• [Le Mans] Présentation-discussion du livre “À bas l’état, les flics et les fachos !
    https://nantes.indymedia.org/events/148420/le-mans-presentation-discussion-du-livre-a-bas-letat-les-flics-et-

    Oyé oyé ! L’Assemblée Générale anti-fasciste de la Sarthe a le plaisir de vous inviter Vendredi 27 Juin à partir de 19h30 à la Maison des citoyen.ne.s (accès par escalier ou ascenseur), place des comtes du Maine au Mans, pour une super soirée de : Présentation et discussion autour du…

    #Anti-fascisme #Anti-répression #Autonomie #dissolution #Fascisme #Le_Mans

  • Manifestation et ciné-discussions anti-fascistes le 5 Juin au Mans
    https://nantes.indymedia.org/posts/146789/manifestation-et-cine-discussions-anti-fascistes-le-5-juin-au-mans

    Jeudi 5 Juin 2025, l’Assemblée Générale anti-fasciste de la Sarthe appelle à des actions au Mans pour commémorer ensemble les 12 ans de l’assassinat fasciste de Clément Méric par des militants des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires et de Troisième Voie en 2013 à Paris. Le meilleur hommage c’est de continuer le…

    #Anti-fascisme #Fascisme #Le_Mans #Local

  • Manifestation et ciné-discussions anti-militaristes et décolonialistes le 8 Mai au Mans
    https://nantes.indymedia.org/posts/145028/manifestation-et-cine-discussions-anti-militaristes-et-decoloniali

    Bonjour à toustes, Jeudi 8 Mai 2025, l’Assemblée Générale anti-fasciste de la Sarthe appelle à des actions pour commémorer ensemble les 80 ans de la fin de la guerre 1939-1945, ainsi que les 80 ans de révoltes d’algérien.ne.s et de massacres répressifs du colonialisme français : – à 18h30 place…

    #anti-colonialisme #Anti-fascisme #Anti-militarisme #Le_Mans #Local

  • 80 Luoghi per 80 anni di Libertà: mappa dei luoghi della Resistenza e della Liberazione a Milano

    Questa mappa dei luoghi della Resistenza e della Liberazione a Milano nasce con l’obiettivo di restituire una visione complessiva della lotta antifascista e delle violenze perpetrate dall’occupazione nazifascista e dalla guerra totale fra il luglio 1943 e l’aprile 1945.
    In occasione dell’80° anniversario della Liberazione, sono stati simbolicamente individuati 80 luoghi, suddivisi in sette categorie:
    – REPUBBLICA SOCIALE ITALIANA
    – TEDESCHI
    – BOMBARDAMENTI
    – PERSECUZIONE E DEPORTAZIONI
    – RAPPRESAGLIE
    – RESISTENZA E PARTIGIANI
    – INSURREZIONE
    Nella selezione si sono privilegiati luoghi che restituissero la dimensione collettiva degli eventi e il loro impatto sulla città.
    La mappa, nelle versioni pdf e interattiva, si propone quindi come uno strumento orientativo accessibile, capace di connettere il passato al presente e di rendere evidente come la città porti ancora oggi innumerevoli segni degli eventi che hanno condotto alla Liberazione dal nazifascismo e alla nascita di un’Italia libera e democratica.

    https://libri.unimi.it/index.php/milanoup/catalog/book/241
    https://www.comune.milano.it/web/milano-memoria/80-luoghi-80-anni-liberta

    #Milan #Libération #Italie #WWII #seconde_guerre_mondiale #Résistance #anti-fascisme #histoire #cartographie #visualisation #carte

  • Enquête inter-collective sur l’UNI : une organisation fasciste !
    https://nantes.indymedia.org/posts/143710/enquete-inter-collective-sur-luni-une-organisation-fasciste

    À partir d’un retour sur l’histoire de l’UNI et d’enquêtes sur plusieurs sections locales de cette organisation étudiante, voici le bilan réalisé par 10 groupes antifascistes. Multiples saluts nazis, actions avec des organisations fascistes et membres en commun, organe de formation de cadres pour les partis d’extrême-droite, l’UNI est bien…

    #Anti-fascisme #antifrance #Global

  • Sans titre
    https://nantes.indymedia.org/tumbles/141815/141815

    Les catho-nationalistes des Blancs de l’Ouest annoncent fièrement leur participation à une soirée. Elle se déroulera le 16 mai prochain chez leurs potes eux aussi fachos Les Canons au 373 Chemin du Grand Bonnezeaux, 49380 Bellevigne-en-Layon. La veille du 8 mars, nous avons donc pris nos bombes de peintures et…

    #Anti-fascisme #Maine-et-loire

  • Georges Abdallah et Palestine vaincra : double victoire pour la réaction et le fascisme
    https://nantes.indymedia.org/posts/139983/georges-abdallah-et-palestine-vaincra-double-victoire-pour-la-reac

    Georges Abdallah reste en prison : l’acharnement continue, notre mobilisation aussi ! Aujourd’hui 20 février 2025, la Cour d’Appel de Paris a rendu son verdict. Favorable à sa libération, la Cour a ajourné la décision de libération de Georges Abdallah, plus ancien prisonnier politique d’Europe, au 19 juin prochain, sous…

    #Anti-fascisme #France #Global

  • Gino. Toutes vos prisons ne suffiront pas.
    Journal Radio Parole Errante (30 min.)

    https://sons-audioblogs.arte.tv/audioblogs/v2/sons/223950/242417/podcast_242417_qUgE4.mp3

    En défense de Gino qui risque l’extradition et seize ans de prison pour avoir manifesté contre des néonazis.

    https://laparoleerrante.org/gino-toutes-vos-prisons-ne-suffiront-pas

    Cette émission du Comité de soutien contre l’extradition de Gino, réalisé par le Studio Son de La Parole Errante, retrace le cas de Gino, militant antifasciste détenu à Fresnes, en attente de la décision concernant son extradition ou pas, en Hongrie. La faute de Gino est d’avoir participé à un contre-rassemblement qui s’opposait à un défilé nazi qui a eu lieu à Budapest, en février 2023.

    Dans ce podcast,

    Ilaria Salis qui a passé quinze mois en détention provisoire en Hongrie pour la même affaire, raconte sa détention.

    Matteo Zamboni, avocat et expert en droit international, nous explique comment marche le mandat d’arrêt européen et pourquoi la cour d’appel de Milan à refusé l’extradition de Gabriele, un camarade, lui aussi visé par un mandat d’arrêt, dans ce qu’on appelle « l’affaire de Budapest ».

    Enfin, on vous parlera de Maja, camarade queer livrée par les autorités allemandes à la Hongrie et actuellement enfermé.e en prison dans des conditions de torture blanche.

    Le rendu du procès sera le 15 janvier 2025. Si la cour d’appel de Paris se prononce en faveur de l’extradition, la prochaine et dernière étape sera la Cour de Cassation.

    La situation est urgente. Nous invitons tout le monde à diffuser largement ce podcast et à se mobiliser pour éviter l’extradition de notre camarade.

    Liberez Gino !

    • https://lundi.am/Liberez-Gino

      Le 12 novembre 2024, Gino était interpelé en région parisienne par la Sous-direction anti-terroriste (SDAT). La fine fleur de la police française avait pour mission de faire appliquer un mandat d’arrêt international émis par la justice hongroise. Cette dernière accuse Gino d’avoir agressé des militants néo-nazis en marge de la manifestation pour la Journée de l’honneur en février 2023. Une contre-manifestation avait été organisée par des militant.e.s antifascistes pour protester contre la tenue de cette marche annuelle à Budapest, où des centaines de personnes se sont réunies. Le jeune militant antifasciste conteste son extradition vers la Hongrie. Il est incarcéré à la prison de Fresnes dans l’attente d’une décision de justice française. Son comité de soutien parisien nous a transmis ce texte qui revient sur cette affaire aux enjeux éminemment politiques et à l’échelle européenne.

    • La justice ne serait-elle plus qu’un mot en Europe ?
      Eric Vuillard sur l’affaire « Gino »

      https://lundi.am/La-justice-ne-serait-elle-plus-qu-un-mot-en-Europe

      https://www.youtube.com/watch?v=vAXsxwHXpzE&t=1s

      Rexhino « Gino » Abazaj est incarcéré à la prison de Fresnes depuis le 12 novembre. Interpelé par la sous-direction anti-terroriste, il s’oppose à l’exécution d’un mandat d’arrêt européen. Soupçonné de s’être opposé à une manifestation fasciste il y a un an et demi, il encourt 24 ans de prison dans les geôles hongroises. Pour bien comprendre les tenants et aboutissants de cette affaire qui fait grand bruit en Italie, en Allemagne et en Hongrie, lire notre article "Liberez Gino. Le 12 mars, la Cour d’appel de Paris rendra son verdict et nous saurons si les juges français décident de collaborer avec le régime Orban pour réprimer l’antifascisme ou s’ils s’accrochent toujours à quelques valeurs comme l’équité et la dignité. En attendant, nous publions cette brillante intervention de l’écrivain Eric Vuillard qui vient rappeler quelques banalités quant à ce que la République est censée défendre face à la menace fasciste. En bonus, l’intervention du comité de soutien de Gino.

    • L’antifasciste Gino Abazaj de nouveau présenté au tribunal de Paris pour éviter son extradition en Hongrie
      https://www.humanite.fr/societe/antifa/lantifasciste-gino-abazaj-de-nouveau-presente-au-tribunal-de-paris-pour-evi

      De nouveau présenté devant la Cour d’appel de Paris mercredi 12 mars et sous le coup d’un mandat d’arrêt européen émis par la Hongrie, le jeune militant est accusé d’avoir commis des violences sur des néonazis rassemblés à Budapest en février 2023. Ses avocats ont démonté pièce par pièce les vraies-fausses « garanties » apportées par les autorités hongroises, tandis que le ministère public français, un temps partisan d’une « remise » automatique à Orbán, s’enfonce un peu plus dans l’embarras.

    • Affaire « Budapest »
      Lettre de l’antifasciste Maja devant ses juges hongrois #LibérezGino

      https://lundi.am/Affaire-Budapest

      A part cela, j’ai décidé de m’exprimer car si je suis ici aujourd’hui, c’est parce qu’il y a huit mois, j’ai été kidnappé·e en violation de la loi. J’ai été extradé·e ici depuis l’Allemagne. J’ai été extradé·e ici par un pays dont la constitution promettait de respecter et de protéger ma dignité. Un pays dont les prétendus organes constitutionnels ont contourné le plus haut tribunal d’Allemagne, sachant qu’ils agissaient alors illégalement et que j’étais menacé·e ici. Ils m’ont amené·e dans un pays dont l’engagement en faveur des droits de l’homme et des principes démocratiques s’estompe déjà sur le papier et dont les prisons sont pleines de gens qui osent défendre l’autodétermination de tous les peuples et osent promettre “plus jamais le fascisme “.

      J’ai conscience d’être ici parce que ma naissance comportait en elle une promesse avec laquelle j’ai grandi. La promesse d’être un être humain. Celle-ci n’a pas grandi seule : jamais complètement libre, privilégiée mais pleine de souffrance, mais toujours à la recherche du moyen de la réaliser. Pour que ne se reproduise pas ce que, pas même un diable, ne peut accomplir.

