• Comment la populaire #Marche pour le #Climat est devenue une campagne de relations publiques d’entreprises
    (et comment ça fait curieusement penser à ce qui se dénonce autour d’ #Alternatiba : en fait si on dénonce les supermarchés depuis longtemps, c’est p’t’être pas pour voir la même chose dans les causes ou campagnes !)

    #best_quote : "Néanmoins, pour citer Han Solo, « J’ai un mauvais pré-sentiment à ce sujet. » "

    « L’image (et non l’idéologie) vient en premier et façonne la réalité. Le PR et de marketing détermine les tactiques, la messagerie, l’organisation, et la stratégie. Que cela puisse avoir un effet positif est une question différente, et c’est pourquoi je vous encourage tous à participer. L’avenir est inconnaissable. »

    http://www.counterpunch.org/2014/09/19/how-the-peoples-climate-march-became-a-corporate-pr-campaign

  • Stopper les 1000 vaches, Sivens, NDDL, EuropaCity pour laisser place aux alternatives citoyennes

    L’actualité est frappante. Les protestations contre une série de projets inutiles et imposés, et le déploiement du processus Alternatiba, invitent à imaginer et construire le monde de demain, tandis que quelques-uns, dont le gouvernement, essaient de faire perdurer à tout prix le siècle passé.

    blogs.mediapart.fr/blog/maxime-combes/170914/stopper-les-1000-vaches-sivens-nddl-europacity-pour-laisser-place-aux-alternatives-citoyennes#comment-5325885

    #1OOOvaches #action #alternatiba #BanKi-moon #Climat #climate_smart_agriculture #Europacity #financiarisation #Gonesse #mobilisation_citoyenne #NDDL #NewYork #ONU #Sivens #Transition
    @rezo

  • Indymedia Nantes | Pourquoi je n’irai pas à l’Alternatiba le 28/09
    http://nantes.indymedia.org/articles/29939

    Depuis quelques mois, plusieurs associations nantaises se sont réunies dans l’optique d’organiser fin septembre un village des alternatives (clic) sous l’étiquette « Alternatiba ». (…)
    Après quelques recherches et plusieurs discussions, j’ai pris la décision de ne pas y participer et je m’en vais vous expliquer pourquoi. Mais d’abord, c’est quoi Alternatiba ?

    #infiltration #greenwashing #récupération_capitaliste #soudoiement #crowdfunding #manipulation #extrême-droite #nddl #développement_durable

    • Ha la la... #indymedia ! c’est bien ce nom, c’est comme anarchie : on peut dire tout et son contraire tant qu’on ne connait pas :p Pour faire un très bref résumé, parce que franchement, le sac de nœud #alternatiba est bien plus passionnant, donc pour résumer : chaque indymedia est indépendant (et certains détestent cordialement les pratiques d’autres :p )
      Pour en revenir aux rebondissement et boniments d’Alternatiba nantes, j’ai lu un autre article depuis : http://nantes.indymedia.org/articles/30073
      Il se dira bien peu d’autre choses : alternatiba a demandé à tout le monde de se taire, les militants sont partagés entre l’envie de montrer et l’envie de démonter, l’acipa et autres apposants officiels à #NDDL peuvent sans doute dire merci à celles et ceux qui l’ont néanmoins ouverte pour dénoncer ces tractations et chantages...
      Je ne sais toujours pas quoi en penser globalement, mais la sensation quand même d’un gros truc qui veut faire le boeuf quitte à prendre quelques hormones qu’il oublie la petite marre nécessaire pour coasser en père peinard...
      Tout le problème tient sans doute dans ce passage d’un communiqué national : « Ce logiciel lie radicalisme et pragmatisme ; sens du travail de masse et recherche des alliances ; non-violence et détermination ; efficacité, organisation et démocratie ; interpellation sur l’urgence et l’ampleur de la crise climatique mais également sociale, économique, énergétique, alimentaire et écologique et création, promotion, renforcement des alternatives permettant de combattre ces crises et de construire une société plus humaine, plus soutenable, plus solidaire, plus juste et plus conviviale. Ce même logiciel rejette les logiques mortifères de polémiques, de division, de courses au plus pur et au plus radical qui détourneraient nos énergies de la bataille centrale dans laquelle nous avons décidé de les investir, à savoir changer le système pour ne pas changer le climat. »

    • @rastapopoulos

      on en parle de lutte des classes, me semble-t-il

      oui oui, il te semble bien. En tout cas dans plusieurs des confs qu’ils ont organisées.

      La question de lier radicalisme et pragmatisme, comme ils disent dans la communiqué, me semble effectivement centrale : comment lier le problème de fond (sortir d’un système inégalitaire, pétrolophage et qui risque de vite, durablement et profondément bousiller le climat global) avec la réussite d’objectifs atteignables en pratique.
      Vu les délais qu’on a au niveau de l’évolution du climat, je crois pas qu’on puisse raisonnablement se fixer comme objectif de sortir de l’économie et vivre dans un autre système de travail et d’échanges matériels dans les 15-20 ans qui viennent. Ce qui bien sûr n’enlève rien à l’importance de cette question et à la nécessité de la creuser dans tous les cas. Mais parallèlement, si on veut garder des chances de vivre sous un climat encore à peu-près stable, une approche dite « réformiste » visant à faire bouger les lignes et rassemblant large me semble indispensable.

      Ou alors on acte le fait que le climat est de toute façons foutu et qu’on va droit au chaos, donc autant être radical tout en prenant son temps pour construire la suite. C’est une autre vision.

      Quand au billet initialement cité je me suis arrêté à

      Ce Village des Alternatives façon beurre blanc ne traite ni plus ni moins que d’aménager le système capitaliste de façon plus vivable pour (au moins) une part de la population.

      qui a fait sonner mon detector de gilipolleces
      https://www.youtube.com/watch?v=L0VyMvb3VAQ

    • Cette critique soulève la problématique de la politique qui use du principe de proximité et de la responsabilité individuelle pour noyer l’écologie politique dans le marketing bio. Parce que si les problèmes écologiques étaient résolus seulement en fabriquant des maisons de paille et en mangeant bio (avec 0,5% d’ogm dedans quand même pour soutenir la croissance), ça éviterait de questionner les inégalités sociales, les modes d’attribution des marchés, l’industrie de l’armement, les paradis fiscaux, les politiques migratoires … de surveillance et de se positionner politiquement.
      Sauf que ce programme là est vachement moins rigolo.
      On peut entendre que la foire des bons sentiments écologiques en famille est censée ramener de l’espoir et du baume au cœur. On en a besoin aussi. Mais ce mode d’action et de récupération, qui évite soigneusement de parler politique, puisqu’il se dit apolitique, peut servir aussi à délégitimer les plus impliqués dans un changement de société en assurant un nouvel élan à la mise en scène du spectacle du capitalisme. C’est toujours Mickey, mais en terre cuite labellisé non toxique.

    • Parce que si les problèmes écologiques étaient résolus seulement en fabriquant des maisons de paille et en mangeant bio (avec 0,5% d’ogm dedans quand même pour soutenir la croissance), ça éviterait de questionner les inégalités sociales, les modes d’attribution des marchés, l’industrie de l’armement, les paradis fiscaux, les politiques migratoires … de surveillance et de se positionner politiquement.

