• The Antifascists

    A low-intensity war is being fought on the streets of Europe and the aim is on fascism. This critically acclaimed documentary takes us behind the masks of the militants called antifascists.

    In this portrait of the antifascists in Greece and Sweden we get to meet key figures that explain their view on their radical politics but also to question the level their own violence and militancy.

    https://www.youtube.com/watch?v=XYHnd4boUoM


    #antifa #anti-fascisme #film #documentaire #film_documentaire

  • L’« antisémitisme » : une hostilité contre les Juifs. Genèse du terme et signification commune, Gilles Karmasyn
    https://phdn.org/antisem/antisemitismelemot.html

    « Un mot vaut beaucoup moins par son étymologie que par l’usage qui en est fait »
    Marc Bloch, Apologie pour l’Histoire ou Métier d’Historien, 1949.

    Très régulièrement surgit sous la plume de certains antisémites, le plus souvent à l’occasion de critiques « antisionistes » camouflant une charge antisémite, l’argument comme quoi ils ne sont pas antisémites, parce qu’ils ne sont pas hostiles aux Arabes et que les Arabes sont des sémites. Les déclinaisons de cette protestation de « non #antisémitisme » sont multiples. On a vu également des Arabes antisémites protester de ce qu’ils ne pouvaient pas être antisémites puisqu’ils seraient « sémites ». On verra d’autres personnes nier simplement qu’un « sentiment » ou une attitude portant le nom d’« antisémitisme » puisse exister. La formulation la plus doucereuse, qui se veut la moins polémique, consiste cependant à affirmer que l’antisémitisme désignerait une hostilité « contre tous les #sémites » (c’est-à-dire contre les Juifs et les Arabes). C’est une contre-vérité.

    #races #étymologie_trompeuse #langues et #baratin

  • Les réfractaires depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie (9ème partie • novembre 2023)
    https://www.obsarm.info/spip.php?article628

    Depuis octobre 2022, Guy Dechesne recense longuement les actes de désertion, d’insoumission, de désobéissance et d’exil posés pour refuser de combattre, les actions de désobéissance civiles pour entraver la guerre et les appuis que les réfractaires reçoivent tant dans les pays concernés qu’à l’étranger dans le prolongement d’un dossier paru dans le numéro 164-165 de « Damoclès ». Cette rubrique ce travail à partir d’un suivi méticuleux des médias. 9ème partie, novembre 2023. Retrouvez la huitième partie de (...) #Résistances

    / #La_trois, #Actions_contre_la_guerre, #Antimilitarisme, #Guerres, Service national / (...)

    #Service_national_/_conscription

  • Rassemblement contre l’antisémitisme d’où qu’il vienne, ORAAJ (Organisation Révolutionnaire Antiraciste Antipatriarcale Juive)
    https://blogs.mediapart.fr/oraaj/blog/121123/rassemblement-contre-l-antisemitisme-d-ou-qu-il-vienne

    Nous assistons à une augmentation terrible d’actes et discours antisémites ces dernières semaines.
    Ces faits ne sont pas des phénomènes isolés, ils ne sortent pas de nulle part. Ils sont l’expression de l’antisémitisme, racisme structurel qui fonctionne sur une vision du monde selon laquelle les juifves auraient une capacité de s’associer entre eux pour prendre le pouvoir et assoir une domination. Ils seraient donc un danger pour les nations.
    Pour se débarrasser de cette menace que représenteraient les juifves, les antisémites veulent faire disparaitre « les traîtres », les juifves, et ceci depuis 3000 ans, par, tour à tour, des exactions, des accusations de sorcellerie, des lois interdisant le culte, des expulsions, des pogroms, des ghettoïsations, la Shoah, des meurtres plus récemment, jusqu’à la stigmatisation et aux fantasmes sur leurs liens avec Israël.
    L’antisémitisme d’aujourd’hui est le fruit d’un long processus de racialisation, et est nourri par le contexte géopolitique.
    L’antisémitisme s’articule à d’autres racismes, et notamment à l’islamophobie. Ces deux racismes, dans leur mise en concurrence, peuvent fonctionner ensemble et s’alimenter, et c’est exactement ce à quoi nous assistons aujourd’hui.
    C’est ce que fait le RN quand il tente de s’emparer de la lutte contre l’antisémitisme, tout en étant, historiquement et actuellement, raciste, antisémite, et antiféministe.

    https://seenthis.net/messages/1026118#message1026154

    #antisémitisme

  • Gérard Filoche tweete un extrait d’un classique antisémite, "le Talmud démasqué" de Pranaitis.
    https://twitter.com/gerardfiloche/status/1723188021732815340

    Le Talmud démasqué
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Talmud_démasqué

    Auteur J.B. Pranaitis
    Genre Faux (pamphlet antisémite)
    Langue latin - hébreu (sic)
    Titre Christianus in Talmude Iudaeorum — sive Ribbinicae doctrinae de christianis secreta
    Date de parution 1892

    Le Talmud démasqué — Les Enseignements rabbiniques secrets concernant les chrétiens (latin : Christianus in Talmude Iudaeorum — sive Rabbinicae doctrinae de christianis secreta, « Le chrétien dans le Talmud des Juifs — ou les doctrines rabbiniques secrètes au sujet des chrétiens ») est un faux. Il fut rédigé en latin à la fin du xixe siècle par le prêtre catholique lituanien Justin Bonaventure Pranaitis dans un but antisémite.

    Rédigeant son livre à la demande de l’archevêque Kozlowski sur la base de son mémoire de maîtrise, l’auteur, maître en théologie et professeur d’hébreu à l’Académie impériale ecclésiastique de l’Église catholique romaine de Saint-Pétersbourg, présente son livre comme une enquête sur les enseignements juifs sur le christianisme, entendant révéler ce que le Talmud comprend d’enseignements authentiquement antichrétiens et offrant une version hébraïque (sic) en regard du texte latin.

    Pranaitis y prétend notamment que les Juifs auraient l’obligation religieuse d’assassiner de manière rituelle les chrétiens. Divers éléments tendent à prouver que l’auteur, dont l’incompétence sera établie sans équivoque lors de l’affaire Beilis, méconnaît la littérature rabbinique qu’il entend décrire, à la différence d’autres polémistes chrétiens auxquels il emprunte largement.

    Néanmoins, publié en 1892 avec l’imprimatur de l’archevêque Kozlowski, le livre a connu maintes réimpressions et traductions au long du xxe siècle demeurant populaire à ce jour dans les milieux hostiles aux Juifs.

    #antisémitisme #gauche

    • je sais pas, le sperme c’est plus impliquant que la chrétienté. peu importe, tout ça ne vaudra jamais l’antisémitisme qui pose des questions ( les chambres à gaz ont-elles existé ?), ou qui se fait fort de donner des réponses à prétention émancipatrices, anti-impérialiste, décoloniale, anti-capitaliste, et repropose les mêmes stéréotypes.

    • « peut pas être de gauche », ben voyons. c’est effectivement le propre de l’antisémitisme de gauche que de reprendre les poncifs de l’antisémitisme, éventuellement en les traduisant dans une langue de gauche (anticapitaliste, anti-impérialiste, décoloniale ou tout autre blabla dispo). il y a un antisémitisme de gauche depuis le XIXeme. et on en voit pas la fin. la seule chose notable ici, c’est que Filoche est, cette fois, même pas fichu de traduire en « de gauche ».

    • Surtout que c’est une rechute (le tweet de 2017 était sans doute plus dans la tradition que tu décris – depuis la fin du XIXe, un anti-capitalisme qui adhère aux poncifs antisémites des juifs qui contrôlent le monde).
      https://www.leparisien.fr/politique/apres-son-tweet-antisemite-gerard-filoche-plaide-l-erreur-au-tribunal-10-

      Le photomontage qu’il avait tweeté le 17 novembre 2017 avait été diffusé pour la première fois en février de la même année par le site de l’essayiste d’extrême droite Alain Soral, « Égalité et réconciliation ». On y voit Emmanuel Macron bras levés devant un globe terrestre, un bras ceint d’un brassard d’allure nazie orné d’un dollar à la place d’une croix gammée. Le tout sur fond de drapeaux américain et israélien et de photos de l’homme d’affaires Patrick Drahi, du banquier Jacob Rothschild et de l’économiste Jacques Attali, et barré du slogan « En marche vers le chaos mondial ». Alerté par son fils, Gérard Filoche avait retiré son tweet quarante minutes après l’avoir posté. Dans la foulée de condamnations unanimes de la classe politique, le PS avait annoncé son exclusion.

  • Le Crif très remonté contre Macron :
    https://twitter.com/Le_CRIF/status/1723405427403075786

    Le Crif a pris connaissance avec trouble des propos du Président de la République lors de son entretien avec la BBC.

    Le Crif rappelle la responsabilité du Hamas dans la mort des civils palestiniens, que le Hamas a entraînés dans cette guerre et qu’il utilise aujourd’hui comme boucliers humains.

    En laissant penser qu’Israël porte la responsabilité des morts civiles, qui sont bien entendu toutes à déplorer, cette déclaration ouvre la voie à une récupération par ceux qui comme LFI attisent les tensions et divisent la France.

