• Cadavres à la découpe
    https://www.lessoireesdeparis.com/2023/03/17/cadavres-a-la-decoupe

    Jouxtant l’#Institut_médico-légal_de_Paris, le square Albert Tournaire n’est pas l’un des plus fréquentés de la capitale. C’est ce qui fait d’ailleurs son charme. Situé sur la rive droite, entre la gare de Lyon et la gare d’Austerlitz, ce jardin voit surtout passer des gens pressés, marquant rarement l’étape pour souffler cinq minutes. Ce qui fait qu’il n’est pas interdit de penser que les aîtres attirent en revanche des personnages louches composés de nécrophages, nécrophiles et autres nécromanciens. Inauguré voici cent ans, l’Institut médico-légal figure en effet un buffet d’abondance pour les nécrophages, un lupanar de rêve pour les nécrophiles et un centre d’appel de bonne taille pour les nécromanciens. Une dizaine de corps entrent et sortent au quotidien de ce bâtiment conçu par #Albert_Tournaire (1862-1958), notamment connu pour avoir été l’architecte de l’#exposition_coloniale de 1931. Dans le bâtiment précédent, sur l’île de la Cité, les corps étaient exposés au public derrière une vitre. Curieuse attraction quand même, à laquelle un préfet souffrant peut-être de nécrophobie avait fini par mettre un terme. Cachons donc les macchabées que Héraclite lui-même situait plus bas que les excréments. Pour l’écrivain Georges Bataille, un corps sans vie n’était pas rien « mais pire que rien ». Comme une invective, l’expression « Mange tes morts » s’entend parfois.

    Les anciens pensaient qu’un humain dont le cœur avait cessé de battre gardait encore sa part de vie. Ils en voulaient pour preuve, le parfum agréable que dégageait le cadavre d’un saint. Et c’est pourquoi nous pouvons dire à propos d’un individu qu’il est ou non en « odeur de sainteté ».

    Il y a le corps et il y a l’image. Le mot cadavre peut s’introduire dans nos conversations par extension. Il a même été le terme d’un jeu surréaliste, celui des « cadavres exquis » où il s’agissait de composer des phrases à partir d’un mot. La première d’entre elles une fois achevée, aurait été « Le #cadavre_exquis boira le vin nouveau ». Ce qui fit dire au chef de file du mouvement surréaliste #André_Breton, que l’on disposait enfin « d’un moyen infaillible de mettre l’esprit critique en vacance et de pleinement libérer l’activité métaphorique de l’esprit ».

    En tout cas et sauf à habiter un pays très pauvre ou une nation en guerre, nous ne voyons plus de dépouilles et c’est ce qui explique en partie pourquoi nous faisons par défaut usage du mot cadavre afin de bien appuyer une idée. Si l’on évoque un cadavre ambulant, il est bien évident que nous ne désignons pas un zombie, mais plutôt quelqu’un de mal parti. Une fois vidées, les bouteilles sont autant de cadavres dont grâce à Dieu et à ce pays de cocagne qu’est la France, nous ne portons pas le deuil longtemps.

    Pour en revenir à l’#Institut_médico-légal (dont il est prévisible qu’aucune cérémonie d’anniversaire ne viendra animer les murs malgré le catéchisme festif à la mode), il est notable que tous les cadavres examinés et disséqués ne livrent pas forcément les secrets que l’on tente de leur arracher. Il faut dire que les instruments qui pourraient déterminer que tel sujet est décédé des suites d’un contrôle fiscal, manquent. Pareil pour ceux qui auraient succombé après un résultat électoral, une extase alimentaire, un plaisir que l’on dit charnel ou par la faute d’un mortel ennui, comme le chantait Serge Gainsbourg. Il faut alors se contenter de probabilités.

    On ne traite à l’Institut médico-légal, que l’humain. Bien des choses pourtant dépérissent aujourd’hui jusqu’à la disparition. Et nous aurions pourtant besoin d’explications sur les causes du décès, détaillées par des spécialistes patentés. La démocratie, le savoir-vivre, la tolérance, sont des valeurs déclinantes avec leur vilain teint de mourant. Le tout est déjà bon pour les soins palliatifs. L’art par exemple existe-t-il encore en dehors des musées où le mot conservation prend tout son sens frigorifique ? L’artiste, les auteurs, ne sont-ils pas en train de se faner irrémédiablement sous l’effet défoliant du politiquement correct ? Du temps de son vivant, c’est le cas de le dire, Victor Hugo s’en inquiétait déjà : « L’art n’a plus que la peau sur les os. Il agonise misérablement. » Et ce même Hugo écrivant à juste titre dans un livre dont il n’est ici pas besoin de citer le titre : « Le commentaire couche Shakespeare sur la table d’autopsie. »

    D’ailleurs et afin de conclure sur une précision qui pourra faire la journée de nos lecteurs, le mot #autopsie (du grec autopsia : voir de ses propres yeux) n’a pas toujours eu la même définition qu’aujourd’hui. Au 18e siècle nous enseigne Le Robert, il décrivait davantage, chez les Grecs, « un état contemplatif » permettant d’arriver à « la connaissance de la divinité ». Comme quoi on en apprend finalement moins en passant devant le Franprix qu’en flânant à proximité de l’Institut médico-légal. Encore qu’au rayon salaisons du premier, le sujet pourrait se rappeler à nous.

  • About Guardian Project - Guardian Project
    https://guardianproject.info

    While smartphones have been heralded as the coming of the next generation of communication and collaboration, they are a step backwards when it comes to personal security, anonymity and privacy.

    Guardian Project creates easy to use secure apps, open-source software libraries, and customized solutions that can be used around the world by any person looking to protect their communications and personal data from unjust intrusion, interception and monitoring.

    Whether you are an average person looking to affirm your rights or an activist, journalist or humanitarian organization looking to safeguard your work in this age of perilous global communication, we can help address the threats you face.

  • Insectes, un déclin silencieux
    https://www.youtube.com/watch?v=BCYUzjLiNqE

    Les insectes sont indispensables ! De nombreuses études menées à l’échelle nationale et internationale mettent en évidence le déclin alarmant des espèces. Souvent considérés à tort comme « nuisibles », les insectes représentent plus de deux tiers des espèces vivantes, et sont essentiels au bon fonctionnement des écosystèmes.

    Pour expliquer ces chutes de population, les systèmes de production agricoles actuels sont largement pointés du doigt mais s’agit-il de l’unique facteur ? Que dire de la relation qu’entretient l’humain à ces autres vivants ? Quelles pourraient être les solutions pour ralentir ou stopper ce déclin annoncé qui menace l’équilibre de la biodiversité ?

    Avec ---
    – Stéphane Foucart, journaliste sciences de l’environnement au journal Le Monde, auteur de l’ouvrage « Et le monde devint silencieux - Comment l’agrochimie a détruit les insectes » ;
    – Philippe Grandcolas, écologue, systématicien et biologiste de l’évolution, directeur de recherche du CNRS au Muséum national d’Histoire naturelle ;
    – Grégoire Loïs, ornithologue, directeur adjoint du programme Vigie Nature, Muséum national d’Histoire naturelle.

    Rencontre « Insectes, un déclin silencieux » du 21 novembre 2022 à l’Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution.
    Dans le cadre de l’exposition « Mini-Monstres » au Jardin des Plantes.

    (pas encore vu)
    #insectes #andropocène #extinction

  • #corruption #ue #union_européenne Deux eurodéputés, un Belge et un Italien, interpellés dans l’affaire du Qatargate ats/miro
    https://www.rts.ch/info/monde/13776097-deux-eurodeputes-un-belge-et-un-italien-interpelles-dans-laffaire-du-qa

    L’eurodéputé belge Marc Tarabella a été placé en garde en vue vendredi dans l’enquête sur des soupçons de corruption au sein du Parlement européen impliquant le Qatar et le Maroc. Le même jour, l’eurodéputé italien Andrea Cozzolino, également visé par la justice belge, a été arrêté à Naples.

    Ils sont tous deux privés de leur immunité parlementaire par un vote en plénière de la seule institution élue de l’UE le 2 février.


    L’Italien Andrea Cozzolino, qui se trouvait dans une clinique de Naples, dans le sud de l’Italie, pour des examens médicaux, a été arrêté à sa sortie en vertu d’un mandat d’arrêt européen, selon l’agence Ansa. Dans la matinée, la police belge avait perquisitionné le domicile bruxellois de Andrea Cozzolino, mais ce dernier était absent, selon le parquet fédéral belge.

    Le socialiste belge Marc Tarabella a quant à lui été interpellé tôt vendredi à son domicile, dans la région de Liège, dans l’est de la Belgique. Il a été amené à Bruxelles pour y être entendu dans les locaux de la police judiciaire fédérale.

    Coupe du monde
    Plusieurs bureaux de la mairie d’Anthisnes, où Marc Tarabella est bourgmestre, ont été perquisitionnés, a ajouté le parquet. Une autre perquisition a ciblé « un coffre bancaire situé à Liège » lui appartenant.

    Le nom de Marc Tarabella, élu passionné de football qui s’est beaucoup exprimé au Parlement européen sur le sujet de l’organisation de la Coupe du monde 2022 par le Qatar, était apparu très tôt quand ce scandale a éclaté le 9 décembre.

