• 1831-1834. Les femmes aussi - Bleue comme une orange, chap.17
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1888

    En librairie : De la technocratie. La classe puissante à l’ère technologique, par Marius Blouin. Voir ici.

    On se souvient de la sentence de l’historien Daniel Halévy : « 1848 n’inventa rien. 1830, au contraire – et les trois années qui suivirent - marque la vraie crise, l’invention des idées, l’initiative des mouvements. Alors le saint-simonisme, le fouriérisme et le blanquisme se forment à Paris dans les cénacles et les clubs ; et le syndicalisme plante son drapeau noir sur la colline de la Croix-Rousse. » Parmi ces idées nouvelles issues des penseurs de la « révolution industrielle », le « féminisme », qui ne porte pas encore ce nom mais dont Charles Fourier (1772-1837) fait dès 1808, dans sa Théorie des quatre mouvements, l’une des clés, sinon la clé de l’Harmonie à venir : son projet « (...)

    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1173
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1199
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1293
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1375
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1376
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1445
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1488 #Documents
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/17-_les_femmes_aussi.pdf

    • Autopromu Prophète de la Femme à venir, Enfantin, recycle de vieilles allégories symboliques et saint-simoniennes (donc inattaquables dans la Famille), et assimile l’avènement de la Femme à ceux de la Chair et de l’Industrie dans un monde nouveau et enfin harmonieux. La Femme, n’est-ce pas, est productive et pacifique par nature. Mais l’avènement de cette morale nouvelle est impossible tant que la Première Concernée, l’incarnation de cette sagesse à venir, ne se sera
      pas exprimée sur ces « délicates questions ». En attendant, c’est au seul Enfantin le Père, le prophète de ces vérités cachées depuis les origines du monde, d’établir « les conditions qui permettront à la Femme de se révéler et de dicter la Loi nouvelle68 ». Moyennant quoi, le Père Enfantin entend « ses enfants » en confession afin de mieux connaître les secrets de leurs
      intimités conjugales et sentimentales, première étape vers l’abolition de la vie privée et la « publicité des mœurs ».
      Le contenu de ces confessions lui donnant en retour de nouveaux moyens de manipuler les consciences comme le savent bien les curés depuis le IIIe siècle après J.-C., et les Commissaires politiques depuis deux siècles. La formulation féministe contemporaine dans les « groupes de parole » martelant « le privé est politique » (ou, « le personnel est politique »), ce qui permet aux féministes de fourrer leur nez dans les affaires privées de leurs « sœurs » - parfois à la demande de celles-ci.

      Le féminisme, ce truc de curés inventé par deux mecs qui ont cru pouvoir faire de la politique avec le bétail reproducteur....Magnifique ce texte, il sent bon le vrai mascu à chaque ligne. Imagine des femmes qui aident leurs sœurs lorsque celles ci leur demande ! incroyable et scandaleux.

      Passons sur le fait que les hommes aussi peuvent souhaiter le divorce pour se libérer d’un mariage qui leur pèse, ou éventuellement pour en épouser une autre.

      Mme Blouin et Mme Tomjo si elles ont existé ont manifestement bien souffert.

      Qu’a-t-il fait exactement ? Une manigance bien sordide, bien tordue, bien queer, telle que la
      rapporte Philippe Régnier, l’historien du saint-simonisme.

      Bilan de cette lecture, je découvre que PMO est contre l’éducation des filles, invention techno satanique des curés queer....

      #misogynie #lesbophobie #masculinisme

    • Je trouvais la remarque retirée excellemment pertinente : on voit les auteurs se délecter de leurs propres conneries. Genre « HAHA REGARDE j’ai encore réussi à placer queer et non mixité dans une nouvelle phrase sur un sujet d’il y a deux siècles HAHA ». C’est exactement comme ça que je l’ai ressenti à la lecture.

  • « Giorgia Meloni », la Flamme et le Capital
    https://lundi.am/Giorgia-Meloni-la-Flamme-et-le-Capital

    Chaque génération doit, dans une relative opacité, affronter sa mission : la remplir ou la trahir.
    -- Frantz Fanon

    Reprenant l’incessante interrogation sur le contenu politique et idéologique des signifiants successifs, ces « noms » qui nous gouvernent, et dont on pressent bien qu’il s’agit précisément de noms, et non de corps réels, nous nous interrogeons ici sur celui de Giorgia Meloni.

    Le portrait de la femme est ciselé. Rien ne dépasse. Rien. Vous pouvez cherchez, vous ne trouverez rien. C’est ce qu’elle martèle.

    C’est que nous avons pris l’habitude, dans un vieil esprit jacobin, de nous intéresser toujours plus aux « affaires » qu’aux idées. Une part de la gauche jacobine et bien implantée médiatiquement, a ouvert la voie. Peu d’intérêt pour la matérialité des rapports de classes et de dominations, ainsi que pour nos luttes quand elles se déploient en marge des autoroutes balisées de l’institution, alors que les tricheries, les faux-semblants, les histoires de coucherie semblent la fasciner.

    Tout ceci se fond aimablement dans le Spectacle. C’est émouvant. Et nous en parlons à table.

    Pour Giorgia Meloni, l’affaire est entendue : à 15 ans, elle milite au MSI, le parti mussolinien rescapé de la chute de Benito ; à 19 ans, elle occupe des fonctions « jeunesse » au sein d’Alleanza nazionale, nouvelle entité actant une stratégie de conquête de l’hégémonie au sein de la droite populiste ; à 29 ans, elle est élue députée ; à 31 ans, elle est nommée ministre des sports et de la jeunesse sous la présidence du conseil de Berlusconi ; puis elle fait sécession, crée son propre parti, Fratelli d’Italia, et met 10 ans — ce qui est peu et rapide, c’est selon —, pour parvenir à la conquête du pouvoir institutionnel.

    Ces éléments sont à peu près tout ce qu’on raconte sur elle, en France, en Europe et dans le monde.

    Disons que la vie et l’œuvre de Giorgia Meloni résume assez bien l’histoire du postfascisme italien, de sa recomposition précoce dès 1946 à l’inflexion donnée à sa stratégie de conquête de pouvoir : le fascisme diluable dans la démocratie bourgeoise et dans la société du spectacle, en somme.

    Passons au cœur de l’affaire, maintenant. La propagande identitaire, pour commencer.

    Il y a cette anaphore célèbre, et répétée jusqu’à l’écœurement :

    Je suis Giorgia.
    Je suis une femme.
    Je suis une mère.
    Je suis italienne.
    Je suis chrétienne.

    reprise en boucle sur les écrans, elle fait danser la jeunesse non nécessairement fasciste d’Italie. Littéralement. En effet, Giorgia Meloni, cette figure du « postfascisme » italien est indéniablement diluable dans la culture pop. Et cela n’a rien d’étonnant : le #postfascisme n’est pas un retour au fascisme historique de 1922-1943, il n’est que la stratégie employée par le pouvoir néocapitaliste afin de demeurer hégémonique.

    [...]

    Le corps de l’État, c’est sa puissance policière, il est visible en tant que main d’oeuvre servile et militarisée, et toujours au service du néocapitalisme. C’est afin de masquer cette inféodation de l’État au Capital, qu’un nom nouveau émerge régulièrement, et ce afin d’offrir une coloration nouvelle au signifiant-vide de la politique institutionnelle.

    N’empêche que l’État moderne est en crise permanente depuis son avènement, et précisément parce que son corps réel fait défaut. Que furent le fascisme et le nazisme, si ce n’est une tentative de donner un corps à l’État, en misant sur la constitution d’un socle identitaire fondé sur la stigmatisation et l’élimination de toute altérité, ethnique ou politique.

    #gauche #anti-féminisme #féminisme_bourgeois #réfugiés

  • Ils abusent grave, par Erell Hannah & Fred Cham
    http://ilsabusentgrave.com

    Ils abusent grave est une collaboration #BD qui se penche sur les processus et les grandes figures de l’#anti-féminisme, dans l’Histoire et aujourd’hui. Par quels moyens les #misogynes tentent-ils de freiner ou de faire reculer les droits des #femmes ? Qui sont les hommes qui nuisent aux femmes, et comment s’assurent-ils leur impunité ?
    Le blog comporte par ailleurs une section « articles », qui traite plus largement de réflexions féministes.

    Erell Hannah est autrice de textes politiques, de théâtre, et de vulgarisations scientifiques. Après des études de sociologie et de théâtre, elle travaille en tant que comédienne, avant de se consacrer à l’écriture. Depuis 2017, elle se spécialise sur les questions du psychotrauma et des violences faites aux femmes. Passionnée de sciences humaines, Erell aime comprendre comment les histoires individuelles s’inscrivent dans des histoires collectives.

    Fred Cham est humoriste. Entre 2007 et 2018, il tient un blog BD d’autofiction, où il s’intéresse à comment fonctionnent les gens et les interactions sociales. De 2013 à aujourd’hui, il fait du stand-up sur les scènes parisiennes. Passionné de séries et de jeux vidéos, il travaille aussi comme monteur.

  • Infiltré dans l’#ultradroite - Mon année avec l’#alt-right

    Pendant un an, un étudiant a infiltré la branche anglaise de l’"alt-right", cette mouvance de la droite radicale née aux États-Unis. Une immersion inédite dans les rouages des groupuscules néofascistes.

    Patrik Hermansson, un étudiant suédois à Londres, a infiltré pour le compte de Hope Not Hate, une organisation britannique antiraciste et antifasciste, le London Forum, un think tank de l’ultradroite anglaise. Sous une fausse identité, il a gravi peu à peu les échelons et rencontré les différents membres de l’organisation, dont son influent dirigeant, Jeremy Bedford-Turner, un ancien militaire notoirement antisémite. L’internationalisation du mouvement lui a également permis de nouer des contacts avec les principaux chefs de file de l’"alt-right" américaine. Si certaines figures, comme Richard B. Spencer ou son bras droit Jason Jorjani, expriment publiquement leurs volontés suprémacistes, d’autres se font plus discrets, à l’image de Greg Johnson, défenseur du concept d’ethno-État. Invité par des militants de cette « droite alternative », Patrik Hermansson a assisté, impuissant, à la tragédie de Charlottesville en août 2017.

