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    colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 16/01/2021
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    Coronavirus : Manaus, l’exemple de l’échec de l’immunité collective non vaccinale
    ▻https://fr.news.yahoo.com/coronavirus-manaus-lexemple-de-lechec-de-limmunite-collective-non-vac

    L’idée d’atteindre une immunité collective via les infections naturelles montre ses limites. L’exemple de Manaus, au Brésil, est le plus flagrant. Selon une étude publiée en septembre, 66% de la population de cette ville de plus de deux millions d’habitants a été atteinte par le Covid-19 en juin dernier.

    Une autre étude, publiée le 8 décembre dans la revue scientifique Science estime ce chiffre à 76% de la population en octobre. De quoi, dans les deux cas, atteindre l’immunité collective, estimée à 60%, et permettre de stopper la diffusion incontrôlée de la maladie.

    Les hôpitaux de Manaus débordés

    Pourtant, la situation sanitaire est de nouveau alarmante sur place. L’État d’Amazonas, où se trouve Manaus, a annoncé ce jeudi 14 janvier l’instauration d’un couvre-feu de dix jours en raison de la saturation des hôpitaux débordés par l’afflux permanent de patients atteints du Covid-19. Certains hôpitaux de Manaus n’ont plus d’oxygène pour les patients.

    Les voyageurs brésiliens sur lesquels le Japon a détecté un nouveau variant sont originaire de cet État d’Amazonas. Le taux élevé de contaminations au sein de la population de Manaus pourrait avoir joué un rôle dans l’apparition du variant.

    Seuls les anticorps qui ciblent la protéine S bloquent le virus

    “Lorsqu’on est infecté par le SARS-COV-2, notre système immunitaire va générer tout un répertoire d’anticorps très différents, qui sont dirigés contre les différentes protéines du Covid-19”, rappelle Eric Billy, chercheur en immuno-oncologie à Strasbourg.

    L’Inserm rappelle que la protéine Spike (ou protéine S) est celle qui permet au Covid-19 de pénétrer dans les cellules humaines. Seuls les anticorps qui ciblent la protéine S sont neutralisants, c’est-à-dire qu’ils empêchent le virus d’entrer dans les cellules. Ils apparaissent jusqu’à 45 jours après l’infection.

    “Les vaccins concentrent la production d’anticorps contre la protéine S”

    “Contrairement à une infection par le virus, les vaccins vont permettre la production d’anticorps dirigés uniquement contre la protéine S. La diversité et l’abondance de ces anticorps est donc autant voire plus importante lorsqu’on est vacciné que lorsqu’on est immunisé après avoir été infecté”, ajoute le chercheur, membre du collectif Du Côté de la Science.

    Une étude menée à Sienne (Italie) durant plusieurs mois et rapportée dans la revue Nature a consisté “à cultiver le SARS-CoV-2 en présence de faibles niveaux de sérum de convalescence d’une personne”, c’est-à-dire en présence d’un faible niveau d’anticorps. L’objectif de l’étude était de sélectionner des mutations du virus qui échappent aux différents anticorps que le système immunitaire a généré en réponse à l’infection.

    Une étude montre l’apparition du variant au bout de plusieurs semaines

    L’étude a permis d’observer que, en 90 jours, 3 mutations étaient apparues et rendaient les virus qui les portaient insensibles aux anticorps. Parmi ces mutations : E484K, que l’on retrouve dans les mutations détectées en Afrique du Sud et au Japon, chez des voyageurs revenant du Brésil.

    “À Manaus, comme partout ailleurs, il y a eu des infections avec des niveaux de sévérité différents, donc les malades ont eu une diversité et des niveaux d’anticorps différents. Chez un individu atteint du Covid et ayant une faible réponse immunitaire humorale (anticorps), le virus peut parvenir à s’adapter et sélectionner une mutation qui lui permet d’échapper aux anticorps présents”, simplifie Eric Billy. C’est ce que montre l’étude menée à Sienne. Ce phénomène s’appelle l’#adaptation et l’#échappement viral.

    C’est ce qui pourrait expliquer la nouvelle flambée de cas à Manaus malgré l’immunité collective atteinte, avec 66% de la population infectée selon l’étude. "Dans une zone avec beaucoup de malades et des mesures barrières faibles, l’exposition au #Covid-19 est élevée et prolongée. Ce qui peut augmenter les possibilités du virus de muter”, ajoute le chercheur en immuno-oncologie.

    Une inquiétude partagée par le bioanalyste Samuel Mondy : "Plus il y a de cas, plus le risque qu’un mutant ayant un avantage apparaisse est élevé. Donc avec le nombre de cas enregistré à Manaus, et plus globalement dans toute région à forte circulation du virus, la probabilité pour le virus de muter y était plus élevé" nous explique l’ingénieur de recherche en bioinformatique.

    [...]

    "Les variants qui inquiètent aujourd’hui sont apparus au Brésil et au Royaume-Uni. Deux pays qui ont décidé de laisser circuler le virus, au début de la pandémie, ce qui a pu permettre l’apparition de ces nouveaux variants en augmentant la circulation et donc le nombre des mutations" observe Samuel Mondy.

    [...]

    “Le cas de Manaus montre qu’espérer une immunité collective par une infection virale naturelle, avec ce coronavirus, n’est probablement pas possible sans un coût humain économique et social très élevé”, estime Eric Billy “et sans certitude que l’#immunité_collective naturelle empêche l’apparition de nouveau variants résistants, comme la #mutation E484K”, ajoute le chercheur en immuno-oncologie.

    “Le vaccin, lui, devrait fortement réduire ce risque d’échappement viral, car il optimise la réponse immunitaire en générant un répertoire beaucoup plus large d’anticorps et ciblant seulement la protéine S. Cela devrait offrir une meilleure protection contre les variants, et diminuer l’émergence de variants à risque", conclut Eric Billy, chercheur en immuno-oncologie.

    Des arguments qui renforcent l’urgence de la #vaccination, débutée fin 2020, pour éviter l’apparition d’un variant qui rendrait inefficace le vaccin actuel. "Plus on vaccinera de monde, plus on réduira les risques d’apparition d’un nouveau variant", abonde Samuel Mondy.

    #réinfection

    colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 16/01/2021

      Coronavirus : [peut-être] « Plus de formes sévères » liées au variant sud-africain, dit Launay
      ▻https://va.news-republic.com/a/6917227605888336390?app_id=1239&gid=6917227605888336390&impr_id=69

      « Pour l’instant on n’a pas de données précises (...) Il semble qu’il soit susceptible d’entrainer plus de formes sévères », rapporte Odile Launay. En effet, le variant sud-africain serait plus contagieux, comme le variant britannique, mais semble être aussi plus virulent. C’est-à-dire « qu’il entrainerait dans un nombre plus important de cas des manifestations sévères de la maladie », précise l’infectiologue, membre du comité vaccin Covid-19.

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @olaf
      Olaf @olaf 16/01/2021

      Ma coiffeuse me parlait ce matin de son bof (qui bosse à l’hôpital) qui avait fait 3 coviiiiiiid (donc 2 re-infections) ; dont la 3e qui l’a bien séché. Ptet 3 versions de la bête ?

      Olaf @olaf
    • @kassem
      Kassem @kassem CC BY-NC-SA 17/01/2021

      New #coronavirus #variants could cause more reinfections, require updated vaccines | Science | AAAS
      ▻https://www.sciencemag.org/news/2021/01/new-coronavirus-variants-could-cause-more-reinfections-require-updated-v

      https://www.sciencemag.org/sites/default/files/styles/article_main_large/public/NID_Brazil_COVID_1280x720.jpg?itok=l-f-wHs-

      How these new variants are affecting the course of the pandemic is still unclear. In #Manaus, for example, P.1 might have nothing to do with the new surge in infections; people’s immunity might simply be waning, says Oxford epidemiologist Oliver Pybus. In a press conference today, WHO’s Mike Ryan cautioned that changes in human behavior are still the major driving force for the resurgence. “It’s too easy to just lay the blame on the variants and say it’s the virus that did it,” he said. “Unfortunately, it’s also what we didn’t do that did it.”

      Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 17/01/2021

      On découvre avec la quantité d’infections et la durée de la pandémie des effets plus ou moins imprévus ►https://seenthis.net/messages/896532, de plus en plus d’irréversible. Reste à espérer qu’un virus devenu endémique finira par perdre de sa virulence. Après combien de millions de vulnérabilisés et de morts ? Dans combien de temps ?

