• Espagne : un réseau de passeurs pour migrants sénégalais, qui transitaient par Madrid, démantelé - InfoMigrants
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    Espagne : un réseau de passeurs pour migrants sénégalais, qui transitaient par Madrid, démantelé
    Par La rédaction Publié le : 16/02/2024
    La police espagnole a arrêté 12 passeurs membres d’un réseau international qui permettait à des Sénégalais de rejoindre des pays européens, dont la France. Tous transitaient par l’aéroport de Madrid, s’y déclarant demandeurs d’asile - un procédé utilisé par de nombreux exilés - avant d’être conduits en voiture vers leurs destinations, moyennant une somme d’argent. Douze passeurs faisant partie d’un même groupe mafieux - qui trafiquaient autour de migrants sénégalais - ont été arrêtés en Espagne. Les enquêteurs ont « démantelé un réseau international », s’est félicitée la police espagnole dans un communiqué paru jeudi 15 février.
    Près de 200 Sénégalais auraient réussi à entrer en Europe via ce réseau, d’après les autorités. Ces personnes se sont dirigées vers « la France, l’Allemagne et la Belgique », le tout en « se faisant passer pour des mineurs afin de demander l’asile », détaille encore le communiqué de la police espagnole. Le circuit était bien huilé. D’abord, tous les départs se faisaient depuis la ville marocaine de Casablanca. Les Sénégalais y achetaient un billet d’avion « à destination de différents pays d’Amérique du sud », qui ne réclament pas de visa... Avec escale à Madrid. Tous ces exilés transitaient donc par l’aéroport de Madrid-Barajas. Au moment de cette escale dans la capitale espagnole, les Sénégalais y demandaient l’asile. Durant le vol entre le Maroc et l’Espagne, ils « déchiraient leur passeport » afin de prétendre « être mineurs ou originaires de pays en conflit comme le Mali ou l’Éthiopie » pour demander l’asile, toujours selon la police.
    Il étaient alors envoyés vers des centres dédiés dans la capitale, avec une liberté de mouvement. Des véhicules venaient ensuite les récupérer pour les transporter vers les différents pays européens.
    Les 12 passeurs de ce réseau ont été arrêtés à Madrid même, mais aussi à Alcoy, dans le sud-est de l’Espagne. Tous étaient de nationalité sénégalaise, à l’exception d’une ressortissante espagnole. Parmi les interpellés se trouvaient « le chef au niveau européen » de ce réseau, a précisé une porte-parole de la police à l’AFP.
    Ces dernières semaines, les arrivées de personnes exilées demandant l’asile lors de leur escale à Madrid débordent les infrastructures de l’aéroport. Fin janvier, plus de 600 migrants, marocains et sénégalais notamment, s’y trouvaient en attente de l’examen de leur demande d’asile « dans des conditions insalubres », dénonçait alors l’ONG Commission espagnole d’aide aux réfugiés (CEAR). Le 30 janvier, une salle d’accueil supplémentaire de 500 m2 avait été ouverte pour faire face aux nouvelles arrivées. Nombre de ces exilés coincés dans l’aéroport avaient des billets à destination de l’Amérique du Sud avec escale, tout comme le procédé utilisé par ce réseau de passeurs tout juste démantelé. Les jeunes migrants non accompagnés utilisent également ce levier. Entre le 1er et le 17 janvier 2024, pas moins de 188 mineurs isolés ont débarqué au terminal de Madrid pour rester dans le pays, via un vol à destination de l’Amérique latine, chiffrent les autorités. Pour réagir à cette pratique, les autorités espagnoles feront entrer en vigueur, le 19 février, l’obligation pour les Sénégalais de présenter un visa de transit aéroportuaire (TAP) en escale. Une mesure qui s’appliquait déjà aux Kenyans. Les passeurs sénégalais sont souvent des hommes, plutôt jeunes, « qui ont déjà fait le voyage, qui connaissent justement les rouages et qui ont même des contacts avec d’autres passeurs se trouvant au niveau des zones de transit, et même parfois au niveau des zones d’accueil », décrit l’enseignant chercheur en sociologie Abdoulaye Ngom, de l’université sénégalaise Assane Seck de Ziguinchor, interrogé par la BBC Afrique.
    Côté français, ce lundi 12 février, un ressortissant d’origine sénégalaise a été condamné à dix mois de détention par le tribunal de Poitiers pour aide au passage entre l’Espagne et la France. L’homme transportait quatre exilés dans son véhicule lorsqu’il a été repéré, rapporte La Nouvelle République. Les quatre migrants ont été reconduits à la frontière espagnole.

    #Covid-19#migration#migrant#espagne#senegal#transit#trafic#routemigratoire#maroc#ameriquelatine#sante

