• La lente et insidieuse réhabilitation de l’OAS
    https://www.mediapart.fr/journal/france/281215/la-lente-et-insidieuse-rehabilitation-de-loas

    La réhabilitation a commencé à pas feutré, dans les cimetières. Mais, désormais, les noms des chefs de l’OAS, auteurs de crimes en Algérie et en métropole, trônent dans les centres-villes du littoral méditerranéen. Pourquoi les responsables politiques (de gauche comme de droite) du Sud-Est sont-ils aussi attentifs aux revendications des associations de rapatriés les plus nostalgiques de l’Algérie française ? Mediapart explore les manifestations de plus en plus prégnantes de ce retour de cette #guerre_d'Algérie, au coeur de l’insconscient politique national.

    #France #Culture-Idées #anciens_combattants #région_PACA

  • Ancien combattant
    Zao, Youtube, date inconnue
    https://www.youtube.com/watch?v=Dk3YKrPazKk

    L’Âge du désespoir : les fruits du soutien occidental à la violence extrémiste
    Chris Floyd, CounterPunch, le 13 novembre 2015
    http://www.info-palestine.net/spip.php?article15729

    Terrorisme : notre irresponsable part de responsabilité
    Le Yéti, Politis, le 15 novembre 2015
    http://www.politis.fr/Terrorisme-notre-irresponsable%2c33017.html

    (Deux jours après, le Yéti se faisait virer de Politis...
    http://www.politis.fr/Fin-du-monde-d-apres-sur-Politis,33038.html )

    Soyons ensemble, au-delà du cadre national
    Visceraoul, le 15 novembre 2015
    https://visceraoul.wordpress.com/2015/11/15/soyons-ensemble-au-dela-du-cadre-national

    Choisissons Sun Tsu et non Clausewitz
    Gilles Bibeau, Le Devoir, le 16 novembre 2015
    http://www.ledevoir.com/international/europe/455299/choisissons-sun-tsu-et-non-clausewitz

    De Pol Pot à ISIS : les racines du terrorisme
    John Pilger, le 16 novembre 2015
    http://johnpilger.com/articles/from-pol-pot-to-isis-the-blood-never-dried

    Le courage de construire la paix
    William Martinet (président de l’UNEF), Médiapart, le 17 novembre 2015
    http://blogs.mediapart.fr/edition/unef/article/171115/le-courage-de-construire-la-paix

    A Connecting Thing
    Susan Abulhawa, The New Inquiry, le 17 novembre 2015
    http://thenewinquiry.com/features/a-connecting-thing

    #Attentats #Paris #VosGuerresNosMorts #Zao #Ancien_combattant #Musique

    http://seenthis.net/messages/428069
    http://seenthis.net/messages/428292
    http://seenthis.net/messages/428675
    http://seenthis.net/messages/428991
    http://seenthis.net/messages/429430

    #recension

  • En grève depuis six semaines pour dénoncer leurs conditions de travail et des « salaires de misère » chez OMS Synergie, sous-traitant de l’office HLM Paris Habitat- Ration
    http://www.liberation.fr/france/2015/11/01/paris-habitat-confronte-a-un-grand-remous-menage_1410479

    ...une cinquantaine d’agents d’entretien sont assignés à comparaître par leur employeur ce lundi.

    Paris Habitat confronté à un grand remous ménage

    « Condition du progrès », selon François Hollande, le dialogue social est, ces temps-ci, sur toutes les lèvres. Mercredi, la ministre du Travail présentera ses propositions pour lui donner plus de place dans l’entreprise. D’ici là, les grévistes de la société de #nettoyage OMS Synergie seront, eux, entendus par les juges… Leur employeur, un sous-traitant de Paris Habitat, bailleur social de la capitale, les ayant assignés à comparaître, ce lundi, pour « violation de la liberté de travail » et « occupation illicite d’un lieu de travail ». Et ce, après six semaines de #grève pour dénoncer leurs « #conditions_de_travail inacceptables, pour des salaires de misère ». Et sans qu’aucune négociation n’ait débuté.