    Néofascisme décomplexé
    Galvanisés par l’élection de Donald Trump, les partisans de l’ultradroite répandent leurs théories complotistes, antisémites et racistes sur Internet, puissant levier de communication qui leur permet de toucher un public jeune. Tourné principalement en caméra cachée, ce film braque un regard inédit sur les protagonistes et les stratégies de ce mouvement. De Londres à Washington en passant par Charlottesville, une plongée effrayante au cœur d’un néofascisme décomplexé.

    https://www.arte.tv/fr/videos/082246-000-A/infiltre-dans-l-ultradroite-mon-annee-avec-l-alt-right
    #extrême_droite #Forum_de_Londres #réseau_international #Stead_Steadman #anti-sémitisme #antisémitisme #mythologie_nordique #Scandinavie #guerre_raciale #Jeremy_Jez_Turner #Jez_Turner #Jeremy_Turner #liberté_d'expression #Trump #Pepe_La_Grenouille #Millenal_Woes #Colin_Robertson #anti-féminisme #doxing #Greg_Johnson #nationalisme_blanc #diversité #homogénéité #Etats_ethniques #forum_du_Nord-Ouest #ultradroite #ultra-droite #Spencer_Richard #Jason_Reza_Jorjani #contre-culture #Steve_Bannon #anti-musulmans #islamophobie #unite_the_right #Charlottesville #Alex_Fields #Heather_Heyer #déshumanisation #violence #hope_not_hate #ethno-Etat #pureté_ethnique
    #film #film_documentaire #documentaire

  • #Meghan_Murphy, un coup de gueule
    https://tradfem.wordpress.com/2020/01/16/beau-coup-de-gueule-de-meghan-murphy

    Vendredi, alors que j’attendais pour monter à bord d’un avion, la police de Vancouver m’a téléphoné. Ils m’ont dit être sincèrement désolés de m’apprendre qu’ils avaient reçu une menace contre moi, qu’ils prenaient au sérieux. Cette menace a été envoyée à la Bibliothèque publique de Vancouver, disant essentiellement qu’à moins qu’on m’empêche d’y prendre la parole, il (la personne qui a rédigé cette menace) viendrait là-bas et m’éliminerait lui-même. #GIDYVR (Gender in Dialogue Vancouver) reçoit des menaces violentes chaque fois que nous organisons des événements, donc ce n’est pas vraiment surprenant, mais bien sûr c’est effrayant et inquiétant.

    Je tiens à souligner que des gens comme Morgane Oger (NDT : un politicien masculiniste de Colombie-Britannique) – à qui les médias canadiens grand public continuent de demander des commentaires sur tout ce qui a trait à l’ »identité sexuelle » – et les membres de la soi-disant gauche progressiste ont joué un rôle marquant dans la banalisation de cette haine et de cette violence misogynes à l’égard des femmes. Lorsque l’on excuse des menaces et des violences en prétendant, par exemple, que ceux qui menacent de recourir à la violence sont en quelque sorte « opprimés » et « se défendent », cela ne fait pas qu’excuser la violence masculine, mais cela blâme les femmes (les victimes) pour cette violence ou ces menaces. Quoi qu’il en soit, il n’est pas vrai que les femmes « oppriment » ceux qui promeuvent l’idéologie de l’identité de genre. Nous défendons les droits et les espaces pour lesquels les femmes se sont battues si fort depuis plus d’un siècle.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.facebook.com/meghanmurphywriter/?__tn__=kC-R&eid=ARBVCExhxOymxrsJvtuS3L7u9ekQVmi7PsVKOm6yWIeoBaRoZSulKQlMt
    #menace_antiféministe #violences_antiféministes #identité_de_genre

    • Le fait de qualifier les femmes de « transphobes » ou de « TERF » justifie la haine et la violence. Que vous aimiez ou non cette réalité, c’est la vérité. C’est NOUS qui sommes vulnérables dans ce débat, pas les transactivistes. C’est NOUS qui payons des milliers de dollars en frais de protection de nos événements, qui nous battons pour pouvoir simplement parler, qui sommes diffamées et calomniées dans les médias, qui craignons pour notre sécurité en public et dans nos communautés, et qui sommes intimidées et l’objet de propos haineux (c’est-à-dire des appels explicites à la violence). Il n’y a pas de « coupables dans les deux camps ». Il n’y a pas de féministes qui menacent d’assassiner des transactivistes ou même de bloquer leurs activités.

      #intolérance #anti-féminisme #misogynie

  • #Robert_Jensen : L’alibi de la compassion : comment les alliés des transgenres esquivent les débats
    https://tradfem.wordpress.com/2020/01/12/lalibi-de-la-compassion-comment-les-allies-des-transgenres-esquiv

    Je ne m’attends pas à ce que tout le monde soit d’accord avec mon analyse du mouvement transgenre ou ma position concernant les politiques publiques qu’il préconise. Mais je pense qu’il est malhonnête de la part de ceux qui ne sont pas d’accord d’esquiver le débat en se disant « plus compatissants », de la même façon qu’il est intellectuellement malhonnête d’essayer de faire dérailler des échanges avec des expressions péjoratives comme « TERF » (féministe radicale exclusive des trans) et qu’il est politiquement lâche d’essayer de réduire les féministes radicales au silence.

    Je ne suis pas en train de demander naïvement « Ne pourrait-on pas tous s’entendre ? » Je suis avide de débattre avec ceux et celles qui opposent à ma position des arguments substantiels. Je suis juste las de me faire dire que poser des questions légitimes à propos d’un phénomène complexe comme le transgenrisme – des questions auxquelles beaucoup de gens progressistes réfléchissent en privé, mais qu’ils et elles craignent de poser dans le climat politique actuel – fait des féministes radicales des personnes mesquines et manquant d’empathie.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2018/11/19/compassion-cover-transgender-allies-dodge-debate
    #féminisme_radical #dysphorie_de_genre #identité_de_genre #compassion_contre-productive #alibi_politique #débat_féministe

    • Robert Jensen - Wikipedia
      https://en.wikipedia.org/wiki/Robert_Jensen

      In early July 2014, MonkeyWrench Books collective cut all ties with Jensen over his article reviewing two feminist books that critiqued transgenderism.[9] These books were Sheila Jeffreys’ Gender Hurts: A Feminist Analysis of the Politics of Transgenderism and Michael Schwalbe’s Manhood Acts: Gender and the Practices of Domination. In the review published by Dissident Voice, Jensen concluded that, “On the surface, transgenderism may seem to be a more revolutionary approach, but radical feminism offers a deeper critique of the domination/subordination dynamic at the heart of patriarchy and a more promising path to liberation”[10] which they felt “contributes to a dangerous culture of transphobia”.[9] In addition, Dexter M. Thomas wrote a rebuttal which was also published by Dissident Voice.[11] Jensen responded by writing a follow-up article which elaborated on his views on the ecological and social implications of what he terms “trans ideology”.[12]

    • Je souligne que dans mes écrits, je n’ai jamais attaqué personne ou exprimé quelque peur ou haine des personnes qui s’identifient comme transgenres. Quand je demande à mes critiques de m’indiquer lequel de mes propos est intolérant, on me répond que le simple fait de poser des questions ou d’émettre des contestations peut être considéré comme une menace envers la légitimité des identités transgenres. Quand je demande en quoi articuler une critique féministe du patriarcat est menaçant, mes amis libéraux tentent souvent de couper court à la conversation par une version ou une autre de la phrase « Tu veux avoir un débat intellectuel, alors que moi j’essaye simplement de faire preuve de compassion envers les transgenres qui se sentent vulnérables. »

      Je suis d’accord, bien sûr, que les personnes vulnérables ne devraient pas être attaquées, mais cette réponse a pour effet d’occulter ma question : pourquoi est-ce qu’un argument formulé en toute bonne foi est étiqueté comme une attaque ? Les propos haineux et irrationnels doivent être rejetés, mais pourquoi l’un des camps d’un débat politique devrait-il être autorisé à déclarer illégitime un argument sérieux, sans y répondre ?

      Quand le mouvement transgenre réclame des politiques publiques qui imposent un coût à d’autres personnes (aux filles et aux femmes, dans le cas des demandes d’accès de transgenres aux structures et activités dédiées au sexe féminin), il doit évidemment exister un espace public où débattre de ces propositions.

      Le patriarcat impose aux gens des normes de genre rigides, répressives et réactionnaires qui n’ont rien à voir avec les catégories du sexe biologique. La résistance féministe radicale au patriarcat défie depuis longtemps ces normes, et l’énergie de cette résistance collective est productive non seulement politiquement, mais aussi sur le plan personnel.

      Je ne prétends pas que toute personne souffrant d’une forme ou une autre de dysphorie de genre peut résoudre cette détresse au moyen d’une analyse politique et d’un travail de mobilisation. Nous ne savons que très peu de choses sur l’étiologie du transgenrisme, et il n’est pas surprenant qu’il n’existe pas de réponse univoque. Mais les féministes radicales que j’ai rencontrées en trente ans de travail militant contre la violence masculine et l’exploitation sexuelle comptent parmi les personnes les plus compatissantes que j’ai connues dans ma vie, des femmes pour lesquelles la lutte pour la justice passe autant par un partage de notre douleur quotidienne que par des principes politiques. Certaines de ces féministes radicales sont aussi parents, et essayent d’élever de façon responsable des enfants qui s’identifient comme transgenres.

      On peut être sensible aux individus qui luttent contre la dysphorie de genre et appuyer leur combat tout en rejetant certaines revendications politiques du mouvement transgenre lorsqu’elles s’avèrent antiféministes.

      #intolérance #anti-féminisme #misogynie

    • Exemple...
      https://twitter.com/Melusine_2/status/1220250052792328192

      Mélusine
      @Melusine_2
      ·
      23 janv.
      Il est aussi mensonger que stupide de parler d’une « colonisation » du féminisme par les militantes trans : c’est à la fois supposer leur étrangéité à la question et au groupe des femmes et affirmer qu’elles y exercent une domination violente, confiscatoire et illégitime.

      L’expression « colonisation » n’est en effet pas acceptable, lancée comme un point Godwin. Mais quand même, on est dans une situation où des personnes « assignées hommes à la naissance » (qui ont un corps d’homme) peuvent exiger intégration dans des collectifs non-mixtes de femmes alors mêmes qu’elles ont une expression de genre masculine, s’habillent comme des hommes (oui, ça arrive, j’en ai déjà deux exemples). L’auto-définition (on est une femme parce qu’on dit être une femme, que ce soit sentiment intime ou mauvaise foi) réduit le genre d’expérience sociale à expérience intime. Je ne vois toujours pas ce que peuvent avoir en partage une lesbienne butch discriminée pour son manque de concordance avec les attentes qu’on a envers elle (expression de genre féminine et sexualité hétéro), qui se sait femme parce qu’on le lui dit et qui bosse depuis dix, vingt, trente ou quarante ans à faire vivre des lieux lesbiens exclusifs, et la personne avec un corps d’homme et une expression masculine, qui donc est perçu partout comme homme cis (avec les privilèges qui vont avec), lui dit qu’il a le même sentiment qu’elle (non, elle ne se sent pas femme, c’est une identité qu’on lui renvoie) et c’est sur cette base plus que fragile qu’il la contraint à accepter son intégration à son espace à elle (avec menaces d’accusations de transphobie, intimidation, etc.). « Colonisation » c’est bête mais il faut entendre cette impression d’être forcée à accueillir des personnes dont l’étrangeté du corps ne manque pas de mettre mal à l’aise des femmes. D’autre part des récits commencent à tourner de lesbiennes qui ressentent des pressions sociales à coucher avec des femmes trans non-opérées dont elles refusent dans un premier temps les sollicitations sexuelles. J’ai lu un de ces récits et c’est un récit de viol. De viol à la « bon, je vais dire oui et je serai débarrassée ». C’est inacceptable.

      Mélusine
      @Melusine_2
      ·
      23 janv.
      L’affirmation est évidement mensongère : où est cette pseudo confiscation et quels en sont les outils ? Où sont les organisations, les revues, les figures médiatiques, les revendications politiques qui témoignent de cette domination ? Elles n’existent pas.

