• Antibiotiques : une nouvelle classe de molécules dénichée par l’intelligence artificielle
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2024/01/02/antibiotiques-une-nouvelle-classe-de-molecules-denichee-par-l-intelligence-a

    L’intérêt de cette recherche, qui a fait l’objet d’une publication, le 20 décembre, dans Nature, réside avant tout dans la méthode utilisée, plus que dans les #molécules identifiées. Ce n’est pas un hasard si Felix Wong, premier signataire de l’article, est physicien et mathématicien, pas microbiologiste. La recherche biomédicale recourt déjà à l’#IA, mais, ici, c’est le mode d’apprentissage profond imaginé qui est innovant.
    Les chercheurs ont d’abord déterminé les activités #antibiotiques de 39 312 composés, des sous-structures chimiques de molécules déjà connues, ainsi que leurs profils de cytotoxicité sur des cellules humaines. Des réseaux de neurones ont ainsi été entraînés à identifier les structures chimiques associées à une activité antimicrobienne. Ils ont ensuite été utilisés pour passer au crible plus de 12 millions de composés et prédire leur activité antibiotique et leur cytotoxicité.

    Finalement, 283 composés ont été sélectionnés pour être testés empiriquement contre le staphylocoque doré. Des tests sur des souris ont permis d’identifier une classe de structure qui s’est avérée antimicrobienne à l’égard d’un staphylocoque résistant à la méthicilline et d’entérocoques résistants à la vancomycine, deux antibiotiques classiques. Le mot est lâché, ce serait la voie pour une nouvelle « classe » d’antibiotiques. Cela fait plusieurs décennies que les antibiotiques arrivant sur le marché ne sont que des versions améliorées ou au spectre élargi de familles existantes.

    « Un résultat spectaculaire »
    Didier Mazel, responsable de l’unité Plasticité du génome bactérien à l’Institut Pasteur, salue, dans cette étude, un « résultat spectaculaire ». « Ils ont démasqué une famille de molécules qui n’étaient pas connues pour leur activité antimicrobienne, cela valide leur modèle », ajoute le généticien. Si le recours à l’IA a déjà permis, par exemple, d’obtenir de nouvelles structures de protéines ayant un possible intérêt biologique, la puissance de calcul à laquelle l’équipe américaine a eu accès a permis de franchir une étape.
    Les travaux de Felix Wong s’inscrivent dans le projet Antibiotics-AI du MIT, piloté par James Collins, professeur d’ingénierie médicale et de sciences au célèbre institut du Massachusetts. L’objectif est de découvrir, d’ici à sept ans, de nouvelles classes d’antibiotiques contre sept types de bactéries mortelles, affirme le MIT dans un communiqué.
    Pour le microbiologiste Etienne Ruppé, professeur de bactériologie à l’université Paris Cité, il faut relativiser l’efficacité des molécules trouvées ici. Il relève « des concentrations minimales inhibitrices sur le staphylocoque de l’ordre de 2 milligrammes par litre, ce qui est élevé » et pose la question de l’application à l’homme. Et de regretter que cette première étude se soit concentrée sur les staphylocoques. « Aujourd’hui, ce sont les bacilles Gram négatif qui posent le plus de problèmes et sont responsables de morts dans le monde entier », insiste-t-il.

    Pour autant, Etienne Ruppé salue la qualité des données avec lesquelles a été entraînée l’IA, ce qui a permis cette « preuve de concept intéressante ». Ce modèle devrait permettre, selon lui, d’avoir « un ticket d’entrée moins important, afin d’identifier plus rapidement les candidats potentiels pour de futurs antibiotiques ».

    Infectiologue à l’hôpital Bichat (AP-HP), Nathan Peiffer-Smadja, reconnaît que les antibiotiques sont devenus les « parents pauvres de la recherche dans l’industrie pharmaceutique ». Mais il met en garde contre le Graal que certains placent dans la découverte de nouvelles classes d’antibiotiques. « Les bactéries évoluent plus vite que l’humain, et la résistance à une nouvelle classe arrivera aussi rapidement », prévient le spécialiste qui souligne la menace que l’antibiorésistance fait peser, à terme, sur des pans entiers de la médecine. « Si demain on ne sait plus traiter les complications infectieuses, on ne pourra plus faire de greffe d’organe ni de chimiothérapie agressive », insiste le docteur Peiffer-Smadja, pour qui l’enjeu est de mieux se servir des antibiotiques existants, en réduisant par exemple la durée de traitement, avant d’en découvrir de nouveaux.

  • Antibiotic resistance and the global rise in human conflict - STAT
    https://www.statnews.com/2023/12/28/antimicrobial-antibiotic-resistance-global-conflict-gaza-ukraine

    In recent months, evidence suggests, the war in Ukraine and the ongoing conflict in Gaza have led to spikes of multidrug-resistant bacterial infections. This is to be expected; conflicts often create conditions that are perfect for drug resistance to emerge and spread, with the first evidence of this dating back as far as the 1940s.

    #antibiorésistance #guerres

    • Tedros Adhanom Ghebreyesus sur X : “As people continue to be massively displaced across the south of #Gaza, with some families forced to move multiple times and many sheltering in overcrowded health facilities, my WHO colleagues and I remain very concerned about the increasing threat of infectious diseases.… https://t.co/yszTuAN8Eu” / X
      https://twitter.com/DrTedros/status/1740777581962559853

      Since mid-October until mid-December, people living in shelters have continued to fall sick.
      – close to 180,000 people are suffering upper respiratory infections
      – 136,400 cases of diarrhoea half of these among children aged under 5
      – 55,400 cases of lice and scabies
      – 5,330 cases of chickenpox
      – 42,700 cases of skin rash, including 4722 cases of impetigo
      – ⁠4,683 cases of Acute Jaundice Syndrome
      – 126 cases of meningitis

      WHO and partners are working tirelessly to support the health authorities to increase disease surveillance and control by supplying medicines, testing kits to support prompt detection and response to infectious diseases such as hepatitis, and trying to improve access to safe water, food, hygiene and sanitation services.

  • Pandémies : l’éternel retour | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/pandemies-leternel-retour

    Les conditions restent propices à l’émergence de nouveaux pathogènes capables de causer des #pandémies. La dégradation environnementale et l’accélération des mouvements de personnes et de marchandises s’ajoutent à l’extraordinaire capacité d’adaptation des bactéries, virus et champignons.

    Les épidémiologistes sont à nouveau sur le qui-vive. Au cours des derniers mois, des milliers d’otaries ont été retrouvés mortes sur les plages du Chili et du Pérou. La cause : #H5N1, la grippe aviaire, un virus que l’on surveille comme du lait sur le feu depuis vingt ans. Depuis sa réémergence en Chine en 2003, on craint qu’il ne soit à l’origine d’une pandémie de grande ampleur. Pour ce faire, il ne manque au virus qu’une chose : la capacité à se transmettre d’humain à humain de manière efficace. Jusqu’à présent, la plupart des infections humaines par cette souche provenaient de contacts avec des oiseaux contaminés.

    C’est pourquoi la mort soudaine de tant d’otaries inquiète : une telle mortalité pourrait être le signe que la grippe aviaire s’est propagée d’un individu à l’autre. « Si cela se confirme, ce serait un fait de la plus haute importance, indique Martin Blackledge, directeur adjoint de l’Institut de biologie structurale. Cela voudrait dire que le virus est en train de s’adapter aux mammifères. » Et voilà que nos souvenirs de l’atroce année 2020 reviennent nous hanter.

    La fin de l’optimisme

    Qu’elle semble loin cette époque dorée, les années 1950 et 1960, lorsque les médecins et les autorités sanitaires des pays développés pensaient que la menace des maladies infectieuses serait bientôt du passé. « On voyait les progrès de l’hygiène, de l’infrastructure hospitalière, des vaccins et des antibiotiques. On venait d’un énorme succès contre la polio. C’était bon, on avait tout compris, il était temps de passer à autre chose », ironise Serge Morand, directeur de recherche au laboratoire Maladies infectieuses et vecteurs : écologie, génétique, évolution et contrôle.

