• Former FBI Officials Tapped for Amazon’s Security Apparatus
    https://theintercept.com/2021/02/11/amazon-jobs-security-fbi

    As Amazon faces antitrust scrutiny, counterfeiting, and worker activism, the company is staffing up with former FBI agents focused on security and intelligence gathering. Amazon, one of the largest corporations in the world, supplies state-of-the-art facial recognition software to law enforcement agencies, provides the military with a range of technology services, and is now building out its security operation with over a dozen former FBI agents. The tech conglomerate, which began as an (...)

    #Walmart #FBI #Amazon #AmazonWebServices-AWS #GigEconomy #surveillance #syndicat #travail

  • Amazon’s Ring now has partnerships with over 2,000 police and fire departments
    https://www.techspot.com/news/88472-amazon-ring-now-has-partnerships-over-2000-police.html

    A hot potato : Amazon Ring’s partnerships with police and fire departments that allow them to request users’ security camera footage has brought plenty of controversies. But the company isn’t slowing down the program—quite the opposite. A new report reveals that 1,189 departments joined last year, bringing the total to 2,014. The Financial Times reports that the number of local police and fire departments added to Ring’s Neighbors Portal program in 2020 was more than double the 703 new (...)

    #Ring #Amazon #CCTV #Neighbor #sonnette #police #criminalité #vidéo-surveillance #voisinage (...)

    ##criminalité ##surveillance

  • Amazon plans to install always-on surveillance cameras in its delivery vehicles
    https://www.theverge.com/2021/2/3/22265031/amazon-netradyne-driveri-survelliance-cameras-delivery-monitor-packages

    To ostensibly improve safety conditions but also monitor drivers Amazon plans to install high-tech video cameras in its delivery vehicles in order to better monitor the behavior of drivers as they deliver packages, according to a new report from The Information. The hardware and software will be supplied by Netradyne, a California company behind a platform called Driveri that uses cameras and artificial intelligence to analyze a driver as they operate the vehicle. The camera then gives (...)

    #Amazon #algorithme #CCTV #vidéo-surveillance #GigEconomy #surveillance #travail #conducteur·trice·s

  • Les sites de e-commerce revendent vos retours en gros (et pour une bouchée de pain)
    https://korii.slate.fr/biz/ecommerce-retours-vente-gros-lots-business-liquidation-palettes-ebay-gar

    Des lots qui peuvent faire le bonheur ou le malheur de petits revendeurs. L’un des points faibles de la vente en ligne, comparée à la vente en boutique, est que l’on ne peut jamais être tout à fait sûr de ce que l’on achète. Couleur différente de celle des photos, matériaux de mauvaise qualité, taille incorrecte… les raisons de rendre un produit commandé sont nombreuses. Résultat, selon les différentes estimations, le taux de retour des articles achetés en ligne avoisine les 20%, à peu près le double des (...)

    #Amazon #écologie #consommation #GigEconomy

  • Le cloud, vache à lait d’Amazon et secteur encore en devenir pour Google
    https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/le-cloud-vache-a-lait-damazon-et-secteur-encore-en-devenir-pour-google-1286

    Le groupe dirigé par Sundar Pichai a publié, mardi pour la première fois, le détail de ses résultats dans le stockage et le traitement des données en ligne : une perte d’exploitation de 5,3 milliards l’an dernier pour un métier encore en phase d’investissement. Le patron d’AWS, Andy Jessy, qui va succéder à Jeff Bezos à la tête d’Amazon, a réalisé, de son côté, près des deux tiers du résultat net du distributeur l’an dernier. Le cloud est visiblement un secteur porteur. C’est au patron de la division cloud (...)

    #Google #Microsoft #Amazon #Azure #bénéfices #CloudComputing #AmazonWebServices-AWS

  • AWS, le nuage en or d’Amazon
    https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/aws-le-nuage-en-or-damazon-1159890

    Avec Amazon Web Services, le groupe de Jeff Bezos s’est imposé comme leader de l’informatique dans le cloud. Mais après une décennie de règne incontesté, des nuages commencent à apparaître… Quel est le point commun entre Engie, Seloger.com, Netflix, Airbus, Goldman Sachs, Radio France, Veolia ou AXA ? Ces entreprises - et des dizaines de milliers d’autres à travers le monde - confient tout ou partie de leur informatique à un groupe plus connu du grand public pour la vente par correspondance que pour (...)

    #Alibaba #Google #Microsoft #Unilever #IBM #GE #DoD #CIA #Amazon #Netflix #Alexa #bénéfices #BigData #CloudComputing #JEDI #voix (...)

    ##FTC

  • Amazon using AI-equipped cameras in delivery vans
    https://www.cnbc.com/2021/02/03/amazon-using-ai-equipped-cameras-in-delivery-vans.html

    Amazon has begun rolling out AI-enabled cameras from Netradyne in vehicles at a handful of contracted delivery partners across the U.S., CNBC has learned.

    The cameras record drivers “100% of the time” while they’re on their route and flag a series of safety infractions, including failure to stop at a stop sign, speeding and distracted driving.

    Amazon says the cameras will help it improve safety in its delivery network, but drivers and experts have raised concerns about the potential for (...)

    #Amazon #CCTV #vidéo-surveillance #GigEconomy #surveillance #travail #algorithme

  • Inside the warehouses where dud Amazon orders go to be reborn
    https://www.wired.co.uk/article/amazon-returns-liquidation-warehouses

    As online shopping thrives during the pandemic, so does the market for mystery boxes filled with our unwanted goods Just after Christmas 2019, Neil Barker was scrolling on his phone when he stumbled across videos of Americans buying and opening pallets of returned Amazon goods on YouTube. Curious, he decided to find places where he could buy them himself and landed on a website called B-Stock, an online liquidation marketplace where you can buy crates full of returned goods. “Like with (...)

