• #Gauche, #syndicats, #patronat : ensemble, tout devient possible !
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article687

    En ces temps de « crise économique », François Hollande et son gouvernement s’appliquent à mettre en place les lois et mesures nécessaires à la poursuite de la logique libérale de développement capitaliste, sous l’égide de l’UE et de Bruxelles. C’est aujourd’hui officiel : malgré les discours de façades, la « gauche » ne prend même plus la peine de préserver un semblant de social-démocratie. On peut même penser qu’elle fait mieux que ses homologues de droite pour la préservation des intérêts capitalistes. L’ANI en 2013 et le « pacte de responsabilité » de 2014 en sont de très bons exemples.

    #Anarchosyndicalisme ! n°140

  • Les libertariens : rien de libertaire, tout de fasciste
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article684

    Une théorie, localisée essentiellement aux États-Unis ou dans des pays anglo-saxons, avec des termes tels que « #libertarien » (venant de libertaire) ou « anarcho » associés au terme « capitaliste », se diffuse à travers Internet. Une telle expropriation des termes anarchistes / libertaires par des hiérarchistes peut surprendre, au vu des incompatibilités évidentes entre ces termes, mais du fait de la récurrence de ces expressions sur le net un article succinct résumant ces « théories » semble nécessaire, pour clarifier ce qu’est cette #manipulation.

    #Anarchosyndicalisme ! n°140

  • Une demande de soutien de #Pologne
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article688

    Dans toute la Pologne, les #hôpitaux font maintenant appel à de la sous-traitance pour tout ce qui concerne les services tels le nettoyage ou la restauration, ce qui entraîne précarisation et détérioration des conditions de travail. Mention spéciale à l’hôpital de Belchatow, géré par des néolibéraux du parti gouvernemental. Contrairement à ce qui se passe habituellement lors du transfert de personnels d’un hôpital vers un sous-traitant (l’usage veut que tous soient repris), ici 60 femmes ont perdu purement et simplement leur emploi à cette occasion. Elles vous demandent d’envoyer de protester auprès de :

    Dyrektor Miroslaw Leszczynski, Szpital Wojewódzki im. Jana Pawla II w Belchatowie, ul. Czapliniecka 12/3, 97-400 Belchatów par courrier, ou pa fax (48) 44-632-1628 ou par email : sw_belchatow@poczta.csc.com.pl en envoyant un message de solidarité dont nous vous proposons une version en polonais (que vous pouvez copier/colle sur sur notre site)  :

    «  Solidarnosc ze sprzataczkami i kuchenkowymi ze szpitala w Belchatowie ! Piszemy, by wyrazic nasz niepokój w zwiazku z sytuacja 60 pracownic, które nagle zostaly pozbawione miejsc pracy w Szpitalu Wojewódzkim w Belchatowie. Wszystkie ciezko pracowaly w szpitalu ale ich warunki sa bardzo niepewne. Praca zlecana na zewnatrz daje pracownikom mniejsze zabezpieczenia niz zatrudnienie bezposrednie. Gdy zmienila sie umowa o podwykonawstwie, firmy outsourcingowe nie zrobily nic by zapewnic, ze kobiety beda. nadal zatrudnione. Domagamy sie by szpital i odpowiedzialne wladze podjely dzialania majace na celu zapewnienie godnych warunków zatrudnienia dla pracowników szpitala. ». 

    #Anarchosyndicalisme ! n°140

    • Hospital Workers Take Action to Regain their Jobs and their Dignity | Związek Syndykalistów Polski
      http://zsp.net.pl/hospital-workers-take-action-regain-their-jobs-and-their-dignity

      At the end of April, 60 women suddenly found themselves unemployed at the hospital in Belchatow. Since then, a large group of them have been fighting to get their jobs back.

      The women had already been outsourced from the hospital and had been working there through a company called Cooperative for the Disabled „Naprzod”. This company is no cooperative in the normal sense, but a firm which exploits disabled people, mostly women, across Poland. The contractor at the hospital was changed to another firm called „Dozorbud” and „Naprzod” claimed that the workers had been transferred to the new company. But Dozorbud didn’t take most of them to work, instead looking for new hires with no qualifications or experience. Presumably also without any work contracts and on subminimum wages.
      Since then, the women have been sitting in at the hospital, demanding their jobs back.

      They decided to organize and fight with ZSP. Other unions, including those at the hospital (!), have ignored the plight of the women simply because this is a tough case in this country where anti-worker tendencies prevail.

      On June 9, direct actions were held in Lodz where the offices of the Voivodship (which is responsible for the hospital), Naprzod and Dozorbud are located. At the Voivodship, people went in to occupy the offices of the Marshall, demanding a meeting and action. The Vice Marshall met and a few things were established. There will be a new public tender. Dozorbud is out. Although eventually we would like to see the direct employment of the workers by the hospital, we demand that if there is a new contractor, that firm should take all the workers and that this should be a condition of the public tender. Negotiations with will be held in Belchatow on Monday.