    La responsabilité des morts civils à Gaza incombe au Hamas et non à Israël, comme celle des morts civils à Raqqa ou Mossoul incombait à l’Etat Islamique et non à la France.

    En appelant par ailleurs au cessez-le-feu sans référence à la libération des otages, parmi lesquels 8 Français, cette déclaration isole la voix de la France de celles des autres grands pays démocratiques dans le soutien au combat nécessaire d’Israël contre le Hamas.

    Le Crif demande une clarification de la position de la France.

    • Il retrace sa première rupture avec la gauche radicale à la tuerie de l’école juive Ozar Hatorah, à Toulouse, en 2012. À l’époque, Jean-Luc Mélenchon, en pleine présidentielle, refuse d’interrompre sa campagne. « Il a considéré l’événement comme un fait divers et réduit Mohammed Merah à “un fou furieux”. Ce qu’il a dit en faisant ça, c’est que l’antisémitisme n’existe pas. »

      [...]

      À chaque dérapage, des militants juifs de la gauche radicale ont tenté d’alerter. « Sur Twitter, on leur a dit “attention, il faudrait peut-être réfléchir un peu à cet angle mort qui est en train de devenir assez béant à gauche”, se souvient Esther. Et la réponse, que ce soit des cadres de LFI, comme des gens qui les suivent, c’était “circulez, y’a rien à voir, on n’a pas de problème avec l’antisémitisme et de toute façon vous voyez de l’antisémitisme partout”. »

      Une absence de remise en question que tous soulignent. Volia Vizeltzer s’émerveille même du « manque d’humilité de la gauche pour considérer qu’elle a résolu un problème, l’antisémitisme, qui existe depuis plus ou moins 2 000 ans ».

      S’ajoute à ça la défaillance de la gauche radicale à prendre en compte le ressenti des juifs de France. « Il y a à la fois une incompréhension et un aveuglement total sur la réalité de la vie juive, la réalité des dangers auxquels les juifs sont confrontés depuis 20 ans, estime Enzo. Mais le fond du fond, c’est qu’ils s’en foutent de ce qui arrive aux juifs en fait. »

      Anne a pu observer cette absence de prise en compte dans ses activités militantes. « Quand je fais des commentaires auprès de mes camarades, au sens large, de gauche sur le ressenti des juifs, c’est nié, raconte-t-elle. On me dit “non, c’est pas de l’antisémitisme”. Donc, on passe notre temps dans les mouvements de gauche à dire qu’il faut écouter la parole des femmes et des #minorités. En revanche, quand ce sont des #juifs qui disent qu’il y a de l’antisémitisme, on n’entend pas. »

      Au cœur de ce mépris, pour Eva, se trouvent certains clichés antisémites. « Malgré l’oppression à travers l’histoire, il y a toujours cette idée que le juif est privilégié, que le juif est dominant. C’est ça qui reste encore aujourd’hui, c’est pour ça qu’on est rejetés de certains cercles à gauche, parce qu’il y a cette idée qu’on n’est pas une minorité véritablement opprimée. »

      Des défaillances qui laissent le champ libre à la droite et même à l’extrême droite pour se positionner sur la question de la lutte contre l’antisémitisme. « J’ai l’impression qu’on est vraiment entre le marteau et l’enclume, résume Esther. Et ça fait quand même un bout de temps qu’on est dans cette position-là. Entre une gauche qui vaguement pleure sur la mémoire de la Shoah, mais qui ne veut pas voir le problème d’antisémitisme aujourd’hui en France. Et une droite qui s’approprie la lutte contre l’antisémitisme pour alimenter son agenda raciste et islamophobe. Et nous, on est là au milieu. »

      « Au milieu », les juifs de gauche interrogés se sentent souvent très seuls et ont le sentiment que leur voix n’est pas entendue. « On fait souvent la remarque aux juifs, “ah vous vous mettez au centre de tout”. On ne se met pas au centre de tout, on a juste besoin d’avoir une place, conclut Volia Vizeltzer. On ne peut pas rester dans la gauche si l’antisémitisme y est permis. Et si on parle de tout ça, c’est parce qu’on y tient à la gauche, parce qu’on veut militer dedans. »

      https://seenthis.net/messages/1025494

      #gauche #antisémitisme

  • ferait preuve d’un peu plus de courage elle rappellerait volontiers qu’en tant que descendant(e)s de Sem les Arabes constituent un peuple sémite au même titre que les autres (1) et que donc réserver cette dénomination à la population Juive pour les y opposer est un abus de langage.

    Comment il disait, déjà, Camus ? Ah oui : « Mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde ».

    –-------------------
    (1) Araméen(ne)s, Phénicien(ne)s, Babylonien(ne)s... et Juives(-ifs), donc.

    • so what ? c’est après-coup, au XIXeme, que l’antisémitisme européen a été théorisé (Drumont), et c’est ainsi que se définit le juif : ni une religion, ni une culture ni une nation, mais seulement, éventuellement, un ou plusieurs de ces éléments, y compris, exception et horreur pour l’Europe des Nations, nation sans État, ce dont témoignait le yddishland ou le Bund, avant le naufrage nationaliste et étatique qui fit saisi la bouée de secours du sionisme, étatique.
      depuis, le nazisme a forgé une conception du juif plus extensive que celle du rabbinat, non pas et exclusivement une mère juive, mais un grand parent juif comme critère suffisant d’appartenance, et a à nouveau déterminé ce que sont, et cette fois mondialement, les juifs (même les falashas, ça emmerde l’occidentale Israël).
      pour sa part, le racisme anti-arabe est aujourd’hui fréquemment dénommé islamophobie (là aussi, étonnement, c’est un terme forgé par des colonialistes réformateurs, critiques des institutions dont il étaient partie prenantes).
      les retours à l’origine qui se prévalent de l’authenticité de celle-ci font fi de l’histoire dont les langues et les concepts sont faits, fi de la force du négatif. car quelque soit la pesante positivité d’Israël, c’est négativement que le juif existe en tant que tel, et en tant que « sémite ».

      #juifs #antisémitisme

    • l’adjectif « sémite » ne saurait désigner qu’une famille de langues (à laquelle appartient l’hébreu) et certainement pas une « race »
      [...]

      Il n’est pas inintéressant de noter que le guru posthume des négationnistes, l’imposteur Paul Rassinier, a lui-même usé de cette rhétorique : « Luther n’était pas un anti-sémite, mais un anti-juif, ce qui est bien différent… Les historiens considèrent, en effet, qu’il y eut huit peuples sémitiques (Assyriens, Chaldéens, Phéniciens, Hébreux, Samaritains, Syriaques, Arabes et Ethiopiens) dont trois au moins existent encore aujourd’hui (Arabes, Hébreux ou juifs et éthiopiens) et ce n’est qu’aux juifs que le catholicisme moyenâgeux et Luther en avaient ». (Paul Rassinier, Le Drame des Juifs Européens, Les Sept Couleurs, 1964, p. 28). Rassinier se contredit quelques lignes plus bas en écrivant que le « National-Socialisme était antisémite », et entretenait d’excellentes relations avec les Arabes. Remarquons que dans un cas, Rassinier utilise un tiret et pas dans l’autre (voir fin de la note 4).

      https://phdn.org/antisem/antisemitismelemot.html

  • ★ Conflit israélo-palestinien : contre toutes les frontières, pour la paix entre les peuples ! - Socialisme libertaire

    ★ Communiqué de la Fédération anarchiste francophone du... 16 mai 2021... toujours l’impasse nationaliste, étatiste et militariste... nous sommes en 2023... 
     
    Des dizaines d’années de conflit, des dizaines d’années d’expulsions, de colonisation... et autant d’années de non respects du droit international. Des dizaines d’années de plans de paix sans concrétisation... ou entraînant la mise à mort de ceux qui les portent. Des dizaines d’années de blessés et de morts. Des dizaines d’années de mensonges, de groupes de fanatiques religieux, palestiniens ou israéliens, jouant sur les haines.
    Trop d’années à être des variables d’ajustement selon les intérêts de tant d’acteurs et pas uniquement israéliens ou palestiniens (...)

    #Palestine #Gaza #Israël #militarisme #barbarie #Paix #Liberté #anarchisme #internationalisme #antimilitarisme #antiétatisme

    https://www.socialisme-libertaire.fr/2023/11/conflit-israelo-palestinien-contre-toutes-les-frontieres-pour-

  • ★ ISRAËL, PALESTINE, FINISSONS EN ! - Socialisme libertaire

    Les médias internationaux et les politiciens de divers camps politiques ont tous des positions diverses et variées au sujet de la guerre actuelle entre l’État d’Israël et la bande de Gaza (proto-État ou État, dans la pratique, ça fait peu de différence).
    Soyons clairs ! S’il s’agit de conflits entre États, alors ce n’est pas notre problème. Si les États pouvaient tous s’autodétruire, ce serait une très bonne chose. Sauf que ce n’est jamais de ça qu’il s’agit : les guerres entre États, c’est avant tout un projet avec et contre les populations. C’est aussi la guerre des capitalistes avec et contre les travailleurs. Ils se servent de nous contre nous. Notre ignorance est leur force.
    Les populations, travailleurs et travailleuses de Gaza et d’Israël sont soumis, comme ailleurs, à l’exploitation capitaliste et à la domination de ces États.
    Nous, on veut annihiler le capital et les États, et non les perpétuer avec des solutions capitalistes ou Étatistes. La solution à ces problèmes est sociale (...)

