un migrante, morto durante la fuga in Francia

    I volontari di Rainbow 4 Africa: «Vittima del clima di odio che ha avvolto l’Italia»

    Il corpo di un uomo è riemerso ieri sera dal fiume Dora a #Bardonecchia, in alta #val_di_Susa. È un uomo di colore in avanzato stato di decomposizione probabilmente in acqua da mesi. Il sospetto, quasi una certezza con il passare delle ore, è che si tratti di uno dei migranti dispersi durante la traversata sui passi di montagna - primo fra tutti il Colle alla Scala - nel tentativo di raggiungere a piedi la Francia. La sua identificazione è resa ancora più complicata dallo stato del cadavere. Il corpo è stato avvistato da un passante nella Dora a due passi dal commissariato di Bardonecchia vicino al centro del paese da un passante. Per recuperarlo dall’acqua sono intervenuti i vigili del fuoco.

    “Il ritrovamento dell’ennesimo cadavere nella Dora, a Bardonecchia, ci riempie di dolore e cordoglio - scrivono in una nota volontari di Rainbow 4 Africa che da due anni assistono i migranti a Bardonecchia - La montagna restituisce le vittime di quel clima di odio e razzismo che ha avvolto l’Italia ormai da troppo tempo. Un clima che genera una paura tale da muovere i più disperati, quelli che hanno perso ogni speranza di futuro in questo Paese, a cercare vie sempre più difficili e impervie per passare il confine”.
    Rainbow4Africa da quasi due anni è sulle montagne piemontesi con la Missione Freedom Mountain, insieme ad altre associazioni della Valle, (Val Susa Oltre Confine, Briser Les Frontiéres, Croce Rossa Italiana, Il Pulmino Verde, il Soccorso Alpino Italiano, Asgi)
    “Rimaniamo e rimarremo su queste montagne come sanitari perché nessuno deve morire e nessuno deve morire quassù, e rimaniamo e rimarremo come testimoni perché quello che vediamo, sentiamo, scopriamo deve essere evidente: testimoni del diritto di ogni essere umano a cercare la speranza, ovunque voglia”.

    L’anno scorso, sullo stesso confine, erano stati trovati i cadaveri di tre migranti, morti mentre cercavano di raggiungere la Francia. Lo scorso febbraio, invece, un migrante era stato trovato in ipotermia, sulla strada nazionale 94 del colle del Monginevro, in territorio francese, ed era morto poco dopo essere arrivato in ospedale.

    https://torino.repubblica.it/cronaca/2019/09/08/news/bardonecchia_recuperato_nel_fiume_dora_il_corpo_di_un_migrante_mor
    #décès #Italie #France #frontières #asile #migrations #réfugiés #frontière_sud-alpine #Alpes #montagne #mourir_aux_frontières #décès #mort

    Ajouté à la liste des morts dans les Hautes-Alpes :
    https://seenthis.net/messages/800822

    –—

    Attention : Confirmation via message Facebook (14.12.2021) de la part de Davide Rostan que Mohamed n’est pas décédé parce qu’il est tombé dans la rivière, mais il a probablement été tué ailleurs (crime raciste ? règlement de comptes ?) et son cadavre jeté dans la rivière.

    • Val di Susa, trovato il cadavere di un migrante nel fiume Dora: ha tentato di arrivare in Francia

      Lʼanno scorso erano stati rinvenuti altri tre corpi senza vita di migranti che volevano attraversare la frontiera. Sul posto è giunta la polizia.

      Il cadavere di un uomo è stato trovato nel fiume Dora a Bardonecchia, in alta Val di Susa al confine tra Italia e Francia. Il corpo, in avanzato stato di decomposizione, potrebbe essere stato trascinato a valle dall’acqua. Si tratterebbe di un migrante che cercava di attraversare la frontiera. A dare l’allarme è stato un passante. L’anno scorso erano stati trovati i cadaveri di tre migranti, morti mentre cercavano di raggiungere la Francia.

      Lo scorso febbraio, invece, un migrante era stato trovato in ipotermia, sulla strada nazionale 94 del colle del Monginevro, in territorio francese, ed era morto poco dopo essere arrivato in ospedale. Sul posto è giunta la polizia.

      https://www.tgcom24.mediaset.it/cronaca/piemonte/val-susa-cadavere-di-migrante-in-fiume-cercava-di-andare-in-francia

    • Identificato da un tatuaggio il corpo senza vita recuperato nella Dora a Bardonecchia 07.09.2019

      Un tunisino che tentava di valicare le Alpi alla ricerca di un futuro in Francia.

      Il corpo senza vita trovato in avanzato stato di decomposizione lungo il fiume Dora a Bardonecchia a settembre ha un nome: #Mohamed_Ali_Bouhamdi, cittadino tunisino di 37 anni.Il cadavere fu trovato il 7 settembre dello scorso anno: il sospetto immediato fu che si trattasse di uno dei migranti dispersi durante la traversata in montagna per valicare il confine e raggiungere la Francia, passando attraverso i boschi della Val di Susa.
      Dallo stato del cadavere, però, si riusciva a sapere solo il sesso e che si trattasse di una persona di colore. Nei mesi successivi non sono arrivate informazioni su possibili nomi o indizi che facessero capire di chi fosse il corpo. Sono partiti i controlli della squadra sopralluoghi del Gips di Torino che ha recuperato le impronte digitali. Pochi frammenti ed elementi, tra cui un tatuaggio raffigurante la lettera K che aveva sulla mano sinistra da cui però i poliziotti sono riusciti, tramite una fotosegnalazione che ha dato forte riscontro di compatibilità, a ricostruire l’identità del soggetto. La polizia ha contattato il Consolato di Tunisia di Genova per cercare di trovare notizie e informazioni sulla famiglia e quindi comunicare del ritrovamento. A fine gennaio dalla Tunisia è arrivata una scheda di riscontro di analisi genetica che, grazia al laboratorio della polizia scientifica di Torino, ha confermato che si trattasse proprio dei genitori del ragazzo. Ora si attende che la salma venga restituita ai familiari.

      https://torino.repubblica.it/cronaca/2020/02/26/news/identificato_da_un_tatuaggio_il_corpo_senza_vita_recuperato_nella_
      #Tunisie #réfugié_tunisien

    • Si chiamava Mohamed. Ancora un morto sul confine Italia-Francia.

      Era il 7 Settembre 2019. Mentre ci trovavamo a Bologna per una serata di crowdfunding del nostro film The Milky Way, diversi amici incontrati e conosciuti durante le riprese del film iniziarono a scriverci “Siamo a Bardonecchia, è stato trovato un cadavere nel fiume vicino al centro del paese”.

      Il corpo senza vita era stato avvistato verso la sera da un passante sul greto della Dora. Dopo l’allarme era scattato l’inizio delle operazioni di recupero e le prime notizie sommarie: il corpo decomposto, irriconoscibile, di cui si riusciva a risalire esclusivamente al sesso (maschile) ed al fatto che la sua pelle fosse scura.

      In tanti, immediatamente, abbiamo pensato che si trattasse di un migrante, di una delle numerose persone che ogni giorno provano a valicare il confine occidentale tra Italia e Francia passando per valichi alpini e sentieri, cercando di sfuggire ai controlli delle autorità francesi. Poi più nulla, se non le informazioni ufficiali che parlavano di “tempi lunghi” per l’autopsia e le scarse possibilità di riuscire a dare un nome a quel corpo arrivato in centro a Bardonecchia.

      Fino ad oggi quando, apprendiamo dai mezzi di informazione, quel corpo martoriato è stato ufficialmente identificato come Mohamed Ali Bouhamdi, cittadino tunisino di 37 anni. Sarebbe stato un tatuaggio, una piccola “K” tatuata sulla mano sinistra, a rendere possibile l’identificazione.

      Secondo quando scrive Repubblica, “l’uomo era stato fermato in precedenza per controlli e identificato dalle forze di polizia”. Da lì è stato possibile formulare un’ipotesi e procedere a una comparazione genetica con i presunti genitori, cosa che poi ha portato alla conferma definitiva.

      Di quel “corpo senza nome” ora si sa di più: da dove arrivava e dove era diretto, in Francia evidentemente, o ancora oltre. Anche lui come tantissimi sfidando le Alpi, camminando tra la neve, dribblando i controlli e le violenze della gendarmerie francese, sfuggendo ad un paese, il nostro, che riesce a trasformare gli essere umani in numeri e pacchi, pesando la vita delle persone meno di un misero pezzo di carta che può fare la differenza tra la possibilità di una vita dignitosa ed il baratro di una vita vissuta in clandestinità. Un’altra morte assurda, di cui non sappiamo praticamente nulla se non la sua tragica conclusione. Come e perchè è morto Mohamed? Di freddo, di stenti, cadendo in un dirupo? Tutte ipotesi che sono ben più di una possibilità: sono le storie di coloro morti su queste montagne a partire dal 2018.

      Blessing Matthew, ragazza nigeriana di 20 anni che, nella notte tra il 7 e l’8 Maggio 2018, ha trovato la morte già in Francia, a pochi chilometri da Briançon, dopo un agguato teso di notte da una pattuglia di gendarmi che l’ha costretta alla fuga. Le urla disperate sentite dai compagni di viaggio, poi il silenzio, ed una decina di giorni dopo il ritrovamento nel torrente Durance diversi chilometri più a valle. Una morte senza colpevoli visto che la magistratura francese non ha neanche voluto aprire un’inchiesta.