    Irrégularités.

    Depuis le 21 septembre, ils sont une cinquantaine, hommes et femmes de ménage, à se relayer devant une HLM du XXe arrondissement. C’est ici qu’ils s’activent, d’habitude, à sortir les poubelles ou nettoyer les cages d’escalier. Mais, pour l’heure, ils occupent, avec quelques drapeaux SUD, un bout de trottoir. Et tuent le temps en discutant en bambara, wolof ou malinké. Pêle-mêle, ils égrènent les raisons de leur colère : le #salaire qui ne tombe que le 13 du mois au mieux, les irrégularités sur les feuilles de paye, l’absence de primes, des revenus proches du #Smic et qui n’ont pas bougé depuis vingt ans pour certains, l’absence de treizième mois. Ou encore les tenues de travail données au compte-gouttes.

    (...) « La société ne nous donne pas le matériel. Certains travaillent avec des Caddie de supermarché. Eté ou hiver, on n’a pas de parka, pas de gants, pas de chaussures de sécurité, alors qu’on travaille avec des produits toxiques ». « C’est comme au Moyen Age », résume Sarah Bouhali, de #SUD_Nettoyage, qui les soutient. Mais le cahier de doléances n’émeut pas OMS Synergie. Poussée par son client, Paris Habitat, et la mairie de Paris, à chercher une issue au conflit, l’entreprise n’a rien trouvé d’autre que de convoquer les grévistes au tribunal. Une solution qui ne satisfait pas Ian Brossat, adjoint à la mairie de Paris chargé du logement. « La situation, aussi préjudiciable pour les salariés que les locataires, doit être débloquée au plus vite. Par ailleurs, nos bailleurs doivent travailler sur la question des #appels_d’offres, en intégrant de meilleures clauses sociales dans les contrats avec les prestataires », prévient l’élu. Car, dans le secteur, les renouvellements de marché - tous les quatre ans chez Paris Habitat - pèsent sur le personnel.

    Certes, la convention collective oblige tout nouveau prestataire à réembaucher les salariés en poste, comme cela a été le cas, il y a un an et demi, lorsqu’OMS Synergie a repris une partie du marché. Mais ce morcellement de carrière les empêche d’obtenir des avantages et de faire valoir leur #ancienneté. « Tout est fait dans les règles de l’art », se défend de son côté Catherine Compet, responsable d’OMS Synergie, qui évoque des « procédures rigoureuses » et la possibilité d’obtenir des acomptes automatisés pour le versement du salaire. Quant aux autres revendications, « il n’y en a pas, tranche-t-elle, puisque les demandes des grévistes n’ont rien à voir avec ce que demandent les représentants syndicaux » .

    Menée par SUD Solidaires, minoritaire au sein de l’entreprise, la grève n’est en effet pas suivie par les deux principaux syndicats de l’entreprise, FO et CGT. « Il faut être réaliste, explique Clément Kolagbe, un chargé de clientèle, délégué FO et hostile au mouvement. Dans notre convention collective, il n’y a pas de treizième mois. » Et d’ajouter, non sans dédain : « Quant aux augmentations, elles se font au cas par cas, selon les compétences. Or 90 % des salariés ne savent pas lire. Quand vous ne savez même pas déchiffrer un pictogramme de produit dangereux, comment voulez-vous passer à une qualification supérieure ? » Même discours de Bruno Collignon, délégué syndical CGT et responsable d’exploitation : « Il faut savoir composer. Les conditions de travail ne sont pas déplorables. Il y a pire ailleurs. » De quoi attiser la méfiance des grévistes, pour qui CGT et FO « cherchent surtout à étouffer le mouvement ».