    #anarchisme #Palestine #Cisjordanie #Gaza #Israël #colonialisme #capitalisme #conflit #guerre #nationalisme #théisme #étatisme #militarisme #antimilitarisme #anticléricalisme #anticapitalisme #internationalisme #Paix

    https://www.socialisme-libertaire.fr/2023/11/israel-palestine-finissons-en.html

  • Antoine Math : « En matière de droit des étrangers, les digues ont sauté » | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/antoine-math-matiere-de-droit-etrangers-digues-ont-saute/00108578

    En pleine discussion sur le projet de #loi_immigration, le Sénat a non seulement supprimé l’aide médicale d’Etat (#AME) pour les #étrangers extra-européens mais adopté le 8 novembre deux amendements qui leur imposent cinq ans de « présence stable et régulière » en France pour percevoir l’allocation personnalisée au logement et les allocations familiales, mais aussi la prestation de compensation du handicap et le droit au logement opposable.

    L’économiste Antoine Math, chercheur à l’Institut de recherches économiques et sociales (Ires) et spécialiste des politiques sociales, revient sur ces décisions « qui viennent de très loin »...

    #droit_des_étrangers #droits_sociaux #APL #allocations_familiales#PCH #Dalo

    • Depuis des années, que ce soit dans les programmes des partis de droite et d’extrême droite ou dans certaines politiques publiques, notamment imposées à Mayotte et en Guyane, de telles mesures sont promues. Elles viennent de très loin, et dans le climat actuel d’#extrême-droitisation qui va bien au-delà des partis appartenant à ce spectre de l’échiquier politique, cela ne m’étonne pas qu’elles rencontrent un franc succès.
      Un détour par l’histoire n’est pas inutile. Pendant longtemps, il y avait une #condition_de_nationalité pour l’accès à certaines prestations sociales non contributives. Il fallait être Français ou Européen ou ressortissant d’un pays ayant signé telle ou telle convention avec la France. Les étrangers étaient ainsi exclus du minimum vieillesse, du minimum invalidité et de l’allocation aux adultes handicapés jusqu’en 1998.
      Pendant les années 1980, le Front national, aujourd’hui Rassemblement national, défendait ce qu’il appelait « la préférence nationale ». C’était sa mesure phare.

      [...]

      Une autre condition est rapidement venue combler l’impossibilité de la condition de nationalité pour restreindre l’accès des étrangers à certaines prestations. C’est la condition d’#antériorité_de_titre_de_séjour autorisant à travailler.
      Attention ! Ce n’est pas la condition d’ancienneté de présence ou de résidence, dite aussi de résidence stable, qui existe par exemple en matière de protection maladie, assurance maladie ou d’Aide médicale d’Etat. Elle est beaucoup plus restrictive.
      C’est une arme de guerre massive contre les étrangers. Elle ne permet pas d’exclure tous les étrangers comme le ferait la condition de nationalité jugée contraire à la Constitution et aux normes internationales, mais elle s’en approche par ses effets, en excluant une proportion d’autant plus importante que l’antériorité exigée est longue.
      Mais même lorsqu’on remplit en pratique cette condition draconienne, faire valoir ses droits n’a rien d’évident. Pour deux raisons. D’abord, il faut pouvoir le prouver. Or lorsqu’on renouvelle son titre de séjour, on rend l’ancien. Il faut donc être très prudent, avoir fait des scans ou des photocopies de ces titres de séjour précédents sur cinq, dix ou quinze ans, et ne pas les avoir perdus.
      Ensuite, lors des renouvellements de titres, il arrive fréquemment qu’il y ait une rupture de la continuité, parfois de quelques jours seulement, souvent du fait des préfectures qui tardent à fixer un rendez-vous ou délivrer le bon document.
      Du strict point de vue du droit, cela remet les compteurs à zéro. Les administrations sociales ne font pas toujours preuve de bienveillance à cet égard. L’étranger se trouve alors irrémédiablement pénalisé.
      Avec ces amendements, on s’oriente vers l’exclusion de nombreuses personnes étrangères résidant régulièrement en France.

      merci @sombre

  • Pour des rassemblements populaires contre l’antisémitisme et l’islamophobie
    https://www.frustrationmagazine.fr/antisemitisme

    La marche “contre l’antisémitisme”, du dimanche 12 novembre 2023, organisée par les mêmes qui rendent hommage à Pétain et Maurras est un piège tendu à la gauche. Comment l’éviter ? l’antisémitisme : une réalité alarmante Tout d’abord plusieurs constats : Un rassemblement “contre l’antisémitisme” est organisé par les macronistes, la droite et l’extrême droite, auquel […]

    #Décrypter_-_Antiracisme #Édito #Antisémitisme #Islamophobie

  • Le #Conseil_d’État annule la #dissolution des #Soulèvements_de_la_Terre mais en valide trois autres

    Si le mouvement écologiste, dans le viseur du gouvernement, a été sauvé par la justice administrative jeudi 9 novembre, celle-ci a confirmé la dissolution de la #Coordination_contre_le_racisme_et_l’islamophobie, du #Groupe_antifasciste_Lyon_et_environs et de l’#Alvarium.

    « Et« Et paf. » C’est derrière ce slogan, sonnant comme une moquerie enfantine, que les Soulèvements de la Terre et leurs soutiens se sont rassemblés devant le Conseil d’État jeudi 9 novembre, en milieu d’après-midi, après l’annulation de leur dissolution. Pendant une heure, les interventions se sont succédé dans une ambiance à la fois réjouie et grave, en présence d’un groupe de policiers déployés devant l’entrée de l’institution.

    Dans sa décision, le Conseil d’État rappelle que les Soulèvements de la Terre n’ont jamais incité à commettre des violences contre des personnes. En revanche, il estime qu’en appelant à la « désobéissance civile » et au « désarmement » des infrastructures portant atteinte à l’environnement, ils provoquent à la « violence contre les biens », l’un des nouveaux critères de dissolution introduits par la loi « séparatisme ». Le groupe se voit ainsi reprocher de « légitimer publiquement » la destruction d’engins de chantiers, de cultures intensives ou la dégradation de sites industriels polluants, dont il revendique la dimension « symbolique ».

    Pour autant, le Conseil d’État conclut qu’au regard « de la portée de ces provocations, mesurée notamment par les effets réels qu’elles ont pu avoir », la dissolution ne serait pas « une mesure adaptée, nécessaire et proportionnée ». Il annule ainsi le décret pris en Conseil des ministres le 21 juin 2023. Le ministère de l’intérieur, à l’initiative de cette dissolution, n’a pas souhaité réagir.

    Dans un communiqué, les Soulèvements de la Terre se réjouissent de leur « victoire » et d’« un sérieux revers pour le ministère de l’intérieur ». Le mouvement considère que cette décision « est porteuse d’espoirs pour la suite », car « en utilisant l’argument de l’absence de proportionnalité entre les actions du mouvement et la violence d’une dissolution, le Conseil d’État confirme l’idée que face au ravage des acteurs privés, de l’agriculture intensive, de l’accaparement de l’eau, nos modes d’actions puissent être considérés comme légitimes ».

    Aïnoha Pascual, avocate des Soulèvements, dit son « soulagement » pour la défense des libertés publiques, notamment de la liberté d’association, mais aussi sa « prudence ». Son confrère Raphaël Kempf, également défenseur du mouvement écologiste, voit dans la décision du Conseil d’État la reconnaissance de la légitimité « d’une dose d’appel à la désobéissance civile et au désarmement ». Mais s’inquiète, lui aussi : la juridiction accepte l’idée que des agissements violents puissent concerner des biens, alors que le code pénal et la Cour européenne des droits de l’homme la restreignent aux personnes. Autre source d’inquiétude : la notion de « provocation » à commettre ces faits n’est pas clairement limitée, et le juge considère qu’elle peut être constituée même si elle n’est qu’implicite.