      Mamadou-Alpha Diallo, anche lui solo vent’anni, che voleva andare in Spagna ed invece ha trovato la morte nei boschi sopra Les Alberts, un villaggio prima di Briançon. Ibrahim, un suo amico, era riuscito a raggiungere il Refuges Solidaires di Briançon completamente stremato, raccontando di avere vagato per tre giorni in montagna prima che Mamadou-Alpha cadesse da una roccia “senza più svegliarsi”.

      Mohamed Fofana, 28 anni, partito dalla Guinea, che dopo essere stato respinto alla frontiera tra Italia e Francia è morto mentre cercava di rientrare verso Bardonecchia. Rannicchiato in un anfratto del terreno, così è stato trovato da un cacciatore il 25 Maggio 2018, dopo che probabilmente aveva passato lì l’intero inverno, morto di stenti, di freddo, da solo.

      Tamimou Derman, 29 anni del Togo, trovato nella notte tra il 7 e l’8 Febbraio 2019 in ipotermia ed in arresto cardio-respiratorio ai bordi della strada statale che da Monginevro scende verso Briançon. Aveva perso le scarpe lungo la strada, ma aveva continuato il suo cammino per poi crollare a 3 km dal “traguardo”. I suoi compagni di viaggio avevano cercato invano di allertare i soccorsi per oltre 2 ore, fin quando un camionista si era fermato dando l’allarme, ormai troppo tardi. Morto di freddo, nel 2019, nel cuore dell’Europa.

      Oggi questo confine rivendica il suo quinto morto, o il sesto più probabilmente, visto che di un ragazzo maliano facente parte di un gruppo di 14 persone disperso a Novembre 2018 (10 vennero recuperati dal soccorso alpino, 3 riuscirono ad arrivare a Briançon) non si è saputo mai più nulla. Morti assurde provocate dalla stupidità e dall’assurdità dei confini, dalla barbarie delle leggi italiane, francesi ed europee che obbligano le persone a rischiare la vita per cercare un futuro migliore. Non è colpa della montagna.

      È la frontiera che uccide. Ancora una volta. Un confine che chi ha la pelle bianca attraversa tranquillamente in auto, in bus o treno (spendendo pochi euro) oppure sciando o passeggiando nei luoghi del turismo luccicante che proclama lo “sciare senza senza confini“, mentre chi ha il colore della pelle “sbagliato” è costretto ad attraversate lunghe, pericolose e a “deviazioni” mortali a causa della militarizzazione del confine e della violenza della gendarmerie francese.

      Gli ultimi anni ci stanno tristemente “abituando” alle cosiddette “tragedie dell’immigrazione” che si consumano quotidianamente. Basti pensare alla rotta del mediterraneo centrale che ha visto decine di migliaia di persone morire annegate e perdere la vita. Lo abbiamo ripetuto tante volte durante questi mesi trascorsi in tour. Si potrebbe pensare che, tutto sommato, i cinque (o sei) morti di questo confine sono una tragedia, certo, ma “poteva andare peggio” visto i numeri terribili che raccontano altri confini. E invece, così come ci racconta in The Milky Way Pierre-Hyves Dorè, abitante di Briançon e attivista dell’associazione Tous Migrants, dobbiamo ribaltare questo discorso ed affermare con forza che “uno è già di troppo”.

      R.I.P. Mohamed

      https://www.openddb.it/si-chiamava-mohamed-ancora-un-morto-sul-confine-italia-francia

  • Liste des personnes en situation migratoire mortes à la frontière dite « haute » (#Mongenèvre, #Val_Susa, #Col_de_l'Echelle, #Bardonecchia, #Oulx, #Briançon) entre la #France et l’Italie ces dernières années.

    Selon les informations collectées par Eva Ottavy et Lydie Arbogast, qui ont fait une mission de collecte d’info en octobre 2019 dans le cadre du projet de La Cimade « Personnes décédées et disparues aux frontières françaises » :

    5 cas de personnes décédées à la frontière franco-italienne haute ont été recensés dont 3 côté français (Matthew Blessing le 07/05/2018, #Mamadi_Condé le 18/05/2018 et Tamimou Derman le 07/02/2019) et 2 côté italien (Mohamed Fofana le 25/05/2018 et une personne non identifiée le 07/09/2019)

    Mise en garde des deux personnes qui ont fait un rapport intermédiaire de leur mission :

    Il est possible que ce chiffre soit en deçà de la réalité d’une part (difficultés pour mener de recherches dans la zone, possibilité que des personnes aient disparu sans laisser de trace…) et qu’un certain nombre de décès et/ou disparition ont pu être prévenus grâce aux maraudes

    Elles mentionnent notamment le cas d’une personne (nom mentionné dans le rapport, mais je ne le mets pas ici) :
    « Suite à l’appel de deux proches, inquiets d’être sans nouvelle de leur ami depuis le 15/11/2019 (date du dernier contact, lors duquel la personne disparue se trouvait à Oulx en Italie), la disparition de XXX a été signalée au procureur de la république à Gap (France) par l’’association Tous Migrants et au Comando del carabinieri à Oulx (Italie) par une militante italienne. Les recherches menées par les équipes de secours italiennes n’ont rien donné. A ce stade, aucune information n’a été transmise sur les suites données à ce signalement. »

    #frontières #mourir_aux_frontières_alpines #morts #décès #migrations #asile #réfugiés #Alpes #montagne #mourir_aux_frontières #violent_borders #frontière_sud-alpine

    Je vais ajouter à cette métaliste sur les morts à la frontière sud-alpine :
    https://seenthis.net/messages/758646

    • Sur les morts du printemps 2018...

      Tre morti in tre settimane, scoperto il cadavere di un altro migrante in Val di Susa

      Ancora un corpo che spunta tra le neve sporca e i detriti all’Orrido del Frejus.

      Le peggiori previsioni fatte nell’inverno si stanno rivelando fondate. Si scioglie la neve, si contano i cadaveri. È il terzo morto in poche settimane causato dalla militarizzazione della frontiera operata dalle forze dell’ordine in questi ultimi mesi, da quando la chiusura del passaggio di Ventimiglia ha spostato i flussi verso i valichi alpini. Archiviati i dissapori causati dall’invasione di campo della gendermerie a Bardonecchia, ormai dai due lati della frontiera è caccia al nero, con gendarmerie e polizia unite per respingere in Italia i migranti che vogliono arrivare in Francia. Anche a costo di ucciderli. Vittime collaterali dello spettacolo della frontiera, messo su per compiacere l’Unione europea e qualche cinico politico.

      Prima Blessing, una ragazza di 21 anni morta sulle sponde della Durance. Gli amici che erano con lei hanno raccontato che la gendarmeria francese l’ha inseguita di notte per i sentieri scoscesi fino a quando non è caduta nel torrente. Il suo corpo è stato ritrovato a valle qualche giorno dopo. Mamadou, un signore senegalese, invece è morto di sfinimento in montagna. Aveva provato a passare come i suoi coetanei con la pelle bianca in autobus ma la polizia l’ha rispedito indietro, con il nipote ha dovuto inerpicarsi sulla montagna per sfuggire alla battuta di caccia che i gendarmi lanciano ogni giorno e ogni notte, con visori notturni e motoslitte. Da aprile ad aiutare gli agenti sono arrivati i fascisti di Generation identitiare, che con droni ed elicotteri hanno messo in scena un blocco delle frontiere prima che un corteo di trecento valsusini li ridicolizzasse passando la frontiera con qualche decina di migranti. Sotto l’occhio benevole delle autorità francesi e col tifo dei fascisti nostrani, ora continuano di tanto in tanto le loro azioni spot, respingendo i migranti, obbligandoli a percorsi sempre più impervi e a rischiare la vita fino a perderla.

      Durante l’inverno tanti abitanti delle valli frontaliere hanno setacciato i sentieri ed accolto le persone in transito, dando informazioni, soccorrendo chi era in difficoltà anche a costo di denunce e processi. Tre di loro, Bastien, Théo ed Eleonora, sono ancora sottoposti a controllo giudiziario in Francia dopo un passaggio di diverse settimane nel carcere di Marsiglia, in attesa de loro processo che comincerà il 31 maggio. Chi quei sentieri li conosce aveva avvertito: la frontiera uccide. Voleva essere una denuncia, a fare qualcosa prima che fosse troppo tardi. Si è trasformata in una previsione che in questi giorni si è fatta dolorosa realtà.

      Dai due lati della frontiera è stato lanciato un appuntamento per una risposta collettiva, domenica 27 maggio alle 12:30 a Claviere, al rifugio autogestito chez jesus. Non vogliamo contare i corpi, non vogliamo che la Val di susa si trasformi in un cimitero a cielo aperto. Restiamo umani.

      https://www.infoaut.org/migranti/tre-morti-in-tre-settimane-scoperto-il-cadavere-di-un-altro-migrante-in-val

    • #Mohamed_Ali_Bouhamdi , citoyen tunisien, 37 ans.

      Septembre 2019, #Bardonecchia, corps d’un homme retrouvé dans la rivière #Dora :
      https://seenthis.net/messages/800830

      –-> Selon une personne avec qui j’ai discuté et qui habite dans la région et qui s’intéresse à la question, Mohamed ne serait pas décédé parce qu’il est tombé dans la rivière, mais il a probablement été tué ailleurs (crime raciste ? règlement de comptes ?) et son cadavre jeté dans la rivière.

