Avec André Masson, il n’y a pas de monde achevé.
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André Masson, En revenant de l’exécution (1937)
Dans Le Monde, Philippe Dagen parle ainsi de ces "œuvres politiques" : « La différence se voit jusque dans les œuvres politiques. Masson, qui doit fuir l’Espagne où il vivait avec les siens au moment du putsch franquiste de 1936, dessine alors les satires les plus terribles du militarisme fasciste et du cléricalisme haineux qui écrasent la république. Sur le papier, il excelle dans le sacrilège et l’insulte. Le Thé chez Franco (1938), Un carliste en 1936 (1936), avec la croix gammée à la place des poumons, ou le prêtre brandissant son crucifix au-dessus d’une scène de carnage de Tuez les pauvres (1937) : ce Masson en rage est irrésistible. Celui qui peint En revenant de l’exécution (1937) l’est moins, car il en fait trop. »
C’est pourtant ce tableau, où Masson en "fait trop" que nous avons choisi en tête de cette publication.
#André_Masson (1896 - 1987)
▻https://www.andremasson.fr
#art #surréalisme