      A ma connaissance personne ne dit que ces quelques mesures seraient suffisantes. Les questions des inégalités sociales, des grand projets inutiles et des PPP, de la finance, des politiques migratoires entre autres étaient par ailleurs très présentes l’an dernier à Alternatiba Bayonne.
      Je me souviens d’ailleurs que quelques jours avant eut lieu une hécatombe dans le détroit de Sicile, dont ils avaient parlé dans le discours de clôture d’Alternatiba, en la reliant aux mêmes inégalités et aux mêmes logiques mortifères qui sont à la source du problème climatique.

    • @koldobika
      J’entends ce que tu dis, et tant mieux si cette position est suivi d’actes.
      Dans la citation que tu reprends, et au-delà d’alternatiba, je me questionne sur les nouvelles formes d’implications sociales et politiques qui sont encore autorisées, c’est à dire qui ne subissent pas de répression et vers lesquelles le citoyen, qui n’a rien à se reprocher, se tourne plus ou moins consciemment.
      On ne peut pas ignorer les violences policières et les accusations systématiquement perpétrés vis à vis des militants, radicaux (qui agissent à la racine) ou pas, et le discrédit médiatique entretenu à leur égard. Si la difficulté à se positionner en groupes créatifs, j’entends hors partis politiques, n’en dépend pas uniquement, l’espace de liberté qui est donné pour agir me parait de plus en plus restreint.
      Je pense qu’il ne faut pas ignorer les critiques et les questionnements induits par ce qui peut apparaitre comme la mise en spectacle de l’écologie.

    • @touti

      On ne peut pas ignorer les violences policières et les accusations systématiquement perpétrés vis à vis des militants radicaux (qui agissent à la racine) et le discrédit médiatique entretenu à leur égard.

      Je te rejoins tout à fait là-dessus. Vivant au Pays Basque et voyant comment y sont traités certains mouvements, ce n’est pas moi qui dirais l’inverse.

      l’espace de liberté qui est donné pour agir me parait de plus en plus restreint.

      Je trouve aussi.

      Je pense qu’il ne faut pas ignorer les critiques et les questionnements induits par ce qui peut apparaitre comme la mise en spectacle de l’écologie.

      Tout à fait. En revanche, pour avoir connu l’Alternatiba de Bayonne, l’extrait que je citais plus haut me semble vraiment de mauvaise foi. On est pas dans du greenwashing pour gentry, c’est vraiment pas la philosophie du truc, ni sa pratique.

    • Hum, y’a mieux comme dialectique, tu es d’accord avec ce que je dis pour m’asséner ensuite que la citation est de mauvaise foi, c’est dur internet comme moyen d’échange ! Je m’exprime surement mal, je dis qu’il ne reste pas vraiment d’espace pour échapper au diktat individualisant portant apparat écologiste. Je vais donc marquer un peu plus le trait ironique : manger bio et se brosser les dents avec de l’argile pour sauver la planète est exactement ce à quoi nous sommes parvenus en 50 ans d’écologie, pas très glorieux.
      Et je ne parlais pas spécifiquement d’Alternatiba, j’y serais bien allée, par curiosité et même avec mon scepticisme et pessimisme réunis, car les rencontres in vivo sont toujours la base d’échanges et de changements.

    • @touti

      tu es d’accord avec ce que je dis pour m’asséner ensuite que la citation est de mauvaise foi

      Oui, tout simplement car les propos que je relevais reprochent à Alternatiba des choses qui ne correspondent pas à ce mouvement, qui est probablement imparfait comme tout mouvement mais qui n’est sûrement pas ce pour quoi le texte initial voudrait le faire passer. C’est ces propos-là qui sont de mauvaise foi. Prendre Alternatiba comme porte-drapeau du greenwashing pour riches, c’est de mauvaise foi.
      Et ça n’enlève rien à ce que tu disais par ailleurs d’un point de vue plus large, et avec quoi je suis d’accord, autant sur les mises à l’index mensongères de mouvements radicaux, la restriction de l’espace pour agir, ou sur la mise en spectacle de l’écologie.

      manger bio et se brosser les dents avec de l’argile pour sauver la planète est exactement ce à quoi nous sommes parvenus en 50 ans d’écologie

      ben oui. c’est justement pour aller au delà de ça qu’on a besoin de choses qui fédèrent sans perdre leur fond et qui arrivent à rassembler des démarches les plus radicales (au sens de prendre les choses à la racine) aux plus « soft » (petits gestes de simplicité volontaire), en permettant par ailleurs aux secondes de connaître les premières. Et ce dans un constat que tous partagent : si dans les 15-20 ans qui viennent on n’arrive pas à faire infléchir le réchauffement du climat, ensuite ça sera définitivement foutu.

    • Arrête s’il te plait de mutiler mon propos, ou relis moi, je vais surtout finir par croire que tu ne veux entendre aucune critique ni question.

      De toute façon, celles-ci ne manqueront pas de surgir pour cet évènement, et tant mieux, ce qui est plus que normal dans le contexte de violence de Nantes.

    • Je vais finir par croire qu’on ne parle pas la même langue.
      Les mises à l’index mensongères de mouvements radicaux je sais très bien comment ça se passe, c’est monnaie courante là où je vis depuis des décennies.
      Critiquer le greenwashing, le #solutionnisme écolo et la mise en spectacle de l’écologie, en ce qu’ils réduisent de 1000 façons le champ de la réflexion et des possibilités d’actions : bien évidemment.
      En revanche quand je lis la phrase « Ce Village des Alternatives façon beurre blanc ne traite ni plus ni moins que d’aménager le système capitaliste de façon plus vivable pour (au moins) une part de la population. » dans le texte initialement cité, pour avoir connu Alternatiba Bayonne c’est une remarque que je ne peux pas tout simplement pas avaler car elle est mensongère. C’est tout.

    • Nous avions mis aussi à l’évidence que le mouvement du NDDL était noyauté par les identitaires qui prennent la forme d’écologistes et pas que...
      Il faut d’abord savoir qui sont les identitaires et ne pas verser dans les travers écologistes qu’ils préconisent et c’est là le challenge pour avoir aussi une société écologique sans que cela devienne un mouvement fasciste.

      Je vis en Suisse où l’écologie fait partie du gène helvète, même si il y a encore quelques unEs qui se baladent en ville avec des tanks 4x4.
      Toutefois, nous avons deux partis écologiques au parlement, un de « gauche » et un qui est « libéral ». Sans compter que l’écologie est une véritable préoccupation nationale, donc les partis du centre et les partis de droite prennent l’écologie à coeur pour se faire des électeurs-trices supplémentaires.

