• Coop ou pas coop de trouver une alternative à la grande distribution ?

    Un #magasin sans client, sans salarié, sans marge, sans contrôle, sans espace de pouvoir où la confiance règne vous y croyez ? Difficile, tant le modèle et les valeurs de la grande distribution, et plus largement capitalistes et bourgeoises ont façonnés nos habitus. Néanmoins, parmi nous certains cherchent l’alternative : supermarchés coopératifs, collaboratifs, épiceries participatives, citoyennes, etc. Des alternatives qui pourtant reprennent nombre des promesses de la grande distribution et de ses valeurs. Les épiceries “autogérées”, “libres” ou encore en “gestion directe” tranchent dans ce paysage. Lieux d’apprentissage de nouvelles habitudes, de remise en cause frontale du pouvoir pyramidal et pseudo-horizontal. Ce modèle sera évidemment à dépasser après la révolution, mais d’ici-là il fait figure de favori pour une #émancipation collective et individuelle.

    Le supermarché : une #utopie_capitaliste désirable pour les tenants de la croyance au mérite

    Le supermarché est le modèle hégémonique de #distribution_alimentaire. #Modèle apparu seulement en 1961 en région parisienne il s’est imposé en quelques décennies en colonisant nos vies, nos corps, nos désirs et nos paysages. Cette utopie capitaliste est devenue réalité à coup de #propagande mais également d’adhésion résonnant toujours avec les promesses de l’époque : travaille, obéis, consomme ; triptyque infernal où le 3e pilier permet l’acceptation voire l’adhésion aux deux autres à la mesure du mérite individuel fantasmé.

    Malgré le succès et l’hégémonie de ce modèle, il a parallèlement toujours suscité du rejet : son ambiance aseptisée et criarde, industrielle et déshumanisante, la relation de prédation sur les fournisseurs et les délocalisations qui en découlent, sa privatisation par les bourgeois, la volonté de manipuler pour faire acheter plus ou plus différenciant et cher, le greenwashing (le fait de servir de l’écologie de manière opportuniste pour des raisons commerciales), etc., tout ceci alimente les critiques et le rejet chez une frange de la population pour qui la recherche d’alternative devient motrice.

    C’est donc contre ce modèle que se (re)créent des #alternatives se réclamant d’une démarche plus démocratique, plus inclusive, ou de réappropriation par le citoyen… Or, ces alternatives se réalisent en partant du #modèle_dominant, jouent sur son terrain selon ses règles et finalement tendent à reproduire souvent coûte que coûte, parfois inconsciemment, les promesses et les côtés désirables du supermarché.
    Comme le dit Alain Accardo dans De Notre Servitude Involontaire “ce qu’il faut se résoudre à remettre en question – et c’est sans doute la pire difficulté dans la lutte contre le système capitaliste -, c’est l’#art_de_vivre qu’il a rendu possible et désirable aux yeux du plus grand nombre.”
    Le supermarché “coopératif”, l’épicerie participative : des pseudo alternatives au discours trompeur

    Un supermarché dit “coopératif” est… un supermarché ! Le projet est de reproduire la promesse mais en supprimant la part dévolue habituellement aux bourgeois : l’appellation “coopératif” fait référence à la structure juridique où les #salariés ont le #pouvoir et ne reversent pas de dividende à des actionnaires. Mais les salariés ont tendance à se comporter collectivement comme un bourgeois propriétaire d’un “moyen de production” et le recrutement est souvent affinitaire : un bourgeois à plusieurs. La valeur captée sur le #travail_bénévole est redistribuée essentiellement à quelques salariés. Dans ce type de supermarché, les consommateurs doivent être sociétaires et “donner” du temps pour faire tourner la boutique, en plus du travail salarié qui y a lieu. Cette “#coopération” ou “#participation” ou “#collaboration” c’est 3h de travail obligatoire tous les mois sous peine de sanctions (contrôles à l’entrée du magasin pour éventuellement vous en interdire l’accès). Ces heures obligatoires sont cyniquement là pour créer un attachement des #bénévoles au supermarché, comme l’explique aux futurs lanceurs de projet le fondateur de Park Slope Food le supermarché New-Yorkais qui a inspiré tous les autres. Dans le documentaire FoodCoop réalisé par le fondateur de la Louve pour promouvoir ce modèle :”Si vous demandez à quelqu’un l’une des choses les plus précieuses de sa vie, c’est-à-dire un peu de son temps sur terre (…), la connexion est établie.”

    L’autre spécificité de ce modèle est l’#assemblée_générale annuelle pour la #démocratie, guère mobilisatrice et non propice à la délibération collective. Pour information, La Louve en 2021 obtient, par voie électronique 449 participations à son AG pour plus de 4000 membres, soit 11%. Presque trois fois moins avant la mise en place de cette solution, en 2019 : 188 présents et représentés soit 4,7%. À Scopeli l’AG se tiendra en 2022 avec 208 sur 2600 membres, soit 8% et enfin à la Cagette sur 3200 membres actifs il y aura 143 présents et 119 représentés soit 8,2%

    Pour le reste, vous ne serez pas dépaysés, votre parcours ressemblera à celui dans un supermarché traditionnel. Bien loin des promesses de solidarité, de convivialité, de résistance qui n’ont su aboutir. Les militants voient de plus en plus clairement les impasses de ce modèle mais il fleurit néanmoins dans de nouvelles grandes villes, souvent récupéré comme plan de carrière par des entrepreneurs de l’#ESS qui y voient l’occasion de se créer un poste à terme ou de développer un business model autour de la vente de logiciel de gestion d’épicerie en utilisant ce souhait de milliers de gens de trouver une alternative à la grande distribution.

    #La_Louve, le premier supermarché de ce genre, a ouvert à Paris en 2016. Plus de 4000 membres, pour plus d’1,5 million d’euros d’investissement au départ, 3 années de lancement et 7,7 millions de chiffre d’affaires en 2021. À la création il revendiquait des produits moins chers, de fonctionner ensemble autrement, ne pas verser de dividende et de choisir ses produits. Cette dernière est toujours mise en avant sur la page d’accueil de leur site web : “Nous n’étions pas satisfaits de l’offre alimentaire qui nous était proposée, alors nous avons décidé de créer notre propre supermarché.” L’ambition est faible et le bilan moins flatteur encore : vous retrouverez la plupart des produits présents dans les grandes enseignes (loin derrière la spécificité d’une Biocoop, c’est pour dire…), à des #prix toujours relativement élevés (application d’un taux de 20% de marge).

    À plus petite échelle existent les épiceries “participatives”. La filiation avec le #supermarché_collaboratif est directe, avec d’une cinquantaine à quelques centaines de personnes. Elles ne peuvent généralement pas soutenir de #salariat et amènent des relations moins impersonnelles grâce à leur taille “plus humaine”. Pour autant, certaines épiceries sont des tremplins vers le modèle de supermarché et de création d’emploi pour les initiateurs. Il en existe donc avec salariés. Les marges, selon la motivation à la croissance varient entre 0 et 30%.

    #MonEpi, startup et marque leader sur un segment de marché qu’ils s’efforcent de créer, souhaite faire tourner son “modèle économique” en margeant sur les producteurs (marges arrières de 3% sur les producteurs qui font annuellement plus de 10 000 euros via la plateforme). Ce modèle très conforme aux idées du moment est largement subventionné et soutenu par des collectivités rurales ou d’autres acteurs de l’ESS et de la start-up nation comme Bouge ton Coq qui propose de partager vos données avec Airbnb lorsque vous souhaitez en savoir plus sur les épiceries, surfant sur la “transition” ou la “résilience”.

    Pour attirer le citoyen dynamique, on utilise un discours confus voire trompeur. Le fondateur de MonEpi vante volontiers un modèle “autogéré”, sans #hiérarchie, sans chef : “On a enlevé le pouvoir et le profit” . L’informatique serait, en plus d’être incontournable (“pour faire ce que l’on ne saurait pas faire autrement”), salvatrice car elle réduit les espaces de pouvoir en prenant les décisions complexes à la place des humains. Pourtant cette gestion informatisée met toutes les fonctions dans les mains de quelques sachant, le tout centralisé par la SAS MonEpi. De surcroit, ces épiceries se dotent généralement (et sont incitées à le faire via les modèles de statut fournis par MonEpi) d’une #organisation pyramidale où le simple membre “participe” obligatoirement à 2-3h de travail par mois tandis que la plupart des décisions sont prises par un bureau ou autre “comité de pilotage”, secondé par des commissions permanentes sur des sujets précis (hygiène, choix des produits, accès au local, etc.). Dans certains collectifs, le fait de participer à ces prises de décision dispense du travail obligatoire d’intendance qui incombe aux simples membres…

    Pour finir, nous pouvons nous demander si ces initiatives ne produisent pas des effets plus insidieux encore, comme la possibilité pour la sous-bourgeoisie qui se pense de gauche de se différencier à bon compte : un lieu d’entre-soi privilégié où on te vend, en plus de tes produits, de l’engagement citoyen bas de gamme, une sorte d’ubérisation de la BA citoyenne, où beaucoup semblent se satisfaire d’un énième avatar de la consom’action en se persuadant de lutter contre la grande distribution. De plus, bien que cela soit inconscient ou de bonne foi chez certains, nous observons dans les discours de nombre de ces initiatives ce que l’on pourrait appeler de l’#autogestion-washing, où les #inégalités_de_pouvoir sont masqués derrière des mots-clés et des slogans (Cf. “Le test de l’Autogestion” en fin d’article).

    L’enfer est souvent pavé de bonnes intentions. Et on pourrait s’en contenter et même y adhérer faute de mieux. Mais ne peut-on pas s’interroger sur les raisons de poursuivre dans des voies qui ont clairement démontré leurs limites alors même qu’un modèle semble apporter des réponses ?

    L’épicerie autogérée et autogouvernée / libre : une #utopie_libertaire qui a fait ses preuves

    Parfois nommé épicerie autogérée, #coopérative_alimentaire_autogérée, #épicerie_libre ou encore #épicerie_en_gestion_directe, ce modèle de #commun rompt nettement avec nombre des logiques décrites précédemment. Il est hélas largement invisibilisé par la communication des modèles sus-nommés et paradoxalement par son caractère incroyable au sens premier du terme : ça n’est pas croyable, ça remet en question trop de pratiques culturelles, il est difficile d’en tirer un bénéfice personnel, c’est trop beau pour être vrai…Car de loin, cela ressemble à une épicerie, il y a bien des produits en rayon mais ce n’est pas un commerce, c’est un commun basé sur l’#égalité et la #confiance. L’autogestion dont il est question ici se rapproche de sa définition : la suppression de toute distinction entre dirigeants et dirigés.

    Mais commençons par du concret ? À #Cocoricoop , épicerie autogérée à Villers-Cotterêts (02), toute personne qui le souhaite peut devenir membre, moyennant une participation libre aux frais annuels (en moyenne 45€ par foyer couvrant loyer, assurance, banque, électricité) et le pré-paiement de ses futures courses (le 1er versement est en général compris entre 50€ et 150€, montant qui est reporté au crédit d’une fiche individuelle de compte). À partir de là, chacun.e a accès aux clés, au local 24h/24 et 7 jours/7, à la trésorerie et peut passer commande seul ou à plusieurs. Les 120 foyers membres actuels peuvent venir faire leurs courses pendant et hors des permanences. Ces permanences sont tenues par d’autres membres, bénévolement, sans obligation. Sur place, des étagères de diverses formes et tailles, de récup ou construites sur place sont alignées contre les murs et plus ou moins généreusement remplies de produits. On y fait ses courses, pèse ses aliments si besoin puis on se dirige vers la caisse… Pour constater qu’il n’y en a pas. Il faut sortir une calculatrice et calculer soi-même le montant de ses courses. Puis, ouvrir le classeur contenant sa fiche personnelle de suivi et déduire ce montant de son solde (somme des pré-paiements moins somme des achats). Personne ne surveille par dessus son épaule, la confiance règne.

    Côté “courses”, c’est aussi simple que cela, mais on peut y ajouter tout un tas d’étapes, comme discuter, accueillir un nouveau membre, récupérer une débroussailleuse, participer à un atelier banderoles pour la prochaine manif (etc.). Qu’en est-il de l’organisation et l’approvisionnement ?

    Ce modèle de #commun dont la forme épicerie est le prétexte, cherche avant tout, à instituer fondamentalement et structurellement au sein d’un collectif les règles établissant une égalité politique réelle. Toutes les personnes ont le droit de décider et prendre toutes les initiatives qu’elles souhaitent. “#Chez_Louise” dans le Périgord (Les Salles-Lavauguyon, 87) ou encore à #Dionycoop (St-Denis, 93), comme dans toutes les épiceries libres, tout le monde peut, sans consultation ou délibération, décider d’une permanence, réorganiser le local, organiser une soirée, etc. Mieux encore, toute personne est de la même manière légitime pour passer commande au nom du collectif en engageant les fonds disponibles dans la trésorerie commune auprès de tout fournisseur ou distributeur de son choix. La trésorerie est constituée de la somme des dépôts de chaque membre. Les membres sont incités à laisser immobilisé sur leur fiche individuelle une partie de leurs dépôts. Au #Champ_Libre (Preuilly-Sur-Claise, 37), 85 membres disposent de dépôts moyens de 40-50€ permettant de remplir les étagères de 3500€ selon l’adage, “les dépôts font les stocks”. La personne qui passe la commande s’assure que les produits arrivent à bon port et peut faire appel pour cela au collectif.

    D’une manière générale, les décisions n’ont pas à être prises collectivement mais chacun.e peut solliciter des avis.

    Côté finances, à #Haricocoop (Soissons, 02), quelques règles de bonne gestion ont été instituées. Une #créditomancienne (personne qui lit dans les comptes bancaires) vérifie que le compte est toujours en positif et un “arroseur” paye les factures. La “crédito” n’a aucun droit de regard sur les prises de décision individuelle, elle peut seulement mettre en attente une commande si la trésorerie est insuffisante. Il n’y a pas de bon ou de mauvais arroseur : il voit une facture, il paye. Une autre personne enfin vérifie que chacun a payé une participation annuelle aux frais, sans juger du montant. Ces rôles et d’une manière générale, toute tâche, tournent, par tirage au sort, tous les ans afin d’éviter l’effet “fonction” et impliquer de nouvelles personnes.

    Tout repose donc sur les libres initiatives des membres, sans obligations : “ce qui sera fait sera fait, ce qui ne sera pas fait ne sera pas fait”. Ainsi, si des besoins apparaissent, toute personne peut se saisir de la chose et tenter d’y apporter une réponse. Le corolaire étant que si personne ne décide d’agir alors rien ne sera fait et les rayons pourraient être vides, le local fermé, les produits dans les cartons, (etc.). Il devient naturel d’accepter ces ‘manques’ s’il se produisent, comme conséquence de notre inaction collective et individuelle ou l’émanation de notre niveau d’exigence du moment.

