• Le #Conseil_d’État annule la #dissolution des #Soulèvements_de_la_Terre mais en valide trois autres

    Si le mouvement écologiste, dans le viseur du gouvernement, a été sauvé par la justice administrative jeudi 9 novembre, celle-ci a confirmé la dissolution de la #Coordination_contre_le_racisme_et_l’islamophobie, du #Groupe_antifasciste_Lyon_et_environs et de l’#Alvarium.

    « Et« Et paf. » C’est derrière ce slogan, sonnant comme une moquerie enfantine, que les Soulèvements de la Terre et leurs soutiens se sont rassemblés devant le Conseil d’État jeudi 9 novembre, en milieu d’après-midi, après l’annulation de leur dissolution. Pendant une heure, les interventions se sont succédé dans une ambiance à la fois réjouie et grave, en présence d’un groupe de policiers déployés devant l’entrée de l’institution.

    Dans sa décision, le Conseil d’État rappelle que les Soulèvements de la Terre n’ont jamais incité à commettre des violences contre des personnes. En revanche, il estime qu’en appelant à la « désobéissance civile » et au « désarmement » des infrastructures portant atteinte à l’environnement, ils provoquent à la « violence contre les biens », l’un des nouveaux critères de dissolution introduits par la loi « séparatisme ». Le groupe se voit ainsi reprocher de « légitimer publiquement » la destruction d’engins de chantiers, de cultures intensives ou la dégradation de sites industriels polluants, dont il revendique la dimension « symbolique ».

    Pour autant, le Conseil d’État conclut qu’au regard « de la portée de ces provocations, mesurée notamment par les effets réels qu’elles ont pu avoir », la dissolution ne serait pas « une mesure adaptée, nécessaire et proportionnée ». Il annule ainsi le décret pris en Conseil des ministres le 21 juin 2023. Le ministère de l’intérieur, à l’initiative de cette dissolution, n’a pas souhaité réagir.

    Dans un communiqué, les Soulèvements de la Terre se réjouissent de leur « victoire » et d’« un sérieux revers pour le ministère de l’intérieur ». Le mouvement considère que cette décision « est porteuse d’espoirs pour la suite », car « en utilisant l’argument de l’absence de proportionnalité entre les actions du mouvement et la violence d’une dissolution, le Conseil d’État confirme l’idée que face au ravage des acteurs privés, de l’agriculture intensive, de l’accaparement de l’eau, nos modes d’actions puissent être considérés comme légitimes ».

    Aïnoha Pascual, avocate des Soulèvements, dit son « soulagement » pour la défense des libertés publiques, notamment de la liberté d’association, mais aussi sa « prudence ». Son confrère Raphaël Kempf, également défenseur du mouvement écologiste, voit dans la décision du Conseil d’État la reconnaissance de la légitimité « d’une dose d’appel à la désobéissance civile et au désarmement ». Mais s’inquiète, lui aussi : la juridiction accepte l’idée que des agissements violents puissent concerner des biens, alors que le code pénal et la Cour européenne des droits de l’homme la restreignent aux personnes. Autre source d’inquiétude : la notion de « provocation » à commettre ces faits n’est pas clairement limitée, et le juge considère qu’elle peut être constituée même si elle n’est qu’implicite.

    Sollicité par Mediapart, Michel Forst, rapporteur de l’Organisation des nations unies (ONU) sur la protection des défenseurs de l’environnement rappelle que cette dissolution « s’inscrivait dans un contexte où l’on constate dans beaucoup de pays d’Europe une érosion extrêmement inquiétante de l’espace civique ». Il cite notamment le cas de l’Allemagne ou de l’Italie, « où des mouvements écologistes et climatiques, qui ont recours à la désobéissance civile non-violente, sont en train d’être catégorisées comme des organisations criminelles par les autorités ». Et ajoute : « Je crois que ce qui inquiète le gouvernement, ce n’est pas tant les supposées provocations à la violence, mais la portée de la voix des Soulèvements de la Terre. C’est le fait qu’ils soient audibles, entendus, écoutés. »