      [...]

      Je suis accusé·e par une magistrature qui prétend reconnaître en moi une haine enflammée, alors qu’elle considère celles et ceux qui glorifient les crimes de l’Holocauste et leurs auteurs comme une minorité à protéger. Il est donc essentiel de préciser que le Bureau du Procureur affirme que j’ai agressé physiquement des personnes venues dans cette ville il y a deux ans pour participer aux « Journées de l’honneur » [1].
      Ce sont des journées de manifestations, de marches et de concerts qui font office de rendez-vous international pour les extrémistes de droite, légitimées et promues par les acteurs étatiques. Là, des gens se rassemblent pour vénérer fièrement et ouvertement les rues et les lieux autrefois parcourus par les fascistes allemands et hongrois. Des fascistes allemands et hongrois qui ont choisi de fuir leurs responsabilités d’assassins.

      Ils font la fête lors de concerts de groupes musicaux profondément racistes et antisémites qui incitent à la haine et à la violence et donnent de l’argent à des réseaux terroristes de droite tels que « Sang et Honneur ».

    • Extradition de Gino Abazaj : remise en liberté du militant antifasciste visé par Viktor Orban, avant la décision sur le fond la justice française

      https://www.humanite.fr/societe/antifa/lantifasciste-gino-abazaj-de-nouveau-presente-au-tribunal-de-paris-pour-evi

      De nouveau présenté devant la Cour d’appel de Paris mercredi 12 mars et sous le coup d’un mandat d’arrêt européen émis par la Hongrie, le jeune militant est accusé d’avoir commis des violences sur des néonazis rassemblés à Budapest en février 2023. Ses avocats ont démonté pièce par pièce les vraies-fausses « garanties » apportées par les autorités hongroises, tandis que le ministère public français, un temps partisan d’une « remise » automatique à Orbán, s’enfonce un peu plus dans l’embarras. Une première victoire est intervenue le 26 mars 2025, avec sa remise en liberté, dans l’attente de la décision de justice sur son extradition.

    • Communiqué de presse :
      Remise en liberté pour Gino, la France doit refuser son extradition vers la Hongrie

      Paris, le 26 mars 2025

      Rexhino “Gino” Abazaj est incarcéré depuis novembre 2024 à la prison de Fresnes, en attente de sa potentielle extradition vers la Hongrie. Aujourd’hui, il a obtenu de la cour d’appel de Paris une remise en liberté sous contrôle judiciaire, en attente de l’audience du 9 avril où la justice rendra son délibéré au sujet de son extradition vers la Hongrie du très illibéral Viktor Orban. C’est une première victoire pour notre camarade, une première étape.

      Gino et une quinzaine d’autres antifascistes sont accusés d’avoir participé à des heurts entre néonazis et contre-manifestants lors du ‘Jour de l’honneur”, commémoration annuelle réunissant de nombreux groupes néonazis européens à Budapest. Depuis, la Hongrie mène une chasse à ‘homme à travers l’Europe.

      La peine encourue par Gino s’il est remis à la Hongrie
      est de 24 ans de prison. Il r plus élémentaires bafoués.

      isque de voir ses droits les Les témoignages qui nous sont revenus des prisons hongroises, notamment ceux d’Ilaria Salis et de Maja, a détention inhumaines et des blanche”.

      testent des conditions de pratiques dites de “torture

      Livrer un militant antifasciste aux autorités hongroises signifierait que la France est prête à collaborer sciemment avec un régime qui fait fi des droits les plus élémentaires. Face à l’absence évidente d’éléments permettant de justifier l’extradition de Gino, ainsi qu’aux risques majeurs pour sa sécurité que représentent une détention et un procès en Hongrie, il appartient à la justice française de prouver sa capacité à prendre la bonne décision. Après la décision positive prise par la Cour d’appel de Paris aujourd’hui, elle doit aussi refuser son extradition le 9 avril prochain.

      Le message de la France et la réponse de la justice doivent être clairs : nous demandons le refus de l’aoplication du mandat d’arrêt européen émis par la Hongrie à l’encontre de Gino ! En conséquence, nous appelons à un rassemblement de soutien à Gino le 9 avril devant la Cour d’Appel de Paris, à partir de 12h.

      Le Comité pour la libération de Gino

      Contact presse :
      Téléphone : 07 86 39 48 54
      Mail : libertepourgino@riseup.net
      Instagram : @Liberez_ Gino

    • La justice refuse l’extradition du militant antifasciste Gino vers la Hongrie

      https://www.mediapart.fr/journal/international/090425/la-justice-refuse-l-extradition-du-militant-antifasciste-gino-vers-la-hong

      13 h 50, la décision tombe : « La cour refuse la remise de l’autorité judiciaire à la Hongrie de Rexhino Abazaj. » Dans la salle de la cour d’appel de Paris, les larmes s’invitent au milieu des accolades et embrassades. Et alors que la cour lève le 9 avril le contrôle judiciaire du militant d’origine albanaise, c’est un soulagement qui parcourt la foule de camarades antifascistes de Rexhino Abazaj, dit « Gino ».

      Par cette décision, les juges estiment que s’il était renvoyé dans son pays, la Hongrie pourrait ne pas respecter les articles 3 et 6 de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH). En d’autres termes, il serait susceptible de subir de la torture et de ne pas avoir un procès équitable. Il y risquait jusqu’à vingt-quatre ans de prison. « On va enfin le voir ailleurs qu’au tribunal », se réjouit sa sœur, encore sous le choc.

      [...]

      La décision aura un écho pour les dix-sept autres militant·es antifascistes, en majorité venu·es d’Allemagne et d’Italie, condamné·es ou en cours de procédure dans la même affaire. « Nous devons continuer à lutter parce qu’il y a beaucoup de travail à faire contre le fascisme. Ce n’est pas fini », assure Rexhino Abazaj. Il ajoute : « Il faut continuer la solidarité pour Maja », un·e militant·e non binaire d’origine allemande détenu·e à Budapest, qui portait des chaînes à son procès le 21 février, et dont les conditions de détention s’apparentent, selon ses proches, à de la torture.

      L’Italienne Ilaria Salis a quant à elle passé plus d’un an en détention provisoire dans des conditions dénoncées comme inhumaines avant d’être libérée grâce à son immunité parlementaire, acquise lors de son élection comme eurodéputée en juin 2024.

  • Présences fascistes en Suisse. Autour du doctorat honoris causa de Benito Mussolini (1937)

    Colloque international et Conférence publique

    En 1937, l’Université de Lausanne a décerné un doctorat honoris causa (d.h.c.) à Benito Mussolini. Dès le départ, cette décision suscite de nombreuses interrogations au sein de la communauté universitaire et de la société suisse. En 1987, et face à l’incompréhension croissante quant aux raisons qui ont conduit à honorer un dictateur, l’UNIL commence un travail historique en publiant certaines pièces du dossier. À nouveau interpellée en 2020, la Direction de l’UNIL mandate le Centre interdisciplinaire de recherche en éthique (CIRE) pour qu’il donne à l’UNIL les outils nécessaires pour reconsidérer sa posture relative à l’attribution du d.h.c à Mussolini. S’appuyant sur ces travaux, la Direction de l’UNIL annonce vouloir engager l’institution et sa communauté dans une politique mémorielle active comprenant plusieurs axes dont l’un concerne la recherche.

    Le colloque Présences fascistes en Suisse entend remettre l’attribution du d.h.c. dans une perspective transnationale mais aussi de longue durée. Pour ce faire, le programme veut croiser les approches tout en replaçant l’épisode vaudois dans le contexte des relations entre la Confédération et son voisin transalpin, de l’attraction exercée par le fascisme sur de nombreux milieux politiques, économiques et culturels et sur le rôle de la Suisse dans la recomposition de certains réseaux d’extrême-droite dans l’après-guerre. Une réflexion qui doit tirer parti des travaux les plus récents sur l’histoire du fascisme tout en nous invitant à réfléchir sur la postérité d’une histoire qui trouve des résonances multiples au sein de notre monde contemporain.

    https://www.infoclio.ch/de/pr%C3%A9sences-fascistes-en-suisse-autour-du-doctorat-honoris-causa-de-beni

    #Mussolini #Benito_Mussolini #doctorat_honoris_causa #Université_de_Lausanne #présence_fasciste #fascisme #histoire #Suisse

    • Mussolini et la Suisse (1/5) : Le dossier

      En 1937, l’Université de Lausanne décerne un doctorat honoris causa à Benito Mussolini et honore celui qui est au sommet de son parcours de dictateur. L’affaire rebondit depuis des décennies : que faire de cette distinction si solennelle envers une des figures les plus sombres du XXème siècle ?

      Un doctorat honoris causa représente une belle distinction. L’université qui le décerne honore une personnalité, voire une célébrité, pour l’associer à son histoire. Chacun partage un petit bout de son prestige avec l’autre pour briller plus fort aux yeux du monde.

      Avec Nadja Eggert, chercheuse en éthique à l’université de Lausanne et directrice du groupe d’experts, co-auteure, avec Gabrielle Duboux, du dernier rapport en date sur les circonstances de l’octroi d’un doctorat honoris causa à Mussolini en 1937.

      Lien : Les informations sur le colloque « Présences fascistes en Suisse. Autour du doctorat honoris causa de Benito Mussolini (1937) » et l’exposition « Docteur Mussolini. Un passé sensible » : https://www.labo-histoire.ch/evenement/pour-une-histoire-globale-du-fascisme.

      https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/mussolini-et-la-suisse-1-5-le-dossier-28681508.html

      #audio #podcast #Lausanne

    • Mussolini et La Suisse (2/5) : L’apprentissage du futur Duce

      Pour justifier le doctorat honoris causa, l’Université de Lausanne célèbre les liens de Mussolini avec la Suisse, arguments classiques.

      Nous regardons de plus près la part de sa biographie en Suisse avec Simone Visconti, historien et auteur d’une thèse qui s’intéresse particulièrement aux années de #formation de Mussolini sur le territoire suisse entre 1902 et 1904.

      https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/mussolini-et-la-suisse-2-5-l-apprentissage-du-futur-duce-28681506.html
      #socialisme #propagande #parti_socialiste #socialisme_révolutionnaire #ascension_politique #expulsion #journalisme #avanguardia_socialista #amnistie

    • Mussolini et La Suisse (3/5) : La légende helvétique d’un dictateur

      Il y a l’histoire des années suisses de Mussolini, entre 1902 et 1904, et puis il y a le récit qu’on brode ensuite pour transformer l’épisode en légende merveilleuse, en expérience créatrice de son génie politique, en tout cas pour ses partisans. Du maçon immigré au Duce, le mythe de Mussolini passe par la Suisse.