    #Amazon #écologie #consommation

  • Dans l’Alabama, des salariés espèrent créer le premier syndicat Amazon des Etats-Unis
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/080221/dans-l-alabama-des-salaries-esperent-creer-le-premier-syndicat-amazon-des-

    Les 6 000 salariés de l’entrepôt de Bessemer votent pour la création d’un syndicat, un vote qui pourrait faire basculer les rapports de force au sein du géant du numérique, aux États-Unis et ailleurs.

    Quand Amazon a fait le choix de construire un entrepôt à Bessemer, la décision a été présentée par la direction comme un événement historique. Pour la première fois, a-t-elle souligné dans un communiqué, le géant du e-commerce allait mettre en place un centre de distribution en Alabama, une aubaine pour cette ville populaire à majorité afro-américaine, située dans la banlieue de Birmingham, la plus grande ville de l’État.

    Deux ans et demi plus tard, l’entrepôt pourrait entrer dans l’histoire pour d’autres raisons. Si les 5 800 salariés de cet État du Sud votent en faveur de la création d’une organisation syndicale, ce sera le premier syndicat Amazon aux États-Unis. Le cas échéant, la direction serait contrainte de négocier collectivement avec les salariés de Bessemer, mettant fin au statu quo dans lequel Amazon impose ses décisions de manière unilatérale.

    Autrement dit, cette élection pourrait faire basculer les rapports de force au sein de l’entreprise. Tout dépendra du vote qui se déroule par correspondance entre le 8 février et le 29 mars. « Si les salariés d’un entrepôt Amazon se syndiquaient, ce serait un énorme pas en avant, explique Joseph McCartin, professeur d’histoire à l’Université de Georgetown et expert du syndicalisme américain. Cela pourrait faire tache d’huile. »

    La campagne lancée par le Retail, Wholesale and Department Store Union (RWDSU) à Bessemer fait déjà l’objet de nombreux soutiens. La loi américaine exige, en amont de l’élection, que le syndicat démontre le soutien d’au moins 30 % des salariés à son initiative auprès de la National Labor Relations Board. Cette agence fédérale est responsable de l’organisation des élections syndicales. Pour ce faire, le syndicat fait circuler et signer des cartes de soutien, appelées des union cards. Ces dernières sont souvent le fruit d’une longue campagne de sensibilisation, menée de manière clandestine pour minimiser les risques de répression de la part de l’entreprise.

    Une première tentative de créer un petit syndicat de techniciens à Amazon a échoué en 2014, mais on espère au RWDSU que cette fois-ci sera la bonne. En plus des sujets classiques qui conduisent à l’adhésion syndicale – la paie, les conditions de travail, les congés, etc. –, la volonté d’instaurer un contre-pouvoir à l’entreprise est au cœur de la campagne, explique-t-on au syndicat.

    « On veut se sentir plus respectés »

    « L’union fait la force, constate un salarié de Bessemer qui a souhaité rester anonyme afin d’éviter des représailles de la part de la direction. On se bat pour réaliser des vrais changements au travail, y compris des changements qu’Amazon ne réaliserait jamais [tout seul]. On voudrait avoir le droit de contester les décisions prises par Amazon, on voudrait que les problématiques liées à la santé des salariés soient mieux prises en compte, mais surtout, on veut se sentir plus respectés. »

    Amazon se défend, notant qu’elle offre à ses employés un salaire de base brut de 15 dollars par heure, bien au-delà du salaire minimum fédéral. « Nous ne pensons pas que le RWDSU représente l’opinion majoritaire de nos employés », espère Rachel Lighty, porte-parole d’Amazon.

    La campagne de recrutement a décollé rapidement, accélérée par la crise sanitaire dans cet entrepôt qui a ouvert ses portes au mois de mars 2020. Les premières discussions ont eu lieu dès l’été, alors qu’Amazon, profitant de la montée en puissance du e-commerce, connaît un succès fulgurant. Les entrepôts tournent déjà à plein régime, lorsque arrive le « Prime Day », deux journées de promotions réservées aux clients d’Amazon, qui font encore grimper les ventes. Quelques semaines plus tard, au mois de novembre, le syndicat communique sa demande d’une élection à la National Labor Relations Board.

    Cette campagne pourrait paraître à première vue surprenante puisqu’elle a lieu dans un État très conservateur, marqué par son passé ségrégationniste. Mais ce n’est pas un hasard si le premier syndicat Amazon se construit à Bessemer. Le sud des États-Unis compte de nombreuses usines agroalimentaires – et de nombreux salariés syndiqués, en grande partie afro-américains et latinos. Certains d’entre eux ont été déployés par le RWDSU pour soutenir la campagne Amazon.

    « C’est leur combat [mais] on est là pour les soutenir, explique Michael Foster, un salarié d’une usine de transformation de volailles aux alentours de Bessemer et un adhérent du RWDSU qui soutient le syndicat à Amazon. Ce n’est pas facile de prendre des risques et de défendre ses convictions, mais on leur explique que c’est comme ça qu’on peut améliorer notre quotidien au travail. Cette confiance, cette compréhension mutuelle, et ces rapports que nous avons construits avec les travailleurs participent à un mouvement très positif. »

    Et puis, politiquement et démographiquement, ce coin de l’Alabama ne ressemble pas tout à fait au reste de l’État. Le comté de Jefferson, un ancien bassin métallurgique, penche à gauche. La ville de Bessemer compte une population à 70 % afro-américaine, et beaucoup de travailleurs à l’entrepôt sont noirs, un autre facteur qui pourrait jouer en faveur du syndicat. Comme l’a rapporté le New York Times, les syndicalistes sur le terrain reprennent les thèmes du mouvement Black Lives Matter, mettant l’accent sur la justice sociale et la dignité humaine.

