Amazon continue de détruire des millions de produits neufs invendus malgré les scandales à répétition
Amazon, dans son entrepôt de Dunfermline au Royaume-Uni, détruit chaque semaine 130 000 produits invendus neufs détruits, selon une enquête de la chaîne britannique ITV. En une année, plus de 6,7 millions de produits seraient ainsi détruits rien que dans cet entrepôt. Une pratique légale au Royaume-Uni qui questionne le modèle économique du géant du e-commerce et son impact écologique.
Après l’enquête de la chaine française Capital sur la destruction des produits invendus par Amazon ▻https://www.novethic.fr/actualite/social/consommation/isr-rse/amazon-accuse-de-jeter-des-invendus-neufs-146789.html en 2019, c’est au tour du Royaume-Uni d’épingler le géant du e-commerce. La chaîne britannique ITV s’est en effet infiltrée dans l’entrepôt de Dunfermline et a filmé des objets neufs sous scellés comme des télévisions, des drones, des ordinateurs empilés dans des caisses estampillées « destroy » soit « à détruire ». Un ancien employé du centre explique au média qu’en seulement une semaine « notre objectif était de détruire jusqu’à 130 000 objets ».
. . . . . .
Source : ▻https://www.novethic.fr/actualite/gouvernance-dentreprise/entreprises-controversees/isr-rse/amazon-continue-de-detruire-des-millions-d-invendus-malgre-les-scandales-a-
#recyclage par la #destruction #amazon #pollution insensée
Amazon réfute envoyer ses invendus à la décharge
▻https://seenthis.net/messages/919867
... #JeudiPhoto 🎶 Cherchez-moi 🐞 coucou coucou, je suis cachée dans un...
ValK. a posté une photo :
Nantes, le 24 juin 2021.
.
• « les petites photos » : vu.fr/valk-lespetitesphotos
.
¤ autres photos : vu.fr/valkphotos
¿ infos audios : frama.link/karacole
☆ oripeaux : frama.link/kolavalk
◇ rdv locaux : 44.demosphere.net
○ réseaux : twitter.com/valkphotos
♤ me soutenir : liberapay.com/ValK
.
#photo #photodujour #pictureoftheday #photooftheday #picoftheday #fotodeldia #JeudiPhoto #rouge #ruz #red #rojo #coccinelle #ladybird #mariquita #fleur #bleuñv #flower #flor #coquelicot #poppy #amapola
Living in a Car on $800 a Month - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=b0EoyTzcFOI
Today we meet Dee, who is living in her car on $800 a month. She tried renting an apartment but found it impossible. After paying rent, she had so little money left over her quality of life was tragically low. But, by living in her car, all that money is available for her to live and thrive on so she isn’t just surviving and enduring life. She’s done a brilliant job of making the car livable by taking out some seats, let’s see how...
#Nomadisme #crise #habitat #cheap #nomadland #retraite #loyer #récession #camping #lifestyle
la chaîne YT :
▻https://www.youtube.com/channel/UCAj7O3LCDbkIR54hAn6Zz7A
Welcome to the CheapRVliving YouTube Channel, we’re very glad you’re here!! We’re people who are tired of living the rat race and a life filled with hyper-consumerism—always buying things looking for contentment, but never finding it. Instead, we are returning to our original, truly human roots of tribal nomadism. We’ve adopted lives of travel and adventure by living in a vehicle like a car, van, RV or tiny house and living lives of simplicity and even minimalism.
If what you see in the videos on this channel intrigue and inspire you, then perhaps you should consider joining us part-time—or even full-time—by following your dreams and taking steps to join our nomadic tribe!
ce qui est cool avec la fin du monde, c’est qu’#Amazon fourni le matos.
Dianna
il y a 1 an
Just so mad the system makes it so hard for people to survive and just live
Amazon ’wellness’ guide tells workers to buy shoes at the end of their shift to better fit their swollen feet
▻https://www.businessinsider.fr/us/amazon-wellness-guide-calls-workers-industrial-athletes-report-2021-
In 2020, about 5.9 out of every 100 Amazon employees were injured on the job, compared to 2.5 at Walmart, according to The Post’s analysis. That echoes previous reporting from Reveal and other news outlets showing that Amazon has long had higher workplace injury rates than what’s typical for its industry, and has deceived the public and regulators about those rates by underreporting injuries, delaying workers from seeking medical treatment, and assigning employees to “light duty” work in an effort to downplay the hours of labor lost due to serious injuries.
In response to The Post’s story, Amazon told Insider that the company is investing more in workplace safety and taking a number of steps to reduce injuries. One of those programs is its WorkingWell program, which includes phonebooth-sized enclosed boxes where employees can practice mindfulness.
In Jeff Bezos’ final shareholder letter as CEO, he also detailed Amazon’s plans to use algorithms to rotate workers between jobs in an effort to use all of their muscle groups rather than overloading one muscle group.
But none of Amazon’s wellness programs had previously appeared to address what some experts say is the root of its injury rates: demanding and inflexible productivity quotas, which require workers to complete a large number of tasks per shift and penalize them for “time off task.”
Triptyque au pavot #3
[archives - #NDdL - 26 mai 2018]
▻https://www.flickr.com/photos/valkphotos/51205313913
ValK. a posté une photo :
Carrefour de la Saulce, Zone a Defendre de Notre-Dame-des-Landes, le 26 mai 2018.
.
site de la zad : ►https://zad.nadir.org
toutes les archives du suivi des opérations militaires du 6 avril au 26 mai 2018 en fin d’article ici : ►https://web.archive.org/web/20210408230804/https://nantes.indymedia.org/articles/41573
.
¡ Notre-Dame-des-Luttes : ►https://vu.fr/valk_zadNDDL
.
¤ autres photos : vu.fr/valkphotos
¿ infos audios : frama.link/karacole
☆ oripeaux : frama.link/kolavalk
◇ rdv locaux : 44.demosphere.net
○ réseaux : twitter.com/valkphotos
♤ me soutenir : liberapay.com/ValK
.
#archive #diellour #archives #archivo #memoire #memory #memoria #photo #documentary #photodocumentary #zad #zoneadefendre #taz #NDdL #NotreDamedesLandes #armes #grenades #dechets #tente #nettoyage #pavot #poppy #amapola #guerre #brezel #war
[archives - #zad - 26 mai 2018]
Triptyque au pavot #2
▻https://www.flickr.com/photos/valkphotos/51206157415
ValK. a posté une photo :
Jardin des Vraies Rouges, Zone a Defendre de Notre-Dame-des-Landes, le 26 mai 2018.