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 18/01/2021

      « Si vous avez de l’oxygène, s’il vous plaît, apportez-le ! » : la ville brésilienne de Manaus sans moyens face à une seconde vague brutale
      ▻https://www.lemonde.fr/international/article/2021/01/16/au-bresil-manaus-affronte-sans-moyens-une-seconde-vague-brutale-si-vous-avez

      Il est autour de 13 heures à Manaus, ce jeudi 14 janvier, et sur Instagram une jeune femme au masque bleu ciel éclate en sanglots. « Les gens, j’implore votre miséricorde. C’est épouvantable ! Il n’y a plus d’oxygène dans toute l’unité de soin ! Beaucoup de gens meurent là-dedans ! Si vous avez de l’oxygène, s’il vous plaît, apportez-le ! », supplie cette psychologue, Thalita Rocha, dans une série de vidéos, tournées aux abords d’un hôpital de la ville et postées sur les réseaux sociaux.

      L’image de cette femme paniquée, dont la belle-mère est alors hospitalisée en soins intensifs et en grave difficulté respiratoire – elle a fini par mourir le 15 janvier –, a fait le tour du Brésil et ému le pays entier. Elle est devenue en quelques heures le véritable cri de détresse de la plus grande ville d’Amazonie, déjà fortement endeuillée par le Covid-19 en 2020, et aujourd’hui confrontée à une brutale seconde vague, doublée d’une grave pénurie d’oxygène qui met en danger la vie de milliers de malades.

      Tous les indicateurs sont aujourd’hui repassés au rouge. Pour la seule journée du 14 janvier, 2 516 nouveaux cas ont été décomptés dans la ville, soit 800 de plus que pour la pire journée précédente enregistrée, en mai. Plus de 93 % des lits en soins intensifs sont désormais occupés. Le nombre de décès oscille, quant à lui, de 50 à 60 victimes quotidiennes : des niveaux comparables à ceux d’il y a huit mois.

      Les récits de ce qu’il advient sur place sont glaçants. Jeudi, alors que le nombre d’admissions explosait, une bonne partie des hôpitaux publics de la ville s’est brutalement retrouvée à court d’oxygène. « C’est devenu le chaos, le vrai, l’absurde, le surréel », raconte Gabriela Oliveira, médecin dans l’un des grands établissements de soin de Manaus (dont elle préfère taire le nom).

      « On s’est sentis désarmés »

      Alors que les nouveaux patients affluent en nombre aux urgences, les couloirs et les salles des unités de soin se remplissent de malades, souvent au bord de l’asphyxie, partageant des bonbonnes d’oxygène à moitié ou trois quarts vides. « On a été forcés de les ventiler manuellement, à l’ancienne, ou d’utiliser en urgence des toutes petites bouteilles de secours, utilisées normalement pour le transport en ambulance », relate Mme Oliveira.

      Vite, de premiers malades succombent. Certains médecins craquent, fondent en larmes. « On s’est tous sentis désarmés. On regardait de tous les côtés et on voyait des gens en train de mourir. Ils avaient besoin de la seule chose qu’on n’avait pas : de l’oxygène », poursuit la jeune femme. En désespoir de cause, de la morphine est injectée à certains malades « pour les tranquilliser et qu’ils se sentent moins angoissés par la suffocation », explique-t-elle, avant de souffler : « On a eu beaucoup de morts… »

      A l’extérieur, les familles patientent sans nouvelles devant les portes closes des hôpitaux. « On ne reçoit aucune information, les infirmiers sont débordés. Ils n’admettent plus personne », confie par téléphone Marlon Pontes Medeiros, 35 ans, dont les deux parents ont été admis in extremis en début de semaine dans un hôpital de Manaus. « L’ambulance n’a même pas pu venir les chercher, on a dû les emmener nous-mêmes. Mes parents ont failli y rester… Et quand on est arrivés, ils les ont mis dans une salle avec 150 autres malades et seulement deux médecins pour s’occuper d’eux ! »

      Marché noir de bonbonnes d’oxygène

      Dans la « capitale mondiale de la pandémie », comme certains la surnomment désormais dans la presse, l’air vaut de l’or, et un lucratif trafic de bonbonnes s’est développé au marché noir. Jeudi soir, la police a appréhendé un camion transportant trente-trois cylindres remplis de précieux oxygène. Il y a de quoi faire des profits : les besoins de la ville ont augmenté de 150 % par rapport au pic de 2020. Pour garder la tête hors de l’eau, Manaus a besoin de 76 000 mètres cubes d’oxygène par jour. Ses fournisseurs locaux ne peuvent lui en fournir qu’à peine la moitié…

      Prises de court, les autorités locales, longtemps négligentes, ont décrété en urgence un couvre-feu de dix jours et appelé le monde à l’aide. « Notre région produit de grandes quantités d’oxygène [grâce à la forêt], mais aujourd’hui, c’est notre population qui a besoin d’oxygène », a déclaré le gouverneur de l’Amazonas, Wilson Lima (droite). Signe des temps de détresse : ce dernier est allé jusqu’à implorer l’aide du Venezuela, pourtant lui-même plongé dans une gigantesque crise humanitaire.

      La logistique est complexe : ville de 2,2 millions d’habitants édifiée au milieu de la forêt tropicale, Manaus n’est accessible que par bateau et par voie aérienne.

      Le gouvernement de Brasilia, tout à son « coronascepticisme », regarde la situation de loin, voire de haut. Le ministre de la santé, Eduardo Pazuello, a ainsi expliqué que le principal responsable du drame à Manaus était selon lui… la météo. « Dans une période de pluie, l’humidité devient très élevée et vous commencez alors à avoir des complications respiratoires », a indiqué M. Pazuello. « Nous avons déjà fait notre part », a pour sa part balayé le président, Jair Bolsonaro.

      L’armée a malgré tout finalement été mobilisée pour une « opération oxygène », afin d’acheminer par avion des bonbonnes et d’évacuer une partie des malades, transférés vers des régions voisines. La logistique est complexe : ville de 2,2 millions d’habitants édifiée au milieu de la forêt tropicale, Manaus est très isolée.

      Variant local

      Un temps, pourtant, la ville s’est crue sortie d’affaire : en décembre 2020, une étude publiée dans la revue Science concluait que les trois quarts des habitants possédaient des anticorps contre le SARS-CoV-2. Mais l’immunité collective a vécu, et le responsable pourrait être à chercher du côté d’un variant local, détecté début janvier chez quatre passagers brésiliens débarqués au Japon. « Cette souche de Manaus est probablement beaucoup plus contagieuse. On ignore cependant encore si elle peut résister aux vaccins », explique Jessem Orellana, épidémiologiste à la fondation Fiocruz (équivalent local de l’Institut Pasteur) dans l’Amazonas.

      Sur le terrain, nombreux sont les médecins témoignant d’une aggravation substantielle de l’épidémie. « On le voit chez les patients à l’hôpital : le virus est devenu plus agressif. De plus en plus de jeunes de 18 à 30 ans, sans comorbidités, développent des formes graves de la maladie. Les hospitalisations sont aussi plus longues, et durent parfois un mois, bien au-delà de quatorze jours », commente la docteure Gabriela Oliveira.

      Alors que la plus grande confusion règne au sujet d’une campagne de vaccination, c’est le #Brésil tout entier qui est aujourd’hui confronté à une deuxième vague. La barre des 200 000 morts a largement été franchie et chacun craint de voir le « variant de Manaus » s’installer sur tout le territoire. « On est l’un des Etats les plus négligents au monde dans cette pandémie et il est très probable que ce variant se diffuse vite dans tout le pays, et malheureusement, sur le reste de la planète », redoute Jessem Orellana.

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      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 18/01/2021

      23 décembre 2020 : Brésil : à Manaus, le mirage de l’immunité collective contre le Covid-19, Bruno Meyerfeld (Rio de Janeiro, correspondant)
      ▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/12/23/bresil-a-manaus-le-mirage-de-l-immunite-collective_6064323_3244.html

      Une étude estime que 76 % des habitants de la métropole amazonienne posséderaient des anticorps contre le coronavirus. Sur place, les médecins confrontés à la deuxième vague restent sceptiques.

      Des hôpitaux saturés remplis de mourants et de cadavres. Des infirmiers impuissants et des familles en larmes. Des corps entassés dans de petits camions frigorifiques, enterrés à la va-vite dans des fosses communes creusées à la tractopelle. Au pic de l’épidémie, Manaus, au Brésil, ville martyre du Covid-19, offrait au monde une certaine vision de l’apocalypse.

