Bandes originales et cinéma de genre - Ludovic Villard
▻https://www.cinezik.org/dossiers/affguide.php?titre0=bandes-originales-et-cinema-de-genre
Dans cet ouvrage, Ludovic Villard (musicien qui a enregistré une soixantaine de projets musicaux sous le nom de Lucio Bukowski entre 2007 et 2023) explore l’évolution de la musique dans le cinéma de genre entre 1960 et 1982, une période marquée par des collaborations étroites entre réalisateurs et compositeurs. Il examine comment la musique a acquis un rôle essentiel dans l’élaboration des films, soulignant leur caractère inventif et souvent contestataire. L’auteur traverse divers genres cinématographiques, du Nouvel Hollywood aux films de science-fiction, en passant par les gialli italiens, les yakusa eigas japonais et les westerns spaghettis, mais aussi le cinéma de David Lynch. Il revient sur 100 bandes originales marquantes, parmi lesquelles celles de Lalo Schifrin pour « Bullitt », Ennio Morricone pour « La Rançon de la peur », Isaac Hayes pour « Shaft », François de Roubaix pour « Le Samouraï », John Carpenter pour « Assaut » ou encore Tangerine Dream pour « Sorcerer ». L’ouvrage comprend une analyse musical de nombreux films, essentiellement issus des decennies 1960 (37 films) et 70 (38 films), avec trois compositeurs représentés trois fois (Ennio Morricone, Lalo Schifrin, Bernard Herrmann), suivis de Jerry Goldsmith, Klaus Schultze, Eduard Artemyev, les Goblin (2 films), et avec majoritairement des productions américaines.
@arno :)
#musique #cinéma #bande_originale #score #années_60 #années_70 #livre
Herbert Marcuse, Le règne de la liberté et le règne de la nécessité, 1969
▻https://sniadecki.wordpress.com/2022/09/25/marcuse-liberte-necessite
Marcuse commente le 68 français avec les aspirations d’un nouveau socialisme non industriel et non progressiste
#Herbert_Marcuse #Marcuse #années_60 #mai_68 #socialisme #liberté #nécessité #subsistance #anti-industriel
]]>Le Trafiquant (1/8) | ARTE Radio
▻https://www.arteradio.com/son/61673064/le_trafiquant_1_8
Où planquer son produit, comment se jouer des frontières, comment semer les flics en filature… Né dans une famille de bandits corses, Milou a passé sa vie au sommet de la voyoucratie. De son enfance pauvre à la Belle de Mai jusqu’à ses années dans la French Connection, il raconte tout. 8 épisodes à suivre pour un récit puissant et addictif.
#documentaire #audio #arte_radio #mafia #french_connection #drogue #héroïne #trafic_de_drogue #années_60 #années_70 #Marseille
]]>Rocé, enfant des luttes
▻https://pan-african-music.com/roce-enfant-des-luttes
Le rappeur français prépare un nouvel album sous son nom, Youcef Kaminsky. En attendant, il expose des vinyles qui racontent une histoire des luttes d’émancipation et se produit en concert au festival Banlieues Bleues le 09 avril à Montreuil. Interview.
Pourquoi Youcef Kaminsky plutôt que Rocé ? En fait Rocé ne me définit pas c’était important pour mon père que j’ai un prénom sud-américain, mais en réalité ce que je suis, mon ADN, c’est russe et algérien. C’est l’histoire de mon père est de ma mère, qui est une histoire d’engagements. Ma mère en Algérie qui lutte pour l’indépendance de l’Angola, mon père russe qui finit en Algérie parce qu’il a combattu avec le FLN : ces engagements pluriels font que moi je suis Youcef Kaminsky et que je m’intéresse à la fraternité des luttes et au romantisme des perdants magnifiques et moi c’est ça que je trouve cohérent, et aujourd’hui ça me tient plus à cœur qu’on me définisse comme Youcef Kaminsky plutôt que comme Rocé alors qu’avant je ne voyais pas ça. Aujourd’hui, c’est ce que j’ai choisi qu’on voit.