  • Everything politicians tell you about immigration is wrong. This is how it actually works | Hein de Haas | The Guardian
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2023/dec/29/politicians-immigration-wrong-cheap-labour
    https://i.guim.co.uk/img/media/6e53b5beb207e5e821a2c7f58bdb45714b46e31e/0_0_2560_1536/master/2560.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Everything politicians tell you about immigration is wrong. This is how it actually works
    Hein de Haas
    We seem to be living in times of unprecedented mass migration. Images of people from Africa crammed into unseaworthy boats desperately trying to cross the Mediterranean, asylum seekers crossing the Channel into Britain, and “caravans” of migrants trying to reach the Mexico-US border all seem to confirm fears that global migration is spinning out of control. A toxic combination of poverty, inequality, violence, oppression, climate breakdown and population growth appear to be pushing growing numbers of people from Africa, Asia and Latin America to embark upon desperate journeys to reach the shores of the wealthy west.
    All of this results in the popular idea of a “migration crisis” that will require drastic countermeasures to prevent massive waves of people arriving in the future, apparently exceeding the absorption capacity of western societies and economies. Despite this, however, there is no scientific evidence to sustain the claim that global migration is accelerating. International migrants account for about 3% of the world population, and this percentage has remained remarkably stable over the past half a century. Likewise, refugee migration is much more limited than political rhetoric and media images suggest. About 10% of all international migrants are refugees, representing 0.3% of the world population. While refugee flows fluctuate strongly with levels of conflict, there is no evidence of a long-term increasing trend. About 80-85% of refugees remain in regions of origin, and that share has also remained rather stable over the past decades. And there is no evidence that illegal migration is spinning out of control – in fact, the large majority of migrants who move from the global south to the global north continue to move legally. For instance, nine out of 10 Africans move to Europe legally, with passports and papers in hand.
    The evidence also turns common understandings of the causes of migration on its head. The conventional view is that south-to-north migration is in essence the outgrowth of poverty, inequality and violence in origin countries – hence the popular idea that poverty reduction and development are the only long-term solutions to migration. However, this assumption is undermined by evidence showing that migration rises as poor countries become richer. This is because increasing levels of income and education, alongside infrastructure improvements, raise people’s capabilities and aspirations to migrate. Instead of the stereotypical “desperate flight from misery”, in reality migration is generally an investment in the long-term wellbeing of families and requires significant resources. Poverty actually deprives people of the resources required to move over long distances, let alone to cross continents.
    This is also one of the many reasons why, contrary to common assumptions, climate breakdown is unlikely to trigger mass movements of “climate refugees”. Research on the effects of droughts and flooding shows that most people will stay close to home. In fact, the most vulnerable people are most likely to get trapped, unable to move out at all. It is no coincidence that most migrants come from middle-income countries such as India and Mexico. The paradox is that any form of development in the poorest countries of the world – such as in sub-Saharan Africa – is therefore likely to increase their future emigration potential. Still, despite global averages remaining stable, it is difficult to deny that legal immigration to the US, Britain and western Europe has been growing over the past decades. The frequent discontent this has caused has gone along with repeated calls for less, more controlled or more selective immigration. But border crackdowns have clearly failed to achieve these objectives or have even made problems worse because they were not based on an understanding of how migration really works. The main reason is that these policies ignored the most important root cause of migration: persistent labour demand.
    The misleading assertion that poverty causes migration conceals the fact that labour demand has been the main driver of growing immigration to western countries since the 1990s. More widespread education, women’s emancipation and population ageing have led to labour shortages; these have fuelled a growing demand for migrant workers in sectors such as agriculture, construction, cleaning, hospitality, transport and food processing, as supplies of local workers willing and able to do such jobs have increasingly run dry. Without such chronic labour shortages, most migrants wouldn’t have come. But this hasn’t been a natural process. It is instead one that has been encouraged by decades of policies geared towards economic and labour market liberalisation, which have fuelled the growth of precarious jobs that local workers won’t take. Politicians from left to right know this reality, but they don’t dare admit it out of fear of being seen as “soft on immigration”. They choose instead to talk tough and revert to acts of political showmanship that create an appearance of control, but that in effect function as a smokescreen to conceal the true nature of immigration policy. Under this current arrangement, more and more migrants are allowed in, and the employment of undocumented workers is widely tolerated as they fill in crucial labour shortages.
    Politicians have turned a blind eye as proven by almost laughably low levels of workplace enforcement. To break away from this legacy of failed policies, politicians need to gather the courage to tell an honest story about migration: that it is a phenomenon that benefits some people more than others; that it can have downsides for some, but cannot be thought or wished away; and that there are no simple solutions for complex problems. Fundamental choices have to be made. For example, do we want to live in a society in which more and more work – transport, construction, cleaning, care of elderly people and children, food provision – is outsourced to a new class of servants made up mainly of migrant workers? Do we want a large agricultural sector that partly relies on subsidies and is dependent on migrants for the necessary labour? The present reality shows that we cannot divorce debates about immigration from broader debates about inequality, labour, social justice and, most importantly, the kind of society we want to live in.
    Hein de Haas is professor of sociology at the University of Amsterdam, and the author of How Migration Really Works

    #Covid-19#migrant#migration#flux#pauvrete#globalmigration#climat#afrique#asie#ameriquelatine#travailleurmigrant#economie#inegalite#sante

  • Au Mexique, de nombreux migrants enlevés, détenus et rackettés sur la route des Etats-Unis
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/12/29/au-mexique-de-nombreux-migrants-enleves-detenus-et-rackettes-sur-la-route-de

    Au Mexique, de nombreux migrants enlevés, détenus et rackettés sur la route des Etats-Unis
    Par Anne Vigna (Mexico, correspondante)
    Devant la gare routière du nord de Mexico, des groupes de migrants attendent le départ des bus qui rejoignent les villes mexicaines situées à la frontière avec les Etats-Unis. Ce 12 décembre, l’humeur est plutôt bonne et tout le monde se dit heureux de quitter au plus vite le Mexique après la traversée, en près de vingt-deux heures, du centre et du nord du pays. « Les billets nous coûtent cher bien sûr, mais, avec des enfants, on ne peut pas voyager sur le toit du train, c’est trop risqué », explique Mario Gomez, un Hondurien de 27 ans qui a voyagé jusqu’ici avec son épouse et ses deux enfants de 10 et 12 ans. Ce père de famille a dépensé 150 euros par adulte et 50 euros par enfant pour éviter la « Bestia », le train de marchandises qui traverse le Mexique et qui permet aux migrants les plus pauvres de rejoindre la frontière nord. Mario avait entendu parler des accidents arrivés à ceux qui s’endorment sur son toit, des heures d’attente en plein désert sans une goutte d’eau, mais aussi du racket auquel se livrerait la police mexicaine quand le train fait une pause dans les villes. Il a donc préféré travailler quelques semaines dans la ville de Mexico pour pouvoir offrir à sa famille un voyage en bus jusqu’à la frontière américaine, en sécurité. Du moins le croit-il. Car ce moyen de transport n’est pas non plus une garantie de tranquillité.Ces derniers mois, des migrants ont raconté à des ONG et des journalistes avoir été victimes d’enlèvement et de racket alors qu’ils voyageaient dans ces autobus qui font la navette entre la ville de Mexico et la frontière américaine. Les lignes Chihuahuenses et Futura, appartenant au groupe de transport Estrella Blanca et ralliant la ville de Ciudad Juarez depuis Mexico, sont plus particulièrement citées par les migrants. Ni cette entreprise, ni l’Institut national de migration, ni le ministère des transports n’ont accepté de répondre aux questions du Monde. En revanche, quatre familles aujourd’hui en sécurité aux Etats-Unis nous ont raconté leur calvaire après qu’elles furent montées dans un bus de ces lignes. La similitude de leurs témoignages, alors qu’elles ont voyagé à des dates différentes, montre qu’elles ont été très certainement victimes du même réseau criminel opérant à grande échelle et avec la complicité des chauffeurs. Les quatre familles qui ont témoigné ont eu droit aux mêmes mises en demeure des criminels : pour obtenir leur liberté, ils devaient trouver 3 200 dollars par personne (soit près de 2 900 euros) pour rejoindre le mur élevé à la frontière ou bien 2 800 dollars pour la gare routière de Ciudad Juarez. (...)
    Dans un rapport intitulé « Inhumane and Counterproductive, Asylum Ban Inflicts Mounting Harm » (« Inhumaine et contre-productive, l’entrave à l’asile cause des dommages croissants »), publié en octobre, l’organisation américaine Human Rights First alerte sur ces kidnappings après avoir récolté des dizaines de témoignages de migrants ayant connu ce sort : « Les enlèvements ciblés de migrants en vue d’obtenir une rançon se sont généralisés. Les migrants – parfois des bus entiers – sont interceptés en plein jour », décrit le texte. July Rodriguez et Lizbeth Guerrero sont directrices de l’ONG Apoyo a migrantes venezolanos à Mexico. Elles ont déjà aidé des familles désespérées alors que leurs proches venaient de disparaître en chemin. « On tente de les épauler puis de les convaincre de porter plainte une fois que leur famille est libérée, mais beaucoup sont terrifiés. Ce serait pourtant la seule manière de demander des comptes aux autorités mexicaines », racontent les deux avocates. Avec d’autres organisations, elles ont déposé plusieurs plaintes devant la Commission nationale des droits humains contre ces kidnappings. « Nous n’avons rien obtenu. Selon les témoignages que nous avons réunis, la police est forcément complice de ces enlèvements qui se produisent avec une facilité déconcertante », considère July Rodriguez.
    Le 18 décembre, la police des frontières américaine a une nouvelle fois suspendu pendant cinq jours les entrées des trains de marchandises sur son territoire. Officiellement, elle n’aurait pas assez d’agents pour gérer les flux de marchandises et les entrées des migrants. En conséquence, l’entreprise de fret Ferromex a renforcé la sécurité privée sur ses wagons pour empêcher les migrants d’y voyager. Comme le Mexique exige désormais un visa pour pénétrer sur son territoire et emprunter l’avion, les migrants n’ont d’autres choix que de prendre encore plus souvent les bus pour rejoindre la frontière. Anne Vigna (Mexico, correspondante)

