Réseaux néofafs du Cher (source : riseup)
Réseaux néofafs du Cher (source : riseup)
A #Berlin, 350.000 manifestants entonnent un #chant anti-fasciste après les révélations sur le plan secret de l’#AfD pour expulser les étrangers sur le modèle nazi : « Wehrt Euch, leistet Widerstand ! Gegen den Faschismus hier im Land ! ». On se croirait dans « Hunger Games » avec le chant du « geai moqueur ». Frissons... (Vidéo : Ferat Koçak)
▻https://mastodon.social/@paul_denton/111796381338534408
#Allemagne #manifestation #résistance #antifa #anti-fascisme #chanson #vidéo
C’est bien et gentil. Je me permets de rappeller qu’on a été un million au même endroit à protester contre la guerre in Irak, le chancelier Schröder nous a assuré que l’Allemagne n’y participerait pas. Plus tard on a appris qu’il a menti, que les services allemands ont servi d’éclaireurs déjà avant l’invasion. Comme quoi le pouvoir s’en fout de vos manifs, s’ils ont décidé d’installer l’extrême droite dans les administrations et gouvernements, ça va se faire quoi qu’on en pense.
Mot clés historiques : Preußenschlag, Machtergreifung.
Pour les militants de gauche il est temps de se protéger contre les persécutions à venir. La droite tous azimuths aura son Reichstagsbrand façon vingt et unième siècle et procèdera un jour ou l’autre à l’élimination de toute opposition digne de ce nom. Nous ne savons pas encore quel prétexte le leur permettra à quel moment, mais il faudra s’y préparer.
Question naïve d’un ignorant : outre l’exil je ne sais où, ce serait quoi se préparer à l’avènement fasciste ?
The Antifascists
A low-intensity war is being fought on the streets of Europe and the aim is on fascism. This critically acclaimed documentary takes us behind the masks of the militants called antifascists.
In this portrait of the antifascists in Greece and Sweden we get to meet key figures that explain their view on their radical politics but also to question the level their own violence and militancy.
▻https://www.youtube.com/watch?v=XYHnd4boUoM
Le #Conseil_d’État annule la #dissolution des #Soulèvements_de_la_Terre mais en valide trois autres
Si le mouvement écologiste, dans le viseur du gouvernement, a été sauvé par la justice administrative jeudi 9 novembre, celle-ci a confirmé la dissolution de la #Coordination_contre_le_racisme_et_l’islamophobie, du #Groupe_antifasciste_Lyon_et_environs et de l’#Alvarium.
« Et« Et paf. » C’est derrière ce slogan, sonnant comme une moquerie enfantine, que les Soulèvements de la Terre et leurs soutiens se sont rassemblés devant le Conseil d’État jeudi 9 novembre, en milieu d’après-midi, après l’annulation de leur dissolution. Pendant une heure, les interventions se sont succédé dans une ambiance à la fois réjouie et grave, en présence d’un groupe de policiers déployés devant l’entrée de l’institution.
Dans sa décision, le Conseil d’État rappelle que les Soulèvements de la Terre n’ont jamais incité à commettre des violences contre des personnes. En revanche, il estime qu’en appelant à la « désobéissance civile » et au « désarmement » des infrastructures portant atteinte à l’environnement, ils provoquent à la « violence contre les biens », l’un des nouveaux critères de dissolution introduits par la loi « séparatisme ». Le groupe se voit ainsi reprocher de « légitimer publiquement » la destruction d’engins de chantiers, de cultures intensives ou la dégradation de sites industriels polluants, dont il revendique la dimension « symbolique ».
Pour autant, le Conseil d’État conclut qu’au regard « de la portée de ces provocations, mesurée notamment par les effets réels qu’elles ont pu avoir », la dissolution ne serait pas « une mesure adaptée, nécessaire et proportionnée ». Il annule ainsi le décret pris en Conseil des ministres le 21 juin 2023. Le ministère de l’intérieur, à l’initiative de cette dissolution, n’a pas souhaité réagir.
Dans un communiqué, les Soulèvements de la Terre se réjouissent de leur « victoire » et d’« un sérieux revers pour le ministère de l’intérieur ». Le mouvement considère que cette décision « est porteuse d’espoirs pour la suite », car « en utilisant l’argument de l’absence de proportionnalité entre les actions du mouvement et la violence d’une dissolution, le Conseil d’État confirme l’idée que face au ravage des acteurs privés, de l’agriculture intensive, de l’accaparement de l’eau, nos modes d’actions puissent être considérés comme légitimes ».
Aïnoha Pascual, avocate des Soulèvements, dit son « soulagement » pour la défense des libertés publiques, notamment de la liberté d’association, mais aussi sa « prudence ». Son confrère Raphaël Kempf, également défenseur du mouvement écologiste, voit dans la décision du Conseil d’État la reconnaissance de la légitimité « d’une dose d’appel à la désobéissance civile et au désarmement ». Mais s’inquiète, lui aussi : la juridiction accepte l’idée que des agissements violents puissent concerner des biens, alors que le code pénal et la Cour européenne des droits de l’homme la restreignent aux personnes. Autre source d’inquiétude : la notion de « provocation » à commettre ces faits n’est pas clairement limitée, et le juge considère qu’elle peut être constituée même si elle n’est qu’implicite.
Sollicité par Mediapart, Michel Forst, rapporteur de l’Organisation des nations unies (ONU) sur la protection des défenseurs de l’environnement rappelle que cette dissolution « s’inscrivait dans un contexte où l’on constate dans beaucoup de pays d’Europe une érosion extrêmement inquiétante de l’espace civique ». Il cite notamment le cas de l’Allemagne ou de l’Italie, « où des mouvements écologistes et climatiques, qui ont recours à la désobéissance civile non-violente, sont en train d’être catégorisées comme des organisations criminelles par les autorités ». Et ajoute : « Je crois que ce qui inquiète le gouvernement, ce n’est pas tant les supposées provocations à la violence, mais la portée de la voix des Soulèvements de la Terre. C’est le fait qu’ils soient audibles, entendus, écoutés. »
Au nom du Syndicat des avocats de France (SAF), Lionel Crusoé a critiqué la recrudescence des dissolutions d’associations, qu’elles soient antiracistes, de soutien au peuple palestinien, ou antifascistes. Il y voit la traduction d’une « situation en demi-teinte » pour les libertés publiques, alors que « dans une société démocratique, il doit y avoir un espace de débats, et qu’il est aussi fait de rapports de force ».
L’Alvarium, un groupe d’extrême droite dissout pour « provocation à la haine »
S’il a annulé la dissolution des Soulèvements de la Terre, le Conseil d’État a validé celle de trois autres organisations. En ce qui concerne l’Alvarium, qui avait contesté sa dissolution mais ne s’était pas défendu à l’audience du 27 octobre, le Conseil d’État estime que les messages postés par le groupe d’extrême droite angevin incitaient bel et bien à la discrimination et à la haine « envers les personnes étrangères ou les Français issus de l’immigration par leur assimilation à des délinquants ou des criminels, à des islamistes ou des terroristes », comme le lui reproche le gouvernement dans le décret de dissolution du 17 novembre 2021.
Compte tenu de la « gravité » et de la « récurrence » de ces agissements, le Conseil d’État juge que la dissolution ne constitue pas une mesure disproportionnée. Il note, par ailleurs, les liens de l’Alvarium et de ses membres dirigeants « avec des groupuscules appelant à la discrimination, à la violence ou à la haine contre les étrangers », les personnes d’origine non européenne ou les musulmans. Mais ne dit pas un mot de la « provocation à commettre des violences » invoquée par le gouvernement dans ses motivations.
L’Alvarium, qui agrégeait des catholiques identitaires et des nationalistes révolutionnaires autour d’un bar associatif, entre 2018 et 2021, s’est fait connaître à Angers pour plusieurs rixes contre des militants d’extrême gauche, certaines ayant été suivies de condamnations. Après sa dissolution, le groupe s’est plus ou moins reconstitué sous le nom de « RED Angers » (Rassemblement des étudiants de droite, dont le local a été fermé par la mairie, à l’été 2023, après de nouvelles bagarres). D’anciens membres de l’Alvarium ont été jugés en août pour des violences contre des manifestants, et pour l’essentiel relaxés.
La CRI subit le même sort que le CCIF
Le Conseil d’État a également validé la dissolution de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI), prononcée le 20 octobre 2021. Le gouvernement reprochait à cette association lyonnaise, fondée en 2008, d’instrumentaliser le concept d’islamophobie pour provoquer à la haine antisémite et à la violence, notamment en s’abstenant de modérer les commentaires d’internautes sur ses réseaux sociaux. Le mémoire du ministère de l’intérieur évoquait « une stratégie de communication comparable à celle du CCIF », dissout en 2020 sans que le Conseil d’État ne trouve rien à redire.
En préambule, la juridiction administrative écarte la « provocation à la violence » reprochée par le ministère de l’intérieur, estimant que les messages cités relèvent d’une critique « véhémente » de l’action de la police ou de réactions « injurieuses ou menaçantes », mais ne constituent pas des appels à la violence.
