• La #pénurie de #médicaments essentiels | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/gresea/blog/240123/la-penurie-de-medicaments-essentiels

    En 2012, la compagnie sud-africaine lance une campagne tous azimuts pour augmenter fortement le prix de ses #anticancéreux. Elle cible l’Italie, avec des hausses allant de 300%, 400% et jusqu’à 1.500% pour certains traitements. Le pays est coincé, car certains médicaments sont indispensables et, même s’ils ne sont plus protégés par un brevet, ils n’ont quasiment pas de concurrents.

    Les autorités italiennes ne s’en laissent pas compter. Certes, elles doivent accepter ce qui apparaît nettement comme un #chantage. Mais elles enquêtent officiellement sur ce qui pourrait justifier une telle progression tarifaire. Ce qu’elles découvrent est à la fois sensationnel et révélateur.

    Ainsi, elles découvrent un message de la direction sur la manière de négocier avec les différents États : « Les prix doivent être augmentés (...). C’est à prendre ou à laisser. (...) Si les ministères de la #Santé, dans chaque pays, n’acceptent pas les nouveaux prix, on retire les médicaments de la liste des produits remboursables ou on arrête d’approvisionner. Aucune négociation possible. » [36]
    L’organisme sanitaire italien reçoit un #ultimatum dans une lettre venant de la société sud-africaine : « C’est une priorité pour Aspen d’augmenter rapidement les prix de vente (...). Si aucune décision n’est prise dans la limite de temps indiquée (...) nous procéderons rapidement (...) à la suspension de la commercialisation des produits en Italie, à partir de janvier 2014. » Andrea Pezzoli, le directeur de l’agence de santé italienne, explique que juste avant la négociation la firme fournissait moins de remèdes, arguant des problèmes de production [37]. En septembre 2016, l’entreprise est condamnée à une amende de 5 millions d’euros pour chantage.

    #pourritures

  • #Canada : Des pharmaciens versent des millions de dollars pour obtenir des patients Ulysse Bergeron - Le devoir

    Pour mettre la main sur des milliers de clients qui consomment d’onéreux médicaments de spécialité, deux pharmaciens de Laval ont versé des millions de dollars à Innomar, un important gestionnaire de programmes de soutien aux patients (PSP). Financés par des géants de l’industrie pharmaceutique, ces programmes clés en main évoluent en marge des réseaux de santé publics et offrent un service d’accompagnement des patients tout au long de leur thérapie. Cette pratique des pharmaciens pour acquérir cette clientèle lucrative contrevient à leur code de déontologie.


    Daniel Vermette et Marc Chabot sont copropriétaires d’une pharmacie de médicaments de spécialité située sur le boulevard Curé-Labelle, à Laval. M. Vermette détient également une pharmacie, à Québec, avec son autre associé, Jérôme Bergeron.

    En avril 2022, les trois pharmaciens ont plaidé coupable devant l’Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ) pour avoir « obtenu » des patients d’Innomar, un important grossiste en médicaments et gestionnaire de programmes de soutien aux patients (PSP). Cette pratique contrevient au code de déontologie des pharmaciens, qui leur interdit formellement « d’obtenir de la clientèle par l’entremise d’un intermédiaire ».

    Pour leur part, les pharmaciens Vermette et Chabot ont aussi plaidé coupable d’avoir versé en contrepartie à Innomar un pourcentage des revenus générés par la clientèle obtenue. Ils ont « illégalement partagé [leurs] honoraires avec un tiers non-pharmacien », lit-on dans une décision du Conseil de discipline de l’Ordre.

    L’enquête du syndic de l’OPQ s’est échelonnée sur dix ans. Elle a démontré qu’à partir de décembre 2012, en vertu d’une entente, « Innomar dirige les patients inscrits aux différents PSP qu’elle gère vers les deux pharmacies, en échange d’honoraires représentant [environ 2,5 %] du volume brut des ventes des médicaments ».

    Une entente rentable. Entre 12 900 et 17 400 patients participant à un PSP faisaient affaire avec les pharmacies de Laval et de Québec, selon l’enquête de l’OPQ. Les pharmaciens payaient « entre 500 000 $ et 600 000 $ par mois » à une entreprise appartenant à Daniel Vermette lui-même, qui, à son tour, transférait cette somme à Innomar. Plusieurs millions de dollars ont ainsi été payés à Innomar depuis 2012.