.
site de la zad : ►https://zad.nadir.org
toutes les archives du suivi des opérations militaires du 6 avril au 26 mai 2018 en fin d’article ici : ►https://web.archive.org/web/20210408230804/https://nantes.indymedia.org/articles/41573
.
¡ Notre-Dame-des-Luttes : ►https://vu.fr/valk_zadNDDL
.
¤ autres photos : vu.fr/valkphotos
¿ infos audios : frama.link/karacole
☆ oripeaux : frama.link/kolavalk
◇ rdv locaux : 44.demosphere.net
○ réseaux : twitter.com/valkphotos
♤ me soutenir : liberapay.com/ValK
.
#archive #diellour #archives #archivo #memoire #memory #memoria #photo #documentary #photodocumentary #zad #zoneadefendre #taz #NDdL #NotreDamedesLandes #pavot #poppy #amapola #guerre #brezel #war
[archives - #zad - 26 mai 2018]
Triptyque au pavot #1
▻https://www.flickr.com/photos/valkphotos/51205837019
ValK. a posté une photo :
Les Vraies Rouges, Zone a Defendre de Notre-Dame-des-Landes, le 26 mai 2018.
.
site de la zad : ►https://zad.nadir.org
toutes les archives du suivi des opérations militaires du 6 avril au 26 mai 2018 en fin d’article ici : ►https://web.archive.org/web/20210408230804/https://nantes.indymedia.org/articles/41573
.
¡ Notre-Dame-des-Luttes : ►https://vu.fr/valk_zadNDDL
.
¤ autres photos : vu.fr/valkphotos
¿ infos audios : frama.link/karacole
☆ oripeaux : frama.link/kolavalk
◇ rdv locaux : 44.demosphere.net
○ réseaux : twitter.com/valkphotos
♤ me soutenir : liberapay.com/ValK
.
#archive #diellour #archives #archivo #memoire #memory #memoria #photo #documentary #photodocumentary #zad #zoneadefendre #taz #NDdL #NotreDamedesLandes #cabane #cabin #logcabin #cabana #pavot #poppy #amapola #guerre #brezel #war
La France veut-elle vraiment tuer ses langues régionales ? - L’Express
▻https://www.lexpress.fr/culture/la-france-veut-elle-vraiment-tuer-ses-langues-regionales_2151417.html
La question se pose après la censure des dispositions essentielles de la loi Molac par le Conseil constitutionnel. De fait, la France ne subit pas la perte de sa diversité culturelle, elle l’organise.
· Le raisonnement est assez simple. Depuis des décennies, la France a fait en sorte que la transmission des langues dites « régionales » s’interrompe dans les familles (je reviendrai sur ce point prochainement). Dès lors, seul l’enseignement peut encore « créer » de nouveaux locuteurs. Mais pas n’importe quel enseignement. Il va de soi que, dans une société désormais totalement francophone, suivre trois ou six heures de cours par semaine ne suffit pas. La seule technique efficace est celle de « l’immersion », dans laquelle la majorité des cours a lieu en langue régionale. Or c’est cette méthode qui vient d’être déclarée inconstitutionnelle. Pire encore : non seulement elle ne sera pas étendue à l’école publique, comme le proposait la loi Molac, mais, selon le Conseil constitutionnel, elle est désormais interdite là où elle existait, notamment dans les écoles associatives : ikastolak au Pays basque, Diwan en Bretagne, calendretas en Occitanie, bressolas en Catalogne, etc. Fin de la transmission dans les familles, interdiction de l’enseignement immersif : la boucle est bouclée.
· Certes, Jean-Michel Blanquer minimise les effets de cette décision. « La France encourage les langues régionales », assure-t-il ainsi dans un entretien accordé à Ouest-France. S’il reconnaît être opposé à l’immersion, il se dit favorable au « bilinguisme », technique qui consiste à travailler dans deux langues en même temps, mais dans un volume horaire bien moindre. Ce faisant, le ministre de l’Education nationale joue sur les mots car il le sait parfaitement : cette méthode pédagogique ne permet pas de créer de bons locuteurs.
· La manière dont cette décision a été prise mérite aussi que l’on s’y arrête, et ce aussi bien politiquement que constitutionnellement. Commençons par la politique. Aucune loi n’avait été votée sur ce sujet depuis soixante-dix ans - ce qui en dit long sur la volonté réelle de la France de sauver son patrimoine linguistique. Or voilà que Paul Molac, un député régionaliste breton et opiniâtre (pléonasme ?), parvient à vaincre tous les obstacles, en réunissant sur son texte une écrasante majorité aussi bien au Sénat (253 pour, 59 contre) qu’à l’Assemblée nationale (247 pour, 76 contre).
· Mais la bataille n’était pas terminée, on vient de le voir. Jean-Michel Blanquer - il l’a reconnu - a fait rédiger par son propre cabinet la saisine officiellement déposée par 61 parlementaires - étrange conception de la séparation des pouvoirs. Phénomène tout aussi inédit : alors que la majorité du groupe LREM avait approuvé le texte, une minorité de ce groupe a saisi le Conseil sans en avertir le reste de ses collègues !
· A l’évidence, ce stratagème a également reçu l’aval d’Emmanuel Macron. En effet, la Constitution ne laisse que quinze jours au chef de l’Etat pour promulguer une loi définitivement adoptée. Ce délai expirait le 22 avril au soir ? La saisine est intervenue le... 22 avril à 18 heures.
· Quatre des 61 députés ont publiquement affirmé que leur signature leur avait été arrachée par une série de mensonges et ont écrit au Conseil constitutionnel pour la retirer. Si leur demande avait été entendue, le nombre de signataires serait tombé sous la barre fatidique des 60 et la saisine aurait été déclarée irrecevable. Sans surprise, le Conseil a estimé que leurs signatures devaient être tout de même comptabilisées.
· Ce n’est pas tout. Les « sages » n’étaient saisis que sur un article, concernant le financement par les communes de l’enseignement des langues régionales, article qu’il ont validé. Ils auraient pu s’en tenir là, comme ils le font d’ordinaire, mais il ont décidé de leur propre chef d’examiner deux autres articles du texte. Une pratique tout à fait exceptionnelle, selon les connaisseurs de l’institution.