    « Depuis les années 1960, les syndicats sont associés avec le combat antiraciste, et pas toujours à juste titre », explique Joseph McCartin. Si les syndicats jouissent d’une image positive dans la communauté noire, ajoute-t-il, ils pâtissent parfois de cette association auprès des travailleurs blancs dans le Sud.

    L’espoir d’un effet d’entraînement

    L’élection ne concerne que le site de Bessemer. Même en cas d’une victoire syndicale, Amazon n’aura aucune obligation de négocier avec le reste de ses entrepôts aux États-Unis. Mais le RWDSU espère qu’elle aura un effet boule de neige, qu’une victoire dans l’Alabama deviendrait une source d’inspiration pour les centaines de milliers de travailleurs d’Amazon. Aux États-Unis, l’entreprise compte plus de 590 000 salariés.

    « C’est la peur d’Amazon aussi, j’en suis sûr », dit Christy Hoffman, secrétaire générale de l’UNI Global Union, une fédération syndicale mondiale qui regroupe des syndicats de service, basée à Genève.

    Depuis 2018, l’UNI Global Union gère l’Amazon Alliance, un réseau international de syndicats de commerce qui se réunit mensuellement. À la dernière réunion du comité directeur (une structure qui compte dans ses rangs le puissant syndicat allemand Verdi, la CGIL italienne, la CCOO espagnole, ou encore le RWDSU américain, parmi d’autres), l’ambiance était plutôt joyeuse, selon des sources à la fédération. « Les syndicats européens me disent que ça peut tout changer parce que si Amazon doit accepter les syndicats aux États-Unis, ça changera leur approche vis-à-vis des organisations syndicales en Europe aussi », explique Christy Hoffman.

    La crise du Covid-19 a mis en lumière les difficultés auxquelles font face les salariés aux États-Unis lorsqu’ils critiquent publiquement l’entreprise. Mais la pandémie a aussi montré la fragilité du dialogue social en Europe. Au printemps 2020, les salariés d’un centre de distribution dans le nord de l’Italie ont fait grève pendant deux semaines pour réclamer plus de masques et d’autres mesures de santé, critiquant l’inaction d’Amazon.

    En France, le géant du numérique a été condamné par la justice qui estimait que l’entreprise n’avait pas procédé à une évaluation des risques professionnels avec les organisations syndicales. En Espagne, le syndicat CCOO a dû faire appel au ministère du travail afin de pousser Amazon à mettre en place des mesures de protection.

    Depuis des années, poursuit Christy Hoffman, Amazon exporte ses stratégies de management en Europe. « On le voit concrètement avec les algorithmes et les mesures de productivité qu’ils utilisent, dit-elle. S’il n’y a pas de contre-pouvoir aux États-Unis, c’est plus dur de se défendre en Europe. »

    Il n’y a pas de conventions collectives aux États-Unis. Tout se joue au niveau de l’entreprise, ce qui fait que la différence entre les employeurs dits « syndiqués » et « non syndiqués » est immense. Selon les données du gouvernement fédéral américain, le salaire hebdomadaire médian d’un travailleur syndiqué en 2020 se situait à 1 114 dollars brut par semaine, bien au-delà des 958 dollars pour les travailleurs non syndiqués. Grâce à la négociation collective, les salariés syndiqués bénéficient aussi, en général, de meilleures mutuelles de santé et de plus de congés payés, sans parler des protections contre les licenciements.

    Mais ils sont une minorité. Si à peu près un tiers des salariés américains appartenaient à un syndicat dans les années 1960, ils ne sont plus que 10,6 % aujourd’hui. Des tentatives d’inverser la tendance font face, depuis longtemps, à une opposition féroce de la part des employeurs. Cette hostilité a même donné naissance à une industrie spécialisée dans la répression syndicale : une constellation de boîtes de conseil et de cabinets d’avocats qui se consacrent au « union-busting ». Avec l’appui de cette aide extérieure, les employeurs font souvent campagne contre la mise en place d’un syndicat lors d’une élection.

    C’est l’approche d’Amazon à Bessemer. Après avoir embauché comme avocat Harry Johnson, un ancien membre de la NLRB, l’agence fédérale qui conduit les élections syndicales, l’entreprise a lancé un site web, doitwithoutdues.com (« Fais-le sans cotisations ») afin de faire campagne en faveur du « non ». Accompagné de photos montrant des salariés souriant au travail, le site met l’accent sur le prix de la représentation syndicale : « Pourquoi ne pas économiser votre argent pour acheter […] les choses dont vous avez envie ? », demande-t-on aux lecteurs.

    Comme l’ont révélé Bloomberg et le Washington Post, Amazon organise aussi des réunions obligatoires dans lesquelles on explique aux salariés pourquoi ils devraient voter contre le syndicat. Et l’entreprise envoie des SMS aux salariés les encourageant de voter « non » à partir du 8 février.

    « Amazon m’envoie des textos, [les messages] sont dans nos salles de pause, ils sont même dans les toilettes pour nous dire de voter contre. C’est un niveau de propagande assez dingue, et c’est très trompeur », dit le salarié anonyme de Bessemer.

    L’entreprise défend sa campagne de communication. « Il est très important que les salariés comprennent le processus électoral et les implications de l’adhésion syndicale », répond la porte-parole d’Amazon.