    En vertu de cette entente, Innomar envoyait aux pharmacies un courriel sécurisé contenant les informations des patients nouvellement inscrits à ses PSP par des médecins spécialistes : noms, médicaments prescrits et moyens pour les contacter. Et cela, sans le consentement préalable des patients, est-il indiqué dans la décision : « Il revient alors aux pharmacies de Laval ou de Québec de contacter le patient afin d’obtenir ses coordonnées et son consentement pour ensuite exécuter l’ordonnance. »

    Vingt demandes d’enquête provenant soit de pharmaciens communautaires soit de patients insatisfaits d’avoir été contactés et servis par l’une des deux pharmacies pour leurs doses gratuites ont été déposées à l’OPQ au fil des ans. . . . . .

    #santé #médicaments #big_pharma #pharma #industrie_pharmaceutique #médicament #santé_publique #fric #capitalisme

    Source et suite : https://www.ledevoir.com/societe/sante/791057/enquete-des-pharmaciens-versent-des-millions-de-dollars-pour-obtenir-des-p

    • La France n’a plus les moyens de se payer un cancer incurable Florence Pinaud - La Tribune

      Avec des prix dix à vingt fois plus élevés qu’auparavant, les nouveaux anticancéreux soignent peut-être des cancers jusqu’alors incurables, mais ils remettent en question notre politique du médicament. . . . .

      Certains big pharmas annoncent - publiquement ou non - renoncer au marché français pour leurs nouveaux anticancéreux. C’est le cas de Janssen qui en a retiré son Carvykti début avril. La formule d’immunothérapie par cellules CAR-T contre les myélomes multiples (cancer de la moelle osseuse) avait bien été utilisée en France dans le cadre de la procédure dite « d’accès précoce ». Mais lors de l’évaluation des progrès thérapeutiques de médicament (ASMR), la mauvaise note obtenue annonçait au labo qu’il aurait bien du mal à en tirer le prix espéré. Dans la mesure où son Carvykti soigne certains cas incurables avec des résultats parfois exceptionnels, Janssen sait bien que son traitement facturé quelque 500 000 $ aux États-Unis trouvera preneur sur d’autres marchés.

      En France, notre 100 % ou presque remboursé par la Sécu a un prix, celui de la maîtrise des coûts. Le système actuel donne en effet un accès gratuit aux anticancéreux via l’hôpital. Pour le maintenir sans plomber les comptes de l’Assurance maladie, les politiques de santé imposent aux labos des négociations de prix toujours plus longues et complexes faute d’avoir trouvé une autre solution. C’est ainsi que le traitement par immunothérapie Keytruda (Merck MSD), initialement conçu contre le cancer de la vessie, a mis plusieurs années avant d’être accessible chez nous. Son prix revient à 6 000 € par mois de traitement par patient et il est désormais indiqué dans différents autres cancers. . . . . .

      La suite : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/la-france-n-a-plus-les-moyens-de-se-payer-un-cancer-incurable-962063.html

      #France #Cancer #Sécurité_sociale #anticancéreux

  • Santé | Cancer du sein : le venin des abeilles tuerait les cellules cancéreuses
    https://www.ledauphine.com/insolite/2020/09/04/cancer-du-sein-le-venin-des-abeilles-tuerait-les-cellules-cancereuses

    D’après des chercheurs de l’Institut de recherche médicale Harry Perkins (Australie), le venin des abeilles pourrait détruire les cellules cancéreuses du sein, rapporte Néon. Ils ont publié leur étude dans la revue Nature Precision Oncology. Les scientifiques se sont intéressés à la mélittine, le principal composant du venin, et ses effets sur les cancers agressifs de type triple négatif.

    Et la première idée qui me traverse l’esprit en lisant ça, c’est : ah ben c’est ballot, y’a plus d’abeilles.