· Venons-en à l’argumentation juridique. Pour censurer le principe de l’enseignement immersif, le Conseil s’est référé à un complément de l’article 2 de la loi fondamentale : « la langue de la République est le français ». Or de nombreux spécialistes contestent cette interprétation pour la raison suivante. Votée en 1992, cette phrase était destinée à lutter contre... l’anglais, comme en témoignent les débats de l’époque. Plusieurs parlementaires, méfiants, avaient publiquement exigé que ledit article ne soit jamais utilisé contre les langues régionales, ce à quoi le gouvernement s’était explicitement engagé. Ajoutons qu’à aucun moment il n’est écrit que le français est la « seule » langue de la République. Ajoutons encore qu’un article 75-1 a été introduit en 2008 pour y faire figurer les langues régionales et pouvoir ainsi les défendre. Et pourtant : le Conseil ne cesse depuis bientôt trente ans de se référer à l’article 2 pour s’opposer aux langues minoritaires.
· Admettons cependant que l’article 2 ne soit pas clair et que l’on puisse de bonne foi hésiter sur son interprétation. Traditionnellement, dans les cas litigieux, le Conseil consulte les travaux préparatoires qui ont amené à sa rédaction. « En cas de doute, il se réfère aux intentions du législateur », confirme la juriste Anne Levade. Or, on l’a dit, celles-ci étaient explicites : non à l’anglais, aucune conséquence pour les langues régionales. Eh bien, le Conseil le reconnaît sans fard : il ne s’est pas rapporté aux débats de 1992 ! La raison ? « Selon lui, cet article est parfaitement clair. Il impose le français partout, et le français seul », souligne un spécialiste.
Notons pour terminer que le Conseil constitutionnel a également invalidé la disposition prévoyant dans les documents d’état-civil l’utilisation des signes « diacritiques » propres aux langues régionales, comme le ñ (qui figure pourtant dans l’ordonnance de Villers-Cotterêts). Signalons enfin qu’au cours des dernières semaines, le gouvernement a lancé avec force flonflons le « Pass culture » - sans e - et créé des cartes d’identité bilingues anglais-français.
Oui, on aimerait en rire si ce n’était à en pleurer.
(1) En tout cas en métropole. Les taux de locuteurs sont bien plus élevés outre-mer.
mais c’est un putain de scandale !
même Bayrou est fâché tout rouge …
Loi Molac : François Bayrou critique sévèrement la décision du conseil constitutionnel - Langues régionales : la proposition de loi partiellement censurée - Le Télégramme
▻https://www.letelegramme.fr/france/loi-molac-francois-bayrou-critique-severement-la-decision-du-conseil-co
François Bayrou se montre très critique à l’égard du conseil constitutionnel, qui a censuré deux articles de la loi sur les langues régionales. Le président du Modem appelle Emmanuel Macron à s’emparer de la question.
« °Rayer d’un trait de plume les décennies d’efforts réalisés pour transmettre ces langues qui appartiennent au patrimoine linguistique français, est inconséquent, sans précédent et dangereux° ». Dans une interview à L’Express, François Bayrou ne mâche pas ses mots pour critiquer la décision du conseil constitutionnel, qui a censuré deux articles de la loi Molac sur les langues régionales.
Le maire de Pau, président du Modem et ancien ministre de l’Éducation nationale défend vigoureusement l’enseignement immersif, une méthode qu’il juge très efficace : « C’est par la pratique dans la vie de tous les jours que l’on apprend le mieux une langue ».
Situation « explosive »
François Bayrou rejette les critiques du camp adverse : « Non seulement les élèves qui suivent ce type de scolarité ne sont pas moins bons que les autres en français, mais ils sont meilleurs : c’est un constat objectif et scientifiquement établi ».
Pour lui, la situation pourrait s’avérer « explosive ». Car les parents et enseignants concernés « ne laisseront pas faire cela, et moi non plus ! »
L’allié d’Emmanuel Macron l’appelle à la rescousse : « Le président de la République doit s’emparer de cette question ». Et il entrevoit une porte de sortie : « Si la Constitution doit être changée, les parlementaires ont les moyens de la changer ».
Langues régionales : Castex commande une mission sur l’enseignement immersif - Langues régionales : la proposition de loi partiellement censurée - Le Télégramme
▻https://www.letelegramme.fr/dossiers/langues-regionales-la-proposition-de-loi-partiellement-censuree/langues-regionales-castex-commande-une-mission-sur-l-enseignement-immer
L’enseignement immersif en langues régionales, censuré par le Conseil constitutionnel, est l’objet d’une mission commandée par Jean Castex à deux députés.
Jean Castex a annoncé mardi qu’il missionnait deux députés afin de « tirer toutes les conséquences » de la décision controversée du Conseil constitutionnel de censurer « l’enseignement immersif » en langues régionales, voté dans le cadre d’une proposition de loi à l’Assemblée.
« Je vais confier à deux députés une mission dont j’attends les résultats dans quelques semaines pour que soient tirées toutes les conséquences de cette décision du Conseil constitutionnel », a déclaré le Premier ministre, interrogé par plusieurs élus lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée. « À la suite de quoi, avec le ministre de l’Éducation nationale et sur la base des préconisations ainsi formulées, je recevrai l’ensemble des représentants des établissements d’enseignement en langues régionales », a-t-il ajouté, après avoir été interpellé par le député LREM des Côtes-d’Armor Yannick Kerlogot. Selon Matignon, le nom des deux rapporteurs n’est pas encore arrêté.
Paul Molac réagit
Le Conseil constitutionnel a retoqué partiellement vendredi dernier la proposition de loi du député Paul Molac en faveur des langues régionales, en censurant la méthode immersive à l’école, c’est-à-dire un enseignement effectué pour une grande partie du temps scolaire dans une langue autre que la langue dominante. Les Sages ont également censuré l’utilisation de signes diacritiques comme le tilde (~) dans les actes de l’état civil.
La mission commandée par le gouvernement, « je ne veux pas que ça soit une manœuvre dilatoire », a mis en garde le député Molac, inquiet des conséquences de la décision du Conseil constitutionnel sur les pédagogies d’enseignement immersif déjà existantes. « Il faut régler le problème avant » la présidentielle de 2022, a complété le député breton auprès de l’AFP. Il pointe notamment le risque qui pèse sur le financement des écoles associatives en contrat avec l’Éducation nationale. « Elles sont en ligne de mire. On peut leur dire soit vous changez de méthode pédagogique, soit on vous enlève vos contrats d’association et là elles ne pourront plus survivre », avance Paul Molac.