    Dès le lendemain, le 10 décembre, son domicile à Anthisnes avait été perquisitionné, en présence de la présidente du Parlement européen Roberta Metsola, comme l’exige la loi pour un eurodéputé belge.

    Mais aucun argent liquide n’avait été découvert. Il n’avait pas été interpellé, contrairement à l’eurodéputée grecque Eva Kaili, prise en « flagrant délit » la veille à Bruxelles, et donc privée du bénéfice de l’immunité.

    Eva Kaili, déchue en décembre de sa fonction de vice-présidente du Parlement, compte parmi les trois personnes actuellement écrouées dans ce dossier, avec son compagnon l’assistant parlementaire Francesco Giorgi et l’ancien eurodéputé Pier Antonio Panzeri, lui aussi italien.

    Les « progrès » du Qatar
    Pier Antonio Panzeri suspect clef du dossier, désormais « repenti » puisqu’il a reconnu avoir orchestré cette ingérence de plusieurs puissances étrangères dans la politique européenne, a mis en cause Marc Tarabella devant les enquêteurs.

    Selon la presse belge, l’Italien a affirmé en décembre avoir versé « entre 120’000 et 140’000 euros » en plusieurs fois à l’élu belge, pour son aide dans les dossiers liés au Qatar. En novembre, devant le Parlement, l’eurodéputé belge avait salué des changements positifs dans l’émirat sur la question des droits des travailleurs.

    « Il y a eu des progrès. Il faut le reconnaître [...] le discours unilatéralement négatif m’apparaît préjudiciable à l’évolution des droits dans l’avenir au Qatar », avait affirmé Marc Tarabella.

    Démentis
    Le ton a changé. Sept ans plus tôt, en 2015, Marc Tarabella avait qualifié d’"erreur de casting" l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar, a rappelé la presse belge. L’élu belge fustigeait alors le manque de transparence de la FIFA dans cette attribution.

    A Bruxelles, lors de la vague d’interpellations du 9 décembre, les enquêteurs ont mis la main sur 1,5 million d’euros en argent liquide, notamment aux domiciles de Pier Antonio Panzeri et de Eva Kaili.

    Marc Tarabella a nié avoir reçu « argent ou cadeaux en échange de [ses] opinions politiques ». Les autorités du Qatar et du Maroc ont également vivement démenti ces soupçons de corruption.

    #corruption généralisée à l’#ue #quatar #ps #Parlement_européen #députés_européens #Droit #PPE #marc_tarabella #andrea_cozzolino #fifa #pier_antonio_panzeri #eva_kaili #cadeaux #euro_député

  • Pendant ce temps-là, résultats exceptionnels des multinationales des enchères Christie’s, Sotheby’s et Phillips

    Avec 8,4 milliards de dollars de ventes, en hausse de 17 % par rapport à 2021, l’année 2022 restera dans les annales de #Christie's. Sur ce total, les enchères représentent 7,7 milliards, en #croissance de 33 % car dopées par des collections prestigieuses. Celle du cofondateur de #Microsoft, #Paul_G._Allen, a généré 1,62 milliard d’offres ; la collection de Thomas et Doris Ammann, incluait « Shot Sage Blue Marilyn » d’#Andy_Warhol, cédé pour 195 millions de dollars ; sans oublier celle d’Anne H. Bass, qui comptait deux toiles de #Mark_Rothko, dont l’une a été vendue 66,8 millions. […] #Sotheby's affiche, elle, 8 milliards de dollars, en progression de 9,6 % mais en prenant en compte un périmètre plus large que Christie’s. En réalité, si l’on s’en tient aux seules #ventes_d'art et de produits de luxe, les #enchères représentent 6,4 milliards et les ventes privées 1,1 milliard (à comparer aux 7,3 milliards de 2021). Le reste vient de ses enchères de biens immobiliers ou de voitures de collections effectuées par ses filiales Concierge Auction et RM Sotheby’s. […] Le numéro 3 mondial #Phillips a, lui aussi, réussi son meilleur total à 1,3 milliard de dollars (+30 % comparé à 2021), dont 250 millions de ventes privées (+20 %). Cette maison ciblée uniquement sur l’art des XXe et XXIe siècles, peut se targuer d’avoir obtenu 85 millions de dollars pour un #Basquiat, et d’afficher 47 % de nouveaux acheteurs cette année. […] Phillips, Christie’s, Sotheby’s, tous prévoient d’ouvrir de nouveaux espaces à Hong Kong ou à Shanghai sans négliger les prometteuses Séoul et Singapour. […]

    (Les Échos)

  • #Nucléaire : une solution pour la planète ?

    Une enquête dense sur les enjeux écologiques et économiques de l’énergie nucléaire, à travers la question cruciale du démantèlement et du retraitement des déchets contaminés. 

    À l’heure où l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne ou la Suisse ont décidé de sortir de l’énergie atomique, la France – pays le plus nucléarisé au monde, dont près de 70 % de l’électricité est produite par ses réacteurs – projette d’investir dans de nouveaux EPR. Ce choix est-il réellement compatible avec la transition écologique ? C’est ce que laisse entendre la Commission européenne, qui vient d’accorder un label « vert » au nucléaire dans le cadre de sa taxonomie, une classification des énergies selon leur durabilité. Certes, les centrales n’émettent pas de CO2, ce qui constitue un avantage incontestable face au réchauffement climatique. Mais le nucléaire implique aussi des niveaux mal maîtrisés de rejets radioactifs aux abords des centrales (tritium, carbone 14...), des quantités exponentielles de déchets dangereux dont le recyclage et le stockage restent problématiques, ou le risque jamais exclu d’accident grave, à l’image des catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima. Alors, le nucléaire peut-il être qualifié d’énergie « verte » ?

    Débat verrouillé
    En s’intéressant aux coulisses de « l’après-Fessenheim » en France, la documentariste Ghislaine Buffard s’est lancée dans une vaste enquête. Partant à la rencontre de scientifiques, de représentants de l’industrie de l’atome et de militants écologistes, elle éclaire avec pédagogie et sans manichéisme un débat verrouillé par des intérêts politiques et économiques complexes, auquel le changement climatique donne une nouvelle perspective. Des voix de plus en plus nombreuses présentent en effet le nucléaire comme la seule alternative crédible aux énergies fossiles. Mais, en France comme ailleurs, les exemples abondent pour illustrer l’"arrogance scientifique" dont les pronucléaires font preuve, selon les termes du consultant Mycle Schneider : recyclage très parcellaire des combustibles dans l’usine de retraitement de La Hague, sûreté controversée du futur « cimetière » de déchets de Bure – dangereux pendant des centaines de milliers d’années –, pollution de la Loire par des rejets radioactifs... Si le nucléaire peut apparaître comme une solution à moyen terme, il semble impossible d’en maîtriser les retombées à une échéance (beaucoup) plus lointaine.

     
    https://www.arte.tv/fr/videos/098818-000-A/nucleaire-une-solution-pour-la-planete
    #film #documentaire #film_documentaire

    #énergie_nucléaire #changement_climatique #démantèlement #déchets_radioactifs #radioactivité #high_level_waste (#HLW) #CIRES #ANDRA #décontamination #EDF #Cyclife #santé #recyclage #ANS #grand_carénage #Framatome #IRSN #ACRO #eau_potable #Orano #Bure #Onkalo #Cigéo #voix_du_nucléaire #coût #FORASTOM #taxonomie_verte #lobby #transition_énergétique

  • Lawsuit claims Google struck a $360 million deal to prevent Activision Blizzard | Pocket Gamer.biz | PGbiz
    https://www.pocketgamer.biz/news/80216/lawsuit-claims-google-struck-a-360-million-deal-to-prevent-activision-b

    The lawsuit claims Google has struck at least 24 deals to prevent competition

    A lawsuit has claimed that Google has struck at least 24 deals with app developers to prevent competition to the Play Store, including a $360 million deal with Activision Blizzard and a $30 million deal with Riot Games, reports Reuters.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #google #concurrence #google_play #activision_blizzard #riot_games #epic_games #boutique #mobile #android

  • #Mémorial de #Souvorov

    Le mémorial de Souvorov (appelé en allemand #Suworow-Denkmal, également #Russen-Denkmal), est un monument situé dans les #gorges_des_Schöllenen, près du #pont_du_diable, sur le territoire de la commune uranaise d’#Andermatt, en #Suisse.

    Le monument a été dressé en mémoire des #soldats_russes morts au combat lors de leur traversée des Alpes en septembre #1799 sous le commandement du général #Alexandre_Souvorov. Il rappelle en particulier les combats qui se sont déroulés dans la région le 25 septembre 1799 entre les troupes russes et celles commandées par le général napoléonien #Lecourbe.

    Le monument a été érigé en 1895-1898 selon des plans d’A. Werschinsky, avec l’approbation de la Suisse. Le terrain sur lequel il se dresse est la propriété de l’État russe ; cependant, contrairement à une légende urbaine, la parcelle n’est ni une zone extraterritoriale, ni une enclave russe en Suisse.