      Satisfied that some steps were taken towards a possible solution to the problem, the workers left the building to proceed towards the contractors. Only as it turned out, there were no offices of Dozorbud at its business address or anywhere else for that matter. This is another problem that many workers in Poland face who work through such companies that only exist to take money for a few contracts and then disappear from sight.
      At the offices of Naprzod, we demanded that the company talk and the director came out. After a few seconds though, he decided to run to the parking lot, presumably to attempt to escape. However he was surrounded and confronted. He insists that the workers are no longer „his” and that they were transferred. Due to the fact that they were supposedly „transferred”, their contracts were never terminated, and, although they are unemployed, since they have no termination or work certificate from that employer, they cannot get unemployment benefits and are not insured.

      The workers demanded they be paid since they never were fired by the company.

      After the action, we learned that Naprzod is a notorious firm that has been fucking over workers in a number of hospitals around Poland. In some cases they were not paying workers on time and in some cases they were paying subminimum wages. The actions against this company will have to continue and we demand that hospitals stop awarding them public tenders and be aware of future companies which might be owned by the same people and which will try to do the same thing under a different business name.
      Send a protest here to support the struggle: http://soli.zsp.net.pl/protest-letter/emailpage

  • Le retour en force des #nationalismes, éternels facteurs de #guerre
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article682

    De vives tensions internationales apparaissent en différents points du monde  : la Chine et le Japon se disputent depuis quelques années la souveraineté des îles Senkaku ; et, depuis quelques mois, la Russie et l’Europe cherchent à contrôler la situation en Ukraine en s’appuyant sur des nationalismes rivaux.

    Au sein même de la vieille Europe, sur fond de crise économique et sociale, ressurgissent des mouvements «  nationaux populistes » ou néofascistes dont l’influence va croissant. C’est à une véritable renaissance du nationalisme que nous assistons, véhiculée tant par des États-nation expansionnistes que par des lobbys régionalistes, relayés chaque fois par des partis à la conquête du pouvoir. Comment expliquer qu’une idéologie dont les conséquences meurtrières (des dizaines de millions de morts en deux guerres mondiales) sont bien connues, puisse être cyniquement utilisée par des pouvoirs en perte de vitesse pour susciter encore et malgré tout un certain enthousiasme ?

    #Anarchosyndicalisme ! n°140

  • De la #Corée_du_Nord à l’#Europe :
    Les #élections passent, les problèmes restent ... et empirent
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article680

    En Corée du Nord, les élections sont un peu particulières. Dans ta circonscription tu votes pour... un seul candidat. Du coup – et clairement – les élections sont une cérémonie périodique de renouvellement d’allégeance au pouvoir, mâtinée de contrôle social. Les coréens qui n’accourent pas aux urnes sont repérés et leur sort devient vite périlleux. Les votants, eux, se pressent dans les bureaux de vote et, à l’annonce du résultat, dansent et acclament le gagnant dans une liesse générale obligatoire, fêtant l’heureuse surprise. N’en rions pas trop, pas trop vite. Nos élections (et les dernières européennes en particulier) dégagent comme un étrange parfum coréen...

    #Anarchosyndicalisme ! n°140

  • LA COUPE IMMONDE
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article689

    C’est donc à un « débarquement » infernal de forces militaro-policières, équipées de tout un arsenal destiné à étouffer physiquement toute révolte, que les brésiliens vont devoir faire face. Les jours prochains nous diront si les forces immenses déployées par l’État lui permettront de « maîtriser la situation » et d’assurer la victoire des profits immondes.

    En tout cas, cette réponse étatique montre ce qu’est la démocratie mondiale  : quand tu veux obtenir la justice et la dignité, quand tu ne demandes qu’à vivre dignement, quand tu revendiques pour l’éducation, la santé et les transports, quand on ose te répondre qu’il n’y a plus d’argent pour cela… l’État dépense sans scrupule des milliards (plus de 10 milliards d’euros officiellement), déploie 157 000 individus armés (payés par la population) pour assurer les jeux du cirque et, surtout, pour garantir les profits de quelques uns.

    Cette « coupe » n’est pas encore attribuée, mais elle est déjà pleine de sang.

    #Anarchosyndicalisme ! n°140

    #Brésil #répression

  • #Brésil 2014 : #boycott !
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article677

    Dès que les travaux pour le mondial ont commencé, le gouvernement assurait que tout le financement serait à la charge des entreprises et des sponsors du mondial, mais les années passant, et de plus en plus, le gouvernement utilise l’argent des impôts pour financer un événement privé. Dans un pays pauvre comme le Brésil où les habitants n’ont pas d’ hôpitaux, de bonnes écoles, de logements décents, et où beaucoup de droits sont oubliés par l’ État, financer un événement de football avec l’argent du peuple provoque une grande révolte de celui ci.

    Aujourd’hui, nous savons que plus de la moitié des habitants du Brésil sont contre le Mondial de football et ses dépenses !