    #écologie #zoonoses #épidémies

    • Pour les scientifiques, le Covid-19 a constitué un extraordinaire observatoire de l’évolution d’un pathogène. « On a vu à quel point l’adaptation du virus était fondamentale dans le processus épidémique », explique François Blanquart, chercheur au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie. La succession des variants a été particulièrement riche en enseignements. « Avec les variants, on a observé une dynamique de balayage sélectif extraordinaire. Chaque nouveau variant remplaçait les précédents en un temps record. » Ainsi, le variant Alpha, plus virulent et plus transmissible que son prédécesseur, a balayé la souche originale de Wuhan. Peu après, c’est Delta, encore plus virulent et transmissible qu’Alpha, qui a poussé ses concurrents à l’extinction.

      L’arrivée des vaccins a changé le cours de l’évolution du virus. « Omicron a éliminé les variants antérieurs en partie parce qu’il se propageait très bien parmi la population vaccinée », explique François Blanquart. Les scientifiques pensent qu’à l’avenir, ce #coronavirus, comme la grippe, présentera de nombreux #variants en même temps, qui évolueront dans un paysage immunitaire hétérogène . Il sera impossible en tout cas de s’en débarrasser. Homo sapiens est désormais son réservoir naturel.

      #Covid-19 #bactéries #antibiorésistance #virus #champignons #antifongiques #résistance_aux_antifongiques #agriculture #laboratoires_L3 #laboratoires_L4 #one_health

  • Surmortalité 2022 : l’Insee montre que les jeunes meurent trop !

    Le 22 décembre 2020, je montrais déjà en vidéo que le bilan de la crise Covid-19 du point de vue de la mortalité était trop faible pour justifier la moindre panique, et certainement pas les mesures prises. Le 13 septembre 2021, je montrais, en vidéo, grâce aux travaux que nous avons menés avec Steve Ohana et Alexandra Henrion-Caude, que la vaccination des jeunes en Israël s’est immédiatement accompagnée d’une forte hausse de mortalité. Nos travaux furent censurés. Dès le 22 mars 2022, j’ai tenté d’alerter en vidéo, que les campagnes de vaccination partout en Europe ont été très fréquemment accompagnées de hausses de mortalité sur toutes les tranches d’âge concernées. Nous savons depuis plus d’un an que les jeunes meurent trop. Ce mardi 6 juin 2023 va peut-être amorcer une brèche dans le mur de la Doxa de la crise Covid-19, puisque l’article de l’Insee titre sur la surmortalité observée en 2022, même chez les jeunes. On ne peut plus accuser le méchant virus tueur. Il va falloir apporter des réponses.

    https://www.youtube.com/watch?v=4P-Bxl-5g9I

    Trop de morts 
    Le titre de la publication de l’Insee "53 800 décès de plus qu’attendus en 2022 : une surmortalité plus élevée qu’en 2020 et 2021", annonce la couleur. On se demande alors 
    • si le modèle qui permet de calculer une surmortalité est pertinent, puisqu’on trouve de la surmortalité tout le temps ; 
    • à quoi est due la surmortalité de 2022 


    L’entrée en matière de l’article est encore plus surprenante : "En 2022, les décès observés ont nettement dépassé ceux attendus en l’absence d’épidémie de Covid-19 ou d’autres événements inhabituels tels que des épisodes de grippe ou de fortes chaleurs, etc." 

    Mais alors, est-on sûr que ce qui a été appelé “décès du Covid-19” en 2020 était vraiment pertinent, ou faut-il le remettre en question ? Puisque visiblement, même quand on arrête de compter du Covid-19, il y a toujours autant de morts, même plus… 

    Certaines de ces questions sont posées et d’autres soigneusement évitées par l’Institut. La recherche de la vérité semble se limiter à ce qu’on est capable d’admettre ou à ce qui ne vexe personne. 

    Un “modèle” qui se trompe tout le temps 

    L’Insee nous informe que la surmortalité persiste. Autrement dit, le nombre de morts est plus important que ce qu’a prévu son modèle. Pour poursuivre la réflexion, il serait peut-être temps de se demander si son modèle qui a fait pousser des cris d’orfraie en 2020 était pertinent. Voilà le graphique de l’article : 

    La courbe bleue correspond aux décès observés et la courbe rouge aux décès attendus. On voit bien que les décès observés sont bien au-dessus de l’attendu depuis 3 ans. J’ai montré dans mon livre “Covid-19 : ce que révèlent les chiffres officiels” un certain nombre de problèmes découlant du choix de ce modèle. Déjà l’Insee a testé plusieurs modèles, mais a choisi celui qui minimise les décès attendus, autrement dit celui qui donne la plus grosse surmortalité possible pour 2020. C’est un choix inhabituel et qui n’est pas neutre. Il participe à augmenter la peur. 

    Aujourd’hui, un autre problème se voit comme le nez au milieu de la figure. Normalement pour faire un modèle, on prend une partie des données à notre disposition, puis on vérifie qu’il fonctionne sur d’autres données à disposition. Or, ce modèle est construit à partir de toute la période 2010-2019. Il n’y a donc aucune donnée pour le valider.

    De fait, cela revient à annoncer que ce modèle est forcément le meilleur sans vérification, et de conclure directement qu’il y a une surmortalité en 2020. Chacun peut voir aujourd’hui que le modèle construit sur la tendance 2010-2019 ne s’est jamais vérifié depuis. Ni en 2020, ni en 2021, ni en 2022. Autrement dit, il est faux tout le temps. Il serait peut-être temps d’avouer que toutes les conclusions tirées de ce modèle ont toujours été fausses et que ce sont les taux de mortalité entre 2016 et 2019 qui étaient exceptionnellement bas. Les hivers doux et l’absence de canicule de ces années-là ont biaisé le résultat. 2020, 2021 et 2022 ont donc des mortalités plus hautes que des années de mortalité basse. On ne peut rien dire d’autre. La panique n’était pas justifiée et il n’y a jamais eu d’hécatombe. Ni en France, ni nulle part. 

    Les morts Covid incohérents pour cacher l’abandon 
    L’article persiste dans l’idée de la surmortalité de 2020 en disant que la hausse des décès est due au Covid-19. On peut lire : “La surmortalité, soit l’excédent de décès observés par rapport à ceux attendus, a été un peu plus forte en 2022 (8,7 %) qu’en 2021 (6,9 %) et 2020 (7,8% ). Pourtant, probablement grâce à la vaccination et à l’immunité collective, l’épidémie de Covid-19 a été moins meurtrière en 2022”.

    Cette phrase n’a absolument rien à faire dans une étude de l’Insee. L’Insee n’a aucun moyen de savoir de quoi sont décédés les Français. Ce sont Santé Publique France et le CépidC qui publient des études à ce sujet. Or les méthodes de collecte de données de Santé Publique France et du CépidC ne sont pas du tout dans les standards de l’institut. L’Insee n’a pas la main sur la qualité des données et sur ce que l’on peut en dire. C’est donc une erreur de les considérer justes, sans plus de recul. Cela les valide et c’est lourd de conséquence sur la psychose. 

    Pourtant l’article fournit toutes les armes pour comprendre que les données des “décès Covid-19” sont parfaitement bidons. Elles ne sont pas le fruit d’un protocole de collecte fiable lié à une enquête scientifiquement contrôlée, mais découlent de règles administratives. C’est donc de la bureaucratie et pas de la science. 

    En mars-avril 2020, le nombre de décès estampillés “Covid-19”, que l’on voit dans les 2 courbes bleues est quasiment égal à la surmortalité en rouge. L’Insee n’a pas le droit d’en conclure que c’est le Covid-19 qui tue. Comme je le rappelle dans mon livre, sur cette période, les français n’ont pas été soignés. En l’occurrence, toute personne qui était malade ne pouvait pas recevoir de traitement.

    En effet, un malade de Covid-19 est une personne qui peut avoir n’importe quel symptôme : toux, fièvre, maux de tête, perte de goût ou d’odorat, frissons, douleurs musculaires, fatigue, nausée, vomissement, ou même diarrhée. Tous les malades pouvaient donc être considérés Covid-19.

    Or, il était dit que le Covid-19 n’avait pas de traitement. Les malades de toutes les pathologies, soupçonnés Covid-19, n’ont pas été soignés. On a d’ailleurs observé un effondrement de l’utilisation des médicaments, notamment des antibiotiques. 