    Au nom du Syndicat des avocats de France (SAF), Lionel Crusoé a critiqué la recrudescence des dissolutions d’associations, qu’elles soient antiracistes, de soutien au peuple palestinien, ou antifascistes. Il y voit la traduction d’une « situation en demi-teinte » pour les libertés publiques, alors que « dans une société démocratique, il doit y avoir un espace de débats, et qu’il est aussi fait de rapports de force ».
    L’Alvarium, un groupe d’extrême droite dissout pour « provocation à la haine »

    S’il a annulé la dissolution des Soulèvements de la Terre, le Conseil d’État a validé celle de trois autres organisations. En ce qui concerne l’Alvarium, qui avait contesté sa dissolution mais ne s’était pas défendu à l’audience du 27 octobre, le Conseil d’État estime que les messages postés par le groupe d’extrême droite angevin incitaient bel et bien à la discrimination et à la haine « envers les personnes étrangères ou les Français issus de l’immigration par leur assimilation à des délinquants ou des criminels, à des islamistes ou des terroristes », comme le lui reproche le gouvernement dans le décret de dissolution du 17 novembre 2021.

    Compte tenu de la « gravité » et de la « récurrence » de ces agissements, le Conseil d’État juge que la dissolution ne constitue pas une mesure disproportionnée. Il note, par ailleurs, les liens de l’Alvarium et de ses membres dirigeants « avec des groupuscules appelant à la discrimination, à la violence ou à la haine contre les étrangers », les personnes d’origine non européenne ou les musulmans. Mais ne dit pas un mot de la « provocation à commettre des violences » invoquée par le gouvernement dans ses motivations.

    L’Alvarium, qui agrégeait des catholiques identitaires et des nationalistes révolutionnaires autour d’un bar associatif, entre 2018 et 2021, s’est fait connaître à Angers pour plusieurs rixes contre des militants d’extrême gauche, certaines ayant été suivies de condamnations. Après sa dissolution, le groupe s’est plus ou moins reconstitué sous le nom de « RED Angers » (Rassemblement des étudiants de droite, dont le local a été fermé par la mairie, à l’été 2023, après de nouvelles bagarres). D’anciens membres de l’Alvarium ont été jugés en août pour des violences contre des manifestants, et pour l’essentiel relaxés.
    La CRI subit le même sort que le CCIF

    Le Conseil d’État a également validé la dissolution de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI), prononcée le 20 octobre 2021. Le gouvernement reprochait à cette association lyonnaise, fondée en 2008, d’instrumentaliser le concept d’islamophobie pour provoquer à la haine antisémite et à la violence, notamment en s’abstenant de modérer les commentaires d’internautes sur ses réseaux sociaux. Le mémoire du ministère de l’intérieur évoquait « une stratégie de communication comparable à celle du CCIF », dissout en 2020 sans que le Conseil d’État ne trouve rien à redire.

    En préambule, la juridiction administrative écarte la « provocation à la violence » reprochée par le ministère de l’intérieur, estimant que les messages cités relèvent d’une critique « véhémente » de l’action de la police ou de réactions « injurieuses ou menaçantes », mais ne constituent pas des appels à la violence.

    Le Conseil d’État se concentre plutôt sur les appels à la haine ou à la discrimination et estime que la CRI a posté des propos « outranciers sur l’actualité nationale et internationale, tendant, y compris explicitement, à imposer l’idée que les pouvoirs publics, la législation, les différentes institutions et autorités nationales ainsi que de nombreux partis politiques et médias seraient systématiquement hostiles aux croyants de religion musulmane et instrumentaliseraient l’antisémitisme pour nuire aux musulmans ». Elle considère aussi que « ces publications ont suscité de nombreux commentaires haineux, antisémites, injurieux et appelant à la vindicte publique, sans que l’association ne tente de les contredire ou de les effacer ».

    Au Conseil d’État, où elle dénonçait un « pur procès d’intention », démentait tout antisémitisme et revendiquait le droit de critiquer des politiques publiques, la CRI avait reçu le soutien de la Ligue des droits de l’homme (LDH) et du Gisti, au nom de la liberté d’association, de réunion et d’expression. S’il se réjouit de la décision pour les Soulèvements de la Terre, l’avocat de la CRI, João Viegas, juge celle qui concerne ses clients « extrêmement décevante » et se réserve la possibilité de saisir la Cour européenne des droits de l’homme.