Les langues régionales, je le dis devant votre assemblée, sont une chance pour la République française
Élu des Pyrénées-Orientales et lui-même locuteur en Catalan, Jean Castex a assuré devant les députés qu’il n’y avait « pas d’opposition entre ces langues régionales et le français, langue de la République ». « Les langues régionales, je le dis devant votre assemblée, sont une chance pour la République française », a-t-il insisté. Le Premier ministre s’est aussi félicité des « avancées majeures » permises par la décision du Conseil constitutionnel, dont la validation de la création d’un forfait scolaire pour les écoles privées dispensant une scolarisation en langues régionales.
La « main tendue » de Blanquer à Diwan
La « loi Molac » avait été adoptée par le Parlement le 8 avril après un vote surprise de l’Assemblée qui avait fait fi des oppositions du gouvernement. Contre le choix du Premier ministre Jean Castex et des groupes majoritaires, la saisine du Conseil constitutionnel à titre individuel, par 61 députés de la majorité, avait suscité de vives tensions parmi les élus « marcheurs ».
Interrogé également mardi, le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a de son côté voulu délivrer un « message » de « main tendue », notamment aux écoles comme les établissements Diwan en langue bretonne, des « structures qui peuvent penser qu’elles courent un risque du fait de cette décision ». « Nous allons regarder avec elles comment on peut aller de l’avant », a-t-il ajouté.
« Un apaisement est indispensable sur la question des langues régionales », avait, pour sa part, estimé Jean-Yves Le Drian, dans un communiqué transmis avant l’annonce de Jean Castex. « Pratiquant l’enseignement immersif, les écoles comme Diwan jouent un rôle majeur dans leur transmission. Je ne peux que saluer leur objectif qui permet la sauvegarde d’une partie de notre héritage breton en utilisant une méthode qui a largement démontré son efficacité pédagogique », déclare le ministre des Affaires étrangères et ancien président du conseil régional de Bretagne
Langues régionales : Macron exhorte le gouvernement à « trouver les moyens de garantir la transmission de notre diversité linguistique » - Langues régionales : la proposition de loi partiellement censurée - Le Télégramme
▻https://www.letelegramme.fr/dossiers/langues-regionales-la-proposition-de-loi-partiellement-censuree/langues-regionales-macron-exhorte-le-gouvernement-de-trouver-les-moyens
Invité à se positionner sur le débat des langues régionales, Emmanuel Macron a rappelé son rôle de « protecteur de la langue française » mais également de « gardien de la richesse que constituent nos langues régionales ».
Le chef de l’État se positionne sur le dossier brûlant des langues régionales. Dans une publication Facebook, Emmanuel Macron a rappelé son attachement à la diversité linguistique française : « les langues de France sont un trésor national » qui « ne cessent d’enrichir notre culture française ».
« Depuis des décennies, un mouvement majeur de transmission par l’école immersive, au travers d’associations comme Diwan, Seaska, les Calendretas, Bressola, ABC et d’autres, a fait vivre ces langues et a garanti leur avenir. Rien ne saurait entraver cette action décisive portée par nombre d’engagés, souvent bénévoles, qui ont tout à la fois l’amour de leur région, la passion de la France et le goût de l’universel », écrit-il… tout en réaffirmant, en même temps, son rôle de « protecteur de la langue française ».
« Le droit doit libérer, jamais étouffer »
Après le retoquage, vendredi, par le Conseil constitutionnel de l’enseignement dit immersif des langues régionales (la pratique d’une langue régionale sur tout le temps scolaire à l’école) et de l’utilisation de signes diacritiques, Emmanuel Macron appelle le gouvernement et le Parlement à « trouver les moyens de garantir la transmission de cette diversité linguistique dans le respect des cadres pédagogiques largement reconnus depuis un demi-siècle ».
« Le droit doit libérer, jamais étouffer. Ouvrir, jamais réduire. La même couleur, les mêmes accents, les mêmes mots : ce n’est pas cela, notre nation. Braudel l’écrit : la France se nomme diversité », justifie le chef de l’État.
« Rôle majeur » des écoles Diwan
Alors que Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, et le chef des députés En Marche, Christophe Castaner, avaient désapprouvé la mise en place de l’enseignement immersif, Emmanuel Macron prend donc le parti contraire, celui défendu par Jean-Yves Le Drian, qui avait appelé Jean Castex « a clarifié la décision du Conseil constitutionnel ». « Les langues régionales constituant une véritable richesse pour le patrimoine national. Ces langues sont une partie de notre histoire, de notre culture, de notre diversité qu’il est essentiel de préserver », avait-il écrit, rappelant le « rôle majeur » des écoles Diwan dans la transmission de la langue bretonne et la « sauvegarde de l’héritage breton ».
Jean Castex a missionné, mardi, deux députés pour que ces derniers tirent « toutes les conséquences de cette décision du Conseil constitutionnel ». À la suite de quoi, « avec le ministre de l’Éducation nationale et sur la base des préconisations ainsi formulées, je recevrai l’ensemble des représentants des établissements d’enseignement en langues régionales », ajoute-t-il, après avoir été interpellé par le député LREM des Côtes-d’Armor Yannick Kerlogot.
Appel à manifester pour la langue bretonne
Diwan - manifestation du 29 mai revendications Diwan
▻https://www.diwan.bzh/fr/appel-a-manifester-pour-la-langue-bretonne
Rdv à 13h30 à la gare de Guingamp. Dans la continuité de la belle mobilisation du 13 mars à Quimper, et de celle du 20 février à Brest, conjointement à l’appel lancé par le collectif Rouedad Ar Brezhoneg, soutenu par le collectif Pour Que Vivent Nos Langues sur une mobilisation nationale, par le collectif Unanet Evit Ar Brezhoneg et accompagnant au passage l’arrivée de la Redadeg,
Langues régionales : Paul Molac accueille « favorablement » la position de Macron - Langues régionales : la proposition de loi partiellement censurée - Le Télégramme
▻https://www.letelegramme.fr/dossiers/langues-regionales-la-proposition-de-loi-partiellement-censuree/langues-regionales-paul-molac-accueille-favorablement-la-position-de-ma
Dans un communiqué de presse, Paul Molac, député du Morbihan et à l’origine de la proposition de loi sur les langues régionales, a réagi à la prise de position d’Emmanuel Macron sur ce dossier.
« J’accueille favorablement les initiatives prises par le Président de la République, à travers cette mission confiée par le Premier ministre à deux députés, pour tirer les enseignements de cette décision du Conseil constitutionnel à l’égard de l’enseignement immersif », écrit le député.