    Lors de sa visite d’État en Suisse, le président russe Dmitri Medvedev a visité le monument le 22 septembre 2009 en compagnie du président suisse Hans-Rudolf Merz.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9morial_de_Souvorov
    #monument #Suisse #Russie

    –-> on en parle dans cette série historique sur le canton Tessin :
    https://seenthis.net/messages/978229

  • Mimmo Lucano, chiesti 10 anni e 5 mesi di reclusione in appello per l’ex sindaco di Riace

    Requisitoria dei sostituti procuratori generali Adriana Fimiani e Antonio Giuttari: chiesti meno dei 13 anni e 2 mesi inflitti in primo grado. Rilevate alcune prescrizioni e chiesta l’assoluzione per una parte della truffa. I legali Andrea Daqua e Giuliano Pisapia: «Condivise in parte le nostre osservazioni, spiegheremo i nostri motivi e speriamo in esito positivo»

    Dieci anni e 5 mesi di reclusione. È la richiesta della Procura generale di Reggio Calabria per l’ex sindaco di Riace Mimmo Lucano, il principale imputato del processo Xenia che si sta celebrando davanti alla Corte d’Appello e che è nato da un’inchiesta della Guardia di finanza sulla gestione dei progetti di accoglienza dei migranti. Nell’udienza di oggi, c’è stata la requisitoria dei sostituti procuratori generali Adriana Fimiani e Antonio Giuttari che hanno chiesto per Lucano una pena inferiore rispetto ai 13 anni e 2 mesi inflitti in primo grado dal Tribunale di Locri nel settembre 2021.

    In sostanza, per la Procura generale l’ex sindaco di Riace dovrebbe essere condannato per reati che riguardano la gestione del denaro pubblico. Lucano nel 2018 era stato arrestato dai finanzieri. Sottoposto prima ai domiciliari e poi al divieto di dimora, è ancora sotto processo per i reati di associazione per delinquere, truffa, peculato, falso e abusi d’ufficio. Come per la Procura di Locri, che aveva coordinato le indagini, anche per i sostituti pg, l’ex sindaco Lucano sarebbe stato il promotore di un’associazione a delinquere ai danni dello Stato. Stando all’impianto accusatorio, si tratta di un’associazione che avrebbe avuto lo scopo di commettere “un numero indeterminato di delitti (contro la pubblica amministrazione, la fede pubblica e il patrimonio), così orientando l’esercizio della funzione pubblica del ministero dell’Interno e della prefettura di Reggio Calabria, preposti alla gestione dell’accoglienza dei rifugiati nell’ambito dei progetti Sprar, Cas e Msna e per l’affidamento dei servizi da espletare nell’ambito del Comune di Riace”.

    Rispetto alla sentenza di primo grado, al termine della requisitoria i sostituti procuratori generali hanno rilevato la prescrizione per i due presunti abusi d’ufficio: quello relativo alla mancata riscossione da parte del Comune dei diritti per il rilascio delle carte di identità, e quello sull’affidamento della raccolta dei rifiuti a due cooperative che utilizzavano gli asinelli per effettuare il servizio nel borgo ma che erano prive dell’iscrizione all’albo regionale. È stata, inoltre, chiesta l’assoluzione per una parte del reato di truffa contestato a Lucano. La Procura generale, infine, ha riconosciuto l’unificazione di tutti reati con il vincolo della continuazione. Questo è il motivo per il quale l’accusa ha ridotto la richiesta di condanna rispetto alla sentenza di primo grado.

    Sentenza che dovrebbe essere rideterminata anche per buona parte degli altri 15 imputati: Fernando Antonio Capone (8 anni e 10 mesi di carcere), Cosimina Ierinò (8 anni e 1 mese), Jerry Tornese (5 anni), Pietro Curiale Oberdan (4 anni e 8 mesi), Abeba Abraha Gebremarian (4 mesi con pena sospesa), Giuseppe Ammendolia (2 anni e 10 mesi), Nicola Auddino (4 anni), Assan Balde (8 mesi con pena sospesa), Oumar Keita (8 mesi con pena sospesa), Anna Maria Maiolo (4 anni e 8 mesi), Gianfranco Musuraca (4 anni), Salvatore Romeo (4 anni e 10 mesi), Maria Taverniti (4 anni e 4 mesi), Lemlem Tesfahun (4 anni e 8 mesi) e Filmon Tesfalem (8 mesi con pena sospesa). È stata chiesta, infine, l’assoluzione per Cosimo Damiano Musuraca e Maurizio Senese.

    Al termine dell’udienza, l’intervento dei pg in aula è stato commentato dagli avvocati Andrea Daqua e Giuliano Pisapia, difensori di Mimmo Lucano. “È stata una requisitoria serena, pacata – ha affermato Pisapia – In parte i sostituti procuratori generali hanno condiviso quanto è stato sollevato da noi come difesa di Mimmo Lucano in contrasto con la sentenza di primo grado. Su altri punti non condividiamo sia le richieste di condanna che le motivazioni. Adesso iniziano le difese e noi confidiamo in una sentenza positiva”. “Aspetteremo l’esito della Corte d’Appello”, ha affermato, invece, Daqua che ha comunque apprezzato come la “Procura generale abbia condiviso l’eccezione sulla inutilizzabilità di alcune intercettazioni così come previsto dalla sentenza ‘Cavallo’ della Corte di Cassazione”. “Nel nostro intervento – ha aggiunto – spiegheremo i motivi del nostro appello e chiaramente speriamo in un esito positivo perché abbiamo sempre ritenuto che i reati contestati a Mimmo Lucano sono insussistenti”.

    https://www.ilfattoquotidiano.it/2022/10/26/mimmo-lucano-chiesti-10-anni-e-5-mesi-di-reclusione-in-appello-per-lex-sindaco-di-riace/6852176

    #processo_Xenia #Xenia #procès_Xenia

    #Mimmo_Lucano #Domenico_Lucano #Riace #procès #appel #justice #Italie #Calabre #villes-refuge

    • Vidéo : « Je referais tout ce que j’ai fait », le combat de Domenico Lucano, en première ligne de l’accueil des migrants en Italie

      En Italie, Domenico Lucano, ancien maire du village de Riace connu pour son accueil des migrants, est de nouveau devant la justice. Il avait été condamné en 2021 à 13 ans de prison pour association de malfaiteurs aux fins d’immigration irrégulière, et de détournements de biens publics. InfoMigrants est allé à sa rencontre.

      https://www.youtube.com/watch?v=zdUOM-DS8QM&feature=emb_logo


      http://www.infomigrants.net/fr/post/44276/video--je-referais-tout-ce-que-jai-fait-le-combat-de-domenico-lucano-e

    • Avec Mimmo Lucano à Riace de #Eric_Fassin

      L’ancien maire de Riace, Mimmo Lucano, a été condamné en 2021 à treize ans de prison par la justice italienne. Les motifs n’étaient que des prétextes : si la répression s’abat sur lui, c’est qu’il a réussi – et non échoué. Il a démontré que l’accueil des migrant·es était dans l’intérêt de la Calabre, dépeuplée par la pauvreté. Une autre politique est donc possible : il y a bien une alternative.

      La Caravane de Riace, c’est un mouvement de solidarité avec Mimmo Lucano, l’ancien maire de ce village, poursuivi par la justice italienne pour avoir mené une politique de solidarité, au-delà des frontières, avec les exilé·es qui, depuis des décennies, débarquent sur les côtes de Calabre. Ce collectif vient de France, mais lui aussi traverse les frontières. La caravane prend son départ aujourd’hui à Riace, avant Palerme, Naples, Rome, mais aussi, en France : La Roya, où elle sera accueillie par Cédric Herrou, et enfin Marseille, qui doit attribuer une citoyenneté d’honneur à Mimmo Lucano.

      Le maire de Riace a d’abord été suspendu de son mandat puis arrêté le 1er octobre 2018, et enfin interdit de séjour dans son propre village pendant près d’un an. Il est alors retourné y vivre. Mais le 30 septembre 2021, à l’issue d’un long procès, il a été condamné par la justice italienne à plus de 13 ans de prison et à une lourde amende pour association de malfaiteurs, détournement de fonds publics et abus de pouvoir. En réalité, il est persécuté pour sa politique de solidarité.

      En novembre 2021, à l’invitation de ce même collectif de militantes françaises, nous étions nombreuses et nombreux à venir le soutenir à la Bourse du travail, à Paris : la solidarité n’est pas un délit. Bien sûr, en France, la justice rend la vie dure aux militantes et aux militants, en faisant exister un délit de solidarité juridiquement inexistant. Mais les mobilisations de la vallée de La Roya, autour de Cédric Herrou, ont réussi à faire reconnaître par le Conseil constitutionnel la solidarité : c’est le principe de fraternité, inscrit dans la devise de la République.

      Aujourd’hui, mercredi 26 octobre 2022, s’est ouvert le procès en appel de Mimmo Lucano. Comment manifester notre solidarité ? Et d’abord, où ? Le tribunal siège à Reggio ; c’est donc là que sont ses avocats. Mais Mimmo lui-même a choisi de rester dans son village – et nous avec lui. Pourquoi ? C’est qu’il y a deux réalités : d’un côté, celle de l’État ; de l’autre, la réalité de ce village de Calabre. La première ignore la seconde ; mais la seconde ne peut pas se permettre d’ignorer la première.

      Ce matin, Mimmo nous fait visiter son village ; il y habite depuis toujours ; il y connaît tout le monde. Dans l’école ouverte pour les enfants des réfugié·es, il connaît les prénoms de chaque enfant ; plusieurs garçons ont été appelés Domenico, comme lui. En fait, Riace n’est pas ou n’est plus isolé ; c’est un village global – comme l’annonce une arche de bois dans la rue. Mais l’État veut arracher Mimmo à cette réalité ; c’est une manière de l’arracher de cette réalité, autrement dit, d’essayer d’effacer son empreinte ; car elle est bien visible, non seulement dans ce village, mais dans le monde entier.