    Toute personne peut décider et faire, mais… osera-t-elle ? L’épicerie libre ne cherche pas à proposer de beaux rayons, tous les produits, un maximum de membres et de chiffre d’affaires, contrairement à ce qui peut être mis en avant par d’autres initiatives. Certes cela peut se produire mais comme une simple conséquence, si la gestion directe et le commun sont bien institués ou que cela correspond au niveau d’exigence du groupe. C’est à l’aune du sentiment de #légitimité, que chacun s’empare du pouvoir de décider, de faire, d’expérimenter ou non, que se mesure selon nous, le succès d’une épicerie de ce type. La pierre angulaire de ces initiatives d’épiceries libres et autogouvernées repose sur la conscience et la volonté d’instituer un commun en le soulageant de tous les espaces de pouvoir que l’on rencontre habituellement, sans lequel l’émancipation s’avèrera mensongère ou élitiste. Une méfiance vis-à-vis de certains de nos réflexes culturels est de mise afin de “s’affranchir de deux fléaux également abominables : l’habitude d’obéir et le désir de commander.” (Manuel Gonzáles Prada) .

    L’autogestion, l’#autogouvernement, la gestion directe, est une pratique humaine qui a l’air utopique parce que marginalisée ou réprimée dans notre société : nous apprenons pendant toute notre vie à fonctionner de manière autoritaire, individualiste et capitaliste. Aussi, l’autogestion de l’épicerie ne pourra que bénéficier d’une vigilance de chaque instant de chacun et chacune et d’une modestie vis-à-vis de cette pratique collective et individuelle. Autrement, parce que les habitudes culturelles de domination/soumission reviennent au galop, le modèle risque de basculer vers l’épicerie participative par exemple. Il convient donc de se poser la question de “qu’est-ce qui en moi/nous a déjà été “acheté”, approprié par le système, et fait de moi/nous un complice qui s’ignore ?” ^9 (ACCARDO) et qui pourrait mettre à mal ce bien commun.

    S’affranchir de nos habitus capitalistes ne vient pas sans effort. Ce modèle-là ne fait pas mine de les ignorer, ni d’ignorer le pouvoir qu’ont les structures et les institutions pour conditionner nos comportements. C’est ainsi qu’il institue des “règles du jeu” particulières pour nous soutenir dans notre quête de #confiance_mutuelle et d’#égalité_politique. Elles se résument ainsi :

    Ce modèle d’épicerie libre diffère ainsi très largement des modèles que nous avons pu voir plus tôt. Là où la Louve cherche l’attachement via la contrainte, les épiceries autogérées cherchent l’#appropriation et l’émancipation par ses membres en leur donnant toutes les cartes. Nous soulignons ci-dessous quelques unes de ces différences majeures :

    Peut-on trouver une alternative vraiment anticapitaliste de distribution alimentaire ?

    Reste que quelque soit le modèle, il s’insère parfaitement dans la #société_de_consommation, parlementant avec les distributeurs et fournisseurs. Il ne remet pas en cause frontalement la logique de l’#économie_libérale qui a crée une séparation entre #consommateur et #producteur, qui donne une valeur comptable aux personnes et justifie les inégalités d’accès aux ressources sur l’échelle de la croyance au mérite. Il ne règle pas non plus par magie les oppressions systémiques.

    Ainsi, tout libertaire qu’il soit, ce modèle d’épicerie libre pourrait quand même n’être qu’un énième moyen de distinction sociale petit-bourgeois et ce, même si une épicerie de ce type a ouvert dans un des quartiers les plus défavorisés du département de l’Aisne (réservée aux personnes du quartier qui s’autogouvernent) et que ce modèle génère très peu de barrière à l’entrée (peu d’administratif, peu d’informatique,…).

    On pourrait aussi légitimement se poser la question de la priorité à créer ce type d’épicerie par rapport à toutes les choses militantes que l’on a besoin de mettre en place ou des luttes quotidiennes à mener. Mais nous avons besoin de lieux d’émancipation qui ne recréent pas sans cesse notre soumission aux logiques bourgeoises et à leurs intérêts et institutions. Une telle épicerie permet d’apprendre à mieux s’organiser collectivement en diminuant notre dépendance aux magasins capitalistes pour s’approvisionner (y compris sur le non alimentaire). C’est d’autant plus valable en période de grève puisqu’on a tendance à enrichir le supermarché à chaque barbecue ou pour approvisionner nos cantines et nos moyens de lutte.

    Au-delà de l’intérêt organisationnel, c’est un modèle de commun qui remet en question concrètement et quotidiennement les promesses et les croyances liées à la grande distribution. C’est très simple et très rapide à monter. Aucune raison de s’en priver d’ici la révolution !
    Le Test de l’Autogestion : un outil rapide et puissant pour tester les organisations qui s’en réclament

    À la manière du test de Bechdel qui permet en trois critères de mettre en lumière la sous-représentation des femmes et la sur-représentation des hommes dans des films, nous vous proposons un nouvel outil pour dénicher les embuscades tendues par l’autogestion-washing, en toute simplicité : “le test de l’Autogestion” :

    Les critères sont :

    - Pas d’AGs ;

    - Pas de salarié ;

    - Pas de gestion informatisée.

    Ces 3 critères ne sont pas respectés ? Le collectif ou l’organisme n’est pas autogéré.

    Il les coche tous ? C’est prometteur, vous tenez peut être là une initiative sans donneur d’ordre individuel ni collectif, humain comme machine ! Attention, le test de l’autogestion permet d’éliminer la plupart des faux prétendants au titre, mais il n’est pas une garantie à 100% d’un modèle autogéré, il faudra pousser l’analyse plus loin. Comme le test de Bechdel ne vous garantit pas un film respectant l’égalité femme-homme.

    Il faut parfois adapter les termes, peut être le collectif testé n’a pas d’Assemblée Générale mais est doté de Réunions de pilotage, n’a pas de salarié mais des services civiques, n’a pas de bureau mais des commissions/groupe de travail permanents, n’a pas de logiciel informatique de gestion mais les documents de gestion ne sont pas accessibles sur place ?
    Pour aller plus loin :

    Le collectif Cooplib fait un travail de documentation de ce modèle de commun et d’autogestion. Ses membres accompagnent de manière militante les personnes ou collectifs qui veulent se lancer (= gratuit).

    Sur Cooplib.fr, vous trouverez des informations et des documents plus détaillés :

    – La brochure Cocoricoop

    – Un modèle de Statuts associatif adapté à l’autogestion

    – La carte des épiceries autogérées

    – Le Référentiel (règles du jeu détaillées)

    – Le manuel d’autogestion appliqué aux épiceries est en cours d’édition et en précommande sur Hello Asso

    Ces outils sont adaptés à la situation particulière des épiceries mais ils sont transposables au moins en partie à la plupart de nos autres projets militants qui se voudraient vraiment autogérés (bar, librairie, laverie, cantine, camping,…). Pour des expérimentations plus techniques (ex : garage, ferme, festival,…), une montée en compétence des membres semble nécessaire.

    D’autres ressources :

    – Quelques capsules vidéos : http://fede-coop.org/faq-en-videos

    – “Les consommateurs ouvrent leur épiceries, quel modèle choisir pour votre ville ou votre village ?”, les éditions libertaires.

    https://www.frustrationmagazine.fr/coop-grande-distribution
    #alternative #grande_distribution #supermarchés #capitalisme #épiceries #auto-gestion #autogestion #gestion_directe #distribution_alimentaire

    sur seenthis :
    https://seenthis.net/messages/1014023

    • Spank Machine - “Uptight
      https://www.youtube.com/watch?v=qut1Pn_FbUs

      #Alternative_Tentacles_Records is proud to announce that lost Vancouver, Canada grunge heavies, SPANK MACHINE are finally unleashed from the vault after 30 years!
      In 1993 best friends, Gerry-Jenn Wilson and Ani Kyd Wolf (known to AT fans from her solo releases and Fuel Injected .45) were two dynamic front women in the Vancouver punk, grunge music scene who decided to unite and create the female fronted explosion that would be known as SPANK MACHINE! With Wilson and Kyd Wolf on guitar and vocals, James “JT” Brander on drums, and Jo Kyd on bass, SPANK MACHINE was a short lived but powerful band that left a lasting impression on the Vancouver scene. People would talk about the band’s music and tendency to feature a live Dominatrix as part of their stage show for years afterwards.
      Take a look at the official music video for “Cinderella On Ice” from the upcoming album “Spank You Very Much”

      https://alternativetentacles.com/2023/07/14/121592

  • #Racisme_anti-noirs dans le monde arabe : le difficile dévoilement d’un #tabou

    Le 1er juillet, #Fati_Dasso et sa fille Marie, respectivement âgées de 30 ans et de 6 ans, sont retrouvées mortes, la tête enfouie dans le sable à la frontière entre la Tunisie et la Libye. Comme des milliers de migrants venus de l’Afrique subsaharienne, elles ont été raflées, puis abandonnées dans le désert. Ce drame est survenu dans le cadre d’une campagne massive d’arrestation et d’expulsion de migrants menée par la Tunisie de Kaïs Saïed depuis le début de l’été. Interpellés et battus par les forces de police à Sfax, les migrants subsahariens sont relâchés dans le désert situé entre la Tunisie et la Libye où une morte lente et douloureuse les attend.

    L’épisode n’est malheureusement pas un fait divers isolé ni tout à fait nouveau dans la région. Le drame de cet été a focalisé l’attention sur la #Tunisie mais la question semble concerner tout le #Maghreb et même une bonne partie du monde arabe. Ainsi, en mars dernier, l’ONG Médecins sans frontières (MSF) dénonçait l’abandon de milliers de migrants subsahariens par l’Algérie à la frontière nigéro-algérienne dans des conditions « sans précédents ». En 2017 déjà, la chaîne américaine CNN révélait dans un documentaire l’existence de trafics de migrants subsahariens en Libye, non loin de la capitale Tripoli.

    Ces #violences envers les migrants s’accompagnent du déferlement d’une #parole_raciste à leur encontre, prononcée parfois jusqu’au sommet de l’Etat. Dans un discours récent, donné en février 2023, le président tunisien #Kaïs_Saïed a assimilé la présence migratoire à « une volonté de faire de la Tunisie seulement un pays d’Afrique et non pas un membre du monde arabe et islamique ». Mais ce #racisme ne concerne pas que les personnes exilées. Maha Abdelhamid, chercheuse associée au Centre arabe de recherches et d’études politiques de Paris (Carep) et cofondatrice du collectif Voix des femmes tunisiennes noires (VFTN), explique que « les #noirs sont une minorité dans les pays arabes et subissent chaque jour le racisme verbal, institutionnel, social et économique. Ils subissent un #rejet fort de leur part ». La faute, selon elle, à une #mémoire_historique encore trop peu documentée et à des #constructions_identitaires figées par le #nationalisme.

    « L’organisation économique est en partie héritière de la structure esclavagiste »

    Le maintien d’un système de #discrimination envers les personnes noires semble aller de pair avec une forme de gêne autour de la question de la #traite transsaharienne – qui concerne principalement, mais pas exclusivement des personnes d’origine subsaharienne – pratiquée du VIIe siècle jusqu’à la fin du XIXe siècle au Maghreb et au Moyen-Orient : « Parler de l’esclavage consiste à reconnaître que l’organisation économique actuelle est en partie héritière de la #structure_esclavagiste », argumente Shreya Parikh, doctorante en sociologie à Sciences-Po Paris qui travaille sur les processus de #racialisation en #Afrique_du_Nord. Elle prend ces femmes et ces hommes principalement noirs exploités dans le milieu travail agricole à #Sfax ou aux environs de #Tataouine.

    Sur le plan universitaire, des productions scientifiques autour de la #traite_arabe ont émergé ces dix dernières années, non sans difficultés. Salah Trabelsi, professeur des universités en histoire et civilisation du monde arabe et musulman à l’université de Lyon-2 évoque un colloque qu’il a coorganisé en 2009 à Tozeur et notamment consacré à l’esclavage dans le monde arabo-musulman : « Nous avons dû changer le titre en les “Interactions culturelles entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne” pour le faire financer », dit-il en souriant.

    A la fin de ce même colloque, aucun des intervenants – hormis l’auteur Edouard Glissant, l’historien Abdelhamid Larguèche et le professeur Trabelsi – n’ont accepté de signer une charte signalant une volonté de faire figurer l’#histoire de l’esclavage dans les #manuels_scolaires tunisiens. « L’histoire de l’esclavage n’apparaît pas dans les manuels scolaires. Dans le secondaire, il n’est pas encore possible d’aborder des faits historiques avec un positionnement critique. Ce déficit intellectuel est, en tous les cas, aggravé par un aveuglement politique et moral, reléguant les noirs au rang de citoyens de seconde zone », poursuit Salah Trabelsi.

    Les productions scientifiques ou littéraires – encore timides sur le sujet – doivent aussi faire face à des problèmes de diffusion : « Il existe un grand nombre de productions contemporaines, de romans notamment comme “l’Océan des Britanniques” [non traduit en français] de Fareed Ramadanparu à Beyrouth en 2018, qui parlent de ces questions. Bien sûr, cela touche un public restreint car tout le monde ne lit pas des romans ou des essais tirés de thèses universitaires », note M’hamed Oualdi, professeur des universités à Sciences-Po Paris et spécialiste de l’histoire du Maghreb.

    Cette éclosion difficile de la #mémoire de l’esclavage s’explique également par une vision apologétique de la traite arabe dont la #violence est minorée : « Pour se donner bonne conscience, certains vont parler “d’esclavage familial et intégrateur”, qui serait différent de la #traite_transatlantique. C’est un #déni d’histoire. Les sources nous apprennent que l’une des plus grandes révoltes de l’histoire de l’esclavage a eu lieu dans le sud de l’Irak au IXe siècle. Elle a duré un an et s’est soldée par la mort de 50 000 de personnes à deux millions de personnes. Elles travaillaient dans les marécages du sud de Bassora pour dégager le sel et revivifier les terres pour qu’elles deviennent des domaines pour l’aristocratie musulmane. On ne peut pas dire que ce n’est pas un esclavage de travail », rapporte Salah Trabelsi.

    Années 2010 : un tournant dans l’appréhension des inégalités sociales et raciales

    Par ailleurs, le tabou se maintient également par une pression religieuse : « Parlez de l’esclavage dans le monde arabe, on vous opposera l’islam, comme si l’esclavage était un fait religieux et non un phénomène social qui a perduré dans le monde arabe durant plus de quatorze siècles », explique Salah Trabelsi, avant de rappeler que la traite arabo-musulmane s’est principalement déroulée dans les régions du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et de l’Afrique de l’Est. Evoquer l’esclavage qui s’est déroulé sur ces terres peut être perçu comme une remise en question du rôle de l’#islam en tant que rempart contre l’esclavage.