    Quand on ne soigne pas les gens, ils survivent moins bien. 
    Parallèlement, la maladie étant réputée non soignable, de nombreuses personnes âgées, sur simple soupçon de Covid-19, ont reçu une injection de médicament palliatif, notamment le Rivotril, en lieu et place des soins habituels. 

    Or, quand on accompagne les plus âgés vers le décès, ils ont tendance à mourir un peu plus. 

    Il est donc parfaitement normal d’observer une hausse de décès pendant une période où on ne soigne pas les personnes âgées et où on les accompagne vers le décès. Toutes ces personnes âgées ont été “déclarées décédées du Covid-19”, aussi bien auprès de Santé Public France, via la source SiVIC, qu’auprès du CépidC via les certificats de décès. 

    Le non-soin pour les personnes âgées malades et l’utilisation du Rivotril, explique très bien aussi la mortalité d’octobre 2020 attribuée au Covid-19. On rappelle que c’est exactement la période de la vaccination anti-grippale, qui donne exactement les symptômes de ce que l’on appelle “Covid-19”. 

    Au creux de l’hiver, entre décembre 2020 et janvier 2021, ou entre janvier et février 2022, on voit bien que la mortalité estampillée Covid-19, en bleu, n’a rien à voir avec la surmortalité, en rouge. Il n’y a pas plus de décès que d’habitude sur la période, mais plein de décès sont attribués au Covid-19 quand même. Ce n’est pas logique et nous fait comprendre que tout est affaire d’enregistrement. 

    Le site ScanSanté nous permet de connaître les pathologies des personnes hospitalisées ces dernières années. Les patients enregistrés comme “Covid-19” à l’hôpital, ont été placés dans le Groupement Homogène de Malades (GHM) “Infections et inflammations respiratoires”.

    On voit que le nombre de malades chaque année de cette pathologie est d’environ 50 000. Depuis l’arrivée de la codification “Covid-19”, le nombre de malades d’infections et inflammations respiratoires est passé à 266 000 en 2020 et 309 000 en 2021. C’est une explosion ! Or, on remarque que dans le même temps, le nombre de malades de toutes les autres pathologies respiratoires, que ce soit les infections ou même les problèmes chroniques, s’est effondré !

    Depuis le Covid-19, il y a bien moins de #bronchites, d’ #asthme, de #pneumonies, de #pleurésies, de #bronchopneumopathies chroniques, d’ #œdèmes pulmonaires, de maladies pulmonaires interstitielles, de #bronchiolites, de #tuberculoses et de #grippes ! Finalement, ce qu’on appelle Covid-19 c’est un transfert de codage. Le Covid-19 correspond à toutes les maladies respiratoires habituelles qui ont juste changé de nom. C’est pour cela que les statistiques ne sont pas cohérentes. On a juste compté n’importe quoi.

    C’est donc normal que l’hiver, quand les Français sont malades comme d’habitude, on trouve plein de décès estampillés Covid-19, puisqu’on met dans la case Covid-19 tous les morts habituels, ce sont les courbes bleues. Il n’y a donc pas plus de décès que d’habitude en hiver, la courbe rouge reste près de 0. 

    En revanche, depuis que presque tous les Français sont vaccinés, mais surtout, que le "pass sanitaire" n’existe plus, on ne teste plus personne et on n’attribue presque plus de décès au Covid-19. La cassure se voit très clairement pile à la fin du "pass sanitaire" en mars 2023. Depuis ce moment, il meurt trop de Français, mais on a cessé d’accuser arbitrairement le Covid-19, alors que c’était le non-soin, l’abandon, tout particulièrement des plus âgés, qui les tuait. 

    Les jeunes décèdent trop ! 
    L’article dévoile que les Français meurent trop. Même les jeunes. Sur ce graphique on observe la surmortalité chaque année. Même si je remets en cause le niveau global de surmortalité, cela ne change pas le fait qu’il y a plus décès en 2022 qu’en 2020, surtout chez les jeunes. L’année de la grande pandémie qui a ravagé l’humanité en 2020 a engendré une sous-mortalité chez les jeunes. Comme on le voit avec les bâtons bleus. Cela valait vraiment le coup de paniquer. Mais, depuis 2021, il y a trop de morts par rapport à ce qui est prévu, comme le matérialisent les bâtons jaunes. Le nombre de morts devient très élevé en 2022, en rose. Ainsi tant que la pandémie ravageait l’humanité, les jeunes mourraient moins que d’habitude, alors que, maintenant qu’ils sont vaccinés et que le virus a disparu, il meurent bien plus.

    L’article ne regarde pas les dates des campagnes de vaccination des jeunes afin de comprendre de quoi ils meurent. Pourtant, toutes ces données sont publiques. J’ai d’ailleurs fait le travail et je le mets à disposition de tous. 

    Si la surmortalité de 2021, n’est pas aussi forte que 2022, c’est notamment parce que la surmortalité ne démarre pas avant juillet. Il n’y a pas de surmortalité des jeunes avant le début de la vaccination anti-Covid-19. C’est bizarre. 

    Pour le voir, j’ai découpé l’année du 1er juillet au 30 juin. Sur ce graphique, je calcule le cumul des décès standardisés des 15-24 ans en France chaque année. La courbe verte va du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021. On voit qu’on a alors enregistré une belle sous-mortalité. Depuis qu’on vaccine, la tendance a changé. La courbe bleue du 1er juillet 2021 au 30 juin 2022 est largement au-dessus. C’est une grosse rupture. La courbe orange qui démarre depuis juillet 2022 suit la même tendance : les jeunes meurent trop !

    On fait exactement le même constat pour les 25-49 ans : ils meurent plus depuis qu’on les vaccine que pendant la prétendue pandémie !  

    Si vous faites tourner mes programmes, vous trouverez les mêmes résultats pour l’Allemagne, l’Autriche, la Croatie, l’Espagne, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne ou la Suisse. 

    Vous trouverez également qu’on observe des hausses de mortalité, pile pendant les campagnes de vaccination. Il serait temps de vérifier tout ça non ? 

    Enfin, l’article de l’Insee s’étonne que “Chez les femmes âgées de 15 à 34 ans, la surmortalité est particulièrement élevée en 2022 (16 %), alors qu’elle était modérée en 2021 (3 %). La surmortalité des hommes du même âge a également augmenté (8 %, contre 3 % en 2021).”

    De même, Christine MacKoi a montré que la mortalité néonatale précoce a explosé pour les bébé nés en juin 2021, c’est-à-dire, pile pendant la vaccination des femmes enceintes. 157 bébés nés en juin 2021 sont décédés dans les 6 jours après la naissance contre 111 attendus.

    La mortalité néonatale précoce arrive surtout quand les femmes accouchent prématurément. Si la vaccination a rendu malade des femmes enceintes, il est possible que certaines aient accouché prématurément, entraînant la perte du bébé. 

    Finalement, grâce à cet article de l’Insee, on apprend officiellement que le modèle de surmortalité n’a jamais été vérifié en 3 ans. Toutes les conclusions fondées sur ce modèle sont donc fausses. On apprend également que la mortalité Covid n’a rien à voir avec la surmortalité. Donc, ce qui a été appelé “décès Covid-19” a toujours été du n’importe quoi. De la bureaucratie et pas de la science. Pour finir, l’Insee admet dorénavant que les jeunes meurent trop. Un peu trop en 2021 et beaucoup trop en 2022. La réalité est que les jeunes meurent beaucoup trop depuis la moitié de l’année 2021. 

    Nous n’avons plus qu’à espérer que ce papier soit la première brèche qui fasse s’écrouler le discours de la peur et la propagande qui empêche les victimes de parler. Le combat pour la vérité est loin d’être fini.