      Huit mois plus tard, la plus grande cité d’#Amazonie, serait-elle déjà tirée d’affaire ? Une étude, publiée mardi 8 décembre dans la revue scientifique Science , pourrait le laisser penser. Menée, entre mars et octobre, par une trentaine de chercheurs brésiliens et internationaux, issus d’institutions aussi prestigieuses que les universités d’Harvard, de Sao Paulo (USP) et d’Oxford, celle-ci aboutit à une conclusion stupéfiante : plus des trois quarts des habitants de Manaus (76 %) posséderaient désormais des anticorps contre le SARS-CoV-2. Un niveau suffisamment élevé permettant à la ville de pouvoir théoriquement bénéficier de l’immunité collective et stopper ainsi la diffusion incontrôlée de la maladie.

      L’étude vient confirmer des données préliminaires divulguées par le groupe de recherche, au mois de septembre, sur le site MedRxiv, et qui avaient à l’époque chiffré à 66 % le taux de positivité aux anticorps des habitants de Manaus. Au total, la capitale de l’Etat d’Amazonas déplorait plus de 3 100 morts au 8 décembre dus au Covid-19, soit un taux de mortalité de 144 pour 100 000 habitants, l’un des plus élevés du Brésil, près de deux fois supérieur à la moyenne nationale.

      Mais, après une période très difficile entre mai et juin, les chiffres de l’épidémie ont entamé durant plusieurs mois une baisse importante. Le nombre de cas détectés par semaine à Manaus a ainsi été divisé par trois entre mai et septembre, passant de 4 500 à seulement 1 380. Le nombre de décès hebdomadaire a quant à lui été divisé par huit : 292 au pic de l’épidémie en mai contre 33 début septembre. Autant de données qui laissent à penser que l’immunité de groupe aurait bel et bien été atteinte à Manaus.

      Rebond inquiétant

      La tentaculaire métropole amazonienne, vaste comme l’Ile-de-France et peuplée de 2,2 millions d’âmes, est-elle réellement devenue Covid safe ? Interrogés sur la question, la plupart des chercheurs se montrent sceptiques. « Cette étude a été menée par des scientifiques compétents et apporte des informations très intéressantes », réagit Guilherme Werneck, épidémiologiste brésilien de renom, avant de relever les lacunes de ce document.

      « Ce travail a été réalisé grâce à des échantillons venant de donneurs de sang. Or, les donneurs sont souvent issus de populations plus jeunes, qui se protègent moins contre le virus et ont donc plus de chances d’être contaminés : ils ne sauraient représenter la population de la ville dans son ensemble », prévient le chercheur.
      Par ailleurs, « Il faut faire la différence entre présence d’anticorps et immunité, note également M. Werneck. On ignore encore largement les capacités protectrices réelles des anticorps. On ne sait pas s’ils protègent complètement ou partiellement du Covid, si cette protection est de longue ou de courte durée, et si on peut être réinfecté, par exemple, au bout de quelques mois… »

      Pour preuve : depuis le « creux » du mois de septembre, l’épidémie a effectué un rebond inquiétant à Manaus. Un nouveau pic de contamination a été atteint en octobre, avec jusqu’à 3 300 malades détectés par semaine. Les décès, qui avaient marqué le pas, sont également, dans la même période, en augmentation, jusqu’à 132 victimes hebdomadaires.

      Depuis lors, l’épidémie s’est stabilisée à un niveau intermédiaire, mais toujours très élevé (autour de 2 000 cas et entre 40 à 70 morts par semaine). « Cette évolution est un indicateur que l’immunité collective, même si elle a pu un temps être atteinte, n’a pas été suffisante pour maintenir le taux de reproductivité R en dessous de 1, selon Luiz Gustavo Goes, virologue à l’USP. Chez les autres coronavirus déjà connus, on a des cas de #réinfection possibles en seulement quatre mois. Il me semble donc précipité d’affirmer que Manaus aurait déjà atteint l’immunité collective. »

      « Pas sous contrôle »

      Le Graal du « seuil des 60 % » permettant d’atteindre l’immunité de groupe est d’ailleurs une notion très critiquée par les spécialistes. « Admettons que Manaus ait réellement 66 % de personnes possédant des anticorps, et que ces anticorps soient vraiment protecteurs… Eh bien, ça ne signifie pas que l’épidémie soit stoppée pour autant ! La part des habitants possédant des anticorps varie énormément d’un quartier ou d’un milieu social à l’autre… On peut ainsi assister à des flambées locales de l’épidémie », insiste M. Werneck.

      Les prochaines semaines risquent sans aucun doute d’être de nouveau difficiles, voire catastrophiques, à Manaus. La ville n’est pas épargnée par la deuxième vague épidémique qui touche aujourd’hui tout le Brésil, deuxième pays le plus endeuillé au monde (derrière les Etats-Unis), qui a déjà fait ici plus de 188 000 victimes. Dans la grande cité amazonienne, les cas graves sont en hausse ces derniers jours, et plus de 80 % des lits en soins intensifs réservés aux malades atteints du Covid-19 sont désormais occupés.

      Les vacances d’été et les fêtes de fin d’année approchent, laissant craindre aux observateurs une nouvelle flambée des contaminations au sein de la métropole amazonienne. Pour ne rien arranger, le gouvernement de l’Etat d’Amazonas a mis fin, le 1er décembre, aux rares mesures restrictives instaurées jusque-là, et a proclamé la réouverture des bars, des restaurants et des salles de concerts, avec pour règle théorique de ne pas dépasser 50 % de leur capacité d’accueil habituelle.

      « La pandémie n’est pas sous contrôle », insiste Gulnar Azevedo e Silva, présidente de l’Abrasco, l’Association brésilienne de santé collective, qui appelle à ne pas baisser la garde : « Il faut continuer à respecter les mesures qui ont montré leur efficacité : masque, distanciation, hygiène des mains. Espérer que la pandémie sera contenue quand la population aura atteint cette immunité de groupe, c’est l’assurance que beaucoup plus de gens vont mourir. »

      Edit Une population sentinelle : Three-quarters attack rate of SARS-CoV-2 in the Brazilian Amazon during a largely unmitigated epidemic | Science (vers le 9 décembre 2020, bien que la page actuelle indique une date ultérieure)
      ▻https://seenthis.net/messages/890563

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  • @loutre
    Loutre @loutre 28/11/2020
    5
    @kassem
    @touti
    @gblin
    @cdb_77
    @disclose
    5

    Violence et déforestation, le prix du soja français
    26 nov. 2020 - Disclose.ngo
    ▻https://disclose.ngo/fr/article/violence-et-deforestation-le-prix-du-soja-francais

    https://admin.disclose.ngo/wp-content/uploads/2020/11/Cerrado-26-scaled.jpg

    En remontant la filière du soja entre le Brésil et la France, Disclose a découvert qu’une partie de ces importations sont liées à des incendies volontaires et des exactions contre des habitants du Cerrado, l’autre poumon de la planète après l’Amazonie.

    On nous avait prévenus, il y a comme un courant d’air sucré dans le port de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique). Les habitants de l’estuaire de la Loire connaissent bien l’odeur du soja qui s’échappe des bateaux. Par dizaines, ces cargos de l’or jaune, véritables géants de mers venus du Brésil, font escale chaque année sur les rives de cette commune de l’ouest de la France. (...)

    ▻https://www.youtube.com/watch?v=AIe6paNCCCc&feature=emb_logo

    Loutre @loutre
    • @loutre
      Loutre @loutre 28/11/2020

      Disclose
      @Disclose_ngo
      2:49 PM · 27 nov. 2020·
      ▻https://twitter.com/Disclose_ngo/status/1332320663189721088

      [THREAD] Ce matin à la première heure, un membre du cabinet de la secrétaire d’Etat @b_abba
      a appelé l’autrice de l’enquête de @Disclose_ngo
      pour lui passer un savon. « Je vous encourage à faire surtout attention à comment vous travaillez ». Méthode d’intimidation surprenante.

      Loutre @loutre
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 7/12/2020
      @odilon

      #déforestation #soja #industrie_agro-alimentaire #France #Brésil #France #Cerrado #Amazonie #Montoir-de-Bretagne #élevage #violence #Cargill #Bunge

      ping @odilon

      CDB_77 @cdb_77
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 23/11/2020
    2
    @ericw
    @die_brucke
    2

    En Amazonie, l’exploitation minière expose les populations locales au paludisme | National Geographic
    ▻https://www.nationalgeographic.fr/sciences/2020/08/en-amazonie-lexploitation-miniere-expose-les-populations-locales-

    https://static.nationalgeographic.fr/files/styles/image_3200/public/amazon-gold-deforestation-3_00298869.adapt_.1900.1.jpg?w=1600&h=1067

    Les mineurs mettent le feu aux arbres, les uns après les autres, avant de creuser des fosses profondes dans la terre défrichée pour en extraire l’or. Ces fouilles empiètent en grande partie sur des terrains protégés près des clairières, détruisant bien plus encore ce couvert forestier dont dépend la survie des habitants. L’eau déversée dans les cratères caverneux devient encore plus stagnante une fois les mines laissées à l’abandon. Là-bas, les maladies transmises par les moustiques comme le paludisme se propagent plus facilement.