    Cette mémoire apparaît comme secondaire d’autant plus que les discours portant sur la nécessité de construire une #unité_arabe sont depuis les années 60 considérés comme indispensables afin de lutter contre la présence coloniale et forger une #identité politique et sociale fortes : « Les régimes nationalistes dans le monde arabe n’ont pas accepté et n’acceptent pas les divergences autour des questions identitaires car ces mêmes dissensions ont été utilisées par le régime colonial pour créer des oppositions par exemple entre arabophones et berbérophones. Depuis, toute division paraît dangereuse », explique M’hamed Ouldi. La #pensée_panarabe vient alors imposer l’idée d’une #identité_arabe forcément musulmane, invisible et imperméable à toutes reconnaissances d’une #altérité et de revendication identitaires.

    Bien qu’en marge du débat, le racisme anti-noirs n’est pourtant pas totalement ignoré. Les années 2010, grâce aux printemps arabes, ont constitué un tournant dans l’appréhension des inégalités sociales et raciales : « En Tunisie, certains ont vécu la révolution comme une opportunité pour rompre avec la #tunisianité – une identité homogène imposée par l’Etat qui n’avait laissé aucune place à ceux qui étaient minorisés », rapporte Shreya Parikh. En 2018, la Tunisie adoptait une loi inédite, la première dans le monde arabe, pénalisant la #discrimination_raciale. L’#Algérie adoptera en 2020 un dispositif législatif similaire.

    Depuis, les débats et les contestations sont principalement concentrés sur les réseaux sociaux et portés par une jeune génération : la #chasse_aux_migrants en Algérie où le meurtre en 2013 d’un Sénégalais au Maroc ont donné lieu à de vives indignations. En juin 2020, la vidéo de l’actrice et réalisatrice palestinienne noire Maryam Abou Khaled dénonçant les #discriminations_raciales dans la région, avait dépassé le million de vues.

    Au Maghreb, l’augmentation du nombre de #migrants_subsahariens ces dernières années semble avoir provoqué un effet ambivalent entre déferlement de la parole raciste – accusant les exilés d’accroître les difficultés économiques du pays – tout en permettant de lancer une discussion autour du racisme latent dans cette région du monde. Mehdi Alioua, professeur de sociologie à Sciences-Po Rabat, assume lui « une révolution épistémique » sur ces questions : « En Tunisie ou au Maroc, des débats télévisés portent sur le racisme. Dans le même temps, on constate également un backlash avec des discours réactionnaires, racistes et figés sur l’identité. C’est deux pas en avant et deux pas en arrière. »

    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/racisme-anti-noirs-dans-le-monde-arabe-le-difficile-devoilement-dun-tabou

    #identité #esclavage

    ping @_kg_

  • Rafraîchir les villes
    http://carfree.fr/index.php/2023/08/18/rafraichir-les-villes

    Les projections climatiques de Météo-France prévoient une augmentation de la température moyenne en France métropolitaine et une augmentation de la fréquence et de l’intensité des événements extrêmes (vagues de chaleur…), Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Fin_de_l'automobile #Guides #Marche_à_pied #Réchauffement_climatique #Ressources #Transports_publics #Vélo #arbres #canicule #changement_climatique #climat #guide #parcs #ville

  • Gorno Project Latest Update (avril 2018)

    #Alexander_Burns, de Alta Zinc, explique qu’ils ont fait de nouvelles études sur des nouveaux dépôts dans la région.

    Il explique qu’ils ont aussi réhabilité de vieilles infrastructures, déjà présentes. Et l’étude de nouvelles infrastructures, dont une voie ferrée pour connecter des lieux qui seront utilisés pour l’activité minière.
    Il explique aussi qu’il n’y a pas de problèmes de permis car ces infrastructures sont mentionnées dans la #licence qu’ils ont obtenu.

    "En attendant de démarrer la production, nous avons créé des emplois locaux ("local jobs") et un « economic boost » pour l’#économie locale. Et établi une très bonne #réputation dans la zone et avec les autorités régionales."

    https://vimeo.com/266830728


    #Altamin #vidéo #Alta_zinc
    #mines #extractivisme #Italie #Alpes #montagne #Gorno #zinc #Altamin #Energia_Minerals #zinc #Gorno_zinc_project
    #Riso-Parina #Riso_Parina #Pian_Bracca #colonna_fontanone

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    ajouté à la métaliste sur l’#extraction de #terres_rares dans les #Alpes :
    https://seenthis.net/messages/1013289

  • Introduction to New Cobalt Project - Punta Corna, Northern Italy (2018)

    Dans la vidéo ont explique le nouveau projet de #Alta_zinc, là aussi, comme pour le projet de #Gorno, ils peuvent s’appuyer sur des plans et des galeries déjà existantes, comme ils l’expliquent dans la vidéo.

    Le « grand moment » de la production dans la région « l’âge du cobalt » : 1753 à 1833.

    –-> selon ce site web, l’activité minière a bien débuté en 1753 mais s’est arrêtée en 1848 :

    Cobalt mines opened near Punta Corna-#Torre_di_Ovarda and #Bessanet Mt, and active between 1753 and 1848. The ore extracted was used for the glass industry and it was exported especially to Germany. Mined for iron, and locally for silver, in the middle ages (13th–15th centuries).

    https://www.mindat.org/loc-31111.html

    #Fabio_Granitzio rencontre des personnes qui connaissent l’histoire des activités minières au Musée d’archéologie et minéralogie de #Usseglio :

    #Domenico_Bertino, curateur du musée, explique que le matériaux, déjà « préparé » était exporté pour la majeure partie, en #Allemagne, pour la production de colorant.


    A cette époque Usseglio avait 2500 habitants alors que maintenant (2018 donc) il y en a 180.

    https://vimeo.com/263713276


    #Altamin #vidéo #Alta_zinc
    #mines #extractivisme #Italie #Alpes #montagne #Altamin #Energia_Minerals
    #Punta_Corna #Usseglio #histoire

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  • Newly Identified Sulphide Zone - #Pian_Bracca

    Recent sampling, mapping and geological interpretation of a new zinc-lead mineralised zone confirms and upgrades the potential of Pian Bracca, within the #Gorno Project area.

    Ils expliquent dans cette vidéo qu’ils ont trouvé une nouvelle zone (sur la base aussi des documents historiques).

    Pian Bracca est ainsi devenu le principal « targer » du projet.

    Depuis janvier 2018 ils ont focalisé leur attention à Pian Bracca :


    Ils se sont concentrés sur cette zone car ils ont trouvé des documents historiques, des cartes et des analyses de forages de l’époque...

    https://vimeo.com/260642501


    #colonna_fontanone #Altamin #vidéo #Alta_zinc
    #mines #extractivisme #Italie #Alpes #montagne #Gorno #zinc #Altamin #Energia_Minerals #zinc #Gorno_zinc_project

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  • Energia Minerals begins trading as Alta Zinc after rebranding

    #Alexander_Burns, de Alta Zinc interviewé dans l’émission « Corporate News Update » de Stock Tube (probablement décembre 2017)...

    Burn explique le changement de nom de Energia Minerals en « Alta zinc », expliquant que « alta » signifie « haut/altitude » en italien...

    Il explique aussi qu’ils ont dépensé 24 mio (de dollars australiens j’imagine) pour les #forages et les études.

    Les résultats...
    3.3 millions de tonnes de matériel à 6.1% de plomb et zinc (et ce n’est qu’une partie d’un seul dépôt, il y en a beaucoup d’autres, dit Burn, qui s’appuie sur les connaissances déjà existantes sur ces mines). Mais ils espèrent, grâce à de nouveaux forages, arriver au double de ce résultat.

    Et Burn est tout content du fait qu’il y a déjà plein de documentation et que l’infrastructure historique est encore là et exploitable... et qu’ils ont les permis... et qu’en plus le matériel est « clean », qu’il a très peu d’impuretés...

    Intention : commencer la production en 2021.

    Et il explique qu’ils sont en train de chercher d’autres opportunités ailleurs en Europe...

    https://vimeo.com/245864443

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    Energia Minerals begins trading as Alta Zinc after rebranding (05 Dec 2017)

    #Alta_Zinc_Limited (#ASX:AZI) managing director Alexander Burns speaks to Proactive following the miner’s name change from Energia Minerals (ASX:EMX).

    Burns says they’ve spent around $24mln in the last three years on drilling and studies at their flagship #Gorno_Zinc_Project in northern Italy.

    ’’We will be going back to drill the extensions of the current resource in the new year using the existing underground access and our existing contractors’’.

    https://www.proactiveinvestors.com.au/companies/news/308476/energia-minerals-begins-trading-as-alta-zinc-after-rebranding

    #vidéo #Alta_zinc
    #mines #extractivisme #Italie #Alpes #montagne #Gorno #zinc #Altamin #Energia_Minerals #zinc #Gorno_zinc_project

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  • #Interview #Oltre_Il_Colle’s Mayor (21.07.2017)

    Une partie de cette interview a été reprise dans cette vidéo (je ne mettrai donc ici que des éléments nouveaux :
    Progetto Zinco Gorno
    https://seenthis.net/messages/1013439

    #Valerio_Carrara, maire de la commune de Oltre il Colle.


    « L’arrivée de cette grosse entreprise australienne nous a amené une grande bouchée d’oxygène. »

    Les potentialités du projet de la réouverture des mines se traduit en la création d’emplois.

    Le maire dit qu’ils ont parlé en ces termes avec Minerals Energy : « Nous vous ouvrons les portes, nous vous les ouvrons en grand, mais vous devez nous garantir que, quand vous ouvrez la mine, vous nous donnez la possibilité d’insérer avant tout les résidents de nos vallées, puis que d’autres viendront d’où ils veulent, car le travail dans les minières est un travail dur ».

    Carrara explique qu’il a mis une condition : vous ne pouvez rien toucher si vous ne garantissez pas que faites tout dans les normes.
    Et il explique que ce qui a été fait jusqu’à présent a été fait en accord avec l’office technique de la commune et la commission du paysage. Et il ajoute : « Ils sont très rigoureux sur la protection de l’environnement et du territoire ».
    Grâce à ce projet il y la possibilité de « retombées sociales et économiques ».
    Il espère que la production commence « dans une année » (2018 donc).
    En rigolant il dit « Je suis déjà en train de regarder les 300 emplois qui seront déjà disponibles à partir de 2017 ».

    https://vimeo.com/209492040


    #mines #extractivisme #Italie #Alpes #montagne #Gorno #zinc #Altamin #Val_del_Riso #Val_Brembana #histoire #tourisme #plomb
    #vidéo #Energia_Minerals #potentialité #travail

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    https://seenthis.net/messages/1013289

  • #Interview Gorno’s Mayor (21.07.2017)

    Une partie de cette interview a été reprise dans cette vidéo (je ne mettrai donc ici que des éléments nouveaux :
    Progetto Zinco Gorno
    https://seenthis.net/messages/1013439


    Giampiero Calegari, maire de Gorno, explique comment dans la période de plus « grande splendeur » de la région, travaillaient environ 1000 personnes, directement ou indirectement, en lien avec l’activité de la #mine.
    Activité minière presque inexistante ces 20-30 dernières années.

    Les rencontres qu’ils ont eu avec #Energia_Minerals, on leur a expliqué combien de personnes pourraient être employées directement ou indirectement grâce à la réouverture de la mine. Il est convaincu que les personnes habitant le territoires sont « disponibles à ce pari ».
    Il met en avant deux bénéfices possibles :
    – l’installation de la nouvelle industrie
    – le développement touristique

    https://vimeo.com/209336969

    #travail #mines #extractivisme #Italie #Alpes #montagne #Gorno #zinc #Altamin #Giampiero_Calegari #Val_del_riso #histoire #tradition #scommessa #pari #tourisme #Lombardie #opportunité #environnement #Kalgoorlie (#Kalgoorlie-Boulder)
    #vidéo

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  • Le Medef prône une réforme de l’alternance
    https://www.toute-la-franchise.com/vie-de-la-franchise-A10522-le-medef-prone-une-reforme-de-l-alt.h

    Clairement selon le Medef, trop souvent l’entreprise est considérée comme un lieu d’exploitation, de conflit et de profit tandis que l’école jouit d’un statut démocratique, menant à l’autonomie et aux savoirs, à l’émancipation aussi, bref, des notions antinomiques avec la mission de l’entreprise.

    • « Au lieu de parier sur la responsabilité et la liberté des acteurs, on les enferre dans un système de règles inadaptées en dédommagement desquelles on les indemnise. Ceci donne aux pouvoirs publics le contrôle du système, mais au prix d’un double gâchis d’énergie privée et d’argent public. » Face à ces constats, le #Medef propose que l’ensemble du système soit revu, pour plus de pertinence et de résultats. Le Medef propose ainsi « de rompre avec cette logique néfaste en portant une réforme en profondeur de l’alternance au service des jeunes et des #entreprises. » Cette réforme inspirée du modèle allemand pourrait se résumer ainsi : « davantage de jeunes formés en alternance par les entreprises, moins de #subventions publiques, un système géré par les entreprises et les branches. »

      Un pacte formel pour des engagements

      Le Pacte de l’alternance pour la jeunesse proposé par le Medef repose sur un engagement réciproque des entreprises et de l’Etat. « Si le Gouvernement accepte le contrat de confiance sur l’alternance proposé par les entreprises et de mettre en oeuvre les propositions correspondantes, les entreprises s’engagent à augmenter substantiellement le nombre de jeunes qu’elles forment en alternance chaque année. » Cette augmentation substantielle est chiffrée par le Medef à 3 % par an pendant 5 ans, ce qui permettrait de former, à horizon 2018, 100 000 jeunes de plus en #alternance. Sachant qu’ actuellement environ 580 000 jeunes sont dans les entreprises pour y recevoir une formation en alternance (3,53% des effectifs salariés de notre pays), en optant pour la conclusion du pacte, la part des jeunes formés en alternance passerait à 4,15 % des effectifs. « Le pacte de l’alternance pour la jeunesse constitue une main tendue du patronat au Gouvernement pour développer l’une des meilleures voies d’insertion professionnelle pour les jeunes. Elle suppose un changement profond dans la conception et la gestion de l’#apprentissage. »

      de fait la #réforme de l’apprentissage est permanente, comme le montre l’explosion récente du nombre d’apprentis qui n’a d’autre origine que des dispositions publiques (cf. financement de l’enseignement supérieur privé), pas question que le Medef n’y apporte pas formellement et publiquement sa contribution éclairée.

    • L’éternelle rengaine nauséabonde du MEDEF :

      Selon le Medef, « le système français de formation en alternance, et notamment en apprentissage, a quelque chose d’absurde. » Et le Medef de s’expliquer : « Que ce soit sur la conception des formations, la définition de leur contenu, leur révision ou l’appréciation du besoin de compétences des entreprises sur un territoire, la décision n’appartient pas à ceux qui sont concernés. » Les formations n’étant pas adaptées aux besoins, elles ne servent à rien ou presque.