    Sollicité par Mediapart, Michel Forst, rapporteur de l’Organisation des nations unies (ONU) sur la protection des défenseurs de l’environnement rappelle que cette dissolution « s’inscrivait dans un contexte où l’on constate dans beaucoup de pays d’Europe une érosion extrêmement inquiétante de l’espace civique ». Il cite notamment le cas de l’Allemagne ou de l’Italie, « où des mouvements écologistes et climatiques, qui ont recours à la désobéissance civile non-violente, sont en train d’être catégorisées comme des organisations criminelles par les autorités ». Et ajoute : « Je crois que ce qui inquiète le gouvernement, ce n’est pas tant les supposées provocations à la violence, mais la portée de la voix des Soulèvements de la Terre. C’est le fait qu’ils soient audibles, entendus, écoutés. »

    Au nom du Syndicat des avocats de France (SAF), Lionel Crusoé a critiqué la recrudescence des dissolutions d’associations, qu’elles soient antiracistes, de soutien au peuple palestinien, ou antifascistes. Il y voit la traduction d’une « situation en demi-teinte » pour les libertés publiques, alors que « dans une société démocratique, il doit y avoir un espace de débats, et qu’il est aussi fait de rapports de force ».
    L’Alvarium, un groupe d’extrême droite dissout pour « provocation à la haine »

    S’il a annulé la dissolution des Soulèvements de la Terre, le Conseil d’État a validé celle de trois autres organisations. En ce qui concerne l’Alvarium, qui avait contesté sa dissolution mais ne s’était pas défendu à l’audience du 27 octobre, le Conseil d’État estime que les messages postés par le groupe d’extrême droite angevin incitaient bel et bien à la discrimination et à la haine « envers les personnes étrangères ou les Français issus de l’immigration par leur assimilation à des délinquants ou des criminels, à des islamistes ou des terroristes », comme le lui reproche le gouvernement dans le décret de dissolution du 17 novembre 2021.

    Compte tenu de la « gravité » et de la « récurrence » de ces agissements, le Conseil d’État juge que la dissolution ne constitue pas une mesure disproportionnée. Il note, par ailleurs, les liens de l’Alvarium et de ses membres dirigeants « avec des groupuscules appelant à la discrimination, à la violence ou à la haine contre les étrangers », les personnes d’origine non européenne ou les musulmans. Mais ne dit pas un mot de la « provocation à commettre des violences » invoquée par le gouvernement dans ses motivations.

    L’Alvarium, qui agrégeait des catholiques identitaires et des nationalistes révolutionnaires autour d’un bar associatif, entre 2018 et 2021, s’est fait connaître à Angers pour plusieurs rixes contre des militants d’extrême gauche, certaines ayant été suivies de condamnations. Après sa dissolution, le groupe s’est plus ou moins reconstitué sous le nom de « RED Angers » (Rassemblement des étudiants de droite, dont le local a été fermé par la mairie, à l’été 2023, après de nouvelles bagarres). D’anciens membres de l’Alvarium ont été jugés en août pour des violences contre des manifestants, et pour l’essentiel relaxés.
    La CRI subit le même sort que le CCIF

    Le Conseil d’État a également validé la dissolution de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI), prononcée le 20 octobre 2021. Le gouvernement reprochait à cette association lyonnaise, fondée en 2008, d’instrumentaliser le concept d’islamophobie pour provoquer à la haine antisémite et à la violence, notamment en s’abstenant de modérer les commentaires d’internautes sur ses réseaux sociaux. Le mémoire du ministère de l’intérieur évoquait « une stratégie de communication comparable à celle du CCIF », dissout en 2020 sans que le Conseil d’État ne trouve rien à redire.

    En préambule, la juridiction administrative écarte la « provocation à la violence » reprochée par le ministère de l’intérieur, estimant que les messages cités relèvent d’une critique « véhémente » de l’action de la police ou de réactions « injurieuses ou menaçantes », mais ne constituent pas des appels à la violence.

    Le Conseil d’État se concentre plutôt sur les appels à la haine ou à la discrimination et estime que la CRI a posté des propos « outranciers sur l’actualité nationale et internationale, tendant, y compris explicitement, à imposer l’idée que les pouvoirs publics, la législation, les différentes institutions et autorités nationales ainsi que de nombreux partis politiques et médias seraient systématiquement hostiles aux croyants de religion musulmane et instrumentaliseraient l’antisémitisme pour nuire aux musulmans ». Elle considère aussi que « ces publications ont suscité de nombreux commentaires haineux, antisémites, injurieux et appelant à la vindicte publique, sans que l’association ne tente de les contredire ou de les effacer ».

    Au Conseil d’État, où elle dénonçait un « pur procès d’intention », démentait tout antisémitisme et revendiquait le droit de critiquer des politiques publiques, la CRI avait reçu le soutien de la Ligue des droits de l’homme (LDH) et du Gisti, au nom de la liberté d’association, de réunion et d’expression. S’il se réjouit de la décision pour les Soulèvements de la Terre, l’avocat de la CRI, João Viegas, juge celle qui concerne ses clients « extrêmement décevante » et se réserve la possibilité de saisir la Cour européenne des droits de l’homme.

    « C’est une reprise très évasive et insatisfaisante des griefs du ministère, qui ne reposent sur absolument rien, sauf des commentaires non modérés et des propos parfois à l’emporte-pièce. Si le Conseil d’État accepte l’idée qu’en critiquant l’État on devient anti-français, il reprend à son compte la théorie de la cinquième colonne et des ennemis de l’intérieur. Il ne rectifie pas la jurisprudence déjà désastreuse du CCIF, qui peut servir à couvrir des mesures très répressives de critiques politiques jugées inconvenantes. On parle d’associations qui saisissaient les pouvoirs publics et encourageaient les gens à le faire, les aidaient à déposer plainte et les assistaient en justice. »
    Un groupe antifasciste dissout pour la première fois

    Enfin, le Conseil d’État a confirmé la dissolution du Groupe antifasciste Lyon et environs (Gale), prononcée le 30 mars 2022 et suspendue deux mois plus tard. Le Gale devient donc le premier groupe d’extrême gauche dissout depuis Action directe, en 1982, après une campagne d’attentats et de braquages qui avaient fait plusieurs morts. Le collectif lyonnais, créé après la mort de Clément Méric en 2013 , comptait une trentaine de membres actifs.

    Contrairement à l’Alvarium et à la CRI, dont la dissolution a été confirmée sur le fondement des appels à la haine ou à la discrimination, celle du Gale repose seulement sur la « provocation à commettre des violences contre des personnes ou des biens », c’est-à-dire le nouveau motif créé par la loi « séparatisme ». En l’occurrence ici, les personnes et les biens appartiennent aux adversaires privilégiés du Gale, la police et l’extrême droite, et sont quasiment mis sur le même plan.

    La décision du Conseil d’État relève ainsi que certains messages postés par le Gale sur les réseaux sociaux montrent « des policiers ou des véhicules de police incendiés, recevant des projectiles ou faisant l’objet d’autres agressions ou dégradations, en particulier lors de manifestations, assortis de textes haineux et injurieux à l’encontre de la police nationale, justifiant l’usage de la violence envers les représentants des forces de l’ordre, leurs locaux et leurs véhicules, se réjouissant de telles exactions, voire félicitant leurs auteurs ».

    Elle retient aussi des publications « approuvant et justifiant, au nom de “l’antifascisme”, des violences graves commises à l’encontre de militants d’extrême droite et de leurs biens ». Certains commentaires en réponse peuvent être considérés comme « des appels à la violence voire au meurtre » de militants d’ultradroite, sans faire l’objet d’une « quelconque modération ».

    Les avocats du Gale, Agnès Bouquin et Olivier Forray, dénoncent une décision « très inquiétante » et s’apprêtent à saisir la Cour européenne des droits de l’homme, puisque « le Conseil d’État ne joue plus son rôle de garde-fou des libertés publiques ». À leurs yeux, la décision « raye d’un trait de plume la liberté d’association, d’expression et de réunion, parce que ça disconvient au gouvernement » et empêche « la dénonciation politique de l’action policière et de l’extrême droite ». « La lutte antifasciste ne s’arrête pas à l’étiquette “Gale” et va continuer », affirment les avocats du collectif.

    Une clarification toute relative

    Dans le communiqué de presse qui accompagne ses quatre décisions, le Conseil d’État se félicite de « préciser le mode d’emploi » et les « critères » du nouveau motif de dissolution instauré par la loi « séparatisme », autour de la provocation à la violence (contre les personnes ou les biens). Il considère ainsi avoir posé les bornes d’une dissolution acceptable.

    Ce n’est pourtant pas si clair. D’une part, sa décision sur les Soulèvements de la Terre laisse entendre qu’une petite quantité de « violence contre les biens » ne suffit pas à signer l’arrêt de mort d’une organisation, pour des raisons de proportionnalité. Mais elle laisse ouverte la possibilité de dissoudre un groupe - voire les Soulèvements de la Terre eux-mêmes, plus tard - sur la seule base de dégradations matérielles, si elles étaient plus lourdes, ou plus fréquentes, ou plus chères, sans définir de seuil.

    D’autre part, et uniquement pour les Soulèvements de la Terre, le Conseil d’État établit un lien entre la provocation à des agissements violents et ses effets concrets (ici jugés modestes). Pour le #Gale, la provocation est retenue sans considération pour ses conséquences : les appels à commettre telle ou telle action, à s’en prendre à telle ou telle cible, ont-ils entraîné des passages à l’acte ? Peut-on en attribuer la responsabilité au groupe ?

    Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, les dissolutions administratives se sont succédé à un rythme inédit sous la Cinquième République. Sous son premier mandat, 29 associations et groupements de fait, pour l’essentiel soupçonnés de proximité avec l’#islamisme (#Baraka_City, le #CCIF) ou liés à l’#extrême_droite (le #Bastion_social, les #Zouaves) ont disparu. Depuis sa réélection, le 24 avril 2022, le gouvernement a prononcé la dissolution de quatre organisations : le #Bloc_Lorrain, #Bordeaux_nationaliste, #Les_Alerteurs et #Civitas. Sans compter les Soulèvements de la Terre, qui célèbrent leur victoire.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/091123/le-conseil-d-etat-annule-la-dissolution-des-soulevements-de-la-terre-mais-
    #justice #antifa #anti-fascisme #SdT

    –—

    voir ce fil de discussion (via @arno) :
    https://seenthis.net/messages/1025608

  • La gangrène et l’Oubli - Nanterre année 0
    https://infokiosques.net/spip.php?article2039

    La brochure revient sur les 5 jours d’embrasement, d’émeutes, de révolte et de pillages en maniant les allées et venues, les songes et les récits d’anciens ou de très jeunes, des bidonvilles de Nanterre aux pillages du centre-ville marseillais, autour de l’éternel oubli du racisme systémique et de la gangrène lentement installée des violences et répressions policières. #G

    / Infokiosque fantôme (partout), #Oppressions_de_classe, #Prison,_justice,_répression, #Antiracisme

    #Infokiosque_fantôme_partout_
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/gangrene_et_l_oubli-aout2023-cahier-22pa4.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/gangrene_et_l_oubli-aout2023-pageparpage-44pa5-2.pdf

  • Étienne Chouard te met en garde contre mon sperme mutant, et il a bien raison.
    https://twitter.com/Etienne_Chouard/status/1721976591243227457

    Le professeur Arne Burkhardt, pathologiste allemand, présente un diaporama troublant révélant que chez les hommes vaccinés, la protéine de pointe du "vaccin" COVID a entièrement remplacé leur sperme.

    « Si j’étais une femme en âge de procréer, je remettrais en question le projet de fonder une famille avec un partenaire vacciné ! »

    (Imagine tout de même aller poser la question à ton·ta médecin : « docteur, il paraît que mon sperme a entièrement été remplacé par le vaccin contre le Covid ? est-ce que je peux à mon tour vacciner les gens avec mon pénis ? ».)

  • Bardella assistant parlementaire d’un négationniste- L’En Dehors
    http://endehors.net/news/bardella-assistant-parlementaire-d-un-negationniste

    #LePen et #Bardella assistant parlementaire d’ 1 #négationniste sont #racistes+#antisémites. Ils ne doivent pas être tolérés dimanche 12 Dehors le #RN ! @LDH_Fr @SOS_Racisme @RAAR2021 @JeromeGuedj @JJR_JJR_JJR @lacgtcommunique @CFDT @UNSA_officiel voir https://t.co/RmBYH5aNRy Memorial 98 (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • Jonas Pardo, antidote à l’antisémitisme au sein de la gauche
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2023/11/08/jonas-pardo-antidote-a-l-antisemitisme-au-sein-de-la-gauche_6199014_4500055.

    Militant d’extrême gauche, Jonas Pardo a longtemps passé sous silence ses origines juives. Jusqu’au jour où, après la tuerie de l’Hyper Cacher, à Paris, en 2015, il a décidé de tendre un miroir à son propre camp, qu’il juge rongé par le déni d’un antisémitisme latent. Le trentenaire dispense depuis deux ans des formations visant à déconstruire le racisme antijuif.

    ... pendant les manifs, il voit les quenelles des aficionados de Dieudonné et les pancartes qui reprennent l’air de rien les figures du banquier ou du marionnettiste.

    Un soir, à la fin d’une réunion ordinaire avec des copains cégétistes, quelqu’un balance : « La loi va passer parce que les juifs contrôlent les médias. » Jonas Pardo est stupéfait : « Les gens sont intelligents et d’un coup, comme sortis de nulle part, ils disent des trucs complètement dingues. » Il ne réagit pas. Un autre soupire : « Bah, oui, Drahi [propriétaire du groupe de médias Altice] ». Et encore un autre prononce le nom de Rothschild. « Ma réaction dans ces moments-là, c’est la peur. » Ce soir-là, le jeune militant se lance : « Je dois vous dire un truc : je suis juif. » Son camarade, interdit, s’excuse immédiatement. « En disant, je suis juif, je viens faire éclater toutes leurs représentations. Quoi, un juif qui vient les aider sur une manif ou un blocage ? En général, ils n’ont jamais rencontré un juif, ils se nourrissent de rumeurs. »

    Sur la table en bois de sa cuisine, Jonas Pardo dispose les supports iconographiques qu’il utilise pendant ses ateliers. Ce sont des images en apparence banales. « L’antisémitisme est disqualifié socialement – contrairement à l’antitziganisme, par exemple, observe-t-il. Il se diffuse donc souvent de façon cryptée. » Il montre la photo d’un manifestant contre le passe sanitaire brandissant cette pancarte : « Qui nous esclavagise avec le passe sanitaire ? Qui nous empoisonne, nous tue avec le vaccin ? Qui prendra le train grâce à la révolte des gentils ? #stopgénocidegaulois. »

    [...]

    Ses formations sont précisément construites pour que les participants apprennent à détecter les signaux d’un potentiel antisémitisme.
    https://justpaste.it/cku4x

    #Antisémitisme #gauche

    • « Chaque groupe politique ne voit l’antisémitisme que chez l’autre. »A ses yeux, la droite se trompe lorsqu’elle postule une rupture historique entre un ancien antisémitisme d’extrême droite et un nouvel antisémitisme porté par la gauche, qui serait le fait des musulmans. De la même manière, la gauche fait erreur lorsque, en réaction, elle affirme que l’antisémitisme a été remplacé par l’islamophobie ou que les juifs sont ciblés non à cause de l’antisémitisme mais en raison de la politique menée par Israël.
      « Ces théories sont problématiques parce que l’antisémitisme devient un objet instrumentalisé dans une lutte partisane – d’un côté pour défendre les valeurs de la République et de l’autre pour défendre la Palestine, souligne-t-il. Je fais partie d’une gauche qui tente d’émerger et qui dit que l’antisémitisme, ce sont les antisémites. »

      [...]

      Jean-Luc Mélenchon, coutumier des formules ambiguës visant les juifs, a suscité la controverse en s’énervant contre le déplacement en Israël de Yaël Braun-Pivet. Sur X, le leader de LFI a écrit, à propos de la manifestation propalestinienne du 22 octobre à Paris : « Voici la France. Pendant ce temps, Mme Braun-Pivet campe à Tel-Aviv pour encourager le massacre. Pas au nom du peuple français ! » Tollé : en utilisant le mot « camper », Mélenchon se serait rendu coupable d’antisémitisme ! Re-tollé : un mot aussi courant que « camper » ne peut pas être antisémite ! « A mon sens, le problème, n’est pas tant le mot “camper” que l’opposition que Jean-Luc Mélenchon établit entre les vrais Français et Yaël Braun-Pivet. » Soit une juive assimilée à un agent étranger. Jonas Pardo regrette que la focalisation sur le mot « camper » ait rendu le débat impossible.

      Le 15 juillet 2020 déjà, Mélenchon, interviewé sur les violences policières sur BFM-TV, déclarait, dans un étonnant hors-sujet : « Je ne sais pas si Jésus était sur la croix, je sais qui l’y a mis, paraît-il, ce sont ses propres compatriotes. » Pour le formateur, cette phrase est un cas d’école : « Il ne prononce pas le mot “juif”, mais les juifs qui entendent cette déclaration comprennent qu’on nous fait de nouveau l’accusation d’être le peuple déicide. » Résultat : la droite a qualifié Mélenchon d’antisémite et la gauche a protesté en disant « on ne peut pas le traiter de nazi ». « Les juifs ont ressenti de la violence. Il s’agit de leur perception, mais elle s’explique objectivement », résume Jonas Pardo.

    • Nonna Mayer : « Les stéréotypes antisémites gardent un certain impact dans une petite partie de la gauche »

      https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/11/10/nonna-mayer-les-stereotypes-antisemites-gardent-un-certain-impact-dans-une-p

      La chercheuse en science politique analyse, dans un entretien au « Monde », l’instrumentalisation de la lutte contre l’antisémitisme par le RN, les positions provocatrices de Jean-Luc Mélenchon et l’évolution des votes des Français de confession juive.

      Propos recueillis par Julie Carriat et Mariama Darame

      [...]

      En parallèle, La France insoumise (LFI) se retrouve isolée sur la question d’Israël… Jean-Luc Mélenchon est-il complaisant avec l’antisémitisme ?

      Le positionnement de Jean-Luc Mélenchon est ambigu, c’est le moins qu’on puisse dire, quand il refuse de qualifier le Hamas de terroriste, quand il accuse la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, de « camper » à Tel-Aviv et « d’encourager le massacre à Gaza ». C’est une vision unilatérale, biaisée des choses.

      On peut être de gauche et avoir une sympathie instinctive, tripale pour les Palestiniens, mais beaucoup d’Israéliens l’ont aussi, qui se mobilisent avec des Palestiniens pour se battre ensemble pour la paix. Le problème n’est pas de savoir si Jean-Luc Mélenchon est antisémite. Je ne pense pas qu’il le soit, mais ses argumentaires politiques sont manichéens et traduisent un manque total de compassion et d’empathie pour les victimes israéliennes du 7 octobre.