    Source, tableaux, liens : https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/chaillot-surmortalite-2022-insee-montre-que-les-jeunes-meurent

    #économie #chiffres #statistiques #Insee #covid #coronavirus #sars-cov-2 #maladie #manipulation #fumisterie #santé #sante #décoder #population #morts #surmortalité #décès #bureaucratie #Covid-19 #antibiotiques #soins #codage #rivotril #jeunes

  • Des bactéries résistantes aux #antibiotiques découvertes jusque dans les nuages
    https://www.francetvinfo.fr/sciences/des-bacteries-resistantes-aux-antibiotiques-decouvertes-jusque-dans-les

    Pour arriver à ces conclusions, des chercheurs de l’Université Laval à Québec et de l’Université Clermont Auvergne ont prélevé à l’aide d’"aspirateurs" à haut débit des échantillons dans les nuages se formant au-dessus du Puy de Dôme, un volcan endormi du centre de la #France, entre septembre 2019 et octobre 2021. Depuis la station de recherche atmosphérique perchée à 1 465 mètres, les scientifiques ont analysé ces échantillons à la recherche de gènes résistants aux antibiotiques.

    […]

    Avec l’utilisation très répandue des antibiotiques dans les soins de santé mais aussi en #agriculture, ce type de souches représente un « enjeu sanitaire majeur à l’échelle mondiale », précise l’étude. […]

    L’étude n’offre toutefois aucune conclusion sur les effets potentiels sur la santé de la propagation dans l’atmosphère de bactéries porteuses de gènes de résistance aux antibiotiques, estimant que seuls 5 à 50% de ces organismes pourraient être vivants et potentiellement actifs. « L’atmosphère est très éprouvante pour les bactéries, et la plupart de celles que nous avons trouvées étaient des bactéries environnementales », moins susceptibles d’être nocives pour l’homme, soutient Florent Rossi. « Il n’y a donc aucune crainte à avoir lorsque l’on marche sous la pluie », ironise le chercheur en ajoutant qu’on « ne sait pas si ces gènes peuvent être transmis à d’autres bactéries ».

    Source : Quantification of antibiotic resistance genes (ARGs) in clouds at a mountain site (puy de Dôme, central France) - ScienceDirect
    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0048969722083681

  • New antibiotic cures superbugs without bacterial resistance — ScienceDaily
    https://www.sciencedaily.com/releases/2023/02/230216161214.htm

    The discovery was serendipitous. The U.S. Army had a pressing need to charge cell phones while in the field — essential for soldier survival. Because bacteria are miniature power plants, compounds were designed by Bazan’s group to harness bacterial energy as a “’microbial”’ battery. Later the idea arose to re-purpose these compounds as potential antibiotics.

    “When asked to determine if the chemical compounds could serve as antibiotics, we thought they would be highly toxic to human cells similar to bleach,” said Mahan, the project lead investigator. “Most were toxic — but one was not — and it could kill every bacterial pathogen we tested.”

    What makes the drug unique is the failure of bacteria to become resistant to it. And bacterial resistance is typically a major barrier to antibiotic development since it limits a drug’s potential value in the marketplace.

    “The key finding was that bacterial resistance to the drug was virtually undetectable,” said lead author Heithoff. “Most drugs fail at this stage of development and never get to clinical practice.”

    The antibiotic has a unique mechanism of action. Contrary to most drugs (like penicillin) that target a specific germ function, the new drug targets many functions simultaneously.

    “The drug appears to affect the bacterial membrane which, in turn, disrupts multiple bacterial functions,” explained Low, the co-project lead. “This may account for the broad-spectrum antibacterial activity and low level of bacterial resistance.”

    “This class of antibiotics has potential as a new versatile therapy for antimicrobial resistant pathogens,” Samuel said.

    Additional drug safety and efficacy studies will need to be conducted to fully understand the clinical benefits and risks before the drug can be used in clinical practice.

    #antibiotiques #antibiorésistance

    Source:
    Douglas M. Heithoff, Scott P. Mahan, Lucien Barnes V, Semen A. Leyn, Cyril X. George, Jaime E. Zlamal, Jakkarin Limwongyut, Guillermo C. Bazan, Jeffrey C. Fried, Lynn N. Fitzgibbons, John K. House, Charles E. Samuel, Andrei L. Osterman, David A. Low, Michael J. Mahan. A broad-spectrum synthetic antibiotic that does not evoke bacterial resistance. eBioMedicine, 2023; 104461 DOI: 10.1016/j.ebiom.2023.104461

  • America’s Food Safety System Failed to Stop a Salmonella Epidemic. It’s Still Making People Sick. — ProPublica
    https://www.propublica.org/article/salmonella-chicken-usda-food-safety

    For years, a dangerous salmonella strain has sickened thousands and continues to spread through the chicken industry. The USDA knows about it. So do the companies. And yet, contaminated meat continues to be sold to consumers.

    […]

    The industry’s influence wasn’t lost on regulators. Former USDA officials hold key posts at some of the food industry’s biggest companies. Indeed, two people who led the 2017 meeting for the agency now work for the food industry.

    #états-unis #antibiorésistance #porte_tournante #criminels #corruption_légale #acheter_les_lois #lobbying

  • #APPENDICITE : Les #antibiotiques en première ligne | santé log
    https://www.santelog.com/actualites/appendicite-les-antibiotiques-en-premiere-ligne

    Face à une appendicite, vaut-il mieux médiquer ou opérer ? La dernière analyse des données de l’essai CODA (Comparing Outcomes of antibiotiques Drugs and Appendectomy), publiée dans le New England Journal of Medicine (NEJM) a tranché et donné lieu à une mise à jour des directives de traitement de l’appendicite de l’American College of Surgeons. L’approche non chirurgicale devient ainsi le traitement de première intention et une aide en ligne vient d’être proposée, aux Etats-Unis aux médecins et aux patients concernés.
     
    Les chercheurs de l’Université de Washington (UW) confirment donc, à l’issue de ces 4 années d’étude CODA que antibiotiques sont désormais un traitement de première intention pour la grande majorité des patients souffrant d’appendicite. « Au cours des 3 premiers mois suivant la prise d’antibiotiques près de 7 patients sur 10 dans le groupe d’intervention évitent ainsi l’appendicectomie.

  • Antibiotic overuse on #Covid-19 patients in India prompts superbug concerns, South Asia News & Top Stories - The Straits Times
    https://www.straitstimes.com/asia/south-asia/antibiotic-overuse-on-covid-19-patients-in-india-prompts-superbug-conc

    Patients in India, even those suffering mildly from Covid-19, have been administered strong antibiotics such as #azithromycin and doxycycline while undergoing treatment despite clinical trials suggesting that these are not an effective treatment for the disease.

    [...]

    A study published last November in the New England Journal Of Medicine reported that mass distribution of azithromycin among children in Niger had resulted in a manifold rise in resistance to not just the category of antibiotics that includes azithromycin, but also a “notable increase” in resistance to several other antibiotics.

    #antibiorésistance

  • Inquiétantes découvertes scientifiques sur les microplastiques dans les océans
    https://reporterre.net/Microplastiques-dans-les-oceans-de-nouvelles-decouvertes-edifiantes

    Mme Paul-Pont nous apprend aussi la découverte récente de ce que les spécialistes ont appelé la « plastisphère », soit l’ensemble des micro-organismes vivant sur les particules de plastique parsemant les océans. « C’est une nouvelle niche écologique », constate-t-elle. Qui pose de sacrées questions : « Les microplastiques sont très durables dans le temps et peuvent parcourir de grandes distances. Cela peut déplacer des espèces invasives voire pathogènes. Par exemple, six ans après le tsunami au Japon de 2011, on a retrouvé près de trois cents espèces nouvelles de micro-organismes arrivées sur la côte américaine via des microplastiques. Ils ont traversé le Pacifique. » Autre inquiétude, cette plastisphère comprend parmi ses habitants des bactéries ayant développé des résistances à un large éventail d’antibiotiques. La chercheuse au CNRS résume :
    "Les plastiques absorbent aussi les antibiotiques. Ils pourraient donc jouer un rôle dans le développement de l’antibiorésistance. »"

  • L’OMS prévoit l’explosion d’une « super-gonorrhée » due au coronavirus - Sputnik France
    https://fr.sputniknews.com/sante/202012291044997733-loms-prevoit-lexplosion-dune-super-gonorrhee-due-

    L’OMS constate une forte augmentation des cas de gonorrhée favorisée par le #coronavirus suite à l’usage intensif d’antibiotiques. Cette maladie sexuellement transmissible pourrait exploser en 2021.