  • #Altamin

    MINING IN ITALY

    #Altamin_Limited is an ASX-listed mineral company focussed on base and battery metal exploration and brownfield mine development in Italy, with two 100% owned mineral projects and two under licence application.

    The Company’s #Gorno_Zinc_Project in the Lombardy region of northern Italy, is an advanced, historic mine with well-defined mineralisation. The #Gorno_Project benefits from strong local support, excellent metallurgy and established infrastructure. Up until 1980, the #Gorno underground #zinc was owned by #SAMIM (a state-owned company and part of #ENI) and then the unilateral decision was made to close all SAMIM owned metal mining in Italy to focus solely on oil and gas, despite there being defined mineral reserves remaining.

    The #Punta_Corna_Project in Piedmont, Italy, historically mined for cobalt, nickel, copper and silver, is an active exploration project with outcropping mineralisation, a historical bulk sample grading 0.6-0.7% Co, plus Ni, Cu, Ag and a drilling program outlined pending permit renewal Alta’s recent sampling has returned high-grade assays over >2km strike length from multiple sub-parallel veins, with good potential for further mineralised vein discovery and significant depth extension.

    In addition, Altamin has lodged applications over #Monte_Bianco and #Corchia, the two most significant copper, cobalt and manganese-rich historical mining districts in Italy.

    https://www.altamin.com.au
    #Australie #Italie #extractivisme #mine #cobalt #terres_rares #manganèse #cuivre

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    Sur le projet d’exploitation du cobalt d’Altamin à #Balme (#Barmes) dans le #Piémont :
    Alla ricerca del cobalto sulle Alpi
    https://seenthis.net/messages/1013263

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    ajouté à la métaliste sur l’#extraction de #terres_rares dans les #Alpes :
    https://seenthis.net/messages/1013289

  • #Matières_premières_critiques : garantir des #chaînes_d'approvisionnement sûres et durables pour l’avenir écologique et numérique de l’UE

    La Commission propose un ensemble complet de mesures afin de garantir l’accès de l’UE à un approvisionnement sûr, diversifié, abordable et durable en matières premières critiques. Les matières premières critiques sont indispensables pour un large éventail de secteurs stratégiques, notamment l’industrie « zéro net », l’industrie numérique, l’aérospatial et la défense.

    Alors que la demande de matières premières critiques devrait augmenter de manière drastique, l’Europe dépend fortement des importations, souvent en provenance de fournisseurs d’un pays tiers en situation de quasi-monopole. L’UE doit atténuer les risques pour les chaînes d’approvisionnement liées à ces dépendances stratégiques afin de renforcer sa résilience économique. Les pénuries constatées au lendemain de la pandémie de COVID-19 et la crise énergétique qui a suivi l’invasion de l’Ukraine par la Russie témoignent de ces dépendances et peuvent mettre en péril les efforts que l’UE déploie pour atteindre ses objectifs climatiques et numériques.

    Le règlement et la communication sur les matières premières critiques adoptés aujourd’hui tirent parti des atouts et des possibilités du marché unique et des partenariats extérieurs de l’UE pour diversifier les chaînes d’approvisionnement de l’UE en matières premières critiques et renforcer leur résilience. La législation sur les matières premières critiques améliore également la capacité de l’UE à surveiller les risques de perturbations et à les atténuer, et renforce la circularité et la durabilité.

    La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est exprimée en ces termes : « Cette législation nous rapprochera de nos ambitions en matière climatique. Elle améliorera significativement le raffinage, la transformation et le recyclage des matières premières ici en Europe. Les matières premières sont indispensables à la fabrication de technologies clés pour notre double transition, telles que la production d’énergie éolienne, le stockage de l’hydrogène ou les batteries. Nous renforçons notre coopération avec des partenaires commerciaux fiables à l’échelle mondiale afin de réduire les dépendances actuelles de l’UE à l’égard d’un seul ou de quelques pays. Il est dans notre intérêt mutuel d’augmenter la production de manière durable et, dans le même temps, de garantir le niveau le plus élevé de diversification des chaînes d’approvisionnement pour nos entreprises européennes. »

    Avec la réforme de l’organisation du marché de l’électricité et le règlement pour une industrie « zéro net », les mesures sur les matières premières critiques annoncées aujourd’hui créent un environnement réglementaire favorable aux industries « zéro net » et à la compétitivité de l’industrie européenne, comme annoncé dans le plan industriel du pacte vert.

    Mesures intérieures

    La législation sur les matières premières critiques dotera l’UE des outils permettant de lui garantir l’accès à un approvisionnement sûr et durable en matières premières critiques, principalement par les moyens suivants :

    Définir des priorités d’action claires : en plus de mettre à jour la liste des matières premières critiques, la législation dresse une liste de matières premières stratégiques, qui sont essentielles pour les technologies importantes pour les ambitions écologiques et numériques de l’Europe ainsi que pour les applications spatiales et de défense, mais dont l’approvisionnement futur n’est pas sûr. Le règlement intègre en même temps, dans le droit de l’UE, la liste des matières premières critiques et celle des matières premières stratégiques. Il fixe des valeurs de référence claires en ce qui concerne les capacités intérieures tout au long de la chaîne d’approvisionnement en matières premières stratégiques pour diversifier l’approvisionnement de l’UE à l’horizon 2030 :

    - l’extraction dans l’UE doit permettre de produire au moins 10 % de sa consommation annuelle,
    - la transformation opérée dans l’UE doit permettre de produire au moins 40 % de sa consommation annuelle,
    - le recyclage effectué dans l’UE doit permettre de produire au moins 15 % de sa consommation annuelle,
    - pas plus de 65 % de la consommation annuelle de l’Union de chaque matière première stratégique à n’importe quel stade de transformation pertinent ne doit provenir d’un seul pays tiers.

    Créer des chaînes d’approvisionnement européennes sûres et résilientes en matières premières critiques : la législation réduira la charge administrative et simplifiera les procédures d’autorisation pour les projets relatifs aux matières premières critiques dans l’UE. En outre, les projets stratégiques sélectionnés bénéficieront d’un soutien pour l’accès au financement et les délais d’autorisation seront raccourcis (24 mois pour les permis d’extraction et 12 mois pour les permis de traitement et de recyclage). Les États membres devront également élaborer des programmes nationaux d’exploration des ressources géologiques.

    Veiller à ce que l’UE soit en mesure d’atténuer les risques liés à l’approvisionnement : pour garantir la résilience des chaînes d’approvisionnement, la législation prévoit un suivi des chaînes d’approvisionnement en matières premières critiques et la coordination des stocks de matières premières stratégiques entre les États membres. Certaines grandes entreprises devront réaliser un audit de leurs chaînes d’approvisionnement en matières premières stratégiques, comportant un test de résistance à l’échelle de l’entreprise.

    Investir dans la recherche, l’innovation et les compétences : la Commission renforcera l’adoption et le déploiement de technologies de pointe dans le domaine des matières premières critiques. En outre, la mise en place d’un partenariat à grande échelle pour les compétences relatives aux matières premières critiques et d’une académie des matières premières promouvra les compétences pertinentes pour la main-d’œuvre travaillant dans les chaînes d’approvisionnement en matières premières critiques. Sur le plan extérieur, la stratégie « Global Gateway » servira de vecteur pour aider les pays partenaires à développer leurs compétences et leurs propres capacités d’extraction et de traitement.

    Protéger l’environnement en améliorant la circularité et la durabilité des matières premières critiques : l’amélioration de la sécurité et du caractère abordable de l’approvisionnement en matières premières critiques doit aller de pair avec l’intensification des efforts visant à atténuer toute incidence négative, tant au sein de l’UE que dans les pays tiers, en ce qui concerne les droits du travail, les droits humains et la protection de l’environnement. Les efforts visant à développer les chaînes de valeur des matières premières critiques de manière plus durable contribueront également à promouvoir le développement économique dans les pays tiers ainsi que la gouvernance en matière de durabilité, les droits humains, la résolution des conflits et la stabilité régionale.

    Les États membres devront adopter et mettre en œuvre des mesures nationales visant à améliorer la collecte des déchets riches en matières premières critiques et à garantir leur recyclage en matières premières critiques secondaires. Les États membres et les opérateurs privés devront étudier les possibilités de récupération des matières premières critiques provenant des déchets d’extraction des activités minières actuelles mais aussi des déchets provenant des anciens sites miniers. Les produits contenant des aimants permanents devront satisfaire aux exigences en matière de circularité et être accompagnés d’informations sur leur recyclabilité et leur teneur en matières recyclées.

    Engagement international

    Diversifier les importations de matières premières critiques dans l’Union : l’Union ne couvrira jamais ses propres besoins en matières premières et continuera de dépendre des importations pour la majeure partie de sa consommation. Le commerce international est donc essentiel pour soutenir la production mondiale et assurer la diversification de l’approvisionnement. L’UE devra renforcer son engagement mondial avec des partenaires fiables afin de mettre en place des investissements et de les diversifier, de promouvoir la stabilité du commerce international et de renforcer la sécurité juridique pour les investisseurs. Elle recherchera en particulier des partenariats mutuellement bénéfiques avec les marchés émergents et les économies en développement, notamment dans le cadre de sa stratégie « Global Gateway ».

    Elle intensifiera ses actions commerciales, notamment en créant un club des matières premières critiques pour tous les pays partageant les mêmes valeurs et désireux d’améliorer les chaînes d’approvisionnement mondiales, en renforçant l’Organisation mondiale du commerce (OMC), en élargissant son réseau d’accords de facilitation des investissements durables et d’accords de libre-échange et en insistant davantage sur l’application de la législation afin de lutter contre les pratiques commerciales déloyales.

    L’UE poursuivra le développement des partenariats stratégiques : elle collaborera avec des partenaires fiables pour favoriser leur propre développement économique de manière durable par la création de chaînes de valeur dans leur propre pays, tout en promouvant des chaînes de valeur sûres, résilientes, abordables et suffisamment diversifiées pour l’UE.

    Prochaines étapes

    Le règlement proposé sera examiné et approuvé par le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne avant son adoption et son entrée en vigueur.

    Contexte

    Cette initiative se compose d’un règlement et d’une communication. Le règlement établit un cadre réglementaire pour soutenir le développement des capacités intérieures et renforcer la durabilité et la circularité des chaînes d’approvisionnement en matières premières critiques dans l’Union. La communication propose des mesures visant à soutenir la diversification des chaînes d’approvisionnement grâce à de nouveaux partenariats internationaux qui se renforcent mutuellement. L’accent est également mis sur la maximisation de la contribution des accords commerciaux de l’UE, en pleine complémentarité avec la stratégie « Global Gateway ».

    La législation sur les matières premières critiques a été annoncée par la présidente von der Leyen lors de son discours sur l’état de l’Union de 2022, dans lequel elle a appelé à s’attaquer à la dépendance de l’UE à l’égard des importations de matières premières critiques, en sécurisant un approvisionnement intérieur diversifié et durable en ce qui concerne ces matières. Elle fait suite à la déclaration de Versailles de 2022 adoptée par le Conseil européen, qui soulignait l’importance stratégique des matières premières critiques pour garantir l’autonomie stratégique de l’Union et la souveraineté européenne. Elle répond également aux conclusions de la conférence sur l’avenir de l’Europe et à la résolution du Parlement européen de novembre 2021 sur une stratégie européenne pour les matières premières critiques.

    Les mesures sont appuyées sur l’évaluation de la criticité de 2023, le rapport de prospective axé sur les technologies stratégiques et les actions lancées dans le cadre du plan d’action de 2020 sur les matières premières critiques. La proposition présentée aujourd’hui s’appuie sur les travaux scientifiques du Centre commun de recherche (JRC) de la Commission. Parallèlement à son rapport de prospective, le JRC a remanié le système d’information sur les matières premières, qui apporte des connaissances sur les matières premières tant primaires (extraites/récoltées) que secondaires (par exemple issues du recyclage). L’outil fournit des informations sur des matériaux et des pays spécifiques ainsi que sur différents secteurs et technologies, et comprend des analyses de l’offre et de la demande actuelles et futures.

    La législation sur les matières premières critiques est présentée parallèlement à celle pour une industrie « zéro net », qui vise à accroître la production européenne de technologies clés neutres en carbone ou « zéro net », afin de garantir des chaînes d’approvisionnement sûres, durables et compétitives en matière d’énergie propre en vue d’atteindre les ambitions climatiques et énergétiques de l’UE.

    https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_23_1661
    #matières_premières #apprivoisement #UE #EU #Union_européenne #relocalisation #diversification #zéro_net #dépendance #alternative #risque #pénurie #ici_en_Europe #batteries #raffinage #transformation #recyclage #plan_industriel_du_pacte_vert #matières_premières_stratégiques #extraction #extractivisme #règlement #déclaration_de_Versailles #Critical_Raw_Materials #European_Critical_Raw_Materials_Act

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    ajouté à la métaliste sur l’#extraction de #terres_rares dans les #Alpes :
    https://seenthis.net/messages/1013289

  • Alla ricerca del cobalto sulle Alpi

    È un elemento importante per la realizzazione delle batterie delle auto elettriche. Il cobalto viene estratto però soprattutto nella Repubblica Democratica del Congo, una realtà travolta dalla corruzione e instabile dal punto di vista militare e politico. Per “aggirare” la possibile penuria della fornitura di un componente essenziale dello sviluppo di una economia realizzata con fonti rinnovabili, le nazioni post-industriali e industrializzate cercano il Cobalto altrove, in territori guidati da governi più stabili e dove è più solida la certezza del diritto.

    Vecchie miniere di cobalto dismesse perché poco remunerative tornano improvvisamente interessanti. Una di queste è situata tra Torino e il confine con la Francia, ancora in territorio piemontese.

    Tra la necessità di tutelare l’ambiente e l’opportunità economica offerta, istituzioni e popolazione si interrogano sul presente e il futuro del territorio interessato dal possibile nuovo sviluppo minerario.

    https://www.rsi.ch/rete-due/programmi/cultura/laser/Alla-ricerca-del-cobalto-sulle-Alpi-16169557.html?f=podcast-shows

    #extractivisme #Alpes #cobalt #Piémont #Italie #terres_rares #Balme #Altamin #Barmes #Punta_Corna #Valli_di_Lanzo #mines #exploitation #peur #résistance #Berceto #Sestri_Levante #lithium #souveraineté_extractive #green-washing #green_mining #extraction_verte #transition_énergétique #NIMBY #Usseglio #Ussel

    Le chercheur #Alberto_Valz_Gris (https://www.polito.it/en/staff?p=alberto.valzgris) parle de la stratégie de l’Union européenne pour les #matières_premières_critiques :
    #Matières_premières_critiques : garantir des #chaînes_d'approvisionnement sûres et durables pour l’avenir écologique et numérique de l’UE
    https://seenthis.net/messages/1013265

    –—

    ajouté à la métaliste sur l’#extraction de #terres_rares dans les #Alpes :
    https://seenthis.net/messages/1013289

    • Caccia al cobalto sulle Alpi piemontesi

      Viaggio in provincia di Torino dove una multinazionale ha nel mirino la creazione di una miniera destinata ad alimentare le nuove batterie per i veicoli elettrici.