    C’est un réflexe acquis lors des journées de juillet 2013 : plus le pays se dirige vers la faillite et la corrosion complète des droits,plus les niveaux d’inflation sont chaque jour plus élevés, ce qui amène à croire que les luttes sont la seule manière de mettre en évidence les besoins du peuple. Les personnes hors des syndicats, et au quotidien dans des luttes sociales qui continuent à lutter encore et encore ; les personnes « normales », ni syndicalistes ni anarchistes et ni la gauche ; ces personnes ont aujourd’hui la capacité de contrôler les manifestations. Ce sont des manifestations du peuple et pour le peuple, sans revendications claires et collectives, la plus pure expression de révolte contre un gouvernement soumis aux intérêts de la FIFA.

    Les instances dirigeantes du football causent aussi des torts aux lois de la liberté d’expression et de manifestation, les restreignant. Ils font aussi du tort aux petits « commerçants » du pays, ceux qu’on appelle les camelots qui ne peuvent plus rien vendre avec les inscriptions brésil 2014, mondial 2014 et beaucoup d’autres... Cela est d’une grande importance car une multitude de brésiliens vivent de la vente de produits « pirates » hors de la forte fiscalisation du gouvernement aux ordres des instances du football international.

    Nous attendons beaucoup de manifestations, tout comme trop d’abus de la police, mais il est clair pour nous que c’est notre opportunité de revendiquer et que le monde voit le Brésil tel qu’il est en réalité ! Il nous reste aujourd’hui à dénoncer le Mondial et propager le Boycott du mondial et de ses sponsors,à mener à bien les revendications de chaque ville, vu qu’il n’ y a pas de revendications communes à tout le pays.

    BOYCOTT BRESIL 2014

    Lettre adressée à « #Anarchosyndicalisme ! » et « Révolution Sociale » par I. Poletto, militant du Sindivarios de Araxa de la #COB-AIT, arrêté et inculpé ainsi que d’autres compagnons d’Araxa lors des émeutes de 2013. Affaire toujours pas jugée à ce jour...

  • Confusion « antisioniste » et opportunisme d’extrême gauche - mondialisme.org
    http://www.mondialisme.org/spip.php?article2068

    (Version un peu plus longue d’une interview parue dans le numéro 140 d’#Anarchosyndicalisme !, revue de la #CNT-AIT, datée de l’été 2014. Le sommaire complet et l’éditorial d’Anarchosyndicalisme se trouvent ici :
    http://mondialisme.org/spip.php?article2067

    Anarchosyndicalisme : Dans ces temps de grande confusion idéologique, nous voudrions débroussailler avec toi quelques notions tournant autour de l’antisémitisme – un thème hélas d’actualité – auquel « #Ni_patrie_Ni_frontières », la revue que tu animes, a consacré de nombreux travaux. La pagination réduite d’Anarchosyndicalisme ! nous obligera à centrer cet entretien sur un seul des multiples aspects de la question : les rapports entre #extrême_gauche et #antisémitisme. En préambule, peux-tu nous dire comment tu vois en général la question des #religions ?

    Je pense qu’une conception matérialiste, rationaliste, scientifique, du monde aide à mieux comprendre comment il fonctionne. Les conceptions religieuses, ou plus généralement idéalistes, sont un handicap pour analyser la réalité. Ou alors leurs partisans compartimentent leur cerveau et leur vie quotidienne, adoptant des raisonnements scientifiques pour une partie des phénomènes analysés ou une partie de leurs actions, et des superstitions ou des fantasmagories pour d’autres.

    D’un autre côté, l’athéisme et le rationalisme sont nécessaires mais pas suffisants. Pas plus que l’anticléricalisme, l’athéisme et le rationalisme n’immunisent contre le dogmatisme, le sectarisme, l’antisémitisme, le sexisme, le racisme ou simplement l’ignorance...

    Par principe, je respecte les convictions religieuses et je respecte les croyants. Ce que je ne respecte pas, c’est l’usage ou la portée politique réactionnaire des convictions religieuses et les hiérarchies, officielles ou officieuses, des différentes religions qui sont toujours du côté des exploiteurs.

    Je suis favorable à la liberté de culte, donc hostile aux fermetures d’églises, de temples, de synagogues ou de mosquées. Et hostile à tout mouvement qui empêcherait des croyants de pratiquer librement leur religion dans des bâtiments religieux payés par leurs propres deniers (1).

    Je suis même prêt à défendre, y compris physiquement, une mosquée, une synagogue, un temple ou une église contre des intégristes d’une autre religion ou contre des fascistes qui voudraient y mettre le feu ou s’attaquer aux fidèles, ou un gouvernement qui voudrait persécuter des fidèles, quelle que soit leur religion.

    Mais, une fois affirmé que je respecte les droits démocratiques élémentaires des croyants, je tiens à ce que cela soit réciproque. En clair, je tiens à ce que les croyants respectent aussi la liberté totale d’organisation, de réunion et d’expression des athées, des anarchistes, des marxistes, etc. Où que ce soit et dans toutes les circonstances...