  • Des maux et des remèdes, une histoire de pharmaciens le Devoir - Jean-François Nadeau - 21 avril 2018
    https://www.ledevoir.com/lire/525797/une-histoire-des-pharmaciens-des-remedes-de-grands-meres-a-l-apothicaire

    Lorsque le chirurgien Michel Sarrazin procède, au printemps de 1700, à l’ablation à froid du sein cancéreux d’une religieuse montréalaise, la malheureuse risque d’y passer. Soeur Marie Barbier va pourtant survivre 39 ans à cette opération, première du genre en Amérique. Pour éviter l’infection de sa plaie, on utilisera l’« #onguent divin », alors très populaire, explique en entrevue Gilles Barbeau, ancien doyen de la Faculté de pharmacie de l’Université Laval, qui vient de faire paraître Curieuses histoires d’apothicaires.

    Cet « onguent divin », les religieuses souhaitent l’utiliser en toutes circonstances. Il s’agit en fait d’un mélange de mine de plomb rouge, d’huile d’olive et de cire jaune. « Les métaux comme le plomb ou le cuivre ont une certaine propriété antiseptique », précise le professeur émérite.

    L’« onguent divin » s’inspire d’un manuel de la bibliothèque des Jésuites intitulé Remèdes universels pour les pauvres gens. Le pharmacien réservera longtemps les produits locaux aux gens de peu de moyens. Ceux qui le peuvent s’offrent des remèdes venus de loin, forcément meilleurs puisqu’on les paye plus cher…

    Peu de médicaments en vente libre sont encore tirés directement de plantes. Mais c’est bien la nature, explique #Gilles_Barbeau, qui a inspiré plusieurs médicaments. « Se soigner par les plantes, chercher à se soulager et à guérir des blessures fut non seulement un geste naturel des premiers êtres humains, mais une activité presque instinctive. » La #centaurée et la #rose_trémière étaient déjà utilisées il y a 40 000 ans pour leurs propriétés. L’#ail, l’#aloès, les graines de #pavot, l’#aubépine, la #camomille, la #mandragore, pour ne nommer qu’eux, servent aussi. « Les Nord-Américains ont pris l’habitude de prendre tout ça en pilules, alors que les effets favorables de la plante sont sous cette forme à peu près nuls », dit M. Barbeau.

    Le vieux métier
    Depuis les profondeurs du temps existe ce métier qui consiste à préparer des #médicaments, auquel nous identifions aujourd’hui le #pharmacien. « L’histoire des pharmaciens est obscurcie par la place qu’a prise l’histoire de la médecine », regrette Gilles Barbeau.

    L’apothicaire est l’ancêtre du pharmacien. Il se trouve à cette jonction mal éclairée où se rencontrent le botaniste, l’alchimiste, l’épicier, le chimiste et le charlatan. Au Québec, le mot « #apothicaire », présent aussi en Angleterre, reste accolé à la pharmacie jusqu’au début du XXe siècle.
     
    Des plantes
    Gilles Barbeau se souvient d’une journée passée à marcher avec son grand-père. L’homme, né en 1875, amenait son petit-fils près de la rivière cueillir de la #savoyane, une plante qu’il utilisait pour contrer les ulcères de bouche. « Ma grand-mère ramassait aussi des #plantes_médicinales. Ce fut mon premier contact, sans le savoir, avec la #botanique médicale. » Parmi les plantes dont Barbeau parle pour traiter de l’histoire des pharmaciens, on trouve l’#achillée_millefeuille, très commune dans les campagnes québécoises, utilisée en infusion pour ses vertus gastriques.

    L’histoire a gardé dans ses replis des savoirs anciens que Gilles Barbeau révèle au hasard de sa volonté première, qui est de faire connaître l’histoire de pharmaciens, des savants à qui nous devons parfois beaucoup.