      Il boom delle auto elettriche trascina la ricerca mineraria in Europa. Noi siamo stati in Piemonte dove una società australiana spera di aprire una miniera di cobalto, uno dei metalli indispensabili per produrre le più moderne batterie. Il progetto è ancora in una fase preliminare. Non si vede nulla di concreto, per ora. Ma se siamo qui è perché quanto sta accadendo in questa terra alpina apre tutta una serie d’interrogativi su quella che – non senza contraddizioni – è stata definita “transizione ecologica”.

      Balme, alta #Val_d’Ala, Piemonte. Attorno a noi i boschi sono colorati dall’autunno mentre, più in alto, le tonalità del grigio tratteggiano le cime che si estendono fino in Francia. Un luogo magico, non toccato dal turismo di massa, ma apprezzato dagli appassionati di montagna. Tutto potrebbe però cambiare. Nelle viscere di queste rocce si nasconde un tesoro che potrebbe scombussolare questa bellezza: il cobalto. La società australiana Altamin vuole procedere a delle esplorazioni minerarie sui due versanti della Punta Corna. Obiettivo: sondare il sottosuolo in vista di aprire una miniera da cui estrarre questa materia prima sempre più strategica. Il cobalto è infatti un minerale indispensabile per la fabbricazione delle batterie destinate alle auto elettriche o ad immagazzinare l’energia prodotta da fonti rinnovabili. Tecnologie dette verdi, ma che hanno un lato grigio: l’estrazione mineraria.

      Oggi, circa il 70% del cobalto mondiale proviene dalla Repubblica democratica del Congo (Rdc), dove la corsa a questo metallo, guidata dalla Cina, alimenta la corruzione e genera grossi problemi sociali e ambientali. Di recente, un po’ in tutta Europa, si sta sempre più sondando il terreno in cerca di nuovi filoni che potrebbero ridurre la dipendenza dall’estero di questo ed altri minerali classificati dall’Ue come “critici”. Ecco quindi che queste valli piemontesi sono diventate terreno di caccia di imprese che hanno fiutato il nuovo business. Siamo così partiti anche noi in questa regione. Alla ricerca del cobalto e all’ascolto delle voci da un territorio che – suo malgrado – si trova oggi al centro della nuova corsa mondiale all’accaparramento delle risorse.

      Balme dice no

      «Siamo totalmente contrari. In primis perché non siamo stati coinvolti in nessun tipo di dialogo. Siamo poi convinti che l’estrazione di minerali non sia l’attività adatta per lo sviluppo del nostro territorio». #Gianni_Castagneri è il sindaco di Balme, 110 abitanti, uno dei comuni su cui pende una domanda di ricerca da parte di Altamin. Il primo cittadino ci accoglie nella piccola casa comunale adiacente alla chiesa. È un appassionato di cultura e storia locale e autore di diversi libri. Con dovizia di particolari, ci spiega che anticamente queste erano terre di miniera: «Un po’ tutti i paesi della zona sono sorti grazie allo sfruttamento del ferro. Già nel Settecento, però, veniva estratto del cobalto, il cui pigmento blu era utilizzato per la colorazione di tessuti e ceramiche».

      Dopo quasi un secolo in cui l’attività mineraria è stata abbandonata, qualche anno fa è sbarcata Altamin che ha chiesto e ottenuto i permessi di esplorazione. Secondo le stime della società i giacimenti a ridosso della Punta Corna sarebbero comparabili a quello di Bou Azzer, in Marocco, uno dei più ricchi al mondo di cobalto. «Andando in porto l’intero progetto di Punta Corna si avrà una miniera europea senza precedenti» ha dichiarato un dirigente della società. Affermazione che, qui a Balme, ha suscitato molta preoccupazione.

      Siamo in un piccolo comune alpino, la cui unica attività industriale è l’imbottigliamento d’acqua minerale e un birrificio. Al nostro incontro si aggiungono anche i consiglieri comunali Guido Rocci e Tessiore Umbro. Entrambi sono uomini di montagna, attivi nel turismo. Entrambi sono preoccupati: «Siamo colti alla sprovvista, cerchiamo “cobalto” su Internet ed escono solo cose negative, ma abbiamo come l’impressione che la nostra voce non conti proprio nulla».

      Sul tavolo compare una delibera con cui il Comune ha dichiarato la propria contrarietà «a qualsiasi pratica di ricerca e coltivazione mineraria». Le amministrazioni degli ultimi anni hanno orientato lo sviluppo della valle soprattutto verso un turismo sostenibile, vietando ad esempio le attività di eliski: «Noi pensiamo ad un turismo lento – conclude il sindaco – la montagna che proponiamo è aspra, poco adatta allo sfruttamento sciistico in senso moderno. Questa nostra visione ha contribuito in positivo all’economia del villaggio e alla sua preservazione. Ci sembra anacronistico tornare al Medioevo con lo sfruttamento minerario delle nostre montagne».

      Australiani alla conquista

      «Lo sviluppo della mobilità elettrica ha spinto le richieste di permessi di ricerca in Piemonte» ci spiega al telefono un funzionario del settore Polizia mineraria, Cave e Miniere della regione Piemonte. Si tratta dell’ente che, a livello regionale, rilascia le prime autorizzazioni. L’uomo, che preferisce non essere citato, ci dice che per il momento è troppo presto per «creare allarmismi o entusiasmi», ma conferma che, in Piemonte, sono state richieste altre autorizzazioni: «Oltre a Punta Corna, si fanno ricerche in Valsesia e verso la Val d’Ossola» conclude il funzionario. Proprio in Valsesia un’altra società australiana, del gruppo Alligator Energy, ha comunicato di recente di avere iniziato i lavori per un nuovo sondaggio. La zona è definita dall’azienda «ad alto potenziale».

      L’argomento principale delle società minerarie è uno: la necessità di creare una catena di valore delle batterie in Europa: «Punta Corna è centrale per la strategia di Altamin […] e beneficerà della spinta dell’Ue per garantire fonti pulite e locali di metalli nonché degli investimenti industriali europei negli impianti di produzione di veicoli elettrici e batterie» si legge in un recente documento destinato agli azionisti. Altamin ricorda come, in prospettiva, l’operazione genererebbe una sinergia produttiva col progetto Italvolt dell’imprenditore svedese Lars Calstrom. L’uomo vuole costruire una nuova grande fabbrica di batterie ad alta capacità presso gli ex stabilimenti Olivetti nella vicina Ivrea.

      Altamin, così come altre società attive nel ramo, non è un gigante minerario. Si tratta di una giovane società capitalizzata alla borsa di Sidney che ha puntato sull’Italia per tentare il colpaccio. Ossia trovare un filone minerario potenzialmente sfruttabile e redditizio, considerato anche l’aumento dei prezzi delle materie prime, soprattutto dei metalli da batteria. Oltre al progetto piemontese, l’azienda è attiva in altre zone d’Italia: in Lombardia ha un progetto di estrazione di zinco, mentre ha presentato domande anche in Liguria, Emilia-Romagna e Lazio. Qui, nell’antica caldera vulcanica del Lago di Bracciano, Altamin e un’altra società australiana, #Vulcan_Energy_Resources, hanno ottenuto delle licenze per cercare del litio, un altro metallo strategico. «L’idea che si sta portando avanti è quella di rivedere vecchi siti minerari anche alla luce delle nuove tecnologie e della risalita del prezzo dei metalli» spiegano da Altamin. Il tutto in uno scenario internazionale, in particolar modo europeo, in cui si cerca di ridurre la dipendenza delle importazioni dall’estero. Questo a loro dire avrebbe molti vantaggi: «Estrarre cobalto qui ridurrebbe al minimo i problemi etici e logistici che si riscontrano attualmente con la maggior parte delle forniture provenienti dalla Rdc». Ma non tutti la pensano così.

      Lo sguardo del geografo

      A Torino, il Politecnico ha sede presso il Castello del Valentino, antica residenza sabauda situata sulla riva del Po. Qui incontriamo il geografo e assegnista di ricerca Alberto Valz Gris che di recente ha messo in luce diverse ombre del progetto Punta Corna e, in generale, dell’impatto della corsa ai minerali critici sulle comunità locali. Per la sua tesi di dottorato, Valz Gris ha studiato le conseguenze socio-ambientali causate dall’estrazione del litio nella regione di Atacama tra Argentina e Cile. Rientrato dal Sudamerica, lo studioso è venuto a conoscenza del progetto minerario a Punta Corna, a due passi da casa, nel “giardino dei torinesi”. Il ricercatore ha così deciso di mettere in evidenza alcune contraddizioni di questa tanto decantata transizione ecologica: «Il cobalto o il litio sono associati a una retorica di sostenibilità in quanto indispensabili alle batterie. In realtà, per come è stata organizzata, questa transizione ecologica, continua a implicare un’estrazione massiva di risorse naturali non rinnovabili e, quindi, il moltiplicarsi di siti estrattivi altamente inquinanti. Ciò non mi sembra molto ecologico».

      In questo senso il ritorno dell’estrazione mineraria su grande scala in Europa non è proprio una buona notizia: «L’estrattivismo non ha mai portato sviluppo e la materialità di questa dinamica investirà in particolare le aree di montagna. Per cui ho forti dubbi sulle promesse su cui si fondano tutti i progetti come quello di Punta Corna, e cioè che accettare il danno ecologico e paesaggistico portato dall’estrazione mineraria si traduca in sviluppo sociale ed economico per chi abita quei territori». Per Alberto Valz Gris, però, opporsi alle miniere europee non significa giustificare l’appropriazione di risorse in altri posti del mondo: «Dobbiamo immaginare alternative tecniche ed economiche che siano realmente al servizio dell’emergenza climatica, per esempio investendo nel riciclo delle risorse già in circolo nel sistema industriale in modo da ridurre al minimo la pressione antropica sugli ecosistemi». Il problema ruota attorno al fatto che «estrarre nuove materie prime dalle viscere della Terra è ad oggi molto meno costoso che non impegnarsi effettivamente nel riciclare quelle già in circolo»; questo vantaggio economico che «impedisce lo sviluppo di una vera economia circolare» è falsato poiché «non vengono mai calcolati i costi sociali e ambientali legati all’estrazione delle materie prime».

      Gli “sherpa” di Altamin

      Usseglio, alta Valle di Viù, Piemonte. Siamo di nuovo in quota, questa volta sul versante Sud della Punta Corna. Anche qui il territorio vive perlopiù di turismo e può contare su una centrale idroelettrica che capta l’acqua dal bacino artificiale più alto d’Europa. Su queste montagne, oltre i 2.500 metri, Altamin ha ottenuto di recente la possibilità di estendere i carotaggi in profondità. I lavori dovrebbero iniziare la primavera prossima. Ciò che non sembra preoccupare il sindaco Pier Mario Grosso: «Pare che ci sia una vena molto interessante, ma per capire se si potrà sfruttarla occorrono altri sondaggi».

      Il primo cittadino ci accoglie nel suo ufficio e ci mostra una cartina appesa alle pareti su cui si legge “miniere di cobalto”: «Erano le vecchie miniere poi abbandonate e su cui ora Altamin vuole fare delle ricerche perché il cobalto è il metallo del futuro». A Usseglio, l’approccio del comune è diverso rispetto a Balme. #Pier_Mario_Grosso è un imprenditore che vende tende e verande in piano. Per lui il progetto di Altamin potrebbe creare sviluppo in valle: «Questa attività porterà senz’altro benefici alla popolazione e aiuterà a combattere lo spopolamento. Sono quindi tendenzialmente favorevole al progetto, a patto che crei posti di lavoro e non sia dannoso per l’ambiente».

      Salutiamo il sindaco e saliamo fino alla frazione di #Margone dove abbiamo appuntamento per visitare un piccolo museo dei minerali. Qui incontriamo #Domenico_Bertino e #Claudio_Balagna, due appassionati mineralogisti che gestiscono questa bella realtà museale. Nelle bacheche scopriamo alcune perle delle #Alpi_Graie, come gli epidoti e la #Lavoisierite, un minerale unico al mondo scovato nella zona. Appese ai muri ci sono delle splendide mappe minerarie dell’800 trovate negli archivi di Stato di Torino. E poi c’è lui, il cobalto. Finalmente lo abbiamo trovato: «È in questa pietra che si chiama #Skutterudite e il cobalto sono questi triangolini di colore metallico, anche se in molti pensano che sia blu» ci spiegano i due ricercatori. Eccolo qui, il minerale strategico tanto agognato che oggi vale circa 52.000 dollari la tonnellata.

      Possiamo osservarlo nei minimi dettagli su un grande schermo collegato ad uno stereoscopio. Sul muro a lato un cartello sovrasta la nuova strumentazione: «Donazione da parte di Altamin». Tra il museo e la società vi è infatti un legame. Più volte, Domenico e Claudio hanno accompagnato in quota i geologi di Altamin a cercare gli ingressi delle vecchie miniere. Sherpa locali di una società che altrimenti non saprebbe muoversi tra gli alti valloni di queste montagne poco frequentate. Non c’è timore nell’ammetterlo e i due, uomini di roccia e legati nell’intimo a questo territorio, non sembrano allarmati: «Noi siamo una sorta di guardiani. Abbiamo ricevuto delle rassicurazioni e l’estrazione, se mai ci sarà, avverrà in galleria e sarà sottoposta a dei controlli. In passato abbiamo avuto le dighe che hanno portato lavoro, ma ora qui non c’è più nessuno e la miniera potrebbe essere una speranza di riportare vita in valle».

      Usseglio fuori stagione è affascinante, ma desolatamente vuota. Le poche persone che abbiamo incontrato in giro erano a un funerale. Il terzo nelle ultime settimane, il che ha fatto scendere il numero di abitanti sotto i duecento. Ma siamo sicuri che una miniera risolverà tutti i problemi di questa realtà montana? E se l’estrattivismo industriale farà planare anche qui la “maledizione delle risorse”? Torniamo a casa pieni di interrogativi a cui non riusciamo ancora a dare risposta. Nel 2023, dopo lo scioglimento delle nevi (sempre se nevicherà) Altamin inizierà i carotaggi in quota. Scopriremo allora se l’operazione Punta Corna avrà un seguito o se franerà nell’oblio. La certezza è che in Piemonte, come del resto in Europa e nel mondo, la caccia grossa a questi nuovi metalli critici continuerà.

      https://www.areaonline.ch/Caccia-al-cobalto-sulle-Alpi-piemontesi-2654a100

  • « C’est l’équivalent d’un salaire » : des clients de fournisseurs alternatifs d’électricité abasourdis par le coût vertigineux de la facture de régularisation
    https://www.francetvinfo.fr/economie/energie/c-est-l-equivalent-d-un-salaire-des-clients-de-fournisseurs-alternatifs

    Sur les réseaux sociaux, des centaines d’internautes partagent en ce début août des photos de leur facture : 2 672 euros de régularisation pour l’un, 5 185 euros pour l’autre et dans des cas exceptionnels, jusqu’à près de 10 000 euros. C’est la mauvaise surprise qui tombe en plein cœur de l’été, qui n’a rien à voir avec une surconsommation mais avec la hausse des prix de l’énergie répercutée par les fournisseurs alternatifs.