    Une forme mutante de la gonorrhée résistante aux traitements et résultant de l’usage accru d’antibiotiques pour traiter le coronavirus devrait connaître une forte progression en 2021, prévient l’OMS.

    « L’usage excessif des antibiotiques peut favoriser l’émergence d’une résistance aux antimicrobiens dans la gonorrhée », explique un porte-parole de l’OMS au journal The Sun.

    Et de détailler : « L’azithromycine, un #antibiotique utilisé fréquemment pour traiter les infections respiratoires, a ainsi été utilisée contre le Covid-19 au début de la pandémie ».
    Perturbation des services IST

    Selon l’organisation, pendant la pandémie, les services des infections sexuellement transmissibles (#IST) ont été perturbés et un plus grand nombre de cas d’IST n’ont pas été diagnostiqués correctement et un plus grand nombre de personnes se sont autosoignées.

    « Une telle situation peut alimenter l’émergence d’une résistance dans la #gonorrhée, y compris celle d’une super-gonorrhée dont la résistance aux antibiotiques actuels recommandés pour la traiter sera de très de haut niveau. »

    Une infection facilitant la transmission du VIH

    Les experts de l’OMS recommandent ainsi aux médecins de prescrire moins d’antibiotiques, et de ne le faire qu’en dernier recours. Ils rappellent également la nécessité de se protéger systématiquement lors des rapports sexuels.

    D’autres chercheurs indiquent dans une étude publiée par le Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies que les infections sexuellement transmissibles causées par la bactérie Neisseria gonorrhoeae peuvent faciliter la transmission du virus de l’immunodéficience humaine (#VIH).

  • Étude #Recovery : Inefficacité de l’#azithromycine chez les personnes atteintes de #Covid-19 hospitalisées

    Peter Horby sur Twitter : “New RECOVERY result. In patients hospitalised with COVID-19, #azithromycin did not provide any clinical benefit. 28 day mortality (19% vs 19%) (rate ratio 1·00; 95% confidence interval [CI] 0·90-1·12; p=0·99). No effect on secondary outcomes either.” / Twitter
    https://twitter.com/PeterHorby/status/1338475748101943298

  • Santé | Cancer du sein : le venin des abeilles tuerait les cellules cancéreuses
    https://www.ledauphine.com/insolite/2020/09/04/cancer-du-sein-le-venin-des-abeilles-tuerait-les-cellules-cancereuses

    D’après des chercheurs de l’Institut de recherche médicale Harry Perkins (Australie), le venin des abeilles pourrait détruire les cellules cancéreuses du sein, rapporte Néon. Ils ont publié leur étude dans la revue Nature Precision Oncology. Les scientifiques se sont intéressés à la mélittine, le principal composant du venin, et ses effets sur les cancers agressifs de type triple négatif.

    Et la première idée qui me traverse l’esprit en lisant ça, c’est : ah ben c’est ballot, y’a plus d’abeilles.

  • Je crois ne jamais m’être exprimé sur #Didier_Raoult ici, et je ne vais pas commencer. Au delà des discussions sur l’efficacité de "ses" deux molécules phares que sont l’ #antipaludéen et l’ #antibiotique sur le #coronavirus, ce qui me préoccupe est aussi que depuis des années on insiste sur l’idée de ne pas les prescrire à la légère car les bestioles qu’ils sont censés combattre développent des #résistances (en particulier en Afrique pour ce qui est du paludisme). Les conséquences pourraient donc être dramatiques en Afrique mais aussi dans le monde entier puisque les antibiotiques ne seront plus capables de soigner des maladies qui jusqu’ici étaient sous contrôle...

    Et pourtant...

    Covid-19 : le #Sénégal ne renonce pas à l’ #hydroxychloroquine
    Viviane Forson, Le Point, le 27 mai 2020
    https://www.lepoint.fr/afrique/covid-19-le-senegal-ne-renonce-pas-a-l-hydroxychloroquine-27-05-2020-2377281

    Un médecin de Saint-Cyr-sur-Mer revendique la prescription de l’ #azithromycine pour soigner les patients du Covid-19
    France 3, le 7 juillet 2020
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/la-ciotat/medecin-saint-cyr-mer-revendique-prescription-azithromy

    Il n’est d’ailleurs pas étonnant de trouver que Raoult ne croit pas non plus à la résistance croissante des bactéries aux antibiotiques :

    Le Pr Didier Raoult lance un pavé dans la mare : « La résistance aux antibiotiques n’est pas une menace »
    Le quotidien du médecin, le 8 octobre 2015
    https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/infectiologie/le-pr-didier-raoult-lance-un-pave-dans-la-mare-la-resistance-au

    #médecine #superstition #égoïsme #crimes_contre_l'humanité

    • Le Pr Didier Raoult lance un pavé dans la mare

      Classique, sauf que cette fois, le pavé se mit à flotter. Conclusion, ceci n’était pas un pavé.

      A mon (humble) avis, Raoult est un mec dangereux, pur produit de la société du spectacle. Et comme il a une grande gueule et qu’il l’a toujours ouverte, il est potentiellement un super contaminateur.

    • Thread sur twitter :
      https://twitter.com/Disclose_ngo/status/1279049745659559938

      Une enquête de @TBIJ, avec @Disclose_ngo et le @guardian révèle que 2,3 milliards d’euros ont été versés à l’industrie de la viande et du lait par la #BERD et #IFC, deux des principales banques d’aide au développement de @Banquemondiale.

      Principal bénéficiaire des financements de l’IFC et de la BERD : la filière laitière, avec plus de 890 millions d’euros investis en 10 ans. Les filières de la #volaille et du #porc ont obtenu 445 millions d’euros chacune.

      et ses partenaires ont découvert que ces #fonds_publics ont été largement mis au service de l’expansion de #multinationales. Des géants de l’#agrobusiness qui les ont utilisés pour construire des #abattoirs et des « #méga-fermes » industrielles à travers le monde.

      Parmi les bénéficiaires se trouve des poids lourds de l’agroalimentaire français. En 2010, la BERD a pris une participation dans les filiales d’Europe de l’Est et d’Asie centrale du groupe @DanoneFR – 25,3 milliards d’euros de CA en 2019.
      En 2016, c’est le @groupe_lactalis, n°1 mondial du lait, qui obtient un prêt de 15 millions d’euros de la part de la BERD. Les fonds ont bénéficié à #Foodmaster, la filiale de Lactalis au Kazakhstan.

      A l’époque, la #BERD annonce que « ce programme permettra à #Foodmaster d’augmenter la production et la qualité des produits laitiers » locaux. Ces dernières années, #Lactalis a été impliqué dans plusieurs scandales, dont la contamination de lait infantile à la salmonelle en 2017.
      Récemment, l’IFC a validé un prêt de 48M d’euros à la société indienne Suguna, le plus gros fournisseur de volaille du pays et l’un des dix plus gros producteurs mondiaux. En 2016, une ferme de Suguna a été accusée d’utiliser un antibiotique pointé du doigt par l’OMS.

      Autant d’investissements en contradiction avec les engagements de la BERD et de l’IFC en faveur de la lutte contre le changement climatique. Incohérence d’autant plus criante que l’élevage industriel est responsable de près de 15% des émissions de gaz à effets de serre.

      #Danone #France #Lactalis #Kazakhstan #produits_laitiers #lait_infantile #Suguna #antibiotiques

    • Le groupe #Carrefour complice de la #déforestation de l’#Amazonie

      Au #Brésil, les supermarchés Carrefour se fournissent en viande de #bœuf auprès d’un géant de l’agroalimentaire baptisé #Minerva. Une multinationale accusée de participer à la déforestation de l’Amazonie, et qui bénéficie du financement de la Banque mondiale.

      Chaque année, le Brésil exporte près de deux millions de tonnes de viande de boeuf. Pour assurer un tel niveau de production, l’élevage intensif est devenu la norme : partout à travers le pays, des méga-fermes dévorent la forêt amazonienne pour étendre les zones de pâturages.