    Vin et cocaïne
    Au nombre des historiettes passionnantes que narre le professeur, on trouve celle d’Angelo #Mariani, médecin d’origine corse. Mariani développe un vin fait à base de coca. « Ce vin va être très populaire pour soigner les acteurs et les actrices. Zola, Massenet, même le pape Léon XIII, vont aussi chanter la gloire du vin Mariani. Aux États-Unis, plusieurs caisses de vin Mariani sont importées. Un pharmacien va les distiller pour produire un sirop. Et c’est avec de l’eau et ce sirop qu’on va produire les premières bouteilles de Coca-Cola. »

    Que doit-on à Louis Hébert, premier apothicaire sur les rives du Saint-Laurent ? « Il va envoyer une quarantaine de plantes nouvelles en France, sans doute grâce aux #Amérindiens. » Dans les biographies édifiantes de cet apothicaire, on retiendra souvent qu’il suggérait de manger une pomme par jour. Pas de pommes pourtant en Nouvelle-France… La confusion viendrait de sa découverte d’une plante surnommée « #pomme_de_mai », déjà connue chez les #Hurons. Le frère botaniste Marie-Victorin la nommera Podophyllumn peltatum. Cette plante possède des propriétés purgatives puissantes. C’est un de ses dérivés qui est utilisé dans les célèbres pilules Carter’s pour le foie, commercialisées jusqu’en 1992. Au XIXe siècle, observe Gilles Barbeau, cette plante se trouve à la base de presque tous les médicaments censés traiter les maladies inflammatoires. Les observations d’un pharmacien britannique, Robert Bentley, vont montrer qu’une résine fabriquée à partir de cette plante possède un effet favorable au traitement des #tumeurs cutanées. « Et cela a donné un #anticancéreux puissant, toujours utilisé pour les traitements du cancer du sein », raconte M. Barbeau.

    On trouve de tout chez les pharmaciens, mais par forcément des amis. Dans la Grèce antique, #pharmakon veut d’ailleurs tout aussi bien dire poison que remède. Ces commerces sont souvent des lieux où le marchand est vu comme un menteur, un voleur, un empoisonneur, un malhonnête, un charlatan.

    Mauvaise humeur
    La théorie antique dite des #humeurs va longtemps dominer les usages de la pharmacie. On trouve une formidable illustration de ces théories fantaisistes dans Le malade imaginaire de Molière, où un « clystère insinuatif, préparatif, et rémollient » est d’entrée de jeu présenté comme une nécessité « pour amollir, humecter, et rafraîchir les entrailles de Monsieur »… En fonction d’un principe d’équilibre des liquides du corps, tous les maux sont à soigner à partir de simagrées, de saignées ou de purgatifs injectés dans le corps par un instrument appelé clystère.

    Encore au XIXe siècle, l’un des inventeurs du cinéma, #Auguste_Lumière, trouve dans ses usines chimiques des #hyposulfites qui, croit-il, permettent de dissoudre les « floculations », des cellules mortes qui en viennent à se précipiter dans le système, ce qui selon lui serait à la base de tous les ennuis de santé. On nage encore dans la théorie des humeurs.

    L’irrationnel s’avale bien. « Au XIXe siècle, en médecine populaire, le traitement de maladies comme la #teigne s’envisage avec un sirop fait d’écorces de #tremble qu’on prendra soin de couper à la pleine lune », souligne M. Barbeau, le concours des astres étant apparemment aussi important que celui des dieux sur l’effet des médicaments…

    Ainsi le développement de la pharmacie a-t-il longtemps donné la main à une science de l’à-peu-près dont la puissance tenait beaucoup à des effets de langage. Des esprits sensibles à la rigueur de l’analyse vont lui imposer une autre direction. La maladie, selon les enseignements de #Paracelse, est éventuellement envisagée comme un phénomène biochimique.

    Dans son #histoire des pharmaciens, Gilles Barbeau estime tout particulièrement la découverte faite par Friedrich Sertüner, un jeune stagiaire. « C’est lui qui a pour ainsi dire découvert la #morphine. C’est universel aujourd’hui. Elle permet d’aller plus doucement vers la mort », dit-il. De toutes les découvertes faites par le passé, la morphine a encore beaucoup d’avenir, croit M. Barbeau.

    #herboristerie

  • Anticancéreux périmés pour enfants : histoire d’une catastrophe industrielle - Le Point
    http://www.lepoint.fr/justice/anticancereux-perimes-pour-enfants-histoire-d-une-catastrophe-industrielle-0


    En fait, je ne crois pas que la #cupidité soit la motivation idéale pour rendre le monde meilleur pour tous.