      Pourquoi, selon vous ?

      La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme [Licra] parle d’antisémitisme électoral, je n’irais pas jusque-là mais je pense qu’il a, a minima, une cécité volontaire, visant à élargir son audience à gauche et dans un électorat issu de l’immigration. Il est en train d’obtenir le résultat exactement inverse, il a été désavoué par les socialistes, les communistes et les écologistes, et divise son propre mouvement.

      Il ne fait rien pour dissiper ses ambiguïtés…

      C’est un provocateur, on ne le changera pas. Mais il est intéressant de voir ce que pensent ses sympathisants. L’enquête annuelle de la CNCDH permet d’évaluer le niveau d’antisémitisme par positionnement politique. On voit que, globalement, la gauche est moins antisémite que la droite, et que c’est l’extrême droite qui bat tous les records. Mais ces préjugés remontent légèrement à l’extrême gauche.

      Les sympathisants de La France insoumise en particulier ont un niveau d’antisémitisme nettement inférieur à celui des sympathisants du RN, mais plus élevé que la moyenne. Ce n’est pas le cas dans l’électorat de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle toutefois, qui était très divers… Autrement dit, ces stéréotypes antisémites associant les juifs au pouvoir et à l’influence gardent un certain impact dans une petite partie de la gauche. C’est à surveiller. Et l’attitude ambiguë de Jean-Luc Mélenchon ne va pas favoriser les choses.

    • Antisémitisme : les fautes de Jean-Luc Mélenchon
      https://www.mediapart.fr/journal/politique/101123/antisemitisme-les-fautes-de-jean-luc-melenchon

      Le chef de file de La France insoumise a fait ces dernières années plusieurs déclarations ambiguës, voire imprégnées de stéréotypes antisémites, dénoncés comme tels par de nombreuses organisations juives et au-delà. Une « absence de sensibilité » ou un « déni » que le leader de la gauche conteste fermement.

      [...] Mélenchon, qui, répétons-le, se sait scruté, avait dénoncé de la manière suivante le traitement médiatique de Libération et BFMTV de la manifestation en soutien à Gaza : « Même propriétaire même mensonge ». L’Insoumis se trompe – Patrick Drahi, homme d’affaires franco-israélien, n’est plus au capital de Libé –, mais là n’est pas l’essentiel. C’est le sous-entendu d’#assignation_identitaire qui interpelle.
      Le 22 octobre, le responsable #LFI avait déjà tweeté une vidéo d’un rassemblement en soutien au peuple palestinien à Paris, l’accompagnant du message suivant : « Voici la France. Pendant ce temps, Madame Braun-Pivet campe à Tel-Aviv pour encourager le massacre. Pas au nom du peuple français ! »
      Là encore, Mélenchon est parfaitement en droit de critiquer les positions de la présidente de l’Assemblée nationale, qui ont fait grincer des dents jusque dans les rangs de la majorité et au Quai d’Orsay, tant elles semblaient alignées sur celles du gouvernement israélien. Mais opposer ce qui serait la « vraie France » à celle qui se rend à Tel-Aviv, par ailleurs descendante d’immigrants juifs, polonais et allemands, dans une sorte de réinterprétation de « l’anti-France », ne pouvait que susciter une vive émotion.

      [...]

      Par le passé, d’autres déclarations ont généré un trouble similaire. Certaines semblaient minimiser des crimes antisémites. Ainsi, voilà deux ans, #Jean-Luc_Mélenchon avait indiqué sur un plateau télé : « Vous verrez que dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, nous aurons un grave incident ou un meurtre. […] Tout ça, c’est écrit d’avance. » Il faisait alors allusion à l’attaque sur les Champs-Élysées en 2017 et aux attentats commis par #Mohammed_Merah en 2012, qui a tué trois militaires, trois enfants et un enseignant #juifs, à Montauban et à Toulouse.
      D’autres propos ont repris des stéréotypes très anciens de l’antisémitisme. Comme celui du peuple déicide, en juillet 2020 sur le plateau de BFMTV. Interrogé à propos des violences policières sur le fait de savoir si « les forces de l’ordre [devaient] être comme Jésus sur la croix qui ne réplique pas ? », l’Insoumis a répondu : « Je ne sais pas si Jésus était sur la croix, mais je sais que, paraît-il, ce sont ses propres compatriotes qui l’y ont mis. »
      Un an plus tard, Mélenchon réagissait (là encore sur BFMTV) aux propos du grand rabbin de France Haïm Korsia, qualifiant d’antisémite le candidat d’extrême droite #Éric_Zemmour. « Qu’un juif soit antisémite est une nouvelle, a répondu le leader insoumis. […] Il me semble qu’il se trompe. Monsieur Zemmour ne doit pas être antisémite parce qu’il reproduit beaucoup de scénarios culturels “on ne change rien à la tradition, on ne bouge pas, la créolisation mon dieu quelle horreur”, tout ça, ce sont des traditions qui sont beaucoup liées au judaïsme. Ça a ses mérites, ça lui a permis de survivre dans l’histoire. »
      Une fois n’est pas coutume, l’ancien ministre a concédé être « prêt à admettre » s’être « mal exprimé »

    • les groupes et individus se revendiquant de différents courants communistes ou décoloniaux ne produisent pas un « antisémitisme ‘‘de’’ gauche », au sens d’un antisémitisme qui leur serait propre. Cependant, à force de relativiser toute manifestation de l’antisémitisme au point de faire de celui-ci un sujet tabou, refoulé, l’antisé­mitisme devient finalement un angle mort. C’est ce qui laisse la porte ouverte à la reformulation inconsciente, dans le langage propre à la gauche, de ces mêmes éléments.

      https://www.stoff.fr/article/plus-blanc-que-blanc
      Plus blanc que blanc ? Révolte et antisémitisme, par stoff, août 2019

  • Pour CNews et BFMTV, les “woke” et l’extrême gauche soutiennent le Hamas
    https://www.telerama.fr/television/pour-cnews-et-bfmtv-les-woke-et-l-extreme-gauche-soutiennent-le-hamas-70179

    Le journaliste cite un expert incontesté : « Alain Finkielkraut fait ce lien en disant que l’antisémitisme serait presque comme le stade suprême du wokisme. » Le nazisme est l’horizon indépassable du #wokisme. Pour mémoire, je rappelle que Hitler a exterminé les juifs afin de lutter contre les discriminations de classe, de genre, de race.

    […]

    Pour préserver ma #santé_mentale (1), je me réfugie sur BFMTV. « Bonsoir, vous regardez C’est pas tous les jours dimanche, votre grand rendez-vous d’actualité et de débat, salue Benjamin Duhamel. L’invité de la semaine, c’est le président du RN, Jordan Bardella. » Ouf, ça va changer des zemmouriens de Bolloré TV. « Nous lui demanderons si la France est à la hauteur face à la recrudescence des actes antisémites. » Logique, le RN possède une légitimité historique pour parler de l’#antisémitisme. « Nous l’interrogerons également sur la loi immigration. » Logique, le RN est pionnier en matière de politique d’accueil des immigrés. « Et puis, à 19 heures, vous retrouverez “Le duel du dimanche”, l’ancien ministre LR Jean-François Copé sera face au maire de Béziers Robert Ménard. » Qui, lui, n’a pas d’étiquette. Son temps de parole n’est donc pas décompté de celui de l’#extrême_droite, c’est très pratique. D’ailleurs, Robert Ménard est pour la deuxième fois d’affilée invité du « Duel du dimanche ». BFMTV a-t-elle l’intention de lui offrir ce créneau ? Je vous rassure : ça n’empêche pas LCI de conserver au maire « divers droite » sa carte blanche tous les mercredis chez Pujadas.

  • Le duel entre Guillaume Meurice et la direction de Radio France crée le malaise
    https://www.telerama.fr/radio/le-duel-entre-guillaume-meurice-et-la-direction-de-radio-france-cree-le-mal

    Plus d’une semaine après la sortie de l’humoriste sur Netanyahou, la polémique ne faiblit pas. La présidente de Radio France lui a délivré un avertissement, que lui conteste devant la justice. […]

    […]

    Une journaliste de la rédaction de France Inter s’étrangle : « Guillaume a juste fait une mauvaise blague et on en arrive là ? La direction de Radio France […] se paye Meurice, mais on invite souvent des personnalités du Rassemblement national sans vraiment les mettre en difficulté. Je suis écœurée et inquiète de ce que nous traversons. »

    • logiquement, dans une démocratie éclairée respectueuse de la license artistique et culturelle, amoureuse des belles lettres et du bon mot, c’est la direction de Radio France qui devrait être démissionnée, et plus vite que ça siouplé, pour atteinte à la liberté d’expression, censure, tentative de subornation et pressions sur journaliste dûment assermenté. Mais que fait la Justice ??? :-)

    • ah je vois bien de qui il cause. il se trouve qu’il n’a pas parlé de crime de guerre ou contre l’humanité mais de prépuce et de nazi. je ne sais qu’elle était son intention (séduction de son public et nécessité de marquer le coup, exceptés), mais l’équivalence juif = nazi, je sais ce qu’elle signifie.

      si on te dit « Saddam Hussein, ce nazi sans prépuce », tu penseras crime de guerre, contre l’humanité, ou racisme anti-arabe ?