      Quoiqu’il en soit, nous sommes un peu comme nos cousins germaniques qui ont aussi le nucléaire en horreur et les manifestations sont entendues par les élus. C’est ainsi qu’on a réussi à obtenir la fermeture du vieux coucou qu’est Mülheberg. Mais cela n’arrange pas tout.
      Si le tri est une obligation, une taxe au sac à ordures est introduite, où on ne trouve plus une ampoule classique mais que des économiques (qui sont plus difficiles à recycler), si les différentes communes reçoivent des subsides de l’Etat pour que les bâtiments soient rénovés et les isolations refaites afin que les déperditions calorifiques soient moindres, toutes ces décisions et encore d’autres et d’autres à venir sont prises au plus haut niveau. Et tintin pour revenir en arrière ou pour trouver une simple ampoule. Pour cela, il faudra que nous allions chez nos voisins en chercher.
      Mais pas que !
      La voiture a perdu son statut social et les infrastructures ferroviaires, trams, bus sont bien développées, sans compter le réaménagement des villes afin que ce soit de plus en plus difficile pour une voiture d’accéder au centre sans se faire prendre dans un interminable embouteillage.
      La mobilité douce est aussi mise en valeur et des pistes cyclables sont aménagées, y compris des vélos à louer, au cas où. Idem pour les voitures dont on pourrait avoir besoin pendant quelques heures histoire d’accéder dans un endroit qui n’est pas desservi.
      Bref, on en est à en avoir mal aux yeux quand il y a des petits cons qui jettent le carton et la plaque alu de leur pizza dans les bosquets au point même que nous les prenons nous-mêmes pour les mettre dans des poubelles adéquates.
      Les étrangers sont-ils plus sales que les autres ? Que nenni ! Je vois sans arrêt des personnes âgées et étrangères qui ramassent les détritus pour les mettre dans une benne car cela leur fait mal aux yeux autant qu’à nous.
      L’écologie est avant tout une question d’éducation et si avant elle était rémunérée, maintenant, nous ramassons les déchets des autres par respect.
      Il n’y a pas une construction qui se fait sans qu’elle remplisse les conditions sine qua non d’écominergie. Il n’y a pas une bagnole neuve ou non qui ne rentre si elle ne répond pas à certaines conditions écologiques et chacune est passée au crible fin de la FDC. Et cela fâche bien des constructeurs d’automobiles.

      Mais aux USA, j’ai aussi vu un pays bien propre pour la grandeur de ces différents Etats qui sont unis. Cela doit être une responsabilité politique et une volonté politique . Et même si on râle comme des charretiers devant chaque nouvelle contrainte écologique, on s’y plie une fois qu’elle rentre en fonction et on s’aperçoit que ce n’est pas si emmerdant que ça !

      Des exemples, j’en ai à la pelle et nous avons même été les précurseurs avec le lisier de cochon qui était épandu dans les champs et dont les phosphates ou les nitrates ou failli tuer le lac Léman (ou lac de Genève...) avec les algues vertes et cela date depuis plus de 30 ans. Depuis plus de 30 ans, nos lessives sont chaque fois améliorées afin qu’elles nettoient le linge sans y ajouter des phosphates, toutes ces choses-là ont permis au lac Léman de redevenir un lac où il fait bon de se baigner, si on aime le mercure puisqu’on vient de s’apercevoir qu’on a la plus grosse pollution en Valais, faite par la Lonza et ce, depuis plus de 20 ans. Un comble !!!

      Ce que je veux dire par là c’est que l’écologie doit être un mouvement d’un grand tout, et ne pas être une petite cellule autonome noyautée par les identitaires, ou où les gens viennent en bagnole diesel pour acheter des produits bio !

    • Effectivement @koldobika, nous n’avons pas choisi les mêmes valeurs. Personnellement c’est les « silence, personne ne bouge dans les rangs » qui me gênent et réfuter toute critique quand on te donne des preuves comme le mail interne diffusé en commentaire sur indymedia, c’est pas radical comme forme de ...quoi déjà ? A chaque demande d’explication il m’a été dit d’attendre, de me taire, de pas gêner les copains, puis les commentaires ont été purgés des réseaux sociaux. Bref il ne restait que indymedia nantes qui permettait une critique, il ne faut pas s’étonner de l’y trouver. le texte initial n’est pas de moi mais les lièvres qu’il soulève, ainsi que le second que j’ai cité, me font penser qu’alternatiba a tout intérêt à revoir sa notion de transparence et d’indépendance : à ce jour, il n’est nul besoin de faire appel à des collectivités territoriales impliquées dans des #GPII pour organiser une foire à la #vertitude (propale de tag liant vertu + verdure + un soupçon d’autoritarisme déplacé... !)

      Merci @Aude_V de rappeler de quoi on parle ;)

      Quand à @geneghys... heu... comment dire.... #houla !!!

    • Aaah ça change quand même un peu, je ne vais pas défendre des propos tronqués qu’en plus je n’ai pas écrits :-)

      Sans connaitre la situation exacte sur Nantes (les copin·s qui y sont s’interrogent sur la pertinence de cet événement et les subventions allouées par la ville) j’ai effectivement fait le relais de ce texte car je trouve assez juste certaines interrogations dans le contexte écolo politique actuel.

      Si le texte comporte des critiques infondées avec des phrases à l’emporte pièces, je comprends tout à fait que si tu connais bien Alternatiba ça puisse t’énerver, dans tous les cas, ton retour pour contrebalancer sera intéressant.

    • Pour ma part je parle de ce que j’ai connu à Bayonne l’an dernier. Si à Nantes ça se passe comme tu dis @val_k, je comprends mieux le besoin de défouloir qui s’exprime sur indymedia, défouloir qui peut vite glisser dans des déclarations à l’emporte-pièce comme le dit @touti.

      Je trouverais vraiment triste que la dynamique Alternatiba s’embourbe dans des formes autoritaires ou dans de l’#administration_du_désastre, qui justement faisaient partie de ce qui était dénommé « fausses solutions » l’an dernier à Bayonne.

    • juste un truc, @geneghys , parce qu’en fait ça passe vraiment pas : quand tu daigneras voir par toi même Notre-Dame-des-Landes, préviens-moi histoire qu’on rigole avec ton relevé des identitaires. Soyons clairs, il y a eut de tentatives et il reste surement quelques faf et/ou soralien voire même des ... raéliens ? (et que sais-je encore) et beaucoup de râleurs. Mais c’est vraiment une méconnaissance crasse de cette lutte que dire qu’elle est contrôlée par les identitaires. Je t’invite par exemple à la prochaine AG mardi qui vient à la Vacherit : on verra combien de temps tu tiendras pendant que nous nous escrimerons à faire une consensus entre toutes les tendances présentes (agricultures, militances, ...) Les conspi ont peut-être fait quelques dégâts, mais les identitaires n’ont JAMAIS réussi à s’implanter dans une lutte « contre l’aéroport et son monde ».
      Je t’invite à lire « De la ZAD aux #Communaux ? Quelques pistes à explorer pour aller plus loin » : un des derniers texte vraiment collectif de la ZAD et dont parle @zad_poleon dans une de ses publications. L’histoire des communaux m’a beaucoup plus parlé que la fabrication artificielle d’une mouvance commune comme Alternatiba. Il faut dire que le processus n’est pas du tout le même et c’est sans doute ça qui échappe à certain-e-s : l’acceptation que sans conflit abouti sur un consensus, rien ne se construit de valable et je vous comprends, c’est tellement chronophage et énergivore qu’il est bien plus simple de ne pas s’y mettre, je suis la première a avoir du mal ! Il me semble cependant que la lutte d’ #EZLN au #Chiapas a pris ces mêmes chemins et que c’est ce qui en fait un mouvement passionnant...
      http://zad.nadir.org/spip.php?article2586