    C’est un règlement de comptes dans l’industrie pharmaceutique, sur fond de scandale sanitaire. À 54 ans, Valéry Monin, un financier parisien, a tout perdu : son entreprise, sa fortune et, surtout, sa réputation. En 2011, le laboratoire allemand Riemser, qui produit le Thiotépa, un anticancéreux utilisé à l’époque par 30 000 patients en Europe, dont de nombreux enfants, déclare aux autorités qu’une version périmée de son produit circule sur le marché. L’information suscite l’effroi. Riemser annonce publiquement porter plainte contre Genopharm, la société de Valéry Monin qui distribue le Thiotépa en France. La justice est saisie. Des lots entiers du médicament sont retirés du marché par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé ( Afssaps ).

    Plus grave encore, les autorités constatent également un « sous-dosage » de certains produits. « Si c’est avéré, c’est gravissime », s’alarme le ministre de la Santé, Xavier Bertrand. Qui ajoute suivre le dossier de près : « Je veux savoir s’il n’y a pas eu la moindre perte de chance pour les enfants concernés. » L’hypothèse sera heureusement écartée, quelques mois plus tard, par les experts scientifiques. Reste que les conditions dans lesquelles un médicament utilisé par des enfants s’est retrouvé sur le marché alors qu’il était périmé et sous-dosé doivent être éclaircies…

  • Un anticancéreux périmé a été administré dans des hôpitaux suisses et Français RTS - ats/ptur - 14 Janvier 2017

    Trois hôpitaux suisses condamnés pour utilisation de matériel défectueux RTS - ats/hend - 13 Janvier 2017


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    Anticancéreux périmé
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    Plus de 100’000 flacons d’un médicament anticancéreux périmé ont été distribués par une entreprise valaisanne et administrés à des patients en Suisse et en France entre 2007 et 2011, rapporte la presse dominicale.

    Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung rapportent que la société Alkopharma de Martigny (VS), distributrice du Thiotepa, falsifiait les dates de péremption de cet anticancéreux qui avait une durée de vie de 18 mois.

    Certains flacons ont été vendus sept ans plus tard et ne contenaient plus la dose de principe actif exigée. L’affaire touche la plupart des hôpitaux suisses. Les journaux soulignent que la moitié des flacons falsifiés ont été administrés à des enfants.

    Au total, Alkopharma a vendu 98’820 flacons du médicament en France pour plus de 3,2 millions d’euros et 2119 en Suisse pour plus de 207’500 francs.

    Recours de Swissmedic
    Un tribunal valaisan a condamné en juin 2016 les deux responsables de l’entreprise à des jours-amendes ou des peines pécuniaires. L’entreprise a fait faillite.

    Swissmedic a fait recours, estimant la peine trop légère, notamment parce que le juge n’a pas retenu la mise en danger de la santé des patients. L’affaire sera jugée prochainement.

    L’affaire éclabousse la Banque cantonale du Valais
    Les journaux dominicaux pointent en outre que le président de la Banque cantonale du Valais (BCVs) est un ami du patron d’Alkopharma. En faillite, l’entreprise avait bénéficié d’un crédit de 85 millions de la part de la BCVs. Selon les journaux, la banque risque de perdre 17 millions de francs à cause de la faillite d’Alkopharma.
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    Utilisation de matériel défectueux
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    Swissmedic a amendé les hôpitaux universitaires de Zurich et Bâle ainsi que l’hôpital cantonal de St-Gall. Ces établissements n’ont pas annoncé du matériel souillé, dangereux pour les patients, en provenance du Pakistan.

    En dépit de leurs obligations légales, ces hôpitaux n’ont pas informé Swissmedic à propos du matériel défectueux. Pour l’autorité de surveillance, ils ont gravement violé leur obligation de notification, a indiqué samedi Danièle Bersier, porte-parole de Swissmedic, confirmant une information de plusieurs médias.

    Les produits concernés comprennent entre autres des canules utilisées pour des opérations du coeur sur des bébés et des canules d’aspiration. Elles étaient en partie rouillées, déformées, contenaient des copeaux de métal ou se cassaient. Les produits provenaient du Pakistan et étaient commercialisés par une entreprise basée dans le canton de Zoug.