    • Une 5ème victime de la frontière dans les Alpes (passage Bardonneccia/Briançon col de l’Echelle).

      Hier le corps d’un homme a été retrouvé dans le fleuve Dora, près de Bardonnecchia. C’est la cinquième personne tentant de traverser cette frontière, au niveau du col de l’échelle, qui est retrouvé décédée.

      « Ces dernières années tous les moyens ont été mis en place pour que ce genre de chose arrive : militaire en poste dans les forts autrefois abandonnés, gendarmes, police, douane, police en civils, laisser-passer pour les fascistes de génération identitaire venus épauler la flicaille. Les frontières se sont fermées pour les hommes et les femmes non-blanches.
      Les compagnon.n.e.s anarchistes subissent là-haut une répression féroce, les militant.e.s solidaires sont harcelé.e.s.

      All Cops Are Borders
      Burn the borders »

      https://www.facebook.com/collectifmigrants13/posts/2085425978430142?__xts__[0]=68.ARC3SUc6HicLfWSZMxbdmmf_CxCNvhE5BUP-usMmqYF

    • 15.02.2020

      Un groupe de migrants « disparus » récupérés grâce à un dispositif de secours...

      Montgenèvre : les Italiens déploient un important dispositif pour secourir des migrants

      Un groupe de migrants s’est perdu dans la montagne, samedi 15 février, en tentant de traverser la frontière franco-italienne, entre Claviere et Montgenèvre.

      Selon la presse transalpine, ces migrants portés disparus ont été retrouvés et récupérés à la mi-journée sur le sol français alors qu’un important dispositif de recherche avait été déclenché en Italie, dans la Val Susa : sapeurs-pompiers et bénévoles de la Croix-Rouge au sol appuyés dans les airs par l’hélicoptère Dragon pour inspecter les secteurs les plus hauts.

      https://www.ledauphine.com/faits-divers-justice/2020/02/16/montgenevre-les-italiens-deploient-un-important-dispositif-pour-secourir

    • Juin 2021, disparition d’un Soudanais :

      Une enquête pour « disparition inquiétante » a été ouverte vendredi après plus de 48 heures de recherches infructueuses près de Briançon (Hautes-Alpes) pour retrouver un migrant soudanais qui arrivait d’Italie, a annoncé le parquet de Gap.

      Il faisait partie d’un groupe de quatre « jeunes hommes » partis dimanche du village italien d’Oulx pour passer la frontière, a expliqué Didier Fassin, sociologue français présent à Briançon pour aider les migrants et mener des travaux de recherche. C’est lui qui a alerté les secours.

      https://seenthis.net/messages/922630

      Les personnes solidaires à Briançon espèrent qu’il soit en vie :

      Nous avons l’espoir qu’elle a poursuivie sa route car elle n’avait pas de téléphone et donc pas de moyen de se signaler.

    • 06.02.2022, commémor’action des mortEs aux frontières à #Briançon, #La_Vachette :

      La Vachette, Hautes-Alpes, 6 février 2022 : Commémoration des migrant.e.s mort.e.s à la frontière entre l’Italie et la France suite à l’appel collectif à mobilisations dans plusieurs pays à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières et pour exiger la vérité, la justice et la réparation pour les victimes de la migration et leurs familles.


      https://hanslucas.com/jbenard/photo/52306
      photos de #Julien_Benard

    • Confine italo-francese: una frontiera dove si continua a morire. Appello alle autorità (11.02.2022)

      Le recenti morti di Fathallah Balafhail, 31enne di origine marocchina, trovato senza vita nei primi giorni di gennaio non lontano da Modane, in Francia, Ullah Rezwan Sheyzad, quindicenne proveniente dall’Afghanistan, e della persona deceduta a Latte, la cui identità non può essere accertata a causa delle modalità del decesso, testimoniano con forza la necessità di un cambio di rotta nella gestione dei confini. Le associazioni si appellano alle autorità francesi, italiane e locali attraverso un documento che denuncia la realtà della situazione al confine italo-francese.

      Questi episodi dimostrano chiaramente che malgrado l’aumento dei controlli, la volontà di portare a termine il progetto migratorio spinge le persone a individuare nuove rotte migratorie, a discapito della propria sicurezza, trovando anche la morte.

      Quanto accade nelle aree di frontiera, incluse le recenti morti, è secondo le associazioni firmatarie effetto collaterale di precise scelte politiche adottate tanto a livello locale e nazionale quanto a livello europeo. È necessario ed urgente un cambio di approccio al sistema di gestione delle frontiere interne ed esterne europee che faccia della tutela dei diritti fondamentali e del diritto di asilo il principio giuridico intorno a cui ripensare le politiche migratorie.

      Alle frontiere vengono lesi il diritto di asilo, anche di minori e soggetti vulnerabili, e altri diritti fondamentali quali il diritto alla salute e quello a poter avere accesso ad una anche minima forma di accoglienza così da evitare gravi forme di emarginazione. Viene inoltre leso il diritto alla verità nel momento in cui le persone decedute rimangono senza identità.

      Le organizzazioni firmatarie esprimono il loro sincero ed incondizionato sostegno alle famiglie dei defunti ed invitano le organizzazioni della società civile a promuovere ogni azione utile a contrastare le modifiche del Codice frontiere Schengen e, in senso più ampio, gli ulteriori strumenti previsti dalla Strategia Schengen che siano potenzialmente lesivi dei diritti fondamentali dei cittadini stranieri.

      Chiedono inoltre:

      – alle autorità italiane e francesi di modificare le politiche relative alla gestione delle frontiere interne, con particolare riferimento alle modalità con le quali i controlli di polizia e di frontiera vengono svolti, garantendo il pieno rispetto dei diritti fondamentali e dei principi riconosciuti, in particolare, dalla Carta dei diritti fondamentali dell’Unione europea nonché degli obblighi in materia di protezione internazionale e di non respingimento;

      – alle autorità locali di predisporre servizi adeguati a rispondere alle esigenze e al bisogno di protezione dei migranti presenti nei luoghi di frontiera garantendo in primo luogo accoglienza anche alle persone in transito.

      https://www.asgi.it/primo-piano/confine-italo-francese-una-frontiera-dove-si-continua-a-morire-appello

      –-

      Si ritorna a morire alla frontiera Nord Ovest delle Alpi

      Fathallah Balafhail, 31 anni, è stato trovato morto il 2 gennaio 2022 al Barrage del Freney non lontano da Modane dopo aver cercato di varcare a piedi le Alpi. Veniva dal Marocco, anche lui aveva tentato il giro più lungo passando dalla Turchia e aveva attraversato i Balcani. Aveva vissuto per un certo tempo a Crescentino, paese vicino a Vercelli, poi la partenza, due tentativi falliti di arrivare in Francia, passando da Ventimiglia, e infine l’arrivo in Valle di Susa. L’ultimo suo messaggio alla famiglia risale alle 23.54 dalla stazione di Oulx. Forse aveva trovato un passeur per arrivare dall’altro lato del confine con una macchina. Il tentativo non è coronato da successo e forse matura lì la scelta del cammino in montagna, un percorso lungo e pericoloso, già sperimentato in anni passati e in seguito abbandonato per gli evidenti rischi. Rimane un buco di tre giorni prima del ritrovamento del cadavere. Molti particolari rimangono oscuri e inquietanti. I parenti non hanno avuto accesso ai risultati dell’autopsia. Anche il rimpatrio in Marocco è avvenuto frettolosamente senza attenzione alcuna alla sensibilità della famiglia e ai rituali funerari del paese d’origine. Si rimane invisibili anche dopo la morte. Poche righe su un giornale locale francese hanno liquidato il caso. Nonostante la presenza ricorrente di giornalisti in Alta Valle di Susa, il fatto è rimasto sotto silenzio.

      #Ullah_Rezwan_Sheyzad, 15 anni, afgano: come molti aveva lasciato la sua terra prima della frettolosa ritirata occidentale. Anche per lui, bambino, c’è un cammino lungo che lo porta ad attraversare l’Iran, la Turchia e da lì la scelta, perlopiù effettuata dai giovani che viaggiano soli, di attraversare la Bulgaria, la Serbia, la Croazia e la Slovenia fino ad arrivare in Italia. Come nel caso precedente il percorso scelto è quello più veloce, ma anche viabile solo per giovani o per piccoli gruppi. In meno di un anno arriva in Italia, viene fermato e accolto a Cercivento nella comunità Bosco di Museis, indi riprende il cammino e transita per la Valle di Susa: la meta è il ricongiungimento con la sorella a Parigi. Viene trovato il 26 gennaio 2022, travolto da un treno, lungo le rotaie che collegano Salbertrand a Oulx. Un ragazzo di 15 anni è dunque morto sotto un treno anche se poteva per legge valicare il confine e chiedere legittimamente protezione.