    « Tous ces bassins d’eau deviennent des habitats de reproduction spectaculaires », affirme Marcia Castro, directrice du Department of Global Health and Population de l’université Harvard. « Depuis les années 1980, innombrables sont les exemples de #mines ouvertes en Amazonie qui ont conduit à une flambée du #paludisme. »

    Cette année, le lien entre #déforestation et #maladies a suscité l’inquiétude des spécialistes en Amazonie et de ses habitants. La région a enregistré des taux de déforestation sans précédent l’année dernière. Ceux-ci ont continué de grimper au cours du premier semestre de 2020 et ne devraient pas ralentir leur course effrénée, sachant que la saison des incendies est aux portes et que le gouvernement ne surveille pas de près la destruction de la forêt. De plus, le prix d’une once d’#or (28 grammes environ) est de 1 690 euros, ce qui incite à l’#exploitation minière illégale, souvent dans des zones de conservation et des #terres #autochtones. L’#Amazonie, laissée à la merci des habitats de reproduction des #moustiques, est contrainte de gérer une autre crise sanitaire.

    #extraction_minière #forêt

    https://static.nationalgeographic.fr/files/styles/image_3200/public/amazon-gold-deforestation-1164561628.jpg?w=710&h=474

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 24/11/2020

      #extractivisme #mines

      CDB_77 @cdb_77
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 6/11/2020

    Colonias menonitas deforestan más de 3 mil hectáreas en la Amazonía | Servindi - Servicios de Comunicación Intercultural
    ▻https://www.servindi.org/actualidad-noticias/27/10/2020/colonias-menonitas-deforestan-mas-de-3-mil-hectareas-en-la-amazonia

    Colonias menonitas deforestan más de 3 mil hectáreas en la Amazonía

    Les colonies mennonites déboisent plus de 3 000 hectares en Amazonie

    Les Mennonites sont un groupe religieux souvent engagé dans l’agriculture organisée qui a fondé trois nouvelles colonies en Amazonie péruvienne.

    Deux des colonies sont situées près du centre de population de Tierra Blanca, dans la région de Loreto, et l’autre se trouve dans le centre de population de Masisea, dans la région d’Ucayali.

    https://www.servindi.org/sites/default/files/editor/imagenes/maap_1.jpg

    #terres #Pérou

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 7/11/2020

      #déforestation #Amazonie #Amazonie_péruvienne #Mennonites #Tierra_Blanca #Loreto #Masisea #Ucayali #colonisation

      CDB_77 @cdb_77
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 6/10/2020

    More than 470 oil spills in the Peruvian Amazon since 2000 : Report
    ▻https://news.mongabay.com/2020/10/more-than-470-oil-spills-in-the-peruvian-amazon-since-2000-report

    https://imgs.mongabay.com/wp-content/uploads/sites/20/2020/10/06055014/Derrame-de-petro%CC%81leo-Peru-1-768x512.jpg

    A recent report called “The shadow of oil” revealed that 474 oil spills occurred along the NorPeruano Pipeline in Peru and on several oil blocks between 2000 and 2019.
    About 65% of those spills were caused by corrosion in pipelines and failures in oil infrastructure, despite being blamed by authorities on “third-party” saboteurs.
    The report showed that 344 of the spills were located in just two oil blocks.
    The work of Peru’s Indigenous environmental monitors, whom proponents credit with accurately recording instances of spills that may have otherwise gone unnoticed, is still not formally recognized by the government.

    le rapport en espagnol
    ▻https://oi-files-cng-prod.s3.amazonaws.com/peru.oxfam.org/s3fs-public/file_attachments/La-sombra-del-petroleo-esp.pdf

    le résumé en anglais
    ▻https://www.derramespetroleros.pe/la-sombra-del-petroleo-eng-final.pdf

    #Pérou #pétrole #pollution

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 7/10/2020

      https://i.imgur.com/DhzKrua.png

      #Amazonie #Amazonie_péruvienne #NorPeruano #pipeline #oléoduc #rapport

      CDB_77 @cdb_77
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  • @jeanmarie
    jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA 30/09/2020
    1
    @rastapopoulos
    1

    Reprise d’un thread de Dr Gonzo sur Twitter
    ▻https://twitter.com/DocteurGonzo4/status/1310642886225154050

    Les Narcos blanchissent l’argent de la #cocaïne en vendant l’#or du #Pérou, extrait illégalement, au prix de désastres écologiques et sociaux, aux multinationales véreuses qui en nécessitent : #Apple, #Samsung, #Téléphone mobile #Tiffany, #Cartier Bague et même la Monnaie des États Unis (#US_Mint)

    ▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1310642813906935808/pu/vid/638x360/l94yUiqM6nbcmChp.mp4

    La commercialisation de l’or illégal par les #narcotrafiquants est devenu plus rentable que la cocaïne. #Miami est la plaque tournante de ce marché : 35 milliards $ d’or (28 milliards €) reçues en 10 ans.

    ▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1310643117171920896/pu/vid/480x270/oyCgMPjRfjFNEH3L.mp4

    L’extraction illégale d’or, encouragée par l’avidité des multinationales, et par l’absence de répression judiciaire des dirigeants d’entreprises et des politiciens américains et péruviens qui se servent au passage, engendre des catastrophes sociales et écologiques en #Amazonie

    ▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1310643521079173123/pu/vid/640x360/A7qxlBn84tk0XTzN.mp4

    En tant que larbin de la finance et des multinationales, #LREM promeut l’orpaillage légal, tout aussi dévastateur pour l’environnement que l’illégal, en soutenant des projets industriels en #Guyane et la réouverture de mines en métropole (projet de réforme du code minier) ... : ▻https://twitter.com/DocteurGonzo4/status/1287957950024364032

    1Kg de cocaïne se vend 2.500$.
    1Kg d’or se vend entre 30 et 40.000$.

    – ▻https://courrierinternational.com/article/trafic-de-drogue-comment-lor-sale-blanchit-largent-des-narcos
    – ▻https://miamiherald.com/news/nation-world/world/americas/colombia/article194188034.html
    – ▻https://verite.org/wp-content/uploads/2016/11/Verite-Report-Illegal_Gold_Mining-2.pdf
    – ▻https://netflix.com/fr/title/80118100
    – ▻https://boutique.arte.tv/detail/narco_finance_impunis
    – ▻https://www.reuters.com/investigates/special-report/gold-peru-swiss

    #Ecologie #drogue

    jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 30/09/2020

      et #TIC #informatique #smartphone #ordiphone #téléphone_mobile

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 18/09/2020
    1
    @vazi
    1

    Game changer: #NASA data tool could revolutionize Amazon fire analysis
    ▻https://news.mongabay.com/2020/09/game-changer-nasa-data-tool-could-revolutionize-amazon-fire-analysis

    https://imgs.mongabay.com/wp-content/uploads/sites/20/2020/09/14164920/BANNER-IMAGE-4-1210-768x512.jpg

    he Amazon has already seen more forest fires this year than in all of 2019, according to satellite data made available in August 2020 by a new NASA fire analysis tool.
    While there are several good fire monitoring satellite systems currently at work above the Amazon, NASA’s new automated system provides near real time monitoring which could allow firefighting teams on the ground to pinpoint fires in remote areas and to take action to put fires out before they spread.
    The new system also differentiates between fires in newly deforested areas, understory forest fires, grassland fires and those set by smallholders to annually clear fields. This differentiation allows authorities to zero in on large scale criminal arson committed by land grabbers, while also preventing the criminalization of subsistence farmers.
    New information provided by the innovative NASA monitoring tool can count fire carbon emissions and the location and size of burnt areas, all of which could further research on global climate change, mitigation, and biodiversity impacts.

    #incendie #feu_de_forêt #détection #nasa #image_satellite #Amazonie #cartographie

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 18/09/2020

      https://dl.dropbox.com/s/c7fc5g96zguui8l/nasa-brazil.png?dl=0

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
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  • @monolecte
    Agnès Maillard @monolecte CC BY-NC-SA 17/08/2020
    2
    @odilon
    @kassem
    2

    Pourquoi l’Amazonie brûle-t-elle ?
    https://www.contretemps.eu/pourquoi-amazonie-brule-2020

    L’Amazonie brûle, encore et toujours. L’ampleur terrifiante du désastre ne...