    Au bout du compte, ces méthodes sont assez classiques, explique Joseph McCartin. Selon la loi américaine, « les employeurs ont le droit à la libre expression et le droit de prendre position contre le syndicat. Il y a certaines choses qu’on ne peut pas dire. On ne peut pas menacer la fermeture du site si les salariés se syndiquent. Mais il y a un seuil de tolérance assez élevé ».

    Ce n’est pas tout. Amazon a également contesté – sans succès – le décret de la NLRB prévoyant de tenir l’élection syndicale par correspondance. L’agence a pris cette décision pour des raisons sanitaires, notant que la région souffrait d’un taux de circulation élevé du virus. Depuis le début de la pandémie, un résident sur 10 dans le comté de Jefferson a été infecté, et le mois de décembre 2020 a connu un nombre record de cas. Mais selon Amazon, cela ne constituait pas un véritable cluster, et les salariés devraient se rendre sur place pour voter.

    « Les employeurs ont toujours voulu tenir des élections syndicales sur leur propriété, explique Joseph McCartin. Les employeurs ont toujours pensé que ça leur donne un avantage, parce que l’élection a lieu chez eux. Même s’ils ne voient pas comment les salariés votent, ça envoie un message. »

    Le fait que le vote se tient par correspondance est un autre élément qui pourrait favoriser le syndicat, selon Christy Hoffman de l’UNI Global Union. « Très souvent, les salariés, et surtout dans des petites entreprises, sentent de la pression pour aller voter. Leur directeur les encourage à aller voter, explique-t-elle. Or ce sont ces gens-là qui peut-être ne participeraient pas à une élection par correspondance s’ils n’étaient pas vraiment en faveur du syndicat. Ils pourraient peut-être rester sur le banc de touche. »

    Finalement, c’est la majorité parmi les votants qui sera déterminante. Rendez-vous le 30 mars pour le décompte des voix.

    #Amazon #racisme #GigEconomy #lutte #syndicat #travail

  • Les grands gagnants de « l’économie du confinement »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/02/06/covid-19-les-grands-gagnants-de-l-economie-du-confinement_6068977_3234.html

    La crise planétaire a détruit des emplois et asséché des secteurs entiers. Mais elle en a aussi dopé d’autres, enrichissant les actionnaires de multinationales comme Apple, Netflix et Amazon.

    Non, le nouveau coronavirus n’a pas tout asséché ni appauvri. La crise économique est sans nul doute planétaire et historique. L’économie française a plongé de 8,3 % en 2020, selon l’Insee. De surcroît, la récession a détruit 255 millions d’emplois dans le monde, d’après l’Organisation internationale du travail. Le marché de l’automobile est exsangue, et accuse un recul de 15 % aux Etats-Unis et de 25,5 % en France. Les avions sont immobilisés au sol, les salles de restaurant et de cinéma, vides.

    Toutefois, l’année 2020 aura aussi été celle d’une boulimie de dépenses de loisirs numériques et d’une fièvre acheteuse en ligne, à la suite de profonds « changements de modes de consommation », observe Simon Borel, chargé de recherches à l’ObSoCo, société d’études et de conseil en stratégie. Cela tient d’abord aux modes de vie casaniers, à cette injonction de rester à la maison, dans ce « refuge » qui préserve et protège. « L’ultime champ de repli » où nos concitoyens « ont pu agir », relève le sociologue.

    Le domicile est devenu un bureau, une école, un gymnase, une salle de cinéma, mais aussi un restaurant ouvert matin, midi et soir. Partout, le télétravail a dopé les ventes d’ordinateurs (+ 4,8 % en 2020, soit la plus forte croissance annuelle depuis dix ans dans le monde) et asséché les stocks de fauteuils de bureau chez Ikea.

    Les hypermarchés ont été pris d’assaut. Cela a été « une année exceptionnelle », marquée par « une accélération inédite », reconnaît Didier Duhaupand, président du groupement Les Mousquetaires, à la tête d’Intermarché. Dans l’Hexagone, la vente de produits de grande consommation a progressé de 7,7 %, selon Kantar Worldpanel. Du jamais-vu.

    Car la crise a mis hommes et femmes aux fourneaux. Ils ont confectionné des gâteaux et des pains (+ 57 % pour les ventes de levure), à l’aide d’un robot flambant neuf (+ 34 % pour les ventes de modèles multifonctions), et investi dans une boîte Pyrex (+ 30 %) pour transporter leur « gamelle » au bureau. Privés de salles de spectacles, les ménages se sont rabattus sur les téléviseurs. Des grands formats, surtout. Aux Etats-Unis, leurs ventes ont bondi de 19 %.

    Le désœuvrement a aussi été le meilleur ami des éditeurs de bande dessinée (+ 9 % en France), de puzzles (+ 63 % entre janvier et novembre 2020 dans l’Hexagone), des fabricants de skateboard (+ 31 % aux Etats-Unis) et de consoles de jeux. Entre avril et décembre 2020, Nintendo a écoulé 24,1 millions de sa Switch et 31 millions d’exemplaires du jeu Animal Crossing : New Horizons, exutoire favori de nombreux confinés.Retour ligne automatique
    Marchés dopés

    Les adultes se sont, eux aussi, offert de nouveaux jouets. Les ventes de machines à coudre se sont envolées de 70 % chez Singer, atteignant 380 000 unités en France, fin 2020. Black & Decker a également profité de cette petite victoire du « C’est moi qui l’ai fait pendant le confinement » : le chiffre d’affaires du spécialiste de la perceuse était en hausse de 19 % au quatrième trimestre 2020.