    « Paix sociale ».
    Ce qui n’étonnerait guère Claude Lévy, responsable du syndicat CGT des hôtels de prestige et économiques (HPE), habitué des démêlés avec les grands groupes de nettoyage et certains #syndicalistes_« casseurs_de_grève ». « Dans le nettoyage, les sociétés achètent la paix sociale. D’ailleurs, vous n’y trouverez aucun représentant du personnel au plus bas de l’échelle. Ils les tiennent en leur donnant des promotions », raconte-t-il. Il y a quelque temps, une émission de Canal + pointait également le fait que la CGT propreté avait perçu des chèques, sous forme de dons, des grandes entreprises du secteur. Autant de clivages qui enveniment la situation. « Le dialogue a du mal à s’instaurer », reconnaît Catherine Compet.

    • HLM de Paris : malgré les attaques en justice, la grève [du nettoyage] du nettoyage continue
      http://www.liberation.fr/france/2015/11/05/hlm-de-paris-malgre-les-attaques-en-justice-la-greve-du-nettoyage-continu

      OMS Synergie [...] demandait, au nom du « libre accès aux immeubles » et de la « libre circulation » des employés non #grévistes, leur expulsion immédiate, tout en les accusant de participer à des « dégradations » et « infractions ». Mais, selon l’ordonnance de référé consulté par Libération, les juges en ont décidé autrement, en désignant un #médiateur_judiciaire pour trouver une « solution amiable ». Donnant en partie raison aux grévistes qui contestaient l’urgence de la demande en l’absence de « trouble manifestement illicite ».

      Lettre de convocation

      La médiatrice nommée aura donc trois mois pour parvenir à un accord entre les parties. Mais la tâche ne sera pas aisée. Car, pour l’heure, aucune négociation n’a pu être engagée. Et pour cause, OMS Synergie refuse d’entendre les revendications des grévistes. Elle estime qu’elle est habilitée à négocier seulement avec les syndicats représentatifs de la société, la CGT et FO, et non avec SUD, minoritaire. Or, les deux premiers syndicats ne sont pas solidaires des grévistes. Enfin, elle accuse les deux délégués syndicaux SUD d’avoir engagé ce mouvement dans le seul but de protéger l’un d’entre eux de poursuites disciplinaires antérieures.

      En parallèle, la direction a aussi lancé une procédure de licenciement à l’encontre des deux leaders SUD. Mais l’inspection du travail, par ailleurs saisie sur l’ensemble du dossier, demande plus de temps pour mener son enquête et valider le renvoi de ces deux salariés « protégés » par leur statut syndical. Ils ne sont pas les seuls dont le poste de travail est menacé, précisent-ils, mettant en avant une lettre de convocation de la direction reçue par un autre gréviste, « pour un entretien préalable en vue d’une #sanction_disciplinaire pouvant aller jusqu’au #licenciement ».

      #syndicats_caca_syndicats_carpettes

  • Sommes-nous responsables du #changement_climatique ?
    http://lepeuplebreton.bzh/sommes-nous-responsables-du-changement-climatique
    Gaël BRIAND

    Alors que lʼ#écologie était omniprésente dans les médias et la société voilà quelques années, on constate aujourdʼhui une baisse de lʼintérêt pour ce courant #politique. Selon une étude de la société de services en développement durable GreenFlex parue le 1er juin 2015, 23,7 % des Français se disent désengagés face aux problématiques écologiques contre 15 % en 2014. Moins de 19,6 % des personnes interrogées se disent « très soucieuses des problèmes liés à lʼ#environnement » et 19,3 % pensent quʼ « agir pour lʼenvironnement nʼen vaut la peine que si cela leur fait gagner de lʼargent ». Une étude qui en dit long sur nos sociétés capitalistes…