      Jadis le féminisme était basé prioritairement sur l’expérience des femmes. Aujourd’hui quand une féministe (au passage, c’est une Femen pas très intéressante) exprime son malaise devant une menace qu’elle ressent, il est acceptable de lui dire : Ta gueule, tout ça n’est pas assez bien documenté par des féministes académiques. Problème. Ces expériences sont réduites à des « anecdotes » qui non seulement sont insignifiantes politiquement mais aussi humainement puisque ce sont des « privilégiées » qui les vivent (la lesbienne butch de mon exemple précédent, elle est hyper privilégiée) et que c’est un effet collatéral pour aider des personnes qui en ont un criant besoin. (Au passage, personne n’a de criant besoin de mettre sa pine dans une lesbienne, ni dans une femme, ni dans personne.)

      Mélusine
      @Melusine_2
      ·
      23 janv.
      La supposition est une faute féministe : non pas seulement un défaut de solidarité avec d’autres femmes, mais un renoncement politique pour les femmes cis, admettant le genre comme mécanique socialisatrice irrépressible - et donc son caractère définitif, normal et indépassable.

      Là je comprends pas trop, c’est que ça doit être trop intelligent pour moi alors je vais dire que je suis d’accord, hein.

      Mélusine
      @Melusine_2
      Le féminisme n’est pas colonisé, il s’affirme en cohérence avec ses ambitions politiques : non pas élever notre sexe à la dignité du sexe masculin, mais le rendre insignifiant dans la définition de ce que nous sommes et pouvons être.

      Ça c’est le point gender blindness : de toute façon notre ambition c’est d’abolir le genre alors prétendons qu’il est aboli et arrêtons les politiques genrées. Arrêtons le féminisme ?

    • Grosse tempête de merde sur Twitter autour de Marguerite Stern.
      https://twitter.com/Margueritestern/status/1221211787116384256

      Au passage, son

      Alors j’aimerais rappeler ici par écrit, les principes fondateurs de ce mouvement. Rappeler ce que j’ai répété tous les jours à chaque fille présente. Et il me semble que nous étions toutes d’accord.

      est un peu minable, on a l’impression d’une grande cheffe expliquant quoi faire à tout le monde et s’insurgeant quand on reprend un mode d’action dont elle est propriétaire.

      Mais quand même :

      Les TERFs au bûcher

      on en est où, à appeler à l’éradication de certaines féministes comme jadis les #sorcières ?

  • Des hommes contre le #féminisme - Revue À bâbord !
    https://www.ababord.org/Des-hommes-contre-le-feminisme

    Le #masculinisme est une forme spécifique d’antiféminisme qui prétend que les problèmes des hommes (le décrochage et l’échec scolaires des garçons, le suicide chez les hommes et la « perte d’identité masculine ») sont causés par la « domination des femmes » et par le féminisme. Il se fonde sur une caricature du féminisme qu’il réduit à une logique de guerre entre les sexes [1].

  • Why woke men fear real feminism - UnHerd
    https://unherd.com/2019/07/why-woke-men-fear-real-feminism

    I would wager that a hatred of feminists in the current climate is being fuelled by leftist men who claim to be “on the right side of history” but are, in fact, misogynists dressed up as progressives. Take Owen Jones, using his Guardian platform to regularly stick the boot into feminists who are fighting to retain sex-based rights. In one article, he dismissed my 40 years of activism to end male violence against women and girls, and reduced me to an anti-trans campaigner. This merry band of leftist puppets would have it that those many thousands of women attending public meetings to discuss the potential clash of rights between trans people and natal women if self-identification is introduced in Britain, are also, by default, homophobic bigots.

    Feminists that campaign against abuse in the global sex trade are labelled as White Feminists, and, whether they are white or not, racist. No matter how many times black and brown feminists refuse to capitulate to the version of feminism that benefits men a damn sight more than it does women, they are vilified by the super-woke and publicly ‘cancelled’ – social media’s version of witch burning.

    When Vice, which has run an article entitled Ban Sex Work? Fuck off, White Feminism published a piece on the murder of the schoolgirl Charlene Downes, based on my investigation a decade ago, I was described as “The journalist Julie Bindel – these days better known for her divisive views on trans issues.” In one sentence, my entire body of work over the past 40 years, including four books on feminism, thousands of articles on rape, domestic violence, child abuse, and trafficking of women, and travelling the world to investigate human rights abuses, is reduced to my views on transgender ideology.

    Is it any wonder that so many young people watching this debate unfold want nothing to do with feminism, painted as a movement of bigots, transphobes and homophobes hell-bent on abusing an oppressed group, as opposed to liberating women? The most widely used slur to describe people thought to be anti-trans is Trans-Exclusionary Radical Feminist (Terf). Not, you may notice, “violent men”, the group most likely to hate and attack transgender people, but feminists.

    There is a war against feminists in the UK, and the so-called progressives are the ones throwing the grenades.

    During the 50-plus interviews I have done so far, I have been told by women from a range of backgrounds and circumstances that they feel under pressure to sign up to fun feminism, support “sex work”, stripping, porn, and to chant the mantra, “trans women are women!” They are being groomed into hating actual feminism, and adopting a faux-version that does not challenge men at all.

    Male Left-wing misogynists who hate feminism are too cowardly and inadequate to be open about it, and would rather rebrand feminism to suit them.

    #proféministes #féminisme #anti-féminisme (mais cool)
    par #Julie_Bindel

  • Sexisme : « Un réseau des droits des femmes qui maltraite des femmes »
    https://lesjours.fr/obsessions/violences-femmes-travail/ep6-service-droits-femmes

    Au sein du service chargé d’appliquer localement la politique antisexiste de Marlène Schiappa, une dizaine de femmes sont victimes de sexisme.

    Aucun milieu professionnel n’échappe aux discriminations sexistes. Pas même l’administration chargée de la lutte contre les inégalités, ainsi que Les Jours ont pu le constater au terme d’une longue enquête. Au Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes (SDFE), placé sous l’autorité de la secrétaire d’État en charge de l’Égalité et de la Lutte contre les discriminations, Marlène Schiappa, nous avons ainsi pu recueillir une dizaine de témoignages de fonctionnaires en souffrance. En souffrance alors qu’elle l’assurait encore le 28 mai au micro de BFMTV, Marlène Schiappa se dit « toujours du côté des victimes, toujours du côté des personnes qui parlent ». Celles que nous avons rencontrées sont des victimes, elles parlent, mais la secrétaire d’État ne les entend pas. Comme le dit Stéphanie, l’une de ces femmes, les cordonnières sont parfois les plus mal chaussées.

    Les femmes interviewées décrivent un climat hostile, installé par certains collègues ou supérieurs hiérarchiques qui rejettent la politique féministe qu’elles incarnent

    Le SDFE se compose d’une administration centrale et d’un réseau « déconcentré », composé de déléguées départementales, chevilles ouvrières de la politique du secrétariat d’État chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes. Elles sont basées dans les 101 départements français, parfois au sein de préfectures, de sous-préfectures ou de directions départementales de la cohésion sociale, et la majorité du temps, elles travaillent seules. Leur rôle est de sensibiliser l’administration et le public de leur département aux questions de discriminations sexistes, d’améliorer la prise en charge des femmes victimes de violences, de favoriser l’égal accès aux postes à responsabilités ou encore, très concrètement, d’organiser dans leur zone la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars. Elles sont rattachées au SDFE donc, ainsi qu’au ministère des Solidarités et de la Santé.

    #sexisme #discrimination #femmes #travail #anti-féminisme #paywall

  • La plongée des « collapsologues » dans la régression archaïque – Daniel Tanuro
    http://www.contretemps.eu/critique-collapsologie-regression-archaique

    A l’heure où la jeunesse de différents pays entame des mobilisations de masse face à la catastrophe climatique, se pose de façon d’autant plus urgente la nécessité de débattre des cadres d’analyses et des réponses politiques face à la crise environnementale. Parmi les courants de pensée les plus récents sur le marché éditorial, la collaposologie[1] s’avère être un succès de librairie, en particulier grâce aux livres co-écrits par Pablo Servigne. Ce succès, largement porté par une campagne publicitaire des plus classiques, est-il un bon signe pour les luttes écologiques et sociales ? Ou n’obscurcit-il pas les horizons émancipateurs que de telles luttes sont à même dessiner ?

    « Le regard tourné vers l’avant est d’autant plus pénétrant qu’il est conscient. L’intuition, authentique, se veut nette et précise. Ce n’est que si la raison se met à parler que l’espérance, vierge de toute fraude, recommence à fleurir » (Ernst Bloch)

     

    Dans leur ouvrage Comment tout peut s’effondrer, paru en 2014, Pablo Servigne et Rafaël Stevens créaient le concept de « collapsologie », qu’ils définissaient comme suit :

    « La collapsologie est l’exercice transdisciplinaire d’étude de l’effondrement de notre civilisation industrielle et de ce qui pourrait lui succéder, en s’appuyant sur les deux modes cognitifs que sont la raison et l’intuition et sur des travaux scientifiques reconnus ».

    Ce n’était qu’un point de départ. En 2017, Pablo Servigne signait un deuxième ouvrage – L’autre loi de la jungle – avec Gauthier Chapelle. Les auteurs y reprenaient la thèse de l’anarchiste russe Kropotkine qui, dans un essai célèbre, paru en 1902, défendait l’idée – déjà émise par Marx et Engels – que l’évolution des espèces ne résulte pas seulement de la compétition, mais aussi de l’entraide[2]. Enfin, en octobre 2018, le trio Servigne-Chapelle-Stevens signait Une autre fin du monde est possible. Vivre l’effondrement et pas seulement y survivre.

    L’impact de cette trilogie mérite qu’on s’y arrête. Les « collapsologues » jouissent en effet d’une grande renommée, dans des milieux extrêmement différents. D’une part, ils sont fort populaires sur les réseaux sociaux, dans des mouvances alternatives et auprès de nombreux/ses activistes de la mouvance écologique radicale. D’autre part, ils ont été reçus à Bercy et à l’Elysée, invités par les fédérations patronales de Belgique et de Suisse et les plus grands médias mainstream ont amplement commenté leurs écrits. Certains journaux dits « de qualité » ont même été jusqu’à saluer en eux les fondateurs d’une nouvelle discipline scientifique…Qu’est-ce donc qui suscite tant d’intérêt, voire d’engouement ?

    On se concentrera ici sur le dernier livre paru, Une autre fin du monde est possible. Pablo Servigne et ses amis y répondent implicitement à certaines critiques, en ignorent d’autres et approfondissent des thèmes développés précédemment. La grande nouveauté de l’ouvrage est de proposer aux lecteurs de passer de la « collapsologie » à la « collapsosophie », autrement dit de la science de l’effondrement à la philosophie de l’effondrement. On verra que cet exercice ambitieux les entraîne vers des conceptions fort discutables, et même dangereuses.

    #collapsologie #naturalisation_des_rapports_sociaux

    • Eh bé ça va loin là…

      D’emblée, le lecteur est frappé par une contradiction : Servigne, Stevens et Chapelle découvrent l’écoféminisme… mais Une autre fin du monde n’évoque ni la lutte des femmes pour leur émancipation, ni la nécessité d’un mouvement autonome des femmes, ni la place centrale de ce mouvement dans les combats contre la destruction environnementale et sociale. Les auteurs préfèrent développer l’idée que les « archétypes féminin et masculin » sont « des polarités qui ne s’opposent pas ». Estimant que « les hommes souffrent aussi de la blessure secrète du patriarcat », ils plaident pour la « réconciliation hommes-femmes » et nous invitent à pratiquer à cet effet des « rituels initiatiques ».