    ManoMano, plate-forme de vente de produits de bricolage, a généré 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires l’an passé, soit 20 % de plus que prévu. Les enseignes de bricolage (+ 4,8 %) et les jardineries (+ 8,1 %) ont bénéficié du « repli sur soi », analyse Laurence Paganini, présidente de la fédération du commerce spécialisé, Procos.

    Les consommateurs ont passé plus de temps sur leur smartphone. Pour trouver l’amour (les revenus de Match Group, propriétaire de Tinder et de Meetic, ont crû de 17 % en 2020), prendre des nouvelles et rire, en dépit de l’actualité. Plus de 2,6 milliards de personnes utilisent quotidiennement Facebook, WhatsApp et Instagram, soit 15 % de plus que fin 2019. L’activité du groupe de Mark Zuckerberg a augmenté de 33 % de septembre à décembre.

    En ville, la crainte d’être contaminé dans un métro ou un bus a soutenu les ventes de vélo, électriques surtout (+ 20 % prévus en 2020)

    Le confinement, la peur, l’angoisse d’être emporté par la pandémie de Covid-19 ont dopé nombre de marchés. A l’automne, 1,7 million de traitements supplémentaires d’anxiolytiques ont été prescrits par rapport aux prévisions initiales, d’après le rapport Epi-Phare en France rendu public à la mi-décembre 2020.

    La mysophobie (crainte extrême de la saleté et des microbes) a, quant à elle, accéléré l’usage du sans-contact lors des paiements par carte bancaire et… les ventes de détergent et lessive chez Procter & Gamble (+ 12 %). En ville, la crainte d’être contaminé dans un métro ou un bus a soutenu les ventes de vélo, électriques surtout (+ 20 % prévus en 2020).

    « Le développement était déjà exponentiel, rappelle Virgile Caillet, délégué général de l’Union Sport & Cycle. La pandémie a accéléré la transition. » Car notre mode de vie à l’ère du Covid-19 a validé des marchés déjà jugés prometteurs.

    Les jeux de hasard en ligne progressent de 40 %, note la Française des Jeux. Et la livraison de repas à domicile aurait « gagné deux à trois ans de développement sur ses plans de marche initiaux », d’après Just Eat en France.Retour ligne automatique
    Plusieurs valeurs boursières battent des records

    Le commerce en ligne a aussi été placé sur orbite. Faute de pouvoir faire du lèche-vitrines, les consommateurs se sont rués sur Internet. En France, le Web représente désormais 13,4 % des ventes, rapporte la Fédération du e-commerce et de la vente à distance, grâce au bond de 32 % des achats de produits physiques. Soit 112 milliards d’euros au total.

    La Toile a recruté partout de nouveaux adeptes : au Brésil (+ 66 %), au Mexique (+ 54 %), en Russie (+ 45 %), mais aussi en Inde (+ 28 %), observe Euromonitor International. Les transporteurs, les fabricants de carton et, bien sûr, Amazon en ont fait leur miel. Pour la première fois depuis sa création, en 1994, le site de Jeff Bezos a généré plus de 100 milliards de dollars de chiffre d’affaires au cours d’un trimestre. L’américain a clos l’exercice 2020 sur 320 milliards d’euros de ventes (+ 38 % par rapport à 2019).

    Les mesures de confinement ont fait « tomber des barrières » sur le marché de la visioconférence, juge Gilles Bertaux, cofondateur de Livestorm, le spécialiste français. Ce média s’est imposé aux employeurs, aux salariés, aux écoliers et aux étudiants. Résultat : la société organise 40 000 événements par mois. Son concurrent, Zoom, revendique près de 400 000 entreprises clientes de plus de dix employés. Son chiffre d’affaires devrait quadrupler, à plus 2 milliards d’euros en 2021.

    La « visio » payante entre aussi dans les mœurs, pour un cours de yoga ou une consultation médicale. Pas moins de 19 millions d’actes réalisés en téléconsultation ont été remboursés par la Sécurité sociale en 2020, dont 8 millions par le biais de Doctolib. Le verrou psychologique de l’abonnement en ligne à un service a sauté.

    Apple revendique désormais 620 millions d’abonnements, soit 140 millions de plus que fin 2019. Netflix, lui, en affiche plus de 200 millions dans le monde (+ 31 % en un an), avec des revenus avoisinant 25 milliards de dollars (20,8 milliards d’euros, + 24 %). Vingt-trois ans après sa création, le site de films et séries approche du seuil de rentabilité.

    Aucun de ces phénomènes n’a échappé à la Bourse. En dépit de la crise économique, plusieurs valeurs, soutenues par la politique très accommodante des banques centrales, battent des records. A commencer par Apple. L’américain a réalisé le plus gros bénéfice trimestriel jamais enregistré par une entreprise privée : 23,8 milliards d’euros fin 2020. La firme pèse dorénavant 2 300 milliards de dollars en Bourse.Retour ligne automatique
    De nombreux investisseurs se sont enrichis

    Le contexte pandémique n’a pas non plus empêché les levées de fonds. Fin 2020, Livestorm a levé 25 millions d’euros. Chez Deliveroo, le montant est encore plus spectaculaire : après avoir bouclé un tour de table de 180 millions de dollars mi-janvier 2021, le britannique vaut désormais 7 milliards de dollars. La plate-forme de livraison se délecte de la fermeture des restaurants : elle a décroché le référencement de 46 000 restaurants, dont la plupart ont été privés d’activité. L’entreprise qui fait rouler 110 000 livreurs file tout droit vers une entrée en Bourse, dès avril. Ce sera au bénéfice de ses actionnaires, des fonds d’investissements, surtout, et… d’Amazon.