Le Conseil d’État se concentre plutôt sur les appels à la haine ou à la discrimination et estime que la CRI a posté des propos « outranciers sur l’actualité nationale et internationale, tendant, y compris explicitement, à imposer l’idée que les pouvoirs publics, la législation, les différentes institutions et autorités nationales ainsi que de nombreux partis politiques et médias seraient systématiquement hostiles aux croyants de religion musulmane et instrumentaliseraient l’antisémitisme pour nuire aux musulmans ». Elle considère aussi que « ces publications ont suscité de nombreux commentaires haineux, antisémites, injurieux et appelant à la vindicte publique, sans que l’association ne tente de les contredire ou de les effacer ».
Au Conseil d’État, où elle dénonçait un « pur procès d’intention », démentait tout antisémitisme et revendiquait le droit de critiquer des politiques publiques, la CRI avait reçu le soutien de la Ligue des droits de l’homme (LDH) et du Gisti, au nom de la liberté d’association, de réunion et d’expression. S’il se réjouit de la décision pour les Soulèvements de la Terre, l’avocat de la CRI, João Viegas, juge celle qui concerne ses clients « extrêmement décevante » et se réserve la possibilité de saisir la Cour européenne des droits de l’homme.
« C’est une reprise très évasive et insatisfaisante des griefs du ministère, qui ne reposent sur absolument rien, sauf des commentaires non modérés et des propos parfois à l’emporte-pièce. Si le Conseil d’État accepte l’idée qu’en critiquant l’État on devient anti-français, il reprend à son compte la théorie de la cinquième colonne et des ennemis de l’intérieur. Il ne rectifie pas la jurisprudence déjà désastreuse du CCIF, qui peut servir à couvrir des mesures très répressives de critiques politiques jugées inconvenantes. On parle d’associations qui saisissaient les pouvoirs publics et encourageaient les gens à le faire, les aidaient à déposer plainte et les assistaient en justice. »
Un groupe antifasciste dissout pour la première fois
Enfin, le Conseil d’État a confirmé la dissolution du Groupe antifasciste Lyon et environs (Gale), prononcée le 30 mars 2022 et suspendue deux mois plus tard. Le Gale devient donc le premier groupe d’extrême gauche dissout depuis Action directe, en 1982, après une campagne d’attentats et de braquages qui avaient fait plusieurs morts. Le collectif lyonnais, créé après la mort de Clément Méric en 2013 , comptait une trentaine de membres actifs.
Contrairement à l’Alvarium et à la CRI, dont la dissolution a été confirmée sur le fondement des appels à la haine ou à la discrimination, celle du Gale repose seulement sur la « provocation à commettre des violences contre des personnes ou des biens », c’est-à-dire le nouveau motif créé par la loi « séparatisme ». En l’occurrence ici, les personnes et les biens appartiennent aux adversaires privilégiés du Gale, la police et l’extrême droite, et sont quasiment mis sur le même plan.
La décision du Conseil d’État relève ainsi que certains messages postés par le Gale sur les réseaux sociaux montrent « des policiers ou des véhicules de police incendiés, recevant des projectiles ou faisant l’objet d’autres agressions ou dégradations, en particulier lors de manifestations, assortis de textes haineux et injurieux à l’encontre de la police nationale, justifiant l’usage de la violence envers les représentants des forces de l’ordre, leurs locaux et leurs véhicules, se réjouissant de telles exactions, voire félicitant leurs auteurs ».
Elle retient aussi des publications « approuvant et justifiant, au nom de “l’antifascisme”, des violences graves commises à l’encontre de militants d’extrême droite et de leurs biens ». Certains commentaires en réponse peuvent être considérés comme « des appels à la violence voire au meurtre » de militants d’ultradroite, sans faire l’objet d’une « quelconque modération ».
Les avocats du Gale, Agnès Bouquin et Olivier Forray, dénoncent une décision « très inquiétante » et s’apprêtent à saisir la Cour européenne des droits de l’homme, puisque « le Conseil d’État ne joue plus son rôle de garde-fou des libertés publiques ». À leurs yeux, la décision « raye d’un trait de plume la liberté d’association, d’expression et de réunion, parce que ça disconvient au gouvernement » et empêche « la dénonciation politique de l’action policière et de l’extrême droite ». « La lutte antifasciste ne s’arrête pas à l’étiquette “Gale” et va continuer », affirment les avocats du collectif.
Une clarification toute relative
Dans le communiqué de presse qui accompagne ses quatre décisions, le Conseil d’État se félicite de « préciser le mode d’emploi » et les « critères » du nouveau motif de dissolution instauré par la loi « séparatisme », autour de la provocation à la violence (contre les personnes ou les biens). Il considère ainsi avoir posé les bornes d’une dissolution acceptable.
Ce n’est pourtant pas si clair. D’une part, sa décision sur les Soulèvements de la Terre laisse entendre qu’une petite quantité de « violence contre les biens » ne suffit pas à signer l’arrêt de mort d’une organisation, pour des raisons de proportionnalité. Mais elle laisse ouverte la possibilité de dissoudre un groupe - voire les Soulèvements de la Terre eux-mêmes, plus tard - sur la seule base de dégradations matérielles, si elles étaient plus lourdes, ou plus fréquentes, ou plus chères, sans définir de seuil.
D’autre part, et uniquement pour les Soulèvements de la Terre, le Conseil d’État établit un lien entre la provocation à des agissements violents et ses effets concrets (ici jugés modestes). Pour le #Gale, la provocation est retenue sans considération pour ses conséquences : les appels à commettre telle ou telle action, à s’en prendre à telle ou telle cible, ont-ils entraîné des passages à l’acte ? Peut-on en attribuer la responsabilité au groupe ?
Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, les dissolutions administratives se sont succédé à un rythme inédit sous la Cinquième République. Sous son premier mandat, 29 associations et groupements de fait, pour l’essentiel soupçonnés de proximité avec l’#islamisme (#Baraka_City, le #CCIF) ou liés à l’#extrême_droite (le #Bastion_social, les #Zouaves) ont disparu. Depuis sa réélection, le 24 avril 2022, le gouvernement a prononcé la dissolution de quatre organisations : le #Bloc_Lorrain, #Bordeaux_nationaliste, #Les_Alerteurs et #Civitas. Sans compter les Soulèvements de la Terre, qui célèbrent leur victoire.
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/091123/le-conseil-d-etat-annule-la-dissolution-des-soulevements-de-la-terre-mais-
#justice #antifa #anti-fascisme #SdT
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voir ce fil de discussion (via @arno) :
►https://seenthis.net/messages/1025608
radical online collections and archives
I am very interested in the growing amount of radical literature from around the world that is being scanned and digitised. As there are so many and from many different places, I thought it would be useful to make a list. All of those that are included are free to access (there are others that require some form of subscription). If there are any that I have missed or if any links are broken, do let me know, either by commenting below or sending me an email.
▻https://hatfulofhistory.wordpress.com/radical-online-collections-and-archives
#base_de_données #archives #liste #anti-fascisme #anarchisme #anti-impérialisme #anti-colonialisme #anti-apartheid #black_radicalism #radicalisme #cominform #communisme #féminisme #première_internationale #internationale_socialiste #histoire #LGBT #maoïsme #new_left #deuxième_internationale #second_international #syndicalisme #trotskisme
[Vidéos] Le Maquis en Catalogne (1939 - 1963) - PARTAGE NOIR
▻https://www.partage-noir.fr/le-maquis-en-catalogne-1939-1963
Un documentaire, en sept chapitres, qui traite de l’histoire du mouvement de guérilla antifranquiste en Catalogne, de la fin de la guerre civile jusqu’à sa fin dans les années 1960.
#CNT #Catalogne #Guerilla #Antifranquiste #Fédérica_Montsény #Francisco_Sabaté
Gianluca e Massimiliano De Serio - « #Stanze »
Gianluca e Massimiliano De Serio raccontano il film «Stanze» (2010), in occasione dell’inaugurazione della mostra «00 Italia. Non c’è un’ombra nella quale scomparire», a cura di a.titolo e Marianna Sabena.
#Italie #caserne #caserma_la_marmora #Turin #histoire #histoire_coloniale #Italie_coloniale #caserma_Dogali #fascisme #torture #partisans #anti-fascisme #réfugiés #accueil #centre_d'accueil #réfugiés_somaliens #Somalie #poésie #Caserma_Alessandro_La_Marmora #chaîne_poétique
#migrations #souffrance #dignité #rêve #pauvreté #blessure #dette #empreintes_digitales #Dublin #règlement_Dublin #colonialisme #SDF #réfugiés_somaliens #Libye #espoir #solidarité #Somalie #colonisation #castriotta #Cabras #Maresciallo_De_Amicis #Filippo_Giordano #Giuseppe_Arbano #Eugenio_Vitale #Gionso #via_Asti #fascisme #Cuneo #Fagnola #Mario_Costa #partisans #guerre_coloniale #Spallone #Serloveti #Gondola_di_Stalin #Marco_Bellone
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ajouté à la métaliste sur l’Italie coloniale :
►https://seenthis.net/messages/871953
et plus précisément ici :
▻https://seenthis.net/messages/871953#message954322
Stanze – di Gianluca e Massimiliano De Serio – Videoinstallazione – Italia 2010
Il diritto d’asilo calpestato, poesia civile sulle tracce delle “catene poetiche” della tradizione orale somala. E i muri, e le vicende, dell’ex caserma La Marmora di via Asti, a Torino, autentica «centrifuga» simbolica della storia d’Italia.