« Cette mission devra permettre de trouver concrètement les moyens de garantir la liberté d’enseignement et ainsi de sauvegarder le modèle de ces écoles œuvrant pour la diversité linguistique, qui est une véritable richesse, et non une menace, pour notre pays ».
« J’attends de cette mission qu’elle tire tous les enseignements de cette crise »
« Cette prise de conscience d’une situation très problématique de la part du chef de l’État et du chef du Gouvernement était nécessaire à la suite de la faute du ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, qui a lui-même initié le recours contre la loi sur les langues régionales », analyse le député morbihannais. « J’attends de cette mission qu’elle tire tous les enseignements de cette crise à laquelle nous assistons, et qu’elle ne soit pas une diversion afin d’éteindre la vive contestation soulevée par ces attaques contre ce que nous sommes ».
Paul Molac indique rester « convaincu » que « seule une révision de l’article 2 de la Constitution nous permettra d’obtenir un cadre juridique sécurisé et pérenne pour nos langues, dans un climat apaisé ».
Que vont-ils réussir à faire passer d’autre comme modifications, à l’occasion de cette révision de la Constitution ?
Langues régionales : « On croit aux preuves d’amour en Bretagne », insiste le président de Région - Langues régionales : la proposition de loi partiellement censurée - Le Télégramme
▻https://www.letelegramme.fr/dossiers/langues-regionales-la-proposition-de-loi-partiellement-censuree/langues-regionales-on-croit-aux-preuves-d-amour-en-bretagne-insiste-le-
Réagissant aux propos d’Emmanuel Macron, Loïg Chesnais-Girard reste attentif à la suite qui sera donnée au dossier explosif des langues régionales.
La publication Facebook d’Emmanuel Macron, ce jour, rappelant son rôle de « gardien de la richesse » que constituent les langues régionales est vue d’un bon œil du côté de Loïg Chesnais-Girard. « Je suis plutôt satisfait de voir que le président de la République se dit garant des langues régionales, qui sont un joyau pour l’Europe », indique le président du Conseil régional de Bretagne et candidat à sa succession en juin, alors qu’il présentait depuis son siège de campagne à Landerneau son programme entouré de plusieurs colistiers. Pour autant, le socialiste met en garde le chef de l’État. « Clarifier était quelque chose d’important. Maintenant, on croit aux preuves d’amour en Bretagne. » Et d’affirmer qu’il sera « exigeant et attentif dans les prochaines semaines ». Tout en souhaitant une sortie de crise rapide.
Au cœur de son attention : la mission lancée par le Premier ministre Jean Castex auprès de deux députés pour tirer « toutes les conséquences de cette décision du Conseil constitutionnel ». Après le retoquage, vendredi, par le Conseil constitutionnel de l’enseignement dit immersif des langues régionales (la pratique d’une langue régionale sur tout le temps scolaire à l’école) et de l’utilisation de signes diacritiques a mis dans l’embarras la majorité présidentielle à la veille de l’élection régionale.
Le président de Région a donc présenté ce mercredi 26 mai les 77 propositions de son programme en vue de l’élection régionale des 20 et 27 juin prochains. Il a notamment insisté sur la « garantie universelle en Bretagne de pouvoir se former à une langue. »
Parmi ses autres propositions, le candidat a cité « l’éco-conditionnalité généralisée » pour les subventions versées aux entreprises afin de les contraindre à respecter divers critères environnementaux. S’agissant des transitions agricoles, il a plaidé aussi pour le concept « de production maximum durable », évoquant une politique ciblée auprès des 1 000 agriculteurs à installer chaque année en Bretagne. Loïg Chesnais-Girard veut aussi affirmer une « politique régionale de l’arbre ». Parmi ses objectifs : poursuivre les efforts autour du développement des haies et soutien à la filière bois qui emploie 15 000 salariés aujourd’hui.
Sa liste « La Bretagne avec Loïg » prévoit par ailleurs une prime de 3 000 € pour l’accompagnement à la mobilité. « Pour certains métiers et dans certains territoires. » Ou encore un forfait mensuel de 15 € pour les 12-30 ans leur permettant de se déplacer en illimité et sans engagement sur le réseau de transport Breizh Go. Enfin, s’il est élu, un effort budgétaire sera engagé pour aider une partie de la population à financer le renouvellement des assainissements individuels.
Ils feront feu de tout bois pour lutter contre le #séparatisme et promouvoir le #radicalisme_jacobin
Une autre affaire judiciaire exprimant clairement la méfiance de l’administration par rapport aux langues dites « régionales » :
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Fa%C3%B1ch
et où l’on mentionne la loi « Molac ».
Les promesses à Macron :
Lors de sa visite à Quimper, jeudi 21 juin (2018), Emmanuel Macron a dévoilé son projet de décentralisation accrue. Il a notamment affirmé vouloir soutenir les langues régionales.Serait-ce la fin de la France jacobine ? C’est ce qu’a laissé entendre Emmanuel Macron lors de son déplacement dans le Finistère où il a promis de faire de la Bretagne un « laboratoire » de la décentralisation. Parmi ses nombreuses promesses, celle de soutenir « les langues régionales qui ont un vrai rôle à jouer ». Concluant son discours par un « Bevet Breizh » (« Vive la Bretagne »), le président a donné espoir à de nombreux régionalistes.
▻https://www.liberation.fr/france/2018/06/23/quel-est-le-statut-des-langues-regionales-en-france_1661183
On nous parle de « crise » gouvernementale, alors qu’il ne s’agit que d’un cafouillage de plus de la part de l’exécutif macronien.
#amateurisme
(N’est pas jacobin qui veut) ...
Quand « ton » agriculteur de « ton » #AMAP t’écrit en début de saison...
Bonjour à tous,
Avec ce magnifique temps d’automne, c’est la rentrée des classes pour nous aujourd’hui ! Après deux mois et demi de pause nous voilà de retour !
On espère que vous avez la forme, et on a hâte de vous retrouver. On est heureux de voir que beaucoup d’entre vous ont renouveler leur contrat, c’est une vrai #reconnaissance pour nous ! Merci !
Grâce à vous, quasiment la moitié de notre production est vendu d’avance. La vente en Amap représente environ 40% de notre chiffre d’affaire. Ainsi nous avons une #trésorerie saine et on est capable de se projeter sur une saison en terme d’#investissement. C’est aussi pour nous une #sécurité en terme de revenu, même si une année est moins bonne à cause de la météo, ou autre. Je me dégage 1300€ de revenu par mois et j’arrive à mettre 400€ / mois de coté pour ma #retraite (car les #retraites_agricoles sont vraiment petites). Grâce à vous on embauche un salarié un gros mi temps sur l’année pour nous aider à la ferme et on cotise pour la retraite de Marie qui est conjointe collaboratrice sur la ferme (Marie a un autre travail à 80% par ailleurs). Voilà vous savez presque tout.