    Les sociétés pharmaceutiques ont tiré le meilleur parti de 2020. Du moins celles qui se sont positionnées avec succès sur le vaccin contre le Covid-19

    De fait, la crise a déjà enrichi moult investisseurs, à l’image des actionnaires de Spotify. La capitalisation boursière du champion du streaming musical a doublé, pour atteindre 65 milliards de dollars, à la faveur de la hausse du nombre d’abonnés (+ 24 %, à 155 millions).

    DocuSign fait aussi partie des gagnants. Le leader mondial de la signature électronique (solution sécurisée lors de la conclusion de contrats à distance) a vu son activité franchir le cap du milliard de dollars. Son cours de Bourse a explosé : + 188 % en un an.

    Sans surprise, les sociétés pharmaceutiques ont également tiré le meilleur parti de l’année écoulée. Du moins celles qui se sont positionnées avec succès sur le vaccin contre le Covid-19. Moderna, dont le vaccin est autorisé dans l’Union européenne depuis le 6 janvier, dépasse les 60 milliards de dollars de capitalisation boursière. Lonza, son sous-traitant suisse, en profite : son bénéfice net a connu une hausse d’environ 35 % en 2020.

    Au fil de l’année, le cours de la firme allemande BioNTech, qui a développé avec Pfizer un vaccin à ARN messager, a bondi de 250 %. La fortune de son PDG, Ugur Sahin, s’élève aujourd’hui à plus de 5 milliards de dollars, à en croire Bloomberg. Albert Bourla, directeur général de Pfizer, s’est aussi largement enrichi, lors de la vente de 5,6 millions de dollars d’actions du laboratoire, le 9 novembre 2020, jour de l’annonce de bons résultats préliminaires de son vaccin. Depuis, le groupe estime que celui-ci devrait générer 15 milliards de dollars de ventes en 2021.Retour ligne automatique
    Décryptage : Les 90 % d’efficacité du vaccin de Pfizer, un « résultat extraordinaire » qui pose des questions

    Si les actionnaires de ces entreprises se frottent les mains, qu’en est-il de leurs salariés ? Ont-ils aussi bénéficié de la crise ? Chez Black & Decker, le PDG a adressé un message de remerciement à « chacun » des 53 000 employés pour leur « performance héroïque » et leur a accordé… un jour de congé, lundi 1er février. « On l’a pris », déclare Pierre Rousseau, représentant CFDT au comité européen du groupe, et délégué central des usines françaises, en soulignant qu’« il est certain que les salariés auraient préféré une prime ou une augmentation de salaire ». Un sentiment largement partagé, après une année si particulière.Retour ligne automatique
    Multiples controverses

    Car les représentants du personnel sonnent régulièrement l’alarme. En entrepôt, par exemple, les cadences ont été infernales. Le syndicat SUD note combien les postiers ont été « rincés » par l’explosion du nombre de livraisons assurées par La Poste fin 2020, avec près de 4 millions de colis par jour en France. Depuis l’irruption de la pandémie, l’emballement de la « gig economy », cette économie de petits boulots précaires que symbolisent les livreurs Deliveroo ou Uber Eats, soulève de multiples controverses.

    Just Eat, qui jure prôner un modèle social plus responsable, annonce vouloir recruter 4 500 livreurs en CDI en 2021 dans l’Hexagone. Amazon veille aussi à son image. Accusé au printemps 2020 de ne pas avoir suffisamment protégé ses employés, le site américain a augmenté leur salaire de 2 euros de l’heure, d’avril à juin, puis distribué une prime d’été de 500 à 1 000 euros, et, enfin, reconduit une prime de fin d’année liée au pic d’activité des fêtes.

    Chez Seb, la prime dite Macron a été versée en deux fois à près de 3 900 des 6 000 employés français. Et pour faire face à la hausse d’activité dans ses usines hexagonales et l’envolée de la demande de yaourtières (+ 26 %) et de machines à pain (+ 39 %), le groupe a accordé une prime de 15 euros par jour à ses salariés, entre mars et juin 2020. Au premier trimestre 2021, une « centaine d’intérimaires seront embauchés en contrat à durée indéterminée », précise son directeur des ressources humaines, Dan Abergel.

    Le secteur de la vente en ligne embauche aussi à tour de bras. En France, ManoMano va signer 350 recrutements en 2021, après 200 en 2020. Fin 2021, le site emploiera plus de 1 000 personnes. Amazon, lui, a déjà recruté 400 000 personnes entre janvier et octobre 2020, soit plus de 1 300 par jour en moyenne, dans le monde. L’e-commerçant, qui fait travailler 1,15 million de salariés, figure parmi les premiers employeurs des Etats-Unis, aux côtés de Walmart (2,2 millions). Signe que le Covid-19 n’a pas fini de bousculer le monde de l’entreprise.

    #Apple #Match #Nintendo #Amazon #Deliveroo #Doctolib #Facebook #Instagram #JustEat #Meetic #Netflix #Tinder #WhatsApp #bénéfices #BigPharma #consommation #COVID-19 #FoodTech #santé #télétravail #travail #visioconférence #CFDT #SUDSolidaires (...)

    ##santé ##GigEconomy

  • Amazon’s New CEO Is Shaping How the Military Uses Killer Robots
    https://onezero.medium.com/amazons-new-ceo-is-shaping-how-the-military-uses-killer-robots-9a783

    Andy Jassy is a member of the National Security Commission on Artificial Intelligence On July 1, Amazon will have a new CEO. Andy Jassy, who is replacing Jeff Bezos, helped build the company’s cloud business from scratch, cementing its servers as a cornerstone of the internet. But not all of Jassy’s work has been inside Amazon. The incoming CEO is also a commissioner on the National Security Commission on Artificial Intelligence (NSCAI), which was created by Congress in 2018 to advise on (...)