      C’est là que la « collapsosophie » dérape pour plonger dans la régression archaïque, non seulement en paroles, mais en actes. Question rituels, les auteurs recommandent en effet leurs bonnes adresses : aux lecteurs mâles, ils conseillent de suivre, comme ils l’ont fait eux-mêmes, les week-ends d’initiation du « nouveau guerrier » (New Warrior Training Adventure) organisés par le ManKind Project, dont ils chantent les louanges.

      Ce ManKind Project est un business mis sur pied par trois étasuniens à l’initiative d’un certain Bill Kauth. Pour celui-ci, psychothérapeute jungien, il s’agissait de répondre à la vague féministe des années quatre-vingts. Impressionné par le potentiel émancipateur des groupements féministes, Kauth décida de mettre sur pieds des groupes non mixtes censés permettre aux hommes aussi de se libérer, en retrouvant leurs racines profondes et leur âme de mâles « adultes et sains ». Bref, en assumant leur archétype masculin.

      #anti-féminisme #essentialisme #masculinisme

    • Merci @aude_v !

      #Daniel_Tanuro avait déjà écrit des articles un peu critiques sur ce sujet :

      Une critique de la « collapsologie » : C’est la lutte qui est à l’ordre du jour, pas la résignation endeuillée
      https://www.gaucheanticapitaliste.org/leffondrement-des-societes-humaines-est-il-inevitable-une-cri

      Crise socio-écologique : Pablo Servigne et Rafaël Stevens, ou l’effondrement dans la joie
      http://www.lcr-lagauche.org/pablo-servigne-et-rafael-stevens-ou-leffondrement-dans-la-joie

      Et il y a un article de Pierre Thiesset dans de numéro de mars de La Décroissance qui montre bien comment ces "scientifiques" se font les dupes volontaires et enthousiates de diverses mystoqueries...

    • Ceci dit, chez Adrastia, ils ont même prévu un kit de « résilience » : une sacoche de biffetons bien planquée sous un matelas (et quelques marchandise trocables accumulées en réserve), solutions on ne peut plus efficace pour assurer sa survie en milieu hostile : chacun pour soi et la monnaie pour tous. Mais c’est tellement « bien argumenté », que ces vieux réflexes d’accumulation (en cas de guerre, en cas de crise ou de victoire de la gauche) et bien ça passe crème, enfin chez les CSP++, je suppose. Mais sinon, l’essentiel est de garder sa capacité à « faire société » hein ! ... Un faire société en mode « arnaquez-vous les uns les autres et malheur aux vaincus ». Une somme pour tous les bons petits soldats (guerriers sains, droits et courageux d’avant le patriarcat) du capitalisme productiviste ’globalized’

      http://adrastia.org/plan-damortissement-des-chocs-deffondrement

      Je suis un citoyen lambda, plutôt aisé, ingénieur et entrepreneur, maison, famille nombreuse, les deux pieds dans le système, le bon hamster dans sa roue en fait.

      C’est on ne peut plus clair, non ?

      #la_résilience_sans_peine #darwinisme_social #pourritures #hamster (et fier de l’être)

    • Où l’on découvre un nouveau syndrome dépressif : l’éco-anxiété :
      https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/quand-le-changement-climatique-attaque-la-sante-mentale-et-si-votre-dep

      (et aussi)
      Histoire en BD d’un jeune couple gentil qui décide de passer à la « résilience ».
      http://adrastia.org/tout-va-bien-enfin-ca-va-aller

      Plüche est illustratrice et travaille sur un projet de BD, Nours est menuisier et travaille en parallèle sur des projets d’écriture et de photographie. Tous les deux sont fusionnels et vivent heureux et modestement. Mais en ce début d’année, l’équilibre économique mondial commence à s’effriter sérieusement et nos deux personnages, habitants d’une grande ville et loin d’être autonomes, vont subir ce qui se révèlera être la plus grande crise économique que l’Histoire ait connue.

      Pour passer direct à la lecture de la BD :
      https://bdtoutvabien.tumblr.com/post/179654965981/tout-va-bien-sur-vos-%C3%A9crans-en-janvier-2019

      Où l’on découvre (page 12) l’engouement de nos deux jeunes gens pour la collapsologie :
      Madame écoute (en faisant un peu d’exercice physique) une interview de Pablo Servigne (sur la chaîne Youtube de Thinkerview)
      Dialogue entre Madame et Monsieur (page 13) :
      Elle : Il faut que tu écoutes cet interview.
      Lui : D’accord. Je ferai ça cet aprèm en allant à l’atelier.
      Elle : J’ai écouté le début.
      Lui (les pieds déjà sous la table) : Notre cher Pablo est toujours aussi calme ?
      Elle (finissant de réchauffer une gamelle de pâtes) : Ah, toujours.
      (Puis faisant une petite bise affectueuse à Monsieur qui semble un peu contrarié quand même)
      Et toujours aussi beau !

      (Ouch ! ...)

  • Clouez le bec à l’#anti-féminisme !

    Que ce soit l’affreux Tonton Jacques au repas de famille, un.e collègue de travail ou un.e « ami.e » sur les réseaux sociaux, les personnes qui véhiculent un discours anti-féministe sont malheureusement nombreuses et partout. Cette résistance contre les idées féministes peut finir par réduire les féministes au silence et par empêcher des personnes intéressées de se joindre à notre mouvement. Autant de raisons de réunir nos forces avec l’Université des femmes, qui a mené un groupe de pilotage pour recueillir des expériences, témoignages et besoins de féministes, pour rédiger Clouez le bec à l’anti-féminisme ! Guide de défense verbale pour féministes.

    Trois principes étaient au centre de notre démarche : le self-care activiste ou comment prendre soin de soi pendant l’engagement dans un mouvement social, la déculpabilisation pour des situations anti-féministes vécues, le choix stratégique de notre réponse et le renforcement de nos capacités individuelles et collectives d’agir contre l’anti-féminisme. Vous y apprendrez plusieurs manières de clouer le bec aux PAF (personnes anti-féministes), de différentes formes d’argumentation, par la défense sémantique, la confrontation ou encore la fuite - en étant forte !

    Parsemé de témoignages, ce guide ne se veut ni une liste complète de toutes les situations qui pourraient arriver, ni un répertoire exhaustif de toutes les répliques possibles. C’est un point de départ, une mise en bouche, et nous espérons que vous vous en emparerez, que vous construirez des réponses qui vous conviennent... et que vous partagerez vos meilleurs réussites, par exemple via notre collection d’histoires de succès des Echappées belles.


    http://www.garance.be/spip.php?article1101
    #féminisme #guide #manuel #féminisme #défense_verbale #résistance

  • Déjouer le silence. Contre-discours sur les femmes haïtiennes

    Le #mouvement_féministe haïtien vient de célébrer ses 100 ans : occasion idéale pour réfléchir à la réalité des Haïtiennes, tout en y intégrant des courants de pensée européens, américains et panafricains. Ce livre est construit sur le constat qu’Haïti et la #Caraïbe ne peuvent faire l’économie de nouvelles pistes de réflexion dans un contexte où la situation des femmes ne cesse de se dégrader et où les #acquis_féministes sont constamment remis en question ou disqualifiés.

    Les recherches sur le genre et la pensée féministe produiront ainsi de meilleures analyses sur la situation de celles qui, dans l’#imaginaire_collectif, sont encore perçues à la fois comme garantes du bien-être des autres et citoyennes de seconde zone. Il en résulte un récit articulé sur une variété de sujets qui élabore un discours endogène remplaçant, nous l’espérons, les récits étrangers trop souvent stéréotypés.


    http://www.editions-rm.ca/livres/dejouer-le-silence

    #Haïti #femmes #Etat_faible #décolonialité #post-colonialisme #féminisme #droits_des_femmes #avortement #genre #humanitaire #misérabilisme #victimisation #livre #militantisme #anti-féminisme #stéréotypes

    J’ai eu la chance d’écouter une des éditrices du livre, et leur démarche est passionnante... elles ont fait un super bon travail !

  • « On a suivi la formation pour être un mâle alpha ! ».
    https://www.explicite.info/articles/1034-on-a-suivi-la-formation-pour-être-un-mâle-alpha-
    (Pour info. Article complet, sans les photos, visible ci-dessous mais pas du tout bien édité. Je crois que la lecture est limitée à un article sur le site, avant inscription gratuite.)

    On a suivi la formation pour être un mâle alpha !
    Un ex-leader du FN se lance dans le coaching. Objectif de ce site masculiniste : transformer les « hommes fragiles » en mâles alpha. Explicite a suivi les cours en ligne.
    20 juin 2018 - par Matthieu Beigbeder

    Qu’est-ce qui est pire qu’un lundi au soleil ? Probablement un lundi au soleil à regarder Julien Rochedy disserter sur la masculinité.
    Hier, lundi donc, j’apprenais l’existence, à travers un énième clash twitteresque, du magazine « École Major », lancé début juin par l’ex-patron du Front National de la Jeunesse (FNJ), qui se définit aujourd’hui comme polémiste, écrivain ou encore influenceur, Julien Rochedy. Site Internet masculiniste, on peut y apprendre, entre autres, à « faire un voyage d’homme », « pourquoi il faut montrer ses intentions aux femmes », ainsi que quelques « conseils pour une alimentation saine et non fragile » pour, imagine-t-on, manger des salades comme un gros bonhomme.

    Julien Rochedy donnant une leçon de masculinité lors de sa « Session Alpha » (Capture écran Session Alpha)
    Surtout, « École Major » propose une formation, intitulée sobrement « Session Alpha ». Destinée à ceux qui en ont « marre de la société d’eunuques dans laquelle on vit », elle est censée « offrir toutes les bases culturelles et mentales qu’un homme doit connaître » pour la modique somme de 47€, tarif généreusement raboté de moitié pour le lancement. Me trouvant un peu mou en ce moment, j’ai donc décidé de participer à cette formation afin d’apprendre à être un homme, un vrai.
    La théorie masculiniste
    La Session Alpha se décompose en deux parties : théorique et pratique, composées d’une quinzaine de leçons vidéo (avec fichiers PDF inclus en guise de résumé), dont la durée s’étale de 8 à 25 minutes, soit approximativement quatre heures de pur bonheur en compagnie de Julien Rochedy. Une bonne soirée en perspective.
    La première chose qui frappe, c’est que les thèses de Rochedy ont cela de malin qu’elles cachent presque parfaitement (hormis quelques dérapages) le caractère misogyne, machiste et patriarcal des masculinistes. Les leçons théoriques s’articulent autour de plusieurs thèmes, à chaque fois enrobés de références à d’illustres penseurs et aux civilisations grecque et romaine : « savoir s’inspirer du passé », « comprendre la volonté de puissance », « les valeurs des forts contre les valeurs des faibles », « l’attitude virile du soi », etc.
    Rochedy truffe son argumentaire de comparaisons historiques, opposant les « anciens mondes » au nouveau, ce dernier étant jugé dégénérescent, en proie au déclin de l’homme.
    À chaque fois, l’argumentaire évolue dans un paradigme hétérosexuel, où hommes et femmes seraient attirés l’un par l’autre sans possibilité d’avoir de relations homosexuelles. En filigrane de toute leçon, c’est le moyen, pour l’homme, de séduire « la femme » et de la conserver. Et c’est plutôt bien fait. À chaque fois, Rochedy truffe son argumentaire de comparaisons historiques, opposant les « anciens mondes » au nouveau, ce dernier étant jugé dégénérescent, en proie au déclin de l’homme et des « valeurs masculines ». Les civilisations grecque et romaine y sont hissées au rang de modèles de virilité et de masculinité, car guerrières, cultivées et croyantes (mais certainement pas esclavagistes ni adeptes de l’homosexualité, faut pas déconner).