Depuis 2014, année de notre installation, le chemin parcouru fut long et semé d’embûche, mais nous avons cheminé main dans la main dans un #partenariat qui prend d’autant plus de sens d’année en année. Depuis toutes ces années, on se connaît maintenant presque tous et j’ai parfois le sentiment qu’on fait tous parti de la même famille, avec des #valeurs communes de #partage, d’#entraide, de #solidarité. Alors même si parfois au cœur de l’hiver, on a marre de manger des choux et des navets et que moi même j’ai des moments de doute ; je continue à croire que ce modèle a de l’avenir car il est garant d’une agriculture « saine », écologique et équitable.
Reçu par email le 19.05.2021
Crate im — Immutable Data Structures for Rust
▻https://clojurust.github.io/clojurust.doc/im
#clojure #rust #immutable #dataStructures #amazing #bodil
« This library implements several of the more commonly useful immutable data structures for Rust.
What are immutable data structures?
Immutable data structures are data structures which can be copied and modified efficiently without altering the original. The most uncomplicated example of this is the venerable cons list. This crate offers a selection of more modern and flexible data structures with similar properties, tuned for the needs of Rust developers.
Briefly, the following data structures are provided:
Vectors based on RRB trees;
Hash maps/sets based on hash array mapped tries;
* Ordered maps/sets based on B-trees.
Why Would I Want This?
While immutable data structures can be a game changer for other programming languages, the most obvious benefit - avoiding the accidental mutation of data - is already handled so well by Rust’s type system that it’s just not something a Rust programmer needs to worry about even when using data structures that would send a conscientious Clojure programmer into a panic.
Immutable data structures offer other benefits, though, some of which are useful even in a language like Rust. The most prominent is structural sharing, which means that if two data structures are mostly copies of each other, most of the memory they take up will be shared between them. […] »
Amazon’s book recommendation algorithms promote anti-vaccine and QAnon conspiracy theories and far-right, white nationalist content
▻https://www.codastory.com/disinformation/amazon-algorithm-extremist-literature
A new report says the retail giant’s book recommendation algorithms direct people toward conspiracy theories and far-right, white nationalist content A recently released report highlights how Amazon’s book recommendation algorithms can lead people to literature about extremism, white nationalism, and conspiracy theories, including QAnon and Covid-19 disinformation. The study, published in April by the Institute for Strategic Dialogue, a UK-based think tank researching extremism, analyzed (...)
#Amazon #algorithme #manipulation #COVID-19 #extrême-droite #QAnon #santé
##santé
Les rabais fiscaux d’Amazon au Grand-Duché validés
La justice européenne a validé les rabais fiscaux obtenus par la multinationale au Luxembourg, désavouant la Commission européenne.
La justice européenne a validé mercredi les rabais fiscaux obtenus par Amazon au Luxembourg, désavouant la Commission européenne qui y voyait des aides d’État illégales pour un montant de 250 millions d’euros dont elle avait exigé le remboursement. En revanche, dans une autre affaire, le tribunal de l’UE a donné tort au Luxembourg et à l’énergéticien Engie dont les montages financiers douteux ont bien constitué un avantage indu.
« Le Luxembourg se félicite de l’arrêt rendu par le Tribunal de l’Union européenne (...), qui confirme que le traitement fiscal du contribuable en question suivant les règles fiscales applicables à l’époque n’est pas constitutif d’une aide d’État », a réagi le gouvernement dans un communiqué.
La suite : ▻http://www.lessentiel.lu/fr/economie/dossier/ecolux/news/story/les-rabais-fiscaux-d-amazon-au-grand-duche-valides-19666240
#amazon #travail #domination_finaciére #bigdata #gafam #bénéfices #luxembourg #paradis_fiscaux #paradis_fiscal #évasion_fiscale #ue #union_européenne #luxleaks #économie #fiscalité #economie #impôts #MDR_justice_européenne
Jennifer Bates : « Nous sommes les milliardaires d’Amazon » Jonathan Lefèvre
« Dès le troisième jour, je souffrais, j’ai regardé autour de moi et j’ai réalisé que je n’étais pas la seule à souffrir. » Arrivée en mai dernier à l’entrepôt de Bessemer (Alabama), Jennifer Bates décide quelques semaines plus tard de tenter l’inimaginable : créer un syndicat chez Amazon. Portrait.
En commençant à travailler chez Amazon, l’ancienne ouvrière de l’automobile pensait avoir trouvé un « bon job » : 15 dollars de l’heure, une assurance-maladie. Mais elle déchante vite. « Ce n’est pas seulement physique. C’est une tension mentale. » Jennifer Bates parle du contrôle du temps – « time off task » – en vigueur chez Amazon : chaque seconde où le travailleur ne fait pas la tâche qui lui est assignée est comptée. Si ce quota est dépassé, les travailleurs sont pénalisés (jusqu’au licenciement). Problème : c’est totalement arbitraire car les travailleurs ne connaissent pas leur quota. Pour Jennifer et ses collègues, aller aux toilettes devient donc un dilemme : si on n’arrive pas à se retenir jusqu’à sa pause, aller aux WC pendant son shift compte dans son « time off task ».
Un jour a eu lieu un contrôle aléatoire pour vérifier si les travailleurs ne volent pas de marchandises. « J’ai dû enlever ma veste, passer au scanner, enlever mes chaussures. Alors j’ai demandé si ce temps passé au contrôle, j’allais le récupérer pour mon temps de pause. L’agent de sécurité a dit non. J’étais furieuse. » C’est le déclic : après une discussion avec des collègues, des travailleuses et travailleurs d’Amazon font appel au syndicat. Dans le plus grand secret. Car Amazon déteste les organisations de travailleurs.
