Airbreizh, qualité de l’air en Bretagne
07/09/2023 : indice de qualité de l’air : MAUVAIS
en cause, les PM10
►https://www.airbreizh.asso.fr
Airbreizh, qualité de l’air en Bretagne
07/09/2023 : indice de qualité de l’air : MAUVAIS
en cause, les PM10
►https://www.airbreizh.asso.fr
Pic de pollution de l’air en Bretagne : le rôle de l’élevage oublié
▻https://www.eau-et-rivieres.org/pollution-air-elevage
#air #pollution #bretagne #agro-industrie #élevage #épandages engrais #ammoniac #PM10
Là, on a aussi le #sable_du_Sahara qui est remonté à l’Est de la #goutte_froide du Portugal… De fait, il y a une fine brume dans l’air toute la journée.
Sable du Sahara. Dégradation de l’air et pollution aux particules fines
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/brest/sable-du-sahara-degradation-de-l-air-et-pollution-aux-p
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/W1a1v4UhXD9BGEkibTknZ2OuRdo/930x620/regions/2023/09/06/maxnewsworldfive670074-64f8a58d0e929286357265.jpg
et aussi
CARTE. Visualisez le nuage de poussières désertiques qui traverse actuellement la France
▻https://www.francetvinfo.fr/meteo/carte-visualisez-le-nuage-de-poussieres-desertiques-qui-traverse-actuel
Depuis dimanche, des particules venant du Sahara survolent la partie ouest du pays, causant une baisse de la qualité de l’air dans plusieurs départements du Sud-Ouest. Des mesures sont notamment prises dans les Pyrénées-Atlantiques.
Un nuage de poussière du sable du Sahara traverse la Bretagne. Ce mercredi 6 septembre, la préfecture du Finistère avertit sur les gestes recommandés pour les personnes sensibles.
Les poussières en provenance du Sahara survole la Bretagne. Cette poussières désertique, la brume de sable, entraine un dépassement du seuil de recommendation en particules fines. L’ alerte est donnée par le site spécialisé Air Breizh ce mercredi 6 septembre 2023.
▻https://www.francetvinfo.fr/pictures/cL7oilXU6MNBdarhWSc5D1Kz2KM/0x70:1102x690/fit-in/720x/filters:format(webp)/2023/09/05/f5qdvdzxaaa5viw-64f73c9b27016317541964.png
Images prises par le satellite Terra de la Nasa avec le capteur optique Modis, le 4 septembre 2023.
(NASA WORLDVIEW EARTHDATA / LEA PRATI)
Ceci dit, d’après la série débutant le 4/01/2021 d’AirBreizh, l’IQA est à 4 (mauvais) un peu plus d’une fois par mois.
(j’ai pris l’indice pour mon interco, mais c’est très similaire ailleurs)
Ce coup-ci, il y a eu alerte de la préfecture ET je l’ai vu passer…
Notez qu’il n’a été bon (1) que 5 jours (sur presque 1000) la dernière fois étant le 23/06/2021…
#écologie #pollution #ammoniac
🛑 Carte : la France polluée à l’ammoniac...
Le collectif Bretagne contre les fermes-usines a publié une carte des émissions d’ammoniac par département. La région est la plus touchée par cette pollution. Les coupables : les élevages industriels (...)
▶️ Lire le texte complet…
▶️ ▻https://reporterre.net/Carte-la-France-polluee-a-l-ammoniac-La-carte-de-France-des-pollutions-d
🚜 PRODUCTIVISME : L’AIR EST TOXIQUE DANS L’OUEST
▻https://nantes-revoltee.com/%F0%9F%9A%9C-productivisme-lair-est-toxique-dans-louest
Chaque printemps la #Bretagne, première région agricole de France, et les Pays de la Loire subissent de grosses vagues de #pollution à l’ammoniac. Les #particules_fines sont responsables d’au moins 2000 morts prématurées chaque année en Bretagne. Toutes causes confondues, la pollution de l’air provoquerait près de 100000 morts prématurées par an en France. Plus que le Covid, dans une grande indifférence.
▻https://seenthis.net/messages/919387
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/enquete-pollution-de-l-air-la-bretagne-malade-de-l-ammo
Volet 1 - La Bretagne, malade de l’ammoniac - Splann !