  • #Marco_Albino_Ferrari. Contro l’assalto alle Alpi

    I territori montani sono minacciati da modelli di sviluppo ormai superati. È tempo di un pensiero nuovo, consapevole e rispettoso, come racconta il giornalista e scrittore, responsabile del settore cultura del Club alpino italiano

    “Assalto alle Alpi”, l’ultimo libro di Marco Albino Ferrari, giornalista, direttore editoriale e responsabile del settore cultura del Club alpino italiano (Cai), si apre con il racconto di una storia dimenticata ma dalla grande portata simbolica, quella di Viola Saint Gréé: un piccolo Comune in provincia di Cuneo dove negli anni Sessanta del Novecento iniziarono i lavori per la costruzione di un moderno complesso sciistico, sul modello delle stazioni “sky total” allora di moda in Francia. Nel volgere di pochi anni furono costruiti alberghi, appartamenti e multiproprietà e un enorme complesso edilizio (la Porta delle Alpi) dove gli sciatori potevano trovare tutto il necessario per il soggiorno e lo svago: dai ristoranti ai minimarket, dalle sale convegni a quelle per gli spettacoli.

    Per alcuni anni fu un successo. Poi, a partire dalla fine degli anni Ottanta, le nevicate si fecero sempre meno frequenti e abbondanti e gli anni Novanta segnarono la fine dell’avventura del piccolo comprensorio piemontese. Mentre cammina all’interno degli enormi locali vuoti e ormai vandalizzati, Ferrari si chiede quante siano le Viola Saint Gréé che punteggiano le Alpi: “Quante avventure fallimentari esistono intorno a noi, sulle quali ci ostiniamo a puntare grosse partite di denaro pubblico?”.

    Ferrari invita però a non demonizzare l’industria dello sci: “In passato ha evitato lo spopolamento di molte vallate sulle Alpi, ridotto la povertà e portato sviluppo economico -dice ad Altreconomia-. Oggi però la situazione è radicalmente cambiata. Molte stazioni sciistiche, soprattutto a quelle a bassa quota, hanno dovuto chiudere per effetto dei cambiamenti climatici: solo in Piemonte quelle attive oggi sono 30 a fronte delle 46 del 2013. Abbiamo tante piccole realtà che chiedono risorse pubbliche per poter continuare a operare. E poi ci sono le grandi società che gestiscono i grandi complessi, che puntano a crescere sempre più”.

    Può farci qualche esempio?
    MAF Penso a Dolomiti Supersky, con i suoi 12 comprensori e 450 impianti di risalita, che si estende su un totale di 1.200 chilometri di piste: l’equivalente della distanza tra Milano e Cosenza. Una superficie enorme dove si fa largo uso dei cannoni per produrre neve artificiale, ma le giornate in cui la temperatura rimane costantemente sotto i meno due gradi (in gergo, i cosiddetti “giorni-neve”) sono sempre meno e in quel ristretto lasso di tempo va prodotta la maggior quantità di neve possibile. Questo richiede una grande disponibilità d’acqua, servono quindi più invasi artificiali per raccoglierla e conservarla. Tutte queste infrastrutture resteranno sul territorio per sempre: si tratta di azioni irreversibili. Ma questi grandi comprensori non chiedono di aumentare la propria capacità di offerta per adeguarsi alla domanda degli sciatori (provenienti soprattutto dall’estero e da Paesi non alpini) ma per battere la concorrenza, vantare un nuovo primato. Un po’ come avviene nelle città con i centri commerciali che diventano sempre più grandi senza che ci sia una reale domanda.

    È possibile trovare una sostenibilità per l’industria dello sci?
    MAF Sì, è possibile. Ma per prima cosa occorre interrompere quell’accanimento terapeutico che permette di mantenere in vita le piccole stazioni sciistiche situate in località dove la neve è destinata a scomparire. E bisogna dire basta all’aumento delle piste da sci: non c’è bisogno di nuove infrastrutture dal momento che il numero di praticanti di questa disciplina non sta aumentando. L’esperienza degli ultimi anni ha mostrato che da parte delle persone c’è voglia di montagna, di stare all’aria aperta: ma lo sci è solo un mezzo per farlo. Dopo il Covid-19 abbiamo visto grandi affollamenti di turisti in molte località alpine, soprattutto quelle più famose e pubblicizzate.

    “L’esperienza degli ultimi anni ha mostrato che da parte delle persone c’è voglia di montagna, di stare all’aria aperta. Ma lo sci è solo uno dei mezzi per farlo”

    Vede il rischio di ripetere con il turismo estivo quello che è stato fatto con quello invernale?
    MAF Sì, questo pericolo c’è. Non si può impedire a nessuno di andare in montagna e se ha voglia di farlo è giusto che vada: però si può riflettere su dove andare. Oggi ci sono grandi concentrazioni e altrettanto grandi vuoti. Il Parco nazionale del Gran Paradiso o le Dolomiti, solo per fare due esempi, sono frequentati da milioni di persone, mentre appena al di fuori dai loro confini il numero di turisti ed escursionisti cala significativamente. Stiamo creando una geografia di luoghi “di serie A” certificati in diversi modi come eccellenze, come è successo alle Dolomiti con il riconoscimento di Patrimonio dell’umanità dell’Unesco, e in questo modo tutti gli altri vengono automaticamente declassati a luoghi ordinari e “di serie B”.

    Come fare per cambiare questa situazione?
    MAF Indicando strade alternative, evitando l’eccessiva concentrazione di turisti sia nei luoghi sia nel tempo. Le Alpi si affollano nel mese di agosto, certamente chi ha le ferie in quel periodo dell’anno non può fare diversamente, ma l’autunno è una stagione meravigliosa per frequentare le montagne e oggi i rifugi alpini tendono a prolungare le aperture. Occorre passare da un modello “concentrato e grande” a uno “diffuso e più piccolo” attraverso un’operazione culturale che aiuti questo cambio di prospettiva. Anche noi che facciamo comunicazione dovremmo lavorare per sostenere questo cambiamento.

    In “Assalto alle Alpi”, pubblicato per Einaudi, lei scrive che l’unica via per arginare la cultura dell’eccesso è promuovere un senso diffuso della misura e le Alpi possono insegnarci molto da questo punto di vista. Di quale insegnamento si tratta?
    MAF Abitare una vallata alpina significa fare i conti con un territorio che è limitato per definizione, che può offrire solo una quantità di risorse limitata. Le comunità alpine storiche hanno dovuto fare i conti con questa finitezza dei luoghi e di conseguenza hanno dovuto sempre tenere sott’occhio l’andamento demografico: se diminuiva non c’erano abbastanza braccia per i lavori collettivi, ma se invece le bocche da sfamare aumentavano era necessario emigrare, andarsene. Analogamente, anche il nostro Pianeta è un luogo finito, proprio come un fondovalle alpino. La mia vuole essere una provocazione, io non sono una persona che guarda al passato come a un luogo di verità: però questo rappresenta l’esempio lampante di come una crescita infinita, come quella che ci impone il moderno sistema capitalistico, sia impossibile. Così come il mito di una storia che punta sempre verso un progresso non reversibile.

    “Abitare una vallata alpina significa fare i conti con un territorio che è limitato per definizione e che può offrire solo un quantità finita di risorse”

    Quali interventi sono necessari per costruire un nuovo rapporto, più proficuo e sostenibile, tra città e aree montane?
    MAF Innanzitutto ricordando che la montagna non è solo turismo, come dimostrano le esperienze delle tante famiglie giovani che tornano o scelgono di trasferirsi nelle terre alte. La montagna ha bisogno di una legge quadro: durante la scorsa legislatura il Consiglio dei ministri aveva approvato un testo che sarebbe dovuto poi andare alle Camere, ma poi con la caduta dell’esecutivo si è fermato tutto. Ora bisognerà ricominciare da capo. Servono diverse tipologie di interventi per incentivare il ritorno della vita in montagna, ad esempio favorire la ricomposizione fondiaria dei terreni che, nel passaggio di padre in figlio, si sono sempre più ridotti di dimensioni fino a ridursi a microparticelle che singolarmente non sono sufficienti per vivere. Occorre intervenire per favorire le aziende che nascono in montagna per iniziativa dei giovani, ma soprattutto una visione complessiva che metta insieme tutte queste azioni. Ovviamente questo intervento da solo non basta, ma è urgente agire. Tenendo conto che purtroppo le aree montane offrono pochissimi voti e quindi, spesso, la politica se ne dimentica.

    Dedica anche ampio spazio all’analisi degli stereotipi che riducono le Alpi a luoghi salvifici o a parco di divertimenti per le persone in fuga dalla città. Quando nascono?
    MAF Nascono nell’Ottocento e individuano le Alpi come luogo alternativo alle città che, negli anni della seconda rivoluzione industriale, diventano sempre più inquinate e invivibili. Le vette alpine e i suoi abitanti vengono idealizzati, diventano il luogo salvifico per antonomasia: un mondo in cui tutto è bene, pulito, buono e armonioso. Questa idea di alterità rispetto alla città, in cui in montagna rimane tutto fermo e uguale a sé stesso continua fino ai giorni nostri e provoca uno scollamento dalla realtà che però non fa bene né ai cittadini né a chi abita sulle Alpi.

    https://altreconomia.it/marco-albino-ferrari-contro-lassalto-alle-alpi
    #Alpes #assaut #développement #modèle_de_développement #transition #ski #post-neige #montagne #livre #sky_total #industrie_du_ski #Dolomiti_Supersky #soutenabilité #tourisme_hivernal #alternatives #représentations #stéréotypes

  • Ernst Kaltenbrunners Alpeninszenierung des Endes: Totes Gebirge
    https://www.berliner-zeitung.de/ernst-kaltenbrunners-alpeninszenierung-des-endes-totes-gebirge-li.6