«Quanto è sconnessa la terra sotto i miei piedi,/ quanto è vasta la sabbia,/ andavo avanti sballottato e dappertutto le dune si moltiplicavano».
«Mi hanno preso le impronte, non sono più come i miei coetanei./ Mi hanno reso povero in tutto, sono senza prospettiva di vita qui in via Asti./ Chi ci ha respinto ci ha fatto restare sul marciapiede in mezzo a una strada, ci ha relegato a dormire lungo i muri./ Ci obbligano a tornare indietro,/ non possono capire che il trattato di Dublino è il colonialismo: a chi possiamo denunciarlo?».
In Stanze si respira la vertigine deserto, si intuisce la fatica del viaggio. Si ascolta una madre che teme per il figlio emigrato. Si sente sotto i piedi la lastra nera del mare. Si impara che cosa sia il bisogno di fuggire da una terra invivibile, ma anche la disillusione per essere finiti in un Paese diverso da come lo si sognava. Si diventa testimoni della miseria e dell’indifferenza vissuti in Italia. E si è inchiodati alla denuncia: «Gli italiani non hanno mantenuto la promessa fatta», quella di un’accoglienza che dia un minimo di sostanza al diritto d’asilo concesso sulla carta.
Nato come videoinstallazione, Stanze è stato girato con un gruppo di giovani rifugiati somali che sono stati “ospiti” degli spogli locali dell’ex caserma La Marmora di via Asti, a Torino. Le riprese, senza luce artificiale, si sono svolte in un’unica giornata ma la preparazione è durata mesi, in collaborazione con la mediatrice culturale e scrittrice Suad Omar. In questo «film di parola e non di azione» (è la definizione dei fratelli De Serio) gli attori, a turno, narrano le loro storie per circa un’ora, fermi davanti alla camera da presa, in versi somali con sottotitoli in italiano.
La forma recupera e riattualizza il genere della “catena poetica” (una serie di liriche collegate fra loro, strumento di dibattito pubblico e politico nella tradizione orale della Somalia). Mentre, nei contenuti, la cronaca e la testimonianza si fanno poesia civile, con un’asprezza senza tempo che ricorda a tratti i salmi più scabri e le denunce più dure dei profeti dell’Antico Testamento.
Una parte dei testi proposti dal gruppo di giovani rifugiati non si limitano alla situazione del diritto d’asilo ma “interpretano” anche la storia dell’ex caserma La Marmora, decifrando in quelle mura «una vera e propria centrifuga della storia italiana», come ricorda l’associazione di “mutuo soccorso cinematografico” Il Piccolo Cinema di Torino: «Fondata durante il primo periodo coloniale italiano nel corno d’Africa, la caserma è poi diventata sede, durante il fascismo, della Guardia nazionale repubblicana e vi si sono consumate torture e fucilazioni dei partigiani prigionieri». Da qui la ripresa in Stanze (stanze come strofe poetiche, stanze di mattoni) di alcuni stralci degli atti del processo che, nel 1946, vide alla sbarra alcuni fascisti che “lavorarono” in via Asti. Ancora Il Piccolo Cinema: «Nel film gli ex abitanti della caserma, attraverso un percorso di sdoppiamento storico ed esistenziale, si fanno carico della nostra stessa storia e delle sue mancanze».
Prodotto per la prima edizione del “Premio Italia Arte Contemporanea” del Maxxi di Roma, Stanze ha ottenuto la menzione speciale della giuria «per l’uso innovativo del linguaggio filmico nel rappresentare la condizione umana di sofferenza e di oppressione che attraversa la nostra storia».
Alcune scene e una presentazione del video da parte di Gianluca e Massimiliano De Serio sono presenti su You Tube: ▻https://www.youtube.com/watch?v=GvWW0Ui7Nr0
Il sito Internet dei fratelli De Serio è: www.gmdeserio.com
▻https://viedifuga.org/stanze
Intervista a Gianluca e Massimiliano De Serio - Quella stanza fuori dall’Africa
Quella stanza fuori dall’Africa Teresa Macri ROMA Incontro con i gemelli De Serio, menzione speciale della giuria per il Premio Italia Arte Contemporanea al Maxxi. «Abbiamo girato un film-catena poetica che recupera la tradizione orale somala, prima dell’avvento della scrittura. Nel nostro caso, la narrazione orchestrata dalla poetessa Suad Omar è declinata da alcuni rifugiati politici che interpretano le loro storie di esiliati» Gianluca e Massimiliano De Serio con il mediometraggio Stanze, si sono aggiudicati una menzione speciale da parte della giuria e una passione smodata da parte del pubblico. Sarebbe stato un esemplare epilogo se, nel catastrofico crinale italiano come quello che stiamo attraversando, la giuria avesse inviato un chiaro segno politico puntando sul loro film che riesce a coagulare paradigma storico, displacement, soggettività e funzione del linguaggio poetico attraverso i racconti di alcuni politici somali in Italia. Comunque sia i fratelli De Serio (Torino, 1978) sono stati appena premiati alla 28ma edizione di Torino Film Festival con il documentario Bakroman sui ragazzi di strada del Burkina Faso. Fin dal 1999, i gemelli indagano senza tregua e senza alcun rigurgito ideologico sui temi dell’identità culturale, «negoziata», fluida e in divenire nell’epoca tardo-capitalista, sui conflitti tra urbanità e minoranze etniche che stanno ridefinendo le nostre società occidentali. La loro è una ricerca «etica», indirizzata sullo scontro degli spazi sociali e sul disagio dell’estetica, nei confronti della politica. Una ricerca in con-trotendenza con l’immaginario simulacra-le così ripercorso dalla loro stessa I-Generation. Ragione dei numerosissimi riconoscimenti internazionali ricevuti finora: Nastro d’Argento per il miglior cortometraggio (2004), il festival di Edimburgo (2006), Oberhausen (2006), Stoccarda (2005), Vendó me (2005 e 2006) e, come miglior film italiano, per tre anni consecutivi al Tff. L’asserzione dell’artista Francis Alys «a volte fare qualcosa dl poetico può diventare politico e a volte fare qualcosa dl politico può diventare poetico» sembra descrivere li vostro film. Come è nata e si è sviluppata l’idea dl «Stanze»? Poesia e politica non sono per forza estranee. Al contrario. Cosl come l’estetica può veicolare un contenuto etico, il rapporto fra le due sfere deve essere il più coerente possibile. In particolare, Stanze è un lavoro che si sviluppa in entrambe le direzioni. E un film/catena poetica che recupera la tradizione orale somala prima dell’avvento della scrittura. La poesia era lo strumento di discussione etica e politica della società somala, con essa si creavano catene poetiche attraverso le quali si dibatteva: venivano apprese a memoria dalla società e servivano per un dibattito pubblico, sublimato dalla bellezza e dal rigore della metrica. Nel nostro caso, le poesie, create sotto la maestria della poetessa Suad Omar, sono declinate da un gruppo di rifugiati politici che interpretano le loro storie di esiliati e si fanno carico della nostra storia e delle nostre mancanze.
«Stanze» è centrato sulle forme di potere autoritarie: dal colonialismo italiano In Africa al fascismo del ventennio fino all’attuale stato dl diritto discrezionale... Il film è un lento scivolare dalla diaspora dei somali all’inadeguatezza del nostro paese nell’accoglierli secondo le regole internazionali. Progressivamente, i rifugiati arrivano ad interpretare stralci del processo, del 1946 nella caserma di via Asti di Torino, in cui vennero condannate alcune guardie nazionali repubblicane fasciste, colpevoli di sevizie, di torture e uccisioni di numerosi partigiani (tutti amnistiati, creando in questo modo un vuoto storico e giudiziario). I somali, figli indiretti della nostra storia e delle colpe coloniali e fasciste e oggi rifiutati dalla nostra società, prendono la voce dei testimoni del processo, attuando una sorta di sdoppiamento storico ed esistenziale che incolpa prima di tutto l’Italia e ne riempie il vuoto morale e politico. I luoghi di ogni «stanza poetica» sono alcune sale della tremenda caserma di via Asti, che paradossalmente è stata un provvisorio posto di accoglienza di centinaia di rifugiati politici somali nel 2009, alcuni dei quali protagonisti del film. Lo sradicamento del soggetto post-coloMale è al centro delle vostre analisi sia In «Zakarla» che in «Stanze». In ciò conta molto l’humus torinese dove vivete? Torino è una città che ha visto nascere i movimenti di potere, ma anche di protesta e di avanguardia in Italia. E un luogo di spe:
* rimentazione sociale dove si cerca di supplire alle mancanze del govemo in materia di rifugiati politici. Molte delle nostre storie nascono e si creano nel nostro quartiere o nella nostra città. Qui ha sede il Centro Studi Africani, dove ha avuto inizio la ricerca per realizzare Stanze. Il presidente, ora purtroppo scomparso, era Mohamed Aden Sheickh, ex ministro somalo che è stato sei anni in cella di isolamento sotto la dittatura di Siad Barre ed è a lui e ai rifugiati politici che dedichiamo il lavoro. Grazie a lui abbiamo incontrato Abdullahi, Suad Omar e tutti i rifugiati politici protagonisti. La necessità dl ritornare su accadimenti passati della storia Italiana (come II film dl Martone "Nol credevamo») è un meccanismo dl presa di coscienza del presente attraverso una di logica della memoria? Il nostro è un tentativo di creare una nuova immagine del presente, fuori da ogni formato e da ogni cliché, capace di farsi carica di significato e di aprirsi a riflessioni future e a ri-letture del passato, sotto una nuova estetica e rinnovati punti di vista. Stanze, per esempio, parte dalle storie della diaspora presente, dalle torture in Libia e dai respingimenti, dai non diritti dei rifugiati, che si perpetuano tutti i giorni tra Africa e Italia, fin dentro il nostro stesso paese. Questa diaspora ha radici profonde e interpella la nostra storia più nera, sconosciuta o opportunisticamente dimenticata, quella del colonialismo, degli eccidi in Somalia da parte degli italiani, delle colpe dei fascisti, mai pagate fino in fondo come ci insegna via Asti. C’è nella vostra ricerca una attenzione alla struttura metrica che stabilisce anche Il ritmo del film. II riferimento è alla catena poetica dl Stanze», alla rima del rappers in «Shade ? Da anni onnai lavoriamo sul tentativo, di volta di volta diverso, di creare una «nuova oralità». La trilogia dedicata a Shade era un lungo flusso di coscienza in freestyle, che abbandonava le classiche regole del genere per farsi nuova parola e immagine, icona, memoria di se stessa. In Stanze abbiamo spazializzato il suono, lo abbiamo reso scultura, capace di riflettersi su un’immagine aderente al concetto di catena poetica e in grado di farsi bella, perfetta, ipnotica, sia nella metrica e nel suono, ma anche nei colori e nelle luci. Solo così crediamo si possa restituire la dignità e il coraggio di mettersi in gioco dei nostri protagonisti: ognuno con i suoi strumenti, in un dialogo continuo che si fa scambio, dialettica, alleanza.