      Non sono la montagna e neppure i treni responsabili di queste morti, ma la frontiera con le sue ramificazioni che non si scollano dalla pelle di chi è catalogato migrante e da chi non può più tornare indietro e non ha terra che lo accolga. Nel 2021 possiamo indicare 15.000 presenze a Oulx; senza contare le persone che sono state registrate più volte dopo i respingimenti in frontiera, possiamo azzardare il passaggio di più di 10.000 persone. Da dicembre dello stesso anno al primo mese di gennaio del nuovo sicuramente i flussi sono diminuiti. I confini si sono moltiplicati anche in relazione a una congiuntura complessa. Le temperature artiche e le tensioni politiche nei Balcani, le difficoltà nell’utilizzo dei trasporti e le norme anticovid hanno sicuramente rallentato momentaneamente l’esodo. Soprattutto hanno reso più difficoltosi gli spostamenti per le famiglie numerose. Tuttavia, la tragedia attuale trova ragione nella militarizzazione alla frontiera e nella caccia all’uomo che si scatena ogni giorno sulle nostre montagne. Una farsa tragica che non ferma i passaggi, ma obbliga le persone in cammino a scegliere vie e strategie che mettono a rischio la vita. I più deboli vengono perlopiù respinti: famiglie numerose, donne gravide, nuclei parentali con bambini piccoli o con anziani. Non bisogna però dimenticare la criticità costantemente presente di un’urgenza vitale delle persone di passare nonostante problemi di salute e vulnerabilità. Nel 2021 abbiamo potuto documentare donne incinte al nono mese, persone con una sola gamba e con stampelle, anziani con problemi sanitari pregressi, donne con neonati che non hanno esitato a sfidare ogni rischio pur di continuare il cammino (si vedano i report precedenti di Medu sulla frontiera alpina del Nord Ovest). È inoltre opportuno ricordare le reiterate volte in cui persone, ancora in attesa di referti e di analisi mediche, sono scappate dagli ospedali pur di non prolungare le permanenze.

      In questo primo mese del 2022, coloro che sono morti di frontiera sono però giovani, che proprio in ragione della loro età e della loro prestanza fisica, credono di poter superare le prove più pericolose. Con il dispiegamento militare sul versante francese e la collaborazione tra polizie di frontiera (accordi europei e tra Italia-Francia), il risultato è stato quello di sponsorizzare l’attività degli smugglers (trafficanti), che in questi mesi sono pericolosamente ricomparsi o, addirittura, hanno occupato la scena. Mentre al rifugio “Fraternità Massi” di Oulx diminuivano le presenze, si consolidava la constatazione di nuove vie che si aprivano. Non si fermano i flussi che, come acque sorgive, quando incontrano sbarramento, deviano e trovano nuovi canali. Così la stazione di servizio di Salbertrand sull’autostrada, a sette chilometri da Oulx, è divenuta luogo per imbarcarsi sui Tir che lì sostano. Con ugual prospettiva, vie impervie sulle montagne a partire da Bardonecchia si sono riaperte. Anche la morte del giovane Ullah racconta come in un luogo geograficamente insensato per passare la frontiera si possa morire. Forse dopo un tentativo fallimentare di trovare un passaggio nel non lontano autogrill di Salbertrand, forse per evitare possibili controlli o forse addirittura nascosto sotto un treno merci, così come è uso fare nei Balcani, è maturato il tragico incidente. Di fatto ci tocca prendere atto che la militarizzazione e il moltiplicarsi degli sbarramenti hanno prodotto illegalità e morte.

      Il caso di Ullah apre un’altra questione, forse non nuova, ma di certo poco analizzata. Scappare dalla guerra gettata addosso e sopravvivere alla guerra che poi l’Europa continua ad effettuare contro chi fugge producono disastri a catena. Abbiamo documentato come con i flussi provenienti dai Balcani dal 2020 ad oggi si siano verificati cambiamenti significativi nella composizione di questi popoli in viaggio: famiglie allargate e presenza plurigenerazionale dei nuclei domestici. Il dato trascurato riguarda però la polverizzazione delle reti familiari e la loro disseminazione in tante nazioni. La disaggregazione di questi nuclei durante il cammino è un elemento significativo e aggiunge apprensione e urgenza nelle persone. Per essere più chiari vale la pena riportare un esempio tra i tanti: un padre con il figlio arriva a Oulx e poi dice a una volontaria “Ti affido il mio bambino di 14 anni affinché possa continuare il viaggio come minore, (consegnandosi alla gendarmerie, n.d.r.), e io ritorno in Grecia a prendere l’altra parte della mia famiglia”. Il viaggio può costare ai singoli e ancor di più alle famiglie cifre ingenti. Per esemplificare 8.000 euro per persona dalla Turchia all’Italia in barcone, 4.000 euro dalla Bosnia a Trieste, dai 20.000 ai 50.000 euro per famiglia dall’Afghanistan al nostro paese (la famiglia di Ullah aveva investito 6.000 euro, dato a reti di trafficanti, per permettere la partenza del figlio anche se ancora tanto giovane). Così alcuni passano prima, altri aspettano e confidano nell’aiuto che proviene da chi è arrivato. A volte sono le donne e i più vulnerabili ad aprire il cammino, altre volte può essere un minore che viene mandato fin dalla terra d’origine a cercare un altro orizzonte di vita. Sempre più spesso raccogliamo memoria di persone che arrivano e che hanno lasciato indietro parenti e non sempre il nucleo che approda alle Alpi è composto solo da consanguinei o affini, ma da aggregazioni solidali. Chi parte ha il peso e la responsabilità di una famiglia e non può fermarsi: è un’Odissea senza che si sappia se davvero esista in qualche luogo una Itaca. Così si muore, invisibili al mondo, sotto le ruote di un treno o scivolando in un lago montano.

      Molti sono i minori non accompagnati che scelgono di non presentarsi alla Paf (Polices aux frontieres) con la conseguente protezione umanitaria che a loro spetta per legge e decidono di affrontare la traversata in modo clandestino pur di non perdere l’ausilio dei compagni di viaggio. L’esperienza insegna che non si deve rimanere mai soli. Quando i minori vengono “catturati” in montagna dalla gendarmerie, il respingimento è prassi. Non v’è spazio né volontà per accertamenti. La situazione si complica ancora, quando, così come abbiamo potuto documentare, il minore, nel porto italiano di entrata, viene indotto dalla polizia con maniere minacciose, a sottoscrivere la sua maggiore età, nonostante i suoi documenti provino il contrario. Il caso è stato vagliato anche dallo sportello legale della diaconia valdese in Oulx.

      Non è da sottovalutare il problema dei green pass e delle vaccinazioni. Istituzioni ed anche ONG spesso non affrontano con abbastanza decisione la questione. La mancanza di attestati che dimostrino il vaccino rende complicati i trasferimenti e, soprattutto, induce le persone in cammino ad accelerare il passo, accettando qualsiasi costo o rischio, pur di non rischiare di rimanere intrappolati e bloccati in tempi di attesa, vuoti quanto indefiniti. Rispetto al problema sostanziale dell’essere senza vaccino, tristemente s’afferma la prassi delle vite diseguali, anche quando in gioco non c’è solo la salute del “migrante” ma quella della collettività. Non ci dimentichiamo quando l’Italia era in fascia rossa e ogni assembramento era vietato per legge mentre in un container presso la stazione di Oulx di circa 18 metri quadrati si accalcavano più di 30 persone. Nessuno ha mai pensato di intervenire o di trovare soluzioni. Poi le persone tornavano al rifugio con rischi di contagio per tutti. Oggi vaccini e documentazione relativa sono una necessità inderogabile. Già solo il fatto che si obblighi a livello nazionale alla vaccinazione e ce ne si dimentichi per coloro che sono in cammino è indicativo di quanto con la categoria migrante pensiamo a “non persone”.

      In questo specchio di frontiera –e la valle di Susa ripropone logiche che si moltiplicano dal Mediterraneo al deserto, dai Balcani alla Libia,-scopriamo quanto valgono gli enunciati sui diritti umani, qui a casa nostra. Il reiterarsi di casi tragici lascia senza parole: arriva notizia di altra persona morta carbonizzata a seguito di folgorazione sul tetto di un treno a Ventimiglia: un’altra vittima che si aggiunge a quelle che hanno insanguinato la frontiera del Nord Ovest (https://www.ansa.it/liguria/notizie/2022/02/01/migrante-muore-folgorato-su-un-treno-per-la-francia_a16cb44f-ba45-4e7f-bff0-811; https://www.avvenire.it/attualita/pagine/migrante-muore-folgorato-su-treno-per-la-francia ).

      Medici per i Diritti umani:

      Chiede alle istituzioni e a tutti gli attori presenti in frontiera di intervenire affinché vengano rispettati i diritti umani delle persone in transito e garantita la loro incolumità e sicurezza.

      Auspica una collaborazione allargata per il monitoraggio dei diritti umani in frontiera.

      Denuncia che la condizione dei minori non accompagnati è affrontata non in base alla legge e alle convenzioni internazionali europee ma spesso con prassi tollerate che le violano.

      Chiede che i vaccini e i green pass siano garantiti alle persone migranti. Le istituzioni e tutti gli attori presenti sul territorio devono occuparsi della vaccinazione. La mancanza di questa non deve essere un’altra frontiera.

      https://mediciperidirittiumani.org/si-ritorna-a-morire-alla-frontiera-nord-ovest-delle-alpi

      –—

      Ritorno sulla rotta alpina, dove il confine continua a uccidere

      Al confine tra Italia e Francia parte l’ultima tappa, la più dura, di un viaggio iniziato migliaia di chilometri prima e che spesso si chiude in tragedia. Come a Oulx dove, nelle ultime settimane, sono morte due persone nel tentativo di attraversare la frontiera. Ci torniamo insieme a Christian Elia per capire come sono cambiate le cose dopo un anno dalla nostra ultima visita.