L’ouvrière qui fait bouger le président des États-Unis
Elle et ses collègues forcent la tenue d’un referendum sur le droit à créer son syndicat dans l’entrepôt de Bessemer. Ils reçoivent le soutien d’élus de gauche (comme Bernie Sanders qui invitera Jennifer à un débat au Sénat), de stars d’Hollywood, de joueurs de football américain et même de... Joe Biden. Le président, poussé dans le dos par l’énorme mouvement de soutien, est obligé de se prononcer en faveur de la syndicalisation. Pour le journaliste du New York Times Michael Corkery, c’est historique : « Les historiens du travail n’avaient jamais vu un président en exercice faire une déclaration aussi forte en faveur de la syndicalisation. »
Le vote qui pouvait permettre, pour la première fois de l’histoire d’Amazon aux USA, à un syndicat de s’implanter sur un de ses sites a été remporté par la direction. Grâce à des consultants « anti-syndicat » payés 3 000 dollars la journée, de harcèlement, et de pratiques sans doute illégales.
Amazon gagne un vote, mais perd l’opinion
La lutte de Jennifer Bates et ses collègues a mis en lumière les conditions de travail chez Amazon et surtout la violence que la direction utilise pour empêcher un vote favorable au syndicat. Comme une onde de choc, plus de 1 000 salariés d’Amazon ont contacté le syndicat pour mener le combat sur leur lieu de travail. Soit exactement ce que la direction voulait éviter.
Comme l’explique celle qui a commencé à travailler à 16 ans dans un fast-food : « Nous ne sommes pas des robots conçus uniquement pour travailler. Nous travaillons pour vivre. Nous méritons de vivre, de rire, d’aimer et d’avoir une vie pleine et saine. Nous, les travailleurs, gagnons des milliards pour Amazon. Je dis souvent : “Nous sommes les milliardaires, mais nous n’avons pas le droit de dépenser un seul centime de cette fortune.” »
Avant de passer du temps avec ses sept petits-enfants, Jennifer Bates entend bien poursuivre la lutte. Finalement, tout est une question de temps...
Source : ▻https://www.solidaire.org/articles/jennifer-bates-nous-sommes-les-milliardaires-d-amazon
#ouvrière #amazon #wc #toilettes #algorithme #surveillance #travail #domination #santé #bigdata #gafam #bénéfices #gigeconomy #femmes #sexisme #féminisme #travail #violence #inégalités #exploitation #travail #capitalisme #surveillance #économie #esclavage #exploitation #Syndicat #vie
Donc, chez amazon les contrôleurs à l’entrée peuvent faire virer les #salariées comme ils veulent, suffit de faire durer le contrôle, suivant les ordres reçus.
Amazon Alexa/NHS contract : ICO allows partial disclosure
▻https://www.privacyinternational.org/news-analysis/4486/amazon-alexanhs-contract-ico-allows-partial-disclosure
The Information Commissioner’s Office issued a decision on our complaint relating to the failure by the UK Department of Health and Social Care to disclose the full, unredacted contract with Amazon. Achieved Result PI obtained a decision by the ICO ordering the disclosure of a section of the contract between the UK Department of Health and Social Care and Amazon. Key points In a 2019 Freedom of Information request, PI asked the Department for Health and Social Care to disclose its (...)
#NHS #Amazon #Alexa #domotique #données #santé #PrivacyInternational
##santé
‘A Perfect Positive Storm’ : Bonkers Dollars for Big Tech
▻https://www.nytimes.com/2021/04/29/technology/big-tech-pandemic-economy.html?campaign_id=158&emc=edit_ot_20210430&instanc
The dictionary doesn’t have enough superlatives to describe what’s happening to the five biggest technology companies, raising uncomfortable questions for their C.E.O.s. In the Great Recession more than a decade ago, big tech companies hit a rough patch just like everyone else. Now they have become unquestioned winners of the pandemic economy. The combined yearly revenue of Amazon, Apple, Alphabet, Microsoft and Facebook is about $1.2 trillion, according to earnings reported this week, more (...)
#domination #bénéfices #COVID-19 #santé #GAFAM #Alphabet #Apple #Google #Microsoft #Amazon (...)
Travailleurs de plateformes : vers un nouveau prolétariat ?
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-temps-du-debat/travailleurs-de-plateformes-vers-un-nouveau-proletariat
Selon les estimations en 2025, plus d’un demi-milliard de personnes feront partie des « travailleurs de plateforme », payés quelques euros de l’heure pour satisfaire le consommateur toujours plus pressé. Quelles sont leurs conditions de travail et quels sont leurs moyens de contestation ? Pendant que les syndicats défilaient dans toute la France pour faire valoir les droits des travailleurs, des livreurs, des chauffeurs, des coursiers ne se sont pas arrêtés une seconde pour livrer, sur des vélos ou (...)
#GigEconomy #travail #Amazon #Deliveroo #Uber
« Complément d’enquête ». Jeff Bezos : le monde est à lui ? - France 2 - 22 avril 2021 - En replay
▻https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/complement-d-enquete/complement-d-enquete-jeff-bezos-le-monde-est-a-lui_4356731.html
Le monde sort exsangue d’un an de pandémie et de confinements, mais lui affiche une santé insolente. Grâce à l’explosion des ventes en ligne, son entreprise Amazon a augmenté son chiffre d’affaires de près de 40% et engrangé 21,3 milliards de dollars de bénéfices. Ses détracteurs crient à l’indécence, citoyens et gouvernants appellent au boycott de ses produits, mais qui pourra stopper Jeff Bezos, l’homme le plus riche de la planète ?
« Complément d’enquête » sur le patron qui valait 180 milliards de dollars, un entrepreneur au corps bodybuildé et aux ambitions si vastes qu’elles dépassent les frontières terrestres. Le projet de « Super Bezos » ? Coloniser le système solaire, ni plus ni moins ! Du Texas où il engloutit sa fortune dans la construction de fusées à Seattle, son laboratoire géant, nous avons retracé l’épopée de cet ancien geek qui, en imaginant une simple librairie en ligne il y a vingt-sept ans, a fini par réaliser son rêve : vendre le monde.
La petite photo du jour...
▻https://www.flickr.com/photos/valkphotos/51145678185
ValK. a posté une photo :
#photodujour #pictureoftheday #photooftheday #picoftheday #fotodeldia #nature #naturephotography #naturaleza #pissenlit #dentdelion #dandelion #dientedeleon #amargon #taraxacum
.
« les petites photos »
¤ autres photos : ►https://vu.fr/valkphotos
¿ infos audios : frama.link/karacole
☆ oripeaux : frama.link/kolavalk
◇ rdv locaux : 44.demosphere.net
○ réseaux : twitter.com/valkphotos
♤ me soutenir : liberapay.com/ValK
Travail à la demande
►https://www.arte.tv/fr/videos/075833-000-A/travail-a-la-demande
Livraison de repas à domicile, voitures avec chauffeur, participation rémunérée à des sondages : « l’économie des petits boulots » ou « gig economy » génère un chiffre d’affaires planétaire de 5 000 milliards de dollars, en constante expansion. Des États-Unis au Nigeria, de la France à la Chine, un voyage à la rencontre des travailleurs « à la tâche » de l’économie numérique mondialisée. « Accédez à une main-d’œuvre mondiale, à la demande, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 », promet la plate-forme d’Amazon Mechanical (...)