      Mimmo Lucano, pour se justifier, a expliqué que « la légalité et la justice sont deux choses différentes. » Pour le dire autrement, il y a deux justices. La justice injuste, qui, sous divers prétextes, condamne la solidarité ; et une autre justice, celle de la solidarité en actes. C’est cette justice juste qui a été saluée par le Haut-Commissariat aux Réfugiés de l’ONU et par le Pape François, mais aussi reconnue par le prix Dresde pour la paix en 2017. C’est donc cette justice alternative qui est poursuivie, et condamnée, par la justice de l’État. Voilà pourquoi nous sommes à Riace, et non pas à Reggio : du côté de cette justice de Justes, du côté de Riace, du côté de Mimmo Lucano.

      Pourquoi persécuter Mimmo Lucano ? Pourquoi l’État italien s’acharne-t-il avec une telle violence contre cet homme ? Pourquoi vouloir anéantir cette justice alternative ? C’est précisément parce que Mimmo Lucano en est, non seulement le symbole, mais aussi l’incarnation. Depuis Margaret Thatcher, on nous répète : « Il n’y a pas d’alternative ». « There is no alternative », ou TINA. Il n’y a pas de « plan B », nous dit-on encore. Il y aurait donc d’un côté le réalisme, qui se contente de refléter la réalité ; de l’autre, l’utopie, forcément irréaliste. Ainsi, on taxe d’angélisme quiconque défend les droits humains. C’est vrai en matière de politique économique ; mais c’est vrai aussi en matière de politique migratoire. Et les deux se confondent : « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde », nous explique-t-on : la réalité économique nous obligerait à renoncer à nos idéaux politiques. Opposer ainsi la réalité à l’idéologie, c’est donc renoncer à la politique.

      Que reproche-t-on à Mimmo Lucano ? D’avoir démontré, en pratique, qu’il n’y a pas à choisir entre le cœur et la raison : la xénophobie n’est pas dans l’intérêt de Riace. Les migrant·es kurdes, d’Afrique subsaharienne ou d’Afghanistan, ont redonné vie à ce village vieillissant, dans une région pauvre, victime de l’exode rural. Ce n’est donc pas un hasard si la droite italienne s’est radicalisée : elle a converti sa politique de stigmatisation du Sud rural du pays, qui définissait la Ligue du Nord, en une politique de stigmatisation xénophobe, de Matteo Salvini à Giorgia Meloni.

      En visitant Riace, on comprend qu’une autre politique est possible. La xénophobie politique est coûteuse ; en revanche, une politique de solidarité permet d’utiliser les financements publics, non pour la répression des migrant·es, ce qui est une dépense radicalement inutile, mais pour utiliser leur compétence – qu’il s’agisse d’agriculture ou d’accompagnement des vieillards, d’artisanat ou de ramassage des ordures. Mimmo Lucano n’était-il pas allé jusqu’à imaginer une monnaie virtuelle en attendant l’arrivée des fonds publics ? Bref, la question n’est pas de savoir s’il y a, ou non, de l’argent public, mais de décider de ce qu’on en fait. Or c’est précisément sur ce point que l’ancien maire est attaqué.

      C’est ce choix politique que Mimmo Lucano a rendu visible et audible. Il a fait de Riace un laboratoire – un lieu d’expérimentation sociale, économique et politique. Bref, c’est une utopie réaliste. Voilà ce que veulent rendre impensable les politiques de la droite radicalisée, en tentant de faire converger la logique de la justice d’État et celle des mafias que combattait l’ancien maire, et qui continuent de le combattre. Mimmo Lucano n’est pas condamné pour avoir échoué ; il est persécuté par la justice politique en raison même de son succès.

      S’il n’y a pas d’alternative, alors, il n’y a pas de politique démocratique. Et que reste-t-il d’une démocratie qui ne croit pas à la politique ? Nous le savons bien : c’est le néofascisme qui finit par l’emporter, de Donald Trump à Jair Bolsonaro, et de Giorgia Meloni à Marine Le Pen. Si nous sommes ici à Riace, c’est parce qu’avec le sort d’un homme, dans le tribunal de Reggio, ce qui est en jeu, c’est donc la démocratie elle-même. Une autre politique est possible, nous dit l’expérience de Riace ; autrement dit, la politique reste possible. À nous de l’entendre, et de le faire entendre, au-delà des frontières. Voilà pourquoi nous sommes ici, à Riace, avec Mimmo Lucano.

      https://blogs.mediapart.fr/eric-fassin/blog/261022/avec-mimmo-lucano-riace

    • Accoglienza alla sbarra, in appello chiesti più di 10 anni per Lucano

      La Pg di Reggio Calabria attenua le accuse ma conferma l’impianto di primo grado per l’ex sindaco di Riace. La sentenza in dicembre.

      Alla lettura della richiesta della procura generale, lui non era in aula. Aveva disertato l’udienza in cui si celebrava la requisitoria della pubblica accusa. Aveva lasciato ai suoi legali – gli avvocati Andrea Daqua e Giuliano Pisapia – il compito di rappresentarlo. Mimmo Lucano non era a Reggio Calabria ieri e non sedeva tra i banchi degli imputati in corte d’appello. Era rimasto a Riace. Dove, proprio alla ripresa del processo, e non per puro caso, passava la Carovane solidaire partita in suo onore da Parigi il 17 settembre.

      IN UN LUNGO GIRO TRA ITALIA e Francia, con tappe a Palermo, Napoli, Roma, Torino, La Roya e Marsiglia, terminerà il suo viaggio il 5 novembre. Quel giorno a Marsiglia il sindaco socialista Benoit Payan, alla presenza degli eurodeputati Damien Carême e Pietro Bartolo, ma anche di artisti, avvocati, associazioni in difesa dei rifugiati, conferirà la cittadinanza onoraria all’ex sindaco di Riace. E ieri gli attivisti del collettivo hanno ribadito il loro appello all’intera Europa: «la solidarietà non può essere un crimine, il Mediterraneo non può divenire un simbolo di morte, l’accoglienza è una ricchezza e territori come Palermo, Riace, Crotone, La Roya, Briançon hanno mostrato l’esempio».

      IN FRANCIA LA CAUSA di Lucano gode del sostegno di cittadini e associazioni. In Italia, invece, nell’aura di criminalizzazione generalizzata dei soccorsi in mare, dell’operato delle Ong e dell’immigrazione, tornata in auge con il nuovo governo Meloni, la musica è ben altra. E anche ieri se ne è avuta conferma. La Pg ha chiesto la condanna a 10 anni e 5 mesi di carcere per l’ex sindaco di Riace e principale imputato del processo Xenia nato da un’inchiesta della guardia di finanza sulla gestione dei progetti di accoglienza dei migranti nel borgo della Locride.

      DAVANTI ALLA CORTE, presieduta da Giancarlo Bianchi, è durata 3 ore la requisitoria dei sostituti procuratori generali Adriana Fimiani e Antonio Giuttari. La riformulazione della pena richiesta è pura cosmesi giuridica. Poco cambia rispetto alla pena inflitta dal tribunale di Locri che lo aveva condannato a 13 anni e 2 mesi di reclusione. E’ vero che c’è una riduzione di 3 anni. Ma lo spirito rimane identico. E’ un processo politico costruito ad hoc per demolire il cosiddetto «modello Riace». E’ quel che Pietro Calamandrei, definiva «il rovesciamento di senso», nell’arringa difensiva per Danilo Dolci, altro perseguitato di Stato: non ci sono fatti ma idee, sparisce il contesto, l’identità dell’inquisito viene capovolta. Nel caso di Lucano, l’accoglienza diventa così sistema clientelare per l’accaparramento dei voti, il volontariato si trasforma in peculato, la trasparenza amministrativa in corruzione. Nello specifico, la Procura generale ha chiesto l’assoluzione per un capo di imputazione e la prescrizione per due capi.

      A LUCANO, CHE NEL 2018 trascorse un breve periodo agli arresti domiciliari e circa un anno con il divieto di dimora, vengono contestati i reati di associazione per delinquere, truffa, peculato, falso e abusi d’ufficio. Dopo aver ricostruito gli elementi di prova e dopo aver ritenuto inutilizzabili alcune intercettazioni telefoniche, i due sostituti pg hanno chiesto la condanna anche per altri 15 imputati. Per due è stata chiesta l’assoluzione. La pubblica accusa ha considerato in continuazione i reati per cui era chiamato a rispondere l’ex primo cittadino. La condanna inflitta a Lucano nel processo di prime cure era stata quasi il doppio rispetto alla richiesta del pubblico ministero di Locri, per il quale all’ex sindaco andavano comminati 7 anni e 11 mesi.

      I legali di Lucano si dicono comunque fiduciosi in vista della sentenza. Pisapia e Daqua avevano presentato ricorso, sostenendo che nelle motivazioni ci fosse una ricostruzione della realtà «macroscopicamente deforme rispetto a quanto emerso in udienza», ma soprattutto viziata da un approccio «aspro, polemico, al limite dell’insulto» e dalla preoccupazione di trovare Lucano «colpevole ad ogni costo». E la decisione della corte di riaprire l’istruttoria per una intercettazione del 2017 aveva riacceso le speranze. Si tratta di una registrazione chiave, silenziata in primo grado.