    #Amazon #AmazonWebServices-AWS #militaire #CloudComputing #JEDI #robotique #HumanRightsWatch #Microsoft #USArmy (...)

    ##algorithme

  • Jeff Bezos : Your Legacy Is Exploitation
    https://jacobinmag.com/2021/02/jeff-bezos-amazon-exploitation-ceo

    Jeff Bezos is stepping aside as Amazon’s CEO having made a fortune of almost $200 billion. It’s an attempt at reputation rehabilitation — but he can’t escape the legacy of exploitation he leaves behind. Jeff Bezos, who you might also know as “the richest man in the world” or “that guy who ate a lizard one time,” is stepping down as the CEO of Amazon after twenty-seven years at the helm — or maybe it’s better to say he’s stepping to the side. Bezos will instead take on the title of executive chair, (...)

    #Amazon #domination #consommation #GigEconomy #travail

  • How Amazon Swindled Its Own Drivers, Got Caught, and Ended Up Richer
    https://onezero.medium.com/how-amazon-swindled-its-own-drivers-got-caught-and-ended-up-richer-e

    The company’s $62 million FTC settlement shows ‘corporate crime pays’ One of the world’s richest companies was accused of systematically shortchanging some of its lowest-paid, most precarious workers. It got sued by the U.S. government. It eventually agreed to pay back the money it had pocketed. And it came out billions richer in the end. That’s the ugly bottom line of Tuesday’s news that Amazon has agreed to pay $62 million to the Federal Trade Commission (FTC) to settle charges that it (...)

    #Amazon #procès #fraude #bénéfices #GigEconomy #travail #FTC

  • Amazon : un empire tentaculaire et insoupçonné
    https://www.lesnumeriques.com/vie-du-net/amazon-un-empire-tentaculaire-et-insoupconne-a159603.html

    Les acquisitions et prises de participation des Gafam offrent un aperçu de l’étendue de leur écosystème et leurs axes de développement. Qu’en est-il pour Amazon ? Sa sobriété en termes de rachats ne doit pas être confondue avec de la docilité. Sur les 30 dernières années, près de 770 entreprises ont été acquises par les Gafam. Parmi les rachats les plus importants figurent ceux de LinkedIn par Microsoft (26,2 milliards de dollars en 2016) et de WhatsApp par Facebook (22 milliards de dollars en 2014). En (...)

    #Google #Microsoft #Ring #WholeFoods #Amazon #AmazonWebServices-AWS #Deliveroo #Facebook #LinkedIn #WhatsApp #robotique #sonnette #voiture #domination #consommation #GAFAM #publicité #santé #sport (...)

    ##publicité ##santé ##vêtement

  • Écologistes, Gilets jaunes et commerçants ensemble contre Amazon
    https://reporterre.net/Ecologistes-Gilets-jaunes-et-commercants-ensemble-contre-Amazon

    Dans le cadre d’une journée nationale « Stoppons Amazon », près de mille personnes ont manifesté à Fournès (Gard) samedi 30 janvier, là où le géant du commerce en ligne veut construire un immense entrepôt à proximité du Pont-du-Gard. Le rassemblement était appelé par des associations écologistes, des syndicats et la confédération des commerçants de France. La pluie a fini par se faire battante. Ce qui n’a pas empêché les organisateurs de gagner leur pari. Ce samedi 30 janvier, la sono annonçait mille (...)

    #Amazon #écologie #consommation #COVID-19 #GigEconomy #lutte #santé #travail #AmisdelaTerre #ATTAC (...)

    ##santé ##SUDSolidaires

  • Les Tchèques n’utilisent pas Amazon, mais Amazon utilise les Tchèques
    https://www.mediapart.fr/journal/international/310121/les-tcheques-n-utilisent-pas-amazon-mais-amazon-utilise-les-tcheques

    Amazon n’a pas de site internet pour la République tchèque, mais l’entreprise a créé un centre de distribution dans ce pays afin de traiter les commandes des clients allemands. Face à la contestation et à la syndicalisation, elle déplace sa production. La pandémie de 2020 a été synonyme de croissance record pour Amazon. Le troisième trimestre, par exemple, a été son plus grand succès à ce jour : l’entreprise a annoncé une augmentation de ses ventes de 37 % par rapport à la même période l’année dernière. (...)

    #Amazon #bénéfices #consommation #COVID-19 #GigEconomy #santé #travail

    ##santé

  • Expansion d’Amazon en France : les opposants se mobilisent dans toute la France samedi 30 janvier
    https://www.amisdelaterre.org/communique-presse/expansion-damazon-en-france-les-opposants-se-mobilisent-dans-toute-la

    Alors que le Gouvernement a décidé d’exclure les entrepôts de e-commerce du moratoire sur les zones commerciales dans le Projet de Loi “Convention citoyenne pour le Climat”, les citoyens opposés aux projets d’entrepôts Amazon se mobilisent samedi 30 janvier dans le Gard, à Nantes, à Quimper, à Rouen, à Metz, en Alsace et à Senlis. Ils réclament l’abandon de projets allant à l’encontre des objectifs climatiques de la France, détruisant massivement des emplois et appauvrissant les finances publiques. Après (...)

    #Amazon #écologie #législation #urbanisme #consommation

  • Le 30 janvier 2021, stoppons l’expansion d’Amazon !