    #NPNF

  • #Anarchosyndicalisme n° 140, été 2014, sommaire et édito - mondialisme.org
    http://www.mondialisme.org/spip.php?article2067

    LES CELLULES DU FANATISME

    L’actualité vient encore d’illustrer comment la #religion s’attaque aux hommes en souffrance pour leur faire avaler des croyances insensées. Le tueur de Toulouse, ou celui de Bruxelles, et d’autres encore, en Syrie ou ailleurs, ont tous fait ce voyage intérieur qui démarre par l’adhésion à des absurdités pour aboutir aux atrocités du #fanatisme.

    Faut-il encore le redire ? S’il existe un lieu de désespérance dans lequel on peut se faire embarquer pour un tel voyage, c’est bien la #prison. Dans ce qui est une machine à broyer, l’être humain réduit à un numéro d’écrou, est privé de sa liberté, coupé de ses proches. Cet éloignement affectif est toujours cruel, souvent insupportable. Tout devient alors bon pour le combler, y compris les pires théories. Dans l’histoire humaine on rencontre deux fois les cellules –au sens physique du terme : dans les prisons et dans les monastères*1. Ces petites pièces fermées au monde extérieur sont faites pour livrer l’individu isolé aux frayeurs des espaces infinis et des silences éternels.

    Depuis plus de 20 ans, depuis au moins l’affaire Khaled Kelkal, on constate combien le prisonnier, mis en condition par ce système carcéral, est une proie facile pour les religions. Celles-ci lui offrent à la fois l’espoir, la communion et même la rédemption, avec une facilité hallucinante. Il lui suffit de cesser de penser, il lui suffit de croire ce qu’on lui dit de croire et d’affirmer sa foi. Quand un homme cesse de penser, quand il abandonne son esprit critique, tout devient possible, même et surtout le pire.

    Tout ceci relève de la #manipulation mentale. Eh bien, il se trouve que pour de nombreux zélotes de la répression et autres orienteurs patentés de l’opinion publique, il existerait une manipulation extrémiste (insupportable) et une manipulation modérée (recommandée). En conséquence, pour lutter contre les manipulateurs extrémistes, ils faudrait faire entrer dans les prisons encore plus des manipulateurs supposés modérés. Plus il y aura de curés et autres imams dans les prisons, moins il y aura de fanatisme, osent-ils insinuer*2. Or, en prison on est privé de tout, sauf de religion. Il s’ensuit que la religion y progresse et avec elle le fanatisme. Car la religion porte en elle le fanatisme comme l’orage porte en lui la foudre. La prison quant à elle, est l’école du crime. On le sait depuis longtemps. Elle est maintenant, en plus, celle du fanatisme religieux. C’est la réalité objective, une réalité certainement dérangante pour le lobby du « tout répressif ».

    Pour lutter contre la manipulation, il serait bien plus sensé de ne pas commencer par en semer le germe, si modéré soit-il dans ce « bouillon de culture »*3 qu’est la prison. Et si le pouvoir ne se décide toujours pas à supprimer le système carcéral, qu’il ouvre au moins les cellules qui sont la cause structurelle du fanatisme, que le prisonnier ait accès dans des conditions humaines à son conjoint, à ses enfants, à sa famille et à ses amis. Que l’enseignement du savoir y soit favorisé, plutôt que la diffusion des inepties religieuses. Ou que le pouvoir assume une fois pour toute la responsabilité d’y entretenir une pépinière de fanatiques.

    1.- Monastère, moines, sont des termes provenant du grec μοναχός (monachos), « célibataire, solitaire, unique, dérivé de μόνος (monos) seul. » (Wiktionnaire).

    2.- Voir, par exemple, dans « Le Figaro », du 03 juin 2014, l’article dans lequel le curé Viot, sous le titre « Islamisme en prison : à qui la faute ? », attaque en règle la laïcité et demande la multiplication des imams « modérés » en prison (et sous-entendu aussi, des curés). Cet article s’inscrit dans la logique d’une campagne sournoise menée par des personnalités politiques pour renforcer l’emprise des religions en prison.

    3.- Au sens biologique du terme : milieu nutritif dans lequel on fait croitre les germes (en particulier, les bactéries infectieuses).

  • Le #réseau : conséquence idéologique de l’#anarchosyndicalisme ? (2010)
    http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=1890

    Force est de constater que les questions sur l’organisation continuent chez les révolutionnaires et, plus particulièrement, chez les anarchosyndicalistes de la #CNT-AIT à animer des débats. L’une d’entre-elles porte sur le réseau. D’après ses détracteurs, il serait « marginal dans les milieux libertaires ou anarchistes » (expression qui ne veut pas dire grand-chose, mais le galimatias est à la mode) ou, plus précisément, « il serait même complètement étranger à ces milieux ». Au passage, soulevons deux remarques :

    – 1 : Vouloir amalgamer l’anarchosyndicalisme avec ces milieux, c’est ne pas comprendre ce qui le singularise. L’anarchosyndicalisme en effet s’appuie sur cette conception matérialiste de l’Histoire qui, certes, avance le concept de la lutte des classes, mais il veut de plus aborder le champ social dans son entière complexité et totalité ou, si l’on veut, dans une critique unitaire de ce monde. En effet, il s’érige contre toute parcellisation de la lutte qui entraîne une spécialisation dans un thème contestataire. Sur le plan gnoséologique (théorie de la connaissance), cela aboutit à un réductionnisme cognitif. C’est-à-dire que l’on n’analyse le champ social qu’au travers du filtre de sa propre spécialisation contestataire. Partant de là, l’anarchosyndicalisme s’oppose au clivage de l’économie et de la politique, par exemple, clivage qui conduit à concevoir comme étant indépassable ce schéma organisationnel : l’organisation syndicale d’un côté et l’organisation spécifique de l’autre.