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#mexique#ameriquelatine#migrationirreguliere#trafic#violence#frontiere#droit#visas

  • Etats-Unis : le gouverneur du Texas signe une loi criminalisant l’entrée illégale de migrants
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/12/19/etats-unis-le-gouverneur-du-texas-signe-une-loi-criminalisant-l-entree-illeg

    Etats-Unis : le gouverneur du Texas signe une loi criminalisant l’entrée illégale de migrants
    Le Monde avec AFP
    Le gouverneur du Texas, le républicain Greg Abbott, a signé lundi 19 décembre une loi controversée criminalisant l’entrée illégale dans cet Etat américain du Sud, frontalier du Mexique, une prérogative en principe réservée aux autorités fédérales. Ce partisan déclaré de Donald Trump, qui accuse l’administration du président démocrate Joe Biden d’« inaction délibérée » face à l’immigration clandestine, a symboliquement signé cette loi à Brownswille, devant un pan du mur à la frontière avec le Mexique, projet phare de l’ex-président républicain. La loi « crée une infraction pénale d’entrée illégale au Texas à partir d’un pays étranger », et prévoit jusqu’à vingt ans de prison en cas de récidive, a précisé le gouverneur.
    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés A Ciudad Juarez, malgré le mur et les barbelés, les migrants passent toujours aux Etats-Unis
    Le texte, censé entrer en vigueur en mars, donne aussi aux autorités de l’Etat le pouvoir d’arrêter les migrants et de les expulser vers le Mexique, une compétence d’ordre fédéral, ce qui augure de recours en justice sur sa constitutionnalité. Le gouvernement mexicain avait réagi au vote de cette loi, le 15 novembre, en « rejetant catégoriquement toute mesure qui habilite les autorités locales ou d’un Etat à arrêter et renvoyer des citoyens mexicains ou étrangers au Mexique », selon un communiqué de son ministère des affaires étrangères. M. Trump, en campagne pour reprendre la Maison Blanche, et M. Abbott accusent le président américain, Joe Biden, de fermer les yeux sur l’immigration illégale à la frontière sud, principalement composée de ressortissants de pays d’Amérique latine qui disent fuir la pauvreté et la violence.
    Le Monde avec AFP

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#mexique#frontiere#immigrationillegale#ameriquelatine#pauvrete#violence#sante

  • Le rock argentin au temps des dictatures militaires (1966-1993).
    "L’Argentine connaît une succession de dictatures civiles ou militaires, du milieu des années 1960 au début des années 1980. Dans le pays, le poids de l’armée est considérable, perturbant fréquemment le jeu politique. En 1966, une junte chasse du pouvoir le président Arturo Illia, élu trois ans plus tôt. Les militaires voient des marxistes partout, et mettent au pas les étudiants dont les organisations sont progressivement interdites. Aux antipodes des aspirations sécuritaires et nationalistes des nouveaux dirigeants, la jeunesse urbaine s’entiche du rock, reléguant au placard la Nueva Cancion. Des groupes comme Los Gatos ("La balsa"), Almandra ("Muchacha"), Arco Iris (« Camino »), Manal ("Jugo de tomate frio") innovent en chantant en espagnol."

    https://anchor.fm/blottire/episodes/Le-rock-argentin-au-temps-de-la-dictature-e1r8267

  • « Opération Condor », un homme face à la terreur - Maurice Lemoine
    https://www.medelu.org/Operation-Condor-un-homme-face-a-la-terreur

    Surprenant petit bonhomme », personnage hors du commun, symbole de la lutte pour la justice, le Paraguayen dont le journaliste et écrivain Pablo Daniel Magee retrace l’histoire dans un livre passionnant s’appelle Martín Almada. Inconnu du grand public, celui-ci a pourtant reçu en 2002 le prix Nobel alternatif de la paix pour avoir mis à jour, preuves à l’appui, après en avoir lui-même été victime, l’une des entreprises criminelles les plus abjectes de l’histoire de l’Amérique latine : le plan Condor.


    #AmériqueLatine #USA

  • Photos of migrant detention highlight Biden’s border secrecy
    https://apnews.com/article/joe-biden-donald-trump-politics-immigration-border-patrols-73171bd6fd8494c16