#Rocé #émancipation #vinyle #musique #politique #musique_et_politique #exposition #Histoire #années_60 #années_70
]]>De Rio à l’Hexagone, le label Born Bad Records présente Tchic, Tchic, French Bossa Nova 1963-1974
▻https://pan-african-music.com/born-bad-records-tchic-tchic-french-bossa-nova-1963-1974
La bossa nova va arriver à Paris par le canal historique (Pierre Barouh, Baden Powell, Moustaki…), le canal « guitare-voix », mais aussi une armée d’artistes moins exposés, qui ont fait de la Musica popular brasileira (MPB) un axe de prosélytisme au service d’un mode de vie brésilien cool et métaphysique, moderne et métissé. Certains avaient été séduits corps et âme par les langueurs poétiques de la bossa, d’autres n’avaient envie que de s’amuser, et puis il y avait ceux qui aimaient l’hybridation américaine, jazz-bossa, jazz-samba.
Cette compilation propose 22 perles rares de plusieurs artistes français comme Isabelle Aubret, Isabelle de Funès, Jean-Pierre Sabar ou encore l’américaine naturalisée française, Marpessa Dawn.
En entier sur Bandcamp :
▻https://shop.bornbadrecords.net/album/tchic-tchic-french-bossa-nova-1963-1974
#musique #France #chanson #bossa-nova #samba #années_60 #années_70
]]>HAMSA, la rage au ventre - Skins des Halles - Paris 1995
▻https://www.youtube.com/watch?v=AT50Jiu7k-A
Un documentaire de 1995 sur Farid, meneur d’une des premières bandes de skins des Halles, désormais séropositif. Retour sur son passé avec quelques uns de ses amis proches. Dont… la moitié du reportage avec PierPolJak, que Farid va retrouver à la campagne, et qui n’était pas encore connu à l’époque, il enregistrait son tout premier album. Ils discutent de leur passé.
#documentaire #vidéo #skins #Paris #Histoire #1995 #PierPolJak
]]>« Comment se fait-il que ces salauds d’ouvriers ne font pas ce que dit le Parti ? »
Culture de base, refus du travail, ouvrier-masse et grèves métropolitaines dans l’Italie d’après-guerre.
Entretien avec le collectif de traduction de La Horde d’or (Partie 1/3)
Par Bruno Thomé, Claire Feasson et Duccio Scotini
Livre d’histoires et d’analyses politique, boîte à outils, auto-enquête, recueil de chansons, collection de tracts, livre partisan qui ne dit jamais « je » mais donne à entendre des centaines de voix, L’Orda d’oro est à ce jour le seul livre qui évoque aussi complètement la foisonnante inventivité sociale, théorique, culturelle et langagière de l’Italie des années 1960-1970. Et il aura fallu attendre le printemps 2017 pour retrouver cette histoire en hexagone, grâce à la traduction aux éditions de l’Éclat, enrichie par le collectif de traduction, d’un appareil de notes indispensable au lecteur français.
En ces temps de crise « créative, politique, et existentielle », Jef Klak a décidé de mener trois entretiens avec les traducteurs et traductrices afin de parcourir avec eux cette période fondatrice de notre présent, inspirante pour nos luttes.
Affirmer, comme le fait ce livre, que le mouvement, c’est aussi la chanson sociale, les dissidences intellectuelles, les expériences contre-culturelles, les manières de vivre, etc., c’est rappeler que l’organisation politique échappe à la mainmise du Parti et passe par tous les domaines de la société : école, église catholique, musique, magistrature, médecine, psychiatrie, production éditoriale, etc. Cela permet de retracer une contre-histoire de l’organisation politique au sens large.