      LA SENTENZA È PREVISTA per dicembre, preceduta dalle arringhe difensive. Nell’attesa, la scelta dell’ex sindaco è quella della disobbedienza civile: non intende pagare la provvisionale da 750 mila euro poiché sarebbe «un’ammissione di colpevolezza e in appello non mi aspetto l’attenuazione della pena, non accetto neanche un giorno in meno, voglio l’assoluzione piena. Voglio la riabilitazione del nostro lavoro. Voglio la luce della verità».

      https://ilmanifesto.it/accoglienza-alla-sbarra-in-appello-chiesti-piu-di-10-anni-per-lucano
      #désobéissance_civile #accueil #modèle_Riace #rovesciamento_di_senso

    • Lucano, colpevole ad ogni costo

      La preoccupazione degli avvocati difensori #Andrea_Daqua e #Giuliano_Pisapia, per cui la Procura Generale di Reggio Calabria voglia Mimmo Lucano “colpevole ad ogni costo”, da sentore si fa fetore nauseabondo. A seguito della condanna in primo grado e della riapertura della prima istruttoria, la pena di oltre 13 anni si è ridotta a 10 anni e 5 mesi. Uno sconto effimero che non conosce riguardo

      Abuso d’ufficio, truffa, concussione, peculato, turbativa d’asta, falsità ideologica e favoreggiamento dell’immigrazione clandestina, è ciò per cui il “processo Xenia” identifica Lucano come colpevole.
      È proprio il concetto di ospitalità ad essere racchiuso e raccontato dal termine “Xenia”. Questo deriva dal greco antico e dei Greci conserva un’anima preziosa quanto rara. Lo spirito per cui accogliere tutti coloro che chiedono ospitalità rappresenta un dovere morale, una legge emblematica anche se non scritta.
      Prescrizione e consuetudine, le stesse per cui Antigone nella celebre opera, scelse di dare sepoltura al cadavere del fratello Polinice. Opponendosi rigidamente all’espressa volontà del re Creonte, che la vietò con un decreto.
      L’ “Agrapta nomina” forte di valori radicati che non vuole piegarsi al “corpus delle ordinanze scritte” è l’analogo perno su cui si reggono la rabbia di Antigone e la tenacia di Mimmo.

      «Non mi spaventa la condanna, ma la delegittimazione morale della mia persona e del mio operato», agire a cui sarebbe impossibile e ingiusto non attribuire riconoscenza. Gratitudine per aver cercato e trovato un percorso contrapposto alla retorica di sterili dibattiti circa la chiusura dei porti e la concentrazione in centri di accoglienza.
      Per ben tre volte sindaco di Riace, Mimmo Lucano optò per l’integrazione anche quando era ancora solo un libero cittadino. Assieme ad altri riacesi accoglie, nel Luglio 1998, alcuni curdi che sbarcano sulle coste di Riace.

      “Io non avevo studiato per essere un esperto dei temi dell’immigrazione o per essere sindaco… Stavo cercando di capire come dare un contributo per dare un’opportunità alla mia terra in un contesto di declino demografico, di spopolamento… “

      #Città_Futura” nasce un anno dopo, per recuperare le abitazioni abbandonate di Riace superiore e risvegliare antichi mestieri. Aprono nuovi laboratori di tessitura, ceramica, vetro e confetture. Con il primo mandato di Mimmo nasce il suo sistema di accoglienza, giornalisticamente definito “Modello Riace” di efficacia ed efficienza innegabili.
      Fu allora che il borgo divenne esempio di un’alternativa al respingimento violento, e il mondo intero guardò.

      Nel 2010 Lucano è al 40º posto nella lista dei leader più influenti dalla rivista americana Fortune, si è posizionato terzo nella World Mayor per i migliori sindaci del mondo. Nel 2017 riceve il premio per la Pace Dresda e il Los Angeles Times redigerà un intero articolo sul paese.

      Gli anni hanno però trasformano lo sguardo: Mimmo da virtuoso diviene un criminale

      «La mia vicenda giudiziaria inizia con l’arrivo del nuovo prefetto di Reggio Calabria. Da subito il suo atteggiamento fu molto sospettoso: cercava di contrastare ciò che avevamo fatto fino ad allora a Riace»

      Nel 2016 i verbali della relazione del prefetto di Locri riferiscono anomalie nel funzionamento del sistema, è lo stesso anno in cui scatta l’indagine della magistratura per truffa e concussione. Dal 2017 al comune furono negati fondi, bonus e borse lavoro.
      Il processo culmina nel settembre 2021 con la condanna di Lucano in primo grado a tredici anni e due mesi con l’accusa di far parte di associazione a delinquere. Punizione esemplare ignara della solidarietà movente.

      “Pensavo di contribuire al riscatto della mia terra da un’immagine negativa. È una cosa pesantissima. Non so se per i delitti di mafia ci sono sentenze simili”

      Oggi la riduzione di soli tre anni della pena riporta ai sensi l’odore di una deformazione della realtà. Un approccio viziato definito dagli avvocati di Mimmo “aspro, polemico, al limite dell’insulto”.

      Nel mentre la Giustizia segue il suo corso perché le leggi siano sempre rispettate, a noi resta la riflessione.
      Dubbi e domande, mai così vicine all’Antigone di Sofocle.

      https://www.ultimavoce.it/lucano-colpevole-ad-ogni-costo

    • Mimmo Lucano, De Magistris: «Non può andare in carcere per aver aperto il cuore»

      Mimmo Lucano, De Magistris: «Non può andare in carcere per aver aperto il cuore»

      Padre Zanotelli: «E’ un esempio di accoglienza per questo Paese»

      (Napoli). Tappa a Napoli dell’evento «Carovana d’amore» in sostegno a Mimmo Lucano presso l’Istituto Italiano per gli Studi Filosofici. Interviene Luigi De Magistris: «Spero che la magistratura agisca con buon senso. Non riesco ad immaginare che Mimmo possa andare in carcere per aver aperto il suo comune e il suo cuore». Padre Zanotelli: «E’ un esempio di accoglienza per questo Paese, nostra Carovana messaggio importante». (Raffaele Accetta/alanews)

      https://www.youtube.com/watch?v=X4dTGctuuqQ

  • Lettre ouverte pour le droit d’installer n’importe quel logiciel sur n’importe quel appareil - FSFE
    https://fsfe.org/activities/upcyclingandroid/openletter.fr.html

    Lettre ouverte
    Le droit universel d’installer n’importe quel logiciel sur n’importe quel appareil
    [...]
    Nous, signataires de cette lettre ouverte :
    – reconnaissons que l’accès libre aux matériels et aux logiciels détermine pendant combien de temps ou à quelle fréquence un appareil peut être utilisé ou réutilisé ;
    – déclarons qu’une longévité et une réusabilité augmentées de nos appareils sont nécessaires pour une société numérique plus durable.

    C’est pourquoi nous demandons aux législateurs d’Europe de saisir l’opportunité historique en offrant une utilisation plus durable des produits et appareils électroniques avec un droit d’installer et d’exécuter tout logiciel sur tout appareil.
    À cette fin, nous demandons :
    – Que les utilisateurs aient le droit de choisir librement les systèmes d’exploitation et les logiciels tournant sur leurs appareils
    – Que les utilisateurs aient le droit de choisir librement les fournisseurs de services auxquels connecter leurs appareils
    – Que les appareils soient interopérables et compatibles avec les standards ouverts
    – Que le code source des pilotes, des outils et des interfaces soit publié sous licence libre

    Voir aussi :
    – la campagne « Upcycling Android » : https://fsfe.org/activities/upcyclingandroid/index.fr.html et la notion d’obsolescence logicielle : https://fsfe.org/activities/upcyclingandroid/index.fr.html#id-vaincre-lobsolescence-des-logiciels-avec-les-logiciels-libres
    – la notion de « Sustainability of Free Software » : https://fsfe.org/freesoftware/sustainability/sustainability.fr.html

    #open-source #réparabilité #android #recyclage #obsolescence_logicielle #Upcycling_Android

  • La cause et les Tournesols – L’image sociale
    http://imagesociale.fr/10762

    par André Hunther

    Les actions des militants climatiques s’adaptent à une réception atone. Le 11 octobre dernier, la professeure Julia Steinberger, coauteure du rapport du GIEC, se laissait arrêter lors d’une action de désobéissance civile. Un avertissement qui a laissé les grands médias de marbre. Les mêmes ont en revanche accueilli avec émotion le geste de deux activistes du mouvement Just Stop Oil, qui ont aspergé de soupe à la tomate les Tournesols de van Gogh à la National Gallery de Londres.

    Valeur sacrée entre toutes de l’Occident, l’art est longtemps resté à l’abri de l’action militante. C’est pourtant cette sacralité qui a fait choisir les Tournesols, œuvre parmi les plus célèbres d’un peintre bien connu du grand public. Quel rapport entre van Gogh et les industries fossiles ? Pourquoi agresser un tableau qui n’a fait de mal à personne ? La réaction des grands médias et de nombreux internautes sur les réseaux sociaux a été la condamnation d’un geste jugé gratuit, incompréhensible et irresponsable.