    – 2 : Soutenir cette idée d’étrangeté du réseau ne fait, à mes yeux, qu’illustrer une lacune ou, ce qui est beaucoup plus grave, une méconnaissance de l’Histoire de l’anarchosyndicalisme. Or, que nous dit cette Histoire de l’anarchosyndicalisme qui varie selon les pays ? Voici l’exemple de l’Allemagne.

  • #Anarchosyndicalisme ! n°140 Été 2014 bientôt disponible

    Au sommaire :

    Les jeux du cirque : la coupe immonde

    Dossier : confusion « antisioniste » et opportunisme d’extrême gauche / Ni patrie ni frontières / Avec les opprimés toujours, avec les antisémites et les confusionnistes jamais

    Réflections & débats : Le retour des nationalismes, éternels facteurs de guerre / Écologie & autonomie, à propos des ZAD / Les libertariens : rien de libertaire, tout de fasciste

    Actualité : les cellules du fanatisme / Les élections passent, les problèmes restent ... et empirent / Neutralité du net, c’est quoi ?

    International : Brésil : libérez Icare Polito et tous les prisonniers sociaux brésiliens / Pologne : hôpitaux

    Social : Gauche, syndicats, patronat : ensemble tout devient possible

    Cénétistement vôtre / Courriers des lecteurs

    Pour recevoir gratuitement et sans engagement ce numéro imprimé :
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?page=form_journal (avant samedi)

    Vous pouvez aussi vous abonnez
    Tarif normal : 10€
    Abonnement de soutien : 20€
    Chèque à l’ordre de : CDES - CCP 3 087 21H Toulouse
    A l’adresse : CDES 7, rue St Rémésy 31000 Toulouse

  • Avec les opprimés toujours, avec les antisémites et les confusionnistes, jamais ! | Antifascistes Anarchistes Autonomes
    https://aaa12.noblogs.org/post/2014/05/22/avec-les-opprimes-toujours-avec-les-antisemites-et-les-confusionniste

    Ce texte est né de la volonté d’établir un positionnement politique sur l’#antisionisme au sein de l’#antifascisme. Il s’agit pour nous d’apporter des clarifications idéologiques face à ce qui nous semble être des erreurs stratégiques et politiques, qui alimentent une confusion malsaine et des proximités avec nos ennemis.

    Nous nous sentons contraints à produire ce texte, mais nous ne considérons absolument pas qu’il constitue le centre du débat dans la situation actuelle. Nous pensons qu’il est nécessaire d’en parler, cela permettant de réduire l’espace pris par les antisémites, sous le couvert politiquement correct d’antisionisme.

    Il est important pour nous de préciser qu’en tant que militants anticapitalistes et antifascistes radicaux nous sommes contre toutes les frontières, tous les états et souhaitons leur disparition et que, dans la guerre sociale en cours, nous refusons toute compromission avec l’ennemi quel que soit le sujet concerné et le visage arboré par celui-ci. Nous sommes opposés à l’extrême-droite, au pouvoir en Israël et à sa politique coloniale, comme dans toute autre région/pays du monde.

    #antisémitisme

  • #Argentine : Las Heras
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article674

    Ce 24 mars, la #FORA-AIT appelait à une journée internationale d’action en soutien aux travailleurs de Las Heras, lourdement condamnés sans la moindre preuve (4 à la prison à vie et 6 autres à 5 ans de prison), la torture elle-même (ce dont l’État argentin ne s’est pas caché) ne leur avait pas tiré le moindre aveu. A Paris, des compagnons du Syndicat-Interco Paris-Nord #CNT-AIT, rejoint par des compagnons du syndicat de Clermont, ont mené une action de protestation devant l’ambassade, avec distribution de tracts, déploiement de banderole et remise d’une lettre de protestation à l’ambassadeur qui s’est senti obligé de sortir pour venir la prendre.

    #Anarchosyndicalisme ! n°139

  • Espionnage généralisé: les tentacules de la pieuvre
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article664

    Dans le sillage de Wikileaks, Edouard Snowden, ancien employé de la CIA et de la NSA, a dévoilé des documents confidentiels liés à différents programmes de surveillance américains et britanniques.

    Le 6 juin 2013, la #NSA et la #GCHQ, officines œuvrant dans l’ombre au profit des services de renseignement américain et britannique, ont subitement connu une notoriété mondiale. Ce coup de projecteur est évidemment le pire des scénarios catastrophe envisagés par les créateurs de ces programmes, de par la nature même des activités de leurs organisations  : espionner le monde (entier, si possible), c’est-à-dire être capable d’enregistrer tout ce qui se dit. C’est ce qu’on appelle la politique du « big data ».