    • @val_k

      juste un truc, @koldobika, parce qu’en fait ça passe vraiment pas : quand tu digneras voir par toi même Notre-Dame-des-Landes, préviens-moi histoire qu’on rigole avec ton relevé des identitaires.

      je crois que ce passage s’adresse plutôt à @geneghys qui dit plus haut :

      Nous avions mis aussi à l’évidence que le mouvement du NDDL était noyauté par les identitaires qui prennent la forme d’écologistes et pas que...
      Il faut d’abord savoir qui sont les identitaires et ne pas verser dans les travers écologistes qu’ils préconisent et c’est là le challenge pour avoir aussi une société écologique sans que cela devienne un mouvement fasciste.

    • @geneghys, il y a du grabuge avec les identitaires sur la zone du Testet … et les Zadistes demandent de l’aide !

      Je me rappelle une femme partie vivre en pleine nature dans les Alpes avec enfants, maison en paille et potager bio. Au final, grand désespoir, car l’usine XXX déversait des dioxines détruisant leur rêve de vie naturelle.

      @aude_v tout à fait d’accord sur l’administration du désastre, merci pour la lecture prochaine.
      En même temps, j’envie un peu les suisses (ma grand-mère était de Zurich) ici à Toulouse, depuis le changement de maire, c’est la destruction des quelques avancées écolos de l’équipe précédente : zones piétonnes détruites et ouvertes aux autos qui sont beaucoup plus nombreuses partout avec des accidents graves, destruction des espaces de biodiversité, suppression des parkings à vélo ou enlèvement… pas cool.

    • @Aude tu as tout-à-fait raison et ce serait bien pire si il n’y avait pas des lois pour prendre le virage écologique, puisque depuis Fukushima, nous avons décidé de quitter le nucléaire et qu’il va bien falloir compenser si on ne veut pas tirer du nucléaire français en hiver.

      Que ce soit clair, je ne suis pas nationaliste ou quoi que ce soit. Mais je crois que la Suisse est en danger car elle est au coeur de l’Europe et se ramasse toute la saloperie de nanoparticules qui sont bloquées par les Alpes. Les nôtres et celles des autres, évidemment. Mais en tant que petit pays, il peut aussi montrer qu’un virage écologique peut se prendre et ses expériences peuvent être envisagées à plus grande échelle. Cela s’est passé pour l’essence sans plomb, pour les lessives sans phosphates, pour les CFC, du chauffage à distance, et pour bien d’autres choses aussi.

      De même que nous regardons dans d’autres pays des possibilités de faire la même chose ou peut-être l’améliorer pour l’adapter aux conditions du terrain.

      Et si les Verts ont des sièges au Parlement et qu’on peut parfois les traiter de fascistes écolos, il y a un problème de réchauffement climatique que nous ressentons plus que les pays alentours. Nous avons la fonte des glacers, ou des chaleurs anormales, ou des étés tropicaux. Le fait que beaucoup de chercheurs dans beaucoup de domaines nous permet de voir plus rapidement ce que le réchauffement climatique veut dire dans notre pays. Ne serait-ce que pour la fonte du permafrost où là, on rigole moins qu’avec la fonte des glaciers. Ou encore des pics de pollutions où on recommande aux asthmatiques de ne pas sortir. Ce qui n’empêche pas, et là, je te rejoins, de regarder ces conducteurs qui laissent leur diesel tourner pour avoir le chauffage en hiver et ainsi, se bécoter sans avoir à aller, ou chez l’un, ou chez l’autre.

      Cela ne nous empêche pas d’avoir des entreprises qui polluent ailleurs et d’en tirer le bénéfice qui nous permet de vivre, puisque nous n’avons aucune ressource naturelle. Cela montre à quel point nous pouvons être ambivalents et donneurs de leçons sur que faire et ne pas faire, comme dit dans le rapport du GIEC qui est sorti quand même d’une uni à Genève ! Mais l’objectif est quand même de vivre mieux avec les produits du coin, d’où les pubs parfois effarantes qui passent à la téloche. Mais il y a une réelle volonté politique écologique dans tous les cantons et dans la confédération. Et c’est ce qu’il faut dans certains pays. Le virage vers le vert permet aussi une nouvelle économie, de nouvelles recherches, et de ne pas foncer dans le mur en se disant qu’au point où on en est, on laisse tout aller à vau l’eau et qui vivra verra. A ce moment-là, pourquoi avoir fait des enfants ?!

      Et le site NDDL a tellement été noyauté qu’il n’existe plus depuis bien des mois...Quant à Indymedia, ils publient aussi ce qui leur pète ! Expérience faite.

    • « Et le site NDDL a tellement été noyauté qu’il n’existe plus depuis bien des mois... »
      Va falloir étayer, là, parce que je suis abonnée au flux rss du site et je viens de recevoir encore 2 nouvelles publications. Toutes les semaines, un billet des infos est mis à jour au fur et à mesure et l’agenda est plutôt bien remplis. Et le texte sur les communaux cité plus haut est paru cet été. Quand à indymedia, bah... non rien ! En fait, tu n’es peut-être pas nationaliste mais t’as l’air un chouillat borné, non ?

    • @ Val_K je suis bornée sur ce que je crois être bien pour la nature, que cela se passe sur le chantier du NDDL et du Testet. Comme le dit si bien Miguel Benasayag, nous habitons un territoire commun où il nous faut oublier les frontières et les propriétaires et de penser beaucoup plus aux écosystèmes que l’on détruit.

      Mais peut-être, et je te l’accorde, je me trompe de débat et vous n’êtes pas en train de parler d’écologie, mais de phénomènes de société que sont le racisme et autres ségrégations ! Dans ce cas, c’est clair que mes interventions tombent comme un cheveu dans la soupe et je m’en excuse. J’ai peut-être raté le coche !

    • @geneghys là pour l’instant tu parles surtout dans le vide au regard des questions posées : tu as affirmé plusieurs fois une chose que l’on t’a demandé d’argumenter et d’étayer de preuves. Il y a des gens ici qui ont participé et/ou participe encore directement à NDDL, sur place et sur internet, et qui connaissent ce qui s’y passe de l’intérieur. Donc si tu veux affirmer des choses péremptoires comme tu l’as fait plusieurs fois précédemment, va falloir apporter plus que deux phrases à la va-vite…

    • @aude_v
      Tant que nous serons dans l’illusion de la représentation démocratique par le vote, en déléguant nos vies et notre société à quelques tarés psychopathes mégalomanes qui tout les cinq ans fêtent leur prise de pouvoir et croient en légitimer l’établissement dans la destruction des idées qui leurs sont adverses (celles de l’autre), et cela uniquement dans l’optique d’influer sur le prochain vote, nous devrons subir ce cercle de revers absurdes qui se jouent sur le dos des démunis, de l’environnement, de la société sans jamais rien faire avancer de l’intelligence collective.