    Au long de sa démonstration, Rochedy dénonce pêle-mêle les « bobos des centres-villes » et le trop grand nombre de fonctionnaires (qui font souvent un travail de bureau assis sur une chaise, ce qui ne permet plus de les différencier des femmes, disserte-t-il). Affirmant qu’aujourd’hui, il n’y a plus d’"écoles" de formation (comme la famille, les Scouts, l’Eglise, l’armée, des écoles qui vous forment un gaillard à la vie, en somme), il nous incite à lire des biographies ("afin de vous imprégner de la vie des grands hommes") et à trouver un modèle qui nous corresponde.
    Fidèle capitaliste libéral, Julien Rochedy prendra souvent, tout au long de ses leçons, la figure du chef d’entreprise comme exemple modèle. Tout en prévenant : « J’espère pour vous que vous n’allez pas les chercher dans les grandes stars des médias, parce que je vous assure que le monde des médias ne nécessite pas du tout les qualités viriles et masculines pour particulièrement réussir, et ce sont souvent des ‘semi-virs’, comme diraient les Romains ».
    « Les valeurs des esclaves ont totalement triomphé »
    Me sentant un peu insulté ("semi-vir toi-même oh"), j’enchaîne néanmoins sur les leçons suivantes en me sentant déjà un peu plus mâle. Les leçons théoriques qui s’en suivent sont un panier garni de namedropping en tout genre (Einstein, Schopenhauer, Michel Foucault, Nietzsche, Cicéron, Marc-Aurèle, Freud, Don Juan...), dont les citations sont supposées éclairer et justifier le raisonnement masculiniste.

    Julien Rochedy dissertant sur la pratique de la masculinité (©Capture d’écran Session Alpha)
    Julien Rochedy développe ainsi une argumentation basée sur le « struggle for life » de Charles Darwin afin de soutenir qu’"il n’y a que les plus forts qui parviennent à survivre". Ceci constituant « des vérités qui font mal aux oreilles », avant de dénoncer la « moraline » de certains (bobos de centre-ville, on imagine). Partant de ce constat, Rochedy dénonce l’inversion des repères de nos sociétés, où « les valeurs des esclaves (paix, amour, gentillesse, tolérance) ont totalement triomphé, c’est pour ça qu’en tant qu’homme on se sent mal à l’aise ».
    « Les valeurs féminines sont beaucoup plus vers la paix, la douceur et la non-violence »
    Mais au fait, c’est quoi un homme, et c’est quoi une femme ? Quelles sont les valeurs qui les distinguent ? Partie essentielle de son raisonnement, l’influenceur Rochedy définit les « valeurs » qui distinguent l’homme de la femme sans pratiquement aucune justification, hormis leur supposée prégnance dans les anciennes civilisations.
    Côté valeurs féminines, on est donc dans « l’acceptation de l’autre », tandis que chez les valeurs masculines, on est dans la « pénétration de l’autre ». Subtil. Selon Rochedy, la guerre et la violence sont des valeurs masculines, « tandis que les valeurs féminines sont beaucoup plus vers la paix, la douceur et la non-violence » (faudrait qu’on lui présente Cléopâtre ou Athéna, déesse grecque de la guerre, ou peut-être les Amazones ou les combattantes kurdes). Pêle-mêle ensuite, la tolérance et le dialogue c’est pour les meufs, tandis que l’autorité ("qui a fait beaucoup plus avancer les individus et les communautés que le dialogue") c’est pour les mecs qui en ont dans l’caleçon.
    « Aujourd’hui, on est à 99% dans les valeurs féminines, conclut Julien Statistiques. C’est très mauvais, ça conduit les individus à la déprime, à la névrose et à l’incapacité de réussir. Ça conduit nos communautés à la destruction. Il faut retourner aux valeurs masculines ».

    S’en suivent deux dernières leçons sur la spiritualité. L’homme, le vrai, est vivement incité à se doter d’une spiritualité, l’athéisme y est très critiqué : « Ces individus sont amenés à être dépressifs et à mourir par nature. C’est une logique absolument certaine ». Pour finir sur l’amitié homme-femme : « Pour qu’une amitié entre un homme et une femme soit possible, il faut qu’il y ait une égalité parfaite, 50-50 entre ce qui chez cette femme vous dégoûte et ce qui chez cette femme vous plaît ».
    Pratiques masculines et anecdotes personnelles
    Me voilà un peu plus instruit sur ma condition de mâle alpha. Effaçant les numéros de toutes mes amies de sexe féminin, je profite d’être au bord de l’apoplexie cérébrale pour me concocter un bon gros plat de pâtes de bonhomme, avec du gros jambon qui sent encore le foin comme les vrais cochons alphas, et du gruyère bien sale qui sent sous les bras et qu’est certainement pas homo lui.
    Il est temps de passer à la pratique. Enfin, quand je dis « pratique », il s’agit plus d’une nouvelle partie théorique appuyée de plusieurs anecdotes personnelles afin d’énoncer des conseils présentés comme naturels. On apprend ainsi à « avoir de l’audace », « développer son courage » et « son charisme », évidemment « travailler son corps » ("Un patron tyrannique manquera beaucoup moins de respect à un type subordonné musclé qu’à un type subordonné pas musclé. C’est une expérience sociologique que vous pouvez faire"). Il faut également apprendre à développer un réseau, qui n’est que le reflet actuel du « clan » ancestral, nécessaire à l’épanouissement de chaque grand homme : « L’homme individualiste pur se retrouve complètement baisé, explique l’écrivain Rochedy, lorsqu’il affronte d’autres communautés qui elles restent organisées sur des points de vue ethniques, religieux ou idéologiques ».

    Valeur primordiale, l’homme alpha doit à tout prix apprendre à « se faire respecter ». L’ex-cadre frontiste raconte qu’on « a tous déjà vu » des hommes se faisant agresser dans la rue, « souvent des Français qui n’ont pas cette culture (masculiniste) », frappés par « d’autres communautés », des gens « élevés dans des notions purement masculines, même si pour le coup elles peuvent être brutales et barbares », et qui « n’estiment pas que l’on doit le respect à quelqu’un au prétexte qu’il est quelqu’un ». Parfois, les thèses du FN ne sont pas loin.
    Une pensée rétrograde
    En résumé, la formation de Julien Rochedy peut prêter à sourire. Elle ressemble, quoiqu’en (légèrement, très légèrement) plus long, aux vidéos de coaching où un soi-disant formateur vous explique les trois techniques à appliquer pour aborder et emballer à coup sûr une femme dans la rue.
    Mais sous couvert de références philosophiques permanentes, de comparaisons historiques bancales, d’anecdotes à la gloire des anciens mondes grec et romain, à la France d’avant où l’homme avait toute sa place et où la femme fermait sa gueule, à l’appui de thèses sociologiques au ras du plancher ("on a tous déjà vu…", « j’ai des amis qui… »), l’idéologie de Rochedy sent le soufre, la détresse d’un « mâle » élevé au rang de symbole, désorienté qui, faute d’arriver à se positionner dans le monde actuel, construit autour de lui un univers qui se veut « impertinent », « conservateur » et « anti-bobo », occultant son caractère profondément machiste et patriarcal.
    Le seul « oubli » volontaire, la seule différence entre l’ancien monde et le nouveau que Rochedy appréhende tant, c’est qu’aujourd’hui les femmes ont l’opportunité de parler, et surtout d’être entendues. Ce qui, visiblement, déplaît à certains.

  • Comment faire face aux comportements sexuels désinhibés en EHPAD ?
    avis de la commission consultative.
    http://www.eehu-lille.fr/index.php?id=47&type=0&jumpurl=fileadmin%2Fuser_upload%2Fsylvievandoolaeg

    Ce que cette commission appel sexualité est en fait des agressions sexuelles de femmes par des hommes, que ces femmes soient résidante ou travailleuses dans ces institutions semi-carcerales. Les agressions sexuelles sont appelés attouchements et il y a un paragraphe sur les personnel féminin qui provoqueraient les hommes retraités a cause de leur gentillesse... On apprend qu’en cas de vol ou autres type d’agressions les personnel réagissent mais pas pour les violences sexuelles. On apprend aussi que les demandes sexuelles vis a vis des soignant·es sont à plus de 90% le fait d’hommes pensionnaires vis à vis des femmes soignantes. On apprend que dans le cas d’une résidente atteinte de troubles mentaux qui fait des propositions sexuelles aux hommes presque tous les patients masculins sont partants tout en sachant très bien que la femme n’as pas toute sa consience. Quand c’est l’inverse presque aucune résidante n’est consentante mais le pbl pour la commission c’est de respecter la liberté de l’agresseur.

    J’ai cherché ce rapport après la lecture d’un article sur slate qui salit la mémoire de Therèse clerc et comporte plusieurs remarques anti-féministes :
    http://www.slate.fr/societe/mai-68-2018/generation-vieillir-sans-entraves

    Le féminisme radical de Thérèse, sa vision très politique, un peu mégalo et autocratique, n’ont pas toujours facilité les choses, créant des conflits incessants non seulement avec la mairie, mais aussi avec les femmes du projet (un premier groupe a d’ailleurs explosé dès 2011).

    ...

    Les femmes vieillissant bien plus souvent seules que les hommes, et leurs retraites étant plus faibles, elles sont très nombreuses à s’impliquer dans ce type d’habitat. « Mais je ne connais aucun projet en France délibérément non mixte, hormis celui des Babayagas, ajoute Anne Labit. Les maisons participatives uniquement féminines le sont par contrainte, parce qu’elles n’ont pas trouvé d’hommes. » En Allemagne, en revanche, « où les rapports de genre sont beaucoup plus durs », il existe des projets interdits aux hommes (tel le Beginenhof à Berlin).

    Les babayagas n’ont pas eu l’autorisation d’etre non mixte, la présence des hommes a été imposé par la municipalité. En tout cas quand je lie le rapport de commission cité plus haut je les trouvent pas tres doux les rapports de genre en France...

    #culture_du_viol #ehpad #domination_masculine #deni #violence_médicale (ici surtout violence des patients sur le personnel medical féminin) #violences_sexuelles #veilliesse #mixité #non_mixité #babayagas #féminisme #anti-féminisme

    • Je m’interroge sur cette prétendue mégalomanie de Thérèse Clerc. Je la connait pas bien mais je ne voie pas ce qui fait qu’on la traite de mégalomane. Sur gogol j’ai trouvé ce texte qui la traite de mégalomane mais là aussi sans contexte qui permette d’affirmer une chose pareil :
      http://editionsdesfemmes.blogspirit.com/archive/2007/12/03/texte-ecrit-par-therese-clerc-pour-ses-60-ans.html

      Texte écrit par Thérèse Clerc pour ses 60 ans

      tc.jpg"Sagittaire, ascendant sagittaire, un bel âge se pointe à l’horizon du 9 décembre. Je rentre en sex-agénaire, le second âge ingrat : celui qui ne suscite plus tout à fait le désir et n’inspire pas encore la pitié.