      L’organisation internationale Trase, spécialisée dans l’analyse des liens entre les chaînes d’approvisionnement et la déforestation, a publié en 2019 une étude indiquant que l’industrie de la viande bovine au Brésil est responsable du massacre de 5 800 km2 de terres chaque année. Cette déforestation massive met en danger la faune et la flore, accélère les dérèglements climatiques et favorise les incendies, souvent localisés dans les zones d’élevage.

      Parmi les géants du bœuf brésilien qui sont aujourd’hui dans le viseur de plusieurs ONG : Minerva. Cette société inconnue en France est l’un des leaders de l’exportation de viande transformée, réfrigérée et congelée vers les marchés du Moyen-Orient, d’Asie ou d’Europe. Selon nos informations, l’un de ses principaux clients n’est autre que le groupe français Carrefour, qui a fait du Brésil son deuxième marché après la France.

      Fin 2019, après les incendies qui ont dévasté l’Amazonie, Noël Prioux, le directeur général de Carrefour au Brésil, s’est fendu d’une lettre à ses fournisseurs brésiliens, dont Minerva. Il souhaitait s’assurer que la viande de bœuf fournie par Minerva, mais aussi JBS et Marfrig, ne provenait pas d’élevages installés dans des zones déboisées. Quelques mois plus tôt, en juin, Carrefour s’était engagé à ce que « 100% de sa viande fraîche brésilienne » soit issue d’élevages non liés à la déforestation.

      Contacté par Disclose, Carrefour qualifie Minerva de fournisseur « occasionnel » au Brésil. Selon un responsable de la communication du groupe, Carrefour Brasil » a demandé à l’ensemble de ses fournisseurs de la filière bœuf un plan d’action pour répondre à l’engagement de lutte contre la déforestation. Dès que le groupe a connaissance de preuves de pratiques de déforestation, il cesse immédiatement d’acheter les produits dudit fournisseur. »

      https://www.youtube.com/watch?v=6ACsayFkw_Y&feature=emb_logo

      Le groupe continue pourtant à se fournir en viande bovine auprès de Minerva, mis en cause dans un rapport de Greenpeace Brésil au début du mois de juin. Selon l’ONG, l’entreprise aurait acheté des milliers de bovins à une exploitation appelée « Barra Mansa ». Laquelle est soupçonnée de se fournir auprès d’éleveurs accusés de déforestation. À l’image de la ferme de Paredão, installée dans le Parc national Serra Ricardo, dont la moitié des 4000 hectares de terrain auraient été déboisés illégalement. Barra Mansa, située à quelques kilomètres à peine, y a acheté 2 000 bovins, qui ont été achetés à leur tour par Minerva, le fournisseur de Carrefour au Brésil. Les analyses de données effectuées par Trase indiquent, elles aussi, qu’il existerait un lien direct entre les chaînes d’approvisionnement de Minerva et la déforestation de plus de 100 km2 de terres chaque année ; Minerva conteste ces conclusions.

      Minerva bénéficie du soutien de la Banque mondiale

      En décembre 2019, notre partenaire, The Bureau of Investigative Journalism (TBIJ), et le quotidien britannique The Guardian ont révélé que la Banque mondiale et son bras financier, la Société internationale financière (IFC), soutiennent directement l’activité de Minerva. Une participation financière initiée en 2013, date de la signature d’un prêt de 85 millions de dollars entre Minerva et l’IFC. Objectif affiché à l’époque : « Soutenir [le] développement [de Minerva] au Brésil, au Paraguay, en Uruguay et probablement en Colombie ». En clair, une institution d’aide au développement finance un géant mondial du bœuf soupçonné de participer à la déforestation de l’Amazonie. Le tout, avec de l’argent public.

      Selon des experts de l’ONU interrogés par le BIJ, la Banque mondiale doit absolument reconsidérer ses investissements au sein de Minerva. « Compte tenu de la crise climatique mondiale, la Banque mondiale devrait veiller à ce que tous ses investissements soient respectueux du climat et des droits de l’Homme et doit se retirer des industries qui ne respectent pas ces critères », a déclaré David Boyd, le rapporteur spécial des Nations Unies pour les droits de l’homme et l’environnement. Une position également défendue par son prédécesseur, le professeur de droit international John Knox : « Le financement international de projets contribuant à la déforestation et la détérioration du climat est totalement inexcusable ».

      Contactée, l’IFC explique avoir « investi dans Minerva afin de promouvoir une croissance pérenne (…) dans le but de créer une industrie bovine plus durable ». L’organisation assure que sa participation dans l’entreprise a permis à Minerva de prendre « des mesures pour améliorer la traçabilité de son approvisionnement auprès de ses fournisseurs directs », précisant qu’aujourd’hui « 100 % de ses achats directs proviennent de zones qui n’ont pas été déforestées. » Quid, dès lors, des fournisseurs indirects ? Ceux qui font naître et élèvent les bovins, avant qu’ils n’arrivent aux ranchs qui les enverront à l’abattoir ? Ils constituent de fait le premier maillon de la chaîne d’approvisionnement.

      Taciano Custódio, responsable du développement durable de Minerva, reconnaît lui-même qu’ « à ce jour, aucun des acteurs de l’industrie n’est en mesure de localiser les fournisseurs indirects ». Il en rejette la faute sur l’administration brésilienne et l’absence de réglementation en la matière, tout en justifiant la déforestation : « Les pays d’Amérique du Sud possèdent encore un grand pourcentage de forêts et de terres non défrichées qui peuvent être exploitées légalement et de manière durable. Certains pays invoquent notamment la nécessité d’agrandir leur territoire de production afin de pouvoir développer la santé et l’éducation publiques et investir dans des infrastructures. ».

      Depuis le début de l’année 2020, plus de 12 000km2 de forêt ont disparu. Soit une augmentation de 55% par rapport à l’année dernière sur la même période.

      https://disclose.ngo/fr/news/au-bresil-le-groupe-carrefour-lie-a-la-deforestation-de-lamazonie

  • Microbiote, les fabuleux pouvoirs du ventre

    Ces #bactéries, #phages et #champignons essentiels à notre équilibre nous sont transmis à la naissance et constituent notre microbiote, ou flore intestinale. Longtemps méconnu, ce microbiote dévoile peu à peu ses secrets et mobilise des milliers de chercheurs dans le monde. Il laisse espérer une #révolution_scientifique. Non seulement les microbes qui le composent s’avèrent indispensables à notre bien-être, mais ils ouvrent un nouveau #champ_thérapeutique : le transfert d’#excréments_humains se révèle ainsi efficace dans le #traitement de certaines #pathologies_intestinales.


    https://boutique.arte.tv/detail/microbiote_les_fabuleux_pouvoirs_du_ventre
    #film #santé #obésité #alimentation #additifs_alimentaires #antibiotiques #césarienne #bactéries #maladie #flore_intestinale #microbiote #maladie_chronique #médecine #transplantation_fécale #immunothérapie #science #intestin

    • C’est le texte le plus dérangeant et puissant que j’aie lu de la semaine, notamment parce que ça nous dit où en est le capitalisme vis-à-vis de l’exploitation de la nature : c’est toujours open bar, la course à l’innovation technique mais en version pseudo-verte.

      Many people imagine the seabed to be a vast expanse of sand, but it’s a jagged and dynamic landscape with as much variation as any place onshore. Mountains surge from underwater plains, canyons slice miles deep, hot springs billow through fissures in rock, and streams of heavy brine ooze down hillsides, pooling into undersea lakes.

      At full capacity, these companies expect to dredge thousands of square miles a year. Their collection vehicles will creep across the bottom in systematic rows, scraping through the top five inches of the ocean floor. Ships above will draw thousands of pounds of sediment through a hose to the surface, remove the metallic objects, known as polymetallic nodules, and then flush the rest back into the water. Some of that slurry will contain toxins such as mercury and lead, which could poison the surrounding ocean for hundreds of miles. The rest will drift in the current until it settles in nearby ecosystems. An early study by the Royal Swedish Academy of Sciences predicted that each mining ship will release about 2 million cubic feet of discharge every day, enough to fill a freight train that is 16 miles long. The authors called this “a conservative estimate,” since other projections had been three times as high. By any measure, they concluded, “a very large area will be blanketed by sediment to such an extent that many animals will not be able to cope with the impact and whole communities will be severely affected by the loss of individuals and species.”