      Fathallah aveva 31 anni, veniva dal Marocco. Ullah era afghano, aveva 15 anni. Sono morti di frontiera, al confine tra Italia e Francia.

      Il corpo di Balafhail è stato ritrovato il 2 febbraio scorso, al Barrage del Freney, nei pressi di Modane, in Francia. Un volo dal Marocco alla Turchia, che non richiede visti, per affrontare la rotta balcanica. Per un periodo, in questo viaggio che ti lascia scegliere solo l’inizio, si era anche fermato in Italia, in provincia di Vercelli, per tirare il fiato. Un sms alla famiglia, il 30 gennaio alle 23.54 dalla stazione di Oulx, è il suo ultimo segnale di vita. Poi il silenzio, il tentativo di passare a piedi le montagne, la morte di freddo.

      Ullah era ancora un bambino, ma con un’età adulta e feroce, costruita in frontiera. Iran, Turchia, Bulgaria, Serbia, Croazia e Slovenia prima di giungere in Italia, un viaggio lungo più di un anno, per raggiungere Parigi, dove vive sua sorella. È stato trovato il 26 gennaio, sui binari della linea ferroviaria tra Salbertrand e Oulx.

      Un anno fa Open Migration ha raccontato quella frontiere, le vite che la abitano, migranti e volontari che tentano di rendere umano l’inevitabile, di fronte a un discorso istituzionale che continua a negare quella che non è un’emergenza, ma resta una ferita dei sistemi democratici.

      https://twitter.com/MEDUonlus/status/1489615389172674562

      “Non sono la montagna e neppure i treni responsabili di queste morti, ma la frontiera con le sue ramificazioni che non si scollano dalla pelle di chi è catalogato migrante e da chi non può più tornare indietro e non ha terra che lo accolga. Nel 2021 possiamo indicare 15.000 presenze a Oulx; senza contare le persone che sono state registrate più volte dopo i respingimenti in frontiera, possiamo azzardare il passaggio di più di 10.000 persone. Da dicembre dello stesso anno al primo mese di gennaio del nuovo sicuramente i flussi sono diminuiti. I confini si sono moltiplicati anche in relazione a una congiuntura complessa. Le temperature artiche e le tensioni politiche nei Balcani, le difficoltà nell’utilizzo dei trasporti e le norme anti-covid hanno sicuramente rallentato momentaneamente l’esodo. Soprattutto hanno reso più difficoltosi gli spostamenti per le famiglie numerose. Tuttavia, la tragedia attuale trova ragione nella militarizzazione alla frontiera e nella caccia all’uomo che si scatena ogni giorno sulle nostre montagne. Una farsa tragica che non ferma i passaggi, ma obbliga le persone in cammino a scegliere vie e strategie che mettono a rischio la vita. I più deboli vengono perlopiù respinti: famiglie numerose, donne gravide, nuclei parentali con bambini piccoli o con anziani”, racconta l’ultimo rapporto di MEDU (Medici per i Diritti Umani): https://mediciperidirittiumani.org/si-ritorna-a-morire-alla-frontiera-nord-ovest-delle-alpi.

      Un sistema che offende nella sua inutile ferocia. Mentre ovunque, dalla Libia alla Turchia, si sommergono di denaro istituzioni compromesse per motivi molto differenti, che non rispettano i diritti umani, mentre si definiscono ‘paesi sicuri’ Afghanistan e Siria, riprendendo a espellere le persone verso la guerra, non si fa nulla per rendere meno pericolose rotte sempre più costose, sempre più pericolose.

      A Oulx convive una piccola comunità di persone che non lo accettano, connessi con altre realtà solidali della regione, e dell’altro versante della frontiera. Persone con storie differenti, che vengono dall’area antagonista, come dal mondo del volontariato cattolico, ma di fronte al loro impegno quotidiano c’è un silenzio assordante delle istituzioni e un atteggiamento sempre più duro di criminalizzazione della solidarietà.

      Non dimentichiamo mai che si parla di persone, siano essi volontari o migranti, che non hanno mai commesso alcun reato. Sono uomini e donne, vecchi e bambini in viaggio e in fuga. E volontari che portano loro aiuto, ristoro, scarpe per la neve e mappe per non farli smarrire e, di inverno, morire di freddo.

      “Abbiamo documentato come con i flussi provenienti dai Balcani dal 2020 ad oggi si siano verificati cambiamenti significativi nella composizione di questi popoli in viaggio: famiglie allargate e presenza plurigenerazionale dei nuclei domestici. Il dato trascurato riguarda però la polverizzazione delle reti familiari e la loro disseminazione in tante nazioni. La disaggregazione di questi nuclei durante il cammino è un elemento significativo e aggiunge apprensione e urgenza nelle persone. Per essere più chiari vale la pena riportare un esempio tra i tanti: un padre con il figlio arriva a Oulx e poi dice a una volontaria “Ti affido il mio bambino di 14 anni affinché possa continuare il viaggio come minore, (consegnandosi alla gendarmerie, n.d.r.), e io ritorno in Grecia a prendere l’altra parte della mia famiglia” – denuncia MEDU – Il viaggio può costare ai singoli e ancor di più alle famiglie cifre ingenti. Per esemplificare 8.000 euro per persona dalla Turchia all’Italia in barcone, 4.000 euro dalla Bosnia a Trieste, dai 20.000 ai 50.000 euro per famiglia dall’Afghanistan al nostro paese (la famiglia di Ullah aveva investito 6.000 euro, dato a reti di trafficanti, per permettere la partenza del figlio anche se ancora tanto giovane). Così alcuni passano prima, altri aspettano e confidano nell’aiuto che proviene da chi è arrivato. A volte sono le donne e i più vulnerabili ad aprire il cammino, altre volte può essere un minore che viene mandato fin dalla terra d’origine a cercare un altro orizzonte di vita. Sempre più spesso raccogliamo memoria di persone che arrivano e che hanno lasciato indietro parenti e non sempre il nucleo che approda alle Alpi è composto solo da consanguinei o affini, ma da aggregazioni solidali. Chi parte ha il peso e la responsabilità di una famiglia e non può fermarsi: è un’Odissea senza che si sappia se davvero esista in qualche luogo una Itaca. Così si muore, invisibili al mondo, sotto le ruote di un treno o scivolando in un lago montano”.

      Una ferocia che sta segnando generazioni intere, a volte nate e cresciute sulle frontiere. “Figli che ormai conoscono più il cammino che la terra d’origine, una costruzione di umanità e di emozioni itinerante, che conoscono un’altra geografia, che non si limita agli stati nazionali”, raccontava a OM Piero Gorza, antropologo, in una breve pausa nel suo moto perpetuo tra la stazione di Oulx e il Rifugio Massi, o la Casa Cantoniera occupata, sgomberata con violenza, ma che ha dato un letto, un tetto e un pasto caldo a tanti Fatallah e Ullah. “E Oulx, di base, sta a guardare, senza eccessi di rifiuto o di accoglienza. Le persone passano, non si fermano. Portano con loro le relazioni del cammino, con quelle continuano per la loro meta, con la fretta di chi ha impegnato tutto, compresa la rete parentale, per quel cammino.”

      Un’indifferenza che non è solo di Oulx, che non riguarda solo imprenditori del turismo della zona che non vogliono avere lo stigma della ‘Lampedusa delle Alpi’, ma che riguarda tutti noi, come società civile, a Oulx e ovunque. Perché nel 2022 si muore di freddo e di frontiera, come i migranti di Pietro Germi nel film Il cammino della speranza, del 1950, solo che quei migranti erano italiani, ma avevano la stessa fame di futuro di Fathallah e Ullah.

      https://openmigration.org/analisi/ritorno-sulla-rotta-alpina-dove-il-confine-continua-a-uccidere

    • 31.05.2023 :
      NB : Attention : selon les dernières nouvelles reçues oralement par mes contacts à la frontière, personne ne serait décédé. Le corps n’a jamais été trouvé, malgré les recherches. Probablement le migrant qui a signalé le cadavre n’a vu que des habits.
      TRAGEDIA, MIGRANTE MUORE SULLE MONTAGNE TRA LA VALSUSA E LA FRANCIA, ALTRI 9 RECUPERATI DAI SOCCORRITORI
      https://seenthis.net/messages/1004806

  • On a fermé la #montagne

    La #montagne tue à nouveau. Ou plutôt la politique de nos #frontières. Une quarantaine d’exilés ont perdu la vie depuis 2015 alors qu’ils traversaient les #Alpes à la recherche d’un avenir meilleur. Un cri de colère contre l’emmurement de l’arc alpin.

    #shameless-autopromo #frontières #asile #migrations #réfugiés #Alpes #frontière_sud-alpine

    ping @karine4 @cede @simplicissimus @reka @mobileborders

    Actuellement en kiosque, numéro consacré aux frontières :
    https://www.lalpe.com/lalpe-86-a-saute-frontieres

  • France : Des enfants migrants privés de protection
    Human Rights Watch

    Le rapport de 80 pages, intitulé « ‘Ça dépend de leur humeur’ : Traitement des enfants migrants non accompagnés dans les Hautes-#Alpes », montre que les évaluateurs, dont le travail consiste à certifier la minorité d’un enfant, c’est-à-dire qu’il a moins de 18 ans, ne se conforment pas aux normes internationales. Human Rights Watch a constaté que les évaluateurs utilisent diverses justifications pour refuser d’octroyer une protection aux enfants, telles que des erreurs minimes de dates, une réticence à aborder dans le détail des expériences particulièrement traumatisantes, des objectifs de vie jugées irréalistes, ou encore le fait d’avoir travaillé dans le pays d’origine ou au cours du parcours migratoire.