    Ces deux organisations n’ont aucun fondement juridique ou légal, ce qui fait d’elles des organismes autonomes, une sorte de bête sauvage à deux têtes dont les tentacules se déploient potentiellement dans l’intimité de tous.

    Bien que l’existence d’une telle #surveillance ne soit pas pour étonner les personnes un tant soit peu attentives au fonctionnement réel de nos sociétés, quelque chose a semblé surprenant lors des révélations de Snowden. Dans des pays qui affichent en principe la protection de la vie privée et l’inviolabilité des correspondances et qui traduisent ces principes dans des lois pénales, la faiblesse — pour ne pas dire l’absence — de réaction des « dirigeants » à eu quelque chose de surprenant. Même si — à ce que l’on sait aujourd’hui — François Hollande n’a pas été espionné comme Angéla Merkel à partir de son propre téléphone portable, la mollesse de sa réaction a eu de quoi surprendre… Mais cela n’a rien de mystérieux maintenant  ! La tête anglaise du poulpe a récemment lancé une information qui nous donne l’explication  : l’État français fait la même chose que les américains et les britanniques, sinon plus et moins... cher. Patrick Pailloux, à l’époque chef de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information, ne s’en cachait qu’à moitié devant les parlementaires  : «  Les systèmes d’information et de télécoms sont nos systèmes nerveux (…). Nos grands homologues internationaux ont souvent davantage d’effectifs que nous, mais sont en général moins centralisés  » . Cette centralisation repose sur une interpénétration entre les services secrets et l’opérateur historique français, France-Télécom alias Orange. Nous n’avons pas l’habitude de faire de la publicité, mais en l’occurrence, cette enseigne mérite qu’on cite son nom qui aurait pu figurer, à juste titre, dans l’utopie autoritaire totale dépeinte par Georges Orwell dans son chef d’œuvre d’anticipation politique « 1984 ». La #DGSE et #Orange travaillent en effet main dans la main au viol du secret de la correspondance et de la vie privée. Les données collectées sur tout un chacun sont ensuite diffusées à toutes les agences de renseignement français et à certains services étrangers. Depuis au moins trente ans, au sein de France-télécom puis d’Orange, un petit groupe d’indicateurs espionne toute la population, à l’insu de chacun. Plusieurs de ces individus (en particulier des ingénieurs) font des allers-retours entre la DGSE et Orange, travaillant tantôt pour l’un, tantôt pour l’autre, avec en particulier la mission de casser les cryptages. Bien qu’ils disposent d’une habilitation «  secret défense », c’est en dehors de tout contrôle judiciaire (et on sait que ces contrôles ne garantissent déjà pas grand chose) que les espions d’Orange se livrent à leurs activités sans rencontrer de grandes difficultés puisqu’ils ont accès comme bon leur semble à la totalité des réseaux et à toutes les informations qui transitent par eux.

    Ajoutons que cette surveillance est maintenant connue, de notoriété publique comme l’on dit, qu’elle est parfaitement illégale, qu’elle constitue donc un délit d’une gravité extrême par son ampleur. Mais nous pouvons affirmer qu’elle va continuer, qu’aucun responsable politique ni industriel ne sera incriminé. Qu’aucun juge ne lancera de réelles poursuites. Ce qui démontre une fois de plus le cas que l’État fait de ses propres lois quand ses intérêts sont en jeu. Car, s’il cherche à connaître en détail la vie de chacun, c’est dans l’optique de la contrôler et de tout faire pour que cette société d’exploitation dont il est le gendarme, reste ce qu’elle est.

    #Anarchosyndicalisme n°139

  • Le postmodernisme, le nouvel âge de l’obscurantisme
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article672

    Le sentiment et l’idée de chaos qui, aujourd’hui, prédominent font suite à une perte de repères dans tous les domaines. Au niveau social, nous assistons à l’éclosion de différents courants plutôt ordinaires ou insolites suivant le cas.

    Les identités anciennes, à vocation plutôt politique ou impériale, comme les nationalismes et les religions, côtoient, sous de nouveaux habits, de nouvelles identités, plus prosaïques et déroutantes, comme les tendances queer, gay, trans, skin, punk ou antispéciste, etc. C’est par une idéologie hyperindividualiste que s’affirment toutes ces identités multiples. Elles sont le reflet du #postmodernisme. Le point de départ est le modernisme dont le préfixe « post » évacue toute autre référence.