      C’est Simone Visconti, qui nous l’explique. Il est historien et auteur d’un doctorat bien réel celui-là, sur les années de formation de Mussolini et la place qu’elles occupent ensuite dans la propagande fasciste. Une propagande qui a déjà démontré son efficacité en 1937, au moment où l’université de Lausanne prépare son 400e anniversaire et l’octroi de ce fameux doctorat honoris causa.

      https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/mussolini-et-la-suisse-3-5-la-legende-helvetique-d-un-dictateur-28681507.html
      #colonisation #conquête_coloniale #image #néo-nazisme #Hitler #fascisme #fasci #marcia_su_Roma #dictature #image #mythe #Angelica_Balabanova #nationalisme #virilité #homme_fasciste

    • Mussolini et La Suisse (4/5) : L’attraction fasciste

      Après la Deuxième Guerre mondiale, il n’était plus de bon ton de défendre l’œuvre de Benito Mussolini. Quand on mentionnait le doctorat honoris causa que l’Unil lui avait décerné, on entendait souvent des alibis : au minimum une erreur de casting, voire un piège tendu par la diplomatie fasciste. Aujourd’hui après le Livre blanc de 1987 puis les différentes recherches et le rapport du comité d’experts de 2022, ces arguments n’opèrent plus aussi bien qu’avant. En 1937, on savait que le fascisme italien réprimait toutes oppositions à l’intérieur et on savait, après la conquête de la Lybie et de l’Ethiopie, que c’était un gouvernement prédateur à l’extérieur. On sait aussi que Mussolini a séduit en Suisse.

      C’est justement sur cette force d’attraction en territoire helvète que l’historien Marc Perrenoud s’est penché pour comprendre le contexte de ces honneurs universitaire rendus à Mussolini en 1937.

      https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/mussolini-et-la-suisse-4-5-l-attraction-fasciste-28681513.html

    • Mussolini et La Suisse (5/5) : L’#antifascisme

      Benito Mussolini, docteur de l’université de Lausanne, est une opération dont les promoteurs ont été identifiés dans les épisodes précédents. Mais les antifascistes ont eu leur mot à dire aussi.

      Après l’exploration de la sensibilité suisse au fascisme italien, on se tourne vers les opposants de Mussolini et de ses admirateurs avec Colin Rutschmann, auteur d’un mémoire de Master intitulé : Antifascisme sur le territoire lausannois durant l’entre-deux-guerres : Modalités, Antagonismes et Conflictualité.

      https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/mussolini-et-la-suisse-5-5-l-antifascisme-28681515.html

      #Casa_d'Italia #doctrine_fasciste

    • En 1932, prison ferme pour un #tag antifasciste

      L’affaire du #monument aux morts italiens du #cimetière_de_Montoie défraie la chronique et remonte jusqu’au niveau fédéral.

      On imagine mal la tête que fait Charles Felber, concierge jardinier du cimetière de Montoie, quand il découvre, au petit matin du dimanche 6 novembre, le noble monument aux morts italiens de la Grande Guerre (1915-1918 en ce qui les concerne), revêtu de graffitis d’un rouge offensant. Rouge non pas sang, non pas royal, mais soviétique.

      C’est une de ces affaires connues, mais qu’on revoit aujourd’hui comme révélatrice de la place du fascisme à Lausanne et de la position des autorités vaudoises dans l’entre-deux-guerres.

      Novembre 1932 donc. La communauté italienne célèbre en même temps le 5e anniversaire du régime et le 14e de l’armistice. Il faut dire que les Italiens de Lausanne sont déjà passablement ceinturés par les réseaux fascistes qui s’approprient la Casa d’Italia, les sociétés culturelles… et le monument de Montoie. Érigé en 1923, il est, déjà, l’occasion d’une manifestation de la section locale du fascio lausannois, à peine fondée. Le groupe, dit « l’#indomito », soit « l’#indompté », s’y rend en #cortège.

      Mais cette fois-ci, ça ne se passe pas comme prévu. Déjà la veille, le consul d’Italie s’était inquiété de la présence « d’éléments subversifs » autour du cortège se formant à Montbenon. Le Canton fait surveiller les « perturbateurs » connus et prévoit d’envoyer la Sûreté et dix gendarmes sécuriser les lieux. Cela ne suffira pas.

      La nuit précédente, le monument est complètement « souillé d’une peinture de couleur rouge », note le rapport des inspecteurs qui parlent d’une « profanation particulièrement grave », certainement du fait des communistes antifascistes et de la main d’un locuteur italien.

      Mussolini, le bourreau

      Sur l’obélisque, des #tags ont en effet de quoi alimenter les soupçons du limier : « Viva Lenin », « Vogliamo la testa del boia Mussolini », « Viva il partito comunista ! » ainsi que le marteau et la faucille. La police enquête, retarde le cortège. On nettoie le #monument comme on peut. La Sûreté suit de près. Pendant que les fascistes en uniforme sont protégés par les gendarmes, on surveille aux abords la présence de dirigeants communistes lausannois, « qui poussent l’outrecuidance jusqu’à s’approcher du monument ».

      L’affaire se répand rapidement. Le Ministère public de la Confédération suit le dossier tandis que la presse d’alors se montre particulièrement remontée. « Odieuse profanation », titrent les journaux locaux. « Espérons qu’on mettra rapidement la main sur ces indignes personnages et que le châtiment qu’ils recevront sera exemplaire », tonne « La Revue ». Le ton monte. Les courriers des lecteurs s’accumulent. Le Conseil d’État promet au consul d’Italie « des ordres sévères » et la Ville de Lausanne présente également ses regrets. Chaque jour, les journaux donnent des nouvelles de l’enquête… la gauche radicale est loin d’avoir bonne presse.

      Lutte dans la rue

      Il faut dire que fascistes déclarés et opposants sont alors à couteaux tirés, dans ce que l’historien Colin Rutschmann appelle une véritable « lutte pour le contrôle de l’#espace_public » lausannois, loin de se limiter aux seuls exilés, et au cours de laquelle la police va plutôt, confirme-t-il, « protéger les chemises noires ». Les mêmes sont capables d’actions violentes en Italie. Mais en Suisse, ce sont les « rouges » qui sont vus comme dangereux et fauteurs de troubles.

      La police vaudoise se montre en effet très efficace. Quatre jours après les faits, #Fulvio_Rusconi, un des « extrémistes » de la place, est déjà arrêté et incarcéré au Bois-Mermet malgré ses dénégations. Le même jour, un communiste qui avait le tort de manifester dans la rue est emporté par la Sûreté, qui découvre de la #peinture_rouge dans son veston… Il va être interrogé pendant quatre heures, le temps de lui faire lâcher le nom de ses complices. Des Tessinois, des ouvriers, dont un « extrémiste dangereux ».

      Tous sont attrapés en quelques jours et passent aux aveux. L’idée leur est venue début novembre. Ils piquent de la peinture sur un chantier, achètent un pinceau à Uniprix et se retrouvent au Café de Couvaloup avant de gagner Montoie à minuit. La Sûreté les dénonce pour « profanation de sépulture ».

      #Sanction lourde

      Janvier 1933, l’audience devant le Tribunal de police est également sans appel… l’avocat des anciens combattants italiens alarme du « début d’une série de manifestations terroristes ». Le chroniqueur de la « Gazette de Lausanne » rajoute une couche : « L’acte de ces trois « mauvais garçons » est d’autant plus stupide que le fascisme auquel ils prétendant avoir voulu s’attaquer n’existait pas lorsque moururent les 250 Italiens à la mémoire de qui le monument est élevé. »

      Les trois principaux responsables écopent de 75 jours de réclusion et 5 ans de privation de droits civique. Avec expulsion du territoire.

      https://www.24heures.ch/lausanne-en-1932-prison-ferme-pour-un-tag-antifasciste-117949027630
      #Suisse #fascisme #anti-fascisme #cimetière #Lausanne #communisme #Giuseppe_Motta

  • #Radio_Monte_Ceneri - Quello scomodo microfono

    #Felice_Antonio_Vitali (1907-2001), l’autore di questo libro li ebbe contro tutti, ad eccezione di Guglielmo Canevascini, che sempre lo sostenne e che ben merita il titolo di “padre della Radio della Svizzera Italiana”.

    L’AUTORE

    Felice Antonio Vitali (1907-2001) ha diretto la Radio Monte Ceneri dal 1931 al 1947. Sarà poi corrispondente della SSR nella Berlino quadripartita fino al 1956; inviato dell’Unesco e consulente in materia di radioprogrammi in Libia (1957-58) e capo del dipartimento Attualità e Politica alla Televisione di Zurigo (1958-67). Nel 1961 ha ricevuto il Prix Italia per un documentario.

    Dalla prefazione di Bixio Candolfi.

    (…) un libro che riguarda da vicino, voglio dire i ticinesi, il Ticino e la Radio della Svizzera italiana. Un libro di Felice Antonio Vitali che è insieme un auto-biografia e la storia della “giovinezza” della RSI, della quale egli fu il primo direttore, l’”inventore”, in un certo senso, con pochi altri. Ho detto della RSI; dirò, meglio, di “Radio Monteceneri”, come allora si chiamava la nostra radio. (…) come è documentato da numerose lettere di italiani che, non senza gravi rischi in qualche caso, negli anni bui della tirannide nazifascista, spinti dalla seta di notizie obiettive alla ricerca di conforto e speranza, si sintonizzavano sull’unica stazione libera di lingua italiana. (…) L’autore confessa che il libro era nato anche come proposito di “dare una risposta agli autori delle mille polemiche” con le quali la stampa di allora e il movimento “Controproradio” l’avevano combattuto. (…) Il capitolo più importante del libro è forse quello che illustra i non facili rapporti di Radio Monteceneri, durante la guerra, con le autorità di Berna, dopo che il Consiglio federale ebbe deciso di sospendere la concessione.

    https://lanostrastoria.ch/entries/EDknOJDDXp2

    Et je découvre qu’il n’y a aucune mention de cette radio (qui a joué un rôle important pour les luttes anti-fascistes en Italie) sur wikipedia... faudrait s’y mettre...

    #radio #anti-fascisme #résistance #Suisse #Tessin #radio_Monteceneri #WWII #seconde_guerre_mondiale #Monte_Ceneri

    • Storia della stazione radio nazionale onde medie del Monte Ceneri

      La stazione radio del Monte Ceneri venne messa in servizio il 18 aprile dell’anno 1933. Il progetto di una stazione radio per la Svizzera di lingua italiana avrebbe dovuto essere incluso nella pianificazione dei due trasmettitori nazionali di Beromünster (per la Svizzera tedesca) e di Sottens (per la Svizzera francese) entrati in servizio nel 1931. Ma la minoranza italofona venne in un primo tempo dimenticata e vide la luce, come detto sopra, qualche anno dopo con la costruzione della Stazione Radio OM del Monte Ceneri.

      Le tre stazioni nazionali svizzere non erano in grado di coprire allo stesso tempo l’intero territorio della Confederazione. L’onda terrestre non raggiunge infatti distanze elevate e non supera ostacoli montagnosi dei quali è ricco il panorama alpino.

      Pertanto, per favorire l’ascolto dei programmi radio nelle tre lingue nazionali, ecco una invenzione tipicamente svizzera: il radiotelefono.

      Il prezioso documento spiega perché la stazione radio venne eretta sul Monte Ceneri nel bel mezzo della Piazza d’ Armi dell’artiglieria, divenuta poi importante base logistica dell’esercito a cura del Dipartimento federale della difesa.