      Qu’importe ! J’ai l’âge des vieilles peaux qui peuvent nidifier la peine des autres et leur faire des enfants d’espérance.

      Je n’ai qu’une seule morale : l’authenticité. Je ne supporte plus le double discours. Nomade de longs voyages intérieurs, je suis plus créature de résonance que de raisonnement, je cours toujours après quelque Chanaan, mais je sais depuis un bout de temps que la promesse, c’est le voyage, et non le but.

      Tâcheronne du quotidien, artisane de la minute présente, de l’instant vécu en plénitude, comme une fête.

      Je ne sais très bien faire qu’une chose : je suis artiste en vie."

      Cette annonce matrimoniale, texte-boutade écrit le jour de ses 60 ans, garde encore toute son actualité 19 ans plus tard.

      Thérèse est bien tout cela : un brin de poésie, deux notes d’humour, une dose d’autodérision, un doigt de mégalomanie, beaucoup de sagesse et de philosophie et de générosité. Et encore et toujours une combativité intacte.

      Est-ce que c’est le fait qu’elle se dise « artiste en vie » ? Est-ce mégalomane pour une femme de se dire artiste en vie ?

      Au passage j’ai trouvé ce petit film
      http://www.liberation.fr/france/2016/02/17/therese-clerc-insoumise-a-nu_1434028
      Vers la fin elle parle d’un petit garçon qui disait à sa grand-mère « j’aime bien ton visage parceque c’est un plan » et elle ajoute que le visage et le crops vieillie est comme une carte des chemins qu’on a pris dans sa vie
      #cartographie @reka

  • Les femmes de droite : qui sont-elles ? Quels sont leurs réseaux ?
    http://aucreuxdemoname.fr/blog/100-femmes-pour-la-liberte-de-harceler

    les femmes ont trois possibilités :

    Se soumettre dans le silence et la rage
    Se révolter, au risque d’être victimes de violence
    Pactiser avec l’ennemi pour être tranquilles
    Concrètement, nos femmes de droites ont choisi la troisième voie. Devant le constat de ces violences existantes, c’est une stratégie somme toute assez logique :

    Les hommes exercent une violence. Si je me révolte je subirai encore plus de violence. Je choisis donc de me mettre sous la protection du patriarcat pour ne pas subir cette violence. Et je fais en sorte de permettre que ce système perdure.

    [Dworkin] De la maison du père à la maison du mari et jusqu’à la tombe qui risque encore de ne pas être la sienne, une femme acquiesce à l’autorité masculine, dans l’espoir d’une certaine protection contre la violence masculine. Elle se conforme, pour se mettre à l’abri dans la mesure du possible. C’est parfois une conformité léthargique, en quel cas les exigences masculines la circonviennent progressivement, comme une enterrée vive dans un conte d’Edgar Allan Poe. Et c’est parfois une conformité militante. Elle sauvera sa peau en se démontrant loyale, obéissante, utile et même fanatique au service des hommes qui l’entourent. […]. Quelles que soient les valeurs ambiantes, elle les incarnera avec une fidélité sans faille.
    Les hommes respectent rarement leur part du marché tel qu’elle l’entend : la protéger contre la violence masculine.
    [Dworkin] Les femmes de droite ont examiné le monde ; elles trouvent que c’est un endroit dangereux. Elles voient que le travail les expose à davantage de danger de la part de plus d’hommes ; il accroît le risque d’exploitation sexuelle.[…] Elles voient que le mariage traditionnel signifie se vendre à un homme, plutôt qu’à des centaines : c’est le marché le plus avantageux. […]. Elles savent également que la gauche n’a rien de mieux à offrir : les hommes de gauche veulent eux aussi des épouses et des putains ; les hommes de gauche estiment trop les putains et pas assez les épouses. Les femmes de droite n’ont pas tort. Elles craignent que la gauche, qui élève le sexe impersonnel et la promiscuité au rang de valeurs, les rendra plus vulnérables à l’agression sexuelle masculine, et qu’elles seront méprisées de ne pas aimer ça. Elles n’ont pas tort. Les femmes de droite voient que, dans le système où elles vivent, si elles ne peuvent s’approprier leur corps, elles peu-vent consentir à devenir une propriété masculine privatisée : s’en tenir à un contre un, en quelque sorte.

    • Je cherche la liste complète de ces prétendues 100 femmes et dans le meilleur des cas je trouve une 15-20 ène de noms. Sur la tribune féministe qui y répond les signatures sont toutes mentionnées https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/tribune-les-porcs-et-leurs-allie-e-s-ont-raison-de-sinquieter-caroline-

      Le titre de la tribune violophile de Peggy Sastre est quant même pas claire. « La liberté d’importuné » j’avais cru que c’était la revendication de la part de femmes d’avoir le droit d’agresser les agresseurs, de harceler les harceleurs et d’humilier les humilieurs, ou alors la revendication d’une sexualité féminine prédatrice.

      Mais bien sur il y a #inversion_patriarcale C’est pas la « liberté d’importuné » que ce femmes revendiquent, c’est pas une liberté pour elles mêmes, ni une liberté pour les femmes. C’est la liberté pour les hommes d’importuner n’importe quelle femme, n’importe ou, n’importe quant et n’importe comment.

      Parceque je vois pas trop ce qui empêche ces 20 femmes (prétenduement 100) d’être « importunées ». Elles peuvent très bien ne pas dénoncer les agressions qu’elles subissent et taire les viols qui ont été perpétrés contre elles. Elles peuvent aussi choisir d’interagir sexuellement avec des hommes qui se comportent comme des bourgeois du XIXeme.

      La liberté revendiqué ici c’est la liberté de ne pas être libre. Comme disait l’autre « la liberté c’est l’esclavage »

      Par rapport à Catherine Millet j’avais raté ses déclarations de décembre dernier sur le viol qui sont des enfilades de sophisme et d’inversion patriarcales
      http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/quand-catherine-millet-regrettait-pas-avoir-ete-violee-pas-grave-traumati

      Ça c’est mon grand problème, je regrette beaucoup de ne pas avoir été violée. Parce que je pourrais témoigner que du viol on s’en sort.

      Inversion car on ne peu pas consentir au viol.
      Sophisme car, on se sort de tout, tant qu’on en est pas mort·e. C’est un peu le principe d’être en vie, être en vie ca veut dire qu’on se sort de tout jusqu’au jour ou on s’en sort pas et on en crève.
      Cruauté cynique aussi puisque ce que veux dire cette phrase c’est que les victimes de viol qui dénoncent le viol qu’elles ont subi sont des puritaines qui font des histoires pour rien.

      Pour elle, « l’intégrité » des femmes n’est pas touchée après un viol puisque la conscience reste « intacte ». Elle a cependant souligné que « si la fille était vierge d’accord il lui manque désormais quelque chose » avant d’ajouter qu’elle considérait qu’il était « plus grave » de perdre un ou plusieurs membres dans un accident de voiture.

      C’est une variation du « y a pas mort d’homme ».

      On retrouve cette comparaison du viol à un accident qui est l’idée centrale du manifeste ; ne surtout jamais nommé les agresseurs quitte à prétendre qu’il n’y a pas d’agression, seulement des accidents.

      Pour le sophisme, d’un coté elle reproche aux victimes d’intégré une vision d’elles même qui serait traditionaliste et pourtant elle utilise le concept de virginité. La virginité c’est l’expression d’une souillure intrinsèque à la sexualité. En face de la vierge il y a la salope et rien d’autre. Elle parle d’un manque de quelquechose, et c’est pas si grave d’être violé une fois qu’on la perdu ce quelquechose. Si il manque quelquechose à une femme elle n’a plus de valeur ni d’alternative, la soumission et le silence. Angot dirait « On se débrouille ».

      Mais par contre ça m’est arrivé d’avoir des rapports sexuels avec des gens qui ne me plaisaient pas spécialement. Parce que voilà c’était plus facile de céder à la personne ou parce que c’était une partouze et qu’on était en groupe.

      Elle confirme cette idée, une fois que la vierges a été souillé par un homme, elle est irrémédiablement souillé. Plus aucun homme ne peut la salir. Les femmes dé-viérgées n’ont plus aucune raison de refusé la sexualité avec tout homme qui en ferais la demande.
      D’un coté Millet refuse aux femmes de pensé que la sexualité puisse être une souillure, mais de l’autre elle fonde son système de valeur sur la notion de souillure.

      #violophilie #anti-féminisme #victim_blaming #blâmer_la_victime #silenciation #victime #vierge #virginité

    • J’ai ôté le portrait de Catherine Deneuve suite à la lecture d’un message.
      Jusqu’à présent toutes les photos parues sont retouchées sauf celle qui illustre la tribune qui elle est brute.
      1 On replace CD dans son age pour assoir le texte de la tribune.
      2 On fait monter le commentaires sexistes sous le portrait pour annimer les débats.

    • http://www.le-blog-de-la-pintade.fr/2018/01/reponse-a-catherine-deneuve-pas-neuve-et-sa-clique.html