    • @RastaPopoulos Étayer ce que je dis va me fournir un effort incroyable car le site NDDL sur Wordpress n’existe plus ou ne donne des nouvelles qu’une fois l’an. Mais Steph (des AZA et des Nosotros.Incontrolados overblog.com) est décédé et habitait près du NDDL. Steph est décédé d’un cancer depuis, mais il avait mis en lumière l’auteur du « Breitz Journal » qui était du mouvement GRECE et avait plusieurs fois répondu sur le site des NDDL. De même qu’une certaine Clémentine ou Mandarine qui était complètement facho.
      Des mouvements anti-CRS avaient alors éclaté entre certains opposants du NDDL qui n’étaient pas du coin, mais qui étaient venus à la rescousse. Ils n’ont pas été les bienvenus et ont été violemment pris à partie par les gens locaux.
      Il me semble qu’ils avaient alors écrit à Steph par email de façon à ce qu’il puisse faire un texte pour Indymedia. Et Indymedia ne l’a jamais publié. Steph leur avait alors demandé des explications et il a semblé que ce texte n’était pas conforme aux critères d’Indimédia.
      Lorsqu’on sait le talent d’écriture et les mises au point de Steph, il n’apparaissait pas possible que ce texte soit refusé d’être mis en ligne.
      S’en est suivi d’une foire d’empoigne entre les gens d’Indymedia et les AZA/NI...
      Cela s’est passé fin 2012, début 2013 et depuis, nous ne prenons plus nos références sur ces deux sites.
      Les détails et les échanges de mails ont été malheureusement perdus, ce que je regrette profondément.
      Maintenant, ce sont nos paroles contre leurs paroles, mais nous avons pas mal de grabuge lors de notre enquête sur les réseaux fachos de France que nous avons regroupés là :
      http://lesazas.org/les-themes/extreme-droite/france

      Et on vient de m’envoyer ce lien-là :
      http://lutteaeroportnddl.com/2012/12/31/parce-que-nous-nous-battons-contre-laeroport-mais-aussi-son-monde

    • le rapport, je l’ai mis plus haut, mais je le remets ici :
      http://lutteaeroportnddl.com/2012/12/31/parce-que-nous-nous-battons-contre-laeroport-mais-aussi-son-monde
      Il faudra aussi lire les commentaires, car c’est là que tout se passe. Quant à Steph, il a bien publié sur Indymédia jusqu’à ce qu’on lui refuse un dernier texte.
      Mais je vais te mettre un lien que Steph publiait sur Indymedia jusqu’à cette affaire de NDDL
      Juste que je le recherche dans mon bordel !

    • Je commence à mieux comprendre @geneghys : tu parles d’une même personne pour deux choses différentes, c’est ça ? A la fois les très très très nombreuses publications de nosotros incontrolados sur indymedia, la plupart validées : https://www.google.fr/search?q=nosotros+incontrolados&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&rls=org.mozilla:fr:off avec une tendance au fur et à mesure à prendre indymedia pour une poubelle qui a fini par saturer l’équipe, on dirait bien : https://www.google.fr/search?hl=fr&as_q=%22nosotros+incontrolados%22&as_epq=&as_oq=&as_eq=&as_nlo=&

      Et un blog tenu par des personnes prétendant parler pour la #ZAD #NDDL qui a été dénoncé par le site zad.nadir.org et par des gens sur indymedia justement parce qu’il foutait la merde entre les différentes composantes de la lutte et colportait souvent de fausses rumeurs (parce que rappelons le, indymedia, c’est ce que les gens y publient) . Mais l’article que tu mentionnes a bien été validé par indymedia malgré ça : http://nantes.indymedia.org/articles/26894

      Bref, avant de lancer des bruits, vérifies tes sources !
      Quand aux tentatives de récupération des luttes par l’extrême droite, j’irai jusqu’à dire que si ça n’existait qu’à nDDL ou au Testet, ça serait cool, parce que là, généralement, y’a du monde qui a du répondant, mais tu n’es pas sans savoir que c’est une chose désormais répandue partout.

    • Le dernier message de Steph est daté de 2013 : http://nantes.indymedia.org/articles/28191
      Sinon, je doute qu’il n’ait pas essayé de publier entre fin 2010 et 2013.
      Nous en avons d’ailleurs parlé entre nous et il était déçu d’Indymédia qui filtrait ses écrits une fois que le site était bien lancé.
      Mais je ne vais pas en chier une pendule tant il est vrai que les fachos de n’importe quelle idéologie infiltrent certains sites et il faut beaucoup de vigilance pour ne pas les laisser entrer par la petite porte.
      Et on parlait du NDDL et d’indymédia en premier abord. Je sais très bien qu’ils sont répandus partout et c’est d’ailleurs pourquoi j’ai dû abandonner le thème qui demeure incomplet sur la page : http://lesazas.org/les-themes/extreme-droite/france
      Et cela ne concerne que la France...Je n’en ai pas fini avec les autres pays. Le réseau identitaire étant tentaculaire.
      Mes sources sont vérifiées plutôt deux fois qu’une. Il est vrai que ce qui est dit par oral ne peut être trouvé sur les sites.
      Mais il y a un certain temps que les AZA/NI ne relaient plus les infos de NDDL et d’indymédia. Nous avons compris la leçon.

  • #Lille #alternatiba, le festival des alternatives infiltré par l’extrême droite
    http://lahorde.samizdat.net/2014/07/31/lille-alternatiba-le-festival-des-alternatives-infiltre-par-lextre

    Les amitiés fascistes de Alternatiba Lille Texte publié par la CNT à propos du collectif Alternatiba Lille, publié sur le site de Lutte en nord… « Un festival des alternatives sociales, économiques et écologiques dénommé « Alternatiba » est en cours de préparation à Lille. Ce festival est prévu pour les 4 et 5 octobre 2014. De [&hellip

    #Non_classé #Étienne_Chouard #les_gentils_virus

  • Participez au tour de France des alternatives en tandem et sans dopage
    http://www.bastamag.net/Preparons-des-maintenant-une

    4000 kilomètres en tandem pour mobiliser autour du #Climat ! Après Alternatiba, le grand rassemblement qui a eu lieu à Bayonne en octobre 2013, c’est un tour de France des alternatives qui se prépare pour l’été 2015, quelques mois avant la conférence sur le climat. A chaque étape, l’objectif de ce tour en tandem est de rassembler divers acteurs autour d’un événement commun. Un appel est lancé pour trouver des référents locaux. Un tour en tandem Alternatiba parcourra 4000 kilomètres pendant l’été 2015, (...)

    ça bouge !

    / Climat, #Alternatives_concrètes

    #ça_bouge_ !

    • A chaque étape, l’objectif de ce tour en tandem est de rassembler divers acteurs autour d’un événement commun. Un appel est lancé pour trouver des référents locaux.