PREMIO ITALIA ARTE Rossella Biscotti presenta il suo «Processo» dopo il 7 aprile L’artista Rossella Biscotti è la vincitrice della prima edizione del Premio Italia Arte Contemporanea, curato da Bartolomeo Pietromarchi e organizzato dal Mani per sostenere e promuovere l’arte italiana rigosamente under 40. «II Processo», realizzato dalla Biscotti (Molfetta, 1978, ma vive in Olanda) consta in una installazione molto formale di architetture residuali in cemento armato ispirate alla conversione logistica subita dalla razionalista palestra della scherma realizzata da Luigi Moretti al Foro Italico in aula bunker durante i processi politici degli anni di piombo, tra cui quelli legati al caso Moro. Parallelamente e più pregnantemente un audio, disseminato nel museo, invia le registrazioni del famoso processo .7 Aprile». A colpire la giuria è stata «l’intensità del lavoro e il forte legame che l’artista ha saputo costruire fra l’architettura del museo e quella dell’opera». L’installazione sarà acquisita dal Marci e verrà pubblicata una monografia dell’artista. Tre gli altri finalisti in lizza: Rosa Barba (Agrigento, 1972) con il suo museo nascosto» nei depositi; Piero Golia (Napoli 1974) che cerca di confondere lo spettatore spostando continuamente il punto di vista, e i gemelli De Serio, menzione speciale per il loro mediometraggio «Stanze».
Italy’s De Serio Brothers on CineMart-Selected Colonial-Era Drama ‘Prince Aden’ (EXCLUSIVE)
Gianluca and Massimiliano De Serio, the Italian directing duo best known internationally for their Locarno premiere “Seven Acts of Mercy,” are developing a colonial-era drama that they’re presenting during the Rotterdam Film Festival’s CineMart co-production market.
“Prince Aden” begins in 1935, when a 16-year-old Somali boy passes the test to become a dubat, a soldier in the Italian army that has invaded Ethiopia on the orders of Mussolini. Aden Sicré is sent to the frontlines, but after being injured on his first day of service he’s forced to return home – where he is unexpectedly hailed as a war hero by the Fascist regime.
Five years later, Aden is recruited to take part in a recreation of the daily life of an African village at the newly built Mostra d’Oltremare exhibition center in Naples. But when Italy enters the Second World War, the “human zoo” suddenly closes, stranding Aden and the other African inhabitants for three years as Allied bombs destroy the city around them.
Inspired by the book “Partigiani d’Oltremare,” by the Italian historian Matteo Petracci, the film follows the unexpected turns in the years after, as Aden and other African fighters play a pivotal role in the partisan struggle against fascism in Europe, and the would-be shepherd is hailed as the film’s titular prince.
“Prince Aden” sheds light on an “unknown story” that helped shape the course of Italy in the 20th century, according to Gianluca. Yet it’s a story that’s become increasingly relevant against the backdrop of modern-day Europe.
“We found that this story is not so far from those of thousands of young people who leave their homeland and come to Italy and Europe to find a new life today,” he said. “There is a kind of mirror” with current events.
Massimiliano said that “this story is a contemporary story, not only a story of our recent past,” which reflects how events between the colonial era and the present day are connected.
“We need to talk about not only our origin [as colonizers and fascists], but also we need to talk about the importance of Africa to our story, and also the importance of the Italian story to the African one,” he added. “The film will not only be a film about colonialism, because everything starts from there, but also about post-colonialism.”
The De Serio Bros. addressed similar topics in their 2010 film installation “Stanze” (Rooms) (pictured), which looked at issues of colonialism, post-colonialism and their consequences on the condition of migrants today.
Central to “Prince Aden” will be an interrogation of the ways in which the Fascist regime exploited the image of its young African hero for its own purposes. The brothers will also examine the role played by the Mostra d’Oltremare, as well as the Italian film industry, in promoting the propaganda of the Fascist government, raising questions of how history is staged and narratives framed.
It’s a timely subject in an era when previously marginalized voices across the world are struggling to reclaim their own stories. Massimiliano noted how an increasing number of young Italian writers, artists and musicians with African roots have in recent years begun to produce art that echoes their own experiences as second- and third-generation Italians.
However, he said, “there is not a real debate in Italy’s culture about our colonialism and the ashes of this colonialism after the ‘60s” similar to how the Black Lives Movement has cast fresh light on race history in the U.S.
That lack of accountability or reflection extends to cinema, which “didn’t really face up to colonialism” after the fall of the fascist regime, Massimiliano said. That, in turn, has had a profound effect on Italian culture today.
“Cinema works with images. It gives visibility to something, and it hides something else,” said Gianluca. “For us, cinema is a responsibility…. It’s a choice. It’s close to the work of archaeologists: going under the surface and looking for pieces of our identity that are hidden not only in the past, also in the present.”
The De Serio Brothers’ debut feature, “Seven Acts of Mercy,” made a splash on the festival circuit after premiering in competition in Locarno in 2011. The brothers later premiered in the Venice Film Festival in 2016 with the documentary “River Memories,” about one of the largest shanty towns in Europe. Two years ago, they bowed “The Stonebreaker,” starring “Gomorrah’s” Salvatore Esposito, in the festival’s Venice Days strand.
“Prince Aden” is produced by Alessandro Borrelli for La Sarraz Pictures. As the filmmakers search for potential co-producing partners during CineMart, Massimiliano stressed that their film is inherently a “European project” that is “important for Europe.”
“We are the doors of Europe in the Mediterranean today,” he said, “and I think that this project could be a way for Europe to understand better the European roots that are not only the European, Christian roots, but also the roots of our tragic and somehow also beautiful links [and] violent links with Africa. The film will be violent and tender at the same time.”
▻https://variety.com/2022/film/global/rotterdam-cinemart-de-serio-brothers-prince-aden-1235167410
La macabra storia dell’ex Caserma La Marmora di Torino
Ormai in disuso, la vecchia Caserma La Marmora dal ’43 al ’45 fu luogo di detenzione e di tortura, dove persero la vita molti italiani.
Al giorno d’oggi, al civico numero 22 di via Asti a a Torino si trova l’ex #Caserma_Dogali, ora Caserma La Marmora.
La struttura militare fu il centro di terribili atti di tortura e fucilazione durante il Secondo conflitto mondiale.
Alle origini, la caserma di via Asti divenne la sede di un Reggimento di fanteria.
Costruita dal 1887 al 1888, il progetto della struttura fu opera del capitano del Genio, #Giuseppe_Bottero.
Inizialmente, all’inaugurazione si scelse il nome di caserma “Dogali” di Torino (solo in futuro poi prenderà il nome “La Marmora”).
Questa denominazione in particolare, richiama l’infausta battaglia di Dogali, la quale ebbe luogo in corrispondenza della costruzione dell’edificio.
Al tempo, il corpo si spedizione italiano era impegnato nel Corno d’Africa, in Eritrea, per portare avanti le pretese coloniali del governo #Depretis.
Risaputa è la sconfitta dell’esercito italiano, che proprio durante la battaglia di Dogali del 26 gennaio del 1887 venne piegato da un’impensabile esercito etiope.
La disfatta coprì di vergogna l’Italia agli occhi delle potenze mondiali.
In seguito, il ministro Depretis diede le dimissioni a distanza di poche settimane.
Indubbiamente, il catastrofico evento generò clamore in tutta la penisola.
Nel capoluogo piemontese si prese la decisione di intitolare una via con il nome del tenente colonnello Tommaso De Cristoforis, casalese di origini che perse la vita durante la campagna africana.
Mentre, invece la nuova caserma prese il nome dell’infima battaglia.