      #gauche

    • Parler de prépuce c’est s’attaquer aux juifves et musulman‧es de mon point de vue. Ces barbares qui coupent la quéquette des fils !!! Maintenant on peut supposer qu’il a dit une grosse connerie comme ça peut arriver à tout le monde. Une connerie raciste prépuce et nazi.

    • Ah bon, alors Meurice est un vilain garçon et un gros raciste antisémite ? Le mieux c’est de lui demander, quand tout le monde se sera calmé, plutôt que de supputer.

      L’article dit, peut-être pour pointer le bon exemple à suivre :

      En 2020, c’est un autre membre de la bande à Charline Vanhoenacker, le chansonnier Frédéric Fromet, qui avait dû s’excuser pour les paroles de « Jésus est pédé », fredonnées sur l’air du chant chrétien Jésus revient. « Je constate que ma chronique est ratée. Elle n’avait pour but que de dénoncer l’homophobie. J’ai été si mal compris que j’ai même heurté une association LGBT. C’est ma faute, donc je le reconnais bien volontiers », avait-il déclaré dans un communiqué de la médiatrice des antennes.

      « on » veut donc des excuses, publiques, c’est ça ? Vilain petit garnement ! Tu vas mettre un bonnet d’âne sur ta tête, tout de suite, faire acte de contrition, 3 avé et 4 pater, immédiatement ; et ensuite t’excuser platement auprès de... de... de qui déjà ? Netanyahou ? Le CRIF ? La fRance ?

      Je n’ai pas vu dans l’article ce qu’on lui reproche exactement ; ni le contenu du recto-verso d’avertissement produit par son employeur. Tout ça me semble bien gazeux. Si vous avez plus précis, dizez toujours, qu’on sache de quoi on parle.

    • personne ne l’a qualifié d’antisémite que je sache. il a fait une blague antisémite, possiblement sans même le savoir, puisqu’à gauche on considère que l’antisémitisme c’était avant, que ce qu’il en reste serait exclusivement à droite, et que le plus souvent on ne s’y intéresse en rien pour ce que ça a de maintenu, d’actuel, voire de renouvellé.
      (c’est comme ça que les conneries de Médine ont pu passer crème « à gauche », quasimment jusqu’à ce qu’il exhibe Faurisson).

      puisque tout cela vous semble vous échapper absolument, vous pouvez @olaf, ou @biggrizzly, trouver davantage d’arguments dans ce papier avec Jonas Pardo
      https://seenthis.net/messages/1025494

      (et ce malgré l’usage pas toujours approprié des formations qu’il dispense, dont un exemple est gentiment présenté dans l’article comme une réussite...)

    • je vais encore faire comme si tu ne te contentais pas de troller @olaf : sache que les expressions « pédé » ou « pute » lorsqu’elles ne sont pas employées par les premier.e.s concerné.e.s, sont péjoratives, homophobe ou putophobe. qualifier quelqu’un de « sans-prépuce » c’est péjoratif pour tous les sans prépuce effectivement (sauf à être soi même circoncis).
      quant au qualificatif de nazi, c’est celui qu’emploie Netanyahou, à la suite de Begin, à propos des Palestinens et/ou des Arabes. là encore, à en faire un terme applicable sans critères, on est dans un négationnisme supposé « soft » (minimisateur) de l’extermination nazie des juifs, des tsiganes et d’autres.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Négationnisme

    • @colporteur merci pour ton lien vers le Prado. Merci aussi pour ton avis sur la qualité de mes (de nos ?) questions. Tu peux le garder dans ton slip. Je vois pas bien ce que ça apporte au débat de traiter les gens de débile. Tu me semble un peu tendu en ce moment 😘

    • une tribune de Libé publiée ce matin :

      https://www.liberation.fr/idees-et-debats/guillaume-meurice-accuser-lhumoriste-daller-trop-loin-cest-lui-reprocher-

      Toute tentative de faire taire la moquerie cède à une pulsion autoritaire, estime le critique et enseignant Adrien Dénouette, après que l’humoriste a été sanctionné par la présidente de Radio France pour avoir comparé dans une chronique Benyamin Nétanyahou à un « nazi sans prépuce ».

      Le conseil de discipline a rendu son verdict. Pour sa blague comparant Benyamin Nétanyahou à un « nazi sans prépuce », l’élève Guillaume Meurice écope d’un blâme de mauvaise conduite. La sentence rappelle des précédents. En 2010, Stéphane Guillon et Didier Porte avaient pris la porte de la même maison pour les mêmes raisons : dérapages humoristiques à tendance gauchistes. Huit ans plus tard, Vincent Bolloré obtenait enfin la peau des Guignols, avant d’évacuer un à un tous les éléments perturbateurs de sa chaîne jusqu’à Sébastien Thoen, renvoyé pour un (très bon) sketch parodiant l’émission de Pascal Praud sur CNews. L’histoire se répète et la satire grand public continue de reculer, sans que personne ne tire la sonnette d’alarme. Ni dans la presse, dont la frilosité assourdissante laisse le champ libre à l’indignation facile, ni à la « Maison ronde », qui malgré un nombre croissant de chroniqueurs humoristiques, ne se fait jamais prier pour les faire taire.
      [...]

    • et la suite :

      Peut-on rire de tout ? L’humour politique a-t-il sa place sur le service public ? La ligne jaune gnagnagna a-t-elle été franchie gnagnagna ? On connaît la rengaine. A intervalle régulier, le débat refait surface, et nous laisse dans l’impasse, la réflexion n’ayant pas progressé d’un millimètre en vingt ans de polémiques stériles. Les rappels à la « responsabilité » et à la « décence » dans l’affaire du « nazi sans prépuce » en apportent encore la preuve, même si Radio France n’est pas la seule fautive.
      [...]
      Entre cette punchline et le « nazi sans prépuce » d’un humoriste que personne n’oblige à écouter, c’est de la seconde que l’on choisit de s’émouvoir. Preuve s’il en fallait que personne n’ait jamais été Charlie dans ce pays de petits cafardeurs.

      (je vais voir si des fois il serait pas complet libéré dans l’Internet son avis à lui) ah ben ça alors => https://justpaste.it/c9ta8

  • Valse brune à Vienne (article du 8 janvier 2012)
    https://www.liberation.fr/planete/2012/01/30/valse-brune-a-vienne_792174/?redirected=1

    La candidate du FN était l’invitée d’honneur, vendredi, d’un bal organisé dans la capitale autrichienne par des ligues étudiantes, vivier de néonazis.

    […]

    Le jour anniversaire de la commémoration de la Shoah, dans ce palais de la Hofburg à Vienne, là même où Adolf Hitler prononça l’annexion de l’Autriche à l’Allemagne en 1938, Marine Le Pen a dansé au WKR-Ball, le bal des corporations estudiantines - appelées Burschenschaften en allemand -, qui sont toujours le vivier des hauts cadres du parti d’extrême droite autrichien FPÖ. Or, on peut valser sur tout, mais pas avec tout le monde.

    Duels au sabre. Selon la fondation DÖW, financée par l’Etat autrichien pour surveiller la mouvance extrémiste en Autriche, les organisateurs du bal - évidemment interdit aux journalistes - ne sont pas fréquentables. Il s’agit clairement de néonazis, d’antisémites et de racistes, qui se livrent à des duels au sabre dans des caves des beaux quartiers et se reconnaissent entre eux à la balafre qu’ils se doivent d’exhiber sur une joue. Ces Burschenschaften, qui rassemblent 4 000 nostalgiques dans une soixantaine de corporations pangermanistes, sont toujours interdites aux juifs et aux femmes.

    (Signalé par Nassira El Moaddem)

    • Jordan Bardella, ex-assistant parlementaire dun négationniste
      http://www.memorial98.org/2023/11/jean-marie-le-pen-pas-antisemite-bardella-pulverise-la-dediabolisation-d

      ... la complaisance antisémite de Bardella ne s’arrête pas à ses mensonges concernant le président du FN. Il est lui-même directement lié à un négationniste dont il a été l’assistant au Parlement européen. Il s’agit de Jean-François Jalkh, dirigeant du FN qui avait offert de février à juin 2015 un emploi (fictif ?) au président actuel du RN
      Pour les besoins de sa campagne du 2e tour de la présidentielle en 2017, Marine Le Pen avait nommé Jalkh « président du FN » car elle prétendait ne plus être la dirigeante du FN mais une candidate au dessus des partis.
      C’est alors qu’on avait découvert que Jalkh avait défendu des thèses négationnistes en "doutant" de l’utilisation du Zyklon B dans les chambres à gaz. Il déclarait en 2000 à une chercheuse qui l’interrogeait sur ce point :
      « Le problème des chambres à gaz, mais moi je dis qu’on doit pouvoir discuter même de ce problème. [...] Il se fait que j’ai été amené à lire, par exemple, des ouvrages de gens qui sont des négationnistes ou des révisionnistes. [...] Même un type comme Faurisson, il dit : Moi je vous demande, je pose un certain nombre de questions sur le plan technique. [...] Sur l’utilisation d’un gaz par exemple, qu’on appelle le Zyklon B, moi je considère que d’un point de vu technique, il est impossible, je dis bien impossible de l’utiliser dans des [...] exterminations de masse. »
      On retrouve ici la référence à Faurisson, mentor et insoirateur du négationnisme, héros de Dieudonné qui le fit acclamer au Zénith et dont Jalkh dit le plus grand bien dans la suite de son entretien avec la chercheuse, laquelle dispose de l’enregistrement.