    En liquidation
    Swissmedic a pris connaissance des abus et des noms des hôpitaux livrés suite à une perquisition dans la firme zougoise.
    En juillet 2017, la sanction est tombée : 5000 francs d’amende. En cas de récidive, la facture peut grimper jusqu’à 50’000 francs.

    Procédure contre la société zougoise
    Swissmedic a également engagé une procédure contre l’entreprise zougoise. Selon les informations publiées sur le site de Moneyhouse, plateforme qui reprend des informations du registre du commerce, la société est en liquidation.

    Source : http://www.rts.ch/info/suisse/9246045-un-anticancereux-perime-a-ete-administre-dans-des-hopitaux-suisses.html

    #Suisse #France #médicaments #Santé #Cancer #Banque #Alkopharma #Swissmedic #Hôpital #Pakistan #fric #argent #Thiotepa #impunité #Anticancéreux

  • Oleocanthal rapidly and selectively induces cancer cell death via lysosomal membrane permeabilization

    http://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/23723556.2015.1006077

    Extra-virgin olive oil (EVOO), a central component of the Mediterranean diet, contains an abundance of phenolic antioxidants that are potent inhibitors of reactive oxygen species and is associated with a reduced risk for several types of human cancer.1 Giacosa A, Barale R, Bavaresco L, Gatenby P, Gerbi V, Janssens J, Johnston B, Kas K, La Vecchia C, Mainguet P, et al. Cancer prevention in Europe: the Mediterranean diet as a protective choice. Eur J Cancer Prev 2013; 22:90–5; PMID:22644232; http://dx.doi.org/10.1097/CEJ.0b013e328354d2d7[CrossRef], [PubMed], [Web of Science ®], [Google Scholar] Polyphenolic secoiridoids of EVOO have been shown to decrease viability of HER2-overexpressing breast cancer cells by selectively inducing apoptotic cell death.2 Menendez JA, Vazquez-Martin A, Colomer R, Brunet J, Carrasco-Pancorbo A, Garcia-Villalba R, Fernandez-Gutierrez A, Segura-Carretero A. Olive oil’s bitter principle reverses acquired autoresistance to trastuzumab (Herceptin) in HER2-overexpressing breast cancer cells. BMC Cancer 2007; 7:80; PMID:17490486; http://dx.doi.org/10.1186/1471-2407-7-80[CrossRef], [PubMed], [Web of Science ®], [Google Scholar] (-)-Oleocanthal (OC), a di-aldehydic form of ligostride aglycone that has been isolated from EVOO, possesses a wide range of biological effects. Previous studies have reported its activity as a potent antioxidant; a nonsteroidal anti-inflammatory agent that inhibits COX-1 and COX-2; a neuroprotectant that alters the structure and function of the neurotoxins β-amyloid and Tau, which are associated with the debilitating effects of Alzheimer disease; an inhibitor of proliferation, migration, and invasion of human breast and prostate cancer cells through c-Met inhibition; an inhibitor of AMPK in colon cancer cells; and an inhibitor of macrophage inflammatory protein-1α in multiple myeloma.3-8 Beauchamp GK, Keast RS, Morel D, Lin J, Pika J, Han Q, Lee CH, Smith AB, Breslin PA. Phytochemistry: ibuprofen-like activity in extra-virgin olive oil. Nature 2005; 437:45–6; PMID:16136122; http://dx.doi.org/10.1038/437045a
    Busnena BA, Foudah AI, Melancon T, El Sayed KA. Olive secoiridoids and semisynthetic bioisostere analogues for the control of metastatic breast cancer. Bioorg Med Chem 2013; 21:2117–27; PMID:23403296; http://dx.doi.org/10.1016/j.bmc.2012.12.050
    Elnagar AY, Sylvester PW, El Sayed KA. (-)-Oleocanthal as a c-Met inhibitor for the control of metastatic breast and prostate cancers. Planta Med 2011; 77:1013–9; PMID:21328179; http://dx.doi.org/10.1055/s-0030-1270724
    Monti MC, Margarucci L, Riccio R, Casapullo A. Modulation of tau protein fibrillization by oleocanthal. J Nat Prod 2012; 75:1584–8; PMID:22988908; http://dx.doi.org/10.1021/np300384h
    Scotece M, Gomez R, Conde J, Lopez V, Gomez-Reino JJ, Lago F, Smith AB 3rd, Gualillo O. Oleocanthal inhibits proliferation and MIP-1a expression in human multiple myeloma cells. Curr Med Chem 2013; 20:2467–75; PMID:23521677; http://dx.doi.org/10.2174/0929867311320190006
    Pitt J, Roth W, Lacor P, Smith AB 3rd, Blankenship M, Velasco P, De Felice F, Breslin P, Klein WL. Alzheimer’s-associated Ab oligomers show altered structure, immunoreactivity and synaptotoxicity with low doses of oleocanthal. Toxicol Appl Pharmacol 2009; 240:189–97; PMID:19631677; http://dx.doi.org/10.1016/j.taap.2009.07.018