      – Sarah Chiche (écrivain, psychologue clinicienne et psychanalyste)
      – Catherine Millet (critique d’art, écrivain)
      – Catherine Robbe-Grillet (comédienne et écrivain)
      – Peggy Sastre (auteur, journaliste et traductrice)
      – Abnousse Shalmani (écrivain et journaliste)
      – Alexandra Alévêque (journaliste)
      – Kathy Alliou (curatrice)
      – Françoise Arnaud (historienne de l’art)
      – Celina Barahona (consultante marketing)
      – Sophie Bastide-Foltz (traductrice littéraire)
      – Marie-Laure Béraud (auteur-interprète, musicienne)
      – Marie-Laure Bernadac (conservateur général honoraire)
      – Léa Bismuth (critique d’art, curatrice)
      – Catherine Bizern (productrice et programmatrice indépendante)
      – Stéphanie Blake (auteur de livres pour enfants)
      – Linda Blake Pibarot (traductrice)
      – Sonia Bogdanovsky (chef monteuse cinéma)
      – Christine Boisson (actrice)
      – Ariane Bouissou (journaliste)
      – Odile Buisson (gynécologue-obstétricienne)
      – Sophie Cadalen (psychanalyste)
      – Farideh Cadot (galeriste)
      – Cristina Campodonico (responsable de l’action culturelle de la S.G.D. L.)
      – Nickie Caro (normalienne, agrégée de Lettres, ancien professeur de Khâgne)
      – Ingrid Caven (actrice et chanteuse)
      – Monique Chatenet (conservateur en chef du Patrimoine au Centre André Chastel)
      – Julie du Chemin (écrivain et sexologue)
      – Erika Maria Cool-Troch (manager Yak Immo)
      – Véronique Coquet-Caubère (productrice)
      – Sabine Dauré (viticultrice)
      – Catherine Deneuve (actrice)
      – Frederique Dolphijn (cinéaste, metteur en scène et romancière)
      – Christine Domine (professeur)
      – Nathalie Dray (journaliste)
      – Corinne Ehrenberg (psychanalyste)
      – Méline Engerbeau (entrepreneuse)
      – Caroline Faillet (experte en stratégie digitale)
      – Nouhad Fathi (journaliste et blogueuse)
      – Marguerite Ferry (paysagiste)
      – Adeline Fleury (écrivain)
      – Catherine Francblin (critique et historienne d’art)
      – Gloria Friedmann (artiste plasticienne)
      – Sophie Gaillard (présentatrice du 6-7h sur Sud Radio)
      – Bernadette de Gasquet (médecin et auteur)
      – Véronique Gérard-Powell (spécialiste de l’Art européen XVe-XVIIIe siècles, Centre André Chastel)
      – Christine Goémé (femme de radio)
      – Reine Grave (vidéaste)
      – Aliette Griz (écrivain et membre du Réseau Kalame)
      – Cécile Guilbert (écrivain)
      – Clarisse Hahn (réalisatrice, vidéaste et photographe)
      – Anne Hautecoeur (éditrice)
      – Marie Herbreteau (graphiste)
      – Brigitte Jaques-Wajeman (metteur en scène)
      – Claudine Junien (généticienne, membre de l’Académie de Médecine)
      – Brigitte Lahaie (actrice et présentatrice radio)
      – Rachel Laurent (artiste)
      – Sylvie Le Bihan (écrivain)
      – Anne-Marie Lesage (retraitée)
      – Myriam Le Strat (dentiste)
      – Martine Lerude (psychiatre, psychanalyste)
      – Elisabeth Lévy (directrice de la rédaction de Causeur)
      – Jacqueline Lichtenstein (philosophe)
      – Christine Lombard (créatrice de mode)
      – Joëlle Losfeld (éditrice)
      – Vanessa Luciano (chroniqueuse radio, sexothérapeute)
      – Mademoiselle A (chanteuse, comédienne et modèle)
      – Valérie Maës (actrice et vidéaste)
      – Abeline Majorel (responsable pédagogique et business developer)
      – Claire Margat (critique d’art, traductrice)
      – Isabelle Marlier (anthropologue et écrivain)
      – Isabelle Martin (enseignante)
      – Christelle Mata (attachée de presse)
      – Sophie de Menthon (présidente du Mouvement ETHIC et membre du CESE)
      – Karine Miermont (écrivain)
      – Anne Morelli (professeure à l’Université libre de Bruxelles)
      – Anne-Elisabeth Moutet (journaliste)
      – Latifa Najar (retraitée)
      – Natacha Nikouline (photographe)
      – Karine Papillaud (journaliste littéraire)
      – Julia Palombe (chanteuse, auteur)
      – Nelly Perotin (retraitée)
      – Camille Pier (auteure, compositeure et interprète)
      – Sylvie Pierson (secrétaire)
      – Francesca Piolot (productrice radio)
      – Barbara Polla (médecin, écrivain, commissaire d’exposition)
      – Joana Preiss (actrice, réalisatrice)
      – Isabelle Prim (réalisatrice et comédienne)
      – Nicole Priollaud (chargée de la communication de l’Académie nationale de Pharmacie)
      – Anne Rudisuhli (psychopraticienne)
      – Nora Sahara (journaliste et infirmière)
      – Sylviane Sainclair (retraitée)
      – Marie Sellier, (auteure, Présidente de la S.G.D.L. - Société des Gens de Lettres)
      – Joëlle Smets (journaliste et sexologue)
      – Hélène Soulodre (documentaliste)
      – Brigitte Sy (réalisatrice et actrice)
      – Catherine Thieron (auteure et vocaliste)
      – Catherine Titeux (architecte, Bruxelles)
      – Trinidad (humoriste, imitatrice, chanteuse)
      – Gabriela Trujilo (historienne du cinéma et critique)
      – Christine Van Acker (auteur)
      – Roxane Varone (chirurgienne)
      – Alexandra Varrin (écrivain)
      – Hélène Vecchiali (psychanalyste et coach)
      – Martine Vercruysse (animatrice)
      – Sonia Verstappen (travailleuse du sexe et anthropologue)
      – Caroline Vié (journaliste et romancière)
      – Bérengère Viennot (traductrice et chroniqueuse)
      – Evelyne Vitkine (consultante en marketing)

    • Merci @touti pour la liste
      Je voie qu’il y a – Odile Buisson (gynécologue-obstétricienne) - je me souviens d’une emission de radio dans laquelle elle niait les violences gynécologiques et obstétricales mais je le retrouve pas, ca a du disparaître avec @audeV

      J’en profite pour archiver ca :

      Mercredi soir, sur le plateau de BFMTV, Caroline De Haas, qui a elle-même été victime de viol, s’est retrouvée face à l’une des signataires de la tribune du Monde, Brigitte Lahaie. Dans l’émission NewséCompagnie menée par Nathalie Levy, les deux femmes s’interrogeaient sur la façon de redonner aux femmes la puissance de leur corps.

      « Il y a un truc très simple, c’est d’arrêter les violences, affirme alors Caroline De Haas. Parce que les violences, elles empêchent la jouissance. Quand vous avez été victime de viol, vous jouissez moins bien en fait, en général. » Brigitte Lahaie, qui a longuement animé sur RMC Lahaie, l’amour et vous, répond alors : « On peut jouir lors d’un viol, je vous signale. »

      https://www.lexpress.fr/actualite/medias/on-peut-jouir-lors-d-un-viol-je-vous-signale-brigitte-lahaie-choque-sur-bfm

      –---

      J’archive aussi les declaration de Deneuve sur le viol perpetré par polansky :

      « C’est une jeune fille qui avait été amenée chez Roman par sa mère, qui ne faisait pas son âge de toute façon », avait déclaré l’actrice le 16 mars dernier. « Et de toute façon, on peut imaginer qu’une jeune femme de 13 ans puisse faire 15, 16 ans. Il ne lui a pas demandé sa carte de visite. Il a toujours aimé les jeunes femmes. J’ai toujours trouvé que le mot de viol avait été excessif », avait-elle conclu.

      http://www.lefigaro.fr/cinema/2017/07/05/03002-20170705ARTFIG00310-affaire-polanski-les-propos-de-catherine-deneuve-

      –----

      Meme sujet discuté ici aussi ; https://seenthis.net/messages/658841

    • Non c’est pas celui là car avec Taddei et Peggy Sastre je me serais pas infligé ca. C’est une autre emission probablement sur france culture. Je vais voire si je la retrouve.

      Je pense que c’était l’émission dont il est question ici : http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2017/07/20/debat-sur-les-maltraitances-medicales-sur-france-inter-
      C’est pas france cul c’est france inter.
      https://www.franceinter.fr/emissions/le-debat-de-midi/le-debat-de-midi-17-juillet-2017

    • Il est insupportable pour ces femmes, non qu’elles imaginent que le monde va s’écrouler si elles ne sont plus traitées comme des objets par les hommes, mais que d’autres femmes puissent sans autorisation réclamer leur libération. Quelle déchéance de perdre leur position de pouvoir de représentation face à l’ensemble les #meetoo qui ont gravé leur souffrance du patriarcat dans l’anonymat d’un mouvement de grande ampleur. Qui a besoin d’entendre déclamer d’une voix tellement égoïste ces femmes de droite, ultime ressort du patriarcat qui s’étouffe dans ces soubresauts fétides. A part le système lui même pour maintenir l’illusion de la liberté de quelques élues. Ce n’est pas pour elles qu’elles réclament la subordination face aux hommes,mais pour faire taire toutes ces femmes courageuses, les punir d’avoir oser prendre la parole sans les prévenir.

      Je vois bien un banquet de femmes, ou certaines refuseraient d’être serveuses, soubrettes, debouts toute la soirée et renverseraient les plats de bites en gelée sur la tête de ces privilégiées.

    • Jolie image @touti très inspirante !

      Je trouve quand même qu’elle font très fin d’époque comme le disait @odilon et qu’elles s’autosabotent merveilleusement toutes seules. Je rapportait toute à l’heure les propos de Millet et Lahaie à mes voisin·es qui trouvaient quand même un peu que la galanterie et la séduction sont a distingué. Mais illes ont été horrifiés et ont revu leur jugement sur ce manifeste (bon c’est des voisin·es cools et très à gauche celleux-là).

      Je pense que c’est une belle opportunité de poursuivre et affiner la discutions sur la sexualité patriarcale. Leur manifeste maintiens la tension et réactive l’attention sur les violences sexuelles et ca fait des exemples précis de culture du viol à déconstruire. J’ai presque envie de dire merci à ces femmes de droite tellement elles y vont franco de porc.

      En plus c’est un bon outil pour détecté les machos et les toxiques, y compris chez les gauchistes : https://seenthis.net/messages/659363

    • Deneuve hier a écrit dans libé pour essayé de se rattraper aux branches tout en réaffirmant ce qu’elle à écrit.
      D’abord elle ne manque pas de montrer son mépris pour Brigitte Lahaie, qui n’est manifestement pas de même monde que les autres signataires car les propose de Millet encore plus choquant ne sont pas dénoncés.
      Ensuite elle dit que le manifeste ne dit pas que le harcelement c’est bien mais il dit que le harcelement c’est pas grave et qu’il faut etre puritaine pour en faire une histoire et qu’on devrait avoir de la peine pour les frotteurs plutot qu’autre chose. Il dit aussi que les victimes confondent drague maladroite et harcelement alors que cette confusion on la trouve dans ce manifeste. Le texte dit aussi que les utilisatrices et utilisateurs (les hommes victimes sont totalement effacés par ce manifeste) sont dans la haine des hommes et la haine de la sexualité.
      En somme elle s’excuse de ce qu’elle a dit mais elle dit qu’elle a rien dit de mal (B.Lahaie a fait pareil). Technique de faux-cul qui a toujours rien compris au problème.
      Il y a quand meme une différence avec l’apologie de la séduction à la française de l’époque DSK, c’est que cette fois les signataires de ces tribunes pro-viol, pro-violences sexuelles sont contraintes de s’excusé, meme si elles le font hypocritement sans comprendre.
      Au passage j’étais étonné de pas trouvé Iacub sur ce manifeste mais elle a quand même fait un papier sur libé que j’ai pas lu et pas envie de lire.

    • contribution de B.B :

      « Concernant les actrices, et pas les femmes en général, c’est, dans la grande majorité des cas, hypocrite, ridicule, sans intérêt. Cela prend la place de thèmes importants qui pourraient être discutés. Moi, je n’ai jamais été victime d’un harcèlement sexuel. Et je trouvais charmant qu’on me dise que j’étais belle ou que j’avais un joli petit cul. Ce genre de compliment est agréable. Or il y a beaucoup d’actrices qui font les allumeuses avec les producteurs afin de décrocher un rôle. Ensuite, pour qu’on parle d’elles, elles viennent raconter qu’elles ont été harcelées… En réalité, plutôt que de leur profiter, cela leur nuit. »

  • Le gouvernement impose au #CNNum l’exclusion de #Rokhaya_Diallo
    https://www.mediapart.fr/journal/france/141217/le-gouvernement-impose-au-cnnum-l-exclusion-de-rokhaya-diallo

    Lundi, le gouvernement installait officiellement le Conseil national du numérique avec, parmi ses membres, la militante féministe et anti-islamophobie. Trois jours plus tard, il demande à la présidente du CNNum de revoir sa copie, en l’excluant. Le secrétaire d’État au numérique explique avoir reçu de nombreux messages s’indignant de cette nomination.