      Durante la seconda guerra mondiale, le trasmissioni su OM dal Monte Ceneri, grazie alla diffusione di notizie incensurate e pertanto attendibili, vennero seguite attentamente anche nella vicina Italia.

      Dopo la seconda guerra mondiale, l’aumento di potenza portò un bel miglioramento rispetto ai 15 kW avuti fino ad allora. Ma persistevano ancora interferenze da trasmettitori esteri. Pertanto nel 1967 la potenza veniva aumentata a 100 kW.

      Nel 1956 venne istallato il primo trasmettitore onde ultracorte a modulazione di frequenza, OUC - FM, nella nuova stazione radio del Monte Morello, colle dominante la regione di Chiasso. Quella stazione fu il terzo impianto radiofonico nel Cantone Ticino.

      Al Monte Ceneri, nel 1958, contemporaneamente alla stazione del San Salvatore, ecco la messa in servizio dei primi trasmettitori del Cantone Ticino per la televisione in bianco e nero.

      Nel 1972 sotto la direzione degli ingegneri Ernst Hanselmann delle Direzione Generale delle PTT di Berna e Renato Ramazzina della Direzione di Circondario dell’Azienda federale delle PTT di Bellinzona, iniziò la progettazione per la costruzione di un nuovo moderno impianto per le OM: l’impianto Monte Ceneri Cima.

      Correva l’anno 1983 quando l’evoluzione nel campo delle telecomunicazioni consigliò una riorganizzazione della divisione Radiocom di Telecom PTT per il Ticino e il Grigioni italiano che porterà alla fine dello storico monopolio della Confederazione: Swisscom SA viene infatti affiancata dalle ditte concorrenti Sunrise e Orange.

      La ricerca nel campo della fibra ottica data dal 1956. Il perfezionamento e l’applicazione ad uso pratico nelle telecomunicazioni avvenne nel 1970. Negli anni 90 del Novecento la trasmissione satellitare di programmi radiotelevisivi nella tecnica digitale era realtà. La prima fibra ottica in Ticino venne messa in posa da una ditta Giapponese tra Faido e Bellinzona nel 1980.

      In Svizzera nel 2008 l’esercizio degli storici trasmettitori nazionali Onde Medie venne sospeso, superato dagli eventi: Beromünster, Sottens e Monte Ceneri (30 giugno 2008) cessarono la loro attività e alla mezzanotte del 2012 Monte Ceneri Cima venne spento definitivamente.

      La trasformazione della grande Azienda federale delle PTT, diede origine al Museo della Radio e nel 2001, tredici collaboratori fondano l’Associazione Museo della RAdio, AMRA, ritenuta la formula migliore per garantirne il futuro.

      Come era il Ticino prima della radio? Un Ticino “povero” della civiltà contadina raccontato da alcuni scrittori nostrani, senza la radio. Quando la radio nel 1933 arriva a complemento dei giornali comincia una nuova Storia.

      https://lanostrastoria.ch/entries/x08AodKq71l
      #histoire

    • https://www.youtube.com/watch?v=s25awGURcPs

      ""Passeranno i morti, ma resteranno i sogni" - sussurro’ Mimma.
      I due camerata fascisti la trascinarono nel mezzo della strada, in modo che dalla casa si potesse vedere bene.
      Il piu’ giovane la prese da dietro, avvinghiandole il collo con un braccio.
      Lei aveva le mani legate e non riusciva a muoverle.
      Nonostante le torture di quegli interminabili giorni era ancora lucida, ma non oppose resistenza.
      «Li’ ci sono i tuoi genitori» - le disse l’ufficiale del plotone - non li vedrai piu’, se non parli".
      «Passeranno i morti, ma resteranno i sogni», sussurro’ ancora Mimma.
      Come una litania, lo ripeteva continuamente. Ed era un sollievo, rinnovato ogni volta.
      Durante le torture, l’aveva aiutata a non cedere, a non fare i nomi dei suoi ragazzi, come lei li chiamava.
      Sapeva cosa le sarebbe accaduto se l’avessero catturata, c’erano molti corpi esposti a monito nelle strade.
      Ma aveva conquistato da tempo la loro fiducia, e non avrebbe mai deluso i compagni, sapeva anche questo.
      «Che fatica - penso’ - fargli vincere la diffidenza. Mi credevano sofisticata, benestante, senza capire che fossi ribelle nel cuore e che solo al cuore obbedisco».
      Il gerarca fascista si avvicino’.
      Le strinse il viso fra le mani, la guardo’ fissa negli occhi: «Se non parli ti ammazziamo qui, in mezzo alla strada, come una cagna».
      Lo disse con una spaventosa fermezza. Una fermezza quasi meccanica, algida.
      Mimma lo scruto’ come si osserva un’immagine lontana, sfuocata, indefinibile con certezza.
      Ma poi sorrise, quel suo sorriso ancora splendido in una cornice di lividi e sangue.
      «No», disse, «non lo faro’».
      L’ufficiale fascista si allontano’. Le spinse forte il capo all’indietro, lo sguardo intriso di odio, le labbra strette e sprezzanti.
      Si fece consegnare un bastone e lo porse a un graduato. Uno con la faccia da sadico, un coacervo di odio e barbarie.
      «Cancella quegli occhi ribelli dal mondo. - gli disse - Lo facciamo qui, davanti a suo padre».
      «Passeranno i morti, ma resteranno i sogni», disse a voce alta Mimma.
      Il gerarca esplose tra gli urli:
      «Cosa dici, bastarda? Cosa dici?! Sei morta, puttana! Sei morta!»
      Le si mise davanti e sputo’ sul selciato.
      Il boia strinse i pugni nel bastone, i due camerata la distesero a terra.
      Ormai non lo sentiva piu’, il dolore. Le tumefazioni, le ferite, l’avevano stordita per giorni. Ma adesso il corpo era quasi distante, quasi clemente.
      Guardo’ il cielo, e tutto quell’azzurro la fece piangere.
      Ma non era paura, la paura era scomparsa da tempo. Era una sensazione piu’ ampia, piu’ intensa.
      Erano lacrime per il mondo, che non avrebbe piu’ visto. Erano lacrime di rabbia, di odio e di guerra. Ma era un pianto d’amore. Per i ragazzi, che non aveva tradito, e di gioia, per non avere mancato.
      Aspiro’ aria a pieni polmoni, come a riempirsi di azzurro del cielo.
      «Si vive di attimi, - penso’ - e si muore di assenze».
      L’accecarono.
      Per un attimo fu il buio.
      Poi senti’ l’esplosione dei colpi, il calore nel corpo.
      Penso’ come fosse irreale morire in quel modo. Ma sapeva che la morte l’aveva scelta, e non importava come, e neppure perche’. Siamo effetti collaterali di coscienza e speranza.
      Il suo corpo fu lasciato per terra.
      Il suo ricordo dimora nella luce."

      –—

      Irma Bandiera (Bologna, 8 aprile 1915 – Bologna, 14 agosto 1944) è stata una partigiana italiana, Medaglia d’oro al valor militare (alla memoria).

      https://it.wikipedia.org/wiki/Irma_Bandiera

      #Irma_Bandiera #Mimma #partisans #résistance #WWII #seconde_guerre_mondiale #Italie #théâtre #anti-fascisme #femmes_partisanes #femmes_résistantes #femmes

  • @resistenze_in_cirenaica a publié 5 « carnets de Cyrène » (I quaderni di Cirene), publiés par #Resistenze_in_Cirenaica (https://resistenzeincirenaica.com).
    #Cyrène, du nom d’une ville de Cyrénaïque, en Libye actuelle...

    Les cahiers sont peuvent être achetés sur ce site : https://openddb.it/case-editrici/ric

    Moi, je les ai achetés lors d’un événement qu’ils ont organisés à Bologne en mai 2024 :
    https://resistenzeincirenaica.com/2024/05/14/24-e-25-maggio-due-giorni-di-ibridazioni-in-cirenaica
    (https://seenthis.net/messages/1053726)

    https://resistenzeincirenaica.com/category/i-quaderni-di-cirene

  • A #Berlin, 350.000 manifestants entonnent un #chant anti-fasciste après les révélations sur le plan secret de l’#AfD pour expulser les étrangers sur le modèle nazi : « Wehrt Euch, leistet Widerstand ! Gegen den Faschismus hier im Land ! ». On se croirait dans « Hunger Games » avec le chant du « geai moqueur ». Frissons... (Vidéo : Ferat Koçak)

    https://mastodon.social/@paul_denton/111796381338534408

    #Allemagne #manifestation #résistance #antifa #anti-fascisme #chanson #vidéo

    • C’est bien et gentil. Je me permets de rappeller qu’on a été un million au même endroit à protester contre la guerre in Irak, le chancelier Schröder nous a assuré que l’Allemagne n’y participerait pas. Plus tard on a appris qu’il a menti, que les services allemands ont servi d’éclaireurs déjà avant l’invasion. Comme quoi le pouvoir s’en fout de vos manifs, s’ils ont décidé d’installer l’extrême droite dans les administrations et gouvernements, ça va se faire quoi qu’on en pense.
      Mot clés historiques : Preußenschlag, Machtergreifung.
      Pour les militants de gauche il est temps de se protéger contre les persécutions à venir. La droite tous azimuths aura son Reichstagsbrand façon vingt et unième siècle et procèdera un jour ou l’autre à l’élimination de toute opposition digne de ce nom. Nous ne savons pas encore quel prétexte le leur permettra à quel moment, mais il faudra s’y préparer.

  • The Antifascists

    A low-intensity war is being fought on the streets of Europe and the aim is on fascism. This critically acclaimed documentary takes us behind the masks of the militants called antifascists.

    In this portrait of the antifascists in Greece and Sweden we get to meet key figures that explain their view on their radical politics but also to question the level their own violence and militancy.

    https://www.youtube.com/watch?v=XYHnd4boUoM


    #antifa #anti-fascisme #film #documentaire #film_documentaire

  • Le #Conseil_d’État annule la #dissolution des #Soulèvements_de_la_Terre mais en valide trois autres

    Si le mouvement écologiste, dans le viseur du gouvernement, a été sauvé par la justice administrative jeudi 9 novembre, celle-ci a confirmé la dissolution de la #Coordination_contre_le_racisme_et_l’islamophobie, du #Groupe_antifasciste_Lyon_et_environs et de l’#Alvarium.

    « Et« Et paf. » C’est derrière ce slogan, sonnant comme une moquerie enfantine, que les Soulèvements de la Terre et leurs soutiens se sont rassemblés devant le Conseil d’État jeudi 9 novembre, en milieu d’après-midi, après l’annulation de leur dissolution. Pendant une heure, les interventions se sont succédé dans une ambiance à la fois réjouie et grave, en présence d’un groupe de policiers déployés devant l’entrée de l’institution.