    To investigate the anticancer effects of OC, we examined its effect on the viability and survival of cancerous and non-cancerous cells.

    #cancer_recherche #anticancer #huile_d'olive #oléocanthal #inhibiteurs

  • L’Etat force la main de Roche sur l’Avastin
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/08/27/avastin-premier-medicament-hors-la-loi-a-etre-rembourse_4737923_3234.html

    La partie semble bel et bien perdue pour le laboratoire pharmaceutique Roche. Le ministère de la santé a autorisé jeudi 27 août, par un arrêté, le remboursement de l’Avastin dans le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), une maladie dégénérative de la rétine. Or le géant suisse conteste cette utilisation, arguant que l’autorisation de mise sur le marché (AMM) de sa molécule – comme #anticancéreux – ne permet pas cet usage et qu’il existe d’autres médicaments pour traiter la #DMLA.

    Parmi eux, le Lucentis, un autre produit mis au point par Roche, mais commercialisé en Europe par un autre laboratoire, le suisse Novartis. Son principe actif, qui doit être injecté dans l’œil du patient, est très proche de celui de l’Avastin, mais bien plus cher.

    Premier poste de dépense de l’Assurance maladie
    En France, où la DMLA concerne environ 900 000 personnes, le Lucentis représente le premier poste de dépense de l’Assurance maladie avec 428 millions d’euros remboursés en 2013. Avec ce passage en force, les autorités sanitaires espèrent réduire significativement la facture. Selon l’arrêté, l’injection d’Avastin sera facturée 10 euros, soit presque 80 fois moins que celle de Lucentis.

    Intéressante évolution des titres :
    • initialement (8h56) : Avastin, premier médicament hors-la-loi à être remboursé
    • à 9h26 : L’État force la main de Roche sur l’Avastin
    • titre de la page : L’Avastin, le coup de force du gouvernement pour faire des économies

    Hors-la-loi = Recommandation temporaire d’autorisation #RTU

    Bénéficier d’un traitement anti-DMLA accessible est une idée qui n’a pas l’air de peser beaucoup pour les rédactrices de l’article. C’est surtout une affaire de gros sous…

  • Plainte contre le #vaccin #anticancer de l’utérus Gardasil - Yahoo Actualités France
    http://fr.news.yahoo.com/plainte-contre-le-vaccin-anticancer-lutérus-gardasil-161327181--finan

    Une jeune fille de Bayonne a porté plainte contre Sanofi Pasteur MSD et l’Agence nationale de sécurité du médicament pour des effets secondaires liés au vaccin Gardasil contre le cancer de l’utérus, a indiqué dimanche son avocat.

    La plainte a été déposée vendredi auprès du procureur de la République de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour « violation d’une obligation manifeste de sécurité et méconnaissance des principes de précaution et prévention ».

    Marie-Océane et son avocat reprochent au Laboratoire Sanofi Pasteur MSD de ne pas avoir informé les utilisateurs du Gardasil des risques inflammatoires du système nerveux central alors que ces risques ont été identifiés depuis 2009, suite à une déclaration d’effets indésirables.

    Ils reprochent également à l’ANSM de n’avoir pris aucune mesure à l’encontre du laboratoire.

    #cancer #big_pharma