]]>Mon film préféré
27 - 31 décembre 1969, le Weather Underground entre en clandestinité
►http://rebellyon.info/27-31-decembre-1969-le-Weather
Après la dissolution en 1969 de la plus grosse organisation étudiante de lutte contre la guerre au Vietnam des États-unis, la SDS, une partie de la jeunesse blanche se solidarise des luttes Tiers-mondistes. Ils forment une organisation clandestine soutenue par une importante organisation (...) — Mémoire, Résistances et solidarités internationales, Une, 1, 2, Sept de Chicago
]]>The Black Power Mixtape | ARTE
▻http://www.arte.tv/guide/fr/042339-000/the-black-power-mixtape
Une chronique du mouvement des droits civiques vu à travers les yeux de journalistes suédois entre 1967 et 1972, et des célébrités contemporaines influencées par le Black Power. Une mosaïque visuelle et musicale d’une richesse saisissante, Prix du meilleur montage à Sundance 2011.
De 1967 à 1972, des équipes de télévision suédoises se sont intéressées au mouvement des droits civiques aux États-Unis. Du quotidien d’une famille noire qui manque de tout au désespoir des habitants de Harlem après les assassinats de Martin Luther King et Bob Kennedy, d’un discours de Bobby Seal au procès très médiatisé de l’égérie des Black Panthers Angela Davis, ces journalistes ont relayé le soulèvement de la population afro-américaine en tentant d’en comprendre les causes. Ils ont approché les grands leaders du Black Power lors de prises de positions publiques, mais aussi dans l’intimité. Dans une séquence particulièrement forte, Stokely Carmichael interviewe sa maman, qui raconte la misère et les discriminations. Dans un autre entretien d’une franchise stupéfiante, Angela Davis, interrogée depuis sa prison sur l’usage de la violence, s’emporte contre le journaliste avant d’évoquer son enfance, marquée par les meurtres raciaux et la possession vitale d’armes pour se défendre.
Mosaïque visuelle
Göran Hugo Olsson a exhumé les rushes en 16 mm de la télévision suédoise pour composer une mosaïque visuelle d’une richesse saisissante, complétée par des témoignages et des anecdotes en voix off de personnalités célèbres comme Erykah Badu, Harry Belafonte ou Angela Davis elle-même. Sorti en salles dans sa version longue (de 1967 à 1975), ce documentaire, rythmé par la musique de Questlove, ressuscite la période charnière durant laquelle s’est forgée l’âme du Black Power et interroge son héritage à l’heure où l’Amérique a élu un président noir.
#Black_Panthers #black_power #archives #Histoire #années_60 #années_70 #ségrégation #film #Angela_Davis
]]>Elvis Presley. Ed Sullivan Show° 6 janvier 1957’
▻http://www.larevuedesressources.org/elvis-presley-ed-sullivan-showo-6-janvier-1957,2841.html
To rock and to roll, l’expression est plus vieille que la musique qui décolle et s’envole sous ce nom après guerre. Je t’invite à sortir, à bouger, à remuer, ça va balancer et secouer ce soir. On invite à danser et coucher dans le même temps. L’un ne va pas sans l’autre. L’autre est lové dans l’un. La danse est déjà une forme de baise, indécente et sensuelle, les sexes enlacés une forme de danse, physique et intime. La continuité est peut-être discrète mais toujours bien visible entre les deux. Dans le (...)
/ #Musiques_populaires_contemporaines_et_actuelles, #Télévision, #Années_60, (...)
]]>«The devil» de Jean-Gabriel Périot | ARTE Cinema
▻http://cinema.arte.tv/fr/article/devil-de-jean-gabriel-periot
Jean-Gabriel Périot illustre le combat des Black Panthers à travers un habile montage d’images d’archives.
#Black_Panthers #archives #Histoire #années_60 #ségrégation #violences_policières #court_métrage #film
]]>Les Diggers : Ceux qui piochaient
▻http://www.article11.info/?Ceux-qui-piochaient
Dans « Les Diggers, révolution et contre-culture à San Francisco (1966-1968) », Alice Gaillard revient sur les premiers feux de l’utopie hippie et de l’activisme afférent, ces beaux moments qui ont précédé la grande récupération. Entretien. « L’HOMME LIBRE vomit son image et rit dans les nuages parce (...) Source : Article11
]]>Matthieu Amiech, Sauver la recherche, ou la subvertir ?