    #pomo

    #Anarchosyndicalisme n°139

  • Le #GPV, arme de destruction massive de #logements sociaux
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article669

    Chaque hiver – en fait chaque année – la situation devient de plus en plus catastrophique : des familles sont jetées à la rue, vivent sur des trottoirs, dans des hôtels borgnes ou des baraquements de fortune dans les lieux les plus insalubres… Rien qu’à Toulouse, en novembre dernier, un travailleur social pouvait affirmer que, par une nuit de grand froid, le Samu social avait été dans l’impossibilité de proposer le moindre logement à 182 personnes dont une cinquantaine d’enfants pour lesquels l’État n’avait donc eu aucune solution à proposer («  La Dépêche  », 19 novembre 2013). Interrogée sur ce point, la préfecture avançait le chiffre ridicule de «  35 places  » de créées et la perspective de 25 autres en osant affirmer «  … mais nous n’avons pas encore trouvé les appartements pour loger des familles  ». Un comble de cynisme, comme si la préfecture ne savait pas qu’au moment même des centaines d’appartements sociaux en parfait état étaient systématiquement détruits dans le quartier de La Reynerie… malgré l’opposition des habitants concernés et dans le silence étourdissant des politiques, des médias, des grandes associations et autres responsables. La parole à des habitants de La Reynerie

    #Anarchosyndicalisme ! n°139

  • #État, #patrons, #syndicats : 60 ans d’escroqueries en bande organisée
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article667

    Quand on n’a que des revenus modestes, trouver à se loger est un vrai casse-tête. Pour les «  petits salaires  », le loyer représente facilement 40 % du revenu (contre environ 20 % pour les familles plus aisées, d’après l’INSEE). C’est exorbitant. Conséquence, les bidonvilles, qui s’étaient progressivement résorbés, réapparaissent massivement autour des grandes agglomérations, dans une version encore plus précaire qu’il y a 30 ou 40 ans (tentes de camping). Pourtant des #logements vides et en très bon état, il y en a  ! Certains sont détruits massivement. Un énorme scandale qui passe largement inaperçu aux yeux de la population, mais qu’il faut faire connaître pour qu’il y soit mis fin.

    L’engraissement d’une bande de copains et de coquins sur le dos des mal logés, cela fait soixante ans que ça dure, et ce n’est pas près de s’arrêter. En tout cas, ce ne sont pas les dernières réformettes législatives et réglementaires (loi Boutin, 2009) qui vont permettre aux salariés de récupérer tout ce dont ils ont été dépouillés pendant plus d’un demi-siècle ! Faisons un point rapide sur ce qu’on continue d’appeler – selon des termes totalement inappropriés – le 1% patronal.

    Inapproprié tout d’abord parce que cette contribution n’est jamais sortie de la poche des patrons. Comme toutes les autres charges sociales (retraites, maladie, chômage…), c’est le travail des salariés qui la produit. Le patron ne donne strictement rien. Il se contente de prélever les différentes charges sur la plus-value («  le bénéfice  ») que le salarié dégage (et ensuite, il garde pour lui la différence). Deuxièmement, parce que si l’on continue de parler de «  1 %  », ce pourcentage a été abaissé depuis longtemps et n’est plus actuellement que de 0,45 % de la masse salariale. Enfin, parce que le nom officiel de ce dispositif est la #PEEC (Participation des employeurs -  !!! - à l’effort de construction).

    Quoiqu’il en soit, il faut se rappeler que, plusieurs années après la fin de la seconde guerre mondiale et ses destructions massives - succédant à la crise du logement des années 30 - la majorité des citadins modestes s’entassait encore dans des bidonvilles ou dans des logements exigus et souvent insalubres. Le mécontentement devenant grand, pour éviter des troubles, l’État a alors généralisé à l’ensemble du pays [1] ce dispositif dit du «  1 %  », qui avait été testé sous l’occupation dans le département du Nord.

    #Anarchosyndicalisme ! n°139

  • Onomastique des principales organisations libertaires en Argentine (1870-1943)
    http://revuesshs.u-bourgogne.fr/dissidences/document.php?id=2776

    Le XIXième siècle voit éclore une variété et une multiplicité de propositions sociétales et d’alternatives dont l’esprit est fort bien représenté dans le foisonnement de courants qui s’unissent puis s’affrontent au sein de l’icône emblématique du mouvement ouvrier de ce siècle : la 1ère internationale (AIT 1). Pour autant, la courte existence de l’AIT la mène à voir deux camps se cristalliser autour de personnalités fortes 2 : un camp taxé de « socialiste autoritaire » autour de Marx et un camp taxé de « socialiste antiautoritaire » autour de Bakounine. Deux grandes orientations toutes aussi riches l’une que l’autre en expériences, en questionnements, en positionnements divers et qui perdurent. Or, s’il ne vient plus à l’idée de quiconque de raisonnable de confondre Staline et Gramsci (pour caricaturer), il n’en va toujours pas de même pour « l’anarchisme » et ses variantes.
    Il n’est en effet pas tout à fait exagéré de dire que ce(s) mouvement(s) pâti(ssent) encore aujourd’hui d’un certain ostracisme dans beaucoup de pays, quant ils ne sont tout simplement pas inconnus.

    Les raisons en sont multiples.