    #France #anti-racisme #islamophobie #Mounir_Mahjoubi

  • Elèves : le système D des profs contre la #pauvreté - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/11/26/eleves-le-systeme-d-des-profs-contre-la-pauvrete_1612703

    Emmanuel (1) raconte cette scène. Elle se passe à Auch (Gers), dans sa classe de CP, lors d’une séance sur le développement durable. Au détour d’une phrase, un élève explique qu’à la maison ils remplissent un seau d’eau une fois par semaine et puisent dedans pour se laver. Un autre dit ne plus avoir de lumière chez lui parce que l’électricité a été coupée. « Cette pauvreté, on ne la voit pas forcément tout de suite, elle surgit souvent d’un coup, sur un point de détail. Les enfants n’en parlent pas spontanément, il y a toujours une grande pudeur », témoigne Emmanuel, enseignant depuis quinze ans.

    Pas de chaussures

    Parfois, la réalité lui saute à la figure à cause de la météo, par exemple. Un coup de froid, la neige, et des élèves arrivent quand même en tongs à l’école, parce qu’ils n’ont pas d’autres paires de chaussures. Il parle aussi de ces enfants qui s’endorment sur leur bureau, parce qu’ils n’ont pas de lit pour eux tout seul à la maison. A l’écouter dérouler les exemples, on saisit vite que ces situations n’ont pour lui plus rien d’exceptionnel. Elles font partie de son quotidien. Il s’exprime d’une voix calme, mais dit ressentir une immense colère. « Une colère qui ne sert à rien, puisque rien ne change ».

    Nous sommes en 2017, dans la sixième puissance économique mondiale.

    • Dans certaines écoles de ma région des Hauts de France, on sert de la soupe le matin dans certaines classes de maternelle.

      Dans les écoles, les instits se démerdent avec l’aide d’associations de bienfaisance, dans le silence le plus complet, afin que les élus ne viennent pas y mettre fin.
      Ce depuis des décennies, pour ne pas dire toujours.

      C’est la réalité sur Roubaix, Tourcoing, Wattrelos et consorts.
      Pour les touristes, faites un tour autour de La Condition Publique, entrez dans les courées qui n’ont pas été rasées

      Ca doit exister dans les villes de la banlieue parisienne, ou libération et ses journalistes n’ont jamais mis leur stylo.

    • No problémo @heautontimoroumenos , je ne répondais pas à ton commentaire, je répondais aux sois disants journaleux de libé et leurs soutiens.

      Pour Roubaix, mon témoignage c’est celui de ma rencontre avec Pierette.
      Orpheline à 4 ans (Son Père ouvrier, boxeur, mort très prématurément ).
      Fille de salle au CHR de Lille.
      On y applique toujours les procédures qu’elle a rédigé
      Cours du soir, assistante maternelle , Institutrice, Directrice d’Ecole à Roubaix.
      La vie, la vrai, la réalité, une véritable Femme, elle. *
      Elle attend pas qu’on lui dise de marcher pour on ne sait qui.

      Père Boxeur
      Pour information auprès des fières bénévoles de @legrandmix , Le Fresnoy à Tourcoing était avant tout une salle de Boxe, et de spectacles populaire.
      Certains et certaines y mouraient.

      Pour en effacer ce souvenir, on l’a transformé en salle d’exposition, de spectacle contant pour rien.
      C’est là que le père de Pierrette a du laisser sa peau.
      Dans les Hauts de France, il n’y a pas que l’industrie ou les travaux publics qui tuent. La pauvreté, avant tout.
      Après, on essaye d’effacer les traces.

      Heureusement que des Pierettes existent, elles ne se contentent pas de balancer des hashtag sur Internet, elles.

      Il y a aussi des Pierrot, bien sur.

    • @RastaPopoulos je ne suis pas là pour dire à qui que se soit ce qu’il faut faire avec sa vie.

      Je ne comprends pas très bien d’où tu sort <n’importe quelle féministe connue ou pas>
      Seenthis est il supervisé par des militant(e)s d’#En_Marche ?

      Pierrette, une anonyme qui a fait beaucoup, comme tant d’autres, s’estimait heureuse avoir obtenu un résultat quand les tchos qui avaient de la soupe le matin, (et qui en ont toujours, à Roubaix, et ailleurs) échangeaient un regard avec le personnel de l’école, au bout de 2 ans.
      Sans plus.
      Rien d’autre.
      Vu l’état des ptis gosses, qu’espérait d’autre ?
      C’est ça, la vie, la vraie, pas celles des réseaux soient disants sociaux.

      Dans la majorité des écoles, celles et ceux qui se dévouent n’attendent strictement rien.
      Idem dans les hôpitaux, les hepads . . . .
      C’est le meilleur moyen de ne pas être déçu(e), surtout de la part de celles et ceux qui se proclament militant(e)s d’une grande cause à la mode et veulent avant tout faire semblant d’en garder l’exclusivité, pour un résultat extrêmement volatile, et très peu pédagogue.
      Le vent les emportera.

      Aie !
      Au secours @RastaPopoulos ma réponse peut sembler sexiste !
      Je vais me faire tuer !
      Au secours !
      Bon, pas d’inquiétudes quand même.
      Quand t’a rencontré et compris des femmes pareilles . . . .
      https://www.youtube.com/watch?v=eUvApC0bwUk

    • BCE Tu prétend que les féministes vont tu tuer mais c’est toi qui fait l’apologie du féminicide contre elles en utilisant le meurtrier de Marie Trintignant pour faire tes sous-entendus menaçants aux féministes.

      Pour toi la bonne femme, Pierrette, c’est celle qui ne dénonce pas les hommes qui lui ont fait subir un viol. Mais au fond même les pierrettes tu te torche avec puisque tu détourne le sujet d’elles et de leurs actions et revendications pour baver ta haine des féministes.

      #misogynie #masculinisme #anti-féminisme #féminicide #violophile

    • @bce_106_6

      Au secours @RastaPopoulos ma réponse peut sembler sexiste ! Je vais me faire tuer ! Au secours !

      ta réponse peut surtout sembler super con. Ces petits effets d’opposition entre les féministes (de quoi tu parles ? De rien, de fantasmes englobant, comme n’importe quel couillon sans cervelle qui fait des petits bruits avec sa bouche et a des avis généraux sur tout) et une autre catégorie imaginaire (puisque très également générale), plus vraie, plus authentique, agissante, voilà qui est vraiment encore plus bête que sexiste. On rencontre des têtes creuses dans tous les domaines, politiques ou pas, toujours prêts à établir des frontières inutiles entre les actions et les pensées, les paroles et les actes, au nom d’une illusoire vérité de l’un contre l’autre (brave position anti-intello qui n’imagine pas quelle variété infinie de corps peuvent se loger dans un cortège de tête, ni quelles lectures peuvent être désirées quand l’émeute s’apaise). Sans la préparation patiente par des années de travail du féminisme, aucune idée de ce genre n’aurait simplement percolé socialement pour rendre le reste imaginable, donc possible.
      Le virilisme rock’n’roll de pacotille de ton écriture comme de tes choix musicaux est aussi toc que les effets de parler paysans dans la littérature bourgeoise du XIXe. Je suppose que tu comptes aussi là-dessus pour nous convaincre de ta vérité.

  • À lire : un extrait de « Violences conjugales », de Pauline Delage – CONTRETEMPS
    http://www.contretemps.eu/delage-violences-conjugales

    Très développés aux États-Unis, notamment autour du combat pour le droit de garde des enfants, des groupes et une rhétorique #masculinistes se sont progressivement immiscés dans la lutte contre les violences conjugales[6]. Ils sont particulièrement bien intégrés dans les espaces institutionnels à Los Angeles. L’un des militants du Men’s Health Network assiste ainsi systématiquement aux réunions du Los Angeles Domestic Violence Council. À l’occasion de l’une d’entre elles, il invite d’autres membres du Council à organiser une commission sur les #violences envers les hommes et raconte son action auprès de l’Office on Violence Against Women pour que les financements soient accordés sans cibler un genre spécifique. De même, la Los Angeles Domestic Violence City Task Force réunit plusieurs commissions, dont l’une, consacrée aux populations underserved, alerte les associations sur l’infériorisation ou la minimisation des besoins des femmes migrantes, racisées… et des hommes ! En renversant la rhétorique féministe égalitaire, ranger les hommes du côté des populations marginalisées soustrait la violence conjugale aux rapports structurels de domination.

  • Insultes, menaces, appels au viol : enquête sur le cyberharcèlement sexiste - NEON
    http://www.neonmag.fr/insultes-menaces-appels-au-viol-enquete-sur-le-cyberharcelement-sexiste-4823

    Précision : cette enquête sur le cyberharcèlement sexiste a été publiée dans notre numéro d’octobre 2016. Depuis, le phénomène enfle. Outre les torrents d’insultes et de menaces, l’enseignante Flo Marandet a été poursuivie jusqu’à son lieu de travail et son domicile ; la militante féministe Caroline de Haas a pour sa part déposé plainte contre ses harceleurs, mais le parquet a classé l’affaire.
    La riposte s’organise contre l’un des terreaux les plus fertiles de la hate sexiste et raciste : le forum Jeuxvideo.com, section « Blabla 18-25 ». Ses utilisateurs y traquent la « féminazie », leur cible préférée avec les minorités visibles et les LGBT. La féministe Sophie, alias @Douxbidou, a créé le hashtag #HelloJVC qui recense des témoignages de personnes harcelées.
    Une liste de « kheys » (surnom des forumeurs) notoirement toxiques circule désormais, pour permettre aux victimes potentielles de les bloquer. Inégal et frustrant, le combat continue.

    #misogynie #sexisme #sexisme_geek #harcèlement #domination_masculine #masculinisme #anti-féminisme

  • Vendredi 29 septembre avait lieu à l’Université du Mirail une rencontre avec Christine Delphy, organisée par le réseau Arpège dans le cadre d’un séminaire interdisciplinaire.
    Théoricienne du féminisme matérialiste et militante de longue date, Delphy s’est récemment illustrée par le relais d’un article traduit par @tradfem et qu’elle a relayé sur son blog : « Le lesbianisme est la cible d’attaques, mais pas de la part de ses adversaires habituels » de J.J Barnes.
    https://iaata.info/Transphobie-et-feminisme-intervention-de-Clar-T-I-lors-de-la-rencontre-avec-
    https://seenthis.net/messages/630223#message630241
    https://seenthis.net/messages/615910
    #Féminisme #Christine_Delphy #transphobie #queer #cisgenre

  • What is the alt right? A linguistic data analysis of 3 billion Reddit comments shows a disparate group that is quickly uniting — Quartz
    https://qz.com/1056319/what-is-the-alt-right-a-linguistic-data-analysis-of-3-billion-reddit-comments-sh

    We’re witnessing the radicalization of young white men through the medium of frog memes. In order to see it, all you need to do is look at the words coming out of their mouths. The alt-right isn’t yet united, but it soon will be.

    #text-mining #trolls #alt-right #Trump #reddit

  • The Posters that Warned against the Horrors of a World with Women’s Rights

    At first glance, this illustration looks like the depiction of a rather cool Victorian hangout. The image was commissioned in 1908 for a political magazine of the era, Puck, predicting a liberated woman of the future. Fashionably-dressed women are shown smoking cigars and ignoring children, drinking, gambling using stock tickers and generally hanging out like barflies. The title underneath reads: Why not go the limit? For the benefit of those ladies who ask for the right to smoke in public.


    http://www.thevintagenews.com/2015/02/21/the-posters-that-warned-against-the-horrors-of-a-world-with-womens-r
    #femmes #féminisme #droits_des_femmes #posters #affiche #vintage #genre