    Ce comportement avait précisément été anticipé par les activistes. « Vous souciez-vous plus de la protection d’un tableau que de celle de la planète ou des gens ? » demandent les militantes. Bonne question, qui situe très exactement ce qui fait problème dans notre rapport à la crise climatique.

    En France, la grève des raffineurs se heurte à la même incompréhension hautaine, doublée d’un rappel touchant à la morale et aux grands principes. En rationnant le carburant, ne risque-t-on pas de mettre en danger la vie de blessés qui doivent accéder à des soins d’urgence ? – s’exclament les mêmes qui approuvent en silence le sabotage de l’hôpital public. Pour les partisans du statu quo, les expressions de protestation sont toujours inadéquates, n’atteignent jamais leur objectif et ne font que desservir la cause.

    Soyons sérieux. Les alertes des militants n’ont qu’un but : sortir de l’inaction. On notera que le geste des activistes a été soigneusement calibré pour ne provoquer aucun dommage (le tableau de van Gogh est protégé par une vitre, et n’a pas souffert de la projection). Pour secouer la léthargie mortelle qui engourdit les sociétés développées, tous les moyens sont bons. L’art n’a qu’un rapport éloigné avec les énergies fossiles ? Peut-être, mais l’introduire dans la discussion questionne nos hiérarchies de valeurs et les ouvre bien au-delà des débats techniques. Et si c’était par là qu’il fallait commencer ?

    #Activisme #Climat #André_Gunther

    • Évidemment que l’art n’est jamais resté « à l’abri » de l’action militante :
      https://www.youtube.com/watch?v=L-VD-fHudGc

      – Société du spectacle : à partir du moment où une action militante n’a pour unique lien logique avec la cause défendue que l’idée qu’il faudrait « réveiller les consciences » à tout prix, on est dans le spectacle, la militance Instagrammable, d’une futilité totale. À la fois contreproductive (ce n’est tout de même pas mystérieux que lorsqu’on mène une action contre une cible qui n’a rigoureusement aucun rapport avec la cause qu’on défend, on va brouiller le message et se mettre une grosse partie des gens à dos), et à mon avis pente glissante (le choix gratuit de cibles selon des critères d’impact médiatique, parce que la fin justifie les moyens, c’est une pente vers le fascisme) ;

      – par ailleurs, le message « Vous souciez-vous plus de la protection d’un tableau que de celle de la planète ou des gens ? » est déjà devenu une opposition de principe entre l’art et la planète (faites un tour chez les bonnes âmes de Touiteur). Quand on évoque la « hiérarchie de valeur », je veux bien qu’on parle des indignations à plusieurs vitesses ; mais immédiatement une partie des partisans (à nouveau : faites un tour sur Touiteur), ça devient une hiérarchie de valeur entre les vieux tableaux qu’on s’en fout qu’ils soient détruits, et la planète que ça c’est important. Et là encore c’est une pente très glissante, en mode Daesh.

      Pr. Logos :

      Pourquoi, malgré mes filtres, est-ce que l’insignifiance scénarisée par Debord (une boite de soupe Campbell sur le verre d’un tableau) m’arrive quand même ? Pourquoi ne se retient-on pas de propager la bouillie ?

      149/ Une assoce financée par l’héritière Guetty… Une symbolique de Taliban. Le confusionnisme, vraiment.

      Faut-il emprunter à l’ennemi sa stratégie : la confusion, l’insignifiance, le bruit, le clash, la bêtise, le divertissement, la panique morale, en un mot, la bouillie ?

      Je suis un fervent militant du contraire : poser un principe d’asepsie politique. Ne pas laisser se développer de germe confusionniste, de sottise flagrante, de contribution au Spectacle. La confusion ne peut pas servir le mouvement émancipateur.

      (Pour l’orthographe du nom, c’est Aileen « Getty », et non « Guetty », héritière de Getty Oil.)

    • @arno je trouve déconnant de comparer au nom de « la symbolique » la destruction-purification daechienne avec le happening sans frais de ces activistes. le moyen ici c’est 0 et pas du tout « tous les moyens », sinon, il faut par exemple, faire sauter un musée, car oui, c’est blasphème que de s’attaquer à la culture marchandise, tandis que l’habitabilité de cette planète est bien loin d’être sacrée.
      La fille Getty, parait-il ex overdosée et séropo, peut-être pas très jouasse de devoir son opulence à à l’extractivisme paternel, raque aussi pour Fridays for Future (Thunberg).

      Je me souviens d’un centre social italien qui fut longtemps tenu occupé car l’endroit avait été indiqué par un héritier qui s’est chargé de contenir la revanche paternelle.

      et vraiment la défense de l’art, pfff

      #écologie

    • Important de distinguer l’origine de la richesse et l’usage qui en est fait par les héritiers, sinon, on entre dans le grand complot.

      Important de remarquer aussi que l’activisme entre dans la société du spectacle... mais peut-il faire autrement ?

      Important d’avoir peur que le message sur une autre plan au final brouille d’autant plus l’objectif.

      Il y a du vrai dans chaque message ici, mais la question de l’équilibre entre ces éléments reste posée.

      Oui, les activistes sont réduits au spectacle, et dès lors, les mauvais sketchs sont d’autant plus dangereux. Mais plus personne ne veut faire de la politique (i.e. se salir les mains pour construire des groupes susceptibles de renverser l’ordre établi, faire des compromis pour construire une telle force). Dès lors, chaque action entre dans le renouvellement du spectacle, sans laisser entrevoir d’issue que la résignation, et le dérisoire.

      Mais c’est déjà pas mal le dérisoire devant le grand krach ?

    • Garanti sans sauce tomate : L’affaire « Doucet » : mystérieuses disparitions d’œuvres rares dans une bibliothèque parisienne
      https://www.lemonde.fr/culture/article/2022/10/17/l-affaire-doucet-mysterieuses-disparitions-d-uvres-rares-dans-une-bibliotheq

      La Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, une prestigieuse institution parisienne où sont rassemblés des milliers de livres et de précieux manuscrits, est au cœur de graves soupçons de trafic d’ouvrages. Notre enquête auprès des employés et des habitués du lieu révèle les pratiques, pour le moins déroutantes, de la direction.

  • ANDROCÈNE. QUEL EST LE GENRE DE L’ANTHROPOCÈNE ?

    Quelles sont les relations entre le capitalisme industriel, la destruction environnementale et le patriarcat ? En interrogeant le genre de l’Anthropocène – l’Androcène – , la revue Nouvelles Questions Féministes (NQF) porte la focale sur les acteurs qui sont responsables de la dégradation du vivant, ceux qui en ont le plus bénéficié et qui continuent d’innover en la matière.

    Important : NQF refuse l’essentialisme https://invidious.fdn.fr/watch?v=yF7cTZaYi0g&local=true

  • The Full Story Behind Sega Channel, Sega’s Precursor To Game Pass | Time Extension
    https://www.timeextension.com/features/the-full-story-behind-sega-channel-segas-precursor-to-game-pass

    The idea of video games on demand is something we’re all quite familiar with today thanks to subscription services like Xbox Game Pass and PlayStation Plus, but what you might not know - and might even struggle to believe - is that Sega attempted its own version of this business model back in the 1990s.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #rétro #vintage #sega #sega_channel #time_warner #console_megadrive #console_genesis #xbox_game_pass #playstation_plus #rétrospective #tv #sega_of_america #nintendo #tom_kalinske #doug_glen #delta_box #atari_2600 #tom_kalinske #stan_thomas #hbo #andy_rifkin #gaas #konami #michael_shorrock #andy_rifkin #nick_fiore #ea #jeu_vidéo_triple_play_baseball_96 #jeu_vidéo_primal_rage #atari_games

  • The Full Story Behind Sega Channel, Sega’s Precursor To Game Pass | Time Extension
    https://www.timeextension.com/features/the-full-story-behind-sega-channel-segas-precursor-to-game-pass

    The idea of video games on demand is something we’re all quite familiar with today thanks to subscription services like Xbox Game Pass and PlayStation Plus, but what you might not know - and might even struggle to believe - is that Sega attempted its own version of this business model back in the 1990s.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #rétro #vintage #sega #sega_channel #time_warner #console_megadrive #console_genesis #xbox_game_pass #playstation_plus #rétrospective #tv #sega_of_america #nintendo #tom_kalinske #doug_glen #delta_box #atari_2600 #tom_kalinske #stan_thomas #hbo #andy_rifkin #gaas #konami #michael_shorrock #

  • Atles de la cacera de bruixes

    L’Atles de la cacera de bruixes és el web més complet que existeix sobre els judicis per bruixeria celebrats als segles XV-XVIII a Catalunya i Andorra, on es mostren per primer cop els esdeveniments, els anys i els llocs on van succeir, així com les persones i institucions que hi van participar. Aquest atles històric conté un mapa interactiu i un cens del total de persones, dones i homes, jutjades per crim de bruixeria al nostre país. La informació ha estat extreta de la base de dades, encara inèdita, confeccionada al llarg dels darrers deu anys per l’historiador Pau Castell Granados (IRCVM-UB).

    El web (concepte, mapa, interactius i textos) ha estat realitzat per Caterina Úbeda i Sandra Lleida, amb la col·laboració i l’assessorament de Pau Castell, autor de les fitxes d’Andorra.
    El mapa

    L’atles conté un mapa interactiu sobre la cacera de bruixes: hi hem geolocalitzat els municipis d’origen o de residència de les persones jutjades per crim de bruixeria. Quan en desconeixem el lloc de procedència, geolocalitzem el lloc on es va produir el judici.