      Scientists divide the ocean into five layers of depth. Closest to the surface is the “sunlight zone,” where plants thrive; then comes the “twilight zone,” where darkness falls; next is the “midnight zone,” where some creatures generate their own light; and then there’s a frozen flatland known simply as “the abyss.” Oceanographers have visited these layers in submersible vehicles for half a century, but the final layer is difficult to reach. It is known as the “hadal zone,” in reference to Hades, the ancient Greek god of the underworld, and it includes any water that is at least 6,000 meters below the surface—or, in a more Vernian formulation, that is 20,000 feet under the sea. Because the hadal zone is so deep, it is usually associated with ocean trenches, but several deepwater plains have sections that cross into hadal depth.

      The ISA has issued more mining licenses for nodules than for any other seabed deposit. Most of these licenses authorize contractors to exploit a single deepwater plain. Known as the Clarion-Clipperton Zone, or CCZ, it extends across 1.7 million square miles between Hawaii and Mexico—wider than the continental United States. When the Mining Code is approved, more than a dozen companies will accelerate their explorations in the CCZ to industrial-scale extraction. Their ships and robots will use vacuum hoses to suck nodules and sediment from the seafloor, extracting the metal and dumping the rest into the water. How many ecosystems will be covered by that sediment is impossible to predict. Ocean currents fluctuate regularly in speed and direction, so identical plumes of slurry will travel different distances, in different directions, on different days. The impact of a sediment plume also depends on how it is released. Slurry that is dumped near the surface will drift farther than slurry pumped back to the bottom. The circulating draft of the Mining Code does not specify a depth of discharge. The ISA has adopted an estimate that sediment dumped near the surface will travel no more than 62 miles from the point of release, but many experts believe the slurry could travel farther. A recent survey of academic research compiled by Greenpeace concluded that mining waste “could travel hundreds or even thousands of kilometers.”

      https://storage.googleapis.com/planet4-international-stateless/2019/06/f223a588-in-deep-water-greenpeace-deep-sea-mining-2019.pdf

      Building a vehicle to function at 36,000 feet, under 2 million pounds of pressure per square foot, is a task of interstellar-type engineering. It’s a good deal more rigorous than, say, bolting together a rover to skitter across Mars. Picture the schematic of an iPhone case that can be smashed with a sledgehammer more or less constantly, from every angle at once, without a trace of damage, and you’re in the ballpark—or just consider the fact that more people have walked on the moon than have reached the bottom of the Mariana Trench, the deepest place on Earth.

      While scientists struggle to reach the deep ocean, human impact has already gotten there. Most of us are familiar with the menu of damages to coastal water: overfishing, oil spills, and pollution, to name a few. What can be lost in the discussion of these issues is how they reverberate far beneath.

      Maybe the greatest alarm in recent years has followed the discovery of plastic floating in the ocean. Scientists estimate that 17 billion pounds of polymer are flushed into the ocean each year, and substantially more of it collects on the bottom than on the surface. Just as a bottle that falls from a picnic table will roll downhill to a gulch, trash on the seafloor gradually makes its way toward deepwater plains and hadal trenches. After his expedition to the trenches, Victor Vescovo returned with the news that garbage had beaten him there. He found a plastic bag at the bottom of one trench, a beverage can in another, and when he reached the deepest point in the Mariana, he watched an object with a large S on the side float past his window. Trash of all sorts is collecting in the hadal—Spam tins, Budweiser cans, rubber gloves, even a mannequin head.

      Scientists are just beginning to understand the impact of trash on aquatic life.

      https://marinedebris.noaa.gov/info/patch.html

      Microbes that flourish on plastic have ballooned in number, replacing other species as their population explodes in a polymer ocean.

      If it seems trivial to worry about the population statistics of bacteria in the ocean, you may be interested to know that ocean microbes are essential to human and planetary health. About a third of the carbon dioxide generated on land is absorbed by underwater organisms, including one species that was just discovered in the CCZ in 2018. The researchers who found that bacterium have no idea how it removes carbon from the environment, but their findings show that it may account for up to 10 percent of the volume that is sequestered by oceans every year.

      “There are more than a million microbes per milliliter of seawater,” he said, “so the chance of finding new antibiotics in the marine environment is high.” McCarthy agreed. “The next great drug may be hidden somewhere deep in the water,” he said. “We need to get to the deep-sea organisms, because they’re making compounds that we’ve never seen before. We may find drugs that could be used to treat gout, or rheumatoid arthritis, or all kinds of other conditions.”

      Marine biologists have never conducted a comprehensive survey of microbes in the hadal trenches. The conventional tools of water sampling cannot function at extreme depth, and engineers are just beginning to develop tools that can. Microbial studies of the deepwater plains are slightly further along—and scientists have recently discovered that the CCZ is unusually flush with life.

      Venter has been accused of trying to privatize the human genome, and many of his critics believe his effort to create new organisms is akin to playing God. He clearly doesn’t have an aversion to profit-driven science, and he’s not afraid to mess with nature—yet when I asked him about the prospect of mining in deep water, he flared with alarm. “We should be very careful about mining in the ocean,” he said. “These companies should be doing rigorous microbial surveys before they do anything else. We only know a fraction of the microbes down there, and it’s a terrible idea to screw with them before we know what they are and what they do.”

      As a group, they have sought to position DeepGreen as a company whose primary interest in mining the ocean is saving the planet. They have produced a series of lavish brochures to explain the need for a new source of battery metals, and Gerard Barron, the CEO, speaks with animated fervor about the virtues of nodule extraction.

      His case for seabed mining is straightforward. Barron believes that the world will not survive if we continue burning fossil fuels, and the transition to other forms of power will require a massive increase in battery production. He points to electric cars: the batteries for a single vehicle require 187 pounds of copper, 123 pounds of nickel, and 15 pounds each of manganese and cobalt. On a planet with 1 billion cars, the conversion to electric vehicles would require several times more metal than all existing land-based supplies—and harvesting that metal from existing sources already takes a human toll.

      L’enfer sur Terre, que cette histoire de seabed mining puisse être considérée comme écolo, de même qu’un milliard de bagnoles « vertes » !

      Mining companies may promise to extract seabed metal with minimal damage to the surrounding environment, but to believe this requires faith. It collides with the force of human history, the law of unintended consequences, and the inevitability of mistakes. I wanted to understand from Michael Lodge how a UN agency had made the choice to accept that risk.

      “Why is it necessary to mine the ocean?” I asked him.

      He paused for a moment, furrowing his brow. “I don’t know why you use the word necessary,” he said. “Why is it ‘necessary’ to mine anywhere? You mine where you find metal.”

      #extractivisme #extractivisme_marin #mer #océan #eau #mine #capitalisme_vert #tourisme_de_l'extrême par nos amis les #milliardaires #biologie_de_synthèse aussi #microbes #antibiotiques et un gros #beurk

  • Tuberculose : l’Inde face au fléau de l’antibiorésistance - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2019/10/26/inde-tuberculose-fleau-antibioresistance

    Le 9 octobre dernier s’ouvrait la conférence internationale du Fonds mondial contre le paludisme, le sida et la tuberculose. On le sait peu, mais c’est aujourd’hui cette dernière qui tue le plus dans le monde. Alors qu’elle concentre 27 % des malades, l’Inde fait face à un phénomène aggravant : la bactérie a muté et résiste aux antibiotiques. Enquête au cœur de cette nouvelle menace à Bombay.

    #santé #antibiotiques #Inde #it_has_begun

  • Quelle politique pour les antibiotiques ? Entretien avec #Ramanan_Laxminarayan

    L’humanité est de plus en plus résistante aux antibiotiques, ce qui pourrait menacer son avenir. Ce défi politique majeur requiert, selon Ramanan Laxminarayan, une mobilisation internationale de la même ampleur que celle engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique.

    https://laviedesidees.fr/Quelle-politique-pour-les-antibiotiques.html

    #antibiotiques #résistance

  • FDA approves new drug for treatment-resistant forms of tuberculosis that affects the lungs | FDA
    https://www.fda.gov/news-events/press-announcements/fda-approves-new-drug-treatment-resistant-forms-tuberculosis-affects-lungs

    #Pretomanid in combination with bedaquiline and linezolid is approved for treating a limited and specific population of adult patients with extensively drug resistant, treatment-intolerant or nonresponsive multidrug resistant pulmonary TB. Multidrug-resistant TB and extensively drug-resistant TB are difficult to treat due to resistance to available therapies. According to the World Health Organization, in 2016, there were an estimated 490,000 new cases of multidrug-resistant TB worldwide, with a smaller portion of cases of extensively drug-resistant TB.