    Vidéo https://www.hrw.org/fr/news/2019/09/05/france-des-enfants-migrants-prives-de-protection
    et rapport https://www.hrw.org/fr/report/2019/09/05/ca-depend-de-leur-humeur/traitement-des-enfants-migrants-non-accompagnes-dans-les
    #mineurs #MNA #frontière #refoulement #France #Italie #âge #réfugiés #asile #migrations #frontière_sud-alpine

    ping @cdb_77 @cede @isskein

    • Hautes-Alpes : HRW pointe des violations des droits des enfants migrants

      L’ONG Human Rights Watch publie ce jeudi 5 septembre un rapport sur la situation des mineurs migrants non accompagnés dans le département des #Hautes-Alpes, à la frontière franco-italienne. Basé sur une enquête auprès d’une soixantaine d’enfants et adolescents, essentiellement originaires de l’Afrique de l’Ouest, ce rapport dénonce de multiples violations aussi bien du droit français que des normes internationales de protection des #droits_des_enfants.

      Ils ont entre 15 et 18 ans. Victimes d’abus dans leurs pays d’origine, ils ont traversé la Méditerranée pour chercher refuge en Europe. Mal accueillis en Italie, ils tentent de passer en France, au risque d’être refoulés par la police aux frontières.

      « D’après ce que les enfants que nous avons interviewé nous ont raconté, quand il y a des renvois, ils sont souvent arbitraires et reposent souvent sur le bon vouloir d’un ou des agents. La conséquence, c’est que de nombreux enfants -pour éviter une interpellation- passent la frontière à travers la montagne dans des conditions extrêmement difficiles », explique Bénédicte Jeannerod de Human Rights Watch (HRW).

      Et quand ils arrivent à passer en France, ils ne sont pas au bout de leurs obstacles. La reconnaissance de la #minorité leur est souvent refusée. « Les procédures, telles qu’elles sont mises en oeuvre dans le département des Hautes-Alpes, sont extrêmement défectueuses, souligne encore Bénédicte Jeannerod. Par exemple, dans son entretien d’évaluation, l’enfant va être accusé de mentir ; ou alors il va donner beaucoup de détails sur son parcours et on va lui dire que c’est un signe de (sa) majorité... Tous les éléments donnés par l’enfant sont retournés contre lui et aboutissent à des rejets de minorité #arbitraire. »

      Human Rights Watch rappelle que la France a l’obligation de protéger tout migrant mineur et de lui assurer l’accès à l’hébergement, à l’éducation et à la santé.

      Les personnes aidant les migrants également ciblées

      HRW dénonce aussi le harcèlement policier à l’encontre des bénévoles humanitaires qui participent aux opérations de recherches et de sauvetages des migrants en montagne. « Ce ne sont pas des associations en particulier, ce sont vraiment les personnes qui mènent ce travail d’assistance et de secours en montagne et qui subissent des contrôles d’identité injustifiés, qui sont poursuivies par la justice ou alors qui vont voir leur véhicule fouillé de manière abusive », poursuit Bénédicte Jeannerod.

      Ce sont des #pratiques_policières qui dissuadent ces opérations qui peuvent être des opérations vitales et qui s’opposent à la dernière décision du Conseil constitutionnel qui considère « qu’une aide apportée à des migrants, même en situation irrégulière, ne peut pas être criminalisée ou sanctionnée tant que cette aide s’effectue dans un objectif humanitaire et qu’elle ne bénéficie pas de contrepartie. »

      Le Conseil constitutionnel a consacré l’an passé la valeur constitutionnelle du « principe de fraternité » en réponse précisément à une requête de plusieurs associations et particuliers dont Cédric Herrou, un agriculteur devenu le symbole de la défense des migrants de la vallée de la Roya (Alpes Maritimes), l’un des principaux points de passage des migrants arrivés en Europe par l’Italie.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/19312/hautes-alpes-hrw-pointe-des-violations-des-droits-des-enfants-migrants

      https://www.youtube.com/watch?v=lVQjCoUTzPs


      #frontières #enfants #enfance #PAF #solidarité #délit_de_solidarité #maraudes_solidaires

      Le rapport en pdf:
      https://www.hrw.org/sites/default/files/report_pdf/france0919fr_web.pdf

    • Les militants promigrants dans les Hautes-Alpes harcelés par la police, selon HRW

      Contrôles d’identité, contraventions pour un prétexte fallacieux… Human Rights Watch déplore, dans un rapport, les manœuvres des forces de l’ordre pour « entraver les activités humanitaires ».

      « #Harcèlement » et « #intimidation », tels sont les outils de la police française pour « entraver les activités humanitaires » des militants venant en aide aux migrants à la frontière franco-italienne, affirme, dans un rapport publié jeudi 5 septembre, l’organisation non gouvernementale (ONG) Human Rights Watch (HRW).

      La publication, qui intervient une semaine après la condamnation de trois dirigeants de l’organisation d’extrême droite Génération identitaire pour une opération menée dans cette même région en 2018, documente également les refoulements de « mineurs non accompagnés » vers l’Italie.

      Lors de leurs maraudes, les bénévoles et militants associatifs sont régulièrement ciblés par des contrôles d’identité « abusifs », souligne le rapport, qui se focalise sur la situation dans les Hautes-Alpes.

      « Dans de nombreux cas, la police semble recourir à ces procédures de façon sélective, à des fins d’intimidation et de harcèlement ou pour entraver les activités humanitaires », poursuit l’ONG de défense des droits humains qui réclame une enquête sur ces pratiques. L’objectif, « c’est de leur mettre des bâtons dans les roues » et de « gêner leurs actions », résume pour l’Agence France-Presse (AFP) Bénédicte Jeannerod, directrice France chez HRW.
      « Le délit de solidarité continue d’être utilisé »

      « Systématiquement, lorsqu’on part en maraude à Montgenèvre [commune limitrophe de l’Italie], il y a des contrôles (…), souvent plusieurs fois dans la soirée », raconte un bénévole cité dans le rapport, qui porte sur une enquête menée entre janvier et juillet 2019.

      Contraventions pour un balai d’essuie-glace défectueux, une absence d’autocollant signalant des pneus cloutés… « Le délit de solidarité continue d’être utilisé », déplore Mme Jeannerod.

      Même si le pic de la crise migratoire est passé, en matière de flux, « la pression sur les militants continue de s’accentuer », confirme Laure Palun, codirectrice de l’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé), qui a publié en début d’année un rapport sur la situation à la frontière franco-italienne.

      Légalement, l’aide à l’entrée, à la circulation ou au séjour irréguliers en France est passible d’une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. En juillet 2018, le Conseil constitutionnel a jugé qu’un acte « humanitaire » ne pouvait pas faire l’objet de sanctions, sauf s’il est effectué dans le cadre d’une aide à l’entrée sur le territoire.

      Malgré cette décision, des poursuites continuent d’être engagées contre des personnes soutenant des migrants, déplore encore Human Rights Watch.

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/09/05/les-militants-pro-migrants-dans-les-hautes-alpes-harceles-par-la-police-selo
      #mineurs_non_accompagnés

  • Les forêts « neigeuses », une longue histoire d’adaptation au feu
    https://theconversation.com/les-forets-neigeuses-une-longue-histoire-dadaptation-au-feu-122154

    Ces #forêts_froides ne se résument pas aux #taïgas de #Sibérie ou de #Suède ; elles existent également en haute montagne en France, dans les #Alpes ou les #Pyrénées. Si elles connaissent chaque hiver un long #enneigement, elles sont aussi parfois, contre toute attente, le lieu d’#incendies de végétation. Ces derniers surviennent souvent en automne lorsque les premiers froids dessèchent les herbes et les litières des #sous-bois.

    Des études publiées en 2018 dans Ecosphere et Journal of Biogeography soulignent ce risque bien réel, montrant qu’il pourrait s’accroître dans les prochaines années. Si la perception de ce risque est nouvelle chez les résidents de ces montagnes, elle fait toutefois écho à une histoire plusieurs fois millénaire, traversée par de nombreux incendies, et ce bien avant l’arrivée des premiers éleveurs préhistoriques.

    Ces travaux mettent non seulement en lumière les mécanismes météorologiques et climatiques, mais aussi le rôle de la végétation dans les causes qui favorisent ou contiennent ces incendies.

    #forêt #climat

  • De la #neige_artificielle pour sauver les #glaciers_alpins

    Les glaciers alpins disparaissent en raison du réchauffement climatique. Alors que dans les #montagnes certains font appel à la divine providence, des chercheurs tentent de freiner la fonte grâce à des solutions technologiques. Mais sera-ce suffisant ?


    https://www.swissinfo.ch/fre/s%C3%A9rie-sur-les-glaciers-suisses--3000-4500-m%C3%A8tres_de-la-neige-artificielle-pour-sauver-les-glaciers-alpins/45170356
    #glaciers #Alpes #changement_climatique #climat #technologie #Suisse

  • #Pollution : « Par l’air, les #microplastiques peuvent se déplacer partout sur la planète » - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/pollution-par-l-air-les-microplastiques-peuvent-se-deplacer-partout-sur-l

    Les microplastiques sont-ils les nouveaux envahisseurs ? Alors qu’une nouvelle étude publiée mercredi dans la revue Sciences Advances montre que les régions les plus reculées et protégées de la pollution, comme l’#Arctique ou le sommet des #Alpes, sont atteintes par cette pollution, c’est le chemin pris par ces microparticules qui inquiète encore plus la communauté scientifique.