    Photos of migrant detention highlight Biden’s border secrecy
    By NOMAAN MERCHANT, JONATHAN LEMIRE and JOSH BOAK This March 20, 2021, photo provided by the Office of Rep. Henry Cuellar, D-Texas, shows detainees in a Customs and Border Protection (CBP) temporary overflow facility in Donna, Texas. President Joe Biden’s administration faces mounting criticism for refusing to allow outside observers into facilities where it is detaining thousands of immigrant children. (Photo courtesy of the Office of Rep. Henry Cuellar via AP)
    President Joe Biden’s administration has tried for weeks to keep the public from seeing images like those released Monday of immigrant children in U.S. custody at the border sleeping on mats under foil blankets, separated in groups by plastic partitions.
    Administration officials have steadfastly refused to call the detention of more than 15,000 children in U.S. custody, or the conditions they’re living under, a crisis. But they have stymied most efforts by outsiders to decide for themselves. Officials barred nonprofit lawyers who conduct oversight from entering a Border Patrol tent where thousands of children and teenagers are detained. And federal agencies have refused or ignored dozens of requests from the media for access to detention sites. Such access was granted several times by the administration of President Donald Trump, whose restrictive immigration approach Biden vowed to reverse.
    The new president faces growing criticism for the apparent secrecy at the border, including from fellow Democrats. Biden’s national security adviser, Jake Sullivan, said Monday “the administration has a commitment to transparency to make sure that the news media gets the chance to report on every aspect of what’s happening at the border.” White House press secretary Jen Psaki added that the White House was working with homeland security officials and the Health and Human Services Department to “finalize details” and that she hoped to have an update in the “coming days.”
    Axios on Monday first published a series of photos taken inside the largest Border Patrol detention center, a sprawling tent facility in the South Texas city of Donna. The photos were released by Rep. Henry Cuellar, a Texas Democrat from the border city of Laredo.Cuellar said he released the photos in part because the administration has refused media access to the Donna tent. He said he also wanted to draw attention to the extreme challenges that border agents face in watching so many children, sometimes for a week or longer despite the Border Patrol’s three-day limit on detaining minors.
    “We ought to take care of those kids like they’re our own kids,” Cuellar said.
    Thomas Saenz, president of the Mexican American Legal Defense and Educational Fund, said the U.S. should allow media access to border facilities while respecting the privacy of immigrants detained inside. He noted the risk of sharing without permission images of children who have already faced trauma.
    “We ought to be aware of these conditions,” Saenz said. “People have to see them so that they can assess the inhumanity and hopefully embark on more humane policies.” The White House has prided itself on its methodical rollout of policy during its first 50-plus days but West Wing aides privately acknowledge they were caught off guard by the surge of migrants at the border and the resulting media furor. Republican lawmakers largely sat out the debate over administration’s $1.9 trillion COVID relief bill. While none of them voted for the package, their opposition was muted and they instead focused on culture war issues, like the debate over racial stereotypes in some Dr. Seuss books, rather than a bill that was broadly popular with GOP voters. But the GOP has grabbed on to the border situation with both hands, reviving the issue that was key to propelling Trump to the top of the Republican field in 2016. In 2018, the Trump administration detained hundreds of children in many of the same facilities being used now after separating them from their parents. The following year, hundreds of families and children detained at one West Texas border station went days without adequate food, water or soap. Biden has kept in place a Trump-era public health order and expelled thousands of immigrant adults and families, but he declined to expel immigrant children without a parent after a federal appeals court in January cleared the way for him to do so. He also moved to speed up the reunification of hundreds of separated immigrant families.
    “What Trump did was horrible,” Cuellar said. “These pictures show you that even under our best intentions, and the Biden administration has the best intentions, it’s still very difficult.”Cuellar said the White House needs to work more with Mexico and Central America to prevent people from leaving their home countries. The White House said Monday that key officials would go this week to Mexico and Guatemala. Sen. Chris Murphy, a Connecticut Democrat who visited a facility in El Paso, Texas, last week, told NPR, “We want to make sure that the press has access to hold the administration accountable.” The Associated Press has requested access to border facilities for more than a month. Reporters first asked Health and Human Services on Feb. 4 to allow entry into a surge facility re-opened at Carrizo Springs, Texas, holding hundreds of teenagers. And they have asked Homeland Security officials for access at least seven times to Border Patrol facilities, with no response. The AP has also petitioned Psaki to open border facilities.
    Border agencies under Trump allowed limited media tours of both Homeland Security and Health and Human Services facilities. Several of those visits revealed troubling conditions inside, including the detention of large numbers of children as young as 5 separated from their parents.
    Under Biden, the agencies also have denied full access to nonprofit lawyers who conduct oversight of facilities where children are detained. Those oversight visits occur under a federal court settlement. When lawyers this month visited the Border Patrol facility at Donna, where thousands of children are now detained, agents refused to let them inside and the Justice Department said they were not entitled to gain access. The lawyers were forced to interview children outside. The Justice Department declined to comment.
    The newly published photos released by Cuellar’s office show groups of children crowded together inside the partitions. Some appear to be watching television while others are lying on floor mats, some side by side. Children are shown wearing surgical masks but are close to each other.
    The Donna facility consists of large interconnected tents. Overhead photos taken by AP show enclosed outdoor areas where children can go. But lawyers who have interviewed children detained at Donna say some can go days without being allowed outside.The administration is rushing to open more space to get roughly 5,000 children out of Border Patrol detention and into Health and Human Services facilities that are better suited for youth. It has also tried to expedite the releases of children in HHS custody to parents and other sponsors in the U.S. But border agents continue to apprehend far more children daily than HHS is releasing, even though more than 40% of youths in the system have a parent or legal guardian who could take them.
    Meanwhile, the administration is seeing its emergency facilities for immigrant children approach capacity almost as quickly as it can open them. The downtown Dallas convention center has 1,500 teenagers less than a week after opening and is expected to take in 500 more teens Monday, according to HHS. Its current capacity is 2,300 people.

    #covid-19#migrant#migration#etatsunis#ameriquelatine#sante#politiquemigratoire#mineur#famille

  • Joe Biden face à une première crise à la frontière avec le Mexique
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/03/22/joe-biden-face-a-une-premiere-crise-a-la-frontiere-avec-le-mexique_6073993_3

    En un mois, plus de 10 000 enfants et adolescents sans papiers ont déjà été recensés, un niveau inédit depuis les arrivées massives de 2014. Les grandes tentes blanches disposées géométriquement sont entourées d’un grillage doublé d’une bâche textile qui les dissimule aux regards. Lorsque l’on s’approche, un gardien tire précipitamment la barrière mobile qui en commande l’entrée avant d’inviter à passer son chemin. Le camp de Donna, dans le sud-est du Texas, fonctionne depuis plus d’un mois et il est devenu un symbole de la nouvelle poussée migratoire à laquelle est brusquement confrontée l’administration de Joe Biden, un peu plus de soixante jours après son arrivée à la Maison Blanche.La frontière avec le Mexique n’est distante que d’une dizaine de kilomètres, plus au sud, au bout d’une vaste plaine agricole. Elle est annoncée par des tronçons discontinus du mur voulu par Donald Trump, mais encore inachevé.
    Comme le confirme Roderick Kise, du service des douanes et de la protection des frontières, les tentes de Donna, climatisées, accueillent depuis un mois de nouveaux candidats à l’immigration dont il se garde cependant de préciser le nombre. Il s’agit de mineurs isolés que la nouvelle administration refuse désormais de renvoyer côté mexicain pour des raisons humanitaires, comme elle le fait au contraire pour les adultes ou la majorité des familles venues pour l’essentiel d’Amérique centrale.Depuis ce changement de politique, les chiffres s’envolent. En un mois, plus de 10 000 enfants et adolescents sans papiers ont déjà été recensés, un niveau inédit depuis les arrivées massives de 2014. Environ la moitié se trouvaient dans un de ces centres du service des frontières au 21 mars. La loi impose que le séjour de ces mineurs n’y excède pas soixante-douze heures, un délai devenu très difficile à tenir. Ils doivent ensuite être remis aux services relevant du département de la santé, ou bien placés dans des familles d’accueil. L’afflux actuel place les services fédéraux d’autant plus sous tension qu’ils sont tenus de respecter les nouvelles contraintes de distance physique imposées par l’épidémie de Covid-19. Un centre de convention de Dallas a été réquisitionné pour héberger ces mineurs. La Federal Emergency Management Agency (FEMA) – l’organisme gouvernemental qui intervient lors des catastrophes naturelles – a été également appelée à la rescousse. Les enfants retenus dans ces centres ont reçu la visite d’avocats. Une délégation d’élus du Congrès s’est également rendue sur place pour évaluer leurs conditions d’hébergement, souvent spartiates. La presse a été gardée à distance. Depuis des jours, l’administration de Joe Biden refuse d’utiliser le terme de « crise » pour dépeindre la situation à la frontière, préférant celui de « défi », plus neutre. (...) l’épidémie impose de nouvelles procédures. Ces migrants, arrêtés par la police des frontières après le franchissement clandestin du Rio Grande ou bien sans le moindre visa, doivent passer par d’autres tentes, installées non loin du centre, pour y subir un dépistage du virus. C’est seulement ensuite qu’ils sont autorisés à se rendre dans le bâtiment d’un ancien night-club reconverti en foyer d’accueil, pour s’y reposer ou s’y laver, avant de repartir vers des familles d’accueil dans l’attente d’un jugement sur leur sort.(...)
    Dénonçant une politique migratoire « ravagée », qui a entraîné l’entassement de migrants côté mexicain à la frontière avec les Etats-Unis, ce dernier a immédiatement promis depuis une refonte complète et ambitieuse, y compris en évoquant une aide massive pour les sociétés civiles des pays de départ. Dans l’intervalle, la frontière reste officiellement fermée. Les responsables de l’administration Biden ne cessent depuis de marteler ce message, y compris en espagnol, sans effet notable pour l’instant sur la détermination des candidats à l’immigration. Le changement de ton à la Maison Blanche a-t-il créé un appel d’air ? « Il n’y a rien de vraiment nouveau dans le fait que des gens veuillent venir » aux Etats-Unis, estime sœur Norma Pimentel, du haut de son expérience de la frontière, « mais il est vrai que le discours compassionnel du nouveau président a pu avoir un effet ».Norma Herrera, une avocate de la vallée du Rio Grande, relativise. « Les gens qui quittent leur pays, leurs familles et leurs amis se déterminent toujours bien plus en fonction de ce qui se passe chez eux que de ce qui peut se dire ici. S’ils décident d’affronter tous les dangers que comporte le voyage vers cette frontière, c’est en premier lieu pour fuir une situation devenue insupportable », suggère-t-elle, énumérant le poids des violences liées aux gangs ou bien les effets des ouragans qui se sont abattus sur l’Amérique centrale à l’automne 2020. (...) Avant lui (Trump), des responsables républicains ont estimé que la situation faisait peser des risques pour la sécurité des Etats-Unis. Kevin McCarthy, le chef de la minorité républicaine à la Chambre des représentants, a évoqué des migrants venus du Yémen et d’Iran alors que le gouverneur républicain du Texas a dénoncé l’afflux de porteurs potentiels du virus. Après avoir suivi à la lettre le programme qu’elle s’était fixé depuis le 20 janvier, la nouvelle administration démocrate est désormais confrontée à sa première crise. Si elle perdure, elle pourrait parasiter les premiers résultats qu’elle revendique : le passage d’un gigantesque plan de soutien à l’économie, très populaire dans l’opinion américaine, et l’efficacité de la campagne de vaccination contre le Covid-19 qui permet d’espérer un début de retour à la normale. Après avoir vanté son plan de soutien en Pennsylvanie, Joe Biden a prévu de se rendre cette semaine dans l’Ohio, pour en faire de même. Il n’a cependant pas exclu, dimanche, de se rendre à la frontière « le moment venu ».