    També hi trobareu els espais d’aplec diabòlic, els endevinaires (caçadors de bruixes) i els judicis de la Inquisició de Barcelona, per diferenciar-los de la resta, que van ser realitzats, tots, per tribunals seglars.

    https://www.youtube.com/watch?v=V7JV0Q4GbnI


    https://www.sapiens.cat/cacera-bruixes.html

    #sorcières #sorcellerie #cartographie #visualisation #histoire #mémoire #inquisition #Espagne #chasse_aux_sorcières #Catalogne #Andorre #carte_interactive

  • Xbox Cloud Gaming hourly usage increased by 1800% in the past year | Windows Central
    https://www.windowscentral.com/gaming/xbox/xbox-cloud-gaming-hourly-usage-increased-by-1800-in-the-past-year

    The future of Microsoft’s gaming business will remain anchored in its Xbox console, but its growth will increasingly look beyond the box itself towards devices potential gamers already own — namely phones, tablets, and PCs. 

    Microsoft has already begun to support the Steam PC storefront in a big way, but it’s also banking heavily on Xbox Cloud Gaming, which streams games from a remote server location to Android devices, iOS devices via the web at Xbox.com/play, and even new Samsung TVs with its 2022 gaming hub update.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #audience #succès #microsoft #xbox_cloud #xbox_cloud_gaming #cloud_gaming #pc #steam #mobile #android #ios #samsung_tv #jeu_vidéo_fortnite #gaas #kevin_lachapelle #catherine_gluckstein #abonnement #xbox_game_pass_ultimate #google_play #activision_blizzard #jeu_vidéo_diablo_iv #jeu_vidéo_call_of_duty #azure #microsoft_azure

  • Playing video games has no effect on wellbeing, study finds | Games | The Guardian
    https://www.theguardian.com/games/2022/jul/27/playing-video-games-no-effect-wellbeing-study-finds

    Time spent playing video games has no effect on people’s wellbeing, a study from the University of Oxford has found, countering fears that gaming could be harmful to mental health.

    Unlike the vast majority of previous studies on the effect of video games on wellbeing, the Oxford team were able to track actual gameplay, rather than relying on self-reported estimates.

    With the cooperation of seven different game publishers, who agreed to share data without control over publication, they were able to track the gameplay habits of almost 40,000 individual gamers, all of whom consented to join the study.

    The scale of the study provided strong evidence for the lack of an effect on wellbeing, said Andy Przybylski, one of the researchers. “With 40,000 observations across six weeks, we really gave increases and decreases in video game play a fair chance to predict emotional states in life satisfaction, and we didn’t find evidence for that – we found evidence that that’s not true in a practically significant way.”

    Une étude conclut à l’absence de nocivité des jeux vidéo sur la santé mentale
    https://www.bfmtv.com/tech/gaming/une-etude-conclut-a-l-absence-de-nocivite-des-jeux-video-sur-la-sante-mentale

    L’étude pointe néanmoins qu’une pratique à un niveau extrême peut remettre en question cette vérité. En augmentant son temps de jeu de dix heures par jour par rapport à sa consommation habituelle, un joueur pourrait affecter son bien-être. Il en va de même pour les personnes qui se sentent obligées de jouer, dont la pratique n’est pas liée à une envie.

    Hormis ces cas spécifiques, les chercheurs assurent que leurs résultats sont suffisamment solides pour réfuter les craintes d’un lien généralisé entre le temps de jeu et la dégradation de la santé mentale. Et mettre à mal les décisions d’encadrement de la pratique du jeu vidéo de certains pays.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #science #santé #bien-être #université_d_oxford #andy_przybylski #jeu_vidéo_animal_crossing_new_horizons #jeu_vidéo_apex_legends #jeu_vidéo_eve_online #jeu_vidéo_forza_horizon_4 #jeu_vidéo_gran_turismo_sport #jeu_vidéo_outriders #jeu_vidéo_the_crew_2 #pandémie

  • Battles over Israel divide Democratic primaries - POLITICO
    https://www.politico.com/news/2022/07/25/israel-divide-democratic-primaries-00047625

    AIPAC’s super PAC has been the top spender in Democratic primaries this year. Its latest target: Rep. #Andy_Levin, a prominent Jewish congressman.

    Mehdi Hasan sur Twitter :
    https://twitter.com/mehdirhasan/status/1551370403809054720

    “I’m not just Jewish, I’m one of 2 former synagogue presidents in Congress... I’m really Jewish. But #AIPAC can’t stand the idea that I am the strongest Jewish voice in Congress standing for... human rights for the Palestinian people.”

    https://video.twimg.com/amplify_video/1551369140136562695/vid/640x360/rWqTdAB48k_eYTYL.mp4?tag=14

    #Palestine

  • La Troisième révolution industrielle des Mulliez artificialise la vie (la vraie) Chez Renard - Tomjo
    https://chez.renart.info/?La-Troisieme-revolution-industrielle-des-Mulliez-artificialise-la-vie

    Après le textile et la grande distribution, la famille roubaisienne réunie autour de Gérard Mulliez investit fort dans le photovoltaïque. Sa multinationale Voltalia transforme déjà, dans vingt pays, la terre des paysans en champs de panneaux solaires. Partout où elle s’implante, du Brésil à l’Aveyron, des voix s’élèvent contre cette « transition énergétique » qui dévore et défigure forêts, bocages et pâturages. A l’artificialisation des terres par ses centres commerciaux et usines renouvelables, la Famille répond par des protéines de laboratoire et des serres automatisées. A chaque problème, sa fuite en avant, pilotée par le fonds d’investissements familial Creadev. Voilà la « Troisième révolution industrielle » initiée dans la région par les Verts il y a dix ans, amplifiée par Xavier Bertrand et Gérard Mulliez à leur suite.


    Centrale agrivoltaïque de Voltalia à Cabanon, France.

    Parmi les méfaits de l’Association familiale Mulliez (Auchan, Decathlon, Norauto, Leroy Merlin, etc), si on ne regarde que le climat, et pour celui-ci uniquement le carbone, le groupe émet trois millions de fois plus de CO2 qu’un ménage moyen [1]. Devant cette mauvaise presse, Auchan et Decathlon multiplient à la hâte les montages techniques et financiers pour ne consommer à terme que des énergies renouvelables, qu’ils font produire par la boîte de leur groupe familial, Voltalia.

    La grande famille de la Transition
    Née en 2005 en Guyanne française, rachetée en 2009 par Mulliez, Voltalia est aujourd’hui présidée par Laurence Mulliez et l’habile André-Paul Leclercq, membre de la Famille. Ce dernier, après trente années au service d’Auchan et Decathlon, est élu en 2015 au Conseil régional des Hauts-de-France près Xavier Bertrand. Il siège en son nom à « Picardie Énergie et Développement durable », un fonds d’investissements pour « l’émergence et le renforcement de filières régionales liées au secteur énergétique » ; il vote pendant six ans les budgets de la Troisième révolution industrielle, dont ceux pour le solaire [2] ; puis il quitte ses fonctions en 2021 pour rejoindre, dans une démarche « people and planet [3] », le conseil d’administration de Voltalia. Une affaire rondement menée.

    Avec la Troisième révolution industrielle, on vous parle d’un temps que les Jeunes pour le climat ne peuvent pas connaître. En ce temps-là, circa 2012, Jean-François Caron et les autres élus Verts de la Région invitent le prophète américain Jeremy Rifkin à élaborer un Plan de transition économique fondé sur le renouvelable et les réseaux électriques intelligents. Libération le présente alors comme le « trait d’union entre les écolos chevelus et les patrons », et le dégarni Caron, toujours maire de Loos-en-Gohelle (62), ajoute que « Ce n’est pas un écolo avec du persil dans les oreilles. Il y a avec lui un effet de séduction et d’efficacité. Il crée du désir. Quand Bouygues fait de l’écoconstruction et EDF des énergies renouvelables, ça me va [4]. »

    Dix ans plus tard, si désir il y a, ce n’est pas dans les campagnes et les forêts où Voltalia pose ses panneaux solaires. En France ou au Brésil, les populations s’élèvent systématiquement contre leurs destructions. En Angleterre, Voltalia parvient presque à se mettre la reine à dos.