      Face au scandale, la cheffe du FN avait du mettre fin à ses fonctions de président intérimaire.
      Jordan Bardella, dirigeant du FN, est parfaitement au courant de ces révélations sur Jalkh. Pour autant il n’a jamais pris de distance avec cet adepte de Faurisson ni ne s’est dissocié de son ancien employeur. Il faut dire que lui-même est de notoriété publique proche de Frédéric Chatillon, conseiller de Marine Le Pen, ancien chef du GUD, connu pour son antisémitisme et ses références néo-nazies. Or Chatillon est aussi un grand ami…de Faurisson (...)

      #RN #antisémtisisme

  • Étoiles de David taguées : un juge va enquêter sur un possible commanditaire étranger
    Plusieurs dizaines d’étoiles de David ont été découvertes, mardi 31 octobre au matin. Le caractère antisémite n’est pas établi à ce stade.
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/07/etoiles-de-david-taguees-un-juge-va-enqueter-sur-un-possible-commanditaire-e
    Un rétropédalage sur une dimension antisémite qui ne semble pas certaine, après les emballements initiaux ?

    Un juge d’instruction a été désigné mardi pour enquêter sur les tags d’étoiles de David bleues, à Paris et dans sa banlieue la semaine dernière, a indiqué la procureure de Paris, qui n’exclut pas que ce marquage « ait été réalisé à la demande expresse d’une personne demeurant à l’étranger ». « L’enquête va désormais se poursuivre dans le cadre d’une instruction judiciaire, tant pour identifier les auteurs que pour analyser l’intention ayant guidé cette opération », a précisé Laure Beccuau dans un communiqué de presse.
    [...]
    La première ministre Elisabeth Borne avait dénoncé des « agissements ignobles », y voyant comme de nombreuses personnalités politiques des actes antisémites.
    [...]
    Dans un premier temps, trois enquêtes avaient été ouvertes à Bobigny, Nanterre et Paris, pour dégradation du bien d’autrui aggravée par la circonstance qu’elle a été commise en raison de l’origine, la race, l’ethnie ou la religion. Les trois ont finalement été regroupées à Paris, a indiqué lundi matin le parquet de la capitale.

    « Il apparaît en effet qu’une même équipe a pu procéder aux différents marquages au cours d’un seul périple. Les investigations se poursuivent », ajoute le ministère public. Vendredi, cette même source avait précisé qu’il « n’(était) pas établi que cette étoile ait une connotation antisémite, mais cela ne peut être écarté d’emblée ». Le ministère public disait enquêter sur « l’intention sous-jacente à ces tags, notamment au regard du contexte géopolitique et à son retentissement au sein de la population en France. »

    • #Bullshit
      Couple de Moldaves arrêté, commanditaire russe… Mystère et silence de Darmanin autour des tags d’étoiles bleues de David
      https://www.humanite.fr/societe/antisemitisme/couple-de-moldaves-arrete-commanditaire-russe-mystere-et-silence-de-darmani

      Des tags portant la même signature ont pourtant continué d’apparaître sur les murs de plusieurs immeubles de France, y compris après l’arrestation du couple. Le même commanditaire est-il à l’œuvre ? Y a-t-il eu un effet pervers d’émulation ?

      Si ces étoiles de David faites « avec sophistication » au pochoir ont évoqué, chez certains observateurs, notamment Jean-Pierre Mignard, le mode opératoire de groupuscules d’extrême droite, le parquet avait indiqué ignorer si elles « ont pour but d’insulter le peuple juif ou d’en revendiquer l’appartenance, notamment puisqu’il s’agit de l’étoile bleue » et non jaune.

      Nul doute que les résultats de l’enquête ouverte pour « dégradation du bien d’autrui aggravée par la circonstance qu’elle a été commise en raison de l’origine, la race, l’ethnie ou la religion » et confiée à la Sûreté territoriale de Paris ne manqueront pas d’alimenter cette bataille de l’information et les clivages au sein de la société, que le ministre de l’Intérieur n’a cessé de pousser à leur paroxysme, depuis le 7 octobre.

    • Anatoli Prizenko, commanditaire présumé des étoiles de David taguées dans Paris, prétend que l’action visait à « soutenir » les Juifs
      https://www.liberation.fr/checknews/anatoli-prizenko-commanditaire-presume-des-etoiles-de-david-dans-paris-pr

      Prizenko s’indigne (ou feint de s’indigner) de la méprise, qu’il met sur les dos des responsables politiques français : « Ne comprenant pas la situation, ils ont suscité une vague de peur et de panique dans la société. J’ai envie de leur demander : comment n’avez-vous pas honte de comparer le symbole du bouclier de David, avec tout le respect qui lui est dû, avec l’étoile jaune fasciste ou d’autres symboles antijuifs ! » Et l’homme d’affaires d’appeler les Juifs à ne pas avoir peur : « Si vous êtes Juif dans votre cœur, et pas seulement dans vos documents, mettez le bouclier de David sur votre maison, sur votre magasin, sur votre voiture. Ce sera un acte de foi, ce sera un acte de non-peur, ce sera un acte de soutien à tous ceux qui ont besoin d’aide et de soutien de la part des autres aujourd’hui. »

      Il est impossible, en l’état, d’apporter le moindre crédit à cette défense. Pourquoi avoir attendu d’être contacté par la presse pour livrer cette version, alors que l’affaire met en émoi la France depuis des jours, suscitant l’inquiétude de la communauté juive ? Prizenko n’apporte aucune réponse à nos questions, renvoyant ses explications à cette hypothétique conférence de presse à Paris. Seule précision : l’homme se défausse derrière une organisation de la communauté juive européenne nommée « Bouclier de David », dont il prétend qu’elle a mené l’opération en France. Une structure que CheckNews n’a pas encore été en mesure d’identifier, rendant impossible de vérifier les dires de l’homme d’affaires.

      Publication antisémite

      En épluchant la production d’Anatoli Prizenko sur les réseaux sociaux, CheckNews n’a par ailleurs découvert aucun soutien explicite aux Juifs. A contrario, en 2014, l’homme avait relayé une publication antisémite concernant plusieurs personnalités ukrainiennes. Le 28 mars 2014, il partageait ainsi un texte, rédigé en russe par un certain Aristarkh Rabinovitch, soulignant l’origine juive de plusieurs hommes et femmes politiques ukrainiens. Un texte ouvertement antisémite affirmant que « les Juifs sont en première ligne du coup d’Etat nazi et de la destruction de l’Ukraine ». L’Etat d’Israël y est qualifié de « colonie des Etats-Unis ».

      #manipulation #antisémitisme

  • 🟥 Une grosse paix dans la gueule... - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales

    La paix ? Si t’en parles on croit que tu blagues. À l’heure où les tanks israéliens terminent de détruire à Gaza ce que les bombardements ont laissé debout, le mot d’ordre paraît un peu absurde, suranné, naïf. Voire : un peu réducteur au regard des conséquences incalculables de ce qui se joue depuis trois semaines au Proche-Orient. Comprenez : il faudrait être réaliste, admettre que les choses sont allées trop loin, qu’aux horreurs des uns répondent celles des autres et qu’ainsi va le monde sous la férule des ignobles qui nous gouvernent. Oui mais… si ce n’est la paix, quelle perspective, sinon l’achèvement du nettoyage ethnique des Palestiniens et l’extension du conflit, avec potentiels ricochets sanglants dans le monde entier ? (...)

    #Paix #antimilitarisme

    https://cqfd-journal.org/Une-grosse-paix-dans-la-gueule

  • 🟥 ENCORE DU SANG ET DES LARMES...

    " 7 octobre 2023. Ce matin-là marque le début de quelque chose dont nous ne sommes pas encore sortis. Difficile de mettre un nom sur cette chose. Annette Wievorka dans Libération du 21 octobre dit « Le 7 octobre est un événement réellement historique (…] ce n’est pas juste une guerre, on est dans autre chose ». Nous sommes bien d’accord. Il faudra attendre encore. Sont en cause les Palestiniens, musulmans ou chrétiens, vivant en Palestine et en Israël, tout comme les Juifs présents dans ces deux entités. De même, les Juifs et les Palestiniens qui vivent ailleurs. De part et d’autre, les négationnistes sont à l’œuvre. Ce qui est en jeu est la coexistence de deux populations aux réactions exacerbées. Un pas de côté s’impose (...) "

    #guerre #barbarie #souffrance #haine... #Palestine #Israël

    #Paix #antiguerre #antimilitarisme

    https://monde-libertaire.net/?articlen=7569&article=Encore_du_sang_et_des_larmes