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#mexique#ameriquelatine#sante#vaccination#politiquemigratoire#stigmatisation#virus#MNA#securite

  • La pandémie exacerbe tous les maux qui préexistaient à son apparition

    « La pandémie est en cours en Amérique latine, peut-être sera-t-elle terminée au moment où vous lirez ces lignes, je l’espère. Au moment où j’écris ce livre (mars à juin 2020), elle parait loin de l’être et son pic ne semble pas encore atteint au Pérou, au Mexique, au Brésil, déjà fortement impactés. On pourrait se demander pourquoi ne pas attendre avant d’écrire ce livre et quelques-uns de mes amis m’ont posé cette question. Un peu périlleux de se lancer dans cette analyse alors que l’histoire n’est pas encore écrite. Il est toujours plus facile de la raconter une fois qu’on la connait. En ce qui me concerne, je suis de ceux qui ne pense pas que l’histoire suit un chemin inéluctable, il y a des bifurcations d’ordres économiques et ou politiques toujours possibles et je préfère me situer avant, au risque de me tromper, plutôt qu’après ».

    Note sur : Pierre Salama : Contagion virale, Contagion économique, Risques politiques en Amérique latine

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/11/24/la-pandemie-exacerbe-tous-les-maux-qui-preexistaient-a-

    #ameriquelatine

  • HCR - Alors que le Covid-19 fait rage, une entreprise mexicaine se mobilise pour sauver des vies
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2020/10/5f8971baa/covid-19-fait-rage-entreprise-mexicaine-mobilise-sauver-vies.html

    Il fait partie d’une équipe qui fabrique des machines à laver à usage industriel, modifiées pour mieux éliminer les agents pathogènes et destinées à être distribuées aux hôpitaux et aux cliniques d’Amérique latine qui traitent les patients atteints de Covid-19, ainsi qu’aux centres d’hébergement pour réfugiés, demandeurs d’asile et migrants.La société pour laquelle il travaille, Mabe, produit également des « aéroboîtes », qui sont en réalité des coques de réfrigérateur en plastique transformées en écrans séparateurs pour aider à protéger les médecins, les infirmières et le personnel médical de première ligne pendant le processus délicat d’intubation des patients.« Je suis très fier de contribuer par mon travail à aider les autres pendant la pandémie », déclare ce père de deux enfants, en prenant une pause sur la chaîne de production qu’il dirige dans la ville de Saltillo, dans le nord du Mexique. « Cela sera d’une grande aide pour les familles dans les refuges. »
    José Manuel fait partie de la centaine de réfugiés et demandeurs d’asile employés par Mabe, entreprise fondée il y a 74 ans par deux entrepreneurs qui ont fui les troubles en Espagne après la guerre civile. L’entreprise est aujourd’hui l’un des plus grands fabricants d’appareils électroménagers au monde.Arraché à son pays d’Amérique centrale par les menaces de mort émanant de gangs, José Manuel est arrivé au Mexique en 2016 avec sa famille, leurs vies entassées dans quelques valises seulement.
    Après avoir quitté une ville située à la frontière sud du Mexique pour s’installer à Saltillo, à quelques heures de route du Texas, José Manuel a commencé à travailler pour Mabe en 2016 et est aujourd’hui à la tête de la chaîne de production de machines à laver. Le programme de relocalisation géré par le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, procède au transfert de milliers de réfugiés depuis les points d’entrée très fréquentés du sud du Mexique vers les centres industriels plus prospères du centre et du nord.
    Ils y ont plus de chances de trouver un emploi stable, ce qui leur permet de mieux s’intégrer dans la société mexicaine. Rien qu’en 2019, le HCR a relocalisé plus de 5500 personnes, leur fournissant aussi une assistance pour les aider à redémarrer leur vie dans leur nouvelle ville d’accueil.
    Les nombreux réfugiés du Honduras, du Salvador et du Guatemala qui travaillent pour Mabe « sont extrêmement dévoués à l’entreprise et ont envie de réussir et de profiter pleinement de l’opportunité qui leur est offerte », explique Pablo Moreno, un responsable de l’entreprise.
    L’Amérique latine est actuellement l’un des épicentres de la pandémie de coronavirus. Le Mexique, avec sa population de 130 millions d’habitants, est le quatrième pays au monde, après les États-Unis, le Brésil et l’Inde, pour ce qui est du nombre de décès liés au Covid-19, selon le système mondial de suivi des cas de coronavirus de l’université Johns Hopkins.
    À ce jour, Mabe a fabriqué et fait don de plus de 30 000 « aéroboîtes » et 500 machines à laver à des hôpitaux, des cliniques et des refuges au Mexique, au Panama, au Costa Rica, au Honduras, au Salvador, au Guatemala et en République dominicaine. Et cela rend Pablo Moreno fier de ses collaborateurs réfugiés. « Nous sommes vraiment heureux du fait que nos employés réfugiés sont en première ligne de la lutte contre le coronavirus. »