Publié le 14 juin 2021 - par Caroline Trouillet | ONG d’enquêtes journalistiques en Bretagne
►https://splann.org/bretagne-malade-ammoniac
Combien de maladies et de décès liés à l’ammoniac en Bretagne ? Ce gaz issu à 95 % de l’activité agricole est parmi les responsables d’une pollution de l’air aux particules fines, qui favorisent cancers et maladies cardio-vasculaires. La Bretagne en est la première région émettrice de France. Malgré l’enjeu sanitaire, les outils de surveillance sont restés sous-développés, faute de financements publics : seulement depuis décembre 2020, un appareil breton observe constamment ce polluant dans l’air. (...)
Volet 2 - Industriels et collectivités roulent plein gaz pour l’ammoniac - Splann ! | ONG d’enquêtes journalistiques en Bretagne
▻https://splann.org/industriels-collectivites-lammoniac
Volet 2 : Industriels et collectivités roulent plein gaz pour l’ammoniac
Malgré les dangers pour la santé des travailleurs, des riverains et des écosystèmes, la Bretagne passe à côté des enjeux liés à l’ammoniac. Négligés par les collectivités et le système agro-alimentaire, les rejets de NH3 s’aggravent localement. Pire, les gros pollueurs-certains hors la loi-touchent de grosses aides publiques..
Ammoniac : en Bretagne, l’air est grave - Page 1 | Mediapart
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/140621/ammoniac-en-bretagne-l-air-est-grave
Côté #pollution de l’#air, la #Bretagne remporte un triste trophée. Elle ne couvre que 5 % de l’Hexagone, et la voilà classée par #Air_Breizh première région émettrice d’#ammoniac, un gaz qui inquiète médecins, défenseurs de l’environnement et professions agricoles elles-mêmes.
La péninsule concentre à elle seule 58 % du #cheptel et de la production porcine française, majoritairement dans le Finistère et les Côtes-d’Armor. Un poulet sur trois vient de Bretagne, et la région possède 21 % des #élevages laitiers. Or, selon l’Inrae (Institut national de recherche pour l’#agriculture, l’alimentation et l’environnement, ex-Inra), 95 % des émissions d’ammoniac sont d’origine agricole, dont 80 % issues de l’élevage. En Bretagne, cette part monte à 99 %.
Justement je suis en Bretagne actuellement et j’ai pu voir le journal régional, dans lequel une intervenante soulignait que parmi les organismes chargé de la surveillance de l’air en France, Air Breizh est le moins doté de tous.
Cherchez l’erreur.
#agro_industrie
L’eau du robinet polluée dans une partie du Finistère
▻https://www.francebleu.fr/infos/environnement/l-eau-du-robinet-polluee-dans-une-partie-du-finistere-1597868408
C’est une cuve de méthanisation de la centrale biogaz Kastellin à Châteaulin qui aurait débordé et rejeté 400 mètres cubes de son contenu dans l’Aulne lundi. L’alerte n’a été lancée que ce mercredi et la préfecture du Finistère a pris un arrêté en fin de journée.
Coronavirus : le Conseil d’Etat demande une « vigilance particulière » avec les épandages agricoles, Stéphane Mandard
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/20/coronavirus-le-conseil-d-etat-demande-une-vigilance-particuliere-avec-les-ep
Les épandages agricoles sont à l’origine de pollution aux particules fines dont des études montrent qu’elles aggravent la mortalité du Covid-19.
S’appuyant sur plusieurs études scientifiques démontrant le lien de plus en plus solide entre la pollution de l’air et la mortalité du Covid-19, l’association Respire et son avocate, Corinne Lepage, avaient demandé en référé au Conseil d’Etat d’enjoindre au gouvernement de prendre toutes les mesures pour limiter les sources de pollution, en particulier les épandages agricoles (lisiers, engrais). Dans une ordonnance rendue lundi 20 avril, le juge des référés du Conseil d’Etat rejette la requête de l’association spécialisée dans la préservation de la qualité de l’air.
