• En guise d’héritage, une quête à poursuivre

    Trois vagues féministes plus tard, les slogans d’#Emma_Goldman ont sans doute perdu de leur charge révolutionnaire. Pourtant, les questions qu’elle posait il y a un siècle sont toujours d’une brûlante actualité. Et s’il était temps de la redécouvrir ?

    Près d’un siècle après la mort d’Emma Goldman, l’#intime est toujours #politique, les droits et #libertés_individuelles sont renforcés, le cadre démocratique renouvelé, et l’#émancipation_des_femmes est un processus toujours en cours. Entre la militante anarchiste et nous, des mythes ont disparu, et d’autres sont nés : la croyance dans l’État s’est fragilisée, celle dans le progrès humain aussi, et la violence terroriste comme les mouvements de backlash semblent toujours prêts à miner les acquis en matière de libertés individuelles. Anarchistes ou pas, nous sommes frappés par l’actualité des questions qu’Emma Goldman posait avec 100 ans d’avance.

    L’héritage d’Emma Goldman

    Pour la philosophe #Chiara_Bottici, la pensée d’Emma Goldman résonne avec encore plus de force aujourd’hui que dans le passé. En effet, Goldman est contemporaine du féminisme de la première vague qui avait fait de la revendication des #droits_politiques la priorité de son combat. C’est donc face à cette forme de féminisme qu’elle jugeait reservée à une élite qu’Emma Goldman se déclarait alors « non-féministe ». Aujourd’hui, force est de constater que ce féminisme de la première vague a montré ses limites : l’obtention de droits politiques n’ont pas suffi à créer les conditions de l’émancipation des femmes. « Ce qui est actuel dans la pensée d’Emma Goldman, c’est le fait qu’on ne peut pas séparer le féminisme de la critique du #capitalisme, de la critique de l’État en tant que machine d’exploitation. » juge Chiara Bottici.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/avoir-raison-avec/la-quete-doit-se-poursuivre-et-se-poursuivra-8379133

    #intersectionnalité #corps #féminisme #héritage #anarchisme
    #audio #podcast 

  • https://www.liberation.fr/debats/2018/11/15/nuit-de-la-philo-pour-un-anarcha-feminisme_1692047

    Loin d’être un enjeu du passé, le féminisme est [...] plus urgent que jamais. Mais il doit être une libération de toutes les femmes, sans créer un surcroît de hiérarchie entre elles. C’est précisément là où l’anarcha-féminisme peut intervenir. Des féministes de gauche ont été tenté·e·s d’expliquer l’oppression des femmes à partir d’un seul facteur, les anarchistes ont toujours été très clair·e·s sur ce point : pour combattre le patriarcat, nous devons lutter contre les multiples facteurs – économiques, culturels, raciaux, politiques, etc. – qui le fondent et le renforcent.

    #féminisme #anarchisme #anarcha-féminisme

  • Viol : croire les femmes qui accusent
    http://sexismesagauche.blogspot.fr/2013/06/viol-croire-les-femmes-qui-accusent.html

    Ce texte répond aux personnes qui « défendent » le viol parce qu’il y a des circonstances « atténuantes », parce que les personnes impliquées ne se sont pas « comprises », parce que la femme ment, parce que, parce que, parce que,… Il décrit clairement la façon dont les hommes peuvent en toute « innocence » ignorer que ce qu’ils font est une atteinte à l’intégrité des femmes. Ce que sous-tend ce texte est que si dans certains cas, des hommes se trompent encore à propos de leurs « droits » et « privilèges » (...)

    • Apprendre à nos enfants à bien communiquer « explicitement », à bannir l’implicite à tous les niveaux.
      Leur apprendre à ne pas prendre leurs désirs pour des réalités.
      Ne jamais leur dire que quand une femme dit non elle pense oui, comme on le lit trop souvent.
      Et surtout ne jamais leur dire « quand on veut, on peut ! »

      Si le consentement est, comme je le crois, une décision intentionnelle, consciente, active et positive, comment pourrait-elle avoir consenti par accident et cela peut-il réellement être considéré comme un consentement ? Il semble évident que dans ce scénario, c’est l’homme qui s’est trompé à propos du consentement, puisque la femme ne peut pas l’avoir donné par erreur.

      Je crois que c’est une question de valeurs que de choisir que le problème de compréhension est chez la femme plutôt que chez l’homme. Si on suppose que d’un côté ou de l’autre, l’un des deux n’a pas compris que la femme n’était pas consentante, il semble évident que c’est l’homme qui n’a pas comprit que c’est du viol plutôt que de croire qu’une femme pense qu’elle est en train d’être violée, mais que ce ne serait pas le cas, c’est jusque qu’elle ne comprend pas ce qui se passe…

    • J’ai l’impression qu’il a changer de colonne cet article sur rezo.net depuis hier. J’ai rêvé ou pas ? Et si j’ai pas rêver, pourquoi ce changement ? Désolé pour le #seenthis_police mais ce texte et ce blog dans son ensemble me semble particulièrement important et risque de disparaître trop rapidement dans la colonne « et aussi... ». En tout cas merci de m’avoir fait découvrir ce blog et les problématiques qu’il pointe et analyse.

      #anarcha-feminisme