    #Covid-19#migrant#migration#ameriquelatine#mexique#salvador#guatemala#sante#refugie#economie

  • Hundreds of Honduran Migrants Set Out for US Amid Pandemic | World News | US News
    https://www.usnews.com/news/world/articles/2020-10-01/hundreds-of-honduran-migrants-set-out-for-us-amid-pandemic
    https://www.usnews.com/dims4/USNEWS/5592c5f/2147483647/resize/1200x%3E/quality/85/?url=http%3A%2F%2Fmedia.beam.usnews.com%2Fa3%2F2af1c829db7ae0981d9ae8bb18386

    GUALÁN, Guatemala (AP) — About 2,000 Honduran migrants hoping to reach the United States entered Guatemala on foot Thursday morning, testing the newly reopened frontier that had been shut by the coronavirus pandemic. Guatemala’s president quickly vowed to detain them and return them to Honduras, saying the migrants represented a threat to the health of Guatemalans amid efforts to contain the pandemic."The order has been given to detain all those who entered illegally, and return them to the border of their country," President Alejandro Giammattei said in a broadcast address to the nation. “We will not allow any foreigner who has used illegal means to enter the country, to think that they have the right to come and infect us and put us at serious risk.”Giammattei issued an order that would suspend some constitutional rights in the provinces they were expected to pass through, apparently in order to facilitate detaining them.”
    Authorities had planned to register the migrants as they crossed earlier Thursday and offer assistance to those willing to turn back, but the group crossed the official border at Corinto without registering, pushing past outnumbered Guatemalan police and soldiers who made little attempt to stop them

    #Covid-19#migration#migrant#ameriquelatine#mexique#etatsunis#honduras#guatemala#politiquemigratoire#frontiere#sante#pauvrete#violence

  • Hundreds of Honduran Migrants Set Out for US Amid Pandemic | World News | US News
    https://www.usnews.com/news/world/articles/2020-10-01/hundreds-of-honduran-migrants-set-out-for-us-amid-pandemic
    https://www.usnews.com/dims4/USNEWS/5592c5f/2147483647/resize/1200x%3E/quality/85/?url=http%3A%2F%2Fmedia.beam.usnews.com%2Fa3%2F2af1c829db7ae0981d9ae8bb18386

    Guatemala’s military said it was establishing interior checkpoints to review migrants’ documents. In the past, authorities have set up roadblocks deeper in the country to winnow down larger groups. A regional agreement allows citizens of Honduras to transit through Guatemala.Governments throughout the region made it known they were watching Wednesday. Mexico’s immigration agency said in a statement that it would enforce “safe, orderly and legal” migration and not do anything to promote the formation of a caravan. The U.S. Embassy in Honduras said on Twitter Wednesday that migration to the U.S. was more difficult than ever right now — and more dangerous because of the coronavirus.
    But the factors driving migrants to leave Central America certainly haven’t eased during the pandemic. As economies have suffered, there are ever fewer jobs to be had, and the struggle for families to put food on the table has only worsened. Some migrants also cited the ever-present high rate of crime.The U.N.’s International Labor Organization said Wednesday that at least 34 million jobs have been lost in Latin America due to the pandemic. The ILO lists Latin America and the Caribbean as the worst-hit region in the world in terms of lost working hours, with a drop of 20.9% in the first three quarters of the year.The flow of migrants north from Central America had slowed dramatically during the pandemic as countries throughout the region closed their borders. Most migrant shelters along the principal routes closed their doors to new arrivals as they tried to keep the virus from spreading to vulnerable populations. Mexico and the United States deported hundreds of migrants back to their home countries to try to empty detention centers.Guatemala has now opened all of its borders, including the one with Mexico. But the U.S.-Mexico border remains closed for nonessential travel, and the U.S. government effectively shut down the asylum system at its southern border during the pandemic. Mexico tried to bus asylum seekers stuck at its northern border to other parts of the country and back to their home countries. Mexico has typically offered migrants the opportunity to seek asylum there, but many have their minds set on the United States. Migrants are also likely to find it more difficult to find work in Mexico now as the economy is expected to contract 10% this year due to the impact of the pandemic.

    #Covid-19#migrant#migration#ameriquelatine#etatsunis#mexique#guatemala#politiquemigratoire#sante#pauvrete#economie#frontiere#violence

  • HCR - La pandémie de Covid-19 entraîne la faim et le désespoir pour les réfugiés nicaraguayens
    https://www.unhcr.org/fr/news/briefing/2020/8/5f48f11ba/pandemie-covid-19-entraine-faim-desespoir-refugies-nicaraguayens.html

    Plus des trois quarts des réfugiés et des demandeurs d’asile nicaraguayens au Costa Rica souffrent de la faim. Ils ne se nourrissent qu’une ou deux fois par jour en raison de l’impact socio-économique de la pandémie de Covid-19. Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, craint que cela n’entraîne des retours dans des conditions défavorables. Avant le début de la pandémie, et grâce à des initiatives d’intégration locale efficaces au Costa Rica, seulement trois pour cent des réfugiés ne prenaient qu’un repas par jour ou moins. Aujourd’hui, ce chiffre a plus que quadruplé pour atteindre 14%. C’est le résultat d’une évaluation humanitaire menée par le HCR en juillet et août, visant à aider les autorités costaricaines à répondre aux besoins de plus de 81 000 Nicaraguayens arrivés dans le pays en quête de protection internationale.
    La majorité des réfugiés et demandeurs d’asile nicaraguayens dans le pays, soit 63%, déclarent ne prendre que deux repas par jour.
    Les communautés d’accueil de réfugiés sont confrontées à des conditions similaires et le ralentissement économique de ces pays rendra encore plus difficile le rétablissement des réfugiés et de leurs hôtes.
    Le Costa Rica accueille généreusement près de 80% de tous les réfugiés et demandeurs d’asile nicaraguayens qui ont fui les violations des droits humains et la persécution, soit quelque 81 000 personnes. Ce pays fait partie des dix pays du monde qui ont reçu le plus grand nombre de nouvelles demandes d’asile l’année dernière, soit quelque 59 200. La majorité des personnes déracinées en Amérique latine dépendent de l’économie informelle, surtout lorsqu’elles commencent à s’intégrer dans les communautés qui les accueillent. De ce fait, les mesures de quarantaine liées à la pandémie de Covid ont aujourd’hui un impact sur les moyens de subsistance et entraînent l’insécurité alimentaire.