      Un tour en tandem Alternatiba parcourra 4000 kilomètres pendant l’été 2015, pour mobiliser des dizaines de milliers de personnes autour des « vraies alternatives » au changement climatique dans la perspective de la COP21, le sommet international sur le climat qui aura lieu à Paris en décembre 2015.

      Ce road-movie climatique passera par 90 territoires de l’hexagone et des pays frontaliers, et pourra associer sur le terrain toutes les associations et antennes locales des diverses organisations environnementales, sociales et syndicales, mais aussi de nombreux autres types de collectifs : des clubs de sport, des groupes de lycéens, des collectifs de pompiers, des groupes du musique, de danse, etc., qui seront tous invités à participer à un événement commun à l’occasion du passage du tandem dans leur territoire.

      Nous visons ainsi à faire de ce tour un processus participatif où chacun pourra trouver sa place, bien au-delà des cercles des militants convaincus. Annoncé un an à l’avance, ce tour "en route vers la COP21" vise à mobiliser des dizaines de milliers de personnes tout au long de son parcours, et sera complété par une centaine de réunions publiques.

      Il s’agira également de faire de ce tandem un objet médiatique, favorisant l’intérêt des médias pour ce type de message sur les alternatives, le climat et la COP21, en une période estivale où il y a moins de sujets à traiter dans l’actualité.

      Parallèlement à la trentaine de nouveaux villages des alternatives Alternatiba qui sont en cours de préparation à Paris, Bruxelles, Genève, Toulouse, Strasbourg, Bordeaux, etc., nous sommes dès aujourd’hui en train de préparer ce tour en tandem 4 places, qui partira de Bayonne le 5 juin 2015, journée mondiale de l’environnement, et arrivera à Paris le 26 septembre 2015, date d’Alternatiba Îlde-de-France.

      Nous appelons toutes les associations et les citoyens concernés par le changement climatique et qui voudraient participer à une étape de ce tour en tandem à nous contacter à tourtandem@alternatiba.eu : nous sommes notamment à la recherche de référents locaux pour chacune des 90 étapes.

      Un kit méthodologique pour l’organisation d’une étape du tour en tandem Alternatiba sera bientôt disponible.

      Vous pouvez retrouver en ligne les informations du tour en tandem ici, et les informations sur les villages des alternatives Alternatiba qui s’organisent sur tout le territoire là.

      La carte ci-dessous est une première version du tracé du tour, qui est en cours d’évolution en fonction des retours que nous recevons de personnes des différents territoires concernés.

      En espérant vous croiser sur la route d’Alternatiba dans les prochains mois, recevez nos salutations amicales, écologistes et solidaires !

      #alternatiba

  • Réchauffement climatique : la tactique alarmiste en question - NYTimes.com
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/82518624544

    Dans le New York Times, Ted Nordhaus et Michael Shellenberger de l’organisation de recherche environnementale Breakthrough Institute prennent à propos une émission américaine alarmiste sur le #changement_climatique pour souligner qu’"une décennie de recherche suggère que les appels basés sur la #peur du changement climatique inspirent le refus, le fatalisme et la polarisation". Une vérité qui dérange d’Al Gore (2006) a contribué à la division du public et le nombre d’Américains qui pensent que les médias exagèrent l’ampleur du réchauffement progresse. Des chercheurs du Frameworks Institute ont montré que les messages sur les événements météorologiques extrêmes renforçaient la conviction que le changement climatique pouvait être surmonté, pas empêché… Tant et si bien que les gens préfèrent acheter un 4x4 pour (...)

    #transition #écologie #cognition #psychologie #communication

    • Mais la génération 68 (celle des parents de ma génération) se montre généralement assez égoïste. Mes parents sont de la génération juste avant et j’ai pu voir la différence de traitement par rapport à mes petits camarades. Dans les anciennes générations, il y a justement l’idée fondamentale de la transmission, du passage de relai, du fait que rien n’est plus important que de pousser les nouvelles générations plus haut et plus loin, à tout prix. Avec une idée de sacrifice un peu pesante à vivre, parfois.
      À contrario, mes potes gosses de baby-boomers, ils ne sont pas maltraités, mais leurs parents ont tout de même l’air de penser que ça va être difficile de faire mieux qu’eux et se sont désinvestis largement de leur job de propulseurs. En gros, ils ont agi comme s’ils étaient arrivés au sommet de la pyramide sociale et qu’ils le méritaient bien et qu’ils n’allaient pas se laisser gâcher leur plaisir par les mouflets qu’ils ont eu la grande bonté de mettre au monde. Ce sont eux qui ont collé massivement les vieux à l’hospice, carrières obligent, et qui ont un peu laissé l’ascenseur social se démerder comme il peut, surtout quand ils ont commencé à se sentir menacés par les générations montantes.
      Je me souviendrais toute ma vie d’une copine qui était avec moi en licence et dont les parents, bien bourgeois, avaient décidé que ça lui ferait la couenne de bosser pendant ses études (ça peut se défendre, sauf qu’eux avaient bénéficié du marchepied parental en mode complet, mais bon...).
      Cela dit, la copine s’en sort assez mal (parents bourgeois = 0 aides au logement ou à quoi que ce soit) et va un jour leur demander une rallonge. Sa mère n’a pas le temps de lui parler, elle la retrouve en train de chiner une table basse au Louvre des antiquaires... et de lui répondre qu’elle n’a pas de fric pour elle, parce que ses prochaines vacances au bout du monde lui ont couté les yeux de la tête.

      Ma copine a pris le job a plein temps et a arrêté les études.

      Perso, je n’ai pas compris comment cette bonne femme pouvait préférer ses vacances à l’avenir de son gosse.

      Mais je pense qu’ils sont pas mal dans cette catégorie.

      Cela dit, je trouve que cette pensée « tout pour ma gueule, tout de suite, et merde aux autres » est assez contagieuse et a rattrapé des gens qui étaient dans la transmission et qui sont maintenant dans le « après moi, la fin du monde » et tant pis pour les gosses, pas de chance pour eux, mais fallait bien que ça tombe sur quelqu’un.

  • #Alternatiba grandit et se coordonne - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article5461

    Alternatiba a réuni samedi matin 22 février, à Nantes, sa première coordination nationale avec plus de trente villes représentées. Reporterre assistait à cette nouvelle étape de la constitution du mouvement social climatique.

    « Créons 10, 100, 1000 village des alternatives » http://www.reporterre.net/spip.php?article4805. Cinq mois à peine après la tenue du premier Alternatiba à Bayonne en octobre 2013 http://www.reporterre.net/spip.php?article4804, les objectifs de sa déclaration finale semblent plus que jamais d’actualité. Depuis, plusieurs collectifs ont repris l’initiative de lancer un Alternatiba sur leur territoire, comme à Paris http://www.reporterre.net/spip.php?article5361 ou à Nantes http://www.reporterre.net/spip.php?article5385. Samedi matin, Nantes accueillait la première rencontre entre tous ces porteurs de projets.