    23.4.2005 - Die Villa der Malerin Christel Kerry ist das höchstgelegene Haus des österreichischen Altaussee. Es ist ein bescheidener Bau. Hinter ihm steigt der Loser auf mehr als 1 800 Meter Höhe an. Auf seinem Gipfel liegt Schnee.Die Terrasse der Villa Kerry bietet eine prächtige Aussicht. Unten der malerische Ort. Der schöne See. Der lichtdurchflutete weite Talkessel. Und gut überschaubar die eine Straße, die aus dem Salzkammergut vom Pötschenpass hineinführt.Christel Kerry ist jetzt, April 1945, fünfundfünfzig Jahre alt. Ihre Bilder und Zeichnungen sind dem Ausseer Land gewidmet. Die Malerin vermietet auch Zimmer. Unter den Gästen sind viele Künstler. Sie lieben den stillen Winkel. Jakob Wassermann hat am See ein Haus gehabt. Hugo von Hofmannsthal ist beinahe jeden Sommer nach Altaussee gekommen. Klaus Maria Brandauer ist ein geborener Altausseer. Der Schauspieler bewohnt seit einigen Jahren das ehemalige Haus Jakob Wassermanns und inszeniert jedes Jahr im August Shakespeares „Sommernachtstraum“ am See. Christel Kerry hat vor einem Auftritt im nahen Bad Ischl einmal Joseph Schmidt, den Sänger, den Juden, beherbergt. Sein Einsingen soll man bis unten im Tal gehört haben. Jetzt, April 1945, wird sie Ernst Kaltenbrunner, den Chef des Reichssicherheitshauptamtes der SS, den Stellvertreter Heinrich Himmlers, beherbergen, wenn er in Altaussee ist: Villa Kerry, Fischerndorf Nr. 7. Kaltenbrunner verfügt über mehr Adressen noch in der Gegend.Salzburg hat das „provisorische“ Hauptquartier des SS-Obergruppenführers aufgenommen. Kaltenbrunners Frau, Elisabeth, ist mit den drei Kindern in Strobl am Wolfgangsee. Seine Geliebte, Gisela von Westarp, lebt seit dem Herbst in Altaussee und hat ihm in Altaussee Zwillinge geboren. Sie ist eine junge „Kriegerwitwe“, eine Gräfin von fünfundzwanzig Jahren, die Zwillinge sind in der Genealogie der Familie von Westarp nicht zu finden. Der Österreicher Kaltenbrunner „verlagert“ seit Monaten nach Österreich. Obwohl ein fanatischer Anhänger des NS-Regimes, verspürt Kaltenbrunner kein Verlangen, mit ihm unterzugehen. Das Ende des Dritten Reiches als katakombischer „Untergang“ ist eine Inszenierung des Bunkerbewohners Hitler, die sechzig Jahre später Kino wird. Die Götterdämmerung im düsteren Bunker ist die Führerversion des Endes. Sie ist der Einzelfall des Endes, der in der Medienwelt zum Pars pro toto wird. Im frühlingshellen Licht der steirischen Berge wird der Untergang als Übergang inszeniert.Kaltenbrunner ist am 19. April ein letztes Mal in Berlin und bei Himmler gewesen, der ihm die Befehlsgewalt über Bayern und Österreich übertragen hat, falls durch den Vormarsch der Alliierten die Verbindung zwischen ihnen unterbrochen wird. Der mächtige Kaltenbrunner, der 1943 den bei einem Attentat getöteten Heydrich beerbt hat, ist noch mächtiger geworden. In der Hierarchie der NS-Größen rangiert er gleich nach Bormann, Goebbels, Himmler und Göring. In diesen Tagen ist auch ein junger Altausseer SS-Mann noch einmal aus Berlin für ein paar Urlaubstage in das Heimatdorf gekommen. Seine Familie überlegt, ob er nach Berlin zurückkehren soll. Die Almen und das Hochgebirge gelten als gutes Versteck für Deserteure und Illegale.Kaltenbrunner wird in Altaussee von zwei SS-Männern und seinem Adjutanten Scheidler begleitet. Er führt einige Eisenkisten und Koffer mit sich, das Dienstsiegel „Der Reichsführer SS und Chef der Deutschen Polizei“, „Der Chef der Sicherheitspolizei und des SD“ und einen falschen Pass auf den Namen eines Militärarztes: „Dr. Josef Unterwogen“.Kaltenbrunner ist schon da, wo Andere noch hinwollen. Er ist im Herzen der „Al-penfestung“. Die Vorstellung, hier den „Endsieg“ erfechten zu können, hat er auf-gegeben. Kaltenbrunner verfolgt ein anderes Projekt. Die „Alpenfestung“ ist zwar mehr Fiktion als Wirklichkeit, aber die Fiktion wirkt. Die Alliierten zögern mit der Eroberung. Kaltenbrunner denkt an eine Morgengabe, wie Himmler, wie Speer, wie Göring. Himmler bietet den Westalliierten über Mittelsmänner „Juden“, Speer die Industrie, Göring sich als Reichskanzler. Himmler will zwei- bis dreihundert Juden aus Theresienstadt als Faustpfand für Verhandlungen mit Eisenhower in die „Alpenfestung“ schaffen lassen. Was Kaltenbrunner anbieten kann, glaubt sein Mitarbeiter, SS-Obersturmbannführer Wilhelm Höttl, zu kennen, der am 3. Mai mit seiner Familie in Bad Aussee auftaucht.Höttl hat das Italien-Referat im Reichssicherheitshauptamt geleitet, er ist Kaltenbrunners „Spionage-Abwehrchef für den Südosten“ gewesen und hat Kontakte zu Allen W. Dulles, dem Residenten des amerikanischen OSS (Office of Strategic Services) in der Schweiz. Der Geheimdienstmann Höttl ist ein mit allen Wassern gewaschener Überlebensstratege. Ende März und Mitte April signalisiert Höttl in der Schweiz dem OSS, die SS in Österreich sei verhandlungswillig, Kaltenbrunner wolle einen Sonderfrieden, und für Kaltenbrunner hat er die schöne Nachricht, die Amerikaner fürchteten einen starken sowjetischen Einfluss im Nachkriegsösterreich. Zugleich ist Höttl noch an einem anderen phantasievollen Projekt beteiligt. Es kursiert die Ministerliste der Übergangsregierung eines „nichtkommunistischen Österreichs“. Höttl macht bei ihrer Verbreitung allerdings einen Fehler. Er übergibt sie in den letzten Apriltagen in Bad Goisern einem Antifaschisten, den er für einen Major des britischen Secret Intelligence Service mit Regierungskontakten hält.Kaltenbrunner stuft mit dem Vormarsch der Alliierten seine Rolle von Tag zu Tag zurück. Hat er sich eine Zeit lang vorgestellt, als „Berater“ der ominösen Übergangsregierung mit den Alliierten zu verhandeln, reicht ihm am Ende, sein Handwerk empfehle ihn. Höttl wird später gegen Kaltenbrunner aussagen und dabei sagen, Kaltenbrunner sei davon überzeugt gewesen, „dass die Westmächte schließlich seine Erfahrung auf dem Gebiet des Geheimdienstes und der Polizei für den bevorstehenden Endkampf mit dem Sowjetkommunismus nützen“ würden. Kaltenbrunner hat auch noch ein paar Kleinigkeiten für die Zeit „danach“ im Angebot. Die vorgebliche Rettung Tausender Gemälde, Hunderter Zeichnungen, Aquarelle, Skulpturen und Pretiosen von unschätzbarem Wert im Altausseer Salzbergwerk.In dem Stollen lagern Bestände der Wiener Museen, die Reichskleinodien, der Schatz des Ordens vom Goldenen Vlies, die Bibliothek des Deutschen Archäologischen Institutes in Rom, die sogenannte „Führersammlung“, aus ganz Europa zusammengeraubtes Kunstgut, der Genter Altar, Michelangelos „Madonna“, Rembrandts „Selbstbildnis“, Breughels „Bauernhochzeit“. Seit dem 10. April lagern im Bergwerk auch acht Kisten mit der Aufschrift „Vorsicht Marmor. Nicht stürzen“. Die Aufschrift ist Tarnung. In jeder der Kisten steckt eine 500-Kilo-Bombe. August Eigruber, der „Reichsstatthalter des Reichsgaus Oberdonau“, ist entschlossen, das Bergwerk in die Luft zu jagen, um die Kunstschätze „nicht in die Hände des kapitalistischen Weltjudentums fallen zu lassen“. Eigruber betreibt im Gaumaßstab die „Götterdämmerung“. Persönlich hält er es anders. Seine Villa in Altaussee, die er sich 1941 aus dem Besitz des „Judentums“ hat übertragen lassen, ist frei von Sprengmitteln. Im nahen See findet 1975 ein Taucher eine verrostete Munitionskiste mit einem Federpennal aus Holz. In den drei mit Wachs zugegossenen Kammern des Pennals stecken drei Brillantringe Eigrubers. Mit diesem Mann telefoniert Kaltenbrunner am 4. Mai nachts ein Uhr.In Altaussee suchen Salinendirektion, Bergarbeiter, Antifaschisten verzweifelt nach einer Möglichkeit, die Sprengung des Bergwerks mit den Kunstschätzen zu verhindern. Bergrat Högler versammelt am Mittag des 3. Mai die Arbeiter und informiert sie über die Lage. Es mögen sich Freiwillige für die Bewachung der Bomben und im äußersten Falle auch zur Beseitigung des Sprengkommandos melden. Alle melden sich freiwillig. Ein Bergarbeiter, Alois Raudaschl, schlägt vor, zusätzlich mit Kaltenbrunner Kontakt aufzunehmen. Högler ist am Nachmittag bei Kaltenbrunner, der seine Chance erkennt. Kaltenbrunner verspricht, bei Eigruber zu intervenieren, bekommt aber keine Telefonverbindung. In der Nacht schaffen die Arbeiter auf eigene Verantwortung die Bomben aus dem Bergwerk. Als Kaltenbrunner Eigruber endlich erreicht, führen der Chef des Reichssicher-heitshauptamtes und der Reichsstatthalter Oberdonau einen donnernden Wortwechsel über vollendete Tatsachen. Kaltenbrunner hat seine Chance wahrgenommen. Aber er tut mehr noch, seine Lage in Altaussee zu verbessern.Am 2. Mai ist Adolf Eichmann in Altaussee aufgetaucht und hat sich unterhalb von Kaltenbrunners Domizil im Haus Fischerndorf Nr. 8 einquartiert. Seine Frau und seine drei Söhne weilen schon seit dem 25. April im Ort, Eichmanns Frau benutzt dabei ihren Mädchennamen Veronika Liebelt.Das Ausseer Land übt eine magische Anziehungskraft auf die NS-Größen aus. Sie verstecken Geld, Gold, Papiere und sich selbst für den Übergang im Untergang.Otto Skorzeny, SS-Standartenführer, Chef der Gruppe VI (Sabotage) in Kaltenbrunners Reichssicherheitshauptamt, ist seit April in Bad Aussee.Josef Tiso, Hitlers Quisling in der Slowakei, ist vor der Roten Armee nach Hallstatt geflohen.Konrad Henlein, der „Führer der Sudetendeutschen“, wartet in Bad Goisern auf das Ende. Das Ende erhofft in Bad Goisern Arnolt Bronnen, der Schriftsteller, der hier untergetaucht ist. Bronnen befürchtet die Rekonstruktion des „Austro-Faschismus“, wie er unter den Kanzlern Dollfuß und Schuschnigg geherrscht hat. Höttls Liste ist im Ort bekannt. Höttl hat sie in Goisern irrtümlich dem Sozialdemokraten Albrecht Gaiswinkler übergeben, der am 8. April aus einer Maschine der Royal Air Force für ein Kommando-Unternehmen abgesprungen ist. Josef Goebbels sollte in der Villa Roth am Grundelsee festgenommen werden, in der er sich vorübergehend aufgehalten hat.Kaltenbrunner in Altaussee kann den unbequemen Zeugen Eichmann dazu brin-gen, den Ort zu verlassen. Strikt vorher hat Kaltenbrunner ihm schon verboten, „Werwolfanschläge“ auf die Amerikaner und Briten im Gebirge zu organisieren. Veronika Liebelt bleibt bis 1952 in Altaussee. Eichmann hat nach fünf Jahren Flucht 1950 Argentinien erreicht. „Nach zweijährigem Dortsein ließ ich meine Familie, welche in Altaussee lebte, nachkommen“, sagt Eichmann nach seiner Festnahme durch die Israelis am 11. Mai 1960. Veronika Liebelt reist ungehindert hinterher. Ihr Mann ist bei „Mercedes-Benz-Argentinia“ tätig. Die Berge mögen sie auch hier. "In eintausendsechshundert Meter, in Rio Potreso, an der Grenze von Tueumän und Catamarca, lebte meine Familie. Je höher wir steigen, um so weiter wird unser sonst so begrenzter Blick."Kaltenbrunner im Haus der Malerin Christel Kerry wartet ab. Der Blick von der Terrasse ist prächtig. Und gut überschaubar die eine Straße, die aus dem Salzkammergut vom Pötschenpass hineinführt. Damals, als Jakob Wassermann nach Altaussee kam, sagte er: "So fand ich dann den Ort, an dem ich mich dauernd niederließ, das Tal im steirischen Gebirge, und diese Landschaft wurde mir zum Freund ..."Seit Tagen ergießt sich von Bad Ischl aus eine Schlange von sich auflösenden Heereseinheiten, Flüchtlingen, Panzern, Pferdefuhrwerken, Verwundeten, Wehrmachtsstäben in das Gebirge. Auf dem Pötschenpass hat eine SS-Einheit Stellung für den Kampf bis zur letzten Patrone bezogen. Wachmannschaften des nahen Konzentrationslagers Ebensee gehören dazu.Am 7. Mai um sechs Uhr früh beginnen die Amerikaner von Bad Ischl aus einen Vorstoß auf den Pötschenpass. Das Gelände versinkt nach einem Bombardement in einem Meer von Rauch und Flammen. Früh an diesem 7. Mai setzt sich der Chef des Reichssicherheitshauptamtes aus Altaussee ab. Das Signal vom Pötschenpass ist unüberhörbar. Direkt hinter der Villa Kerry führt ein Weg in das Loser-Gebiet und von da unter den Felswänden ein schroffer Bergpfad zum Hochklapfsattel. Man muss trittsicher sein. Dann weiter, dann der Forstort „Füchsleins Not“, dann am Abend die Wildensee Alm mit der im Winter verlassenen Hütte. Das „Tote Gebirge“. Kaltenbrunner begleiten seine SS-Vertrauten und zwei Altausseer, die die Gruppe führen, Fritz Moser und Sebastian Raudaschl.Am Morgen des 8. Mai trifft Oberst Robert E. Mattesson vom Counter Intelligence Corps, dem Geheimdienst der US-Armee, in Altaussee ein. Mattesson bringt eine Liste von zu verhaftenden Personen mit, an oberster Stelle steht der Chef des Reichssicherheitshauptamtes Ernst Kaltenbrunner. Mattesson ist am Vortag vom US-Hauptquartier in Bad Tölz in Marsch gesetzt worden. Zuerst ist er in Strobl gewesen und hat Elisabeth Kaltenbrunner nach dem Verbleib ihres Mannes befragt. Elisabeth Kaltenbrunner erklärt, sie wisse nichts Bestimmtes über seinen Aufenthalt. Mattessons nächste Station ist Bad Ischl. Hier bekommt er den Tipp, Kaltenbrunner könne in Altaussee sein. Am Nachmittag des 8. ist Mattesson mit seinen beiden Geheimdienstleuten im Ort nicht mehr allein. Eine amerikanische Kampfgruppe unter Leitung des Majors Ralph E. Pearsons erreicht Altaussee, um das Salzbergwerk zu besetzen. Die Amerikaner wissen Bescheid. Sie kennen die Schätze, die im Berg lagern. Sie sind schnell. Nun kann die Spezialeinheit folgen, die nur mit der Aufspürung von Kunstschätzen beschäftigt ist. Die Amerikaner errichten einen Sperrkreis um das Salzbergwerk. Oberst Mattesson wartet. Nach drei Tagen hat er Kaltenbrunners Spur. Sebastian Raudaschel ist zurück und offenbart am 11. Mai das Versteck auf der Wildenseealm. Noch in der Nacht macht sich Mattesson mit zwölf amerikanischen Soldaten und vier Einheimischen auf den Weg in das „Tote Gebirge“. Es liegt viel Schnee im Berg. Vier der Soldaten geben auf. Im Morgengrauen des 12. Mai taucht die Hütte vor dem US-Kommando auf. Sie sind acht Stunden unterwegs gewesen. Mattesson geht allein weiter. Er klopft an die Tür.Kaltenbrunner muss Illusionen über das Versteck gehabt haben. Sollte ihm, dem Jäger, nicht wenigstens für ein paar Tage gelingen, was den Gejagten über Monate und Jahre gelang? Sein SD, die Polizei, die Gestapo haben kaum jemals einen der Widerständler, Deserteure, Verfolgten, die sich in der unwegsamen Bergwelt zwischen Dachstein und Totem Gebirge verbargen, zu fassen bekommen. Legendär die Gestalt des Sepp Plieseis. Plieseis kämpfte in Spanien in den Internationalen Brigaden, war in den französischen Internierungslagern, geriet in die Hände der Gestapo, flüchtete im Oktober 1943 aus einem Außenlager von Dachau und scharte im Oberen Salzkammergut eine Gruppe von Widerstandskämpfern um sich. Bauern, Jäger, Sennerinnen, Wilddiebe halfen auf abenteuerliche Weise zu überleben. Im September 1944 war die letzte Jagd auf Plieseis im Gebiet Wildenseealm. Der SD tarnte sie vor der Bevölkerung als angebliche Suche nach entlaufenen „Ostarbeitern“. Am 8. Mai ist Plieseis in Bad Goisern und macht Arnolt Bronnen, den Mann vieler zeitgeschichtlicher Rollen, zum ersten Bürgermeister des Alpenortes nach den Nazis.Auf der Wildenseealm öffnet nach mehrmaligem Klopfen Mattessons ein SS-Mann die Tür der Hütte. Der SS-Mann verneint die Anwesenheit Kaltenbrunners und Scheidlers. Es seien nur zwei SS-Ärzte in der Hütte, ein Stabsarzt und ein Oberarzt. Zum Wintersport. Die Ärzte zeigen ihre Ausweise vor. Oberst Mattesson lässt alle vier Personen, die sich in der Hütte aufhalten, verhaften und bereitet den Abstieg nach Altaussee vor. In der Hütte liegt eine große Menge von Waffen. Und in der Asche des Ofens etwas Metallenes. Es ist die Erkennungsmarke Nummer 2 des Reichssicherheitsdienstes. Mattesson weiß jetzt, dass er tatsächlich Kaltenbrunner gefangen hat. In seinen Unterlagen befindet sich ein Hinweis auf das Metall.Mattesson hat an die Tür, hinter der der höchste Funktionsträger der SS verborgen sein kann, wie bei einem Morgenbesuch auf der Alm geklopft. Die SS steht nicht gerade im Ruf, schnell die Waffen zu strecken. Warum rechnet er nicht mit Widerstand? Ist Mattesson besonders kaltblütig oder ist da noch etwas anderes? Unten im Ort bestätigt dem CIC-Mann ein prominenter Einwohner, Prinz Hohenlohe-Schillingsfürst, der angebliche SS-Stabsarzt Dr. Josef Unterwogen sei in Wirklichkeit Ernst Kaltenbrunner. Hohenlohe-Schillingsfürst und zwei andere Herren haben Altaussee an die Amerikaner „übergeben“. Eine herzige Legende sagt, Gisela von Westarp habe diese Bestätigung geliefert. Beim Anblick ihres Geliebten sei sie Kaltenbrunner um den Hals gefallen. Kaltenbrunner liebt die Frauen. Und den Alkohol. Mattesson lässt den Chef des Reichssicherheitshauptamtes und die anderen drei SS-Leute in das Hauptquartier der 3. US-Armee nach Bad Tölz abtransportieren.Das kleine Szenario Kaltenbrunners hat versagt, die ersten turbulenten Tage auf der Wildenseealm zu überstehen, um sich dann anzubieten. Kaltenbrunners Bruder Werner wird später sagen, Ernst habe da oben die Gefangennahme lediglich um ein paar Tage hinauszögern wollen, und einer der Einheimischen, die Kaltenbrunner auf die Hütte begleitet haben, berichtet, Kaltenbrunner habe ihn gefragt, ob er bereit sei, „später“ die Verbindung zu den Amerikanern herzustellen. Das große Szenario Kaltenbrunners hat versagt, das Ende des Dritten Reiches findet nicht als „Endkampf mit dem Sowjetkommunismus“ statt. Kaltenbrunner steht in der NS-Hierarchie zu weit oben, um ungeschoren davonzukommen. Er verantwortet nach dem Selbstmord Himmlers als höchster verbliebener SS-Führer die Gestapo, den SD, den Ausrottungsfeldzug gegen die Juden, das Morden der „Einsatzgruppen“ in der Sowjetunion, die Konzentrationslager. Kaltenbrunners Alpeninszenierung des Endes ist gescheitert. Er wird im Nürnberger Kriegsverbrecher-Prozess zum Tode verurteilt und im Oktober 1946 hingerichtet. Kaltenbrunner stirbt ohne Einsicht. Er habe alles der „großen, guten Sache“ geopfert, sagt er. Seine einzige Schuld sei „rein persönlicher Art“. Niemand, außer seiner Frau Elisabeth, könne ihn verurteilen.Im Jahr 1948 findet der Jäger Herbert Köberl unter dem Fußboden der Wildenseehütte 200 000 Reichsmark. Aus einem Beet unmittelbar vor der Villa Kerry werden 76 kg Gold, 10 000 Goldstücke, 15 000 Dollar und 8 000 Schweizer Franken aus der Erde geholt. Das Dienstsiegel Kaltenbrunners wird im September 2001 von Tauchern aus dem Altausseer See am Beginn des Weges zum Strandcafé geborgen. Sie finden im Wasser auch eine Enigma-Chiffriermaschine. Kaltenbrunner wird nachgesagt, er habe als „Fluchtgeld“ über sehr viel mehr Gold und Geld als das gefundene verfügt.Wilhelm Höttl steht 1945 als Zeuge der Anklage dem Nürnberger Tribunal zu Verfügung. Wozu er sich den alliierten Geheimdiensten zur Verfügung stellte, liegt weitgehend im Dunkeln. Höttl verwaltet nach 1945 offenbar nicht unbeträchtliche Geldmittel. Kaltenbrunners Mitarbeiter gelingt der Übergang. Er gründet 1952 in Bad Aussee ein privates Gymnasium, das Jugendliche mit Schulschwierigkeiten zum Abitur führt. Es wird unter anderem von André Heller besucht. 1980 macht Höttl Konkurs. Seine Schule übernimmt das Land Steiermark. Höttl stirbt 1999 in Bad Aussee als Träger des Großen Ehrenzeichens des Landes.Die Malerin Christel Kerry erreichte das neunzigste Lebensjahr und starb im Dezember 1978. Ihr Haus ist die Station V der sich durch Altaussee schlingenden „Via Artis“. In der örtlichen Wegbeschreibung wird der Ausblick von der Villa Kerry als der „Große Künstlerblick“ vorgestellt. Von anderem ist nicht die Rede.Der junge SS-Mann, der Anfang April 1945 aus Berlin noch einmal zum „Heimat-urlaub“ nach Altaussee kam und sich entschloss, trotz der familiären Warnung zurückzugehen, ist namenlos untergegangen. Sein Bild hängt als große farbige Zeichnung in dem Zimmer, in dem ich im vorigen Sommer schlief. Es zeigt einen schneidigen jungen SS-Panzerkommandanten.Ich bin gern in Altaussee. Ich bin jeden Sommer da. Es ist ein ruhiger, abseits gelegener Ort, in dem man die Welt vergessen kann.