    #Covid-19#migrant#migration#ameriquelatine#sante#alimentation#refugie#demandeurdasile#economie#retour

  • Une étude de l’OIM met en lumière l’impact de la COVID-19 sur la population migrante en Amérique centrale et au Mexique | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/une-etude-de-loim-met-en-lumiere-limpact-de-la-covid-19-sur-la-population-migra
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/covid_survey_picture1_0.jpg?itok=870ZOFfw

    Près de 60 pour cent des personnes ayant l’intention de migrer ont décidé de reporter ou d’annuler leurs projets en raison de la pandémie. Plus de 20 pour cent des migrants existants envisagent de retourner dans leur pays d’origine dès que leur situation économique ou les mesures sanitaires adoptées par leur pays le leur permettront. Environ la moitié des migrants en Amérique centrale et au Mexique ont perdu leur emploi en raison de la pandémie. Ce sont là quelques-unes des conclusions mises en lumière cette semaine dans une étude menée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Plus de 1 600 personnes ont participé à cette étude organisée par l’OIM, qui a été lancée en juin pour mesurer et comprendre l’impact de la pandémie sur les intentions de migration. L’étude a également porté sur la situation socioéconomique, la santé physique et mentale et les facteurs de risque auxquels sont confrontés les migrants de la région.Alors que plus de la moitié des migrants ayant participé au sondage ont effectivement perdu leur emploi en raison de la pandémie, seuls 20 pour cent des migrants environ travaillent actuellement, ce qui suggère qu’un tiers de tous les migrants de la région ne parviennent pas à trouver un emploi pendant leur séjour. Dans le même temps, quatre migrants sur dix ayant un emploi ont vu leurs heures de travail ou leur salaire réduits. Près de la moitié (48 pour cent) des participants ont indiqué que leurs salaires et revenus ont diminué en raison de la COVID-19. Concernant l’accès à la santé, presque tous les migrants ont déclaré qu’ils se conformaient aux mesures préventives de santé contre la COVID-19. Moins de 10 pour cent d’entre eux soupçonnent d’avoir contracté la maladie à un moment donné, mais seulement un tiers environ de ces derniers ont eu recours aux services de santé. Cette constatation renforce l’importance de garantir aux migrants l’accès aux services de santé.

    #Covid-19#migrant#migration#ameriquelatine#sante#economie#accessante#chomage#santementale#vulnerabilite

  • In the fallout from COVID-19, Latin America risks losing its remittance lifeline - Equal Times
    #Covid-19#migrant#migration#remise#Ameriquelatine

    https://www.equaltimes.org/in-the-fallout-from-covid-19-latin
    https://www.equaltimes.org/local/cache-gd2/b0/b6d445029e1f5ea863f40718511e95.jpg?1592976615

    The average minimum wage in Venezuela as of May 2020 was 400,000 bolívares a month (approximately US$2.33 using historical exchange rates), supplemented by an additional 400,000 bolívares in food vouchers. Even with two jobs and a degree in chemical engineering, Cubillan struggled to make a living. Instead, he now zips across Buenos Aires as a delivery driver. Though far from the dreams he had for himself, it is more than he could have done at home.

  • Cluster dans les Bouches-du-Rhône : comment des saisonniers latinos-américains ont-ils pu venir en France pendant la crise sanitaire ? - Libération
    https://www.liberation.fr/checknews/2020/06/12/cluster-dans-les-bouches-du-rhone-comment-des-saisonniers-latinos-america

    Plus de cent travailleurs agricoles ont été testés positifs au Covid-19 dans les Bouches-du-Rhône. Parmi eux, on retrouve de nombreux saisonniers agricoles venus d’Amérique latine, recrutés par une société d’intérim espagnole.

    #Covid-19#migrant#migration#france#cluster#saisonnier#ameriquelatine#economie#test

    • Extrait (12 juin 2020) :

      Une promiscuité difficilement compatible avec le respect des gestes barrières

      A moins que ces conditions ne se soient améliorées, il semblerait que le respect des gestes barrières soit difficile à appliquer dans ce type d’accueil, puisque la préfecture indique à CheckNews, que « lors d’un contrôle fin avril », la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) a « constaté sur un site une trop grande promiscuité dans les conditions d’hébergement et l’absence de fourniture en eau potable. Un arrêté préfectoral avait alors imposé de réduire le nombre d’occupants de cet hébergement et d’assurer un approvisionnement en eau potable ».

      Pour la sociologue Béatrice Mesini, spécialiste des droits des travailleurs agricoles étrangers, notamment dans le Sud de la France, la « grande promiscuité à tous les étages », que ce soit dans les logements, les transports ou le lieu de travail, « paraît assez incompatible » avec le respect des gestes barrières souhaité par le gouvernement dans sa documentation.


      Deux hébergements insalubres destinés aux saisonniers agricoles fermés dans le Gard
      Lundi 29 juin 2020
      https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/deux-hebergements-insalubres-destines-aux-saisonniers-fermes-dans-le-gard
      À Saint-Gilles et Vauvert, la Préfecture du Gard vient de fermer deux hébergements destinés aux salariés agricoles. Ils sont jugés insalubres.

      Des salariés agricoles saisonniers du Gard étaient hébergés dans des conditions indignes. Au total, cela concerne environ 200 personnes. Leurs hébergements viennent d’être fermés par le Préfet après enquête. Il s’agit d’une fermeture administrative. Les deux agriculteurs concernés sont installés à Vauvert et Saint Gilles. Tous les deux sont mis en demeure de se mettre aux normes.

      Par ailleurs, la justice poursuit l’enquête, au-delà de l’hébergement indigne, sur les conditions de travail et d’emploi de ces salariés. Il s’agit le plus souvent de Colombiens, venus en France par l’entremise de la société espagnole « Terra Fécundis ». « Les chambres étaient trop petites. Les cuisines sans aération ni ventilation, détaille Florence Barral-Boutet, à la tête de la Direction du Travail du Gard. Les personnes les unes sur les autres. Parfois, ces mobil-homes ne sont pas déclarés au niveau de l’urbanisme. Les écoulements des eaux usées ne sont pas conformes, sans parler de l’accès à l’eau potable ».

      « Ces deux entrepreneurs agricoles avaient déjà été verbalisés pour les mêmes faits. Ils ne peuvent pas dire qu’ils ne savaient pas. c’est encore pire que ce qu’on imaginait, ça relève presque de Germinal, avec vraiment une exploitation de ces salariés ». Éric Maurel, procureur de la République de Nîmes

      #Terra_Fecundis

    • Cf. « On est traités comme des animaux » : à Beaucaire, les saisonniers étrangers, entre conditions de vie difficiles et crainte du coronavirus (13 juin 2020)
      via @colporteur
      https://seenthis.net/messages/862182


      Une affaire hors norme de fraude sociale bientôt devant la justice
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/04/06/une-affaire-hors-norme-de-fraude-sociale-bientot-devant-la-justice_6035702_3

      Entreprise de travail temporaire espagnole, Terra Fecundis doit être jugée en mai à Marseille dans un dossier de fraude au travail détaché en France.
      06 avril 2020

      Il s’agit probablement de la plus grosse affaire de dumping social jugée en France. Elle concerne une entreprise de travail temporaire espagnole : Terra Fecundis, dont le siège se trouve en Murcie, dans le sud-est du pays. Selon nos informations, cette société ainsi que ses dirigeants vont devoir rendre des comptes devant la sixième chambre correctionnelle du tribunal de Marseille, à l’occasion d’un procès programmé du 11 au 14 mai, qui risque, toutefois, d’être décalé à cause de la crise sanitaire.