La haute juridiction encourage toutefois l’administration à « faire preuve d’une vigilance particulière dans le contexte actuel d’état d’urgence sanitaire, en veillant à ce que soient prises, au besoin préventivement en cas de menace avérée de franchissement des seuils, des mesures propres à éviter la survenue ou au moins à réduire la durée des épisodes de franchissement des seuils, notamment en limitant les pratiques agricoles polluantes, l’activité agricole demeurant, en raison de la très forte diminution des pollutions liées à l’industrie et aux transports, la principale source d’origine humaine d’émission de particules avec celle provenant du secteur résidentiel, à plus forte raison dans la période actuelle d’épandage » .
Pics de pollution printaniers
Malgré une baisse historique de la pollution liée aux émissions d’oxydes d’azote (principalement dues au trafic routier et aux activités industrielles), la pollution aux particules fines, les plus dangereuses car elles pénètrent plus profondément les voies respiratoires, n’a en effet pas disparu avec le confinement. Des pics (avec des dépassements des normes) ont même été constatés fin mars en Ile-de-France ou dans le Grand-Est, les deux régions les plus touchées par le coronavirus. Selon Atmo-France, la fédération des organismes de surveillance de la qualité de l’air, qui doit publier, mardi 21 avril, un nouveau bilan, ces épisodes de pollution printaniers sont notamment dus aux épandages agricoles. Le mécanisme est bien connu : lors des épandages de lisier, de l’ammoniac est libéré qui va favoriser la formation de particules fines.
« Ces particules fines [PM 2,5, de diamètre inférieur à 2,5 micromètres] abîment les muqueuses des voies respiratoires et du poumon, ce qui fait pénétrer plus facilement les virus au fond des voies aériennes » , explique Isabella Annesi-Maesano, directrice du département d’épidémiologie des maladies allergiques et respiratoires de l’Inserm et membre du collectif Air-Santé-Climat. Regroupant une dizaine de médecins et chercheurs, le collectif avait également interpellé les préfets pour leur demander de « limiter drastiquement les épandages agricoles, afin de tout mettre en œuvre pour limiter la propagation du virus » . En vain
.
Une hausse de seulement 1 μg/m3 de particules fines dans l’air est associée à une augmentation de 15 % de la mortalité du Covid-19
L’association Respire avait de solides arguments. Plusieurs publications scientifiques montrent que la pollution de l’air est un facteur aggravant des impacts sanitaires du coronavirus. La dernière en date, publiée le 7 avril par des chercheurs de l’université Harvard, aux Etats-Unis, établit un lien entre pollution de l’air et létalité du Covid-19. A partir de l’analyse des données d’environ trois mille comtés américains, ils concluent qu’ « une légère augmentation de l’exposition à long terme [dix à quinze ans] aux particules fines PM2,5 entraîne une forte augmentation du taux de mortalité par Covid-19 » . Ainsi, une hausse de seulement 1 μg/m3 de particules fines dans l’air est associée à une augmentation de 15 % de la mortalité du Covid-19.
Une étude italienne, publiée le 17 mars, par la Société italienne de médecine environnementale, montrait aussi une corrélation entre les niveaux de pollution élevés en Lombardie et le nombre important de victimes du coronavirus. Et, en 2003 déjà, une étude publiée dans la revue scientifique de santé publique Environmental Health et consacrée au SRAS montrait que les patients chinois vivant dans des zones fortement polluées avaient deux fois plus de risques de mourir du SRAS que ceux des régions peu polluées.
Le Conseil d’Etat fait valoir que ces études ne concernent pas explicitement les épandages. Il estime surtout que l’Etat a appliqué l’arrêté de 2016 permettant aux préfets de prendre des mesures pour réduire la pollution lors des pics. Ainsi, du 25 septembre 2017 au 15 avril 2020, 237 arrêtés préfectoraux mettant en place des mesures prévues dans le cadre d’un dépassement des seuils de pollution ont été pris, dont 227 comportaient des mesures relatives aux pratiques agricoles, selon l’ordonnance du juge des référés.
« Principe de précaution »
« Je suis très surprise par ce chiffre. A ma connaissance, il n’y a jamais eu d’arrêté de pris pour réduire les épandages » , indique au Monde Corinne Lepage. L’ancienne ministre de l’écologie se dit à la fois « déçue » par cette décision et « pas surprise » . « On sent bien l’embarras du Conseil d’Etat, qui demande au gouvernement d’appliquer des mesures contre la pollution de manière rigoureuse et préventive, car, aujourd’hui, ce n’est absolument pas le cas » , estime l’avocate.