    Dans sa décision, le Conseil d’État rappelle que les Soulèvements de la Terre n’ont jamais incité à commettre des violences contre des personnes. En revanche, il estime qu’en appelant à la « désobéissance civile » et au « désarmement » des infrastructures portant atteinte à l’environnement, ils provoquent à la « violence contre les biens », l’un des nouveaux critères de dissolution introduits par la loi « séparatisme ». Le groupe se voit ainsi reprocher de « légitimer publiquement » la destruction d’engins de chantiers, de cultures intensives ou la dégradation de sites industriels polluants, dont il revendique la dimension « symbolique ».

    Pour autant, le Conseil d’État conclut qu’au regard « de la portée de ces provocations, mesurée notamment par les effets réels qu’elles ont pu avoir », la dissolution ne serait pas « une mesure adaptée, nécessaire et proportionnée ». Il annule ainsi le décret pris en Conseil des ministres le 21 juin 2023. Le ministère de l’intérieur, à l’initiative de cette dissolution, n’a pas souhaité réagir.

    Dans un communiqué, les Soulèvements de la Terre se réjouissent de leur « victoire » et d’« un sérieux revers pour le ministère de l’intérieur ». Le mouvement considère que cette décision « est porteuse d’espoirs pour la suite », car « en utilisant l’argument de l’absence de proportionnalité entre les actions du mouvement et la violence d’une dissolution, le Conseil d’État confirme l’idée que face au ravage des acteurs privés, de l’agriculture intensive, de l’accaparement de l’eau, nos modes d’actions puissent être considérés comme légitimes ».

    Aïnoha Pascual, avocate des Soulèvements, dit son « soulagement » pour la défense des libertés publiques, notamment de la liberté d’association, mais aussi sa « prudence ». Son confrère Raphaël Kempf, également défenseur du mouvement écologiste, voit dans la décision du Conseil d’État la reconnaissance de la légitimité « d’une dose d’appel à la désobéissance civile et au désarmement ». Mais s’inquiète, lui aussi : la juridiction accepte l’idée que des agissements violents puissent concerner des biens, alors que le code pénal et la Cour européenne des droits de l’homme la restreignent aux personnes. Autre source d’inquiétude : la notion de « provocation » à commettre ces faits n’est pas clairement limitée, et le juge considère qu’elle peut être constituée même si elle n’est qu’implicite.

    Sollicité par Mediapart, Michel Forst, rapporteur de l’Organisation des nations unies (ONU) sur la protection des défenseurs de l’environnement rappelle que cette dissolution « s’inscrivait dans un contexte où l’on constate dans beaucoup de pays d’Europe une érosion extrêmement inquiétante de l’espace civique ». Il cite notamment le cas de l’Allemagne ou de l’Italie, « où des mouvements écologistes et climatiques, qui ont recours à la désobéissance civile non-violente, sont en train d’être catégorisées comme des organisations criminelles par les autorités ». Et ajoute : « Je crois que ce qui inquiète le gouvernement, ce n’est pas tant les supposées provocations à la violence, mais la portée de la voix des Soulèvements de la Terre. C’est le fait qu’ils soient audibles, entendus, écoutés. »

    Au nom du Syndicat des avocats de France (SAF), Lionel Crusoé a critiqué la recrudescence des dissolutions d’associations, qu’elles soient antiracistes, de soutien au peuple palestinien, ou antifascistes. Il y voit la traduction d’une « situation en demi-teinte » pour les libertés publiques, alors que « dans une société démocratique, il doit y avoir un espace de débats, et qu’il est aussi fait de rapports de force ».
    L’Alvarium, un groupe d’extrême droite dissout pour « provocation à la haine »

    S’il a annulé la dissolution des Soulèvements de la Terre, le Conseil d’État a validé celle de trois autres organisations. En ce qui concerne l’Alvarium, qui avait contesté sa dissolution mais ne s’était pas défendu à l’audience du 27 octobre, le Conseil d’État estime que les messages postés par le groupe d’extrême droite angevin incitaient bel et bien à la discrimination et à la haine « envers les personnes étrangères ou les Français issus de l’immigration par leur assimilation à des délinquants ou des criminels, à des islamistes ou des terroristes », comme le lui reproche le gouvernement dans le décret de dissolution du 17 novembre 2021.

    Compte tenu de la « gravité » et de la « récurrence » de ces agissements, le Conseil d’État juge que la dissolution ne constitue pas une mesure disproportionnée. Il note, par ailleurs, les liens de l’Alvarium et de ses membres dirigeants « avec des groupuscules appelant à la discrimination, à la violence ou à la haine contre les étrangers », les personnes d’origine non européenne ou les musulmans. Mais ne dit pas un mot de la « provocation à commettre des violences » invoquée par le gouvernement dans ses motivations.

    L’Alvarium, qui agrégeait des catholiques identitaires et des nationalistes révolutionnaires autour d’un bar associatif, entre 2018 et 2021, s’est fait connaître à Angers pour plusieurs rixes contre des militants d’extrême gauche, certaines ayant été suivies de condamnations. Après sa dissolution, le groupe s’est plus ou moins reconstitué sous le nom de « RED Angers » (Rassemblement des étudiants de droite, dont le local a été fermé par la mairie, à l’été 2023, après de nouvelles bagarres). D’anciens membres de l’Alvarium ont été jugés en août pour des violences contre des manifestants, et pour l’essentiel relaxés.
    La CRI subit le même sort que le CCIF

    Le Conseil d’État a également validé la dissolution de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI), prononcée le 20 octobre 2021. Le gouvernement reprochait à cette association lyonnaise, fondée en 2008, d’instrumentaliser le concept d’islamophobie pour provoquer à la haine antisémite et à la violence, notamment en s’abstenant de modérer les commentaires d’internautes sur ses réseaux sociaux. Le mémoire du ministère de l’intérieur évoquait « une stratégie de communication comparable à celle du CCIF », dissout en 2020 sans que le Conseil d’État ne trouve rien à redire.

    En préambule, la juridiction administrative écarte la « provocation à la violence » reprochée par le ministère de l’intérieur, estimant que les messages cités relèvent d’une critique « véhémente » de l’action de la police ou de réactions « injurieuses ou menaçantes », mais ne constituent pas des appels à la violence.

    Le Conseil d’État se concentre plutôt sur les appels à la haine ou à la discrimination et estime que la CRI a posté des propos « outranciers sur l’actualité nationale et internationale, tendant, y compris explicitement, à imposer l’idée que les pouvoirs publics, la législation, les différentes institutions et autorités nationales ainsi que de nombreux partis politiques et médias seraient systématiquement hostiles aux croyants de religion musulmane et instrumentaliseraient l’antisémitisme pour nuire aux musulmans ». Elle considère aussi que « ces publications ont suscité de nombreux commentaires haineux, antisémites, injurieux et appelant à la vindicte publique, sans que l’association ne tente de les contredire ou de les effacer ».

    Au Conseil d’État, où elle dénonçait un « pur procès d’intention », démentait tout antisémitisme et revendiquait le droit de critiquer des politiques publiques, la CRI avait reçu le soutien de la Ligue des droits de l’homme (LDH) et du Gisti, au nom de la liberté d’association, de réunion et d’expression. S’il se réjouit de la décision pour les Soulèvements de la Terre, l’avocat de la CRI, João Viegas, juge celle qui concerne ses clients « extrêmement décevante » et se réserve la possibilité de saisir la Cour européenne des droits de l’homme.

    « C’est une reprise très évasive et insatisfaisante des griefs du ministère, qui ne reposent sur absolument rien, sauf des commentaires non modérés et des propos parfois à l’emporte-pièce. Si le Conseil d’État accepte l’idée qu’en critiquant l’État on devient anti-français, il reprend à son compte la théorie de la cinquième colonne et des ennemis de l’intérieur. Il ne rectifie pas la jurisprudence déjà désastreuse du CCIF, qui peut servir à couvrir des mesures très répressives de critiques politiques jugées inconvenantes. On parle d’associations qui saisissaient les pouvoirs publics et encourageaient les gens à le faire, les aidaient à déposer plainte et les assistaient en justice. »
    Un groupe antifasciste dissout pour la première fois

    Enfin, le Conseil d’État a confirmé la dissolution du Groupe antifasciste Lyon et environs (Gale), prononcée le 30 mars 2022 et suspendue deux mois plus tard. Le Gale devient donc le premier groupe d’extrême gauche dissout depuis Action directe, en 1982, après une campagne d’attentats et de braquages qui avaient fait plusieurs morts. Le collectif lyonnais, créé après la mort de Clément Méric en 2013 , comptait une trentaine de membres actifs.

    Contrairement à l’Alvarium et à la CRI, dont la dissolution a été confirmée sur le fondement des appels à la haine ou à la discrimination, celle du Gale repose seulement sur la « provocation à commettre des violences contre des personnes ou des biens », c’est-à-dire le nouveau motif créé par la loi « séparatisme ». En l’occurrence ici, les personnes et les biens appartiennent aux adversaires privilégiés du Gale, la police et l’extrême droite, et sont quasiment mis sur le même plan.

    La décision du Conseil d’État relève ainsi que certains messages postés par le Gale sur les réseaux sociaux montrent « des policiers ou des véhicules de police incendiés, recevant des projectiles ou faisant l’objet d’autres agressions ou dégradations, en particulier lors de manifestations, assortis de textes haineux et injurieux à l’encontre de la police nationale, justifiant l’usage de la violence envers les représentants des forces de l’ordre, leurs locaux et leurs véhicules, se réjouissant de telles exactions, voire félicitant leurs auteurs ».

    Elle retient aussi des publications « approuvant et justifiant, au nom de “l’antifascisme”, des violences graves commises à l’encontre de militants d’extrême droite et de leurs biens ». Certains commentaires en réponse peuvent être considérés comme « des appels à la violence voire au meurtre » de militants d’ultradroite, sans faire l’objet d’une « quelconque modération ».

    Les avocats du Gale, Agnès Bouquin et Olivier Forray, dénoncent une décision « très inquiétante » et s’apprêtent à saisir la Cour européenne des droits de l’homme, puisque « le Conseil d’État ne joue plus son rôle de garde-fou des libertés publiques ». À leurs yeux, la décision « raye d’un trait de plume la liberté d’association, d’expression et de réunion, parce que ça disconvient au gouvernement » et empêche « la dénonciation politique de l’action policière et de l’extrême droite ». « La lutte antifasciste ne s’arrête pas à l’étiquette “Gale” et va continuer », affirment les avocats du collectif.

    Une clarification toute relative

    Dans le communiqué de presse qui accompagne ses quatre décisions, le Conseil d’État se félicite de « préciser le mode d’emploi » et les « critères » du nouveau motif de dissolution instauré par la loi « séparatisme », autour de la provocation à la violence (contre les personnes ou les biens). Il considère ainsi avoir posé les bornes d’une dissolution acceptable.

    Ce n’est pourtant pas si clair. D’une part, sa décision sur les Soulèvements de la Terre laisse entendre qu’une petite quantité de « violence contre les biens » ne suffit pas à signer l’arrêt de mort d’une organisation, pour des raisons de proportionnalité. Mais elle laisse ouverte la possibilité de dissoudre un groupe - voire les Soulèvements de la Terre eux-mêmes, plus tard - sur la seule base de dégradations matérielles, si elles étaient plus lourdes, ou plus fréquentes, ou plus chères, sans définir de seuil.