    « C’est une reprise très évasive et insatisfaisante des griefs du ministère, qui ne reposent sur absolument rien, sauf des commentaires non modérés et des propos parfois à l’emporte-pièce. Si le Conseil d’État accepte l’idée qu’en critiquant l’État on devient anti-français, il reprend à son compte la théorie de la cinquième colonne et des ennemis de l’intérieur. Il ne rectifie pas la jurisprudence déjà désastreuse du CCIF, qui peut servir à couvrir des mesures très répressives de critiques politiques jugées inconvenantes. On parle d’associations qui saisissaient les pouvoirs publics et encourageaient les gens à le faire, les aidaient à déposer plainte et les assistaient en justice. »
    Un groupe antifasciste dissout pour la première fois

    Enfin, le Conseil d’État a confirmé la dissolution du Groupe antifasciste Lyon et environs (Gale), prononcée le 30 mars 2022 et suspendue deux mois plus tard. Le Gale devient donc le premier groupe d’extrême gauche dissout depuis Action directe, en 1982, après une campagne d’attentats et de braquages qui avaient fait plusieurs morts. Le collectif lyonnais, créé après la mort de Clément Méric en 2013 , comptait une trentaine de membres actifs.

    Contrairement à l’Alvarium et à la CRI, dont la dissolution a été confirmée sur le fondement des appels à la haine ou à la discrimination, celle du Gale repose seulement sur la « provocation à commettre des violences contre des personnes ou des biens », c’est-à-dire le nouveau motif créé par la loi « séparatisme ». En l’occurrence ici, les personnes et les biens appartiennent aux adversaires privilégiés du Gale, la police et l’extrême droite, et sont quasiment mis sur le même plan.

    La décision du Conseil d’État relève ainsi que certains messages postés par le Gale sur les réseaux sociaux montrent « des policiers ou des véhicules de police incendiés, recevant des projectiles ou faisant l’objet d’autres agressions ou dégradations, en particulier lors de manifestations, assortis de textes haineux et injurieux à l’encontre de la police nationale, justifiant l’usage de la violence envers les représentants des forces de l’ordre, leurs locaux et leurs véhicules, se réjouissant de telles exactions, voire félicitant leurs auteurs ».

    Elle retient aussi des publications « approuvant et justifiant, au nom de “l’antifascisme”, des violences graves commises à l’encontre de militants d’extrême droite et de leurs biens ». Certains commentaires en réponse peuvent être considérés comme « des appels à la violence voire au meurtre » de militants d’ultradroite, sans faire l’objet d’une « quelconque modération ».

    Les avocats du Gale, Agnès Bouquin et Olivier Forray, dénoncent une décision « très inquiétante » et s’apprêtent à saisir la Cour européenne des droits de l’homme, puisque « le Conseil d’État ne joue plus son rôle de garde-fou des libertés publiques ». À leurs yeux, la décision « raye d’un trait de plume la liberté d’association, d’expression et de réunion, parce que ça disconvient au gouvernement » et empêche « la dénonciation politique de l’action policière et de l’extrême droite ». « La lutte antifasciste ne s’arrête pas à l’étiquette “Gale” et va continuer », affirment les avocats du collectif.

    Une clarification toute relative

    Dans le communiqué de presse qui accompagne ses quatre décisions, le Conseil d’État se félicite de « préciser le mode d’emploi » et les « critères » du nouveau motif de dissolution instauré par la loi « séparatisme », autour de la provocation à la violence (contre les personnes ou les biens). Il considère ainsi avoir posé les bornes d’une dissolution acceptable.

    Ce n’est pourtant pas si clair. D’une part, sa décision sur les Soulèvements de la Terre laisse entendre qu’une petite quantité de « violence contre les biens » ne suffit pas à signer l’arrêt de mort d’une organisation, pour des raisons de proportionnalité. Mais elle laisse ouverte la possibilité de dissoudre un groupe - voire les Soulèvements de la Terre eux-mêmes, plus tard - sur la seule base de dégradations matérielles, si elles étaient plus lourdes, ou plus fréquentes, ou plus chères, sans définir de seuil.

    D’autre part, et uniquement pour les Soulèvements de la Terre, le Conseil d’État établit un lien entre la provocation à des agissements violents et ses effets concrets (ici jugés modestes). Pour le #Gale, la provocation est retenue sans considération pour ses conséquences : les appels à commettre telle ou telle action, à s’en prendre à telle ou telle cible, ont-ils entraîné des passages à l’acte ? Peut-on en attribuer la responsabilité au groupe ?

    Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, les dissolutions administratives se sont succédé à un rythme inédit sous la Cinquième République. Sous son premier mandat, 29 associations et groupements de fait, pour l’essentiel soupçonnés de proximité avec l’#islamisme (#Baraka_City, le #CCIF) ou liés à l’#extrême_droite (le #Bastion_social, les #Zouaves) ont disparu. Depuis sa réélection, le 24 avril 2022, le gouvernement a prononcé la dissolution de quatre organisations : le #Bloc_Lorrain, #Bordeaux_nationaliste, #Les_Alerteurs et #Civitas. Sans compter les Soulèvements de la Terre, qui célèbrent leur victoire.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/091123/le-conseil-d-etat-annule-la-dissolution-des-soulevements-de-la-terre-mais-
    #justice #antifa #anti-fascisme #SdT

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    voir ce fil de discussion (via @arno) :
    https://seenthis.net/messages/1025608

  • Fouette Rance : le live de la journée d’hier à Angers

    Mort de Nahel : des affrontements en marge d’une manifestation illégale à Angers
    https://www.ouest-france.fr/faits-divers/emeutes-urbaines/direct-mort-de-nahel-un-rassemblement-contre-les-violences-policieres-a

    De nombreuses villes de France ont été la cible de violentes émeutes dans la nuit du 29 au 30 juin. Angers et Cholet n’ont pas été épargnés. À l’aube d’une quatrième nuit qui s’annonce chaotique, un rassemblement « contre les violences policières » se tient devant la mairie d’Angers ce vendredi 30 juin à 20 heures. Il a été interdit par le préfet.

    Comme c’est « étonnant » ! Ils ne parlent pas des « exploits » des apprentis nazis de l’’#alvarium : https://threadreaderapp.com/thread/1674868557933338631.html

  • Début juillet à Angers, le « 21 », local qui héberge la librairie Les Nuits Bleues et un atelier vélo, a de nouveau été attaqué.

    Nouvelles dégradations fascistes contre le « 21 » - Les Nuits Bleues
    https://lesnuitsbleues.fermeasites.net/spip.php?article29

    Dans la nuit du 2 au 3 juillet 2022, des membres de l’extrême droite locale s’en sont pris à notre lieu. Un lieu pour eux symbolique de ce qu’ils n’aiment pas, un lieu qu’ils détestent même.

    #Angers #extrême-droite #Alvarium #RED

    • Dans la PQR (notons que pour OF c’est d’abord l’atelier vélo qui était ciblé..)

      Angers. Un atelier de réparation de vélos attaqué : un militant identitaire déféré au tribunal
      https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/angers-un-atelier-de-reparation-de-velos-attaque-un-militant-identitair

      Un militant d’extrême-droite a été interpellé, dans la nuit de samedi 2 à dimanche 3 juillet, après les dégradations perpétrées à Angers (Maine-et-Loire) contre le local qui abrite également Les nuits bleues, une bibliothèque marquée très à gauche.

      La Tête dans le guidon a subi une attaque, dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 juillet. Le local de réparation de vélos, qui partage ses locaux de la rue Maillé avec Les nuits bleues, une bibliothèque marquée à gauche, a été la cible de dégradations.

      La seconde fois en une semaine

      C’est la seconde fois cette semaine que l’atelier est victime de tels actes. Déjà, dans la nuit de mercredi 29 à jeudi 30 juin, le rideau avait subi des coups. Régulièrement, l’endroit serait visé par des tentatives d’incendie et des collages d’autocollants néonazis. Dans la nuit, vers 1 h 30, une voisine a prévenu que des actes malveillants étaient en cours. Manifestement, les services de police sont parvenus à interpeller trois suspects.

      Un suspect connu

      L’un d’eux n’a rien d’un inconnu : il s’agit du Versaillais, passé par Angers, militant des groupes identitaires Auctorum, près de Paris, et de l’Alvarium à Angers, dissous en novembre 2021 en conseil des ministres. Il avait été interpellé, jugé et relaxé en janvier 2021 après avoir plaqué au sol, en septembre 2020, à Angers, des passants qui avaient tenté de retirer des banderoles affichant la préférence nationale sur un squat, rue Thiers.