    Amazon ouvre de nouvelles agences de livraison et poursuit ses projets de nouveaux entrepôts. Mais l’opposition se développe. Le 30 janvier 2021, les collectifs locaux contre des projets d’entrepôts se mobilisent à nouveau à Fournès (Gard) et ailleurs.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/01/26/le-30-janvier-2021-stoppons-lexpansion-damazon

    #politique #amazon

  • Façonner les données : le travail à la chaine du numérique (Le travail des données 3/3)
    https://linc.cnil.fr/fr/faconner-les-donnees-le-travail-la-chaine-du-numerique-le-travail-des-donn

    Les algorithmes et autres intelligences « artificielles » fonctionnent sur la base du traitement automatique de grandes bases de données. Cette matière première informationnelle est le résultat de l’activité de nombreux individus réalisant quotidiennement les tâches minutieuses de tri, d’annotation et de classement. Le travail souvent précaire de ces « petites mains du numérique » contribue à donner forme aux données personnelles et à déterminer les usages qui pourront en être faits. Il se trouve de ce (...)

    #Apple #Google #Amazon #CAPTCHA #Home #Alexa #Siri #technologisme #BigData #GigEconomy #PrivacyShield #voix #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #CJUE (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##CNIL

  • Amazon offre ses services à Joe Biden pour vacciner les Américains
    https://korii.slate.fr/biz/amazon-offre-services-logistique-joe-biden-vaccination-americains-covid-

    Une proposition pas tout à fait désintéressée. Si elle eût paru saugrenue il y a quelques années, l’idée qu’un géant du privé comme Amazon vienne à la rescousse d’États parfois dépassés dans leur lutte contre la pandémie de Covid-19 a fait du chemin. Elle en a tant fait que, mercredi 20 janvier, l’entreprise de Jeff Bezos a écrit au président Biden pour lui proposer ses services. Annoncé mi-janvier, le plan de Joe Biden pour la campagne américaine de vaccination est ambitieux : le 46e président des (...)

    #Amazon #domination #COVID-19 #lobbying #santé

    ##santé

  • Silicon Valley Takes the Battlespace
    https://prospect.org/power/silicon-valley-takes-battlespace-eric-schmidt-rebellion

    Through an obscure startup named Rebellion Defense, former Google CEO Eric Schmidt attempts to buy his way into the Biden White House. Days after winning the November election, Joe Biden announced the names of those staffing his transition. Big Tech landed prominent spots. Among the hundreds of personnel on the agency review teams serving the president-elect, there was one from Uber, two from Amazon, and one from Google. And then there were two people from Rebellion Defense, a shadowy (...)

    #Alphabet #Google #DoD #NSA #CIA #Amazon #Uber #GAFAM #lobbying #RebellionDefense

  • Why T-Shirts Promoting the Capitol Riot Are Still Available Online
    https://www.nytimes.com/2021/01/19/business/qanon-maga-merchandise-amazon-etsy-shopify.html?action=click&module=Spotlig

    Merchandise with phrases like “Battle for Capitol Hill Veteran” could still be purchased on major e-commerce sites, a sign of how the platforms have struggled to remove the goods. The day after the violent attack on the Capitol, Shopify declared that it had removed e-commerce sites affiliated with President Trump, including his official campaign store. The sites had violated a policy that prohibited the support of groups or people “that threaten or condone violence to further a cause.” The (...)

    #Amazon #consommation #extrême-droite #Shopify #QAnon #Etsy

  • Big Tech Critics Alarmed at Direction of Biden Antitrust Personnel
    https://theintercept.com/2021/01/18/biden-big-tech-antitrust-renata-hesse

    Renata Hesse, who has worked for Google and Amazon, is the leading candidate to run the Justice Department’s antitrust division. A last-minute campaign by a coalition of groups working to check monopoly is being launched to stave off what they worry could be a series of calamitous antitrust appointments by President-elect Joe Biden. The move follows reports on Friday from the American Prospect and The Intercept, confirmed and expanded on Sunday by Reuters, that Biden is leaning toward two (...)

    #Google #JPMorgan #AT&T #Amazon #domination #lobbying #FTC #HeritageFoundation #WholeFoods (...)

    ##AT&T ##fiscalité

  • « Management prédateur » : comment Huawei contrôle ses expatriés en Europe
    https://korii.slate.fr/biz/huawei-management-predateur-controle-pressions-expatries-chinois-europe-

    Un climat de peur, de discrimination et d’exploitation, selon une enquête de The Signals Network. C’est à vingt kilomètres de Strasbourg, dans le Business Parc de Brumath, que le géant chinois des télécoms Huawei ouvrira son usine française géante à l’horizon 2023, avec 500 emplois à la clé. Les futurs employés feraient peut-être pourtant bien de se méfier. Selon une vaste enquête menée par le consortium d’investigation The Signals Network (qui regroupe entre autres des journalistes du Daily Telegraph, d’El (...)

    #Huawei #Amazon #racisme #discrimination #travail #santé

    ##santé

  • Ring se met enfin au chiffrement de bout en bout pour ses caméras grand public
    https://cyberguerre.numerama.com/9730-ring-se-met-enfin-au-chiffrement-de-bout-en-bout-pour-ses

    La filiale d’Amazon spécialisée dans les objets connectés est en train de renforcer sérieusement la sécurité de sa clientèle en déployant du chiffrement de bout en bout. Malheureusement, l’option ne sera pas active par défaut. Il y a du mouvement en matière de sécurité informatique du côté de Ring, un fabricant d’objets connectés qui a été racheté par Amazon début 2018. Dans une publication parue le 13 janvier sur son blog d’entreprise, la filiale du géant du commerce électronique fait savoir l’arrivée (...)

    #Ring #Amazon #cryptage #CCTV #sonnette #hacking

    //c0.lestechnophiles.com/cyberguerre.numerama.com/wp-content/uploads/sites/2/2020/02/RING-JPEG.jpg