Come primo impiego militare, si ospitarono al suo interno due reggimenti di fanteria.
Mentre dal luglio del 1912, fu sede del comando del Battaglione Aviatori della neo-aeronautica militare italiana.
Nel 1920, su richiesta dell’Alto Comando militare, la caserma ospitò un reggimento di Bersaglieri, il IV.
Mentre l’anno successivo cambiò nome, diventando Caserma “La Marmora”, in onore di #Alfonso_La_Marmora, generale e politico de Regno di Sardegna, ideatore dell’unità dei bersaglieri.
Purtroppo, nel 1943 la Caserma La Marmora divenne il centro di terribili avvenimenti.
Dopo l’armistizio dell’ 8 settembre 1943, i partigiani, grazie all’appoggio degli alleati, misero a ferro e fuoco il Piemonte.
Così si decise di riconvertire la caserma come quartier generale dell’#Ufficio_Politico_Investigativo (l’#Upi).
Sotto la gestione della #Guarda_Nazionale della neo-nata #Repubblica_Sociale.
Il nuovo incarico era quello di reprimere ed eventualmente annichilire ogni forma di lotta clandestina partigiana, con ogni maniera necessaria.
Nelle camere della caserma, sotto il comando del colonnello #Giovanni_Cabras e del maggiore #Gastone_Serloreti, si rinchiudevano e si interrogavano i partigiani catturati.
Gli interrogatori venivano portati avanti attraverso spietate torture psicologiche e fisiche.
Che si concludevano con la fucilazione o con la deportazione in Germania dei ribelli, in accordo con i nazisti.
Tra la notte del 27 e del 28 gennaio però, un’incursione partigiana, comandata da #Livio_Scaglione, riuscì ad occupare la caserma e liberare i prigionieri.
Con la fine della guerra, l’ex struttura militare cadde inevitabilmente nella desuetudine, che continua fino ai giorni nostri.
Tuttavia nel 1962, in ricordo degli eroi che persero la vita, venne posta una lapide nella caserma, esattamente nel luogo in cui avvennero le esecuzioni.
▻https://mole24.it/2021/05/05/la-macabra-storia-dellex-caserma-la-marmora-di-torino
#partisans
La #guerriglia_odonomastica in #Cirenaica
Il 19 febbraio sono apparsi in diversi luoghi della Cirenaica sei cartelli che raccontano brevemente l’origine del rione e la sua doppia anima antifascista e anticolonialista. La guerriglia odonomastica è stata realizzata da #Resistenze_in_Cirenaica cantiere culturale nato all’interno del Vag61 che si occupa di memoria storica e anticolonialismo.
“Il 19 febbraio di 84 anni fa – scrivono – ci fu il massacro di Addis Abeba, uno dei tanti crimini del colonialismo italiano. Una data che in Etiopia è lutto nazionale, ma nel nostro paese che non ha mai fatto i conti con il suo passato, è un giorno qualsiasi. Ma non per tutt*, in molte città si è ricordato Yekatit 12 (l’equivalente del 19 febbraio nel calendario etiope), con azioni di guerriglia odonomastica. In Cirenaica si è voluto ricordare questa giornata, ricordando i crimini del colonialismo italiano, passato e presente, la barbarie del fascismo e la Resistenza che lo ha sconfitto”.
Il rione, costruito a ridosso della guerra italo-turca del 1911-12 che portò alla conquista della Libia, conserva della vecchia odonomastica colonialista solo la sua direttrice principale, via Libia, grazie alla sostituzione nel 1949 della toponomastica originaria con gli eroi della Resistenza (Giuseppe Bentivogli, Sante Vincenzi, Mario Musolesi, Paolo Fabbri, Gianni Palmieri, Massenzio Masia, Ilio Barontini, Gastone Rossi, Francesco Sabatucci).
“In nessun punto della discussione della seduta del consiglio comunale di Bologna del 16 aprile 1949 – scrive, però, Resistenze in Cirenaica -, troverete la critica al colonialismo che oggi siamo in grado di fare. Nondimeno, la decisione fu presa, e su quella decisione oggi noi possiamo fare leva, per andare oltre quelle cautele, quelle circonlocuzioni, quelle frasi pesate col bilancino”.
▻https://zero.eu/en/news/la-guerriglia-odonomastica-in-cirenaica
#guérilla_odonymique #guérilla_toponymique #toponymie #anti-colonialisme #anti-fascisme #Italie #mémoire #Libye #résistance #Bologne #Bologna #Bologna-Portomaggiore #Italie_coloniale #colonialisme_italien
ping @cede
–—
ajouté à la métaliste sur le colonialisme italien:
►https://seenthis.net/messages/871953
Strade della memoria
Ospiti di Paolo Di Paolo la storica #Giulia_Albanese che si è occupata tra l’altro di toponomastica fascista e antifascista e la scrittrice Edith Bruck, sopravvissuta alla Shoah, che racconta il suo nuovo libro Il pane perduto (La Nave di Teseo); la cantante Antonella Ruggiero presenta il suo ultimo album Empatia; Cristina Faloci intervista Maria Pia Ercolini, fondatrice e presidente dell’associazione «Toponomastica femminile» e dell’omonima pagina Facebook. Giuseppe Patota ci illustra il secondo capitolo del suo Dante Tascabile
#audio #podcast
#toponymie #toponymie_politique #fascisme #anti-fascisme #Italie #noms_de_rue
Activist suspected in Portland shooting was fired at 30 times by police, official says | World news | The Guardian
▻https://www.theguardian.com/world/2020/oct/14/activist-portland-shooting-michael-reinoehl-police
Un escadron de la mort de la police avait criblé de balles l’activiste antifasciste, #Michael_Reinoehl. Il n’y a pas eu de sommations et on l’a abattu alors qu’il montait dans sa voiture sur le parking d’un appartement dans l’État de Washington. La police faisait partie d’une force d’intervention US Marshal sous les ordres directs de #Trump et de son procureur général #William_Barr.
►https://www.wsws.org/fr/articles/2020/10/20/pers-o20.html
#meurtre #liquidation #militant #fascisme #anti-fascisme #extrême-droite
Ettore Castiglioni - Rai Radio 3 - RaiPlay Radio
▻https://www.raiplayradio.it/audio/2019/05/WIKIRADIO-782ee5c2-5ed2-489c-9f41-0d859dbacd1d.html
Ettore Castiglioni raccontato da Gian Luca Favetto
Il 5 giugno 1944, nei pressi del passo del Forno, in provincia di Sondrio, viene ritrovato il corpo senza vita di Ettore Castiglioni
con Gian Luca Favetto
Repertorio:
– Letture tratte da Il giorno delle Mésules. Diari di un alpinista antifascista di E. Castiglioni - Curatore: Marco Albino Ferrari - Editore: CDA & VIVALDA- voce di Claudio De Pasqualis,
– Frammenti dal trailer Oltre il confine. La storia di Ettore Castiglioni , docufilm italo-svizzero (regia di Andrea Azzetti e Federico Massa) che ripercorre le vicende e la vita dello scalatore Ettore Castiglioni (1908-1944), attraverso le parole del suo diario. Produzione: Villi Hermann, Federico Massa, Giuliano Torghele, GIUMA PRODUZIONI, GOOLIVER, IMAGO FILM LUGANO, in coproduzione con RSI, 2015
– Francesco De Gregori - Stelutis Alpinis
«La montagna a casa» celebra l’eroismo di un grande alpinista antifascista - Lo scarpone on-line - L’house organ del Club Alpino Italiano
▻http://www.loscarpone.cai.it/news/items/la-montagna-a-casa-celebra-leroismo-di-un-grande-alpinista.html
«La montagna a casa» celebra l’eroismo di un grande alpinista antifascista
“Oltre il confine. La storia di Ettore Castiglioni” di Andrea Azzetti e Federico Massa è il film che sarà proiettato questa sera per la rassegna cinematografica del Cai
9 maggio 2020 - Inizia un altro weekend in compagnia della rassegna “La montagna a casa”. Oggi sarà protagonista Ettore Castiglioni, figura tra le più amate della storia del Cai, sia come accademico che per il suo impegno antifascista. Attraverso le Alpi Castiglioni ha portato in Svizzera tanti dissidenti e tanti ebrei. “Oltre il confine. La storia di Ettore Castiglioni” di Andrea Azzetti e Federico Massa cercherà anche una risposta all’ultima domanda rimasta insoluta, quella sulla missione a causa della quale morì in alta Valmalenco nella primavera del 1944.
Il film sarà trasmesso alle 21 sul canale Youtube del Cai. “La montagna a casa” è organizzata dal Cai con la collaborazione di Sondrio Festival, Museo della Montagna e Parco dello Stelvio. Il link per guardare il film è: ▻https://www.youtube.com/watch?v=kUZmtHbevwk
.Se volete rivedere il film di ieri, “Tamara Lunger – facing the limit”, appuntamento con la replica delle 17.30. Il link per partecipare alla proiezione è: ▻https://www.youtube.com/watch?v=3Z4I_vR0aQY
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Ecco la scheda del film di oggi:“Oltre il confine. La storia di Ettore Castiglioni”
Regia: Andrea Azzetti e Federico Massa
Produzione: Giuma
Sceneggiatura: Andrea Azzetti, Federico Massa e Gerassimos Valentis
Fotografia: Andrea Azzetti
Paese: Italia
Anno: 2017
Durata: 66 min.