    Ces recherches révèlent une route surprenante pour ces minuscules particules : elles sont transportées en altitude par l’#air et retombent sous forme de neige ou de pluie. Et ce n’est pas vraiment une bonne nouvelle pour la planète.

  • #Murales à #Santo_Stefano_di_Cadore, province de Belluno

    L’on y voit des scènes de la #vie_quotidienne d’antant...

    ... une vie dans ces vallées alpines qui comportait aussi des moments d’#émigration, souvent siaisonnière :


    La figure de l’#émigrant, qui semble sortir aussi du murales... avec une valise en main et des habits chauds, cette personne semble presque s’enfuir... trop triste le départ ?

    En lien avec cela, cette « Rue de l’émigrant » à Palazzolo dello Stella... qui n’est sommes toutes pas très loin de là où a été peint ce murales :


    https://seenthis.net/messages/797311

    Et cette chanson que j’aime tant de #Davide_Van_de_sfroos, et dont j’ai fait un petit lieu-dit pour le site de la Revue de géographie alpine :
    Le Carnaval de Schignano : un dernier salut aux émigrants


    https://journals.openedition.org/rga/1401
    (photo d’@albertocampiphoto)

    La chanson :
    https://www.youtube.com/watch?v=Ra37RtuP9-s


    (ça intéresse peut-être @sinehebdo)

    #Alpes
    #street-art #art_de_rue

    ping @reka

  • Le numéro 0 de la revue #Nunatak , Revue d’histoires, cultures et #luttes des #montagnes...


    Sommaire :

    La revue est disponible en ligne :
    https://revuenunatak.noblogs.org/files/2016/09/nunatakzero.pdf

    Je mettrai ci-dessous des mots-clés et citations des articles...

    –-----

    métaliste des numéros recensés sur seenthis :
    https://seenthis.net/messages/926433

    #revue #montagne #Alpes #montagnes

  • La Tête haute, au cœur de la vallée de #la_Roya

    C’est l’histoire d’une vallée magnifique, paisible, en bordure de l’Italie. Et puis un jour, surgit l’inattendu. Des dizaines, bientôt des centaines de migrants, font irruption sur la route, sur les chemins. Une fois retombés les feux de l’actualité, que reste-t-il de cette aventure extraordinaire qui voit l’engagement des uns, les doutes des autres, la désobéissance civile des plus motivés, la sourde hostilité des silencieux ? Oui, qu’en reste-t-il ? C’est là que commence ce film.


    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/55120_1
    #film #documentaire #frontière #Roya #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés #Alpes #don #contre-don #ça_nous_est_tombé_dessus #résistance #solidarité #misère #responsabilité #colonisation #Vintimille #France #Italie #Roya_citoyenne #marche #marche_solidaire #solidarité #Cédric_Herrou #justice #humanitaire #action_politique #incertitude #délit_de_solidarité #montagne

    #mémoriel #plaque_commémorative #morts #mourir_aux_frontières #décès :
    https://seenthis.net/messages/786000)

    • Quelques citations tirées du film...

      Chamberlain, réfugié :

      « Je dis à certaines personnes qui s’intéresse à savoir mon parcours : ’Si tu trouves cela pathétique, moi ça me vexe, parce que c’est ça qui m’a construit, c’est tout ça qui fait de moi ce que je suis’. »

    • René Dahon, habitant de la vallée:

      « Ma famille pendant la guerre a été déportée, parce qu’ici c’était une #ligne_de_front : derrière c’était l’Italie et sur #Sospel c’était la ligne de front français. Entre les deux, en 1943-45, ça a été une espèce de couloir, un no man’s land. #Saorge a été dans ce couloir. Et ma famille a été déportée en Italie. Donc, moi l’idée de la solidarité, je l’ai tout connement connue sur un truc de rien du tout. Ma grand-mère m’a dit ’Quand on a marché de Saorge à Turin à pied, quand on a traversé certains villages du Piémont, il y a des gens qui ont ouvert leurs portes et qui ont donné quelque chose. Et moi j’ai ça d’idée de la solidarité. Moi j’ai l’idée que dans la vallée derrière, c’était des solidaires »

      –----
      Toujours René Dahon:

      « ça fait 40 ans que je suis dans l’associatif. Je me bagarre dans plein de domaines, mais on voulait bien que je sois gauchiste et que je défende le train ou la poste et les écoles, ça pose pas de problèmes, mais défendre du Black, c’est ça le problème. C’est drôle ! Alors qu’ils en ont jamais vu à Tendre. TEndre n’a jamais été envahi par les Noirs »

    • Suzel PRIO :

      "La Roya terre d’accueil, la Roya solidaire c’est vraiment un cliché. Ça plait beaucoup ça, mais c’est beaucoup plus complexe que ça. Il y a aussi tous ces réflexes de #peur, des gens ici qui ne sont pas contents qu’on voit la Roya comme ça, qu’elle soit célèbre avec ces valeurs-là. Au début, il y avait des gens qui étaient vraiment sur l’humanitaire. Donc ce débat entre politique ou humanitaire, on l’a eu à plusieurs reprises. Certaines personnes souhaitant au début qu’on fasse que de l’#humanitaire et petit à petit d’autres personnes qui souhaitaient qu’on fasse que du #politique. Cela voulait dire, je ne sais pas... arrêter d’acheter des couvertures, arrêter de faire à manger et ne faire que des communiqués et des soirées... Au final, notre positionnement a été arrêté sur : ’C’est les deux. C’est simple, il faut les deux !’

  • Le numéro 1, un très beau numéro de la revue
    #Nunatak , Revue d’histoires, cultures et #luttes des #montagnes...

    Sommaire :

    Une sensation d’étouffement/Aux frontières de l’Iran et de l’Irak/Pâturages et Uniformes/La Banda Baudissard/
    À ceux qui ne sont responsables de rien/Des plantes dans l’illégalité/Conga no va !/Mundatur culpa labore

    La revue est disponible en pdf en ligne (https://revuenunatak.noblogs.org/numeros), voici l’adresse URL pour télécharger le numéro 1 :
    https://revuenunatak.noblogs.org/files/2017/03/Nunatak1HiverPrintemps2017.pdf

    Je mettrai ci-dessous des mots-clés et citations des articles...

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    métaliste des numéros recensés sur seenthis :
    https://seenthis.net/messages/926433

  • The border fence (en allemand: Die Bauliche Massnahme)

    Brenner Pass, Alpine border, spring 2016: the Austrian government announces the construction of a border fence, expecting a shift of the refugee routes to Italy after the Balkan route is closed. The residents fear the fence just as much as the supposedly threatening influx of foreigners to their homeland.

    Two years later, the fence is still rolled up in a container, as the inrush of refugees never occurred.

    https://www.geyrhalterfilm.com/en/die_bauliche_massnahme
    #frontières #murs #barrières_frontalières #asile #migrations #réfugiés #Alpes #Italie #Autriche #Brenner #film #documentaire #frontière_sud-alpine #Nikolaus_Geyrhalter

    Trailer:
    https://www.youtube.com/watch?v=ebKkUIa4U-8

    • Marocchino muore travolto dal treno

      Un uomo marocchino, dall’apparente età di 30 anni, è stato travolto e ucciso ieri sera da un treno in Alto Adige, all’altezza di Oltrisarco, mentre camminava lungo i binari.

      Si tratta di un migrante che, secondo i primi riscontri della polizia ferroviaria, sarebbe stato insieme ad un gruppetto di connazionali. Non è ancora chiaro come lo straniero sia finito sotto le ruote del treno.

      Il decesso è avvenuto sul colpo e ci sono stati una serie di ritardi dei convogli per tutta la nottata. Si tratta del quarto episodio simile nell’ultimo periodo.

      https://www.lavocedeltrentino.it/2018/01/14/marocchino-muore-travolto-dal-treno

    • Tragedia al Brennero: profugo muore folgorato sul treno merci

      Il corpo trovato dagli agenti del commissariato di Brennero sul tetto di un container fermo allo scalo merci. I poliziotti: «Siamo impotenti»
      BRENNERO. Ancora un morto sui treni dei migranti in viaggio dall’Italia verso l’Austria. Questa notte allo scalo merci del Brennero è stato trovato il corpo di un uomo folgorato da una scarica elettrica, sul tetto di un container su un carro merci.

      Il convoglio, partito da Verona, era rimasto bloccato alla stazione di Brennero, a causa del deragliamento in Austria che da qualche giorno ha interrotto la linea oltreconfine. Sono stati gli operatori del Commissariato di polizia del Brennero a trovare il corpo. Durante il controllo di alcuni carri merci poco prima di mezzanotte, hanno notato lo squarcio nel telone di un vagone, fatto da alcuni migranti per salire e scendere.

      Guardando oltre, hanno notato un cadavere sul tetto di un container sul carro a fianco. Il corpo, che non era visibile da sotto, è stato notato dagli agenti saliti sulla cabina «dirigenti in movimento». Probabilmente, il migrante si è alzato in piedi facendo da parafulmine. Si è prodotta una scarica violentissima che lo ha ucciso sul colpo.