      Les prévenus se voient reprocher d’avoir mis à disposition, pendant plusieurs années, des milliers d’ouvriers – principalement originaires d’Amérique latine –, sans les avoir déclarés dans les règles et en méconnaissant diverses obligations relatives au salaire minimum, aux heures supplémentaires, aux congés payés, etc. Le préjudice serait lourd pour les femmes et les hommes ainsi employés, mais aussi pour la Sécurité sociale française, privée des cotisations qui, selon l’accusation, auraient dû lui être versées : un peu plus de 112 millions d’euros entre début 2012 et fin 2015 – la période retenue par la procédure pénale, sachant que l’entreprise espagnole poursuit toujours son activité dans l’Hexagone, aujourd’hui.

      Depuis au moins une dizaine d’années, la société Terra Fecundis fournit à des exploitations agricoles tricolores de la main-d’œuvre pour la cueillette des fruits et des légumes. Ses services sont manifestement très appréciés : en 2019, elle avait un peu de plus de 500 clients, disséminés sur 35 départements, d’après un document mis en ligne sur le site Internet de la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) d’Occitanie. « Estimé » à 57 millions d’euros, son chiffre d’affaires en France provient, en grande partie, de contrats signés avec des maraîchers des Bouches-du-Rhône et du Gard.

      Mort d’un salarié en 2011

      Terra Fecundis a commencé à capter l’attention de la justice il y a presque neuf ans, à la suite d’un épisode tragique. En juillet 2011, un de ses salariés, de nationalité équatorienne, avait trouvé la mort à l’hôpital d’Avignon, peu de temps après avoir fait un malaise à l’issue d’une journée de travail éreintante. Agé de 33 ans, l’homme avait été victime d’une déshydratation sévère dans des circonstances troublantes, qui avaient conduit à l’ouverture d’une enquête.

      #paywall

      Lien vers leur enquête de 2015 :

      Une saison en enfer
      Depuis dix ans, Terra Fecundis fait travailler en France jusqu’à 5 000 ouvriers agricoles sud-américains sous contrat espagnol. Les méthodes de la société d’intérim sont aujourd’hui dénoncées.
      Par Jean-Baptiste Chastand Publié le 31 mars 2015 à 19h13 - Mis à jour le 19 août 2019 à 13h04

      Déjà ici en 2015 : https://seenthis.net/messages/361156 via @odilon

  • US sends unproven virus drug to Brazil - Asia Times
    https://asiatimes.com/2020/06/us-sends-unproven-virus-drug-to-brazil

    The United States has delivered two million doses of the antimalarial medicine hydroxychloroquine (HCQ) to Brazil to fight Covid-19, the White House said Sunday, though the drug has not been proven effective against the coronavirus. “HCQ will be used as a prophylactic to help defend Brazil’s nurses, doctors, and healthcare professionals against the virus. It will also be used as a therapeutic to treat Brazilians who become infected,” a statement said. It said the US would soon also send 1,000 ventilators to Brazil, the epicenter of South America’s outbreak with nearly 500,000 confirmed cases.“We are also announcing a joint United States-Brazilian research effort that will include randomized controlled clinical trials,” it added.

    #covid-19#circulations#coopération-internationale#Brésil#EtatsUnis#santé#personnel-médical#traitement#épicentre#épidémie#AmériqueLatine#essai-clinique#migrant#migration

  • UN agencies welcome donor pledges for Venezuelan refugees and migrants | | UN News
    https://news.un.org/en/story/2020/05/1064922

    To date, more than five million refugees and migrants from Venezuela have sought safety and protection across the world – with 80 per cent of them sheltering in Latin America and the Caribbean. The health and economic consequences of COVID-19 have wreaked havoc on their lives and that of their hosts. Venezuelan refugees and migrants have lost the daily incomes and livelihoods needed to cover shelter, food and health care. Many are at risk of being exposed to gender-based violence, stigmatization, exploitation and abuse.

    #Covid-19#migrant#migration#Venezuela#Caraïbes#AmériqueLatine#réfugiés#santé#violence#genre#stigmatisation#exploitation

  • Mobility in immobility: Latin American migrants trapped amid COVID-19 | openDemocracy
    #Covid-19#migrant#migration#AmeriqueLatine#coince

    https://www.opendemocracy.net/en/democraciaabierta/mobility-immobility-latin-american-migrants-trapped-amid-covid-19

    States urgently need to rethink their individual responses to COVID-19 and coordinate a collective approach to include and protect all people living in their territories. Español Português

  • The U.S. is exporting Covid-19 to Latin America. We should instead be working with our neighbors. | America Magazine
    #Covid-19#migrant#migration#US#expulsion#AmeriqueLatine

    https://www.americamagazine.org/2020/05/07/us-exporting-covid-19-coronavirus-latin-america-our-neighbors

    Covid-19 could not come at a worse time for Latin America. The region has been shaken by one crisis after another, from ongoing violence in Mexico to the millions of refugees who have fled political instability in Venezuela. The Covid-19 pandemic will exacerbate these challenges while creating new ones that could push the region’s political systems to the breaking point. In a possible sign of what is to come, Ecuador has been unable to collect the bodies of those who have died of the coronavirus. The harrowing scenes of bodies left on the streets for days could soon be repeated throughout Latin America—unless the United States acts.

  • Women, Migrants, Minorities to Suffer Most in Latin America as Coronavirus Rages: U.N. Agency - The New York Times
    #Covid-19#migrant#migration#AmeriqueLatine#sante#pauvreté

    https://www.nytimes.com/reuters/2020/05/12/world/americas/12reuters-health-coronavirus-latam-un.html

    SANTIAGO — The coronavirus pandemic will make a bad economic situation worse for women, indigenous people, migrants and people of African descent in Latin America, a region already plagued by deep-rooted inequality, a United Nations agency said in a report issued on Tuesday.

  • L’Amérique latine, moins touchée par le coronavirus, mais loin d’être épargnée
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/05/09/l-amerique-latine-moins-touchee-par-le-coronavirus-mais-loin-d-etre-epargnee

    Si le bilan des décès est resté relativement faible jusqu’ici, c’est notamment « en raison des températures estivales [l’épidémie a démarré à la fin de l’été austral], selon José Miguel Bernucci, secrétaire national de l’ordre chilien des médecins, mais aussi car les premiers cas ont été importés par des Chiliens de classes sociales aisées ayant voyagé à l’étranger. Ces personnes sont en général en meilleure santé. »

    #Covid-19#AmériqueLatine#système-santé#épidémie#inégalités#comorbidité#migrant#migration