    Sans doute, la radicalité inhérente au discours anarchiste en est une. Pourtant, il existe selon nous une raison relativement circonstanciée historiquement qui fait qu’ « en moins d’une dizaine d’années, le mouvement appelé à l’origine socialiste révolutionnaire, antiautoritaire et fédéraliste, puis désigné sous le nom d’anarchiste, avait changé de stratégie et, par voie de conséquence, de nature. Il était passé, dans sa majorité, d’un mouvement ouvrier fédératif dont l’axe principal était une sorte de présyndicalisme d’action directe à un mouvement organiquement informel dont l’activité principale devint, pour un temps, l’action terroriste. » 3

    Cette raison a un nom : la « propagande par le fait » 4. Adoptée lors du Congrès socialiste révolutionnaire international de Londres de 1881 5, cette motion sur la propagande par le fait supposait de porter désormais le combat sur le terrain de l’illégalité et le Congrès va même spécifier l’utilité de la chimie pour le faire...
    Conséquence de l’adoption de cette motion, le cliché de l’anarchiste poseur de bombes s’ancre dans l’inconscient collectif d’autant plus que, « contrairement au marxisme qui a connu un développement significatif dans le monde universitaire (le marxisme de chaire), l’anarchisme n’a pas eu cette consécration académique. » 6 L’adhésion de sommités intellectuelles au marxisme termine d’enfoncer le clou.
    Conséquence de la conséquence, les diverses organisations qui ont été créées, inspirées ou animées par des « anarchistes » bénéficient rarement de définitions précises quant à leurs idéologies, leurs tactiques ou leurs stratégies -y compris au sein même du mouvement libertaire.

    L’#Argentine n’est épargnée ni d’un point de vue historiographique, ni d’un point de vue de la science politique - et par conséquent #onomastique -, par ce manque de discernement. Et si dans les faits, cela n’a empêché en rien le développement concret des mouvements libertaires sur le territoire de cette jeune République jusqu’au début des années 1940, ce manque de discernement participe aujourd’hui d’un flou quant à l’étude de ses réussites, de ses échecs et de ses enjeux. Or, l’analyse et les propositions « anarchistes » peuvent avoir leur pertinence en Argentine, plus de dix ans après ce que l’Histoire a retenu comme l’Argentinazo - littéralement, le « Coup des Argentins » - de décembre 2001 et sa cohorte d’usines récupérées, d’assemblés de quartier, de réseaux de troc… bref, de pratiques dites « horizontales ».

    Le problème est d’autant plus intéressant que l’organisation symbolique des anarchistes argentins, la Federación Obrera Regional Argentina (#FORA 7) va elle-même jouer sur l’ambiguïté de sa nature réelle pour des raisons parfois tactiques et sème le trouble de ce fait auprès des historiens et politologues qui se sont intéressés à cette organisation et, au-delà, à cette mouvance.

    Tentons donc de démêler l’écheveau.

    #anarchisme
    #anarchosyndicalisme

  • L’illusion coopérativiste
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article658

    Le #coopérativisme a, récemment, été proposé dans le milieu libertaire, sinon comme LA solution, du moins, comme une bonne solution aux problèmes économiques actuels. Je voudrais discuter ce point de vue en posant, au préalable, la #question_économique (c’est-à-dire celle de savoir quel système économique nous voulons : quoi, pour qui, comment).

    #Anarchosyndicalisme ! n°138

  • La science voilée, la science crucifiée
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article643

    La science voilée dénonce les manœuvres anti-scientifiques des lobbys islamistes. Le titre est parlant. Il est, à notre sens incomplet. Aussi y ajoutons-nous un complément indispensable : « La science crucifiée ». Une bonne part de l’ouvrage – et c’est tout à fait légitime - est consacrée en effet au massacre par les intégristes chrétiens de cette même science. Si les uns voilent la science pour tenter de l’occulter, d’autres la crucifient avec le même rage destructrice. Il est bon de le rappeler. C’est d’ailleurs par des pages consacrées à la réaction chrétienne aux découvertes astronomiques majeures qui ont illuminé le XVIème siècle que s’ouvre l’ouvrage.

    Note de lecture de «  La Science voilée  » de F.F. Charfi, Odile Jacob, 2013. 

    #Anarchosyndicalisme ! n°138

    #science
    #religions

  • #Anarchosyndicalisme ! n°138
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article660

    Au sommaire de ce numéro :

    Impôts :
    –Sauce Bercy

    Luttes :
    –Moniteurs et Éducateurs en Formation
    –Nataïs : les Prud’hommes du Gers étaient Compétents mais ils ne le Savaient pas

    Société :
    –Ni Fascisme, Ni République Bourgeoise
    –Le Monde de la Coupe
    –Les Jeux Olympiques de la Honte

    International :
    –Egypte Socialiste Libertaire
    –Ukraine
    –Australie

    Réflexions et Débats :
    –Günther Anders : la Morale avec « Le Pilote d’Hiroshima »
    –Une Pensée Primitive

    Economie :
    –L’illusion coopérativiste

    Divers :
    –Appel à Mobilisation pour Sauver la Zone Humide du Testet
    –G.I. Abdallah/Courrier des Lecteurs/Cénétistement Votre
    –Crapulerie Administrative : Au RSA, Marche au Pas !

    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/IMG/pdf/A_138_fev_2014.pdf

    Recevoir gratuitement et sans engagement le prochain numéro imprimé :
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?page=form_journal