      La dinamica. Da quanto si è potuto ricostruire, l’uomo sarebbe salito sul tetto del container per cercare di squarciare dall’alto il telone di un vagone accanto, ed entrare per ripararasi dal freddo. Mentre era sul tetto, il treno avrebbe fatto un piccolo movimento, facendogli perdere l’equilibrio. Il migrante avrebbe quindi toccato i fili dell’alta tensione.

      Il suo corpo ha fatto da conduttore, scaricando l’energia verso terra. Dallo stato del cadavere, completamente carbonizzato, non è stato ancora possibile risalire alla nazionalità e all’identità della vittima. La salma è stata trasportata all’ospedale di Vipiteno. Molto probabilmente si tratta di un africano di circa 30 anni. In questi giorni infatti, a causa dell’incidente ferroviario in Austria, sono molti i giovani africani (una trentina) che - nonostante le temperature polari - stazionano a Brennero in attesa di passare il confine verso Nord.

      Si tratta dell’ennesima tragedia sulla linea del Brennero che vede coinvolti migranti che tentano di arrivare in Germania saltando a bordo dei carri merci.

      LE REAZIONI. In mattinata è stata diramata una nota a firma di Mario Deriu e Fulvio Coslovi, segretari provinciali dei sindacati di polizia Siulp e Coisp.

      "La morte di un uomo - si legge -, ancor più quando avviene tragicamente, suscita su ognuno di noi sentimento di pervasiva impotenza, ma quando questa è determinata da silenzi egoistici è da politiche di interesse di parte, bene, allora, siamo in qualche misura tutti responsabili. Questo per affermare che incrementare ossessivamente i controlli di polizia militarizzando la frontiera, non produce alcun risultato, se questi non sono sostenuti da precise scelte di politica europea, condivise e non unilaterali. Diversamente, per il futuro, non possiamo che presagire il ripetersi di tragedie di terra sul nostro territorio. I poliziotti, per l’ennesima volta, hanno assistito al dramma di una morte ingiusta. Toccati umanamente dalla cattiva sorte che ha colpito un uomo disperato, che cercava di realizzare il sogno di vita migliore, anche in questa occasione gli operatori hanno mostrato umanità e professionalità con la consapevolezza di non poter essere gli «armotizzatori sociali» di un fenomeno epocale".

      http://www.altoadige.it/cronaca/bolzano/tragedia-al-brennero-profugo-muore-folgorato-sul-treno-merci-1.1479811

    • Muore folgorato sul treno merci al Brennero

      Un migrante è morto nella notte su un treno merci al Brennero, salito con molta probabilità a Verona, nel suo viaggio dall’Italia verso l’Austria. L’uomo è stato folgorato da una scarica elettrica, sul tetto di un container su un carro merci. La notizia, di Alto Adige online, è stata confermata dalla polizia. Il convoglio numero 43128 verso le ore 23 era rimasto bloccato alla stazione di Brennero, a causa del deragliamento in Austria che da qualche giorno ha interrotto la linea oltreconfine.

      http://www.larena.it/territori/citt%C3%A0/muore-folgorato-sul-treno-merci-al-brennero-1.6190331

    • #Amine_Moutassadik

      Moutassadik Amine, 24 anni, marocchino, è invece morto l’antivigilia di Natale alla stazione di Brennero. Folgorato dai cavi dell’alta tensione mentre si trovava sul tetto di un container caricato su un terno merci. Lo hanno trovato i poliziotti italiani, costretti ormai da anni, a un lavoro difficilissimo e duro. Privi di mezzi e con il fiato sul collo dei gendarmi austriaci e bavaresi.

      https://www.altoadige.it/cronaca/bolzano/adan-ucciso-a-soli-13-anni-dalla-burocrazia-1.1483144

    • Ferrovia del Brennero: profugo travolto e ucciso dal treno

      La tragedia a Bolzano sud: l’uomo stava camminando con altre persone lungo i binari. E’ morto sul colpo.

      BOLZANO. Un’altra tragedia sui binari che coinvolge un migrante. Martedì sera (31 ottobre 2017) un profugo, da quanto si è potuto sapere di origine africana, è stato travolto ed ucciso da un treno mentre camminava lungo i binari della ferrovia del Brennero a Bolzano.

      L’uomo - dai primi accertamenti della polizia ferroviaria- sembra non fosse da solo, ma facesse parte di un gruppo. Violentissimo l’impatto, il poveretto è morto sul colpo.

      L’allarme è stato dato dal macchinista del convoglio. E’ il secondo incidente di questo tipo nel giro di pochi mesi a Bolzano.

      Per ore la linea del Brennero è rimasta bloccata creando forti disagi ai viaggiatori: sono state comunque previste delle corse sostitutive con i bus.

      http://www.giornaletrentino.it/cronaca/ferrovia-del-brennero-profugo-travolto-e-ucciso-dal-treno-1.1356854

    • Dal Gambia fino a Bolzano: la tragica fine di un «invisibile»

      Era originario del Gambia ed aveva appena 19 anni, il ragazzo che martedì 31 ottobre ha perso la vita sui binari della ferrovia del Brennero.

      BOLZANO. Il giovane è morto attorno alle 19.30 sui binari di Bolzano, nel tratto che corre quasi parallelo a via Achille Grandi, travolto da un treno.

      Una fine tragica per tutti, ma soprattutto per chi, per giungere fino in Italia, aveva già superato mille difficoltà, quelle rappresetante da un viaggio massacrante di mesi, che dal suo paese di origine, il Gambia, lo aveva portato fino in Libia, per poi imbarcarsi e raggiungere le coste nostrane.

      Le indagini hanno portato a scoprire che B.A., queste le iniziali della vittima, era arrivato in Italia nell’estate del 2016 e che non era registrato in alcun centro d’accoglienza, che aveva presentato richiesta di protezione internazionale e che, a Bolzano, probabilmente, era giunto da appena qualche giorno.

      Nel capoluogo è entrato a far parte di quel gruppo di «invisibili» che di notte, soprattutto, vivono gli angoli più dimenticati della città, arrivando a camminare, come accaduto, lungo i binari del trento, per raggiungere, presumibilmente in questo caso, i centri di accoglienza di Bolzano sud.

      http://www.altoadige.it/cronaca/bolzano/dal-gambia-fino-a-bolzano-la-tragica-fine-di-un-invisibile-1.1358101

    • Morti due migranti mentre viaggiavano su un treno partito da Verona

      Morti due migranti mentre viaggiavano su un treno partito da Verona

      Morti su un treno merci in Tirolo due profughi, si tratta di un uomo e una donna, mentre una terza persona sarebbe in gravissime condizioni e attualmente è ricoverata nella clinica universitaria di Innsbruck. Il convoglio era partito dalla Stazione di Verona, con i profughi che si erano nascosti al di sotto di un Tir all’interno di un vagone adibito al trasporto di mezzi pesanti.

      A riferire quanto avvenuto è il sito del Tiroler Tageszeitung, dove si legge di come il terribile incidente sia avvenuto durante la fase di scarico dei tir, nei pressi della stazione di Wörgl al confine tra Austria e Germania, con l’uomo e la donna che sarebbero accidentalmente rimasti schiacciati.

      Al momento sono inoltre in corso degli accertamenti da parte delle forze di polizia locali per appurare se la morte non fosse già sopraggiunta per assideramento dei due migranti. A quanto risulta, infatti, i motori dei mezzi pesanti erano stati accesi circa un quarto d’ora prima dell’avvio delle procedure di scarico e i profughi, se vigili e coscienti, avrebbero avuto tutto il tempo necessario per salvarsi. Per stabilire l’esatta causa del decesso sarà dunque necessario attendere l’esito dell’autopsia.

      „Morti due migranti mentre viaggiavano su un treno partito da Verona“

      http://www.veronasera.it/cronaca/treno-merci-due-profughi-morte-tirolo-stazione-austria-germania-worgl-3-d

    • Austria, due profughi morti schiacciati in treno merci: un altro gravissimo

      Le vittime sono un uomo e una donna. I tre viaggiavano sulla tratta che da Verona arriva a Wörgl passando per il Brennero. Si erano nascosti sotto un tir, che li ha travolti durante la fase di scarico.

      Un uomo e una donna sono morti su un treno merci in Tirolo, un terzo uomo è in gravi condizioni ed è stato trasportato in gravi condizioni alla clinica universitaria di Innsbruc. Profughi, si erano nascosti sotto un tir in un vagone che trasportava i mezzi pesanti e sono stati schiacciati durante la fase di scarico, nella stazione di Wörgl, sul confine con la Germania. A dare la notizia il sito del Tiroler Tageszeitung.

      I tre viaggiavano su un treno della cosiddetta Rola, Rollende Landstrasse (strada su binari), che trasporta tir da Verona a Wörgl, passando per il Brennero. Pochi giorni fa un ragazzo eritreo di 17 anni è morto nella stazione di Bolzano, travolto nel tentativo di salire su un treno merci diretto in Austria. Un’altra migrante è stata invece uccisa da un treno sulla linea del Brennero nella zona di Ala, in Trentino. Nella stazione di Bolzano sono state adottate una serie di misure di sicurezza e di controllo. Dopo la Germania, da ieri anche la polizia austriaca ha intensificato i controlli sui treni merci, che vengono sempre più spesso utilizzati dai profughi.

      https://www.repubblica.it/esteri/2016/12/03/news/austria_due_profughi_morti_schiacciati_in_treno_merci_un_altro_gravissimo