Pour le président de Respire, Olivier Blond, « il est criminel de ne pas mettre en œuvre tous les moyens dont nous disposons contre le virus. Or, lutter contre la pollution de l’air en fait partie. Et il est bien évidemment trop tard d’attendre les pics pour agir, d’autant que les épandages vont se poursuivre et que les effets de la pollution sur la pandémie se font sentir même en dessous des seuils légaux dont la réglementation ne prend pas en compte les PM2,5 » . M. Blond regrette que le Conseil d’Etat ne fasse pas « respecter le principe de précaution » .
Le gouvernement, dont seul le ministère de l’agriculture avait répondu au référé de l’association, n’a pas réagi à la décision du Conseil d’Etat. Mme Lepage prévoit, elle, de se retourner de nouveau dans les prochains jours devant la haute juridiction. Il s’agira, cette fois, de dénoncer, avec le collectif des maires antipesticides, les épandages de pesticides qui continuent à proximité immédiate des habitations malgré le confinement.
#crise_sanitaire #particules_fines #agriculture #conseil_d'État
#fête_du_slip (quand le droit du travail et le droit de l’environnement sont suspendus de jure et de facto)
Dans l’histoire, je pensais pas que le #lisier était si problématique.
Cutting ammonia emissions from farming ‘could save thousands of lives’
Cutting levels of ammonia in the air could prevent at least 3,000 premature deaths every year in the UK, according to new research following an investigation by the Bureau of Investigative Journalism, Channel 4 News and the Guardian.
While most air pollutants have been cut dramatically in recent decades, levels of ammonia in the air have stayed high.
Agriculture is the leading source of ammonia emissions and intensive livestock farming is particularly problematic, as the chemical leaks into the air from exposed animal waste and fertiliser.
Ammonia causes fine particle pollution which can enter deep into the lungs and bloodstream, with significant consequences for cardiovascular and respiratory health.
In 2017 researchers from the Max Planck Institute in Germany analysed data on air pollution and mortality. They estimated that a 50 per cent cut in agricultural ammonia emissions across Europe could avoid 52,000 deaths each year.
Now, in new analysis for The Bureau of Investigative Journalism, they say a similar cut in the UK could prevent at least 3,000 premature deaths annually.
Levels ‘unchanged for 25 years’
Professor Alastair Lewis from the National Centre for Atmospheric Science said: “Almost all classes of pollutants [in the UK] have reduced very dramatically over the last 30 or 40 years.
“The one that really stands out is ammonia, which is really unchanged over the last 25 years”. He puts that down, in part, to the complexity of the problem.
Dairy farmer Abi Reader told Channel 4 News she supported moves to cut ammonia but was worried about the financial burden on the industry.
She said it would cost around £50,000 to cover her farm’s slurry pit – the sort of measure farmers are being asked to adopt.
She told Channel 4 News: “It’s certainly a good focus for us as an industry to make sure we do everything in our power….to reduce the emissions”.
“The thing is we’re not seeing an extra return on our milk price to finance it” says Ms Reader, “so it’s something we would like to do but I can’t go broke for it”.
In the Clean Air Strategy, the government says it is requiring farmers to adopt low-emission techniques and providing funding for equipment needed to cut pollution.
▻https://www.channel4.com/news/cutting-ammonia-emissions-from-farming-could-save-thousands-of-lives
#ammoniaque #agriculture #santé #industrie_agro-alimentaire
Industrial and #agricultural #ammonia point sources exposed | #Nature
▻https://www.nature.com/articles/s41586-018-0747-1
#map #agriculture #ammonniac #pollution #carte
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/12/05/l-agriculture-intensive-est-responsable-d-une-pollution-tres-largement-sous-
Enquête : quand la #PAC finance la #pollution.
Où va l’argent de la #Politique_agricole_commune (PAC) ? C’est à cette question que nous avons voulu répondre en commandant une enquête à Mark Lee Hunter, journaliste d’investigation, afin de déterminer si les exploitations agricoles qui polluent le plus recevaient des #subventions européennes de la PAC. Mettons tout de suite fin au suspense : la réponse est oui.