    Le #climat évolue, la #biodiversité trinque et lʼinfluence de lʼHomme sur son milieu nʼest plus à prouver. Pourtant, les pouvoirs publics ne semblent pas prendre ces problèmes à bras le corps, comme si la planète pouvait supporter encore quelques décennies de #productivisme alors que lʼon sait pertinemment que ses #ressources sʼépuisent. Pire, les États riches se permettent de rejeter la faute sur les États pauvres qui, selon eux, utilisent plus dʼénergies fossiles et donc contribuent plus à la #pollution, ce qui autoriserait les États riches à poursuivre le saccage ! Côté individuel, même chanson : les #médias nous abreuvent de lʼidée selon laquelle « ce sont les petits gestes qui comptent » et sʼétonnent que les Occidentaux persistent à ne pas faire évoluer leur mode de vie, leurs habitudes de #consommation.
    Cʼest probablement que lʼon ne sʼintéresse à lʼécologie que lorsque lʼon est en « sécurité ». Lʼétude de GreenFlex appelle « rétractés » les personnes désengagées. 64 % seraient des hommes et on note une surreprésentation « chez les chômeurs et les populations modestes ». La précarisation actuelle de la société (associé au sentiment de précarisation) nʼincite en effet pas à la prise de recul. Même les CDI ne sont plus sûrs : en 2011, une étude du ministère du Travail expliquait quʼun tiers des CDI avaient été rompus avant la fin de la première année. La tête dans le guidon, la réflexion sur lʼinteraction hommes-milieux paraît malheureusement assez « bobo »…
    Il faut dire que lʼécologie est considérée chez nous sous lʼangle punitif. De lʼécotaxe – qui était une prime à la centralité – aux interdictions de circuler en passant par les barbants « gestes du quotidien », tout est fait pour que lʼécologie soit impopulaire. Lʼétude dont il est question au début de cet article pose la question du « sacrifice » que les gens seraient capables, ou non, de faire pour favoriser la planète. Se soucier de son milieu nécessiterait donc de sacrifier une part de son bien-être ? Cʼest ce que beaucoup de mouvements écologistes tentent dʼinsinuer dans la tête des gens : je sauve le monde car jʼarrête de prendre des bains ! En caricaturant, on peut donc aisément dire quʼun super-héros serait alors un homme sale.
    Même sʼil est évident, à lʼinstar de ce que disent les Colibris, que lʼeffort de chacun est nécessaire, rejeter sur lʼindividu la #responsabilité collective, cʼest oublier que le citoyen nʼest pas maître – en France du moins – des décisions politiques dʼenvergure. Qui peut affirmer, par exemple, que le choix du #nucléaire est un choix individuel ? Qui peut sérieusement estimer que la paix dans le monde commence par la politesse quand, dans le même temps, les États occidentaux au langage si policé vendent des armes dans les zones instables ? Certes, éteindre sa lumière en quittant une pièce et dire « bonjour » à ses voisins sont des attitudes qui ne peuvent pas faire de mal, mais cela ramène la responsabilité à des niveaux sensiblement différents : pour les uns, fermer un robinet, pour les autres, cesser une politique suicidaire.
    Lʼobjet de ce point de vue nʼest pas dʼaffirmer que le principe de pollueur-payeur est néfaste ou de justifier un gaspillage inadmissible, mais dʼinterroger sur lʼun des fondements qui a prévalu à la pensée politique écologiste, à savoir le « risque ». À force de tout évaluer à lʼaune du risque, on en fait le principe de nos valeurs, dit en substance Ulrich Beck dans son ouvrage La société du risque (1986). La conscience écologique fait partie de ce jeu depuis les années 70 et cela sʼest accentué à partir de la fin du XXe siècle. Ce sont par exemple les écologistes qui ont créé ce qui appartient aujourdʼhui au vocabulaire politique de tous les « décideurs », à savoir le « principe de précaution ».
    Plus récemment, on a vu fleurir des agences de notation et des procédures en tout genre définissant lʼ« acceptabilité » du risque. Car notre vie est devenue une course dʼobstacles au milieu de « risques » : manger est risqué, se déplacer est risqué, boire est risqué, faire lʼamour est risqué…
    Tout cela pour dire que la société actuelle est régie par la peur et cʼest à lʼaune de cette peur, de ce risque hypothétique, que lʼon prend des décisions. Or, les États rejettent la responsabilité sur les individus, justifiant leur propre irresponsabilité par le fait que – loi de lʼoffre et de la demande oblige – cʼest lʼindividu qui choisit ce quʼil consomme (ex. : #OGM ou non) et que, par conséquent, le pouvoir est entre ses mains de citoyen. Le paradoxe, cʼest quʼalors que lʼindividu fait des efforts en tentant de réduire les risques, lʼÉtat lui impose des risques collectifs bien plus graves. Si bien que lʼindividu lambda ne perçoit pas le changement, malgré ses efforts. Ceci peut, en partie du moins, expliquer le fait que nombre de citoyens se désintéressent de ce sujet pourtant ô combien primordial. Ces personnes ont parfaitement conscience de lʼétat de la planète, mais dès lors quʼils ne peuvent pas agir réellement, concrètement, à grande échelle sur ce phénomène, ils le laissent de côté.
    Lʼécologie ne peut pas être cosmétique. Or, le capitalisme en fait un objet de marketing parmi dʼautres. Lʼécologie, au contraire, impose un changement de paradigme profond que le pouvoir doit prendre en compte dans ses politiques. Quand notre société aura monté cette « marche », on pourra peut-être enfin parler de réduction de la production et façonner une société qui vivent en fonction de ses besoins et non de ses envies. Cela nʼa rien de frustrant, mais nécessite simplement une adaptation de la technique à ces impératifs. Un choix politique qui sous-tend une législation adéquate. Encore faudrait-il que le citoyen ait le pouvoir de lʼimposer. Et pour cela, il faudrait revoir nos institutions pour que les décisions se prennent à lʼéchelon le plus petit. On appelle ça « subsidiarité » et cʼest un principe de base de la démocratie. Or, dès lors que la démocratie nʼest pas effective, il est injuste de faire porter la responsabilité sur les individus…