    [..,]

    The most common adverse reactions observed in patients treated with Pretomanid in combination with bedaquiline and linezolid included damage to the nerves (peripheral neuropathy), acne, anemia, nausea, vomiting, headache, increased liver enzymes (transaminases and gamma-glutamyltransferase), indigestion (dyspepsia), rash, increased pancreatic enzymes (hyperamylasemia), visual impairment, low blood sugar (hypoglycemia), and diarrhea.

    #tuberculose #antibiorésistance

  • Le vrai cout de la #viande pas chère : pauvre #cochon, riche affaire

    Depuis une dizaine d’années, les producteurs de porcs d’outre-Rhin jouissent de subventions massives accordées par Berlin pour accélérer l’industrialisation des exploitations. Aujourd’hui, le pays est devenu autosuffisant et inonde l’Europe à prix cassé. Le marché est dominé par une poignée d’entreprises qui pratiquent l’économie d’échelle grâce à l’automatisation, et entassent des dizaines de milliers de bêtes gavées d’antibiotiques dans des hangars sur caillebotis, coupés de la lumière du jour. Si cette viande est si bon marché, c’est aussi en raison du droit du travail allemand, qui permet aux grands abattoirs d’employer des ouvriers détachés venus d’Europe de l’Est et payés au rabais

    https://www.youtube.com/watch?v=L6MrcGNTJak


    #film #documentaire #Seehofer #industrie_agro-alimentaire #viande #travail #exploitation #Allemagne #prix #élevage #élevage_industriel #cochons #porc #exportation #travail_intérimaire #fertilisants #environnement #lisier #nitrates #eau_potable #nappe_phréatique #pollution #santé #cancer #France #abattoir #sous-traitance #dumping_salarial #travailleurs_étrangers #travailleurs_détachés #bactéries_multi-résistants #label #Roumanie #paysannerie #antibiotiques #métaphylaxie #Germanwatch #colistine #Suède #alimentation #travailleurs_détachés #épandage

  • We can’t despair about our antibiotic crisis - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/opinions/dont-despair-our-antibiotic-resistance-crisis/2019/07/08/b164ea4e-9f62-11e9-b27f-ed2942f73d70_story.html

    Much of this is warranted: Antibiotic resistance is undermining the foundations of our modern medical system. No longer can we count on these drugs for a broad array of critical situations: for patients needing joint replacements or open-heart surgery or Caesarean sections; for immune-compromised individuals receiving cancer treatment or organ transplants; for people undergoing other increasingly commonplace, high-tech invasive procedures.

    The Review on Antimicrobial Resistance, a project supported by the British government and the Wellcome Trust, predicts that, by 2050, drug resistance will claim 10 million lives a year worldwide. Closer to home, the Centers for Disease Control and Prevention estimates that 2 million people in the United States will suffer drug-resistant infections annually, and 23,000 will die. These numbers are likely dramatic underestimates: A 2018 study from the Washington University School of Medicine put the number of deaths between 153,113 and 162,044 .

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    We can’t despair about our antibiotic crisis

    This 2006 colorized scanning electron micrograph image made available by the Centers for Disease Control and Prevention shows the O157:H7 strain of the E. coli bacteria. (Janice Carr/AP)
    By Michelle A. Williams
    July 8 at 6:26 PM

    Michelle A. Williams is dean of the Harvard T.H. Chan School of Public Health.

    When the media covers antibiotic-resistant bugs, they typically describe them with a sense of alarm, fear and helplessness.

    Much of this is warranted: Antibiotic resistance is undermining the foundations of our modern medical system. No longer can we count on these drugs for a broad array of critical situations: for patients needing joint replacements or open-heart surgery or Caesarean sections; for immune-compromised individuals receiving cancer treatment or organ transplants; for people undergoing other increasingly commonplace, high-tech invasive procedures.

    The Review on Antimicrobial Resistance, a project supported by the British government and the Wellcome Trust, predicts that, by 2050, drug resistance will claim 10 million lives a year worldwide. Closer to home, the Centers for Disease Control and Prevention estimates that 2 million people in the United States will suffer drug-resistant infections annually, and 23,000 will die. These numbers are likely dramatic underestimates: A 2018 study from the Washington University School of Medicine put the number of deaths between 153,113 and 162,044 .

    So, yes, we should be scared. But we need not feel helpless.

    Although the antibiotic-resistance problem is complex — spanning the domains of clinical medicine, basic research, economics and government policy — there is a clear path to reversing the situation. We must summon the determination to choose that path.

    We are up against natural selection — Darwinian evolution itself. Antibiotics, especially when used improperly and profligately, create selective pressure on bacteria. The organisms most vulnerable to the drugs die quickly, while the most resilient bugs survive and replicate.

    How can humankind prevail against nature’s ingenuity? We’ll do it the same way that public health has historically triumphed over infectious scourges such as smallpox and polio, and has fought other entrenched problems such as cigarette smoking, unsafe work­places and contaminated food. We must marshal a sustained, coordinated, multifront campaign.

    Here is one prescription to solve the antibiotic crisis: First, prevent infections whenever possible. An infection prevented is a case of antibiotic resistance averted. Prevention is the essence of public health. In the fight against drug resistance, this means prescribing antibiotics only when they are necessary, especially in outpatient settings such as doctors’ offices and clinics. It means halting the unnecessary use of antibiotics in farm animals, a practice that nurtures drug-resistant organisms in our food supply. And it means channeling more money to hospital infection-control programs — which, unfortunately, are often low-priority budget items.

    Second, invest far more money in research and development. Bringing a new antibiotic to market, from basic research through clinical trials, can take 10 to 15 years and cost upward of $1 billion. Yet the profits on these drugs are negligible compared with those for drugs that treat chronic conditions such as hypertension, diabetes or heartburn. Today, there are only 42 new antibiotics in the drug pipeline compared with more than 1,000 candidate drugs for cancer.

    Once new antibiotics come to market, we must break the conventional link between sales and profits. Unlike other drugs, new classes of antibiotics will need to be preserved as long as possible, through limited use. That means their profitability should be tied not to sales but to their social value.

    Earlier this year, Jim O’Neill, a former Goldman Sachs chief economist who chaired Britain’s Review on Antimicrobial Resistance, suggested nationalizing antibiotics production, such as through a taxpayer-supported utility that would focus solely on drug manufacture and distribution. Others have floated the idea of a for-profit company for which the core investors would be governments and charities, with the rest owned by the public. Unlike large pharmaceutical firms, these utilities would not expect blockbuster profits on their products — just a steady 4 percent or 5 percent rate of return.

    Finally, we must reframe the way we think about antibiotic drugs. Like our rivers and forests, they are precious resources. Like our highways and bridges, they are public goods that should be available to all. Put simply, we must bring a collective moral vision to this high-stakes battle.

    Reversing the tide of antibiotic resistance won’t be easy. The issue is similar to climate change in that it seems distant, abstract and insidious, but is potentially catastrophic for those it affects. Unlike with climate change, however, there are no “antibiotic resistance deniers.” Experts agree that this crisis is solvable with science and with money. The time to act is now.

    #Antibiotiques #Santé_publique

  • Le vrai coût de la #viande pas chère - Pauvre cochon, riche affaire | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/064368-000-A/le-vrai-cout-de-la-viande-pas-chere

    Complète et très documentée, l’édifiante enquête de Jens Niehuss dresse le bilan sans appel d’une situation peu reluisante, où seuls les grands groupes industriels semblent trouver leur compte. Sans oublier les conséquences de cette industrie mortifère sur notre #santé – notamment la multiplication de germes résistants aux #antibiotiques chez l’homme, ou la #pollution des nappes phréatiques par les nitrates contenus dans les lisiers.

    #eau #antibiorésistance