Findus : des lasagnes, deux traders, quatre entreprises et cinq pays
▻http://www.lemonde.fr/societe/infographie/2013/02/11/findus-pour-un-plat-de-lasagne-deux-traders-quatre-entreprises-et-cinq-pays_
Et une #loi-inique en #Roumanie contre les #chevals
mais... voir aussi et surtout
tout est dit la voiture responsable de la viande de cheval dans les lasagnes ...
Je pense surtout qu’on cherche à noyer le vrai problème : que l’industrie agroalimentaire de masse fait globalement et délibérément de la merde pour gonfler les bénéfices d’une filière bien juteuse. Ici, le donneur d’ordre passe par une innocente victime de méchants margoulins. Mais en fait, c’est systémique : c’est la machine mondiale à nous faire bouffer de la merde. D’ailleurs, de la merde, de la vraie, on en retrouve régulièrement dans les steaks de hamburger. De la bouffe problématique, on en a des épisodes réguliers depuis 30 ans et à chaque fois, on est horrifiés, avant de retourner acheter la même merde.
Ceci n’est pas un accident : c’est le fonctionnement normal du système. L’accident, c’est que cette fraude a été révélée.
Tout à fait d’accord avec @monolecte.
Dans mes recherches pour mon billet (je cherche la traduction anglaise de minerai de viande, si quelqu’un connait…) je suis tombé sur l’article WP [en] ▻http://en.wikipedia.org/wiki/Rendering_(animals)
The rendering industry is one of the oldest recycling industries, and made possible the development of a large food industry.
(lire dans le reste de l’article ce que signifie rendering…)
et, en tirant les fils, sur le résumé de The Jungle d’Upton Sinclair (1906) :
Sinclair admitted his celebrity arose, “not because the public cared anything about the workers, but simply because the public did not want to eat tubercular beef”.
(…)
Sinclair’s account of workers falling into rendering tanks and being ground along with animal parts into “Durham’s Pure Leaf Lard”, gripped the public. The poor working conditions, and exploitation of children and women along with men, were taken to expose the corruption in meat packing factories.
L’image des abattoirs de Chicago a marqué les esprits mais n’a rien changé à la réalité industrielle.
cf. les liens déjà cités par plusieurs sur les billets de Fabrice Nicolino ►http://fabrice-nicolino.com
et, dans le compte-rendu de son livre Bidoche sur Rue89 ►http://www.rue89.com/2009/10/01/bidoche-les-ravages-de-lindustrialisation-de-la-viande, cette vidéo du 2/12/1970, Sauver la viande sur le site de l’INA :
▻http://www.ina.fr/video/CPF06020231/sauver-le-boeuf.fr.html
On appréciera le franc-parler (ou « naïveté ») du témoin, Raymond Février qui, aujourd’hui, serait certainement emballé dans un jus plus politiquement correct.
minerai de bœuf [fr] ; minced beef [en] ; rundersnippers [nl] ; Rindfleischabschnitte [de] ; trozos de vacuno [es]
Des lasagnes aux pizzas, tour d’Europe des pays touchés par le scandale de la viande de cheval
▻http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/02/15/des-lasagnes-aux-pizzas-tour-d-europe-des-pays-touches-par-le-scandale-de-la
Ah la la, quelle farce grotesque ! On entend depuis des jours parler de contrôle et d’étiquetage mais en aucun on ne remet en cause ce business infâme qui de surcroît doit être subventionné par l’Europe.
▻http://www.rfi.fr/radiofr/editions/072/edition_3_20090402.asp
jeudi 2 avril 2009
« Après 2007 … beaucoup de charettes ont été confisquées par la police »
Depuis quelques mois, des chevaux errants hantent les terrains vagues à l’entrée des villes roumaines, abandonnés après l’entrée en vigueur d’une #directive-européenne interdisant la circulation des charrettes dans les grandes agglomérations. Ces bêtes, souvent mal nourries et mal traitées, appartenaient pour la plupart à des tziganes, qui, eux mêmes très pauvres, ne savent plus quoi faire de leurs montures…
▻http://www.rfi.fr/player/telecharger.aspx?ancien=False&fichier=http://telechargement.rfi.fr.edgesuite.net/rfi/francais/audio/magazines/r111/accents_d_europe_20090402_1037.mp3
Difficile de remonter la source de cette fameuse directive… se mêle à cela le racisme contre les tziganes et une corruption affligeante ou le racket fait loi.
regarder l’article 71 de la loi de 2007 : ►http://legeaz.net/text-integral/oug-69-2007-modificare-oug-195-2002
en gros : interdiction des véhicules à traction animale sur les routes nationales et dans les agglomérations. ce serait lié à la mise en place du « TEN-T » européen.