Attori: Stefano Scandaletti, Marco Albino Ferrari
Con le testimonianze di Alessandro Tutino, Andrea Tognina, Maurizio Giordani, Annibale Salsa, Alessandro Rizzi, Ivano Marco Rebulaz, Ruggero Cominotti, Oscar Brandli, Milan Bier, Nenga Negrini, Dominik Lieinenbach.
Sinossi:
#Film dedicato alla nobile figura di Ettore Castiglioni, accademico del #CAI, compilatore di guide alpinistiche CAI-TCI, musicista, morto assiderato in alta Valmalenco nella primavera del 1944, durante la sua fuga dalla prigione svizzera del passo del Maloja, accusato di espatrio clandestino.
#EttoreCastiglioni scelse di avere come unico confidente il suo diario. Le sue parole compongono il ritratto di un grande alpinista e insieme la figura di un uomo solo e inquieto. Ma raccontano un cambiamento profondo: da ragazzo di buona famiglia ad antifascista che all’indomani dell’8 settembre 1943 guidò un gruppo di ex soldati sulle montagne della Valle d’Aosta e si adoperò per portare in salvo sul confine svizzero profughi ed ebrei in fuga dalla guerra. “Dare la libertà alla gente per me adesso è una ragione di vita”: scriveva così qualche giorno prima di cadere in un tranello delle guardie di frontiera. L’ultima nota nel diario è del marzo ’44 e non svela nulla degli avvenimenti successivi. Sconfinò nuovamente in Svizzera e fu arrestato. Privato degli abiti e degli scarponi fu rinchiuso in una stanza d’albergo a Maloja. Durante la notte si calò dalla finestra e affrontò il ghiacciaio del Forno avvolto in una coperta. Cosa lo spinse a tentare una fuga impossibile? Quale missione aveva da compiere oltre il confine? Lo scrittore Marco Albino Ferrari, curatore dell’edizione critica del diario, ripercorre i momenti salienti dalla vita dell’alpinista, raccoglie documenti e testimonianze e si addentra nel mistero della sua morte.
Il vuoto alle spalle
Il volume presenta la storia di un gruppo di alpinisti con a capo Ettore Castiglioni, figura chiave dell’alpinismo tra le due guerre, che mette a repentaglio la vita ogni giorno per accompagnare in Svizzera ebrei e perseguitati politici. Ma qualcosa va storto e Castiglioni viene catturato e imprigionato al di là del confine. Senza pantaloni, senza scarponi, con i ramponi legati ai piedi nudi, fugge nella notte. Lo troveranno alcuni mesi dopo, a un passo dalla salvezza, congelato. Perché un grande alpinista come lui è andato incontro a morte certa? A questo interrogativo cerca di rispondere Marco Ferrari in questo libro che ci presenta il protagonista nella tragica complessità di uomo del nostro tempo.
▻https://www.corbaccio.it/libri/il-vuoto-alle-spalle-9788879723480
#livre
Spomenik. L’Utopie de la mémoire
œuvre photographique d’Alberto Campi @albertocampiphoto
Editions — La Cité
▻https://www.lacite.info/editions
A commander sans modération !
Spomenik. Ce mot à la sonorité ronde et métallique signifie mémorial en serbo-croate. Sous le leader yougoslave Tito, il est devenu synonyme de monument antifasciste. Un modèle qui a fleuri entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et la dissolution de la République fédérative socialiste de Yougoslavie, divisée en sept républiques. Majestueux et captivants, les #spomeniks matérialisent les vestiges d’une mémoire collective.
En Italie, les « sardines » défient Salvini et les populistes - Page 1 | Mediapart
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/041219/en-italie-les-sardines-defient-salvini-et-les-populistes
Parti d’un appel à manifester contre la Ligue à Bologne, dans le nord-est de l’Italie, le mouvement des « #sardines » essaime du nord au sud du pays. Depuis le 14 novembre dernier, il a réuni plusieurs dizaines de milliers de personnes autour de slogans antipopulistes. [...] Des Italiens de tous âges, serrés, « comme des sardines », pour protester contre le lancement de la campagne de Lucia Borgonzoni, la candidate de la Ligue, le parti xénophobe de Matteo Salvini, en vue des élections régionales de janvier 2020.
Des dizaines de milliers de « Sardines » réunies à Rome contre le fascisme
Les « Sardines », militants anti-fascistes italiens, ont manifesté samedi à Rome tout en s’interrogeant sur le devenir d’un mouvement qui veut « réveiller » la politique italienne, sans se transformer en un parti ni une organisation défendant une cause unique.
Le phénomène des Sardines est né il y a un mois à Bologne quand une manifestation organisée par quatre inconnus a rassemblé par surprise 15’000 personnes, pressées comme des sardines, pour dénoncer le discours « de haine et de division » de Matteo Salvini, ex-numéro deux du gouvernement et chef de la Ligue (extrême-droite).
Depuis lors, des dizaines de #manifestations, rythmée par le chant des résistants #Bella_Ciao, ont rassemblé au total 300’000 personnes, à Milan, Florence, Naples ou Palerme.
« La première était contre Salvini puis c’est devenu une réaffirmation de la #démocratie : nous sommes anti-fascistes, pour l’#égalité, contre l’#intolérance, contre l’#homophobie », a expliqué Mattia Santori, l’un des co-fondateurs du mouvement.
Vague d’adhésions
Depuis lors, le mouvement n’a cessé de prendre de l’ampleur. Pour la manifestation de samedi à Rome, les organisateurs ont reçu plus de 100’000 adhésions sur Facebook, à tel point que la préfecture leur a proposé l’immense Place San Giovanni.
Le référent du mouvement à Rome est #Stephen_Ogongo, 45 ans, un journaliste originaire du Kenya. Il a créé la page Facebook des « Sardines » romaines, juste avant d’aller se coucher il y a 15 jours. « Le lendemain, il y avait 10’000 personnes qui voulaient en faire partie. Le surlendemain 20’000 », a-t-il expliqué.
« Parler à la tête et pas à l’estomac »
Mais que vont devenir les Sardines, à part former des bancs dans toute l’Italie ? « Nous sommes au début, il y a un mois elles n’existaient pas », souligne Stephen Ogongo. "L’essentiel, c’est de « parler à la tête et pas à l’estomac des gens », « de réveiller les consciences », d’amener la population à « faire des choix responsables » et les politiciens à « changer de langage ».
Mattia Santori et la cohorte bolognaise veulent aller plus loin mais « en prenant leur temps ». Ils organisent une journée de réflexion avec 160 référents des Sardines dimanche.
Ni parti ni association ciblée
S’ils se reconnaissent de gauche, ces militants se définissent comme « un #corps_intermédiaire » et ne veulent ni créer un parti ni se substituer aux associations existantes. De nombreuses « Sardines » militent pour le climat, contre la mafia, la précarité, le droit du sol pour les immigrés ou pour la diversité des genres.
L’idée est de « faire émerger une nouvelle énergie à travers une forme bien plus libre et spontanée » qu’un parti, en se dotant d’une organisation « qui ne sera pas hiérarchique » mais fixera de « grandes orientations », souligne Mattia.
Prochaine destination des « Sardines » : les petites villes et « territoires fragiles », susceptible de céder aux sirènes « des idées simplistes et du #populisme ».
’Sardines’ against Salvini: Italy’s fight against the far right
Grassroots protests have brought tens of thousands of people on to the streets of Rome.
Tens of thousands of people have crammed together in Rome on Saturday as part of the growing “sardines” movement against the leader of the far-right League and Italy’s former deputy prime minister, Matteo Salvini, and his allies.
Protesters converged in Piazza San Giovanni early in the afternoon in a bid “to further shake up the country’s politics and battle xenophobia”, in what was billed as their biggest rally.
’Sardines against Salvini’: Italians pack squares in protest against far right
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“We are very happy and reached our goal,” said one of the movement’s founders, Mattia Sartori, 32, as more than 100,000 people were expected to march in the capital.
“We are anti-fascist, pro-equality, against intolerance, against homophobia,” Santori told AFP, as protesters sang the anti-fascist anthem Bella Ciao.
“We are weary of this culture of hatred,” the movement’s representative in the Italian capital, Stephen Ogongo, a 45-year-old journalist of Kenyan origin, told AFP. ‘‘We will no longer tolerate language that is racist, fascist, discriminatory or sexist.”
The Sardines movement began in November after Santori, from Bologna, sent an urgent message to three friends late at night telling them to meet the next day. It was a couple of days before Salvini and his coalition partners, the smaller far-right party Brothers of Italy, and Silvio Berlusconi’s Forza Italia, were due to launch their campaign for the Emilia-Romagna regional election at an indoor sports arena in Bologna.
The four friends hatched a riposte to Salvini’s boasts about filling Italy’s squares with supporters. The sports arena had a capacity for 5,700 people, and via an announcement on Santori’s private Facebook page, the group invited people to a counter-rally at Bologna’s Piazza Maggiore, with the aim of attracting 6,000 people.
What happened next confounded their expectations: 15,000 people filled the Bologna square. As Salvini’s far-right electoral alliance pursued its campaign, the Sardines converged in other Emilia-Romagna cities before spreading across Italy and beyond.