    Assez prévisible dans une société où la question de la
    #démocratie et de la #représentation (cc @aude_v) est éludée, et où le #libéralisme a évacué la question de la #justice_sociale. On se retrouve avec un pouvoir sur lequel on n’a plus la possibilité d’agir et qui nous balance des sermons « #développement_durable » hypocrites et infantilisants.

    • Anecdote personnelle

      Il y a 17 ou 18 ans de cela, j’essayais vainement de faire comprendre aux gentils militants écolos de Chiche ! qui disputaient d’opposition aux OGM qu’il était intellectuellement désarmant de lutter en acceptant le langage de l’ennemi. Qu’on se désarmait soi-même en acceptant de parler en termes de « risques » et de « peur ».
      Qu’en l’occurrence, il ne s’agissait pas de « risques », mais de certitudes - l’ « incertitude » concernant seulement, question ô combien passionnante !, où, quand et comment - sur qui - les conséquences morbides de telle ou telle nouvelle technologie seraient d’abord perçues...
      Qu’il s’agissait de manifester un refus de ces conséquences et de donc leurs causes, et certainement pas d’adopter le langage de leurs promoteurs.

      Quand aux peurs, aux prises de risque, on pouvait et on devait en parler entre amis, entre alliés, entre personnes de confiance : mais les politiser ne signifiait certainement pas d’en faire état, encore moins les brandir comme argument devant un pouvoir que l’on combat.
      Nous n’étions pas nombreux (et où je me trouvais - Grenoble - j’étais souvent bien seul) à formuler cet type de critique, et ne fumes guère écoutés. L’ « information au consommateur » et le « principe de précaution » étaient des slogans tellement plus vendeurs, tellement plus porteurs à très court terme, et ce milieu écologiste semblait pour beaucoup, dont c’était la première expérience d’engagement, une forme d’alternative à une réelle politisation, à une prise de conscience un peu douloureuse des réalités des luttes sociales.