    Agnès Maillard @monolecte CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 18/08/2020

      #feu #Amazonie

      CDB_77 @cdb_77
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  • @veronique_petit
    CEPED_MIGRINTER_ICMigrations_santé @veronique_petit 7/07/2020
    1
    @veronique_petit
    1

    « N’oublions jamais que l’Amazonie est une source inépuisable de savoirs médicaux »
    ▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/07/06/n-oublions-jamais-que-l-amazonie-est-une-source-inepuisable-de-savoirs-medic

    https://img.lemde.fr/2020/07/06/0/0/3700/1848/1440/720/60/0/ff73aeb_396903449-hyuipo.jpg

    Une fois de plus, les peuples autochtones de l’Amazonie brésilienne payent les frais d’épidémies venant de l’extérieur de leur monde. Dans le passé, les grippes, rougeoles, tuberculoses ou malarias importées ont exterminé des ethnies entières. Aujourd’hui des villages indigènes à plus de 1 000 km de Manaus sont victimes du coronavirus. Pour l’instant, seulement dans l’Alto Solimões chez les Kokama et Tikuna, ethnies avec qui j’ai travaillé, les morts se comptent par dizaines et ailleurs la situation est parfois pire. Les données concernant les contaminations et les décès dans ces peuples si dispersés étant très difficiles à évaluer, nous attendons souvent d’être informés par ceux qui arrivent dans les villes avec des malades et parfois des morts à bord de leur pirogue, après quatre ou cinq jours de voyage. Il est impossible de nier la situation sanitaire alarmante au Brésil.(...) les pandémies toujours désastreuses pour eux, les indigènes d’Amazonie ont aussi à se confronter à un problème existentiel, à savoir : comment préserver leur vie traditionnelle face à une pression permanente de la civilisation dominante ? On aime souvent décrire ces peuples premiers comme les « gardiens de la biodiversité » et les « docteurs de la Nature ».
    (...) les peuples amazoniens ont besoin de l’aide d’urgence pour éviter que la Covid-19 ne provoque pas un vrai génocide. Mais au regard des autres menaces qu’ils affrontent, il est urgent qu’ils trouvent une voie pouvant assurer leur survie à long terme. L’isolement éternel n’est pas une option car l’envahissement par le monde extérieur ne s’arrêtera pas.

    #Covid-19#migrant#migration#bresil#amazonie#sante#peupleautochtone#isolement#circulation

    CEPED_MIGRINTER_ICMigrations_santé @veronique_petit
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 7/07/2020
    3
    @antonin1
    @tout_va_tres
    @disclose
    3

    Les obstinés de l’élevage intensif

    https://pbs.twimg.com/media/EcAXnawXQAE3XSt.jpg

    Enquête sur ces entreprises de l’#agroalimentaire qui aggravent le changement climatique avec le soutien de la #Banque_mondiale.

    ▻https://disclose.ngo/fr/investigations/les-obstines-de-lelevage-intensif

    #industrie_agro-alimentaire #industrie_agroalimentaire #climat #changement_climatique #élevage #mondialisation #globalisation

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 7/07/2020

      Thread sur twitter :
      ▻https://twitter.com/Disclose_ngo/status/1279049745659559938

      Une enquête de @TBIJ, avec @Disclose_ngo et le @guardian révèle que 2,3 milliards d’euros ont été versés à l’industrie de la viande et du lait par la #BERD et #IFC, deux des principales banques d’aide au développement de @Banquemondiale.

      Principal bénéficiaire des financements de l’IFC et de la BERD : la filière laitière, avec plus de 890 millions d’euros investis en 10 ans. Les filières de la #volaille et du #porc ont obtenu 445 millions d’euros chacune.

      et ses partenaires ont découvert que ces #fonds_publics ont été largement mis au service de l’expansion de #multinationales. Des géants de l’#agrobusiness qui les ont utilisés pour construire des #abattoirs et des « #méga-fermes » industrielles à travers le monde.

      https://pbs.twimg.com/media/EcAXSAdXsAIJ7d7.jpg

      Parmi les bénéficiaires se trouve des poids lourds de l’agroalimentaire français. En 2010, la BERD a pris une participation dans les filiales d’Europe de l’Est et d’Asie centrale du groupe @DanoneFR – 25,3 milliards d’euros de CA en 2019.
      En 2016, c’est le @groupe_lactalis, n°1 mondial du lait, qui obtient un prêt de 15 millions d’euros de la part de la BERD. Les fonds ont bénéficié à #Foodmaster, la filiale de Lactalis au Kazakhstan.

      https://pbs.twimg.com/media/EcASMw5XsAEz7Jd.jpg

      A l’époque, la #BERD annonce que « ce programme permettra à #Foodmaster d’augmenter la production et la qualité des produits laitiers » locaux. Ces dernières années, #Lactalis a été impliqué dans plusieurs scandales, dont la contamination de lait infantile à la salmonelle en 2017.
      Récemment, l’IFC a validé un prêt de 48M d’euros à la société indienne Suguna, le plus gros fournisseur de volaille du pays et l’un des dix plus gros producteurs mondiaux. En 2016, une ferme de Suguna a été accusée d’utiliser un antibiotique pointé du doigt par l’OMS.

      https://pbs.twimg.com/media/EcAV81-XYAQsvGT.png

      Autant d’investissements en contradiction avec les engagements de la BERD et de l’IFC en faveur de la lutte contre le changement climatique. Incohérence d’autant plus criante que l’élevage industriel est responsable de près de 15% des émissions de gaz à effets de serre.

      #Danone #France #Lactalis #Kazakhstan #produits_laitiers #lait_infantile #Suguna #antibiotiques

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 7/07/2020

      Le groupe #Carrefour complice de la #déforestation de l’#Amazonie

      Au #Brésil, les supermarchés Carrefour se fournissent en viande de #bœuf auprès d’un géant de l’agroalimentaire baptisé #Minerva. Une multinationale accusée de participer à la déforestation de l’Amazonie, et qui bénéficie du financement de la Banque mondiale.

      Chaque année, le Brésil exporte près de deux millions de tonnes de viande de boeuf. Pour assurer un tel niveau de production, l’élevage intensif est devenu la norme : partout à travers le pays, des méga-fermes dévorent la forêt amazonienne pour étendre les zones de pâturages.

      L’organisation internationale Trase, spécialisée dans l’analyse des liens entre les chaînes d’approvisionnement et la déforestation, a publié en 2019 une étude indiquant que l’industrie de la viande bovine au Brésil est responsable du massacre de 5 800 km2 de terres chaque année. Cette déforestation massive met en danger la faune et la flore, accélère les dérèglements climatiques et favorise les incendies, souvent localisés dans les zones d’élevage.

      Parmi les géants du bœuf brésilien qui sont aujourd’hui dans le viseur de plusieurs ONG : Minerva. Cette société inconnue en France est l’un des leaders de l’exportation de viande transformée, réfrigérée et congelée vers les marchés du Moyen-Orient, d’Asie ou d’Europe. Selon nos informations, l’un de ses principaux clients n’est autre que le groupe français Carrefour, qui a fait du Brésil son deuxième marché après la France.

      https://admin.disclose.ngo/wp-content/uploads/2020/07/GP1STXMU_PressMedia-1-1024x683.jpg

      Fin 2019, après les incendies qui ont dévasté l’Amazonie, Noël Prioux, le directeur général de Carrefour au Brésil, s’est fendu d’une lettre à ses fournisseurs brésiliens, dont Minerva. Il souhaitait s’assurer que la viande de bœuf fournie par Minerva, mais aussi JBS et Marfrig, ne provenait pas d’élevages installés dans des zones déboisées. Quelques mois plus tôt, en juin, Carrefour s’était engagé à ce que « 100% de sa viande fraîche brésilienne » soit issue d’élevages non liés à la déforestation.

      Contacté par Disclose, Carrefour qualifie Minerva de fournisseur « occasionnel » au Brésil. Selon un responsable de la communication du groupe, Carrefour Brasil » a demandé à l’ensemble de ses fournisseurs de la filière bœuf un plan d’action pour répondre à l’engagement de lutte contre la déforestation. Dès que le groupe a connaissance de preuves de pratiques de déforestation, il cesse immédiatement d’acheter les produits dudit fournisseur. »

      ▻https://www.youtube.com/watch?v=6ACsayFkw_Y&feature=emb_logo

      Le groupe continue pourtant à se fournir en viande bovine auprès de Minerva, mis en cause dans un rapport de Greenpeace Brésil au début du mois de juin. Selon l’ONG, l’entreprise aurait acheté des milliers de bovins à une exploitation appelée « Barra Mansa ». Laquelle est soupçonnée de se fournir auprès d’éleveurs accusés de déforestation. À l’image de la ferme de Paredão, installée dans le Parc national Serra Ricardo, dont la moitié des 4000 hectares de terrain auraient été déboisés illégalement. Barra Mansa, située à quelques kilomètres à peine, y a acheté 2 000 bovins, qui ont été achetés à leur tour par Minerva, le fournisseur de Carrefour au Brésil. Les analyses de données effectuées par Trase indiquent, elles aussi, qu’il existerait un lien direct entre les chaînes d’approvisionnement de Minerva et la déforestation de plus de 100 km2 de terres chaque année ; Minerva conteste ces conclusions.