Hundreds of migrants also joined the Sardines on Saturday in Rome to protest against Salvini’s hardline immigration policies.
Before being ejected from government in August after his failed gambit to collapse a coalition with the Five Star Movement (M5S) and bring about snap elections, Salvini’s main achievement when in office was to introduce draconian anti-immigration measures, including closing seaports to migrants.
“They told us that immigration is a problem in order to hide real problems,” said Pietro Bartolo, a member of the European parliament who is known as the “doctors of migrants” and who has dedicated years of his life to addressing the refugee crisis in the Mediterranean.
“We have to resist,” added Bartolo, who joined the protest. “Laws that criminalise those who save people are laws against our constitution. These laws are a shame.”
Salvini has mocked the movement, writing on Twitter that he prefers kittens as “they eat sardines when hungry”.
However, in a poll in November, 40% of Italians said that the movement now represents Salvini’s “most dangerous enemy”.
▻https://www.theguardian.com/world/2019/dec/14/sardines-pack-piazza-in-rome-for-protest-against-matteo-salvini
Migliaia in piazza a Modena contro Salvini: le sardine cantano Bella ciao
La Repubblica, Youtube, le 18 novembre 2019
►https://seenthis.net/messages/804325
►https://www.youtube.com/watch?v=CxC9MueSFNQ
#Chansons contre la
Chansons reliées au poète et journaliste #Carolus_Cergoly
Fuma el camin
▻https://www.youtube.com/watch?time_continue=123&v=we7_h2pDE1Q
Al comando portà
▻https://www.youtube.com/watch?v=2o9wWYFKAAU
El kolo go balà
▻https://www.youtube.com/watch?v=5Us2RSTy1v8
Il suo nome : bandito
Al comando portà
in cadene ligà
rosso fazzoletto garibaldin
intorno al colo
boia assassin
quatro giorni
i lo ga torturà
«Parla bandito - bandito parla»
bocca serada
muto da sempre
povere man
senza ongie pianzeva
sbregado
in cella ributà
Drio giorno morto
lo ga trovà
viso sorridente - viva la libertà
bocca rossa
fazzoletto al collo
nudo el xe sta interà
el suo nome «bandito»...e
un cartelon sul petto
«benzina sabotò alla Decima M.A.S.»
O bella ciao o bella ciao
viva la libertà
▻https://www.youtube.com/watch?v=cFop98AlsPs
▻https://www.antiwarsongs.org/do_search.php?idartista=12897&lang=fr&stesso=1
Negli anni venti del XX secolo, in pieno clima futurista, fonda il Circolo del Magalà, che organizza spettacoli al Circolo della Marina Mercantile di Palazzo Reineld, per un pubblico limitato.
Il suo esordio letterario avviene qualche anno dopo con la raccolta poetica Maaagaalà (Quaderni futuristi 1, Casa d’Arte Bruno Rigo Editore, Trieste 1928) edita con lo pseudonimo Sempresù. Successivamente pubblica la raccolta in dialetto veneto Prime fogie (Delfino, Trieste 1931). Seguono Dentro de mi (Gabbiano, Trieste 1938) e Poesie a Barbara (Renato Fortuna, Trieste 1943) in tiratura limitata a sole cinquanta copie. È autore di scritti e articoli teatrali e cinematografici presso riviste di settore, nonché bozzettista e regista di commedie da lui dirette e allestite.
Nel 1940 è iscritto come ufficiale nei ruoli della Croce Rossa Italiana, e nel 1942 viene distaccato in Ucraina, durante la Campagna di Russia. Nell’anno successivo è congedato e già nell’agosto del 1944 raggiunge i partigiani; dapprima il gruppo «Giustizia e Libertà», poi la Brigata garibaldina «Fontanot», aggregata al IX Corpus jugoslavo.
Nel 1945 diventa redattore capo del giornale Il Nostro Avvenire. Nell’immediato dopoguerra è socio fondatore, nonché direttore artistico e letterario, del quotidiano democratico indipendente Il Corriere di Trieste, cui rimane legato sino al 1953.
Nel maggio del 1959, apre la Galleria dei Rettori inaugurata con una mostra personale del pittore, allora esordiente, Pietro Grassi, dove organizza incontri culturali e mostre di artisti locali come Eleonor Fini, Gianni Brumatti, Ugo Carrà e Maria Lupieri.
Nel 1970 pubblica Ke se poesi, con la raccolta Il Portolano di Carolus. Poesie in lessico triestino. Due anni dopo edita I canti clandestini. Nove poesie in lessico triestino, ispirate alla guerra partigiana e alla deportazione degli ebrei. Nel 1973 cede la Galleria e pubblica Hohò Trieste. Ballatetta in lessico triestino, cui segue l’anno dopo Inter pocula. Poesie segrete triestine.
Uno scritto di Pier Paolo Pasolini su Il Tempo lo presenta alla critica italiana (i suoi libri contano le recensioni di Andrea Zanzotto e Giovanni Giudici), e pubblica nel 1976 presso Guanda, auspice Giovanni Raboni, la raccolta di versi Ponterosso. Poesie mitteleuropee in lessico triestino, con il quale supera l’ambito triestino e raggiunge il pubblico nazionale. Ottiene però, già settantenne, la piena notorietà col romanzo Il complesso dell’Imperatore. Collages di fantasie e memorie di un mitteleuropeo, pubblicato da Arnoldo Mondadori Editore nel 1979, che stamperà lo stesso anno, dopo il successo di pubblico (ma non di critica) del romanzo, la raccolta completa delle sue poesie, col titolo di Latitudine nord, nella collana Lo Specchio[1], con prefazione di Giovanni Giudici. Nel 1982 pubblica la raccolta di poesie Opera 79 in sostantivo Amore per le Edizioni S. Marco dei Giustiniani di Genova.
Nello stesso anno, per Bompiani, esce il racconto Il pianeta Trieste, incorporato nel libro Trieste provincia imperiale, splendore e tramonto del porto degli Asburgo (con F. Fölkel).
Nel 1984 esce, sempre per Mondadori, il secondo romanzo Fermo là in poltrona. Ovvero i teatri della memoria per trastullarsi e fantasticare, scritti da un mitteleuropeo.
Un giorno prima della morte, il 3 maggio 1987, vide stampato il suo ultimo romanzo L’allegria di Thor. Diario intimo con inchiostri di più colori del mitteleuropeo barone Heinrich Edling von Boffa.
▻https://it.wikipedia.org/wiki/Carolus_Cergoly
Petit retour sur une petite halte que j’ai faite à Tolmezzo, en #Italie, une dizaine de jours avant les élections européennes...
Je connais le maire de Tolmezzo car la petite ville fait partie du réseau #Villes_alpines_de_l'année, dont je suis membre du jury (eh oui !) :
Je passais pas là et je me suis arrêtée à l’improviste, juste le temps de dire bonjour au maire, #Francesco_Brollo, qui était fort préoccupé par le possible résultat des élections. Il m’avait confié : « Si je suis réélu, je vais être le seul maire rouge de toute la région »...
Eh bhein, il a réussi... le suspens a été long, mais il a été réélu.
Je vous raconte cela, parce qu’avant tout, il faut bien soutenir ces maires qui réussissent à se faire réélire sur un programme d’ouverture et solidarité.
Mais aussi, pour vous montrer quelques combats visibles dans la commune :
Une plaque mémorielle dans l’hôtel de ville (pour honorer ceux qui sont morts pour la #liberté et qui se sont opposés à la « tyrannie nazi-fasciste ») :
Un drapeau, affiché à la fenêtre de la mairie qui demande #Verità_per_Giulio_Regeni
Et, toujours dans l’hôtel de ville, une campagne contre les violences sur les #femmes. Une #charte sur les #droits_des_femmes :
Le jour où je suis passée par Tolmezzo, le maire était occupé à une conférence de presse pour l’inauguration d’une #exposition de #Tina_Modotti :
▻https://www.concatolmezzina.it/it/dettaglio-evento/tina/identificatore/1130
#photographie (et du coup, ping @philippe_de_jonckheere)
Dozens of university dons concerned Singapore’s anti-fake news laws will stifle academic freedom
Over 80 academics from around the world have written to the Singapore government expressing concerns over how recently proposed laws against online falsehoods could threaten academic freedom in the city state.
The Protection From Online Falsehoods and Manipulation Bill, tabled in parliament on April 1, has raised eyebrows for the sweeping powers it would hand the government.
In their letter, sent to Singapore’s education minister on April 11 and made available to the media on April 13, the academics focused on how the proposed powers to police falsehoods could backfire on researchers. “The legislation may also set negative precedents, with knock-on effects on the global academy,” wrote the academics.
They noted that much of academic work focuses on disputing apparently established “facts”, which are confirmed or denied through research, and continuously reappraised as new data becomes available.
▻https://www.scmp.com/news/asia/southeast-asia/article/3006013/dozens-university-dons-concerned-singapores-anti-fake-news
#université #censure #liberté_d'expression #liberté_académique #Singapour #anti-fake-news #loi
Autriche : Maintenant, on est ensemble !
▻https://wiederdonnerstag.at
Wir sind jetzt zusammen!
Als im Jahr 2000 die Donnerstagsdemos durch Wien zogen, um gegen die ÖVP-FPÖ-Regierung zu protestieren, war widerständiges Knistern in der Luft zu spüren. Und genau diesen Geist holen wir auf die Straßen zurück! Lauter, lustvoller und kämpferischer als zuvor zeigen wir gemeinsam, was wir von Schwarz-Blau und seiner Politik halten – nämlich gar nix.