    D’autre part, et uniquement pour les Soulèvements de la Terre, le Conseil d’État établit un lien entre la provocation à des agissements violents et ses effets concrets (ici jugés modestes). Pour le #Gale, la provocation est retenue sans considération pour ses conséquences : les appels à commettre telle ou telle action, à s’en prendre à telle ou telle cible, ont-ils entraîné des passages à l’acte ? Peut-on en attribuer la responsabilité au groupe ?

    Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, les dissolutions administratives se sont succédé à un rythme inédit sous la Cinquième République. Sous son premier mandat, 29 associations et groupements de fait, pour l’essentiel soupçonnés de proximité avec l’#islamisme (#Baraka_City, le #CCIF) ou liés à l’#extrême_droite (le #Bastion_social, les #Zouaves) ont disparu. Depuis sa réélection, le 24 avril 2022, le gouvernement a prononcé la dissolution de quatre organisations : le #Bloc_Lorrain, #Bordeaux_nationaliste, #Les_Alerteurs et #Civitas. Sans compter les Soulèvements de la Terre, qui célèbrent leur victoire.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/091123/le-conseil-d-etat-annule-la-dissolution-des-soulevements-de-la-terre-mais-
    #justice #antifa #anti-fascisme #SdT

    –—

    voir ce fil de discussion (via @arno) :
    https://seenthis.net/messages/1025608

  • radical online collections and archives

    I am very interested in the growing amount of radical literature from around the world that is being scanned and digitised. As there are so many and from many different places, I thought it would be useful to make a list. All of those that are included are free to access (there are others that require some form of subscription). If there are any that I have missed or if any links are broken, do let me know, either by commenting below or sending me an email.

    https://hatfulofhistory.wordpress.com/radical-online-collections-and-archives

    #base_de_données #archives #liste #anti-fascisme #anarchisme #anti-impérialisme #anti-colonialisme #anti-apartheid #black_radicalism #radicalisme #cominform #communisme #féminisme #première_internationale #internationale_socialiste #histoire #LGBT #maoïsme #new_left #deuxième_internationale #second_international #syndicalisme #trotskisme

    ping @reka @fil @cede @isskein

  • [Vidéos] Le Maquis en Catalogne (1939 - 1963) - PARTAGE NOIR
    https://www.partage-noir.fr/le-maquis-en-catalogne-1939-1963

    Un documentaire, en sept chapitres, qui traite de l’histoire du mouvement de guérilla antifranquiste en Catalogne, de la fin de la guerre civile jusqu’à sa fin dans les années 1960.

    #CNT #Catalogne #Guerilla #Antifranquiste #Fédérica_Montsény #Francisco_Sabaté

    • Stanze – di Gianluca e Massimiliano De Serio – Videoinstallazione – Italia 2010

      Il diritto d’asilo calpestato, poesia civile sulle tracce delle “catene poetiche” della tradizione orale somala. E i muri, e le vicende, dell’ex caserma La Marmora di via Asti, a Torino, autentica «centrifuga» simbolica della storia d’Italia.

      «Quanto è sconnessa la terra sotto i miei piedi,/ quanto è vasta la sabbia,/ andavo avanti sballottato e dappertutto le dune si moltiplicavano».

      «Mi hanno preso le impronte, non sono più come i miei coetanei./ Mi hanno reso povero in tutto, sono senza prospettiva di vita qui in via Asti./ Chi ci ha respinto ci ha fatto restare sul marciapiede in mezzo a una strada, ci ha relegato a dormire lungo i muri./ Ci obbligano a tornare indietro,/ non possono capire che il trattato di Dublino è il colonialismo: a chi possiamo denunciarlo?».

      In Stanze si respira la vertigine deserto, si intuisce la fatica del viaggio. Si ascolta una madre che teme per il figlio emigrato. Si sente sotto i piedi la lastra nera del mare. Si impara che cosa sia il bisogno di fuggire da una terra invivibile, ma anche la disillusione per essere finiti in un Paese diverso da come lo si sognava. Si diventa testimoni della miseria e dell’indifferenza vissuti in Italia. E si è inchiodati alla denuncia: «Gli italiani non hanno mantenuto la promessa fatta», quella di un’accoglienza che dia un minimo di sostanza al diritto d’asilo concesso sulla carta.

      Nato come videoinstallazione, Stanze è stato girato con un gruppo di giovani rifugiati somali che sono stati “ospiti” degli spogli locali dell’ex caserma La Marmora di via Asti, a Torino. Le riprese, senza luce artificiale, si sono svolte in un’unica giornata ma la preparazione è durata mesi, in collaborazione con la mediatrice culturale e scrittrice Suad Omar. In questo «film di parola e non di azione» (è la definizione dei fratelli De Serio) gli attori, a turno, narrano le loro storie per circa un’ora, fermi davanti alla camera da presa, in versi somali con sottotitoli in italiano.

      La forma recupera e riattualizza il genere della “catena poetica” (una serie di liriche collegate fra loro, strumento di dibattito pubblico e politico nella tradizione orale della Somalia). Mentre, nei contenuti, la cronaca e la testimonianza si fanno poesia civile, con un’asprezza senza tempo che ricorda a tratti i salmi più scabri e le denunce più dure dei profeti dell’Antico Testamento.

      Una parte dei testi proposti dal gruppo di giovani rifugiati non si limitano alla situazione del diritto d’asilo ma “interpretano” anche la storia dell’ex caserma La Marmora, decifrando in quelle mura «una vera e propria centrifuga della storia italiana», come ricorda l’associazione di “mutuo soccorso cinematografico” Il Piccolo Cinema di Torino: «Fondata durante il primo periodo coloniale italiano nel corno d’Africa, la caserma è poi diventata sede, durante il fascismo, della Guardia nazionale repubblicana e vi si sono consumate torture e fucilazioni dei partigiani prigionieri». Da qui la ripresa in Stanze (stanze come strofe poetiche, stanze di mattoni) di alcuni stralci degli atti del processo che, nel 1946, vide alla sbarra alcuni fascisti che “lavorarono” in via Asti. Ancora Il Piccolo Cinema: «Nel film gli ex abitanti della caserma, attraverso un percorso di sdoppiamento storico ed esistenziale, si fanno carico della nostra stessa storia e delle sue mancanze».

      Prodotto per la prima edizione del “Premio Italia Arte Contemporanea” del Maxxi di Roma, Stanze ha ottenuto la menzione speciale della giuria «per l’uso innovativo del linguaggio filmico nel rappresentare la condizione umana di sofferenza e di oppressione che attraversa la nostra storia».

      Alcune scene e una presentazione del video da parte di Gianluca e Massimiliano De Serio sono presenti su You Tube: https://www.youtube.com/watch?v=GvWW0Ui7Nr0

      Il sito Internet dei fratelli De Serio è: www.gmdeserio.com
      https://viedifuga.org/stanze

    • Intervista a Gianluca e Massimiliano De Serio - Quella stanza fuori dall’Africa