      Minerva bénéficie du soutien de la Banque mondiale

      En décembre 2019, notre partenaire, The Bureau of Investigative Journalism (TBIJ), et le quotidien britannique The Guardian ont révélé que la Banque mondiale et son bras financier, la Société internationale financière (IFC), soutiennent directement l’activité de Minerva. Une participation financière initiée en 2013, date de la signature d’un prêt de 85 millions de dollars entre Minerva et l’IFC. Objectif affiché à l’époque : « Soutenir [le] développement [de Minerva] au Brésil, au Paraguay, en Uruguay et probablement en Colombie ». En clair, une institution d’aide au développement finance un géant mondial du bœuf soupçonné de participer à la déforestation de l’Amazonie. Le tout, avec de l’argent public.

      Selon des experts de l’ONU interrogés par le BIJ, la Banque mondiale doit absolument reconsidérer ses investissements au sein de Minerva. « Compte tenu de la crise climatique mondiale, la Banque mondiale devrait veiller à ce que tous ses investissements soient respectueux du climat et des droits de l’Homme et doit se retirer des industries qui ne respectent pas ces critères », a déclaré David Boyd, le rapporteur spécial des Nations Unies pour les droits de l’homme et l’environnement. Une position également défendue par son prédécesseur, le professeur de droit international John Knox : « Le financement international de projets contribuant à la déforestation et la détérioration du climat est totalement inexcusable ».

      https://admin.disclose.ngo/wp-content/uploads/2020/07/GP1STXLV_PressMedia-1024x683.jpg

      Contactée, l’IFC explique avoir « investi dans Minerva afin de promouvoir une croissance pérenne (…) dans le but de créer une industrie bovine plus durable ». L’organisation assure que sa participation dans l’entreprise a permis à Minerva de prendre « des mesures pour améliorer la traçabilité de son approvisionnement auprès de ses fournisseurs directs », précisant qu’aujourd’hui « 100 % de ses achats directs proviennent de zones qui n’ont pas été déforestées. » Quid, dès lors, des fournisseurs indirects ? Ceux qui font naître et élèvent les bovins, avant qu’ils n’arrivent aux ranchs qui les enverront à l’abattoir ? Ils constituent de fait le premier maillon de la chaîne d’approvisionnement.

      Taciano Custódio, responsable du développement durable de Minerva, reconnaît lui-même qu’ « à ce jour, aucun des acteurs de l’industrie n’est en mesure de localiser les fournisseurs indirects ». Il en rejette la faute sur l’administration brésilienne et l’absence de réglementation en la matière, tout en justifiant la déforestation : « Les pays d’Amérique du Sud possèdent encore un grand pourcentage de forêts et de terres non défrichées qui peuvent être exploitées légalement et de manière durable. Certains pays invoquent notamment la nécessité d’agrandir leur territoire de production afin de pouvoir développer la santé et l’éducation publiques et investir dans des infrastructures. ».

      Depuis le début de l’année 2020, plus de 12 000km2 de forêt ont disparu. Soit une augmentation de 55% par rapport à l’année dernière sur la même période.

      ▻https://disclose.ngo/fr/news/au-bresil-le-groupe-carrefour-lie-a-la-deforestation-de-lamazonie

      CDB_77 @cdb_77
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  • @davidzentao
    davidzentao @davidzentao 4/07/2020

    En #Amazonie : infiltré dans le « meilleur des mondes » - France Culture
    ▻https://www.franceculture.fr/oeuvre-en-amazonie-infiltre-dans-le-meilleur-des-mondes-de-jean-baptis

    En Amazonie : infiltré dans le « meilleur des mondes » : Pour son pic d’activité, à l’approche des fêtes de Noël 2012, Amazon recrute des milliers …

    https://www.franceculture.fr/img/default_og_image.jpg

    davidzentao @davidzentao
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  • @rezo
    Rezo @rezo 9/05/2020
    3
    @simplicissimus
    @sinehebdo
    @heinrich
    3

    Amazonie. Pendant l’épidémie de coronavirus, la déforestation s’accélère
    ▻https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/amazonie-pendant-l-epidemie-de-coronavirus-la-deforestation-s-accelere-

    Rezo @rezo
    • @severo
      severo @severo PUBLIC DOMAIN 9/05/2020

      Et les putchistes en Bolivie autorisent les OGM
      ▻https://www.la-razon.com/nacional/2020/05/08/gobierno-autoriza-pruebas-para-uso-de-semillas-transgenicas

      severo @severo PUBLIC DOMAIN
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 9/05/2020

      #coronavirus #Brésil #stratégie_du_choc #le_sens_des_priorités #Amazonie #Déforestation

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 16/04/2020
    2
    @vazi
    @jacotte
    2

    Coronavirus : la déforestation en Amazonie menace plus que jamais les peuples isolés
    ▻https://www.numerama.com/sciences/618142-coronavirus-la-deforestation-en-amazonie-menace-plus-que-jamais-les

    https://www.numerama.com/content/uploads/2020/04/1524189000_4ede52bb16_k.jpg

    D’après les dernières données de l‘Institut national de recherches spatiales (INPE) du Brésil, ce sont 327 kilomètres carrés de #forêt amazonienne qui ont été rasés, en mars 2020. Sur les douze derniers mois, le total est porté à 9 152 kilomètres carré. Il s’agit, à l’échelle d’une année, du chiffre le plus haut depuis mai 2008.

    #déforestation #Amazonie

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @touti
      touti @touti 16/04/2020

      #saccage_continuel

      touti @touti
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  • @rezo
    Rezo @rezo 31/03/2020
    2
    @fredlm
    @rastapopoulos
    2

    [vidéo] Curupira, bête des bois
    ▻https://vimeo.com/402034380

    [Cliquer sur CC pour les sous-titres en français] Au cœur de l’Amazonie, les habitants de Tauary nous invitent à écouter les sons de leur forêt, avec ses oiseaux et ses animaux. Certains sons étranges apparaissent pourtant : une créature rôde entre les arbres. Parmi ceux qui l’ont déjà entendue, très peu l’ont vue, et ceux qui l’ont rencontrée n’en sont jamais revenus. Elle charme, elle enchante, elle rend fou, elle emmène les gens, elle les pousse à se perdre : chacun la raconte à sa manière et tente de décrypter ses appels. Durée : 35 min. Source : Felix Blume

    Rezo @rezo
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 14/04/2020

      #amazonie #son #forêt

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @martin4
      martin dufresne @martin4 CC BY-SA 14/04/2020

      Splendide !

      martin dufresne @martin4 CC BY-SA
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 9/03/2020
    2
    @kassem
    @02myseenthis01
    2

    Les forêts africaines absorbent davantage de carbone que l’Amazonie
    ▻https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/03/09/les-forets-africaines-absorbent-davantage-de-carbone-que-l-amazonie_6032385_

    https://img.lemde.fr/2020/03/09/147/0/3600/1800/1440/720/60/0/234d52c_nJBoLvyQF_T8r9X_JKRtFmfA.jpg

    Toutes les #forêts ne réagissent pas de la même façon et les grands massifs du bassin du #Congo résistent mieux. Sur les deux continents, l’augmentation des concentrations de #CO2 dans l’atmosphère a d’abord pour effet une formidable accélération de la croissance des #arbres. Mais l’augmentation des températures et la répétition des sécheresses contrebalancent de plus en plus ce phénomène. En particulier en Amazonie, où les sécheresses ont entraîné des épisodes massifs de dépérissement.

    Par contraste, la situation de relative altitude – 200 mètres au-dessus du niveau de la mer – a protégé les #forêts_africaines avec des températures inférieures de 1,1 °C en moyenne à celles de l’#Amazonie. « Les forêts africaines ont un cycle de vie plus lent. Le carbone reste piégé une quinzaine d’années supplémentaires avant que ne surviennent des mortalités. C’est ce qui explique aussi le décalage entre les deux blocs forestiers », poursuit le chercheur. Si la faculté de stockage du carbone de l’Amazonie a commencé à décroître au milieu des années 1990, la courbe s’est inversée il y a seulement quelques années en #Afrique.