    Vendre et partir


    Centrale photovoltaïque Voltalia de Sierra Branca, Brésil

    Voltalia vient d’annoncer la construction de la plus grande usine photovoltaïque et éolienne du monde, dans l’État de Rio Grande do Norte, au Brésil. Cet État au bord de l’océan Atlantique, couvert de 530 000 hectares de forêt primaire, et peuplé de ces communautés autochtones qui font sa richesse, est depuis cinq siècles la proie des colonisateurs. D’abord les Portugais, puis les Français, puis les Hollandais, puis encore les Portugais. C’est pourquoi les paysans dénoncent le « racisme écologique », quand ils voient débarquer Voltalia [5]. L’entreprise arrive d’abord en missionnaire du développement durable. Son cinéma solaire et itinérant trimballe dans les villages sa promotion des énergies renouvelables, et projette Le Roi lion aux gamins. Plus tard, les machines écrasent les champs, éventrent les forets, menacent les oiseaux déjà menacés, en dépit des protestations. « Un homme a parlé à mes frères et m’a demandé si nous voulions vendre. Nous ne pouvons pas vendre parce que c’est là que nous vivons. Si nous vendons, où irions-nous ? », demande une habitante de l’État de Bahia, confrontée à un autre projet de Voltalia [6]. Plusieurs associations tentent aujourd’hui de suspendre les travaux, « indignés par l’attitude et le manque de respect de l’entreprise et de l’agence environnementale de l’État [7]. »

    Autre hémisphère, mêmes pratiques. Voltalia vient d’obtenir en Angleterre un marché des plus symboliques : alimenter en énergie solaire la « City », le quartier d’affaires de Londres, avec ses banques, ses salles de marché, sa bourse, ses compagnies d’assurance. Pour ce faire, 200 km plus au sud, Voltalia s’apprête à défigurer la région paisible et bocagère du Dorset avec 150 000 panneaux solaires étalés sur l’équivalent de 140 terrains de foot. Tant pis pour les cultivateurs. « Les agriculteurs récoltaient autrefois la lumière pour faire pousser des céréales, maintenant ils récoltent la lumière pour produire de l’électricité », analyse un conseiller municipal de Spetisbury [8]. C’est qu’il faut se mettre au niveau des exigences de la #COP26 qui vient de se clôturer à Glasgow ! Le Conseil régional du Dorset a reçu des centaines de lettres pour sauver cette « vallée des petites laiteries », comme on la surnomme depuis le XIX° siècle. Parmi elles, celle de l’honorable Campaign to protect rural England, association de défense des campagnes patronnée par Sa Majesté la Reine elle-même. Elle dénonce le « paysage industriel » qui remplacera la bucolique Blackmore Vale, la privatisation et la destruction des chemins, et la fin de l’agriculture sur la zone. Sans doute n’a-t-elle pas intégré les intérêts supérieurs de la « Transition énergétique ».

    En Aveyron, sur le très calcaire causse Comtal, Voltalia est parvenu à se mettre à dos une quarantaine d’associations, des amis de la Terre et des oiseaux, des défenseurs des paysages et monuments, des paysans, des écolos, des opposants aux nuisances renouvelables. Auchan et Decathlon ont promis d’alimenter leurs magasins depuis des centrales du sud-est de la France. Ils ont déjà trouvé 80 hectares sur ce causse, en partie cultivés par un paysan en fermage, prêt à se faire exploitant agro-électrique. Loïc Santiago, opposant au projet et membre de la Confédération paysanne, nous résume la situation des agriculteurs :
    Un fermage agricole se négocie entre 100 et 150 € l’hectare. Les terres louées pour de l’agrivoltaïsme se négocient jusqu’à 2 500 €, vingt-cinq fois plus. L’ ADEME avance qu’il faudra 120 000 hectares de photovoltaïque en France, ce qui correspond à peu près aux annonces de Macron d’installer 100 Gw. Vu le taux d’endettement général des agriculteurs d’un côté, et la rentabilité des installations électriques de l’autre, ils n’auront pas de difficultés à trouver les terres nécessaires. Sachant que cette solution est plus rentable que d’installer les panneaux sur des toits.

    Le syndicat agricole majoritaire, la productiviste #FNSEA, a donné sa bénédiction au modèle « agrivoltaïque », qui prétend faire paître des ruminants sous des panneaux. Reste a savoir si l’herbe y sera aussi verte, ensoleillée et hydratée. Voltalia prétend que l’ombre des panneaux limite l’évapotranspiration et améliore le bien-être des animaux – ce qu’un arbre fait tout aussi bien. D’autres études démontrent plutôt la perte d’un tiers de la biomasse sous les panneaux [9]. Quoi qu’il en soit, la question demeure du genre de travail agricole, de terres, de paysage, de vie, que l’on souhaite.

    Ce modèle est une attaque de l’agriculture paysanne et de notre autonomie. Avec ces panneaux, tu ajoutes à ta dépendance envers les centrales d’achat une autre envers des industriels de l’énergie. L’ironie est qu’ici, ce sont les mêmes ! », note encore Loïc.

    La Foodtech, ou la malbouffe artificielle


    Piscines de protéines de l’entreprise Kingfish, Pays-Bas

    En résumé de la Troisième révolution industrielle des Mulliez : pour sauver la Terre, il faut détruire des terres. La grande distribution sait mieux que quiconque les tensions qui pèsent sur celles-ci, entre stérilisation chimique, canicules, sécheresses, et artificialisation, sous l’effet de ses zones commerciales et parkings. Mais elle a sa solution aux pénuries qu’elle provoque. La société d’investissements Creadev, propriété des Mulliez, multiplie les prises d’intérêts dans les industries de l’alimentation artificielle - et les Hauts-de-France, grâce aux investissements conjoints du groupe régional #Roquette et aux subventions du Plan « France Relance », dominent déjà le marché des substituts protéiniques [10]. La start-up lilloise NxtFood commercialise des steaks saignants à base de légumineuses ultra-transformées. Ynsect, rachetée en 2018 par Mulliez, bâtit près d’Amiens la plus grande ferme verticale du monde, entièrement automatisée, pour y élever des scarabées communs destinés à devenir des croquettes de protéines pour animaux d’élevage. La boîte vient de racheter le néerlandais Protifarm qui propose des recettes aux humains. A quelques kilomètres de là, leur principal « concurrent » est lui aussi une émanation de Creadev : Innovafeed, à Nesle dans la Somme, produit avec l’américain #Cargill des protéines d’insectes pour poissons d’élevage.

    Cette malbouffe s’accompagne d’investissements dans l’agriculture automatisée, urbaine, hors-sol et sous serre. Mulliez a investi, en 2018, 29 millions de dollars dans la firme new-yorkaise Gotham_Greens. Celle-ci avait posé sa première serre hydroponique sur un toit de Brooklyn en 2011, puis dans le Queens, puis à Chicago, Providence, San Francisco, etc. Ces serres urbaines sont « pilotées par les données et climatisées », toujours plus productives grâce aux progrès de « l’apprentissage automatique et de l’analyse des données » pour offrir au consommateur « un produit plus frais et plus délicieux » [11]. Mulliez investit comme ça dans une dizaine d’entreprises de « Foodtech », la malbouffe high tech, que ce soit pour des steaks végétaux ( Growthwell à Singapour, Jackfruit dans le Colorado), ou les usines de poissons et crevettes ( Kingfish aux Pays-Bas, Noray_Seafood en Espagne), nourris aux farines d’insectes qu’il produit par ailleurs.

    Que ce soit avec des centrales renouvelables ou des entreprises de techno-bouffe, la Troisième révolution industrielle des Mulliez leur permet toujours de s’accaparer les terres et détruire les savoir-faire. Qu’en disent les écologistes ? Rien.

    L’enfer vert des Mulliez
    Il est fréquent d’entendre des leaders écologistes déplorer le manque de « prise de conscience » des élus et patrons, et leur « inaction » face aux enjeux climatiques – scénarios et plans de transition à l’appui. L’action de la famille Mulliez, sixième fortune française, prouve pourtant qu’elle agit en conscience.
La Lettre que Voltalia envoie à ses actionnaires deux fois par an leur rappelle le leitmotiv de l’entreprise : « Améliorer l’environnement mondial en favorisant le développement local ». Puis le démontre, chiffres à l’appui : +10 % de gigawatts renouvelables installés au premier semestre 2021 dans le monde, et +78 % de revenus à se partager.

    Le virage écologique ne sera pas le fait d’une opposition très minoritaire, dépourvue de moyens, mais de la bourgeoisie dirigeante, le jour où elle ne pourra faire autrement. Ce seront les divers responsables de la ruine de la terre qui organiseront le sauvetage du peu qui en restera, et qui après l’abondance géreront la pénurie et la survie. Car ceux-là n’ont aucun préjugé, ils ne croient pas plus au développement qu’à l’écologie ; ils ne croient qu’au pouvoir, qui est celui de faire ce qui ne peut être fait autrement.

    Ce constat de Bernard Charbonneau fut maintes fois cité et réédité depuis 1980 [12]. L’inconscience des leaders écologistes devant la Troisième révolution industrielle du Conseil régional et de la famille Mulliez indique que l’on pourra continuer à rééditer Le Feu vert encore quelques années.

    Tomjo
    Notes
    [1] Selon le rapport de Greenpeace et Oxfam « Les milliardaires font flamber la planète et l’État regarde ailleurs », février 2022.
    [2] 27 millions en 2018, par exemple, dont 12 pour les énergies renouvelables. En 2022, le budget de la « T.R.I. » s’élève à 21 millions. Cf. délibérations « FRATRI » du Conseil régional.
    [3] Eco121, 30 avril 2021.
    [4] Libération, 24 décembre 2012. Cf. L’Enfer vert, Tomjo, L’échappée, 2013.
    [5] Rota de Colisão, racismoambiental.net, 30 mars 2022.
    [6] Idem.
    [7] Ibid.
    [8] The Telegraph, 31 décembre 2021.
    [9] « Combiner panneaux solaire photovoltaïque et cultures pour optimiser les surfaces disponibles : vers des systèmes agrivoltaïques », INRA Montpellier, 2011.
    [10] « Le marché des protéines en Hauts-de-France », Nord France Invest, non daté, vérifié le 7 juillet 2022.
    [11] Voir le site de Gotham Greens.
    [12] Le Feu vert, réédité par L’Échappée, 2022.

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