      Quella stanza fuori dall’Africa Teresa Macri ROMA Incontro con i gemelli De Serio, menzione speciale della giuria per il Premio Italia Arte Contemporanea al Maxxi. «Abbiamo girato un film-catena poetica che recupera la tradizione orale somala, prima dell’avvento della scrittura. Nel nostro caso, la narrazione orchestrata dalla poetessa Suad Omar è declinata da alcuni rifugiati politici che interpretano le loro storie di esiliati» Gianluca e Massimiliano De Serio con il mediometraggio Stanze, si sono aggiudicati una menzione speciale da parte della giuria e una passione smodata da parte del pubblico. Sarebbe stato un esemplare epilogo se, nel catastrofico crinale italiano come quello che stiamo attraversando, la giuria avesse inviato un chiaro segno politico puntando sul loro film che riesce a coagulare paradigma storico, displacement, soggettività e funzione del linguaggio poetico attraverso i racconti di alcuni politici somali in Italia. Comunque sia i fratelli De Serio (Torino, 1978) sono stati appena premiati alla 28ma edizione di Torino Film Festival con il documentario Bakroman sui ragazzi di strada del Burkina Faso. Fin dal 1999, i gemelli indagano senza tregua e senza alcun rigurgito ideologico sui temi dell’identità culturale, «negoziata», fluida e in divenire nell’epoca tardo-capitalista, sui conflitti tra urbanità e minoranze etniche che stanno ridefinendo le nostre società occidentali. La loro è una ricerca «etica», indirizzata sullo scontro degli spazi sociali e sul disagio dell’estetica, nei confronti della politica. Una ricerca in con-trotendenza con l’immaginario simulacra-le così ripercorso dalla loro stessa I-Generation. Ragione dei numerosissimi riconoscimenti internazionali ricevuti finora: Nastro d’Argento per il miglior cortometraggio (2004), il festival di Edimburgo (2006), Oberhausen (2006), Stoccarda (2005), Vendó me (2005 e 2006) e, come miglior film italiano, per tre anni consecutivi al Tff. L’asserzione dell’artista Francis Alys «a volte fare qualcosa dl poetico può diventare politico e a volte fare qualcosa dl politico può diventare poetico» sembra descrivere li vostro film. Come è nata e si è sviluppata l’idea dl «Stanze»? Poesia e politica non sono per forza estranee. Al contrario. Cosl come l’estetica può veicolare un contenuto etico, il rapporto fra le due sfere deve essere il più coerente possibile. In particolare, Stanze è un lavoro che si sviluppa in entrambe le direzioni. E un film/catena poetica che recupera la tradizione orale somala prima dell’avvento della scrittura. La poesia era lo strumento di discussione etica e politica della società somala, con essa si creavano catene poetiche attraverso le quali si dibatteva: venivano apprese a memoria dalla società e servivano per un dibattito pubblico, sublimato dalla bellezza e dal rigore della metrica. Nel nostro caso, le poesie, create sotto la maestria della poetessa Suad Omar, sono declinate da un gruppo di rifugiati politici che interpretano le loro storie di esiliati e si fanno carico della nostra storia e delle nostre mancanze.
      «Stanze» è centrato sulle forme di potere autoritarie: dal colonialismo italiano In Africa al fascismo del ventennio fino all’attuale stato dl diritto discrezionale... Il film è un lento scivolare dalla diaspora dei somali all’inadeguatezza del nostro paese nell’accoglierli secondo le regole internazionali. Progressivamente, i rifugiati arrivano ad interpretare stralci del processo, del 1946 nella caserma di via Asti di Torino, in cui vennero condannate alcune guardie nazionali repubblicane fasciste, colpevoli di sevizie, di torture e uccisioni di numerosi partigiani (tutti amnistiati, creando in questo modo un vuoto storico e giudiziario). I somali, figli indiretti della nostra storia e delle colpe coloniali e fasciste e oggi rifiutati dalla nostra società, prendono la voce dei testimoni del processo, attuando una sorta di sdoppiamento storico ed esistenziale che incolpa prima di tutto l’Italia e ne riempie il vuoto morale e politico. I luoghi di ogni «stanza poetica» sono alcune sale della tremenda caserma di via Asti, che paradossalmente è stata un provvisorio posto di accoglienza di centinaia di rifugiati politici somali nel 2009, alcuni dei quali protagonisti del film. Lo sradicamento del soggetto post-coloMale è al centro delle vostre analisi sia In «Zakarla» che in «Stanze». In ciò conta molto l’humus torinese dove vivete? Torino è una città che ha visto nascere i movimenti di potere, ma anche di protesta e di avanguardia in Italia. E un luogo di spe:
      * rimentazione sociale dove si cerca di supplire alle mancanze del govemo in materia di rifugiati politici. Molte delle nostre storie nascono e si creano nel nostro quartiere o nella nostra città. Qui ha sede il Centro Studi Africani, dove ha avuto inizio la ricerca per realizzare Stanze. Il presidente, ora purtroppo scomparso, era Mohamed Aden Sheickh, ex ministro somalo che è stato sei anni in cella di isolamento sotto la dittatura di Siad Barre ed è a lui e ai rifugiati politici che dedichiamo il lavoro. Grazie a lui abbiamo incontrato Abdullahi, Suad Omar e tutti i rifugiati politici protagonisti. La necessità dl ritornare su accadimenti passati della storia Italiana (come II film dl Martone "Nol credevamo») è un meccanismo dl presa di coscienza del presente attraverso una di logica della memoria? Il nostro è un tentativo di creare una nuova immagine del presente, fuori da ogni formato e da ogni cliché, capace di farsi carica di significato e di aprirsi a riflessioni future e a ri-letture del passato, sotto una nuova estetica e rinnovati punti di vista. Stanze, per esempio, parte dalle storie della diaspora presente, dalle torture in Libia e dai respingimenti, dai non diritti dei rifugiati, che si perpetuano tutti i giorni tra Africa e Italia, fin dentro il nostro stesso paese. Questa diaspora ha radici profonde e interpella la nostra storia più nera, sconosciuta o opportunisticamente dimenticata, quella del colonialismo, degli eccidi in Somalia da parte degli italiani, delle colpe dei fascisti, mai pagate fino in fondo come ci insegna via Asti. C’è nella vostra ricerca una attenzione alla struttura metrica che stabilisce anche Il ritmo del film. II riferimento è alla catena poetica dl Stanze», alla rima del rappers in «Shade ? Da anni onnai lavoriamo sul tentativo, di volta di volta diverso, di creare una «nuova oralità». La trilogia dedicata a Shade era un lungo flusso di coscienza in freestyle, che abbandonava le classiche regole del genere per farsi nuova parola e immagine, icona, memoria di se stessa. In Stanze abbiamo spazializzato il suono, lo abbiamo reso scultura, capace di riflettersi su un’immagine aderente al concetto di catena poetica e in grado di farsi bella, perfetta, ipnotica, sia nella metrica e nel suono, ma anche nei colori e nelle luci. Solo così crediamo si possa restituire la dignità e il coraggio di mettersi in gioco dei nostri protagonisti: ognuno con i suoi strumenti, in un dialogo continuo che si fa scambio, dialettica, alleanza.
      PREMIO ITALIA ARTE Rossella Biscotti presenta il suo «Processo» dopo il 7 aprile L’artista Rossella Biscotti è la vincitrice della prima edizione del Premio Italia Arte Contemporanea, curato da Bartolomeo Pietromarchi e organizzato dal Mani per sostenere e promuovere l’arte italiana rigosamente under 40. «II Processo», realizzato dalla Biscotti (Molfetta, 1978, ma vive in Olanda) consta in una installazione molto formale di architetture residuali in cemento armato ispirate alla conversione logistica subita dalla razionalista palestra della scherma realizzata da Luigi Moretti al Foro Italico in aula bunker durante i processi politici degli anni di piombo, tra cui quelli legati al caso Moro. Parallelamente e più pregnantemente un audio, disseminato nel museo, invia le registrazioni del famoso processo .7 Aprile». A colpire la giuria è stata «l’intensità del lavoro e il forte legame che l’artista ha saputo costruire fra l’architettura del museo e quella dell’opera». L’installazione sarà acquisita dal Marci e verrà pubblicata una monografia dell’artista. Tre gli altri finalisti in lizza: Rosa Barba (Agrigento, 1972) con il suo museo nascosto» nei depositi; Piero Golia (Napoli 1974) che cerca di confondere lo spettatore spostando continuamente il punto di vista, e i gemelli De Serio, menzione speciale per il loro mediometraggio «Stanze».

      https://archive.ph/Ob2nj#selection-68.0-68.2

    • Italy’s De Serio Brothers on CineMart-Selected Colonial-Era Drama ‘Prince Aden’ (EXCLUSIVE)

      Gianluca and Massimiliano De Serio, the Italian directing duo best known internationally for their Locarno premiere “Seven Acts of Mercy,” are developing a colonial-era drama that they’re presenting during the Rotterdam Film Festival’s CineMart co-production market.

      “Prince Aden” begins in 1935, when a 16-year-old Somali boy passes the test to become a dubat, a soldier in the Italian army that has invaded Ethiopia on the orders of Mussolini. Aden Sicré is sent to the frontlines, but after being injured on his first day of service he’s forced to return home – where he is unexpectedly hailed as a war hero by the Fascist regime.

      Five years later, Aden is recruited to take part in a recreation of the daily life of an African village at the newly built Mostra d’Oltremare exhibition center in Naples. But when Italy enters the Second World War, the “human zoo” suddenly closes, stranding Aden and the other African inhabitants for three years as Allied bombs destroy the city around them.

      Inspired by the book “Partigiani d’Oltremare,” by the Italian historian Matteo Petracci, the film follows the unexpected turns in the years after, as Aden and other African fighters play a pivotal role in the partisan struggle against fascism in Europe, and the would-be shepherd is hailed as the film’s titular prince.

      “Prince Aden” sheds light on an “unknown story” that helped shape the course of Italy in the 20th century, according to Gianluca. Yet it’s a story that’s become increasingly relevant against the backdrop of modern-day Europe.

      “We found that this story is not so far from those of thousands of young people who leave their homeland and come to Italy and Europe to find a new life today,” he said. “There is a kind of mirror” with current events.

      Massimiliano said that “this story is a contemporary story, not only a story of our recent past,” which reflects how events between the colonial era and the present day are connected.

      “We need to talk about not only our origin [as colonizers and fascists], but also we need to talk about the importance of Africa to our story, and also the importance of the Italian story to the African one,” he added. “The film will not only be a film about colonialism, because everything starts from there, but also about post-colonialism.”

      The De Serio Bros. addressed similar topics in their 2010 film installation “Stanze” (Rooms) (pictured), which looked at issues of colonialism, post-colonialism and their consequences on the condition of migrants today.

      Central to “Prince Aden” will be an interrogation of the ways in which the Fascist regime exploited the image of its young African hero for its own purposes. The brothers will also examine the role played by the Mostra d’Oltremare, as well as the Italian film industry, in promoting the propaganda of the Fascist government, raising questions of how history is staged and narratives framed.

      It’s a timely subject in an era when previously marginalized voices across the world are struggling to reclaim their own stories. Massimiliano noted how an increasing number of young Italian writers, artists and musicians with African roots have in recent years begun to produce art that echoes their own experiences as second- and third-generation Italians.

      However, he said, “there is not a real debate in Italy’s culture about our colonialism and the ashes of this colonialism after the ‘60s” similar to how the Black Lives Movement has cast fresh light on race history in the U.S.

      That lack of accountability or reflection extends to cinema, which “didn’t really face up to colonialism” after the fall of the fascist regime, Massimiliano said. That, in turn, has had a profound effect on Italian culture today.

      “Cinema works with images. It gives visibility to something, and it hides something else,” said Gianluca. “For us, cinema is a responsibility…. It’s a choice. It’s close to the work of archaeologists: going under the surface and looking for pieces of our identity that are hidden not only in the past, also in the present.”

      The De Serio Brothers’ debut feature, “Seven Acts of Mercy,” made a splash on the festival circuit after premiering in competition in Locarno in 2011. The brothers later premiered in the Venice Film Festival in 2016 with the documentary “River Memories,” about one of the largest shanty towns in Europe. Two years ago, they bowed “The Stonebreaker,” starring “Gomorrah’s” Salvatore Esposito, in the festival’s Venice Days strand.

      “Prince Aden” is produced by Alessandro Borrelli for La Sarraz Pictures. As the filmmakers search for potential co-producing partners during CineMart, Massimiliano stressed that their film is inherently a “European project” that is “important for Europe.”

      “We are the doors of Europe in the Mediterranean today,” he said, “and I think that this project could be a way for Europe to understand better the European roots that are not only the European, Christian roots, but also the roots of our tragic and somehow also beautiful links [and] violent links with Africa. The film will be violent and tender at the same time.”

      https://variety.com/2022/film/global/rotterdam-cinemart-de-serio-brothers-prince-aden-1235167410

    • La macabra storia dell’ex Caserma La Marmora di Torino

      Ormai in disuso, la vecchia Caserma La Marmora dal ’43 al ’45 fu luogo di detenzione e di tortura, dove persero la vita molti italiani.

      Al giorno d’oggi, al civico numero 22 di via Asti a a Torino si trova l’ex #Caserma_Dogali, ora Caserma La Marmora.

      La struttura militare fu il centro di terribili atti di tortura e fucilazione durante il Secondo conflitto mondiale.

      Alle origini, la caserma di via Asti divenne la sede di un Reggimento di fanteria.

      Costruita dal 1887 al 1888, il progetto della struttura fu opera del capitano del Genio, #Giuseppe_Bottero.

      Inizialmente, all’inaugurazione si scelse il nome di caserma “Dogali” di Torino (solo in futuro poi prenderà il nome “La Marmora”).

      Questa denominazione in particolare, richiama l’infausta battaglia di Dogali, la quale ebbe luogo in corrispondenza della costruzione dell’edificio.

      Al tempo, il corpo si spedizione italiano era impegnato nel Corno d’Africa, in Eritrea, per portare avanti le pretese coloniali del governo #Depretis.

      Risaputa è la sconfitta dell’esercito italiano, che proprio durante la battaglia di Dogali del 26 gennaio del 1887 venne piegato da un’impensabile esercito etiope.

      La disfatta coprì di vergogna l’Italia agli occhi delle potenze mondiali.

      In seguito, il ministro Depretis diede le dimissioni a distanza di poche settimane.

      Indubbiamente, il catastrofico evento generò clamore in tutta la penisola.

      Nel capoluogo piemontese si prese la decisione di intitolare una via con il nome del tenente colonnello Tommaso De Cristoforis, casalese di origini che perse la vita durante la campagna africana.

      Mentre, invece la nuova caserma prese il nome dell’infima battaglia.

      Come primo impiego militare, si ospitarono al suo interno due reggimenti di fanteria.

      Mentre dal luglio del 1912, fu sede del comando del Battaglione Aviatori della neo-aeronautica militare italiana.

      Nel 1920, su richiesta dell’Alto Comando militare, la caserma ospitò un reggimento di Bersaglieri, il IV.

      Mentre l’anno successivo cambiò nome, diventando Caserma “La Marmora”, in onore di #Alfonso_La_Marmora, generale e politico de Regno di Sardegna, ideatore dell’unità dei bersaglieri.