    #climat
    ▻https://www.nature.com/articles/s41586-020-2035-0

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @antonin1
      Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA 13/04/2020
      @odilon

      J’en profite pour poster ici une annonce pour les amoureux/ses d’arbres, @odilon.

      Pendant 36 heures, à partir de demain, lundi 13 avril, à midi, et jusqu’à mardi (14 avril) à minuit, Les Arbres remarquables (1h30) sera en accès libre à l’adresse suivante ;
      ▻https://vimeo.com/401828833

      Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 13/04/2020
      @antonin1

      merci @antonin1

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
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  • @antonin1
    Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA 22/02/2020
    3
    @reka
    @odilon
    @djeleas
    3

    Amazonies - Ép. 5/5 - Des forêts qui brûlent
    ▻https://www.franceculture.fr/emissions/matieres-a-penser/des-forets-qui-brulent-55-amazonies

    https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2020/02/128e0f06-c18a-4efa-8ae1-8a794282e6db/838_getty.jpg

    Il n’y a pas plus d’enfer vert que de forêt vierge : voyages au cœur de l’Amazonie avec le géographe Jean-Michel Le Tourneau, où il apparaît que les défis écologiques de notre temps plongent dans l’histoire longue de la domination coloniale....

    Super émission #audio encore sur la #forêt et la représentation de l’#Amazonie comme LA forêt emblématique alors que celles d’Indonésie et du Congo peuvent se dégrader tranquillement. #Brésil

    Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 18/02/2020

    #System_error

    Melting glaciers, gullied seas, the financial markets are about to collapse. Spectacular images of how growth continues to be blinding. Outside you can hardly see anything because of the smog and the smoke screen.

    https://i.imgur.com/zD4FLVK.jpg

    ▻https://www.youtube.com/watch?v=mfrHnLCYioY

    site du film, en allemand :
    ►http://www.systemerror-film.de

    #film #film_documentaire #croissance #croissance_économique #capitalisme #croissance_illimitée #accumulation #PIB #effort_de_guerre #accumulation #progrès #Club_de_Rome #rapport_Meadows (Les limites de la croissance : ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Limites_%C3%A0_la_croissance) #industrie_agro-alimentaire #agriculture #glyphosates #pesticides #soja #fertilisants #Brésil #Mato_Grosso #élevage_industriel #autoroute_de_l'agro-business #destruction #Amazonie #JBS #austérité #politique_d'austérité #système_informatique_cognitif #nouvelles_technologies #algorithmes #flash_crash #trading_algorithmique #déforestation #spéculation #finaciarisation #finance #marchés_financiers #Allianz #secteurs_d'investissement #investissements #PIMCO #dette #dérégulation_du_marché #City_of_London #crédit #consumérisme #Donald_Trump #capitalisme_financier #Bloomberg #Tim_Jackson (▻https://www.surrey.ac.uk/people/tim-jackson) #Airbus #Chine #Lehman_Brothers #2008 #crise_financière #Wall-Street #Watson #robot #robotisation #système_adaptatif_complexe #complexité #économie

    CDB_77 @cdb_77
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 16/12/2019
    3
    @odilon
    @vanderling
    @sinehebdo
    3

    #Incendies en #Australie : la #pollution de l’#air à #Sydney est 12 fois supérieure au premier seuil de dangerosité pour la #santé
    ▻https://trustmyscience.com/incendies-australie-provoquent-pollution-air-sydney-12-fois-superieu

    https://trustmyscience.com/wp-content/uploads/2019/12/sydney-smog-pollution-air-toxique.jpg

    La situation est alarmante. Cela fait maintenant plusieurs semaines que l’Australie est “en feu”. En effet, des incendies sans précédent ont ravagé environ 2.7 millions d’hectares dans les États de l’Est, soit près de trois fois plus que ce qui a été détruit lors des incendies en #Amazonie cette année. Et malheureusement, le danger de ces incendies ne s’arrête pas au feu.

    Australie : Sydney face à « une urgence de santé publique » à cause des fumées toxiques
    ▻https://www.20minutes.fr/monde/2676059-20191216-australie-cause-fumees-toxiques-sydney-face-urgence-sante

    https://img.20mn.fr/oOXuK-OkTgOnNnlf7kxK0Q/648x360_nombreux-incendies-engendre-fumees-toxiques-australie-pres-perth-13-decembre-2019.jpg

    Fait rare, le Premier ministre australien a reconnu la semaine dernière que le changement climatique était l’un des « facteurs » à l’origine de ces centaines d’incendies dévastateurs. Scott Morrison a cependant défendu le bilan de l’Australie en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et n’a annoncé aucune mesure visant à lutter contre le changement climatique.

    #climat #irresponsables

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @kassem
      Kassem @kassem CC BY-NC-SA 23/12/2019

      MyFireWatch - Bushfire map information Australia
      ►https://myfirewatch.landgate.wa.gov.au

      #affolant

      Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 4/01/2020

      On l’ajoute à la troisième compilation :
      ►https://seenthis.net/messages/680147

      #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 16/12/2019

    Brésil : un adolescent indigène assassiné en bordure d’une réserve
    ▻https://reporterre.net/Bresil-un-adolescent-indigene-assassine-en-bordure-d-une-reserve

    Erisvan Guajajara, 15 ans, a été retrouvé mort — poignardé — vendredi 13 décembre, en bordure d’une réserve indigène fortement déboisée dans l’État de #Maranhão, en #Amazonie brésilienne. C’est le dixième #meurtre d’autochtone enregistré cette année, et le quatrième issu de la même tribu en six semaines dans la région.

    #peuples_autochtones #Brésil #assassinat

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 9/12/2019
    1
    @jacotte
    1

    Two indigenous men killed in drive-by shooting in Brazil - Reuters
    ▻https://www.reuters.com/article/us-brazil-violence-indigenous/two-indigenous-men-killed-in-brazil-near-where-forest-guardian-died-last-mo

    Two indigenous men, members of the Guajajara tribe in northeastern Brazil, were shot dead on Saturday, and two others were wounded, not far from where a prominent tribesman who defended the Amazon rainforest was also killed last month, authorities said.

    #Brésil #assassinat #peuples_autochtones #Amazonie

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
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  • @carfree
    carfree @carfree CC BY-NC 20/11/2019

    #capitalisme de #déforestation massive
    ▻http://carfree.fr/index.php/2019/11/20/capitalisme-de-deforestation-massive

    Au cours de l’été 2019, les projecteurs médiatiques se braquèrent sur le #brésil. L’Amazonie était en flammes et il n’y avait aucun mystère sur l’origine de cette catastrophe d’importance planétaire. Lire la suite...

    #Destruction_de_la_planète #agriculture #amazonie #arbres #business #france

    carfree @carfree CC BY-NC
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  • @reka
    Reka @reka CC BY-NC-SA 28/10/2019
    2
    @loutre
    @odilon
    2

    Outrage: the Amazon rainforest under threat | Essay | Architectural Review

    ▻https://www.architectural-review.com/essays/campaigns/outrage/outrage-the-amazon-rainforest-under-threat/10044965.article

    https://www.architectural-review.com/pictures/2000x2000fit/1/7/6/3167176_indigenous_protest_braslia_bolonaro_bloodshed_brazil_architectural_review_1465.jpg

    The yano, a doughnut-shaped, thatched house inhabited by the Yanomami tribe, can shelter several hundred people under one roof and is a human extension of the forest – a symbol of one tribe’s harmonious relation with the natural world. Like all of Brazil’s 305 tribes, the Yanomami rely on the environment for their livelihood and spiritual wellbeing. A seminomadic people, they live by hunting, gathering and fishing, their botanical and zoological knowledge honed over hundreds of years of using 500 plant species for food, medicines, hunting poisons, body paint and to weave hammocks and baskets.

    Brazil’s indigenous peoples have survived more than 500 years of genocide since the first European colonists arrived: from an estimated 6-10 million in 1500, the population crashed to some 100,000 individuals in the 1950s. Due to its resilience and ingenuity, in the last six decades the indigenous population has risen to now comprise some 900,000 individuals but, over that time, the Yanomami in Brazil have witnessed profound changes to their world. An isolated people with little or no immunity to Western diseases, many died from flu and measles transmitted by workers bulldozing a highway through their land in the 1970s. In the 1980s, they lost 20 per cent of their population to disease, as well as violent attacks when illegal goldminers invaded their land.