      Mais les ébauches de luttes d’alors (je pense aux campagnes contre les OGM en particulier) semblent bien loin aujourd’hui

      #ancien_combattant
      #vieux_ronchon

    • vu sur twitter : https://twitter.com/clemence_h_/status/638632249152417792

      Vous savez quand sur un produit alimentaire ou un billet de train on affiche l’empreinte Co2 ? C’est pour individualiser le problème.
      Ce sont des grandes entreprises de l’agro-alimentaire ou de transport (RATP, SNCF) qui affichent ça. Elles ont un pouvoir d’action énorme !!
      Mais si implicitement elles rejettent la faute sur vous... Elles n’ont plus besoin d’agir. Ça devient votre responsabilité, VOUS devez changer
      Le + vicieux dans tout ça c’est que les gens pensent que c’est un progrès en soi d’afficher le Co2. Mais ça bloque tout progrès structurel.
      La SNCF supprime des trains et des milliers d’emploi depuis des décennies. Mais voyez combien vous émettez pour un Paris-Bordeaux !!!
      On vit dans un système climaticide. On ne pourra pas sauver le climat en changeant individuellement nos consommations ! Ça ne suffira jamais
      Et ils savent que ce sera toujours insuffisant !! C’est pour ça que les grandes entreprises individualisent le truc !!!!
      Et c’est pour ça que quand Naomi Klein écrit un livre anti-capitaliste Antoine de Caunes lui demande ce qu’il peut faire individuellement.
      Parce que changer le système, agir collectivement, prendre des mesures politiques fortes- tout ça n’est pas dans nos esprits.

      #libéralisation #atomisation

  • #ISIS Bulldozes Ancient Assyrian City: Iraqi Gov’t
    http://english.al-akhbar.com/content/isis-bulldozes-ancient-assyrian-city-iraqi-gov%E2%80%99t

    A file picture taken on July 17, 2001 shows Iraqi workers cleaning a statue of winged bull at an archeological site in #Nimrud, 35 Kilometers (22 miles) southeast of the northern city of #Mosul. AFP/Karim Sahib A file picture taken on July 17, 2001 shows Iraqi workers cleaning a statue of winged bull at an archeological site in Nimrud, 35 Kilometers (22 miles) southeast of the northern city of Mosul. AFP/Karim Sahib

    The Islamic State of #Iraq and Syria (ISIS) group has begun bulldozing the ancient Assyrian city of Nimrud in Iraq, the government said, in the jihadists’ latest attack on the country’s historical #heritage. ISIS “assaulted the historic city of Nimrud and bulldozed it with heavy vehicles,” the tourism and (...)

    #ancient_city #artifacts #Assyrians #Diyala #Hatra #museum #Samarra #Tikrit #UNESCO

  • Emploi : un nouveau plan pour les chômeurs de longue durée
    http://www.leparisien.fr/economie/emploi/emploi-un-nouveau-plan-pour-les-chomeurs-de-longue-duree-08-02-2015-45160

    Décrétés « cause nationale » par François Hollande en juillet 2014, ils viennent d’être érigés « priorité des priorités » 2015 par le président.

    .. Ils, ce sont les #chômeurs_de_longue_durée, qui cumulent au moins douze mois sans travail sur deux ans. Symptôme de la dureté de la crise, ils sont près de 2,5 millions (si l’on inclut ceux ayant une petite activité) à être tombés dans cette trappe. Aujourd’hui, près d’un chômeur sur deux inscrits à #Pôle_emploi est touché par ce fléau. Et l’#ancienneté moyenne par chômeur est passée en trente ans de 160 à 539 jours. Effroyable.