    La date avait été choisie en lien avec la manifestation de l’après-midi sur Notre Dame des Landes. L’occasion était belle de mobiliser de se mobiliser contre le projet d’aéroport en totale contradiction avec l’urgence de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Mais la proposition doit accompagner le refus : « Des milliers d’alternatives aux causes du changement climatique sont en effet mises en pratique tous les jours par des millions d’individus, d’organisations, de collectivités locales dans les domaines les plus divers », voilà l’essence d’Alternatiba selon sa Charte signée par 98 organisations à l’automne dernier http://www.reporterre.net/spip.php?article4748.

    Pour Jean, qui tente de reproduire l’expérience à Genève, « Alternatiba, c’est la règle des 5 F : une Foire d’alternatives, un Forum de discussion, un Festival aux animations variées, une Fête joyeuse et optimiste et un Festin collectif ». Il y a aussi la conviction politique qu’Alternatiba permet de réaliser « une gouvernance mondiale par le bas, plus que jamais rendue nécessaire par les échecs répétés des grands sommets internationaux sur le climat ». Si le mouvement Alternatiba n’a pas encore cette dimension mondiale, les deux représentants d’Alternatiba-Léman – « le lac représente un carrefour de l’Europe » – ont donné de fait à cette réunion de coordination une couleur européenne.

    Côté français, plus de trente villes étaient représentées. « On ne comptait que soixante inscrits, mais on va finir par être le double », sourit Xavier Petillon, l’un des organisateurs nantais de ce rendez-vous, tandis qu’il replie les murs modulables de la salle pour offrir plus d’espace et plus de chaises aux participants. « Nous sommes 91 pour l’instant », confirme Bart, membre de Bizi qui a organisé le premier Alternatiba à Bayonne.
    [...]
    On discute aussi du tour de France en tandem, qui doit partir de Bayonne le 5 juin 2015 pour rejoindre Paris le 12 septembre en faisant étape dans chaque ville où se prépare un village Alternatiba. Trois mois de vélo sur les routes qui serviront à donner au mouvement général un bel élan médiatique tout en offrant à chaque Alternatiba local un coup de projecteur.
    [...]

    Gilles Lemaire, engagé dans la constitution d’un Alternatiba Ile-de-France déjà sur de bons rails http://www.reporterre.net/spip.php?article5361, annonce la concrétisation du mouvement en association : une structure-support, inscrite depuis quelques jours à la préfecture de Paris, qui doit permettre d’engager des demandes de fonds à plus large échelle et d’embaucher des salariés pour assurer les tâches de communication et d’administration, appelées à prendre rapidement de l’ampleur.

    voir également http://alternatiba.eu/ressources/kit-methodologique pour ceux qui veulent en faire un chez eux

  • Gros succès d’#Alternatiba ce week-end. Énoooorme !

    Alternatiba : l’objectif des 10.000 personnes atteint dès 14h30 » #Bizi !
    http://www.bizimugi.eu/fr/alternatiba-lobjectif-des-10-000-personnes-atteint-des-14h30

    Nous estimons l’affluence, à 14H00, à environ 10.000 personnes passées depuis ce matin 9h. Nous avons dû refuser du monde dans la moitié des conférences ayant eu lieu jusqu’à présent, y compris dans l’amphi 400 places (21 conférences au total entre 10h et 14h30).

    Climat : la réussite d’Alternatiba ouvre la voie aux mobilisations futures
    http://www.bizimugi.eu/fr/climat-la-reussite-dalternatiba-ouvre-la-voie-aux-mobilisations-futures

    Le cap des 10 000 personnes était franchi dès 14H30 le dimanche pour un magnifique Village des alternatives qui s’est ouvert au public dès 9H00 du matin. Le Village et ses 15 espaces thématiques était tellement dense qu’il était impossible de voir toutes les alternatives concrètes qu’il proposait à la découverte de ses visiteurs. Là, encore, de très nombreuses conférences et ateliers ont du refuser du monde, malgré le fait qu’il s’en tenait souvent 6 ou 7 au même moment. Le centre de Bayonne, habituellement désert le dimanche, fourmillait de gens. Nous estimons à plus de 12 000 le nombre de personnes venus à Alternatiba. Au delà du bilan quantitatif, le fait marquant de cette journée, c’était le sourire lisible sur chaque visage et l’énergie collective et positive qui se dégageait de cette foule rassemblant largement au delà des convaincus.

    Le manifeste qui est sorti à la fin de la journée :
    Créons 10, 100, 1 000 Alternatiba en Europe
    http://www.bizimugi.eu/creons-10-100-1-000-alternatiba-en-europe

    Malheureusement mal distribué, car bien que traduit en 11 langues et alors que c’est du simple texte, il n’y a aucun URL de page HTML avec le contenu de ce manifeste. On est obligé de télécharger des fichiers dans un format privateur que tout le monde ne peut pas ouvrir pour y accéder !…

    Quelques photos :

    • À nous de le libérer :

      Appel à multiplier les villages des alternatives

      "Stéphane Hessel affirmait qu’un des défis centraux de notre temps était « les changements climatiques et les dégradations dues à l’action de l’homme au cours des trois derniers siècles. Le dérèglement climatique s’aggrave et s’accélère, mettant à mal les populations les plus pauvres de la planète et à moyen terme les conditions de vie civilisée sur Terre ».

      Tous les signaux d’alerte sont au rouge. Les dérèglements climatiques se multiplient, touchant particulièrement les populations les plus pauvres du Sud, mais aussi celles du Nord : sécheresses, désertification, modifications des saisons, inondations, ouragans, typhons, feux de forêts, fonte des glaciers et de la banquise... Resterons-nous sans rien faire ? Allons nous continuer de regarder la planète brûler ?

      L’enjeu est clair : réduire radicalement les émissions de gaz à effet de serre pour ne pas franchir les seuils dangereux, voire irréversibles de réchauffement et de déstabilisation du climat.

      Le dérèglement massif, brutal, en un temps aussi court du système climatique est un défi sans précédent dans l’histoire de l’humanité.

      Mais Alternatiba, cette journée magnifique, doit nous faire garder l’espoir : les solutions existent, elles sont déjà mises en oeuvre par des milliers d’associations, de collectivités locales, d’individus. Mieux : ces alternatives construisent une société plus agréable à vivre, plus conviviale, plus solidaire, plus juste et plus humaine.

      L’agriculture paysanne, la relocalisation de l’économie, l’aménagement maîtrisé du territoire et le développement des alternatives au tout routier, la sobriété énergétique, l’éco-habitat, la mise au pas de la finance, la reconversion sociale et écologique de la production, la consommation responsable, le partage du travail et des richesses, l’entraide, la réduction et le recyclage des déchets, la préservation des biens communs comme l’eau, la terre ou les forêts en montrent les chemins... La lutte contre le changement climatique n’est pas une contrainte mais un élan formidable pour construire un avenir plus humain.

      Hélas, les gouvernements, les puissants de ce monde ne suivent pas ces chemins. Les négociations internationales sur le climat pataugent et font fausse route. Les multinationales et les lobbies économiques font tout pour que ces alternatives ne soient pas appliquées car elles mettent en cause leurs sources de profit et de pouvoir.