      Le militant identitaire déféré

      À l’issue de sa garde à vue, il a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire. Il est convoqué devant le tribunal correctionnel le 11 octobre. Il sera jugé pour dégradation volontaire et port d’arme de catégorie D, en l’occurrence un marteau. Les deux autres ne font pas l’objet de poursuites.

    • Une libraire militante vandalisée à Angers : l’extrême droite pointée du doigt
      https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/une-libraire-militante-vandalisee-a-angers-un-gerant-pointe-du-doigt-l-

      La nuit du samedi 2 juillet au dimanche 3 juillet a été agitée dans la rue Maillé, à Angers. C’est au numéro 19 que se trouvent Les Nuits bleues (une librairie militante et associative de gauche) et La Tête dans le guidon (un atelier de réparation de vélos). Vers 1 h 30 du matin, le store a été arraché et la vitrine a reçu un coup de marteau. La police a interpellé trois suspects.

      Un coup de "l’extrême droite locale"​, estime la librairie dans un communiqué publié sur son site. "À plusieurs reprises au cours des dernières années, nous avons été victimes de « petites » ​tentatives d’incendies." ​Mardi 5 juillet, le gérant de La Tête dans le guidon, Xavier, annonce avoir porté plainte et montre, comme preuve, des stickers de divers groupes d’extrême droite décollées de sa vitrine.

      Jugement le 11 octobre

      Après sa garde à vue, un suspect d’une vingtaine d’années a été placé sous contrôle judiciaire. Il sera jugé le 11 octobre pour des dégradations volontaires et port d’un marteau. Une seconde personne comparaîtra également, mi-octobre, pour avoir refusé de donner le code de son téléphone portable. Selon Ouest-France, le suspect serait un homme originaire de Versailles, "militant des groupes identitaires Auctorum, près de Paris, et de l’Alvarium à Angers"​.

      Sur Twitter, le Rassemblement des étudiants de droite (RED), qui a « pris la suite » ​de l’Alvarium (dissous fin 2021), nommément visé par le communiqué, répond : "Les 3 personnes arrêtées ne font pas partie de nos militants, n’habitent pas sur Angers et ne sont même pas de la Région."

      Hasard du calendrier : le lendemain, le 12 octobre, deux militants d’extrême droite seront jugés par ce même tribunal. Lors de la manifestation en soutien au droit à l’avortement du 29 juin, ils étaient apparus derrière une banderole anti-IVG, bien siglée du RED cette fois-ci.

    • Et donc en passant :

      La Tête dans le Guidon, (excellent) « atelier de réparation vélo ainsi qu’association de promotion de la petite reine ».

      Le blog du tenancier, autour du vélo en général et de l’atelier en particulier, avec pêle-mêle du cambouis et des lectures, concerts, hacking et jeux-concours, trouvailles et jeux de mots douteux : https://latetedansleguidon.blogspot.com

  • Angers : tabassés par des militants d’extrême droite pour un autocollant – Libération
    https://www.liberation.fr/politique/angers-tabasses-par-des-militants-dextreme-droite-pour-un-autocollant-202

    Cinq personnes ont été agressées par une quinzaine de militants d’extrême droite dans la nuit de vendredi à samedi à #Angers, pour un motif futile. Des violences qui pourraient peser sur la quête de respectabilité du groupuscule #Alvarium dont le leader se présente aux prochaines départementales.

    https://www.ouest-france.fr/elections/departementales/departementales-jean-eudes-gannat-et-helen-tardiveau-candidats-dans-le-

    Le binôme composé de Jean-Eudes Gannat et Helen Tardiveau est candidat aux prochaines élections départementales dans le canton de Segré. Leur campagne repose sur quatre axes : la lutte contre l’immigration et l’assistanat, le soutien aux familles, la préservation des paysages et l’emploi local.

    Jean-Eudes, à l’extrême-droite, entouré d’une partie de la fratrie. C’est clair les Gannat sont proches du peuple…


    https://lahorde.samizdat.net/angers-les-droles-de-cameras-de-jean-eudes-gannat
    FAF investigation
    https://raaf.noblogs.org/post/2020/06/22/le-jardin-mytho-de-lalvarium
    #néo_fascisme