    #François_Rebsamen le sait bien : les recettes miracles n’existent pas. Dans le plan qu’il dévoilera lundi, pas de grosses annonces en vue avec de nouveaux contrats aidés. L’échec des contrats de génération lancés en 2013, comme du CDD senior de 2005 ou encore de la promesse d’une formation pour tous faite par Sarkozy en 2012, a semble-t-il servi de leçon au ministre du Travail. Exit, aussi, de nouvelles primes à l’embauche : le budget du gouvernement est bien trop serré. « Le problème n’est pas tant de réinjecter des moyens que de mobiliser tout le monde autour d’un plan d’action efficace, indique-t-on à l’Elysée, grâce notamment à une large concertation menée depuis des mois avec Pôle emploi, les réseaux associatifs comme le Face (Fondation agir contre l’exclusion), etc. »

    Plus de 400 000 chômeurs bénéficieront d’un #suivi_renforcé. Selon nos informations, l’accompagnement renforcé dont ont bénéficié les 200 000 chômeurs les plus éloignés de l’emploi en 2014 va être doublé, pour concerner 400 000 à 450 000 personnes en 2015. Les discussions se poursuivront aujourd’hui pour arrêter le chiffre définitif. De quoi s’agit-il ? Les conseillers de Pôle emploi, chargés de faire du sur-mesure, ont un #portefeuille_de_70_personnes au maximum, contre 100 à 150 pour les conseillers suivant des publics moins fragiles. Une bonne partie des 4 000 nouveaux postes d’agents recrutés depuis 2012 y sera affectée.

  • 7月8日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-140708

    Deluxe Stratocaster® HSS Plus Top with iOS Connectivity | Deluxe Series | Fender® www.fender.com/en-JP/series/d… posted at 22:07:54

    RT @adalbertoasf: Jean-Paul Sartre ve Jean-Luc Godard... Paris, 1971. pic.twitter.com/Z2XN8S1DlF via @filmhafizasi posted at 22:03:35

    Frank Stella Pollychrome Relief: tmblr.co/ZWXySyoIzADI posted at 22:00:06

    Sports, Motherhood, and the Female Body in Contemporary Japan : JapanFocus japanfocus.org/-Robin-Kietlin… posted at 21:30:11

    Don’t Be Bewitched by Rumors of Tina Fey’s Hocus Pocus Sequel | TIME time.com/2961482/dont-b… posted at 21:00:15

    RT @risovic: A new contender for the #largest #flying #bird in #history <<< Pelagornis sandersi>>> #ancient ~ wapo.st/1kx61vL posted at 20:30:16

    Eloge du dehors / Liliana Motta / Chimères 82 : l’Herbe « Le (...)

  • La revue est-elle le futur du journalisme ? Entretien avec Adrien Bosc, fondateur de Feuilleton
    http://ragemag.fr/entretien-avec-adrien-bosc-fondateur-de-la-revue-feuilleton-67005

    À la dématérialisation répond toujours une espèce de mouvement contradictoire. C’est-à-dire que plus on est dans la rapidité et dans la dématérialisation, plus y répond une demande surannée. Et, sans vouloir être prétentieux, on citait pour illustrer ce principe l’essai d’un spécialiste des médias allemand du début du siècle qui s’appelait Wolfgang Riepl, et dont l’ouvrage s’intitulait « De la circulation de l’information dans l’Antiquité, plus précisément chez les Romains » – c’est pour ça que je dis que ça peut sonner prétentieux. Il explique qu’un nouveau média ne supplante jamais l’ancien mais l’oblige à se radicaliser sur ce qui fait sa spécificité. Dit comme ça, c’est très juste sur ce qui se passe actuellement. La radio n’est jamais morte de l’arrivée de la télévision. L’arrivée d’internet a radicalisé les journaux sur ce qui fait leur spécificité. Et ceux qui sont en train de crever sont ceux qui ne se sont pas radicalisés.