#Amazon #AmazonMechanicalTurk #Uber #discrimination #GigEconomy #pauvreté #travail (...)
##pauvreté ##Deliveroo
▻https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/075833-000-A/1920x1080
Plus d’une centaine de livreurs licenciés du jour au lendemain à Genève Delphine Gianora et Céline Brichet/aes
▻https://www.rts.ch/info/regions/geneve/12149924-plus-dune-centaine-de-livreurs-licencies-du-jour-au-lendemain-a-geneve.
Suite à un litige entre deux sociétés, plus d’une centaine de livreurs viennent d’être licenciés à Genève, un épisode qui démontre la vulnérabilité de ce type d’emplois en ces temps de pandémie.
Pour répondre à la demande qui explose depuis le début de la pandémie, plusieurs centaines de livreurs ont été engagés en masse, avec des contrats souvent temporaires.
Mais il y a trois semaines, une centaine d’entre eux ont été licenciés du jour au lendemain, victimes d’un litige entre les sociétés qui les emploient. Ils étaient en effet engagés par le sous-traitant AlloService pour le compte de la plateforme Smood.
Interrogé au 19h30, l’un d’entre eux témoigne des conditions précaires rencontrées dans cet emploi : « Il y a beaucoup de questions sans réponses, au niveau des heures travaillées, du paiement des pourboires. On a essayé de faire des retours, mais sans avoir reçu de réponse ».
Litige lié à l’introduction du salaire minimum.
AlloService adapte alors ses contrats, mais aucun accord n’est trouvé avec Smood. Le sous-traitant paie donc la différence. Estimant ses pertes à plus de 120’000 francs, il rompt alors le contrat qui le lie à Smood. Une procédure de licenciement collectif est lancée.
Smood dément toutefois l’existence de tout litige. L’entreprise a répondu par écrit à la RTS : « AlloService est un prestataire de transport qui semble connaître des difficultés. Des discussions sont en cours et Smood est dans l’attente d’un retour de ce prestataire. S’agissant des pourboires, ceux-ci sont intégralement reversés aux livreurs et une clarification est en cours ».
Les syndicats inquiets
Ce cas de licenciement collectif est symptomatique des problèmes de la branche. Les syndicats s’inquiètent de cette précarisation du monde du travail.
« Notre crainte, c’est qu’en sortant de la pandémie, on ait tout une catégorie d’emplois précaires qui se soient créés au détriment d’emplois protégés par des CCT. Si c’est ça le bilan de la pandémie, il y a des catastrophes sociales qui se préparent pour l’avenir », regrette ainsi le responsable communication de l’Union syndicale suisse Benoît Gaillard.
Dans le cas de ce licenciement collectif, les syndicats SIT et UNIA ont prévu d’ouvrir une consultation du personnel pour tenter de préserver les emplois.
En octobre dernier, Genève adopte une nouvelle législation qui oblige tout employeur à verser un salaire minimum de 23,14 francs de l’heure.
#deliveroo #travail #salaire #salaire_minimum #sous-traitance #licenciements #prestataire #uber #gigeconomy #ubereats #foodtech #amazon #précarité #conditions #livreurs #ubérisation #conditions_de_travail #exploitation #alloService #smood
Des femmes amazighes dans l’histoire
Si selon le grand anthropologue français Gabriel Camps, les Amazighs sont aux marges de l’Histoire, on pourrait affirmer sans complexe que les femmes amazighes, elles, sont encore aux marges des marges de l’histoire universelle et plus particulièrement de l’histoire nord-africaine, malgré le fait qu’elles aient joué un rôle essentiel dans la préservation de la langue amazighe, de la culture, des valeurs, des légendes, des contes, … et des histoires orales de la civilisation et identité millénaires des Amazighs.
▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/04/25/des-femmes-amazighes-dans-lhistoire
La claque du week-end avec #Analog_Africa encore une fois !
E Seu Ritmo - Siriá
#Cametá, petite ville historique amazonienne sur les rives du fleuve Tocantins, est le berceau de la #Siriá ; une pollinisation croisée entre la musique des habitants des #quilombos, une colonie de l’arrière-pays brésilien fondée par des esclaves d’origine africaine et les peuples indigènes de la #forêt_amazonienne. C’est une #musique qui respire, pulsée et emphatique. La version modernisée de cette musique locale, créée par Mestre Cupijó, enflamme depuis des décennies des fêtes de rue et des festivals traditionnels de l’État du #Pará dans le nord du #Brésil.
▻https://analogafrica.bandcamp.com/album/siria-2021-lp-repress
En lien avec ▻http://seen.li/h719
Quand la grande distribution fait de l’or avec vos données
▻https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/quand-la-grande-distribution-fait-de-l-or-avec-vos-donnees_21480
Avec l’explosion du e-commerce et des programmes fidélités, les enseignes de la grande distribution disposent d’une masse de données sur leurs clients qu’elles pourraient monétiser. « Etes-vous intéressé par notre carte de fidélité ? » Qui n’a jamais entendu cette banale phrase lancée par l’hôtesse ou l’hôte de caisse au moment de régler ses achats ? Le fonctionnement est simple : plus le client consomme, plus il bénéficie de promotions. L’enseigne peut ainsi avoir connaissance des produits consommés par (...)
#Monoprix #Tesco #Walmart #Amazon #CDiscount #BigData #consommation #marketing (...)
Automatic gender recognition tech is dangerous, say campaigners : it’s time to ban it
▻https://www.theverge.com/2021/4/14/22381370/automatic-gender-recognition-sexual-orientation-facial-ai-analysis-ban-cam
Simplistic gender binaries infringe on the right to self-expression Dangers posed by facial recognition like mass surveillance and mistaken identity have been widely discussed in recent years. But digital rights groups say an equally insidious use case is currently sneaking under the radar : using the same technology to predict someone’s gender and sexual orientation. Now, a new campaign has launched to ban these applications in the EU. Trying to predict someone’s gender or sexuality from (...)
#Microsoft #Amazon #algorithme #biométrie #facial #reconnaissance #discrimination #LGBT #surveillance (...)