So soll es jeden Donnerstag heißen:
„Wir sind jetzt zusammen!“
Und den Regierenden, Nutznießer_innen und Mitläufer_innen werden wir ausrichten:
„Ihr werdet euch noch wundern, wer da aller geht!“
(je dégage toute responsabilité quant à la traduction google)
#Autriche #Manifestations #Anti-fachistes
#Graffitis vus à #Trento 22-24.11.2018
Meno consumismo, più banditismo
Meno fascisti più autostoppisti
Basta fogli di via. Banditi dappertutto
No fogli di via:
Leghisti carogne
Lega servi dei ricchi
Roma ladrona, ma è comoda la poltrona
No alla sorveglianza sociale
No al #DASPO urbano
Fuoco alle galere
Sabotiamo la guerra
I giorni passano, i #lager restano. No #CPR
Attacchiamo i padroni
#ENI assassina
Non nominare cubetto invano
I fascisti accoltellano, ora basta
Basta frontiere
Terrorista è lo Stato
Io imbratto, egli imbratta, voi blatte. Fanculo al daspo urbano
Ordine. Disciplina. Quello che mi serve è un po’ di benzina
Verità per #Giulio_Regeni
Nel carcere di #Spini le guardie pestano
Fuoco a galere e #CIE
No border nation, stop deportation
Università per tutti. Tagli per nessuno
Le parole sono importanti. Chi parla male pensa male
Morte al fascio
+ sbirri morti
Trento, 15.05.2019
Le parole sono importanti, chi parla male pensa male
#Default!
Morte al fascio
La #mafia è una montagna di merda
Antifa:
No alla sorveglianza speciale:
Morte al fascio:
Ogni tempesta comincia con una singola goccia, cercate di essere voi quella goccia
Dobbiamo aspettare che la catastrofe si compia prima di agire?
Histoire du mouvement antifasciste allemand
Cette histoire du mouvement antifasciste allemand a été écrite par Bernd Langer, l’un de ses militants de longue date et artiste engagé qui a redessiné le fameux logo aux deux drapeaux utilisé aujourd’hui par les antifascistes du monde entier.
►http://www.editionslibertalia.com/catalogue/coeditions/antifa-histoire-du-mouvement-antifasciste-allemand
▻http://lahorde.samizdat.net/2018/10/06/histoire-et-variations-du-logo-antifasciste-2-le-renouveau
▻https://seenthis.net/messages/721658
▻http://www.zones-subversives.com/2018/09/l-action-antifasciste-en-allemagne.html
▻https://seenthis.net/messages/529721#message530104
#antifa #Bernd_Langer #histoire #nazisme #extrême-droite @lahorde
#Spomeniks, les #monuments de la discorde
Bataille idéologique autour des « spomeniks », c’est un #reportage long format de @daphne tourné en #Serbie, en #Croatie et en #Bosnie-Herzégovine où les ultras-nationalistes se réapproprient les monuments de la #résistance contre les nazis, et tentent de réécrire l’histoire de la #Seconde_Guerre_mondiale… comme le révèle le photographe @albertocampiphoto. Depuis une dizaine d’années, ce photographe du collectif @wereport sillonne l’ex-Yougoslavie à la recherche des #mémoriaux des #partisans anti-fascistes.
ping @reka
The regional platform Inappropriate Monuments was created to establish a framework for the long-term collaboration of organisations from the EU and the Western Balkans dealing with the revalorisation and protection of their anti-fascist heritage and monument heritage connected with the Peoples’ Liberation Struggle (NOB). Members of the platform include: Group of architects, Belgrade, The History Museum of Bosnia and Hercegovina, Sarajevo, Modern Gallery (MG+MSUM), Ljubljana and Social Fringe: interesting untold stories (SF:ius), Zagreb.
With the collapse of Yugoslavia the interest in this heritage practically disappeared and the status of the monuments became the subject of controversy and a target of revisionism. Protection is inadequate; there are no clearly developed criteria for their restoration or strategies for revalorisation. Many of the monuments are partially or permanently destroyed, and others are neglected and left to ruin. Research made in the successor countries are not integrated and difficult to access – there has never been a complete register of the monuments. Initiatives aimed at the protection of NOB monuments have, until now, mainly emerged outside of official channels, for example under the initiative of individuals. These individuals then face a number of difficulties including their own shortcomings and the lack of interest from legislators in supporting them.
The goals of the platform are to connect institutions and independent organisations to strengthen their capacity and distribute the results of research projects in order to advocate for a regulated international strategy regarding anti-fascist heritage. Through activities carried out by the platform including: research and mapping heritage monuments, interviewing people and representatives of the institutions responsible for their erection and maintenance, holding workshops for students, conferences for experts and exhibitions and art conferences, the platform will examine the economic, political and ideological conditions surrounding the emergence of monuments, monument complexes and memorial complexes. It will also examine their contemporary reception and the conditions under which this occurs. Considering the growing interest and fetishisation of NOB monuments in western countries, and socialist heritage in general, the platform is seeking possible models of revitalisation and methods of management. Through a comparative analysis of the situation in former Yugoslavia, the platform aims to draw parallels between the transitional periods of the members of the former state and the treatment of heritage monuments connected to NOB and the anti-fascist struggle, thereby showing that these processes can only be explained through interactive research.
The web-portal, inapropriatemonuments.org is conceived as an on-line database for the activities of the platform and its members and as a virtual archive of documents and photographs.
Avec une carte
Des Italiens chantent « Bella Ciao » face au ministre de l’Intérieur Matteo Salvini
▻https://www.msn.com/fr-ca/video/viral/video-des-italiens-chantent-bella-ciao-face-au-ministre-de-lint%C3%A9rieur-matteo-salvini/vi-AAykXiA
#Bella_Ciao retrouve ses origines politiques. Mercredi 6 juin, le #chant_révolutionnaire hérité des #résistants_italiens a été entonné dans un bus, à l’aéroport de Rome. La raison ? La présence du sulfureux ministre de l’Intérieur italien, #Matteo_Salvini.
California police worked with neo-Nazis to pursue ’anti-racist’ activists, documents show | World news | The Guardian
▻https://www.theguardian.com/world/2018/feb/09/california-police-white-supremacists-counter-protest
Au moins c’est clair !
California police investigating a violent white nationalist event worked with white supremacists in an effort to identify counter-protesters and sought the prosecution of activists with “anti-racist” beliefs, court documents show.
The records, which also showed officers expressing sympathy with white supremacists and trying to protect a #neo-Nazi organizer’s identity, were included in a court briefing from three anti-fascist activists who were charged with felonies after protesting at a Sacramento rally. The defendants were urging a judge to dismiss their case and accused California police and prosecutors of a “cover-up and collusion with the fascists”.
#extrême_droite #police #Californie #répression #protestation #anti-fa
#Ettore_Castiglioni, un alpinista in cerca di libertà
Il 12 marzo 1944 l’alpinista italiano Ettore Castiglioni morì sul passo del Forno, al confine tra l’Italia e la Svizzera. Mesi prima era stato alla testa di un gruppo di alpinisti che aveva aiutato decine di profughi a riparare in Svizzera. Tra di loro anche il futuro presidente italiano #Luigi_Einaudi. La sua storia è raccontata in un libro e in un film usciti di recente.
IL GIORNO DELLE MESULES. DIARIO DI UN ALPINISTA ANTIFASCISTA
Per circa quarant’anni i diari di Ettore Castiglioni sono rimasti ignoti al pubblico. Vennero editati nel 1993, raccogliendo dal vastissimo materiale manoscritto i passaggi più signifi cativi, con le avventure vissute sulle Alpi, in Patagonia, o durante i mesi bui del 1943, quando l’autore si spese per condurre in salvo oltre il confi ne elvetico centinaia di profughi in fuga dalla guerra e dalle leggi razziali. La voce del grande alpinista ed esploratore milanese poté così rivivere in un volume, e il pubblico l’accolse riconoscendone la compostezza, il valore morale e la forza evocativa. Un testo intimo e al contempo trascinante, avvincente, quasi Castiglioni pensasse a un futuro lettore. Per questo Il giorno delle Mésules occupa oggi un posto di primo piano sullo scaffale dei classici della montagna. Le grandi «prime» sulle pareti dolomitiche, i ritratti dei «sestogradisti» più forti legati alla sua corda – Detassis, Bramani, Vinatzer, Boccalatte –, le lunghe camminate solitarie su sentieri d’autunno, le notti al pianoforte, la medaglia conferitagli dal Duce e gli slanci di disprezzo per quel machismo spaccone e «delittuoso » incarnato dal Regime. Fino all’attività clandestina che lo condurrà ai suoi ultimi misteriosi passi nella bufera, a 2500 metri. La presente edizione è arricchita dall’introduzione di Paolo Cognetti e dal racconto degli ultimi giorni di Castiglioni scritto dal curatore dei diari, Marco Albino Ferrari.
▻https://www.hoepli.it/libro/il-giorno-delle-mesules-i-diari-di-un-alpinista-antifascista/9788820379308.html
#CARF available now
A vital resource for those interested in the history of anti-racist campaigning has now been made available on the IRR’s website.