(la bbc en avait parlé : ▻http://news.bbc.co.uk/2/hi/programmes/from_our_own_correspondent/7098896.stm)
@denisb : Merci beaucoup ! Et bravo pour la référence du texte de loi.
En effet, le décret (?) GEO 69 2007 du 29 juin 2007 modifie l’ordonnance 195 2002. L’article 19 (de 2007) modifie l’article 71 (de 2002) dont :
l’alinéa 1 interdit l’accès la circulation des machines agricoles et des machines de chantier aux routes nationales
l’alinéa 2 impose l’organisation d’itinéraires permettant à ces véhicules et aux animaux de traverser les routes nationales.
L’exposé des motifs mentionne la mise en conformité avec la directive européenne 91/439/CEE sur le permis de conduire
▻http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:31991L0439:FR:HTML
Et il est, apparemment, l’équivalent de notre article R421-2 du Code de la Route interdisant l’accès aux autoroutes aux animaux et véhicules sans moteur (entre autres)
►http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006842313&cidTexte=LEGITEX
toujours @denisb dans l’article de la BBC du 17/11/2007
But now the horses and their owners are in trouble, and it seems they have nowhere to turn.
A new law which bans them and their wagons from all main roads because they are blamed for 10% of all road traffic accidents in the country, is a cruel blow, aimed by the bureaucrats in Bucharest at the solar plexus of their own peasantry.
(…)
But he admitted that the regulation on horses was not well thought-out.
(…)
Like the mayor, he sees the answer in the long run as the construction of side roads for horses and carts.
Où, clairement, l’interdiction vient d’abord, la mise en place de contournement plus tard…
@touti : merci pour la référence à ce reportage.
#Minerai_de_viande : « Ce sont des bouts de machin. En fait, c’est catégoriquement de la merde »
▻http://www.terraeco.net/Minerai-de-viande-Avant-on-n-osait,48225.html
« Ce sont des bouts de machin, de gras notamment. En fait, c’est catégoriquement de la merde. Il y a 40 ans, cette matière allait à l’équarrissage pour être brûlée. Les industriels n’osaient même pas en faire de la bouffe pour chat. Là-dessus, nos grandes maisons auréolées de luxe et de qualité, comme Picard, ont décidé que c’était du gâchis... Avec les progrès de la chimie additionnelle, c’est devenu possible d’en faire quelque chose. C’est presque bon à manger, ça a bonne allure. Ces morceaux sont donc ramassés, mis en bloc et congelés et ils se baladent à droite et à gauche. »
Bon, et maintenant, y’a quoi dans les saucisses que les parents achètent au supermarché pour leurs mômes (ce qui
me terrifie toujours) ?
Comment tu ne sais pas @odilon qu’il y a de l’#ammoniaque dans les saucisses de supermarché ?
Figure toi que l’idée tout simplement excellente est de faire bouffer tout l’animal : le gras, les tendons, les os, je ne sais pas trop pour la peau, les abats et les poils, mais c’est vraiment économique et il y a moins de production de viande, donc y’en a même qui te diront que c’est écologique. Que ça porte le nom de boeuf ou de chat, on s’en fout car tout est mixé (même je crois microfiltré).
Le souci c’est que ça forme une grosse bouillie qui est un vrai nid pour les bactéries, donc, pour éviter que ça pourrisse trop vite et que ça rende malade tout de suite, on y verse des trucs pas forcément très bon, mais bien mélangé ça ne se voit pas et ça se vend très bien chez les pauvres.
Ils seront justes malades quelques années plus tard.
Zut, suis tombée dans le cynisme, pas réussi à faire sans, désolée.
▻http://www.lexpress.fr/styles/minute-saveurs/le-pink-slime-du-boeuf-a-l-ammoniaque-servi-dans-les-cantines-americaines_1