    #amazonie #premières_nations #peuples_autochtones #environnement #climat

    Reka @reka CC BY-NC-SA
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  • @colporteur
    colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 27/10/2019
    1
    @la_feuille
    1

    Un synode d’évêques catholiques propose de permettre l’ordination d’hommes mariés
    ▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/10/26/les-eveques-catholiques-demandent-l-ordination-d-hommes-maries-deja-diacres_

    Le texte affirme en outre « rejeter une évangélisation de type colonial », exprime son engagement aux côtés des communautés qui luttent pour que leurs « droits fondamentaux soient garantis », propose de « définir le péché écologique » et de créer un organisme épiscopal qui couvre la région.

    L’ordination d’hommes mariés et l’institution d’un rite amazonien étaient redoutées par des courants conservateurs de l’Eglise, qui sonnent l’alarme contre elles depuis des semaines. Durant le synode, ils n’ont cessé de s’insurger contre la place faite à la culture indigène, certains accusant même le pape d’être tombé dans « l’idolâtrie ». Ils ont critiqué une cérémonie religieuse initiale qui a mêlé prières catholiques, rituels autochtones et objets traditionnels amazoniens.

    Des statuettes en bois apportées d’Amérique du Sud, qui étaient exposées dans une église voisine du Vatican, ont même été dérobées en fin de semaine dernière et jetées dans le Tibre. Une vidéo diffusée en ligne a montré les pilleurs jetant à l’eau, du pont Saint-Ange, les cinq sculptures. L’une d’elles représente une femme enceinte, qui, avait précisé le Vatican, n’était en rien une référence à la vierge Marie, mais une représentation de la fécondité de la Terre Mère, la Pachamama. Vendredi, le pape François a « demandé pardon » pour ce vol, en tant qu’évêque de Rome. Les statuettes ont finalement été repêchées par les carabinieri.

    #Église #ordination_d’hommes_mariés #rite_amazonien #péché_écologique

    colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @monolecte
      Agnès Maillard @monolecte CC BY-NC-SA 27/10/2019

      Et pour les femmes ?

      Agnès Maillard @monolecte CC BY-NC-SA
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 27/10/2019

      En revanche, pour que des femmes puissent accéder au diaconat (qui est le premier degré du sacrement de l’ordre, le deuxième étant la prêtrise et le troisième l’épiscopat), comme l’ont réclamé de nombreux Amazoniens lors des consultations préparatoires, il faudra sans doute encore attendre longtemps : les évêques se sont limités à renvoyer aux travaux d’une commission ad hoc qui, jusqu’à présent, est restée paralysée par ses divisions.

      En attendant, ils proposent de créer une fonction officielle – un « ministère » – de « la femme leader de la communauté », une reconnaissance institutionnelle du fait que plus de la moitié des communautés catholiques sont prises en charge par les femmes.

      Les quelque 180 évêques et religieux, majoritairement issus des neufs pays d’Amérique du Sud concernés par l’#Amazonie, qui avaient le droit de vote à ce synode (aucune des trente-cinq #femmes participantes ne l’avait) ont adopté, article par article, un document final qui comporte ces propositions, après trois semaines de délibérations à huis clos. Il revient maintenant au pape François de décider de leur faire droit, ou non, à l’occasion d’une exhortation apostolique que le pontife argentin espère publier d’ici à la fin de l’année.

      #Pachamama

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @antonin1
      Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA 27/10/2019

      une reconnaissance institutionnelle du fait que plus de la moitié des communautés catholiques sont prises en charge par les femmes

      C’est ça, pour travailler les femmes ont toute leur place ! C’est pour décider que c’est plus compliqué...

      Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 23/10/2019
    2
    @odilon
    @sinehebdo
    2

    Amazon rainforest ’close to irreversible tipping point’ | Amazon rainforest | The Guardian
    ▻https://www.theguardian.com/environment/2019/oct/23/amazon-rainforest-close-to-irreversible-tipping-point

    Forecast suggests rainforest could stop producing enough rain to sustain itself by 2021

    #Amazonie #extinction

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 26/10/2019

      On l’ajoute à la troisième compilation :
      ►https://seenthis.net/messages/680147

      #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @ant1
    ant1 @ant1 CC BY-NC 7/10/2019
    2
    @odilon
    @reka
    2

    #Matières_premières : comment les #géants #français épuisent la #planète - Observatoire des ##multinationales
    ▻http://multinationales.org/Matieres-premieres-comment-les-geants-francais-epuisent-la-planete
    #terres

    Soja : une prise de conscience insuffisante pour prévenir la déforestation et les abus
    Utilisé comme matière première dans l’industrie agroalimentaire et surtout pour l’alimentation animale, le soja est devenue une denrée clé pour l’industrie. Sa production a littéralement explosé en Amérique du Sud, associé à l’utilisation massive de pesticides et de semences génétiquement modifiées et à des violations des droits des communautés et des travailleurs. L’expansion du soja empiète non seulement sur la forêt amazonienne, mais également sur d’autres régions du continent comme le la savane du #Cerrado au Brésil ou la région du #Chaco (Brésil, Argentine, Paraguay).

    Les associations Mighty Earth, France nature #environnement et Sherpa se sont associés pour identifier les principaux acheteurs français de soja en provenance d’Amérique du Sud. Une liste dans laquelle on retrouve des groupes agroalimentaires (et notamment laitiers) comme Danone ou Lactalis, des acteurs de la restauration comme #Sodexo et Elior, des chaînes de grande distribution comme #Auchan, #Carrefour ou #Casino.

    Force est de constater que ces firmes ne semblent pas avoir pris la mesure des risques liés à leur approvisionnement en soja, ni de leur responsabilité (y compris juridique, dans le cadre de la loi sur le devoir de vigilance) dans la prévention des abus constatés sur le terrain. Seule une poignée d’entre eux (Avril, Danone et Bel) fournit des informations un peu poussées (mais très incomplètes) sur les volumes, l’origine et la part tracée du soja utilisé dans la chaîne d’approvisionnement. D’autres ont purement et simplement refusé de répondre aux ONG au nom du secret commercial. La plupart de celles qui identifient les risques liés au soja se contentent de promouvoir des systèmes de « soja certifié » notoirement insuffisants pour empêcher la déforestation.

    Huile de palme : une industrie destructrice qui continue à s’étendre
    De l’agroalimentaire aux cosmétiques en passant par les #agrocarburants, l’huile de palme est un ingrédient commode et bon marché apprécié de nombreuses industries. Problème : son exploitation à grande échelle a dévasté des millions d’hectares de forêt en Asie du Sud-est, déplaçant des populations entières et mettant en danger des espèces animales emblématiques comme l’orang-outang.

    Malgré la prise de conscience des consommateurs, l’exploitation de l’huile de palme ne ralentit pas. Davantage surveillées en Indonésie et en Malaisie, les multinationales du secteur tournent désormais leurs regards vers l’Afrique et l’Amérique du Sud, créant les mêmes problèmes.

    Une fuite en avant alimentée entre autres par la demande de multinationales françaises comme L’#Oréal ou #Danone (71 000 tonnes d’huile de palme et de dérivés achetées chacune en 2018) et bientôt de #Total, qui a choisi de reconvertir sa raffinerie de La Mède, dans le Sud de la France, pour produire des agrocarburants à base d’huile de palme. Initialement, le géant pétrolier voulait en importer pas moins de 550 000 tonnes par an, mais a revu ce chiffre à la baisse sous pression des écologistes. Les multinationales acheteuses se défendent souvent en arguant qu’elles n’achètent presque que de l’huile de palme certifiée « responsable », mais l’expérience prouve que ces certifications ne sont pas fiables (lire notre article).

    Le #caoutchouc, aussi nocif que l’#huile_de_palme ?
    Des géants français sont très impliqués dans la filière, à commencer par #Michelin, en tant que fabricant de pneumatiques, et la #Socfin, filiale du groupe #Bolloré. Greenpeace a mis en cause les agissements de l’entreprise singapourienne Halcyon au #Cameroun, qui fournit des groupes comme Michelin. Face à la montée des critiques, l’industrie du pneumatique a fini par lancer en 2018 une initiative « multi-partie prenantes » sur le caoutchouc soutenable, sur le modèle de celles qui existent déjà pour le soja ou l’huile de palme. Lorsque l’on voit à quel point ces initiatives sont contestées, il n’est pas sûr que cela suffise à enrayer les problèmes.

    Bois et papier : une filière toujours opaque
    Le groupe Rougier et Guillemette & Cie se sont ainsi approvisionnées, selon l’ONG Amazon Watch, auprès du groupe brésilien Benevides Madeiras, condamné pour #déforestation illégale en #Amazonie. D’autres firmes ont commercialisé les produits de l’entreprise forestière de RDC Ifco, accusée par l’ONG Global Witness de couper des arbres en dehors des périmètres autorisés.

    Eau : la soif intarissable des grands groupes

    ant1 @ant1 CC BY-NC
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