      Pire, ils imposent leurs fausses solutions, inefficaces et dangereuses : nucléaire, agro-carburants, OGM, mécanismes de compensation, financiarisation de la nature, géo-ingénierie, etc. Celles ci permettent de maintenir un modèle où le Nord et les populations les plus riches de la planète pillent la nature, s’accaparent les richesses et dévastent l’environnement, notamment au Sud

      L’implication citoyenne, la mobilisation des populations et la réappropriation de notre avenir sont indispensables pour faire contre-poids à ce travail de sape. L’engagement de chacun et chacune d’entre nous, auquel appelait si fort Stéphane Hessel, est aujourd’hui une priorité pour relever le défi climatique.

      La stabilisation du climat sera le fruit de notre union, de notre intelligence collective, de notre solidarité et de notre soif de justice sociale, de notre capacité à enclencher les changements ici et maintenant, à mettre en route la transition, sans plus attendre.

      Fin 2015 aura lieu la COP21, la 21ème conférence de l’ONU sur le changement climatique. Six ans après la très médiatisée conférence de Copenhague, la COP21 devrait l’être tout autant, les Chefs d’Etat s’étant publiquement engagés à y adopter un nouvel accord international de lutte contre le changement climatique pour l’après 2020. L’horizon 2020 est signalé par la communauté scientifique internationale comme une période où nos émissions de gaz à effet de serre doivent avoir commencé à baisser de manière significative si nous voulons éviter le pire.

      Pour que ces promesses ne restent pas lettre morte comme ce fut le cas à Copenhague, c’est aux citoyennes, aux citoyens, aux populations, de se mobiliser et d’agir pour que soient mises en place de vraies solutions. Ce d’autant plus que cette COP21 se tiendra à ... Paris, sur l’aéroport du Bourget !

      La mobilisation populaire en France et en Europe sur les questions d’urgence climatique et de justice sociale redevient donc un enjeu d’une actualité particulière.

      Le succès et le caractère fédérateur d’Alternatiba, ce Village des alternatives rendu possible par l’engagement de chacun d’entre nous ici à Bayonne, nous montre un des visages que pourrait prendre cette mobilisation citoyenne européenne.

      Nous appelons toutes les villes et tous les territoires d’Europe à préparer à leur tour et dès maintenant leurs propres Villages des alternatives au changement climatique et à la crise sociale et écologique.

      Il s’agira autant d’interpeller les dirigeants sur les conséquences dramatiques de l’absence d’accord international ambitieux, efficace, contraignant et juste sur le climat, que d’appeler les populations à mettre en route sans plus attendre la transition sociale, énergétique et écologique nécessaire pour éviter le dérèglement profond et irréversible des mécanismes du climat.

      L’objectif sera également d’unir tous ceux qui d’une manière ou d’une autre, par les alternatives ou les combats dont ils sont porteurs, contribuent, parfois sans le savoir, à préserver le climat. Ce qu’a fait Alternatiba à Bayonne, nous pouvons le reproduire partout, dans des formats les plus divers.

      Pour voir fleurir dix, cent, mille Alternatiba, ensemble, diffusons cet Appel autour de nous. Réunissons le maximum d’acteurs du changement pour préparer dès à présent les Villages des alternatives qui devront éclore partout en France et en Europe, jusqu’à la COP21 de Paris.

      Unis et déterminés, nous pouvons gagner cette bataille au Nord comme au Sud. Pour nous et pour les générations à venir. Pour que l’on puisse dire, aujourd’hui aussi bien que demain : « nous nous sommes engagés quand il en était encore temps ! »

  • Climat : la réussite d’#Alternatiba ouvre la voie aux mobilisations futures » Bizi !
    http://www.bizimugi.eu/fr/climat-la-reussite-dalternatiba-ouvre-la-voie-aux-mobilisations-futures

    En mobilisant plus de 10 000 personnes sur l’urgence et la justice climatique, Alternatiba a tenu ses promesses ce dimanche 6 octobre à Bayonne. Dès le samedi, des centaines de personnes avaient participé aux deux tables rondes du Forum sur le changement climatique organisé à la Faculté de Bayonne, ou au Forum off qui se tenaient dans les ruelles du Petit Bayonne. Le grand amphi s’est révélé insuffisant avec ses 400 places et plus de cent personnes n’ont pu assister aux scéances du matin et de l’après-midi.

    Le cap des 10 000 personnes était franchi dès 14H30 le dimanche pour un magnifique Village des alternatives qui s’est ouvert au public dès 9H00 du matin. Le Village et ses 15 espaces thématiques était tellement dense qu’il était impossible de voir toutes les alternatives concrètes qu’il proposait à la découverte de ses visiteurs. Là, encore, de très nombreuses conférences et ateliers ont du refuser du monde, malgré le fait qu’il s’en tenait souvent 6 ou 7 au même moment. Le centre de Bayonne, habituellement désert le dimanche, fourmillait de gens. Nous estimons à plus de 12 000 le nombre de personnes venus à Alternatiba. Au delà du bilan quantitatif, le fait marquant de cette journée, c’était le sourire lisible sur chaque visage et l’énergie collective et positive qui se dégageait de cette foule rassemblant largement au delà des convaincus.

    Appel à multiplier les villages des alternatives :

    Un manifeste rédigé par les organisateurs d’Alternatiba a été lu en basque par Juan Lopez de Uralde, incarcéré au Sommet de Copenhague en 2009 pour l’action réalisée au diner de Gala des chefs d’Etat, et par l’épouse de Stéphane Hessel, Christiane Hessel Chabry.

    Ce manifeste déjà traduit en 11 langues européennes est un appel a créer 10, 100, 1000 villages des alternatives dans toutes les villes et régions de France et d’Europe, d’ici à la COP21, important sommet international sur le climat, qui se tiendra à Paris fin 2015. La journée s’est conclue par une demande faite à tous les réseaux et toutes les organisations de faire connaître au maximum de gens et de groupes ce manifeste.

  • A Bayonne, le succès d’Alternatiba, une mobilisation joyeuse pour la bataille climatique - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article4804

    #Alternatiba s’est déroulée dimanche 6 octobre à Bayonne. Dans une ville investie par des dizaines de présentations d’alternatives au système économique dominant, plus de quinze mille personnes ont échangé, réfléchi et discuté. Paradoxe : à la gravité du diagnostic sur le changement climatique s’opposait un sentiment joyeux d’alliance dans une lutte vitale.

    #transition #climat #transports #agriculture #autoproduction #concerts #communs #bricole #recyclage #solidarités #économie #paysannerie #théâtre_de_rue #énergies_renouvelables #radicalités_concrètes #éco-constrution #danse #récup #urbanisme #NDDL #enfance #monnaie_locale #marché #vélo #train #souveraineté_alimentaire #banques

    voir également http://www.scoop.it/t/alternatiba2013

    • rohhh... c’est gentils, mais c’est un peu loin pour mes moyens. En plus je ferai des sauts béarnais la veille avec le groupe ver e blu qui vient sur Montpellier.
      Puis la ça fait plusieurs jours que j’enchaîne pantalon, peiroton, la marianne et la crabe par coeur en solitaire pour les ressortir en chant collectif.