▻https://sniadecki.wordpress.com/2015/07/05/amiech-subvertir
Deux petits articles récents d’Amiech sur le mouvement Sauvons la recherche et sa suite Sciences en marche publiés dans @cqfd et compilés là chez @tranbert.
C’est à l’aune de cette cohérence et de cette audace qu’on peut mesurer le caractère scélérat du mouvement pro-capitaliste Sauvons la Recherche, en France au début des années 2000, comme de son hoquet récent, « Sciences en marche ».
On les trouve aussi ici sur le site d’@cqfd :
▻http://cqfd-journal.org/Sauver-la-recherche-ou-la
et
▻http://cqfd-journal.org/Ils-savent-y-faire-ces-savants
#Matthieu_Amiech #Sauvons_la_recherche #Sciences_en_marche #critique_techno #science #recherche #capitalisme #Marcuse #histoire #années_60
Quand la poésie côtoie la phénoménologie, ou comment vouloir donner sens à une existence dépossédée de son horizon.
Deux ou trois choses que je sais d’elle (1967) de Jean-Luc Godard
▻http://www.youtube.com/watch?v=cVtYMQ2haeU
▻http://www.lesinrocks.com/cinema/films-a-l-affiche/deux-ou-trois-choses-que-je-sais-delle
Doit-on souffrir pour faire un f#ilm ? 1966 : #Godard a tourné onze longs métrages en sept ans. De Deux ou trois choses que je sais d’elle, il dit « (…) c’est un peu comme si je voulais un #essai_sociologique en forme de roman, et pour le faire, je n’ai à ma disposition que des notes de musique. Est-ce donc cela le cinéma ? Et ai-je raison de vouloir continuer à en faire ? » Epuisé, englouti sous son travail, notre héros ? Craint-il d’avoir découvert ses propres limites ? Godard est mûr pour ne plus filmer désormais comme il s’y abandonnerait que ce qui s’offre à lui, la vie, et confondre son labeur avec elle. Le monde n’a qu’à se laisser regarder, se tenir coi, bien se tenir, le cinéma débarque, faisant feu de tout bois, et tout est son #objectif. Décomposant la vie en trois éléments (#réalité #objective, #subjectivité et #loi d’ensemble), JLG pense sincèrement naïvement ? pouvoir la retrouver telle qu’en elle-même, là, partout, autour. Dans une sorte de torpeur généralisée se joue plein pot un rituel de transsubstantiation brechtien : l’#actrice, son #corps et son #sang se métamorphosent en direct (par le seul effet du verbe) en personnage ; la #pensée entre en jeu. Le #style tend à rendre les #formes humaines, ou le contraire. Les villes changent et la vie s’ennuie dans les cafés (dans deux ans, Mai) ; les coeurs, les âmes grincent comme des portes. Alors, vive l’ivresse : trente ans après, le sujet la #construction de #grands_ensembles et la vie qu’on y mène, une #prostitution_généralisée est un sujet comme un autre (cette cité peu riante à la mode gaulliste, proprette, « #années_60 », est filmée comme #Tati filmait les gratte-ciel et #de_Broca, Brasília) et fait frémir (le pire arrivait). Godard, sans bouteille, filme comme il respire, avec la sérénité et la patience de la fatigue, sans plus aucune douleur, ou à son seuil, parce qu’il n’y a plus d’autre solution pour survivre. Alors, les #femmes, les #hommes, l’#argent, le #travail, la prostitution, l’#aliénation, tout, tout cela, c’est lui, mais aussi l’annonce de ses dix ou vingt autres films à venir : le produit dérivé est le #film lui-même… L’enfance de l’art a-t-elle 36 ans ? Un film, pour être adulte, facile et évident, doit-il être fabriqué à bout de force ? Faut-il avoir mal pour filmer, pour dire sa #souffrance, celle que vous inspire le #monde, celle du monde, ou suffit-il au contraire d’ouvrir l’oeil et le bon ?
#Cinéma #nouvelle_Vague #Société #Consommation #Politique #Littérature #Philosophie #Langage #Jean-Luc_Godard #Vidéo
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