      Purtroppo, nel 1943 la Caserma La Marmora divenne il centro di terribili avvenimenti.

      Dopo l’armistizio dell’ 8 settembre 1943, i partigiani, grazie all’appoggio degli alleati, misero a ferro e fuoco il Piemonte.

      Così si decise di riconvertire la caserma come quartier generale dell’#Ufficio_Politico_Investigativo (l’#Upi).

      Sotto la gestione della #Guarda_Nazionale della neo-nata #Repubblica_Sociale.

      Il nuovo incarico era quello di reprimere ed eventualmente annichilire ogni forma di lotta clandestina partigiana, con ogni maniera necessaria.

      Nelle camere della caserma, sotto il comando del colonnello #Giovanni_Cabras e del maggiore #Gastone_Serloreti, si rinchiudevano e si interrogavano i partigiani catturati.

      Gli interrogatori venivano portati avanti attraverso spietate torture psicologiche e fisiche.

      Che si concludevano con la fucilazione o con la deportazione in Germania dei ribelli, in accordo con i nazisti.

      Tra la notte del 27 e del 28 gennaio però, un’incursione partigiana, comandata da #Livio_Scaglione, riuscì ad occupare la caserma e liberare i prigionieri.

      Con la fine della guerra, l’ex struttura militare cadde inevitabilmente nella desuetudine, che continua fino ai giorni nostri.

      Tuttavia nel 1962, in ricordo degli eroi che persero la vita, venne posta una lapide nella caserma, esattamente nel luogo in cui avvennero le esecuzioni.

      https://mole24.it/2021/05/05/la-macabra-storia-dellex-caserma-la-marmora-di-torino
      #partisans

  • La #guerriglia_odonomastica in #Cirenaica

    Il 19 febbraio sono apparsi in diversi luoghi della Cirenaica sei cartelli che raccontano brevemente l’origine del rione e la sua doppia anima antifascista e anticolonialista. La guerriglia odonomastica è stata realizzata da #Resistenze_in_Cirenaica cantiere culturale nato all’interno del Vag61 che si occupa di memoria storica e anticolonialismo.

    “Il 19 febbraio di 84 anni fa – scrivono – ci fu il massacro di Addis Abeba, uno dei tanti crimini del colonialismo italiano. Una data che in Etiopia è lutto nazionale, ma nel nostro paese che non ha mai fatto i conti con il suo passato, è un giorno qualsiasi. Ma non per tutt*, in molte città si è ricordato Yekatit 12 (l’equivalente del 19 febbraio nel calendario etiope), con azioni di guerriglia odonomastica. In Cirenaica si è voluto ricordare questa giornata, ricordando i crimini del colonialismo italiano, passato e presente, la barbarie del fascismo e la Resistenza che lo ha sconfitto”.

    Il rione, costruito a ridosso della guerra italo-turca del 1911-12 che portò alla conquista della Libia, conserva della vecchia odonomastica colonialista solo la sua direttrice principale, via Libia, grazie alla sostituzione nel 1949 della toponomastica originaria con gli eroi della Resistenza (Giuseppe Bentivogli, Sante Vincenzi, Mario Musolesi, Paolo Fabbri, Gianni Palmieri, Massenzio Masia, Ilio Barontini, Gastone Rossi, Francesco Sabatucci).

    “In nessun punto della discussione della seduta del consiglio comunale di Bologna del 16 aprile 1949 – scrive, però, Resistenze in Cirenaica -, troverete la critica al colonialismo che oggi siamo in grado di fare. Nondimeno, la decisione fu presa, e su quella decisione oggi noi possiamo fare leva, per andare oltre quelle cautele, quelle circonlocuzioni, quelle frasi pesate col bilancino”.

    https://zero.eu/en/news/la-guerriglia-odonomastica-in-cirenaica

    #guérilla_odonymique #guérilla_toponymique #toponymie #anti-colonialisme #anti-fascisme #Italie #mémoire #Libye #résistance #Bologne #Bologna #Bologna-Portomaggiore #Italie_coloniale #colonialisme_italien

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    –—

    ajouté à la métaliste sur le colonialisme italien:
    https://seenthis.net/messages/871953

  • Strade della memoria

    Ospiti di Paolo Di Paolo la storica #Giulia_Albanese che si è occupata tra l’altro di toponomastica fascista e antifascista e la scrittrice Edith Bruck, sopravvissuta alla Shoah, che racconta il suo nuovo libro Il pane perduto (La Nave di Teseo); la cantante Antonella Ruggiero presenta il suo ultimo album Empatia; Cristina Faloci intervista Maria Pia Ercolini, fondatrice e presidente dell’associazione «Toponomastica femminile» e dell’omonima pagina Facebook. Giuseppe Patota ci illustra il secondo capitolo del suo Dante Tascabile


    https://www.raiplayradio.it/audio/2021/01/LA-LINGUA-BATTE---Strade-della-memoria-b1814f4d-7861-4c01-863e-50814bf1

    #audio #podcast
    #toponymie #toponymie_politique #fascisme #anti-fascisme #Italie #noms_de_rue

  • Activist suspected in Portland shooting was fired at 30 times by police, official says | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2020/oct/14/activist-portland-shooting-michael-reinoehl-police

    Un escadron de la mort de la police avait criblé de balles l’activiste antifasciste, #Michael_Reinoehl. Il n’y a pas eu de sommations et on l’a abattu alors qu’il montait dans sa voiture sur le parking d’un appartement dans l’État de Washington. La police faisait partie d’une force d’intervention US Marshal sous les ordres directs de #Trump et de son procureur général #William_Barr.

    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/10/20/pers-o20.html
    #meurtre #liquidation #militant #fascisme #anti-fascisme #extrême-droite

  • Ettore Castiglioni - Rai Radio 3 - RaiPlay Radio
    https://www.raiplayradio.it/audio/2019/05/WIKIRADIO-782ee5c2-5ed2-489c-9f41-0d859dbacd1d.html

    Ettore Castiglioni raccontato da Gian Luca Favetto
    Il 5 giugno 1944, nei pressi del passo del Forno, in provincia di Sondrio, viene ritrovato il corpo senza vita di Ettore Castiglioni

    con Gian Luca Favetto

    Repertorio:

    – Letture tratte da Il giorno delle Mésules. Diari di un alpinista antifascista di E. Castiglioni - Curatore: Marco Albino Ferrari - Editore: CDA & VIVALDA- voce di Claudio De Pasqualis,

    – Frammenti dal trailer Oltre il confine. La storia di Ettore Castiglioni , docufilm italo-svizzero (regia di Andrea Azzetti e Federico Massa) che ripercorre le vicende e la vita dello scalatore Ettore Castiglioni (1908-1944), attraverso le parole del suo diario. Produzione: Villi Hermann, Federico Massa, Giuliano Torghele, GIUMA PRODUZIONI, GOOLIVER, IMAGO FILM LUGANO, in coproduzione con RSI, 2015

    – Francesco De Gregori - Stelutis Alpinis

    #wikiradio #podcast #ettoreCastiglioni #alpinisme #CAI

  • «La montagna a casa» celebra l’eroismo di un grande alpinista antifascista - Lo scarpone on-line - L’house organ del Club Alpino Italiano
    http://www.loscarpone.cai.it/news/items/la-montagna-a-casa-celebra-leroismo-di-un-grande-alpinista.html

    «La montagna a casa» celebra l’eroismo di un grande alpinista antifascista
    “Oltre il confine. La storia di Ettore Castiglioni” di Andrea Azzetti e Federico Massa è il film che sarà proiettato questa sera per la rassegna cinematografica del Cai

    9 maggio 2020 - Inizia un altro weekend in compagnia della rassegna “La montagna a casa”. Oggi sarà protagonista Ettore Castiglioni, figura tra le più amate della storia del Cai, sia come accademico che per il suo impegno antifascista. Attraverso le Alpi Castiglioni ha portato in Svizzera tanti dissidenti e tanti ebrei. “Oltre il confine. La storia di Ettore Castiglioni” di Andrea Azzetti e Federico Massa cercherà anche una risposta all’ultima domanda rimasta insoluta, quella sulla missione a causa della quale morì in alta Valmalenco nella primavera del 1944.

    Il film sarà trasmesso alle 21 sul canale Youtube del Cai. “La montagna a casa” è organizzata dal Cai con la collaborazione di Sondrio Festival, Museo della Montagna e Parco dello Stelvio. Il link per guardare il film è: https://www.youtube.com/watch?v=kUZmtHbevwk

    .

    Se volete rivedere il film di ieri, “Tamara Lunger – facing the limit”, appuntamento con la replica delle 17.30. Il link per partecipare alla proiezione è: https://www.youtube.com/watch?v=3Z4I_vR0aQY

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    Ecco la scheda del film di oggi:

    “Oltre il confine. La storia di Ettore Castiglioni”
    Regia: Andrea Azzetti e Federico Massa
    Produzione: Giuma
    Sceneggiatura: Andrea Azzetti, Federico Massa e Gerassimos Valentis
    Fotografia: Andrea Azzetti
    Paese: Italia
    Anno: 2017
    Durata: 66 min.

    Attori: Stefano Scandaletti, Marco Albino Ferrari
    Con le testimonianze di Alessandro Tutino, Andrea Tognina, Maurizio Giordani, Annibale Salsa, Alessandro Rizzi, Ivano Marco Rebulaz, Ruggero Cominotti, Oscar Brandli, Milan Bier, Nenga Negrini, Dominik Lieinenbach.

    Sinossi:
    #Film dedicato alla nobile figura di Ettore Castiglioni, accademico del #CAI, compilatore di guide alpinistiche CAI-TCI, musicista, morto assiderato in alta Valmalenco nella primavera del 1944, durante la sua fuga dalla prigione svizzera del passo del Maloja, accusato di espatrio clandestino.
    #EttoreCastiglioni scelse di avere come unico confidente il suo diario. Le sue parole compongono il ritratto di un grande alpinista e insieme la figura di un uomo solo e inquieto. Ma raccontano un cambiamento profondo: da ragazzo di buona famiglia ad antifascista che all’indomani dell’8 settembre 1943 guidò un gruppo di ex soldati sulle montagne della Valle d’Aosta e si adoperò per portare in salvo sul confine svizzero profughi ed ebrei in fuga dalla guerra. “Dare la libertà alla gente per me adesso è una ragione di vita”: scriveva così qualche giorno prima di cadere in un tranello delle guardie di frontiera. L’ultima nota nel diario è del marzo ’44 e non svela nulla degli avvenimenti successivi. Sconfinò nuovamente in Svizzera e fu arrestato. Privato degli abiti e degli scarponi fu rinchiuso in una stanza d’albergo a Maloja. Durante la notte si calò dalla finestra e affrontò il ghiacciaio del Forno avvolto in una coperta. Cosa lo spinse a tentare una fuga impossibile? Quale missione aveva da compiere oltre il confine? Lo scrittore Marco Albino Ferrari, curatore dell’edizione critica del diario, ripercorre i momenti salienti dalla vita dell’alpinista, raccoglie documenti e testimonianze e si addentra nel mistero della sua morte.

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