    #nazis #Autriche #Altaussee #SS #RSHA #histoire #OSS #services_secrets

  • Piemonte, corsa alle nuove miniere : da #Usseglio al Pinerolese si cercano nichel, cobalto, grafite e litio

    Scatta la corsa alle terre rare: la Regione deve vagliare le richieste delle multinazionali su una decina di siti

    Nei prossimi anni il Piemonte potrebbe trasformarsi in una grande miniera per soddisfare le esigenze legate alla costruzione degli apparecchi digitali e all’automotive elettrico. È un futuro fatto di cobalto, titanio, litio, nichel, platino e associati. E non mancano nemmeno oro e argento. Un grande business, infatti oggi si parla di «forti interessi» di aziende estrattive nazionali e straniere. Anche perché la Commissione Europea ha stabilito che «almeno il 10% del consumo di materie prime strategiche fondamentali per la transizione green e per le nuove tecnologie dovrebbe essere estratto nell’Ue, il 15% del consumo annuo di ciascuna materia prima critica dovrebbe provenire dal riciclaggio e almeno il 40% dovrebbe essere raffinato in Europa». In questo contesto il Piemonte è considerato un territorio strategico. Anche perché l’anno scorso il mondo ha estratto 280mila tonnellate di terre rare, circa 32 volte di più rispetto alla metà degli anni 50. E la domanda non farà che aumentare: entro il 2040, stimano gli esperti, avremo bisogno di sette volte più terre rare rispetto a oggi. Quindi potrebbero essere necessarie più di 300 nuove miniere nel prossimo decennio per soddisfare la domanda di veicoli elettrici e batterie di accumulo di energia, secondo lo studio condotto da Benchmark Mineral Intelligence.

    «Al momento abbiamo nove permessi di ricerca in corso, ma si tratta di campionature in superficie o all’interno di galleria già esistenti, come è avvenuto a Punta Corna, sulle montagne di Usseglio – analizza Edoardo Guerrini, il responsabile del settore polizia mineraria, cave e miniere della Regione -. C’è poi in istruttoria di via al ministero dell’Ambiente un permesso per la ricerca di grafite nella zona della Val Chisone». Si tratta di un’area immensa di quasi 6500 ettari si estende sui comuni di Perrero, Pomaretto, San Germano Chisone, Perosa Argentina, Pinasca, Villar Perosa, Pramollo, Roure e Inverso Pinasca che interessa all’australiana Energia Minerals (ramo della multinazionale Altamin). E un’altra società creata da Altamin, la Strategic Minerals Italia, nella primavera prossima, sulle montagne di Usseglio, se non ci saranno intoppi, potrà partire con le operazioni per 32 carotaggi nel Vallone del Servin con una profondità variabile da 150 a 250 metri. Altri 25 sondaggi verranno invece effettuati nel sito di Santa Barbara, ma saranno meno profondi. E, ovviamente, ambientalisti e amanti della montagna, hanno già espresso tutti i loro timori perché temono uno stravolgimento del territorio. «Nelle settimane scorse ho anche ricevuto i rappresentati di una società svedese interessati ad avviare degli studi di valutazione in tutto il Piemonte con l’obiettivo di estrarre minerali – continua Guerrini – anche perché l’Unione Europea spinge per la ricerca di materie prime indispensabili per la conversione ecologica e quindi l’autosufficienza energetica».

    È la storia che ritorna anche perché il Piemonte è stata sempre una terra di estrazione. Basti pensare che, solo nel Torinese, la cavi attive «normali» sono 66. E ora, a parte Usseglio e il Pinerolese, ci sono richieste per cercare nichel in Valle Anzasca, rame, platino e affini nel Verbano Cusio Ossola, dove esiste ancora una concessione non utilizzata per cercare oro a Ceppo Morelli nella Val d’Ossola (anche se il giacimento più sfruttato per l’oro è sempre stato quello del massiccio del Rosa) e la richiesta di poter coltivare il boro nella zona di Ormea. E pensare che, dal 2013 al 2022, le aziende che si occupano di estrazione di minerali da cave e miniere in Piemonte sono scese da 265 a 195. «Il settore estrattivo continua a essere fonte di occupazione – riflette l’assessore regionale Andrea Tronzano -. Con il piano regionale in via di definizione vogliamo dare certezze agli imprenditori e migliorare l’attuale regolamentazione in modo che ci siano certezze ambientali e più facilità nel lavorare. Le miniere su materie prime critiche sono oggetto di grande attenzione e noi vorremmo riattivare le nostre potenzialità come ci chiede la Ue. Ci stiamo lavorando con rispetto per tutti, anche perché qui non siamo nè in Cina nè in Congo. Vedremo le aziende che hanno chiesto di fare i carotaggi che cosa decideranno. Noi le ascolteremo».

    https://www.lastampa.it/torino/2023/08/06/news/piemonte_nuove_miniere_usseglio_nichel_cobalto-12984408

    #extractivisme #Italie #mines #nickel #cobalt #graphite #lithium #Alpes #montagnes #Piémont #Pinerolo #terres_rares #multinationales #transition_énergétique #Punta_Corna #Val_Chisone #Energia_Minerals #Altamin #Strategic_Minerals_Italia #Vallone_del_Servin #Santa_Barbara #Valle_Anzasca #Verbano_Cusio_Ossola #cuivre #platine #Ceppo_Morelli #Val_d'Ossola #or #Ormea

    –—

    ajouté à la métaliste sur l’#extraction de #terres_rares dans les #Alpes :
    https://seenthis.net/messages/1013289

  • @reflets / Mamouth
    https://mastodon.social/@reflets/110848355992995159

    Aujourd’hui, la presse découvre que le géant #Altice pourrait s’effondrer en raison de son endettement monumental et des mauvaises conditions que constituent les taux qui explosent (et donc charge de la dette accrue) mais aussi l’enquête du Portugal qui fragilise le groupe.

    Abonnez-vous à Reflets pour des infos à la source.

    #Patrick_Drahi

  • Un long fil [de @Themislv_vls] sur les différentes prises de positions de B. STIEGLER ces dernières années, « puisque certains semblent étonnés du partage de ce tweet antisémite »
    https://threadreaderapp.com/thread/1678894070767206407.html

    (...) dès le 22 octobre 2020, en réponse à l’éditorial de Horton, Emily Mendenhall, à l’origine [du concept de syndémie],

    https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)32218-2/fulltext
    🧵explique qu’il est erroné de qualifier le COVID-19 de "syndémie" de façon générale, que le contexte compte et qu’une telle erreur passe complètement à côté de l’intérêt même du concept.
    🧵E. Mendenhall explique ainsi que “la syndémie nous permet de reconnaître comment les facteurs politiques et sociaux favorisent, perpétuent ou aggravent l’émergence et le regroupement des maladies”, citant la Nouvelle Zélande où le leadership politique en réponse à la crise
    🧵a été exemplaire, de telle sorte que le Covid n’y est pas syndémique.
    Le concept n’est donc en aucun cas utilisé pour nier la réalité de la pandémie ni la nécessité d’une prévention.


    cet excellent fil recense les trucages de cette bonimenteuse et bon nombre des membres cultivés des sections d’assaut de l’obscurantisme. n’hésitons pas à le communiquer aux gens de gauche, syndicalistes, révolutionnaires éventuellement intéressés par cette extension de la gauche de droite. ping @rezo

    edit en plus d’inspirer les orientations de LFI, Stiegler siège au comité de surveillance de l’#ARS Aquitaine et est vice-présidente du comité d’#éthique du #CHU de Bordeaux
    .

    #toctoc #pandémie #mensonge #obscurantisme_cultivé #santé_publique #philosophie #Barbara_Stiegler #confusionisme #GBD #protection_ciblée #syndémie (dévoyée) #enfants #minimisers #prévention #Alt_Right #covid_19 #gauche #gauchededroite #antivax #Aude_Lancelin

    • La perspective de B. Stiegler et F. Alla, appliquée au Covid19, combine à la fois une conception particulière de la santé publique et de la prévention, une négligence des droits fondamentaux à la vie et à la santé et une ignorance de l’état des connaissances scientifiques.
      Tout cela participe à l’adoption de positions contraires à l’éthique et à une dérive frôlant l’eugénisme.
      […]
      Enfermée dans un cadre d’analyse bancale rejetant la prévention réduite à un acte médical quand elle relève avant tout de la santé publique, collective, enfermée dans un cadre ouvrant la voie aux idées délétères, contraires à l’éthique, validistes et frôlant l’eugénisme, B. Stiegler continue donc d’ignorer les victimes d’un néolibéralisme qui a porté l’absence de prévention au rang de normes pour la préservation des profits, quoi qu’il en coûte pour la population.
      […]
      On peut sérieusement se demander, et avec inquiétude, pourquoi cette philosophe enfermée dans son récit, étanche à l’éthique et aux faits, tenant un discours si délétère, est encore associée aux luttes de la gauche et aux institutions & autorités sanitaires.

    • tenant un discours si délétère, est encore associée aux luttes de la gauche

      Parce qu’à « gauche » il y a un paquet de gens qui ont les mêmes opinions moisies que cette « philosophe » et qui sont bien contents d’intellectualiser leur connerie en citant Stiegler.

    • Trois ans déjà. L’un des effets politiques parmi les plus décisifs de la pandémie, c’est d’avoir conduit à l’émergence d’une nouvelle gauche de droite. Non gouvernementale cette fois, elle s’est créée « par le bas ». Ce qui la rend autrement dangereuse. Pour ma part, c’est par elle que l’irrespirable domine.
      « Critique » du « système » elle est excrément - le correcteur m’a suggéré un lapsus signifiant, je le garde ! - [extrêmement] composite, elle inclue tout aussi bien politiciens et gauchistes extra-parlementaires, écologistes qu’anarchistes, intellectuels et Gilets jaunes, insiders et outsiders. Terreau d’une fascisation qui n’en porte pas le nom, on la voit et la rencontre partout.
      Headshot. Le taf de snipper réalisé par @Themislv_vls suffira pas. Mais on peut imaginer que d’autres s’en saisiront, pour déciller, pour réouvrir à une position critique, une pensée et des actes qui ne reposeraient pas sur la falsification, la confusion plus ou moins délibérée.